Tumgik
#portrait un côté du visage éclairé
dieinspiration · 1 year
Text
Otto Steiner
Tumblr media
0 notes
alexar60 · 1 year
Text
L’enfant des fées (3)
Tumblr media
Les deux premiers épisodes sont disponibles ici.
Malgré le tonnerre, Louis oublia sa vie dans ses pensées. En fermant, les yeux, il revivait une journée, un beau dimanche passé à la campagne. Il marchait avec Armande à ses côtés. Son épouse, habillée d’une longue robe et d’un grand chapeau, ne sortait jamais sans une ombrelle. Elle aimait ce paysage viticole du sud de Nantes. Ils marchaient presque main dans la main, tels des adolescents amoureux transis.
Le jeune commissaire de police entendit, plus loin, des enfants jouer. Le sourire apparut sur le visage boueux du soldat fatigué. Il se souvenait d’Henriette, son ainée. Elle ressemblait énormément à sa mère avec la même forme ovale du visage, les mêmes yeux bleus et un sourire identique. Tout le monde disait qu’elle sera le portrait craché de sa mère quand elle sera plus vieille, jusqu’à avoir son caractère trempé. Ce jour, elle s’était faufilée en compagnie de son petit frère dans les vignobles. Ils couraient, jouaient, un peu déçus de ne pas trouver de raisin à picorer.
-          Jules, cesse de te rouler à terre. Tu salies ta chemise, cria Armande.
Mais le garçon se fichait complètement de ressortir tout crotté. Il frotta ses genoux poussiéreux, puis il repartit rejoindre sa sœur. Leur père rit. Il taquina tendrement sa femme pour sa manière de se faire respecter. Elle soupira en levant les épaules. A son regard, Jules passerait un mauvais quart d’heure en rentrant à la maison.
Les craquements dans le ciel devinrent de plus en plus intenses. Il était noir, mal éclairé par des étoiles filantes qu’on pouvait distinguer dès que la fumée se dissipait. Mais elle ne se dissipait jamais. Il entendit quelques voix tremblantes autour de lui. Une prière…des bruits de pas…Un ordre…Alors, Louis retourna dans son passé.
Blandine était magnifique avec un nœud rose dans les cheveux. Elle ne comptait pas encore un an de vie et restait assise dans le landau poussé par la nourrice. C’était une fille de paysan, venue à Nantes pour échapper à la dure vie des champs. Marie-Anne avait choisi Nantes plutôt que Paris contrairement à ses amies. Louis se doutait que c’était pour accompagner un amoureux, un gars des chemins de fer. Elle était plutôt jolie, si ce n’est cet affreux accent breton.
Peut-être parce qu’elle était la plus jeune, ou parce qu’elle lui ressemblait, la dernière de ses enfants restait sa préférée. Sa petite pupuce, comme il aimait l’appeler. Elle souriait tout le temps, elle voulait qu’il la porte chaque fois qu’il approchait de son landau. Alors, il s’amusait à faire des grimaces. Ce jour-là, il avait surpris sa belle-famille, en donnant la bouillant à sa fille. « Nourrir les gamins reste une affaire de femmes ! », avait balancé son beau-père.
Une pluie d’explosion réveilla Louis. Il était au milieu d’une tranchée. Ils étaient tous à attendre, le dos collé contre les sacs de terre. Ils tremblaient, se passant les bouteilles de pinard pour se donner du courage. Louis regarda son supérieur. Ce dernier surveillait sa montre, il porta un sifflet à la bouche. Avec son rôle de commissaire de police, il aurait dû être lieutenant comme lui. Mais le rapport d’un juge le dégrada au rôle de sergent.
Il connaissait la cible, il savait où foncer. Surtout, il savait ce qu’il y avait en face. Son voisin tendit une bouteille. Alors, il fit comme tout le monde, il but une gorgée de ce picrate. Puis il pensa à sa famille. Il pensa de nouveau à Armande, à ses caresses quand ils faisaient l’amour. Il se souvint du goût de ses baisers sur la bouche, oubliant ainsi celui du mauvais vin. Il pensa à Henriette. Il se rappela bêtement d’une histoire pour la faire dormir. C’était un conte de fées. Il pensa à Jules et au jour où il apprit à jouer du cerceau. Il pensa à Blandine. De son jour de naissance…de l’immense douleur, du visage en sueur de sa femme allongée sur le lit conjugal. Il se rappela qu’il s’est senti petit et fragile lorsqu’il prit sa fille dans les bras. Il n’avait pas connu ce bonheur pour les deux premiers. Il n’était pas présent à leur naissance.
Soudain, le silence ! C’était pour très bientôt! Puis, un long sifflement déchira les cœurs. Les poilus se jetèrent sur les échelles. Les agneaux partaient à la boucherie !
Les hommes tombaient, fauchés par la mitraille, avant d’avoir atteint la première ligne de barbelés. Louis réussit ce miracle. Il s’allongea à côté de cadavres en putréfaction, oubliés lors des charges précédentes. Il y avait des français, des allemands…des corps dans de sales uniformes troués. Le fil remua subitement avant de bouger.
-          Aide-moi, cria Marcel étendu à sa gauche.
A l’aide d’une tenaille, Son compagnon coupa le fil tenu par Louis. Ses mains sentirent les piques égratigner sa peau. Il prit ensuite une grande inspiration avant de se lever. Il aperçut l’objectif. Alors, il courut à côté de Marcel et d’autres camarades. Il courut en oubliant sa famille, en pensant à survivre. Les mitrailleuses continuèrent leur massacre.
Il était devant eux, à attendre les bras en l’air. La statue était tout ce qui restait du calvaire. Avant la guerre, il régnait au milieu d’un croisement de routes. A ce moment, il n’était plus qu’une pâle copie de statue grecque amputée de quelques membres. Le Christ attendait tel un cul-de-jatte qu’on l’aide à quitter cet enfer. Enfin, Louis arriva à sauter dans un trou à côté de l’idole, sans se soucier de possible présence de gaz moutarde. Puis, il attendit parce qu’il n’était pas possible d’aller plus loin.
L’objectif ne pouvait être atteint. Soudain les allemands arrêtèrent de tirer. Il entendit crier. Il reconnut le sifflet du lieutenant et sa voix qui répétait: « retraite ! »
-          Tout ça pour ça ! ragea-Marcel situé dans un autre trou.
Et le tonnerre retentit ! Des sifflements précédèrent les explosions. L’artillerie des poilus visaient tant bien que mal les tranchées allemandes. Dès lors, Louis comprit que les vert-de-gris étaient en train de contre-attaquer. Il porta son fusil contre sa poitrine, et il pria en observant la statue au-dessus de sa tête. Il espérait juste une chose : pas de corps-à-corps.
L’artillerie décimait l’ennemi qui ne réussit pas non plus à franchir leur première ligne de barbelés. Les soldats demeurèrent coincés dans le no man’s land à attendre que cela se passe. Les bombes fusèrent, elles éclatèrent sans se soucier de la couleur de l’uniforme. Elles tuèrent dans les deux camps. Et Louis attendait son tour.
Le bombardement dura une quinzaine de minutes. Le silence s’imposa tout à coup. C’était un silence glacial qui ne dura pas car les appels à retourner dans leur base, les râles des mourants, les cris des blessés graves réalisant avoir perdu un morceau…tout incita Louis à retourner dans ses souvenirs. Il voulait embrasser sa femme. Il rêva de voir ses enfants grandir. Il espéra tenir le bras d’Henriette, lorsqu’elle entrera habillée d’une magnifique robe de mariée dans la basilique Saint Nicolas. Il imagina Jules en bon avocat ou politicien. Et chose étonnante pour son époque, il vit dans un flash que Blandine deviendrait la future Marie Curie.
Il réalisa qu’une grande lumière venait de l’éblouir. Aussitôt, il ferma les yeux puis les cligna les paupières cherchant à retrouver la vue rapidement. Lorsqu’il reconnut le christ, il entendit d’étranges petits bruits. Cela semblait venir de la terre, comme des grignotements, comme si on creusait la terre. Il écouta plus attentivement et crût discerner quelques voix…Des petites voix dont il n’arrivait pas à comprendre la langue.
Quelque-chose surgit tout-à-coup en tombant dans le trou. Il brandit son fusil pointant sa baïonnette pour se défendre jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il s’agissait d’un français.
-          Vous n’êtes pas blessé, Sergent ? demanda le seconde classe.
-          Non, juste mon orgueil ! répondit-il.
Les deux hommes retournèrent dans la tranchée en courant. Personne ne tenta de les empêcher car en face, ils faisaient de même, ramassant au passage des blessés. Le lieutenant, le visage couvert de boue commençait à recenser les restes de sa section. La mine triste, il passa, devant le sergent Louis Macé. Ce dernier n’eut aucun mot. Il ne le salua pas non plus. Il préféra retourner dans ses souvenirs.
Alex@r60 – mars 2023
Photo : Le Christ des tranchées de Neuve-Chapelle.
15 notes · View notes
patricidekid · 2 years
Text
Ôdes à la sorcière d’Ææa Circé, fille de l’astre solaire amie de l’astre lunaire. Les loups et lions s’agenouillent en ta noble présence, ta voix mortelle et ta noble apparence titane. Régnant du haut de sa maison en Ææa (ééa) , îles luxuriante au lagon d’émeraudes, les forêts fournis de végétation la brume et son propre cosmos. Sous les yeux de sa tante Séléné pratiquant sa douce magie végétale pourtant si puissante et crainte sous le regard amical d’Hécate. Ni protectrice ni mauvais augures, j’aime à penser que tu fut parfois cruelles comme justes, ton portrait fut tantôt élogieux tantôt empli de fierté viriles, vilaine sorcière au enchantement puissant faisant trembler tout les hommes pourtant si l’on se réfère à ces mêmes mythes, ces dons, cet environnement tu le tiens des déesses lunaires. Tu est une histoire d’éclipse abandonnée et crainte, admirée et brûlant ceux qui te regardaient trop. La raison de la faim des hommes comme celles de la paranoïa cruelle, les deux s’assemblent toi Ô Circé, courant au travers de la bruyère accompagnée de ta fidèle lionne. Fuyant les rayons du soleil pour te complaire dans les reflets aquatiques de la mer Égée sous les yeux lunaire de trois astres silencieux. J’aime ton image fermière, botanistes, battante comme j’aime ton idée somptueuse de soie accompagnée de loups humiliant chaque homme protégé par le soleil ayant un jour pensé prétendre foulé le sable de ta belle prison doré. J’aime ton concept bafoué et pourtant si admirable, l’idée de ton incompréhension par les auteurs masculins de ton temps, l’idée de ta mort solitaire sur une plage d’Ææa seule accompagnée de tes lions et loups, les pieds dans l’eau, tu était une nymphe, aussi rayonnante que le soleil, aussi oubliable que l’enfant d’Helios, aussi belle dans l’obscurité du clair de lune. Ô Circé douce éclipse lunaire, laissant ton dernier souffle contre la fourrure de ta lionne, chez toi, dans cette prison que tu à su faire tienne, pied dans l’eau, visage éclairé par Séléné, les plantes se répandent autour de toi, ainsi accompagnée d’Hermès tu passe de l’autre côté. Toi Circé, qui ne demanda rien que d’être regardé, battante trouble enragée, éclipsée par des guerriers écrits par des hommes fier de leur membres ne te réduisant qu’à ta chair. Alors ces verbes sont tiens, aussi ridicules qu’ils paraissent rendant hommage à la magicienne solaire aussi pathétique que glorieuse que tu pus être jadis.
6 notes · View notes
frenews24h · 4 years
Text
Huawei Mate 30 Pro: la caméra à l’épreuve
Fre News 24h Huawei Mate 30 Pro: la caméra à l’épreuve
Nous avons utilisé l’appareil utilisé pour ce test TradingShenzhen fourni avec le firmware chinois, Le smartphone fonctionne sur Android 10 et offre le niveau de sécurité du 6 octobre.
Huawei Mate 30 Pro: les caméras sous le microscope
Par rapport à son prédécesseur, le Mate 20 Pro, le Huawei Mate 30 Pro apporte de nouvelles fonctionnalités d’appareil photo, qui sont placées du côté matériel dans et à côté de la grande zone circulaire à l’arrière. Il existe au total quatre capteurs différents.
Capteur ultra grand angle 40MP, 18 mm, f / 1,8, 1 / 1,54 pouce, 18 mm
40MP, 27 mm, f / 1,6, capteur grand angle 1 / 1,7 pouces, stabilisateur d’image optique
8MP, 80mm, f / 2.4, téléobjectif ¼ de pouce, stabilisateur d’image optique, zoom 3x
Capteur de profondeur 3D (ToF) pour de meilleurs effets de bokeh et une mise au point plus rapide
À l’avant se trouve un capteur 32MP avec une ouverture f / 2.0, qui utilise le capteur 3D du déverrouillage du visage pour prendre un selfie aussi naturel que possible. La caméra avant peut enregistrer des vidéos en FHD + à 30 ips. Il est important de savoir que l’appareil photo principal prend des photos à 10 MP et contracte quatre pixels en un – c’est ainsi que l’appareil photo 40 mégapixels est calculé. Avec le Mate 30 Pro, des photos au format RAW sont également possibles. Ce mode est recommandé si vous souhaitez éditer les photos ultérieurement. Plus d’informations sur l’image sont collectées, mais le fichier image de la photo prise est également beaucoup plus volumineux.
Tumblr media
Un nouveau look pour l’appareil photo du Huawei Mate 30 Pro / © AndroidPIT
L’application appareil photo: rapide et intuitive, mais avec quelques faiblesses
L’application appareil photo facile et rapide à utiliser propose différents modes: nuit, portrait, ralenti, panorama, monochrome (noir et blanc), HDR, time-lapse ainsi que AR et Dual View, qui ont été spécialement développés pour le mode vidéo. En mode Pro, vous pouvez définir manuellement des paramètres tels que l’ISO, la vitesse d’obturation, l’exposition et la balance des blancs. L’activation et la désactivation de la prise en charge de l’IA (active par défaut) et des filtres qui sont placés en direct sur les enregistrements est juste un tap ou un glissement. La trace de l’intelligence artificielle est perceptible, surtout avec des couleurs comme le vert et le rouge, mais elles ne sont pas trop invasives dans le test.
La navigation dans l’application se fait principalement par des gestes de glissement intuitifs à travers la barre des différents modes ci-dessous. En bas à droite se trouve l’interrupteur permettant de basculer entre la caméra arrière et la caméra avant.
Tumblr media
Le zoom est assez difficile avec le Mate 30 Pro. / © AndroidPIT
Le zoom peut être ajusté avec un curseur, mais il est presque impossible de le régler d’une seule main lors de la prise de vue en mode paysage. Même en mode portrait, le réglage du zoom est problématique pour les gauchers. De plus, le système automatique prend parfois plusieurs secondes – trop long – pour éditer une photo prise et l’afficher dans la galerie.
Voici comment le Mate 30 Pro fonctionne dans divers scénarios
Pendant la journée et dans des pièces bien éclairées, le Huawei Mate 30 Pro prend de belles photos. Les images convainquent par la netteté dans les moindres détails et ne révèlent presque aucun bruit d’image. La balance des blancs est généralement bonne et les tons de peau des personnes représentées sont reproduits très précisément – cela peut être vu à partir de l’analyse de la zone verte mise en évidence dans l’image ci-dessous.
Tumblr media
Sur le côté droit, nous avons augmenté la saturation pour obtenir moins de nuances claires / © AndroidPIT
L’écran couleur a également été optimisé, bien que dans certains cas le Mate 30 Pro doive faire face à un manque de saturation. Dans l’image suivante, vous pouvez voir la comparaison avec le Google Pixel 4 XL, où une représentation des couleurs plus précise s’applique, mais les tons chair semblent plus pâles.
Tumblr media
Même image avec Pixel 4 XL / © AndroidPIT
Les prises de vue en faible luminosité convainquent et confirment les performances de Huawei et Leica dans ce domaine. Le mode spécial nuit démarre plutôt lentement et, en raison du temps d’exposition plus long, prend plus de temps et de repos lors de la prise de vue. Mais il fait également du bon travail dans un environnement complètement sombre car il expose et capture la scène beaucoup mieux.
Alternativement, il y a le mode automatique rapide, qui est plus que suffisant pour la plupart des scénarios dans de mauvaises conditions d’éclairage: même sans trépied, des instantanés à faible bruit sont pris dans l’obscurité.
Le mode automatique du Mate 30 Pro offre des couleurs plus réalistes (la lumière dans l’image ci-dessous était assez chaude), une meilleure plage dynamique et une meilleure reproduction des détails que celle du Google Pixel 4 XL. Dans la photo prise avec le nouveau pixel, la composante de bruit est également sensiblement plus élevée.
Tumblr media
Le Mate 30 Pro / © AndroidPIT
Pour les prises de vue de nuit, nous comparons le Mate 30 Pro avec le OnePlus 7T Pro. La configuration OnePlus crée des photos avec des couleurs plus riches dans l’obscurité. La richesse des détails du bâtiment représenté à une plus grande distance est meilleure chez Huawei. Ici, la façade n’est pas aussi rose qu’avec la photo OnePlus. OnePlus est plus chaud, mais aussi plus artificiel – Huawei est plus proche de la réalité.
Tumblr media
Des couleurs plus intenses sur la photo du OnePlus 7T Pro, mais le bâtiment est mieux capturé par le modèle Huawei. / © AndroidPIT
Le téléobjectif du Huawei Mate 30 Pro surprend avec une « basse résolution ». Il offre un zoom 3x, inférieur au zoom 5x du P30 Pro, mais le changement de technologie avec l’algorithme AI-RAW est payant et avec la fonction 5x standard de l’application, le Huawei Mate le fait 30 Pro pour des clichés nets qui ne sont en aucun cas inférieurs à ceux du P30 Pro.
Il est également clair que la qualité des photos zoom dans l’obscurité ne peut pas suivre celles du capteur principal. La nuit, vous devriez éviter de grossir si possible.
Tumblr media
Zoom de première classe dans la lumière. / © AndroidPIT
Nous ne voyons pratiquement aucune perte de qualité dans le mode ultra grand-angle – bien sûr, le capteur est techniquement au même niveau que l’appareil photo principal. Les résultats sont hors de tout doute. L’autofocus est particulièrement puissant sur les objets proches et, grâce au grand angle, les met à l’honneur.
La caméra avant dans le test
La caméra frontale 32MP convainc par une photographie détaillée et presque naturelle. Ici, le Mate 30 Pro est meilleur que le P30 Pro. Lorsque vous passez de l’appareil photo principal à l’appareil photo avant, l’application passe automatiquement en mode portrait.
Avec l’effet bokeh, le Mate 30 Pro fait un excellent travail grâce à une reproduction douce de la profondeur de champ. Dans ce cas, le mode portrait n’utilise pas le téléobjectif, mais l’appareil photo principal, qui, avec sa richesse de détails, ne permet pas aux cheveux individuels de devenir « photo slush », mais les enregistre en détail.
En bref sur les vidéos: Huawei a promis une expérience vidéo améliorée et la maintient en fait grâce à un bon travail et à des résultats correspondants dans la zone d’image en mouvement. Par défaut, vous pouvez enregistrer des films en 4K avec le Mate 30 Pro – à 60 ips. La mise au point automatique fonctionne également en douceur et améliore automatiquement et intuitivement les vidéos.
conclusion
Huawei reste également au sommet de la caméra avec le Mate 30 Pro. Le Mate 20 Pro a introduit le mode grand angle, qui a ensuite été adopté par le P30 Pro. Le Mate 30 Pro combine toute la gamme de technologies de la marque, l’optimise et confirme les performances de l’appareil photo en délivrant de bons clichés à tous les niveaux dans différents scénarios. Huawei est au sommet, surtout la nuit.
Dans l’ensemble, il est difficile de trouver un point faible. Il y a certains aspects qui peuvent être améliorés, du contrôle du zoom dans l’application aux vidéos, dans lesquels la portée technique de l’amélioration est l’une des plus grandes. Dans tous les cas, la caméra du Mate 30 Pro peut être plus qu’un simple outil permettant à la plupart des utilisateurs de capturer leurs souvenirs. Mais que ce soit le meilleur sur le marché – ces opinions peuvent différer. Vous l’avez prouvé vous-même dans notre test de caméra aveugle!
Fre News 24h Huawei Mate 30 Pro: la caméra à l’épreuve
http://frenews24h.com/huawei-mate-30-pro-la-camera-a-lepreuve/ Source: http://frenews24h.com/
0 notes
tailspinfr · 4 years
Text
Baby there’s no guidance when random rules
Tumblr media
Je crois que j’ai commencé mon bilan de l’année dernière comme ça, aussi. Mais en même temps, est-ce qu’on s’en foutrait pas un peu ? Toutes les années sont une variation de la précédente. On bouge un peu le curseur. On essaie de faire des ajustements. Pour moi il y a beaucoup plus d’immobilité que de mouvement. C’est comme ça.
Alors cette année, je me suis dit que je m’étais dispersée. C’était mon obsession, ça : je suis dispersée. Je regardais les autres — comme toujours — ah les autres, ils ont tout compris ! Moi je me sentais divisée, éparpillée aux quatre coins de ma conscience. J’avais décidé que je n’avais pas de sens. J’enviais ceux et celles qui avaient une ligne conductrice, une passion, une spécialité. Un horizon unique. J’ai commencé dix choses, j’en ai arrêté vingt, j’ai écrit sur trop de sujets qui n’avaient aucun rapport et j’ai trouvé que mon manque de cohérence m’empêchait d’être une marque identifiable. Je me suis enlevé les petites peaux des doigts en faisant saigner mes ongles et en me disant que l’ironie de récupérer les termes du capitalisme pour évaluer mon existence était quand même confondante.
Alors ! J’ai chéri les moments où je me sentais une. Presque unique. Chanter Both Sides Now de Joni Mitchell en me prenant très au sérieux au karaoké. Manger du pamplemousse face à la mer et voir le soleil se lever. Regarder The Ghost of Mrs Muir et me dire que c’est le meilleur film au monde. Rentrer de Brest avec des larmes dans les yeux et être traversée par Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman. Relier mon petit zine à la main et penser que peut-être que je n’ai aucune cohérence mais que ma mélancolie, elle, en a une. Que mes phrases les unes après les autres relient tout de même quelques points, à l’intérieur.
J’ai déconstruit beaucoup de choses cette année. Moi — déjà — portrait d’une femme en petites briques posées les unes à côté des autres. Maintenant que c’est fait, je l’ai accepté. Je ne suis pas un lego bien monté bien emboîté, je suis un tas de petites choses. Parfois disparates. Un magma. J’ai arrêté de voir un horizon à toute chose. J’ai réduit la focale. Je n’envisage plus la longue traversée mais les petites escales. Alors qu’importe que parfois j’ai envie d’écrire sur tel sujet et le lendemain sur tel autre. Peut-être que ce n’est pas grave d’être une girouette ? Peut-être que c’est une bonne nouvelle que le vent me fasse tourner dans tous les sens ? Peut-être qu’un jour, quand j’observerai les mouvements qu’ont pris ma vie sur une grande carte, l’itinéraire sera évident. Peut-être que d’ici là je serai dans ma véranda à regarder le monde se démanteler et ça n’aura plus aucune importance.
Tumblr media
Alors ! J’ai découvert que parfois les petites choses, minuscules, donnent plus de joie que les grandes. Ce n’est pas forcément logique. Je pensais que chaque année me ferait désirer des gestes de plus en plus amples. Mais c’est le contraire. C'est comme ça, aussi. J’ai trouvé qu’on n’était pas forcée de se conforter à ce que le monde extérieur valide comme un avancement. Au fil de mes interview j’ai saisi que j’admirais les personnes qui réussissaient à capter les petites choses. Les sentiments fugaces. Ça m’a apporté beaucoup de réconfort quand je trouvais à la fin de cette année que l’ambition me glissait entre les doigts. J’ai vu qu’elle était beaucoup plus petite que je le pensais, une petite boule de feu entre mes mains.
J’ai commencé l’année sur les chapeaux de roue, j’allais publier un livre avec mon vrai nom dessus et ça m’a donné de la force pendant quelques mois. J'avais rencontré des nouvelles personnes et j'avais de nouveaux projets. J’ai proposé plus de choses, tenté de sortir d’un ou deux pas de ma zone de confort. J’écoutais en boucle Pet Town d’Eerie Wanda avec ses petites ritournelles entêtante. C’était une petite musique tourbillonnante qui allait avec ce petit moment de grâce.
J’ai laissé l’hiver fondre entre les doigts du printemps dans une bonne forme. Avec des films enthousiasmants, The Bad and the Beautiful de Vincente Minnelli, avec ses personnages sombres et son noir et blanc profond ; qui a imprimé en moi les marques angoissées du visage de Lana Turner.
Mars a amené avec lui une ribambelle de doutes et j’ai commencé à reconnaître dans les expressions des autres femmes des lambeaux de rages qui n’attendaient qu’à refaire surface. Je ne sais plus si c’est la découverte de Judy Henske ou la vision inoubliable du visage éclairé par la colère de Tatiana Samoïlova dans Quand passent les cigognes de Mikhaïl Kalatozov — en tout cas quelque chose à nourri en moi une intranquilité qui a fait son nid. Pendant des jours j’ai écouté en boucle la reprise de Till the Real Thing Comes Along de Judy Henske, chanson d’amour désespérée dans laquelle elle met une intention qui m’a fascinée. Je l’ai décortiquée pour laisser voir son cœur palpitant. Nous avons fini par battre à l’unisson et Judy m’a accompagnée quand, muette de rage, j’ai pris le métro un soir après une conversation angoissante. Elle est devenue ma conseillère quand le petit moment de lune de miel avec mon travail était bel et bien enterré. Quand les angoisses revenaient avec leur longue cape noire. Dans la nuit noire.
youtube
Top des films découverts en 2019
Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman [vu pour la première fois dans sa version longue]
Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma
The Ghost and Mrs Muir de Joseph L. Mankiewicz
The Bad and the Beautiful de Vincente Minnelli
Quand passent les cigognes de Mikhaïl Kalatozov
Hana-bi de Takeshi Kitano
Four Friends d’Arthur Penn
Funny Girl de William Wyler
Midsommar d’Ari Aster
Alors j’ai pris des billets de train et je suis partie en Bretagne toute seule, sous le soleil froid du début du printemps. Blue de Joni Mitchell a épousé les formes du petit appartement où j’ai regardé la mer assise sur le canapé. J’ai pleuré de joie sur la plage et je suis tombée entre les cailloux. J’ai trouvé tout absurde, j’ai écrit dans mes carnets, j’ai mangé une pizza en regardant Notre Dame brûler, j’ai pleuré en regardant Tuca & Bertie, j’ai dansé toute seule sur Carey et j’ai regardé le soleil se lever sur les vagues matinales. Je me suis endormie en écoutant Scott Walker en constatant avec joie que tu ne finirais jamais de me manquer quand tu n’es pas là.
youtube
J’ai écrit des textes tristes sur ma grand-mère, j’ai interviewé des femmes, je n'ai rien fait parfois, rien d'autre que regarder par la fenêtre. Jusqu’à ce que l’été et sa chaleur intolérable s’installe. Alors il ne restait plus qu’à se rattacher à ce que nous trouvions de beau : revoir Donnie Darko tous les deux en se tenant la main, découvrir le Four Friends d’Arthur Penn et avoir le cœur un peu déchiré en deux. Faire des playlists. J’ai erré en pleine canicule à la Défense, cherchant la fraîcheur de la climatisation dans les cafés payés à l’heure. Dans la quatrième dimension à traîner de magasin en magasin, la tête enfoncée dans le sable brûlant.
J’ai pleuré en pensant à la Bretagne, j’ai élaboré des plans pour rentrer pour toujours et je les ai abandonnés cinq minutes plus tard. J'ai dit que je détestais Paris même si c'était faux. J’ai raclé ma patience avec les ongles. J’ai lu beaucoup trop de livres de la rentrée littéraire, les pieds chatouillés par le chien et par mon complexe de l’imposteur qui semblait me crier que je ne connaîtrai jamais rien assez bien. Ressassant les pensées tous les mercredis sur le canapé où mes pensées sautent comme un vinyle rayé.
Top des livres découverts en 2019
À tous tes enfants dispersés de Beata Umubyei Mairesse
La vie d’artiste de Catherine Ocelot
Souvenirs de l’avenir de Siri Hustvedt
Son corps et autres célébrations de Carmen Maria Machado
Hard Rain Falling de Don Carpenter
Sabrina de Nick Drnaso
En revenant d’un court séjour en juillet, j’ai écouté le retour de David Berman (Purple Mountains) et j’ai pleuré sur le quai du RER A en repensant à Hana-bi. Friends are warmer than gold, when you’re old Plus d’une décennie avec Silver Jews m’est revenue, les écouter avec Aurore dans les rues d’Écosse, entendre Tennessee avec Olivier en concert au Point Éphémère et serrer sa main très fort. Je ne savais pas encore comme cette nostalgie allait prendre une mauvaise direction.
youtube
Un jour comme un autre David Berman est parti, lançant en moi un cycle mélancolique qui n’a pris fin qu’en novembre. Je pensais à ce que me disait toujours mon grand-père tandis que nous remontions dans la voiture : les bons s'en vont, les mauvais restent. Et ça me faisait pleurer. En plein cœur de ce mauvais alignement des planètes, il y a eu Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman, découvert pendant deux après-midis d’août dans sa version longue. Un moment presque mystique qui a ouvert dans ma conscience des portes infinies. J’avais vu la version courte en 2015 et découvrant ces heures ajoutées, j’ai pu voir comme j’avais changé, comme le film résonnait d’une manière nouvelle et plus profonde en moi. Et peut-être comme pour Proust, je me suis dit qu’il faudrait que j’y revienne plusieurs fois.
Top des disques écoutés en boucle en 2019
Pet Town de Eerie Wanda
Blue de Joni Mitchell
High Flying Bird de Judy Henske
Funny Girl – Soundtrack
Scott 4 de Scott Walker
Purple Mountains de Purple Mountains
Along the Road I Had Traveled de Julien Ledru
Not de Big Thief
Glimpses de Bootchy Temple
Il est rare qu’une même année j’ai deux expériences aussi forte au cinéma, mais peu de temps après avoir vu Fanny et Alexandre nous sommes allés pleurer toutes les larmes de notre corps en écoutant l’hiver de Vivaldi, et Céline Sciamma m’a (encore) eue. Un film qui m’a transpercée comme une flèche, qui m’a réconciliée avec mon angoisse fixe de la fin des choses. Moi qui était persuadée que la fin d’une époque était comme une déchirure impossible à réparer, Céline Sciamma a tout recousu avec son film miraculeux. Me réconciliant d’un geste avec les fantômes et avec les regrets. Avec l’idée que tout a une fin. J'ai crié avec les héroïnes de Midsommar (Ari Aster). Et j'étais un peu réparée.
youtube
Au crépuscule de l’année nous avons regardé Funny Girl et, comme le disait Sufjan Stevens, I fell in love again. De Barbra, de son humour, de son sourire ironique, de ses grands yeux, de sa passion et de sa voix, quelle voix. De ses épaules qui frémissent quand elle est embrassée et que le désir roule sur son corps. J’ai fini l’année enveloppée dans son numéro final, My Man, qu’elle chante sur scène. Il n’y a qu’elle, la lumière des spots, et le noir tout autour. Et ses larmes qui coulent tandis qu’elle retrouve de la force dans sa propre émotion. Qu’elle se rend compte qu’il lui reste bien plus que ce qu’elle a perdu. C’est la chanson performative par essence. Encore une ritournelle qui parle d’une femme qui pleure un homme, mais qui dit beaucoup plus que ça. Elle dit tout ce qui se brise en nous, tout ce qu’on casse et qu’on brûle, tout ce qu’on peut se raconter pour survivre. L’homme là-dedans n’est qu’un horizon hypothétique, une figure imaginaire, une chimère dont on sait dès le départ qu’elle ne suffira pas. Les hommes sont une excuse pour chanter un peu plus fort. Alors on chante My Man, mais les larmes, la gorge nouée et les cris de Barbra, on sait qu’ils charrient bien plus que ça. Ils transportent tout un monde. Cette forme de grandiloquence ne finira jamais de s’entrechoquer tout au fond de moi.
Tumblr media
En décembre, je reviens au ballet d’Un Américain à Paris, une petite parenthèse dans la rage que nous ressentons collectivement. Une petite jubilation étrange à voir cette ville de carte postale, dans laquelle on peut toujours danser et tourbillonner. À la fin de l’année j’ai vendu un petit zine, tiré de ce blog, et plusieurs personnes m’ont dit qu’elles aimaient bien lire sur ces petits moments. C’est ce que j’ai appris à faire ici — et je referme la boucle de cette année sur cette pensée. Face à l’absurdité, la violence, et tout en gardant les yeux rivés sur la réalité, j’essaie d’écouter tous ces micro-événements qui font du bruit en moi. Les livres lus sur les plages de Plougonvelin. Se donner la main devant Donnie Darko. Arpenter les rues de Brest avec des souvenirs mi-heureux mi-douloureux. Et attendre que tout ça, à force d’infuser, finisse par avoir, si on a de la chance, un tout petit peu de sens.
[Et pour le reste de mes recommandations culturelles, vous pouvez les trouver par ici]
0 notes
reddesertgirl · 4 years
Text
Tâche photo
Pour le dernier projet de l’année, j’ai décidé de faire la tâche photo, c’est-à-dire prendre 6 photos et 1 pastiche.
Photo 1 : le portrait
Inspiration : portrait de Martin Luther King
Tumblr media
https://karsh.org/martin-luther-king/yousuf-karsh-martin-luther-king-1962/ 
J’ai choisi cette photo pour la lumière qui éclairait bien le visage et aussi parce que je trouvais que c’était la moins sombre des quelques-unes que je voulais prendre au départ. Je vais donc faire un portrait de mon ami en m’inspirant de cette photo, donc avec le même éclairage. 
Deux essais commentés :
Tumblr media
Sur cette photo, j’aimais le sourire et l’expression faciale en général de Tristan, mais on ne voyait pas l’autre moitié de son visage, ce qui me plaisait moins. J’ai donc décidé de reprendre des photos avec un meilleur éclairage.
Tumblr media
Sur cette photo, on voyait tout le visage et l’éclairage, mais je n’aimais pas tant que ça l’expression faciale. J’aimais mieux quand il souriait.
Photo présentée pour l’évaluation :
Tumblr media
Critique :
Sur cette photo, je trouve que l’éclairage est très bien, car on peut voir tout le visage tout en ayant un côté un peu plus sombre. J’aime aussi le sourire que fait Tristan, car il semble réel et franc. Les photos avec des expressions faciales et des émotions réelles, qui n’ont pas l’air forcé, sont toujours les plus belles à mon avis. Par contre, je trouve que j’aurais pu bouger un peu plus l’éclairage, car même si on peut distinguer tout son visage, ses cheveux à gauche sur la photo sont un peu plus cachés dans l’ombre. J’aurais donc dû arranger ça lorsque j’ai pris la photo.
Photo 2 : l’autoportrait
Pour mon autoportrait, je vais prendre mon ombre sur un fond uni (couleur à déterminer), de façon à ce qu’on ne voit pas mon visage mais qu’on puisse quand même distinguer sa forme.
Deux essais commentés :
Tumblr media
Ici, on ne voyait presque pas mon ombre et on ne pouvait distinguer que mon nez, mais vaguement. 
Tumblr media
Sur cette photo, je m’y suis prise d’une autre façon pour qu’on voit mon ombre, c’est-à-dire en me penchant au dessus du fond, qui était lui sur une surface plane. Par contre, la photo était orange, car les paramètres étaient mauvais.
Photo présentée pour l’évaluation :
Tumblr media
Critique : 
Sur cette photo, on peut distinguer mon visage, mais pas trop, ce qui est exactement ce que je cherchais à faire. De plus, la photo est d’une couleur normale (c’est-à-dire pas orange). C’est la photo qui est la mieux sortie de toutes celles que j’ai prises. 
Photo 3 : la nature morte
Pour cette photo, je vais prendre plusieurs petites voitures en photo. Les voitures sont colorées et petites, comme celles avec lesquelles les enfants jouent quand ils sont petits. 
Deux essais commentés :
Tumblr media
Sur cette première photo, je n’aimais pas la façon dont les petites voitures étaient placées sur le fond. De plus, cette vue de haut ne me plaisait pas et ne me donnait pas ce que je voulais. Je trouvais aussi qu’il y avait une trop grande distance entre l’appareil et les voitures. 
Tumblr media
Sur cette deuxième photo, l’appareil était plus proche des voitures, ce qui donnait un meilleur résultat à mon avis. Par contre, je n’aimais pas la façon dont j’avais placé les voitures. En les disposant ainsi, je me disais que ça ferait comme s’il y avait un carambolage, mais ce n’est pas sorti comme je me l’imaginais dans ma tête. De plus, la voiture noire en haut dans le coin gauche de la photo est un peu cachée dans l’ombre des autres voitures et sur le fond noir. 
Photo présentée pour l’évaluation :
Tumblr media
Critique : 
Sur cette photo, j’aime mieux la façon dont j’ai placé les petites voitures, on ne dirait pas que j’essaie de faire une forme quelconque, un carré, un rectangle ou un simili-carambolage. J’aime que la lumière éclaire les 5 voitures presqu’également, il n’y a que la bleue qui est plus éclairée. J’aime aussi l’agencement des couleurs que j’ai fait avec les voitures, je trouve qu’elles fonctionnent bien ensemble. Finalement, j’aime la vue des voitures (de face), comme si j’étais avec elles dans le cercle. Par contre, je n’aime pas la ligne de séparation entre les deux cartons noirs que j’ai utilisés pour prendre ma photo, car elle est très visible. Le temps que je réalise qu’on la voyait très bien, j’avais déjà tout rangé et il était trop tard pour tout recommencer. Si je l’avais vu avant, j’aurais repris la photo, car c’est celle que j’aimais le plus. 
Photo 4 : le mouvement 
Je vais prendre un ballon dans les airs, après avoir été lancé. On pourra donc voir le mouvement du ballon alors qu’il monte et qu’il descend. 
Deux essais commentés :
Tumblr media
Sur cette photo, comme on peut voir le mouvement du ballon, la vitesse d’obturation est lente, car l’appareil reste ouvert longtemps. Par contre, la vitesse d’obturation était trop lente, ce qui a donnait pour effet qu’on ne pouvait distinguer que c’était un ballon. 
Tumblr media
Sur celle-ci, au contraire, la vitesse d’obturation était trop courte, car le mouvement est presque figé à 100%. Compte tenu que ce n’était pas l’effet que je recherchais, je n’ai pas choisie cette photo. 
Photo présentée pour l’évaluation :
Tumblr media
Critique : 
Sur la photo soumise pour l’évaluation, j’ai réussi à trouver la vitesse d’obturation parfaite qui permettait de comprendre que c’est un ballon tout en voyant le mouvement qu’il fait. J’aime particulièrement l’effet que cela a créé, car dans la même photo, il y a un partie claire et une partie floue. Par contre, je pense que mon modèle aurait dû mettre un chandail d’une autre couleur, afin de rendre la photo un peu moins monotone. 
Photo 5 : la macro-photographie
Je vais prendre en photo une paille colorée dans un verre. 
Deux essais commentés :
Tumblr media
Cette photo est très bonne en tant que tel, je n’ai rien à dire sur celle-ci, car j’ai failli la prendre et la soumettre pour l’évaluation. La seule chose qui m’a fait changé d’idée, c’est que mon but avec cette photo était de voir le changement de perception de la paille lorsqu’elle passe d’un milieu à un autre (c’est-à-dire la réfraction qui «coupe» la paille lorsqu’on la voit dans l’air, puis dans le verre). La photo soumise pour l’évaluation représente bien ce but, donc si ma phrase n’est pas claire, se référer à la photo choisie. De plus, on voyait un peu trop la poussière sur les pailles à mon goût.
Tumblr media
Je trouve que cette photo n’est pas de très bonne qualité, car elle est un peu floue. De plus, encore une fois, ce n’est pas ce que je cherchais à faire avec la photo. Finalement, je trouve que le focus est un peu trop sur le verre, et non sur les pailles.
Photo présentée pour l’évaluation :
Tumblr media
Critique :
Cette photo correspond totalement à ce que je m’imaginais en trouvant cette idée de photo. Les pailles sont colorées et on voit qu’elles «dévient» et sont en quelques sortes coupées lorsqu’elles sont dans le verre. De plus, la lumière est forte, mais pas trop, éclairant parfaitement les pailles mais pas trop. Par contre, j’ai réalisé en prenant les photos que le verre était un peu sale. Donc si je pouvais recommencer, je laverais mieux le verre avant de prendre la photo, afin d’avoir un résultat plus esthétique. 
Photo 6 : l’exposition multiple
Fait à l’aide de photoshop
Je vais me prendre en train de jouer à un jeu de société avec moi-même. On verra quelqu’un triste de perdre, quelqu’un qui rit du perdant et quelqu’un qui célèbre sa victoire. 
Deux essais commentés :
Tumblr media
Sur cette photo, j’ai le dos trop courbé, je ne me tiens pas assez bien. De plus, ma main gauche est levée pour une raison que j’ignore, donc j’ai décidé de reprendre la photo en me tenant plus droite et en mettant ma main dans une position plus naturelle que celle-ci. 
Tumblr media
Sur cette photo, on ne voit pas assez mon visage triste/fâché de perdre. De plus, lorsque j’ai combiné les photos dans Photoshop, la lumière n’était pas pareille, la photo ne marchait pas avec les deux autres côté éclairage. 
Photo présentée pour l’évaluation :
Tumblr media
Critique : 
Sur cette photo finale, ma main à gauche est bien placée, on voit mon visage triste au milieu et l’éclairage était exactement le même dans les trois photos. Par contre, en faisant le Photoshop, j’ai réalisé que le trépied était peut-être croche, mais ce n’est pas un problème majeur selon moi. Au final, je pense que c’est ma photo préférée des 6, car l’effet est bien réussi à mon avis et car c’est intéressant de prendre des photos où une même personne apparait plus d’une fois. 
Photo 7 : le pastiche photographique
Voir le document relié au pastiche
0 notes
anader16-blog · 5 years
Text
7. Le pastiche photographique
Tumblr media Tumblr media
La première image est celle de Karsh, un des maîtres de la photographie argentique noir et blanc. Je vais donc la pasticher à ma façon. Cette image est un portrait d’un homme en noir et blanc. La photo est prise en plan buste, on ne voit pas les épaules de la personne. Le mannequin est centré sur la photographie. Le visage du modèle est bien éclairé, au point de voir les petits détails comme ses rides. Le fond, en arrière de la tête de l’homme, est complètement noir. Elle a accroché mon œil pour une principale raison : j’aime beaucoup le regard de l’homme, qui observe au loin. Celui-ci est penseur, et ne semble pas poser pour la photo.
Après avoir choisi mon image d’un professionnel, j’ai tout de suite eu l’idée de me prendre puisque la mannequin de la photographie dont je m’inspire possède une grande barbe comme la tienne. Avec une application sur mon téléphone (Iphone X), je peux prendre une photo portrait en noir et blanc avec un fond complètement noir (ce qui est exactement ce que je recherche). J’ai donc l’intention de réaliser un pastiche très simple, mais splendide. Puis, j’ai un peu joué avec l’éclairage de mon visage pour le rendre plus illumineux comme le visage de l’oeuvre dont je m’inspire. Donc, comme dans celle-ci, j’ai un peu augmenté l’éclairage alentour de mon nez et un peu sur le côté inférieur de mon front.
0 notes
pierrelauret · 5 years
Text
Portrait : Mark LEE
Writer
Tumblr media
« A Poet of Light and Shadow », portrait de Mark LEE « Ping Bing »
Une jeune femme habillée de rouge s'enfonce au ralenti dans un couloir bleuté, une autre danse de manière insouciante dans un appartement jaune et vert, une troisième s'autorise à verser une larme dans une robe verte venant déchirer l'environnement orange qui l'entoure. Non seulement, ces trois scènes font partie de ce qui se fait de plus beau dans le septième art, mais il est aussi essentiel de souligner qu'elles ont été réalisées par trois des plus iconiques cinéastes d'Asie – HOU Hsiao-Hsien, TRẦN Anh Hùng et WONG Kar-Wai – et qu'elles contiennent trois des plus belles femmes venant de cette même partie de la planète – SHU Qi, TRẦN Nữ Yên Khê et Maggie CHEUNG « Man-Yuk » -. Pour autant, il existe un dénominateur commun qui permet de regrouper ces trois petites pépites ensemble : Mark LEE « Ping Bing ».
Connu pour ses usages quasi-systématiques de lumières naturelles sur les tournages et ses mouvements de caméra emplis de grâce, celui que l'on surnomme « Poet of Light and Shadow » est parmi les plus grands directeurs de la photographie actuels, aux côtés notamment de Christopher DOYLE, Benoît DÉBIE et Emmanuel LUBEZKI. Avec plus de 70 films en trente ans de carrière, Mark LEE est considéré aujourd'hui comme l'un des principaux visages de la première nouvelle vague taïwanaise, apparue en 1982, qui était alors principalement menée par Edward YANG « Déchāng » et HOU Hsiao-Hsien.
Des studios gouvernementaux aux grosses productions hongkongaises
Né en 1954 sur l'île de Taïwan, Mark LEE se passionne très tôt pour le septième art en échappant régulièrement à la vigilance de sa mère, s'occupant seule de lui, pour se rendre dans les salles obscures. Il sert pendant un temps dans la Navy, où il passe chacune de ses permissions au cinéma. Suite à son service, il postule et est accepté – après un passage sur liste d'attente – à la Central Motion Pictures Company (CMPC), le studio officiel du Kuomintang, où il se forme, en tant que stagiaire, pour être directeur de la photographie. Durant ses années à la CMPC, il participe à la réalisation de trois longs-métrages : Huand tian hou tu (1981) de PAI Ching-Jui, ainsi que Portrait Of A Fanatic (1982) et Run Away (1985) de WANG Tung. Pour ce troisième long-métrage, il remporte le prix de Best Cinematographer à l'Asia Pacific Film Festival. Grâce à cette récompense, il se fait remarquer par HOU Hsiao-Hsien, pour qui il devient, la même année, directeur de la photographie sur Un temps pour vivre, un temps pour mourir (1985).
Après ce premier film avec HOU Hsiao-Hsien, Mark LEE est très rapidement appelé sur les tournages de grosses productions hongkongaises, puisque Taïwan et la région administrative chinoise échangent régulièrement des techniciens depuis les années 1960. À Hong-Kong, il collabore notamment avec Ann HUI « On-Wah », Sylvia CHANG « Ai-Chia » ou encore YUEN Woo-Ping. Le cinéma hongkongais est, à cette époque, en plein âge d'or, ce qui amène Mark LEE à travailler sur de nombreux films d'actions avec du matériel plus récent que celui qu'il utilisait à Taïwan. Si son expérience hongkongaise est compliquée et pas particulièrement à son goût, il peut néanmoins enrichir ses connaissances afin de ramener de nouvelles couleurs au cinéma taïwanais.
Tumblr media
De 1985 à aujourd'hui
Non seulement de lui ouvrir les portes du cinéma hongkongais, sa collaboration avec HOU Hsiao-Hsien sur Un temps pour vivre, un temps pour mourir marque la naissance d'une relation de plus de 30 ans qui peut se résumer par une dizaine de longs-métrages, dont le récent The Assassin (2016). Bien que Mark LEE rencontre, dans un premier temps, quelques difficultés à s'intégrer dans l'équipe entourant HOU Hsiao-Hsien, il bénéficie du soutien et de la confiance de ce dernier, si bien qu'aujourd'hui il est l'un des membres les plus importants entourant le réalisateur taïwanais, au même titre que sa scénariste CHU Tien-Wen. À cette époque, HOU Hsiao-Hsien est alors dans sa période autobiographique et commence à initier sa fausse trilogie sur l'histoire de Taïwan1, ce qui amène la question du réalisme très rapidement entre les deux compères.
Au fil des collaborations, Mark LEE et HOU Hsiao-Hsien développent une esthétique unique et très facilement reconnaissable, caractérisée par des avant-plans peu éclairés et sous-exposés alors que le fond du décor baigne dans une grande clarté. Ces couleurs très contrastées trouvent leurs origines sur le tournage de Un temps pour vivre, un temps pour mourir où Mark LEE fait ses premiers essais avec la technique du clair-obscur. Depuis ce jour-là, Hsiao-Hsien HOU ne cesse de lui répéter « Plus sombre ! » sur chaque tournage.
Pour autant, aucune « recette » ne s'impose et chaque film issu de la collaboration des deux taïwanais est différent du précédent puisque leur cinéma évolue en même temps que Taïwan. Il est donc tout à fait normal de voir dans Millennium Mambo (2001) et le troisième segment de Three Times (2005) des lumières très éloignées de leurs collaborations antérieurs, suite à la prise en compte des boites de nuit et salles de concert qui rythment désormais la vie nocturne de Taipei. Si le traitement du nouveau rythme de vie que connaît la capitale semble succinct dans l’œuvre du réalisateur, c'est parce que les deux compères s'adaptent aussi au projet et ses intentions. Ainsi, la capitale nipponne présentée dans Café Lumière (2003) semble bien éloignée de la représentation de la vie nocturne japonaise de Millennium Mambo et semble recréer un Tokyo similaire à celui que Yasujirō Ozu filmait, alors que la ville ne ressemble désormais plus à celle que le réalisateur japonais a laissé à sa mort en 1963.
Tumblr media
En 1998, ils travaillent sur Les fleurs de Shanghai, un film en costumes se déroulant dans le Shanghai des années 1880 à l'intérieur d'une maison close. Les recherches sur l'aspect et le mode de fonctionnement des maisons de concubines et la préparation du tournage prenant plus d'un an, cette période est aussi pour Mark LEE un long travail de préparation. HOU Hsiao-Hsien lui répétant qu'il veut un film qui ressemble à des peintures à l'huile, le directeur de la photographie fait de nombreux essais avant d'installer sur le tournage des éclairages intégralement composés de lampes à huile et de bougies associées à des filtres de couleurs pour habiller des murs initialement blancs. Durant le tournage, Mark LEE impose aussi ce qui compose l'essence même du film. Il propose à HOU Hsiao-Hsien de lents travellings latéraux allant de gauche à droite et inversement, et crée ainsi une ambiance langoureuse dans laquelle il préfère filmer les personnages étant en train d'écouter plutôt que ceux qui parlent.
En 2016, après plus de huit ans d'absence du réalisateur, le duo signe son grand retour sur les écrans avec The Assassin, un second film en costume, qui obtient notamment le prix de la mise en scène au Festival de Cannes. Là encore, le rôle de Mark LEE s'avère déterminant dans l'esthétique du film. Alors que le film est initialement prévu en noir et blanc, le directeur de la photographie réussit à convaincre HOU Hsiao-Hsien d'alterner entre des séquences en noir et blanc et d'autres en couleurs. C'est à lui aussi que l'on doit la première utilisation du steadicam par le réalisateur. Initialement prévu pour les séquences de combat, le système n'est au final utilisé que pour les magnifiques plans séquences faisant passer le personnage de SHU Qi d'une vallée à une autre. Cependant, la véritable performance dans The Assassin est le plan où la jeune femme et son maître se tiennent sur les bords d'une falaise lorsque soudainement de la brume vient les englober. Ne souhaitant pas ajouter d'effet numérique, Mark LEE force l'équipe du film à attendre dans le froid, tôt le matin, une demi-heure que la brume se déplace peu à peu, de manière imprévisible, vers les deux femmes pour recréer l'ambiance de la peinture Shaoshan de FU Baoshi qu'il a en tête au moment du tournage.
Tumblr media
Pour autant, Mark LEE n'est pas simplement le directeur de la photographie de HOU Hsiao-Hsien puisqu'il collabore, au fil de sa carrière, avec de nombreux autres réalisateurs tels que le japonais KORE-EDA Hirokazu, le franco-vietnamien TRẦN Anh Hùng ou le cinéaste de la cinquième génération du cinéma chinois TIAN Zhuangzhuang. Cependant, le nom de Mark LEE est essentiellement attaché à celui du hongkongais WONG Kar-Wai avec lequel il remporte le Grand Prix Technique au Festival de Cannes pour In The Mood For Love (2000).
La nature de la collaboration entre WONG Kar-Wai et Mark LEE est néanmoins particulière, car le taïwanais est en quelque sorte le remplaçant de Christopher DOYLE qui est appelé sur de nombreux projets, ce qui n'est pas forcément conciliable avec les longs tournages qu'impose WONG Kar-Wai. C'est comme cela que Mark LEE se retrouve à trois reprises à continuer et finir le travail initié par l'australien, en tant que chef opérateur de la seconde équipe sur Les Anges Déchus (1995), et en tant que directeur de la photographie pendant la moitié des tournages de In The Mood For Love et 2046 (2004). Si, dans ces films, il est difficile de distinguer auquel des deux techniciens est dû chaque plan, WONG Kar-Wai fait la distinction entre les deux dans Let The Wind Carry Me (CHIANG Hsiu-Chiung et KWAN Pung-Leung, 2009), sur lequel nous reviendrons ultérieurement, en parlant de Christopher DOYLE comme un marin qui prend ses propres décisions et de Mark LEE comme un soldat capable d'appliquer tout ce qu'on lui demande.
Tumblr media
Un technicien hors des sentiers battus
Depuis ses débuts, Mark LEE clame haut et fort que la lumière au cinéma est l'une des choses les plus essentielles. Le directeur de la photographie a démontré, depuis le début de sa carrière, qu'il possède une large palette de couleurs, en travaillant notamment sur les couleurs chaudes d'un Hong-Kong des années 60 dans In The Mood For Love ou sur les couleurs atypiques des impressionnistes dans Renoir (Gilles BOURDOS, 2012). Cette palette, elle lui vient notamment de sa méthode de travail qui consiste à s'adapter constamment à son environnement pendant le tournage.
Le taïwanais privilégie toujours l'usage des lumières qui éclairent naturellement le lieu de tournage. Il cherche constamment à préserver les petites lumières naturelles qui risquent de disparaître lors d'un apport trop important d'éclairages artificiels. C'est aussi, en favorisant les objets présents sur le tournage que Mark LEE crée des ambiances uniques, à l'instar de l'ambiance bleutée d'Inquiétudes (Gilles BOURDOS, 2003) où le taïwanais a dirigé toutes les lumières vers des sacs plastiques bleus présents sur le plateau dont le reflet créa l'atmosphère souhaitée par le réalisateur. Cependant, Mark LEE ne voit pas son travail comme un élément vivant dans le film, ce n'est seulement lorsque les acteurs se déplacent dans cet univers visuel que les ombres et lumières, créées par les mouvements, offrent une identité unique au plan.
Mais c'est aussi par ses méthodes de travail que le taïwanais marque profondément la création des films sur lesquels il travaille. Si usuellement un directeur de la photographie n'a d'interaction qu'avec ses assistants et avec le réalisateur, Mark LEE, lui, n'hésite pas à briser cela en n'ayant quasiment jamais d'assistants sur les tournages, de peur que le résultat soit différent s'il délègue une tâche. Comme le souligne aussi SHU Qi2 dans le documentaire Let The Wind Carry Me, Mark LEE communique aussi énormément avec les acteurs. Car non seulement de donner vie à ses lumières, les acteurs sont aussi pour Mark LEE ceux qui vont nourrir ses mouvements de caméra. Sans schéma pré-établit, il s'adapte aux déplacements des acteurs qu'il invite à ne pas se soucier de la caméra et à se placer comme ils le souhaitent dans l'espace.
Mais les lumières naturelles et les acteurs ne sont pas les seules choses auxquelles s'adapte Mark LEE. Il a abandonné très rapidement le travail de repérage avant un tournage puisque l'ambiance et la météo étaient souvent différentes lorsqu'il revenait filmer. Si d'un côté, Mark LEE prépare de longues heures les tournages en effectuant de multiples tests de matériel pour obtenir un résultat en symbiose avec les intentions du réalisateur, de l'autre il s'adapte constamment aux lieux de tournage. Si une tempête de neige – scène du désert sous la neige dans Le soleil se lève aussi (JIANG Wen, 2007) – ou un typhon – scène où Ah-ah chante à sa fenêtre dans Un temps pour vivre, un temps pour mourir – ne sont pas des choses qui l'effrayent, il n'hésite pas non plus à être à l'écoute de la nature, allant jusqu'à faire éteindre les ventilateurs sur le tournage de À la verticale de l'été (TRẦN Anh Hùng, 2000) pour attendre le coup de vent parfait dans un appartement situé à Hanoï où l'air ne circule quasiment pas.
Cependant, la palette de couleur du réalisateur n'est pas seulement due au fait qu'il s'adapte constamment à ce qu'il ne maîtrise pas. C'est aussi en se basant sur un large catalogue d'influences que Mark LEE réfléchit à ses films. Comme il se plaît à l'expliquer à son assistant dans Let The Wind Carry Me, Mark LEE a appris la subtilité de l'usage des couleurs à travers la poterie, dont il est un grand passionné. La peinture constitue aussi l'un de ses principaux éléments de référence textuelle. En s'inspirant fortement des toiles chinoises, qui accordent une place importante à l'imagination en laissant des zones de vide, Mark LEE compose ses cadres avec ces mêmes zones, à l'image des scènes de boites de nuit dans Millennium Mambo où les personnages sont difficilement perceptibles.
Tumblr media
« Ils m'ont donné une bible répertoriant ce que je devais faire - filme à cette cadence, utilise ce paramètre – j'ai détruit tout cela et après ça ressemblait enfin à quelque chose »
Mark LEE – Let The Wind Carry Me (2009)
Comme beaucoup de techniciens et cinéastes, Mark LEE a connu le passage de la bande au numérique. Si l'adaptation a été compliquée, il s'est rapidement affranchi des règles d'utilisation de cette nouvelle technologie en détournant les principaux paramètres, comme par exemple en utilisant une température de couleur destinée aux plans de jour pendant une séquence de nuit. De plus, Mark LEE n'a jamais considéré le numérique comme une révolution du cinéma, puisque le travail de la lumière resta inchangé. Si une lumière est bonne, le résultat sera bon, peu importe si la caméra est le meilleur modèle du marché ou bas de gamme, si elle est numérique ou à pellicule.
En 2008, Mark LEE a reçu le prix le plus prestigieux qui puisse être attribué à un artiste à Taïwan, le National Award For Arts. À cette occasion, CHIANG Hsiu-Chiung et KWAN Pung-Leung réalisèrent un documentaire sur lui, Let The Wind Carry Me, dans lequel interviennent de nombreuses personnes, dont HOU Hsiao-Hsien, WONG Kar-Wai, Ann Hui, SHU Qi ainsi que le principal intéressé. Filmé durant une rétrospective qui lui est consacré en Norvège et pendant le tournage du segment de HOU Hsiao-Hsien pour Chacun son cinéma (2007), le documentaire traite de la vision que les différents réalisateurs ont de Mark LEE et de la manière dont ce dernier perçoit le cinéma et sa vie de famille. Il aborde aussi le rapport que le taïwanais entretient avec la nature, le réel et les couleurs et résume le travail du directeur de la photographie à quatre questions qu'il se pose avant chaque plan : « Quelles couleurs je veux apporter ? Comment je peux apporter ces couleurs ? Comment ces couleurs vont-elles pouvoir fonctionner dans le film ? Comment travailler ces couleurs naturelles pour qu'elles ne soient pas ternes ? »
1 L’œuvre actuelle de HOU Hsiao-Hsien a été divisée a posteriori en quatre parties. Les films de distractions, les films autobiographiques, les films embrassant l'histoire de Taïwan et les films renouant avec le présent. Son dernier film étant un film d'époque, The Assassin (2016), il est impossible de déterminer la période de sa carrière dans laquelle se situe HOU Hsiao-Hsien aujourd'hui.
2 SHU Qi, qui n'avait jamais eu de directeur de la photographie communiquant directement avec elle, fût surprise lorsque Mark LEE l'interpella sur le tournage de Millennium Mambo (HOU Hsiao-Hsien, 2001) pour lui demander d'arrêter de manger les popcorn qu'il utilisait pour faire sa balance des blancs.
Critique publiée dans le MagGuffin n°7.
0 notes
frtodaynews · 6 years
Link
L’ambiance compassée tranchait avec celle, festive, du dîner qu’avait donné Barack Obama en l’honneur de François Hollande, en 2014.
Ils arrivent dans une berline noire aux vitres teintées, qui s’arrête au pied des marches de la Maison Blanche. Smoking pour lui, robe (Vuitton) couleur crème pour elle, le couple Macron sort du véhicule blindé pour rejoindre ses hôtes, mardi 24 avril. Donald et Melania Trump les attendent sur le perron : lui, crinière blonde domestiquée, corps et visage sans cesse en mouvement, comme s’il était incapable de s’accorder la moindre minute de contemplation ; elle, un peu raide et glacée dans sa robe Chanel lamée, tout en dégageant – paradoxe – une étrange douceur.
Les deux couples se saluent, s’embrassent, s’étreignent, comme ce fut le cas pendant les deux premiers jours de la visite d’Emmanuel Macron à Washington, la première « d’Etat » de l’ère Trump. Accueillis par l’orchestre de l’Opéra national de Washington, qui joue American in Paris de Gershwin ou la marche militaire française, les Macron et les Trump traversent une partie de l’aile ouest de la Maison Blanche, parsemée de gigantesques bouquets de cerisiers en fleurs, avant de se mêler aux 130 invités de la Blue Room (salle de réception), triés sur le volet. « Je vais faire payer les tickets, tout le monde veut venir », avait plaisanté Trump au téléphone avec Macron, juste avant de le recevoir.
Fait inhabituel, le président américain avait convié très peu de membres du Congrès, aucun membre du Parti démocrate ou représentant de la presse. Les ministres des deux bords étaient en revanche représentés en nombre. Dont, côté français : Bruno Le Maire (économie), Jean-Michel Blanquer (éducation), Nicolas Belloubet (justice), Jean-Yves Le Drian (affaires étrangères) et Florence Parly (défense).
« Nous savons l’un et l’autre que nous ne changeons pas facilement d’avis, mais avons la volonté de travailler ensemble »
A la table présidentielle, avaient été conviés les couples Arnault (LVMH) et Cook (Apple). Parmi les autres invités : Ivanka Trump, la fille du président, et son époux Jared Kushner, la directrice du FMI Christine Lagarde, le chef français trois étoiles Guy Savoy, le diplomate Henry Kissinger, ou encore l’astronaute Thomas Pesquet, tous assis autour de tables rondes où avaient été disposés la vaisselle en porcelaine et les couverts de chez Tiffany mais aussi des milliers de brins de lilas, à la lumière des chandeliers.
Une ambiance élégante, solennelle et compassée, qui tranchait avec l’ambiance show off et festive du dîner qu’avait donné Barack Obama en l’honneur de François Hollande, en 2014, et au cours duquel même Laurent Fabius, alors ministre des affaires étrangères, avait dansé, sous une tente éclairée de néons violets. Là, Melania Trump a tranché pour une décoration crème et or. Et un menu à l’américaine : tarte de fromage de chèvre et sa confiture de tomate, côtelettes d’agneau accompagnées d’un jambalaya de riz doré de Caroline, tarte aux nectarines infusée de miel.
Les deux présidents se sont succédé au pupitre pour deux toasts emprunts de gravité, loin des petites blagues de Hollande et d’Obama. « C’est un honneur pour Brigitte et moi-même de nous retrouver dans cet endroit mythique, la Maison Blanche, pour ce dîner somptueux », a commencé Emmanuel Macron, sous le portrait d’Abraham Lincoln. Il a rappelé que beaucoup commentaient leur « amitié personnelle ». « Des deux côtés de l’océan, il y a deux ans de cela, peu auraient prédit que vous et moi allions nous retrouver à cet endroit », a-t-il dit, ajoutant : « C’est sans doute pour cela que vous et moi avons beaucoup en commun », en citant la « détermination » ou la « chance ». « Nous savons l’un et l’autre que nous ne changeons pas facilement d’avis, mais avons la volonté de travailler ensemble », a-t-il noté.
Lemonde Politique
The post A Washington, un dîner d’Etat à l’ambiance solennelle entre Macron et Trump appeared first on Nouvelles de la France.
0 notes
dieinspiration · 2 years
Text
Tumblr media
0 notes
choixportable · 7 years
Text
New Post has been published on Lesmobiles Tunisie
New Post has been published on http://lesmobiles.tn/motorola-moto-e4-prix-tunisie/
Moto E4 Prix Tunisie et Spécifications
Prix Motorola Moto E4 Tunisie
Moto E4 Tunisie : Spécifications
CPU: Quad-core 1.3 GHz Cortex-A53
Ram: 2 GB RAM
Stockage: 16 GB
Affichage: 5.0 Pouces
Caméra: 8 MP
OS: Android 7.1.1 (Nougat)
Introduction
La série Moto E a fait son apparition à la mi-2014, à la suite du succès de la Moto G sur le marché de milieu de gamme. Alors que la série G a offert du matériel solide, mais intermédiaire, à moins de la moitié du coût des produits phares haut de gamme, la série E a été proposée et configurée spécifiquement pour les consommateurs débutants. Offrant une proposition de valeur similaire dans la fourchette de prix de 250 à 500 Dt, même à l’époque où les contrats de 2 ans étaient à la mode, le PDSF de la série E a été maintenu bas, oscillant généralement autour de la barre des 250 Dt. Cette année, nous voyons le retour de cet artiste à bas prix – maintenant dans sa 4ème génération – surnommé le Moto E4. En vendant pour 399 Dt, une version déverrouillée est disponible sur le site Web de Motorola.  La question est la suivante : l’entreprise a-t-elle fait assez avec la série E pour faire évoluer la marque tout en exécutant sa propre norme de valeur d’entrée de gamme ?
Dans la boite :
Moto E4
chargeur mural
Câble Micro-USB
Guide de démarrage rapide
Moto E4 : Conception
La Moto E4 ne remportera aucun prix pour sa minceur étonnante ou ses courbes de conception révolutionnaires, mais les côtés plus épais et arrondis donnent à l’E4 une sensation solide dans la main. Le dos en plastique micro-texturé rencontre les bords en plastique poli du téléphone confortablement pour créer un joint serré et cohésif. Bien sûr, un ongle peut facilement se faufiler entre les deux – ce que cela est censé permettre – mais il y a très peu d’inquiétude lorsque le dos s’envole pendant une mauvaise chute. Au-dessous de l’écran, nous trouvons le capteur d’empreintes digitales des appareils – qui n’est pas un bouton physique, mais plutôt intégré dans le visage de l’appareil – quelque chose que nous sommes heureux de voir dans cette gamme de prix. En plus d’ajouter de la sécurité, cela contribue également à promouvoir un ajustement et une finition plus premium pour l’appareil, augmentant légèrement la barre pour les concurrents d’entrée de gamme. Au-dessus de l’écran se trouve une caméra selfie de 5 mégapixels, accompagnée d’un flash mono-LED pour ceux qui ne laisseront pas une lumière faible gâcher leurs selfies. Autour de l’arrière, vous trouverez la bosse de caméra familière de Motorola, un cercle de verre légèrement surélevé englobant l’objectif de 8 mégapixels et le flash à une seule LED. Motorola affirme que l’appareil est «hydrofuge» grâce au nanocoating qui «crée une barrière hydrofuge pour aider à protéger contre une exposition modérée à l’eau, comme les déversements accidentels, les éclaboussures ou les pluies légères». Bien que n’étant pas entièrement étanche, un certain niveau de résistance est plus que vous verrez dans la plupart des téléphones de cette gamme de prix.
Moto E4 : Affichage
Comme on peut s’y attendre d’un tel appareil peu coûteux, l’affichage n’est pas à couper le souffle, mais fait certainement le travail. Pour la plupart, la gamme de couleurs et la clarté de cet écran 720 x 1280 px suffiront, car il reproduit bien les couleurs, bien que dans une gamme plus limitée qu’un appareil phare pourrait avoir. La gamme de couleurs plus étroite et la densité de pixels inférieure à la moyenne (294ppi) servent à adoucir les bords et à fournir moins de détails dans l’ensemble. D’autre part, la luminosité est bonne, et couplé avec le schéma de couleurs vives, fournit plus que suffisamment de détails pour l’utilisateur moyen.
Moto E4 : Processeur et mémoire
Cette année, Motorola a réussi à revenir aux chipsets Qualcomm, après avoir utilisé brièvement le silicium MediaTek du fabricant chinois pour le Moto E3. Bien que les deux configurations quad-core sportives composées des mêmes noyaux exacts, le processeur Snapdragon 425 d’E4 est cadencé à 1,4 GHz, une bosse notable de la puce MediaTek de 1,0 GHz pilotant l’E3. À quoi cela se traduit par une performance uniforme, uniforme et rapide dans le nouveau Moto. Les applications s’ouvrent rapidement, les boutons hépatiques sont réactifs et les fonctions de l’écran partagé sont assez bonnes. Les 2 Go de RAM intégrée à l’aide de ces tâches multitâches, permettant aux applications à écran partagé de s’ouvrir et de fonctionner côte à côte, même sous de lourdes charges.
Plus d’une fois, au cours du test, nous avons téléchargé de grandes applications en arrière-plan en scindant deux applications distinctes, pour trouver un décalage minimal et, après un échange furieux d’applications, aucune application n’a encore été fermée. Nous avons scindé plusieurs applications à forte intensité de ressources, telles que YouTube qui exploite une vidéo 720p à côté d’une navigation Google Mas active. En mettant de côté la navigation pour fonctionner en arrière-plan, avec YouTube toujours sur le panneau gauche, nous avons procédé au magasin Play pour commencer à télécharger de gros jeux, en lançant cela en arrière-plan aussi. Puis, avec YouTube toujours en streaming sur la gauche, nous avons échangé toutes les applications que nous pouvions à droite – juste pour être sûr. Dans l’ensemble, nous avons eu les mêmes performances fiables. Bien qu’il y ait eu un léger mais persistant échange de bégaiement entre les applications plus grandes, dont aucune ne s’est jamais gelée ou retardée depuis plus d’une seconde si elle l’avait fait. Cela a dépassé nos attentes pour ses prouesses multitâche, nous laissant sans aucun doute que la puissance de l’E4 est suffisante pour la plupart des cas d’utilisation. Ce n’est pas le téléphone le plus rapide que nous ayons déjà testé : les points de repère sont clairs, mais dans l’utilisation quotidienne, légère ou lourde, vous serez difficile de trouver des performances similaires à ce prix.
En ce qui concerne le jeu, vous ne trouverez pas les performances les plus lisses là-bas. Le périphérique bégaya un peu, déposant quelques trames en cours de route. Cependant, en attendant la performance médiocre, on peut certainement encore aimer jouer à des jeux sur l’E4.
Moto E4 : Caméra
Avant de plonger trop loin dans la qualité de l’image, il convient de mentionner l’interface de la caméra. Vous ne trouverez pas une tonne de modes de prise de vue comme on pouvait s’y attendre avec un appareil Samsung, par exemple, mais plutôt une configuration propre et directe. Appuyez sur les ellipses et vous trouverez les modes de prise de vue cachés dans un petit menu contextuel. La sélection du mode «Professional» fait apparaître une série de commandes de curseur qui alignent l’écran verticalement, offrant des ajustements en ISO, la vitesse d’obturation, l’ouverture, la balance des blancs et la mise au point manuelle. Bien qu’ils soient faciles à utiliser et amusants à utiliser, ils seraient mieux utilisés sur un appareil photo plus compétent, car ils peuvent faire peu pour remédier aux problèmes de ce capteur.
Sur le papier, la configuration de la caméra ne semble pas trop minable, compte tenu du prix. Huit mégapixels à l’arrière et cinq à l’avant – les deux appariés avec leur propre flash à LED – mettent en évidence les outils fournis pour faire de la magie photographique et vidéo. Ils disent qu’un bon travailleur ne blâme jamais ses outils mais il y a une limite, n’est-ce pas ? La magie ne sera pas faite ici ; néanmoins, le moment ne sera pas perdu avec ce vivaneau rapide. Il sera cependant beaucoup plus bruyant et moins défini que vous l’avez vu en personne. L’appareil photo a du mal à capturer les détails de la même manière que l’affichage a du mal à l’afficher. Les bords deviennent flous, et le bruit est toujours un facteur. Vous ne voulez pas zoomer sur l’une des photos prises avec cet appareil photo ; faire sauter des photos à partager ou imprimer sera une expérience très insatisfaisante.
La précision des couleurs est également assez incohérente. Dans certaines situations, la différence de couleur est négligeable et semble généralement exacte, même si elle est incompétente pour reproduire correctement les gradients, en raison de sa portée limitée – un autre facteur menant à des détails perdus. D’autres scènes trahissent la tendance du capteur à tirer avec une teinte bleue froide. Cela semble apparaître dans diverses situations d’éclairage et est particulièrement perceptible avec des couleurs plus claires, en particulier les jaunes et les verts. Même lorsque les couleurs sont vives et bien éclairées, le capteur peut légèrement compenser les teintes d’autres couleurs, comme le jaune ou le rouge. Ou vous pouvez facilement rencontrer un autre problème : la surexposition. Encore une fois, ces problèmes varient selon la situation et ne sont pas nécessairement toujours le produit de l’éclairage dans l’environnement. Il suffit de dire que la qualité d’image est un sac mélangé.
Naturellement, ces problèmes sont exacerbés dans les situations de faible luminosité – le bruit en particulier. L’utilisation du flash fait peu pour aider, à part faire vos photos granuleuses plus lumineuses.
De manière prévisible, la caméra selfie de 5 MP souffre des mêmes problèmes, bien que de tels portraits rapprochés soient moins susceptibles de révéler les maux mentionnés ci-dessus, en particulier à l’aide du mode d’embellissement. Cette fonction atténue les rides, atténue les imperfections et fait généralement un bon travail d’embellissement – même avec le flash à LED, une caractéristique que nous pouvons également apprécier.
Moto E4 : Vidéo
Vous ne disposez que d’un seul mode d’enregistrement (1080p) et, comme l’appareil photo, le bruit et les artefacts sont courants. La stabilisation est également médiocre et le rouleau d’obturation est une donnée, produisant des casseroles et des mouvements pixélisés. La mise au point automatique est presque inexistante.
Autonomie de la batterie
L’E4 n’a eu aucun problème pendant une journée complète d’utilisation modérée, et pourrait facilement éliminer la meilleure partie de deux avec un usage plus léger. Le temps de charge, d’autre part, nécessite exactement deux heures pour amener cette batterie de 2800 mAh de 0 à 100.
0 notes
dieinspiration · 3 years
Photo
Tumblr media
7 notes · View notes
dieinspiration · 4 years
Photo
Tumblr media
12 notes · View notes
dieinspiration · 4 years
Photo
Tumblr media
7 notes · View notes
dieinspiration · 4 years
Photo
Tumblr media
10 notes · View notes
dieinspiration · 4 years
Photo
Tumblr media
9 notes · View notes