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#La flèche noire
tomoleary · 3 months
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Peyo “La flèche noire” (1959) Johan et Pirlouit
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chicinsilk · 1 month
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Ligne "Flèche"
Christian Dior Haute Couture Collection Spring/Summer 1956. Susan Hook. wears a pale gray silk organdy dress by Lesage, Large basket neckline with crossed bolero in front above the waist. with a crossed bolero in front above the waist. The fullness of the skirt is given by gathers. Note the long draped gloves and the black egret hat. Makeup by Coty.
Christian Dior Collection Haute Couture Printemps/Été 1956. Susan Hook. porte une robe en organdi de soie gris pâle de Lesage, Grand décolleté en corbeille au boléro croisé devant au-dessus de la taille. au boléro croisé devant au-dessus de la taille. L'ampleur de la jupe est donnée par des fronces. Notez les longs gants drapés et la capeline en aigrettes noires. Maquillage de Coty.
Photo Nicole Bukzin
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vicnormansstuff · 8 months
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"Notre littérature, la littérature occidentale, la culture qui nourrit jusqu’à nos fibres les plus intimes, cette littérature débute par la colère d’Achille, par la rage.
La rage comme pulsion fondamentale, comme moteur de l’histoire.
Tout part de la colère d’Achille, le guerrier dont la célébrité brûle les siècles, et tout retourne à la rage…
Après l’Iliade vient l’Odyssée et, à la fin de l’Odyssée, à l’issue de sa longue errance sur la mer Égée, Ulysse retrouve sa terre, le sang de son sang. Puis, bouleversé de rage, il massacre les Prétendants, ceux qui courtisent Pénélope. Ils tombent l’un après l’autre.
Qu’éprouve Ulysse, sinon de la rage ? Une rage parfaite, couvée pendant des années, que recrachent les flèches : un venin et un remède. Achille et Ulysse, les deux héros européens : deux chiens enragés.
C’est la rage qui nous unit. La rage d’Achille et d’Ulysse."
Alberto Garlini, Les Noirs et les Rouges
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chic-a-gigot · 1 year
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Le Petit écho de la mode, no. 52, vol. 18, 27 décembre 1896, Paris. 13. 1. Toilette habillée en satin mauve rosé et velours violet. 2. Toilette en satin vert émeraude velours assorti. 3. Toilette en bengaline suède et velours brun. 4. Toilette en faille et velours giroflée. 5. Jaquette Lucienne en velours du Nord et satin blanc. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
1. Toilette habillée en satin mauve rosé et velours violet. — Jupe ronde entourée d’une guipure surmontée d’une petite bande de plume noire. Corsage figaro ouvert sur un gilet de guipure, ceinture velours, manche unie. Collet en velours brodé de plumes, recouvert par un col de guipure bordé de plumes, col Médicis en velours doublé satin blanc et col droit en velours.
1. Ensemble dressed in pink mauve satin and purple velvet. — Round skirt surrounded by a guipure topped with a small band of black feather. Figaro bodice open on a guipure waistcoat, velvet belt, plain sleeve. Velvet collar embroidered with feathers, covered by a guipure collar edged with feathers, Medici collar in velvet lined with white satin and straight velvet collar.
Mat. 15 m. soie, 4 m. velours, 10 m. plumes.
2. Toilette en satin vert émeraude velours assorti. — Jupe ronde garnie devant de passementerie perlée. Corsage cuirasse légèrement en pointe devant et dans le dos garni de passementerie sur la poitrine gros nœud de velours, col droit avec ruche, manche avec petit ballon, ruche au bas de la manche.
2. Matching velvet emerald green satin ensemble. — Round skirt trimmed in front with beaded trimmings. Plastron bodice slightly pointed in front and in the back trimmed with trimmings on the chest, large velvet bow, straight collar with ruffle, sleeve with small balloon, ruffle at the bottom of the sleeve.
Matér. 15 m. de satin vert, 0m60 velours.
3. Toilette en bengaline suède et velours brun. — Jupe ronde garnie devant de biais de velours disposes en flèches. Corsage en soie ivoire recouvert de mousseline de soie plissée à plis accordéon ceinture corselet en velours tonnant bretelles terminées par des choux boutons d’acier devant, la ceinture corselet forme la pointe dans le dos sans bretelles, col de velours avec petites pattes, manche darpée du haut, terminée par une ruche.
3. Ensemble in bengaline suede and brown velvet. — Round skirt trimmed in front with velvet bias arranged in arrows. Ivory silk bodice covered with pleated accordion-pleated silk muslin corselet belt in thundering velvet straps finished with cabbage steel buttons in front, the corselet belt forms the point in the back without straps, velvet collar with small tabs, darted sleeve top, terminated by a beehive.
Mater. 13 m. bengaline, 4 m. velours, 5 m. soie, 2 m. mousseline de soie.
4. Toilette en faille et velours giroflée. — Jupe ronde garnie devant d’une pluie de perles, corsage ajusté agrafé devant, enserré par une haute ceinture corselet en velours garni de plumes, petit boléro en guipure formant épaulette et garni de plumes noires. Manche avec petite draperie garnie de plumes au bas, col guipure bordé de plumes.
4. Faille and wallflower velvet ensemble. — Round skirt trimmed in front with a shower of pearls, fitted bodice stapled in front, encircled by a high corselet belt in velvet trimmed with feathers, small bolero in guipure forming an epaulette and trimmed with black feathers. Sleeve with small drapery trimmed with feathers at the bottom, guipure collar edged with feathers.
Mater. 15 m. faille, 0m50 velours. 4m50 de plumes.
5. Jaquette Lucienne en velours du Nord et satin blanc. — Le dos de cette jaquette a la basque plate, le devant est à pli double, plat du haut garni de revers de satin boutons bijouterie, col droit et col Médicis doublés de satin blanc. Manche mitaine.
5. Lucienne jacket in northern velvet and white satin. — The back of this jacket has a flat basque, the front is double-pleated, flat top lined with satin lapels, jewelry buttons, straight collar and Medici collar lined with white satin. Mitten sleeve.
Mater. 4m50 de velours, 0m6O de satin.
(Modèle de Mme de Mirebourg, 18, rue Papillon.)
(Employer la FIBRE CHAMOIS pour les jupes et les corsages.)
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alexar60 · 10 months
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Ce que cache un masque
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Nul ne se souvient de ces dieux vénérés par les anciens. Peut-être leurs légendes étaient-elles les ancêtres de nos mythologies grecques, égyptiennes ou indous ? A cette époque, ils côtoyaient les géants, les monstres des abysses. Ils vivaient sur les montagnes les plus hautes ou dans les profondeurs des enfers. Ils combattaient les astres et régnaient sur l’univers.
A cette époque, l’homme n’était qu’un simple mortel méprisable, jouet soumis à ces dieux. Il les vénérait parce qu’il les craignait. Il craignait leur courroux, les cataclysmes engendrés par leur colère. Car ces dieux étaient capables de provoquer les tremblements de terre, d’inonder les récoltes, de noyer l’humanité sous des éruptions volcaniques ou juste de foudroyer n’importe quel mortel.
Ofnadwy était une de ces grandes déesses. Elle était la mère de la beauté, de l’éclat, la déesse des déesses et la mère du soleil. Elle aimait regarder les hommes la prier. Parfois, elle entrait dans ses temples et s’amusait des prêtresses invoquant son nom devant l’autel. Il n’y avait rien de plus jubilatoire que d’écouter ces petits êtres chanter ses louanges.
Il arrivait souvent qu’elle s’intéresse à un homme beau et fort. Dès lors, elle descendait de la montagne des dieux et, prenant l’apparence d’une belle femme, elle aguichait sa proie pour se délecter de lui à la tombée de la nuit. Car Ofnadwy était aussi la déesse de la luxure, la mère de toutes les putains. Et aucun homme ne lui résista.
Un matin, après avoir quitté la couche de son amant, la déesse croisa le regard d’un inconnu. Elle suivit discrètement le jeune homme parti chasser dans les bois. Elle se cacha d’arbre en arbre afin d’admirer sa musculature et son visage magnifique. Le jeune homme s’arrêta et visa de son arc  un chevreuil. La flèche partit sans toucher sa cible. Dès lors, il ne put que regarder l’animal fuir.
Qui es-tu jeune et beau garçon ? demanda Ofnadwy en se présentant.
Je m’appelle Didwill, fils de Dewr.
La déesse, de plus en plus émerveillée par Didwill, tourna autour de lui en usant de ses charmes. Elle caressa son doux visage mais il ferma les yeux. Elle comprit qu’il resterait insensible à ses avances.
Si tu acceptes de passer la nuit et de t’offrir à moi, susurra-t-elle au creux de son oreille, je ferai de toi le plus grand des chasseurs. Tu sais que j’en ai le pouvoir.
Il inspira profondément avant de défier du regard Ofnadwy.
Ta proposition m’honore belle et grande Déesse. Mais je ne peux t’offrir ce qui ne m’appartient plus. Car j’ai déjà donné mon amour à Lleuada.
Surprise par ce refus inhabituel, Ofnadwy s’éloigna du chasseur. Cependant, la colère envahit son esprit et elle décida de retourner dans la cité pour rencontrer la fameuse Lleuada. Elle traversa la ville et n’entendit que du bien de sa rivale. Elle était décrite comme une très belle femme aux cheveux noirs, à la peau de lait. Son corps aux courbes parfaites, ses yeux de biche déstabiliseraient n’importe quel héros. Et effectivement, lorsque la déesse remarqua la jeune femme, elle fut stupéfaite de voir que sa beauté était comparable à celle d’une déesse. Elle remonta dans la montagne des dieux, déçue qu’un homme se soit refusé mais surtout, furieuse qu’il préféra une mortelle à sa place.
Pendant plusieurs jours, Ofnadwy ne put retirer de sa mémoire ce couple qu’elle imaginait en train de faire l’amour. La jalousie grossit en elle si bien qu’elle réfléchit à une vengeance.
Si tu t’es refusé à moi, alors tu la refuseras, Grommela-t-elle.
Elle partit rejoindre Copradur le dieu des forges. Ce dernier travaillait dans son atelier au sommet d’un volcan. Sa poigne battait le fer comme jamais. Il avait inventé des armes flamboyantes, des coffres impossibles à forcer, des ornements d’une pure beauté et les plus beaux bijoux que l’homme n’a jamais créés. Copradur était en train de forger une épée lorsque la déesse l’interpela.
Ô Copradur, mon frère ! Je souhaite que tu me construises un objet qui détruirait la beauté de mes ennemies.
Sans poser de question et sans attendre, le forgeron laissa ses domestiques finir l’arme et utilisa toute sa force pour frapper un métal magique. Il tapa constamment la matière rougie par le feu afin qu’elle reste modulable. Il frappa si fort qu’on entendait plus le volcan gronder. Il frappa pendant une semaine et un matin, il présenta son œuvre à sa sœur.
Voici un masque qui répond à tes attentes. Fais porter ce masque à ton ennemie et tu seras comblée, annonça-t-il avant de retourner à sa forge.
Dès lors, Ofnadwy redescendit parmi les hommes. Elle entra dans son temple et invita la belle Lleuada. La jeune femme ne pouvait refuser la convocation apportée par une prêtresse. Devant le lieu sacré, deux rangées de religieux formèrent un couloir. Elle embrassa Didwill qui l’accompagnait. Les amants entrèrent dans le temple. Lleuada et Didwill furent éblouis par la richesse et les trésors décorant les murs. Ils admirèrent les dessins sur les tapisseries qui racontaient l’histoire des Dieux. On proposa au couple d’approcher d’une table couvert de victuailles. Ils mangèrent les mets les plus succulents et délicats. Pour remercier la déesse, ils posèrent aux pieds de sa statue quelques feuilles de lauriers recouvertes d’un peu de leur sang, car telle était la tradition. A ce moment, à leur grande surprise, Ofnadwy se présenta.
Gardez vos pathétiques offrandes, cria-t-elle. Je ne veux que ta beauté Lleuada.
A peine avait-elle fini sa phrase, qu’un groupe de malabars agrippèrent le couple. Les uns pour empêcher Didwill d’intervenir, les autres pour retenir Lleuada. La déesse approcha de la jeune mortelle, sortit le masque de métal magique, et le posa sur la tête de la jeune femme.
Didwill ne put retenir ses larmes en entendant hurler Lleuada. Il essaya de réagir, de se débattre en vain. Cela dura une petite minute, une éternité.
Lorsqu’Ofnadwy retira le masque, elle fut ravie. Didwill pleura suppliant de la sauver, les prêtres et prêtresses demeurèrent choqués mais aussi heureux de voir que leur déesse était capable de telle prouesse. En effet, le masque avait retiré le visage de la belle femme. Il ne restait qu’une surface lisse, blanche et brillante à la place de son nez de sa bouche et de ses yeux. L’ensemble était collé au fond du masque.
La déesse partit en gardant le masque et son contenu comme trophée. On relâcha Didwill qui se précipita vers le corps inerte de Lleuada. Elle était morte, il ne pouvait rien faire. Dès lors, il s’enfuit et nul ne sait où. Certains diront qu’il chercha l’entrée de la montagne des Dieux pour se venger. D’autres, qu’il s’est saoulé avant de se jeter du haut d’une falaise.
En découvrant son acte, Copradur se sentit trahi par la demande d’Ofnadwy. Jamais il n’avait pensé qu’elle utiliserait ce masque contre une innocente mortelle. Il se sentit aussi coupable de cette tragédie. Pendant la nuit, il descendit de son volcan, entra dans le temple pour récupérer le corps de Lleuada et l’emporta avec lui.
Parce que tu as été belle, tu as subi la cruauté des dieux. Alors, je t’élève au rang de celle qui t’as tuée. Désormais, tu règneras la nuit et tout le monde pourra découvrir que tu restes encore belle.
C’est ainsi que Lleuada devint la lune. C’est ainsi que les hommes continuent d’admirer sa beauté même si son visage est caché dans un masque. On dit que la nuit, elle s’élève à la recherche de son visage. Mais chaque fois, Ofnadwy, toujours jalouse, fait apparaitre le soleil pour l’empêcher de le retrouver. Jusqu’à ce qu’elle soit dans les bras d’un de ses amants, alors, la lune réapparait pour chercher encore son visage tout en montrant aux hommes qu’elle reste belle sans.
Alex@r60 – août 2023
Photo : Barbara Steele dans le masque du Démon (1960)
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ce-sac-contient · 11 months
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❝ Tant que les hommes n’auront pas pris conscience de leur condition — je ne dis pas seulement de leur condition sociale mais de leur condition en tant qu’hommes et de l’extrême précarité de celle-ci : durée dérisoire par rapport au champ d’action de l’espèce tel que l’esprit croit l’embrasser, soumission plus ou moins en cachette de soi-même à des instincts très simples et très peu nombreux, pouvoir de penser, oui mais d’un ordre infiniment surfait, pouvoir frappé d’ailleurs de routine, que la société veille à canaliser dans des directions déjà définies où sa surveillance peut s’exercer et, de plus, pouvoir sans cesse défaillant en chaque homme et sans cesse équilibré par un pouvoir au moins égal de ne pas penser (par soi-même) ou de penser mal (seul ou, de grande préférence, avec les autres) ; tant que les hommes s’obstineront à se mentir à eux-mêmes ; tant qu’ils ne feront pas la part sensible de l’éphémère et de l’éternel, du déraisonnable et du raisonnable qui les possèdent, de l’unique jalousement préservé en eux et de sa diffusion enthousiaste dans le grégaire ; tant que sera départi aux uns, en Occident, le goût de risquer dans l’espoir d’améliorer, aux autres en Orient la culture de l’indifférence; tant que les uns exploiteront les autres sans même en tirer de jouissance appréciable — l’argent est entre eux en tyran commun — l’argent est entre eux en serpent qui se mord la queue et mèche de bombe — ; tant qu’on ne saura rien en faisant mine de tout savoir, la bible d’une main et Lénine de l’autre ; tant que les voyeurs parviendront à se substituer aux voyants, au cours de la nuit noire, et tant que... (je ne puis non plus le dire, ayant moins que quiconque la prétention de tout savoir; il y a plusieurs autres tant que, énumérables), ce n’est pas la peine de parler, c’est encore moins la peine de s’opposer les uns aux autres, c’est encore moins la peine d’aimer sans contredire à tout ce qui n’est pas l’amour, c’est encore moins la peine de mourir et — printemps à part, je songe toujours à la jeunesse, aux arbres en fleurs, tout cela scandaleusement décrié, décrié par les vieillards — je songe au magnifique hasard des rues, même de New York, c’est encore moins la peine de vivre. Il y a, je songe à cette belle formule optimiste de reconnaissance qui revient dans les derniers poèmes d’Apollinaire : il y a la merveilleuse jeune femme qui tourne en ce moment, toute ombrée de ses cils, autour des grandes boîtes de craie en ruine de l’Amérique du Sud, et dont un regard suspendrait pour chacun le sens même de la belligérance; il y a les Néo-Guinéens, aux premières loges dans cette guerre —  les Néo-Guinéens dont l’art a toujours subjugué tels d’entre nous bien plus que l’art égyptien ou l’art roman — tout au spectacle qui leur est offert dans le ciel — pardonnez-leur, ils n’avaient à eux seuls que les trois cents espèces de paradisiers —  il paraît qu’ils « s’en payent », ayant à peine assez de flèches de curare pour les blancs et les jaunes ; il y a de nouvelles sociétés secrètes qui cherchent à se définir au cours de multiples conciliabules, au crépuscule, dans les ports ; il y a mon ami Aimé Césaire, magnétique et noir, qui, en rupture avec toutes les rengaines, éluardienne et autres, écrit les poèmes qu’il nous faut aujourd’hui, à la Martinique. Il y a aussi les têtes de chefs qui affleurent à peine de la terre et, ne voyant encore que leurs cheveux, chacun se demande quelle est cette herbe qui vaincra, qui aura raison de la sempiternelle « peur de changer pour que ça recommence ». Ces têtes commencent à poindre quelque part dans le monde — tournez-vous sans fatigue et sans cesse de tous les côtés. Nul ne sait avec certitude qui sont ces chefs, d’où ils vont venir, ce qu’historiquement ils signifient — et peut-être serait-il trop beau qu’ils le sachent eux-mêmes. Mais ils ne peuvent manquer d’être déjà : dans la tourmente actuelle, devant la gravité sans précédent de la crise sociale aussi bien que religieuse et économique, l’erreur serait de les concevoir comme produits d’un système que nous connaissons entièrement. Qu’ils viennent de tel horizon conjecturable, nul doute : encore leur aura-t-il fallu faire leurs plusieurs programmes adjacents de revendication dont les partis jusqu’ici ont estimé n’avoir que faire — ou l’on retombera vite dans la barbarie. Il faut, non seulement que cesse l’exploitation de l’homme par l’homme, mais que cesse l’exploitation de l’homme par le prétendu « Dieu », d’absurde et provocante mémoire. Il faut que soit révisé de fond en comble, sans trace d’hypocrisie et d’une manière qui ne peut plus rien avoir de dilatoire, le problème des rapports de l’homme et de la femme. Il faut que l’homme passe, avec armes et bagages, du côté de l’homme. Assez de faiblesses, assez d’enfantillages, assez d’idées d’indignité, assez de torpeurs, assez de badauderie, assez de fleurs sur les tombes, assez d’instruction civique entre deux classes de gymnastique, assez de tolérance, assez de couleuvres ! Les partis : ce qui est, ce qui n’est pas dans la ligne. Mais si ma propre ligne, fort sinueuse, j’en conviens, du moins la mienne, passe par Héraclite, Abélard, Eckhard, Retz, Rousseau, Swift, Sade, Lewis, Arnim, Lautréamont, Engels, Jarry et quelques autres ? Je m’en suis fait un système de coordonnées à mon usage, système qui résiste à mon expérience personnelle et, donc, me paraît inclure quelques-unes des chances de demain.❞
— André Breton, Prolégomènes à un troisième manifeste du surréalisme ou non (1942) in Manifestes du surréalisme
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detournementsmineurs · 9 months
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Robe de campagne "Papillon Jaune" de Christian Dior portée par Lady Marriott Parfums (1951), manteau en ottoman "Ulysse", robe de dîner courte "Emeraude" en velours de soie et ensemble "Flèche d'Or" en lainage tweed quadrillé noir et blanc (1952-54) à l'exposition "Christian Dior, Le Génie d'un Créateur" présentée à la villa "Les Rhumbs", Musée Christian Dior à Granville, août 2023.
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kilfeur · 5 months
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Les principes d'Ezran se retournent souvent contre lui (Ezran's principles turned against him)
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En saison 3, Ezran se retrouve face à un dilemme, continuer à être un roi et devoir faire face à un future conflit entre les elfes et les humains. Ou bien renoncer à son titre, c'est ce qu'il a fait pour éviter davantage de morts. Il se retrouve en cellule alors que Viren devient le roi. D'ailleurs je me souviens à peu près ce que disaient ces deux là, Viren qui s'excuse et il sait que c'est pas sincère, ce que ce dernier affirme. Mais quel salaud !
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Ezran est connu pour son pacifisme, la violence lui a prit son père. C'est pour ça qu'il tient à éviter le plus de conflits. Cependant, Ezran se retrouve souvent dans des situations où il doit prendre des décisions difficiles. Par exemple pour Soren et Claudia, ils décident de les libérer car il veut pas qu'ils paient pour les actes de leur père. Il y a sûrement aussi le fait qu'il soit attaché à eux. Et comment ça c'est retourné contre lui ? Bien que Soren soit de son côté, Claudia est désormais son ennemi faisant croire que Viren allait tuer Ezran mais ce n'était qu'une illusion. Et dans la saison 5, elle était prête à le tuer pour avoir la prison d'Aaravos.
Même avec Rex Igneous quand il essaie de le calmer alors qu'il est furieux, il a failli se faire brûler vif par le dragon. Finnegrin ne voyait pas Ezran comme un roi, traitant sa couronne comme de la camelote. Et il était d'accord pour lui donner un bateau en échange de Bait sans compter les autres bébé battrapat qu'il comptait utiliser pour attirer le leviathan. En conséquence de son amour pour les animaux et qu'il souhaite les sauver, Soren, Callum et Rayla ont prit cher. Et il s'est certainement senti coupable vu qu'il était prêt à donner sa main pour éviter que Callum fasse de la magie noire !
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Est ce que ça veut dire qu'Ezran ne ressent jamais de colère ou de tristesse ? Non, dans l'épisode où il apprend la mort de son père il part de lui même pour retrouver Claudia et après lui avoir parler, il se rend à Katolis pour assumer ses responsabilités ! Ezran parle du deuil de son père mais aussi de sa mère qu'il n'a malheureusement jamais connu ! Ezran parle peu de ce qu'il ressent, le seul qui pour l'instant arrive lui faire parler de ça est Soren. Vu qu'il lui dit qu'il grandit trop vite et qu'il doit profiter qu'il soit encore un gosse pour s'amuser ! On a vu dans l'histoire courte, comment sortent cette colère et cette haine enfouie en écrasant la flèche de Runaan.
Si jamais on a une scène où il finit par craquer, je pense pas que ce serait dans le sens il va crier et tout faire valdinguer. Non je verrai plus l'équivalant de Ruby quand elle craque dans le volume 9.
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Tout comme Callum, les principes d'Ezran se retournent contre lui. Pourtant il a pu avoir des alliés qui justement comprennent d'où viennent ces fameux principes et pourquoi il tient à le suivre. Certains penseront qu'il choisit un chemin simple alors que c'est justement ce chemin qui est le plus compliqué à suivre.
In season 3, Ezran was faced with a dilemma: continue to be a king and face future conflict between elves and humans. Or renounce his title, which is what he did to avoid more death. He ends up in a cell while Viren becomes king. By the way, I remember what the two of them were saying, Viren apologizing, and he knows it's insincere, which is what Viren says. What a bastard!
Ezran is known for his pacifism; violence took his father away from him. That's why he's keen to avoid conflict as much as possible. However, Ezran often finds himself in situations where he has to make difficult decisions. In the case of Soren and Claudia, for example, he decides to set them free because he doesn't want them to pay for their father's actions. There's probably also the fact that he's attached to them. And how did this backfire? Although Soren is on his side, Claudia is now his enemy, making him believe that Viren was going to kill Ezran, but that was just an illusion. And in season 5, she was ready to kill him to get the Aaravos prison.
Even with Rex Igneous when he tried to calm him down when he was furious, he almost got burned alive by the dragon. Finnegrin didn't see Ezran as a king, treating his crown like junk. And he agreed to give him a boat in exchange for Bait, not to mention the other baby battrapats he planned to use to lure the leviathan. As a result of his love for animals and his desire to save them, Soren, Callum and Rayla took a hit. And he certainly felt guilty, since he was ready to give his hand to prevent Callum from using dark magic!
Does this mean Ezran never feels anger or sadness? No, in the episode where he learns of his father's death, he sets off on his own to find Claudia, and after talking to her, he goes to Katolis to assume his responsibilities! Ezran talks about mourning for his father, but also for his mother, whom he unfortunately never knew! Ezran doesn't talk much about his feelings; the only one who can get him to talk about it is Soren. He tells him that he's growing up too fast and that he should enjoy himself while he's still a kid! We've seen in the short story how this anger and hatred buried in crushing Runaan's arrow.
If we ever have a scene where he finally snaps, I don't think it would be in the sense that he's going to scream and blow everything to smithereens. No, I'd rather see the equivalent of Ruby snapping in volume 9.
Like Callum, Ezran's values are turning against him. Yet he may have allies who understand where these principles come from and why he insists on following them. Some will think that he chooses a simple path, when it is precisely this path that is the most complicated to follow.
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joy2paris · 7 months
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Paris To Do List!
Clubs:
- l’arc paris (jorja and burna went) - can’t go if you’re short apparently
- silencio 2nd (kaytranada did a set)
- pamela - disco. not as picky with who they let in but go on a thursday as more relaxed
- carmen
- wanderlust
- aquarium de paris cinéaqua
- la machine du moulin rouge
- JAZZ - caveau de la huchette (€10 entry)
- humeur exotique club
- raspoutine
- madeline
- bridge
- supersonic (indie vibes)
- the pop up (bar and concert venue with a free jazz night every tues by gare de lyon)
- SOULECTION NIGHT!!!
- palais de tokyo (izzybozzy did a set there)
- Pachamama (latin american bougie) also mainstream, cash only but bouncers can be weird
Bars:
- le tres particulier 18th
- la pelle
- saint gervais
- le progrès
- bar griffon
- no entry - speakeasy in the basement
- lavomatic
- le syndicat (on same studio road)
- chez prune: next to canal st martin (11/10 from nimue)
- la cidrerie du canal
- the cork and cavern (have pub quizzes every tuesday)
- le nouvel institut (fun student bar 5e and open till late)
- l’orée du parc (5e and recommends any of the spritz)
- au clair du lune (nice cocktail bar with happy hour)
- le balto (6e, great happy hour and vibes, right by christine cinema)
- ruprances - in le marie, lots of young people (louis)
- la perle
- la flèche d’or (kaytranada inspired night)
- Le pavillon des canaux - old house that has been turned into a bar/working space
- la cafe d’église near 10e
- sky drinks thing (vanessa)
- fanzone - place de la concorde. rugby match
Restaurants:
- Benedict - eggs (4e)
- big mama
- bistrot victoires
- kintaro opéra
- chez janou
- le bonaparte
- Jah Jah Paris
- Zinga
- super smash burgers paris
- pho tai - 13 rue philibert lucot 75013
- big black cook
- passage à niveau
- le petit bouillon pharamond (1e)‼️
- le jardin du petit palais
- walyfey
- cook n saj
- flottes
- candide in belleville
- Shana/shosh (2e)
- Chateau voltaire
- mouffetard saigon - most incredible food nimue has ever had in paris
- amagat
- chambre noire studio
- gros bao - amazing chinese/pan asian restaurant next to canal
- bouillon pigalle/république - best cheap french restaurant. good for cheap birthday meal: €15 for starter, main, glass of wine or alternatively their 3 litre bottle of wine to share
Cafes/Food spaces:
- le mazarin
- le mansart
- le très particulier
- chez meunier
- café saint honoré
- SAFE (sunday, work space) near Amar
- espeletia
- 45 rue olivier de serres 75015 paris
- carré pain de mie
- cafe bogata
- a fole
- le carre voltaire
- KITH
- carette, place du trocadéro (viral place w hot chocs)
- belleville market
- arabica coffee at beau passage courtyard
- oliera paris
- sonny’s pizza
- galerie paradis
- recto verso
- benchy
- café berry
- the coffee
- bar principal
- brasserie martin
- onii-san
- cafe charlot
- poilane bakery
- asian/japanese next to opera
- rue santan - known for asian food
- mouffetard - best road in all of paris: right by sorbonne/pantheon/ENS. filled with cheap takeaway places and cute bars
- Le Cèdre - great falafel wrap
- chez nicos - best crepes. good for a night out and open until 3
- trantranzai - yummy noodle chain, one right by pantheon
- nomas tacos - 2ere
- bobs bake shop - 18ere, english speaking
- bonjour jacob
- 207 rue du faubourg
- dumbo paris
- gramme (11e)
- Princess cafe (10e)
- boulangerie de quatre
- le pain retrouve
Cafes to work in:
- cafe husby
- cafe nuage
- l’anti-cafe
- maison fleuret
- SAFE
Shops
- la marelle 2nd - go upstairs
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penguinwriter24 · 1 year
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Chapitre 2: Memory [ Fr ]
TW : aucun, je crois.
--
Edmund
Le deuxième mois.
Jour Trente-trois
Edmund sortit de son lit quand les premiers rayons de soleil pénétrèrent dans sa petite chambre. Il s’habilla puis il descendit doucement les escaliers pour ne pas réveiller les autres habitants de la maison. Il commença à se faire à manger, il avait faim. Son appétit revenait petit à petit alors il en profitait pour manger et reprendre des forces.
Tante Alberta entra dans la cuisine quand Edmund allait se mettre à table. Tante Alberta s’arrêta de marcher quand elle le vit. Elle ne s’était pas attendu à voir Edmund.
-Bonjour, Ed.
-Bonjour, tante Alberta.
Edmund fit glisser son assiette à l’autre bout de la table pour la donner à sa tante avant de se lever et de refaire à manger.
-Merci. Comment tu te sens, aujourd’hui?
-Mieux. Et toi?
-Je vais bien.
Tante Alberta commença à parler de tout et de rien à Edmund, il ne répondait pas toujours, mais ça n’avait aucune importance pour tante Alberta, elle était juste heureuse que son neveu allait mieux. C’était tout ce qu’elle avait demandé. 
Ils mangèrent leur petit-déjeuner en paix. Enfin, jusqu’à ce que Lucy se lève à son tour et elle poussa un cri de joie avant de se jeter littéralement au cou de son frère quand elle l’avait vu assis dans la cuisine.
Durant tout le petit-déjeuner, Lucy n’avait pas quitté son frère des yeux et son sourire n’avait pas disparu non plus. Si elle n’avait eu de cesse de le regarder, c’était parce qu’elle avait eu peur que ce soit son imagination qui lui jouait un tour, elle avait peur que si elle détournait le regard ne serait-ce qu’une seule seconde alors Edmund disparaîtrait.
-Tu peux arrêter de me regarder comme ça, Lu?
Lucy détourna le regard à contre-cœur, mais elle le regarda tout de même du coin de l'œil. 
Personne ne l’avait vu - sauf Lucy - mais Edmund souriait et c’était une petite victoire pour elle.
Edmund n'était pas sorti de la maison ce jour-là, mais au moins il n’était pas retourné s'enfermer dans sa chambre. Il avait aidé tante Alberta dans les tâches ménagères.
Jour Quarante.
Edmund et Eustace faisaient une partie d’échec. C’était que le début de la partie, mais Edmund était déjà en train de gagner. Il le savait. Il savait aussi qu’Eustace le laissait gagner.
-Comment est-ce que tu l’as rencontrée?
-Qui ça?
-Dahlia.
En entendant son prénom être prononcé à haute voix, Edmund eut à nouveau envie de pleurer. Il but une gorgée de son verre d’eau. Il bougea l’un de ses cavaliers sur l'échiquier et il prit le pion d’Eustace. Et il lui raconta l’histoire.
Se rendant compte que Peter et Lucy n’étaient plus là, Susan et Edmund se levèrent en vitesse et partirent à leur recherche. Ils n’eurent pas de mal à les retrouver, il leur avait suffi de suivre les bruits d'agitation pour savoir où ils étaient. Susan avait son arc et une flèche dans les mains et Edmund tenait son épée fermement. Quand ils regardèrent tout autour d’eux, ils virent des Narniens et un garçon se tenait devant Peter. Mais Edmund n’avait d’yeux que pour la jeune fille qui se trouvait près du Minotaure.
Edmund était tellement émerveillé par sa beauté qu’il lui avait fallu de longues et embarrassantes minutes avant qu’il puisse détourner le regard. Et, il était certain que son teint était devenu aussi rouge que les armoiries de Narnia quand elle lui avait sourit.
En réalité, elle n’avait rien d'exceptionnel. Elle avait les cheveux longs, ils étaient bruns ou peut-être noirs, une couleur répandue, mais pourtant chez elle la couleur prenait une toute nouvelle dimension. Elle avait les yeux verts avec une toute petite pointe de brun dedans. Elle semblait petite - bien que ce fut difficile à savoir à cet instant, tout le monde paraissait petit à côté des Minotors. Il pensait voir aussi des tâches de rousseurs, mais il était trop loin pour réellement les voir. Il se moqua intérieurement de l’ironie de la chose, de là où il était, il pouvait voir qu’elle avait un peu de bruns dans ses yeux mais il ne voyait pas si elle avait des tâches de rousseurs.
Les battements de son cœur résonnaient dans ses oreilles à tel point qu’il n’entendit pas la conversation entre son grand frère et le garçon - il découvrit plus tard, sur le chemin qu’il s'agissait du Prince Caspian.
Le Prince Caspian emmena les quatre enfants Pevensie à l’endroit où ils se cachaient tous. Edmund marchait derrière ses sœurs, il avait la tête baissée pour voir où il mettait les pieds, il ne remarqua tout de suite qu’il fut rejoint par la jeune fille dont il ignorait encore le nom.
-Votre majesté ? sa voix était si douce et à peine plus forte qu’un murmure.
-Oui ?  Pardon ? Edmund tourna la tête vers elle et il tomba par terre quand elle lui sourit une nouvelle fois.
Elle avait rigolé juste avant de l’aider à se relever et elle l’aida à retirer les feuilles et les brindilles d’herbes qu’il avait dans les cheveux. Edmund avait à nouveau rougi, mais cette fois il ne pouvait dire si c’était à cause de la honte ou parce qu’elle l’avait touché. 
Dû à leur proximité, il pouvait enfin affirmer qu’elle avait bel et bien des tâches de rousseur et il ne savait pas que ça pouvait être aussi joli.
-Tu es vraiment tombé par terre? rigola Eustace.
-Je me suis étalé de tout mon long, rigola Edmund face à ce souvenir.
-Tu parles d’une première impression, se moqua gentiment Eustace.
-Ouais…c’est à ton tour de jouer.
Jour Cinquante.
Edmund était dans la pièce à vivre, il était assis près de la fenêtre un livre ouvert sur ses genoux bien qu’il regardait plus ce qui se passait dehors qu’il ne lisait son livre. Il ne savait même pas quelle histoire il racontait. Son oncle et sa tante n’étaient pas là. Seuls Lucy et Eustace étaient à la maison avec lui.
-Dahlia ?
Edmund se redressa rapidement quand il crut avoir aperçu Dahlia. Il se leva, laissant le livre tomber par terre et il se dirigea vers la porte, il l’ouvrit et il cria une fois encore le prénom de la jeune femme. Il l’avait imaginé. Dahlia n’était pas là. 
Edmund referma la porte à contre-coeur. 
Alertés par les cris d’Edmund, Lucy et Eustace descendirent les escaliers à toute vitesse pour le rejoindre.
-Qu’est-ce qu’il se passe? demanda Lucy, paniquée.
-Rien. Rien du tout. J’ai cru voir Dahlia.
-Oh…Edmund…
Lucy fit un sourire triste à son frère qui retourna s’asseoir après avoir ramassé son livre. Lucy alla s’asseoir en face de son frère et Eustace s’assit sur l’accoudoir du fauteuil de son père.
Edmund regarda attentivement la couverture du livre qui était à présent fermé sur ses genoux. Il ne voulait pas affronter leur regard parce qu’il savait ce qu’il y trouverait. De la pitié. Ils ne le regardaient plus que comme ça depuis un mois et demi.
-J’ai vraiment cru qu’elle était là…ça avait l’air si réel, Lu.
-Je sais…c’est comme quand moi je croyais voir Aslan alors qu’il n’était pas là.
-Sauf qu’avec Aslan, à la fin, tu avais toujours raison. Tu l’apercevais vraiment. Là, je sais qu’elle n’était pas là.
-Je suis vraiment désolée, Ed…
Edmund haussa juste les épaules, ce n'était pas de sa faute après tout. C’était son cerveau à lui qui avait décidé de lui jouer un mauvais tour.
-C'est pas grave. Comme tu l'as dis, Lu, je vais m'en remettre.
Jour Cinquante-Cinq
Lucy revenait du marché avec tante Alberta, elles étaient allées acheter les fruits et les légumes pour la semaine. Lucy se dirigea vers son grand frère, sa main gauche était cachée derrière son dos et elle lui souriait tendrement, comme quand elle était petite et qu’elle voulait l’attendrir pour qu’il fasse ce qu’elle voulait.
-J’ai un petit cadeau pour toi, Edmund.
Edmund arqua son sourcil, il était intrigué mais il ne dit rien, il attendait que Lucy lui donne son cadeau.
Lucy tendit la fleur à Edmund qui la prit. Ce n’était pas la première fois que Lucy lui offrait des fleurs ou une fleur.
-Merci, Lu.
-Tu sais quelle espèce de fleur c’est? demanda-t-elle peu sûre d’elle.
Lucy voulait être sûre que son frère comprenne quel genre de fleur c’était et pourquoi elle avait une si grande valeur.
-Les pompoms que maman avait dans le jardin avant la guerre? Edmund répondit au hasard.
-Non, c’est une Dahlia.
-Oh.
Les yeux d’Edmund se mirent à briller par les larmes qui menaçaient de couler mais il les ravala rapidement avant de se lever, d’embrasser sa soeur sur la joue pour la remercier encore une fois et il alla la mettre dans un vase avant d’aller la déposer dans sa chambre.
Jour Soixante.
Edmund ignorait quelle heure il était, la lune était déjà haute dans le ciel, la nuit devait être déjà bien entamée. Les étoiles décoraient le ciel sombre. Il essaya de retrouver les constellations qu'il avait vues à Narnia, mais en vain. Le ciel étoilé anglais ne surpassait pas celui de Narnia.
Il repensa à toutes les nuits blanches qu'ils avaient passé dehors à contempler le ciel nocturne avec Dahlia. Et à la façon dont la Lune se reflétait divinement dans ses yeux.
Edmund et Dahlia étaient assis sur les ruines dans lesquelles ils se cachaient depuis déjà plusieurs jours.
-Comment c'est là où vous vivez, votre altesse? demanda Dahlia.
-Appelez-moi Edmund. Techniquement, je ne suis plus Roi…
-Très bien, Edmund.
C'était la première fois qu'il l'entendait dire son  prénom et la façon dont elle l'avait prononcé fit accélérer les battements du cœur d'Edmund. Il avait presque envie de lui demander de le dire encore et encore, jusqu'à ce que son prénom ne devienne plus qu'un mot qui ne veut plus rien dire.
 -L'Angleterre est…différente d'ici. L'air est pollué, les gens sont méchants entre eux et le fait qu'on soit en pleine guerre depuis maintenant trois ans ne fait rien pour arranger les tensions.
-Est-ce que vous pouvez aider dans cette guerre?
-Non. Je suis trop jeune dans mon monde pour pouvoir me battre.
-Oh…
Edmund lui parla ensuite de toutes les avancées technologiques de son monde. Il lui parla des téléphones, des trains et des voitures. Il lui parla aussi de l’école et de ses bonnes notes - il tentait de l’impressionner comme si cela avait un sens pour elle.
Dahlia le regardait avec émerveillement. Elle buvait chacune des paroles de Edmund comme si elles étaient des paroles divines. Le monde duquel il venait l’intriguait et elle aurait voulu y aller pour le voir de ses propres yeux.
-Et, est-ce que vous possédez l’une de ces choses…une voiture?
-Non. Je suis trop jeune pour ça aussi.
-Votre monde à l’air moins marrant pour les jeunes personnes.
-Il l’est.
Edmund fit l’erreur de tourner la tête vers elle. La Lune se reflétait sur son visage, lui donnant un air angélique, les étoiles embellissaient encore plus ses yeux. Edmund était tombé un peu plus sous son charme.
Comme c’était la veille de la bataille, ça faisait vraiment du bien à Edmund de passer une dernière soirée l’esprit libre. Il ne voulait pas penser à ce qui se passerait le lendemain et aux nombreuses vies qu’ils pourraient potentiellement perdre.
-Vous avez peur pour demain? demanda Dahlia.
-Oui, admit-il. On a déjà perdu tellement de monde quand on a attaqué le château de Miraz, j’ai pas envie de voir le sang des narniens couler encore plus.
Dahlia posa une main rassurante sur l’avant-bras d’Edmund et elle lui sourit.
-Nous serons victorieux demain. Je le sais.
-Tu seras prudente, n’est-ce pas?
-J’essaierai de l’être, je vous le promets.
Edmund hocha la tête avant qu’ils ne portent encore une fois leur attention sur le ciel étoilé.
Edmund finit par s’allonger. Il fit face à sa table de nuit où un fin vase était posé et dedans - avec une abondance d’eau qui n’était sûrement pas très bonne pour une fleur - se trouvait sa fleur, une Dahlia.
Edmund soupira avant de fermer les yeux et de finalement trouver le sommeil. Il n’arrivait pas à croire que ça faisait déjà deux mois.
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FICHE PERSO : CY AETÓS
Apparaît dans : Danse Macabre (perso principal) & Run Away (perso secondaire)
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☆☆☆
Infos générales
Nom complet : Cy Aetós Date de naissance : 21.02.1992 Birth chart : ☀︎ poissons - ☾ balance - ↗️ scorpion MBTI + énnéagramme : INFJ + 4w5
Pronoms : il/lui Genre : homme (cis) Orientation sexuelle : aromantique, queer
☆☆☆
Description physique
Go-to outfit : crop-top ou muscle tank, jeans noir slim taille basse, studded belt, Doc Martens, veste en cuir personnalisée, pendentif doré
Taille : 1.98m
Yeux : gris Cheveux : bruns à l'origine, mais teints en blond très clair avec racines apparentes
Autres détails : grain de beauté sur la pommette droite
Piercings : Oreille gauche • industriel • tragus • écarteur (+ une épingle à nourrice qui le traverse) Oreille droite • double hélix • lobe • écarteur (+ un anneau avec une grosse croix qui le traverse) Visage • double arcade (anneaux) • bridge • labret
Tatouages : Cou • couronne de laurier Bras gauche • logo de Danse Macabre (oeil transpercé d'une flèche) (intérieur biceps) • "κοψοφλεβικα" (= mot grec qui signifie littéralement "vein-cutter" utilisé pour parler de chansons très mélancoliques) (poignet) • toile d'araignée (poignet + dos de la main) • "LOST SOUL" (phalanges) Bras droit • ancre (épaule) • parapluie avec des gouttes tombant à l'intérieur (biceps) • initiales entremêlées de Cass, Hart, Pete et Cy (intérieur biceps) Torse • sigle anarchiste (pectoral gauche) • serpent (ventre, descend jusqu'à sa cuisse) • fantôme (flanc gauche) • abeille (hanche gauche) Dos • icarus de Led Zep (omoplates)
☆☆☆
Ses goûts
Couleur préférée : rouge Animal préféré : green bush viper ("atheris squamigera") Comfort object : son journal
Groupe préféré : Richard Hell & The Voidoids Album préféré : Transatlanticism - Death Cab For Cutie Chanson préférée : American Idiot - Green Day
Son top 5 d'activités préf : 1. Composer 2. Traîner avec ses ami-es 3. Écrire dans son journal 4. Analyser des paroles 5. Surfer
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ladyniniane · 1 year
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Camp NaNo 3
Shirin entra par le fond de la salle, drapée dans un somptueux caftan noir et doré, un shamshir à la ceinture. Une pluie de perles illuminait la nuit de ses tresses et les ailes de la dame de la victoire ornaient sa tiare. Les flammes éclairaient sa peau hâlée, la changeant en statue de bronze. Les femmes gardes à ses côtés portaient des cuirasses rutilantes. Cette garce débordait de vitalité. Tiana n’en revenait toujours pas. Comment avait-elle pu grandir autant ? Elle égalait son père en taille, dépassait Khalid ! Les mauvaises herbes étaient toujours les plus difficiles à éliminer. Puissante et pleine d’assurance, Shirin s’était nourrie de l’adversité. Les rejets, les brimades, les machinations et les tentatives d’assassinat n’avaient fait que la renforcer. 
Le roi se leva alors et invita la princesse à le rejoindre, les bras généreusement ouverts.
- Bienvenue à ma fille victorieuse, la fierté de ma lignée, rugit-il alors. Elle a ramené la paix dans les provinces de l’Est et tout Almyra est témoin de sa gloire. Qui ose encore douter qu’elle soit de mon sang ? Que nul ne cherche plus à la calomnier ! La princesse Shirin est une véritable lionne et tous les guerriers ici présents doivent prendre exemple sur elle !
Un tonnerre d’acclamations remonta de l’assemblée. Shirin eut un sourire goguenard. Tiana résista à la tentation de le lui faire passer en s’agrippant de toutes ses forces aux accoudoirs.
-En récompense pour son mérite, je lui confère le titre de “princesse-commandeure” et lui confie un régiment supplémentaire d’immortels.
-Merci Votre Majesté. Vos ennemis tomberont sous ma lame et mes flèches. Buvons tous à la paix retrouvée ! Proclama Shirin.
La princesse prit place à leurs côtés, dissimulant ses vrais sentiments sous son masque. Jouer la fille dévouée lui répugnait. Cet homme avait rejeté sa mère comme une moins que rien après avoir joué avec elle. Elle n’avait pas oublié la négligence, la solitude et les punitions. Il ne l’avait gardée que pour avoir un autre hériter sous la main et la mettre en compétition avec son fils. Maintenant que Khalid était parti, il daignait enfin se souvenir de son existence. Shirin était soudain devenue sa fille préférée. 
C’était grotesque, comme toute cette famille. Des poignards se dissimulaient derrière chaque sourire, les murs du palais dégoulinaient de venin. Shirin contempla le trône et se promit de s’y asseoir un jour. Bientôt, elle n’aurait plus à ramper. Sa marâtre fulminait de son côté sans parvenir à se dissimuler. Voilà qui était au moins divertissant au milieu de cette comédie ridicule. 
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chicinsilk · 3 months
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Harper's Bazaar March 1956
Christian Dior Haute Couture Collection Spring/Summer 1956. “Flèche” line. On the left, Barbara Mullen wears "Monte Carlo" a short white-faille dance dress gathered high at the chest with a bow tie and extended to a wide hem. On the right, Renée Breton in a black éclair evening dress belted above the waist with a flat satin bow and decorated with large unironed flat pleats.
Christian Dior Collection Haute Couture Printemps/Été 1956. Ligne "Flèche". À gauche, Barbara Mullen porte "Monte Carlo" une courte robe de danse en faille blanche froncée haut au niveau de la poitrine par un nœud papillon et étendu jusqu'à un large ourlet. À droite, Renée Breton dans une robe de soirée en faille noire ceinturée au-dessus de la taille avec un nœud plat en satin et ornée de larges plis plats non repassés.
Photo Louise Dahl-Wolfe
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montreal-by-night · 11 months
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The City of a Thousand Spires | The City of Black Miracles
La Ville des Milles Flèches | La Ville des Miracles Noirs
Mario Beauregard Beaustock / Alamy Stock Photo | Credit: Alamy Stock Photo
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laudys83 · 1 year
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youtube
“Je suis si sage, sage, d'habitude, mon chéri
Comme une image-mage de lassitude dans la vie
Mais tu m'as braqué, je crois ce soir-là
Et j'ai trouvé la flamme dans tes pas
Je fuis les mâles, mâles sur le dancefloor tard le soir
Jamais d'écart car tout fait peur dans le noir
Et tu m'as sauvée de l'ennui, c'est sûr
Et j'ai fondu sous tes yeux d'azur
Tu es spectaculairement beau
Et je suis prisonnière de ta peau
Et j'ai des centaines de flèches dans le cœur
Et j'ai des millions d'envie de te plaire
Flirt, je m'allume, on devient insouciants
Sur le bitume, on sourit un instant”
Oh, une nouvelle chanson Alzagar/Venec et Flavus/Marbod
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frenchdrarry · 1 year
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Calme.
Il fallait rester calme.
Draco ferma les yeux un peu plus longtemps que nécessaire, le temps de parfaire son visage neutre, puis les rouvrit.
—Excuse-moi, énonça-t-il d’une voix claire qui cachait à merveille son agacement.
L’autre ne le calcula même pas.
La tension de Draco commençait sérieusement à monter en flèche.
—Excuse-moi, répéta-t-il avec une petite hargne.
Intérieurement, Draco avait envie de crier : ARRÊTE DE TAPOTER CE FICHU STYLO SUR CETTE MAUDITE TABLE AVANT QUE JE TE FASSE BOUFFER L’UN ET QUE J’TE METTRE L’AUTRE AU CUL ESPÈCE DE CONNARD, mais il était quelqu’un de calme et de respectueux.
Toujours est-il que son appel fonctionna enfin : l’étudiant devant lui cessa tout mouvement et tourna la tête pour croiser le regard de Draco.
—C’est à moi que tu veux parler ?
Merde, sa voix était chaleureuse. Il accompagna sa question d’un sourire engageant et d’un regard à mi-chemin entre la réserve et l’assurance.
Draco fut un instant stupéfié par la beauté du type mais se reprit quand Daphné, à ses côtés, fronça des sourcils.
—Euh, je…Peux-tu cesser de tapoter ton stylo sur cette table s’il te plaît ?
Il se racla la gorge, étonné lui-même de sa soudaine timidité. Mais vraiment, le type était…wow. Il écarquilla les yeux, puis un sourire déchira ses joues et il passa une main dans ses cheveux ébènes. Draco avait envie de faire pareil.
QU’EST-CE QUI M’ARRIVE ??
Il espérait que sa gay panic ne se fasse pas sentir mais il sentait le sourire moqueur derrière la main de Daphné. Merde.
—Ah oui, pardon ! Le stress. Je passe à l’oral tout à l’heure, s’excusa-t-il.
—Harry est un désastre de stress tout court, intervint un type roux à côté de lui.
Draco le calcula à peine, fasciné par les jolis sourcils noirs qui se fronçaient entre la frange bouclée et la monture de lunettes.
—Ta gueule, Ron.
—Ce n’est pas grave, intervint directement Draco comme s’il n’avait pas haït ce mec pendant dix minutes avant de l’interpeller.
Honnêtement, il était prêt à tout pour que Harry ne se retourne pas et continue de lui parler. Harry. Le prénom lui allait bien. D’ailleurs, Harry tourna les yeux vers lui et lui sourit. Draco remarqua les morsures.
Définitivement stressé. Il faillit lui proposer du baume à lèvres mais se retint. En revanche, il mit du temps à comprendre qu’il souriait en retour à Harry.
La réalisation le fit rougir. Merde, il faisait chaud dans cette salle et il faisait n’importe quoi.
—Bonne chance pour ton oral alors. N’hésites pas à parler trèèès lentement, qu’on perde du temps de cours, intervint Daphné avant que le silence ne soit gênant.
Mais Draco percevait nettement son amusement. Tout son être semblait irradier de joie moqueuse. Oh, il allait regretter de l’avoir taquiné à midi, quand Daphné avait laissé son œil traîner un peu plus longtemps que nécessaire sur le corps de Lavande Brown.
Harry éclata de rire à la remarque. Un rire facile, entraînant, communicatif.
Un rire que Draco voulait réentendre à l’infini.
Il était foutu.
Quand Harry passa à l’oral, Draco n’avait jamais été aussi attentif de sa vie afin d’entendre le nom complet de Harry. Le professeur l’avait appelé “Harry Potter”.
Le soir même, il le cherchait sur instagram.
Le trois jours plus tard, le temps d’une réunion de crise où Daphné l’affichait honteusement, où Blaise se bidonnait sans vergogne et où Pansy repoussait les limites humaines en terme de sons aigus, Draco demandait à Harry s’il était intéressé par un rendez-vous.
Quand la réponse fut “oui”, Pansy fut aussitôt déchue de son titre et les cordes vocales de Draco étaient à deux doigts de l’infrason.
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