Tumgik
#vaine vautour
road2manjuumaster · 10 months
Text
characters i haven't thought about in over a year part 356789000034: all the fucking twst ocs i made last year. most of em aren't really fleshed out beyond stats and appearance but they still exist and i wanna talk about em
IN HOUSE ORDER WE HAVE:
- Blanche Hare, 4th Year
- Seb Cantooker, 3rd Year
- Simeon Nahdi, 2nd Year
- Vaine Vautour, 3rd Year ( technically my s/i but it still counts )
- Elette Vautour, 1st Year
and i maybe had an rsa oc or two:
- Radhika Sharit
- Unnamed Pinocchio guy
- i swear there was another one but i cannot for the life of me remember who it was
im only gonna do the nrc boys here but i may make another for the other guys
BLANCHE HARE
- Heartslabyul
- 19
- 4th Year
- Beastman
Twisted from: The White Rabbit
Tumblr media
- ABSOLUTELY 💯💯💯 TIME MANAGEMENT SKILLS is ALWAYS RIGHT ON TIME
- sets reminders and ignores them
- this has only gotten worse since leaving campus
Seb Cantooker
- Octavinelle
- 18
- 3rd Year
- Merman
Twisted from: Sebastian
Tumblr media
- mom friend. would keep the leeches on child leashes if floyd didn't keep biting them off
- riddle rosehearts, at this time of year, at this time of day, in this part of campus, localized entirely within your dorm
Simeon Nahdi
- Scarabia
- 17
- 2nd Year
- Beastman
Twisted from: Abu
Tumblr media
- sneaky fingers. fun at parties.
- cater's bestie
- leona has a heart attack every time he sees sim cuz he thinks he's cheka
- she a runner she a track star /ref
Vaine Vautour
- Pomefiore
- 18
- 3rd Year
- Fae
Twisted from: the Evil Queen's Raven
Tumblr media
- very shy at first. then very sarcastic. takes things too seriously sometimes.
- his tail flicks when he's happy or excited
- yes he molts. yes rook has a collection of his feathers.
Elette Vautour
- Diasomnia
- 16
- 1st Year
- Fae
Twisted from: idk the thorns or smth???
- Vaine's younger sibling. kinda got a sakuma thing going on but instead of there being a valid reason it's just teenage angst
- thinks rook is weird for watching him all the time not knowing his brother asked him to
- would probably find it weirder if he knew his brother asked rook to watch him
7 notes · View notes
kilfeur · 11 months
Text
Mon avis sur Spiderman : Across the Spiderverse
Tumblr media
Bien que j'ai aimĂ© ce film, je le trouve moins maĂźtrisĂ© que le premier. On retrouve Gwen qui ressasse son passĂ©, j'aime beaucoup comment sa maniĂšre de jouer Ă  la batterie lui permet d'exprimer ce qu'elle ressent car elle a du mal Ă  en parler. Elle ajoute que mĂȘme ses proches ne connaissaient pas qui elle Ă©tait vraiment ! Et cela valait de mĂȘme pour son ami Peter qui voulait ĂȘtre hors du commun en se transformant en lĂ©zard. Sauf qu'Ă  sa mort, son pĂšre croit que c'est Spiderwoman qui l'a tuĂ© en ignorant qui se cache derriĂšre ce masque. AprĂšs sa mort donne un certain impact mais j'aurait Ă©tĂ© pas contre qu'on montre des petits moments entre ces deux lĂ  avant le moment fatidique. Les scĂ©naristes y ont probablement pensĂ© mais ont dĂ» penser que ça aurait ralenti le rythme de l'histoire. Lorsqu'elle affronte un vautour fait d'un papier ancien, elle fait la connaissance de Spiderman 2099 (dont j'ignorais qu'il Ă©tait un vampire Ă  moins que ce soit un ajout du film) et de Spiderbiker qui affrontent le vautour et rĂ©ussissent Ă  le maĂźtriser. Sauf que son pĂšre dĂ©couvre qui est vraiment qui est vraiment Spiderwoman. Et le jeu des couleurs, j'adore comment celles ci expriment ce que son pĂšre et Gwen ressentent. Le bleu et le mauve pour la tristesse, le rouge pour la colĂšre et ainsi de suite. Il y a probablement des gens qui vont basher son pĂšre d'avoir choisi d'ĂȘtre un flic plutĂŽt qu'un pĂšre Ă  ce moment lĂ . Mais le truc, c'est qu'il Ă©tait dĂ©terminĂ© Ă  arrĂȘter Spiderwoman qui croyait qu'elle Ă©tait une meurtriĂšre, pensant faire ça pour sa fille bien qu'au fond il le faisait pour lui mĂȘme. Donc quand il dĂ©couvre que la personne qu'il pourchassait Ă©tait sa fille, ça l'a choquĂ© et ne pouvait pas rĂ©agir de maniĂšre raisonnable. MĂȘme la mise en scĂšne, montre que son pĂšre a tort d'agir ainsi car c'est comme qu'elle a perdu sa fille !
Du cĂŽtĂ© de Miles, et lĂ  c'est un peu lĂ  que ça pĂšche pour moi, il y a un peu trop de moments d'humours ! Je sais que le mĂ©chant est un Jean Michel Random et Ă©tait plus vu comme un idiot avant qu'il Ă©volue en vĂ©ritable menace mais c'Ă©tait nĂ©cessaire de mettre autant d'humour dans ce passage ?! Bref, on apprend que par la suite que les pouvoirs de la TĂąche ont Ă©voluĂ© et qu'il peut dĂ©sormais voyager Ă  travers les dimensions. Et avec ça, il compte bien l'utiliser pour se venger de Miles, ses parents sont inquiets pour son avenir mais aussi de voir que le petit garçon qu'ils ont Ă©levĂ© soit devenu un beau jeune homme, ne sachant mĂȘme pas de ce qu'il fabrique, ou bien avec qui il traĂźne. Miles aimerait pouvoir leur dire qu'il est Spiderman mais se sent tiraillĂ© au fait de leur avoir menti pendant un an. Et j'ai bien aimĂ© comment Miles se sent par rapport Ă  ses parents, car il se sent redevable envers eux pour tout ce qu'ils ont fait pour lui. Mais il craint la rĂ©action de ces derniers, si ils dĂ©couvraient qu'il Ă©tait Spiderman. Je peux aussi comprendre l'inquiĂ©tude de sa mĂšre envers son fils, car elle craint qu'il ne soit pas soutenu comme sa famille l'a fait pour lui ou bien ĂȘtre prĂ©sent pour lui. C'est un moment que j'ai trouvĂ© assez touchant entre ces deux lĂ . Gwen le revoit et j'ai bien aimĂ© leurs scĂšnes ensemble parlant de leur rĂŽle en tant que Spiderman et sur le fait qu'ils ne peuvent en parler Ă  personne. Toutefois Gwen travaille dans une brigade d'Ă©lite de Spiderman et cette derniĂšre a tracĂ© la TĂąche pour voir ce qu'il compte faire. Mais la Spiderbiker ne veut pas que Miles ne soit impliquĂ©. Mais comme ce dernier l'a suivi, il se retrouve dans un autre monde et j'ai bien aimĂ© le fait que chaque dimensions a sa propre identitĂ© et ses propres graphismes les rendant plus marquants ! On avait dĂ©jĂ  un petit aperçu dans le premier film mais pouvoir le voir et le dĂ©couvrir est juste gĂ©niale !
Rencontrant le Spiderman Indien de ce monde ainsi que Spiderpunk, un anarchiste, essayant d'arrĂȘter la TĂąche en vain. En revanche Miles a empĂȘchĂ© un Ă©vĂšnement important concernant Pavitir en sauvant le pĂšre de sa petite amie. Sa dimension risque de disparaĂźtre et Miguel en a payĂ© le prix ! Par le passĂ©, il a dĂ©couvert une autre dimension dans laquelle il Ă©tait un pĂšre heureux et il voulait quelque chose comme ça mais hĂ©las ce dernier est mort. Alors il a prit sa place, il pensait que ce changement n'aurait pas de grosses consĂ©quences malheureusement, cela a causĂ© la disparition de sa dimension ! Je trouve le parallĂšle des familles intĂ©ressante entre Miguel et Miles, car Miles a justement du mal Ă  communiquer avec sa famille tandis que Miguel voulait juste avoir une famille Ă  chĂ©rir et son choix l'a condamnĂ©. Il explique Ă  Miles ce que consiste le Spiderverse et que chacune d'entre elles sont liĂ©s Ă  des Ă©vĂšnements importants qui ne peuvent pas ĂȘtre changĂ©s sous peine de grave consĂ©quences ! HonnĂȘtement le Spiderverse me faisait penser Ă  la toile de Madame Web et je pense que c'est une rĂ©fĂ©rence Ă  ça, ceux qui ont vu la sĂ©rie des annĂ©es 90 savent de quoi je parle. Et il en va de mĂȘme pour Miles, lorsque la TĂąche est entrĂ© en contact avec la machine, il a eu une vision dans lequel son pĂšre va mourir. Et c'est un Ă©vĂšnement important que Miles ne doit pas changer sinon son monde disparaĂźtra ! Or il s'y oppose pourquoi il devrait se soumettre Ă  un algorithme alors qu'il peut sauver son pĂšre ainsi que son monde ?! S'ensuit une course poursuite avec tout les Spiderman qui sont Ă  ses trousses, son mentor essaie de lui parler en lui disant qu'il a voulu avoir un enfant grĂące Ă  lui. Car il souhaite que sa fille soit comme lui et honnĂȘtement je trouve ça dommage qu'il soit un peu en retrait dans le film. AprĂšs il a toujours son rĂŽle en tant que pĂšre mais comment il doit le gĂ©rer donc c'est sympa. Mais je sens qu'on aurait pu avoir des moments comme Peter bien qu'il se soumet au Spiderverse est tiraillĂ© par le fait que Miles doit affronter Miguel seul. J'espĂšre que ce cĂŽtĂ© lĂ  sera plus mis en avant dans le prochain film. Miguel nous rĂ©vĂšle qu'Ă  la base l'araignĂ©e qui l'a mordu ne vient pas de son monde mais d'un autre, il n'aurait jamais dĂ» ĂȘtre Spiderman et celui de son monde ne serait jamais mort Ă  cause de lui. Faisant de lui, l'anomalie originel et vu comment Peter et Gwen le savaient, lĂ  on peut dire qu'il est seul contre tous.
MalgrĂ© ces rĂ©vĂ©lations, Miles n'en dĂ©mord choisissant lui mĂȘme d'Ă©crire sa propre histoire. S'enfuyant par le retourordinateur tandis que Gwen a Ă©tĂ© virĂ© de la brigade et renvoyĂ© dans son monde en leur disant qu'ils devaient ĂȘtre les gentils. Et ouais lĂ  j'avoue que les Spidermans sont plus antagonistes que des hĂ©ros dans ce film. Je peux comprendre les intentions de Miguel mais je pense pas que se plier au Spiderverse soit une bonne chose alors que les Spiderman seraient capable de bien plus grandes choses sans ce Spiderverse. De retour dans son monde, Gwen peut plus utiliser son bracelet mais revoit son pĂšre qui apprend que son pĂšre a quittĂ© la police. Je peux comprendre pourquoi il a dĂ©missionnĂ©, il s'est sĂ»rement senti coupable que sa propre fille dĂ©cide de s'enfuir aprĂšs leur derniĂšre confrontation. Gwen essaie d'expliquer qu'elle essayait de faire ce qui est juste tout comme lui, c'est d'ailleurs l'un des rares fois qu'on la voit exprimer ce qu'elle ressent. Son pĂšre se sent dĂ©solĂ© pour tout ce qui s'est passĂ© mais malgrĂ© tout, ils arrivent Ă  se rĂ©concilier. Encore une fois on a de nouveau ce jeu de couleur exprimant une fois de plus les Ă©motions de ces derniers mais qui redevient plus blanc par la suite, une fois qu'ils sont plus sereins. Cette derniĂšre compte bien rĂ©parer ses erreurs et promet Ă  ses parents de le ramener. CrĂ©ant du coup son propre groupe pour se liguer contre Miguel et autant Peter, Spiderpunk et le Spiderman Indien je comprends qu'ils la rejoignent. Mais les autres ? J'avoue que je comprends pas surtout Peni qui Ă©tait plus du cĂŽtĂ© de Miguel aprĂšs qu'il ait parlĂ© du Spiderverse. Je trouve qu'une scĂšne manque, j'aurai aimĂ© qu'on voit Gwen en train de convaincre les autres Spiderman de rejoindre sa cause, je pense que ça aurait rendu la scĂšne oĂč elle a son propre groupe plus naturelle que juste parce qu'ils la rejoignent parce que c'est tout. Du cĂŽtĂ© de Miles, j'adore comment son monde s'Ă©croule alors qu'il essaie de rentrer chez lui montrant sa dĂ©tresse, sa tristesse mais aussi qu'il est perdu. En rĂ©vĂ©lant la vĂ©ritĂ© Ă  sa mĂšre, il se rend compte qu'il n'est pas dans son monde. Il n'a mĂȘme pas le temps de digĂ©rer l'info qu'il retrouve son oncle et dĂ©couvre que son pĂšre est mort dans cette dimension. Celui ci se fait assommĂ© et attachĂ© sur un sac de frappe, il pense que son oncle est Prowler sauf que c'est pas lui mais Miles, lĂ  pour le coup je l'ai pas vu venir ! Mais en soit c'est logique, si l'araignĂ©e de son monde n'Ă©tait pas lĂ  pour le mordre alors ce Miles n'a pas pu devenir Spiderman. Je dois avouer que ce Miles version Prowler est assez intimidant et ne semble pas vouloir aider Miles Ă  sauver son pĂšre. Gwen compte bien rĂ©parer ses erreurs et dĂ©cide de former son propre groupe et arrĂȘter Miguel. Nous donner une fin entre les deux Miles, dont notre Miles est sur le point d'utiliser son pouvoir se libĂ©rer. C'est criminel de s'arrĂȘter sur un cliffhanger ! Quand aux dĂ©fauts, le fait que Peter soit un peu en retrait alors qu'on aurait pu avoir un dĂ©veloppement intĂ©ressant sur sa relation avec Miles opposant leur vision des choses. La Spiderbiker qui bien que classe est sous dĂ©veloppĂ©e je trouve. Mais sinon le reste j'ai bien aimĂ© !
1 note · View note
ochoislas · 1 year
Text
Tumblr media
LETANÍAS DE MI TRISTE ALMA
Mi alma sacia de todo es la vieja carroza que caballos de niebla arrastran a la nada.
Prometeo y su buitre, blasfemia y castigo: royéndose a sí misma, mi alma es propio cåncer.
Mi alma es aquel bordón que dobla cada día por un postrero sueño que partió sin retorno.
Mi alma es un epulón que estragó la esperanza, y —como leche rancia— todo le disgusta.
Sin vida ni confianza, es mi alma un ahogado que abraza el pulpo esplĂ­n entre sus mil ventosas.
Mi alma es como el reloj de una casa vacía, que empecinado avisa a su dueño enterrado.
Mi alma es la sed del ebrio que jamĂĄs se sacia del tenebroso vino de asco universal.
Mi alma es terreno craso, fétido y caldorro que brota flores de oro, malsanas, espléndidas.
Mi alma es un ataĂșd donde enterrĂ© a mis muertos... ÂĄcallad, lejanos ecos de coplas antañonas!
Mi alma es un oriental tirano desmarrido que se atiborra en vano de crueles delirios.
Mi alma es un lupanar infame y canallesco, que dĂ­a y noche cruzan Ă­ncubos obscenos.
Es, acabando, un fuego artificial que en vĂ­speras de la fiesta empapĂł la lluvia y la tormenta.
Mi alma... ¿pero por qué tengo un alma? ¿por qué hay Universo y Vida? ¿Ley y Naturaleza?
15 de noviembre de 1880
*
LITANIES DE MON TRISTE COEUR
MON coeur repu de tout est un vieux corbillard Que traßnent au néant des chevaux de brouillard.
PromĂ©thĂ©e et vautour, chĂątiment et blasphĂšme, Mon coeur est un cancer qui se ronge lui-mĂȘme.
Mon coeur est un bourdon qui tinte chaque jour Le glas d’un dernier rĂȘve en allĂ© sans retour.
Mon coeur est un gourmet blasĂ© par l’espĂ©rance Qui trouve tout hĂ©las ! plus fade qu’un lait rance.
Mon coeur est un noyĂ© vidĂ© d’ñme et d’espoirs Qu’étreint la pieuvre Spleen en ses mille suçoirs.
Mon coeur est une horloge oubliĂ©e Ă  demeure Qui bien que je sois mort s’obstine Ă  sonner l’heure.
Mon coeur est un ivrogne altĂ©rĂ© bien que saoĂ»l De ce vin noir qu’on nomme universel dĂ©goĂ»t.
Mon coeur est un terreau tiĂšde, gras, et fĂ©tide OĂč poussent des fleurs d’or malsaines et splendides !
Mon coeur est un cercueil oĂč j’ai couchĂ© mes morts... Taisez-vous, airs jadis chantĂ©s, lointains accords !
Mon coeur est un tyran morne et puissant d’Asie, Qui de rĂȘves sanglants en vain se rassasie.
Mon coeur est un infñme et louche lupanar Que hantent nuit et jour d’obscùnes cauchemars.
C’est un feu d’artifice enfin qu’avant la fĂȘte Ont Ă  jamais trempĂ© l’averse et la tempĂȘte.
Mon coeur ... Ah ! pourquoi donc ai-je un coeur ? Ah ! pourquoi Ma vie et l’Univers ? la Nature et la Loi?
15 novembre 1880.
Jules Laforgue
di-versión©ochoislas
1 note · View note
christophe76460 · 1 year
Text
Tumblr media
🔮 QUAND LES LIONS RUGISSENT, LE MONDE TREMBLE :
GenĂšse 49:9 Juda est un jeune LION. Tu reviens du carnage, mon fils ! Il ploie les genoux, il se couche comme un LION, comme une LIONNE : qui le fera lever?
'' Ceux qui sont destinĂ©s Ă  devenir GRANDS sont caractĂ©risĂ©s par la PATIENCE, ils sont forgĂ©s par les ÉPREUVES. Leurs racines se fortifient dans le SECRET. Le SILENCE les construit et ils apprennent dans L’HUMILITÉ, souvent mĂȘme dans L’HUMILIATION. Mais quand vient leurs temps, ils sortent non pas comme des LIONCEAUX mais comme des LIONS. ''
10 LEÇONS À CONNAÎTRE ABSOLUMENT PAR TOUT FUTUR LION :
LEÇON N°1 : LE PIÈGE DES RICHESSES DU MONDE.
Béni soit Dieu, le PÚre de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Jésus Christ!
(Ephesiens 1:3).
La Bible dit : Acquiers la vérité, et ne la vends pas, la sagesse, l'instruction et l'intelligence (Proverbes 23:23).
Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement (Matthieu 10:8).
L'Écriture dit aussi: vous connaĂźtrez la vĂ©ritĂ© et vĂ©ritĂ© vous affranchira.(Jean 8: 32).
Mais comment peut-on prétendre libérer un peuple qui périt par manque de connaissance (Osée 4:6), si on lui vend la vérité sensée le libérer, à travers des chaßnes de télé payantes, des livres, des CD, des films, etc, qu'on commercialise ?
La Maison de Dieu sensĂ©e ĂȘtre une maison de priĂšre, est devenue une caverne de voleurs. (Matthieu 21:13).
L'Esprit de Jésus Christ est un Esprit qui affranchit de l'esclavage. La Bible dit : Vous avez été rachetés à grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes (1Corinthiens 7:23).
Il y'a 2000 Christ nous a rachetĂ©s des mains de l'ennemi ; il est hors de question que nous acceptions toute servitude d'oĂč qu'elle vienne dans nos vies.
Malheureusement ce sont des Chrétiens qui enchaßnent d'autres Chrétiens ou le reste du monde dans l'esclavage, en ne disponibilisant pas GRATUITEMENT la connaissance qui libÚre, mais en la monayant contre des espÚces sonnantes et trébuchantes .
Et toute les raisons sont avancĂ©es pour justifier ces pratiques, prĂ©textant soutenir l'Ɠuvre de Dieu, mais si l'Éternel lui-mĂȘme ne bĂątit pas sa maison, ceux qui la bĂątissent, le font en vain. (Psaumes 127:1).
De quel budget disposait JĂ©sus Christ lorsqu'il nourrissait prĂšs 5000 Ăąmes en un seul jour, sans compter les femmes et les enfants ? (Matthieu 14:21).
Quels fonds Pierre avait-il pu mobiliser pour pouvoir convertir 3000 ùmes en un seule prédication ? (Actes 2:41).
La Bible dit, parlant de Jésus qu'aprÚs avoir passé 40 jours sans manger ni boire, et aprÚs avoir résisté à toutes les tentations du Diable, dans le désert, sa renommée fut grande (Luc 4:14). De budget et de quels moyens matériels avait-il eu besoin ?
La Bible dit aussi que tout le monde cherchait Ă  voir Salomon pour entendre la sagesse que Dieu avait mise dans son cƓur. (1Rois 10:24). Et lĂ  oĂč se trouve la carcasse, lĂ  aussi s'assembleront les vautours (Matthieu 24:28)
Écoutez si vous avez la VÉRITÉ AUTHENTIQUE de JĂ©sus Christ, toutes les grandes chaĂźnes du monde viendront Ă  vous et vous proposeront de relayer GRATUITEMENT vos enseignements Ă  travers le monde entier, confirmant ainsi une prophĂ©tie biblique: la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent (Esaie 11:9). Puisque l'Éternel aura mis en effet dans leurs cƓurs d'exĂ©cuter son dessein, et d'exĂ©cuter un mĂȘme dessein (Apocalypse 17:17).
Pierre n'avait ni l'or ni l'argent du monde pour offrir au boiteux, mais ce qu'il avait Ă©tait plus que l'or et l'argent du monde, et on nom de JĂ©sus Christ, il pouvait lui dire : lĂšve-toi et marche (Actes 3:6).
La Bible est trùs claire : LES SOUCIS DU SIÈCLE ET LA SÉDUCTION DES RICHESSES MATÉRIELLES ÉTOUFFENT LA PAROLE DE DIEU ET LA RENDENT INFRUCTUEUSE. (Matthieu 13:22).
Dans les dispositions prĂ©vues par Dieu, avant l'entrĂ©e de son Peuple Ă  Canaan, il Ă©tait entre autres Ă©crit qu'au cas oĂč IsraĂ«l devait passer du systĂšme thĂ©ocratique Ă  la royautĂ©, que le futur roi ne fĂźt pas de grands amas d'argent et d'or. (DeutĂ©ronome 17:17). Et c'Ă©tait ce que fit Salomon (1 Rois 10: 14-22) ; Et c'Ă©tait l'une des causes de sa chute. Au soir de sa vie, le grand Salomon sombra dans l'idolĂątrie (1 Rois 11: 3-10).
Dans la Nouvelle Alliance, nous sommes des rois, par l'Autorité de Jésus Christ, car tout POUVOIR nous a été donné dans le ciel et sur la terre, par Jésus Christ. (Matthieu 28:18).
SI NOUS AMASSONS L'OR ET L'ARGENT DU MONDE, COMME SALOMON, NOTRE AUTORITÉ SERA AFFAIBLIE ET NOUS CHUTERONS ET TOMBERONS DANS L'IDOLÂTRIE COMME LUI.
N'ENVIEZ PAS LES SERVITEURS DE DIEU RICHES DE CE SIÈCLE. BEAUCOUP ONT COMMENCÉ AVEC DIEU, ET SONT PRÉSENTEMENT DÉCONNECTÉS DE DIEU. PRIEZ POUR EUX, CAR BEAUCOUP SONT TOMBÉS DANS L'IDOLÂTRIE, COMME SALOMON.
IL EST IMPORTANT DE SAVOIR AUSSI QUE LA GRANDEUR DANS CE MONDE SYNONYME DE PETITESSE DEVANT DIEU, ET CE QUI EST ÉLEVÉ PARMI LES HOMMES EST UNE ABOMINATION DEVANT LUI (LUC 16:15). LA BIBLE PRÉCISE QUE DANS LE ROYAUME DE DIEU, LES DERNIERS SERONT LES PREMIERS, ET LES PREMIERS SERONT LES DERNIERS (Matthieu 20:16).
Jésus Christ avait dit à un riche, qui pensait observer tous les commandements du Seigneur et qui cherchait la perfection : Va, vends ce que tu possÚdes, donne-le aux pauvres, Et tu auras un trésor dans le ciel. Puis, viens, et suis-moi. AprÚs avoir entendu ces paroles, le jeune homme s'en alla, tout triste, car il avait de grands biens (Matthieu 19:21-22).
ET C'EST LA POSITION SPÉCIFIQUE DE BEAUCOUP SERVITEURS DE DIEU DANS CE SIÈCLE. SI LEURS RICHESSES NE VONT PAS AUX PAUVRES, DONC ILS NE PEUVENT PAS SUIVRE JÉSUS CHRIST, C'EST-À-DIRE QU'ILS ONT UN AUTRE MAÎTRE QUI EST MAMMON, LE DIEU DE L'ARGENT.
Jésus dira : Je vous le dis en vérité, un riche rentrera difficilement dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu (Matthieu 19:23-24) .
LEÇON N° 2 : L'IMPORTANCE DE L'ONCTION DANS LA VIE D'UN INDIVIDU :
L'ONCTION DIVINE dans la vie d'un individu est L'APPROBATION de Dieu dans la vie de cet individu.
Rappelez-vous, il y'a 2000 ans, Dieu avait donnĂ© cet ordre Ă  toute la race humaine, parlant de son Fils JĂ©sus Christ : Celui-ci est mon Fils bien-aimĂ©, en qui j'ai mis toute mon affection: ÉCOUTEZ-LE (Matthieu 17:5).
C'est ça l'onction, ce n'est rien d'autre. C'est le OK de Dieu dans la vie d'une personne, le feu vert de Dieu qui déclenchera les faveurs divines dans la vie de cette personne .
Aujourd'hui encore, cet ordre est donné à toute l'humanité, en faveur des Disciples de Jésus Christ, puisqu'il est écrit : Des Nations marchent à ta lumiÚre, et des rois à la clarté de tes rayons (Esaie 60:3).
Un chrétien AUTHENTIQUE ne lutte pas dans la vie comme un païen, son onction parle en sa faveur. Dieu dit, parlant des personnes qui opÚrent sous onction : Avant qu'ils m'invoquent, je répondrai; avant qu'ils aient cessé de parlé, j'exaucerai (Esaie 65:24).
=> L'onction abrĂšge les luttes .
=> L'onction abrĂšge les souffrances.
=> L'onction abrĂšge les frustrations.
=> L'onction rend Beau/Belle. La raison pour laquelle beaucoup de Chrétiens sont toujours des célibataires endurcis, c'est qu'ils ne portent pas d'onction sur eux, car l'onction révÚle au monde la beauté et la gloire de Dieu dans la vie d'un individu.
Rappelez-vous simplement Moïse, lorsqu'il descendit de la montagne, aprÚs 40 jours sans manger ni boire, dans la présence de Dieu. Sa face brillait la gloire de Dieu, à tel point qu'on ne pouvait le fixer du regard (Exode 34:19).
=> Une vie de Couple sans ONCTION sera morose.
=> Si L'ONCTION manque dans votre vie, vos affaires Prospéreront difficilement.
L'ONCTION est un SIGNE DISTINCTIF qui prouve que vous ĂȘtes le choix de DIEU, selon qu'il est Ă©crit : j'ai aimĂ© Jacob et j'ai haĂŻ EsaĂŒ (Romains 9:13), et cela, avant mĂȘme que les deux enfants fussent nĂ©s.
L'Onction confĂšre une SUPÉRIORITÉ par rapport aux gens de la gĂ©nĂ©ration . L'Écriture dit en effet : Et moi, je ferai de lui le premier-nĂ©, le plus Ă©levĂ© des rois de la terre (Psaumes 89:28) .
L'ONCTION N'EST PAS LIÉE :
a) à l'ùge : Josias avait huit ans quand il prenait le pouvoir en Israël (2 Rois 22:1)
b) ni Ă  la LongĂ©vitĂ© MinistĂ©rielle : L'Écriture dit en effet : Tu es mon fils, je t'ai engendrĂ© aujourd'hui (Psaumes 2:7).
c) ni aux diplĂŽmes : Pierre n'Ă©tait pas instruit, mais quand il ouvrit la bouche, prĂšs 3000 personnes donnĂšrent leurs vies Ă  JĂ©sus (Actes 4:13; Actes 2:41).
d) ni à l'ancienneté : Paul disait à Timothée : Que personne ne méprise ta jeunesse (1Timothée 4:12).
e) ni au droit d'aßnesse : Salomon n'était pas l'aßné de sa famille, et pourtant à lui fut confiée la destinée d'Israël devant ses frÚres. (1Chroniques 3:1-9).
f) Ni à l'apparence physique, ni à l'habillement, ni à l'éloquence, ni à la taille, ni à la richesse matérielle, ni à la célébrité, ni dans un zÚle pour la priÚre ou pour le jeûne (Esaie 58:2-6), etc.
L'ONCTION EST LIÉE AU CƒUR DE L'INDIVIDU, À la QUALITÉ DE L'INTIMITÉ QUI EXISTE ENTRE CET INDIVIDU ET DIEU.
Rappelez-vous quand Samuel s'était rendu chez Isaïe pour oindre un de ses fils comme futur roi d'Israël.
1 Samuel 16:6-7 Lorsqu'ils entrĂšrent, il se dit, en voyant Éliab : Certainement, l'oint de l'Éternel est ici devant lui. Et l'Éternel dit Ă  Samuel : Ne prends point garde Ă  son apparence et Ă  la hauteur de sa taille, car je l'ai rejetĂ©. L'Éternel ne considĂšre pas ce que l'homme considĂšre ; l'homme regarde Ă  ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cƓur.
La Bible dit de MoĂŻse, qu'il parlait bouche Ă  bouche avec Dieu (Nombres 12:8), face Ă  face avec lui, comme un homme parle Ă  son ami ( Exode 33:11), et il voyait une reprĂ©sentation de l'Éternel .
L'onction confĂšre une PUISSANCE Ă  la personne qui la porte. L'Écriture dit en effet : Vous recevrez une puissance..... et vous serez mes tĂ©moins.... (Actes 1:8).
Cette puissance reçue par les ChrĂ©tiens, par DÉLÉGATION de la part de JĂ©sus Christ, Ă  qui TOUT POUVOIR a Ă©tĂ© donnĂ©, possĂšde comme champ d'action donnĂ© le ciel et la terre (Matthieu 28:18).
La PUISSANCE de Dieu dans la vie de MoĂŻse lui avait permis de libĂ©rer d'Égypte le peuple de Dieu des griffes de Pharaon, l'empereur le plus puissant de la terre Ă  l'Ă©poque, et d'engloutir toute son ArmĂ©e dans la Mer Rouge.
LEÇON N°3 : LA SAGESSE DE SALOMON
TOUT CHRÉTIEN DOIT S'INVESTIR DANS LA RECHERCHE DU ROYAUME ET DE LA JUSTICE DE DIEU.
a) La Bible prĂ©cise bien que SALOMON AIMAIT DIEU (1 Rois 3:3). C'est la premiĂšre condition Ă  remplir pour ĂȘtre bĂ©ni par Dieu. En effet, Dieu donne, Ă  travers sa SAGESSE, des biens Ă  ceux qui l'aiment, et remplit leurs trĂ©sors (Proverbes 8:21).
Une chose est d'aimer réellement Dieu, une autre, c'est de prétendre aimer Dieu. Jésus Christ disait : Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis? (Luc 6:46).
b) Comme preuve de son amour pour son Dieu, Salomon fit des OFFRANDES TRÈS AGRÉABLES À DIEU (1Rois 3:4).
Dans la Nouvelle Alliance, la Bible nous recommande d'offrir nos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, (Romains 12:1).
C'EST DONC UN APPEL À UNE VIE DE SANCTIFICATION LANCÉ À TOUS LES CHRÉTIENS .
Salomon offrit donc un jour Ă  Dieu, une trĂšs grande offrande, prĂšs de 1000 holocaustes sur l'autel (1Rois 3:4), c'est-Ă -dire qu'il Ă©tait montĂ© Ă  un Haut Niveau de SAINTETÉ, Ă  travers cette offrande.
Mais une chose est de monter rĂ©ellement en SAINTETÉ, et une autre est d'offrir une grande offrande, car on peut offrir une grande offrande, sans monter en SAINTETÉ. Rappelez-vous cette veuve dont parlait JĂ©sus, qui avait donnĂ© deux piĂšces en offrandes, tandis que des riches avaient mis beaucoup plus d'argent qu'elle. JĂ©sus dit qu'elle avait donnĂ© plus qu'aucun de ceux qui avaient fait des offrandes, car tous avaient mis de leur superflus, mais elle, elle avait mis tout son nĂ©cessaire, tout ce qu'elle possĂ©dait, tout ce qu'elle avait pour vivre (Marc 12:41-44)
Rappelez-vous aussi ce riche que JĂ©sus avait appelĂ© Ă  monter en SAINTETÉ, notamment en vendant ses biens et en donnant l'argent aux pauvres : Si tu veux ĂȘtre parfait, va, vends ce que tu possĂšde, donnes-le aux pauvres, et tu auras un trĂ©sor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. (Matthieu 19:21).
Malheureusement, la Bible dit qu'aprĂšs avoir entendu ces paroles, le jeune homme s'en alla tout triste; car il avait de grands biens (Matthieu 19:22).
L'argent était une IDOLE dans la vie de ce monsieur, et Jésus Christ cherchait à l'en délivrer.
c) Ce qui caractĂ©risait Salomon, c'est qu'il n'Ă©tait pas allĂ© devant la face du Seigneur pour demander quelque chose de particulier, mais simplement parce qu'il AIMAIT RÉELLEMENT SON DIEU ET VOULAIT ÊTRE EN COMMUNION AVEC LUI.
Aujourd'hui nous partons devant le Seigneur avec un esprit MERCANTILISTE, CALCULATEUR, pas trĂšs saint, alors qu'il cherche une RÉELLE COMMUNION avec nous, comme un pĂšre avec ses enfants. Nous sommes plus attirĂ©s par le gain, que par Dieu lui-mĂȘme.
David disait par exemple, Ă  Dieu, dans ses priĂšres : Incline mon cƓur vers tes prĂ©ceptes, et non vers le gain! DĂ©tourne mes yeux de la vue des choses vaines, fais-moi vivre dans ta voie (Psaumes 119:36-37)
Comme consĂ©quence, nous voyons que c'est plutĂŽt Dieu lui-mĂȘme qui avait demandĂ© Ă  Salomon de lui soumettre une requĂȘte afin qu'il pĂ»t l'exaucer, et non Salomon lui-mĂȘme. (1Rois 3:5).
d) Salomon avait impressionnĂ© Dieu une seconde fois, en demandant non pas la richesse, ni la prospĂ©ritĂ©, ni une Ă©lĂ©vation, ni une longue longĂ©vitĂ©, ni la mort de ses ennemis, etc, comme nous le faisons dans nos Ă©glises, mais des GRÂCES SPIRITUELLES, notamment la SAGESSE, pour faire rĂ©gner la justice de Dieu en IsraĂ«l, afin que la volontĂ© du PĂšre se fasse dans le ciel comme sur la terre. (1Rois 39-10).
LE SIGNE DE LA GRANDEUR CHEZ UN INDIVIDU, C'EST LORSQU'IL EST PLUS FOCALISÉ À OBTENIR DE DIEU DES GRÂCES SPIRITUELLES, AFIN DE FAIRE APPLIQUER LA JUSTICE DE DIEU SUR TERRE. CELA EST CLAIREMENT EXPRIMÉ EN DANIEL 12:3.
DANIEL 12:3 CEUX QUI AURONT ÉTÉ INTELLIGENTS BRILLERONT COMME LA SPLENDEUR DU CIEL, ET CEUX QUI AURONT ENSEIGNÉ LA JUSTICE, À LA MULTITUDE BRILLERONT COMME LES ÉTOILES, À TOUJOURS ET À PERPÉTUITÉ.
On pouvait aisément comprendre l'intelligence de l'apÎtre Paul, lorsqu'il bénissait le Seigneur, pour les choses spirituelles reçues : Béni soit Dieu, le PÚre de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a béni de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ (Ephésiens 1:3).
LES PETITS ESPRITS TORDUS ONT TENDANCE À SE FOCALISER SUR LES CHOSES MATÉRIELLES.
EN RÉALITÉ LES BÉNÉDICTIONS MATÉRIELLES SONT UN BONUS QUE DIEU NOUS ACCORDE EN PLUS DU SALUT. CE NE SONT PAS LES CHOSES LES PLUS IMPORTANTES.
1 Rois 3:11-13 Puisque c'est là ce que tu demandes, puisque tu ne demandes pour toi ni une longue vie, ni les richesses, ni la mort de tes ennemis, et que tu demandes de l'intelligence pour exercer la justice, voici, j'agirai selon ta parole. Je te donnerai un cƓur sage et intelligent, de telle sorte qu'il n'y aura eu personne avant toi et qu'on ne verra jamais personne de semblable à toi. JE TE DONNERAI, EN OUTRE, CE QUE TU N'A PAS DEMANDÉ, DES RICHESSES ET DE LA GLOIRE, de telle sorte qu'il n'y aura pendant toute ta vie aucun roi qui soit ton pareil.
LEÇON N°4 LA MISSION DE LA FIN DES TEMPS : L'OEUVRE MISSIONNAIRE
LA MAISON DE TON PÈRE: LA SOURCE DE TES LIMITATIONS ET DE TES FRUSTRATIONS
GenĂšse 12: 1-4 L'Éternel dit Ă  Abraham : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton pĂšre, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande Nation, et je te bĂ©nirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bĂ©nĂ©diction. ......Abraham partit, comme l'Éternel le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Abraham Ă©tait ĂągĂ© de soixante-quinze ans, lorsqu'il sortit de Charan.
La MAISON DE TON PÈRE est ta zone de limitation : c'est la cour paternelle, c'est le domicile familial, c'est ton quartier, c'est ton église, c'est le MinistÚre de ton PÚre Spirituel, c'est ta ville, c'est ton, pays, c'est ton continent, c'est ta zone de confort, c'est ton lieu de travail, etc.
ÉCOUTEZ, IL N'Y A DE RÉELLE BÉNÉDICTION QUE LORSQUE VOUS ENGAGEZ DANS LE MOUVEMENT.
TANT QUE VOUS NE QUITTEREZ PAS LA MAISON DE VOTRE PÈRE, VOUS VIVREZ DANS LA FRUSTRATION.
La condition qu'Abraham devrait remplir avant que Dieu ne puisse le bĂ©nir, c'Ă©tait d'accepter faire le DÉPLACEMENT que Dieu lui avait demandĂ©, c'est-Ă -dire quitter la maison de son pĂšre.
1) Homme de Dieu, comment peux-tu espĂ©rer voir ton MinistĂšre prospĂ©rer, si tu n'as aucune vision expansionniste, aucune vision de conquĂȘte de territoire, si tu ne t'investis pas rĂ©ellement dans l'ÉvangĂ©lisation et dans L'OEUVRE MISSIONNAIRE ?
2) Hommes d'Affaires, comment ton Entreprise peut-elle fleurir et prospérer, si tu n'envisage pas explorer d'autres marchés en dehors de ta zone de confort, dans le but de faire briller la lumiÚre de Jésus Christ ? N'as-tu pas lu qu'il est écrit : Dans les temps à venir, Jacob, prendra racine, Israël poussera des fleurs et des rejetons, et il remplira le monde de ses fruits. (Esaie 27:6).
Jacob, c'est ton MinistÚre, c'est ton Entreprise, c'est ton Projet, c'est ton Commerce, c'est ton Activité Professionnelle, etc.
3) CĂ©libataire, ton Ăąme-sƓur n'est pas forcĂ©ment dans ton Ă©glise, dans ton quartier, dans ta ville, dans ta rĂ©gion, dans ton pays, sur ton continent, etc. À chaque Jacob (c'est-Ă -dire Ă  chaque homme de grande destinĂ©e) correspond une Rachel ( c'est-Ă -dire une femme merveilleuse et bĂątisseur de Dieu). Si tu ne quitte pas la MAISON DE TON PÈRE, notamment en partant en Ă©vangĂ©lisation, vers une destination que le Seigneur te montrera, comment allez-vous vous croiser ?
Faites simplement cette priÚre : PÚre, maßtre des temps et des circonstances, comme Esaie, me voici, envoie-moi. Suscite une Mission, et envoie-moi hors de ma zone de confort, afin que je puisse croiser mon Jocob/ ma Rachel, de grandes opportunités d'Affaires, ou de Puissantes Connections Ministérielles, etc, au nom de Jésus Christ.
La Bible dit en GenĂšse 12:4: '' Abraham partit, comme l'Éternel le lui avait dit ''. Écoutez, il y'a BĂ©nĂ©diction, en obĂ©issant Ă  Dieu. L'Écriture dit en effet : Voici les bĂ©nĂ©dictions qui se rĂ©pandront sur toi et qui seront ton partage, lorsque tu obĂ©iras Ă  la voix de l'Éternel ton Dieu (DeutĂ©ronome 28:2).
S'il est vrai que la rĂ©elle bĂ©nĂ©diction s'obtient dans le MOUVEMENT, celui-ci doit ĂȘtre conduit dans UNE DIRECTION CHOISIE PAR DIEU, et non dirigĂ© par notre intellect.
Esaie 48:17 Moi, l'Éternel, ton Dieu, je t'instruis pour ton bien, je te conduis dans la voie que tu dois suivre.
Rappelez-vous, parlant de la direction divine, Dieu avait dit Ă  Abraham : '' dans le pays que je te montrerai '' .
Lorsque Abraham obéit à Dieu, son chemin croisa celui de Melchisédech, et sa destinée fut changée.
GenÚse 14:18-19 Melchisédech, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu TrÚs-Haut. Il bénit Abram et dit: Béni soit Abram par le Dieu TrÚs-Haut, maßtre du ciel et de la terre.
Les MELCHISÉDECH sont des Frùres ou des Soeurs, des Serviteurs ou Servantes de Dieu, etc, que Dieu place sur notre chemin, pour nous BÉNIR ou pour nous SOUTENIR, dans le but de nous permettre d'entrer dans nos DESTINÉES PROPHÉTIQUES.
Si Abraham n'avait pas quitté la maison de son pÚre, c'est sûr qu'il ne croiserait pas Melchisédech. Et il a obtenu la plus grande bénédiction jamais obtenue sur la terre, par un humain. Puisqu'en lui toutes les familles de la terre ont été bénies. (GenÚse 12:3).
De la mĂȘme maniĂšre, si nous ne sommes pas disposĂ©s Ă  quitter la maison de nos pĂšres, c'est sĂ»r que nous ne pourrons pas bĂ©nĂ©ficier des grĂąces spirituelles que le Seigneur a reparties dans tout le Corps du Christ, puisque nous avons Ă©tĂ© rendus dĂ©pendants les uns des autres, par le Seigneur lui-mĂȘme . Paul avait traduit la situation en ces termes : 1 Corinthiens 12:20-22.
'' Maintenant donc il y'a plusieurs membres, et un seul corps. L'Ɠil ne peut pas dire Ă  la main: je n'ai pas besoin de toi; ni la tĂȘte dire aux pieds : Je n'ai pas besoin de vous. Mais bien plutĂŽt, les membres du corps qui paraissent ĂȘtre les plus faibles sont nĂ©cessaires ''.
LEÇON N°5 : LE SALUT DES ÂMES :
1 Timothée 2:3-4 Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.
Tout le monde veut expérimenter, la Puissance de Dieu, le MIRACLE, dans son MinistÚre, dans son Foyer, dans sa Vie, dans ses Affaires, dans son Projet, dans son Travail, etc.
Jésus Christ est la SOURCE des Miracles et voici ce qu'il dit: Celui qui demeure uni à moi et à qui je suis uni, porte beaucoup de fruits, car vous ne pouvez rien faire sans moi (Jean 15:5). (Bible en français courant).
SI NOUS NOUS INVESTISSONS DANS LE SALUT DES ÂMES, et si nous sommes suffisamment humbles, pour laisser Dieu nous diriger, par JĂ©sus Christ, comme il l'avait fait avec Pierre dans la pĂȘche miraculeuse, nous pourrons comme Pierre, ĂȘtre tĂ©moin de la main puissante de Dieu, dans nos vies, dans nos MinistĂšres, dans nos foyers, dans nos familles, dans nos projet, etc
Luc 5:4-8 Lorsqu'il eut cessĂ© de parler, il dit Ă  Simon : Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pĂȘcher. Simon lui rĂ©pondit : MaĂźtre, nous avons travaillĂ© toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet. L'ayant jetĂ©, ils prirent une grande quantitĂ© de poissons, et leur filet se rompait. Ils firent signe Ă  leurs compagnons qui Ă©taient dans l'autre barque de venir les aider. Ils vinrent et remplirent les deux barques, au point qu'elles enfonçaient. Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de JĂ©sus, et dit: Seigneur, retire-toi de moi, parce je suis un homme pĂ©cheur.
=> L'activitĂ© de la PÊCHE, reprĂ©sente l'ƒuvre d'ÉvangĂ©lisation dans le MinistĂšre .
=> Les POISSONS reprĂ©sentent les Âmes Ă  sauver par le MinistĂšre,
=> La MER représente le Monde.
=> Les PÊCHEURS reprĂ©sentent les Ouvriers de Dieu dans le Champ ÉvangĂ©lique ChrĂ©tien .
=> le FILET reprĂ©sente la StratĂ©gie dĂ©ployĂ©e pour gagner des Âmes.
Nous voyons clairement, que seul JĂ©sus Christ peut nous diriger, vers une pĂȘche miraculeuse. Si comptons sur notre sagesse, nous rentrerons bredouilles comme Pierre et ses compagnons.
LEÇON 6: LE SALAIRE DE L'OUVRIER
1 Corinthiens 9:14 Le Seigneur a ordonnĂ© Ă  ceux qui annoncent l'Évangile, de vivre de l'Évangile.
Proverbes 11:18 Celui qui sÚme la justice a un véritable salaire.
Matthieu 17:27 Va à la mer, jette l'hameçon, et tire le premier poisson qui viendra ; ouvre-lui la bouche, et tu trouveras un statÚre (une piÚce d'argent). Prends-le, et donne-le-leur pour moi et pour toi.
Nous avons tous des Besoins à satisfaire, des Dépenses à effectuer, des factures à honorer, des impÎts à payer, des loyers à régler, et bien beaucoup d'autres dépenses à effectuer, tout comme Jésus Christ et ses Disciples, avaient eu un besoin d'argent pour payer leurs impÎts.
Les ouvriers qui travaillent dans le Champ de Dieu mĂ©ritent un salaire, comme le dit l'Écriture. Et comment seront-ils rĂ©munĂ©rĂ©s ?
=> Nous voyons ici aussi que c'est JĂ©sus Christ qui dirige toujours la pĂȘche.
=> Nous l'avons dit : la Mer reprĂ©sente le Monde, le poisson une Âme Ă  sauver, et la pĂȘche, l'Ɠuvre d'ÉvangĂ©lisation.
=> Pour payer les impĂŽts, il fallait aller Ă  la mer, prendre le premier poisson, et en retirer une piĂšce d'argent .
=> L'or et l'argent du monde appartiennent Ă  Dieu, malheureusement, l'or et l'argent du monde se retrouvent dans les mains d'individus qui ne sont pas des enfants de Dieu.
En effet, depuis le jardin d'Éden, la terre avec toutes ses richesses se trouvent sous le contrîle de Satan, et seuls ceux qui l'adorent ont l'or et l'argent du monde (Luc 4:5-6).
C'EST EN ACCEPTANT D'ALLER LES ÉVANGÉLISER QUE DIEU À SON TOUR SE CHARGERA DE LES TOUCHER POUR NOUS BÉNIR, POUR FINANCER NOS PROJETS, ET NOUS FAIRE DES DONS.
Le plan de rĂ©demption de l'humanitĂ©, de la terre, avec toutes ses richesses, par JĂ©sus Christ est tel que Dieu rĂ©compense seulement ceux qui ont adoptĂ© son fils comme seul Seigneur et Sauveur, et qui font de son Ɠuvre leur prioritĂ©. (Daniel 12:3; Matthieu 6:33; AggĂ©e 1:2-11; 1 TimothĂ©e 2:3-4).
Tout Chrétien doit évangéliser. Chacun est ouvrier dans le champ de Dieu, en fonction de ses capacités d'engagement.
Les Chrétiens se plaignent du chÎmage et du manque financements pour leurs projets. Il n'y a jamais de chÎmage dans le champ de Dieu. Et ceux qui y travaillent reçoivent de vrais salaires.
Dieu sait ce dont nous avons besoin. Il attend de nous que nous nous rendions disponibles, afin qu'il nous envoi, dans une direction donnĂ©e, comme Abraham, pour nous bĂ©nir, Ă  travers son Ɠuvre.
Comme Pierre, il souhaite que nous ayons un cƓur humble et soumis, pour qu'il nous indiquer oĂč jeter le filet, pour une pĂȘche miraculeuse.
MĂ©priser la Maison de Dieu et l'Ɠuvre de Dieu, attirera la MALÉDICTION dans la vie du ChrĂ©tien, d'aprĂšs ce qui suit :
AggĂ©e 1: 2-11 Ainsi parle l'Éternel des armĂ©es : ce peuple dit: Le temps n'est pas encore venu, le temps de rebĂątir la maison de l'Éternel. C'est pourquoi la Parole de l'Éternel leur fut adressĂ©e par AggĂ©e, le prophĂšte, en ces mots: Est-ce le temps pour vous d'habiter vos maisons lambrissĂ©es, quand cette maison est dĂ©truite ? Ainsi parle l'Éternel des armĂ©es : ConsidĂ©rez attentivement vos voies! Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu, vous mangez et vous n'ĂȘtes pas rassasiĂ©s, vous buvez et vous n'ĂȘtes pas dĂ©saltĂ©rĂ©s, vous ĂȘtes vĂȘtus et vous n'avez pas chaud; le salaire de celui qui est Ă  gages tombe dans un sac percĂ©. Ainsi parle l'Éternel des armĂ©es : ConsidĂ©rez attentivement vos voies ! Montez sur la montagne, apportez du bois et batissez la maison: j'en aurai de la joie, et je serai glorifiĂ©, dit l'Éternel. Vous comptiez sur beaucoup, voici, vous avez eu peu; vous l'avez rentrez chez vous, mais j'ai soufflĂ© dessus. Pourquoi? dit l'Éternel des armĂ©es. À cause de ma maison qui est dĂ©truite, tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison. C'est pourquoi le ciel vous a refusĂ© la rosĂ©e, et la terre a retirĂ© ses produits. J'ai appelĂ© la sĂ©cheresse sur le pays, sur les montagnes, sur le blĂ©, sur le moĂ»t, sur l'huile, sur ce que la terre peut rapporter, sur les hommes et les bĂȘtes, et sur tout le travail des mains.
LEÇON N° 7 : LA RÉQUISITION :
Matthieu 21:2-3 Allez au village qui est devant vous ; vous trouverez aussitÎt une ùnesse attachée, et un ùnon avec elle ; detachez-les et amenez-les moi. Si quelqu'un vous dit quelque chose, vous répondrez: Le Seigneur en a besoin. Et a l'instant, il les laissera aller.
Tout ce qui existe a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par la Parole de Dieu, et rien de ce qui existe n'a Ă©tĂ© fait sans elle (Jean 1:3) . Les hommes et leurs biens appartiennent Ă  Dieu. En effet, L'Écriture dĂ©clare : À l'Éternel la terre et ce qu'elle renferme, le monde et tous ceux qui l'habitent (Psaumes 24:1). Il peut disposer d'eux et les utiliser comme bon lui semble. Naturellement, lorsque JĂ©sus Christ envoya chercher l'Ăąnesse et son petit, c'Ă©tait une façon de dire que tout lui appartient.
En IsraĂ«l, le futur roi devait ĂȘtre intronisĂ© sur un Ăąne. Salomon fut intronisĂ© sur la mule de David (1Rois 1:33). JĂ©sus Christ Ă©tait sur le point d'ĂȘtre intronisĂ© Rois des rois, selon cette prophĂ©tie biblique : Dites Ă  la fille de Sion: Voici, ton roi vient Ă  toi, plein de douceur, et montĂ© sur un Ăąne, sur un Ăąnon, le petit d'une Ăąnesse (Matthieu 21:5). C'est pourquoi, il avait envoyĂ© chercher l'Ăąnesse et son petit.
AUJOURD'HUI, ENCORE, TOUT CE QUI PEUT CONTRIBUER À ÉLEVER JÉSUS CHRIST, NOUS POUVONS LE RÉCLAMER AU MONDE, EN DISANT : LE SEIGNEUR EN A BESOIN, ET À L'INSTANT, IL NOUS SERA ACCORDÉ.
Rappelez-vous encore en Égypte, Dieu avait fait trouver grĂące les enfants d'IsraĂ«l, aux yeux des Égyptiens, Ă  leur sortie d'Égypte :
Exode 12:35-36 Les enfants d'IsraĂ«l firent ce que MoĂŻse avait dit, et ils demandĂšrent aux Égyptiens des vases d'argent, des vas d'or, et des vĂȘtements. L'Éternel fit trouver grĂące au peuple aux yeux des Égyptiens, qui se rendirent Ă  leur demande......
Le livre des proverbes dit : Quand l'Éternel approuve les voies d'un homme, il dispose favorablement Ă  son Ă©gard mĂȘme ses ennemis (Proverbes 16:7).
ICI ENCORE, C'EST TOUJOURS CHRIST QUI DIRIGE SES DISCIPLES VERS UNE DESTINATION BIEN PRÉCISE. ASSUREZ-VOUS QUE LÀ OÙ VOUS VOUS RENDEZ, C'EST BIEN DIEU QUI VOUS L'A INDIQUÉ OU RÉVÉLÉ.
LEÇON 8 : LA PÊCHE AUX GROS POISSONS
Jean 21:6-11 Jetez le filet du cÎté droit de la barque, et vous trouverez. Ils le jetÚrent donc, et ils ne pouvaient plus le retirer, à cause de la grande quantité de poissons..... Simon Pierre monta dans la barque, et tira à terre le filet plein de cent cinquante trois grands poissons; et quoiqu'il y'en ait tant, le filet ne se rompit point.
Les GROS POISSONS sont des ÂMES TRÈS IMPORTANTES aux yeux du Seigneur, qui comptent beaucoup Ă  ses yeux, et qu'il dĂ©sire sauver. Ce sont les AutoritĂ©s, les PersonnalitĂ©s Ă©levĂ©es en rang et en DignitĂ©, les CĂ©lĂ©britĂ©s, les Grands Argentiers du Monde, les IcĂŽnes de la SociĂ©tĂ©, les Rois de la terre, les Dirigeants de ce Monde, etc.
Ce qui caractérise tous ces individus, c'est qu'ils ont tous choisi volontairement ou involontairement, consciemment ou inconsciemment choisi LE CAMP DE L'ENNEMI.
En effet, la Bible dit, parlant de l'AntĂ©christ : C'est avec elle que les rois de la terre se sont livrĂ©s Ă  l'impudicitĂ© (Apocalypse 17:2). Satan lui-mĂȘme dira Ă  JĂ©sus, aprĂšs lui avoir montrĂ© tous les royaumes de la terre : Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle m'a Ă©tĂ© donnĂ©e, et je la donne Ă  qui je veux, (Luc 4:6).
Mais lĂ  oĂč le pĂ©chĂ© a abondĂ©, la grĂące de Dieu Ă  toujours surabondĂ©, (Romains 5:20). Sa bontĂ© est infinie . Sa misĂ©ricorde vis-Ă -vis du pĂ©cheur n'a pas de limite.
COMMENT CAPTURER LES GROS POISSONS DE LA PLANÈTE ?
I) PRUDENCE : IL Y'A DES LOUPS DANS LA BERGERIE
1 JEAN 2:18-19 Petits enfants, c'est la derniĂšre heure, et comme vous avez appris qu'un ANTÉCHRIST vient, il y'a maintenant plusieurs ANTÉCHRISTS: Par lĂ , nous connaissons que c'est la derniĂšre heure. Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'Ă©taient pas des nĂŽtres ; car s'ils eussent Ă©tĂ© des nĂŽtres, ils seraient demeurĂ©s avec nous, mais cela est arrivĂ© afin qu'il fĂ»t manifestĂ© que tous ne sont pas des nĂŽtres.
Matthieu 10:16 Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et sages comme les colombes.
Les Francs-maçons sont maintenant des PASTEURS dans les églises: ATTENTION AUX LOUPS RAVISSEURS.
Que personne ne vous sĂ©duisent: les LOUPS utilisent la MĂȘme Bible que les ChrĂ©tiens !!!!!!!!
Vous les reconnaĂźtrez par leurs BAGUES D'ALLIANCE SATANIQUES qu'ils portent, et plus particuliĂšrement au FRUIT DE LEURS MESSAGES. Car beaucoup de Pasteurs sont de la Franc-maçonnerie et ont infiltrĂ© l'Église rĂ©elle de Christ.
Auparavant, on les connaissait en tant que de simples fidĂšles de l'Église, aujourd'hui, ces fils du diable sont Ă  la tĂȘte de Synagogues dites de Satan.
Si nous gardons la Parole de Dieu, JĂ©sus-Christ dit: Je te donnerai de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; Voici, je les ferai venir se prosterner Ă  tes pieds, et connaĂźtre que je t'ai aimĂ©. (Apocalypse 3:9). Et les portes du sĂ©jour des morts ne prĂ©vaudront point contre toi (Matthieu 16:18). Ne les craints point. Rappelle Ă  ton souvenir ce que l'Éternel, ton Dieu, a fait Ă  Pharaon et Ă  toute l'Égypte, les grandes Ă©preuves que tes yeux ont vues, les prodiges et les miracles, la main forte et le bras Ă©tendu, quand l'Éternel, ton Dieu, t'a fait sortir : ainsi fera l'Éternel, ton Dieu, Ă  tous les peuples que tu redoutes.(DeutĂ©ronome 7:18-19)
II) LA VICTOIRE DE L'ÉGLISE DANS LE MONDE.
1) L'AMOUR COMME ARME DE DÉFENSE:
L'ARME la plus puissante dans tout l'univers est l'AMOUR. Il est mĂȘme plus puissant que toutes les armes atomiques du Monde rĂ©unies. Toute l'armĂ©e de Satan en tremble. Et l'ennemi fera tout pour que la race humaine n'en prenne pas conscience, en suscitant des crises et des conflits Ă  travers le monde. Si l'Église dĂ©sire ĂȘtre un acteur majeur de la GĂ©ostratĂ©gie, elle doit vĂ©ritablement se l'approprier.
a) IDENTIFIER LE VRAI ENNEMI :
👉 Matthieu 16: 21-23 DĂšs lors JĂ©sus commença Ă  faire connaĂźtre Ă  ses disciples qu'il fallait qu'il aille Ă  JĂ©rusalem, qu'il souffrĂźt beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il soit mis Ă  mort, et qu'il ressuscitĂąt le troisiĂšme jour. Pierre, l'ayant pris Ă  part, se mit Ă  le reprendre, et dit: À Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela n'arrivera pas. Mais JĂ©sus, se retournant, dit Ă  Pierre : ArriĂšre de moi, Satan! Tu m'en es un scandale ; car tes pensĂ©es ne sont pas les pensĂ©es de Dieu mais celle des hommes.
Nous voyons ici, comment Satan, par une stratĂ©gie, une ruse, a tentĂ© de dissuader JĂ©sus d'accomplir sa mission terrestre, en utilisant un de ses disciples les plus proches, les plus intimes, et les plus fidĂšles, celui-lĂ  mĂȘme sur qui reposait la Mission de l'Église.
Nous voyons ici, comment Jésus, plutÎt que de s'en prendre à Pierre, va désigner et dénoncer Satan, le véritable coupable.
IL EST IMPORTANT DE COMPRENDRE QUE L'ENNEMI QUI NOUS COMBAT N'EST PAS NOTRE PROCHAIN, MAIS PLUTÔT SATAN, QUI CONTRÔLE SES PENSÉES ET LES UTILISE CONTRE NOUS .
LA STRATÉGIE DE GUERRE CONSISTE À RENVERSER LES RAISONNEMENTS ET TOUTE HAUTEUR QUI S'ÉLÈVE CONTRE LA CONNAISSANCE DE DIEU ET À AMENER TOUTE PENSÉE UTILISÉE CONTRE NOUS À SE SOUMETTRE À CHRIST (2 CORINTHIENS 10:5).
NB: Il est impératif de ne jamais se tromper d'adversaires: l'ennemi de l'homme n'est jamais un homme, quoi qu'il arrive, mais plutÎt Satan et ses démons (Ephesiens 6:12).
La Bible nous met en garde d'ailleurs contre les agissements que nous pourrions avoir Ă  l'Ă©gard de nos soi-disant ennemis. Aller Ă  l'encontre des Principes Bibliques est du SATANISME et de la pure SORCELLERIE ( 1Samuel 15:23).
👉 Romains 12:19 Ne vous vengez point vous-mĂȘmes, bien-aimĂ©s, mais laissez agir la colĂšre; car il est Ă©crit : À moi la vengeance, Ă  moi la rĂ©tribution, dit le Seigneur.
👉 Matthieu 5:44 Aimez vos ennemis, bĂ©nissez ceux qui vous maudissent, faites du bien Ă  ceux qui vous haĂŻssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persĂ©cutent.
👉 Romains 12:14 BĂ©nissez et ne maudissez pas.
👉 Proverbes 24:17-18 Ne te rĂ©jouis pas de la chute de ton ennemi, Et que ton coeur ne soit pas dans l'allĂ©gresse quand il chancelle, de peur que l'Éternel ne le voie, que cela ne lui dĂ©plaise, et qu'il ne dĂ©tourne de lui sa colĂšre.
👉 Proverbes 25:21-22 Si ton ennemi a faim, donne-lui du pain Ă  manger; S'il a soif, donne-lui de l'eau Ă  boire. Ce sont des charbons ardents que tu amasse sur sa tĂȘte, et l'Éternel te rĂ©compensera.
b) NOUS SOMMES LA SOLUTION AUX PROBLÈMES DE CEUX QUI NOUS PERSÉCUTENT :
👉 GenĂšse 45:4-8 Joseph dit Ă  ses frĂšres : Approchez-vous de moi. Et ils s'approchĂšrent. Il dit: Je suis Joseph, votre frĂšre que vous avez vendu pour ĂȘtre menĂ© en Égypte. Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fĂąchĂ©s de m'avoir vendu pour ĂȘtre conduit ici, car c'est pour vous SAUVER la vie que Dieu m'a envoyĂ© devant vous. VoilĂ  dĂ©jĂ  deux ans que la famine est dans le pays; et pendant cinq annĂ©es encore, il n'y aura ni labour, ni moisson. Dieu m'a envoyĂ© devant vous pour vous faire SUBSISTER dans le pays, et pour vous faire vivre une grande DÉLIVRANCE. Ce n'est donc pas vous qui m'avez envoyĂ© ici, mais c'est Dieu; il m'a Ă©tabli pĂšre de Pharaon, maĂźtre de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d'Égypte.
Si nous parvenons à Comprendre que tous ceux qui nous persécutent, qui nous combattent, qui nous torturent, qui nous haïssent, qui nous maltraitent, etc, ont en réalité besoin de nous :
=> pour ĂȘtre DÉLIVRÉS DU PÉCHÉ
=> pour ĂȘtre SAUVÉS DE LA MORT ÉTERNELLE
=> pour SUBSISTER dans le monde fait de problĂšmes, grĂące aux Solutions que nous pouvons leur apporter.
ALORS NOUS RENTRONS DANS LA COUR DES GRANDS. LE DIABLE LES A SIMPLEMENT VOILÉS, DANS LE BUT DE LES DÉTRUIRE ET DE LES EMPÊCHER D'ÊTRE SAUVÉS.
C'est alors que nous aurons ainsi beaucoup de COMPASSION pour eux et prierons pour eux, comme JĂ©sus Christ nous le demande. C'est pourquoi nous devons comprendre que Dieu lui-mĂȘme permet toutes ces Ă©preuves, qui sont une grande opportunitĂ© pour lui de glorifier son nom, et qu'en rĂ©alitĂ©, tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelĂ©s selon son destin (Romains 8:28)
c) CEUX QUI NOUS PERSÉCUTENT NOUS AIDENT À ÊTRE MEILLEURS ET À ACCOMPLIR NOTRE DESTINÉE
Les frĂšres de Joseph, en le vendant pour ĂȘtre menĂ© en Égypte, n'avaient fait que rapprocher Joseph de son territoire de bĂ©nĂ©diction et d'Ă©lĂ©vation.
Si Dieu avait permis que Daniel fut jetĂ© dans la fosse aux lions et ses compagnons dans la fournaise ardente, c'Ă©tait pour faire Ă©clater sa gloire, et mĂȘme utiliser ceux-lĂ  qui les persĂ©cutaient comme des instruments de leur promotion. (Daniel 3:28-30; Daniel 6:25-28).
Les scribes et les pharisiens en faisant crucifier Jésus ont contribué à sa gloire, puisqu'il a obtenu la plus haute distinction honorifique dans tout l'univers, en acquérant LE NOM QUI EST AU DESSUS DE TOUT NOM. (Philippiens 2 : 9).
2) COMMENT DÉSARMER LES FORCES DU MAL
a) COUPER LA TÊTE DU SERPENT :
ZACHARIE 13:7 Frappe le PASTEUR, et que les brebis se dispersent ! Et je tournerai ma main vers les faibles.
1 SAMUEL 17:51 ... Les Philistins voyant que leur HÉROS Ă©tait mort, prirent la fuite.
Cette stratégie vise à isoler la Haute Hiérarchie de l'Armée de Satan du reste de la troupe. Elle présente les avantages suivants:
=> Elle permet de Déstabiliser les Centres de Décisions et de Commandement de l'Armée de Satan (GenÚse 11: 1-9; 1 Samuel 14:20; 1Corinthiens 14:8; Exode 14:24-28).
Priez chaque jour pour briser tout contrÎle spirituel qui existe sur tout dirigeant de la planÚte, quel que soit son Domaine d'Activité (Jérémie 30:8) .
Priez pour que Dieu leur ĂŽte le voile qui les empĂȘche de connaĂźtre l'Évangile de la gloire de JĂ©sus Christ. (2 Corinthiens 4:3 -4).
Priez pour que Dieu leur donne la SAGESSE d'exercer leur LEADERSHIP (Proverbes 21:1; Proverbes 8: 15-16).
=> Elle permet de saper le Moral du reste de la troupe de l'armée de Satan. (1 Samuel 18:51)
=> Elle permet de Démobiliser l'armée de Satan et de gagner des ùmes pour Christ. (Apocalypse 3:9, GenÚse 27: 26-31, Esaie 45:14, Esaie 45:23, Philippiens 2:9-11; Zacharie 8:23)
Priez pour que Dieu vous envoie vers ses gros poissons pour annoncer l'Évangile.
=> Elle permet d'obtenir des informations, du renseignement et des connaissances sur les activités de l'Armée de Satan. (Psaumes 119:98) .
Prier pour avoir une révélation profonde de la Parole de Dieu (Psaumes 119:130
Psaumes 89:23 ).
=> Elle permet de renforcer l'Armée de Dieu en termes de Ressources Humaines, Matérielles et FinanciÚres, en provenance de l'armée de Satan. (Jean 21:11; Esaie 45 :14).
b) LA CONVERSION DE LA HAUTE HIÉRARCHIE DE L'ARMÉE DE SATAN :
L'Église devrait MISER TOUTES SES FORCES dans la Repentance et la Conversion des GRADÉS SATANIQUES sur la planĂšte, par la PriĂšre et par le JeĂ»ne. La consĂ©quence d'une telle action sera la LIBÉRATION du Corps du Christ et la PROPAGATION DE L'ÉVANGILE, comme Esaie l'avait prĂ©dit, Ă  travers une allĂ©gorie, pour exprimer le desserrement de l'Ă©tau du diable autour des cous des enfants de Dieu, lorsque la terre entiĂšre sera remplie de la connaissance de l'Éternel : Le loup habitera avec l'agneau, et la panthĂšre se couchera avec le chevreau; le veau, le lionceau et le bĂ©tail qu'on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira....(Esaie 11:6-9).
La Bible relate l'histoire d'un grand PersĂ©cuteur de l'Ă©glise du nom de SaĂŒl de Tarse.
👉 Actes 9:1-2 Cependant SaĂŒl respirant encore la Menace et le Meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s'il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenĂąt liĂ©s Ă  JĂ©rusalem.
Mais lorsqu'il plĂ»t au TrĂšs -Haut que la route de son Fils JĂ©sus Christ croisĂąt celle de ce dernier, la destinĂ©e de SaĂŒl de Tarse changea et il passa de GRAND PERSÉCUTEUR de l'Église Ă  GRAND SERVITEUR du Dieu vivant, Ă  la gloire de l'Éternel .
👉 Actes 9:15 ...Cet homme est un instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d'IsraĂ«l ...
Aujourd'hui, ces Sataniques sont des ''SaĂŒl de Tarse'', vĂ©ritables persĂ©cuteurs de l'Ă©glise, convaincus comme SaĂŒl de Tarse de servir le Dieu authentique. Et leur salut se trouve entre nos mains, car la priĂšre du juste est d'une grande efficacitĂ©. Plus qu'une mission assignĂ©e Ă  tout un chacun, c'est une question d'intelligence et de stratĂ©gie, car il s'agit de couper la tĂȘte du serpent.
LEÇON N°9 LE MODÈLE DU LEADERSHIP DE MOÏSE :
Exode 17:8-13 Amalek vint combattre IsraĂ«l Ă  Rephidim. Alors MoĂŻse dit Ă  JosuĂ© : Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans la main. JosuĂ© fit ce que lui avait dit MoĂŻse, pour combattre Amalek. MoĂŻse Aaron et Hur montĂšrent au sommet de la colline. Lorsque MoĂŻse Ă©levait sa main, Israïżœïżœl Ă©tait le plus fort; et lorsqu'il baissait sa main, Amalek Ă©tait le plus fort. Les mains de MoĂŻse Ă©tant fatiguĂ©es, ils prirent une pierre qu'ils placĂšrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un cĂŽtĂ©, l'autre de l'autre; et ses mains restĂšrent fermes jusqu'au coucher du soleil. Et JosuĂ© vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l'Ă©pĂ©e.
1) MoĂŻse reprĂ©sente L'AUTORITÉ SPIRITUELLE Ă©tablie par Dieu dans un Royaume de Sacrificateurs et une Nation Sainte.
Nous l'avons Ă  maintes reprises dit que le Burkina Faso est un Royaume de Sacrificateurs et une Nation Sainte.
PAR CONSÉQUENT, LA PREMIÈRE AUTORITÉ N'EST NI POLITIQUE NI MILITAIRE, MAIS SPIRITUELLE.
2) JosuĂ© reprĂ©sente L'AUTORITÉ POLITIQUE ou MILITAIRE DANS UNE NATION SAINTE .
Elle est incarnĂ©e ici, au Burkina Faso, par le Chef SuprĂȘme des ArmĂ©es, le Capitaine Ibrahim TraorĂ©.
3) Remarquez, Josué avait agit sur instruction de Moïse qui lui avait dit : ''Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek (Exode 17:9)
DANS UNE NATION, L'AUTORITÉ POLITIQUE OU MILITAIRE SI ELLE VEUT REMPORTER LA VICTOIRE DANS TOUT DÉFI QUI SE PRÉSENTERA À ELLE, DEVRA AGIR SUR INSTRUCTION DE L'AUTORITÉ SPIRITUELLE.
4) MoĂŻse devait se tenir sur la colline, signe de la prĂ©sence de Dieu, et dans la priĂšre. Il devait tenir la verge de Dieu dans la main, symbole de L'AUTORITÉ DIVINE.
5) Amalek reprĂ©sente L'ENNEMI, qui veut empĂȘcher le peuple de Dieu d'entrer dans sa destinĂ©e prophĂ©tique. Pour le cas du Burkina, c'est le TERRORISME.
6) Israël représente la NATION CHOISIE par Dieu, ici le BURKINA FASO.
7) a) Remarquez, la VICTOIRE ne dĂ©pendait pas de JosuĂ©, c'est-Ă -dire de l'AutoritĂ© politique ou militaire , ni de sa force de frappe, ni de sa puissance de feu, ni du nombre de ses soldats, ni de son budget de guerre, ni de son armement, etc, MAIS DE LA MAIN DE MOÏSE, CEST-À-DIRE DE L'AUTORITÉ SPIRITUELLE, SELON QUE CETTE MAIN ÉTAIT SOIT LEVÉE, SOIT ABAISSÉE.
b) L'AUTORITÉ SPIRITUELLE ÉTABLIE PAR DIEU DANS UNE NATION EST LA GARANTIE DE TOUTE VICTOIRE DE CETTE NATION.
c) L'AUTORITÉ SPIRITUELLE DÉTIENT LE PLAN DE GUERRE OU LA FEUILLE DE ROUTE POUR LA GESTION DE LA NATION QUI MANIFESTERONT LA GLOIRE DE DIEU DANS LA NATION.
En effet, MoĂŻse, pour recevoir une FEUILLE DE ROUTE pour la Nation israĂ©lienne, avait passĂ© quarante jours et quarante nuits, sans manger ni boire. À sa descente, sa face brillait la gloire de Dieu, Ă  tel point qu'on ne pouvait le fixer du regard (Exode 34:28-30).
8) Aaron et Hur sont les hommes et les femmes qui doivent SOUTENIR physiquement, spirituellement, et Ă©motionnellement, L'AUTORITÉ SPIRITUELLE, jusqu'Ă  la victoire.
C'EST MÊME LE DEVOIR DE TOUT LE PEUPLE ENTIER
L'oeuvre de Dieu est une oeuvre trĂšs Ă©puisante, physiquement, spirituellement et Ă©motionnellement. Une des stratĂ©gies de Satan, consiste Ă  DÉSTABILISER les Bergers d'une Nation, afin d'affaiblir toute la Nation entiĂšre, selon qu'il est Ă©crit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersĂ©es (Matthieu 26:31).
C'EST POURQUOI IL EST TRÈS TRÈS IMPORTANT D'INTERCÉDER EN FAVEUR DES SERVITEURS ET SERVANTES DE DIEU, AFIN QU'ILS TIENNENT FERME, POUR COMBATTRE LE BON COMBAT, POUR ACHEVER LA COURSE ET GARDER LA FOI.
LEÇON N° 10 : LE SENS DU LEADERSHIP CHRÉTIEN :
👉 Marc 1: 36 Simon et ceux qui Ă©taient avec lui se mirent À SA RECHERCHE.
Simon Pierre est bien connu de tous pour ses propos souvent insensĂ©s et sans tĂȘte ni queue. (Matthieu 16:22; Mathieu 17:4; Matthieu 26:33). Mais Pierre Ă©tait TOUJOURS À LA RECHERCHE DE JÉSUS.
1- Pierre suivait JĂ©sus de loin la nuit de la crucifixion du Seigneur. (Matthieu 26:58).
2- Pierre avait couru au tombeau lorsqu'il apprit que Jésus Christ était ressuscité des morts (Luc 24:12).
3- Pierre avait nagĂ© Ă  la hĂąte pour rejoindre JĂ©sus (Jean 21:7) et avait mĂȘme marchĂ© sur l'eau, sur ordre du Seigneur, pour le rejoindre.(Matthieu 14:29).
Notez trĂšs bien les 3 remarques suivantes car elles seront trĂšs utiles pour la suite.
1Ăšre REMARQUE : Ce que Pierre disait ou faisait n'Ă©tait pas toujours correct MAIS IL CHERCHAIT TOUJOURS À ÊTRE AVEC LE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST.
2ùme REMARQUE : À cause de cela, il RENCONTRAIT CONSTAMMENT LE SEIGNEUR ET GRANDISSAIT SPIRITUELLEMENT POUR DEVENIR UN DISCIPLE PLUS FIDÈLE.
3ùme REMARQUE : À chaque fois que PIERRE VENAIT À JÉSUS, LES AUTRES LE SUIVAIENT TOUJOURS.
PUISQUE PIERRE CHERCHAIT JÉSUS, LES AUTRES LE CHERCHAIENT AUSSI.
EXERCICE D'APPLICATION :
a) Pour quoi ĂȘtes-vous RECONNUS par les personnes qui vous sont les plus proches ?
b) Êtes-vous reconnus comme une personne qui recherche la CÉLÉBRITÉ, le POUVOIR, le SUCCÈS, ou le BONHEUR ?
c) Êtes-vous reconnu comme une personne qui CHERCHE À ÊTRE AVEC JÉSUS CHRIST ? Si tel est le cas, Dieu fait cette promesse : Vous me chercherez et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cƓur (Jeremiah 29:13).
d) Avez-vous commencĂ© votre journĂ©e avec l'intention de RENCONTRER JÉSUS CHRIST ? Le cherchez-vous avec hĂ©sitation, ou le cherchez-vous de tout votre cƓur ?
e) D'autres se sont-ils plus RAPPROCHÉS de JĂ©sus en suivant votre exemple et en le recherchant aussi ?
f) Si votre cƓur est focalisĂ© sur la RECHERCHE DE JÉSUS, vous le trouverez toujours. Et l'Esprit et l'Ă©poux disent : Viens. Et que celui qui entend dise: viens. Et que celui qui a soif vienne. (Apocalypse 22:17).
g) Si votre cƓur est FOCALISÉ SUR JÉSUS CHRIST, ce sont des MILLIERS, des MILLIONS ou mĂȘme des MILLIARDS d'individus sur la planĂšte QUI ESSAYERONT DE VOUS SUIVRE ET DE VOUS IMITER CAR VOUS REFLÉTEREZ LA LUMIÈRE DE JÉSUS CHRIST DANS LE MONDE, À L'IMAGE DU TEMPLE DE SALOMON, QUI AVAIT ÉTÉ ENVAHI PAR LA GLOIRE DE DIEU, LE JOUR DE SON INAUGURATION.
👉 GenĂšse 15:5 Et aprĂšs l'avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les Ă©toiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: telle sera ta postĂ©ritĂ©.
=> Telle sera la Multitude d'Ăąmes que vous ENGENDREREZ dans la la foi (GenĂšse 17:6).
=> Telle sera la Multitude de personnes qui seront BÉNIES SPIRITUELLEMENT, MATÉRIELLEMENT et sur le plan ÉMOTIONNEL à travers vous ( Genùse 12:2).
=> Telle sera la Multitude d'individus qui vous prendront comme MODÈLE à travers le monde entier et qui vous SUIVRONT. (Esaie 60:3).
Enfin, s'il se trouve que vous n'avez pas encore donnĂ© votre vie Ă  JĂ©sus Christ et souhaitez le faire maintenant, faites simplement cette priĂšre ci-dessous. Sachez que le Salut est individuel, l'enfer l'est aussi. Il se peut mĂȘme que ce soit la derniĂšre fois que vous entendiez ce message, car la vie d'un individu ne lui appartient pas . La Bible dit : J'ai mis devant toi la vie et la mort, la BĂ©nĂ©diction et la malĂ©diction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postĂ©ritĂ© (DeutĂ©ronome 30:19). Aujourd'hui encore, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cƓurs. Pour ceux qui le feront, que le Dieu vivant, crĂ©ateur du ciel et de la terre, vous guide et vous protĂšge des choses Ă  venir, qui secouent me monde, dans le nom de JĂ©sus Christ. Amen.
SEIGNEUR JÉSUS, JE VIENS À TOI. JE REGRETTE PROFONDÉMENT D'AVOIR TOUJOURS VÉCU POUR MOI-MÊME, ALORS QUE TU ES DESCENDU DU CIEL POUR VENIR MOURIR À LA CROIX, À MA PLACE, AFIN QUE JE SOIS SAUVÉ ET NE PÉRISSE POINT. À PARTIR D'AUJOURD'HUI, JE TE DONNE MA VIE. J'ACCEPTE TON AMOUR ET JE TE REÇOIS COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL DE MA VIE. AIDE-MOI, SEIGNEUR, À MENER UNE VIE QUI TE PLAISE. MERCI SEIGNEUR DE M'AVOIR ACCEPTÉ, DANS LE TOUT PUISSANT NOM DE JÉSUS CHRIST. AMEN.
Si vous avez fait cette priĂšre, nous vous disons bienvenus dans la grande famille de Dieu! Vous ĂȘtes un enfant de Dieu, et hĂ©ritier du Royaume. Soyez encore les bienvenus. Que Dieu vous bĂ©nisse.
0 notes
alexar60 · 3 years
Text
L’hîtel particulier (1)
Tumblr media
Chapitre 1 : Le domaine
Face Ă  la façade, mes amis restĂšrent bouche-bĂ©e. Leurs yeux exploraient les murs en se posant de nombreuses questions. DĂ©jĂ , ils durent traverser un jardin immense, mais là ! Ils s’attendaient Ă  voir une jolie maison bourgeoise et ils faisaient face Ă  un bĂątiment plus proche du manoir !
Ayant les clĂ©s, j’entrai le premier suivi de Tatiana et LĂ©opold. Ils furent sidĂ©rĂ©s de dĂ©couvrir une frise juste au-dessus de la porte.
-          Qu’est-ce que ça raconte ? demanda LĂ©o.
Je ne rĂ©pondis pas, en fait, je ne le savais pas. La frise ressemblait Ă  une bande dessinĂ©e. Elle rappelait la tapisserie de Bayeux ou les dessins volĂ©s de l’Acropole. J’observai attentivement. Elle reprĂ©sentait des femmes et des hommes dansant avec des animaux, certainement des divinitĂ©s. Le groupe faisait la fĂȘte, certains buvait, j’eus du mal Ă  y croire mais quelques couples semblaient copuler. Et le dernier personnage marchait avec la tĂȘte entre ses mains. A cĂŽtĂ©, une espĂšce d’hybride bouquetin sur deux pattes que je reconnus ĂȘtre Pan marchait en bombant le torse.
Dans le hall, la lumiĂšre permettait d’apercevoir voltiger de nombreuses particules de poussiĂšre. Tatiana pouffa de rire en m’imaginant en train de passer ma vie Ă  nettoyer ne serait-ce que cette partie de la demeure. A notre gauche, la porte Ă  double battants permit de constater une salle immense et vide. Moi-mĂȘme, je ne savais pas quoi faire dedans. De l’autre cĂŽtĂ©, les appartements Ă©taient amĂ©nagĂ©es. C’était lĂ  que vivait l’ancien propriĂ©taire aprĂšs s’ĂȘtre retrouvĂ© paralysĂ©. Il vĂ©cut une dizaine d’annĂ©e en fauteuil roulant sans pouvoir entretenir la maison. Lorsque je racontai ça Ă  mes amis, ils me fixĂšrent de leur regard interrogateur.
-          Mais pourquoi tu as acheté cette baraque? demanda Marc.
-          C’est immense, c’est trop grand pour toi, remarqua LĂ©o.
-          Je sais, rĂ©pondis-je. Je ne sais pas
Quand j’ai vu l’annonce, j’ai eu comme un coup de cƓur en regardant la photo. Alors, je suis venu visiter et le coup de cƓur s’est confirmĂ©.
Je fis visiter la partie amĂ©nagĂ©e. A cet endroit, j’avais suffisamment de place pour vivre. Une cuisine, une salle Ă  manger, un salon, deux chambres et une salle de bain. Quoi que petit, l’ensemble Ă©tait aussi grand que n’importe quel F3. Tatiana habituĂ©e Ă  mon ancien appartement, eut un large sourire aprĂšs un long soupir. Elle observa les plafonds, on pouvait mĂȘme ajouter une mezzanine. C’était trop grand, rĂ©pĂ©tait-elle en soufflant.
Au bout de cet espace habitable, j’ouvris une porte fenĂȘtre donnant sur le jardin arriĂšre. Ils restĂšrent Ă©bahis en dĂ©couvrant le jardin aussi grand qu’une forĂȘt. Il y avait de nombreux arbres fruitiers, des cerisiers, des pommiers, des noyers, un prunier et mĂȘme un bananier. Nous Ă©tions en aoĂ»t et l’on pouvait voir le sol jonchĂ© de mirabelles sous le prunier. Quelques oiseaux s’en donnaient Ă  cƓur joie. LĂ©o signala qu’il s’agissait surtout de corneilles et de corbeaux.
-          Tu vas ĂȘtre bien là ! C’est clair, bredouilla-t-il.
-          Et ça va loin. J’ai mis dix minutes pour atteindre le mur du fond. AprĂšs, ce sont des champs et la forĂȘt.
-          Ça t’a coĂ»tĂ© combien tout ça ? questionna LĂ©o
-          Presque rien, c’était aux enchĂšres. L’ancien proprio n’avait pas d’hĂ©ritier et il Ă©tait endettĂ©. Alors, ça a Ă©tĂ© mis en vente
. Je n’ai pas compris pourquoi personne n’a vraiment surenchĂ©rit.
La vente s’était dĂ©roulĂ©e devant l’entrĂ©e. Le commissaire-priseur annonça le prix. Je fis un geste pour dĂ©buter. Il y a eu une femme d’une soixantaine d’annĂ©e qui leva la main offrant un prix supĂ©rieur. Elle leva deux fois la main avant d’arrĂȘter. Pourtant, il y avait du monde mais personne ne chercha vraiment Ă  s’imposer dans la vente ; comme s’ils Ă©taient statufiĂ©s ou tĂ©tanisĂ©s. Lorsque la phrase : « AdjugĂ©, le domaine va M. Lantier » sortit de la bouche du huissier, un notaire m’agressa gentiment en me fournissant les papiers de propriĂ©tĂ©, genre il Ă©tait content de se dĂ©barrasser de l’affaire.
Nous retournĂąmes dans le hall et commençùmes Ă  grimper l’escalier. Ses marches lĂ©gĂšrement abimĂ©es avaient besoin d’une rĂ©fection pour une seconde vie. Nous arrivĂąmes au premier des trois Ă©tages. Deux portes ouvertes se proposaient accĂ©dant Ă  un couloir. Durant ma visite, je ne me souvenais pas qu’ils donnent accĂšs Ă  plusieurs portes.
-          Mais, en fait, tu as acheté un hÎtel ? interpela Marc.
Encore une fois, je ne rĂ©pondis pas. Et en effet, chaque salle Ă©tait la mĂȘme. On trouvait une place suffisante pour un lit et une armoire ainsi que les restes d’un Ă©vier bouffĂ© par la crasse et les toiles d’araignĂ©es. Tatiana Ă©clata de rire lorsque mes potes me charriĂšrent. Ils me connaissaient suffisamment pour savoir que je ne suis pas du tout une fĂ©e du logis. DĂšs lors j’expliquai mon projet. Ils Ă©coutĂšrent avec attention.
-          J’ai envie de rĂ©amĂ©nager tout ça. De toute façon, je n’ai que ça Ă  faire depuis que j’ai gagnĂ© au loto. J’ai l’intention de faire des appartements. On n’est pas loin de la ville et le cĂŽtĂ© campagne pourrait plaire. Ensuite, la salle de rĂ©ception pourrait servir pour nos soirĂ©es. Je n’ai pas tout en tĂȘte mais je sais dĂ©jĂ  comment transformer tout ça.
En visitant les chambres, nous dĂ©couvrĂźmes quelques meubles oubliĂ©s. Bien entendu, c’étaient surtout des armoires ou des lits aux matelas moisis. Je devinai retrouver des vĂȘtements ainsi que des objets personnels dans les tiroirs. Le second Ă©tage offrait le mĂȘme paysage ; des chambres de chaque cĂŽtĂ© de l’escalier. Enfin le troisiĂšme ne fut pas accessible Ă  cause d’une porte fermĂ©e dont je n’avais pas la clĂ©. J’essayai en vain de l’ouvrir mais je me rĂ©signai Ă  la laisser en Ă©tat. DĂšs lors, nous retournĂąmes dans le vestibule.
-          C’est quand mĂȘme pharaonique, me dit Tatiana. J’espĂšre que tu ne comptes pas sur moi pour tout laver.
-          Je vais employer des gens pour ça. N’oublie pas que maintenant j’ai les moyens.
Elle eut un sourire crispĂ©. Je pense qu’elle n’aimait pas me parler argent. On Ă©tait ensemble depuis deux ans et il n’a jamais Ă©tĂ© question de ça. Depuis mon ticket gagnant, je sentais qu’il existait une certaine tension entre nous. Il n’y avait pas qu’elle. J’ai vite dĂ©gagĂ© les vautours qui se disaient ĂȘtre mes amis si bien qu’il ne restĂąt plus que LĂ©opold et Marc, deux potes d’enfance
Et Tatiana pour qui l’argent n’a aucun intĂ©rĂȘt.
Nous discutĂąmes encore de la maison. Le camion devait apporter mes meubles le mois prochain. En attendant, je comptais venir en apportant quelques affaires. C’était des outils, de la peinture, de quoi donner un souffle lĂ  oĂč cela en avait besoin.
-          Tu en as pour des siÚcles, réagit mon ami Léo.
Sans leur demander, ils acceptĂšrent de venir donner un coup de main. Pas grand-chose de dur mais juste de quoi s’occuper. Car finalement, malgrĂ© mon portefeuille garni, je restai comme eux, quelqu’un de simple et mĂȘme si j’avais ‘la folie des grandeurs’ avec cet hĂŽtel particulier, je comptais d’abord le moderniser pour le faire revivre.
Nous quittĂąmes la maison en riant. Un nuage noir cacha brusquement le soleil qui rayonnait depuis son lever. Soudain, il se mit Ă  pleuvoir abondamment nous obligeant Ă  courir pour nous protĂ©ger dans la voiture. Mais avant, lorsque je me retournai afin de fermer la porte, celle-ci claqua brutalement devant moi faisant sursauter mes amis. Ils se mirent Ă  rire du fracas et de la pluie qui commençait Ă  tomber en disant que la maison me souhaitait la bienvenu. De mon cĂŽtĂ©, je me sentis lĂ©gĂšrement troublĂ© car juste avant que la porte ne se referme tout seule, il m’avait semblĂ© voir une ombre descendre en glissant sur les escaliers.
Alex@r60 – janvier 2021
Photo : Clermont (Oise) dans les années 1970
33 notes · View notes
scriabinomania · 3 years
Text
Et tamen dies oritur
Les mouches, comme un millier d'Icares, sont tombées en voulant renifler le soleil. Sa tiÚde charogne empestait le ciel de sa sale lumiÚre.
Avides d'Ă©clairci (lambeau de feu se dĂ©tachant comme un morceau de chair), les vautours becquetaient l'astre Ă  mĂȘme son aurore.
Or, le berger, le coq, l'ombre, la gazanie,
tous attendaient fébriles le lever du jour. Tous,
sauf moi.
Je savais ce qu'ils ignoraient : j'avais vu, derriÚre la benne des nuages, le corps ligoté du soleil dépasser d'une poubelle d'étoiles.
Mon cƓur se serre encore en me rappelant leurs sourires, le vain espoir sur leurs visages que le jour se lùve.
Je n'ai pas osé leur dire que l'astre chéri n'était plus, que son cadavre regretté pourrissait dessous l'aube.
À l'heure tant attendue, je me suis Ă©loignĂ© : je ne voulais pas assister Ă  la dĂ©ception, aux angoisses.
Quand dans mon dos les premiers cris se firent entendre, je songeai : malheureux ! vous commencez enfin Ă  comprendre.
C'est alors que mon ombre me fit trĂ©bucher. OĂč courait-elle si gaie ? Qu'allait-elle annoncer ?
Et je me retournai...
Ses rayons enléprés bandés de cumulus, je vis le Soleil-Lazare sortir du tombeau de l'azur.
Ressuscité.
(Soleil, tu renais Ă  propos : je peinais Ă  trouver un alibi probant !)
Je pleurai – d'Ă©motion plutĂŽt que de brĂ»lure, et Ă  sa vue me dis, soulagĂ© et surpris :
MĂȘme mort, le soleil se lĂšve donc toujours.
1 note · View note
feluz9 · 4 years
Text
Épütre aux femmes
Ô femmes, c’est pour vous que j’accorde ma lyre ; Ô femmes, c’est pour vous qu’en mon brĂ»lant dĂ©lire, D’un usage orgueilleux bravant les vains efforts, Je laisse enfin ma voix exprimer mes transports. Assez et trop longtemps la honteuse ignorance A jusqu’en vos vieux jours prolongĂ© votre enfance ; Assez et trop longtemps les hommes, Ă©garĂ©s, Ont craint de voir en vous des censeurs Ă©clairĂ©s ; Les temps sont arrivĂ©s, la raison vous appelle : Femmes, rĂ©veillez-vous, et soyez dignes d’elle.
Si la nature a fait deux sexes diffĂ©rents, Elle a changĂ© la forme, et non les Ă©lĂ©ments. MĂȘme loi, mĂȘme erreur, mĂȘme ivresse les guide ; L’un et l’autre propose, exĂ©cute, ou dĂ©cide ; Les charges, les pouvoirs entre eux deux divisĂ©s, Par un ordre immuable y restent balancĂ©s ; Tous deux pensent rĂ©gner, et tous deux obĂ©issent ; Ensemble ils sont heureux, sĂ©parĂ©s ils languissent ; Tour-Ă -tour l’un de l’autre enfin guide et soutien, MĂȘme en se donnant tout ils ne se doivent rien.
 L’homme injuste pourtant, dĂ©daignant ces partages, (HĂ©las ! il en est plus d’injustes que de sages), L’homme injuste, jaloux de tout assujettir, Sous la loi du plus fort prĂ©tend nous asservir ; Il feint, dans sa compagne et sa consolatrice, De ne voir qu’un objet crĂ©Ă© pour son caprice ; Il trouve dans nos bras le bonheur qui le fuit : Son orgueil s’en Ă©tonne, et son front en rougit. Esclave rĂ©voltĂ© des lois de la nature, Il ne peut, il est vrai, consommer son injure ; Mais que, par les mĂ©pris dont il veut nous couvrir, Il nous vend cher les droits qu’il ne peut nous ravir ! Nos talents, nos vertus, nos graces sĂ©duisantes, Deviennent Ă  ses yeux des armes dĂ©gradantes Dont nous devons chercher Ă  nous faire un appui Pour mĂ©riter l’honneur d’arriver jusqu’à lui ; Il Ă©touffe en nos cƓurs le germe de la gloire ; Il nous fait une loi de craindre la victoire ; Pour exercer en paix un empire absolu, Il fait de la douceur notre seule vertu
 Qu’ai-je dit, la douceur ? Ah, nos Ăąmes sensibles Ne lui refusent pas ces triomphes paisibles ; Mais ce n’est pas assez pour son esprit jaloux : C’est la soumission qu’il exige de nous
 Ingrat ! mĂ©connais-tu la sagesse profonde Qui dirige en secret tous les ĂȘtres du monde ? Voyons-nous dans nos bois, nos vallons, nos montagnes, Les lions furieux outrager leurs compagnes ? Voyons-nous dans les airs l’aigle dominateur De l’aigle qu’il chĂ©rit rĂ©primer la grandeur ? Non ; tous suivent en paix l’instinct de la nature : L’homme seul est tyran, l’homme seul est parjure.
DĂ©jĂ  plus d’une femme, en sa fiĂšre vertu, Pour les droits de son sexe, ardente, a combattu. Et d’oĂč naĂźtrait en nous une crainte servile ? Ce feu qui nous dĂ©vore est-il donc inutile ? Le dieu qui dans nos cƓurs a daignĂ© l’allumer Dit-il que sans paraĂźtre il doit nous consumer ? Portons-nous sur nos fronts, Ă©crit en traits de flamme, L’homme doit rĂ©gner seul, et soumettre la femme ? Un ascendant secret vient-il nous avertir Quand il faut admirer, quand il faut obĂ©ir ?
 La nature pourtant aux ĂȘtres qu’elle opprime Donne de leur malheur le sentiment intime : L’agneau sent que le loup veut lui ravir le jour ; L’oiseau tombe sans force Ă  l’aspect du vautour
 Disons-le : l’homme, enflĂ© d’un orgueil sacrilĂšge, Rougit d’ĂȘtre Ă©galĂ© par celle qu’il protĂšge ; Pour ne trouver en nous qu’un ĂȘtre admirateur, Sa voix dĂšs le berceau nous condamne Ă  l’erreur ; Moins fort de ce qu’il sait que de notre ignorance, Il croit qu’il s’agrandit de notre insuffisance, Et, sous les vains dehors d’un respect affectĂ©, Il ne vĂ©nĂšre en nous que notre nullitĂ©. C’en est trop ; secouons des chaĂźnes si pesantes ; Livrons-nous aux transports de nos Ăąmes brĂ»lantes ;
Mais quel nouveau transport ! quel changement soudain ! ArmĂ© du sentiment l’homme paraĂźt enfin ; Il nous crie : « ArrĂȘtez, femmes, vous ĂȘtes mĂšres ! À tout plaisir sitĂŽt rendez-vous Ă©trangĂšres ; De l’étude et des arts la douce voluptĂ© Deviendrait un larcin Ă  la maternitĂ©. » Ô nature, ĂŽ devoir, que c’est mal vous connaĂźtre ! L’ingrat est-il aveugle, ou bien feint-il de l’ĂȘtre ? Feint-il de ne pas voir qu’en ces premiers instants OĂč le ciel Ă  nos vƓux accorde des enfants, Tout entiĂšres aux soins que leur Ăąge rĂ©clame, Tout ce qui n’est pas eux ne peut rien sur notre Ăąme ? Feint-il de ne pas voir que de nouveaux besoins Nous imposent bientĂŽt de plus glorieux soins, Et que pour diriger une enfance timide Il faut ĂȘtre Ă -la-fois son modĂšle et son guide ? Oublieront-ils toujours, ces vains dĂ©clamateurs, Qu’en Ă©clairant nos yeux nous Ă©clairons les leurs ? Eh ! quel maĂźtre jamais vaut une mĂšre instruite ! Sera-ce un pĂ©dagogue enflĂ© de son mĂ©rite, Un mercenaire avide, un triste prĂ©cepteur ? Ils auront ses talents, mais auront-ils son cƓur ? Disons tout. En criant, Femmes, vous ĂȘtes mĂšres ! Cruels ! vous oubliez que les hommes sont pĂšres ; Que les charges, les soins, sont partagĂ©s entre eux, Que le fils qui vous naĂźt appartient Ă  tous deux ; Et qu’aprĂšs les moments de sa premiĂšre enfance Vous devez, plus que nous, soigner son existence ? Ah ! S’il Ă©tait possible (et le fĂ»t-il jamais ?) Qu’une mĂšre un instant suspendĂźt ses bienfaits, Un cri de son enfant, dans son Ăąme attendrie RĂ©veillerait bientĂŽt la nature assoupie. Mais l’homme, tourmentĂ© par tant de passions, AccablĂ© sous le poids de ses dissensions, MalgrĂ© lui, malgrĂ© nous, Ă  chaque instant oublie Qu’il doit plus que son cƓur Ă  qui lui doit la vie, Et que d’un vain sermon les stĂ©riles Ă©clats Des devoirs paternels ne l’acquitteront pas.
InsensĂ©s ! Vous voulez une femme ignorante, Eh bien ! soit ; confondez l’épouse et la servante : Voyez-la, mesurant les leçons sur ses goĂ»ts, Élever ses enfants pour elle, et non pour vous ; Voyez-les, dans un monde Ă  les juger habile, De leur mĂšre porter la tache indĂ©lĂ©bile ; Au sage, Ă  l’étranger, Ă  vos meilleurs amis, Rougissez de montrer votre femme et vos fils ; Dans les Ă©panchements d’un cƓur sensible et tendre, Que personne chez vous ne puisse vous comprendre ; TraĂźnez ailleurs vos jours et votre obscuritĂ© ; On ne vous plaindra pas, vous l’aurez mĂ©ritĂ©.
Regardons maintenant celui dont l'Ăąme grande Cherche dans sa compagne un ĂȘtre qui l’entende ; Regardons-les tous deux ajouter tour Ă  tour Les charmes des talents au charme de l’amour. Qu’un tel homme est heureux au sein de sa famille ! Il veut croĂźtre aux beaux arts et son fils et sa fille ; Écoutant la nature avant de la juger, Il cherche Ă  l’ennoblir, et non Ă  l’outrager ; Chez lui l’humanitĂ© ne connaĂźt point d’entrave ; L’homme n’est point tyran, la femme point esclave ; Et le gĂ©nie en paix, planant sur tous les deux, De l’inĂ©galitĂ© dĂ©cide seul entre eux.
Ô femmes, qui brĂ»lez de l’ardeur qui m’anime, Cessez donc d’étouffer un transport lĂ©gitime ; Des hommes dĂ©daignez l’ambitieux courroux : Ils ne peuvent juger ce qui se passe en vous.
Constance D. T. Pipelet ( 1767-1845 )
6 notes · View notes
blanche-page · 4 years
Text
Littérature mon Amour
“Les mondes, dans la nuit que vous nommez l’azur, Par les brĂšches que fait la mort blĂȘme Ă  leur mur, Se jettent en fuyant l’un Ă  l’autre des Ăąmes. Dans votre globe oĂč sont tant de geĂŽles infĂąmes, Vous avez de mĂ©chants de tous les univers, CondamnĂ©s qui, venus des cieux les plus divers, RĂȘvent dans vos rochers, ou dans vos arbres ploient ; Tellement stupĂ©faits de ce monde qu’ils voient, Qu’eussent-ils la parole, ils ne pourraient parler. On en sent quelques-uns frissonner et trembler. De lĂ  les songes vains du bronze et de l’augure. Donc, reprĂ©sente-toi cette sombre figure : Ce gouffre, c’est l’égout du mal universel. Ici vient aboutir de tous les points du ciel La chute des punis, tĂ©nĂ©breuse traĂźnĂ©e. Dans cette profondeur, morne, Ăąpre, infortunĂ©e, De chaque globe il tombe un flot vertigineux D’ñmes, d’esprits malsains et d’ĂȘtre vĂ©nĂ©neux, Flot que l’éternitĂ© voit sans fin se rĂ©pandre. Chaque Ă©toile au front d’or qui brille, laisse pendre Sa chevelure d’ombre en ce puits effrayant. Ame immortelle, vois, et frĂ©mis en voyant : VoilĂ  le prĂ©cipice exĂ©crable oĂč tu sombres. * Oh ! qui que vous soyez, qui passez dans ces ombres, Versez votre pitiĂ© sur ces douleurs sans fond ! Dans ce gouffre, oĂč l’abĂźme en l’abĂźme se fond, Se tordent les forfaits, transformĂ©s en supplices, L’effroi, le deuil, le mal, les tĂ©nĂšbres complices, Les pleurs sous la toison, le soupir expirĂ© Dans la fleur, et le cri dans la pierre murĂ© ! Oh ! qui que vous soyez, pleurez sur ces misĂšres ! Pour Dieu seul, qui sait tout, elles sont nĂ©cessaires ; Mais vous pouvez pleurer sur l’énorme cachot Sans dĂ©ranger le sombre Ă©quilibre d’en haut ! HĂ©las ! hĂ©las ! hĂ©las ! tout est vivant ! tout pense ! La mĂ©moire est la peine, Ă©tant la rĂ©compense. Oh ! comme ici l’on souffre et comme on se souvient ! Torture de l’esprit que la matiĂšre tient ! La brute et le granit, quel chevalet pour l’ñme ! Ce mulet fut sultan, ce cloporte Ă©tait femme. L’arbre est un exilĂ©, la roche est un proscrit. Est-ce que, quelque part, par hasard, quelqu’un rit Quand ces rĂ©alitĂ©s sont lĂ , remplissant l’ombre ? La ruine, la mort, l’ossement, le dĂ©combre, Sont vivants. Un remords songe dans un dĂ©bris. Pour l’Ɠil profond qui voit, les antres sont des cris. HĂ©las ! le cygne est noir, le lys songe Ă  ses crimes ; La perle est nuit ; la neige est la fange des cimes ; Le mĂȘme gouffre, horrible et fauve, et sans abri, S’ouvre dans la chouette et dans le colibri ; La mouche, Ăąme, s’envole et se brĂ»le Ă  la flamme ; Et la flamme, esprit, brĂ»le avec angoisse une Ăąme ; L’horreur fait frissonner les plumes de l’oiseau ; Tout est douleur. Les fleurs souffrent sous le ciseau Et se ferment ainsi que des paupiĂšre closes : Toutes les femmes sont teintes du sang des roses ; La vierge au bal, qui danse, ange aux fraĂźches couleurs, Et qui porte en sa main une touffe de fleurs, Respire en soupirant un bouquet d’agonies. Pleurez sur les laideurs et les ignominies, Pleurez sur l’araignĂ©e immonde, sur le ver, Sur la limace au dos mouillĂ© comme l’hiver, Sur le vil puceron qu’on voit aux feuilles pendre, Sur le crabe hideux, sur l’affreux scolopendre, Sur l’effrayant crapaud, pauvre monstre aux doux yeux, Qui regarde toujours le ciel mystĂ©rieux ! Plaignez l’oiseau de crime et la bĂȘte de proie. Ce que Domitien, CĂ©sar, fit avec joie, Tigre, il le continue avec horreur. VerrĂšs, Qui fut loup sous la pourpre, est loup dans les forĂȘts ; Il descend, rĂ©veillĂ©, l’autre cĂŽtĂ© du rĂȘve : Son rire, au fond des bois, en hurlement s’achĂšve ; Pleurez sur ce qui hurle et pleurez sur VerrĂšs. Sur ces tombeaux vivants, masquĂ©s d’obscurs arrĂȘts, Penchez-vous attendri ! versez votre priĂšre ! La pitiĂ© fait sortir des rayons de la pierre. Plaignez le louveteau, plaignez le lionceau. La matiĂšre, affreux bloc, n’est que le lourd monceau Des effets monstrueux, sortis des sombres causes. Ayez pitiĂ© ! voyez des Ăąmes dans les choses. HĂ©las ! le cabanon subit aussi l’écrou ; Plaignez le prisonnier, mais plaignez le verrou ; Plaignez la chaĂźne au fond des bagnes insalubres ; La hache et le billot sont deux ĂȘtres lugubres ; La hache souffre autant que le corps, le billot Souffre autant que la tĂȘte ; ĂŽ mystĂšres d’en haut ! Ils se livrent une Ăąpre et hideuse bataille ; Il Ă©brĂšche la hache et la hache l’entaille ; Ils se disent tout bas l’un Ă  l’autre : Assassin ! Et la hache maudit les hommes, sombre essaim, Quand, le soir, sur le dos du bourreau, son ministre, Elle revient dans l’ombre, et luit, miroir sinistre, Ruisselante de sang et reflĂ©tant les cieux ; Et, la nuit, dans l’état morne et silencieux, Le cadavre au cou rouge, effrayant, glacĂ©, blĂȘme, Seul, sait ce que lui dit le billot, tronc lui-mĂȘme. Oh ! que la terre est froide et que les rocs sont durs ! Quelle muette horreur dans les halliers obscurs ! Les pleurs noirs de la nuit sur la colombe blanche Tombent ; le vent met nue et torture la branche ; Quel monologue affreux dans l’arbre aux rameaux verts ! Quel frisson dans l’herbe ! Oh ! quels yeux fixes ouverts Dans les cailloux profonds, oubliettes des Ăąmes ! C’est une Ăąme que l’eau scie en ses froides lames ; C’est une Ăąme que fait ruisseler le pressoir. TĂ©nĂšbres ! l’univers est hagard. Chaque soir, Le noir horizon monte et la nuit noire tombe ; Tous deux, Ă  l’occident, d’un mouvement de tombe ; Ils vont se rapprochant, et, dans le firmament, Ô terreur ! sur le joug, Ă©crasĂ© lentement, La tenaille de l’ombre effroyable se ferme. Oh ! les berceaux font peur. Un bagne est dans un germe. Ayez pitiĂ©, vous tous et qui que vous soyez ! Les hideux chĂątiments, l’un sur l’autre broyĂ©s, Roulent, submergeant tout, exceptĂ© les mĂ©moires. Parfois on voit passer dans ces profondeurs noires Comme un rayon lointain de l’éternel amour ; Alors, l’hyĂšne AtrĂ©e et le chacal Timour, Et l’épine CaĂŻphe et le roseau Pilate, Le volcan Alaric Ă  la gueule Ă©carlate, L’ours Henri Huit, pour qui Morus en vain pria, Le sanglier Selim et le porc Borgia, Poussent des cris vers l’Être adorable ; et les bĂȘtes Qui portĂšrent jadis des mitres sur leurs tĂȘtes, Les grains de sable rois, les brins d’herbe empereurs, Tous les hideux orgueils et toutes les fureurs, Se brisent ; la douceur saisit le plus farouche ; Le chat lĂšche l’oiseau, l’oiseau baise la mouche ; Le vautour dit dans l’ombre au passereau : Pardon ! Une caresse sort du houx et du chardon ; Tous les rugissements se fondent en priĂšres ; On entend s’accuser de leurs forfaits les pierres ; Tous ces sombres cachots qu’on appelle les fleurs Tressaillent ; le rocher se met Ă  fondre en pleurs. Des bras se lĂšvent hors de la tombe dormante ; Le vent gĂ©mit, la nuit se plaint, l’eau se lamente, Et sous l’Ɠil attendri qui regarde d’en haut, Tout l’abĂźme n’est plus qu’un immense sanglot.”                   Victor Hugo, Ce que dit la bouche d’ombre, XI., 1855.
Tumblr media
12 notes · View notes
arachne-lemythe · 4 years
Photo
Tumblr media
Pallas et Arachné (VI, 1-145)
Pallas avait Ă©coutĂ© ce rĂ©cit et ces chants; elle avait approuvĂ© la vengeance des neuf SƓurs : “Mais ce n'est pas assez de louer, dit-elle ensuite en elle-mĂȘme; je dois mĂ©riter d'ĂȘtre louĂ©e Ă  mon tour, et ne pas souffrir qu'on mĂ©prise impunĂ©ment ma divinitĂ©â€. Alors elle se rappelle l'orgueil de la lydienne ArachnĂ©, qui se vante de la surpasser dans l'art d'ourdir une toile savante. ArachnĂ© n'Ă©tait illustre ni par sa patrie, ni par ses aĂŻeux : elle devait tout Ă  son art. Natif de Colophon, Idmon, son pĂšre, humble artisan, teignait les laines en pourpre de Phocide. NĂ©e dans un rang obscur, assortie Ă  cet Ă©poux vulgaire, sa mĂšre n'Ă©tait plus. Cependant, malgrĂ© son origine, et quoiqu'elle habitĂąt la petite ville d'Hypaepa, ArachnĂ©, par son travail, s'Ă©tait fait un nom cĂ©lĂšbre dans toutes les villes de la Lydie.
[14] Souvent les Nymphes de Tmole descendirent de leurs verts coteaux; souvent les Nymphes du Pactole sortirent de leurs grottes humides pour admirer son art et ses travaux. On aimait Ă  voir et les chefs-d'Ɠuvre qu'elle avait terminĂ©s, et les trames que sa main ourdissait encore avec plus de grĂące et de lĂ©gĂšretĂ©.
Soit qu'elle trace Ă  l'aiguille les premiers traits; soit qu'elle dĂ©vide la laine en globes arrondie; soit que, mollement pressĂ©s, de longs fils s'Ă©tendent imitant, par leur blancheur et leur finesse, des nuages lĂ©gers; soit que le fuseau roule sous ses doigts dĂ©licats; soit enfin que l'aiguille dessine ou peigne sur sa trame, on croirait reconnaĂźtre l'Ă©lĂšve de Pallas. Mais ArachnĂ© rejette cet Ă©loge. Elle ne peut souffrir qu'on lui donne pour maĂźtresse une immortelle : “Qu'elle ose me disputer le prix, disait-elle ! si je suis vaincue, Ă  tout je me soumets”.
[26] Pallas irritée prend les traits d'une vieille. Quelques faux cheveux blancs ombragent son front, et sur son bùton elle courbe une feinte vieillesse.
Elle aborde ArachnĂ©, et lui tient ce discours : “On a tort de mĂ©priser et de fuir les vieillards. L'expĂ©rience est le fruit des longues annĂ©es. Ne rejetez pas mes conseils. Ayez, j'y consens, l'ambition d'exceller parmi les mortelles, dans votre art; mais cĂ©dez Ă  Pallas. Invoquez l'oubli de votre orgueil tĂ©mĂ©raire, de vos superbes discours, et la dĂ©esse pourra vous pardonner”.
[34] ArachnĂ© jette sur elle un regard irritĂ©. Elle quitte l'ouvrage qu'elle a commencĂ©, et retenant Ă  peine sa main prĂȘte Ă  frapper, et la colĂšre qui anime ses traits : “InsensĂ©e, dit-elle Ă  la dĂ©esse qu'elle ne reconnaĂźt pas, le poids de l'Ăąge qui courbe ton corps affaiblit aussi ta raison. C'est un malheur pour toi d'avoir vĂ©cu si longtemps. Que ta fille, ou ta bru, si tu as une fille, si tu as une bru, Ă©coutent tes leçons. Je sais me conseiller moi-mĂȘme; et, pour te convaincre que tes remontrances sont vaines, apprends que je n'ai point changĂ© d'avis. Pourquoi Minerve refuse-t-elle d'accepter mon dĂ©fi ? pourquoi ne vient-elle pas elle-mĂȘme me disputer le prix ?”
“Elle est venue” ! s'Ă©cria la dĂ©esse : et soudain, dĂ©pouillant les traits de la vieille, elle lui montre Pallas. Les Nymphes la saluent. Les femmes de Lydie s'inclinent avec respect devant elle. ArachnĂ© seule n'est point Ă©mue; elle rougit pourtant. Un Ă©clat subit a teint involontairement ses traits, et s'est bientĂŽt Ă©vanoui, pareil Ă  l'air qui se teinte de pourpre au lever de l'Aurore, et qu'on voit blanchir aux premiers feux du jour.
[50] EmportĂ©e par le dĂ©sir d'une gloire insensĂ©e, elle persiste dans son entreprise, et court Ă  sa ruine. La fille de Jupiter accepte le dĂ©fi; et renonçant Ă  donner des conseils inutiles, elle s'apprĂȘte Ă  disputer le prix. AussitĂŽt l'une et l'autre se placent de diffĂ©rents cĂŽtĂ©s. Elles Ă©tendent la chaĂźne de leurs toiles, et l'attachent au mĂ©tier. Un roseau sĂ©pare les fils. Entre les fils court la navette agile. Le peigne les rassemble sous ses dents, et les frappe, et les resserre. Les deux rivales hĂątent leur ouvrage. Leurs robes sont rattachĂ©es vers le sein. Leurs bras se meuvent avec rapiditĂ©; et le dĂ©sir de vaincre leur fait oublier la fatigue du travail.
[61] Dans leurs riches tissus, elles emploient les couleurs que Tyr a prĂ©parĂ©es; elles unissent et varient avec art leurs nuances lĂ©gĂšres : tel brille, en dĂ©crivant un cercle immense dans la nue, cet arc que de ses rayons le soleil forme sous un ciel orageux; il brille de mille couleurs : mais l'Ɠil sĂ©duit n'en peut saisir l'accord imperceptible, et sĂ©parer les nuances, qui semblent en mĂȘme temps se distinguer et se confondre. Telle est la dĂ©licatesse de leur travail. Sous leurs doigts, de longs fils d'or s'unissent Ă  la laine, et sur leurs tissus elles reprĂ©sentent des faits hĂ©roĂŻques.
[70] Pallas peint sur le sien le rocher de Mars, et le diffĂ©rend qu'elle eut avec Neptune sur le nom que porterait la ville de CĂ©crops. Les douze grands dieux sont assis sur des trĂŽnes Ă©levĂ©s; ils brillent de tout l'Ă©clat de l'immortalitĂ©. Leurs traits indiquent leur rang et leur grandeur. Au milieu d'eux, Jupiter porte sur son front la majestĂ© suprĂȘme du monarque de l'univers. Neptune est debout. Il frappe le rocher de son trident, et de ses flancs ouverts s'Ă©lance un coursier vigoureux. C'est par ce prodige qu'il prĂ©tend au droit de nommer cette antique contrĂ©e. La dĂ©esse se peint elle-mĂȘme, armĂ©e de sa lance et de son bouclier. Le casque brille sur sa tĂȘte, et la redoutable Ă©gide couvre son sein. De sa lance elle frappe la terre, qui soudain produit un olivier riche de son feuillage et de ses fruits. Les dieux admirent; et Pallas, par sa victoire, termine la dispute, et couronne son travail.
Mais afin que sa rivale apprenne, par l'exemple, ce qu'elle doit attendre de son audace insensĂ©e, elle reprĂ©sente dans les angles de son tissu quatre combats pareils. Les figures sont beaucoup moins grandes; mais elles ont toutes le caractĂšre qui leur est propre, et l'Ɠil les distingue facilement.
[87] Ici la déesse peint Hémus, roi de Thrace, et Rhodope, son épouse, qui, dans leur fol orgueil, osÚrent prendre les noms de Jupiter et de Junon. Autrefois souverains, ils sont aujourd'hui deux monts couronnés de frimas.
Là, elle représente le destin déplorable de la reine des Pygmées. Elle avait osé défier l'épouse du maßtre des dieux. Changée en grue, elle est condamnée à faire la guerre à ses sujets.
Plus loin, elle trace l'aventure d'Antigone, qui avait eu l'audace de se comparer à Junon. Ni les murs d'Ilion, ni Laomédon, son pÚre, ne purent la garantir du courroux de la déesse; et, changée en cigogne, elle est encore vaine de la blancheur de son plumage.
Dans le dernier coin du tissu on voit le malheureux Cyniras embrassant, dans les marches d'un temple, ses filles, ainsi métamorphosées par Junon. Il est étendu sur le marbre, et semble le baigner de ses pleurs.
[101] Minerve borde enfin ce tissu de rameaux d'olivier. Tel est son ouvrage : elle le termine par l'arbre qui lui est consacré.
ArachnĂ© peint sur sa toile Europe enlevĂ©e par Jupiter. L'Ɠil croit voir un taureau vivant, une mer vĂ©ritable. La fille d'AgĂ©nor semble regarder le rivage qui fuit; elle semble appeler ses compagnes, et craindre de toucher, d'un pied timide, le flot qui blanchit, gronde, et rejaillit Ă  ses cĂŽtĂ©s.
Elle peint AstĂ©rie rĂ©sistant, mais en vain, Ă  l'aigle qui cache Jupiter; LĂ©da, qui, sous l'aile d'un cygne, repose dans les bras de ce dieu; ce dieu, qui, sous les traits d'un satyre, triomphe de la fille de NyctĂ©us [Antiope] et la rend mĂšre de deux enfants; qui trompe AlcmĂšne sous les traits d'Amphytrion; qui devient or avec DanaĂ©, feu pur avec Égine, berger pour MnĂ©mosyne, et qui, serpent, rampe et se glisse aux pieds de la fille de DĂ©o.
[115] Et toi, Neptune, aussi, elle te peint auprĂšs de la fille d'Éole, sous les traits d'un taureau. Tu plais Ă  la mĂšre des AloĂŻdes, sous la figure du fleuve ÉnipĂ©e; faux bĂ©lier, tu trompes Bisaltis; coursier fougueux, tu triomphes de la dĂ©esse des moissons; mĂšre du cheval ailĂ©, MĂ©duse, aux cheveux de serpent, t'aime sous la forme d'un oiseau, et MĂ©lantho, sous celle d'un dauphin.
Elle donne aux personnages, elle donne aux lieux les traits qui leur conviennent. On voit Apollon prendre un habit champĂȘtre, ou le plumage d'un vautour, ou la longue criniĂšre d'un lion; enfin, sous les traits d'un berger, il sĂ©duit IssĂ©, fille de MacarĂ©e. ArachnĂ© n'a point oubliĂ© Érigone abusĂ©e, qui presse Bacchus cachĂ© dans un raisin; ni Saturne, qui bondit en coursier prĂšs de Phylire, et fait naĂźtre le centaure Chiron. L'ouvrage est achevĂ©; la toile est ornĂ©e d'une riche bordure, oĂč serpente en festons lĂ©gers le lierre entrelacĂ© de fleurs.
[129] Pallas et l'Envie n'y pourraient rien reprendre. La dĂ©esse, qu'irrite le succĂšs de sa rivale, dĂ©chire cette toile, oĂč sont si bien reprĂ©sentĂ©es les faiblesses des Dieux; et de la navette que tient encore sa main, elle attaque ArachnĂ©, et trois fois la frappe au visage. L'infortunĂ©e ne peut endurer cet affront; dans son dĂ©sespoir, elle court, se suspend, et cherche Ă  s'Ă©trangler. Pallas, lĂ©gĂšrement Ă©mue, et la soutenant en l'air : “Vis, lui dit-elle, malheureuse ! vis : mais nĂ©anmoins sois toujours suspendue. N'espĂšre pas que ton sort puisse changer. Tu transmettras d'Ăąge en Ăąge ton chĂątiment Ă  la postĂ©ritĂ©â€.
Elle dit, et s'Ă©loigne, aprĂšs avoir rĂ©pandu sur elle le suc d'une herbe empoisonnĂ©e. Atteints de cet affreux poison, ses cheveux tombent, ses traits s'effacent, sa tĂȘte et toutes les parties de son corps se resserrent. Ses doigts amincis s'attachent Ă  ses flancs. Fileuse araignĂ©e, elle exerce encore son premier talent, et tire du ventre arrondi qui remplace son corps les fils dĂ©liĂ©s dont elle ourdit sa toile.
sources : 
texte fondateur :  https://bcs.fltr.ucl.ac.be/META/06.htm
gif : @teded
2 notes · View notes
ametiscity · 4 years
Text
Jour 1: Edhen
Je soutiens son regard, en maintenant une expression aussi neutre que possible. Ses yeux glissent sur mes joues, mon cou, et le long de mes courbes. Se rend-t-elle compte que le bout de sa langue passe sur sa lĂšvre supĂ©rieure ? J’ai envie de l’attraper avec les dents, mais n’en fais rien. Ses pupilles reviennent Ă  nouveau sur moi. Sur mon visage, je veux dire.
- Qu’est-ce que tu disais ? NavrĂ©e, j’ai Ă©tĂ© distraite.
Je soupire, malgrĂ© un sourire en coin. Elle se redresse dans son siĂšge, faisant visiblement un effort pour se concentrer sur la conversation. Elle observe Ă  prĂ©sent les branches d’un arbre par la fenĂȘtre, d’un air qui se veut trĂšs intĂ©ressĂ©e, mais je sais que j’ai toute son attention. Si elle pouvait rougir sous sa peau mate, je sais qu’elle serait Ă©carlate.
- Je te rends la robe, je n’en veux pas. Et arrĂȘte de m’envoyer des cadeaux, c’est plus gĂȘnant qu’autre chose.
Elle hausse les sourcils lorsque je lui tend l’accoutrement de soi et de velours.
- C’est trĂšs vexant, rĂ©pond-t-elle sans le prendre.
- Je ne porte pas de robes, et je n’accepte pas la charitĂ©.
Elle se lùve gracieusement, l’air faussement triste. Son regard revient à nouveau sur moi et elle approche ses doigts fins de mon corsage.
- Tu as gardé mon pendentif.
- C’est diffĂ©rent, ça c’est un...
- Cadeau, me coupe-t-elle, que je t’ai offert il y a des annĂ©es. Bien avant que je fasse fortune, bien avant que j’ai les moyens de t’offrir tout ce que tu dĂ©sires. Je t’achĂšte vĂȘtements et bijoux venant des meilleurs artisans, et tu les refuses. En revanche ce pendentif bon marchĂ© portant mes initiales ne te quitte plus. J’ai besoin que tu m’expliques !
Je porte ma main au collier, effleurant la sienne au passage. Elle se retire, le visage plein de perplexitĂ©. Dans ma paume le mĂ©tal de la petite breloque est tiĂšde, rĂ©chauffĂ© par ma peau. Dessus est incrustĂ©e une pierre sans grande valeur oĂč l’on peut lire les initiales gravĂ©es ‘R.M.’ La chainette est endommagĂ©e par le temps et se dĂ©colore Ă  certains endroits, mais je m’accroche Ă  ce trĂ©sor plus qu’à n’importe lequel de mes biens.
- C’est justement parce qu’à l’époque tu n’avais rien, qu’il m’importe beaucoup.
Rowena baisse les Ă©paules, comme si elle acceptait ma rĂ©ponse. Mais je sais qu’elle ne comprend pas tout Ă  fait ce que je pense. Elle n’arrĂȘtera jamais de m’envoyer des choses qui, selon elle, me font plaisir. Elle comme chaque fois, je viendrai les lui rendre en personne. Peut-ĂȘtre le fait-elle exprĂšs pour que je vienne la voir ? Un autre sujet me vient en tĂȘte.
- En parlant de cadeau, ton coursier est plutĂŽt Ă©trange, non ?
AprĂšs un temps de rĂ©flexion, elle vient s’assoir plus prĂšs de moi dans le canapĂ©, dĂ©laissant le siĂšge qui me faisait face. Elle joue avec ses cheveux, l’air pensive.
- Argile ? Personne ne s’en est jamais plains. Un gros travailleur, Ă  ce qu’on m’a dit. Il t’a posĂ© des problĂšmes ?
Sur cette derniĂšre phrase, ses yeux s’élargissent de stupeur et de colĂšre. Je sais que sur un simple ‘oui’ elle serait prĂȘte Ă  commettre l’irrĂ©parable. Je choisis d’amener les choses en douceur.
- Pas du tout, pas du tout. Il est trĂšs gentil, trĂšs aimable. Non, c’est juste que j’ai trouvĂ© qu’il...
Rowena ne bouge pas, la fureur est partie de son visage. Mais je sens qu’elle est prĂȘte Ă  bondir sur ce pauvre coursier si je dis un mot de travers.
- ... qu’il Ă©tait insistant du regard. Je me trompe ?
Je sens un lĂ©ger soulagement du cĂŽtĂ© de mon amie. Elle se remet Ă  triturer ses cheveux et les perles turquoises coincĂ©es dans ses tresses, l’air songeuse.
- On ne m’a jamais reportĂ© quoi que ce soit de la sorte. Mais soit, je te crois. Je ferai en sorte d’envoyer quelqu’un d’autre la prochaine fois.
Je bondit sur place et pointe un doigt accusateur vers elle.
- Comment ça la prochaine fois ? ArrĂȘte de m’envoyer des cadeaux !
Devant mon air boudeur elle finit par lancer un rire joyeux, auquel je finis par me joindre. Nous n’évoquons plus cette histoire de tout l’aprĂšs-midi et je la quitte peu aprĂšs l’heure du thĂ©. Nous nous enlaçons chaudement au pas de sa porte, et je quitte son domicile pour rejoindre la ville.
Rowena habite un peu en dehors car sa maison est plus grande que n’importe quelle autre du centre. Elle tient aussi Ă  garder son intimitĂ© et Ă  ne pas se mĂ©langer avec le commun des mortels. Depuis qu’elle vit aussi aisĂ©ment, son regard sur les gens a complĂštement changĂ© et elle vit chez elle en recluse, ne sortant que pour rencontrer de grandes personnes, et vivant seule avec ses dizaines d’employĂ©s de maison. Je me demande comment elle fait pour rester si loin de la ville, lĂ  oĂč tout se passe. LĂ  oĂč les meilleures rencontres se font, et l’agitation est Ă  son comble.
En parlant d’agitation, je dĂ©cide de me diriger vers mon lieu de travail, oĂč mon service va bientĂŽt commencer.
Avant mĂȘme d’entrer, j’entends le chahut habituel des habituĂ©s, chantant au bar. J’emprunte la porte de derriĂšre, saluant au passage le cuisinier, et enfile l’un des tabliers pendu prĂšs de la rĂ©serve de vin. Le seul qui reste est beaucoup trop grand pour moi, mais ça devra faire l’affaire. A peine ai-je le temps de changer mes chaussures et de nouer mes cheveux qu’une voix derriĂšre moi souffle dans ma nuque.
- Bonsoir.
Je me retourne avec un sourire, qu’il me rend tendrement.
- Bonsoir Laure. Est-ce que je suis en retard ?
Il passe ses mains sur mes hanches et attrape mon tablier pour le plier correctement, afin qu’il soit plus court au niveau de mes genoux. D’une main experte, il noue la ceinture de corde dans le creux de mon dos, un demi-sourire sur ses lùvres.
- Absolument pas. Vieux Jack vient de commencer sa chanson de pirate, il doit ĂȘtre tout juste aprĂšs six heure. Ce vieux matelot est rĂ©glĂ© comme une horloge, peu importe combien de pintes il ingurgite.
Laure m’inspecte de tous les cĂŽtĂ©s, orbitant autour de moi comme un vautour. Puis son sourire s’élargit, et ses yeux tendres croisent les miens.
- Parfaite. Comme toujours.
Un jacassement du cuisinier nous active vers la cuisine, oĂč ses plats fumants attendent d’ĂȘtre amenĂ©s en salle. Il braille des numĂ©ros de table, et je cours les servir.
Le service se passe comme d’habitude, les marins chantent, les vieilles filles dansent, et les gardes boivent. Je sens le regard de Laure qui ne me quitte pas, mais chaque fois que je tourne la tĂȘte, je le trouve occupĂ© Ă  une tĂąche, ou bien Ă  parler avec un client. Est-ce que je l’ai imaginĂ© ? Je retourne en salle avec quelques chopes de biĂšres, essayant de me concentrer sur mon travail. Alors que Vieux Jack commence un nouvel hymne des mers, la porte s’ouvre en grand et il pousse un grand cri. Un jeune homme aux cheveux rouges entre en Ă©cartant les bras, comme dĂ©semparĂ©. Vieux Jack fait mine de s’enfuir derriĂšre le bar, mais l’alcool n’aidant pas, il se prend les pieds dans un tabouret et tombe au ralentit sur le bois collant de la taverne. Le jeune homme se prĂ©cipite vers lui et l’aide Ă  se relever.
- OĂč Ă©tiez-vous ? Je vous ai cherchĂ© toute la journĂ©e !
Le vieil homme marmonne dans sa barbe que de son cĂŽtĂ© il a tentĂ© de l’éviter toute la journĂ©e, et son matelot prend visiblement sur lui pour ne pas s’énerver. Il passe le bras de son Capitaine par dessus ses Ă©paules et tente de le faire marcher. AprĂšs Ă  peine deux pas, l’homme tombe, et ne fait plus aucun effort pour se maintenir debout. Le matelot devient rouge de colĂšre, mais n’hausse pas le ton. Autour d’eux, la taverne rit Ă  s’en dĂ©cocher la mĂąchoire. ‘Il ira pas plus loin ce soir, si tu veux mon avis !’ Lance un garde au nez bien rouge. Le jeune homme tente une nouvelle fois de le relever, en vain.
Je m’approche de lui, et retire le chapeau de Vieux Jack.
- Ça ne sert Ă  rien de le transporter dans cet Ă©tat. Suivez-moi, on va s’occuper de lui au calme.
Je passe l’autre bras du Capitaine sur mes propres Ă©paules, et Ă  nous deux nous parvenons Ă  le traĂźner jusqu’à la cave Ă  vin. Nous l’asseyons sur un coffre, adossĂ© au mur, et je ramĂšne une carafe d’eau froide et une bougie. Je lui sers un gobelet, qu’il parvient Ă  peine Ă  tenir.
- Laissez-moi faire. Eloignez-vous un peu.
Le jeune homme aux cheveux rouges me prend dĂ©licatement la carafe des mains et m’observe avec un grand sourire plein de malice. Soudain, il vide son contenu sur la tĂȘte du vieil homme, qui se met Ă  bondir et hurler en gesticulant dans tous les sens.
- Bon dieu de sa mer, Edhen ! C’est comme ça qu’on traite son Capitaine ?
Le matelot Ă©clate d’un rire franc et clair, aidant Vieux Jack Ă  se remettre sur ses jambes. Je les regarde faire en souriant. Le Capitaine le repousse, titubant, puis s’en va tant bien que mal par la porte de derriĂšre, le jeune homme sur les talons. Je m’amuse Ă  le voir ainsi, car j’ai toujours vu Vieux Jack comme un vieux papy grincheux mais plein d’amour. Il a beau boire, il n’est jamais violent ou mĂ©chant comme d’autres peuvent l’ĂȘtre. Et il nous fait souvent rire en faisant le pitre. En y repensant, je m’étonne de ne jamais avoir vu un de ses matelots auparavant. Lorsque je vais pour ramasser le gobelet, je remarque qu’Edhen est revenu. Il se tient prĂšs de la porte de la cave et m’observe.
- Je peux encore vous aider ?
Ses yeux sombres me dĂ©visagent, mais avec le noir de la cave je n’arrive pas Ă  deviner son expression. Il s’avance vers moi, ne laissant la porte qu’entrebaillĂ©e derriĂšre lui. Il me tend la carafe vide, mais ne la lĂąche pas lorsque je la saisi.
- C’est rare, de croiser quelqu’un d’une beautĂ© aussi saisissante, dit-il trĂšs bas.
Je ne sais pas quoi rĂ©pondre, je sens que mes oreilles chauffent. On ne m’a jamais complimentĂ© aussi directement.
- C’est rare de voir un pirate parler aussi bien, je rĂ©torque avec les yeux pĂ©tillants.
Je vois sa silhouette qui se rapproche de moi, il n’y a plus que la carafe entre nous deux. Il pose sa main sur la mienne, amùne son visage vers le mien, et à la lueur de ma bougie je peux voir qu’il sourit. Il dit encore plus bas:
- Dans mon mĂ©tier, on se sait jamais lorsque l’on reviendra. Ni si l’on reviendra, d’ailleurs. On apprend vite Ă  -il pousse la carafe vers moi, je me retrouve entre lui et le mur- saisir l’instant.
Je sens le mĂ©tal froid du rĂ©cipient contre mon corsage, j’ai des fourmis dans la tĂȘte et dans le ventre. Je pince les lĂšvres malgrĂ© moi. Je crois qu’il a remarquĂ© car son sourire s’élargit. L’ambiance sombre de la cave me donne des ailes, et alors que ma main s’apprĂȘte Ă  aller plonger dans ses cheveux, la lumiĂšre s’intensifie soudainement. La porte est grande ouverte, et Laure referme le couvercle de la lanterne qu’il vient d’allumer. Il lance un regard venimeux au matelot, et articule d’une voix glacĂ©e:
- Cet endroit est réservé au personnel.
Il n’a pas besoin d’en dire plus, sa voix tremble d’une fureur Ă  peine contrĂŽlĂ©e. AprĂšs quelques secondes insolentes, Edhen s’éloigne de moi et me laisse la carafe vide dans les mains. Sans un mot, mais non sans un regard, il s’éloigne et sort de la taverne. Il frĂŽle l’épaule de Laure au passage, qui reste immobile. Lorsque le matelot est bien parti, il accourt vers moi Ă  grandes enjambĂ©es et me prend par les bras.
- Tout va bien ? Qu’est-ce qu’il t’a fait ? Je m’en veux tellement, comment ai-je pu te laisser seule avec lui ?
Laure m’ausculte de tous les cĂŽtĂ©s, sa voix est calme, mais je sens de la panique dans son regard. Je tente de l’arrĂȘter et de le calmer.
- Laure. Laure ! Il ne s’est rien passĂ©. Il ne me voulait aucun mal. Et mĂȘme s’il m’avait voulu du mal, j’aurais pu me dĂ©fendre toute seule. Tu n’as pas Ă  te sentir responsable de moi.
PlutÎt que de me répondre, Laure me prend dans ses bras et me sert de toutes ses forces. La chaleur de son corps me fait frémir, et je lui rend son étreinte. Il dépose un baiser sur mon front et tient mon visage prÚs du sien.
- Je sais que tu n’es pas sans dĂ©fense. Mais je m’en voudrais Ă  en mourir s’il t’avait fait quoi que ce soit. Tu comptes plus que tu ne le crois, pour moi.
Il me serre Ă  nouveau contre lui, et je caresse sa nuque en rĂ©ponse. Laure a toujours pris soin de moi. Bien que l’on soit de familles diffĂ©rentes, il a toujours agit comme un grand frĂšre Ă  mon Ă©gard. C’est lui qui m’a sauvĂ©e de la rue, qui m’a trouvĂ© un travail et m’a appris Ă  lire et Ă  compter. Il a toujours veillĂ© sur moi comme un ange protecteur. Mais derniĂšrement j’ai l’impression que les choses ont changĂ©. Est-il plus distant ? Ou bien n’est-ce que mon imagination ? Je sens que son regard a changĂ©, sa maniĂšre de me parler. De me prendre dans ses bras.
Il recule de quelques pas et m’observe, puis se dĂ©tourne.
- Je vais fermer tout seul, ce soir. Tu peux y aller.
Je le remercie chaudement, rend mon tablier et passe la porte. Il est encore tĂŽt, je n’ai pas envie de rentrer pour le moment. J’irais bien Ă  la poursuite de mon matelot, mais les docks la nuit sont des endroits peu recommandables. Je dĂ©cide de rejoindre la place centrale, Ă  quelques rues, oĂč il se passe toujours quelque chose d’intĂ©ressant. Aujourd’hui, une bande de saltimbanques se produit prĂšs de la fontaine. Je m’approche et me joins Ă  leur publique, qui pousse de grands cris de joie. Sur les pavĂ©s, deux garçons d’à peu prĂšs mon Ăąge se tournent autour, comme pris dans un tango Ă©trange. Ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau, Ă  ceci prĂšs que l’un Ă  les cheveux bleus tandis que l’autre est blond vĂ©nitien, pourtant on croirait que quelqu’un fait pivoter un miroir tant leurs gestes s’effectuent d’un mĂȘme souffle. Leur coordination est exceptionnelle, et la danse continue. Soudain, Ă  la mĂȘme seconde, une vague de plume et de couleurs dĂ©colle de chaque cĂŽtĂ© du duo. Leurs bras s’étendent et se transforment en ailes, juste une fraction de seconde, puis redeviennent humains. Puis les jumeaux se baissent, et lorsqu’ils se relĂšvent, deux Ă©ventails somptueux de paon collent Ă  leur dos. Ils jouent Ă  les ouvrir et les fermer quelques fois, puis Ă  leur tour ils disparaissent, redonnant aux danseurs leur forme complĂštement humaine.
Je commence enfin Ă  comprendre ce qu’il se passe. Le Don d’Altis n’est pas quelque chose de trĂšs rĂ©pandu, la capacitĂ© Ă  se transformer partiellement ou entiĂšrement en animal n’est accordĂ©e qu’à de trĂšs rares ĂȘtres. Tout comme les autres BĂ©nĂ©dictions, celle-ci est impressionnante et hypnotisante Ă  observer. J’aurais aimĂ© ĂȘtre BĂ©nie par Altis, moi aussi, mais je n’ai que-...
Les jumeaux fendent la foule et se dirige droit vers moi. Ils saisissent mes mains, et m’entrainent au milieu de la place, sous les applaudissements de leur audience. Que va t-il m’arriver ? Les deux garçons me prĂ©sentent avec de grands gestes et rĂ©clament plus d’ovations pour le prochain tour. Le public s’exĂ©cute, trop curieux de connaitre la suite. Tous deux me prennent par les hanches et me soulĂšvent, mes pieds ne touchent plus le sol. MalgrĂ© leur stature fluette, ils possĂšdent une force Ă©tonnante. La seconde d’aprĂšs, ils disparaissent, me laissant retomber. Je n’ai pas le temps de m’écraser par terre, car un corps chaud se glisse entre mes jambes et me porte, comme si je ne pesais rien. Je baisse les yeux et m’aperçois que je suis juchĂ©e sur un Ă©norme Obliatre. Une crĂ©ature fantastique Ă  la tĂȘte d’oiseau et au corps de cheval. Deux Ă©normes ailes se dĂ©ploient sur son dos, et sa queue de plumes fouette l’air d’un air dĂ©cidĂ©. MalgrĂ© sa transformation complĂšte, les tĂąches de rousseur du garçon colorent toujours son bec et les plumes de sa tĂȘte. Ses plumes violettes et bleues sont incroyablement douces, et il me jette un regard avant de pousser un cri qui ressemble beaucoup Ă  un rire moqueur. Je dois avoir l’air complĂštement paniquĂ©e, mais au fond de moi je m’amuse comme une folle. L’Obliatre fait quelques pas au ras de la foule, comme s’il paradait, et son jumeau au plumage terre et sable vient trottiner Ă  ses cĂŽtĂ©. Ils reviennent au centre, plient les jambes. Je comprends soudainement que l’on va s’envoler. Je me jette sur les cornes qui sortent de derriĂšre ses oreilles, et m’accroche aussi fermement que possible. Le dĂ©collage est brutal, je me retrouve complĂštement affalĂ©e sur son dos, et serre les jambes autour de ses flancs pour ne pas tomber.
Il semble pourtant bien dĂ©cidĂ© Ă  se dĂ©barrasser de moi car il se cambre et se courbe dans tous les sens, s’ébroue en plein vol et tente mĂȘme plusieurs fois de voler sur le dos. Je tiens bon pendant un moment, mais finis enfin par glisser. Nous sommes Ă  plusieurs mĂštres sur sol, et je le vois se rapprocher Ă  grande allure. Alors que je pense m’écraser de tout mon long, un Ă©clair de plumes passe sous moi et me rattrape au vol. Je m’accroche aux plumes sable du deuxiĂšme jumeau. Celui-ci ne tente pas de me faire tomber, il dĂ©crit quelques cercles dans les airs puis vient se poser dans un bruit de sabots fracassant. La foule Ă©clate en un tonnerre d’ovations, et on me fait descendre de l’Obliatre.
Les deux jumeaux reprennent alors leur forme humaine et tendent leurs chapeaux pour rĂ©colter les piĂšces. Encore sous le choc, je m’assois sur un tabouret prĂšs de la scĂšne, et reprends mon souffle. Lorsqu’il ont finis, ils s’approchent de moi et lĂšvent mes bras Ă  l’intention de la foule, qui applaudit de plus belle.
- Tu t’accroches drîlement bien ! Me lance le garçon aux cheveux bleus.
Il me tend la main pour m’aider Ă  me relever tandis que la foule commence Ă  s’éparpiller. Je lui adresse un sourire provocateur.
- J’ai mĂątĂ© bourriques plus coriaces que toi !
Son frùre explose de rire et lui donne une grande tape dans le dos. Il passe sa main dans ses cheveux sables et me serre la main solennellement. Puis s’adresse à son jumeau:
- C’était pas sympa d’essayer de la faire tomber, Lander. Elle aurait pu s’écraser sur la place ! Une si belle demoiselle, quel gĂąchis ça aurait Ă©tĂ©.
- Je savais que tu n’étais pas loin, pour la rattraper. Et puis regarde l’argent que cette petite frayeur nous a rapportĂ© !
Il prĂ©sente l’intĂ©rieur de son chapeau, rempli de piĂšces de toutes formes et de toutes tailles. Il a l’air trĂšs fier de lui. Il se tourne vers moi avec un sourire en coin.
- Mais je dois avouer que personne ne m’a encore jamais chevauchĂ© comme tu l’as fait.
Je lui rend son sourire narquois avec un clin d’oeil. Les jumeaux Olive et Lander me propose de me faire visiter les tentes de leur troupe, ce que j’accepte avec plaisir.
Du matĂ©riel de cirque traine ça et lĂ , et quelques uns de leur collĂšgues me sourient largement Ă  notre passage. Ils sont tous habillĂ©s de maniĂšre extravagante et colorĂ©e, certains rĂ©pĂštent leurs numĂ©ro dans un coin, tandis que d’autre mangent ou se prĂ©lassent. On arrive enfin Ă  une petite tente mauve, montĂ©e contre un mur en pierre. En entrant, une odeur d’épices et de thĂ© me prend les narines. Au fond, une petite demoiselle frĂȘle fait bouillir de l’eau sur un feu.
- Myrthe, on a amené un peu de compagnie.
La jeune demoiselle nous accueille chaleureusement et nous invite Ă  nous assoir sur les coussins au sol. Nous passons une partie de la nuit Ă  boire du thĂ© et mangĂ© des gĂąteaux aux Ă©pices, comme des enfants, et Myrthe se montre une hĂŽtesse des plus agrĂ©ables. Elle finit par nous faire une dĂ©monstration de ses talents de contorsionniste, Ă  notre plus grande joie. Elle fait preuve d’une souplesse extraordinaire, et je me surprends plusieurs fois Ă  crier d’émerveillement alors qu’elle se plie dans des postures que je pensais impossibles Ă  faire.
Il se fait tard et à regret j’annonce à mes hîtes que je dois rentrer. Ils proposent aimablement de me raccompagner, mais je refuse poliment, je n’habite qu’à quelques minutes de la place.
Aucune lune dans le ciel, les rues sont trĂšs sombres et la plupart des chandelles se sont Ă©teintes aux portes des maisons. La joyeuse troupe a tout de mĂȘme tenu Ă  me donner une lanterne pour rejoindre ma maison. C’est la seule source de lumiĂšre dans cette nuit d’encre, mais elle ne me permet pas de voir bien loin.
Alors que j’arrive au niveau de ma rue, je remarque une ombre devant la fenĂȘtre de chez moi. Je m’approche pour mieux voir, mais la silhouette s’en va en courant. Je reste lĂ  pendant un moment, me demandant ce que je viens de voir. En ouvrant ma porte, je dĂ©cide que cela ne devait ĂȘtre qu’un chat.
1 note · View note
lounesdarbois · 5 years
Text
Tumblr media
Vendredi soir.
Nuit dans un hĂŽtel de la porte de Saint-Cloud (Justice pour Julien) aprĂšs un KFC abominable Ă  Marcel Sembat oĂč j'Ă©tais le seul simili-Blanc. Entre les odeurs caractĂ©ristiques de durian, de merde et d'entrejambe, je termine une vingtaine de morceaux frits. 
Samedi matin. 
Direction le Luco pour récupérer William-Henri rue Monsieur-Le-Prince. Il descend encore pilo de la veille d'un magnifique immeuble haussmannien, "mec on s'est couché à 4 heures, et y avait tu sais qui ? Eh bah le fils du directeur de la BNP et sa femme qui vient de passer partner chez Jones Day, et ces enculés ont 28 ans et sont déjà millionnaires". Je lui dis qu'il aurait dû les enlever contre rançon. On se barre dans les rues étrangement vides, et fi du trottoir on foule le bitume en chantant Trois orfÚvres à la Saint-Eloi.
La police filtre les entrĂ©es dĂšs le jardin des Tuileries et confisque les foulards, et mĂȘme le sĂ©rum physiologique. Rue de Messine on passe devant le numĂ©ro 29 (Rotschild) qui ne comporte ni plaque ni aucune mention. 
"Fieffé menteur, si tu es fier de ta famille, pourquoi ne portes-tu pas ton vrai nom? Quel est l'effroyable secret que tu caches? Un ogre? Une sorciÚre? Un bouilleur d'enfants?" 
Les Visiteurs.
Des groupes de gars convergent peu Ă  peu sur les artĂšres toujours vides comme un dĂ©cor de science-fiction, et flanquĂ©es de murs de palissades en bois agglomĂ©rĂ© : tous les commerces sont fermĂ©s et fortifiĂ©s. A Madeleine nous Ă©changeons quelques mots avec les groupes de GJ: des normands, des champenois, des lyonnais, rien que des ouvriers, artisans et patrons de bistrot, aucun parisien du tertiaire. OĂč sont-ils? On en croise quelques uns bien habillĂ©s qui s'en vont Ă  un brunch, je leur chante pouille de laisser les prolĂ©taires se battre Ă  leur place. 
AprĂšs 3 barrages filtrants de la police et autant de fouilles, les agents nous ont confisquĂ© un casque de vĂ©lo et des protĂšge-tibia (Aya c'est passkeu cĂ© ma couleur?). Enfin nous voilĂ  rendus au pied de l'arc de triomphe. Tout de suite on repĂšre les policiers en civil, les "baqueux" Ă  Ă©normes mĂąchoires, Ă  dos bombĂ©, qui discutent en cercle en mastiquant des chewing-gums. Nous Ă©clatons de rire tellement ils sont rodave, il est Ă©vident que ce sont des policiers en civil. Il y a beaucoup de salopards de la presse qui se mĂȘlent aux manifestants pour Ă©couter leurs conversations, et font comme si c'Ă©tait normal. Eux ont eu le droit de garder leur casque, leurs lunettes Ă©tanches et masque Ă  gaz. On se met au travail. C'est assez long mais aprĂšs 2 heures de persĂ©vĂ©rance, une bonne trentaine de ces ordures sont chassĂ©es vers les trottoirs. Parfois il suffit de gentiment leur demander de quitter les lieux, parfois il faut leur fiche un peu la trouille quand ils font les malins. Certains manifestants sont beaucoup plus en colĂšre que moi, ils chouravent les masques des journalistes ou cassent leurs objectifs Ă  coup de pied. Le mot d'ordre est clair c'est : Aujourd'hui on ne discute plus, la route est pour les Français, le trottoir c'est pour les putes et la presse. Vous ĂȘtes des putes du pouvoir, payĂ©s par le pouvoir donc vous dĂ©gagez faire le trottoir. Si on vous revoit sur la route on vous vire, toi bien comprendre? 
Peu Ă  peu les affrontements avec la police s'intensifient, je n'y prends aucune part, mon seul travail consiste Ă  expulser les journalistes. Lors des charges de police j'attrape les journalistes qui me passent sous la main et les maintiens bien serrĂ©s comme boucliers humains, ils se dĂ©battent en vain comme des perdus et je leur gueule Ă  l'oreille "Nan nan nan mec tu n'iras nulle part tu vas RESTER LA, tu vas comprendre ce que c'est que d'ĂȘtre un cĂ©fran lambda qui se fait charger par la police! Hein ça fait drĂŽle, hein mon fumier? De partager la condition de ceux sur qui tu es payĂ© pour chier?", ah il n'y a pas Ă  dire je m'en tape une bonne tranche, c'est ultra-ultra-kiffant... On parvient mĂȘme Ă  virer deux journalistes professionnels protĂ©gĂ©s par deux cailleras gardes du corps dont l'un essaie de m'endormir en m'appelant "khouya", je lui fais vite comprendre quelle heure il est (si t'es avec la presse t'es pas mon frĂšre, va te faire casser). A 11h William-Henri part prendre un train, j'ai rdv avec Sorpasso qui me retrouve devant le Publicis en pleine embrouille avec une caillera dĂ©gueulasse, mais vraiment dĂ©-gueu-lasse, graisseux et froncĂ© comme un ragondin constipĂ©, Ă  qui j'explique qu'aujourd'hui la hagra sur les babtous c'est terminĂ©, que les cailleras qui la ramĂšnent aujourd'hui vont se faire dĂ©foncer etc. Le gars fait 2 tĂȘtes et sĂ»rement 40 kilos de plus que moi mais ne la ramĂšne pas trop non plus, il y a une drĂŽle d'ambiance qui flotte. Plus tard, embrouille avec un type qui me dit d'arrĂȘter de virer les journalistes, puis avec un journaliste-caillera, spĂ©cimen trĂšs particulier, que j'empĂȘche de se mĂȘler aux GJ. Les nappes de gaz lacrymogĂšne se font plus denses, on pleure et on rote du gaz, des types se tordent de douleur au sol, d'autres vomissent, chacun lutte pour ses branchies comme un poisson Ă©chouĂ© sur la rive, et entre deux charges on enjambe des types Ă©talĂ©s par terre. Des gars me filent du sĂ©rum physiologique, j'ouvre un citron avec une clĂ© pointue pour le presser sur un mouchoir (respirer par un tissu imbibĂ© de jus de citron neutralise l'effet du gaz). Un type s'effondre devant moi en hurlant, il se tient la joue, il a du sang partout, il enlĂšve la main de sa joue et dĂ©couvre alors une sorte de trou, il se barre vers le bas des Champs-ElysĂ©es. Je vire les journalistes Ă  tour de bras dĂ©sormais, en italien (Ma cazzo guardi? Ma cosa fai qui? Siamo al zoo noĂŻ? Vai! Fuori subito! Subito!), en anglais (Get the fuck on the sidewalk out of here you *********** piece of shit you fuckin coward you fuckin'stink the curry), surtout les anglo-saxons qui sont les pires car ils travaillent probablement pour les NY Times etc. Et je n'ai pas besoin de forcer : ils se chient dessus. Un peu comme ce journaliste entiĂšrement appareillĂ© dont le casque est estampillĂ© "PRESS", avec qui j'ai une conversation trĂšs brĂšve et trĂšs calme.
- Donne moi ton masque.
- Comment??
- Donne moi ton masque.
Le type fait un 180° façon plongeur olympique et détale vers les CRS à la vitesse d'une chute libre. J'éclate de rire. "Dis-donc Sorpasso tu as vu celui-là?". Ah ces sales fumiers de fils de lùches qui nous insultent toute l'année, quand on les attrape en face à face ils font comme s'ils ne savaient pas, mais quel kiff putain, quel kiff de les ramener à la réalité! Sans cogner une seule fois j'en ai viré plus de trente à moi seul. Alors avec les autres sorteurs qui s'activent dans la manif ça doit faire du chiffre à la fin de la journée... A 13h cassos. On se barre vers Saint-Lazare. On ne croise presque plus que des cailleras désormais, des casseurs et des black blocks. Les vautours. Toute la canaille se met en branle. Je m'effondre dans un train sans payer, les nouvelles indiquent que le Publicis brûle, que les magasins sont pillés etc. 
Les médias, notamment Le Figaro ont répandu toute la semaine la rumeur de tirs à balles réelles. C'était donc du bluff pour décourager les manifestants potentiels. Oui, les journalistes sont bien des troupes d'occupation mentale comme disait Laurent Ozon.
Beaucoup plus tard dans le mĂ©tro je manque de cogner un jeune bourge qui me fait chier parce que je gueule suite Ă  l'interruption du trafic Ă  la station Richelieu-Drouot, j'ai les nerfs en pelote mais grĂące Ă  Dieu je m'abstiens ; il est plus petit que moi, et semble ne rien connaĂźtre aux "rĂšgles d'engagement". Une caillera plus loin sur le quai hurle sur des agents RATP, les mĂȘmes agents qui font les malins avec moi ferment leurs tronches devant les cailleras. Je leur fais remarquer que c'est autre chose lĂ , n'est-ce pas? Tout un symbole d'ailleurs. Les GJ manifestent car ils tolĂšrent depuis 40 ans ce que le pouvoir n'ose pas faire au quart Ă  des cailleras. Le fameux dicton sur le contrĂŽle au faciĂšs est une parfaite inversion accusatoire, mais ça, seuls les vrais le savent...
6 notes · View notes
latribune · 3 years
Text
Covid-19 : en dĂ©pit de la crise, la grande braderie des hĂŽtels n’a pas lieu
Covid-19 : en dĂ©pit de la crise, la grande braderie des hĂŽtels n’a pas lieu
Les vautours tournent en vain. Il y a un an, quelques fonds de capital-investissement sont venus aux renseignements auprĂšs des spĂ©cialistes de l’hĂŽtellerie française, guettant quelque carcasse Ă  reprendre des mains d’un propriĂ©taire en difficultĂ©. Las : il y a peu d’affaires Ă  faire. L’hĂŽtellerie a vu sa clientĂšle s’évanouir dans des proportions jamais vues depuis la seconde guerre mondiale, mais

Tumblr media
View On WordPress
0 notes
linneavautour · 3 years
Text
aurora ruffino . 28 . female . she/her/hers . // introducing to court her highness , linnea alora vautour. whispers around court say that she is the princess of ithania and that she is not willing to compromise for peace . it isn’t surprising considering everyone describes them as being unforgiving & vain , but their staff says they are perceptive & quick-witted . i guess we’ll find out soon enough .
Tumblr media
her highness, linnea alora vautour, princess of ithania, sister to the king, and sole daughter of the former king. the beginning. linnea is the only daughter of the former king and only sister of the current king. she is, and has always been, a child of the war that has cast a dark cloud over the kingdom since the day she was born. her birthright is the control of the entire kingdom, save for her brothers further in line for the throne than she, and she has grown up without want or need of anything. despite her inferior rank, her childhood was spent learning the ins and outs of royal life, by now, the formalities, culture and customs are second nature to her. she relished in the mornings spent about her private wing, eating the finest fruits and pastries, studying with the finest tutors, and traveling with luxuries few others can afford. linnea's nickname began when she was five or six by her father's wife's ladies-in-waiting who played and preened over her. she, afteral, is the baby of the family and has kept this title her entire life. her brother, with nearly three decades her senior, has always been in charge of her day-to-day activities and despite their relationship, she has always viewed him as a father, considering she never knew her true father. linny grew up away from the main stronghold, at her brother's behest, behind closed walls and palace doors the the south kingdom, by the sea. she learned subjects of the greats, classic and modern languages and all matters of foreign diplomacy. most of her childhood was spent this way, behind doors and windows, without seeing her family for months on end. because of this, linnea has a very active imagination. there were not many kids to explore the castle with, so she made her own friends. because of her status, she could talk to anyone however she pleased, and get away with it. nobody was allowed to talk back to the princess and she learned this at a very young age. her summers were spent with her siblings and her mother at the stronghold. when she was young, this meant learning how to properly ride horses and take long walks with her mother while her siblings worked. it meant playing dress up with her mother’s clothing and being doted on her by nearly everyone who laid eyes upon her. she’s spoiled and she knows it, but linnea much prefers to be at the top then at the bottom. her thirteenth birth year changed a lot of that. suddenly there were no more dress ups and tea parties, but instead long conversations with her brother about diplomacy. the outfits she wore, the ones she played in, were outfitted with diamonds and crystals, her ballet flats changing to heels, and her hair pulled in extravagant wigs and curls. everything about her, the childlike playfulness changed overnight. she was dutiful and noted for her ruthlessness when she sparred policy debates with her brothers, claiming what was rightfully her’s, every time. those that knew of linnea knew the passion she felt for her kingdom, fueled by a revenge for a father she has never known, and those who drew close enough could see it reflected in her eyes each time her brother asked a question. perhaps she thrived on this atmosphere, but linnea likens it to just wishing for her brother, and the kingdom's, approval. but then, it was back to the sea and she continued this cycle until her 18th birth year, where she was moved back to the fortress permanently. while in the capitol, she lords over her own ladies-in-waiting and every move she makes is calculated
well, every personal one, that is. the war. she did not realize the imperativeness of the war until she got a glimpse of the war-torn and ravished country she grew up in. in an instant, when the war had been brought to her home front, when she discovered the luxury she lived in, her world changed. instead of planning parties and galas, she was learning about her brother's battle plans. instead of gold crowns, she was looking at the hilt of swords and rapiers, assisting her brother by leading the charge on counter-intelligence and infilitration behind enemy lines. she would meet with king's guardsmen and her brothers, making plans to protect her people and their family's name. despite her best efforts, despite her enthusiasm to assist, despite all of this, her brothers treated her as though she were a child, despite her abilities. the talk of who they could marry her off to, in order to form more peaceful treaties and usher in new prospects had begun to entice her brothers, without a single word from her. linnea privately detested the notion of being married off. her home was and is, ithania, and how was a war supposed to concede with just the marriage of two royals, it never quite added up to her. but the war is growing larger, and there doesn't seem to be an end in sight. and so, she will do what she must for the benefit of her king and countrymen. it is in these moments of crisis that people find themselves, it was here linnea became a true princess to her people. her resolve and action, her diplomacy with other nations, and the luck of her birthright has assisted her. and she will continue to make waves in her kingdom. the present. linnea is now stuck between the far past of a war she has always known and the potential for it to end within her lifetime. those who have only known her for this brief moment of time, of the times when she was a diplomat and not a young girl, know her as serious and stoic, set on a path to make whoever paid for having killed her father. those from her past wonder who or what changed the little girl who danced among the palace gardens turn to such a vindictive and powerful font of energy. but now, she's found herself on the edge between reality and reason, beckoning to listen to the calls of her brother while struggling to find peace with her own resolved. hidden behind it all, her stoic and serious demeanor matched with a charm and girlish youthfulness, lies a young woman who is always on edge. her sharp wit and charm are still there, but she’s more likely to question and hide her true intentions to herself. as lynnie navigates her personal complications from the war, she is trying to hide it against the facade she once knew. she knows she must settle down and start a life with a husband and prepare to live the life her brothers have cultivated for her, but does that mean giving up the personality that she had cultivated over so many years? she longs to settle down, but isn’t sure if that is what her heart wants. most days, she is consumed by the planning of a new dawn for her kingdom, but on the rare off day, she often takes a moment to ponder her own future. she’s stuck between times and the war has changed so much, but is linnea willing to give up all of her early years in order to form a more prosperous, united, ithania?
0 notes
christophe76460 · 4 years
Photo
Tumblr media
L'humilitĂ© vraie Dieu a crĂ©Ă© les cieux et la terre ; par Sa Parole et Sa puissance, Il a formĂ© l'Univers, ses merveilles et ses mystĂšres ; Il a assignĂ© leur place aux Ă©toiles et aux montagnes ; Il commande aux vagues de la mer de s'Ă©lever ou de se taire ; et ce Dieu de l'infini S'occupe de ce qui est fini : le chemin de chacun de Ses enfants. "Car Ă  l'Eternel sont les colonnes de la terre, et c'est sur elles qu'Il a posĂ© le monde. Il gardera les pas de Ses bien-aimĂ©s." 1 Samuel 2:8-9. Il y aura lĂ  un chemin frayĂ©, une route, Qu'on appellera la voie sainte ; Nul impur n'y passera ; elle sera pour eux seuls ; Ceux qui la suivront, mĂȘme les insensĂ©s, ne pourront s'Ă©garer. Ésaie 33:8 Pour la foi, il y a un chemin au milieu du dĂ©sert, une route dans les lieux arides, une voie frayĂ©e mĂȘme Ă  travers les grandes eaux. Au sein du combat, au plus fort de la lutte, quand le monde, la chair et le diable s'unissent pour faire dĂ©vier le croyant, Dieu lui trace un sentier dont il est Ă©crit : "L'oeil du vautour ne l'a point aperçu; les plus fiers animaux ne l'ont point foulĂ©, le lion n'y a jamais passĂ©." Job 28:7-8. Si Dieu Se charge de frayer ce chemin, Il veut y conduire Son enfant dans l'humilitĂ© : "Il enseigne aux humbles Sa voie." Les humbles se connaissent eux-mĂȘmes, ils se savent pĂ©cheurs et ne se croient pas meilleurs que ceux dont ils dĂ©noncent le pĂ©chĂ©. Ils se souviennent de ce qu'ils sont par nature. "Portez les regards sur le rocher d'oĂč vous avez Ă©tĂ© taillĂ©s, sur le creux de la fosse d'oĂč vous avez Ă©tĂ© tirĂ©s." EsaĂŻe 51:1. Ils n'ont rien qu'ils n'aient reçu par grĂące. Telle est leur attitude de coeur; et c'est au coeur que Dieu regarde. En eux, il n'y a aucune trace d'assurance propre, de confiance en la chair ou de vaine gloire ; mais en mĂȘme temps ils possĂšdent des convictions inĂ©branlables. "Il conduit les humbles dans la justice." L'humilitĂ© vraie s'exprime par la loyautĂ©, elle s'affermit et grandit dans la pratique de la justice. Il n'y a rien de servile en elle ; la dignitĂ© et la fermetĂ© caractĂ©risent la marche de l'homme humble sur le chemin de la justice. Ce qui est juste, ce qui est droit et vrai, voilĂ  les pavĂ©s de la voie oĂč Dieu le conduit ! https://www.instagram.com/p/CHA193gHeR4/?igshid=kw1nidwjnus8
0 notes
rbzpr · 6 years
Photo
Tumblr media
On the fall of Robespierre and his accomplices: Ode to the National Convention (C. Dejean)
By C. Dejean, leader of the second battalion of Calvados.
Elle triomphe, ma Patrie ; / She triumphs, my Patrie ;
Elle Ă©chappe aux nouveaux efforts / She escapes the new efforts
De l’intrigue la mieux ourdie, / Of the best-hatched intrigue,
Elle en a brissé les ressorts. / She has smashed its resources.
Dieu, dont la sagesse profonde / God, whose profound wisdom
Veut fixer le bonheur du monde, / Wants to fix the world’s happiness,
Vient d’étendre son bras puissant ; / Stretched out his mighty hand ;
Il a confondu l’imposture: / He has thwarted imposture:
Par lui le fourbe et le parjure / By him, the deceiver and the perjurer
Sont replongés dans leur néant. / Are plunged back into the void.
En vain dans leur dĂ©lire extrĂȘme, / In vain, in their extreme delirium,
Pour en imposer aux mortels, / To inspire respect to the mortals,
MĂ©connaissant l’Etre-SuprĂȘme, / Being ignorant of the Supreme Being,
Leurs mains lui dressaient des autels ; / Their hands erected altars to Him ;
Pour assurer notre esclavage, / In order to ensure our slavery,
En vain ils déguisaient leur rage / They vainly disguised their rage
Sous des dehors de probité. / Under the appearance of probity.
BientÎt de ces monstres féroces / Soon, one knew the atrocious plans
On connut les desseins atroces ; / Of these ferocious monsters ;
Ils enchaßnaient la Liberté. / They enchained Liberty.
Est-ce ainsi, grand Dieu, qu’on t’honore? / Is it thus, great God, that one honours you?
Est-ce en nous déchirant le flanc? / Is it by tearing our flank?
Non, l’éternel repousse, abhore / No, the Eternal rejects [and] abhors
Ces hommes altérés de sang, / These men, thirsting for blood,
Qui, cherchant par-tout des victimes, / Who, seeking victims everywhere,
Ne s’environnent que de crimes / Are surrounded only by crimes
Et ne parlent que des vertus. / And speak only of virtues.
S’il laisse croütre leur puissance, / Even if he lets their power grow,
Il sait punir leur insolence ; / He is able to punish their insolence ;
Dùs-qu’il le veut, ils ne sont plus. / When he wants, they are no more.
D’un soufle il a purgĂ© le monde / With one breath, he purged the world
De ces ĂȘtres vils et pervers ; / Of these vile and perverted beings ;
De ces brigands la troupe immonde / This filthy troop of brigands
Prend sa route vers les enfers ; / Takes the path towards hell ;
C’est là qu’ils dresseront des trînes ; / There, they will erect thrones ;
C’est là qu’ils auront des couronnes, / There, they will have crowns,
Et qu’ils pourront dicter leurs lois ; / And be able to dictate their laws ;
C’est le refuge de l’impie, / It is the refuge of the non-believer,
Du meurtre, de la perfidie ; / Of the murderer, of perfidy ;
Ce séjour est fait pour les Rois. / This destination is made for Kings.
Quoi! mĂȘme sur les rives sombres / What! even one the sombre shores
On connaßt leur atrocité ; / One knows their atrocity ;
Leur aspect a fait fuir les ombres, / Their sight made the shadows flee,
Tout l’enfer est Ă©pouvantĂ©. / The entire hell is terrified.
Quoi donc, dans ces affreux abymes, / What, in these awful abysses,
Le crime aurait horreur des crimes? / Crime loathes crimes?
De ces exécrables bourreaux, / The bloodthirsty and barbarian soul
L’ame sanguinaire et barbare, / Of these execrable butchers,
Pour les habitants du Tartare, / For the inhabitants of Tartarus,
Créa donc des forfaits nouveaux? / Thus created new infamies?
De tous les Rois suivre  la trace, / Following the trace of all Kings,
Semer la discorde en tous lieux, / Sowing dissension everywhere,
Des mĂ©chans seconder l’audace, / Assisting the audacity of villains,
Proscrire l’homme vertueux, / Proscribing the virtuous man,
Rendre l’innocence tremblante, / Making innocence tremble,
Telle fut la marche constante / This was the steady march
De ces factieux inhumains, / Of these inhuman dissenters,
Qui dans leurs projets homicides / Who, in their homicidal plans,
Prenaient pour aides et pour guides / Took, as helpers and guides,
Les plus infames assassins. / The most infamous assassins.
Leur Chef, ce dévorant vampire / Their Leader, this devouring vampire
Qui s’abreuva du sang des siens, / Who drank the blood of his friends,
Pour mieux affermir son empire, / In order to strengthen his empire,
Ne respecta plus de liens. / No longer respected any bonds.
Au tyran c’était faire injure / For the tyrant, it was an insult
Que de reclamer la nature / To call for nature
Ou les doux nƓuds de l’amitiĂ© ; / Or the sweet ties of friendship ;
Le cƓur dĂ©chire par l’Envie, / His heart being torn apart by Envy,
Cette abominable furie / This abominable fury
Proscrivit jusqu’à la pitiĂ©. / Even proscribed pity.
Dieu puissant qui, dans ta justice, / Mighty God who, in your justice,
Punis et répand tes bienfaits, / Punishes and spreads your good deeds,
Est-il aux enfers de supplices / Is he in the Hell of torments
Pour nous venger de tels forfaits? / In order to avenge such crimes?
Tous les dĂ©chiremens d’AtrĂ©e / All the heartbreaks of Atreus
Et le vautour de Prométhée, / And the vulture of Prometheus,
Pour eux ne sont pas assez forts ; / Are not strong enough for them ;
Présente à cette troupe inique / Present, to this iniquitous troop,
Les succĂšs de la RĂ©publique / The successes of the Republic
Et conserve-lui des remords. / And save it from remorse.
CĂ©dant au transport qui m’anime / Ceding to the emotion that animates me
Je viens d’effrayer l’univers. / I frightened the universe.
Dans l’enthousiasme sublime, / In the sublime enthusiasm,
N’aurais-je point souillĂ© mes vers? / Have I not sullied my verses?
De traĂźtres chargĂ©s d’infamie, / With traitors, loaded with infamy,
De ces fléaux de ma Patrie. / With these scourges of my Patrie.
Ai-je cité les noms proscrits? / Have I cited the proscribed names?
Non, les seuls héros de la France, / No, only the heroes of France,
Ses colonnes, sa défense, / Its columns, its defence,
Seront nommés dans mes écrits. / Will be named in my writings.
Enfans qui, devançant votre ùge, / Children who, ahead of their age,
FĂ»tes dĂ©jĂ  l’appui des lois, / Already were the support of the laws,
Je chanterai votre courage, / I will extol your courage,
Je célébrerai vos exploits. / I will celebrate your achievements.
BARRA, VIALA, dont la gloire, / BARRA, VIALA, whose glory,
Inscrite au livre de mémoire, / Inscribed into the book of memory,
Passera jusqu’à nos neveux, / Will pass to our grandsons,
La raison vous Ă©lĂšve un temple ; / Reason erects a temple to you ;
Oui, pour eux vous serez l’exemple / Yes, for them, you will be the example
Des actes les plus généreux. / Of the most generous deeds.
Et vous LĂ©gislateurs augustes, / And you, august Legislators,
Je célébrerai vos vertus ; / I will celebrate your virtues ;
Soyez intrépides et justes ; / Be intrepid and just ;
Plus d’empereurs, mais des Titus. / No more emperors, but Tituses,
Ne souffrez jamais que l’intrigue, / Never suffer that intrigue,
Que la cabale, que la brigue / That cabal, that ploy
Entament votre autorité ; / Undermine your authority ;
Maintenez toujours la balance ; / Always maintain balance ;
Soyez arbitres de la France, / Be the arbitrators of France,
Je réponds de sa liberté. / I am responsible for its liberty.
Source: Sur la chute de Robespierre et complices [...].
28 notes · View notes
plumedepoete · 4 years
Link
Petite fable affable La vieille chouette n’en croit pas ses yeux : DrĂŽles d’oiseaux s’il en est, ses dix Ă©lĂšves Dont une triple buse n’ont rien de merveilleux ; dire qu’elle doit Ă©duquer cette relĂšve ! TĂȘtes de linottes, bavardes comme pies Ce ne sont, las, que faisans, butors ou bĂ©casses Oies et dindes qui, aprĂšs cours, la font flapie. Mais elle insiste Ă  s’en bousiller la carcasse. Ce jour-lĂ , pour tous, elle a prĂ©vu un devoir Sur table mais un fort jeune coq, vĂ©ritable Canard boiteux fier comme un paon, pour ne voir Baisser sa moyenne est absent. Inacceptable ! La chouette, pour ne pas ĂȘtre le dindon De la farce, au premier jour oĂč cette cervelle De moineau revient en son cours lui fait don D’un contrĂŽle. Et il n’apprĂ©cie pas la nouvelle ! « Comment, dit-elle, vous n’ĂȘtes pas un manchot ?! Vous avez rĂ©visĂ© dur pour avoir la note Que vous mĂ©ritez
 et malheur !, bien au chaud, Au lit, vous avez du rester, claquant des quenottes, Si j’en crois le billet que m’a fait parvenir Votre si chĂšre mĂšre, cocotte Ă  ses heures. Tant de travail devrait rester vain ?! Punir L’effort n’est pas chose qu’on fait en ma demeure ! » Bien sĂ»r ce vautour qui se croyait faucon Car il vendait parfois des rossignols, en douce, À des grues, reçut le juste prix, bien rond, De sa rouerie et n’y repiqua plus
 par frousse. Qui veut tromper l’autre doit savoir qu’on supporte Mal d’ĂȘtre pris pour mot qui trois lettres comporte ! © Christian SatgĂ© - mars 2020
0 notes