Tumgik
#un gros chapitre qui se ferme
pourlemeilleur · 1 year
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si on m'avait dit il y a six mois que j'allais dire au revoir à un chapitre de ma vie et que j'allais rencontrer des personnes merveilleuses grâce à un simple groupe facebook... je ne l'aurais jamais cru. Une histoire se ferme, mais une autre va s'ouvrir... avec toujours, Chloé, Alec, et Morgane, à mes côtés. Et puis, j'aurais un peu plus d'amour cette fois. Étrangement, merci Facebook, merci la vie d'avoir mit Gloria sur mon chemin. Et merci à elle d'avoir mit Mary sur ma route, qui était certainement destiné à y être, que ce soit aujourd'hui ou quand je me serai installée plus tard. Pour la première fois depuis longtemps, je n'ai pas peur du futur. Je ne sais pas si je survivrai longtemps, mais je n'ai pas peur de là-bas, car je sais que j'aurais assez d'amour pour la vie que je vais construire, dans cette ville de coeur. Qu'importe le temps. Que j'aurais des bras chauds autour de moi. Que j'aurais des baisers sur le front. Que personne ne sera fatiguée de ma présence.
la vie est étrange. Il faut parfois se détacher des choses qu'on a tant aimé, des personnes avec qui on a partagé des moments forts, pour se rendre compte de l'amour qu'on mérite de recevoir. C'est dur de fermer ce gros chapitre de ma vie, mais je vais me créer une nouvelle famille. De nouveaux amis. Une nouvelle histoire d'amour.
Une vie, où on voudra de moi cette fois. Le meilleur est à venir. Plus d'abandon, juste de l'amour à foison.
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manue-ringo · 3 months
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Chapitre 94 : La traque partie 1
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Ne t'en fais pas pour moi, je connais les risques. Je suis habitué à ce genre de chose. Dit-elle avec assurance.  - Ce n'est pas une raison. Dit moi, ça n'a rien à voir, mais je voudrais revenir à notre conversation de l'autre jour dans ce bar. J'ignore si tu étais tout à fait consciente de ce que tu disais et je souhaiterais savoir si… Enfin, tu n'es pas obligé de me répondre bien-entendu. Après tout, ça ne me regarde pas. J'espère seulement que ça ne compliquera pas les choses entre vous. Déclara Scully pris d'embarras. Parker esquissa un petit sourire en voyant sa mine confuse. Elle reprit : - Au point où j'en suis. Écoute, ma jolie, ce que j'ai pu dire n'a plus aucun intérêt. Nous avons d'autres choses à penser de plus importantes que ce genre de puérilité. Tu es d'accord ?  - C'est vrai, tu as raison. Excuse moi. Oublions ça. Bon, j'ai encore un tas de dossiers à éplucher. Désolé. Je dois te laisser. Je te tiens au courant. Dit la jeune femme rousse en repartant d'un pas rapide dans les couloirs du sous-sol. Au moment où Parker regagna son bureau pour vérifier ses e-mails au cas où elle n'aurait pas d'autres mauvaises surprises, elle reçut un coup de fil de l'agent Mulder. La jeune femme ne s'attendait pas à avoir affaire à lui de si tôt, sauf que visiblement elle se trompait. Parker sentit une sensation de picotement au niveau de son ventre. Ce qui ne manqua pas de la faire paniquer, elle s'en dégoûta sur le coup. Elle hésita un moment avant de daigner répondre à son appel. Elle prit un instant pour se reprendre, puis décrocha :
- Oui, quoi ? - Tu es occupé ? Il faut que tu viennes voir ça, c'est important. Elle regarda sa montre, puis répondit avec méfiance : - Ça dépend, c'est vraiment urgent ? - Je ne prendrais pas la peine de t'appeler sinon. Répondit-il sur un ton ferme.  Parker décela une pointe d'animosité dans sa voix. Ce qui irrita fortement la jeune femme au passage. Elle reprit en tentant de garder son calme : - J'arrive. Dit-elle sèchement. La jeune femme dû prendre sur elle pour ne pas faire demi-tour. Elle sentait que quelque chose clochait chez lui et Parker se promit de le découvrir au moment voulu. Aussi, en y réfléchissant, la jeune femme savait qu'au vu de ce qu'il s'était passé entre eux, leur collaboration finirait par en payer le prix. Elle ne prit même pas la peine de toquer à la porte pour entrer. Elle dit : - Salut. Bon, qu'est ce que tu as de si urgent à me montrer ? Demanda t-elle sans même daigner le regarder. Mulder resta fixé à son écran d'ordinateur, puis répondit : - Viens voir par toi-même. Parker leva les yeux au ciel avant de venir le rejoindre sans grande conviction. Elle reprit : - Ça a intérêt à valoir le coup, je te préviens. Parker se figea sur le coup, puis ajouta d'un air sidéré : - C'est quoi cette plaisanterie ? Tu peux m'expliquer ? Comment tu as fait ça ?
Mulder eut un air amusé avant de répondre : - À vrai dire, ce n'est pas moi, mais tu sais que j'ai de bonnes ressources. En gros, Langly est parvenu à jumeler un des serveurs du Centre au notre afin que nous puissions avoir la main dessus tout en restant totalement invisible à leurs yeux. Alors, qu'en penses-tu ? La jeune femme en resta interdite. Elle était partagée entre la colère et l'admiration. Bien que son attitude quelque peu présomptueuse lui donnait envie de lui en coller une, elle dû reconnaître que la persévérance insoupçonnée du jeune homme avait fini par payer. Ce qui leur donna une chance inespérée d'avancer dans leur quête de vérité. Ce fut bien au delà de ce qu'elle pouvait attendre de lui et Parker en resta quelque peu déstabilisé. Elle tiqua un moment avant de réagir en disant :
- Impressionnant. Tes trois petits génies ont fait du très bon travail. Bien joué, petit malin. Dit-elle en lui infligeant une tape amicale sur l'épaule.  - Avec un peu de chance, on pourra peut-être retrouver ces fameux enregistrements dont tu m'as parlé. Dit-il avec entrain.  - J'y compte bien. Bon sang, c'est tellement excitant ! J'attends ça depuis tellement longtemps ! Dit-elle dans un élan d'euphorie. Mulder eut un rire nerveux en la voyant aussi exaltée par cette découverte. Il répondit : - Tu ne te seras pas déplacé pour rien au moins. Avec ce que nous avons sous les yeux, ajouté à ce que tu as découvert lors de ton petit séjour avec Krycek, on devrait avoir assez d'infos pour nous permettre d'établir un plan stratégique pour stopper tout ça. Qu'est-ce que tu en dis ? - Oui et bien, avant toute chose, nous allons devoir nous montrer prudents, car je doute que ce cher Skinner apprécie ce genre de procéder. Tu as intérêt à prendre garde à tes affaires, trésor, car sinon nous sommes morts. Dit-elle sur un ton plus raisonnable.  - Ne t'en fais pas pour ça, ce ne serait pas la première fois. Dit-il avec ironie.  - Très amusant. C'est justement pour ça que je te le dis. Moi, ça ne me dérange pas, bien au contraire. J'adore braver les interdits. Dit-elle sur un ton malicieux. Mulder en resta quelque peu hébété. Leur regard se croisa instinctivement. Un silence gênant s'installa entre eux. Parker s'efforça de reprendre son sérieux en déclarant : - Bon aller, on a du boulot.
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christophe76460 · 4 months
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Les Proverbes - Chapitre 26 Verset 1 à 28
Introduction
Nous arrivons au chapitre 26 qui comme le précédent, fait partie de la seconde collection de proverbes écrits par le roi Salomon. Sur les 13 premières sentences, 12 parlent de l’insensé. Une de ses caractéristiques nous est donnée par le roi David qui a écrit :
Les insensés disent : « Dieu n’existe pas » (Psaume 14:1).
Selon le genre de stupidité, les Hébreux utilisaient un mot différent. Dans les Textes Sacrés, un insensé n’est pas quelqu’un qui est psychotique ou mentalement déficient suite à une maladie, un accident ou une anomalie génétique.
J’ai un ami qui à l’âge de 30 ans a eu une attaque cérébrale qui l’a laissé un peu simplet, souriant, mais incapable de prendre une décision de quelque importance ni d’avoir une conversation suivie sur un sujet quelconque. Ce n’est pas un insensé tel que les Écritures le définissent.
J’ai aussi connu une famille où deux frères et une sœur vivaient ensemble dans une grande ferme. C’étaient de très braves gens qui se pliaient en quatre pour bien vous accueillir et avec qui on pouvait bien discuter, mais ils étaient différents. Quand je suis entré dans la cuisine, il a fallu chasser les poules qui s’étaient installées sur les chaises, puis bien faire attention où on mettait les pieds et où on s’asseyait. Alors qu’on prenait le café, une vache est venue nous dire bonjour puis des chèvres qui se promenaient un peu partout nous ont rendu visite et il y avait aussi un cheval dans une des chambres à coucher. Ces gens n’étaient pas sots, mais des originaux. Leur excentricité était peut-être bien due au fait qu’ils descendaient d’une succession de mariages consanguins.
* * *
Être honoré convient aussi peu à un sot que la neige en été ou la pluie pendant la moisson (Proverbes 26:1).
(Proverbes 26:8; 19:10)
En principe, de mars à octobre, il ne pleut pas en Israël. Alors, un gros orage quand on doit rentrer le foin serait tout à fait inhabituel et poserait de sérieux problèmes parce qu’on ne peut pas le stocker mouillé, autrement il pourrit. Une tempête de neige en été rafraîchirait l’atmosphère, mais serait vraiment bizarre. De même, honorer un insensé est anormal et néfaste, mais ça se fait parce que nous vivons dans un monde qui est insensé.
Combien de statues ont été érigées à des criminels de grande envergure ? Des écrivains ou des metteurs en scène d’œuvres scandaleuses reçoivent un oscar tandis que des philosophes ont été admis à l’académie des lettres bien que leurs idées furent à l’origine de nettoyages ethniques. Même le prix Nobel est quelquefois décerné à des insensés.
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unjardinsecretpourines · 11 months
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2/2 : Chapitre 8 : Ever, dans lequel tout le monde parle pour ne rien dire.
10 octobre 2022, 17 heures 01, Salle commune de Poufsouffle, PDV Estelle McGraw.
GAME OVER.
- Non.
Je secouai mon jeu moldu, que j'avais juste légèrement fait ensorceler par les jumeaux Parrish pour qu'il fonctionne à l'école. Car tout une année sans jeux vidéo, c'était absolument impensable pour une fille telle que moi.
- NON ! hurlai-je, au désespoir.
- Quoi encore, Stella ? me demande Minna, assise à côté de moi, en train - comme à son habitude - de rêvasser en regardant par la fenêtre.
- MAIS CE JEU EST COMPLETEMENT DÉTRAQUÉ ! Je ne sais pas ce que les Parrish lui ont foutu, mais il est pété.
- T'as perdu, c'est ça ? se moqua Roman Joey, un débile qui me drague à longueur de journée.
- Je... Je n'étais pas censée perdre ! me défendis-je en agitant la console de jeux comme une preuve accablante de son défaut. Il y a sûrement un fil qui n'est pas branché à sa place, ou bien un...
Je m'interrompis en voyant que Minna était déjà repartie dans son monde, perdue dans ses pensées. Parfois, elle me fait penser à Stella Scamander, en quatrième année à Serdaigle. Je soupirai et pressai le bouton vert, Again. La petite musique horripilante (et que j'adore) du jeu fit sursauter ce brute de Roman. Je souris et recommençai une partie. (J’oubliais qu’Estelle était une gameuse mauvaise perdante c’est rigolo)
J'étais sur le point d'exterminer le maléfique Docteur Wrong (Docteur Wrong hahaha) quand Poema me fit sursauter à mon tour.
- ESTELLE ! MINNA ! cria-t-elle. On devrait se mettre en route.
- Vous allez où ? s'enquit Roman Joey.
- Dans ton c... commençai-je, mais Poema me fit taire d'un regard.
- Au lac noir, répondit Minna d'une voix lointaine.
- Tu n'étais pas censée le dire, mais bon ! soufflai-je en rangeant mon jeu dans un petit sac en bandoulière. (POURQUOI PAS ??? Elles se la jouent tellement mystérieuses pour rien ça m’énerve !!!)
- Sérieux, McGraw, tu prends ton jouet avec ? se moqua Roman en levant les yeux au ciel.
Je dois reconnaître une chose : il est plutôt mignon. Il a des cheveux blond cendré et des yeux d'une couleur indéfinissable, pleins de chaleur et de joie de vivre. Mais mon coeur appartient à quelqu'un d'autre, aux yeux d'un bleu glacé. (Gênant) Quelqu'un qui, malgré ce détail physique, me fait fondre. (Ah ok j’ai compris… fondre… glacé…. C’est hyper mal formulé lol)
- Ouais ! acquiesçai-je en mettant mon sac... eh bien, en bandoulière. (CAN I JUST WRITE NORMALLY ???)
Je me dirigeai ensuite vers le dortoir des filles où je remplaçai ma jupe d'uniforme par un jean slim noir. Poema et Minna avaient remplacé entièrement leur tenues. Poema portait une tenue sage et soignée, un jean anthracite avec un pull jaune pâle, et Minna était habillée dans différents tons de violet, du mauve à l'aubergine. (ON S’EN FOUT)
- Je suis prête, affirmai-je. Au fait, Poema, tu payeras ça.
- De quoi ?
- Tu le sauras bien assez tôt !
- Elle a perdu à cause de toi, traduisit Roman, au centre de la salle commune.
- Ferme-la ! Tu me casses tous mes effets de style, espèce de sale petit... (Y’a aucun effet de style.)
- Estelle. On y va, dit doucement Minna en me prenant par les épaules.
Nous sortons de la salle commune en discutant quand - oh malheur - nous croisons Lilas Ames, l'horrible soeur de mon bien-aimé, qui nous sert le couplet des Ollivander traîtres à leur sang, les McGraw pauvres et roux, des Whisper complètement tarés, et finit en beauté avec les Poufsouffles lâches et faibles. Comme à son habitude, Poema déclare : (Bonjour Drago Malefoy)
- Souviens-toi bien de Cédric Diggory, apprends son histoire et on en reparlera ! Viens aussi me défier en duel et tu verras la puissance de Poufsouffle ! (Je me souviens que j’avais demandé à Manon comment réagirait Poema et copié-collé sa réponse… gros bref.)
Sur cette réplique, nous dépassons d'infâme Serdaigle et nous sortons du château, direction le lac noir. En chemin, nous croisons Amy. Sa démarche m'intrigue : elle est d'ordinaire déterminée, elle ne dégage là qu'une impression de soumission. (???) On dirait qu'elle avance comme un robot. Quand elle croise notre regard, ses yeux verts sont froids et vides. Elle ne semble pas nous reconnaître, sauf quand Minna l'interpelle.
- Amy !
- Salut.
C'est tout. Pas de "Comment va la rouquine ? J'ai entendu hurler depuis ma salle commune, t'as encore perdu ta partie ?". Ni de "Hey, Whisper, t'es sur Terre ! Ca faisait longtemps !". Et pire encore, pas le moindre "Alors Poema, t'as analysé combien de baguettes aujourd'hui ? Trente ? Non, seulement ?!". (Donc en gros, elle se comporte poliment et respectueusement de ses potes et c’est bizarre ? Lol) Les autres ne semblent pas avoir remarqué l'absence de ces petites répliques assassines qui font le charme absolu de notre Amy. (Elles sont vraiment amies ou…) Je fronçai les sourcils, un peu contrariée. Nous nous dirigâmes, toutes les quatre et dans un silence inhabituel, vers le lac noir. Alice et Diana étaient déjà sur place. Les deux Gryffondor bavardaient insouciemment. Nous prîmes place à côté d'elles et attendîmes Aurélie.
- C'est quand même fou, ça, c'est elle qui fixe le rendez-vous et elle trouve quand même le moyen d'être en retard ! reprochai-je en riant.
- Ah, la voilà ! nous indiqua Alice en pointant une jeune fille aux longues boucles blondes qui arrivait en gambadant vers nous.
- Qui ça ? demanda Minna, toujours dans la lune.
- Rendors-toi, conseilla Amy - et je fus rassurée sur son compte.
- Hi ! nous salua Aurélie en s'asseyant (ou plutôt en se laissant tomber) auprès d'Amy. Désolée pour le retard, je suis allée chercher des Tagadas.
Son visage se décomposa.
- Oh, non... J'ai... Je ne peux pas avoir oublié... Apparemment si... (elle est un peu conne)
Poema éclata de rire.
- Accio Tagadas ! s'écria Aurélie, baguette levée.
Rien ne se produisit. Elle réessaya, et un paquet de Tagada vola enfin vers elle et fonça vers l'eau sombre du lac.
- ATTENTION AU LAC ! cria Alice.
- Oups !
Aurélie tendit la main et arrêta le sachet au vol, par télékinésie. A côté, notre chère Minna semblait un modèle de sérieux et de rigueur. Amy lève les yeux au ciel, et Alice prend une Tagada. (Leur groupe d’amies est nul, voilà.)
- C'est tellement meilleur que vos conneries de Chocogrenouilles, commenta Diana en l'imitant, riant.
- Je ne te permets pas ! bondit Aurélie. Les Chocogrenouilles, c'est du chocolat. Donc, c'est supérieur à tout sur cette planète. T.O.U.T.
- D'accord, agréa Alice sans grande conviction.
- Je ne suis pas venue pour écouter vos enfantillages, les fit cesser Amy en levant les mains. Aurélie.
- Ah, euh, oui, pardon. Posez vos questions. On va procéder de cette façon, d'accord ?
- Je me fiche de la maniète, ce qui compte c'est le résultat, risposta froidement Amy. (Euuuuh…)
Minna, Poema et moi échangâmes des regards perplexes.
- Ca va, Amy ? se risqua Poema.
L'intéressée hocha la tête.
- En fait, vous vous en foutez complètement de mes rêves, crut deviner Aurélie en croisant les bras. (Mais tu leur as même pas dit que t’allais parler de tes rêves si ?)
- Tu ne vas pas bouder ! dit Minna.
- Non, bien sûr. Je n'ai plus trois ans, ronchonna notre amie de Serdaigle.
- Ca fait combien de temps que tu fais ces rêves ? demandai-je, ouvrant ainsi la foire aux questions.
- Peu après la rentrée, répondit Aurélie. Et à chaque nuit avec un rêve, je reçois un message.
Nous étions toutes sans exception suspendues à ses lèvres. Même Minna avait abandonné ses rêveries.
- Des messages ? répéta-t-elle justement.
- Des messages. Comme celui-ci. Il est daté du 29 septembre ; c'est la nuit où j'ai fait le premier rêve.
- Le jour de l'anniv de Poema, remarqua Minna.
Aurélie nous tendit un morceau de parchemin, sur lequel étaient tracés les mots : Per inania regna.
- Ca veut dire quoi ? demandis-je, me sentant bête.
- "Dans le royaume des ombres", traduisit Poema. (elle parle latin en plus wow que ne sait-elle pas faire ??)
- Inquiétant, jugea Alice en reprenant une Tagada. Tu en as reçu d'autres ?
- Oui, un, dit Aurélie en sortant un second message de sa poche après l'avoir un peu fouillée. C'était dans la nuit du 2 au 3 octobre. C'est cette nuit-là que j'ai rêvé de Lethan Molenski.
- C'est qui, Lethan Molenski ? s'intéressa Minna.
Je pris le papier en main. Il y était écrit : Hoc signo vinces.
- Euh... commençai-je, mais Poema me précéda.
- Par... signe... Tu vaincras par ce signe, lut notre amie en me prenant le papier des mains. Ensemble, donc, ça donne "dans le royaume des ombres, tu vaincras par ce signe".
- Sans blague ? ironisa Amy, silencieuse jusqu'à présent.
- T'as raison, Pop... dit Aurélie en reprenant les deux papiers et les mettant côte à côte. Je n'avais jamais songé à les réunir.
- Et c'est à Serdaigle, se moqua notre amie de Serpentard.
- Oh, la ferme, cingla l'autre en haussant les épaules. (L’autre ? Poor, poor writing) Lethan Molenski est le fils d'Ignace Molenski, Ignace Fulgor Molenski d'après Deathly Hallow, et...
Elle frissonna.
- Il est mort quand il a refusé l'allégeance au... Seigneur Noir.
- C'est le nouveau nom de Deathly Hallow ?
- C'est un peu kif-kif comparé au "Seigneur des Ténèbres", expliqua Au' en mimant des guillemets avec ses doigts. (Totalement)
- Raconte-nous ce rêve, Aurélie, s'il-te-plaît... dit doucement Poema. (JE M’ENNUIE. PITIE. JE ME FAIS CHIER. GET TO THE FUCKING POINT.)
- D'accord. Ce... Ca se passait dans une espèce de grange très sombre... Délabrée. Eclairée seulement par la flamme vacillante d'une bougie.
- Oh, ça va, on n'est pas dans un roman, continue ! (Elle se fait engueuler littéralement quoi qu’elle dise on dirait moi avec mes faux potes du collège)
- Tais-toi, Amy ! la rabrouai-je.
- Et là, une voix d'homme, glaciale, a dit un truc du genre : "Alors, Molenski ! Après toutes ces années, tu devrais savoir qu'il ne vaut mieux pas me faire attendre !" Et j'ai aperçu un homme dans la pénombre, il devait avoir l'âge de ma mère, trente-sept ans, il avait des cheveux châtains rasés presque entièrement, le teint très pâle et d'immenses cernes sous les yeux. Il avait vraiment l'air mal en point, il bafouillait. "N-non, mon Maître", a-t-il bégayé. Il hésitait, raconta Aurélie. Ensuite, Deathly Hallow a haussé le ton, il parassait très, très contrarié. "Je ne me répèterais donc pas deux fois. Avez-vous la fille, Molenski ?" L'homme s'est crispé. Il semblait sous le point de pleurer, ou de hurler. "La-la-la-laquelle ?" a-t-il demandé, les yeux exorbités par la peur.  Là, Deathly Hallow a hurlé : "LA SECONDE !". Molenski était tout tremblant, si ce n'était pas un Mangemort, j'aurais eu de la peine pour lui, c'est dire... Il était terrorisé.   "Eh... Eh bien, mon Maître, disons que nous y... nous y travaillons." "VOUS Y TRAVAILLEZ ?!" s'est emporté Hallow. "Sans cette petite sotte, sottement nommée et tout aussi sottement douée, je ne peux rien !" Ignace Molenski voulait s'enfuir, avidement, ça se voyait sur son visage. Il s'est mis à bafouiller, tremblant plus que jamais. "Ce... Je... Nous sommes..." "Nous ? Mais qui ça, nous ?" a demandé Deathly Hallow avec un rire... vous avez vu Star Wars ? Bah, c'est Dark Vador, en pire.
(J’ai vraiment littéralement recopié le dialogue, no way she remembers all of this, -200 000 pour le réalisme.)
Nous nous regardâmes, perplexes, sauf Diana bien sûr. Aurélie a soupiré en souriant légèrement.
- C'est un film moldu... Sept films, en fait. Ou six, je ne sais plus. Huit ? Bref... Vous voyez le méchant dans Le Seigneur des Anneaux ? Comme il s'appelle déjà...?
- Le Seigneur des quoi ?
- Anneaux... Laissez tomber. Un vrai rire de méchant de dessin animé, comme le méchant dans "L'Inspecteur Gadget"... Ne me dites pas que vous ne connaissez pas "L'Inspecteur Gadget"..!
- Alors là, même moi je ne connais pas, Aurélie ! a ri Diana.
- Bon, ben, tout ça pour dire que son rire était sombre, cruel. Méchant, quoi ! Je ne vais pas vous faire un dessin ! Comme ça : ouha, ha, ha, ha, haaaaa, imita Aurélie en prenant une voix grave et froide. (Sept lignes de dialogue pour ça, mais putainnnn)
- On voit bien, oui, s'amusa Poema en prenant également un bonbon. Continue...
- "G-Grace Ruewen, enfin Underwood..." a dit Molenski. Et là, DH... J'abrège, hein, c'est long de dire à chaque fois "Deathly Hallow, Deathly Hallow, Deathly Hallow". (J’avais surtout la flemme de l’écrire.)
- Oui, oui.
- Donc DH a ri encore une fois. "Mais Grace Underwood n'a absolument rien à se reprocher. Elle a été parfaite. Par-faite. Et vous, Ignace Fulgor Molenski, quand donc allez-vous cesser cette double-vie ridicule, et renier votre vie de sale Sang-de-Bourbe ?" a-t-il demandé cruellement. Molenski s'est raidi, et j'ai vu quelque chose en lui différer de l'homme apeuré qu'il était quelques secondes auparavant encore. Une lueur de culpabilité déterminée... "C'est que j-je... Mon fils... " Il bafouillait quand même. "Ta famille est ici. Ton fils nous rejoindra un jour ou l'autre, malgré son sang impur." lui a affirmé Deathly Hallow. Ensuite, Molenski a dit un truc du genre "Ouais, il sera ravi de servir le Nouveau Seigneur des Ténèbres". Il s'est interrompu, comme s'il avait oublié la suite, et s'est recroquevillé. Mais son Maître a seulement dit : "Le Seigneur Noir, Molenski. Le monde sorcier me connaîtra bientôt sous le nom du Seigneur Noir... " (Mot pour mot… ennuyeux et irréaliste)
- Ca fout les jetons, confiai-je.
- Sans doute, admit Aurélie.
- Bon... On fait quoi maintenant ? On va en parler à McGo ? suggéra Alice, qui s'aperçut avec horreur que le paquet de Tagada était vide lorsqu'elle voulut s'en servir une autre.
- Je ne sais pas, hésita Aurélie. Elle va me prendre pour une folle.
- Pour être franche, elle ne sera pas surprise, dit Amy avec un sourire narquois.
Aurélie soupira. Elle reprit ses papiers et les remit dans ses poches.
- Non mais en vrai, on fait quoi ? questionna Alice pour la deuxième fois.
- Tu veux dire... hésita Minna. Pour McGo, ou pour... L'avenir en général ?
Cette question réveilla quelque chose en moi, une inquiétude brûlante qui m'ôta toute envie de répondre. Ainsi, nous restâmes toutes silencieuses, attendant un on ne sait quoi qui ne viendra peut-être jamais. (DRAMA D’UN SEUL COUP ALORS QU’ELLES L’ONT PRIS A LA LEGERE TOUTE LA CONVERSATION YAY)
17 heures 44.
- I'm a Hufflepuff We're true to the end. United we stand So I'll stand with my friends
- I'm a Gryffindor, entonna Alice. (What the hell is that) I'll fly with my friends We'll never back down And fight to the end - I'm a Slytherin I am very rich I'll go on a date With whoever gets the snitch (C’est quoi cette chanson de merde btw)
Poema, Minna, Amy, Alice, Diana et moi-même nous retournons vers Aurélie.
- Euh... I'm a Ravenclaw I like to read books When I cast spells
They're off the frickin' hook, chanta-t-elle.
C'était notre hymne, composé par Minna (la plus créative d'entre nous, bien qu'elle ne soit pas à Serdaigle), lors de notre deuxième année. (Un HYMNE ???? Gênant) Depuis, nous le chantons quand ça ne va pas bien, ou quand ça va très bien, quand nous nous sentons heureuses, tristes, effrayées, en colère, et qu'on a besoin de savoir que le monde peut bien s'écrouler, si nous restons toutes les  sept ensemble. (ohlàlà… je n’arrive pas à être touchée, juste ça sort de nulle part et c’est gênant au possible.)
- Ew, who brought the Hufflepuff ? demande Amy à Poema. (CA SE VOIT QUE JE COMPRENAIS PAS L’ANGLAIS ET QUE JE COPAIS COLLAIS JUSTE LES PAROLES LOL) - Hey, I'm just trying to have a good time over here. Have a good time, a good time... - I'm a Ravenclaw I got wit beyond measure I can catch a snitch like it's caught up in a tether
- I'm a Slytherin The house of the snake Come get in my way And get tossed in the lake - I'm a Gryffindor And we own the sky Yeah, we always win With our rally cry - I'm a Slytherin The top of my class If you disagree I'll kick your Muggle ass (no fucking way Amy sings this)
I'm a Slytherin A big fan of Snape If it's a MoM album We have to say Snape (et cette chanson est MAUVAISE) - I'm a Hufflepuff We're true to the end. United we stand So I'll stand with my friends - I'm a Gryffindor Aas brave as the come And my namesake sword Will get the job done. - I'm a Ravenclaw My brain is super fast Like Sheldon Cooper (j’ai découvert hier qui c’était avec des reels Insta) But not a total ass.
Poema me tend la main, ainsi qu'à Aurélie. Je la prends, de même que nous toutes, même Amy, même peu réceptive au contact qu'elle est. Nous nous dirigeons vers le château, quittant le lac et l'air froid de l'extérieur en ce début octobre. Nous devons avoir une drôle d'allure, formant une chaîne étrange, sept filles portant les couleurs des différentes maisons. (Le truc spécial c’est pas qu’elles soient de maisons différentes, mais qu’elles soient SEPT DANS LE GROUPE genre quoiii ??)
- We are better together
Ever
Ever
Ever
Ever...
(Passage inutile, fight me.)
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hereornotwhynot · 1 year
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.012 (BROKE ASS ON SOFA)
je suis entrée en thérapie quand je sentais revenir lors des nuits infernales - celles sans surprise - des envies de me tuer. ça m'a pris peut être 6 mois d'oser appeler une association qui mettait en relation des psys qui prenaient en cas bénévoles, des gens comme moi, c'est à dire, vivant sous le seuil de pauvreté.
c'est déjà assez dur de comprendre qu'on est pauvre. au début c'est juste "c'est normal en tant qu'étudiant" puis "en tant qu'artiste" etc. le déclic, en plus des trous dans les vêtements, des murs moisis, des pâtes quotidiennes, des colocations / squat de lits, ça a été l'épicerie sociale. j'y étais allée avec une amie, coloc de l'époque, et je n'y achetais rien. lui disant "mais enfin, c'est pas pour nous". elle a pointé du doigt une affichette sur la porte qui en plusieurs points me prouvaient le contraire. des listes de chiffres non négociable, et donc une catégorie sociale où j'étais inclue. "pauvre".
des relents de mon esprit classiste me glissaient "mais attend, tu peux pas être pauvre et intellectuelle, et diplômée bac +5, etc etc". puis j'achetais de la nourriture à moitié prix dans l'épicerie et je fermais ma gueule.
avoir un ordi, un smartphone ou une psy à qui parler me fuck le cerveau. bien que je le sois, je ne comprends pas la condition pauvre. et quand je rencontre d'autres gens pauvres, je n'arrive pas non plus à leur appliquer. comme si je croyais "qu'être pauvre" était quelque chose d'un autre temps, qui non, ne pouvait pas nous arriver à nous.
non, si on achetait des choses en seconde main, c'était par passion, si on ne chauffait pas, c'était par souci écologique etc. et puis il y a toujours plus pauvre que soi. c'est le truc avec la classe moyenne du bas. on se la ferme, et il y a une fierté surement à ne pas être "tout" en bas. c'est ridicule? je fais cette blague où je dis que je suis une riche coincée dans une vie de pauvre parce que je préfère le parquet mais que dans ma coloc c'est du carrelage premier prix. mais qui aime le carrelage premier prix?
j'ai goûté des trucs très raffinés, j'ai dormi dans des lits plein de cendre. je vois que le soleil est beau pour tout le monde, mais que les meilleurs places sur la plage sont payantes. les choses sont très proches et très lointaines.
et si je suis pauvre et qu'on (ou je) me le répète, comment est ce que ça pourrait changer? est ce que ça doit changer? de quoi est-ce que ce changement dépend? de moi au RSA?
la thérapie même si c'est un peu, il faut la payer. ça fait partie du principe. on vient là de son plein gré, on paie pour soi. mais pour quoi encore.
ça fait presque 1 an que PM me suit, et je constate, que je suis plus calme, plus raisonnée, plus à l'écoute de mes limites. la voir une fois par semaine me pousse aussi à faire face à ce qui se répète. à ce dont je me plains, mais à quoi je m'accroche. mais aussi à voir, la force dont je fais preuve, le peu de crédit que je m'accorde. il m'arrive parfois de me sentir heureuse, contente, détendue. ce qui n'était pas le cas avant.
j'ai décidé de tout donner directos avec PM. de gratter profond et avec le moins de détours possibles. d'au possible éviter de penser que j'étais ridicule. d'accepter que malgré mon égo, j'étais comme plein d'autres. que pleins d'autres étaient comme moi. qu'il valait mieux se servir de ça plutôt que de s'en offusquer. en gros, de faire confiance au processus de la thérapie. pas pour devenir parfaite. juste pour fonctionner sans me détruire.
les nuits infernales reviennent ponctuellement me tester, car je suis encore pas mal isolée. je les reconnais. parfois je leur cède encore, je cherche dans les mots d'autres mon apaisement, ma libération, mais parfois non. je m'assoie dans elles. je ne lutte pas pour leur fuir, et finalement elles s'estompent.
maintenant, je n'ai plus autant peur de la nuit, mais d'être calme, et de ne jamais réussir à intégrer le monde qui me fait envie. (thérapie chapitre 2)
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mmepastel · 2 years
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Vous l’aurez compris, j’ai un gros coup de cœur pour Florent Marchet (je suis étonnée de ne pas l’avoir écouté plus tôt). Sauf que là, je l’ai lu. Il a écrit un roman en 2020, et figurez-vous qu’il est vraiment excellent. Ce n’est pas un livre de chansonnier qui aurait eu trop d’ambition, mais un vrai roman bien écrit et au propos fort et subtil à la fois.
Pour l’histoire, vous avez la quatrième de couverture, qui explique bien les enjeux des protagonistes : une famille de néo ruraux, une ferme qui fait du bio, un père soucieux de l’environnement, fort de ses convictions mais fragilisé par ses difficultés personnelles et matérielles, une ado exaspérée par son père, désireuse d’autres horizons, découvrant le désir. Et puis, l’allumette qui vient enflammer ce climat déjà bien échauffé : Théo, un woofer bardé de théories extrêmes et d’un regard vert électrisant.
J’ai été très intéressée par cette plongée juste et bien rendue dans le monde agricole bio, très exigeant, épuisant, souvent décourageant. L’auteur offre de nombreux chapitres à Jérôme, le père débordé et inquiet. Ça nous permet de comprendre sa psyché complexe, tiraillée entre ses idéaux écologistes, son anxiété environnementale et matérielle (l’argent est dur à gagner, les frais sont toujours innombrables, le temps de travail sans cesse rallongé), sa colère héritée et entretenue par l’usure de son couple (sa femme se lasse progressivement de ses beaux projets si coûteux en temps et générant tant de stress), sa fatigue physique, son sentiment de solitude, et une certaine incapacité à être léger ou positif.
L’incompréhension s’installe entre lui et sa fille, Solène, qui termine le collège, et entend à longueur de journée des diatribes contre le capitalisme et des annonces pessimistes sur l’avenir. Après tout, elle est jeune, elle fait son job (et même plus que la plupart des adolescentes, puisqu’elle aide à la ferme) en se montrant brillante scolairement, elle a bien le droit d’avoir envie de légèreté et de goûter aux amourettes de son âge. Elle rêve de ville, d’adrénaline, d’amour. Elle finit par rejeter son père qui à force de contrariété devient peu aimable, et entame une relation amoureuse avec Baptiste, le fils du médecin du coin.
Quand une blessure empêche Marion, la mère, de faire sa part à la ferme, ils engagent Théo, un jeune woofer athlétique, rigolard, travailleur et sympathique ; il amène avec lui un vent de fraîcheur, de légèreté, mais aussi des théories plus radicales que celles de Jérôme sur les remèdes au dérèglement climatique et des idées très arrêtées sur la décroissance ou sur des modes de vie alternatifs. Il devient progressivement dérangeant avec ce flegme qui jure tant avec la nervosité de Jérôme, avec sa décontraction qui séduit Solène. Sa radicalité et son assurance vont même jusqu’à bousculer les certitudes vertueuses du couple.
Le livre parle de transitions : transition écologique, climatique, hormonale, émotionnelle. Ces mutations, plus ou moins visibles, s’accompagnent de souffrances. Souffrance de la Terre d’abord mais pas seulement (Florent Marchet n’est pas que poète, il a une lecture sociologique du monde, comme son ami Nicolas Mathieu); un agriculteur voisin se suicide, un adolescent meurt. Solène découvre le désir mais aussi la masculinéité qui vire si vite vers la brutalité, qui peut devenir en un clin d’œil très dangereuse.
Écrit suite au confinement, le livre nous rappelle au passage que la vie est courte, que les enfants grandissent vite, et qu’on peut facilement passer à côté de ce qui compte vraiment (les écouter, jouer avec eux) parce que l’on pense manquer de temps (que l’on consacre à l’aspect pénible et donc forcément respectable du travail).
L’air de rien, dans un style limpide et juste, ce sont tous ces sujets cruciaux (actuels ou éternels) que Florent Marchet brasse dans son livre, sans jamais gommer les ambiguïtés, sans jamais asséner de leçon indigeste.
Un coup d’essai drôlement réussi, qui rejoint plein d’interrogations personnelles que je pense assez répandues de nos jours. Bref, une lecture que je recommande chaudement.
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profenscene · 5 years
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Lundi 18 mars
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Nouvelle perle de sagesse de Tonton Samovar : “Parfois les élèves prendront ton cours, danseront dessus, l’aspergerons d’essence et y foutront le feu, avant de te balancer les cendres dans les yeux et de filmer le tout pour le mettre en story instagram. Et tu n’y seras pour rien.”
C’est ce qui se passe aujourd’hui avec les troisièmes Bazoukan. Je les vois tout d’abord le matin, et leur soumet, en accompagnement personnalisé, quelques exercices simples d’écriture, histoire de les entraîner à la rédaction. Car s’ils sont désormais capables d’analyser à peu près correctement un sujet, le fait de construire une histoire en commençant par le début et en terminant autrement que par un “et voilà” (ou plutôt “ba voila”) semble un peu plus compliqué. Après un bon quart d’heure passé à lire les consignes (et pendant lequel je chuchote à quelques uns d’entre eux que s’ils n’attrapent pas un stylo séance tenante, je risque de devenir beaucoup moins aimable, d’un coup), ils se mettent bon gré mal gré en activité et passent une heure plutôt constructive. Ces exercices sont ceux que je fais habituellement en atelier d’écriture, les reformuler et compiler a dû me prendre un gros quart d’heure.
L’après-midi, je les retrouve, et c’est tout gonflé d’une sotte confiance que j’entame mon nouveau chapitre autour de la dystopie. Une introduction Rolls Royce, avec étude d’un extrait de V. pour Vendetta (le comic), une analyse de l’affiche du film, un débat sur la justice et un petit jeu théâtral autour du personnage de V.
Bide atomique.
Les gamins papotent - gentiment, hein, c’est déjà ça de gagné - soupirent bruyamment quand je les pousse à réfléchir, et ricanent bêtement devant le chapelet d’insulte que V. adresse à une statue de la justice.
Ils n’ont pas envie.
Parce que c’est nouveau. Parce que - je m’en rends compte sur la fin - il aurait fallu que je passe beaucoup plus de temps à leur présenter l’univers, à leur mâcher le contexte : vous vous rappeler d’où est l’Angleterre, et le régime totalitaire, c’est quoi un régime totalitaire les nenfants ? Et leur reparler du cours qu’on a fait sur la Ferme des animaux il y a trois mois.
Mais punaise, on est en fin de troisième, et je commence à perdre patience, de devoir toujours tout mâcher : sans vanité mal placée, je sais que cette activité est solide, à la fois abordable et exigeante, ce qu’ils aiment en fait. Mais il faut juste, pour commencer, avoir un peu envie.
Et ils sont quatre à avoir envie.
Laya qui hésite encore à être bonne élève pour se faire bien voir ou pour elle, et qui, découvrant le concept d’anarchie, a des réflexions aussi naïves que pertinentes ; Eleth, qui, après avoir longuement soufflé et froncé les sourcils “Mais pourquoi, pourquoi il parle à une statue ?” se souvient des allégories, et se plonge dans la page avec joie ; Sieglinde, parce qu’un héros masqué et théâtral, c’est furieusement romantique ‘même s’il est aussi extrême que ce qu’il combat, monsieur.” ; et Roog, enfin qui, comme à regret, se détourne de ses potes habituels, pour se pencher sur le comic, et ouvre de grands yeux devant la violence de la scène “Le conflit il est autant dans sa tête que dans le pays, en vrai ! Pourquoi on nous montre ça ? Il y a un truc important et je ne comprends pas !”
Quatre à me montrer que j’ai eu raison. Sur vingt-quatre. C’est pas grand-chose.
Alors je ramasse mon cours tout plié, je le défroisse. V. hausse les épaules, narquois. Je ne réponds pas à la provocation. Je continuerai.
Demain je retenterai avec les troisièmes Glee. Et on verra.
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panelun · 5 years
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Le fils du lac, partie 1
c’est en ouvrant cet énième roman sur une “amitié particulière” entre garçons que je me suis persuadée qu’un réseau d’écrivains et d’éditeurs avait infiltré Signe de Piste pour publier les romans les plus ambigus et exceptionnellement gays de l’histoire de la littérature jeunesse, fut-elle de ce siècle ou du dernier.
Je n’ai pas de preuves, mais aucune autre explication plausible.
Si vous ne voulez pas suivre cette affaire, vous pouvez blacklister #la petite sirène chez les scouts .
Chapitre 1 
Notre personnage principal, Axel, vient de se disputer avec son CP et n’arrive pas à dormir. Il est soudain pris d’une inhabituelle et violente envie de boire et quitte sa tente pour se rendre près du lac bordant leur campement. Sur place, il entend chanter.
Une voix argentine, si claire, si jeune…
— Ah, le coeur de la rose, ah le parfum du lys blanc, 
Ah, le narcisse éclos, le colchique des champs !
Axel panique, se demandant qui peut chanter “avec une aussi émouvante pureté”. Il appelle mais personne ne lui répond.
Je serai, pour ma part, repartie en courant, mais lui s’allonge près de l’eau parce qu’il n’a manifestement aucun instinct de survie. Ce que la suite de ce chapitre s’empresse de confirmer.
Tandis qu’il se regarde dans l’eau, il voit une silhouette se superposer à son reflet, puis émerger. C’est un garçon blond, torse nu, avec un morceau de corail en collier autour du cou. Etrangement, Axel n’est pas surpris, même lorsque le garçon affirme être un prince et ne pas pouvoir mentir, même s’il le souhaite.
 Loll, le garçon qui vient d’émerger, prétend l’avoir appelé par une chanson. 
(Un prince… une belle voix… ça doit être un cousin d’Eric….)
 Après avoir observé les scouts pendant quelques jours, il lui a pris l’envie de devenir ami avec eux et a donc appris l’une de leurs chansons en pénétrant leur rêve afin de les attirer.
C’est un rien louche…
D’ailleurs, Axel prend plutôt bien l’idée qu’on ait infiltré ses pensées et ne semble pas particulièrement étonné. Il ne doit pas être bien réveillé, à moins que ce ne soient les charmes de la sirène qui l’envoutent.
Quoi qu’il en soit, Loll est plutôt satisfait qu’Axel soit venu seul car il ne voulait pas attirer tout le camp.
Et ça ne va pas en s’améliorant… Il raconte, à cette occasion, qu’il a déjà voulu devenir ami avec un humain, mais que ceux qui vivent “plus bas” étaient jaloux et l’ont tué. 
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Bon. Je me retiens de dire quoi que ce soit depuis le début, mais si Axel avait écouté ses cours de français ou d’Histoire en sixième, ou s’il avait assez de culture pour connaître L’Odyssée, il aurait déjà crapahuté ventre à terre jusqu’au camp scout et ne serait plus retourné près du lac. J’en connais plus d’un qui est mort pour ne pas avoir écouté les légendes. 
Axel, d’ailleurs, est tout de même prudent. Il prend la parole et raconte que, quelques jours plus tôt, un être inconnu l’a blessé à hauteur de ceinture tandis qu’il nageait dans le lac (une sirène essayait-elle de l’émasculer ou…). Il lui demande donc s’il risque quelque chose.
— Non, répondit-il enfin avec la sensation de commettre un mensonge, il ne te feront pas de mal.
Mais je croyais qu’il ne pouvait pas mentir ? Que tout ceci est louche…
Loll  explique qu’il règne sur tout ce qui se trouve sous l’eau qu’il a une petite amie…
Attendez… Quoi ?
Ah ! Attendez : c’est une étoile de mer, c’est une “petite amie” au sens propre, et je crois que c’est une mauvaise imitation de la rose du Petit prince de Saint-Exupery. Axel n’est pas prêt d’avoir de la concurrence…
De plus, le garçon veut vivre parmi les humains et demande à Axel ne nouer une promesse avec lui. Sans quoi, “les autres” ne croiront jamais qu’il s’est rendu chez les hommes, comme l’ont fait tous siens avant lui, semble-t-il.
Bien évidemment, Axel refuse et s’enfuit en courant.
Hélas…
Naïf, pour ne pas dire “complètement con”, Axel accepte instantanément. Ce n’est pas comme si Loll avait avoué lui-même qu’il avait des pouvoirs de persuasion très forts (puisqu’il peut attirer les hommes jusqu’à l’eau en les persuadant qu’ils meurent de soif) et que ses semblables noyaient les humains, surtout ceux qui se liaient d’amitié avec leur prince !
Et puis bon, ça m’a pas l’air très catholique, de faire un pacte avec une créature païenne !
Axel jure malgré tout :
À la face de tout ce qui meurt dans les eaux, je jure — il regarda le garçon — je jure de ne t’abandonner ni te trahir jamais !
Une brusque fureur fit explosion à la surface du lac, une rumeur s’étendit d’une rive à l’autre, la lune se voila brusquement, et le lac ne fut plus qu’une abîme sombre, angoissant, convulsé de colère, ouvert presque sous les pieds du scouts qui poursuivait d’une voix claire.
— Ta cause sera ma cause, ton royaume ma Patrie, j’appellerai tes frères mes frères…
Un sourd gémissement courut sur le lac, des voix implorantes s’élevèrent, pathétiques dans la nuit : on eût dit que des milliers de plaintes habitaient l’ombre hostile, cependant que des vagues furieuses venaient se briser à la base du promontoire.
— Je jure, redit Axel. 
Ah ! Je l’avais bien dit que papa lac ne serait pas content ! Mais en plus, cet idiot d’Axel lui a fait une promesse d’épousailles !
Promesse qui s’avère d’autant plus valable que, sans le savoir, Axel a prononcé les mots officiels et qu’elle est donc magiquement valide. 
— Maintenant, il faut la sceller.
— Et cela ne peut se faire sur terre, tu sais.
Donc les garçons s’approchent du bord du lac et s’apprête à se “jeter à l’eau”, ensemble.
— Oui ?
— Oui.
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J’ai mille chose à dire sur la symbolique de cette scène, sur le fait de “se jeter à l’eau avec quelqu’un” après avoir échangé un “oui” symbolique, sur la dimension érotique de l’eau dans Gaston Bachelard, mais ma vie est trop courte et ce roman est trop gay. En gros, j’interprète cette scène de “promesse scellée” comme une chaste métaphore de “mariage consommé”.
Ainsi, dans la tiède nuit de septembre, fut scellée la promesse entre Loll et Axel.
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Conclusion : quand on est un scout qui ne croit pas au darwinisme, soit meurt jeune, soit on vit assez longtemps pour se trouver un petit blondinet pour âme-soeur, potentiellement un prince, et manquer de mourir par sa faute (Eric, je te regarde).
Chapitre 2 
Ellipse. On ne saura pas ce qu’ont fait les garçons dans l’eau. Axel revient sous la surface et son étoile de mer lui fait la tête (tu m’étonnes !) et il s’endort dans sa grotte.
Le lendemain, Axel se réveille avant tout le monde. Il a autour du cou le collier que lui a offert le garçon.
— Je te donne cette chose blanche que maman mit à mon cou quand j’étais petit, elle commande à beaucoup de magies, elle ferme ma Promesse à moi…
Donc Loll lui a donné en cadeau de mariage son bien le plus précieux, qui s’avère être un artéfact magique et lui avait été offert par sa mère, la reine des eaux.
On nous précise d’ailleurs que les eaux du lacs étaient comme “atterré”.
Elles devaient certainement se dire que leur Prince était un crétin fini pour donner un aussi grand pouvoir à un scout qu’il connaissait depuis cinq minutes.
M’enfin, il est beau, c’est déjà ça.
Et nous sommes partis pour une page de “Oh, ma vie était tellement triste avant que je ne le rencontre. Mais quel est donc ce sentiment que j’éprouve ? Je n’ai jamais rien ressenti de pareil…”
Il y avait, oui, cette amitié, si curieusement et si franchement offerte, mais aussi quelque chose de plus, qu’il eût été bien incapable de démêler avec netteté.[…]
Et voici que pour la première fois il se sentait comblé… Quelqu’un était venu, les mains ouvertes, avec les mots qu’il attendait, des exigences pareilles aux siennes…
Je vous épargne le reste, vous avez compris l’idée.
Que diraient les autres s’il leur contait cette nuit fantastique où il avait promis loyauté et fidélité à un garçon inconnu qui prétendait habiter le fond du lac où il possédait un palais !
Oh, j’aimerais bien le savoir…
Les scouts : Axel ? Tu as fais quoi, après la prière la nuit dernière ?
Axel : Je me suis marié au prince des sirènes après avoir effectué un rituel satanique.
Le CP : Scouts ! Apportez l’eau bénite ! Vite !
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Mais comme Axel n’est pas trop stupide non plus, il ne dit rien aux autres et regarde dormir ses camarades…
Mais c’est une manie ma parole !
On apprend ainsi que le CP, Michel, est plus craint qu’aimé, que son second, Thierry, est en rébellion contre lui et on nous présente brièvement les autres scouts : Dominique, Jacky, Ralph et Antoine, dit “Tony”.
Pendant ce temps, Loll se réveille. Son père, quelque peu fâché, est venu lui rendre visite et, très fils-à-papa, Loll se jette dans ses bras. Le vieil homme lui demande pourquoi “avoir fait ça” et le garçon répond qu’ “ils” se sont tous rendu chez les hommes. Il prétend, de plus, être malade depuis qu’il a vu les hommes.
— Ah ! Je ne peux plus vivre si je ne les vois plus !
Mais non, mon petit. Tu es juste un peu gay et un peu mélodramatique…
Papa lui explique que tous ses frères et soeurs sont morts à cause des hommes et qu’il est son dernier fils. Aussi, il n’acceptera pas qu’ils lui fassent du mal et promet une terrible vengeance s’il lui arrive quoi que ce soit. Il lui donne trois nuits pour y réfléchir. Le garçon accepte et rejoint la surface.
Axel l’y attend, et profite de la vue.
Il regardait le petit prince : il portait toujours le short marron un peu décousu à la couture, de chaque côté. Torse nu, il paraissait admirablement hâlé dans la lumière un peu impitoyable du milieu du jour. Avançant le doigt, Loll toucha légèrement le corail blanc qui se détachait sur la poitrine du scout :
Loll lui dit qu’en lui donnant ce collier, il a “scellé des choses qui ne seront plus jamais détruites” et demande à Axel s’il le lui reproche.
— Non, répondit Axel, au contraire.
— Alors, Axel, tu te lèves et tu me prends par la main […] Quand nous arriverons, le grand dira : “Qui nous amènes-tu, Axel ?” Et toi tu répondras : “C’est mon petit ami du lac !”
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La bonne nouvelle, c’est qu’ils semblent bien le prendre.
Mon pessimisme, mes études de narratologie et le résumé au dos du livre m’incitent cependant à penser que ça ne va pas durer…
Partie 2
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booksnunicorns · 5 years
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Secret McQueen, Tome 1 : Secret Débarque — Sierra Dean
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Secret Mc Queen trouve que sa vie a des allures de mauvaise blague. Abandonnée à la naissance par une mère loup-garou, embauchée à l’adolescence par le conseil des vampires de New York pour tuer des hors-la-loi, Secret est à cheval entre ces deux univers sans réellement appartenir à aucun des deux. À vingt-deux ans, elle s’est forgée une vie aussi normale que possible pour une tueuse à gage. Quand un de ses vieux ennemis ressurgit de son passé avec la ferme intention de la tuer, elle n’a plus le choix : elle doit puiser dans les ressources de son double héritage pour sauver sa peau et celle des habitants de sa ville, le seul endroit où elle se sent chez elle. Et comme si ça ne suffisait pas, il lui faut aussi gérer Lucas Rain, le Roi des loups-garous de la Côte Est, qui semble penser qu’ils sont destinés l’un à l’autre. Dommage que Secret se sente aussi attirée par Desmond, le bras droit de Lucas... Avertissement : ce livre parle d’une tueuse à gage sarcastique qui déchire, d’un triangleamoureux avec deux loups-garous sexy, d’un conseil de vampires exigeant, le tout dans un mélange épicé de sexe et de violence.
De Sienna Dean paru mai 2018 en chez Alter Real [ Amazon ] 320 pages
J’ai commencé cette lecture en toute connaissance de cause et j’ai voulu tenter ce blog tour malgré le fait que je DETESTE les TRIANGLES AMOUREUX. On m’a prévenue que c’était plus que cela, et qu’il faut plusieurs tomes pour que la romance soit réellement avec un seul, et un seul mec. Pour un Urban Fantasy, l’importance de la romance est un frein ou un moteur, aussi étrange que cela puisse paraître. Il faut savoir que cette série est sortie en 2011... donc rien d’étonnant qu’on la compare à Anita Blake ou qu’elle vous fasse penser à Buffy Contre les Vampires. Blonde, sexy, toussa toussa... 
J’ai été agréablement surprise par le style péchu de l’autrice, ça se lit vraiment bien et très vite, les chapitres sont ultras courts et c’est ce qui fait que le rythme est dynamique et plaisant. Depuis, on a eu bon nombre d’héroïnes hybrides jouant sur les deux créatures les plus utilisées dans le genre, à savoir le vampire et le loup-garou. Alors, c’est difficile d’être enthousiasmé, on en a vu tellement depuis mais le ton de l’héroïne fait que l’on suit ça facilement.
Mais bon sang, qu’est-ce que je regrette la partie que prend tous ces “liens”, il n’y a aucune subtilité ni aucun attrait... où est la construction, la découverte de l’autre. Où est l’intérêt en vrai ? Ça ressemble juste à ces Otome Game avec tous les mecs à la ronde qui lui courent après, et pour quelles raisons ? Une saveur, un lien métaphysique... Mais sinon, est-ce parce qu’elle est drôle ? parce qu’ils partagent des choses ensemble (à part un lien j’entends) ? une vision commune ? parce qu’il la comprend ? Qu’ils ont des goûts en commun ? Je peux continuer longtemps sur ces questions. 
Sérieusement, on n’a aucune description des protagonistes et de tous les personnages secondaires, même en étant à la moitié du bouquin sans avoir rien partagé ensemble, elle est déjà-là à baver et à conclure ? C’est tellement énorme et désopilant que j’avoue avoir fini par zapper ces passages. C’est d’un creux, parce qu’en fin de compte, elle peut tous se les taper, on ne peut accrocher à aucun prétendant. Ça dessert la personnalité de l’héroïne en la rendant indécise et peu stable. Autant appeler ça des plans culs mais pourquoi essayer d’emballer le tout dans un simulacre d’attirance. 
Et ça prend tellement de place, qu’on en oublierait presque le reste de l’univers. C’est quelque chose que je n’aime pas, et qui décidément peut gâcher une bonne lecture. Sans cela, ça aurait vraiment top ! Maintenant, si vous aimez cette tension sexuelle : foncez ! Parce que tous les ingrédient d’un bon urban fantasy y sont en plus, une intrigue simple, de la baston, des hiérarchies de la meute ou des vampires, différentes créatures qui viennent ajouter du grain au moulin, l’héroïne badass, son ton plein de peps et ses dialoguesmordants. 
EXTRAITS
Je fus aplatie au sol. Le vent me frappa dans un sifflement douloureux pendant qu’un vampire belliqueux dirigeait ses canines nues vers ma gorge. Une journée normale au bureau. Pour l’instant, au moins, il semblait satisfait, croyant qu’il n’avait pas perdu au change en laissant filer la fille qu’il chassait avant moi. Qui pourrait lui en vouloir ? Pour lui, elle et moi étions toutes les deux des filles au sang chaud, seules dans le parc : des victimes toutes désignées. Je ne dégageais pas la même odeur intense de peur, et ma tenue était loin d’être aussi provocante, mais pour un vampire assoiffé de sang prêt à se nourrir, nous nous valions. Un vampire n’avait besoin que d’un cou et d’un pouls. Dans ma situation, j’avais un plus gros problème : mon arme était coincée à l’arrière de mon jean, ce qui signifiait que, comme j’étais épinglée au sol, l’arme s’enfonçait dans le bas de mon dos. Il fallait que je me mette sur lui. Oh, si j’avais touché un centime à chaque fois que cette position m’avait permis de résoudre un problème !
CONCOURS
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christophe76460 · 2 years
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Chapitre du jour Proverbes 15
1 L’homme fait des projets, mais celui qui a le dernier mot, c’est l’Eternel. 2 Vous pouvez penser que tout ce que vous faites est bien, mais c’est l’Eternel qui apprécie vos motivations. 3 Recommande tes œuvres à l’Eternel, et tes projets se réaliseront. 4 L’Eternel a tout fait pour un but, même le méchant pour le jour du malheur. 5 Tout homme orgueilleux est en horreur à l’Eternel ; soyez-en certain : il ne restera pas impuni. 6 La faute est expiée par la bonté et la fidélité et, par crainte de l’Eternel, on se détourne du mal. 7 Quand la conduite d’un homme est agréable à l’Eternel, il lui concilie même ses ennemis. 8 Mieux vaut le peu honnêtement obtenu que de gros revenus mal acquis. 9 L’homme projette de suivre tel chemin, et Dieu dirige ses pas. 10 Quand le roi se prononce, ses paroles ont valeur de déclaration divine : que sa bouche n’aille donc pas à l’encontre du droit. 11 L’Eternel veut des balances et des plateaux justes, et les poids, il en fait son affaire. 12 Faire le mal est une chose abominable pour un roi, car le pouvoir ne devient fort que s’il est juste. 13 Ceux dont les paroles sont justes obtiennent la faveur du roi, et il aime ceux qui parlent avec droiture. 14 Quand un roi se met en colère, sa fureur est comme une messagère de mort, mais l’homme sage saura l’apaiser. 15 Quand le visage du roi s’éclaire, c’est un gage de vie, et sa faveur est comme un nuage annonçant l’ondée printanière. 16 Acquérir la sagesse vaut bien mieux que l’or pur, et gagner en discernement est bien préférable à l’argent. 17 Les hommes droits cheminent sur des routes qui évitent le mal, qui surveille sa conduite préserve sa vie. 18 L’orgueil précède la ruine ; un esprit fier annonce la chute. 19 Mieux vaut avoir un esprit humble et frayer avec les gens de condition modeste que de partager le butin avec les orgueilleux. 20 Qui agit prudemment dans une affaire s’en trouvera bien. Heureux celui qui met sa confiance en l’Eternel ! 21 Qui a le cœur sage sera reconnu comme intelligent, et les paroles aimables sont d’autant plus persuasives. 22 Le discernement est une source de vie pour celui qui en est pourvu ; les sots trouvent leur châtiment dans leur sottise même. 23 Si le cœur d’un homme est pénétré de sagesse, il parlera de façon avisée, et ses paroles seront d’autant plus persuasives. 24 D’aimables paroles sont comme un rayon de miel : douces pour l’âme et bienfaisantes pour le corps. 25 Bien des hommes pensent être sur le bon chemin, et pourtant, ils se trouvent sur une voie qui, finalement, mène à la mort. 26 La faim du travailleur est une bonne collaboratrice : sa bouche le pousse à travailler. 27 Le vaurien projette le malheur, et ses paroles sont comme un feu dévorant. 28 Le fourbe sème la discorde, et qui colporte des rumeurs jette la brouille entre des amis. 29 L’homme violent circonvient son prochain et l’entraîne sur une mauvaise voie. 30 Qui ferme les yeux pour méditer des desseins pervers et qui serre les lèvres a déjà commis le mal. 31 Les cheveux blancs sont une couronne honorifique : elle s’obtient par une vie droite. 32 Mieux vaut un homme lent à la colère qu’un bon guerrier, mieux vaut savoir se dominer que de conquérir des villes. 33 On jette le sort dans les pans du vêtement du prêtre, mais c’est de l’Eternel que dépend toute décision. (‭‭Proverbes‬ ‭16‬‬:‭1-33‬ BDS)
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luma-az · 5 years
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Fanfic My Hero Academia : Ambition masquée #12
Début de la fic ici, ici ou ici.
Résumé : Bakugo Kastuki, né Sans-Alter, déteste les héros et leur arrogance. Devenu policier, il met un point d'honneur à arrêter les vilains avant eux, même si les risques qu'il prend lui valent des reproches de sa hiérarchie. Malgré son sale caractère, il n'effraie pas le héros Red Riot, qui le séduit peu à peu… mais leur relation ne sera pas si simple.
Pairing : Bakugo Katsuki x Kirishima Eijirou
Avertissement : jurons. Beaucoup.
Taille : 30k mots
Publication d'un nouveau chapitre tous les mercredis
Chapitre 12 : le Mollusque
   Ils grimpent les escaliers quatre à quatre, puis arrivés au bon palier Bakugo fait signe à Kirishima de rester tranquille et avance à pas de loups jusqu'à la bonne porte. Au lieu de la défoncer à coups de pieds, comme Red Riot s'y attendait, il prend quelques secondes pour crocheter la serrure et entre sans un bruit. Le héros lui emboîte le pas sans trop comprendre. Ils n'ont pas établis de plan, Bakugo a juste dit "suis-moi", et depuis Kirishima le suit.
Le policier a dégainé son taser. C'est une version améliorée pour vaincre certains Alter récalcitrants, et il fera très bien l'affaire. Se glissant dans le salon aussi silencieusement qu'une ombre, il arrive dans le dos d'Hidoineko, assis sur son canapé, en train de pianoter sur un ordinateur portable. Le blond plaque son arme dans le cou de son coéquipier tout en annonçant tranquillement :
" Salut, le Mollusque. J'avais quelques mots à te dire.
Hidoineko hurle mais ne bouge pas d'un millimètre, tétanisé par la menace. Il bredouille :
— Comment... Que... quoi ? Que... Ce n'est pas ce que tu crois !
— Ah, vraiment ? On va voir ça. Red, tiens-moi ce truc gluant solidement !
Le blond balance l'autre policier dans les bras du héros, qui l'agrippe avant d'utiliser son Alter de durcissement : si le Mollusque veut s'enfuir, il a intérêt à avoir planqué un marteau-piqueur dans sa manche. Pendant ce temps Bakugo fouille le contenu de l'ordinateur. Il ne met pas longtemps à trouver les fausses preuves que son coéquipier lui a mis sur le dos. Le blond jure tout ce qu'il sait et s'exclame :
— Cet enfoiré en a même fait sur toi ! Je ne sais pas ce qui me retient de...
— Non, pleurniche Hidoineko, je t'en supplie Bakugo, pitié ! C'est eux qui m'ont obligé, je n'avais pas le choix ! Sinon, ils...
— La ferme, Mollusque ! Tu savais pour moi et Kirishima et t'as voulu qu'il plonge avec moi, sale petite ordure !
Surpris, Red demande :
— Il savait ? Tu lui as dit ?
— Bien sûr que non, mais ce sale petit fouineur est un flic à peu près correct quand il s'agit de mettre son museau là où on n'en a pas besoin... Il avait deviné depuis longtemps. Et c'était le seul dans toute la brigade. Donc c'était forcément toi qui m'a vendu, sale rat...
— Pitié ! Pitié ! Ce n'est pas ma faute, je...
— Écoute, Mollusque, on sait tous les deux que ces putains de yakuzas n'ont menacé personne et que tu n'en a rien à foutre de qui que ce soit d'autre que toi. Mais je te propose un marché. Je fais comme si je croyais à ton histoire de menaces, on met en place une protection de témoin, tu nous livres l'emplacement du QG du Serpent en signe de bonne volonté, et tu es libre. Vu ?
Immédiatement Hidoineko cesse de se débattre et de gémir, prêt à marchander. En dépit de sa trahison, Bakugo le connait bien.
— Je ne peux pas vous donner l'emplacement du QG. Ils ont toujours été très prudents. Mais pas aussi prudents qu'ils le pensaient, on peut remonter leur piste à partir des messages qu'ils m'ont envoyé. Ça vaut plus qu'une simple protection, Bakugo.
Kirishima s'exclame :
— Vous avez trahi Bakugo et maintenant vous voulez vendre vos camarades ? Mais comment est-ce que vous pouvez...
— Qu'est-ce que tu crois, le rouquin, on vit dans un monde de merde et le métier de flic ne paie pas. Tout ce qu'on a, c'est un salaire de misère et un job ingrat, pendant que vous les héros vous récupérez tout ! A quoi ça sert de se casser le cul quand on a tiré le mauvais numéro à la loterie des Alters ? Tu peux bien me prendre de haut, mais ton petit blond préféré sera exactement d'accord avec moi d'ici quelques années, quand il sera déçu, usé et aigri, comme nous tous.
Bakugo gronde :
— Ne met pas tous les Sans-Alters dans le même sac, connard. Tu es un rat qui se vend au plus offrant. Je suis celui qui va tous vous botter le cul. C'est clair ?
Le sourire d'Hidoineko ne s'efface pas devant la fureur glacée du blond - preuve qu'il est bien plus courageux qu'il n'en a l'air et surtout que lui aussi connait bien Bakugo. Il se contente de demander :
— Je veux que vous me laissiez m'enfuir avec mes affaires. Je me suis fait un paquet dans cette opération, c'est hors de question de laisser la police saisir mon fric pour me "protéger". Je veux que vous me laissiez disparaitre et me mettre au vert. Promit, plus d'opération avec la mafia, juste moi en train de dilapider mon fric sur une île à touriste. En échange du moyen de laver ton honneur et de rattraper le coup sur l'enquête. Tu vas être couvert de médailles, si tu aimes tellement ça... Alors, deal ?
Un sourire cruel s'étale sur les lèvres de Bakugo.
— Donc tu veux une plus grosse carotte... Tss. Non, je ne crois pas que ça m'intéresse. Par contre, j'ai un plus gros bâton, si c'est ça qui peut te motiver. Devine qui d'autre est en train de m'aider à laver mon putain d'honneur ? Le putain de monstre numéro 1 lui-même. Deku.
Cette fois le Mollusque tique clairement. Il ne s'y attendait pas, et proteste :
— Foutaises, Deku te déteste !
— Va savoir pourquoi, mais non. Il pense que je suis un connard, mais pas un traitre, et il accompagne les flics sur mes traces. Tu penses qu'il va réagir comment en découvrant qu'on a perdu la trace du Serpent aux Yeux d'Or à cause de toi ? C'est un putain de héros. Il ne passe pas de marché, lui. Il détruit des immeubles à coup de poings et pose les questions ensuite. Alors, Mollusque... est-ce que tu te sens en veine ?
— ...
— Oh, remarque, pas la peine d'attendre la tête de brocoli. Un héros, j'en ai un sous la main. Grâce à toi, Mollusque. Red ?
— Ou... oui ?
— Si tu serrais les doigts avec ton Alter, tu penses que tu arriverai à lui exploser le crâne d'une seule main ?
Un air horrifié passe dans le regard de Kirishima - décidément trop pur pour sa propre puissance monstrueuse - mais celui-ci se reprend et joue le jeu :
— Je crois qu'il me faudrait les  deux mains. Avec une seule je ne pourrais arracher que la moitié du crâne.
Hidoineko commence à s'affoler et s'écrie :
— Tu ne peux pas faire ça ! Tu es un héros !
— Plus maintenant qu'on m'accuse de complicité avec des meurtriers. Foutu pour foutu...
Red n'est pas l'acteur le plus convaincant du monde, mais Bakugo enfonce le clou :
— Ne présume pas trop de la santé mentale d'un gars qui a décidé volontairement de sortir avec moi. Tu serais surpris.
Avec un frisson d'horreur, le Mollusque craque :
— C'est bon, Bakugo. Je prends ton deal. La protection de témoins et c'est tout. En échange, je vous trouve le Serpent.
— Excellent choix."
Une fois l'information en sa possession, Katsuki n'attend pas qu'Eijirou lui demande d'être raisonnable : il l'envoie à Deku. Il faut mettre tout le monde sur coup pour enfin capturer les yakuzas. Lorsqu'il redresse la tête, les grands yeux de Kirishima semblent plus lumineux que jamais tandis que le héros dit avec un grand sourire :
" Je suis fier de toi, Bakugo ! Tu n'as pas hésité à demander de l'aide et à travailler avec les autres ! On va vraiment les avoir cette fois !
Le blond tente de calmer les battements de son cœur et surtout le rougissement qui commence à s'emparer de son visage. Non, ce n'est pas le moment de retomber amoureux.
Ah. Retomber. Comme s'il avait jamais cessé de l'être.
En tous cas ce n'est pas le moment de s'ouvrir sur ses sentiments, absolument pas. Il grommelle :
— Il y a pas de quoi être fier. J'ai prévenu l'autre abruti parce qu'il faut bien ramener la cavalerie, mais le temps qu'il les rameute tous, ce sera juste pour me voir choper le chef avant lui.
Il hésite une demi-seconde et tente :
— Tu veux venir ?
L'éclat du sourire d'Eijirou pourrait l'aveugler alors que le héros frappe ses deux poings l'un contre l'autre et s'exclame :
— Bien sûr que je viens ! On va leur montrer de quel bois on se chauffe !"
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L’histoire sans fin...ou presque **1ère Partie**
Un sacré prénom, pour un sacré mec. Louis-José, 1m85, regard vert émeraude, la peau laiteuse et un sens de l’humour qui me fait chavirer. Ce chapitre me tient à cœur, puisque LJ n’est pas une petite histoire à la sauvette. Il y a un passé, un présent et un futur avec lui. C’est un de mes proches, et ma plus vieille amitié ‘’homme-femme’’ à l’heure actuelle qui demeure et cela depuis plus d’une décennie.
On s’est connu dans la cour d'un Lycée de Bourges, centre France, notre ville d’origine. J’étais venue chercher une de mes amies de l’époque ce jour-là. Je ne faisais pas partie de cet établissement, mais c’était courant pour moi de traîner aux alentours de celui-ci en fin de journée avec mon amie et ses copines.
Adolescente, j’étais déjà du genre à fréquenter des cercles de gens différents. C’était peut-être mon côté caméléon – double personnalité qui voulait cela : mon signe astrologique est Gémeaux : tu ne crois pas à l’horoscope? C’est bien dommage, moi j’adore toutes ces conneries.
Louis-José fréquentait ce lycée, mais vivait proche du quartier ou se trouvait le mien, et de ce fait ses amis étaient mes amis, et ‘’Malek’’, mon premier grand amour, en faisait partie : Vois-tu la complexité de ce chapitre hein ? Ressens-tu la proximité des gens en campagne ? Incognito est un mot imaginaire dans le lexique berruyer : non les habitants de Bourges ne sont pas des ‘’Bourgeois’, update ton lexique … Pour faire simple et concis : en campagne ‘’Tout le monde connait tout le monde’’.
Après le lycée, le baccalauréat en poche, j’entamai mon cursus d’études supérieures et à ma grande surprise, retrouvai LJ dans ma classe. Pendant deux ans, il fut mon acolyte, on était assis l’un à côté de l’autre 8 heures par jour, 5 jours sur 7, aucune ambiguïté puisque lui et moi étions ‘’en couple’’ pendant pratiquement tout ce cursus, jusqu’au 2 derniers mois… J’avoue, au grand jour aujourd’hui par écrit, noir sur blanc : LJ si tu lis ces lignes j’entrevois ta face se décomposer… j’ai toujours eu un méchant faible pour toi. Lorsque j’étais aveuglée par l’amour envers Malek, j’avais eu le coup de foudre amical : LJ me faisait rire, me réconfortait, m’écoutait, me vannait, me taquinait, c’était simple et sain malgré ses blagues du genre ‘’Tires sur mon doigt’’.
 Non LJ, ne nie pas, c’est l’une de tes blagues favorites !
Quand je me suis retrouvée célibataire, ma vision a changé. Je n’avais clairement plus le bandeau aveuglant sur mes yeux, donc j’ai enfin pu entrevoir LJ sous un angle différent. Il me devenait attirant, beau garçon attractif et restait toujours aussi drôle.
Ma mission séduction n’a pas été des plus simples, croyez-moi. On partait de loin. LJ me connaissait depuis presque 4 ans, sous la forme d’une amoureuse transie,presque ‘’gouroutisée’’ par Malek pour lequel je ne vivais, ne mangeais, ne buvais et ne jurais que par lui durant cette période. Pour LJ, je n’étais clairement pas ‘’une option’’. Je restais l’ex de son pote. Dans les amitiés de mec de quartiers, apparemment c’est sacré…connerie pour beaucoup d’entre eux mais LJ est l’un des rares qui était et reste loyal. J’allais donc devoir user de toutes les ressources qui s’offriraient à moi pour convaincre et ‘’conclure’’ le deal.
Heureusement, j’avais la carte hormonale en joker.
** À 20 ans, la loyauté a ses limites **, enfin c’est ce que je pensais à l’époque. Du plus loin que je me rappelle, LJ demeure le premier mec qui a fait sortir ‘’la chasseuse’’ qui sommeillait en moi. La plupart des relations que j’avais eues avant, me sont arrivées toute crue dans la bouche, et je ne cherche aucunement à faire un vilain jeu de mots. Tu vois le genre ? En gros, je me faisais draguer, je disais oui ou non selon mon attirance et mon ressenti, et ‘’basta cosi’’, l’affaire était dans le sac. Pas cette fois-ci à mon grand désespoir.
J’ai complètement suivi à la lettre les maudits conseils dans les magazines, ou bien dans les émissions stupides à la télé, ou pire encore: les conseils de mes amies!
Désolé les filles, mais pour celles que l’histoire ‘’LJ’’ concernent, vous pouvez juste acquiescer du fait que vous m’avez poussé à faire des choses complètement surréalistes : arrêtez d’hocher votre tête s’il vous plaît, je vais y venir à un moment donné puis vous ne pourrez plus nier, croyez-moi.
*Étape 1 : Instaurer un contact récurrent et naturel* - Passer à l’improviste dans le quartier de ladite personne qu’on cherche à séduire - Appeler ou texter cette personne, nonchalamment en prétextant ‘’être dans le coin’’ - Proposer de ce fait, d’aller prendre un verre si elle est disponible, histoire de… Faire en sorte, que votre présence devienne normale et agréable au quotidien dans un cadre extérieur que celui ou vous évoluez ensemble d’habitude, puis…
*Étape 2: créer le manque affectif - Laisser aller quelques jours sans trop de nouvelles mais pas trop longtemps. Un peu dans le genre ‘’J’ai une vie surbookée, je suis hyper busy, mais t’inquiète je pense à toi’’
*Étape 3 : 2 options –pour une seule finalité - Recontacter vous même directement cette personne pour un ultime RDV - Cette personne va vous recontacter pour un ultime RDV
*Étape 4 : Ça passe ou ça casse. - Rapprochement assuré ou bien… - Gros râteau de la mort qui tue !!!
Comme vous le constaterez, ma méthode est des plus pourries au monde. L’étape 1, ce n’est pas très difficile mais les autres on s’en reparlera. J’avais tout de même trouvé une excuse parfaite pour traîner avec LJ, le voir, passer du temps avec lui rien que nous deux : LES EXAMENS SCOLAIRES !!
Je pense c’est une des rares fois où j’étais comme une folle à l’idée de devoir réviser. On se retrouvait chez lui, dans son appartement, pour effectuer nos petites révisions bien tranquilles, boire des cafés, fumer des clopes, la belle vie de jeunes adultes. Au troisième jour de ‘’révisions’’, j’ai pris mon courage à deux mains et ait lancé la bombe Hiroshima dans les airs enfumés de cigarettes de son petit appartement.
- LJ, faut que je te dise un truc, mais promets moi tu ne vas pas rire ou faire de blagues.
- Quoi ? t’es enceinte ? t’as fait caca dans ta culotte ? tu as 6 orteils ?
- LJ … (j’avoue, j’ai dû esquisser un sourire à ses conneries). On peut être sérieux deux secondes, ce n’est pas très facile ce que j’ai à dire, alors ça m’aiderait si tu y mettais du tien et juste que tu me laisses parler.
- Mon dieu, tu vas me dire quoi, ça m’inquiète un peu quand même. T’es sûre que ça va bien ?
- Oui très bien mais laisse-moi parler, je vais y arriver.
Je respire un grand coup, ferme les yeux, les rouvres et plonge mon regard dans le sien.
- LJ, je ne vais pas tourner autour du pot, pas avec toi, tu me plais. Gros silence. Brise Glaciale et sa copine Mal-aisance viennent d’entrer dans la pièce, sans invitation, sans retenue.
Il racle sa gorge, reste figé les yeux sur moi.
- Tu as entendu ce que je viens de te dire ou tu vas me demander de le répéter ?
- Non, j’ai bien entendu, c’est juste que … c’est juste que … enfin Marine, je ne m’attendais pas à cela en faites. Tu viens de me couper un peu la chique, je suis surpris.
- Surpris ? dans le bon ou dans le mauvais sens du terme ?
- Et bien surpris quoi ! pas de sens à mettre ! enfin… pas dans le mauvais je veux dire.
Il rit nerveusement, sa face devient rouge : je reconnais l’influence de copine Mal-aisance qui est toujours là, bien calée dans le canapé avec un sac de chips à se nourrir de la scène qui se déroule ici.
- Puis, t’as quelque chose à me dire là-dessus ou pas du tout ?
J’avoue que dans ce genre de situation, je deviens très lourde, mais il faut se mettre à ma place deux minutes. Je viens de dire à quelqu’un qu’il me plaît sans crier gare. J’attends une réponse dans la même veine.
- Et Malek dans tout ça ? tu n’as plus de sentiments pour lui, t’es sûre que ce n’est pas une manière de le rendre jaloux, ou simplement de te convaincre que tu veux passer à autre chose ?
- Arrête de me parler de Malek, quand je viens de trouver le plus gros courage du monde pour te dire les choses que je pense. Honnêtement, je le kifferai encore, je n’aurai pas risqué de me taper un gros râteau par l’un de mes amis, et je me serai éviter le ridicule. Tu me plais, je n’y peux rien, cela ne se commande pas, c’est tout.
- Depuis quand ? me demanda-t-il.
- Depuis un petit moment déjà, mais je ne savais pas trop comment faire pour t’en parler, puis surtout j’avais peur que ce ne soit pas réciproque, mais je m’en fous maintenant, fallait que je te le dise, je peux plus faire semblant. Il s’approche de moi, passe sa main dans mes cheveux, et la laisse glisser jusqu’à mon épaule.
Ses yeux verts me fixent Le temps s’arrête pour moi. Mon cœur se met à battre dans mes oreilles.
J’ai chaud, j’ai peur, j’attends comme une proie devant son prédateur. Après quelques secondes, ses lèvres viennent s’échouées sur les miennes, doucement. On s’embrasse longtemps. C’est doux, c’est calme, plus de place pour les blagues, il sait être sérieux au bon moment.
Les jours qui suivent sont les premiers traits de l’esquisse de notre relation. Il faut passer de simples amis à ‘’amis et plus si affinité’’, en montant doucement vers le sommet du statut de ‘’couple’’, préserver le fruit mûr qu’on a récolté sans ajouts ni conservateurs : simplement rester naturels.
Seulement, à notre âge, la confiance en soi n’est pas ta Best Friends, on va se le dire. La moindre petite chose insignifiante peut devenir la pire des embrouilles ou bien la pire des incompréhensions. J’en ferai donc bientôt l’expérience à mon grand désarroi.
à suivre….
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navisseli · 6 years
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Pourquoi Naviss déteste Jaworski ? Une anthologie en réponse à Anonyme#2
Ce que je vais dire là, je l’ai déjà dit 100 fois. Aussi ne m’embêterai-je même pas à rédiger une énième fois ce que je pense de lui. Je me contenterai de copier/coller.
Partie I : Un style travaillé mais pédant, multipliant les références à différents genres narratifs
Fragments 1
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“Quand il étale des références à Machiavel, Napoléon, Christine de Pisan, Rutebeuf, probablement Abélard et j'en passe, pour moi c'est comme s'inscrivait dans leur sillon. Et je trouve ça prétentieux.”
Partie II : Un style basique et convenu, encensé pour de mauvaises raisons.
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“(...) toutes ses descriptions dans Janua Vera, je les ai déjà lues. Les femmes à la nudité blanche comme une opale, les yeux de nuit”, tout ça, c’est du réchauffé.”
“Jaworski, son style, j’aurais pu le lire sur un forum de fanfictions.”
“Jaworski fait ce qu'on appelle une salade de temps (ne pas respecter la concordance sans forcement de raisons). Il y a pas de travail sur les sonorités internes ou externes.”
“Ce qui me dérange avec Jaworski c'est que son oeuvre soit présentée comme un chef d'oeuvre stylistique (j'ai lu des commentaires le disant), alors que non. Il y a plein de bons points, la recherche, l'encrage littéraire, mais pas le style.”
Partie III : Un auteur sexiste qui légitime le viol et la pédophilie tout en s’en dédouanant.
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“Il est meilleur d’être impétueux que circonspect, car la fortune est femme, et il est nécessaire, à qui veut la soumettre, de la battre et de la rudoyer.”
Nicolas Machiavel
Tous les personnages féminins sont des bonnasses selon les critères de Jaworski, même quand il revendique une démarche de faire un roman de chevalerie ou travailler sur un genre qui n’est pas contemporain. Je cite ici l’exemple de la nouvelle où celui que j’appelle “le Chevalier Badass” rencontre “la Dame”. J’aurais pu citer la première nouvelle, avec la concubine à la nudité mince du Prince.
“L'auteur dit "je vais faire un roman de chevalerie". Il le dit pas mais l'intention est claire, et il cite Tristan et Iseult en debut de chapitre. Du coup tu le joues jusqu'au bout. Tu veux décrire une dame ? Okay. C'est dans les codes du genre, ça me va. Mais tu le fais bien. Décrire une bonnasse au corps stéréotypé, tout le monde le fait déjà. Tout le monde sait le faire. Decris-moi une femme dont le corps est medieval-tastes like tout en sachant que ca correspond pas aux goûts XXIe siècle et que pour le coup, TU PRENDS UN RISQUE. Et là je dis okay. Et viens pas me dire “oui mais il décrit une femme d’âge mur”. On dit super vite "ouais en fait elle est plus toute jeune", en effet. Sauf que touuuuuute la description de la dame c'est "son visage jeune", "sa taille fine", "sa poitrine lourde et ferme". Oui, en effet, il dit : "ses bras sont probablement un peu frippés donc elle met des manches longues et des gants". (...) En attendant on a une nana moulée, mince, à grosse poitrine, ce que TOUT LE MONDE fait déjà. “La beauté est subjective" ? Je serai d'accord si tous les persos féminins avaient pas le même physique. Parce que je suis désolé, mais le traitement des persos féminins il est lamentable. Dans Janua Vera comme dans Gagner la guerre. Moi, ce que je vois, c’est un type qui reproduit encore les mêmes stéréotypes pour nourrir ses fantasmes, et les fantasmes de ses lecteurs qui ont déjà des tas de stéréotypes ancrés dans le crâne.”
Réponse à l’argument : “Le point de vue interne rend cela plus complexe.”
“Le point de vue interne ? Donc comme par hasard TOUS SES PERSOS MASCULINS ont les mêmes goûts ? Benvenuto ? Le chevalier ? Le prince ? Le guerrier badass ? Le mec nul qui a la guigne ? Tous ? Pardon, il n’y a pas de femmes dans la nouvelle du mec nul qui a la guigne. C’est beaucoup mieux du coup (sarcasme). Enfin si, sa propriétaire. Propriétaire qui est la seule femme non mince du bouquin, et décrite comme une ogresse. Ah, pardon, il y a Suzelle, aussi, mais quand elle a 30 ans et que "son ventre virginal {est} déformé par les grossesses". A part Clarissima et Suzelle, aucune femme n'a d'importance par elle-même. Et Clarissima finit violée parce qu’"elle avait qu'à pas se la ramener autant”. La mère de Benvenuto existe par son fils, et d’ailleurs un chapitre entier est consacré au fait que sa valeur était dans celle du fils ; ainsi quand le fils a été cru mort par le voisinage elle s'est courbée, elle a vieilli, elle qui avait toujours le port haut. Franchement, tous ses personnages ne sont autres que JP Jaworski.”
Réponse à l’argument : “Jaworski a répondu quant à la scène du viol, il a répugné à l’écrire et il ne cautionne pas”
“Le personnage de Clarissima est clairement décrit pour faire fantasmer. Dès le départ, son corps est abondamment commenté, ses comportements sont tous sexualisés, alors qu'il est dit qu'elle a 15 ans mais en fait non elle en a 13. Sa manière de parler, de jouer... C'est-à-dire que tout le perso est là pour faire fantasmer le lecteur. Ensuite elle se fait violer. Et là ça suit le schéma classique. "Elle a dit non mais elle se débat pas donc elle est d'accord" ; "elle se débat mais elle est attirée par moi donc elle est d'accord" ; "elle avait qu'à pas m'exciter comme ça". Ah oui, aussi ! Donc il commence le rapport par une agression sexuelle. Finalement elle change d'avis (classique, d'ailleurs c'est très utilisé en matière de culture viol pour légitimer le fait que c'est pas grave de pas demander le consentement). Et ensuite on n'en parle plus. Ah si pardon, le mec s'inquiète un peu pendant 150 pages mais il n'est jamais "puni". Le parti pris est de faire stresser le lecteur qui va se mettre à la place du perso et se dire "faites que je / il soit pas pris", avec la scène du quiproquos notamment.”
Réponse à l’argument : “Mais en fait elle change pas vraiment d’avis, c’est juste qu’elle est vaincue.”
“Ah si si, elle lui répond et tout et l'encourage. En gros le message est "si tu forces un peu une fille elle finira pas changer d'avis". Et ça je le vois tellement souvent.”
Extrait : {TRIGGER WARNING : DESCRIPTION TRES DETAILLEE D’UNE AGRESSION SEXUELLE}
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Je vous épargne le passage du viol. Ne me remerciez pas.
“L'évolution de Clarissima c'est ça.
elle lui fait un compliment et le touche 
il la maintient, lui fait du chantage pour l'embrasser et elle dit qu'elle n'est pas d'accord 
elle montre clairement son refus mais quand même c'est ambivalent les femmes sont tellement mystérieureses tu vois c'est un "refus qui dit oui" il l'embrasse, elle ne réagit pas 
il la tripote, elle ne réagit pas, elle est froide et fermée 
description abondante de son corps en précisant qu'il est inachevé + précision qu'elle n'est pas consentante à ce moment => fétichisation pédophile 
elle change d'avis et abandonne cette froideur, réponds à ses baisers, au final elle est même okay pour un rapport sexuel ("si tu la forces elle va finir par céder") 
excuse du "j'arrive pas à me retenir", abondamment réutilisée par la suite de l'oeuvre où le perso arrête pas de répéter ça et pas pour se dédouaner, parce qu'il regrette pas son geste (excitation, c'est fifou) mais il flippe quand même d'être repéré => viol anal, elle se débat, mord, mais elle continue à être sexualisée, le fait qu'elle essaye de se défendre continue à être sexualisé et érotisé, emphase sur le fait que le perso prennen du plaisir
Ca, c'est une magnifique démonstration d'école de culture viol.”
{FIN DU TW}
Voilà. Jean-Philippe Jaworski est une raclure de bidet, j’ai une opinion très piètre des gens qui le lisent et qui l’apprécient, et la seule utilité que je vois à son livre, c’est de caler des armoires bancales ou d’aider à démarrer un feu dans la cheminée.
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Mustang story...et autres...
Le 5 août 2021
J’ai (encore) eu l’opportunité de conduire une Mustang pendant toute une semaine il n’y a pas si longtemps. Ceux qui suivent ce blogue régulièrement se rappelleront certainement que j’ai eu plusieurs Mustang comme voiture de presse au cours de ma carrière et plus encore dernièrement. Comment cela se fait-Il? C’est tout simplement que Ford lance diverses versions de cette voiture que l’on a longtemps connu comme «pony car» (vous comprendrez que le terme «pony» est dérivé de la marque Mustang). Et plus encore depuis les dernières années. Encore là, tout récemment, nous avons eu droit à des Mustang Bullitt, des Mustang Shelby, des GT et tout récemment des Mach One et des California Special. Sans parler des toutes nouvelles Mach E électriques (qui seraient, selon Auto Week, la voiture la plus vendue en Norvège au moment d’écrire ces lignes)…
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 Les plus récentes versions de Mustang, la Mach One (grise) et la California Special (blanche). Remarquez la similitude de nouveau déflecteur avant sous le pare-chocs. (Photo Éric Descarries)
Mais pourquoi tant de Mustang et peu, sinon pas de Camaro? Je trouve cela bizarre moi aussi. Ce qui est malheureux, c’est que General Motors du Canada ne nous propose pas de Camaro (la dernière que j’ai conduite remonte à septembre 2019 , une RS 1LE à quatre cylindres turbocompressé). Depuis ce temps…silence radio! Il est vrai que la Camaro ne se vend plus comme avant alors que même les Challenger se vendent plus. Mais, tout comme c’en est le cas pour la Mustang et même la Challenger (que FCA- Stellantis me propose régulièrement), Chevrolet nous dévoile aussi certaines nouvelles variantes de la sa Camaro…Alors, pourquoi n’y en a-t-il pas dans son parc de voitures de presse?
Alors, je reviens à la GT California Special que j’ai eue la semaine dernière. Les toutes premières California Special ont d’abord vu le jour en février 1968 chez quelques concessionnaires Ford de ce célèbre état américain alors que la fièvre des «pony cars» et des «muscle cars» battait son plein. Bien entendu, cette auto (en version coupé seulement) dont la différence majeure n’était que des décorations extérieures à la Shelby (prises d’air sur le côté, feux de la Thunderbird, des phares de route et plusieurs décalques) n’était disponible d’abord qu’en Californie puis en très petit nombre sur la Côte Ouest. Il était possible de la commander avec n’importe laquelle motorisation (du six en ligne au 428 avec boîte automatique ou manuelle) alors que moins de 5000 unités ont été produites. Aujourd’hui, une California Special originale peut commander un prix assez élevé sur le marché des «anciennes».
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 Les California Special au travers le temps. (Photo Ford)
Ford a ravivé l’option California Special en 2007 (jusqu’à 2009) mais cette fois, elle était basée sur une GT. L’option est revenue de 2011 à 2014 puis en 2016 et 2017, toujours sur une version à toit fuyant de la GT ou en cabriolet. La toute dernière version de California Special est toujours basée sur une GT. Donc, sa mécanique demeure un ensemble de composantes «muscle car» incluant un V8 Coyote de 5,0 litres qui fait rien de moins que 460 chevaux et 420 livres-pied de couple. Cet ensemble dirige sa puissance aux roues arrière qui sont combinées à une suspension indépendante qui a alourdi la Mustang mais qui lui a donné une tenue de route unique pour un véhicule de ce gabarit. Notons, outre les freins plus puissants, des pneus Pirelli plus mordants qui aident la Mustang GT à mieux mordre sur le pavé.
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 La Mustang GT California Special dont il est question ici. (Photo Éric Descarries)
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La même California Special vue de l’arrière. Remarquez l’ornement l’identifiant au bas du capot du coffre à droite. (Photo Éric Descarries)
L’intérieur de cette Américaine on ne peut plus typique est vaste et accueillant. Les très longues portières ouvrent facilement pour accueillir les passagers d’avant (comparativement à plusieurs européennes souvent vantées, l’accès à l’habitacle de la Mustang est tellement plus facile que celui des Camaro, par exemple). Un simple déclic derrière le dossier des sièges baquets fait basculer ce dossier facilitant l’accès aux places arrière (surtout avec la capote rabaissée). Si les places avant sont largement dégagées, celles d’arrière sont plus serrées pour les adultes mais très accueillantes pour les enfants. (C’est ici, comme je l’ai déjà noté dans le passé, que la Mustang est plus plaisante pour les enfants que sa concurrente la Camaro car les sièges d’arrière sont plus élevés permettant aux tout petits de mieux voir à l’extérieur. Le compartiment arrière de la Challenger est encore plus spacieux mais l’auto n’existe pas en cabriolet).
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 Le tableau de bord de la California Special est semblable à celui d’une GT. (Photo Éric Descarries)
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 Détails du tableau de bord de la California Special. Remarquez qu’à la radio, on y jouait un classique des Beach Boys…tout-à-fait approprié pour la California Special ! (Photo Éric Descarries)
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 Les places arrière ne sont pas destinées à de grands passagers. Mais les enfants y seront relativement à l’aise! (Photo Éric Descarries)
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 Le coffre de la Mustang m’a toujours impressionné! Mais le subwoofer (à droite dans le fond) vient lui voler de la place! (Photo Éric Descarries)
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 Surprise! Il y a même un pneu de secours dans le coffre! (Photo Éric Descarries)
Comme par le passé, je reviens au coffre de la Mustang qui m’impressionne par ses dimensions relativement utiles. J’y ai souvent logé plusieurs valises et accessoires de plage sans me plaindre. Sauf que si l’on choisit l’option des haut-parleurs haut de gamme Bose, on se fait «voler» de la place par l’imposant «subwoofer» dans le coin arrière droite de la malle!
En ce qui a trait à la finition California Special, ce qui la distingue des GT, c’est un intérieur plus élaboré avec une sellerie spécifique avec l’inscription California Special dans le cuir des sièges d’avant et une ornementation unique nous rappelant la nomenclature du modèle.
Sur la route
La California Special est surtout une GT avec une finition unique. Par conséquent, son comportement routier est celui d’une GT selon les réglages choisis par le conducteur. En effet, lorsqu’on se glisse derrière le volant, on y note plusieurs commutateurs dont l’un d’entre eux est frappé du petit cheval en course. En pressant sur celui-ci, il est possible de changer plusieurs réglages dont celui des échappements (de Normal à Sport à Silencieux à Course). Car les échappements peuvent être bruyants (c’est comme cela que je les aime…c’est un «pony car» après tout!) alors que le mode Silencieux plaira plus à vos voisins de la banlieue tôt le matin au démarrage. Les autres réglages peuvent rendre la direction plus ferme ou encore changer la couleur de l’instrumentation du tableau de bord. Il y a tant de réglages…incluant des réglages pour utiliser l’auto en piste de course ou d’accélération (auriez-vous le courage de l’essayer dans de telles circonstances?)
Malgré tout, la California Special est toujours une GT. Avec la boîte manuelle, il faut savoir doser l’embrayage. Ma femme n’a jamais aimé que je joue de l’accélérateur pour débrayer…jusqu’à ce qu’elle conduise une telle auto. Malgré toute la docilité d’un tel V8, il faut savoir trouver le bon régime pour mâter le V8 Coyote. Toutefois, une fois maîtrisé, celui-ci est «doux comme un agneau». Cependant le mordu de performance appréciera ce V8 lorsqu’il est sollicité. Spécifions ici qu’il me faudrait un chapitre complet pour expliquer les divers modes de conduite et surtout Sport et Race qui permettent de mieux exploiter presque manuellement le potentiel de cette auto. Toutefois, pour en tirer le maximum, il me faudrait un circuit routier et une piste d’accélération…
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 Ce tout récent V8 (surnommé Coyote) n’a rien à voir avec le 5,0 litres (302) des premières Mustang mais on ne peut le voir, le moteur étant bien enfoui dans son compartiment. Notez la barre de renforcement des tours de suspension, un article qui existait déjà en 1968! (Photo Éric Descarries)
Je ne suis pas jeune. Mais, j’ai vécu cette époque des «pony cars » et des «muscle cars». Mes jeunes frères avaient des Mustang avec des V8 «small block» et «big block». Moi, je préférais des autos plus imposantes ou encore mes «indécrottables» Ranchero (autos-pick-up, j’en ai eu trois!). J’ai donc vécu l’époque de ces Américaines avec de puissants V8 mais peu de puissance de freinage ou encore de précision de direction. Aujourd’hui, je possède toujours un roadster Cobra (une réplique) de cette époque avec freins et direction sans assistance (ce qui fait réagir mon fils d’une trentaine d’années qui me demande comment nous faisons à l’époque pour conduire de tels monstres…ce qu’il a tout de même aimé!). Mais alors, les Mustang modernes sont tellement plus dociles et maîtrisables! Ce ne sont certes plus les Mustang d’autrefois! Et pourtant, ces dernières sont toujours utilisées dans des courses de voitures d’antan (Vintages) où elles sont toujours gagnantes! C’est fou comment elles ont évolué! En passant, saviez-vous que la Mustang est la voiture sport la plus vendue au monde? Ses ventes dépassent même celles des Porsche en Allemagne!
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 En pressant la commande avec l’ornement du petit cheval sur le volant, on peut obtenir ces «options» qui changeront l’instrumentation de la California Special en celle de bolide de course…c’est fou comment l’électronique a modifié le monde de l’automobile! (Photo Éric Descarries)
Seule note négative, il n’est plus possible d’obtenir une Mustang à un prix «abordable» de nos jours. La Mustang n’est plus proposée en version dénudée avec un gros moteur. Même la plus modeste des Mustang d’aujourd’hui est un véhicule de luxe! Dans le cas de la California Special à boîte manuelle, passer du point mort à 100 km/h peut se faire en moins de cinq secondes (on peut le vérifier avec la commande au tableau de bord, pas besoin d’un chronomètre) ce qui est impressionnant pour une auto de presque 4000 livres. Sa tenue de route est tout simplement rassurante (les gros pneus Pirelli y sont pour quelque chose) en autant que l’on ne se prenne pas pour un Gilles Villeneuve sur les routes publiques. Oh! Il y a toujours un petit tremblement dans la structure sur les (si superbement entretenues) routes du Québec mais c’est quand même acceptable. La vitesse maximale? Selon le constructeur, ce serait autour des 250 km/h! Mais veut-on vraiment en arriver là? J’ai préféré profiter de cette légendaire auto, la capote rabaissée (c’est si facile de l’abaisser avec une simple commande au cadre du pare-brise!) avec la musique des Beach Boys (XM Sirius 105) sortant des haut-parleurs B&O…Cependant, est-ce vraiment une auto pour nos hivers? Pas nécessairement quoique j’ai déjà utilisé un coupé GT en plein hiver alors que la voiture était équipée de pneus Pirelli Sottozero qui la rendaient plus sûre. Mais, nous, les plus vieux, nous utilisions des Mustang en hiver durant les années soixante avec de vulgaires «snow grips» qu’à l’arrière. Et ça fonctionnait!
Sérieusement, c’est toujours agréable pour un amateur de voitures comme moi de mettre la main sur une Mustang, surtout une GT California Special. Ce qui est le plus impressionnant, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de voitures de ce genre avec autant de puissance et de comportement routier sûr à ce prix (surtout à ce prix !) disponible sur le marché de l’auto.
Oh! Ce prix? Un cabriolet Mustang GT de base commence à 54 460 $. Dans le cas de ma voiture d’essai, il faut lui ajouter l’ensemble 401 A (régulateur de vitesse automatique adaptatif, GPS, etc…) de 2200 $, l’ensemble décoratif California Special de 2500 $, les soupapes d’échappement actives de 1000 $, le chauffe-moteur d’hiver de 150 $, le pneu de secours de 200 $, la radio haut de gamme de 1000 $, la taxe fédérale du climatiseur de 100 $ et les frais de transport et préparation de 1800 $ (et quelques autres petites dépenses supplémentaires) et on en arrive à un total de 63 440 $ …plus taxes.
Oh! Et la consommation? Si l’ordinateur de bord avait calculé ma consommation moyenne de la semaine (50-50 autoroute-ville) à 14,1 l./100 km, mes calculs à la pompe ont plutôt été de 15,4 l./100 km. Ce qui vous semble énorme est quand même raisonnable pour une si grande sportive de plus de 450 chevaux, n’est-ce pas?
L’arrivée de la Mustang Mach E électrique risque de jeter un peu d’ombre sur les Mustang à moteur à combustion interne. Toutefois, je crois qu’il restera encore suffisamment de mordus de la voiture à moteur V8 pour que cette maintenant légendaire voiture survive encore une dizaine, que dis-je, une vingtaine d’années!
Maudit sauvage!
J’ai vu, de mes yeux vu, un conducteur de BMW X5 M faire marche arrière en manœuvre de stationnement sur la rue Jean-Talon le week-end dernier et non seulement s’appuyer sur le pare-chocs d’une (vénérable) Honda Civic mais même la pousser pour pouvoir se dégager et reprendre la route. Jusqu’ici, rien d’alarmant. Sauf que le «chic» monsieur avait une attache de remorque de type «heavy duty» à l’arrière de son X5 et que cet accessoire a laissé toute une marque sur le pare-chocs de la petite auto. J’ai frappé sur la carrosserie du X5 et le conducteur en est sorti. Je lui ai signalé qu’il avait fait des dommages sur la Civic. Il m’a répondu qu’il ne s’était aperçu de rien! (Faut-il croire que les X5 M, un véhicule neuf sûrement très «cheap» n’a pas de caméra de marche arrière…?). Je lui ai suggéré de laisser sa carte d’affaire dans le pare-brise de la Civic (il devait sûrement en avoir une) mais il a remonté dans sa voiture sans dire un mot et il est reparti (j’ai toujours son numéro de plaque). Coudon! À quoi sert notre technologie moderne payée si cher sur nos véhicules si l’on s’en fout! Ce n’était pas une Civic récente mais elle me semblait bien entretenue. Quelle déception de voir un propriétaire de voiture de luxe ne pas avoir plus de respect pour des gens moins fortuné! Je vous laisse le soin d’utiliser l’adjectif que vous voulez pour le «chauffeur» du BMW. J’ai le mien!
Un Explorer notable!
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 Selon son proprio, il lui aura coûté quelque 4000 $ pour faire «wrapper» son Explorer. (Photo Éric Descarries)
Vu dans un petit centre commercial de Laval, un VUS Ford Explorer «wrappé» pour imiter une vieille voiture toute rouillée! Son propriétaire, un tatoueur local, m’a dit qu’ainsi, il «avait moins peur de se le faire voler»! Original, n’est-ce pas?
Adieu Avalon et NSX!
Nouvelle de dernière heure, selon Automotive News, Toyota aurait l’intention d’arrêter la production de la grande berline Avalon durant les prochains mois. Ce modèle se rapprocherait trop des Camry les plus luxueuses (ce qui fait qu’il ne se vend plus!).
Toujours selon Automotive News, 2022 serait la dernière année de production de la superbe Acura NSX…
Et, finalement, pas de Salon de New York!
Enfin, les organisateurs du Salon international de l’auto de New York viennent d’annoncer que celui-ci, qui a été déplacé d’avril à la troisième semaine d’août, sera finalement annulé (blâmer le reprise de la Covid-19!). On ne s’attendait pas à de nombreux dévoilements mais il y avait au programme celui du nouveau coupé Z de Nissan, de la version 4xe de la Grand Cherokee, de la nouvelle Subaru WRX et de l’Elantra en version N…
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wellnessproject · 3 years
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COMMENT ORGANISER ET GÉRER MON NOUVEAU RYTHME DE VIE ?
Mon dieu cette question pourrait faire l'objet d'un livre entier ! Voici un florilège de ce que vous allez entendre, une fois bien parti sur votre lancée.
"Quelle chance tu as d'avoir le temps de faire du sport"
"Moi avec le petit dernier, impossible de trouver du temps !
"Nocturne tous les soirs, aucune force de me bouger à la salle.
Story time, nous sommes le lundi 11 juin 2018 : je suis au milieu du gros module d'entrainement pour mon ironman. Sur la semaine glissante, j'ai 340km de vélo dans les jambes, 94km de course a pied et 2h de nage dans les bras. la veille, je me suis levé à 6h du matin pour rouler mes 160km de sortie longue pendant +5h. Je me lève à l'heure normale. Je chausse mes chaussures et je pars en courant au travail. 10km allure réveil musculaire plus tard et douché j'enchaine avec la dernière réunion avant une très grosse présentation pour le plus gros client (l'Oréal) de mon agence (Publicis). Personne se carre de ma vie de triathlète, je ne bosse pas dans un milieu qui apprécie ou admire le sport. C'est même plutôt l'inverse. Apéro / resto / bar c'est ça la vie de la com à Paris. On finalise donc la présentation qui aura lieu devant la directrice Marketing France et la Chief digital officer worldwide sur une refonte stratégique de leur framework social media. Présentation que j'ai du porter seul, sans aide. Pause dej, je file à la salle de sport pour 1h de wattbike haute intensité. Je ressors, la veine du front près à exploser pendant cette journée chaude pour un mois de juin. Les 140 slides de ma présentation sont prêtes et direction Levallois pour la presentation shaker à la main "héhé toi et tes poudres hein" ma collègue a l'air fière de sa blague. 3h plus tard, retour à l'agence je lis mes mails et rattrape le retard. Puis 19h, je ferme mon ordinateur. Retour à la salle pour la deuxième séance wattbike, 1h de vélo allure ironman avec enchainement course à pied jusque chez moi pour 10km supplémentaires en séance brick (enchainement vélo course). Je vous passe la logistique, les vêtements, les douches, les presentations cloud pour pouvoir la reprendre partout. Et je booke 4x1h d'entrainement.
Donc ton enfant, tes séries, tes potes, ton boss, ta tendinite. Rien ne peut t'empêcher de te sortir TES doigts de TON cul si c'est ce que tu veux. Les casu trouvent des excuses, les champions des solutions.
Cette histoire n'a pas pour but de me faire reluire la pelote, c'est plutôt pour montrer grâce à un exemple le maxime qui peut le plus peut le moins. Si on peut s'entrainer 16h par semaine avec un job de cadre d'une boite du cac40, on peut trouver 1h ou meme 30 min pour s'entrainer. Maintenant, reprenons depuis le début. 
Première étape : on oublie la notion de temps. Seule compte la notion d'effort.
Et oui, première base à déconstruire, le temps n'a aucune valeur ici citoyen. On peut perdre 200 calories en 5, 15 ou 35 min. Vous avez déjà surement entendu parler du HIIT ou autre terme barbare ? Oui en effet, un workout très très appuyé de 15 min peut être plus bénéfique qu'un workout de 45. Il suffit de 'taper'. Donc le but n'est pas de s'échiner 10 min par jour comme un dératé tous les jours. Il faut varier. Il faut planifier sa semaine, selon ses contraintes. Parfois du long et chill et quand on a pas le temps, du très intense. Le but n'est pas de cracher sur l'un ou l'autre c'est simplement de sortir de sa tête cette croyance que le temps fait l'efficacité. Si vous n'avez que 10 ou 15 min avant de partir au travail avant la douche alors on fait le workout très intense prévu à cet effet. La clé ? avoir une bibliothèque d'exercices qui peuvent parer à toutes les situations : le lieu, le temps, la forme du moment. On sort le WO qu'il faut où il faut quand il faut. Et pour pouvoir construire sa bibliothèque : point suivant !
Deuxième étape : on maximise le choix des sports en fonction de son train de vie.
Si on travaille trop, si on a des enfants en bas age ou si on aime trop sortir et socialise, on ne va pas se mettre au triathlon. Cela parait évident et pourtant ! Ma façon de voir les choses est simple : un chapitre est dédié au sport à choisir donc je vais passer rapidement ici mais gardez bien en tête que pour avoir une bibliothèque assez large pour couvrir tout une semaine d'imprévu et de timing serré, mieux en choisir plusieurs et dont on aime la pratique. Sinon forcement c'est voué à l'échec.
il faut faire la liste de sa vie et scruter tous les temps morts, les temps optimisables
Faire du stretching ou du vélo d'intérieur en regardant sa série. Sauter la pause dej et aller à la salle. Emmener les enfants à vélo en courant. Faire un 7 min workout ALLOUT le matin avant la douche. Se lever une heure plus tot pour aller courir. Aller au travail à vélo de manière sportive. Ou un aller ou un retour en courant.
Dernière étape : on organise son année puis son mois, puis sa semaine, puis sa journée.
De l'infiniment loin à l'infiniment petit c'est dans cet ordre que l'on prend les choses. Un Gameplan c'est d'abord le rêve, puis les pourtours de l'execution, puis le concret et enfin tous les détails.
Comme je disais, tout est une question d'optimisation, on peut trouver énooooormement de blanc dans la journée de quelqu'un, je pars courir, je croise mes voisins qui attendent l'ascenceur le plus long du monde pour monter deux étages, MAIS MONTE À PIED !! Doublement gagnant Temps / effort ! C'est ça aussi l'activité physique. Et puis les gens qui font la queue mon dieu, à la boulangerie, dans les magasins : CHOISISSEZ VOS HORAIRES ! Quand je prends la journée de la personne lambda, les 5 min quotidiennes perdues à attendre les ascenseurs, les 10 minutes perdues pour récupérer le sandwich du midi alors qu'il suffit d'aller plus tot ou plus tard, à attendre un tapis libre ou l'attente pour les rapides courses du soir en heure de pointe. Avancer une station de métro quand il bouche au lieu d'attendre sur le quai... Rien que de l'optimisation d'horaire peut faire gagner de 30 à 45 min. C'est justement le temps dont on a besoin pour une séance de sport quotidien.
Changer le paradigme, pas de formule magique...
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plumeofacat · 3 years
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Chapitre 14
Endormie contre ses bras croisés sur le lit, Lanna tremble de froid, ses pommettes étant en train de sécher à peine des larmes qui ne la quittaient pas depuis la fin de la matinée de la veille. Celui qui était forcé de rester au lit n'a plus bougé depuis que sa respiration s'est stabilisée, tandis qu'un ordinateur portable près du tibia sous les couvertures est en train de projeter de la lumière sur le visage humain.
Un grognement se fait entendre, puis la tête squelettique tourne vers la porte de sa chambre. Il fige une seconde en sentant que sa jambe frappe quelque chose de dur, puis il regarde la source de ce choc. En voyant le portable de la jeune femme ouvert sur un document, il se surprend à sourire, touché. Son sourire s'agrandit quand ses orbites tombent sur la chevelure rouge qui couvre à peine le visage endormi. Il s'assoit correctement pour voir les plateaux vides de nourritures qui trainent près de la porte, ainsi que le fils de l'ordinateur qui relie l'engin à la prise électrique. Les phalanges d'os ramènent les cheveux derrière l'oreille, frôlant à peine la peau blanche pour ne pas réveiller sa garde-malade.
Viper sourit en croisant ses bras sur ses genoux pour regarder l'endormie. Il fronce des arcades sourcilières en voyant les traces de larmes, puis il s'emploie à les essuyer, ce qui ne lui prend que quelques secondes. Cependant, pendant qu'il se permet de caresser la joue avec douceur et cette peur presque maladive de réveiller celle qui se blottit dans les bras de morphée, une vague d'inquiétude l'envahit. Il en vient à se demander pourquoi elle a pleuré. Était-elle si inquiète que ça ? Ou serait-ce parce qu'elle se sentait impuissante ? Ou encore serait-ce un de ses cauchemars ? Peu importe la raison, il se promet de lui rendre la pareille.
Le squelette se lève lentement, histoire de laisser celle qui frissonne de froid dormir, puis, sans même prendre le temps de s'habiller ou de ramasser l'ordinateur, il soulève le corps frêle et plus léger qu'avant, puis il la place sous les couvertures gardées au chaud par la chaleur qu'avait causées la fièvre. Il se dépêche ensuite de fermer l'ordinateur pour le poser sur le bureau, en voyant que l'humaine gigote dans tous les sens pour se blottir dans les couvertures. Il sourit en prenant des vêtements de rechange, puis il décide d'aller prendre une bonne douche bien méritée.
Cependant, la douche n'est pas restée calme, puisque les souvenirs de la veille lui sont revenus en mémoire d'un coup, le transformant en mûre. Surtout au moment où toutes les fois qu'il a vu son amie un peu trop déshabillée lui était revenu en mémoire. Il change la température de sa douche pour la rendre glaciale, puis il tente de concentrer ses pensées sur autre chose. Le seul sujet qui lui revient en mémoire est sa constatation comme quoi Lanna est soudainement plus légère. Il fronce les arcades sourcilières en cherchant comment cela serait-ce possible.
Viper : À chaque fois que je l'ai soulevée pendant nos entraînements, elle était plus lourde que ça... Et elle a bien mangé, j'ai vu les plateaux...
Un soupir lui échappe quand il ferme l'eau, préférant aller surveiller son amie en parlant avec son meilleur ami que de rester dans la douche à se poser dix milliards de questions. Ainsi il se rend dans sa chambre, habillé d'un simple chandail à manche longue noir avec des jeans, des bottines et son foulard. Il prend son téléphone et décide de discuter avec son meilleur ami, s'asseyant sur sa chaise de bureau.
Viper
Hey, Blue !
Blueberry
Hey Viper ! Comment tu vas ? J'ai appris que tu étais malade...
Viper
ouais... Lanna est venu prendre soin de moi pour éviter que ce soit la reine...
Blueberry
Ho ? <3 ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Viper
-_- Qu'est-ce que je devrais comprendre ?
Blueberry
Lanna et toi étiez seuls dans ta chambre...
Et si j'ai bien compris, tu étais sous aphro, non ? ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Viper
Qui t'a dit ça ?!?!
Blueberry
Alphys a tenté de me contacter et m'a laissé toutes sortes de messages qui m'expliquaient ça. Je ne les ai vus qu'hier et comme le dernier était « nous avons trouvé une solution », je ne me suis pas inquiété...
Et faut croire que j'avais raison ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Viper
Arrête avec ça, Blue ! Je ne la vois pas comme ça ! Et elle non plus !
Blueberry
... Tu n'as pas entendu ce qui est arrivé devant chez toi hier soir ?
Viper
... qu'est-ce qui s'est passé ?
Blueberry
Curieux ? ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Viper
Tu sais que je pourrais toujours demander à Lanna quand elle se réveillera?
Blueberry
Tu n'es pas drôle... ( ͡° Ĺ̯ ͡° )
Viper
Blue... S'il te plait, juste... Dis-le-moi...
Blueberry
Lanna pleurait et hurlait sur Alphys... Mon frère a tout filmé...
Tu veux voir ? ( ͡° ͜ʖ ͡°)
Viper
non, juste... pourquoi est-ce qu'elle criait ?
Blueberry
pour te résumer ça... Elle demandait à ce que tout le monde arrête de vous shipper... Ho et elle a crié à quel point tu es important pour elle et à quel point toute cette histoire de fiançailles la détruit...
Viper
... QUOI ?! Elle ne m'a rien dit !
Blueberry
( ͡° ͜ʖ ͡°) Inquiet ?
Viper
Dude, elle vient de passer presque 24 h à vérifier mon état en travaillant et quand je me suis réveillé, elle venait clairement de finir de pleurer, ses joues étaient encore trempées... Alors oui, je m'inquiète pour mon amie...
Blueberry
Damn, Grandma... t'est toujours sérieux, mais tu as l'air pire quand il s'agit de Lanna... Tu es certain que c'est juste de l'amitié entre vous ?
Viper
Qu'est-ce que tu dirais d'écouter la demande de Lanna et arrêter cette histoire de ship ?
Blueberry
... okay ( ͡° Ĺ̯ ͡° ), mais c'est bien parce que je n'ai pas envie que cette histoire te détruise aussi...
Le squelette soupire de soulagement en regardant l'endormie, puis il regarde de nouveau son téléphone, hésitant à lui demander la question qui lui trotte en tête. Il commence à taper la question, puis il l'efface, puis il la retape, sachant que la réponse ne viendra jamais s'il ne pose pas la question.
Viper
Dis... Tu as revu Lanna ces derniers temps..?
Blueberry
oui, une ou deux fois... Je pouvais la confondre avec un zombie dans sa manière de marcher et elle n'enlevait même pas son masque quand elle était chez moi, mais je l'ai vu...
Viper
... C'est ce que je me demandais... elle n'arrive probablement pas à dormir...
Blueberry
Mais elle dort chez toi en ce moment, non ?
Viper
Ouais... mais... Je m'inquiète...
Blueberry
Tu n'as qu'à lui parler quand elle se réveillera...
Viper
Mouais...
Blueberry
Au fait, c'est parce que la demoiselle dort que tu me parles par texto et pas avec la fleur Echo ?
Viper
Ouais... ça et parce que je suis un peu gêné de ce j'ai presque dit hier...
Blueberry
J'avais raison ! il s'est bel et bien passé quelque chose !
Viper
Blue...
Blueberry
Hey ! J'arrête de vous shipper contre votre gré, mais s'il s'est passé quelque chose, je veux savoir !
Viper
... C'est surtout que j'ai failli lui demander de m'aider à gérer mes... symptômes...
Blueberry
Wow... L'aphrodisiaque fait vraiment de gros fantasmes... Ou bien l'avoir coincé sous toi à chaque entraînement t'a donné des idées ?
( ͡° ͜ʖ ͡°)
Viper
Si ce n'était pas que tu as raison, je t'aurais frappé pour celle-là...
Blueberry
Tu ne peux pas me frapper, je suis en train d'aider mon frère à obtenir un emploi dans Underswap... ᕙ( ͡° ͜ʖ ͡°)ᕗ
Viper
>_>... et ça fait chier...
Blueberry
Mais... quand tu dis que j'ai raison... Tu fantasmais sur Lanna ?!
Viper
C'était peut-être une mauvaise idée de t'en parler...
Blueberry
Non non ! Je ne me moque pas, promis ! ... C'est juste que vous criez sur tous les toits que vous n'avez que de l'amitié...
Viper
Pas ma faute ! Son pyjama quand elle dort avec moi est trop mince et court et elle est aller chercher nos armes dans le lac en sous-vêtements une fois... ça m'est resté gravé dans la tête et avec l'aphrodisiaque...
Blueberry
Haaaa !! Donc elle t'attire quand même ! Tu n'es pas aussi désespérant que je ne le croyais !
Viper
-_- Je suis quand même attiré par les femmes, hein... C'est juste que Lanna et moi gardons une relation amicale et qu'elle n'a pas compris qu'entre potes, on ne se déshabille pas sans gênes...
Blueberry
Bha, Lanna m'a déjà demandé si tu étais asexuel et j'ai répondu peut-être, donc...
Viper
D'un coup, je te déteste — _ — à cause de toi, Lanna s'est changée devant moi une centaine de fois !
Blueberry
XD Lol, tu vas me tuer mec ! Tu ne lui as pas déjà dit ?!
Viper
Bha, je lui ai dit que je suis un homme et qu'elle devrait faire attention...
Blueberry
XD Bordel !!! Je ne peux plus arrêter de rire !
Dans sa chambre, Viper est une vraie mûre, ses orbites regardant le sujet de conversation en se demandant si c'est ce qui se passerait constamment s'il y avait un truc entre eux. De son côté, Blueberry est en train de rouler par terre de rire, inquiétant presque sa Chara et son Papyrus.
Le plus gêné des amis change le sujet pour calmer la chaleur dans ses joues, ce qui fait son effet. En attendant, derrière, la rouge perd son souffle et s'assoit d'un coup. Elle se donne un coup dans la poitrine pour respirer de nouveau, ce qui attire l'attention du propriétaire de la chambre. Il hausse une arcade sourcilière en regardant l'humaine s'étouffer comme si elle s'était noyée et qu'elle tentait de respirer. Inquiet, Viper saute à ses côtés pour lui taper le dos, puis il la regarde sans rien dire. Lanna regarde son ami, puis elle rougit d'un coup en détournant le regard. Le monstre soupire en s'asseyant sur le lit, ne quittant pas du regard la tomate.
Lanna : d-désolé, Viper... je...
Viper : On m'a dit que tu étais assez inquiète pour hurler sur Alphys...
Lanna : *rougit encore plus* C'était... j'étais à bout...
Viper : Tu aurais pu me dire que cette histoire de fiançailles te détruit...
Lanna : *sourit tristement* tu n'aurais pas pu faire grand chose...
Viper : je pourrais faire plus que tu ne le crois...
Lanna : Comme quoi ? Décider qu'une personne au hasard deviendrait ta fiancée ? Tu mérites mieux que ça... beaucoup mieux que ça...
Viper : tu as vu mon lien d'âme sœur ou quoi ?
Lanna : non, je ne l'ai pas vu... pas encore...
Viper : alors pourquoi tu dis ça..?
Lanna : parce que tu mérites mieux qu'une personne choisit au hasard... Tu mérites quelqu'un qui te rend heureux, quelqu'un qui te redonne confiance en toi... Quelqu'un qui t'aime pour qui tu es.
La jeune femme se retient de terminer par un « comme moi, mais en mieux », préférant simplement sourire avec sincérité alors que ses mots font bleuir Viper. Elle le remarque et glousse en lui prenant la main.
Lanna : serais-je en train de faire bleuir le Sans le plus contenu que je connaisse ?
Viper : Tais-toi...
Amusé, la jeune femme glousse et son sourire est contagieux, puisque le jeune homme à peine plus vieux qu'elle sourit à son tour, touché par la gentillesse de son amie. Lorsque son rire se calme, Lanna fixe discrètement les dents devant elle, un sourire doux ne quittant pas ses lèvres. Une forte envie d'embrasser le squelette se fait retenir de peu et seulement grâce à un bruit venant du couloir. Iris s'arrête devant la porte ouverte, prête à toquer, mais elle fige en voyant les deux visages assez proches qui reculent d'un coup, rougissant et bleuissant à mort.
Lanna : Ce n'est pas ce que tu crois, Iris !
Iris : Vous alliez vous embrasser ?!
Viper : Absolument pas !
Iris : vous faisiez quoi, alors ?
Lanna : je rassurais Viper sur une de ses inquiétudes...
Iris : à propos de quoi ?
Lanna : *mal à l'aise* À propos de ce que j'ai crié à Alphys hier... sans commentaire
Iris : alors il sait ?
Viper : sait quoi ?
Lanna : R-Rien... Iris, il sait que j'étais juste inquiète...
Swapfell Chara fait un petit sourire en coin qui veut tout dire, puis elle repart en leur disant qu'ils ont de la visite. Intrigués, le duo d'amis se regarde, puis ils sortent tous les deux de la pièce plus vite que l'éclair. Ils atteignent le salon dans le temps de le dire, y trouvant Ink et Error qui se tiennent par la main et regardent la rouge et l'autre squelette. Celle à la chevelure de rubis regarde les phalanges entrelacées et elle lance un sourire taquin à son frère.
Lanna : Enfin ! Il était temps !
Ink : L-Lanna !! On est venu parce qu'on s'inquiétait pour toi !
Error : ̷p̷a̷r̷l̷e̷ ̷p̷o̷u̷r̷ ̷t̷o̷i̷,̷ ̷I̷n̷k̷y̷.̷.̷.̷ ̷m̷o̷i̷ ̷j̷e̷ ̷v̷o̷u̷l̷a̷i̷s̷ ̷j̷u̷s̷t̷e̷ ̷p̷a̷s̷ ̷t̷e̷ ̷r̷e̷v̷o̷i̷r̷ ̷d̷a̷n̷s̷ ̷c̷e̷t̷ ̷é̷t̷a̷t̷.̷.̷.̷
Viper : ça n'allait pas ? Ça a un lien avec le fait que Blueberry t'a vu marcher comme un zombie ?
Lanna : *rougit* heum... oui... je ne dormais pas très bien...
Ink : Pas très bien ? C'est un euphémisme ! Ça fait trois jours que tu ne dors pas du tout !!
Lanna : *gonfle une joue* Qu'est-ce que tu en sais ?
Viper : *hausse une arcade sourcilière* Sérieusement, Lanna ?
Lanna : *soupire, découragé* Vous voulez bien arrêter de lire en moi comme dans un livre ouvert ?
Error, Ink et Viper : Nah̷ ! ̷
Un grognement gêné lui échappe, alors que la jeune femme croise les bras, boudant sous les rires de ceux qui l'entourent.
Sommaire : https://plumeofacat.tumblr.com/post/644284810168336384/sommaire
Prochain : https://plumeofacat.tumblr.com/post/648024463998353408/chapitre-15
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