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#Jamais deux sans trois
hikaruxicons · 1 year
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cerosin-archive · 1 year
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dreamauri · 11 months
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♪ — 𝗥𝗘𝗠𝗘𝗗𝗜𝗘𝗦 charles leclerc x wife! reader (fluff) “. . . feeling the pressure from this season's finale, charles turns to you.”
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( general master list | more of charles leclerc ) ( requests | taglist )
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"I want to hear you play on the violin?" "You want to hear me play my violin?"
"Yes." "But I've been practicing on the piano. Don't you want to hear what artistry I have come fourth with." You giggled, a melody sent from the heavens during this frustrating time.
"Chérie, have mercy on my heart." [darling] To say that Charles was anxious was an understanding. The Abu Dhabi Grand Prix. Where Charles can either lose the race, or become world champion. Very stressful, since the race was in an hour and his wife wasn't there to hug him and brush his curls like he liked.
"Mon Dieu, relax." [my god] You chuckled as you sat the phone on speaker, getting situated at you and Charles' ( mostly charles' ) grand piano. Charles muttered a small prayer as you laughed at him, staring at the keys.
And as you hit the first note, Charles closed his eyes gulping. "Un, deux, trois, quatre. Cinq, six, sept, huit." [one, two, three, four. five, six, seven, eight.] "Neuf, dis-moi, où es-tu ce soir?" [nine, tell me, where are you tonight?] Your voice rang through his head as he relaxed, sinking into his chair, adjusting his headphones.
"Quatre, trois, deux, un. Zéro, puis toi. Tu ne viens jamais plus me voir." [four, three, two one. zero, then you. you never come to see me again.] No wonder you chose this song, the music coming from the piano was minimal ( which was good cause you didn't want to mess up and make Charles fuss over the mistakes, ditch the race to fly over and correct you ).
"Un, duex, trios, sept. Vois-je par la tête? Mes draps sont nus quand t'es pas là." [one, two, three, seven. can I see through my head? my sheets are bare when you're not around.] But he was grateful none the less. He found your voice to be his cure. The world outside his headphones blurring and fading out as he basked to your remedy.
"Quinze, vingt, puis cent. Sans le dire tout haut. T'as quand même retiré tes bras." [without saying it out loud. you still took your arms away.] And when it came time to race, and he had ended the call with you so you can watch the race and he get ready. Your voice was still there, singing for his soul.
"Et moi, je bois. Je dors, je fane. Comme les tulipes du jardin." [and me, I drink I sleep, I fade. like the tulips in the garden.] Your voice was still there when he went to his designated spot the starting line, p2. With Verstappen on pole, he would be stressed or frustrated. But he was odly calm. He already knew the outcome of the race.
"Je veux t'avoir. Tout contre moi. Comme une jolie robe de satin." [i want to have you. all against me. like a pretty satin dress.] A blessing you were. Because for the first time, Charles had won the Driver's Champion chip. And he wouldn't thank anyone else but you for that.
A night full of celebration for Ferrari.
A night for Charles, you, and his unborn son to remember.
"You could be a singer." He teased, greeting you at the door with a smile and a warm hug. No celebration or alcohol anyone offers him can beat the happiness he feels when dancing with you out in the balcony.
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Farm mages 3 : homework
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Well, I made a second little scene in the farm mages timeline, and here we have a saying who says : jamais deux sans trois, never two without three, and it can go to ten... So here is another episode of the serie "what if Reynir and Onni would go to help with the summer harvest together" !
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archivesdamour · 8 months
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Ce que vous savez peut être mal c’est à quel point vous êtes un besoin pour ceux qui vous aiment, et qui sans vous , ne vaudraient plus grand chose. Je parle d’abord pour moi qui ne me suis jamais résigné à voir la vie perdre de son sens, et de son sang. A vrai dire, c’est le seul visage que j’aie jamais connu à la souffrance. On parle de la douleur de vivre. Mais ce n’est pas vrai, c’est la douleur de ne pas vivre, qu’il faut dire. Et comment vivre dans ce monde d’ombres ? Sans vous, sans deux, trois êtres que je respecte et chéris, une épaisseur manquerait définitivement aux choses. Peut-être ne vous ai-je pas assez dit cela, mais ce n’est pas au moment où je vous sens un peu désemparé que je veux manquer à vous le dire. Il y a si peu d’occasions d’amitié vraie aujourd’hui que les hommes en sont devenus trop pudiques, parfois.
Albert Camus à René Char
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alexar60 · 9 months
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Vulgaire
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Trois vieilles dames partant à la messe, s’arrêtèrent devant une affiche du film « Emmanuelle ». Elles étaient éberluées par ce qu’elles découvrirent.
La première : C’est un film,
La seconde : Un film ? Mais pourquoi est-elle à poil ?
La troisième : C’est un film cochon. Ça c’est sûr, c’est un film cochon.
La seconde : Et ils vont le passer au cinéma ?
La première : Oui, c’est prévu dans quinze jours.
La seconde : C’est scandaleux ! Tous les hommes vont aller le voir. En plus, elle fait vulgaire assise comme ça, cette trainée.
La troisième : Ça c’est sûr, c’est une petite trainée. Oui, c’est vraiment une petite trainée.
La seconde : Une pute, oui ! Comment s’appelle-t-elle ?
La première lit l’affiche et répondit lentement: Sylvia Kristel.
La seconde : Avec un nom pareil, c’est une étrangère en plus !
La troisième : Ça c’est sûr, c’est une étrangère. Il n’y a pas de trainée par chez nous.
La seconde : A tous les coups, c’est une allemande. Il n’y a que les allemandes pour se foutre à poil comme ça en photo. On a bien fait d’avoir gagné la guerre. Ça ne m’aurait pas plu d’être à poil en photo.
La première : Ou de Paris. Ma sœur a visité Paris et m’a dit qu’il y avait beaucoup de femmes de mauvaise vie dans Paris.
La seconde : C’est pareil. C’est pas de chez nous !
La troisième : Ça c’est sûr, c’est pas de chez nous.
Un homme passe derrière eux. Il les salue en baissant sa casquette et continue de marcher en les regardant.
La seconde : A tous les coups, il va revenir mater l’affiche.
La troisième : Ça c’est sûr, c’est un cochon.
La première : C’est parce qu’il boit. Il ne va pas à l’église. Il va jouer au tiercé en face. Il va boire et va rentrer saoul comme une bourrique.
La seconde : Elle va être contente sa femme ! Et ce film parle de quoi ?
La première : Je ne sais pas.
La troisième : Ça ne peut être qu’un film grossier. Elle fait tellement vulgaire sur l’affiche. Ça c’est sûr, c’est un film grossier.
La seconde : C’est la faute à Giscard. Depuis qu’il est président, la France fout le camp. Ça ne se serait pas passé comme ça avec Pompidou ni avec le Général.
La troisième : Ça c’est sûr, c’est la faute à Giscard. Je n’aurais pas dû voter pour lui. Et c’est aussi la faute aux beatniks, ces jeunes mal-habillés qui traversent le village avec leurs motos.
La première : Tu as voté Giscard ?
La troisième : Oui, mon mari m’a dit de voter pour lui.
La seconde observe encore l’affiche : Et elle est maquillée comme une poufiasse.
La troisième : Ça c’est sûr, il n’y a que les poufiasses qui se maquillent. Ca fait vraiment vulgaire !
La première : Et ses seins sont tout petits. Elle n’a pas d’enfants.
La seconde : Encore heureux ! A sa place, je n’en ferai pas. J’aurais trop honte qu’ils voient le film.
La troisième : Ça c’est sûr, j’aurais honte aussi.
La première et la seconde commençaient à partir lorsque la troisième demanda : On laisse l’affiche comme ça ?
La première : Oui, on le signalera au curé. Il saura faire quelque-chose contre ce genre de mauvais film.
La seconde : En tous cas, si mon Marcel va voir le film, il prendra un coup de sac à main sur la tête.
La troisième : Et je suis sûr qu’il n’y a pas Louis de Funès dans ce film. Ça c’est sûr, il n’y a pas Louis de Funès.
Elles s’entrèrent dans l’église sans voir les deux garçons qui s’arrêtèrent devant l’affiche. Ils rougirent en voyant l’actrice nue avant de se poser des questions sur la poitrine des filles.
Le mari de la seconde n’ira jamais voir ce film. En revanche, le curé ira le voir incognito. Je veux dire sans son costume de curé.
Alex@r60 – août 2023
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perduedansmatete · 4 months
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il faut savoir que romain c'est une quête impossible tout le monde est au courant tout strasbourg est sur le coup mais il est trop timide là dessus c'est un calvaire je sais qu'il veut de moi il sait que je veux de lui et que je sais qu'il veut de moi mais j'arrive pas là il est rentré dormir avec sa goutte elyas lui a dit nanana mathilde dormir avec toi moi je voulais juste dormir avec lui mais il a pas compris et il a dit qu'il était trop fatigué je vais péter mon crâne je repars pas de strasbourg sans avoir fini ma quête j'en ai marre de lui tourner autour alors qu'on veut tous les deux j'ai jamais autant galéré avec quelqu'un et j'ai jamais galéré tout court bref du coup on est rentrés aussi en le raccompagnant et je vais dormir seule avec charlie le chat après avoir dansé tous les trois dans cet appart quand même immense
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e642 · 2 days
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Être dans sa deuxième décennies de vie c'est une sensation étrange. Ambivalence, ce serait le bon mot. Perdition peut-être aussi. C'est la sensation de n'être que des extrêmes qui s'entrechoquent continuellement. Avoir besoin d'être seule ou avoir besoin d'être entourée. Continuer sa vie rangée ou tout plaquer du jour au lendemain. Avoir envie de sortir tous les soirs ou rester enfermé dans le noir. Aimer une personne, pour deux, pour trois, ou avoir un cœur tout froid. Généraliser ou laisse sa chance. Avoir peur de tout ou avoir peur de rien. Se sentir trop con ou bien trop intelligent. Avoir la sensation qu'on est capable ou se sentir incapable. Avoir besoin d'aide ou la refuser catégoriquement. Être fasciné ou être profondément désespéré. Se sentir trop plein d'un coup ou trop vide de tout. Aller mieux ou rester dans des cercles vicieux qui tuent lentement. Sortir de sa zone de confort ou s'y confiner. Regarde une série d'une traite ou ne jamais s'y intéresser. Attendre que la tempête passe à l'abri ou aller danser sous la pluie. Avoir de la compassion ou déborder d'aversion. Grandir ou rester l'enfant qu'on ne sera plus jamais. Accepter que certaines choses ne changeront plus ou perdre son temps à espérer que c'est encore possible. Autoriser les autres à faire des erreurs ou être intransigeant au moindre faux pas. Être au fond du gouffre ou avoir l'impression qu'on n'est jamais tombé dedans. Essayer de plaire aux gens qui nous plaisent ou essayer de nous plaire à nous. Faire les choses même quand c'est pénible ou ne même pas se lever du lit. Aller courir 15 km un samedi matin au pif ou ne jamais faire de sport. Boire sans compter ou instauré la sobriété. Se faire de bons plats ou attendre de s'affamer. Se confronter à ce qui nous blesse ou s'y conforter. Se sentir désirable ou se sentir misérable. Donner inconditionnellement ou calculer au millimètre près. Courir après les gens ou ne même pas les approcher. Rire trop fort ou pleurer sans effort. Tout donner ou tout préserver. Essayer ou se forcer à rater. Pardonner ou se laisser marquer à jamais. Rester ou partir. Vivre ou mourir.
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homomenhommes · 8 days
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 158
La Dominique fin de séjour et retour
Le séjour touche à sa fin, j'ai acquis une jolie couleur brun foncé tout comme Marc. Sauf sur les fesses et le sexe où j'ai réussi (maillot aidant) à garder un bandeau horizontal blanc d'environ 12cm de hauteur. Dans la glace, j'ai pu voir l'effet sur mes fesses. Très sexe ! le haut des fesses et le début de la raie sont bronzé alors qu'en dessous je suis resté blanc.
Deux jours avant notre départ, notre approvisionneur en chairs fraîches est arrivé avec un jeune homme. Teinte café au lait, physique de rêve, 1,80m pour 65 Kg environ musclé type natation avec des pecs bien marqués et de beaux abdos, avec une belle tête aux lèvres épaisses et rouge vif. Je n'ai pu m'empêcher de bander et Marc aussi. Vu notre accoutrement, il était difficile de cacher notre intérêt.
Le mec nous l'a présenté et nous a dit que c'était le bonus de notre séjour (bonus réservé aux bons clients). Nous serions ses premiers clients même si nous ne serions pas ses premiers mecs ! (je ne sais pas si c'était vrai, mais cela en avait l'illusion).
Après un bref moment de jalousie nos deux jeunes Toy-boy ont accepté le petit nouveau allant même lui confier dans un espagnol rapide nos caractéristiques et nos envies particulières. (Je ne parle pas cette langue mais Marc la maîtrise parfaitement ce qu'il n'ont jamais su).
J'ai laissé Marc en profiter en premier. Si nous étions ses premiers clients, il est a noter qu'il en connaissait un bout sur le sexe masculin. Dès sa première pipe, il a avalé sans sourcilier les 22cm de Marc. Avide de faire connaissance avec ses amygdales, je suis venu m'asseoir au coté de Marc et notre jeune recrue a alterné nos queues. Marc bien excité par la situation a demandé à un des Toys de lui préparer le cul. Les gémissements de plaisir qui coulait le long de nos bites dès que nous lui libérions temporairement la gorge nous ont prouvé qu'il prenait du plaisir lui aussi.
Je laissais à Marc la primeur de son trou. Kpoté, il l'a pris en levrette alors que, ses bras en appuis sur mes cuisses il continuait à me sucer.
Assis dans le canapé sur la terrasse, je me faisais piper et j'avais sous mes yeux la vue d'un superbe dos large, taille et hanches étroites enserrées par les mains fortes de Marc puis les rondeurs de ses fesses écartées par la bite de mon homme qui coulissait dedans pour leur plus grand plaisir à tous les deux.
Très très excitant ! j'ai vite mis mes mains derrières sa tête et j'ai donné le rythme de la pipe. Sans montrer de faiblesse, il a vaillamment pris mes 20cm x5 complets à chaque pénétration de sa gorge. J'ai adoré vois ses grosses lèvres rouge vif entourer ma bite et la faire disparaître entièrement. Quand Marc s'est mis à accélérer le rythme, j'ai su qu'il n'allait pas tarder à remplir sa kpote. Notre jeune homme l'a senti aussi et s'est déhanché pour l'achever. Sans cesser de me sucer, il l'a fait jouir avec une maestria digne d'un pro du sexe.
Moi je l'ai vite suivi et j'ai juste eu le temps de sortir de sa bouche avant de lui en mettre plein le visage et le dos.
Nous nous sommes tous les trois douchés avec l'aide de nos deux Toys-boys. Comme ces derniers bandaient à se faire mal, Marc leur a dit de faire un 69 et nous les avons matés enfoncés dans les grands fauteuils en osier de la terrasse, le jeunot sur les genoux de Marc.
Sans délaisser nos Toys, c'est quand même avec notre " bonus " que nous avons le plus baisé jusqu'au départ. Un " Jimmy black " ça ne se laisse pas de coté !
Nous avons revu notre " organisateur " le matin du départ. Ils nous a demandé notre avis concernant le service. Marc et moi avons été d'accord. Parfait ! les mecs proposés très bien, bonne mentalité (pute mais pas trop), physiques parfaits et motivation de tous les instants, nous nous sommes répandus en remarques positives. Nous avons passés sous silence les enveloppes que nous avons remis à chacun , cela ne le regardait pas. Pour finir nous lui avons dit que si des amis venait à passer un séjour en république dominicaine, nous leur indiquerions ses coordonnées.
Retour en France :
Nouvel avion, nouvel équipage. Je passe la moitié du voyage à mater et utiliser les services de notre steward. Jouant de ma langue sur mes lèvres et de poses aguichantes, j'en arrive à le faire bander ferme sous son pantalon de tergal. J'arrive même à passer ma main sur la bosse que fait son sexe lors d'un réapprovisionnement en champagne (1ère classe oblige). Il s'isole aux toilettes et revient 5mn plus tard le devant du pantalon plat ! Marc à qui rien n'a échappé, me gronde et me dit que j'aurais du l'accompagner, la nuit aidant, la plus part des passager dormaient, ça ne se serait pas vu.
Ni une ni deux, je rappelle notre serveur et quand il approche le fait choir d'un pied opportunément sorti dans l'allée. Je le retiens et le tire vers moi pour lui rouler un patin. Surpris il se laisse faire. Je lui glisse à l'oreille que je veux le voir dans 10mn aux toilettes puis le relâche.
J'attends et à l'heure dite, il se glisse aux toilettes sans verrouiller. Je vérifie que tout le monde dors (hormis Marc) et discrètement le rejoint.
Il est encore habillé quand je rentre. Nous nous roulons une pelle d'enfer. J'aime sa langue nerveuse qui se bat avec la mienne. Ma main vérifie qu'il bande à nouveau. C'est le cas. Sa main fait de même sur moi et constate que je suis dans le même état. Je fais glisser son pantalon sur ses chevilles et le tourne vers la carlingue. Il trébuche et prend appuis sur le fuselage de ses deux mains. J'en profite pour baisser mes jeans et me kpoter dans le mouvement. Une noisette de gel sur le gland et je le pousse entre des fesses étroites. Il se cambre pour faciliter le positionnement. Je sens sa rosette au bout de mon gland et donne un petit coup de rein. Ça rentre comme dans du beure ! je me penche sur son dos et tout bas le traite de salope. Il tourne la tête, me roule un patin puis me demande si j'aime ça. Je le lui prouve aussitôt par de grand coups de reins qui le fendent en deux. Il hâlette tout bas essayant de faire le moins de bruit possible. Je le laboure consciencieusement et il apprécie la chose. De lui même il bascule le bassin et recule pour venir au devant de ma queue. La place est compté et la seule autre position que nous pouvons prendre, c'est moi assis sur la cuvette des WC et lui assis sur ma bite. Mais j'aime moins car je ne maîtrise pas la sodomie. Nous reprenons alors la posture première pour nous terminer. Mes mains sur ses hanches, je le fait coulisser sur ma queue à la vitesse nécessaire à mon " épanouissement ". Je ne tarde pas et explose dan son cul comme il se vide dans les WC. Petite toilette dans le mini lavabo et je sors le premier. Je tombe nez à nez avec l'hôtesse de l'air de notre secteur qui me demande si son collègue est bientôt libre car ils ne vont pas tarder à servir un petit déjeuner. Je l'assure, avec un grand sourire, que maintenant c'est une histoire de secondes. Il sort aussitôt. Légère bousculade de nos trois corps dans cet espace réduit. J'entends un " c'était bon ? " de l'hôtesse et un " très " de l'enculé suivit d'un " t'as de la chance " légèrement jaloux, avant qu'ils ne rejoignent leur zone de préparation.
Je reprend ma place. Marc lève des yeux interrogateurs vers moi. Je lui dis que c'était sympa et qu'il avait un super cul étroit comme j'aime en enfiler.
La fin de notre vol s'est fait en 1ère classe +, due à la complicité " client / fournisseur " que nous avions développée plus tôt.
A Roissy, au sortir de l'avion, j'ai félicité le personnel pour la qualité de leur service et avec un clin d'oeil au steward que j'avais eu sur ma bite, je les ai remercié pour l'expérience que j'avais connue, rires contenus de l'hôtesse qui savait la chose. Au sortir de la douane, Samir et Jimmy nous attendaient. Marc demande a Samir si tout c'était bien passé, réponse positive. Jimmy quand à lui m'a sauté dans les bras, un vrai gamin ! Je laisse le chariot à bagage à Samir et nous le suivons jusqu'à la voiture. Jimmy me pousse à l'arrière et prend place à mes cotés. Marc s'assoit à l'avant et laisse le volant à Samir. Nous ne sommes pas sortis de l'aéroport que Jimmy commence à me dire tout ce qui s'est passé pour lui, me faisant un rapport détaillé des 15 jours. Il m'a rassuré quand au fait qu'aller seul aux rendez vous n'avait pas entrainé de comportements différents / violents de la part de nos clients. Le fait d'être seul a juste entrainé un allongement des séances de pas loin d'1/2 heure, rien de bien méchant. Samir reprenant sur le sujet m'a dit qu'heureusement que j'avais prévenu les clients d'Ed que c'était lui (Samir) qui l'accompagnait, sinon certains lui auraient fait des difficultés. Quand je pense que cela ne les gène pas de se faire un ptit beur, ça m'énerve un peu. Il m'a dit aussi qu'au retour des séances, à la demande d'Ed, il lui avait travaillé le cul au donjon pour le préparer au gang bang. Comme je lui demandais son avis sur son état d'avancement, il me dit qu'il était aussi prêt que Jimmy, même si il n'aura jamais la spontanéité physique et musculaire de ce dernier. Jimmy se trémousse à mes cotés, tout fier du compliment. Sa main posée sur ma cuisse remonte et vient me masser le paquet. Je bande direct . Nous sommes sur l'autoroute, je le laisse défaire ma ceinture et déboutonner mes jeans. Ma bite sort comme un diablotin de sa boite et il se penche vivement pour la couvrir de sa bouche. Marc le gronde de sa place avant. Cela ne le freine pas et il redouble d'ardeur à me sucer. Je retrouve avec plaisir les sensations que me procure sa gorge profonde et la grande efficacité du balai de sa langue sur mon gland. Il me fait monter en pression puis cesse brutalement pour éviter que je jute. Il me fait le coup trois fois et là je ne peux plus me retenir et j'envoie la sauce. Dans un souci de propreté (c'est l'argument que Jimmy me sortira quelques minutes plus tard), il avale toute ma production, rattrapant d'un doigt ma semence qui lui coule au coin des lèvres. Emporté par mon plaisir, je n'ai pas cherché à sortir de sa bouche, je crois que j'ai même appuyé sur sa tête pour m'enfoncer encore plus ! heureusement que je suis clean ! Il n'empêche que je le sermonne, une fois qu'il m'ait rendu le gland nickel, sur le danger de faire cela. Sa réponse comme quoi je suis le seul avec lequel il se lâche un peu me rassure. Je ne veux pas que mes " protégés " prennent des risques avec leurs santés.
Arrivée à la maison :
Ammed nous attendait dans l'entrée pour nous débarrasser. Alors qu'il monte nos valises, je fais la remarque qu'il avait l'air d'avoir pas mal pris question muscle (très visible puisqu'en shorty cuir).
Samir me confirme qu'Ammed souhaite arriver à un physique semblable à celui de Ric. Marc confirme que s'il continu un peu ce sera bientôt fait. Je demande à Samir si cela lui convient, réponse : une gym-queen, ça le branche bien !
Je passe un coup de phone à Ed. Je n'arrive à m'en défaire qu'au bout de 3 bons 1/4 d'heure. Il m'a tout raconté, chaque rendez vous et sa suite entre les mains de Samir en vue du gang bang avec Jimmy. Il me dit que par contre j'avais du taf à rattraper avec Théo son frère qui n'arrêtais pas de le faire bander en se promenant à poil dans leur partie de maison sans pour cela qu'il lui soulage les couilles en le suçant ou en se laissant enculer. Et de le voir se branler alors qu'il le regarde, ça commence à l'énerver passablement !
Je lui dis que je passerais moi même l'emmener à son prochain rendez vous, cela le soulagera.
JARDINIER
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plexussolaire · 8 months
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Détresse d'une bonne prof
31.08.2023
Cette année, c’est ma cinquième rentrée.
Je suis arrivée en 2019 en tant que professeure de français. Je ne pense pas avoir fait le mauvais choix, en passant ce concours et en faisant ce métier. Les débuts ont été effrayants et difficiles, faute de formation convenable. Je suis tombée sur des classes compliquées dès la première année, et puis il y a eu le covid. J’ai longtemps eu peur de ne pas réussir, j’étais exigeante envers moi-même et un peu timorée pour croire en mon autorité naturelle. Mais le métier s’est fait, l’expérience s’est construite, maintenant je suis le mirador qui voit tout (ou croit tout voir), je répète en boucle les règles et les limites, les élèves m’ont dit qu’ils se sentaient bien avec moi et que j’expliquais bien. Certains trouvent mon cours intéressant, je peux leur parler sans qu’il y ait de tension et c’est déjà ça. Les petits fauteurs de trouble m’apprécient dans l’ensemble, parce que je ne les laisse pas tomber. Je suis reconnue comme une bonne prof, à mon échelle. Déjà puisque je suis pleinement là, avec toute mon énergie, avec le plaisir de chercher à donner le meilleur de ce que j’ai, et de leur montrer comme j’aime parler de littérature.
Je ne fais pas mille projets par an, je n’ai pas l’ambition de devenir inspectrice, je ne fais pas des jeux, je ne crée pas d’escape game ni ne plastifie des quizz de toutes les couleurs. Je suis vieux jeu, mais pour les petits loups que j’accompagne, parfois c’est rassurant et cadrant. Ils apprennent des choses, ils se souviennent d’informations l’année d’après pourtant très loin de leurs vies quotidiennes. Ils peuvent rire dans ma classe, ils peuvent s’exprimer, ils sont parfois remuants mais reviennent toujours au calme quand c’est nécessaire. Les ados sont différents d’il y a dix ans et je leur souhaite d’embrasser ces changements qu’on voudrait les empêcher d’incarner, sous prétexte qu’ils ne sont “plus au niveau”, et qu’on ne leur répétera jamais assez. Et puis je les aime, inconditionnellement et sans attente, et ça c’est déjà quelque chose.
Le problème c’est de dire immédiatement, comme présupposé, que ça aurait pu être un mauvais choix. Plus à aucun moment on ne parle de bon choix d’être prof. On finit prof. C’est ma cinquième rentrée demain, je vais retrouver mes collègues chouettes, ce collège que je connais faute de l’apprécier vraiment, étant donné qu’il tombe en ruine (littéralement, il penche) et sue le béton, dans un quartier moche et au milieu des cités. Je vais retrouver les élèves et faire mieux que l’année dernière. Je vais développer mes activités syndicales et apprendre plein de choses, car moi aussi j’apprends tous les jours quand je vais au collège. Je suis une vieille prof, maintenant. Je fais partie des murs, comme on dit. Mais cette année encore, je suis terrorisée.
Mais ça il faut bien que je me garde d’en parler à tout ceux qui ne sont pas prof. Personne ne regarde cela d’un bon oeil et quand on raconte ce qu’on vit vraiment au quotidien, on est juste pénibles. On se plaint alors qu’on a des vacances. On se plaint alors qu’on est fonctionnaire, et qu’on ne doit “que 18H”. J’ai commencé de préparer mes cours le 1er août. C’est un choix, je peux organiser mon travail comme je veux. Au début c’était une heure par jour, puis deux, puis trois, puisque c’est un travail infiniment long, qui demande de faire une tâche en plusieurs heures, parfois plusieurs jours, et qu’on n’est pas sûr qu’elle fonctionnera auprès des élèves. Cela fait une semaine et demi que je travaille plus de sept heures par jour. Je n’arrive pas à me rendre compte du résultat obtenu. Certaines choses vont être abandonnées, car je ne connais pas encore le profil de mes classes ou le caractère de mes élèves, leur rythme, ou leurs difficultés. J’ai peut-être deux mois de prêt. Je travaillerai pendant tous les weekend et toutes les vacances. Ce travail est invisible. Dans le privé, on vous parlerait de télétravail. Je compterai le nombre de jour de “vacances” réels que j’ai cette année, mais je pense qu’ils sont moins impressionnants que prévus, et cela avec 5 ans d’expérience et des cours un peu rodés.
Je travaille, et je ne gagne pas grand chose pour tout ce que je fais, pour la fatigue accumulée et les problèmes de santé mentale que mon travail me cause. Souvent la dernière semaine avant les vacances, je pleure. Je pleure de fatigue et de désespoir. Ça dépend des périodes, parfois c’est dès la deuxième semaine. Des fois je me contente d’arrêter de vivre et de serrer les dents en attendant les vacances. Car corriger, préparer, diriger, punir, encourager, parler, parler, écouter, consoler, répéter, parler, répéter encore, dix fois, vingt fois, s’interrompre, exiger, appeler, parler encore, et fort, toute la journée, ça brûle à petit feu toutes les réserves.
C’est le bruit surtout qui vous roule dessus. Le bruit des cris, le bruit des disputes, le bruit cours de travaux en groupe à 30, le bruit des couloirs qui résonnent, plus puissant qu’un moteur d’avion par période, le bruit de la salle des profs plein d’enseignants encore dans le flux de stress et de bruit. Le bruit des sonneries, le bruit de la ville, et tous les bruits ensuite qui vous assaillent jusque chez vous. Chaque jour, même quand vous n’avez pas la force, vous devez affronter ce bruit et parler, assurer le silence pour qu’ils soient 30 à vous écouter, du haut de votre mètre cinquante huit, dans une salle trop longue et mal prévue pour accueillir ces bruits. Parfois, dans ces salles, il fait 40°C et il n’y a pas de limite légale qui nous autorise à ne pas assurer le cours quand on sent qu’on a chaud à en vomir.
Parfois, le président nous dit qu’il faudrait qu’on revienne bosser le 20 août, donc par 40°C, avec des gosses qui se révolteront car déjà ils n’aiment pas l’école et vous êtes là pour les torturer. Parfois il nous dit qu’il faudrait bosser plus, et faire nos formations pendant les vacances et le mercredi après-midi, sans prendre en compte que l’on bosse déjà plus, depuis longtemps. Nous avons besoin du mercredi pour préparer les cours, et des formations en semaine pour faire une pause de nos élèves et apprendre à être meilleure à ce que l’on fait. On est seul dans sa classe, sans retour ni commentaires, parler en formation fait parfois du bien. Prendre du recul est essentiel.
Et puis il nous promet le pacte. Un moyen d’encadrer des actions pédagogiques que l’on fait déjà en heure supplémentaire. Comprenez bien que le plus précieux dans notre métier, c’est la liberté pédagogique que nous devons à notre statut si privilégié de fonctionnaire. Le droit de choisir comment l’on enseigne, selon une durée légale, que l’on peut augmenter moyennant des heures supplémentaires en remplaçant des collègues pendant leurs absences, afin d’assurer un suivi qui nous semble pertinent. Le pacte veut obliger les professeurs à faire ce qu’ils font déjà. Le pacte retire la liberté pédagogique. Si l’on ne remplace pas 18H d’absence de nos collègues (moyennant 36H de présence obligatoire au collège), nous ne pourront pas assurer les autres missions qui nous tiennent à coeur, et qui monteront nos heures supplémentaires bien au-delà de ce que nos corps pourront souffrir. Nous gérons notre temps, car la pédagogie demande du calme et de la clarté d’esprit. 50h supplémentaires par an, c’est subir des heures et nous mettre en colère pour le moindre mouvement de table, ou le moindre cahier oublié par mégarde. C’est briser petit à petit le lien qui nous unit aux élèves, faute d’énergie pour maintenir la confiance.
Le pacte veut nous offrir plein d’argent en échange. Mais attendez, pas trop vite. Cela dépendra de votre ancienneté, plus vous êtes ancien, moins vous aurez besoin d’argent pour vous donner l’envie de rester. On vous pousse plutôt vers la sortie. Sans compter que ce ne sont que des primes, qui ne seront pas prises en compte pour la retraite. Sans les primes REP et autres primes d’activité que je dois à mon jeune âge, je ne toucherais presque rien. En fait, dire que tous les profs seront payer 2000€ dès le début de leur carrière, reviendront à dire qu’ils seront payés pareil au bout d’un an et au bout de 8 ou 9 ans de carrière. Grâce au pacte, les dix ans de carrière vont même voir leur salaire baisser. Les mères n’auront pas cette possibilité d’avoir les primes et n’auront plus l’occasion de se former, puisque ce sera le mercredi après-midi. Pourquoi les professeurs ne veulent pas du pacte, demande Léa Salamé à Gabriel Attal sur France Inter la veille de la rentrée, et bien parce que c’est une réforme profondément injuste et méprisante.
Le plus dur de ce métier, c’est l’absence de respect. J’allais dire l’absence de reconnaissance, mais ça c’est le salaire le plus rare du système capitaliste. Depuis que j’ai commencé, il n’y a pas eu un mois, que dis-je, une semaine, sans l’annonce d’un projet menaçant qui nous promettent un avenir encore plus lugubre que le présent déjà morne et hostile. Pas une semaine sans une parole, un mépris de notre institution et de leurs gouvernants. C’est cela qui me terrorise. C’est de retourner affronter à bout de bras une situation très difficile qui repose sur la chance ou non d’avoir des élèves sympa, sans aucune chance de réussir à faire correctement mon travail, puisque je n’en ai pas les moyens matériels, (salle, matériel de qualité, salaire. En plus de cela, il faut espérer avoir une direction juste et compétente. Et cette dernière situation est très rare : on ne compte plus le nombre de cas de harcèlement ou d’abus des principaux que le pacte voudrait également rendre tout-puissants et transformer en néo-manager.
Ce qui me terrorise, c’est de retourner avaler jour après jour les directives injustes, les solutions indignes du terrain, les manques de l’institution que nous essuyons poliment sans faire de vague. Affronter cela en entendant le rejet de nos revendications au respect d’avoir un salaire qui nous permettent de supporter les mois d’inflation, qui nous permettent de retrouver un niveau de salaire, gelé depuis vingt-cinq ans, décent pour un fonctionnaire de catégorie A ayant fait 5 ans d’études. Ce qui me terrorise, c’est de voir que leurs réponses à tous les problèmes c’est d’engager sur une simple lettre de motivation et d’un CV des générations de professeurs contractuels non formés, parfois idéalistes, qui finissent par souffrir terriblement et se casser les dents, qu’on peut virer comme ça nous chante et surtout en juillet pour ne pas les payer de l’été. Mais vous comprenez, il faut bien garder les enfants pendant que les parents vont travailler, alors on a besoin de quelqu’un devant la classe pour garder les mômes. Peu importe si on lui balance des stylos ou s’il fait mordre par le petit loup autiste qui n’a plus d’AESH parce qu’il n’y a personne sur le poste et que c’est normal de le laisser au milieu de 27 neurotypiques qui se demandent pourquoi, très stressé, il pousse des cris en plein cours. Peu importe, puisque la garderie nationale est là pour ça. On voudrait juste du respect, pour nous et pour les gamins. Mais vraiment, simplement, demander la grâce de ne pas rendre notre métier plus difficile qu’il n’est et de nous foutre la paix pendant une semaine.
Quand je parle de tout cela, je suis sans cesse interrompue car il y a trop à dire et que c’est éprouvant pour celui qui écoute. Chacun a ses problèmes, et certains font semblant de comprendre, tout en méprisant un propos qu’ils jugent un petit peu abusé. Ah ces profs qui n’ont jamais été dans le privé, qui sont restés à l’école. Et puis tout le monde a son mot à dire sur la question, sur notre travail, ils sont passés par là. Ils ont été élèves, donc ils savent ce que c’est, le collège. Il y a des profs qui ne font rien vous comprenez, qui n’en foutent pas une. Une fois que tu as préparé tes cours, c’est bon t’as plus rien à faire. Tout le monde vous envie vos vacances mais pour rien au monde on ne voudrait devenir prof. C’est trop mal payé, et puis c’est horrible d’être face à des adolescents qui foutent le bordel toute la journée et ne vous respectent pas. Mais bon, vous comprenez. Vous avez beaucoup de vacances alors ne vous plaignez pas, jamais. Dire “je suis prof” ouvre la porte à tout un tas d’insanités en soirée, chez le coiffeur, partout où vous allez, je vous laisse faire l’expérience si ça vous chante.
Mais en attendant, si vous croisez un professeur, faites lui un câlin. Si vous êtes parent et que votre enfant vous en dit du bien, faites lui savoir par un petit mot. Pour l'aider, plutôt que l'enfoncer, à persévérer pour des enfants qui méritent une éducation qui les libère et leur ouvre l'esprit à d'autres horizons. Faites leur sentir qu'ils ne sont pas juste là pour garder les gosses, mais qu'ils servent à quelque chose, quand ils motivent un enfant et lui font découvrir le bonheur d'ecrire une histoire et de la lire à leurs camarades, quand ils lisent une nouvelle à chute et s'extasient des pouvoirs de la littérature. Parce que c'est gratuit. Parce que ça aide. Le moral des profs s'effondre, les congés maladie pour burn out se multiplient. Faites lui un câlin, ecoutez-le. Demain, il doit y retourner, avec son petit sac sous le bras, dire bonjour avec le sourire, faire le plus beau métier du monde que personne au monde ne voudrait faire.
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ivo-oz · 3 months
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🩸🩸🩸
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 3 〗 Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Dans un sursaut, mes yeux s'ouvrent dans une salle sombre au mur de pierre. Toujours à genoux, je constate que ma situation n'a nullement changé. Les mains clouées à la froideur de la pierre, le sang s'échappant lentement des plaies béantes, peignant ainsi la pierre en rouge.
C'est drôle, il m'a fallu deux jours pour ne plus y penser. Les premiers jours se sont remplis de cris et de pleur. Ridicule ! La futilité de cette douleur me rend tellement honteuse.
Les blessures que je porte en moi sont plus grandes que ses clous. Il est vrai que c'est la première fois que je suis confronté à de tels châtiments physiques, mais j'aurais dû me réjouir.
Je ne penserai pas que l'humilier devant les représentants du royaume le pousserait à me souhaiter autant de mal. J'aurais préféré garder la mobilité de mes mains. Mais bon, si c'est le prix à payer.
Non, ne crie pas, ce n'est pas de la douleur.
Quelle image de moi j'aurais si je me réabandonne à cette facilité ? J'ai subi plus grave, plus longtemps. Ce ne sont que des plaies, elles s'effaceront. Mes vraies blessures, elles n'ont pas cicatrisé et pourtant, je les supporte. Succomber à de telles frivolités serait juste dévalorisant. La vraie douleur n'aurait plus de sens.
Un grincement métallique interrompit ma somnolence. La porte est ouverte. J'ai beau être dos à elle, je peux quand même sentir le son des talons frapper la pierre dans ma direction. Un son grave, puis aigu, grave et encore aigu. Une paire de bottes désassorties. Ho, c'est Fides qui a été chargé de me libérer.
Vous êtes en retard. J'en pouvais plus de lutter contre le sommeil pour m'éviter de m'ouvrir la peau davantage.
Tout en entrant dans mon champ de vision, Fides arrache les clous qui bloquaient mes mains.
Je n'ai pas crié, j'ai pu me contenir haha, mon sourire partit immédiatement quand je découvris les énormes trous béants que contenaient mes mains dorénavant. On peut y voir à travers.
J'ai . . .
C'est répugnant mon dieu.
Mes mains
qu'es que . . . comment . . .
mon dieu.
—Mes excuses, Père Inhonoris a tardé à me donner les clés.
— Vous pouvez me soigner ?
— Je n'ai pas ces compétences, un médecin vous sera assigné dans deux jours.
— Vous vous moquez de moi, mes plaies vont rester ouvertes pendant cinq jours en tout. Je ne pourrai plus jamais écrire.
— Vous m'envoyez navrer, mademoiselle.
Un ange passe.
— Navrée ‽ Vraiment ‽ Ôte-moi ce mot de ta bouche quand tu me parles ! Mais quel genre de soutien hypocrite, tu penses me faire avaler ! Ça ne sert à rien de me mentir si mon état ne t'inspire que de l'apathie !
Le souvenir de mes mains perforées aurait presque pu être oublié si mon sang ne s'était pas mis à accélérer dans mes veines. Mon cœur hurle dans ma tête, m'obligeant à me taire.
—Avez-vous du temps à m'accorder ? J'aurais besoin de coudre mes plaies. Bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse. Vous pouvez déléguer le travail à un de vos collègues si c'est trop demandé. J'espère que je n'ai pas manqué de politesse, vous savez, trois jours sans pouvoir pleinement dormir me font perdre pas mal de notions. Comme la clémence par exemple.
— Pardonnez-moi Je m'exécute.
Toute pressée, elle s'engouffre dans l'ouverture de la porte. Elle ne m'aide même pas à monter... Haha, elle doit avoir peur de demander . . . Haaaa, j'en avais besoin tout de même.
Je sens l'air frais de la pièce effleurer les cavités de mes mains. Le sang a arrêté de couler et fait maintenant place au vertige et à la fatigue.
Ho, le temps, et puis qu'est-ce que c'est au final ? Tant pis si le soleil sera couché quand j'aurai atteint la fin des escaliers.
3 minutes après, Fides accourut pour m'éviter un malaise sur les marches et se mit à m'aider à atteindre ma chambre.
— N'ayez crainte, nous serons bientôt à vos appartements.
Mes yeux balaient le sol et les murs comme un pendule oscillant entre le conscient et l'inconscient. Un pendule se stoppant net lorsqu'une certaine odeur lui parvient. Odeur de café . . . de miel. Cela me sortit de mon vertige.
Hum
11h
Il est 11 heures, grand-père doit être dans son bureau.
— Que faites-vous ? Votre chambre se situe dans le couloir gauche.
— Ne me crois pas si bête. Je vais simplement dire bonjour à Papi.
— Vous entendez vous, c'est lui qui vous a châtié. Ne l'humiliez pas davantage, il risquerait de vous bannir.
— Tu n'es pas convaincante, cesse de mentir, bon sang.
Boitant en direction de la porte, je finis ma route en m'affalant sur la poignée de la porte. Haha, tant pis pour la surprise.
Je pousse la porte en m'aidant difficilement de mon épaule, mes mains étant inutilisables. Grand-père est juste derrière. L'encadré de la porte dévoile progressivement son visage et les émotions qui le parcourent quand il découvre le mien.
L'iris de ses yeux dilaté, la rigidité qu'adopte son corps. Toute cette attention pour moi. Il s'efforce d'être calme et ça m'est tellement jouissif.
Pourquoi est-il aussi surpris ? Pensait-il me soumettre ? Tu ne me connais pas assez. Que pense-t-il de moi ? Que penserait Inhonoris Cornecuus ? Toute sa vie et son existence ont servi à bâtir cet empire, à se hisser au rang de roi. Être à son niveau est la seule motivation qui me pousse à me faire violence dans mes études. Enfin, avec les blessures, ça va être plus compliqué. En marchant ou plutôt vacillant vers lui, le sang pulsant dans mes mains m'empêche de continuer. Aucun de mes muscles actifs ne m'épargne de douleur.
Finalement, je ne sais que dire, mon esprit m'échappe, des idées, des bribes me viennent, mais les paroles demeurent insaisissables.
Je lève faiblement ma main et avec un grand sourire, le plus beau que je puisse faire, je le salue avant qu'un voile noir ne mette fin à mon geste.
SUITE (un jour . . . ) PRECEDENT
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L'expression "pervers narcissique" n'existe pas en psychanalyse, c’est un raccourci « psychologisant » qui prête à confusion et à accusation précipitée.
La perversion narcissique apparaît pour la première fois sous la plume de Paul-Claude Racamier en 1986 dans Entre agonie psychique, déni psychotique et perversion narcissique, puis en 1987 dans La Perversion narcissique, puis en 1992 dans Génie des origines.
Elle a été popularisée dans les années 1990 par deux auteurs : Marie-France Hirigoyen et Alberto Eiguer. Puis, d'autres ouvrages ont repris le flambeau.
Malgré un écho populaire important, ce concept — qui n’en est pas un pour cause de laxisme lexical — reste marginal et limité à la littérature francophone, en partie pour la bonne raison que toute perversion est un trouble du narcissisme.
Les maladies n'étant jamais définies à travers une personnification, il ne peut y avoir aucune définition médicale directe du « pervers narcissique », pas plus que de l'autiste ou du psychotique.
Seule une définition de la perversion est envisageable ; à ne pas confondre avec la perversité, telle personne choisissant d'utiliser des stratégies perverses dans ses relations avec les autres…
Petit topo sur la notion de perversion en psychanalyse:
Par la structure de langage incorporé, le sujet se relie à son (lot de) savoir inconscient selon trois modalités logiques: la névrose à partir d'une position "je ne veux pas savoir", la psychose "je ne peux pas savoir" et la perversion "je sais bien, mais quand même (...je sais dénier ce savoir).
Le fonctionnement de la perversion peut se saisir à partir de la formule du fantasme $<>a.
Dans sa stratégie, le pervers s'identifie à l'objet a (voix ou regard) pour se faire l'instrument de la jouissance de l'Autre et lui faire supporter sa propre division ($) à laquelle il apporte ainsi un démenti.
L'autre du pervers, sa partenaire, incarnant alors, à son corps défendant, l'être-sujet du pervers ($), dont il dément la division en lui attribuant, par un leurre, le Phallus (qui est l'instrument d'une jouissance supposée sans entrave).
Autrement dit la partenaire du pervers est élevée à la position du grand Autre non-barré.
Mais s'étant laissée prendre au jeu du pervers, elle se trouve assujettie à son caprice qui peut à tout moment lui retirer ce Phallus qu'il lui a attribué.
Le pervers avait initié ce procédé enfant, en s'identifiant à sa mère et en faisant d'elle une "mère-phallique" (dans son fantasme, cela ne signifiant pas qu'elle le soit réellement) lorsque, pendant ses absences, il allait dans son armoire humer ses vêtements, essayer ses affaires les plus intimes, imaginant ainsi connaître ses jouissances ; et c'est cette fixation qui l'a conduit à la perversion.
La partenaire du pervers vient ainsi se substituer à "LA Femme qui n'existe pas" de ses fantasmes.
Le sujet pervers, faisant subir à sa partenaire ses caprices, se fait "maître" et "éducateur" pour elle, convaincu qu'il lui apprend tout ce qu'elle ignorait, sa jouissance et son désir.
Évidemment le leurre n'est pas tenable longtemps, la victime qui ne comprend rien à l'affaire d'autant plus qu'elle peut être terrorisée et jugée par son tortionnaire comme n'étant pas à la hauteur - cela se produit au moment où, sur le point de révéler que c'est lui qui est en cause, dans un dernier sursaut pour ne pas être obligé de reconnaître sa propre impuissance, il va rejeter celle-ci comme un déchet...
Pour recommencer avec une autre.
La perversion apparaît en définitive comme une tentative désespérée et nostalgique, profondément conservatrice, de vouloir codifier la transgression de la Loi.
Autrement dit escamoter le Réel de la castration.
http://graphorismes.tumblr.com/image/144498081873
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romainmeynier · 2 months
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À seize ans, j’empruntais chaque samedi le RER E jusqu’à Magenta, puis la ligne 5 jusqu’à Breguet-Sabin, où je tentais en skateboard de sauter par dessus quelques volées de marches, ce que nous évitions de faire dans notre banlieue pavillonnaire, à cause du bruit des roues sur le bitume qui gênait les voisins. Plus jeune, vers mes dix ans, ma mère m’apprit à déchiffrer la signalétique du métro parisien pour que, plus âgé, je puisse m’y guider seul. J’ai embrassé une fille sur un quai aux abords de Notre-Dame, puis une autre sur le quai d’en face, bien des années plus tard ; des deux se dégageait la même odeur corporelle légèrement âcre et traînante que je gardai ensuite dans le nez plusieurs heures. Paris ne me manque pas lorsque j’en suis loin, mais je n’ai jamais envie d’en partir. Le matin, dans la ligne 2 en direction de Porte-Dauphine, s’il y a de la place, on peut s’asseoir dans le sens de la marche pour ne pas se sentir nauséeux, ou dans le sens inverse pour admirer le soleil se lever entre Jaurès et Barbès-Rochechouart. Quand j’étais en colonie de vacances, je disais aux autres enfants : Je viens du quatre-vingt-treize, du neuf-trois, pour les effrayer, ce qui généralement n’avait aucun effet sur eux. Plus tard, pour séduire une fille, j’avais simplement dit : de Paris, sans résultat, avant d’apprendre qu’elle venait de Marseille. La nuit, fenêtre ouverte, j’entends des coups de feu qui ne sont que des pétards qui explosent ou des objets qui tombent. Le 13 novembre 2015, je sortai du restaurant cinq minutes avant l’attaque, non loin, puis j’ai regardé à l’abri le nombre des victimes augmenter sur un écran d’ordinateur ; je suis ressorti vers cinq heures du matin dans une ville morte ; le 15 novembre, j’ai reçu un SMS qui disait : Le père de B. est mort au Bataclan ; le lundi 16 novembre, dans le métro, une fille pleurait à chaudes larmes, sans discontinuer, je me souviens avoir pensé, sans trop y croire, mais pour me rassurer, qu’elle avait peut-être été licenciée, ou trompée ; je me souviens aussi d’une femme qui lisait, l’air de rien, ou se forçait à lire. Je n’ai pas pu lire dans les transports pendant environ un mois. Je suis habitué à trois librairies, dans mon arrondissement ; par loyauté, quand je me rends dans l’une, j’entre aussi dans les deux autres, si bien que mon budget librairie est bien trop important ; l’intérieur de mon appartement est saturé de livres. J’ai passé une dizaine de nuits dans différents hôtels avec une fille que je n’aimais pas et qui m’a demandé en fiançailles. Quand je regarde les traces de calcaire déposées sur les verres nettoyés à l’eau courante, je pense que ces mêmes traces doivent être présentes à l’intérieur de mon corps, sur mes organes, aussi je décide d’acheter des packs d’Evian, puis me ravise en repensant aux cinq étages de mon immeuble et à l’écologie. Dans la rue, je songe parfois au milieu de la foule que la vie de chaque passant est contenue dans leurs têtes, qu’ils avancent en superposant les images de la ville à celles de leurs existences, de leurs histoires, que Paris les contient toutes et que je n’en suis qu’un fragment.
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likielandco · 1 year
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Bonjour à tous, bonjour mes reines, Bonjour mes chevaliers, bonjour Kaamelott fandom!
Ça fait un long moment n’est-ce pas?
Je vais être honnête: je me suis forcé à ne pas poster sur Tumblr, car je souhaitais vraiment pouvoir revenir vers vous tous avec une date définitive pour l’update de l’OS 11.
Alors sans faire de ronds de jambes, je vous annonce que je poste la première partie du OS 11, le mardi 31 janvier, à 20h 🥳
Ça fait plus d’un an que je n’ai pas updater ma fic sur AO3, mais je n’ai jamais, jamais, jamais cessé de l’écrire. Des mois et des mois de frustration et de prise de tête car ma vie professionnelle a pris un tournant intense, et toutes les nouvelles responsabilités qu’on m’a attribué n’ont pas ramené que du pognon, elles ont aussi ramené beaucoup de stress. Pour le coup, écrire le OS 11 m’a beaucoup aidé émotionnellement, même quand je ne pouvais sortir que 2 pages par semaines, même quand j’en effaçait 10 par pure perfectionnisme.
Le revers de la médaille c’est la culpabilité de ne pas avoir pu partagé la suite avec vous, mes lectrices et lecteurs tellement merveilleux et tellement impliqués dans LPDG.
L’attente a été longue et j’en suis la première désolée, mais pour le coup, je reviens non seulement organisée, mais aussi avec du Lourd (notez le grand L 😂)
Le OS 11 fait bien plus que 100 pages, je vais pas vous donner le décompte tout de suite, sinon vous allez halluciné 😅
À tout ceux qui attendent l’update depuis tout ce temps, à tout ceux qui commentent, qui m’envoient des messages d’encouragements sur Tumblr, qui n’ont pas l’intention d’abandonner cette histoire malgré le manque d’update, qui veulent toujours continuer à suivre les aventures de Guenièvre et Arthur, de la Svala et son Dux Bellorum… je veux vous dire que je vous adore, que je brûle de reconnaissance, que ces centaines de pages vous sont dédiés, que je n’ai jamais relâché mes efforts pour vous donner une suite, que vous méritez la grosse bombe que ce OS 11 va être, et que vous allez manger de plus de cent pages avec uniquement Guenièvre et Arthur. Yup. On se rattrape comme on peut. ❤️
Vu la longueur de la bête, je vais devoir découper le OS en trois parties. Ça me fend le cœur mais c’est comme ça. J’ai grave hésité à tout balancer d’un coup, mais ça ferait trop, beaucoup trop à digérer. Il y aura énormément de dialogues, plus que dans la totalité des OS précédents, et la façon dont j’ai construit ce chapitre, chaque élément, chaque attaque, question ou révélation entre Arthur et Guenièvre, va trouver son écho au fur et mesure de la lecture. Aucun de ces deux personnages ne perdra le nord dans leur affrontement, ce fameux affrontement qui aborde finalement leur mariage passé. Vous allez probablement avoir l’impression d’assister à un match de tennis, puis à une avalanche 😅
Beaucoup des questions qu’on m’a posé en commentaire sur AO3, trouveront leurs réponses, il y aura beaucoup de révélations sur Horsa, sur Lancelot… bref, ça va être la pétarade quoi.
Je vous conseille fortement de relire la fic depuis le début, ou tout du moins depuis le OS 5, la destruction de Kaamelott, pour pouvoir savourer à quel point le OS 11 est un écho et une fatalité évidente pour tout ce qui s’est passé avant dans l’histoire. Tout les dialogues entre Arthur et Guenièvre du OS 5 au OS 10, sont particulièrement importants.
J’ai la chance inouïe d’avoir des lectrices et lecteurs qui flairent mes plots comme Sherlock Holmes flairent les mystères. J’espère que vous allez kiffé ce qui vient, les dénouements et les renouements des plots, tout ça c’est pour vous!
Finalement, même si cette année 2023 ne s’annonce pas plus chill que les autres niveau boulot, j’ai décidé de faire de LPDG une priorité. Ça veut dire poster tout les mois. On va voir si j’y arrive, mais je suis déterminée. Je veux m’avancer dans cet objectif avec bienveillance et sans stress ou culpabilité, j’ai déjà trop de ça dans ma vie. À travers LPDG, je veux viber avec vous, rire avec vous, pleurer avec vous, hurler avec vous et à mon petit niveau, rendre hommage à l’univers de Kaamelott qui m’a tant donné et ce depuis que je suis petite.
La seconde partie du OS sera posté fin février, la troisième fin mars. Ça part en crescendo, soyez prévenue! Énormément de angst, mais aussi énormément d’amour, comme il se doit. ☺️
Ok je crois que c’est tout! Encore merci, merci beaucoup, merci mille fois, merci tellement à toutes les personnes qui ont glissé dans mes DM sur Tumblr, juste pour m’encourager, ou juste pour me demander comment ça va… merci à toute les personnes qui commente sur AO3. Ça n’a pas de prix, ça signifie tant pour moi. Merci pour tout les kudos et les Hits, merci pour votre temps, merci pour votre soutien, merci pour votre lecture.
À très vite,
Avec tout mon amour,
Lily.
#LesPétalesDeGuenièvre🌸
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istadris · 3 months
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Moi, qui n'ai pas regardé Pokemon depuis des lustres et qui n'a pas la *moindre* de qui est Nanu : *lit ta réponse sur "l'interrogatoire" * 👀😲 (mais pourquoi c'est ÇA qui suscite mon intérêt, d'un coup ?! 😂 la "torture" n'est pas ce qui m'attire le plus d'habitude !?)
Rejoins-nouuuuuus! Rejoins-nous du côté obscur du catloversshipping!
On a deux vieux connards amoureux des chats qui sont un reflet parfait l'un de l'autre (vieux flic solitaire spécialiste en type Ténèbres vs mafioso au sommet de sa puissance se faisant passer pour un maître d'arène honorable)
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La conversation la plus révélatrice sur le passé de Giovanni (et de Nanu) jamais vue dans l'animé (et qui ne sera plus du tout mentionnée par la suite)
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et beaucoup, BEAUCOUP de headcanons pour un tout pitit fandom comprenant trois pelés et un tondu.
On recrute sans peine et avec grand plaisir, surtout si c'est des amateurs de relations tordues >:D
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firebirdxvi · 5 months
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Fils du Feu 05 ~ Flamme du Passé
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La soigneuse prépara tout le nécessaire pendant l'absence de Jote. Laissant l'Emissaire seul quelques instants, elle sortit du Nid pour se diriger vers les réserves de l'ordre. Elle du suivre un lacis de couloirs tortueux à peine éclairés avant d'y parvenir. La porte en était toujours ouverte car il était impossible d'en retirer la moindre chose sans que les deux adeptes qui y demeuraient perpétuellement ne s'en aperçoivent. Ils se dirigèrent vers elle aussitôt.
- "La même chose ?" lui demandèrent-ils sans plus d'amabilité.
- "Oui, Sa Grâce veut prendre un bain chaud."
- "Nous vous les apportons."
L'un des adeptes s'enfonça dans les profondeurs de la réserve tandis que l'autre continuait de patrouiller au hasard, près de l'entrée. La soigneuse resta immobile, les mains croisées, ne montrant aucune nervosité. Elle savait que ce qu'elle s'apprêtait à faire pouvait signifier son arrêt de mort ou sa célébration éternelle. On la condamnerait à jamais pour avoir détruit l'Emissaire de Phénix ou on la porterait aux nues pour lui avoir rendu ses pouvoirs et sa juste place dans le monde.
Mais elle était prête aux conséquences. Sa vie appartenait à l'ordre et au Primordial du Feu. Elle ferait tout son possible pour eux. Et elle savait que Jote pensait de même.
Elle avait de l'affection pour cette petite. Ce genre d'émotion n'était guère encouragée au sein de l'ordre ; les adeptes étaient des frères et soeurs dans la dévotion au Phénix mais il ne pouvait exister entre eux aucun lien comme l'amour ou l'amitié. Elle avait pensé ainsi elle aussi, pendant longtemps. Et elle comprenait toujours le sens de cet ascétisme affectif. Mais côtoyer pendant de longs mois Jote et l'Emissaire chaque jour lui avait fait comprendre une chose : en tant que guérisseuse, elle ne pouvait pas faire son travail correctement dans un tel détachement. Il était nécessaire de ressentir la souffrance de l'autre et de la faire sienne pour la soulager. L'Emissaire était le patient qu'elle avait suivi le plus longtemps ; il ne s'agissait pas de soigner une petite blessure passagère qui ne lui aurait demandé que quelques heures de concentration, pour ensuite s'effacer de sa mémoire. Elle était liée à lui d'une façon qu'aucun autre Immortel ne pourrait comprendre ; sauf Jote bien sûr.
Cela lui coûtait de l'admettre mais elle ne voyait plus Joshua Rosfield comme une simple incarnation d'un dieu éternel. Elle l'avait observé dans son quotidien à chaque minute, avait analysé tous ses gestes et ses attitudes, même les plus intimes. Si l'esprit élémentaire qui l'habitait était divin, le jeune homme lui-même était un humain comme elle. Un humain qui aurait eu l'âge d'être son fils si on lui avait laissé le sien...
Elle se retint de pousser une exclamation. Elle se rendait bien compte qu'une telle pensée était blasphématoire. Evoquer à haute voix l'humanité de l'Emissaire de Phénix lui aurait valu l'excommunication immédiate, ou pire. "Pas de familiarités avec l'Emissaire", c'était leur credo. Mais comment aurait-elle pu l'éviter ? Ce garçon était si touchant à sa manière... Et l'expérience qu'ils s'apprêtaient à vivre tous les trois ne relâcherait sûrement pas leurs liens, bien au contraire...
L'acolyte revint avec un cristal dans chaque main qu'il remit à la soigneuse. Elle remercia en silence et tourna les talons. Les quelques Immortels qui se trouvaient sur son passage s'écartèrent et lui permirent d'atteindre le Nid sans avoir à subir de questions. Aucun ne se doutait de qui allait se passer aujourd'hui.
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De retour dans le Nid, elle se mit au travail. Tandis que Joshua la regardait avec intérêt, assis en tailleur sur son lit, elle actionna un mécanisme dissimulé dans le mur qui fit apparaître une vasque encastrée. Les Immortels avaient découvert ce dispositif durant la convalescence de l'Emissaire, tandis qu'ils cherchaient le meilleur endroit pour l'accueillir. Cette vasque avait sans doute eu une fonction précise à l'époque des Célestes, qui n'était probablement pas celle qu'elle avait aujourd'hui ; cependant, elle faisait une baignoire tout à fait acceptable et l'ordre avait décidé que cette commodité devait revenir à leur dieu. C'était ainsi que leur choix avait été arrêté.
Joshua lui posa une question par signes.
- "Oui, vous allez prendre un bain un peu spécial aujourd'hui. Vous le préparer me donnera aussi le temps de me mettre en condition pour la thérapie. Je vais devoir utiliser tout mon talent, et même m'en trouver d'autres, pour m'assurer de sa réussite. Vous êtes toujours volontaire ?"
Il opina de la tête.
La soigneuse activa la magie du premier cristal. Suspendu dans les airs, il commença à tourner sur lui-même et un liquide - de l'eau ordinaire - se mit à sourdre de ses facettes, tombant dans la vasque. Rien de nouveau pour Joshua, c'était toujours ainsi qu'on lui préparait son bain. Le processus prendrait environ vingt minutes avant que la vasque ne soit remplie.
Tandis que le processus arrivait à son terme, elle entendit frapper à la porte et Jote rentra sans tarder en refermant bien soigneusement derrière elle.
- "Tu as fait vite !" s'exclama la soigneuse. "Où es-tu allée ?"
- "Au croisement de l'Auberge, c'était jour de marché... J'avais oublié les sons ordinaires, et les bonnes odeurs..."
- "Tu as du courir pour revenir à cette heure !"
- "Un peu, oui ! Des loups m'ont attaquée dans le marais ! Quand je me suis mise à leur jeter des rochers, ils ont fui comme des lâches ! Mais j'ai continué à courir jusqu'ici..."
- "Personne ne t'a suivie ?"
- "Non, je ne crois pas, j'ai pris le chemin secret, et j'ai constamment regardé derrière moi... Mais les habitants du croisement commencent à se poser des questions sur nos aller et venues..."
Joshua écarquilla les yeux en entendant la petite fille affirmer qu'elle avait "jeté des rochers" sur des loups, mais il n'eut pas le temps de lui demander des précisions. La jeune adepte étala ses achats sur le lit devant lui.
- "Il y a tous les ingrédients pour la séance, et j'ai aussi trouvé ça..." Elle exposa devant le jeune homme une tunique lacée du plus bel effet. "Il fallait bien que j'utilise l'argent qu'on m'a remis. Je crois que c'est à votre taille. Vous pourrez l'essayer. Après que..."
Elle s'interrompit. La soigneuse constata que la baignoire était remplie et le cristal presque inutilisable. Elle se saisit du second, le retourna dans sa main et attendit qu'il monte en température. Quand il devint assez chaud, elle le laissa couler au fond de la baignoire. L'eau chaufferait en quelques minutes.
Joshua commençait à s'agiter, ne sachant pas vraiment ce qui allait se passer. Il devinait seulement qu'il n'allait pas juste prendre un bain. La soigneuse le regarda avec attention.
- "Votre Grâce, le moment est presque arrivé. Pour tout ce qui va se passer, vous allez devoir me faire confiance."
Elle attrapa les paquets d'encens et les décacheta. Puis elle les alluma tour à tour à l'aide des minuscules morceaux de cristaux inclus dans les emballages. Une fragrance étrange de senteurs mêlées se répandit dans le Nid et Jote en ressentit presque tout de suite les effets ; la somnolence la guettait mais elle devait rester éveillée. Puis, la soigneuse se saisit des flacons d'huiles et en répandit le contenu avec mesure dans la baignoire.
- "Cela n'était pas dans le livre, pourquoi vous..."
- "C'est moi qui ai décidé d'ajouter ça. Jasmin et lavande, idéal pour relaxer les muscles. Sa Grâce devra être le plus détendu possible..."
Joshua comprit que c'était son tour. Il se leva du lit et posa une question.
- "Il ne s'agit pas ici de votre hygiène. Vous n'êtes pas obligé de vous déshabiller, mais cela marchera mieux si vous le faites, je suppose. Vous devez vous sentir tout à fait... déconnecté, si je puis dire..."
Après quelques secondes d'hésitation, il commença à se dévêtir. Bien qu'elles soient dorénavant habituées à le voir nu, les deux Immortelles détournèrent les yeux par respect. Elles entendirent un clapotement liquide et surent alors que l'Emissaire s'était mis à l'aise dans la baignoire.
- "Jote, occupe-toi des lumières. Je veux une pénombre reposante."
La petite fille alla effleurer chaque cristal du Nid, et la lumière baissa en intensité. La seule source de luminosité plus intense se trouva être une petite bougie que la soigneuse venait d'allumer et avait posée sur le rebord de la vasque en face de l'Emissaire.
- "Votre Grâce, nous allons commencer", prononça-t-elle de façon solennelle en se plaçant près de sa tête. "Vous allez retrouver des souvenirs de votre passé et apprendre qui vous êtes réellement. Ces souvenirs seront peut-être... douloureux. Mais ce ne seront que des souvenirs. Rien ne sera réel. Vous ne devez pas l'oublier. Jote et moi serons à vos côtés. Si cela devient trop intense, je vous éveillerai."
Joshua se mit à frissonner malgré l'eau chaude dans laquelle il était plongé. Jote se posta à côté de la soigneuse, sur le côté de la vasque, dans l'attente de la suite. Elle aussi tremblait un peu.
- "Maintenant, vous allez m'écouter attentivement", murmura la soigneuse près de son oreille. "Ecoutez toujours ma voix. Quand je vous dirais de fermer les yeux, vous le ferez. Pour l'instant, fixez la flamme de cette bougie. La flamme est le signe de votre destin... Si vous la suivez, elle vous montrera toujours le chemin, même quand vous aurez les yeux fermés..."
Elle continua de susurrer des mots hypnotiques afin de plonger l'Emissaire dans une sorte de transe. Et cela fonctionna. Bientôt, les bras du jeune homme se détendirent et flottèrent dans l'eau sans aucune tension. Ses longs cheveux blonds se déployèrent tout autour de sa tête. En apesanteur, son corps sembla décoller du fond de la vasque. Il fixait toujours la bougie...
"Joshua." C'était la première fois qu'elle l'appelait par son nom, acte blasphématoire pour les Immortels." Vous allez fermer les yeux et plonger au plus profond de vous... Remontez dans le temps, remontez cinq ans auparavant... Vous êtes à Fort Phénix... C'est la veille d'une grande bataille pour Rosalia... Concentrez-vous, que voyez-vous ? Qu'entendez-vous ?..."
Il entend des chants guerriers. Des tambourinements sur les tables. De la joie avant le malheur... La voix d'un être aimé assis à côté de lui. Oui, il est assis à une table. Mais il ne se sent pas à sa place... Trop de bruit et de réjouissances... Il entend chanter l'hymne de Rosalia... Celle qui glorifie le Phénix... Tous aiment le Phénix mais personne ne l'aime, lui, Joshua... Sauf l'homme à côté de lui. Il essaie de le regarder, de graver ses traits dans sa mémoire... Il y lit de la fierté mais aussi de l'inquiétude. Il étouffe, il doit sortir...
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La bouche de l'Emissaire s'ouvrit comme pour parler, mais il ne produisit aucun son. La soigneuse était penchée sur lui pour capter le moindre soupir, la main posée sur sa joue. Elle continuait de le guider dans le labyrinthe de sa mémoire brisée.
"Continuez à avancer dans le noir vers la flamme. Que voyez-vous ? Qu'entendez-vous ?"
Il voit la lune et les étoiles. Il sent le souffle du vent et aussi une présence rassurante juste devant lui... Cette présence, c'est elle qui brûle comme une flamme, et il marche vers elle. A côté d'elle, il n'a plus peur... Il sait qu'elle le protègera. Il entend une voix familière, mais ne se souvient plus du visage... Il veut le regarder mais un trou noir se trouve à sa place... Il n'a pas peur. Il sait de qui il s'agit. Il cherche son nom et son visage. Il doit les trouver...
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Les paupières de Joshua se crispèrent convulsivement, comme s'il cherchait quelque chose de difficile à découvrir. Jote se pencha sur lui et se sentit inquiète. Mais elle ne dit rien ; sa voix aurait pu briser la transe.
"Que voyez-vous ? Qu'entendez-vous ?"
Il est allongé sur quelque chose de mou. Il sent une odeur de fumée... Puis un fracas, un cri, on prononce son nom avec force. Il se lève, il avance dans le noir, couloirs après couloirs... Une nouvelle odeur, celle du sang... Il fait chaud... Il suffoque, il tousse... Il tue aussi, pour la première fois. Il s'étonne de constater à quel point cela lui est facile... Il doit faire son devoir d'Emissaire... Il est fatigué... Soudain, son père surgit. Oui, c'est bien son père. C'est l'archiduc Elwin Rosfield. Il le voit parfaitement bien. Mais qui est celui qui l'accompagne et vers lequel semblent tendre toutes les fibres de son être ? Pourquoi ne parvient-il pas à se souvenir de son visage ? Il se jette dans ses bras, mais il ne peut voir son visage !
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Joshua serra les dents fortement et agrippa les rebords de la vasque de ses deux mains. Les articulations de ses doigts blanchirent sous la tension... Jote se retint de le toucher.
Il le voit enfin, face à face. Ce visage qui semble le premier de ses souvenirs... Il est tout proche du sien, lui prodiguant des paroles d'encouragement avant de l'abandonner. Mais il ne veut pas qu'il parte ! Il lui a promis de rester à ses côtés pour toujours ! S'il s'en va, il ne le reverra jamais, il le sait... Ne pars pas, ne me laisse pas...
- "Clive..."
Les deux Immortelles eurent un hoquet de surprise. L'Emissaire avait parlé ! Il avait prononcé le nom de son frère... Il était proche du but. La voix de la soigneuse se fit plus caressante ; elle se doutait que le pire restait à venir...
"Que voyez-vous ? Qu'entendez-vous ?"
Il sent le goût du sang dans sa bouche, l'odeur de la plaie ouverte... Il voit la tête rouler sur le sol... La tête de son père, qui le regarde... Le sang qu'il a sur la langue, c'est celui de son père... La lame rougie se balance devant lui... Il est le prochain. Aucune pitié à attendre du monstre à peine humain qui s'apprête à le frapper... Il est seul... face à la mort... Il n'a que dix ans...
- "Je dois... je dois... protéger... Rosalia..." Les larmes se mirent à sourdre de sous les paupières de l'Emissaire tandis qu'il agitait la tête en tous sens.
- "Jote, maintiens-le en place", murmura la soigneuse le plus bas possible. "Il ne doit pas se rompre le cou..."
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La petite fille obéit, mais à peine touchée la chair de l'Emissaire, elle se jeta en arrière, comme repoussée par une force invisible.
- "Il est... brûlant !" Elle s'était exclamée à haute voix.
En effet, une épaisse vapeur commençait à envahir le Nid. L'eau de la vasque s'évaporait progressivement sous l'action d'une chaleur de plus en plus intense.
Il ne veut pas mourir. Il veut vivre. Il veut son père et son frère. Son père est mort. Où est son frère ? Il n'est pas là, lui répond la voix intérieure du Primordial. Mais moi, je suis là. Invoque-moi. Fais-moi sortir et je les brûlerais tous. Non ! Il ne veut plus tuer ! Plus de morts ! Si tu ne le fais pas, ils vont te tuer. Je ne mourrais pas s'ils te tuent. Mais toi, tu cesseras d'exister, tu ne reverras plus ton frère !... Invoque-moi !
- "Je dois... je dois... Au secours !"
Le corps de l'Emissaire se mit à convulser. Il se cognait sur tous les rebords de la vasque et les deux Immortelles eurent toutes les peines du monde à le maintenir en place pour l'empêcher de se blesser. Sa force semblait décuplée.
Fais-moi sortir !
    Clive va venir à mon secours !
       Il ne viendra pas !
           Il vient toujours !
              Il ne viendra pas, personne ne viendra !
                 Il me protègera...
                 Je te protègerai. Je suis le seul qui sera toujours près de toi.
                      Je veux vivre...
                         Alors fais-moi sortir !
Jote vit alors quelque chose de stupéfiant. Une chose que chaque Immortel aurait souhaité contempler de si près. De la hanche de l'Emissaire elle vit jaillir une plume multicolore flamboyante. Elle se déploya comme une fleur et se dressa toute droite, comme animée d'une volonté propre, tandis que d'autres plumes semblables apparaissaient tour à tour dans le bas du dos tordu de souffrance de Joshua. Elle était hypnotisée par la beauté du phénomène et ne put s'empêcher d'en approcher la main. Les plumes de feu ne la brûlèrent pas, mais elles émettaient une lumière rayonnante tout à fait surnaturelle, d'une blancheur aveuglante. Elles semblaient bien de feu mais ce feu-là était d'une nature toute différente. Il avait la texture d'une soie nimbée de soleil, et le bien-être qu'elle ressentit en passant sa main dessus lui fit oublier un instant la gravité de la situation. Ce fut le cri de l'Emissaire qui la ramena à la réalité.
- "Je dois faire mon devoir !"
- "Jote, il est en train de se transformer !" hurla la soigneuse paniquée, agrippée au torse de l'Emissaire agité de soubresauts. "Il faut l'en empêcher ou il ne restera de cet endroit qu'un tas de gravats ! Il ne contrôle rien !"
- "Ramenez-le !"
- "J'ai essayé, il n'entend pas !" Elle le tenta encore avec l'énergie du désespoir. "Ecoutez ma voix, Joshua ! Ce n'est pas la réalité ! Tout ceci a déjà eu lieu ! Vous devez vous réveiller !"
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Une onde de choc puissante fit tomber les deux Immortelles à terre. Elle avait du parcourir tout le refuge... Jote ouvrit les yeux après sa chute, et dans une lumière aveuglante, elle discerna l'Emissaire, debout dans la vasque, le visage levé vers le plafond. Une traîne majestueuse de plumes de Phénix ondulait dans son dos, envoyant des vagues de chaleur tout autour de lui. Ses longs cheveux flottant se changèrent en fils d'or brûlants, sa peau prit la teinte du charbon incandescent et des veines enflammées sillonnèrent son corps transfiguré... Elle pensa alors avec sérénité que c'était un beau spectacle à contempler avant de mourir...
Il lui fait enfin face, à ce monstre démoniaque qui hante ses cauchemars. Ses yeux pleins de haine, ses griffes avides de mort, ses cornes recourbées prêtes à l'empaler... Il est venu pour le combattre, lui, le Phénix. Comment ose-t-il ? Je suis le seul Primordial de Feu ! Qui es-tu, démon ?! Il se jette sur lui et il sait alors qu'il ne gagnera pas. Il peut l'abattre au sol, le brûler jusqu'aux os, lui déchirer la face de ses serres, le projeter contre les murs, il se relève toujours. Le Phénix guérit et protège ; ce monstre n'existe que pour détruire. Ces deux flammes ne peuvent coexister... Elles s'affrontent, depuis l'aube des temps. Le feu qui guérit, le feu qui détruit...
Sa souffrance est insoutenable. Il est jeté à terre, et les poings gigantesques s'abattent sur lui encore... encore... et encore... Il est déjà vaincu, pourquoi s'acharner ?...
- "Cliiiiive !! J'ai mal ! Aide-moi !!"
Joshua s'était plié en deux. Ses flammes perdaient de la puissance. Les deux Immortelles parvinrent de nouveau à s'approcher de la vasque presque brisée en morceaux. Le jeune homme s'effondrait sur lui-même, se recroquevillant au fond de la baignoire en gémissant, les cheveux enroulés tout autour de lui, les mains sur le visage. Il convulsait par à-coups, comme si on le battait avec violence. Ses plumes se racornissaient et flétrissaient les unes après les autres...
- "Aide-moi ! Cliiive ! Arrête-le !!"
Jote essaya de le retourner et de lui parler mais le corps de l'Emissaire était mu par une force surhumaine. Elle sentait jusque dans ses os la brutalité des coups qu'il se souvenait avoir reçus ; comme si son organisme tout entier en avait gardé la mémoire. Elle se rappela alors dans quel état on l'avait retrouvé... et elle pleura doucement.
- "Je vous en prie, ma dame...", sanglota-t-elle en tenant l'Emissaire dans ses bras. "Faites que cela s'arrête !..."
Et, comme en réponse à sa prière, tout cessa soudainement. Le corps de Joshua se souleva une ultime fois pour retomber ensuite et ne plus bouger. Le Nid était sans dessus dessous : le lit avait été éjecté dans un coin et tous les meubles de la pièce gisaient, retournés. Une nuée de minuscules plumes de duvet flottait autour d'elles et se consumaient sous l'action de la chaleur intense qui commençait à peine à baisser. Jote était en nage, sa peau humide était glissante et sentait la fumée.
Elle écarta de son visage trempé la couche de plumes qui y était collée et vit confusément la soigneuse attraper Joshua à bras le corps et le bercer avec tristesse. La tête du jeune homme était renversée en arrière sur l'épaule de la femme. Jote voyait leur deux visages sillonnés de larmes...
- "Non, ne me dites pas que...", commença la petite fille choquée.
L'avaient-elles tué ? La violence des souvenirs revenus à la surface avait-elle eu raison de Joshua Rosfield ? Elle trembla à cette idée...
- "Joshua... Joshua...", murmura la soigneuse avec tendresse. "Par le Fondateur, ne nous laissez pas, revenez..."
Elle plaqua sa main sur la poitrine du garçon pour sentir les battements de son coeur ; puis elle prit son pouls et secoua la tête. Après avoir écarté les cheveux emmêlés du visage de l'Emissaire, elle se pencha sur ses lèvres et tendit l'oreille.
- "Clive..."
Elle crispa les paupières de soulagement et reprit assez de force pour soulever le corps de l'adolescent.
- "Jote ! Remets le lit en place !"
La petite fille réagit immédiatement. Elle concentra sa magie au creux de ses mains et d'une traction mentale qui se traduisit dans la réalité, elle parvint à redresser le lit auquel il manquait un pied dorénavant. La soigneuse y plaça l'Emissaire et toutes deux se penchèrent avidement sur lui.
Il respirait. Faiblement, mais il respirait.
- "Ma dame, vous avez réussi !..." lança Jote dans un souffle.
- "Nous avons réussi, tous les trois..."
La femme s'écroula alors la face contre le lit, et se mit à pleurer de joie et de fatigue en silence.
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