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#si tu voyais son cœur
gael-garcia · 7 months
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Gael García Bernal Dancing in Films, a compilation (2001-2023)
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abirdie · 1 month
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Gael García Bernal in Si tu voyais son cœur (2017, dir. Joan Chemla)
(These gifs also feature Nahuel Pérez Biscayart and Marine Vacth)
[other gael filmography gifsets]
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De Emma à Cristina
Chère Cristina,
Je suis désolée, je suis désolée, vraiment désolée ! Je me rends compte que le message que je viens de t’envoyer n’a ni queue ni tête, alors après l’avoir lu, jette-le et lis cette lettre. J’étais un peu hystérique quand je l’ai écrit ; je voulais tout te raconter au sujet de Mina qui avait disparue pendant plusieurs jours, mais je ne pouvais pas. Et quand j’ai pu, je me suis complétement déchargée. Encore une fois, désolée.
C’était horrible de ne pas pouvoir te parler de ce qu’il se passait. J’ai toujours détesté la politique, je ne t’apprends rien… mais même si ta situation (et celle de Mark) est inhabituelle, la Cour des Lumières considère certainement que vous faites partie de la suite de Kieran, et on nous avait formellement interdit de révéler à l’une ou l’autre Cour que Mina avait été enlevée dans sa propre chambre à Blackthorn Hall. Et nous avons obéi à la lettre.
Alors, il s’avère que la personne qui avait organisé l’enlèvement était Mère Hawthorn, la nourrice de la Première Héritière, qui a choisi d’épouser un Chasseur d’Ombres. Depuis, elle a eu des relations compliquées avec les Chasseurs d’Ombres, surtout avec les Herondale (qui n’a pas de relations compliquées avec les Herondale, on se le demande). Et là elle exigeait de parler à Kit comme condition pour que nous puissions récupérer Mina.
Personne ne voulait que Kit y aille, même si nous avions tous terriblement peur pour Mina. Mais il était résolu. On ne pouvait pas l’arrêter. Nous avons donc trouvé un arrangement grâce à quelques elfes intermédiaires pour que Kit rencontre Mère Hawthorn. Elle avait demandé à ce que le rendez-vous ait lieu près de l’eau d’un fleuve, alors nous sommes allés à la Promenade de Chiswick. Il y a un minuscule parc là-bas, et un petit kiosque à musique. Tous ensemble (Julian et moi, Tessa, Jem et Kit), nous y sommes allés sans dire un mot et avec des mines sombres. Tessa n’arrêtait pas de caresser Kit dans le dos, et c’était évident qu’elle essayait de ne pas pleurer. Jem avait l’air de vouloir tuer quelqu’un. Kit avait simplement l’air déterminé. Et Jules… je parlerai de Jules après.
Nous sommes restés un peu en arrière pendant que Kit traversait la pelouse pour rejoindre le kiosque. A son approche, Mère Hawthorn est apparue de derrière les arbres, avec Mina dans les bras, et s’est avancée vers lui.
Jules et moi nous sommes crispés, au cas où Jem ou Tessa se serait rué vers le bébé. Nous n’aurions pas pu leur en vouloir, mais nous savions que ce n’était pas possible. Kit devait pouvoir récupérer Mina sans violence. Tout ce que je peux dire, c’est qu’on voit qu’ils ont enduré d’innombrables épreuves tous les deux au cours de leur longue vie. Ils se serraient les mains, immobiles, mais c’était clair qu’ils avaient désespérément envie de courir vers leurs enfants. Ils faisaient preuve d’un incroyable sang-froid, et ça me brisait le cœur.
Kit et Mère Hawthorn se sont rejoints devant le kiosque. Evidemment nous n’entendions pas leur conversation, mais nous avons tout de suite vu Mina tendre les bras vers Kit. Il a tenté de la prendre, mais Mère Hawthorn s’est interposée. Elle n’avait pas du tout l’intention de la rendre et ils ont commencé à se disputer. Je voyais à quel point Kit était énervé même s’il essayait de garder son calme. Il n’arrêtait pas de faire non de la tête, presque à chaque fois que Mère Hawthorn prenait la parole.
Bref, ça a duré quelques minutes, puis Mère Hawthorn s’est mise à rire. Elle a tourné la tête (elle nous voyait, évidemment, et s’en moquait) et a claqué des doigts. Kit est tombé à la renverse ; il a fait une pirouette et s’est relevé. Mais des tiges noires émergeaient du sol, s’attaquaient à lui et s’enroulaient autour de ses jambes. Mina criait si fort que nous l’entendions.
- C’en est assez, a rugi Jem.
Il s’apprêtait à traverser la rue, mais Julian a posé une main sur son épaule.
- Attends, lui a-t-il dit.
Nous l’avons tous regardé, interloqués. Tu sais que j’ai une confiance absolue en Julian, mais pendant une seconde, même moi je me suis demandée s’il était devenu fou.
Et ensuite. Et ensuite il y a eu un énooorme bruit. J’ai d’abord cru que c’était un hélicoptère, ou peut-être plusieurs hélicoptères, mais ensuite j’ai compris que non, le bruit était plus étrange que ça… c’était des sabots qui frappaient le ciel. Ils sont passés au-dessus de nous… c’était Gwyn et Diana ! Enfin, c’était toute la Chasse Sauvage, ils étaient plus d’une vingtaine, certains sur des chevaux, d’autres sur des créatures ailées que je n’avais encore jamais vues. Mais à l’avant galopait Gwyn, et Diana était sur un autre cheval derrière lui, ses cheveux flottant au vent.
Diana est descendue en piqué et s’est emparée de Mina dans les bras de Mère Hawthorn. Gwyn la suivait et a saisi Mère Hawthorn d’un bras (ce gars est assez costaud, on dirait) et l’a jetée sur le dos de son cheval. Ça paraissait plutôt dangereux pour Mère Hawthorn, mais bon, on n’a pas beaucoup de sympathie pour les kidnappeuses.
Diana est descendue en piqué (c’est le truc de la Chasse Sauvage, les descentes en piqué, tu te souviens) sur nous, et a délicatement rendue Mina à Jem et Tessa. Puis Diana nous a fait un clin d’œil et est repartie dans le ciel. Elle, Gwyn et le reste de la Chasse Sauvage ont galopé plus vite que je ne le croyais possible. Je pense qu’ils devaient éloigner Mère Hawthorn de nous, ce qui était logique. En un rien de temps, ils avaient disparu dans les nuages.
Je dois dire que le clin d’œil de Diana était vraiment cool. Je me rends compte que ça me manque un peu de faire des trucs cools. Je crois que j’irai dans le jardin avec Cortana ce soir pour sévèrement décapiter des mauvaises herbes.
Enfin bref. Kit nous rejoignait en courant, Tessa pleurait de soulagement et Jem ne quittait pas des yeux l’endroit où la Chasse Sauvage avait disparue. Mina, évidemment, se portait à merveille. Elle répétait « Cheval ! Cheval ! », c’était hilarant, puis Kit est arrivé et l’a cajolée. Julian et moi nous sommes éloignés pour les laisser se retrouver tous les quatre.
Julian avait une de ces expressions sur le visage et j’ai eu une intuition :
- C’était toi, non ? Tu as contacté la Chasse Sauvage ?
Il a haussé les épaules :
- Mère Hawthorn avait dit de ne contacter ni la Cour des Lumières ni celle des Ténèbres, mais la Chasse Sauvage n’appartient à aucune. Ils n’ont prêté allégeance à personne.
- Mère Hawthorn non plus, ai-je répondu. Donc tu as dit quelque chose comme « Fées sauvages, venez récupérer votre amie sauvage, elle devient trop sauvage » ?
- C’était l’idée.
Il a dit ça d’un ton désinvolte, mais je voyais qu’il était fier de lui. Et oui, d’accord, j’étais fier de lui aussi, ce que je lui ai dit.
Sur le chemin du retour, nous avons demandé à Kit ce que Mère Hawthorn lui voulait. Il a expliqué qu’elle voulait lui dire qu’il était le descendant de la première tu-sais-qui (je sais que Kieran t’a parlé de l’héritage elfique de Kit, mais pas de tout, et peu de gens savent) et qu’elle était venue le chercher pour qu’il aille vivre au Royaume des Fées là où était sa place. Il a essayé de lui faire comprendre qu’il n’avait aucune envie de vivre au Royaume des Fées, que sa vie actuelle lui convenait (mais il a dit ça en regardant Jem et Tessa, et je crois qu’il préférait dire « convenir » plutôt que ce qu’il ressent vraiment, qui est bien plus que ça). Elle lui répétait que c’était son destin et son devoir, son avenir le rattrapera bien assez vite s’il ne s’y pliait pas, bla bla bla, des trucs de fées, tu sais comment elles sont. (Oh, ne le prend pas mal si tu lis aussi, Kieran.)
Mais je crois qu’il ne disait pas toute la vérité, parce que Mère Hawthorn s’est donnée beaucoup de mal simplement pour envoyer un tel message. Enfin, elle aurait pu écrire ça sur une carte postale. Ce n’était rien que Kit ne savait pas déjà pour ainsi dire. Je suis certaine qu’elle en a dit davantage que Kit ne souhaite pas révéler, je le voyais à son regard. J’espère qu’il le dira à Jem et Tessa, quand il sera prêt. Au moins, nous pouvons être sûrs que Gwyn fera en sorte que Mère Hawthorn le laisse tranquille… un souci de moins.
Ce sont toutes les nouvelles que j’ai, et je suis tellement soulagée de pouvoir enfin t’en parler. Je suppose que si Kieran veut en savoir plus, il devrait contacter Gwyn. Je crois t’avoir dit tout ce que je sais.
Prends soin de toi, et nous nous reparlerons bientôt. Embrasse K et M pour moi !
Emma
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/696471730738397184/emma-to-cristina
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tealviscaria · 2 months
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Hi hi hi hullo!! Comme tu connais la Secte maintenant, je me demandais... D'après la musique Votez Pour Moi, tu voterais pour qui? 👀 lequel t'a subjugué par sa plaidoirie
Hi!!
C’est une très bonne question !
J’ai écouté la chanson trois fois d’affilée pour pouvoir faire ce choix, d’une telle importance, correctement. Examinons-les un par un :
Hippocampe Fou
Il propose sans aucun doute de très convaincants arguments, tel que « Je cours très vite malgré mon zizi divin » ou « Pour étudier ma technique, faut faire de l'astrophysique ». En tant que mauvaise astrophysicienne, je ne peux que lui faire confiance. Également, je suis tout à fait favorable à tous ceux qui se décrivent comme les meilleurs phonéticiens.
Le gourou pour nous gouverner, pur et simple.
Cependant, je crains son pouvoir d’exciter la faune et la flore. Et même si j’applaudis son style, l’image de « nage[r] le papillon dans un océan de chenilles » me fait froid dans le dos, d'autant plus qu’on sait pour ses phéromones.
Je l’honore, mais je suis contente d’être plus au nord.
Nivu
« Très au-dessus de la moyenne, et ce dans tous les domaines ». N'est-ce pas ce que nous attendons de tout dirigeant ? Sa passion et sa vision de l'avenir est son point fort : « Je vais gagner l'élection et créer la connexion / Entre tous les adeptes qui se trouvent sur la planète ». Il est passionné, il met le feu 🔥 💯
Néanmoins, malgré sa sympathie pour les adeptes, il semble se mettre à part. La phrase « On considère mon ADN comme l'avenir l'espèce humaine » n’inspire pas confiance. Après tout, il a des textes qui tuent, pouvons-nous faire confiance à ses projets ?
Djahyef
Il est « plus riche que les Bettencourt » et il a « arnaqué Rocancourt ». Je ne connais pas ces bonhommes mais je pense qu'il est important de souligner ses réussites. Mais ce qui mérite d'être souligné davantage, dirais-je même être crié, c’est qu’il a crevé l’œil de Le Pen ! Il possède des capacités extraordinaires : la congélation du désert, la douceur dépassant celle du chinchilla et j’en passe.
Sans vouloir énerver sa chère mère, J'aimerais lui demander si, par hasard, elle avait une liaison avec Chuck Norris. Et sans vouloir vexer le fils illégitime de Chuck Norris, où est passé l'esprit d'équipe ? Douze de ses seize lignes commencent par « je ». Qu'est-ce qu'il nous offre vraiment ?
Il était difficile de voter mais mon choix est fait.
* Les tambours *
J’ai choisi Nivu. C'est surprenant, car au début, je le voyais en dernière position. Mais il a la volonté de relier les générations et il semble avoir à cœur le bien-être de tous ses adeptes. Et si ses projets s'avèrent maléfiques, je crois que quelqu'un le guidera sur le bon chemin ou au pire le chassera.
Et toi, tu choisirais qui ? :D
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nemosisworld · 1 year
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L’amour subjugue par son chant Simple et naïvement trompeur. Il y a peu, étrangement, Si jeune et gai était ton cœur,
Et quand tu la voyais sourire Dans tes jardins, dans la maison, Tu croyais partout être libre Comme sont libres les saisons.
Tu rayonnais, buvant les philtres Dont l’amour empoisonne. Car les étoiles étaient plus vives Et autre aussi l’odeur des herbes, Des herbes de l’automne.
Anna Akhmatova
Ph. Yan McLine
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alexar60 · 1 year
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Transylvanie express (52)
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Tous les épisodes sont disponibles ici.
-          Ce n’est qu’une éraflure, rassurai-je en me levant.
Je me précipitai vers la fenêtre mais ne remarquai personne dans la rue envahie par les nuages et la nuit. Il n’y avait pas même un chat. En outre, le silence pesait énormément. On n’entendait personne alors que la taverne demeurait occupée et bruyante ; elle éclairait même l’entrée sous ma chambre. Je descendis, bousculant légèrement Klaus Möller dont les membres tremblaient encore. Il n’avait jamais frappé quelqu’un de sa vie…Enfin si on pouvait nommer un monstre comme une personne.
Il me suivit. Nous dévalâmes les escaliers rapidement. Les clients qui discutaient ou jouaient au cartes tout en buvant, nous saluèrent en levant leurs verres. Ils trinquèrent en notre honneur. Cependant, je ne m’arrêtai pas et me dirigeai vers la porte. La rue demeurait toujours calme. Quelques maisons en face, séparées uniquement par un terrain utilisé de temps en temps comme potager, faisaient face à l’auberge. La respiration de l’historien brisa le silence. Il soufflait comme un bœuf et cherchait à reprendre ses esprits en se courbant. Je me concentrai ; après une dizaine de secondes, je pus enfin la voir.
-          Yannick, ou allez-vous ? Attendez-moi !
Le vieil homme, peu habitué aux sports, ne parvint pas à me suivre. Je fonçai droit vers une forme noire qui courait dans la brume. A cause de l’obscurité, je ne remarquai pas les taches brunes qu’elle laissait sur le sol. Par contre, elle, je la voyais grâce à la lune devenue pleine et, qui éclairait plus que les étoiles. Lentement, le ciel se débarrassait de ce Fogg permanent.
-          Yannick…Yannick ! Entendis-je au loin.
L’écho provenait de partout. Sur le moment, je crus à Klaus perdu derrière moi. Mais en écoutant mieux, la voix était féminine et venait de devant…là où la silhouette se trouvait ! Je courus vers elle. L’ombre se faufilait entre les arbres. Elle cherchait à me fuir. Pourtant, elle m’appelait. Je courus, écrasant au passage les taches de sang qu’elle dispersait tel un petit Poucet dans un bois enchanté. Et plus, je courais, plus la blessure au ventre s’aggravait. Je saignais. Un cercle rouge se dessinait sur ma chemise blanche. Dès lors, je ralentis en appuyant ma main sur le ventre.
Le succube ralentit aussi sa course. Il titubait et avait du mal à se tenir debout. Après une dizaine de pas, il s’écroula comme un château de carte poussé par un courant d’air. Comment un simple coup de couteau avait pu avoir réussi à le désarçonner ? J’avançai sans arme. Toutefois, je pris une branche solide qui ne m’aurait certainement servi à rien, en cas de combat avec lui. Je le voyais de plus en plus proche. La lumière de la lune éclairait la bête meurtrie. Le couteau toujours planté dans son abdomen, il grimaçait. Puis, lentement, pendant que le brouillard se dispersait autour de nous, son visage s’humanisa. Il reprenait une forme féminine.
Ludmilla avait les larmes aux yeux. Elle restait clouée, étendue sur le ventre, au pied d’un arbre mort. Elle n’arrivait plus à se relever. Elle essaya de s’appuyer sur les avant-bras, seulement, elle n’avait plus de force. Alors, elle attendit en me regardant approcher. Elle sourit, soupira et cracha un peu de sang.
-          Tu viens pour m’achever ?
Sa voix était tremblante. Le couteau était planté dans le cœur car même les monstres avaient un cœur. Elle avança la main. J’effleurai le bout de ses doigts écartés, tout en gardant une certaine distance. J’avais mal pour elle mais aussi pour moi. La douleur devenait insupportable. La brume disparut totalement. Au loin, les lumières des habitations du village s’affichaient dans un noir semi-éclairé par la voute céleste.
-          Je suis désolée, dit-elle.
Elle grelotait. Un filet d’hémoglobine coula sur son menton. Elle posa la joue contre le sol et après un dernier regard, elle me supplia de retirer la lame. Alors, croyant l’aider, je m’exécutai. Un ouvrit la bouche pour un dernier soupir. Un souffle jaillit, s’éloignant du corps inerte de Ludmilla. J’avais mal au ventre. J’avais envie de vomir, et le goût du sang imprégnait ma bouche.
J’observai le cadavre de celle que j’aimais. Elle était encore plus belle, plus angélique. Elle semblait dormir. Soudain, le corps se plissa avant de s’effriter et de tomber en poussière. C’était comme regarder un château de sable trop sec s’effondrer. J’avais mal au ventre. Et le train siffla. Il appelait.
Plus loin, Ludmilla était là, Elle me regardait. Elle rayonnait comme un soleil à son zénith. Elle portait une robe brune ainsi qu’un manteau d’hiver. Un signe de la main pour me saluer puis elle s’éloigna en direction du train. Je la suivis. Elle marchait doucement d’un pas léger. Par moments, elle tournait la tête contemplant des oiseaux que je ne voyais ni n’entendais. Elle ne se souciait pas de ma présence. Elle marchait, souriante, ravie, heureuse d’être enfin libérée. Libérée de ce corps de monstre, libérée d’une malédiction dont j’aurais dû deviner.
Nous marchâmes longtemps, enfin je crois... Nous marchâmes. Le train ne sifflait plus, il criait, il appelait de toutes ses forces. La machine en marche semblait s’énerver à trop attendre. Je pensai ne jamais le voir lorsque je vis un long bâtiment vers lequel Ludmilla se dirigeait.
Elle était là ! Impressionnante locomotive de fer ! Sa cheminée dégageait une fumée blanche aussi épaisse que la brume qui nous encerclait depuis si longtemps. Il était ! Le train et ses wagons de passagers. Il attendait. Quelques ombres se révélèrent aux carreaux. Ludmilla longea la gare après avoir grimpé quelques marches en bois. Des hommes, des femmes, des enfants attendaient sur le quai. Ils semblaient autant heureux que la jeune femme. Pourtant, aucun n’exprimait sa joie ni ne parlait. Ils attendaient patiemment de monter dans le train.
Un homme aux cheveux blonds et au visage d’ange enjamba les quelques marches puis, il tendit la main afin d’aider Ludmilla. Une fois dans le train, elle me sourit une dernière fois. Un autre homme l’accueillit, je reconnus Johann Textor. Son visage afficha le bonheur de la revoir. Petit-à-petit, le quai se vidait sans que je n’aperçoive personne monter dans les voitures. Il ne restait plus moi qui avançais, la douleur au ventre. Je crachai du sang. Ma main rouge ne pouvait empêcher le sang de couler. Ma chemise collait à ma blessure transformée en une plaie béante.
Il ne restait plus que moi sur le quai lorsque l’express de Transylvanie  siffla annonçant le départ. Il s’éloigna sans faire de bruit, flottant sur les rails. Je descendis sur la voie pour le regarder partir. Une lumière blanche se présenta au loin et dans un silence absolu, le train s’engouffra dedans comme dans un tunnel pour disparaitre à jamais.
Je m’agenouillai sur les rails. Le ballast ne faisait pas mal, tout paraissait irréel. Fatigué, je m’écroulai. Mon sang s’étalait sur la voie. J’avais mal, j’avais son goût dans la bouche et le parfum de la vanille et de la fleur d’oranger dans les narines. Elle réapparut brusquement, venue de nulle part. Je n’osai demander pourquoi elle avait quitté le train. Je la regardais venir à moi. Et tout-à-coup, elle se transforma en une lumière blanche. Je sentis mon âme se détacher de mon corps. Je ressentis cette sensation de voler  et de voir au-dessous. Je me vis, allongé, corps vide sur la voie. La lumière m’attirait. Serait-ce cela que l’on appelait une expérience de mort imminente ? Serait-ce-cela la mort ? Je me sentais bien, je n’avais plus mal. Je n’avais plus ce sale goût dans la bouche, mais j’avais encore son parfum de vanille et de fleur d’oranger.
La lumière grossit soudainement. Je ne pus l’éviter et elle m’a aspiré en un instant.
Alex@r60 – janvier 2023
David Dubnitskiy photography Girl walking on the railroad in the fog
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n-a-colia · 2 years
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Filature Nocturne
         Toi et moi, on va danser ce soir. Danser toute la nuit jusqu’à ce que l’un de nous deux ne tombe sous les yeux de l’autre. Je serai ton cavalier, tu seras ma proie. Ma douce Lune guidera mes pas, les tiens, je les suivrai.
D’aucuns diront que nous sommes charmants. Que nous dansons comme si nous n’étions qu’un. L’un et l’autre, ensemble et pourtant si loin. Je te ferai l’élégance de ne pas t’effrayer. Je prendrai un soin particulier à t’offrir l’illusion d’un bal sans danseurs. L’illusion encrée dans ton cœur que, comme d’habitude, tu es belle, envoutante, rayonnante, et toi, tu donneras à mon roman une nouvelle charmante.
Nos pas s’accorderont dans cette danse tragique tandis que ton regard n’en verra que l’ombre. Sans paroles, sans sons, sans odeurs, nous tournoierons dans la pénombre glaciale de l’hiver et nos âmes se croiserons sans jamais se toucher. Nous danserons encore, jusqu’à jamais, puis je lancerai, dans une somptueuse adversité, un pas final qui te fera tomber, ma chère.
Ainsi, tu n’auras cru que ce que tu voyais…
Dans cette Filature Nocturne, tu n’auras vu que ce que je voulais.
N. A. Colia
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mrlafont · 2 years
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Vendredi
C’était un vendredi, un soir, avec mon lapin, Antoine, on avait trimé très dur toute la semaine, on était déjà démoli par la fatigue, plus la chaleur qui nous assommait encore plus. Comme ça Antoine à l’appartement du siège où on créchait il se tenait devant la fenêtre entre les maquettes des coteries charpentiers, il regardait la rue sans la regarder, surtout c’était les odeurs et le bruit des filles qui voulait voir. Il se réveillait tranquillement de sa sieste. Puis il me fait comme ça : “Bon, bouseux, fainéant, t’aurais pas des fois quelque chose à proposer ?” Moi j’étais assis sur ma chaise, gâteux au possible. J’ai rien dit. J’y ai donné une bière au lapin pour qu’il ferme sa gueule, et puis une pour moi aussi pour que le silence soit plus complet. Enfin finalement on a commencé à parler. Une seule bière suffisait à nous faire délirer, on a parlé des femmes, de sa timidité atroce, enfin on se livrait comme si on avait bu toute la nuit. Alors finalement on a décidé d’aller prendre l’air un peu, marcher, regarder l’architecture... “Veux-tu qu’on prenne le tram ou bien tu fais ta vache à marcher comme un con ?” Moi j’aimais bien marcher mais finalement j’ai pas résisté. On est arrivé devant l’arrêt. Y avait deux jolies qui nous avaient déjà bien biglé en arrivant. Ça se voyait déjà par notre allure et notre gueule sectaire qu’on était pas des cosmopolites aguerris, disloqués à la mode, on connaissait pas du tout comme les autres le plan de ville par cœur. Pourtant on voyageait beaucoup, c’était notre philosophie surtout, d’abord, le voyage, qu’il disait Antoine à ceux qui savaient pas qui on était. En voyant bien qu’on était paumé mais pas du tout tracassé, les deux filles elles ont commencé à nous parler. “Vous voulez allez où, vous êtes pas d’ici vous êtes d’où ?” Et puis directement ça les a intéressées notre histoire. Le tram est arrivé puis on a continué la conversation. Très vite elles ont voulu nous embarqués avec elles, nous montrer des choses... Antoine m’avait déjà dit qu’il en rêvait de faire des rencontres. Il me regardait en écarquillant ses yeux qu’étaient déjà énormes comme l’hibou derrière ses grandes lunettes. Il souriait même pas, on aurait dit un état de choc. Je lui ai pincé le bide et il a souri. Ça allait. Des deux jolies en fin de compte y en avait qu’une de jolie, on voyait mieux dans le tram. Elle s’appelait Selin, plus tard j’ai appris au moment de se quitter qu’elle était turque. Moi ça faisait déjà longtemps que je bandais qu’avec d’énorme difficulté. Alors je m’en foutais un peu. Puis très vite leur piaillage m’a lassé. Une main au froc m’aurait par contre redonnée un peu de courage pour les écouter. Enfin on a rejoint des amis à elles, puis ils sont repartis, puis on en rejoignait d’autres, au bout d’un moment je faisais que suivre machinalement en espérant que tout change de dynamique très très vite. La Selin elle s’est roulé un machin qu’elle s’est fumé pendant deux heures au moins. Ça avait pas l’air de lui faire grand chose, juste les yeux qu’étaient redescendus un peu. Bref je m’ennuyais. À un moment dans un parc rassemblés sur des gradins y avait une autre fille qui était là. Elle je l’aurai sauté sur place tellement elle me redonnait de la joye au cœur. Elle était vraiment débordante de vie sans savoir être lourde, alors ça c’est vraiment du nougat. Puis drôle en plus, quand même ça se voyait qu’elle avait déjà bien pleuré dans sa vie. Alors moi j’ai aimé, tout de suite. Elle était pas exceptionnelle de beauté, heureusement d’ailleurs sinon j’aurais eu le cœur plus crevé encore à jamais. Mais son visage tout illuminé de vie m’a suffi sur le coup à me projeter déjà avec elle dans l’avenir. Quand on décide de voyager avec quelqu’un dans le monde qu’est pour nous une nuit, vaut mieux choisir une qui est comme une lanterne. Elle avait des gros seins de maman, plantureuse un peu plate, enfin je voyais pas très bien dans sa robe à fleurs. Tout de même je lui aurais fait plein de choses. On a parlé un peu, très intéressée, pas du tout arrogante, pleine d’auto-dérision, gentille ça se voyait et vraiment sans fausseté bref une blanche et bien blanche qu’en avait pas l’air du tout. À côté les autres bien fadasses et dépressives qu’elles semblaient. Bref elle a fini par partir elle aussi. Je la reverrai plus jamais. Je commençais déjà à être habitué d’en laisser partir des jolies et à la pelle. Bref. Finalement on se retrouvait avec nos deux tramwayteuses du début, toujours aussi barbantes. Enfin je restai pour Antoine qui lui n’avait pas fini d’écarquiller les yeux devant ces platitudes féminines. Je le voyais qui tremblait de la gueule à les regarder, un peu à l’écart. Il voulait boire un autre coup. Historie de décoincer la situation... Moi aussi je commençais à avoir soif, mais pour mieux la supporter, la situation. Enfin on arrive à une terrasse d’un bar bien tranquille dans une rue bien tranquille aussi. Ça je dois dire que ça m’a plu. J’avais des fois l’impression d’être à Paris, un paris purifié de ses habitants cela dit. Enfin c’était vraiment agréable. Là c’était encore d’autres amis qu’on rencontrait. Présentations rapides, inutiles, je disais mon nom, eux le leur, aucun des deux ne retenait celui de l’autre. Bref. Là à table une autre mignonne encore, tout de suite elle m’a regardé bien droit dans les yeux avec quelque chose de très fort qui m’a pas plu du tout. Je retombai encore amoureux en somme. Mais elle plutôt que de la sauter j’aurais plutôt joui de lui tarter la fif sur place. Elle était, elle, arrogante au possible, le pire sans en avoir l’air. Elle baisait beaucoup je pense et souvent assez mal je suis sûr et qu’avec des gars très compliqués. C’était l’impossible qui devait la faire jouir et aimer, tout ce qu’était simple comme moi ça lui plaisait pas. Enfin on a eu notre bière, je revivais un peu, j’avais enfin quelque chose à faire, boire. Et puis de l’autre côté c’était encore l’ennui. Je discutaillais un peu avec mon lapin histoire d’avoir l’air d’avoir des choses à dire, mais c’était pas fameux. Puis elles ont commencé à se tirer les cartes. Alors là avec mon Toinou on en est pas revenu, ça nous a dégouté pour cent ans. Elles posaient cinq cartes sur la table, cinq cartes pour cinq mecs qu’elles choisissaient. Le choix des noms leur fut une épreuve difficile, tellement y en avait de mecs à sucer. On s’est regardé avec Antoine, lui il a failli éclater de rire de nervosité avec sa gueule d’ébranlement et moi je suis devenu rouge de rage mais tout de même j’ai cru que j’allais finir par exploser de rire. On s’est souri finalement et on a rigolé un peu dans notre coin. La bière calmait aussi. Pour moi le dégout est devenu plus complet encore. Alors le tarot annonçait la couleur à venir des relations avec chacun et elles s’extasiaient des ragots à venir... Elles étaient pressées de s’engueuler pour mieux se faire enculer après et puis repartir chez un autre pour qu’il se passe la même histoire. C’était triste à voir. Le mec qui tirait les cartes il était rigolo. Il savait bien les tirer les cartes, il avait la main et l’œil bien affutés. C’était un voyeur. Il baisait pas du tout par contre ça se voyait, un peu gros comme ça et tout pétri d’ironie à force de branlette solitaire. Mais tout de même d’un humour acéré qui me redonnait joye encore. Antoine il devenait paradoxe. D’un côté il était tellement ému de la bite jusqu’au tremblement de sa face puis de l’autre il était tout simplement dégouté, blasé. On se sentait un peu cons assis là. “T’inquiète, un jour on leur crèvera la chatte à ses salopes” qu’il lui a fait le batteur de cartes à mon lapin. Il avait bien remarqué les tremblements. Ils sont ensuite tous partis deux par deux et nous de notre côté. On a fait un bout de tramway avec la Selin qu’était somme toute bien désirable. Puis elle est descendue à un arrêt. On a débriefé ensuite avec Antoine. On s’est arrêté à un arrêt qu’était pas le nôtre, voir un peu les autres bars à quoi ça ressemblait... On s’est arrêté devant un, on a poireauté deux minutes à se décider ou non... C’était non on rentrait. On en avait assez de social, même si on demeurait frustré. C’était rien de grave. Une fois rentré lapin fallait qu’il fasse cesser son tremblement, il s’est paluché très sévèrement, je l’ai entendu... Je dormais dans la piaule d’à côté, tout son lit superposé tremblait, on aurait dit un séisme. J’avais un peu peur. Il voulait refourguer son tremblement au monde, à vrai dire je crois bien que c’était sa première branloche tellement c’était fantastique de vie. Il était jeune avec ses seize piges, mais les couilles bien débordantes. L’espagnole du dessus elle donnait des coups de balais pour que ça cesse, il s’arrêtait plus. Il entendait rien, ça gagnait d’intensité sans cesse sa recette. Toute la semaine à préparer des seaux de colle à la main ça fait le poignet très solide... L’oreiller, la couette, tout a viré de bord, la lampe a explosé, puis un cri sourd d’enfant qui n’en est soudainement plus un et un grand flash de lumière qui est venu mourir jusque sous ma porte. C’était trop beau. Il venait d’entrer dans la vie. Je m’endormais après avoir un peu rigolé.
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lauragerlain77 · 6 days
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Mon voisin le pompier
Mon voisin le pompier
(100% histoire vraie)
Il était une fois une mère de famille qui s'ennuyait.
Elle avait pourtant de quoi faire: deux enfants en bas âge, un emploi très fatiguant mentalement et physiquement, elle faisait beaucoup de sport (à cette époque ahah),elle avait une maison à faire tourner, un mari à s'occuper...et pourtant elle fit bientôt une fixette sur le mari d'une collègue de travail et voisine...
Nous nous retrouvions en bas de chez nous, les enfants jouaient tous ensemble.
L'endroit était agréable, sur les bords de Marne. Je le voyais, lui, toujours souriant et doux. Attentif et câlin avec ses filles. Il avait l'air si gentil. Et je remarquais beaucoup de tristesse dans ses yeux.
Je connaissais son nom: Yannick. Et bien sûr son nom de famille, puisque sa femme et moi nous connaissions.
Elle était tout l'inverse de lui: froide, hypocrite, mesquine, calculatrice. Même en tant que collègue, je ne l'appréciais pas. Encore moins en tant que personne. 
Elle était magnifique physiquement. Mais complexée par son poids. Je la revois encore tirer sur ses vêtements quand elle marchait pour tenter de cacher ses hanches et ses cuisses.
Bon, je ne me sentais pas mieux dans mon corps à l'époque.
Ils avaient l'air tellement différents. Lui très bien dans sa peau. Un grand sportif. A l'aise avec les autres.
Et je voyais cet homme me regarder. Comme il regardait aussi d'autres femmes. Il avait l'air en manque. Et il l'était.
Un jour, n'y tenant plus, je fis une recherche sur le net afin de trouver son numéro.
Il avait un site de photos, aussi ce fût très simple. Je lui envoyai alors un sms mystérieux afin de tâter le terrain: "Bonjour, tu ne sais pas qui je suis, mais je suis une de tes voisines. Je voulais te dire que je te trouve très beau et que tu me plais. J'ai conscience que c'est sans doute déplacé mais je le fais quand même, comme tu vois"
Sa réponse ne tarda pas et il se laissa prendre au jeu. Jeu qui dura à peine quelques heures quand je lui révélai enfin mon identité. 
Il fut surpris, mais ravi. Le soir même, je le retrouvai en bas dans sa voiture. Il m'emmena faire un tour. Il me raconta sa vie. 
C'était l'homme le plus romantique de la Terre. Jamais je n'ai rencontré quelqu'un comme lui. Ah! on s'en ai fait des déclarations d'amour! J'ai l'impression que nous sommes tombés amoureux en deux minutes chrono.
Ses yeux étaient remplis de bons sentiments. 
Pour lui, l'amour était tout. C'était la seule chose avec ses filles qui le faisait vibrer et qui l'intéressait vraiment.
Amour qu'il ne partageait plus avec sa femme depuis de nombreuses années. Ils s'étaient connus à dix-huit ans et il l'avait demandé en mariage au bout d'une semaine!
Il n'avait pas eu le temps de prendre la mesure de son caractère colérique.
Mais ils avaient eu des enfants très vite, aussi était-il resté pour les voir grandir.
Yannick était pompier à la caserne boulevard Massena dans le 13ème.
Très vite, elle devint notre lieu de rendez-vous. Et les bords de Marne, tous les soirs à 23 heures.
Nous nous écrivions toute la journée. Que nous nous aimions. Que nous avions envie l'un de l'autre. Que vous avions besoin de nous voir.
Cette histoire a duré longtemps. Pas comme nos rapports qui duraient 30 secondes.
Sincèrement, je n'ai jamais compris pourquoi il n'arrivait pas à tenir plus longtemps.
Parfois, il était encore en moi et il se remettait à bander et nous repartions pour un tour. Mais 30 secondes multipliées par quelques fois, ça ne fait toujours pas bien longtemps...
Je n'ai jamais été satisfaite avec lui, je n'avais même pas de désir physique.
Mais mon cœur était accro comme rarement il ne l'a été.
Un soir, j'arrivai à la caserne comme souvent. Le temps loin de lui me semblait interminable et je ne vivais que pour le retrouver chaque fin de journée. 
Je portais une robe verte (cette couleur peut sembler étrange, mais la robe était vraiment magnifique) très près du corps, ainsi que mes éternels bas.
Yannick était très excité par le fait de faire l'amour habillé (maintenant que je l'écris, je comprends mieux pourquoi il ne tenait pas longtemps, avec ma manie de baiser partout et souvent habillée), il voulait toujours que je garde au moins mon string (chacun son délire hein, n'allons pas juger, surtout moi, alors que David par exemple n'enlevait que rarement son t-shirt, je trouvais ça trop craquant).
Il m'accueillit à la sortie de l'ascenseur, qui donnait dans leur salle de repos, laquelle ressemblait à un immense appartement magnifiquement bien agencé et décoré.
Il avait fait tous les travaux là bas (oui, les pompiers s'ennuient énormément). 
Il me prit par la taille et me plaqua contre lui. Il me caressa la joue et m'embrassa passionnément. Sa main descendit sur un de mes seins qu'il commença à caresser doucement au travers de mes vêtements.
Avec son autre main, il me caressa les fesses. Je me cambrai en me collant de plus en plus contre lui. Je sentais qu'il bandait fort à travers son jean.
J'avais déjà envie de lui bien avant d'arriver. J'avais envie de lui tout le temps.
Il me plaqua contre une table. Je remontai alors ma robe sur mes hanches. Je ne portais rien en dessous mis à part mes bas. 
Il m'attrapa par la taille pour m'asseoir dessus et se glissa entre mes cuisses. 
Il me pénétra avec ses doigts en me regardant dans les yeux. Je me laissai tomber sur la table en gémissant.
Je fermai alors les yeux instinctivement. Il me demanda de les rouvrir. J'adorais ça.
Sa main descendit sur mon cou et me releva pour m'embrasser. 
Je déboutonnai alors son jean et commençai à le caresser. Il m'arrêta net, trop excité.
Il me dit "attends un peu..." histoire que la pression redescende.
C'est vraiment maintenant que je me rends compte qu'il était bien trop excité pour un homme de son âge et de son expérience.
Je ne pus attendre plus d'une minute, trop impatiente de le sentir en moi. 
Avec mes jambes que j'enroulai autour de ses fesses, je le rapprochai autant que je le pus. 
Il me pénétra en ne me quittant pas du regard. 
J'avais du mal à ne pas fermer les yeux tant le plaisir était intense mais je prenais sur moi.
Se regarder tout du long nous offrait une connexion encore plus forte.
Il sortit un sein de ma robe et se mit à l'embrasser. 
C'était tellement bon que je mis à gémir de plus en plus en fort.
Ses coups de rein devenaient rapides et puissants. Pour en profiter quelques instants de plus, je lui demandai de se calmer et de stopper.
Mais nos corps n'arrivaient pas vraiment à comprendre la consigne.
Et au bout de 20 secondes à peine, nous avions retrouvé le même rythme intense, portés par le même désir de ne faire qu'un.
Il jouit pratiquement immédiatement. C'était si bon de le voir heureux comme ça.
Nous nous sommes ensuite installés sur un fauteuil en face de cette fameuse table, l'un contre l'autre. Nous avons immédiatement recommencé à nous embrasser et l'envie revint à la seconde.
Je lui grimpai dessus rapidement et m'empalai sur sa queue, toujours aussi dure que la première fois. 
J'étais tellement mouillée par notre rapport précédent qu'il s'enfonça en moi très facilement.
Excitée, je prenais appui avec mes mains sur les accoudoirs afin de faire des mouvements amples. Je savais que je devais me calmer, mais je n'y arrivais pas. Mon corps faisait ce qu'il voulait. L'envie était trop forte.
Ses mains écartaient mes fesses pour permettre une pénétration plus profonde.
Je le sentais si dur au fond de moi et ça me rendait folle de désir. 
A chaque mouvement, je criais un peu plus fort et ça le faisait bander encore plus.
Quelques secondes de plus suffirent à le faire éjaculer "tu m'excites trop" répétait-il en boucle. Je veux bien le croire. Enfin, sur le coup, je restais souvent sur ma faim... 
Un jour, après plusieurs mois d'amour doublés de la souffrance du manque, il me dit "allez viens! on quitte tout et on vit ensemble! Moi je la quitte ce soir si tu me dis que c'est bon pour toi". 
L'électrochoc dans ma tête. Je ne répondis pas et disparus de la circulation pendant plusieurs jours.
Je ne pouvais pas laisser mes enfants, et leur donner un autre modèle que ce que j'avais prévu dans ma petite tête, uniquement pour vivre cet amour, qui en plus me faisait souffrir.
Cette demande mit fin à notre histoire, qui continua différemment pendant quelques temps, puis qui s'éteignit définitivement peu à peu. 
Nous n'avons jamais repris contact depuis toutes ces années. Et je n'en ai jamais eu l'envie d'ailleurs. Car j'ai réalisé qu'il ne serait jamais l'homme pour qui je changerai tout (si jamais il existe!). Mais vous en expliquer la raison, ça...Je ne le sais pas moi-même.
Peut-être était-ce la peur ressentie à la lecture de sa demande qui m'avait fait réaliser que je ne l'aimais pas assez. Ou bien la peur de quitter mon foyer pour l'inconnu. Refaire ma vie avec un homme avec qui j'avais finalement passé peu de temps. Et que je ne connaissais sans doute pas assez.
Enfin, comme vous le savez, toutes les raisons sont bonnes avec moi pour que je prenne peur... 
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christophe76460 · 9 days
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LES STIGMATES DES RELIGIEUX A LA LUMIÈRE DES ÉCRITURES (2/2)
Deuxième partie de l’article sur les stigmates
Voyons ce que nous apprennent les Écritures notamment une lettre de l’apôtre Paul qu’il avait écrite aux Philippiens quand il parle de la communion aux souffrances du Christ et d’être conforme à lui dans sa mort pour parvenir à la résurrection des morts.
« […] Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice , celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi, afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir si je puis, à la résurrection d’entre les morts. » Philippiens 3.8-11
Que signifie ces paroles de l’apôtre en les laissant bien sûr dans leur contexte initial ? Paul parle dans un premier temps des choses qui concernaient son identité notamment sa fidélité à la loi de Moïse et à sa nationalité Israélite et Hébreu auxquelles il a renoncé entièrement pour la connaissance de Jésus-Christ. Ensuite, l’apôtre décrit en quoi consiste la connaissance de Christ, il s’agit d’une expérience vécue par le Seigneur lui-même à laquelle il veut se conformer pour parvenir à la perfection.
Il est possible que Paul sous-entendait faire référence à la prophétie de David qu’il n’a pas accompli puisqu’il est mort et que son tombeau se trouve à Jérusalem, mais que Jésus a accompli lors de son ministère terrestre quand il s’est présenté à Israël comme le Fils de l’homme.
« Je voyais constamment le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. Aussi mon cœur est dans la joie, et ma langue dans l’allégresse, et même ma chair reposera avec espérance, car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts et tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître les sentiers de la vie, tu me rempliras de joie par ta présence. » Actes 2.25-27 cf. Psaume 16.8-11
Par ailleurs, l’apôtre dit aux chrétiens de la Galatie qu’il porte sur son corps les marques de Jésus. Avait-il les cinq stigmates de Jésus sur son corps ? « Que personne ne me fasse de la peine, car je porte sur mon corps les marques de Jésus. » Galates 6.17
Beaucoup de théologiens ont discuté sur ces marques de Paul qui sont mentionnées dans l’épître aux Galates comme celles supposées de François d’Assise et des autres personnes stigmatisées. Toutefois aucun commentateur n’affirme que ces marques étaient les cinq blessures de Christ.
En fait, il n’y a que ceux qui ont connu l’apôtre qui ont pu constater si ces marques étaient semblables à celles du Seigneur Jésus. Si nous voulons agrémenter sur l’état du corps de Paul, il est intéressant de mener une réflexion sur le point de départ du ministère de l’apôtre qui a été choisi par le Seigneur pour annoncer son nom à tous les hommes et à toutes les nations et souffrir pour son nom.
« Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est un isntrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël, et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom. » Actes 9.15-16
En effet, les épîtres de Paul témoignent de cette souffrance évoquée dans le livre des Actes par le Seigneur qui semble aller au-delà des cinq blessures, car il ne parle parle seulement de s’identifier à la mort de Jésus comme le font les stigmatisés catholiques, mais aussi à sa vie et à son corps qui est l’Église pour laquelle il a consacré sa vie. De plus, il dit qu’il n’est pas tout seul dans les épreuves et les souffrances pour l’Évangile.
« Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité, dans la détresse, mais non dans le désespoir, persécutés, mais non abandonnés, abattus, mais non perdus, portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. » 2 Corinthiens 4.8-11
« J’ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi, si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » Galates 2.20
« Je me réjouis maitnenant dans mes souffrances pour vous, et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Église. » Colossiens 1.24
Avec ces textes qui décrivent les souffrances de Paul, quelquefois partagées par ses compagnons missionnaires, ainsi que la profondeur spirituelle qui témoigne de son identification à Jésus-Christ et la consécration totale à sa mission, nous pouvons constater que les marques sur le corps de Paul n’ont rien de commun avec les stigmates de François d’Assise et des autres extatiques (qui manifestent de l’extase ou de la jouissance).
Ce désir d’identification au Christ par la souffrance seule peut-il conduire à la sainteté ces personnes canonisées par le Vatican ? Car si c’est le cas, la souffrance est nécessaire pour tous les chrétiens comme le moyen de rédemption et de sainteté, ce qui rend caduque le sang de Jésus-Christ et à plus forte raison le dessein de Dieu.
EST-CE QUE LA SOUFFRANCE EST UNE CONDITION POUR LA RÉDEMPTION ?
Le mot rédemption signifie « le rachat », ce terme était utilisé pour acheter la liberté d’un esclave. Dans la parole de Dieu, il est employé pour libérer les hommes de leur transgression, pour les rendre libre par la mort de Jésus-Christ, son sang a payé le prix de notre condamnation. Quand nous sommes rachetés par l’œuvre de Christ cela signifie que notre condition antérieure était celle d’un esclave.
Ainsi Dieu a racheté notre liberté au péché de sorte que nous ne sommes plus son esclave et que nous mettons au service de la justice. Le fruit de la rédemption est la promesse de la vie éternelle, et aucun être humain n’a besoin d’accomplir une œuvre pour obtenir le pardon de Dieu, la condition que demande la justice de Dieu, c’est notre foi en Jésus-Christ.
Les Écritures témoignent que la souffrance n’est pas une condition pour être rachetés de l’esclavage du péché, puisque la rédemption s’obtient par le sang de Christ versé sur la croix. De plus, la rédemption est un don de la grâce de Dieu étant donné que Jésus est mort à notre place et que nous avons simplement à accepter l’œuvre de Christ dans notre vie.
« En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui […] En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce. » Éphésiens 1.4-7
« Car c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Éphésiens 2.8-9
« Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces […] » 1 Pierre 2.20-21
De plus, les Écritures nous montrent que la souffrance peut devenir un moyen de satisfaction de la chair montrant une apparence de sagesse, d’humilité et de service à Dieu. En effet, celui qui utilise la souffrance en se focalisant sur le mépris du corps s’égare, car il marche sur le chemin du masochisme et de l’ascétisme, il a quitté la voie de la vérité et de la sainteté.
« Si vous êtes morts avec Christ aux rudiments du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes : Ne prends pas ! Ne goûte pas ! Ne touche pas ! préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes ? Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais ils sont, sans aucun mérité et contribuent à la satisfaction de la chair. » Colossiens 2.20-23
L’enseignement des apôtres appelle chaque chrétien à distinguer les saints nés de nouveau par la parole de vérité annoncée par l’Évangile qui est dans les Écritures et la doctrine de la sainteté de l’institution catholique qui repose sur la tradition des hommes et qui se révèle selon la justification des œuvres de ceux qui ont été stigmatisés et canonisés.
EST-CE QUE LA SOUFFRANCE EST UNE CONDITION POUR ÊTRE SAINT ?
Les Écritures témoignent de la vérité, elles nous enseignent que la souffrance n’est pas une condition obligatoire pour que nous devenions saints et pour être sauvés. En effet, la souffrance n’est pas un fruit spirituel à rechercher comme la paix, la patience ou l’amour, elle ne donne aucun mérite à être élus pour être un enfant de Dieu, car la rédemption s’obtient par le sang de Christ selon sa grâce et non selon nos œuvres de fidélité à Dieu.
Cependant, la souffrance vécue par les chrétiens est un moyen utilisé par Dieu pour progresser dans la sanctification et l’espérance de la gloire de Dieu. La lettre de Jacques nous apprend que l’épreuve produit la patience
« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous êtes exposés, sachant que l’épreuve produit la patience. » Jacques 1.2-3, mais aussi, Paul dit autre chose dans sa lettre aux Romains : la patience et la consolation viennent de l’instruction des Écritures.
« Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation, nous possédiond l’espérance. » Romains 15.4
Souffrir pour rester fidèles au Seigneur et à sa parole ne signifie pas être abandonnés par Dieu, mais c’est un moyen qui nous pousse à marcher selon le Saint-Esprit en renonçant aux choses du monde.
QUELLE EST L’ORIGINE DE CE PHÉNOMÈNE RÉPÉTITIF DES STIGMATES DU CHRIST ?
Maintenant, nous pouvons nous interroger sur la signification de ce phénomène de ces personnes stigmatisées à la lumière des Écritures qui attribuent d’une part la sainteté de Dieu à tous ceux qui obéissent à l’Évangile et qui sont commandés de marcher dans la sainteté en abandonnant les choses du monde, et d’autre part, qui révèlent que ce monde est sous la puissance du diable.
Le chrétien sait que Dieu autorise Satan, le serpent ancien, à exprimer sa puissance dans le monde, à influencer ceux qui n’aiment pas la vérité et qui se laissent tromper par toutes sortes de signes et de prodiges mensongers afin de satisfaire leurs propres convoitises et leurs impiétés.
C’est pourquoi, les chrétiens sont exhortés sans cesse par les Écritures pour persévérer dans la connaissance de Christ de manière à ne pas être emportés à tous les vents de doctrines et par les ruses du diable.
« L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toute les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge, afin que que tosu ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés. » 2 Thessaloniciens 2.9-12
Ce texte de l’épître aux Thessaloniciens nous montre que l’apostasie est une œuvre de séduction de Satan et qu’elle demeurera jusqu’à l’avènement du Seigneur. Cette apostasie est un chemin d’égarement qui est annoncé par Paul et qui traversera tous les siècles, elle existe pour ceux qui seront séduits par les prodiges et les mensonges du diable.
L’apostasie est caractérisée par le chemin du mensonge initié par le malin de façon à détourner tous ceux qui s’opposent et qui n’aiment pas la vérité et la justice enseignées par Jésus-Christ et les apôtres.
Il ne faut pas oublier que Satan est un ennemi redoutable, un adversaire puissant et malin qui cherche à séduire même les élus. Les Écritures nous montrent que le diable a utilisé la maltraitance, la persécution et la souffrance pour détourner les fidèles au Seigneur de la voie de la vérité préférants préserver leur vie terrestre, mais l’apôtre Pierre nous exhorte à ne pas se laisser troubler par la cruauté humaine ni être ébranlés par la puissance de Satan, mais de se réjouir de souffrir pour la justice de Dieu.
« Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ? D’ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N’ayez d’eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés, mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, et ayant une bonne conduite, afin que là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. » 1 Pierre 3.13-17
« Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. » 1 Pierre 5.8-9
Nous avons vu dans les Écritures que l’homme ne naît pas de nouveau selon ses propres œuvres, mais selon la grâce de Dieu. Sans l’acceptation à la parole de Dieu, il est impossible à tout être humain d’être pardonné, de recevoir l’Esprit de Dieu, d’être transporté du monde des ténèbres dans le royaume de Dieu, de devenir saint et hérité la vie éternelle.
« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. » Colossiens 1.12-14
Le chrétien est appelé à adorer Dieu, à naître de nouveau et à servir son Fils Jésus-Christ, il ne peut y avoir d’autre alternative quand on veut faire la volonté de Dieu. C’est pourquoi, chaque humain doit être conscient de savoir dans quel chemin il se trouve aujourd’hui afin d’avoir le temps de changer de voie si c’est nécessaire.
Quant aux personnes stigmatisées, les Écrits du Nouveau Testament sont clairement explicites pour comprendre que ces manifestations falsifient la vérité et qu’elles appartiennent au répertoire des ruses et des séductions du prince de ce monde.
« […] En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. » Jean 3.5-6
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industrialpoetry · 4 months
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ma voix se tait plus aucun son ne sort l'anxiété le glissement mental tarit ma ritournelle normale / un café un sandwich s'il te plaît / ces mots ne sortent pas aucun mot ne peut sortir de ce corps / rien aucune impulsion j'essaie et rien / à un moment j'y arriverai la voix revient toujours
avant je pouvais toucher l'épaule / donner un regard et une voix se levait pendant que la mienne se cachait et / elle sortait et mon rire se mêlait au tien alors
la voix revient toujours la voix revient toujours seule la mort prend sans rendre la voix revient toujours / à bout de souffle après une course / enfermée dans une angoisse elle brûle à travers / et c'est normal que la voix s'éteigne parfois qu'elle revienne ensuite que mon cœur crie dans le silence
j'ai faim j'ai besoin de demander mon sandwich et j'ai besoin de savoir que c'est un passage avant je ne voyais pas la différence / je la sens dans ma chair / ton absence est mal exquis / le silence de ma voix m'affame c'est un symbole qui creuse mes joues j'ai faim
c'est vrai que tu me manques mais je comprends que tu as faim aussi / je ne suis pas partie / j'ai faim et le silence l'emporte / pour le moment / comme l'absence / lasse / l'abcès percé libère j'arrête la peur du symptôme / la parole dite libère même explosive / la parole purulente est le signe d'espoir/ si sale mais le sale sort et reste alors nous
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De Tessa à Maryse
Chère Maryse,
D’une mère à une autre, je t’écris pour te demander conseil. Je n’ai pas élevé d’enfants depuis de très nombreuses années, et par de nombreuses années, je veux dire plus d’un siècle. Et aujourd’hui, je me retrouve de nouveau dans cette position. Bien que nous n’ayons pas fréquemment communiqué, j’ai souvent pensé à la merveilleuse mère que tu as dû être, et continues d’être. Après tout, tes enfants sont devenus d’admirables personnes. Isabelle est si courageuse, Alec est un vrai meneur, et Jace, eh bien, je peux seulement te dire que je sais ce qu’est un brillant représentant de la famille Herondale, et il en est un.
Je sais aussi que tu as connu une immense perte et un immense chagrin, et que tu comprends ce sentiment.
Je t’écris au sujet de Kit. Lui aussi est un Herondale, et je pense qu’il sera un brillant représentant de cette famille également. Mais comme tous les hommes Herondale (ainsi que les filles, crois-moi, je sais de quoi je parle !), il est très réservé et mystérieux. De manière générale, Jem et moi souhaitons absolument respecter sa vie privée. Mais quel est le moment quand l’inquiétude d’un parent l’oblige à intervenir ?
Il y a quelques jours, un soir après le dîner, je suis allée dans la chambre de Kit pour lui donner son téléphone (il le perd ou le laisse quelque part tout le temps!), mais il n’était pas là. En regardant par la fenêtre, je l’ai vu dehors, debout dans le jardin devant la maison. Il me tournait le dos et semblait regarder au loin, mais je voyais à sa façon de se tenir et de bouger les épaules qu’il était agité. Inquiète, je l’ai suivi dehors. Je suis arrivée derrière lui silencieusement, je ne voulais pas lui faire peur. Peut-être suis-je arrivée trop silencieusement. Je me suis tout de suite rendu compte qu’il parlait à un fantôme ; j’avais déjà fait l’expérience de ce genre de chose. Comme c’est toujours le cas dans ces situations-là, je n’entendais que les phrases que lui prononçait.
Kit a dit : « Si tu continues d’essayer de me parler de ça, ce ne sera plus possible pour moi de te voir. » Puis il a ajouté : « Bien-sûr que je crois au pardon. Mais certaines choses sont si horribles qu’on ne veut plus jamais y repenser. » Il y a eu une longue pause. J’ai pensé que c’était peut-être terminé. Et puis il a repris : « Tu ne comprends pas ? Chaque fois que tu parles de lui, ça me brise un peu plus le cœur. » Puis il s’est retourné, et évidemment m’a vue, debout dans l’allée devant la maison. Il n’a rien dit, il s’est contenté de me regarder avec les yeux d’une personne trahie et est rentré en courant.
Le lendemain, évidemment, il a simplement fait comme si de rien n’était. Je ne sais pas quoi faire. Devrais-je le laisser tranquille pour qu’il règle ça par lui-même ? J’ai toujours supposé qu’il devait y avoir des fantômes à Cirenworth – Kit m’a expliqué qu’il y avait un chien fantôme avec qui il joue parfois, un retriever il me semble – mais je ne peux pas imaginer que l’un d’entre eux soit malveillant ou nocif. Et effectivement, il ne me semblait pas qu’il avait peur du fantôme, mais plutôt que le fantôme faisait ressurgir de mauvais souvenirs de son passé. Peut-être de son père ? Je ne sais pas quoi faire. Jem pense que nous devrions le laisser résoudre le problème seul, parce que c’est un adolescent, mais ensuite je me suis souvenue de mes deux premiers enfants, quand ils étaient adolescents, et des moments où ils avaient bien besoin de mon aide. (J’espère sincèrement que Kit n’a pas une aventure tumultueuse avec un fantôme, car je ne suis pas sûre de pouvoir surmonter ça de nouveau.)
Ça m’inquiète tellement que je n’en dors plus la nuit. Si tu as le moindre conseil, je serais ravie de l’entendre.
Je joins une photo de Jace et Clary avec Kit et Mina, prise la dernière fois qu’ils sont venus nous voir. Ils ont l’air si heureux !
Tumblr media
Mes amitiés,
Tessa.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration de Cassandra Jean ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/669838995566510080/tessa-to-maryse
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queenbaguerra24601 · 4 months
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Rage Meurtrière
J’ignore où est ma rage, après toutes ces années
Peut-être qu’enfin le feu en moi s’est épuisé
Qu’à force d’étouffer, son odieuse colère
La sauvage hystérie, a appris à se taire
Il ne semble y avoir, une quelconque violence
Dans ce cœur qui a faim, pourtant depuis l’enfance
Qui devrait te haïr, et réclamer justice
Mais n'a pas la passion de subir ce supplice
Je pourrais te brûler, dans mes rêves mon ange
Tu m’as laissée mourir, quand j’hurlais tes louanges
Quand je criais au ciel, et qu’il ne savait pas
Toi tu me regardais, toi tu savais pourquoi
Puisque l’abandon fût toujours ta vertu
Je ne te dirai pas que je ne t’aime plus
Si je t’ai tant blessée, par ma simple existence
Si je t’ai pris tellement, garde l’indifférence
Mais si ma folie, pouvait réapparaitre
Entre des dents serrées, elle me dirait peut-être
Que même si ta conscience, nie regrets et remords
Nous pourrions te tuer, sans jamais avoir tort
Que toi qui aurais dû, vouloir me protéger
Tu n’as su me défendre, et tu n’as pu m’aimer
Que ma détresse était une pierre sur ton chemin,
Une honte oppressante, qui ne mérite rien
Que tu ne voyais en moi qu’un animal qui gronde
Que l’on aurait raison, de cracher sur ta tombe
Que c’était de ta faute, parce que tu n’as rien fait
Comme tu es soudain laide, à quel point je te hais
Et si elle était là, cette bête féroce
Elle te réserverait, une punition atroce
Si elle n’était pas morte, mon odieuse furie
Peut-être qu’elle me dirait, qu’elle n’est jamais partie
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lefondamentsdelislam · 11 months
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LES COMPAGNONS ET LES TABI'UN : Partie 3.1
LES TABI'UN
Dans beaucoup d'endroits du Coran où les Compagnons sont loués, le Coran mentionne aussi les générations bénies qui suivirent leur voie. Par exemple:
LES TOUT PREMIERS [CROYANTS] PARMI LES ÉMIGRÉS ET LES SECOUREURS ET CEUX QUI LES ONT SUIVIS DANS UN BEAU COMPORTEMENT, DIEU LES AGRÉE, ET ILS L'AGRÉENT. IL A PRÉPARÉ POUR EUX DES JARDINS SOUS LESQUELS COULENT LES RUISSEAUX, ET ILS Y DEMEURERONT ÉTERNELLEMENT. VOILÀ L'ÉNORME SUCCÈS! (9:100)
Tout d'abord, ce sont les Tabi'un qui sont loués avec les Compagnons. Comme eux, ils étaient contents de Dieu quoi qu'Il leur envoie, bien ou mal, faveur ou malheur. Conscients de leur servitude à Dieu, ils L'adoraient avec le plus grand respect et la plus profonde vénération.
Comme les Compagnons, ils L'aimaient infiniment et Lui accordaient toute leur confiance. Le Messager les loua en disant: «Bonnes nouvelles à ceux qui m'ont vu et cru en moi, et bonnes nouvelles à ceux qui ont vu ceux qui m'ont vu.»
Les Tabi'un suivirent les pas des Compagnons et leur montrèrent le respect qui se doit. Ils ne ressentaient aucune haine ni rancœur envers un quelconque croyant, et souhaitaient le bien à tout le monde:
ET CEUX QUI SONT VENUS APRÈS EUX EN DISANT: "SEIGNEUR, PARDONNE-NOUS, AINSI QU'À NOS FRÈRES QUI NOUS ONT PRÉCÉDÉS DANS LA FOI; ET NE METS DANS NOS CŒURS AUCUNE RANCŒUR POUR CEUX QUI ONT CRU. SEIGNEUR, TU ES COMPATISSANT ET TRÈS MISÉRICORDIEUX". (59:10)
Comme le décrit le verset 9:100, cette génération bénie suivit les Compagnons en faisant le bien (ihsan). En plus de signifier le respect, la bienveillance et l'altruisme, un hadith dit que l'ihsan veut aussi dire: « L'ihsan, c'est adorer Dieu comme si tu Le voyais; Et si tu ne Le vois pas, certes Lui te voit.»
Cette génération apparut à une époque où les conspirations et l'hypocrisie provoquèrent de grandes divisions internes. À ce moment critique, ils protégèrent, défendirent et pratiquèrent l'islam avec beaucoup de conscience et de dévotion. Ils devinrent les référents de: Seigneur, c'est en Toi que nous mettons notre confiance et à Toi nous revenons [repentants]. Et vers Toi est le Devenir. (60:4)
Certains parmi eux faisaient jusqu'à 100 rak'a de prière nocturne, récitaient le Coran entier tous les deux ou trois jours, accomplissaient toujours leurs prières obligatoires en commun à la mosquée, dormaient toujours (comme Masruq) prosternés face à la Ka'ba, et n'avaient jamais ri de toutes leurs vies.
Uways al-Qarani est souvent considéré comme le plus grand Tabi'un. Bien qu'il fût assez vieux pour pouvoir avoir vu le Prophète, il n'en eut pas l'occasion. Un jour alors qu'il était assis avec ses Compagnons, le Messager leur conseilla: «Si vous voyez Uways al-Qarani, demandez-lui de prier pour vous.» Pendant son califat, Omar s'enquit de Uways auprès des pèlerins yéménites. Quand il le trouva un jour parmi les pèlerins, Omar lui demanda de prier pour lui. Mal à l'aise du fait d'être ainsi reconnu et identifié, l'on ne revit plus Uways parmi les gens jusqu'à ce qu'il tombât martyr à la Bataille de Siffin dans l'armée de Ali.
Il y avait beaucoup d'illustres Tabi'un, parmi lesquels Masruq ibn al-Ajda, Ata ibn Abi Rabah, Hasan al-Basri, Muhammad ibn Sirin, Ali Zayn al-Abidin, Qasim ibn Muhammad et Muhammad ibn Munkadir, qui étaient incomparables en savoir, piété et droiture.
Muhammad ibn Munkadir était surnommé le Bakkâ' (celui qui pleure beaucoup) en raison de sa crainte de Dieu. Un jour sa mère lui dit: «Ô mon fils, si je ne t'avais pas connu depuis ton enfance, je croirais que tu pleures pour quelque péché. Pourquoi donc pleures-tu autant?» Il répondit que c'était parce qu'il était profondément conscient de la Majesté de Dieu, de la terreur du Jour du Jugement, et de l'Enfer. Quand on lui demanda sur son lit de mort pourquoi il pleurait autant, il s'expliqua: «J'ai peur que ce verset ne se réfère aussi à moi: Leur apparaîtra, de la part de Dieu, ce qu'ils n'avaient jamais imaginé.» (39:47)
Masruq ibn al-Ajda adorait Dieu avec la sincérité la plus profonde. Il dormait souvent en prosternation devant la Ka'ba. Quand on lui suggéra de se coucher pendant sa dernière maladie, il répondit: «Par Dieu, si quelqu'un apparaissait et me disait que Dieu ne me châtirait pas, même après cela je continuerais à prier avec le même sérieux qu'avant.» Il agissait ainsi car il suivait l'exemple du Prophète qui, quand Aïcha lui avait demandé pourquoi il se fatiguait à prier autant, il avait donné cette réponse: «Ne devrais-je pas être un serviteur reconnaissant?»
Sa'id ibn Jubayr était un élève de Ibn Abbas. Il passait ses journées à prêcher l'islam et ses nuits à prier. Il se battit contre Hajjaj aux côtés de Abd ar-Rahman al-Kindi. Quand il fut finalement capturé, les soldats qui l'emmenaient à Hajjaj passèrent une nuit dans un monastère au milieu d'une grande forêt. Sa'id voulut prier dans la forêt. Les soldats le laissèrent faire, pensant que les bêtes sauvages le mettraient en pièces. Les soldats le regardèrent prier d'une fenêtre du monastère et virent les animaux sauvages se rassembler autour de lui pour l'observer.
Quand ses ravisseurs avaient employé la torture pour le forcer à jurer allégeance à Hajjaj, il refusa sans hésiter: «Vous avez torts, et vous faites du tort aux descendants du Prophète. Je ne vous prêterai jamais serment d'allégeance.» Avant son exécution, il récita le verset que les musulmans récitent lors du sacrifice d'un animal: Je tourne mon visage exclusivement vers Celui qui a créé (à partir du néant) les cieux et la terre; et je ne suis point de ceux qui Lui donnent des associés. (6:79) Quand ils tournèrent son visage loin de la direction de la prière, il récita: À Dieu seul appartiennent l'Est et l'Ouest. Où que vous vous tourniez, la Face (direction) de Dieu est donc là. (2:115) D'un coup, ils le décapitèrent et des lèvres de cette tête tombée s'élevèrent ces paroles: «Il n'y a d'autre dieu que Dieu, et Mohammed est le Messager de Dieu.»
Tels étaient les personnes qui reçurent les Traditions des Compagnons et les transmirent aux générations suivantes. Les suivants méritent d'être mentionnés plus longuement afin de mieux connaître cette génération bénie:
Sa'id Ibn al-Musayyib, le Tabi'un le plus avancé dans les sciences du Hadith, la jurisprudence et l'exégèse coranique, est né en 15 AH. Il rencontra la plupart des Compagnons, dont Omar, Othman et Ali. Sa'id était réputé pour sa réflexion et sa grande mémoire, ainsi que pour sa piété, sa droiture et sa profonde dévotion. Ces caractéristiques poussaient tout le monde à le considérer, même de son vivant, comme le plus grand Traditioniste de son temps.
Très tôt, vers ses vingt ans, Sa'id commença à donner des avis juridiques et à prononcer des verdicts légaux, tout comme Hasan al-Basri avait fait à Basra. Les Compagnons l'admiraient beaucoup. Abd Allah ibn Omar remarqua un jour: «Si le Messager avait vu ce jeune homme, il aurait été très content de lui.»
Il ne manquait jamais d'accomplir toutes les prières prescrites en commun à la mosquée. Il disait: «J'ai toujours prononcé le takbir d'ouverture des prières quotidiennes juste après l'imam pendant cinquante ans.» Il ne négligeait aucun élément de la Sounna. Un jour, comme il était malade, les docteurs lui conseillèrent de rester dans la vallée de Aqiq pendant un mois, à quoi il rétorqua: «Mais alors comment pourrais-je me rendre à la mosquée pour les prières de la nuit et de l'aube?» Il ne souhaitait pas accomplir les prières prescrites ailleurs qu'à la Mosquée du Prophète.
Il ne jura pas allégeance au calife Walid. Bien que Hisham, le gouverneur de Médine, le faisait battre tous les jours jusqu'à ce que le bâton utilisé à cet effet se casse, il ne céda jamais. Quand ses amis, dont Masruq et Tawus, lui conseillaient d'accorder un consentement oral au califat de Walid afin de faire cesser la torture, il répondait toujours: «Les gens nous regardent et font tout ce que nous faisons. Si nous consentons, qu'adviendra-t-il d'eux?»
Sa'id s'était marié avec la fille de Abou Houraïra afin d'être plus proche de lui et d'améliorer sa connaissance et sa compréhension des hadiths de Abou Houraïra. Quand le calife Abd al-Malik, gouverneur d'un énorme territoire, demanda la main de la fille de Sa'id pour son fils Hisham qui allait lui aussi devenur calife, celui-ci refusa et, face à la pression et aux menaces grandissantes, il offrit sa fille à Ibn Abi Wada', qui vivait dans la madrasa.
Imam Shafi'i estimait que tous les hadiths de Sa'id étaient tout à fait authentiques, même si le Compagnon de qui il les avait reçus n'était pas mentionné. Cela signifie que pour Imam Shafi'i, Sa'id était au même rang que les Compagnons au niveau de la connaissance et de la narration des Traditions Prophétiques. Parmi ceux qui reçurent des hadiths de lui, Ata ibn Abi Rabah, Qatada, Muhammad al-Baqir (l'arrière-petit-fils d'Ali), Zuhri et Yahya ibn Sa'id al-Ansari méritent une attention particulière.
Alqama ibn Qays an-Nakha'i. À l'époque des Tabi'un, Basra fut honoré par, en particulier, la présence de Hasan al-Basri; le Yémen par Tawus ibn Qaysan; Médine par Sa'id ibn al-Musayyib; et Kufa par Alqama ibn Qays an-Nakha'i. Kufa fut d'abord éclairé par Abd Allah ibn Mas'ud pendant le califat de Omar, puis directement par Ali, quand il déplaça le califat là-bas. Ceci offrit une excellente opportunité à Alqama de recontrer de nombreux Compagnons et d'apprendre de première main la vie et les Traditions du Prophète.
Alqama est le fondateur de l'école de sciences religieuses islamiques de Kufa. Ceux qui le voyaient se souvenaient de Abd Allah ibn Mas'ud, car il suivait les pas de ce dernier dans la prière, le comportement et la pratique de l'islam. Amr ibn Shurahbil, parmi les grands savants qui rapportèrent des hadiths de Alqama, suggérait souvent à ceux qui l'entouraient: «Allons vers celui qui ressemble le plus à Ibn Mas'ud dans son comportement et ses attitudes.» Ibn Mas'ud ressemblait beaucoup au Messager et ainsi le représentait. De même que le Messager désirait écouter Ibn Mas'ud réciter le Coran, ainsi Ibn Mas'ud aimait écouter Alqama réciter le Coran.
Imam Abou Hanifa, généralement accepté comme le plus grand juriste musulman et comme un homme très pieux et très austère, admirait tellement Alqama qu'il disait: «Alqama est probablement plus profond en [connaissance du] Hadith et de la jurisprudence que certains Compagnons.»
Un jour, quelqu'un vint à Alqama et l'insulta beaucoup. Cet illustre savant ne montra aucun signe d'indignation et, une fois que l'homme avait terminé, récita le verset: Et ceux qui offensent les croyants et les croyantes sans qu'ils l'aient mérité, se chargent d'une calomnie et d'un péché évident. (33:58) L'homme répliqua: «Es-tu un croyant?» Alqama répondit humblement: «Je l'espère.»
Alqama lutta contre la fausseté qui avait cours à son époque, et n'obéissait pas aux dirigeants égarés omeyyades. Comme il avait lui-même reçu des hadiths de centaines de Compagnons, de nombreuses personnalités de sa propre génération et des générations suivantes rapportèrent des hadiths de lui. Alqama forma les savants les plus illustres de l'école de Kufa, comme Aswad ibn Yazid an-Nakha'i, Ibrahim an-Nakha'i et Hammad ibn Abi Sulayman, et enveloppa ainsi Kufa d'une atmosphère propice pour la formation de Sufyan ath-Thawri, Abou Hanifa et de beaucoup d'autres.
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douceconstellation · 1 year
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Manque.
Loin d'elle avec ce sentiment de vide. 𝓿𝓲𝓭𝓮. 𝓿𝓲𝓭𝓮.
Au fond de mon cœur qui se meurt.
Soudain, je ne trouve plus ma place dans ce monde, mais l'ai-je déjà trouvé au fond ?
J'ai passé la nuit à pleurer et rendre mes tripes, rendre mon âme, rendre mon cœur. Je n'en veux plus, à quoi bon lorsque mon unique personne n'est plus.
Aucune envie de parler, adresser la parole à personne,
pour entendre contre mon crâne le bruit interminable de mon cœur qui résonne.
Je t'ai aimé à la vie, je t'aimerai à la mort, et je ne pensais pas qu'il pouvait exister aussi douloureuse torture que celle-ci.
Cette nuit encore, j'ai cru entendre ta voix. Je t'ai cherché partout, je ne te voyais pas. Gifle mentale en comprenant que tu n'étais pas là.
Je lui en veux. Je lui en veux de briser mon cœur, je n'attendais que notre avenir commun, notre bonheur.
Et j'entends son rire, sa voix, dans tous les murmures du monde.
Si nous sommes liées, a-t-elle ressenti tout au long de la journée la même douleur qui a envahit mon cœur, se traduisant par mes pleurs ?
J'ai besoin d'elle, de sa voix, de nos appels, elle est mon éternel.
J'aimerai tant l'emmener voir les plus beaux coucher du soleil, compter les étoiles, danser sur le sable et retoucher à l'univers du bout de ses lèvres, au loin dans la mer.
J'aimerai lui offrir le monde, profiter avec elle de chaque seconde.
J'aimerai si fort que l'on compte les étoiles ensemble, avant de lui susurrer qu'elle est la mienne, et qu'elle brille dans mon cœur et à mes yeux bien plus que chacune d'elles.
Je ne sais plus ce que j'écris, je sais seulement que depuis le premier jour, de sa personne j'en suis épris.
J'aimerai lui rendre mon cœur, lui dire qu'elle en est l'unique détenteur, qu'il n'y a qu'avec elle que du monde je n'en ai plus peur. Et surtout car après tout, il n'y a que près du sien que je ressens réellement le mien.
Je ne me vois pas vivre sans toi,
Car la vie sans toi, je ne la veux pas.
2021
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