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cinephile-en-herbe · 8 years
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[Bilan 2015] Le Top/Flop !
TOP 25
25) CRIMSON PEAK
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Après le mastodonte Pacific Rim, Guillermo del Toro renoue avec l’épouvante grâce Crimson Peak. Une direction artistique irréprochable baigne cette romance gothique à l’esthétique renversante. Un rendez-vous glauque et enivrant, porté par les excellents Mia Wasikowska, Tom Hiddleston et Jessica Chastain !  
24) MON ROI
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Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes, Emmanuelle Bercot délivre une performance en effet saisissante, à l’instar de son partenaire Vincent Cassel. Maïwenn signe avec Mon roi le récit déchirant et passionnant d’une romance destructrice.
23) JOY
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Un film beau, fort et émouvant à l’image de son héroïne, la formidable Jennifer Lawrence qui brille toujours plus sous la caméra de David O. Russell. Comédie dramatique et touchante sur le rêve américain, Joy s’affirme surtout comme le magnifique portrait d’une femme déterminée.
22) FOXCATCHER
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Foxcatcher est un drame d’une puissance et d’une richesse inouïes. Incroyablement mis en scène et souteue par un trio d’acteurs immenses, le nouveau long-métrage de Bennett Miller s’impose comme un film de monstres, un portrait glaçant de l’Amérique des années Reagan.   
21) EX MACHINA
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Ex Machina est un petit bijou de science-fiction. Ce film d’anticipation, impressionnant de tension et de maîtrise, nous plonge dans une atmosphère à la fois anxiogène et fascinante. Un huis-clos angoissant et percutant, au propos d’une troublante lucidité. Excellent premier film pour Alex Garland !
20) YOUTH
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Youth est une dramédie poignante dressant une savoureuse réflexion la jeunesse, la mélancolie, le temps qui passe mais aussi le cinéma. Paolo Sorrentino signe un long-métrage à la fois beau et grand, magnifiquement incarné par Michael Caine et Harvey Keitel.
19) LOST RIVER
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Mise en scène audacieuse, photographie sublime, B.O électrique, ambiance magnétique, le premier film de Ryan Gosling en tant que réalisateur est une expérience fascinante couplée d’un voyage fantastique mais pertinent dans les confins de Detroit. Lost River est une véritable invitation !
18) JUPITER ASCENDING
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Jupiter Ascending est un des films les plus sous-estimés de l’année 2015. Il s’agit pourtant d’un superbe space opera dotée d’une excellente partition musicale, d’effets spéciaux grandioses et de scènes d’actions absolument jouissives . Un grand blockbuster jubilatoire aux allures de conte de fées, où la richesse visuelle est équivalente à l’univers proposé !
17) MAD MAX: FURY ROAD
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Un ballet intense et impétueux qui détruit tout sur son passage. Le Road Warrior fait son retour 30 ans après sous les traits de Tom Hardy pour une course-poursuite effrénée où les moteurs grondent, le sable et la poussière giflent, le soleil brûle. Mad Max : Fury Road, roller-coaster  explosif, sauvage, furieux !
16) KINGSMAN
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Hommage décalé aux films d’espionnage, Kingsman bouleverse les codes et offre un généreux cocktail d’humour jouissif et de violence stylisée. Un comédie de haute volée enthousiasmante à la classe folle et au dynamisme stimulant. La séquence de l’église est bien évidemment déjà culte !
15) STAR WARS: LE RÉVEIL DE LA FORCE
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J.J. Abrams ressuscite avec brio la mythique saga de science-fiction en nous offrant un septième épisode résolument sublime. Spectaculaire, trépidant, émouvant et progressiste, Le Réveil de la Force fait grimper l’excitation à son paroxysme. Et surtout comment résister à ces nouveaux personnages tout bonnement savoureux ?
14) SPY
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Réunis pour la troisième fois, le réalisateur Paul Feig et son actrice phare Melissa McCarthy nous ont sans nul doute offert la comédie d’espionnage la plus drôle de l’année. Des scènes d’actions survoltées, un humour virevoltant et ravageur, un casting en roue libre génial,Spy est un film tout simplement jubilatoire appelé à devenir culte !
13) MISSION: IMPOSSIBLE - ROGUE NATION
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Un film d’espionnage qui multiplie les faux-semblants et les moments de bravoure. Le suspense est savamment dosé au même titre que l’humour, le rythme est solide et les scènes d’action percutantes. Christopher McQuarrie signe un film grandiose à la maîtrise salutaire, probablement le meilleur de la saga !
12) CITIZENFOUR
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“A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. Oscar amplement mérité pour Citizenfour, documentaire saisissant et nécessaire sur l’affaire Snowden, superbement construit et instaurant un suspense et une tension digne des plus grands thrillers paranoïaques.
11) MACBETH
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Oscar de la meilleure photographie pour ce grand film qui marie le classicisme mythique de Shakespeare à la tuerie formelle et esthétique de Justin Kurzel. Excellentissimes, Michael Fassbender et Marion Cotillard partagent l’affiche de cette expérience viscérale où la beauté n’a d’égale que la tension !
10) AVENGERS: L’ERE D’ULTRON
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Avengers: Age of Ultron enterre le premier film en matière d’action, de mise en scène, de maturité et d’ambition. Une orgie super-héroïque spectaculaire et jouissive de bout en bout, où les nouveaux personnages sont tellement stylés qu’ils parviennent à voler la vedette à nos Vengeurs préférés !
9) DOPE
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Les trois irrésistibles protagonistes de Dope nous entraîne dans une aventure rythmée et trépidante où les surprises ne manquent pas. Mêlant le teen-movie, la comédie, le récit d'apprentissage et la satire sociale à la perfection, sans oublier une bande-son démente rendant hommage au hip-hop des années 90, le film de Rick Famuyiwa est un rendez-vous hautement cool et rafraîchissant.  
8) STRAIGHT OUTTA COMPTON
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Faire un film sur le hip-hop, c’est rassembler mes deux passions alors je vous laisse imaginer ma tête devant ce film consacré au mythique groupe N.W.A. .Touchant, rythmé et enragé, Straight Outta Compton est biopic passionnant porté par un casting formidable et bien évidemment du gros son ! Pour citer Jason Mitchell: “Une grande histoire américaine, du hip-hop et des Noirs”. That shit was dope !
7) MIA MADRE
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Margherita Buy, excellente et touchante alter-ego féminin du réalisateur Nanni Moretti dans Mia Madre. Grand film beau et digne sur le cinéma et le deuil où les scènes intimistes d’une grande justesse se marient admirablement à de truculents moments comiques où l’on retrouve un John Turturro à roue libre !
6) DEAR WHITE PEOPLE
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Dear White People est une franche réussite qui traite du racisme avec une intelligence rare, un humour jouissif et une esthétique séduisante. Insolente et percutante, cette satire cerne avec brio les maux et les contradictions de la société à travers le prisme d’une université de l’Ivy League. Un film hilarant qui n’oublie jamais de poser les bonnes questions !
5) THE BIG SHORT
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Voir le réalisateur d’Anchorman et de Very Bad Cops s’attaquer à un long-métrage sur la finance, cela avait de quoi étonner. Fort heureusement, le nouveau Adam McKay est largement plaisant et séduit par son approche didactique et délirante d’un sujet ô combien complexe. Sous ses faux-airs de docu-fiction, The Big Short est un thriller captivant et cynique, alliant efficacement divertissement ludique et vulgarisation sincère !
4) SICARIO
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Après Prisoners et Enemy, Denis Villeneuve nous livre un nouveau tour de force, un uppercut en pleine face du nom de Sicario. Un thriller intense et fascinant de bout en bout qui entraîne le spectateur dans l'univers sombre et violent des cartels. Emily Blunt et Benicio del Toro brillent dans ce film sans compromis et implacable, dotée d’une réalisation incroyable et d’une bande-son excellente !
3) BIRDMAN
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Double renaissance de Michael « Riggan Thompson » Keaton, héros icarien magnifiquement interprété dans cette magistrale leçon de cinéma que nous offre Alejandro G. Innaritu. Plans-séquences à couper le souffle, mise en abyme fascinante, dialogues percutants et performances d’acteurs éblouissantes, tout dans Birdman est insolent de maîtrise !
2) IT FOLLOWS
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It Follows est une immense réussite, un chef-d’œuvre d’angoisse, de terreur et d’ambiance qui dresse avec brio le portrait d’une jeunesse en crise. C’est la résurrection d’un genre, la révélation d’une actrice (Maika Monroe, éblouissante) et surtout la consécration d’un réalisateur, David Robert Mitchell, qui vient tout simplement de nous offrir un des plus grands films d’horreur jamais réalisés.
1) THE LOBSTER
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La comédie la plus grinçante, la romance la plus bouleversante, le thriller le plus haletant et le film de science-fiction le plus effrayant de l’année. The Lobster c’est tout ça à la fois, un univers dystopique absolument jubilatoire, une fable complètement barré et surréaliste, un conte à la cruauté et la lucidité foudroyante. Chef d’œuvre d’anticipation, de satire, de cinéma.
Autres coups de cœurs :
Victoria, Le Pont des Espions, The Man from U.N.C.L.E., L’homme irrationnel, Crazy Amy, Big Eyes, Broadway Therapy, Les Nouveaux Héros, Chappie, Un homme idéal, Furious 7, Caprice, La tête haute, Tale of Tales, American Ultra, Marguerite, Les deux amis, Seul sur Mars, L’Hermine, Imitation Game, Vice Versa, Un homme idéal, Les Nouveaux Sauvages, Phoenix…
FLOP 10
10) LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE: LA LÉGENDE DU SANCTUAIRE
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Un trop-plein de lumières fluorescentes, de ralentis plombants et de combats brouillons parsèment ce film d’animation au design vidéo-ludique daté et au scénario largement expédié.
9) LES GORILLES
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Entre un JoeyStarr blasé et fatigué qui donne vraiment l’impression de se faire chier un Manu Payet fatiguant qui en fait des caisses et des caisses, difficile de trouver son compte dans Les Gorilles.
8) HACKER
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Le pseudo cyber-thriller nous blague un certain avant de montrer sa vraie nature, un banal film d’action. Héros insipide, romance téléphonée, action inintéressante, Hacker est une expérience difficile à l’ennui assez solide.
7) LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT
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On aurait limite préféré une comédie blasphématoire plutôt que cette soupe indigeste et dégoulinante de bons sentiments. Un long-métrage embarrassant, doté d’un niveau de fragilité rarement atteint !
6) CAKE
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On s’attendait à visionner un drame poignant avec une Jennifer Aniston à contre-emploi. Mais finalement on s’est retrouvé avec un mélo brouillon, doloriste et plutôt fatiguant.
5) LE DERNIER CHASSEUR DE SORCIÈRES
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Vin Diesel est plus charismatique entourée de sa famille férue de muscle cars que tout seul en train de casser de la sorcière dans cette série B fantastique de faible facture. Téma sa dégaine aussi…
4) LES NOUVELLES AVENTURES D’ALADIN
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“Dans la bouche du vizir, ça sent le caca !”
3) ROBIN DES BOIS
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Anthony Marciano et Max Boublil récidivent dans l’immaturité avec cette parodie faussement potache mais vraiment lourde.
2) TRACERS
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Une série B pénible et fadasse que les scènes de parkour ne parviennent pas à sauver. L’après-Twilight reste décidément compliqué pour Taylor Lautner, y’a qu’à voir la photo…
1) PYRAMIDE
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Faut-il blâmer Grégory Levasseur de n’avoir rien appris de toutes ces années de collaboration avec Alexandre Aja, ou bien ce dernier qui a produit ce film sans oser lui dire dans quel bourbier ils s’enfonçaient ? Pyramide ou la définition du manque de respect.
Top 2014
Top 2013
Top 2012
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cinephile-en-herbe · 9 years
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[Critique] San Andreas
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San Andreas
Réalisé par Brad Peyton
Ecrit par Carlton Cuse d’après une histoire de Andre Fabrizio et Jeremy Passmoure
Avec Dwayne Johnson, Cargla Gugino, Alexandra Daddario, Ioan Gruffudd, Archie Panjabi, Paul Giamatti, Kylie Minogue
Etats-Unis, 24 mai 2015, 1h54
Action, Aventure, Catastrophe, Drame Thriller
Lorsque la tristement célèbre Faille de San Andreas finit par s'ouvrir, et par provoquer un séisme de magnitude 9 en Californie, un pilote d'hélicoptère de secours en montagne et la femme dont il s'est séparé quittent Los Angeles pour San Francisco dans l'espoir de sauver leur fille unique. Alors qu'ils s'engagent dans ce dangereux périple vers le nord de l'État, pensant que le pire est bientôt derrière eux, ils ne tardent pas à comprendre que la réalité est bien plus effroyable encore…
Après la comédie familiale Comme chiens et chats 2 : La revanche de Kitty Gallore et le film d’aventure Voyage au centre de la Terre 2 : L’île mystérieuse, le réalisateur canadien Brad Peyton se tourne pour son troisième long-métrage vers le film catastrophe avec San Andreas, qui rappelons-le n’a absolument rien avoir avec l’épisode culte de la franchise Grand Theft Auto sorti sur Playstation 2 en 2004.
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Grand Terrific Quake
Il a rempilé dans le rôle de l’agent Luke Hobbs dans Furious 7, Dwayne « The Rock » Johnson est de retour au cinéma dans un film où il occupe cette fois-ci le premier rôle. L’ex-catcheur se nomme ici Ray Gaines et occupe la fonction de pilote d’hélicoptère de secours en montagne. Voler au secours de ses semblables fait donc partie intégrante de son boulot, mais le jour où la faille de San Andreas s’ouvre et provoque une série de secousses qui frappent la Californie de plein fouet, Ray va devoir accomplir sa mission la plus importante. Survivre bien évidemment mais surtout traverser l’Etat à la recherche de sa fille Blake (Alexandra Daddario), plus que jamais exposée au danger.
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A l’instar d’un certain Black Storm sorti l’année dernière, San Andreas est le genre de film conçu d’emblée comme un divertissement où les questionnements et les prises de têtes ne sont pas les bienvenues. Scénario sommaire et situation gentiment prévisibles, personnage de père divorcé qui fait équipe avec son ex-femme afin de retrouver leur progéniture, LA touche patriotique pas du tout saugrenue. Le film fait visiblement dans le classique mais est-il une purge pour autant ? Eh bien la réponse est non ! Même sans fulgurance, l’histoire n’est pas ennuyeuse, les personnages sont attachants et il est surtout difficile de bouder son plaisir devant un spectacle si généreux à renfort d’effets spéciaux impressionnants. Si le film de Steven Quale était basé sur des tornades, les personnages de San Andreas doivent affronter une série de séismes dévastateurs dont la magnitude peut atteindre le 9 ! Les vitres explosent, les trous perforent les routes, les explosions se multiplient, les buildings s’effondrent et il y a même un tsunami qui se prépare ! Les amateurs de sensations fortes ne pourront bouder leur plaisir devant ce roller-coaster chaotique dopé par la musique efficace d’Andrew Lockington.
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Déjà à l’affiche de Voyage au centre de la Terre 2, Dwayne Johnson porte naturellement le film sur ses épaules et affiche une classe et un charisme sans failles. Si l’on a vanté la présence au casting de l’acteur Colton Hayes (Arrow) son temps de présence à l’écran est malheureusement trop faible pour qu’on lui porte un véritable intérêt. Heureusement d’autres têtes connues sont présentes tout au long du film et font le job avec entres autres Carla Gugino dans le rôle de l’ex-femme Emma, Paul Giamatti (TASM 2) dans le rôle d’un scientifique et la sublime Alexandra Daddario qui se glisse sous les traits de Blake. Ses yeux magnifiques et son regard envoûtants valent à eux seuls le déplacement.
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Si vous cherchez un film remarquablement écrit et original, passez votre chemin ! Car avec San Andreas on a plutôt affaire à un blockbuster vitaminé et jubilatoire qui nous en met plein la vue et ce pendant près de deux heures. Une aventure mouvementée, haletante et destructrice à vivre comme une expérience.
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Les plus
Dwayne Johnson
Les yeux d’Alexandra Daddario ♥
Spectaculaire et distrayant
Les moins
Prévisible
6/10
La bande-annonce:
youtube
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cinephile-en-herbe · 9 years
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[Critique] Tale of Tales
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Tale of Tales
Il racconto dei racconti
Ecrit et réalisé par Matteo Garrone
Co-écrit par Edoardo Albinati, Ugo Chiti et Massimo Gaudioso
Avec Salma Hayek, John C. Reilly, Toby Jones, Vincent Cassel, Stacy Martin, Alba Rohrwarcher , Bebe Cave, Guillaume Delaunay, Christian & Jonah Lees
Italie, France, Royaume-Uni, 1er juillet 2015, 2h00
Fantastique, Historique, Drame
Il était une fois trois royaumes voisins où dans de merveilleux châteaux régnaient rois et reines, princes et princesses : un roi fornicateur et libertin, un autre captivé par un étrange animal, une reine obsédée par son désir d'enfant... Sorciers et fées, monstres redoutables, ogre et vieilles lavandières, saltimbanques et courtisans sont les héros de cette libre interprétation des célèbres contes de Giambattista Basile.
Lauréat du Grand Prix du Jury à deux reprises pour Gomorra (2008) et Reality (2012), Matteo Garrone est de retour sur la Croisette avec son nouveau film intitulé Tale of Tales, adaptation du célèbre recueil de contes de l’écrivain Giambattista Basile. Un premier film en langue anglaise pour ce réalisateur italien, présenté en Compétition officielle.
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Le Conte des contes, aussi connu sous le nom de Pentameone est l’oeuvre la plus célèbre de son auteur. Publiée en cinq volumes de 1634 à 1636, elle a eu un impact considérable sur la culture populaire puisqu’elle a inspiré les contes de Perrault et des frères Grimm mais également quelques sagas littéraires cultes comme Le Seigneur des Anneaux et Harry Potter. Il aura donc fallu attendre 2015 pour qu’un réalisateur, en l’occurrence Matteo Garrone, se décide à adapter à l’écran le texte source. Si ce dernier regroupe une cinquantaine de contes, le réalisateur n’a évidemment pas été assez fou pour tous les retranscrire à l’écran. Son long-métrage se focalise sur trois histoires prenant place au cœur de trois royaumes voisins. Un allègement radical de l’oeuvre originale certes, mais qui aboutit tout de même à un résultat plus qu’honorable qui ne manque pas d’ambition.
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Tale of Tales, c’est tout d’abord un long-métrage visuellement magnifique qui nous en met plein la vue grâce à un direction artistique splendide. Mêlant reconstitution historique et ambiance fantastique, on est plongé dans un monde riche, hybride et généreux où les décors, costumes, paysages sont plus chatoyants les uns après les autres. Gracieuse et maîtrisée, la caméra de Matteo Garrone nous offre une galerie de tableaux vivants, sublimés par la photographie de Peter Suschitzky. On embarque pendant deux heures durant au cœur d’un voyage mêlant le royal et la crasse, le sublime et le grotesque, le réel et le fantastique, l’érotisme et l’horreur, l’humour et le tragique... le tout porté par l’impeccable partition du frenchie Alexandre Desplat.
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Une reine assujettie par son désir d’enfant, un roi fasciné par une mystérieuse créature kafkaïenne pendant que sa fille rêve d’épouser son prince charmant, un roi libertin et libidineux qui va faire une rencontre surprenante, voila les trois segments auxquels le film s’attache. A défaut de réaliser un film à sketches, Matteo Garrone opte plutôt pour un montage parallèle qui nous incite à découvrir ces histoires au fur et à mesure et qui lui permet en même temps de maintenir un certain suspense. Il s’attarde suffisamment sur chaque segment afin que nous suivions avec toujours plus d’intérêt les tribulations de nos protagonistes, cerner leurs états d’âmes, leurs doutes, craintes et obsessions propre à chacun.
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Tale of Tales baigne le spectateur dans une ambiance historico-fantastique propre aux contes pour enfants mais dépeint une réalité plus âpre et mâture. Bien qu’adapté d’une oeuvre datant du XVIIe siècle le film aborde, à travers trois histoires de femmes d’âges différents, des thèmes foncièrement contemporains comme le règne des apparences, la peur de vieillir, le désir obsessionnel d’avoir un enfant, les conflits intergénérationnels, le brutal passage à l’âge adulte ou encore le mariage précoce/forcé. Et comme pour donner une meilleure résonance à son propos, Matteo Garrone s’est entouré d’un casting international et qui par ailleurs excelle: Salma Hayek est impeccable dans le rôle d’une reine surprotectrice, Vincent Cassel et Toby Jones amusent en rois lascif et décalé quand Bebe Cave est touchante et talentueuse dans son rôle de princesse malheureuse. A noter également la présence de Stacy Martin (Nymphomaniac I & II), sublime vêtue de l’habit royal et d’un John C. Reilly plutôt classe en monarque mais qui dispose d’un temps de présence restreint au vu du scénario.
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Fable sublime, drôle, cruelle, touchante et spectaculaire, conte pour adultes satirique et piquant, Matteo Garrone signe avec Tale of Tales un voyage fascinant dans un univers aux multiples ambiances et à l’esthétique renversante.
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Les plus
Le casting
Une beauté visuelle
Univers hybride et captivant
Les moins
Un John C. Reilly sous-exploité
8/10
La bande-annonce: 
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cinephile-en-herbe · 9 years
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[Critique] Broadway Therapy
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Broadway Therapy (She’s Funny That Way)
Ecrit et réalisé par Peter Bogdanovich
Co-écrit par Louise Stratten
Avec Owen Wilson, Imogen Poots, Kathryn Hahn, Will Forete, Rhys Ifans, Jennifer Aniston
Etats-Unis, 22 avril 2015, 1h33
Comédie
Lorsqu’Isabella rencontre Arnold, un charmant metteur en scène de Broadway, sa vie bascule. À travers les souvenirs – plus ou moins farfelus – qu’elle confie à une journaliste, l’ancienne escort girl de Brooklyn venue tenter sa chance à Hollywood, raconte comment ce « rendez-vous » lui a tout à coup apporté une fortune, et une chance qui ne se refuse pas... Tous ceux qui se trouvent mêlés de près ou de loin à cette délirante histoire vont voir leur vie changer à jamais dans un enchaînement de péripéties aussi réjouissantes qu’imprévisibles. Personne n’en sortira indemne, ni l’épouse d’Arnold, Delta, ni le comédien Seth Gilbert, ni le dramaturge Joshua Fleet, pas même Jane, la psy d’Isabella... 
La Belle Ingénue
Izzy (Imogen Poots, Need For Speed) a vu son quotidien basculé du jour au lendemain. Ancienne call-girl elle est devenue comédienne à Broadway. En se rendant dans un hôtel de Manhattan rejoindre un client, elle ne s’attendait sûrement pas à rencontrer Arnold Albertson (Owen Wilson), un homme qui va se montrer particulièrement avenant et romantique avec elle. Le feeling passe aisément, les deux tissent un lien très fort durant cette soirée et à la fin de leurs ébats, Arnold propose à Izzy une très généreuse somme d’argent afin qu’elle refasse sa vie et poursuive le chemin qu’elle désire réellement. Et ce que désire réellement la jeune femme, c’est de devenir actrice. Audrey Hepburn, Marilyn Monroe, Humphrey Bogart ou encore Fred Astaire font partie des personnalités qu’elle admire.
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À Broadway, Arnold est un metteur qui s’apprête à monter une pièce intitulée Une soirée en Grèce. Sa femme Delta (Kathryn Hahn, Les Miller) fait partie de la distribution, tout comme le comédien Seth Gilbert (Rhys Ifans) qui est au courant de l’attitude volage de son metteur en scène. Lors d’auditions organisées par l’équipe du film, Izzy fait son apparition (à la grande surprise d’Arnold bien évidemment) et livre une interprétation excellente qui séduit tout le monde et surtout Joshua (Will Forte, Nebraska) le dramaturge qui lui succombe littéralement sous son charme. Pourtant, le bonhomme est déjà en couple avec Jane (Jennifer Aniston), une psychologue qui doit gérer le départ de sa mère alcoolique en cure de désintoxication.
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Bien que « Broadway Therapy » soit une nouvelle traduction en anglais d’un titre anglais (le film s’intitule She’s Funny That Way en VO), il est amusant de constater que les protagonistes sont tout de même nourris de problèmes, de doutes et d’obsessions auxquels ils vont devoir faire face. Sous la caméra de Peter Bogdonavich, la ville New-York se métamorphose en vaste scène théâtrale où les personnages se bousculent et s’entremêlent, disparaissent et apparaissent de manière saugrenue. Baignant dans une ambiance feutrée et vaudevillesque, Broadway Therapy est une comédie rafraîchissante truffée de dialogues savoureux, de gags et de rebondissements cocasses. Séduit par le rythme fougueux et la beauté du cadre, le spectateur est également impressionné par l’interprétation des acteurs. Qu’il s’agisse d’Owen Wilson en metteur en scène coureur de jupons, de la délicieuse Imogen Poots en muse ingénue, de Rhys Ifans en comédien bellâtre ou encore de Jennifer Aniston en psychologue impulsive, chacun d’entre eux livre une prestation impeccable et contribue à la drôlerie de l’ensemble. A noter la présence de caméos tout au long du film, dont un particulièrement inattendu et croustillant !
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Produit par Wes Anderson (The Grand Budapest Hotel) et Noah Baumbach, Broadway Therapy signe un retour pétillant, loufoque et irrésistible du réalisateur Peter Bogdanovich, qui revient quand même après 13 ans d’absence. Si cette comédie new-yorkaise n’est pas sans rappeler le cinéma de Woody Allen, c’est pourtant une réplique de Cluny Brown d’Ernst Lubitch, screwball comedy des années 40, qui sert de fil rouge au film !
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Les plus
Le casting
Jubilatoire
Le caméo final
Les moins
(...)
8/10
La bande-annonce:
youtube
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cinephile-en-herbe · 9 years
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[Critique rétro] A bout portant
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A bout portant
The Killers
Réalisé par Don Siegel
Ecrit par Gene L. Coon d’après la nouvelle d’Hemingway
Avec Lee Marvin, Clu Gulager, Angie Dickinson, John Cassavetes, Ronald Reagan
Etats-Unis, 1964, 1h33
Policier, Thriller, Drame, Film-Noir
Charlie et Lee, deux tueurs à gages, sont envoyés dans une institution pour aveugles afin de tuer Johnny North qui travaille dans cet établissement. Ce dernier ne tente même pas de leur échapper. Intrigués, Charlie et Lee comprennent que leur victime, impliquée il y a quelques années dans un important cambriolage et trahie par sa petite amie, se savait depuis longtemps un homme mort. Ils remontent la filière, retrouvent la fille et le commanditaire du crime, un certain Browning.
Etant donné que la section Critiques rétro était sérieusement en train de prendre la poussière, le Cinéphile en Herbe a décidé d’y remédier en vous proposant un article sur A bout portant. Rien à voir avec le thriller de Fred Cavayé (Mea Culpa), il s’agit plutôt d’un film américain de 1964 que l’on doit à un dénommé Don Siegel (L’Inspecteur Harry). Connu sous le titre The Killers outre-Atlantique, il s’agit après Les Tueurs de 1946 (classique du film noir de Robert Siodmak) et la version de 1956 (court-métrage d’études d’Andreï Tarkovski) de la troisième adaptation cinématographique de la nouvelle éponyme d’Hemingway, parue en 1927.
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A bout portant est un long-métrage qui frappe dès ses premiers instants. Deux hommes impeccablement vêtus, lunettes noires vissées sur les yeux, s’introduisent dans une institution pour aveugles. Ce sont deux tueurs à gages qui ont pour mission d’assassiner un dénommé Johnny North (John Cassavates) et pour retrouver sa trace, ils n’hésitent aucunement à malmener le personnel aveugle de l’établissement. Finalement sous le joug des canons, Johnny ne tente même pas de s’échapper et se laisser tuer, froidement.
Si les deux compères ignorent qui les engagés pour mener à bien cette mission, ils ont tout de même reçu un généreux salaire. Un cas de figure qui satisfait pleinement le plus jeune, Lee (Clu Gulager). Charlie (Lee Marvin), le plus âgé, est au contraire intrigué par la non-résistance de sa victime et par cette somme anormalement élevée pour un simple meurtre. Avant d’officier comme professeur dans un institut pour aveugles, ce fameux Johnny était un coureur automobile qui a dû stopper son activité suite à un violent accident. Quelques années avant sa mort, il fut impliqué dans un braquage à un million de dollars.
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Dans le film de Robert Siodmak, un enquêteur d’assurance (Edmond O’Brien) interrogeait les personnes qui avaient connu la victime afin de reconstituer le fil des événements. Chez Siegel, ce sont les tueurs eux-mêmes qui mènent l’enquête en menant à leur manière leurs interrogatoires susceptibles de donner réponses à leurs questions. Un parti pris intéressant où le titre du film retrouve une certaine cohérence. En effet dans la version de 1946, les deux tueurs font sensation lors de l’introduction et ne réapparaîtrons pas avant le climax.
Brillant, maîtrisé et captivant de bout en bout, le scénario d’A bout portant est signé de la plume de Gene L. Coon, scénariste prolifique de la télévision américaine qui deviendra un des esprits créatifs les plus influents de la série originale Star Trek. Il réemploie une narration non-linéaire et réduit le nombre de flash-backs au nombre de trois, rendant la narration beaucoup plus efficace et limpide. Pendant 93 minutes, le scénario navigue entre le thriller haletant, la romance passionnée et le film de casse, le mystère vient embrasser la tension, les dialogues ciselés sont au service d’échanges pertinents, de nombreux thèmes sont évoqués comme l’amour, l’emprise, l’obsession, l’appât du gain, le capitalisme, la mort et sa méditation. Cette histoire puissante et riche en rebondissements, associée aux talents de mise en scène de Don Siegel, permettent de donner lieu à des séquences tout simplement mémorables.
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Fulgurante, stylisée et sans concession, la réalisation est effectivement excellente. Des cadrages inspirés et obliques se marient harmonieusement à une photographie chatoyante gorgée de couleurs vives. L’adrénaline et la sensation de vitesse lors des courses automobiles et autres scènes en voiture sont palpables, à l’instar des scènes de violence qui demeurent aussi surprenantes qu’inoubliables. La caméra de Don Siegel nous entraîne au cœur de trois villes (Miami, La Nouvelle-Orléans, Los Angeles), dépeignant une société américaine en pleine mutation, régie par les machines et le pouvoir capitaliste.
Outre les indéniables qualités d’écriture et de mise en scène, le casting contribue indéniablement à la réussite du long-métrage. Chaque personnage apportant sa pierre à l’édifice, le jeu irréprochable des acteurs les rend encore plus fascinants tous autant qu’ils sont. Lee Marvin et Clu Gulager affichent un style et un charisme incroyables, chacune de leur apparition est jouissive et fait baigner l’atmosphère dans une tension constante. Clown auguste et clown blanc, maître et chien fou, ils forment un duo impitoyable et sans états d’âme qui se délectent à effectuer un jeu d’intimidation absolument jubilatoire à chacun de leur interrogatoire.
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Etant donné que son personnage meurt lors de l’introduction du film, revoir l’excellent John Cassavetes au cours des flash-backs le rend d’autant plus intéressant et au fur et à mesure de leur déroulement, l’empathie que l’on ressent à son égard grandit et l’on suit avec passion son nouveau quotidien où le basculement vers le monde du crime côtoie ses déboires sentimentaux avec Sheila Farr. Magnifiquement interprétée par Angie Dickinson, elle campe une jeune femme aussi sublime qu’énigmatique dont on s’interroge sur les réelles motivations. Son désir pour Johnny semble réel et leurs scènes communes sont irrésistibles. Cependant, elle ne peut se défaire totalement de l’emprise de Jack Browning, le cerveau du braquage. Il s’agit du dernier personnage interprété par Ronald Reagan avant son entrée en politique ainsi que son unique rôle de méchant. Malgré son impeccable interprétation, il avoua avoir détesté jouer ce rôle.
Son style électrisant, sa réalisation fulgurante, son intrigue implacable, sa violence brute, son propos existentiel et glaçant et ses acteurs sensationnels font d’A bout portant un sommet du film noir. Don Siegel signe une œuvre moribonde, audacieux et grandiose qui s’affirme tout bonnement comme un grand film.
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Les plus
La séquence d’ouverture
La séquence finale
Casting parfait
Mélange des genres savoureux
Surpasse la version de 1946
Les moins
Effets de transparence ratés lors d’une course
9/10 
La bande-annonce :
youtube
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cinephile-en-herbe · 9 years
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[Critique] Pourquoi j’ai pas mangé mon père
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Pourquoi j’ai pas mangé mon père
Ecrit, réalisé et interprété par Jamel Debbouze
Co-écrit par Frédéric Fouega, Jean-Luc Fromental, Victor Mayence, Ahmed Hamidi, Pierre Ponce, John Smith, Rob Sprackling et Olivier de Funès, d’après l’oeuvre de Roy Lewis
Avec Melissa Theuriau, Arié Elmaleh, Patrice Thibaud, Christian Hecq de la Comédie-Française, Diouc Koma, Georgette Kala-Lobé, Youssef Hadji, Adrien Antoine
France, 8 avril 2015, 1h35
Animation, Comédie
L’histoire trépidante d’Édouard, fils aîné du roi des simiens, qui, considéré à sa naissance comme trop malingre, est rejeté par sa tribu. Il grandit loin d’eux, auprès de son ami Ian, et, incroyablement ingénieux, il découvre le feu, la chasse, l’habitat moderne, l’amour et même… l’espoir. Généreux, il veut tout partager, révolutionne l’ordre établi, et mène son peuple avec éclat et humour vers la véritable humanité… celle où on ne mange pas son père.
Réalisé par Jamel Debbouze, Pourquoi j’ai pas mangé mon père est un film d’animation librement inspiré du roman Pourquoi j’ai mangé mon père (The Evolution Man) de l’écrivain américain Roy Lewis. Premier long-métrage de l’humoriste, c’est également le premier à être intégralement tourné en motion capture en Europe. Un projet d’envergure donc que l’on peut voir dans nos salles depuis le 8 avril 2015. 
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“ Sur un arbre perché ”
Pour sa première réalisation animée et préhistorique, Jamel Debbouze prête littéralement ses traits au personnage principal prénommé Edouard. Il s’agit du fils du roi des Simiens qui a été rejeté dès sa naissance par son père à cause de son physique malingre. On lui préférera son petit frère, Vania, beaucoup plus corpulent et plus apte à succéder au trône de son père. Grandissant loin de sa tribu en compagnie de son ami Ian, son physique ingrat contraste avec sa grande ingéniosité. Généreux et ambitieux, il tentera de partager son savoir avec le plus grand nombre afin de mener son peuple vers une évolution certaine.
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Premier film de l’humoriste Jamel Debbouze tourné en motion capture et qui a mis 7 années à être finalisé, sans compter la promo opulente qui a précédé la sortie du film, il va s’en dire qu’une certaine attente planait autour de Pourquoi j’ai pas mangé mon père, et pas seulement pour comprendre ce drôle de titre. Malheureusement, le résultat n’est pas à la hauteur des espérances.  Le premier problème est son animation inégale : s’il y a quand même de belles images, des plans vraiment bien sentis ainsi qu’une 3D immersive lorsque les séquences s’y prêtent, l’ensemble manque de fluidité, de précision et donne au film une désagréable sensation d’inachevé. Quand on nous a répété que le projet avait nécessité 7 ans de préparation, c’est assez frustrant de ne pas avoir un visuel un peu plus attrayant et surtout quelques problèmes de synchronisation labiale (léger décalage entre voix des comédiens et lèvres de personnages par moments). Autre regret aussi: un bestiaire mythologique pas assez approfondi où les rares animaux hybrides présents se ressentent plus comme une référence saugrenue aux Croods plutôt qu’une véritable démarche artistique personnelle.
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Connaissant Jamel, on aurait aimé un peu plus de folie et de punch au niveau de l’humour. On retrouve cependant sa tchatche si reconnaissable, des anachronismes sympas, des dialogues et des situations plutôt amusantes, notamment lors des différentes découvertes d’Edouard. Le parcours de ce dernier est loin d’être inintéressant, le scénario aborde d’ailleurs de nombreux thèmes qui le façonneront tels que l’amitié, l’amour, la famille, l’ostracisme, le handicap, le pouvoir et l’espoir. On n'échappe pas à quelques longueurs mais l'ensemble se tient, sans être fulgurant. Si le personnage d’Edouard est assez attachant, on lui préférera celui de son “petit” frère Vania (doublé par Adrien Antoine), simien charismatique obsédé par le trône.
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Sans être la purge annoncée ou la prouesse voulue, Pourquoi j’ai pas mangé mon père est un film d’animation sympathique mais qui n’échappe malheureusement pas aux lacunes. En somme, il s’agit d’un divertissement animé qui plaira sûrement aux plus petits. Espérons que Jamel voit un peu moins gros s’il compte persévérer dans la mise en scène, en nous livrant un second film certes moins ambitieux mais plus mâture et maîtrisé.
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Les plus
De belles images
Le thème musical
Vania 
Les moins
Trop ambitieux
Pas assez drôle
5,5/10
La bande-annonce:
youtube
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cinephile-en-herbe · 9 years
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[Critique] Divergente 2: L’insurrection
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Divergente 2: L’insurrection
The Divergent Saga: Insurgent
Réalisé par Robert Schwentke
Ecrit par Mark Bomback, Brian Duffield et Akiva Goldsman d’après le roman de Veronica Roth
Avec Shailene Woodley, Theo James, Miles Teller, Angel Elgort, Kate Winslet, Naomi Watts, Jai Courtney, Mekhi Phier, Octavia Spencer, Daniel Dae Kim, Maggie Q, Zoë Kravitz, Ashley Judd, Ray Stevenson
Etats-Unis, 18 mars 2015, 1h59
Action, Aventure, Science-fiction, Thriller
Dans un monde post-apocalyptique où la société a été réorganisée autour de 5 factions (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères et Fraternels), Tris a mis au jour un complot mené par la faction dominante, les Érudits, dirigés par Jeanine. Abandonnant une ville à feu et à sang, à la recherche d’alliés, Tris et Quatre sont désormais traqués par les autorités. Jeanine décrète la loi martiale pour anéantir les Divergents, tandis que la guerre entre les factions prend de l’ampleur. Pourquoi les Divergents sont-ils une menace pour la société ? La découverte d’un objet mystérieux, hérité du passé, pourrait bien bouleverser l’équilibre des forces…
Sorti en mars 2014, Divergente est un film qui ne m’avait pas interpellé au premier abord. N’ayant pas lu l’oeuvre originale et pas vraiment emballé par la bande-annonce, je ne savais vraiment pas sur quoi tomber mais la présence de Shailene Woodley à l’affiche m’a comme qui dirait motivé à le découvrir. Je fus au final agréablement surpris et plutôt intéresser à l’idée de découvrir cet Insurgent, second volet de la désormais tétralogie adaptée de l’oeuvre de Veronica Roth: le troisième opus Allegiant sera divisé en 2 parties qui sortiront respectivement en mars 2016 et mars 2017. 
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“ The Divergente Reloaded “
Divergente premier du nom nous entraînait dans un Chicago post-apocalyptique où une nouvelle société a été divisée en 5 factions déterminées selon le trait de caractère dominant de chacun des membres: les Altruistes, les Audacieux, les Érudits, les Sincères et les Fraternels. Si ce système a été mis en place officiellement pour garantir la paix et la sécurité, on dénotait là un cadre de vie faussement utopique ainsi qu’une politique totalitaire exercée afin de maintenir un contrôle absolu sur l’ensemble des individus. Ce qui n’entrent dans aucune case sont laissés pour compte appelés les Sans-factions et ceux qui répondent à plusieurs critères au lieu d’un sont appelés Divergents. C’était justement le cas de figure de notre héroïne Tris (Shailene Woodley) et de son sidekick Quatre (Theo James) qui se retrouvaient alors ciblent d’un complot orchestré par Jeanine Matthews (Kate Winslet), leader de la faction Érudit, qui vise à traquer et éliminer tous les Divergents. N’ayant pas lu l’oeuvre originale et n’étant pas attiré par la bande-annonce, Divergente est un film que je suis parti sans grande conviction mais qui m’avait bien plu au final. Réalisé par Neil Burger, ce dernier n’a cependant pas rempilé pour Insurgent, laissant sa place à Robert Schwentke. J’ai comme qui dirait pris peur en apprenant ça car son précédent film, R.I.P.D. Brigade fantôme était quand même une sacrée purge ! Heureusement ce n’est pas le cas d’Insurgent qui s’affirme plutôt comme une suite honorable et plus mâture. 
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Et cette maturité s’exprime tout d’abord visuellement. Vous vous rappelez de l’ambiance chaude du premier volet, cette synergie entre le décor, les costumes et les accessoires ? Excepté au début du long-métrage où l’on retrouve nos protagonistes réfugiés chez la faction des Fraternels, cette patte chatoyante est globalement absente du long-métrage qui opte cette fois-ci pour une atmosphère plus froide et clinique. Les scènes d’action quant à elle gagnent en intensité et en maîtrise et sont donc plus agréables à visionner. Fort d’un budget de 110 millions de dollars (soit une augmentation de 25 millions par rapport au premier film), Insurgent se délecte à employer de nombreux effets spéciaux: pour le meilleur car le film gagne en spectaculaire mais également pour le pire car certains d’entre eux ne sont pas assez soignés et agressent quelque peu notre rétine. De plus on ressent que certaines scènes ont été clairement conçus comme des “effets 3D” et ont donc du mal à passer en 2D, format dans lequel j’ai visionné le film.
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Dans cet opus, Jeanine continue sa traque aux éléments Divergents mais avec un nouvel objectif: trouver celui qui sera capable d’ouvrir une mystérieuse boîte trouvée au domicile des parents de Tris et bien évidemment, cette dernière sera dans sa ligne de mire. Intriguant et efficace, le scénario tient la route et entraîne le spectateur au cœur d’une aventure mouvementée aux rebondissements nombreux et accents anarchistes. En effet, une cohorte de Sans-factions armée s’est formée et demeure plus que jamais déterminé à stopper les troupes de Jeanine et ainsi renverser sa dictature. On découvre par ailleurs une nouvelle facette de la personnalité de Tris, outre sa nouvelle haircut. Rongée par la culpabilité de ses récentes pertes, elle affiche un comportement différent. Plus ferme et mâture, en proie à d’étonnants accès de violence, la jeune héroïne doit faire face à ses responsabilités et affronter ce redoutable mais inévitable passage à l���âge adulte. Toujours aussi irrésistible et convaincante, Shailene Woodley est l’atout charme du long-métrage et se glisse sans problème dans ce rôle plus étoffé. Toujours accompagné de son gars sûr Theo James, ce dernier fait le job sans broncher et dévoile une fois de plus son étoffe de leader. Angel Elgort (Caleb) et Miles Teller (Peter) sont également de retour et gagnent en présence dans ce film. Après l’excellent Whiplash, on se ravit surtout des apparitions du second, souvent teintées d’humour.
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Le casting compte de nouvelles têtes comme Daniel Dae Kim et Octavia Spencer qui malheureusement n’ont pas suffisamment présents à l’écran, un problème qui touche également les revenants Ray Stevenson, Maggie Q et Zoë Kravitz qui ne servent pas à grand chose. C’est en revanche un régal de retrouver de la sublime et redoutable Kate “Jeanine” Winslet et le badass Jai Courtney qui contrairement à Elgort court comme un vrai bonhomme. Et j’ai faillé omettre la présence de Naomi Watts qui se glisse sous les traits d’Evelyn qui n’est autre que la mère de Quatre. La mystérieuse leader des Sans-factions dont les motivations réelles demeurent encore à cerner.
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Dans la lignée du premier volet, Divergente 2: L’insurrection est un divertissement efficace avec un bon rythme, des scènes d’action intéressantes et une intrigue mouvementée donnant une fois de plus envie de connaître la suite. Plus mâture et spectaculaire, on regrettera en revanche le manque de présence de certains acteurs, quelques effets spéciaux peu soignées mais également une bande-son qui sans être mauvaise, porte moins le spectateur dans l’aventure que celle du premier film.
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Les plus
Shailene Woodley  ♥
Plus mature et spectaculaire
Donne envie de voir Allegiant
Les moins
Tout est dit dans la conclusion
7/10
La bande-annonce:
youtube
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cinephile-en-herbe · 9 years
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[Critique] It Follows
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It Follows
Ecrit et réalisé par David Robert Mitchell
Avec Maika Monroe, Keir Gilchrist, Jake Weary, Daniel Zovatto, Olivia Luccardi, Lili Sepe
Etats-Unis, 4 février 2015, 1h40
Épouvante-horreur
INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS
Après une expérience sexuelle apparemment anodine, Jay se retrouve confrontée à d'étranges visions et  l'inextricable impression que quelqu'un, ou quelque chose, la suit. Abasourdis, Jay et ses amis doivent trouver une échappatoire à la menace qui semble les rattraper...
4 ans après  The Myth of American Sleepover,le réalisateur américain David Robert Mitchell revientavec un second long-métrage intitulé It Follows.Faisant sensation dans les nombreux festivals où il a été projeté et collectantpar la même occasion un accueil des plus dithyrambiques, ce film d'horreur està l'affiche dans nos salles depuis le 4 février 2015.
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" CREEPY FOLLOW "
It Follows se focalise sur Jay(Maika Monroe), une jeune adolescente de 19 ans résidant dans laville de Détroit aux Etats-Unis. En couple avec un dénommé Hugh (Jack Weary), les deux tourtereaux lors d’une soirée en viennent à faire l’amour. Une première expérience qui n’aurait pu être qu’anodine si Hugh ne venait pas par la même occasion de lui transmettre une MST, comprenez Malédiction Sexuellement Transmissible. En effet après ce premier rapport, Jay est victime d’étranges visions et se retrouve poursuivie par une entité multiforme déterminée à lui faire la peau. Bien qu'aidée par ses amis, la tâche est comme qui dirait plus difficile lorsque ses assaillants sont invisibles aux yeux des autres. Et pour couronner le tout, le seul moyen de ce débarrasser de cette malédiction est de coucher avec quelqu'un d'autre afin de la lui refiler. 
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Vous vous rappelez des Paranormal Activity, de Conjuring, d’Insidious ou encore d’Annabelle ? Foutez-moi tout ça aux oubliettes et si vous voulez connaître l’horreur, la vraie, foncez dans votre salle obscure préférée pour découvrir ce fameux It Follows qui est tout simplement une pure merveille. Dire que la tension est palpable ne serait qu’un doux euphémisme, dire que le climat est angoissant ne suffirait pas à témoigner de tout le potentiel, de toute la maîtrise et de tout le talent de David Robert Mitchell en terme de mise en scène. En effet cette dernière se révèle tout bonnement magistrale, avec un soin et une précision qui force le respect, le réalisateur fait de son long-métrage une véritable claque visuelle qui subjugue par la beauté de ses images et des lumières. Plans intelligents, mouvements astucieux, angles précis, le visuel séduit aussi bien qu’il met inconfortable car David Robert Mitchell parvient à instaurer à It Follows un suspens insoutenable et un véritable climat de terreur qui atteint son paroxysme lors de séquences pour le moins mémorables. Elles sont par ailleurs solidement appuyées par le score de fou-malade composé par Disasterpiece, une musique électronique, frissonnante, Carpentienne !
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Malgré son scénario diabolique, le long-métrage se complaît également dans une ambiance plus légère et réaliste. Entre deux frissons, DRM s'attarde sur le lieu de l'action: Détroit et son écrin maussade, son parfum mélancolique où nos jeunes protagonistes sont prisonniers d'un dôme cauchemardesque et spleenétique, devant faire face au nouveau monde qui les entourent, s'adapter à ses nouvelles règles. It Follows se savoure également comme une chronique sur des adolescents livrés à eux-mêmes, sur l'amitié, l'amour, le désir, le passage à l'âge adulte. On peut voir dans la malédiction et son moyen de transmission un plaidoyer pour l'utilisation de contraceptifs lors de rapports sexuels (afin d'éviter les MST, les vraies) ou encore une métaphore de la condition adolescente, piégée dans les peurs, les doutes et les angoisses et la culpabilité qui se font ressentir à cet âge-là. Fascinant !
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It Follows est une immense réussite, un classique instantané, une claque esthétique, un petit chef-d’œuvre d’angoisse, de terreur et d’ambiance qui dresse avec brio le portrait d’une jeunesse en crise.  C’est la résurrection d’un genre, la consécration d’une actrice (Maika Monroe, éblouissante) et surtout d’un réalisateur, David Robert Mitchell, qui vient tout simplement de nous offrir un des plus grands films d’horreur de l’histoire du cinéma.
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Les plus
Maika Monroe
Ambiance et esthétique irréprochables
Une bande-son sensationnelle 
Un des meilleurs films d'horreur jamais réalisés
Les moins
On verra pas un film de ce niveau avant (très) longtemps
9/10
La bande-annonce:
youtube
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cinephile-en-herbe · 9 years
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[Bilan 2014] Le Top/Flop du Cinéphile en Herbe
Une fois n'est pas coutume, le Cinéphile en Herbe vous livre son bilan de l'année 2014 en retard. Mieux vaut tard que jamais, voila mes coups de coeur et mes coups de gueule cinéphiles !
Le TOP 10
10) La Planète des Singes: L'Affrontement 
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Une réalisation et des effets spéciaux somptueux, un propos et des enjeux socio-politiques finement dressés. Spectaculaire, rythmé et surtout très émouvant, La Planète des Singes: L'Affrontement est plus qu'une meilleure suite: c'est un grand film aux accents shakespeariens, un bijou de science-fiction à la bande-son puissante. Sensationnel !
9) Bande de filles
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Un sublime récit d'apprentissage où s'entremêlent la passion et la tension, la drôlerie et le suspense, les rêves et les désillusions. Pour son troisième long-métrage, Céline Sciamma pose sa caméra sensible et stylisée en banlieue pour suivre le parcours d'une Bande de filles enragé, fraîche, belle et attachante. Une ode à la vie, à l'amitié, l'amour, à l'émancipation et à la femme. Fulgurant ! 
8) The Spectacular Now
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The Spectacular Now fut mon premier coup de coeur de 2014 et aussi la raison de mon crush sur Shailene Woodley. Éblouissante, elle partage l'affiche avec l'excellent Miles Teller dans cette rom-com rafraîchissante, intimiste et poignante qui collectionne les moments de tendresse et de vie avec une sincérité bouleversante. Irrésistible !
7) The Raid 2
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Plongée viscérale, dangereuse et intense dans les tourments d'une odyssée mafieuse impitoyable. Un ballet de violence stylisée, d'arts martiaux endiablés et de chorégraphies incroyables, le tout sous la caméra virtuose de Gareth Evans. Ultra-spectaculaire et violent à souhait, The Raid 2 est tout bonnement un des meilleurs films d'actions jamais réalisés. Jouissif !
6) Les Gardiens de la Galaxie
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Une joyeuse bande de trublions hauts en couleur en guise de protagonistes, des effets spéciaux spectaculaires et chatoyants, une aventure intergalactique trépidante et punchy dotée d'un humour ravageur et d'une bande-son rétro du tonnerre. On tient pour le moment la meilleure production offerte par la Maison des Idées ainsi qu'une jolie définition du space / planet opera signée James Gunn._ Coolissime !_
5) Whiplash
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Un affrontement inoubliable entre un jeune batteur et son professeur intransigeant. Un duel aussi musical qu'inoubliable où Miles Teller (encore !) et J.K. Simmons, exceptionnels, se lancent dans une quête d'excellente absolue pétrie de sang, de larmes, de sueur et de cris. Excessif, haletant, sado-masochiste, Whiplash fait monter le groove et la tension crescendo pour aboutir à un climax de fou-malade. Époustouflant !
4) Interstellar
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Voyage magnifique, spectaculaire, enivrant, intense et vertigineux aux confins de l'espace-temps. Christopher Nolan orchestre avec Interstellar un véritable tour de force, une odyssée spatiale éblouissante couplée d'une expérience sensorielle et émotionnelle sans précédent. Plus qu'un film, une invitation. Incroyable !
3) 12 Years a Slave
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C'est sur ces paysages tapissés de verdure et bercés par le soleil que sont déroulées quelques unes des heures les plus sombre de l'Histoire. 12 Years a Slave, plongée âpre, sublime et poignante au coeur de l'esclavage, un portrait sans concession, sans fard et nécessaire. Assurément le meilleur de Steve McQueen permettant d'affirmer l'immensité de son talent en terme de mise en scène et de direction d'acteurs. Magistral !
2) Her
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Quiaurait cru qu'une romance entre un homme et un système d'exploitation féminin pouvait être d'une po��sie exemplaire, d'une émotion sans précédent et d'une finesse incroyable ? Spike Jonze transforme l'improbable en bouleversant, fusionne l'esthétique futuriste et stylisée à l'atmosphère spleenétique et contemporaine afin de mettre en lumière deux notions qui régissent la société : la solitude et la montée grandissantes de nouvelles technologies. Bouleversant et intemporel, Her est une véritable prouesse. Exceptionnel !
1) Gone Girl
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Traumatisante, anxiogène, haletante, ahurissante, surprenante, déconcertante... les adjectifs ne manquent point à l'appel pour qualifier cette incroyable expérience qu'est Gone Girl. Maîtrisé de bout en bout, captivant à chaque instant, il s'agit d'un immense thriller aussi cynique que jubilatoire, d'une farce cruelle et machiavélique sur le mariage mais surtout d'un pur chef-d'oeuvre de cinéma, d'une gifle gargantuesque assénée par le tout aussi grand David Fincher qui a survolé son statut de réalisateur pour aller tâter quelque chose de plus mystique. Parfait !
AUTRES COUPS DE CŒURS
Auraient pu suivre: American Bluff, Dallas Buyers Club, New-York, Melody, Mommy, Un été à Osage County, Nebraska, Nymphomaniac II, La Voie de l'Ennemi, X-Men Days of Future Past, Night Call, Enemy, Mister Babadook
Mentions: Du Sang et des Larmes, Captain America: Le Soldat de l'Hiver, The Amazing Spider-Man 2, 22 Jump Street, 300: La Naissance d'un Empire, Nos Pires Voisins, Magic in the Moonlight, Under the Skin, Yves Saint Laurent, Et (beaucoup) plus si affinités, Coldwater, Fort Bliss, Obvious Child, Joe, Sin City: j'ai tué pour elle, La French, Samba, Respire, Le Rôle de ma vie, A Most Violent Year, Cold in July, Timbuktu, Fruitvale Station, Elle l'adore, Maestro, Joe, Only Lovers Left Alive
LE FLOP 10
Parce qu'ils n'en valent pas la peine (et parce que j'ai la flemme aussi), on ne va pas s'attarder sur ces mauvais films, ratés et autres purges de l'année. On se contentera de placer le nom des intervenants dans cette phrase: " Bonjour (...), vous n'avez pas honte ? "
1) The Baby
2) Annabelle
3) I, Frankenstein
4) Un amour d'hiver
5) Pompéi 
6) La Légende d'Hercule
7) On a marché sur Bangkok
8) SMS
9) A coup sûr
10) Catacombes
AURAIENT PU SUIVRE:
Supercondriaque, Fiston, 24 jours, Kidon, Blackout Total, Transcendance, Vampire Academy, Exodus: Gods & Kings
(SEMI)-DÉCEPTIONS ET FILMS PAS TERRIBLES:
Monuments Men, How I Live Now, Ninja Turtles, Brick Mansions, The Canyons, L'été des poissons volants, Night Moves, Welcome to New-York, REC 4: Apocalypse, Le Septième Fils, Avant d'aller dormir, Lou: journal infime, Echo, La Liste de mes envies, Sabotage, OldBoy, Jacky au royaume des filles
Bilans précédents
Mon Top 2013
Mon Top 2012
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cinephile-en-herbe · 9 years
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[Critique] Whiplash
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Whiplash
Ecrit et réalisé par Damien Chazelle d'après son court-métrage éponyme
Avec Miles Teller, J.K. Simmons, Melissa Benoist, Paul Raiser
Etats-Unis, 24 décembre 2014, 1h47
Drame, Musical
Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence...
5 ans après Guy and Madeline on a Park Bench, le réalisateur américain d'origine française Damien Chazelle (scénariste du Dernier Exorcisme - Part II et de Grand Piano) revient avec un second film baptisé Whiplash. Il s'agit en réalité de l'adaptation sous forme de long-métrage de son court-métrage éponyme qui lui a par ailleurs valu le Prix du Jury lors du Festival de Sundance 2013. Et lors de l'édition suivante, son nouveau film a été auréolé du Grand Prix du Jury ainsi que du Prix du public. C'est donc précédé d'un accueil dithyrambique que Whiplash a débarqué dans nos salles le 24 décembre 2014. A juste titre ?
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" New York (Uncut) Melody "
A l'affiche de The Spectacular Now en janvier, de Divergente en avril, de 21 & Over depuis juillet (sortie vidéo uniquement) et maintenant de Whiplash en décembre, on peut dire que l'acteur Miles Teller aura été omniprésent cette année. Pour ce nouveau film il se glisse sous la peau d'Andrew Neiman, un adolescent américain de 19 ans qui vient d'intégrer le prestigieux Shaffer Conservatory à Manhattan qui n'est autre que la meilleure école de musique aux Etats-Unis. Dans ce genre d'établissement, la concurrence est rude, chaque candidat désire devenir le meilleur et pouvoir un jour être reconnu pour son talent et demeurer parmi les grands. C'est exactement l'état d'esprit dans lequel se trouve notre protagoniste, il rêve de devenir le meilleur batteur de jazz de sa génération, de se transformer en Buddy Rich moderne. Lors d'une séance de répétition, Andrew tape dans l’œil d'un dénommé Terence Fletcher (J.K. Simmons), un chef-d'orchestre réputé dont le cours attise la convoitise des nombreux apprentis musiciens.
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Fletcher n'est pas simplement un personnage connu dans le monde de la musique, c'est également un enseignant intransigeant, ferme et sans scrupules. Chaque note, chaque prestation, chaque mélodie, chaque répétition, chaque solo, tout se doit d'être absolument parfait et de respecter son tempo. Son enseignement dur et exigeant implique de la part des élèves une concentration et une maîtrise sans précédent, sous peine de subir son courroux pour le moins dévastateur. En effet assister à son cours, c'est prendre le risque de subir une déferlante d'injures et d'humiliations censées nous rappeler que nous ne sommes pas ici pour se tourner les pouces mais que nous venons plutôt d'entrer dans la cour des grands: seule la perfection prime et l'on doit à tout moment prouver lui prouver que nous méritons notre place, sous peine de se faire jarter sans ménagement. Plus qu'un chef-d'orchestre, Fletcher prend des airs de sergent instructeur qui transforme ses étudiants en musique en jeunes recrues militaires. Whiplash a par ailleurs été qualifié par son réalisateur de "Full Metal Jacket du jazz".
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Pour se justifier ce comportement pour le moins déconcertant, Terence Fletcher n'hésite pas à rappeler à plusieurs reprises une anecdote concernant Charlie Parker: adolescent, sa performance lors d'une représentation en compagnie du batteur Jo Jones ne fut pas à la hauteur, si bien que ce dernier lui balança une cymbale sur la tête. Désappointé, Charlie Parker partit s'entraîner pendant un an avant de réapparaître et de devenir le Bird, un des meilleurs musiciens de jazz de l'histoire. Devenir le meilleur, voila ce qu'Andrew veut devenir et malgré ses méthodes brutales, Fletcher veut par dessus tout dénicher le futur grand parmi ses troupes. Tous deux sont des amoureux du jazz, des perfectionnistes qui ne voient pas du tout la musique simplement comme un art ou un divertissement mélodieux. Dans Whiplash, la musique s'illustre comme une discipline sportive qui nécessite des heures d'entraînements toujours plus intenses, qui encourage le musicien à dépasser ses limites et à être poussé dans ses derniers retranchements, à laisser la sueur et le sang imbiber notre front et nos mains jusqu’à ce que l'on obtienne la maîtrise et/ou le résultat escomptés.
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Andrew est jeune homme ambitieux avec ses rêves et ses envies mais également ses angoisses et ses doutes. Et la fureur de l'enseignement de Fletcher lui apporte une pression morale supplémentaire. Pour se plier aux exigences du chef-d'orchestre, ses entraînements se révèlent toujours plus acharnés, la douleur et l'épuisement qui se dessinent sur son visage sont proportionnels à la rapidité insufflée aux mouvements. Le film est l'histoire d'un duel impitoyable entre un maître et son élève, un combat musical mais aussi psychologique où les deux parties entament une quête d'excellence sans précédent. Une relation excessive, presque sado-masochiste qui mènera à un climax pour le moins incroyable. Effectivement, Whiplash peut se vanter d'offrir une séquence finale époustouflante qui compte désormais comme l'une des plus marquantes jamais vues. Personnellement, je n'avais plus de souffle tellement cette dernière partition était intense et sans fausses notes !
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Et si ce duel est si efficace et palpable, c'est bien évidemment grâce à Miles Teller et J.K. Simmons qui sont tout simplement exceptionnels dans leurs rôles respectifs. Profonds, fascinants, jamais dépourvus d'humanité, ils interprètent à la perfection leurs personnages et apportent toujours plus de crédibilité à cette confrontation. Batteur depuis l'âge de 15, Miles Teller a tout de même du reprendre des cours à raison de 4 heures par jour, 3 fois par semaine. Même s'il bénéficie de l'aide d'une doublure, il a tout de même réalisé 70% des prestations visibles dans le film. De son côté, Damien Chazelle effectue un excellent travail de mise en scène, son sens du cadre est éminemment astucieux et lui permet de caractériser de plus belle leur affrontement et l'atmosphère anxiogène qui en découle. Une caméra pêchue qui mariée au montage dynamique permet de relever toute la rythmique et tout le groove de ces magnifiques compositions jazzy qui berce nos oreilles tout au long du film. Oui car forcément, Whiplash c'est une B.O. d'enfer, notre tête et notre pied se meuvent en cadence avec la musique et les innombrables coups de batterie parviennent à accélérer notre rythme cardiaque !
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Le groove est frénétique, la réalisation stylisée, le duel est fascinant, les acteurs sont excellents. Pour son second long-métrage, Damien Chazelle signe un film tout simplement grandiose, spectaculaire et d'une intensité folle. Frissonnant de son introduction à son final ahurissant de fougue, de passion et de fureur, Whiplash s'annonce sans le moindre doute comme un des meilleurs films de cette année.
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Les plus
Miles Teller
J.K. Simmons
Un duel inoubliable
Terriblement groovy et intense
Un final à couper le souffle
Les moins
(...)
9/10
La bande-annonce :
2 notes · View notes
cinephile-en-herbe · 9 years
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[Critique] Night Call
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Night Call (Nightcrawler)
Ecrit et réalisé par Dan Gilroy
Avec Jake Gyllenhaal, Rene Russo, Riz Ahmed, Bill Paxton, Kevin Rahm
Etats-Unis, 26 novembre 2014, 1h57
Thriller, Policier, Drame
AVERTISSEMENT
Branché sur les fréquences radios de la police, Lou parcourt Los Angeles la nuit à la recherche d’images choc qu’il vend à prix d’or aux chaînes de TV locales. La course au spectaculaire n'aura aucune limite...
Frère du réalisateur Tony Gilroy et du monteur John Gilroy, le scénariste de formation Dan Gilroy réalise son premier long-métrage avec le thriller Nightcrawler, rebaptisé Night Call dans nos contrées. Un premier film acclamé par la critique et notamment classé parmi les 10 meilleurs films de l'année par le célèbre American Film Institute. A juste titre?
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«He Own the Night »
Night Call nous invite à suivre le parcours d'un dénommé Lou Bloom (Jake Gyllenhaal), un homme sans emploi résidant à Los Angeles et contraint de vendre des métaux volés pour gagner un peu d'argent. Un quotidien sans réelle satisfaction qu'il va par ailleurs quitter le soir où il se retrouve témoin d'un accident de voiture. Sur les lieux, deux policiers tentant de sortir la victime du véhicule en feu, mais également deux cadreurs présents pour filmer la scène afin de revendre ces images aux chaînes d'infos locales. Voyant une alternative séduisante à emprunter, Lou décide lui aussi de se lancer dans la réalisation de vidéos. A la tombée de la nuit, armé d'une caméra et d'un scanner radio captant les fréquences de la police, Lou est prêt à sillonner les rues de L.A. en quête de scoops.
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En choisissant de se consacrer pleinement à cette nouvelle carrière, Lou Bloom pénètre dans un nouveau monde avec se propres règles. La nuit, Los Angeles est un véritable terrain de chasse, un environnement à scruter, à analyser et à arpenter en quête de faits divers plus sordides et plus violents les uns après les autres, terrain qu'il faut couvrir avant les forces de l'ordre mais également avant les chaînes concurrentes afin de s'assurer l'exclusivité ainsi qu'une meilleure prise d'images. « S'il y a des morts, ça vaut de l'or », « Imaginez le JT comme une femme hurlant la gorge tranchée », des mantras tout à fait discutables qui vont pourtant amplifier de manière féroce ses ambitions. Joues creuses, yeux caves, la peau sur les os, une maigreur visible qui suggère l'appétit féroce de Lou et son désir d'aller toujours plus loin, quitte à se lancer dans une course au spectaculaire sans limite et insatiable. Et pour ce faire il n'hésitera aucunement à franchir la frontière de la légalité pour étancher sa soif morbide et combler cet appel de la nuit.
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Déjà excellent dans le trip schizophrène Enemy de Denis Villeneuve (à qui l'on doit également Prisoners), Jake Gyllenhaal livre dans Night Call une performance tout bonnement ahurissante. Ambitieux mais pervers, orateur hors pair mais manipulateur, autodidacte mais arriviste, il compose avec brio un personnage complexe et fascinant. Sa nature à la fois solitaire et misanthrope ainsi que le contraste révélé entre son teint blafard et la frénésie de ses actes et pensées lui donnent toutes les caractéristiques d'un serial killer. Et même s'il a pour seule arme ici sa caméra, cet objet parvient à dégager une aura des plus inquiétantes. Côté seconds rôle on retiendra bien évidemment la présence de Rene Russo (Thor : Le Monde des Ténèbres), impeccable dans le rôle de Nina, directrice des programmes d'une chaîne locale avec laquelle Lou va travailler. Obsédée par la course à l'audience, elle voit en lui le candidat idéal apte à lui rapporter les images chocs qu'elle souhaite tant et tous deux tissent tout au long du film une relation ambiguë et troublante animée par des desseins malsains.
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Et si les débuts de Lou en tant que chasseur d'images font mouche, Dan Gilroy nous impressionne lui aussi pour sa première fois derrière la caméra. Pêchue et maîtrisée de bout en bout, la mise en scène nous emporte au cœur de ce voyage nocturne dérangeant où la tension est palpable à chaque instant et le suspens millimétré. A l'image de cette course-poursuite intense qui demeure littéralement à couper le souffle, assurément une des séquences les plus marquantes du long-métrage. On soulignera également la sublime photographie de Robert Elswit qui insuffle à Los Angeles une atmosphère poisseuse et démystificatrice.
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Night Call est un thriller acerbe et cynique, une satire brûlante des médias (course à l'audience, journalisme à sensations, voyeurisme...) qui torpille également, sur fond de crise économique, les concepts de rêve américain et de self-made-man. Un excellent premier hanté par un Jake Gyllenhaal aussi méconnaissable qu'impérial. Un Oscar en vue ?
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Les plus
Jake Gyllenhaal, incroyable
Satire cruelle et efficace
Une tension palpable
Les moins
(...)
8/10
La bande-annonce:
2 notes · View notes
cinephile-en-herbe · 9 years
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[Critique] Magic in the Moonlight
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Magic in the Moonlight
Ecrit et réalisé par Woody Allen
Avec Coli Firth, Emma Stone, Hamish Linklater, Marcia Gay Harden, Jackie Weaver, Erica Leerhsen, Eileen Atkins, Simon McBurney
Etats-Unis, 22 octobre 2014, 1h38
Comédie, Romance
Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.
Un an après le succès de Blue Jasmine qui a valu à Cate Blanchett (Monuments Men, Dragons 2) l'Oscar de la meilleure actrice, le célèbre Woody Allen est déjà retour avec son nouveau film Magic in the Moonlight. Visible en salles depuis le 22 octobre 2014, cette comédie romantique signe tout de même le 46e long-métrage du réalisateur new-yorkais.
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" Amazing Sophie "
Situé en 1928, Magic in the Moonlight se focalise sur Stanley Crawford, un magicien et illusionniste mondialement connu sous le nom de Wei Ling Soo. Et si on lui reconnait un talent indiscutable, il s'agit en réalité d'un homme caustique et misanthrope. Bien que son métier consiste à tromper l'audience en usant l'art de la magie, ce dernier prend tout de même un malin plaisir à démasquer les médiums et autres spirites qu'ils considèrent ni plus ni moins comme de simples charlatans. A la fin de sa représentation, il reçoit la visite de son ami d'enfance qui est lui-même illusionniste et qui lui propose de se rendre dans le Sud de la France (en Côte d'Azur plus précisément) afin de démasquer une dénommée Sophie Baker (Emma Stone, TASM 2), prétendue mystique soupçonnée d'arnaquer la riche famille des Catledge. Absolument persuadé d'avoir affaire à une escroc patentée, Stanley imagine qu'il va rapidement la démasquer comme il l'a si bien fait par le passé. Cependant, les visions de la jeune femme se font plus précises, les approximations laissent place à des affirmations d'une véracité inattaquable. Si le magicien est dérouté, le spectateur l'est tout autant et finit par être fasciné, troublé et même amusé par les dons de clairvoyance de Sophie. 
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Magic in the Moonlight est un film tout bonnement charmant qui séduit grâce aux sublimes paysages de la French Riviera, sa sublime photographie, sa bande-son jazzy et les costumes qui offrent une ambiance rétro aussi colorée qu'immersive. L'intrigue savamment ficelée oscille entre doutes, rires et émotion et bénéficie de dialogues pour le moins excellent, portant toujours mieux le récit et donnent lieu à des joutes verbales savoureuses aux accents théâtraux. L'occasion pour le réalisateur d'y parsemer ses réflexions sur l'occulte, l'au-delà, les illusions, la croyance, des questionnements emprunts d'un certain pessimisme.
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Cette aura magnétique que Sophie dégage, son nom prononcé sur toutes les lèvres, la démonstration de son talent, la joie qu'elle procure autour d'elle grâce à ses prédictions et autres séances de spiritisme, tout cela était perçu d'un mauvais œil par Stanley. Mais à force de passer du temps avec elle, la jeune femme n'est plus la cible à dégommer mais bien une source d'enchantement et d'enthousiasme qui va finir va le marquer lui aussi. Pessimiste, arrogant et rabat-joie, pétillante; fraîche et gourmande, Colin Firth et Emma Stone campent à la perfection ces deux personnages antagonistes qui vont pourtant tomber sous le charme l'un et l'autre. Un souffle romantique et idyllique s'est forgé et le spectateur ressort conquis de ce voyage délicieux et enivrant. La magie opère donc !
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Les plus
Colin Firth
Emma Stone
La photographie
Les dialogues
Ambiance rétro
Les moins
(...)
8/10
La bande-annonce:
8 notes · View notes
cinephile-en-herbe · 10 years
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[Posters] On se tape l'affiche !
American Sniper
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The Gambler
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Le Hobbit: La Bataille des Cinq Armées (The Hobbit: The Battle of the Fives Amies)
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Jupiter: Le Destin de l’Univers (Jupiter Ascending)
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The Lookalike
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Night Call (Nightcrawler)
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Le Septième Fils (Seventh Son)
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Taken 3
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The Water Diviner
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Bad Turn Worse
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You Are Not Alone
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Wild
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cinephile-en-herbe · 10 years
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[Critique] Et (beaucoup) plus si affinités
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Et (beaucoup) plus si affinités (What If)
Réalisé par Michael Dowse
Ecrit par Elan Mastai d'après la pièce Toothpaste and Cigars de T.J. Dawe et Michael Rinaldi
Avec Daniel Radcliffe, Zoe Kazan, Megan Park, Adam Drive, Mackenzie Davis, Rafe Spall, Sarah Gadon
Irlande, Canada, 29 octobre 2014, 1h42
Comédie dramatique, Romance
En se rendant à une soirée organisée par son meilleur ami, Wallace ne se doute pas qu’une rencontre va bouleverser sa vie. Son attirance pour Chantry a tout du coup de foudre. Une complicité immédiate s’installe avec cette jeune femme pétillante et à l’humour ravageur. Toutefois, il subsiste un petit obstacle aux prémices de cette belle histoire : Chantry est déjà en couple avec un dénommé Ben ! Elle propose donc à Wallace de sceller un tout autre pacte : devenir amis, et rien de plus. Au fil du temps, leur complicité ne fait que grandir et Wallace se retrouve vite confronté à un vrai dilemme : doit-il s’en tenir à sa promesse ? Faire en sorte que Chantry quitte Ben ? Faire semblant de se satisfaire de cette situation bancale ou bien tenter de la conquérir, au risque de la perdre ? Leur relation amicale va être mise à rude épreuve : mais un homme et une femme peuvent-ils réellement être amis ?
Après la comédie festive Take Me Home Tonight et la comédie bourrine Goon, le réalisateur canadien Michael Dowsen nous revient avec la comédie romantique What If qui s'avère être une adaptation de la pièce de théâtre Toothpaste and Cigars de T.J. Dawe et Michael Rinaldi. Renommé chez nous Et (beaucoup) plus si affinités, le film est prévu en salles le 29 octobre 2014.
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" Escape from Friendzone"
Vu à l'affiche de Horns au début du mois d'octobre 2014, Daniel Radcliffe nous donne un second rendez-vous à la fin du mois puisque nous le retrouvons également à l'affiche d'Et beaucoup plus si affinités, sixième long-métrage de Michael Dowse. Il se glisse ici sous les traits de Wallace, un jeune homme qui n'a plus le moral au beau fixe depuis une rupture douloureuse. En se rendant à une fête organisée par son meilleur ami, il fait rencontre d'une jolie blonde du nom de Chantry (Zoe Kazan) et avec qui le feeling va passer aisément, si bien qu'il vont quitter la soirée et continuer à papoter tranquillement jusqu'à leur domicile. Rencontrer cette jeune femme a comme qui dirait illuminé la soirée de Wallace mais ce dernier ne s'attendait sûrement pas à ce que Chantry soit déjà en couple depuis maintenant 5 ans. Tel un accord commercial, elle décide qu'elle et lui noueront une relation amicale et rien de plus. Autrement dit, le bonhomme vient de se faire friendzoner dans le plus grand des calmes.
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Et s'il comptait ne pas reprendre contact avec elle à cause de sa situation amoureuse, le destin va les pousser à se croiser à plusieurs reprises. Et plus Wallace et Chantry se revoient, plus leur complicité s'affirme et l'on assiste à la naissance d'une relation fusionnelle très forte et réconfortante qui ne demande qu'à évoluer. Et quand on voit Daniel Radcliffe et Zoe Kazan à l'écran on se dit que le réalisateur n'aurait pu trouver meilleurs interprètes que ces deux-là tant leur performances sont excellentes, tant leur alchimie crève l'écran et tant ils forment un duo aussi touchant qu'irrésistible. On éprouve tout au long du film une énorme sympathie pour ces personnages qui parviennent aisément à tisser un lien avec nous spectateurs et à nous faire partager leur joie, leur doutes, leurs peines.
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Lors de la cérémonie des Prix Ecrans Canadiens 2014, le scénariste Elan Mastai s'est vu remettre le prix du Meilleur scénario adapté pour Et (beaucoup) plus si affinités, une décision hautement compréhensible lorsque l'on visionne le film. Très bien écrit et dialogué, le scénario trouve le parfait équilibre entre scènes comiques à l'humour ravageur et puissants moments chargés d'émotion. Si notre duo principal s'en tire à merveille, les seconds rôles ne sont pas en reste: qu'il s'agisse d'Adam Driver (Inside Llewyn Davis), Mackenzie Davis (Halt and Catch Fire), Megan Park (The Lottery), de Rafe Spall (Mariage à l'anglaise) ou encore de Sarah Gadon (Dracula Untold), chacun apporte sa pierre à l'édifice et nous gratifie d'une belle interprétation. Enfin, le réalisateur Michael Dowse parvient sans problèmes à retranscrire à l'écran tout le charme, la mélancolie et l'humanité qui ressort de cette histoire qui nous embarque et nous passionne jusqu'à la dernière seconde.
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Émouvant et pétillant, onirique et salvateur, Et (beaucoup) plus si affinités et une pépite romantique savoureuse au casting formidable et à la bande-son magique. Une ballade délicieuse et charmante à emprunter d'urgence.
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Les plus
Daniel Radcliffe et Zoe Kazan ♥
Les musiques
Rafraîchissant
Les moins
Un peu prévisible
8/10
La bande-annonce:
3 notes · View notes
cinephile-en-herbe · 10 years
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[Critique] Dracula Untold
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Dracula Untold
Réalisé par Gary Shore
Ecrit par Matt Samaza et Burk Sharpless
Avec Luke Evans, Sarah Gadon, Dominic Cooper, Charles Dance
Etats-Unis, 1er octobre 2014, 1h32
Action, Dark fantasy, Drame
AVERTISSEMENT
On aura donc eu cette année deux longs-métrages s’étant librement inspirés de grands classiques de la littérature gothique. Est tout d’abord sorti en janvier 2014 I, Frankenstein, un nanar en puissance qui a désintégré le mythe façonné par l’auteure Mary Shelley. 9 mois plus tard, c’est au tour de l'oeuvre culte de Bram Stoker de connaître une adaptation cinématographique, j’ai nommé Dracula Untold. Distribué par Universal Pictures qui a l’intention de rebooter la franchise des Universal Monsters , le fllm est réalisé par Gary Shore.
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" Dracula Begins"
Personnage de fiction repris et transformé à travers le temps et les œuvres, le comte Dracula a en revanche été inspiré d’un véritable personnage historique nommé Vlad III l’Empaleur. L’originalité du film est qu’il se focalise justement sur ce dernier et imagine comment cet homme a fini par devenir le vampire que nous connaissons. Un parti pris original qui permet d’insuffler aux films plusieurs ambiances. Dracula Untold est tout d’abord un film historique qui nous plonge au XVe siècle au cœur des tensions entre la principauté de Transylvanie et l’Empire Ottoman. Une paix négociée entre les deux partis explose lorsque le sultan Mehmet II exige que 1000 jeunes hommes de Valachie (et donc le fils de Vlad) soient réquisitionnés afin de grossir les rangs de l’armée turque, une requête bien évidemment refusée par le prince. 
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Peu avant cette requête indésirable, un périple avait conduit notre protagoniste vers le Pic de la Dent Brisée où il pénétrera dans l’antre d’un sinistre maître vampire. Tenant à protéger son peuple et sa famille, Vlad conclue un pacte avec cette créature obscure. Un accord à double tranchant puisque si le prince voit sa puissance décuplée grâce à l’arrivée de pouvoirs surnaturels, il se voit par la même occasion doté d’un désir prononcé pour le sang humain. Le seul moyen pour lui de ne pas demeurer un vampire à jamais est alors de résister à la tentation et ce 3 jours durant. Le film plonge alors dans une ambiance propre au film de super-héros où le personnage découvre ses nouveaux pouvoirs, apprend à les utiliser et démontre à tous leur puissance sur le champ de bataille. 
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Mercenaire du nom d’Owen Shaw dans Fast & Furious 6 et Bard l’Archer dans Le Hobbit, l’acteur gallois Luke Evans se glisse cette fois-ci sous les traits du célèbre Dracula pour un résultat pour le moins convaincant. Charismatique, l’acteur porte le film sur ses épaules et incarne avec brio cette nouvelle figure de Dracula en 4 H: historique, horrifique, héroïque et humain. Fièrement dominé par son sens du devoir et du sacrifice, profondément attaché à sa famille avec qui il partage de nombreux moments de tendresse, il s’affirme comme un personnage auquel on s’attache rapidement. On retrouve à ses côtés la touchante Sarah Gadon ainsi qu’un Charles Dance terrifiant en maître vampire. Quant à l’acteur Dominic Cooper, on peine à le trouver crédible dans le rôle d’un sultan turc.
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Pour son premier long-métrage Gary Shore se voit confier les rennes d’un blockbuster à 100 millions de dollars et relève le défi avec un certain talent. Outre la belle reconstitution historique, sa réalisation soignée regorge de plans astucieux et le spectateur en prend plein la vue aux scènes d’actions guerrières et frénétiques qui mettent le champ de bataille en émoi. On peut compter également sur l’excellente facture des effets spéciaux pour rendre ce spectacle visuel encore plus jouissif. Bien ficelé, rythmé et touchant, Dracula Untold est un divertissement efficace qui annonce du bon pour les prochaines aventures des Universal Monsters.
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Les plus
Luke Evans en Dracula
Relecture intéressante du mythe
Visuellement stylé
Les moins
Dominic Cooper 
7/10
La bande-annonce:
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cinephile-en-herbe · 10 years
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[Posters] On se tape l'affiche !
Dracula Untold
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Extraterrestrial
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Fury
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The Imitation Game
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Insidious Chapter Three
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John Wick
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Lown Down
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The Mend
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A Most Violent Year
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Serena
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Sex Ed
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Son of a Gun
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Quand vient la nuit (The Drop)
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Good Kill
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V/H/S: Viral
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The Week
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Whiplash
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Liens bandes-annonces sur titre !
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cinephile-en-herbe · 10 years
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[Critique] Les Gardiens de la Galaxie
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Les Gardiens de la Galaxie (Guardians of the Galaxy)
Ecrit et réalisé par James Gunn
Co-écrit par Nicole Perlman
Avec Chris Pratt, Zoë Saldana, Dave Bautista, Vin Diesel, Bradley Cooper, Lee Pace, Michael Rooker, Karen Gillan, Djimon Hounsou, John C. Reilly, Glenn Close, Benicio del Toro, Christopher Fairbank, Laura Haddock, Josh Brolin, Ophelia Lovibond, Gregg Henry, Sean Gunn, Nathan Fillion,
Etats-Unis, 13 août 2014, 2h02
Action, Aventure, Science-fiction
Peter Quill est un aventurier traqué par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l’univers tout entier. Lorsqu’il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec quatre aliens disparates : Rocket, un raton laveur fin tireur, Groot, un humanoïde semblable à un arbre, l’énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le Destructeur, qui ne rêve que de vengeance. En les ralliant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit-il pour sauver ce qui peut encore l’être…
James Gunn et Les Gardiens de la Galaxie, deux noms qu'on avaient pas vu venir, deux noms peu connus du grand public bien que chacun d'entre eux possède sa communauté d'aficionados, deux noms qui avaient quelque chose à prouver avec cette adaptation cinématographique. L'un devait prouver au plus grand nombre qu'il s'agissait d'un réalisateur talentueux quand l'autre, en plus de ne pas décevoir les lecteurs des comics, devait démontrer aux fans du Marvel Cinematic Universe que ces fameux Gardiens est tout aussi intéressants que nos Vengeurs préférés. Ce pari risqué a-t-il porté ses fruits ? 
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" The Wild Bunch "
Un hôpital en 1988 dans le Missouri. La mère du jeune Peter Quill atteinte d'un cancer en phase terminale est à l'agonie. Dévasté à l'idée de devoir lui faire ses adieux, le garçon s'enfuit en sanglots de l'établissement. Il ne s'attendait sûrement pas à faire ses adieux à la Terre puisqu'il se retrouve aspiré par un gigantesque vaisseau spatial. Dès son introduction, le film fait déjà son petit effet en nous dévoilant cette séquence chargée d'émotion. S'en suit alors un bond de 26 ans où nous retrouvons notre Peter Quill sous les traits de Chris Pratt (Movie 43, Her, La Grande Aventure Lego).Celui qui se fait désormais appeler Star-Lord sillonne une planète abandonnée au rythme de la playlist de son walkman et fait la découverte d'un mystérieux orbe notamment convoité par le puissant leader de la race Kree Ronan l'Accusateur (Lee Pace, Lincoln, Le Hobbit), un objet dont le pouvoir serait dévastateur s'il tombait dans de mauvaises mains comme celles-ci. Ayant croisé la route de personnages désireux de l'objet ou voulant en découdre avec Ronan, ces derniers vont devoir faire équipe afin de protéger la galaxie.
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La Phase 1 du MCU a permis de familiariser le spectateur avec chacun des Avengers avant de finalement les réunir sous la caméra de Joss Whedon. Pas de films solos pour les Gardiens de la Galaxie, on nous balance directement une équipe de super-héros qui parvient à marquer le coup dès sa première aventure. Il faut dire qu'il s'agit d'une fratrie pour le moins atypique puisque Star-Lord est accompagné d'une tueuse du nom de Gamora (Zoe Saldana, Star Trek Into Darkness), de Drax le Destructeur (Dave Bautista, L'Homme aux poings de fer) qui comme son nom l'indique a un goût prononcé pour le saccage, de Rocket (doublé par Bradley Cooper, American Bluff) un raton-laveur fin tireur et champion de l'évasion et enfin Groot (doublé par Vin Diesel, Fast & Furious 6), un humanoïde aux allures d'arbre géant. Une joyeuse bande de voyous hauts en couleurs et terriblement attachants et sympathiques qui ne manquera aucune occasion pour vous arracher quelques rires grâce à leurs personnalités distinctes et leurs interactions corsées.
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Fort de son charisme et de son aisance comique, Chris Pratt était le candidat idéal pour interpréter Star-Lord (qualifié par l'intéressé de croisement entre Han Solo et Marty McFly). En bleu chez James Cameron pour Avatar, Zoe Saldana passe au vert pour James Gunn en campant la badass Gamora. Un rôle qui lui va comme un gant, à l'image de Dave Bautista qui possède la carrure nécessaire pour se glisser sous les traits de Drax qui malgré ses muscles n'est pas capable de saisir le second degré, donnant lieu à quelques moments cocasses. Première expérience de doublage pour Bradley Cooper, ce dernier s'en tire haut la main avec Rocket, raton-laveur impertinent et râleur, sorte de petit Joe Dalton animal qui n'a pas sa langue dans sa poche. Mais le personnage le plus mémorable est sans conteste Groot, cet alien végétal qui a beau posséder uniquement 3 mots à son vocabulaire (I am Groot) réserve tout un lot de surprises. Étant donné l'unique réplique du personnage, Vin Diesel en a profité pour doubler le personnage en différentes langues. 
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Notre équipe a beau être naturellement l'atout charme du long-métrage, d'autres éléments viennent glorifier cet aspect si excitant du long-métrage. Malgré un schéma classique où des personnalités divergentes vont devoir s'unir pour le bien d'une mission, le scénario réserve sont lot de péripéties, de séquences marquantes et rebondissements qui permettent de maintenir un rythme effréné. Honorable dans l'émotion, c'est décidément dans la comédie qu'il est le plus efficace. Le film emploie en effet un humour pour le moins ravageur aussi bien visuel que verbal et qui fait mouche à chaque instant, parsemé de punchlines, de références savoureuses et autres situations délirantes. Les Gardiens de la Galaxie assure également le spectacle visuellement grâce des effets spéciaux sensationnels et colorés qui viennent sublimer la galaxie et proposer au spectateurs un véritable space/planet opera où les décors et autres vaisseaux spatiaux sont plus beaux les uns après les autres. James Gunn nous gratifie également de scènes d'action spectaculaires et trépidantes qui démontrent leur efficacité aussi bien lors des combats rapprochés, des gunfights ou des attaques à bord de vaisseaux. On finit par être totalement immergé au coeur de cette aventure intergalactique grâce à une réalisation débordante de classe et d'inventivité, une impeccable 3D et surtout une bande son du tonnerre aux accents 70's et 80's. De Marvin Gaye à David Bowie en passant par les Jackson Five et Blue Swede, Les Gardiens de la Galaxie nous en met plein la vue autant qu'il égaye nos oreilles.
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Si nos chers et tendres Gardiens de la Galaxie s'en tirent à merveille, les seconds rôles ne sont pas en reste, à commencer par Ronan l'Accusateur, le principal antagoniste du film. Même s'il n'égale pas le niveau ahurissant du Soldat de l'Hiver du second Captain America, Lee Pace n'en demeure pas moins terrifiant, redoutable et charismatique et s'impose lui aussi comme un bad guy de haute de volée. Autre acteur à tirer son épingle du jeu, il s'agit de Michael Rooker (The Walking Dead), excellent dans le rôle de Yondu, bandit intergalactique impulsif qui fut un père de substitution pour Quill. Pas seulement drôle, il est capable de causer des dégâts considérables à l'aide d'une simple flèche qu'il actionne avec originalité. D'autres têtes connues viennent étoffer cette jolie galerie d'acteurs comme Benicio del Toro qui reprend son rôle du Collectionneur aperçu dans une des scènes post-générique de Thor: Le Monde des Ténèbres, John C. Reilly (We Need to Talk About Kevin) et Glenn Close membres du Nova Corps, Djimon Hounsou (Dragons 2) dans le rôle de Korath, un soldat Kree allié à Ronan, une Karen Gillan (Doctor Who) plutôt à l'aise dans le rôle de Nebula (fille de Thanos et demi-soeur de Gamora) ou encore Rob Zombie et Nathan Fillion (Castle, Percy Jackson 2) pour des rôles uniquement vocaux. A l'affiche de Sin City: j'ai tué pour elle, Josh Brolin tient un petit rôle dans le film puisqu'il se glisse sous les trait du fameux Thanos qui n'a besoin que d'une petite scène pour que le spectateur le craigne tout en ayant fortement envie de le voir en action.
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Inutile de préciser que le pari a été relevé haut la main ! Génial, spectaculaire, chatoyant, groovy, hilarant, touchant, punchy, intense, les adjectifs ne manquent pas à l'appel pour définir Les Gardiens de la Galaxie qui s'impose probablement comme le meilleur film Marvel. Attendons de voir si Age of Ultron va lui arracher ce titre !
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Les plus
Les Gardiens de la Galaxie, une équipe du tonnerre
Ronan l'Accusateur
Yondu et son arme
Le caméo de Thanos
Visuellement irréprochable
Terriblement drôle
Les musiques
Les moins
Attendre 2017 la suite
9/10
La bande-annonce:
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