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#Cuirassé
carbone14 · 1 year
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Musée du cuirassé USS North Carolina (BB-55) – Wilmington – Caroline du Nord – Etats-Unis – 20 juillet 2006
Photographe : Doc Searls
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momijigari · 8 months
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Sketch for the cover of my original comics "Cuirassées" first volume
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philoursmars · 2 years
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Je reviens à mon projet de présenter la plupart de mes 53800 photos (environ !)
2012. Une journée à Paris. Le Jardin des Plantes, la Galerie Paléontologique.
Entre autres, derrière les balustrades Art Nouveau, un Allosaure ( 3 doigts donc pas Tyrannosaure !), une Ammonite géante (je ne suis pas grand mais quand même on peut voir l’échelle de grandeur !), un Placoderme (poisson “cuirassé”) Bothriolepis...
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yanisproduction34 · 1 year
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Mon plus gros dessin, snk.
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if-you-fan-a-fire · 7 years
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Le cuirassé français le Mirabeau bombarde Athénes le 1er décembre (18 novembre julien) 1916. Le Miroir. No. 162. 31 December 1916. p. 9.
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europeansculpture · 10 months
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Dietrich Mohr (1924-2016) - Le Cuirassé, 1958
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frenchpoet · 10 months
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Passion
J’ai laissé le corbeau capturé mon âme
Sans doute pour atténuer les flammes
Mais le coût sera plus que violent
L’éternité me fait penser que la vie me ment
Si je laisse exprimer mon cœur
Ma vie sociale se meurt
J’erre en attendant le coup final
Qui m’enverra dans les flammes infernales
Des époques se sont écoulées
Depuis que les gorges se sont dénouées
J’ai pris la voie de gauche du destin
Et l’hypocrisie a brûlé mes intestins
Une impression de déjà vu
Et c’est l’heure fumer la fleur des anges
Les organes commencent à ressembler au Gange
Mais la passion jusqu’à mon épitaphe, j’y ai toujours cru
Si la vie m’a menti subtilement
Subite sera la mort d’Asmo
Solide et Cuirassé froidement
Daniel récupère les maux et les armes d’Asmo
Luttant contre la vie pour une mort paisible
Créant une alliance des dupés
Pour une communauté oubliée
Aux côtés de sa femme d’or, Invincibles
Il renaît de ses cendres
Tout en liant ses passions
La tranquillité et les émotions,
Attendant dans ses vieux jours que la mort les pourfendent
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mysadecstasy · 1 year
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Retrouvailles
A dos de murène je fends les airs comme un glaive d’or La fougue cuirassée des premiers instants est intacte Par-delà les mers j’avale les horizons Je dévore le temps perdu Je cours vers tes bras chauds comme du sang Vers tes bras doux comme des roses Vers ton cœur en camisole Extasié sur nos heures dévorées Avant le déluge Avant le massacre Le recommencement me tend ses bras miséricordieux A travers les brumes je sens poindre une nouvelle aube Un nouveau soleil craché au son déchiré Déchiré comme des violons rances Dans la beauté de la violence d’une apparition Avec la grâce d’un dévoilement sublime Au loin se tisse la toile des rêves à accomplir Dévêtir son âme Enduire son cœur Entre les mascarades Nu sous le ciel lourd comme mille pyramides je cours vers mon espérance Tu es là quelque part Sans doute entre mes mains ou entre mes rêves dansants Peut-être au-delà des doutes épais Dans les gorges escarpées des désirs insatisfaits Je t’imagine Enlacée à l’attente Suave de détachement Oublieuse des premiers désirs Exaltée comme une ondine dans des eaux limpides Unique et diaphane devant l’éternel Ton aura dévore les nuits sauvages de tes incertitudes J’arrive ma jolie Ma reine J’arrive en ton sein mielleux Me blottir et panser mes douleurs J’arrive à dos de murène par-delà les mers déchaînées Noires comme l’ébène Sauvages comme des hommes Ecumeuses comme tes saccades de plaisir Dormante que tu étais en ce jour de juin Quelque part entre la félicité et une rivière gracile Les herbes hautes caressant ton visage Bouche entrouverte Soleil planté J’admirais l’éternité Et plus tard à la fête du village nous jouions à attraper des peluches Le mauvais alcool embrumait nos yeux étourdis d’amour Cinq mille deux cent quarante-sept pas jusque la maison nichée dans la colline La douce odeur du pin et du thym La couche défaite de la veille Sous le drap blanc Un dernier verre Grand égarement de nos plaisirs dans l’immense pièce chaude Grand égarement de nos envies entre nos bras coulants de plaisir Elle était belle la nuit Étirée comme la traîne d’une étoile filante Enivrée comme les bouteilles vides sur la table en bois C’est partout la famine Et nous dévorons comme des gloutons Jusqu’à la perdition de la satiété avide Mes mains dans les tiennes Drapées de pureté Excitées de désirs fou La nuit s’étirait vers sa belle mort Et c’est mars à l’horizon qui brillait encore dans la lumière cuivrée de l’horizon L’aube sublime Lumière d’empyrée Dévasté le noir gluant pointillé d’argent Lumière Lumière sur notre amour Mais alors Quand avons-nous quitté la route Quel jour sonna le grand fracas Un mercredi peut-être… Qu’importe Un jour funeste certainement La nuit La longue traversée Sans repère ni promesse Suffoquant la peine Suffoquant comme un crucifié jusqu’à apercevoir la lumière Un point Plus petit que ton sein Mais un point d’or et de feu Dans mon immuable certitude Sur le dos de ma murène je viens à toi Je viens à toi reconstruire notre pyramide Les mains en sang peut-être La soir terrible sous le travail harassant Mais par amour tout devient juteux Tout devient juste et grand même l’impossible
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lonestarbattleship · 2 years
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"French Dreadnought Jean Bart in the Sidi Abdallah dry dock at Bizerte, Tunisia, during August 1916. Note the anchor chain played out and arranged along the dock edge near the port side of her stern. The battleship was in Bizerte for routine maintenance; the bulk of the French battle fleet was tasked with corralling the Greeks in this period, which did not require the number of hulls contained in the Armée Navale; this allowed for an ongoing schedule of maintenance to be carried out using facilities in Toulon and North Africa.
The Great War beyond 1915 was a frustrating experience for French battleship sailors, who were removed from activity in the Adriatic with the entry of Italy into the war and relegated to static offshore bombardment roles in the aftermath of the failed Forcing of the Narrows in the Dardanelles Campaign. The frontline French units by mid-1916 were the four Courbet class, the three Bretagne class, and the five Danton class, while the five units of the workhorse Liberté and République classes replaced the aging trio of Charlemagnes and Suffren in the eastern Mediterranean. However, some of the oldest capital ships left in the French fleet, including the venerable old Jauréguiberry from the 1890s 'flotte d'énchantillons' (Fleet of Samples) and the modernized "cuirassé garde-côtes" (coast guard battleship) Requin, saw action against Ottoman ground attacks on the Suez Canal."
Caption is exclusive to Haze Grey History and was shared with the permission of Evan Dwyer: link. Photo is public domain from the archives of the French Service Historique de la Défense. 
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« L’Europe infidèle au Saint-Esprit ne sera sauvée ni par la philosophie, ni par la diplomatie, ni par l’absolutisme, ni par la démocratie, ni par l’or, ni par l’industrie, ni par les arts, ni par l’agiotage, ni par l’électricité, ni par le luxe, ni par les beaux discours, ni par les baïonnettes, ni par les canons rayés, ni par les navires cuirassés.(…)Perdu pour s’être livré à l’Esprit du mal, le monde moderne, comme le monde ancien, ne sera sauvé, qu’en se donnant à l’Esprit du bien. »
Monseigneur Gaume
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carbone14 · 2 months
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Le cuirassé Kongo de la Marine Impériale japonaise en cale sèche lors de la 1ère refonte du navire – Yokosuka – Japon – 1930
Le croiseur de bataille Kongo est entièrement refondu de septembre 1929 à mars 1931. A la sortie du chantier naval le 31 mars 1931 le navire est reclassé en cuirassé.
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battleorder · 1 year
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🇫🇷 The Dragons Portés were French motorized infantry during the interwar and early WWII, so-called because of their cavalry affiliation. They were the contemporaries of the Panzergrenadiers, although not as well resourced. The infantry branch's motorized infantry were called things like Chasseurs Portés or simply Infanterie motorisé. The Division Cuirassée (Armored Division that was subordinate to the infantry branch rather than the cavalry was meant to have a battalion of Chasseurs Portés or mounted chasseurs for example).
⚔ The Dragoons were part of the Light Mechanized Divisions (DLM) and Light Cavalry Divisions (DLC), the former of which was an entirely mechanized/motorized exploitation force. The organization shown is the DLM variant, which were mounted mainly on 6x6 off-road trucks. The smaller DLC variant was mounted on Citroen P19 Kegresse Half-Tracks. Each DLM division had one Dragoon regiment as infantry support.
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⚔ One or two Dragoon battalions were typically meant to reinforce a brigade-sized tactical group (Groupement tactique) under the division that consisted of a tank regiment (2 battalions), 1-2 Dragoon battalions and a squadron-sized Discovery Detachment (a mix of armored cars and motorcyclists for recon from the division's Discovery Regiment).
⚔ The Dragoon battalion itself had a reconnaissance squadron with AMR 35 light tanks, or H39 as a substitute. These tanks likely worked closely with the motorcyclists, as other units had mixed light tank-motorcycle squadrons in lieu. So it was a combined arms battalion in its own way. The battalion's MG and Support Vehicle Squadron had 8x 8mm MGs, 4x 81mm mortars and 4x 25mm AT cannons.
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claudehenrion · 2 years
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Smyrne :  il y a 100 ans, “la Catastrôphe”...
 Aujourd'hui, c'est “notre” rentrée à nous. Pour notre reprise de contact, un “billet” un peu différent des autres, écrit à la fois par piété filiale, par souci de la vérité sur un épisode sanglant de l'Histoire, et par crainte d'une répétition en cours –possible à défaut d'être probable, les choses étant ce qu'elles sont, les fous ce qu'ils croient ne pas être, et Erdogan ce qu'il est ! Il s'agit en réalité d'un moment charnière de l'Histoire moderne, qui n'avait pas été perçu comme tel,  lorsqu'il est arrivé : la destruction totale de Smyrne, ville grecque, par les turcs. Le hasard a largement mêlé ma famille à ce drame, puis m'y a indirectement “aspiré”, 70 ans plus tard.
Smyrne était, jusqu'en 1921, une superbe ville où il faisait bon être, et dont l'éclat rayonnait sur tout le pourtour méditerranéen. Thucydide, puis Virgile (qui voulut vivre et mourir là) le savaient déjà. Avec Lamartine, Chateaubriand, Gautier ou Loti, l'élite franco-européenne du XIX ème siècle aimait s'y retrouver : Smyrne faisait pleinement partie d'un espace onirique européo-orientaliste et Théophile Gauthier, en 1853, célébrant son charme oriental, disait “avoir trouvé là le paroxysme du raffinement et de la richesse culturelle que peut offrir une société digne de ce nom”. C'était “la perle de la Méditerranée”…  Mais la Turquie s'étant alliée à l'Allemagne en 1915, Smyrne fut, dans les traités, déclarée “ville grecque” (ce que, bien que située en territoire turc, elle était de fait, mais officieusement : “La Grèce Ionienne”). Le texte dit : “La Grèce occupera l'Ionie, mais sans l'annexer”. Il s’en suivit un ‘’grand remplacement’’ de population : de nombreux turcs durent partirent et des grecs débarquèrent, en nombre… Mustapha Kémal “Atatürk” ne le supporta pas.
Du 13 au 17 septembre 1922, un incendie gigantesque détruisit la presque totalité de cette ville de 300 000 habitants, après l’arrivée des troupes turques qui s'est terminée en un massacre des grecs, des arméniens et des anatoliens, et par l’expulsion de toutes les populations grecques d’Asie Mineure, filles de l'Empire Romain d'Orient (environ 500 000 départs en quelques jours), comme une anticipation du sinistre “La valise ou le cercueil” de nos pieds noirs. Smyrne-la-douce a oublié son passé raffiné et est devenue Izmir la turque, un grand port industriel, bruyant et immense, de 5 millions d’habitants. Turcs à 99,9 %, bien sûr.
Pour les Grecs, ce drame historique, humain et culturel est un traumatisme qui se transmet de génération en génération, sous le nom, souvent dit en français, de “LA Catastrôphe” (prononcé “à la grecque”, en roulant le “r” et avec un “ô” très fermé). Dans l'indifférence internationale devant l'assassinat de dizaines de milliers de chrétiens pourchassés et “lynchés” dans les rues, le consul américain Norton obtint l'intervention des flottes “alliées” (de la Grèce) pour interrompre ce qu’il décrivait comme un ’‘génocide’’. Cela se passait il y a juste 100 ans, mais des chrétiens sont toujours assassinés en terre d'islam, dans l'indifférence officielle, la seule différence étant que, en 2022, on appelle ces meurtres “de i’islamophobie”. Un comble !
(NDLR. Une incidente un peu hors sujet : mon arrière grand père, pasteur luthérien hollandais, était Consul Général du royaume de Roumanie (autres temps, autres mœurs !). Il habitait une des plus belles villas sur “les quais” de Smyrne, encore connue sous le nom de “Maison Keun”. Elle a miraculeusement échappé aux flammes et c'est donc là que Mustapha Kémal s'est réfugié après le départ de la famille sur le croiseur-cuirassé “Edgar Quinet”… (sur lequel –je l'ai découvert il y a peu– servait alors Jean le Pen, père de Jean-Marie). Lorsqu'elle est devenue un musée (“Atatürk Musési”), j'ai abandonné mes droits (qui n’auraient sans doute jamais été reconnus, la Turquie étant... la Turquie !) et en ai fait don à la ville d’Izmir, ce qui a amené mon ami Suleiman Demirel, le dernier Président Turc fréquentable, à me faire citoyen d’honneur, ‘’Izmirli’’. Je n'en ai pas encore honte).  
Voilà pour la partie historique et la mobilisation de mes souvenirs. Mais c'est ensuite que ce récit se gâte … et risque de se gâter bien plus encore, dans les mois qui viennent. En effet, montant de plusieurs crans dans l’escalade verbale avec “l'ennemi éternel grec”, le président turc (totalement infréquentable, lui) Recep Tayyip Erdogan a prononcé samedi dernier un discours qui inquiète les Grecs au plus haut point : pour le satrape d'Ankara, les avions militaires grecs violent l’espace aérien turc et ne cessent de harceler(sic !) les avions turcs en mer Egée : “Si vous allez trop loin, le prix à payer sera lourd. Votre occupation des îles de la mer Egée [NB : proches de la Turquie] ne nous lie en rien : nous pouvons arriver subitement, la nuit, a-t-il menacé, selon une formule qu’il a souvent utilisée avant de lancer son opération contre les Kurdes, en Syrie. Ce fou s'est permis d'ajouter : ”Ô Grèce, regarde l’histoire, remonte le temps... et souviens-toi d’Izmir’’...
Cette déclaration ne doit rien au hasard : depuis plusieurs semaines, les tensions ont repris entre la Grèce et la Turquie, tous les deux membres de l’Otan (?), alors que les dirigeants des deux pays font face à des difficultés internes : le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis (conservateur) est  fragilisé par une affaire d’écoutes, et le Président turc affronte une population de plus en plus inquiète par l'inflation galopante et la dévaluation de la Lire turque, chacun accusant l’autre de tous les maux… et les migrants restant pris en étau dans cette querelle. En outre, la découverte de gisements d’hydrocarbures en mer Egée offre à Erdogan une possibilité de contester le partage des eaux territoriales, alors que, à travers la minorité turque de Thrace, Ankara tente de revendiquer une extension de son territoire. En vérité, le satrape turc veut la révision des traités de Sèvres (1920) et de Lausanne (1923) qui fixent ses frontières. La situation est vraiment grave.
Depuis l’élection du Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis en juillet 2019, le “bras de fer” a redoublé d’intensité, Recep Tayyip Erdogan accusant même Athènes d’avoir saboté des ventes d’armes américaines à la Turquie. Le dialogue est rompu entre les deux voisins soi-disant alliés, au moment où, en 2021, la France a signé un accord de défense mutuelle avec la Grèce. En Mer Egée, la tension monte, les alliances risquent fort d’être mises à l’épreuve et nous sommes aux premières loges. Ce n'est pas seulement pour une évocation de mes ancêtres que j'ai cru utile d'évoquer aujourd'hui le récit de “La Catastrôphe”, mais parce qu'il arrive que l'Histoire repasse les plats ! Et une étincelle jaillit si facilement !
H-Cl.
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being-purple · 2 years
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Je suis devenue tante aujourd’hui. 
Ma nièce, Nilin, est née cette nuit, avec pas mal de semaines d’avance. C’est déjà une petite warrior, et je me réjouis de la rencontrer et de l’accompagner dans la vie en tant que tata. Car une chose est sûre, c’est déjà une battante bien cuirassée ; elle est prête pour le monde.  Bienvenue, Nilin. 
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tournelavie · 2 years
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" C'était fatigant, cette faculté à tout sentir, tout ressentir. A se laisser pénétrer par une intonation de voix, une remarque ironique, un haussement de sourcils. Elle ne parvenait pas à mettre de barrières entre les gens et elle. Elle se disait, cette fois, je vais essayer, je vais sortir armée, casquée, cuirassée, je ne laisserai personne me donner un coup de canif. Mais ça ne marchait jamais. Un rien l'égratignait ou la rendait heureuse. Un rien l'abattait ou soulevait en elle une vague d'espoir et de chaleur. Je suis un immense buvard, se disait elle pour s'encourager à sourire, à rire d'elle. Un immense buvard pleins de tâches.
———-Katherine Pancol, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
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choses-dingen · 2 years
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Les leçons de la Seconde Guerre mondiale sont toujours actuelles
La capacité à faire face à la vérité sur la Seconde Guerre mondiale est non seulement notre devoir envers le passé, mais aussi notre devoir envers le futur. Ne pas ouvrir les yeux face aux actes et à la propagande totalitaires de Vladimir Poutine est une erreur majeure, prévient le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki. *
La Seconde Guerre mondiale a commencé le 1er septembre 1939 : le IIIe Reich allemand, non provoqué et sans l’avoir annoncé, a agressé la Pologne. L’un des premiers actes de l’invasion fut le bombardement du dépôt de munition dans la péninsule de Westerplatte. C’était le cuirassé Schleswig-Holstein, mouillant depuis quelques jours dans le port de Gdansk sous un faux prétexte de visite pacifique, qui a ouvert le feu sur la garnison polonaise.
Je rappelle ces faits élémentaires 83 ans après le déclenchement de la guerre, car cet éloignement dans le temps rend les sociétés européennes de moins en moins conscientes de la genèse des événements qui ont décidé de la forme que revêt l’Europe contemporaine. Moins il reste parmi nous de témoins directs, plus la mémoire de cette période se fragilise et plus grande responsabilité de veiller à la vérité repose sur nos épaules. Et l’enjeu de cette responsabilité devient plus fondamental aujourd’hui qu’à aucun moment de l’histoire de l’après-guerre.
Des idéologies qui dépassaient l’entendement
L’Europe d’avant-guerre est tombée dans le piège de la Seconde Guerre mondiale car elle était incapable, des années durant, de saisir et d’évaluer correctement les menaces posées par deux idéologies totalitaires. Comme phénomènes, tant le communisme soviétique que le nazisme allemand dépassaient l’entendement des élites politiques de l’époque. En particulier, le nazisme et la fascination des masses allemandes pour Hitler étaient inconcevables pour les Européens. Après tout, l’Allemagne, pendant des années, était restée un modèle de culture hautement développée, immunisée contre la folie de masse.
Dès son arrivée au pouvoir, Hitler ne cachait pas ses ambitions impériales. Et pas à pas, il s’est mis à les mettre en pratique, d’abord par l’Anschluss de l’Autriche  , puis par l’annexion de la Tchécoslovaquie. L’un et l’autre n’ont rencontré que la passivité d’une Europe qui se leurrait en pensant que la guerre pourrait être évitée, si l’appétit allemand était satisfait. Le prix de la paix devait être la soumission des nations et des États que l’Allemagne considérait comme sa zone d’influence, son Lebensraum.
À cet égard, la Pologne était un cas à part. Plus d’une fois, Hitler avait agité des offres de coopération, en échange d’un statut d’État subordonné, mais la Pologne les avait toutes rejetées. Par conséquent, la décision de l’Allemagne ne pouvait être autre que d’envahir la Pologne. En même temps, Hitler avait deux préoccupations : la première concernant la réaction de l’Occident à l’agression de son allié polonais ; l’autre – la réaction de l’Union soviétique officiellement hostile au Reich.
Un Etat détruit par deux totalitarismes
Faisant fi des nombreuses différences, les deux totalitarismes se sont unis dans leur désir de détruire l’État polonais. Le 23e août 1939, le IIIe Reich et l’URSS ont signé un pacte de non-agression, complété par un protocole supplémentaire secret, dans lequel les deux États se partageaient les territoires de la Pologne, la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie, la Finlande et la Roumanie. Le pacte Ribbentrop-Molotov   a scellé le sort de l’Europe centrale et orientale. Le 1er septembre, l’Allemagne a attaqué la Pologne ; le 17e septembre l’Armée rouge a fait de même. La Pologne est ainsi devenue la première victime meurtrie de la guerre, Hitler et Staline ayant le sentiment d’une double victoire : non seulement ils ont pu triompher rapidement en mettant à profit leur avantage militaire écrasant, mais surtout ils n’ont rencontré aucune réaction concrète des États occidentaux.
L’Europe actuelle s’est bâtie tant sur la mémoire de la victoire sur le nazisme que sur le déni honteux de la vérité sur la passivité dans la première phase du conflit. Quand la Pologne, la première à être brutalisée par le régime criminel, se saignait, à Paris ou même à Londres il y avait toujours beaucoup de ceux qui croyaient qu’Hitler allait se satisfaire en domptant Varsovie. Ils devaient bientôt constater combien ils avaient tort.
Une prise de conscience trop lente
Le sort réservé à la Pologne pendant l’occupation allemande est un récit de dégénérescence absolue. C’est sur son territoire que les Allemands ont commis leurs crimes les plus cruels. C’est sur son territoire qu’ils ont installé la plupart de leurs infrastructures qui ont servi à perpétrer l’un des plus horribles crimes que l’humanité ait jamais connus – la Shoah. Dans de nombreux pays occidentaux, l’occupation a été une expérience douloureuse mais qui offrait des chances de survie. Pendant ce temps, en Pologne, des millions de Polonais et de Juifs, traités en sous-hommes, se battaient pour survivre un jour de plus. Dès le début, la nation juive avait été condamnée par la nation des « maîtres » à l’extermination ; et la nation polonaise – qualifiée de peuple d’esclaves, dont une grande partie devait être aussi assassinée.
L’Occident a pris très lentement conscience de l’enfer sur terre que l’Allemagne a fait vivre aux citoyens de la Pologne. Les péripéties de Jan Karski , l’un des premiers à livrer aux Américains un témoignage sur les crimes allemands – sur le génocide des Juifs – en sont désormais un symbole. Et même alors, malgré le fait que la guerre était engagée depuis de longs mois, l’Occident n’était pas prêt à accepter la pleine vérité.
Les victimes ne sont pas des complices
La capacité à faire face à la vérité sur la Seconde Guerre mondiale est non seulement notre devoir envers le passé, mais aussi notre devoir envers le futur. La réintégration rapide après 1945 de l’Allemagne à la communauté internationale sans qu’elle doive solder minutieusement les comptes des criminels de guerre, a ouvert la voie à la relativisation du mal. Il y a rarement de la place en politique pour faire de la morale, mais quand il s’agit de juger les totalitarismes, nous ne devons pas avoir de doute – c’était le mal absolu et leurs auteurs se sont exclus à jamais de la communauté des humains. Et pourtant, on entend et on lit de plus en plus souvent que les victimes des crimes en ont été complices. De là, il n’y a qu’un pas à un renversement complet de l’histoire. En ce qui concerne la Pologne, cela a été fait par nul autre que Vladimir Poutine. En effet, depuis des années, la propagande russe tente par tous les moyens de convaincre la communauté internationale que la Pologne est responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Le mensonge comme celui-ci, effronté jusqu’à l’absurde, constitue l’une des caractéristiques fondamentales de la propagande totalitaire.
Les comparaisons historiques peuvent être trompeuses, mais il est difficile d’y échapper aujourd’hui. Si nous réécrivions la genèse de la Seconde Guerre mondiale dans la lumière de ce qui se passe actuellement, le point culminant en serait l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Qu’elle ait pu avoir lieu signifie à l’évidence qu’il y a nombre de pays qui n’ont toujours pas tiré les leçons du XXe siècle, ou qu’ils les ont oubliées.
Nous sommes face à la renaissance d’un empire aux tendances totalitaires. Il y a 83 ans, la Pologne a été la première à refuser de se soumettre. Elle a choisi la fidélité à la liberté, la fidélité aux valeurs qui fondent la civilisation occidentale. Et elle a été trahie par ses alliés. Si nous revenons à cette histoire, ce n’est pas pour nous en souvenir uniquement, mais avant toute chose pour ne pas refaire les mêmes erreurs.
* Ce texte est co-publié avec le mensuel polonais Wszystko Co Najważniejsze dans le cadre d’un projet réalisé avec l’Institut de la mémoire nationale (IPN) et la Fondation nationale polonaise.
Publié dans Le Soir du 8 septembre 2022
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