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#non mais là heureusement que j'étais assise
maviedeneuneu · 1 year
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Quand j'ai repris le taf après ma petite semaine de vacances, j'ai dit à ma cheffe que j'avais envie de retourner à Majorque et que je pensais probablement y repartir au printemps 2023 et elle m'a dit qu'il s'était passé plein de trucs en mairie et qu'elle avait appris de supers nouvelles (c'est la blague).
Elle m'a annoncé qu'on allait me proposer un nouveau poste dans un autre service, au cabinet du maire
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swedesinstockholm · 3 days
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14 avril
rebel wilson l'actrice australienne a perdu sa virginité à 35 ans, je l'ai vu dans mes suggestions youtube rebel wilson talks losing virginity at 35, clickbait suprême s'il en est, je me suis jetée dessus en espérant que ce soit pas une blague ou un coup de marketing. elle l'a révélé dans le cadre de la sortie de son autobiographie. elle a juste mis beaucoup de temps à se rendre compte qu'elle était lesbienne en fait. c'est toujours la même histoire. aujourd'hui elle a 44 ans elle est fiancée et elle a un bébé qu'elle a eu via une mère porteuse. moi je suis à deux ans d'avoir 35 ans et je pleure dans mon lit parce que r. vient de me dire qu'il était attiré par adrianne lenker et que je serai jamais cool et androgyne comme adrianne lenker. il a dit en plus elle est habillée comme moi et j'ai dit t'es attiré par les filles qui s'habillent comme toi? et il a dit eh bien je remarque que oui et j'ai failli lui dire alors je sais comment je vais m'habiller la prochaine fois qu'on se voit mais heureusement je me suis retenue.
après m'avoir dit bonne nuit j'ai vu un moucheron sur ma jambe et j'avais envie qu'il me mange. qu'il fasse un trou dans ma cuisse et me dévore petit à petit jusqu'à ce que j'existe plus. je peux même plus écouter adrianne lenker maintenant. elle est en couple avec une fille en plus, elle est censée être là pour me réconforter. peut être que je ressemble tout simplement pas assez à une lesbienne pour que r. tombe amoureux de moi. j'arrive pas à croire qu'on est attirés par le même type de filles. il manquerait plus qu'il soit attiré par les garçons qui lui ressemblent. et là je peux encore moins concourir. je suis courte sur pattes et dodue j'ai des gros seins et je suis moche avec les cheveux courts.
il va la voir en concert en mai juste après son propre concert, il connait sa violoniste elle lui a filé une place gratuite, j'ai dit ohlala la soirée de rêve et il m'a dit viens!!! mais c'est la veille du mariage de s. et adrianne lenker c'est complet depuis longtemps et surtout SURTOUT hors de question de faire la potiche-groupie amoureuse toute seule dans le public à son concert. et lui il va probablement pas faire comme moi à la maison poème et sacrifier sa vie sociale pour rester discuter avec moi dans un coin. non mais le culot. jamais de la vie j'aurais osé l'embarquer dans une conversation sur les traumas de mon enfance, en pleine gloire de post-représentation, non mais c'est pas vrai. j'en ai marre que notre relation soit déséquilibrée. il représente trop pour moi. pour lui je suis une parmi. pour moi il est le.
cet après-midi je suis partie me promener toute seule le long des champs et à un moment j'étais un peu en hauteur à la croisée de deux chemins et le vent faisait voler mes cheveux au soleil et je me suis rappelé d'un moment de dimanche dernier, juste après la fin des lectures quand je nous ai servi des verres d'eau sur un coin de la scène pendant qu'on se congratulait mutuellement et puis je me suis retournée et j'ai vu r. assis tout seul dans les gradins presque vides et je lui ai souri en lui faisant un pouce en l'air et il m'a répondu en faisant je sais plus quoi et puis il faisait semblant de jouer le solo de guitare qui était en train de passer et je le regardais en souriant, c'était comme si on bouclait la boucle, ou qu'on recommençait depuis le début, mais cette fois tu tombes amoureux de moi ok?
à chaque fois que je croisais des gens pendant ma ballade cet après-midi j'étais l'amoureuse. quand je me promène dehors j'endosse toujours une occupation, selon mes préoccupations du moment. parfois je suis l'écrivaine, parfois je suis la serpillère, parfois je suis la winneuse parfois je suis la loseuse, parfois je suis la paumée, etc. aujourd'hui j'étais l'amoureuse. si mon crâne était transparent les gens que j'ai croisés n'auraient vu que r.
15 avril
j'ai accompagné maman et m. au centre commercial pour me changer les idées cet après-midi mais bof j'étais assise sur un fauteuil mauve avec le regard perdu dans le vide à me demander si je devais arrêter de porter des robes pendant que maman essayait des doudounes fines à petits bourrelés et que m. la conseillait. dans le supermarché j'arrivais tellement plus à me porter que je me suis appuyée contre un bout de rayon en semi catatonie. à chaque fois j'oublie que les centres commerciaux m'aspirent l'âme. en passant devant la librairie j'ai vu deux de mes anciennes collègues. j'ai oublié leurs noms parce que je les mentionne pas dans mon texte. ça m'a rappelé dimanche dernier et ça m'a un peu remonté le moral. quand j'y travaillais je me demandais ce que je pourrais en tirer, artistiquement, je voulais en faire un film, un court-métrage, mais finalement j'en ai fait un poème. mon ancien responsable serait fier de moi.
aujourd'hui je me suis dit que peut être que je devrais arrêter d'écrire. j'ai déjà perdu le raisonnement qui m'a menée à cette conclusion, c'est plutôt que j'ai réalisé que je pouvais pas me contenter d'avoir juste l'écriture dans ma vie. je suis pas comme laura vazquez par exemple. au bout d'un moment ça me monte trop à la tête et je vois plus que des mots et des phrases et des choses qu'on dit et qu'on redit comme ça ou comme ça mais c'est toujours la même chose. au bout d'un moment je sature et tout me semble ridicule. donc il me faut autre chose. pour contrebalancer. qu'est-ce que je ferais si j'arrêtais complètement d'écrire? par quoi je me définirais? il faudrait bien que je me trouve une autre destinée. j'ai envie d'arrêter rien que pour voir ce que je ferais, même si je ferais très probablement rien du tout.
ce matin par exemple j'étais allongée sur mon lit au soleil avec la fenêtre grande ouverte à lire mon journal de 2004 en écoutant le premier album de muse pour me mettre dans le contexte et j'interrompais régulièrement ma lecture pour chanter avec matthew bellamy et aussi avec sa guitare en me tortillant sur mon lit, c'était cathartique, c'était mieux qu'une séance de psy ou n'importe quoi vraiment, peut être que je devrais faire ça tous les matins, pour purifier mon âme. bon mais je lisais mon journal en vue de l'écriture d'un texte sur l'été 2004, donc ça reste une occupation liée à l'écriture.
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semena--mertvykh · 8 months
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Bilan définitif
Début juillet, j'ai regardé plusieurs vidéos où des professeurs de l'Université de Nanterre parlent de leur thèse et reviennent sur leur carrière. Beaucoup sont normaliens, tous agrégés évidemment. Tous retracent un parcours linéaire, il ne fait aucun doute pour eux que c'était écrit, globalement ; satisfaits d'avoir suivi un chemin "traditionnel", comme ils disent, soit qu'ils aient oublié les angoisses et les incertitudes liées aux vicissitudes des concours, soit qu'ils aient réellement vécu cette chose ahurissante à mes yeux : un parcours non chaotique où çà déroule tranquille, où on a la chance d'être au bon endroit au bon moment.
Quand j'étais en Terminale, il y avait une fille toujours flanquée de sa prof de français, on disait d'elle qu'elle préparait khâgne ou hypokhâgne (impossible de se rappeler lequel venait en premier). Dans mon lycée de cas sociaux, elle arrêtait les conversations comme une apparition de la Vierge, toujours plus ou moins lévitant à quelques centimètres au dessus du sol, on la regardait passer, mesmérisées, et si tu nous avais dit : "Ah tiens, cette fille, l'année prochaine, elle va sur la Lune", on n'aurait pas été plus abasourdies. Les péquenaudes mâchouillantes.
La même année, avec Souad, on avait remonté le cours de Vincennes dans un caddie abandonné à 1 heure du matin ; Souad assise dedans, je poussais pour prendre de l'élan et je m'appuyais en suspension sur la barre, bras-tendus-gainée comme on nous avait appris à le faire aux agrès. Il fallait mettre la gomme les premiers mètres, mais ensuite on jouissait de quelques secondes en apesanteur et alors, on pouvait oublier les petits larbins de la police des mœurs qui patrouillaient sans arrêt autour de nous, "T'as perdu ton chien ?" quand l'un d'eux nous sifflait, les insultes il fallait pas répondre, et puis ces connards étaient trop paresseux pour nous courir après ; on écoutait Dans le jardin d'Allah cette nuit-là, je me souviens, sur son petit ghetto blaster, en beuglant le refrain - c'était çà qu'on écoutait le plus, à l'époque, Ludwig Van 88, Soon E MC et Elucider ce mystère, et tout "Blood Sugar Sex Magic" bien sûr - et voilà ce que ces salopards détestaient le plus : qu'on fasse du bruit et qu'on soit heureuses de vivre. Il faisait chaud et un tapin sur le trottoir nous avait jeté un pur regard de haine quand on était passées devant elle, Souad gloussait : "Mais pourquoi on rit au fait ?", ses grandes dents luisaient sous les réverbères et quand je prenais son visage entre mes mains, ses joues étaient douces comme un vélin. Pauvre Souad.
Lorsqu'il m'avait reçue dans son bureau, le 9 janvier, Sexy m'avait dit une chose curieuse. Je lui expliquais que j'avais peu de chances d'intégrer l'EHESS (tu m'étonnes) parce que, d'abord, je n'avais pas fait de prépa, et puis surtout je ne venais pas d'une famille d'universitaires. Sexy avait eu un léger sourire en détournant les yeux vers son écran, et puis il avait glissé que çà ne marchait pas comme çà - sous-entendu : par piston. Sa réaction m'avait vexée, il avait dû croire que je faisais référence à une organisation des choses népotique ; vision typique des classes populaires où tout se règle encore par recommandations et lettres de références, dans des études lambrissées au parquet qui craque, comme dans un vieux film avec Louis Jouvet... Alors que je faisais tout bêtement référence à un mécanisme de reproduction des élites.
Pourquoi j'ai toujours envie de pleurer en repensant à cet entretien ? Çà va passer.
J'avais voulu lui répondre : "Mais enfin, vous avez lu Bourdieu, non ? Vous avez vu "Première année ?". Je n'invente rien" et puis j'avais laissé courir. J'étais tellement heureuse de l'avoir pour moi quelques minutes ; j'avais tellement de choses à lui dire et il me restait si peu de temps.
Je suis en train de m'apercevoir qu'on avait probablement fait la même erreur, lui et moi, on avait plaqué sur l'autre un logiciel erroné : il avait dû me voir naïve et inexpérimentée comme ses jeunes élèves, je l'avais pris pour un de ces quinquas bas de gamme à la Vincent Cassel qui trouvent que les femmes de leur âge sont trop vieilles pour eux.
(et peut-être bien qu'il préfère les minets de trente ans. Mais alors, hein : chacun sa merde)
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Maigre consolation, on a une chose en commun désormais.
Oh putain, pourquoi je suis revenue sur cette scène-là ? Maintenant je me sens vraiment mal.
Viens, on fout le camp de ce bureau. Viens.
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justsharelove · 2 years
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Mai 2016
J'ai réalisé que j'étais libre lorsque je me suis assise sur le banc du métro Square Victoria avec seulement ma carte opus et ma carte débit. Je n'avais pas besoin de rien d'autre. Juste de moi et de mes accomplissements. Mon argent et moi. Et je pouvais faire tout ce que je voulais avec ça. Je n'ai pas besoin d'ammener de cartables, de livres, de travaux et de matériel scolaire parce que je vais travailler et qu'ils n'ont besoin que de moi et de moi seule. Je n'ai pas besoin d'ammener de lunch puisque je peux m'en acheter un là-bas. Je n'ai pas besoin de maquilage parce que les gens m'aime peu importe à quoi je ressemble. Je n'ai pas besoin d'impressionner personne, j'ai des gens incroyables dans ma vie qui sont encore là pour moi même après m'avoir vu toute détruite et au plus bas, en pleurs et à l'hopital. Les gens s'en foutent, ils aiment l'intérieur de ma personne. J'ai besoin de vêtements sur moi, par contre, et mes vêtements, je les exhibe fièrement. C'est mon style à moi. Ce que je trouve beau et que je suis fière de porter. Mon visage représente aussi beaucoup qui je suis. Mais pas mes traits physique! Non! Je ne les ai pas choisi et je le sais parfaitement. Je parle ici de la manière dont je me maquilles. La couleur de mon rouge à lèvres. De ce que je mets sur ma tête. De la manière dont je me coiffe. Tout ça fait de moi qui je suis et je suis heureuse d'avoir fait grandir cette femme que je suis aujourd'hui. Je m'occupe d'un corps qu'on m'a attribué à la naissance. J'ai été chanceuse d'avoir accepté le sexe qu'on m'a donné, mais pour être honnête je m'en aurais foutu si j'avais eu l'autre. Ça n'a pas d'importance pour moi parce que fille ou garçon, je pense pareil de toute manière. Avant d'être une femme ou un homme, je suis humaine. Et je suis une humaine libre.
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toclic · 4 years
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Ethalia - Chapitre 8
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 5398 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13
A/N : Salut, les gens, j’espère que vous allez bien, aujourd’hui, j’ai fini d’écrire le chapitre 13, en écoutant absolument TOUTES les chansons d’EXO, et c’est là je me suis rendu compte, qu’il n’y a jamais de mauvaise musiques :’), mais aujourd’hui, j’ai aussi la peur de ma vie, je voulais continuer d’écrire, et puis j’ai vu que je ne trouvais plus ma clé USB, sur le coup j’avais un peu le seum, puisque à l’intérieur il y avait tout ! J’ai donc cherché dans toutes ma maison, pour en fait la trouver sur ma table de chevet :-|, oui je suis très bête. 
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                                                                         Crédit au propriétaire de l’image
Chapitre 8:
La grande salle était maintenant remplie, toutes les longues tables étaient remplies, tout le monde mangeait dans la bonne humeur, et l'excitation de commencer les cours le lendemain, c'était excitant pour les élèves, en tout cas c'était ce que je supposais, car moi-même j'étais excitée de commencer les cours. Durant le repas, j'ai réussi à faire peu de connaissance avec mes voisins de table, le garçon juste en face de moi s'appelait Song Byeonghyeon*, il était comme nous en première année à Ethalia dans le domaine médicinal, et il était un métamorphe.
Je continuais à parler avec Byeonghyeon tout en mangeant ma nourriture, quand on entendit une voix provenant de la table perpendiculaire à la nôtre, j'avais appris que toutes les personnes assises là-bas étaient les responsables des domaines d'Ethalia, avec aussi le principal de notre académie.
C'était d'ailleurs celui-ci qui a demandé le silence dans la pièce, il était plutôt petit, ses cheveux étaient cachés par une casquette noire, la peau bronzé et creusé par quelques rides. Il se dirigea vers un pupitre, avec un trépied qui semblait être entouré par des feuilles de laurier en or.
Je plissai les yeux vers lui il y avait une étrange aura autour de lui, elle était à la fois digne de confiance, et méfiante, cet homme était étrange, il avait beau être le principal et fondateur de l'académie, j'étais très méfiante à son regard.
Il posa ses mains sur les côtés du pupitre et commença à parler d'une voix forte:
'' Chers élèves d'Ethalia, voilà une nouvelle année qui commence et une nouvelle aventure qui débute! '' commença-t-il en regardant la salle de fonte en comble. '' Vous êtes ici pour apprendre, pour vous perfectionner, pour ensuite servir notre royaume, en étant des prodigieux et fiers guerriers. '' déclara-t-il en regardant la table du domaine du combat. '' pour devenir des profonds chercheurs et historien. '' Il regardait la table de l'EDM, il tourna enfin son regard sombres vers la nôtre en disant. '' et enfin pour devenir des intelligents et talentueux médecins. '' Je le regardai directement dans les yeux pendant qu'il balayait sans regard vers nous, puis il le bougea au tour de la salle, toujours méfiante de sa personne. '' Et nous Ethalia, nous sommes là pour ça, pour vous faire réaliser votre rêve, pour aider à construire votre futur et ça je sais que vous en êtes tous et toutes capable sans exception, je le sens au fond de mon cœur. '' Il posa sa main droite sur son cœur. '' Au plus profond de moi, je le sens, je sens que vous réussirez, je sens que vous aurez un beau futur et je le souhaite du plus profond de mon cœur. Je veux alors vous demander une faveur, je vous demande de réussir ces études à nos côtés, et de devenir plus tard des personnes talentueuses et au service du royaume. '' Suite à la fin de son discours, un torrent d'applaudissement se fit entendre dans toute la salle. En revanche, moi, je n'applaudissais pas, je le regardais en plissant les yeux avec méfiance, cet homme cachait quelque chose, derrière son apparence voulant être digne de confiance, et cette face cachée de lui-même ne semblait pas être aussi facile à voir puisque les élèves l'applaudissaient. Il ressemble à un peu à du muguet, le muguet inspire la chance le premier jour du cinquième mois, mais en vérité il est extrêmement toxique et peut facilement tuer un homme adulte peu importe sa race.
Les applaudissements se turent pour laisser place aux voix enjouées et aux rires des élèves.
Après plusieurs minutes pour finir mon repas, la nuit commencée à tomber, ce qu'il voulait dire que mon apparence d'elfe réapparaissait petit à petit, et je le sentais.
Je dis alors au revoir à toutes les personnes aux filles et à Song Ju, à disant l'excuse de la fatigue.
'' Na Mu, tu es sûre de vouloir partir aux dortoirs toute seule? Je veux dire ce n'est que le premier jour, et l'académie est un vrai labyrinthe. '', demande Ilg Da, inquiète.
'' Oui oui, ne t'inquiètes pas Ilg Da, j'ai une bonne mémoire. Bon à demain! '' leur souhaitai-je en dirigeant vers la porte de la grande salle, en trottinant tout en cachant mes oreilles du monde avec mes mains. Je sortis enfin de la salle, en regardant autour de moi, pour vérifier que personne n'était là, et partit en courant vers le dortoir.
Mais Ilg Da avait raison c'était un vrai labyrinthe. Tous les couloirs se ressemblaient, rien n'était différent, j'avais l'impression qu'à chaque fois je tournai dans un nouveau couloir je retombai sur l'ancien.
Je touchai mes oreilles pour savoir où en était la transformation. Elles grandissaient de plus en plus et devenaient plus pointues. Je pouvais dire au revoir à la solution de demander à Gar Deu le chemin vers le dortoir.
J'arpentai encore et encore les couloirs de l'académie pour enfin trouver le tableau, le même tableau de serre que je cherchais depuis plusieurs minutes.
Heureusement pour moi, je me souviens du mot de passe pour entrer: tulipe bleue, géranium devenu vert, et motif d'un cosmos sur le cadre.
Le tableau s'ouvrit alors, je rentrai dans le couloir sombre et descendis dans l'escalier.
J'étais enfin arrivée dans notre dortoir, la lumière d'autrefois venant du soleil était maintenant transformée par celle de la lune. Elle illuminait de sa lumière argentée toute la pièce que nous pouvions toujours être capable de pouvoir contempler cette belle vue. Je descendis les escaliers blancs et me dirigeai lentement dans ma chambre, celle-ci était éclairée de la même lumière argentée de la lune.
Je montai les escaliers en bois, pour enfin atterrir devant mon lit, je regardai à travers la grande baie vitrée la lune, aujourd'hui elle était toute ronde et blanche, elle était plutôt réconfortante.
Je me dirigeai vers mon armoire et sortis un de mes pyjamas, et un bonnet de nuit, oui, je n'avais que que ça pour cacher mes oreilles pointues, je n'avais pas de pyjama avec une capuche et puis j'avais trop peur qu'elle tombe en plein milieu de la nuit.
J'enlevai mes habits d'aujourd'hui pour les changer par mon pyjama, je mis soigneusement mon bonnet sur ma tête, faisant bien attention à bien aplatir mes oreilles, puis je me dirigeai vers mon bureau pour ouvrir un des tiroirs et trouver la photo pour la regarder une dernière fois avant de dormir, c'était une habitude que j'avais eu depuis toute petite, regarder cette image, celle que je n'échangerais pour rien au monde.
Je passai mes doigts sur le verre, puis la rangeai de nouveau entre deux de mes livres. Puis partit me coucher dans les couvertures chaudes de mon nouveau lit.
Le lendemain, je fus réveillée par la douce lumière du soleil levant, j'ouvris mes yeux pour rencontrer le ciel du matin, je m'assis sur mon lit en me frottant les yeux de fatigue et en baillant, je m'étirai.
Puis, je sortis de mon lit lentement l'esprit toujours un peu perdu dans le sommeil, je me tournai vers le lit de Ryujin, elle était toujours en train de dormir, en descendant des escaliers, je découvris que j'étais la seule réveiller de toute la chambre, à vrai dire ça ne m'étonnais pas trop, j'ai été la première à me coucher, dans tout ce dortoir. Je cherchai une horloge dans la pièce pour trouver enfin une, elle indiquait 6h00 du matin, je soufflai de soulagement de ne pas m'être réveillé trop en retard.
Je remontai dans la mezzanine, pour prendre mon uniforme, des sous-vêtements et ma brosse à cheveux. Je redescendis, et cherchai alors la salle de bain, je suis d'abord allée à la pièce en face de nous donc celle indiquait comme étant les toilettes, il y avait peut-être des douches, mais non il n'y en avait aucune , je me dirigeai alors à la salle principale, du dortoir, pour voir une fille assise sur un des sièges en train de lire silencieusement un livre, elle était déjà en uniforme, je ne reconnaissais pas son visage, elle était sûrement d'une année supérieure.
Je me raclai alors la gorge, pour attirer son attention, Elle leva sa tête vers moi, elle avait des cheveux noirs et raides coiffés en deux tresses, et de beaux yeux verts, et de grandes ailes de fée:
'' Euh, excuse-moi de te déranger, mais est-ce-que tu peux me dire où se trouve les douches? '' demandai-je.
'' Oh tu dois être une première année. '' remarqua-t-elle. '' elles ont toutes toutes la même question. Les douches se trouvent déjà dans votre chambre, l'entrée est cachée en dessous du tapis. '' ont répondu-elle en reprenant sa lecture, je la remerciai alors, et me redirigeai vers notre chambre. Je fermai lentement la porte et me dirigeai vers le tapis rouge se trouvant en plein milieu de la pièce. Je le soulevai pour en effet trouver une trappe de la même couleur que le parquet, je l'ouvris pour trouver un petit escalier blanc, je le descendis en fermant la trappe heureusement il était éclairé mais ce n'était pas des lumières sur le mur c'était comme si c'était naturelle.
A la fin du petit escalier je découvris une salle de bain toute blanche, avec une baignoire dans l'angle de la pièce. Il n'y avait aucune source de lumière dans la pièce, mais celle-ci était quand même éclairée c'était très étrange.
Je pose mes habits et ma brosse à cheveux sur le lavabo blanc et me regardai dans le miroir. C'était la première que je me regardai dans ma nouvelle apparence, j'enlevai mon bonnet, presque que tout mon visage avait changé seul mes yeux qui avaient gardé leur noirceur, je me rappelais encore quand je jouais avec Hi Jin et Geom Jeong, la blanche n'arrêtait pas de dire que mes yeux étaient tellement noirs qu'on ne pouvait presque pas voir ma pupille.
J'arrêtai de regarder dans la glace, pour faire couler le bain, le temps qu'il se remplisse, je commençai à me déshabiller. Après m'être mis une serviette autour de mon corps je commence à chercher du savon pour pouvoir me nettoyer.
Je trouvai enfin du savon après quelques minutes de recherche le temps que le bain se remplisse, j'éteins l'eau, enlevai la serviette et plongeai lentement dans le bain, poussant un long soupir quand je sentis tous mes muscles se détendre grâce à la chaleur de l'eau, cela faisait longtemps que je n'en avais pas pris et ça faisait tellement du bien.
Après plusieurs minutes de pur bonheur, je devais malheureusement sortir, je me séchai alors le corps en cherchant quelque chose pour me sécher les cheveux, je fouillai alors dans les tiroirs, quand je trouvai quelque chose d'extrêmement étrange, une machine qui soufflait de l'air chaud, je m'en suis alors servie pour me sécher mes '' nouveaux cheveux '', et ça marchait vraiment donc j'étais contente de ne pas être obliger, de sortir les cheveux complètement mouillés.
Mes cheveux secs, je me les brossai et m'habillai dans mon uniforme. Mais je rencontrais bientôt une ennemie, la cravate, mon nœud de cravate, cette chose, c'était absolument impossible de réussir à faire ce nœud de cravate, je luttais pour réussir à nouer ce petit bout de tissu. Je soufflai d'exaspération en lâchant la cravate m'avouant vaincue.
Je mis mon pyjama dans un bac à linge, et montai les escaliers, j'entendis des bavardages en haut, c'était les voix de mes colocataires.
'' Vous pensez que c'est quoi? '' demanda la voix qui ressemble à celle de Chae Won.
'' Peut-être qu'il faudrait l'ouvrir pour savoir, non? '' demanda Ryujin, comme si c'était la choisi la plus logique au monde
'' Tu es folle! Imagine il y a un monstre à l'intérieur! J'ai entendu des bruits bizarres. '' s'exclama Ilg Da.
J'ouvris alors soudainement la trappe, enlevant un cri effrayé à mes colocataires sautant dans les bras de l'autre, mais elles se calmèrent toutes, en voyant que c'était en fait juste moi.
'' N-na Mu? '' m'appela Chae Won se tenant fermement à Ilg Da. '' M-mais Qu'est-ce-que-tu fais là? Et pourquoi tu sors d'ici? ''
'' Ah euh, en bas c'est notre salle de bain, donc je suis allée me laver. '' expliquai-je en montant les dernières marches, et fermant la trappe pour éviter tout accident.
Mes colocataires soupirent tout en se lâchant, puis Ilg Da s'approcha de moi, et posa ses mains sur mes épaules.
'' Tu veux dire que nous avons une salle de bain personnelle? '' me demanda de l'espoir dans sa voix, je hochai la tête et elle commença à sauter de joie dans la chambre. '' OUI !! Une salle de bain rien que pour nous! C'était la seule a choisi dont j'avais peur en venant ici! Me laver avec d'autres personnes! '' elle a déclaré, ce qui me fit hausser un sourcil, la seule dont elle avait peur ? pourtant qu'elle m'avait écrasé avec son Thunderbird, la veille parce qu'elle lui avait fait perdre le contrôle, à cause de sa peur. '' J'y vais alors! '' s'exclama-t-elle en prenant l'uniforme sur son lit, et descendant les escaliers après avoir ouvert la trappe et la refermant derrière elle.
'' Eh bien, elle est déjà énergique à cette heure-ci. '' remarque Chae-Won la sueur coulant sur sa tempe. Quand je remarquai quelque chose, Chae Won était déjà dans son uniforme.
'' Chae Won, tu ne vas pas te doucher? Je veux dire tu es déjà en uniforme ... '' lui demandai-je en baissant la tête sur le côté.
'' Oh eh bien en fait, disons que ma race me permet de ne pas me laver. D'après ce que mes parents m'ont expliqué notre corps se nettoie tout seul, on ne transpire pas, et les saletés se décomposent dès qu'elles touchent notre corps. '' expliqua-t-elle en se grattant l'arrière de la tête. J'ouvris ma bouche formant un O parfait.
'' Ohh, je comprends mieux. '' déclarai-je. '' J'ai aussi une autre question. '' elle me regarda, je levai mon doigt, vers sa poitrine et demandai-je. '' Comment arrives-tu à nouer ta cravate? '' elle cligna des yeux, elle rigola un peu et s'approchai de moi après qu'elle est remarquée l'apparence pitoyable de ma cravate, et commença à la nouer en disant toutes les étapes pour nouer cette chose de l'enfer. Elle finit son travail, en recentrant la bout de tissu.
'' Voilà! ''
'' Merci '' la remerciai-je en lui souriant, elle me sourit en retour puis se dirigea vers son bureau pour finir de se coiffer.
Je fis de même, pour ranger ma brosse à cheveux et cherchai ma boîte à lunettes, dans le tiroir de ma table de chevet.
'' Dis-moi, Na Mu, cette nuit, tu ... '' j'écarquillai mes yeux en stoppant tous mes mouvements, j'ai été découverte? Oh mon dieu qu'est-ce-que je vais faire? Je vis mes mains trembler de peur, et le sueur coulant sur ma tempe, la jeune Naga continua de parler. '' Tu dors avec un bonnet de nuit? '' se moqua-t-elle, je soupirai intérieurement de soulagement et me tournai doucement vers elle.
'' Oui euh .... Étrangement ça m'aide à dormir. '' lui répondis-je grattant par réflexe ma lèvre inférieure.
Elle rigola un peu, avec un sourire narquois, et recommença ce qu'elle avait commencé. J'essuyai la transpiration sur ma tempe, pris ma boite à lunettes de mon tiroir et le fermai.
'' Ryujin, tu peux aller te laver! '' déclara Ilg Da en sortant par la trappe. Ryujin descendit alors de la mezzanine, et pour aller se doucher à son tour, en fermant la mini porte derrière elle. '' Ah oui d'ailleurs, merci Na Mu d'avoir rempli le bain pour moi, c'est gentil. '' me remercia Ilg Da, je fronçai les sourcils, ne comprenant pas ce qu'elle avait dit, je n'ai jamais rempli le bain pour elle, mais je décidai de ne rien dire, en me disant que c'était de nouveau grâce à la magie. '' Par contre les filles, vous savez ce qu'on a aujourd'hui? '' J'entendis Ilg Da posait la question et Chae Won prit la parole.
'' Tu ne te rappelles déjà plus de ce qu'a dit Mme Taeyeon? '' Ilg Da secoua la tête. '' Elle a dit que notre emploi du temps est affiché dans la salle principale de notre dortoir. '' lui rappela-t-elle.
'' C'est vrai? Bon je vais aller voir alors! '' déclara la rose, en quittant notre chambre en courant.
Un silence s'était maintenant installé dans notre dortoir. Je rassemblai sur mon bureau tout ce dont j'avais besoin pour l'instant, mes lunettes, un carnet de notes vide, une trousse remplie de quoi écrire, et pris mon carnet de notes, pour écrire toutes les nouvelles plantes que j'allais découvrir.
Je m'étais assis sur la chaise de mon bureau à attendre le retour de Ilg Da, je regardai l'horloge plaçait sur le mur en face, elle indiquait 7h00, le petit déjeuner venu juste de commencer, il ne devrait pas avoir énormément de monde dans la grande salle pour l'instant, ce serait sûrement le meilleur moment pour que j'aille manger, je n'étais toujours pas habituée par autant de monde autour de moi, mais je préférais être accompagnée par les filles, pour éviter d'être seule, et puis j'avais tout simplement envie de mieux les connaitre.
La trappe s'ouvrit, pour voir, une Ryujin, lavée, habillée et coiffée, l'uniforme lui allait bien, le blanc faisait ressortir le bleu de ses cheveux contrairement à l'ancienne tenue noire qu'elle portait la veille.
Elle ferma la trappe, et replaça correctement le tapis, puis regarda autour de la chambre comme si elle recherchait quelque chose, ensuite elle tourna son regard vers nous.
'' Où est Ilg Da? ''
'' Elle est allée voi- '' Chae Won fut coupée par la porte de notre chambre s'ouvrant, laissant voir la touffe de cheveux roses d'Ilg Da.
'' Herboristerie, science médicinale, histoire, botanique, histoire de la médecine et étude des arbres. '' Au fur et à mesure, qu'elle listait les matières pour aujourd'hui, j'empilai les livres nécessaires sur mon bureau, mais je fus arrêtée dans mon élan par Ryujin.
'' Na Mu, tu sais que ce n'est pas la peine de prendre tes livres avec toi? '' Je me retournai vers elle, en écarquillant mes yeux.
'' Ah bon ? ''
'' Ah oui, c'est vrai que tu n'étais pas là, mais en gros hier quand elle nous raccompagné vers nos dortoirs, Mme Taeyeon nous a expliqué que les livres de nos chambres n'étaient que des livres pour le devoir, ou les études facultatives, et qu'il y avait déjà tout prévu dans la salle de classe. ''
'' A-ah, ah d'accord. '' bégayai-je rangeant alors correctement tous mes livres sur mon bureau.
'' Bien comme tout le monde est là, on va petit déjeuner? '' proposa Chae Won, se posant juste à côté d'Ilg Da, je hochai la tête, en descendant les escaliers.
Nous marchâmes alors dans le couloir des chambres, un peu plus peuplé que ce matin, Ilg Da et Chae Won, menant la marche, tandis que Ryujin et moi étions derrière, les suivants tranquillement, arrivées dans la pièce principale, beaucoup plus occupé par les élèves de tout âge, nous montâmes les escaliers blancs, puis Chae Won ouvrit la grande porte noire ronde, et nous commençâmes à monter les escaliers, cette fois-ci allumés comme l'avait Mme Taeyeon, quand je pensai soudain à quelque chose.
'' Euh, est-ce-que quelqu'un connait le chemin? '' demandai-je sceptique.
'' Ah oui, on a oublié de te dire, Mme Taeyeon nous a aussi expliqué qu'à partir de demain il allait avoir des plans pour chaque étage, affichés dans les couloirs. '' expliqua Ilg Da en se retournant, j'acquiesçai alors silencieusement comprenant tout.
Quelques minutes passèrent et nous étions déjà dans la grande salle de l'académie en train de manger en bavardant joyeusement, la grande salle était beaucoup moins peuplée qu'hier, seul quelques étudiants s'y trouvaient ici et là.
Heureusement pour moi, parmi les quelques étudiants présents, il n'y avait pas d'effrayant deus, qui m'avait presque fait faire une crise de panique.
Je parlai tranquillement quand soudain un paquet atterri juste devant moi.
Nous arrêtâmes de parler et de manger à cause de la surprise, je levai la tête pour moi une petite femme, à la peau violette, en train de voler au-dessus de nous, elle se mit soudain sur le paquet devant nous.
Elle était entièrement violette de la peau, aux cheveux, en passant par les yeux et finissant par les vêtements, elle était minuscule, elle devrait faire la taille de ma main, elle commença à nous parler d'une voix aiguë:
'' C'est bien vous les occupants de la chambre au fond du couloir de gauche, n'est-ce-pas? '' Nous hochâmes toutes la tête. Elle nous sourit alors, en mettant ses poings sur sa petite taille. '' Super! Bien enchantée je suis Ja *! Je suis en charge de votre chambre et de vous! ''
'' Euh ... qu'est-ce-que tu veux dire par là? '' demanda Ryujin, sortant de sa transe.
'' Eh bien, disons, que c'est moi qui nettoierai votre chambre, qui la rangera, qui lavera vos vêtements, qui vous remplira votre bain, qui livrera votre courriel, etc ... '' a répondu-elle.
'' Oh alors, c'est toi, qui faisait que ce matin l'eau dans notre bain était à chaque fois propre. '' remarqua Ryujin. Ja acquiesça puis celle-ci tourna la tête vers moi.
'' D'ailleurs, voici un colis pour toi, Na Mu, de la part d'un certain Ye Yag. '' dit -elle en pointant le paquet en dessous d'elle.
'' Un ?? '' me taquina Ilg Da, en levant ses sourcils subtilement. Je roule des yeux par son attitude taquine et lui a répondu.
'' Arrête ça, Ilg Da, c'est mon grand frère. '' elle eut une moue de déception en découvrant que ce n'était que mon frère. Après que Ja s'est enlevée du dessus de mon paquet, je commençai à l'ouvrir, pour d'abord y trouver une lettre, en vieil elfe, ce qui me surprenait énormément, qu'il connaissait cette ancienne langue, normalement il n 'y avait que nous, les elfes, qui était capable de la parler. Je la lis donc en silence sous les regards de mes colocataires.
'' Chère Na Mu,
Tout d'abord je te salue, et espère que tu ne t'es pas encore faite repérée par l'académie.
Tu dois être plutôt surprise par cette lettre en vieil elfe, et tu dois te demander comment j'ai réussi à l'apprendre, mais pour faire simple, je l'ai appris quand j'étais encore élève à Ethalia. J'écris dans cette langue pour prendre le moins de risque possible, car ce sera sûrement le seul moment où l'on pourra parler de ton changement d'apparence sans trop de problèmes quand tu seras à l'académie.
Bref, passons à ce qui se trouve dans ce paquet que je t'ai envoyé.
A l'intérieur, il y a des paquets de biscuits plus puissants que ceux que je t'ai donné avant-hier, ils n'ont pas encore la puissance de la potion, mais je pense que de t'envoyer des biscuits au lieu d 'une potion est beaucoup moins suspects, je te conseille de prendre ceci, après quelque mois, après que tu es fini ceux du paquet que je t'ai donné la dernière fois que l'on s'est vu, ceux-ci mange-les vers le soir avant d'aller dîner, ils rallongeront de quelques minutes ton changement d'apparence, et ils s'y habitueront ton corps.
Si l'une de tes amies veut savoir que c'est dis-lui, que c'est une sorte de médicament que tu prends pour ton allergie à la poussière, comme ça elles ne les mangeront pas  et ne changeront pas d'apparence.
Je te souhaite bonne chance, petite sœur.
Ton grand-frère, Ye Yag.
PS: n'oublie de te débarrasser d'elle, pour éviter qu'un des professeurs tombent, ils sont sûrement capables de lire le vieil elfe ''
Comment est-ce-qu'ils savaient que j'étais allergique à la poussière, Man Yeo, lui a dit ? Mais quand ça ? après son départ, elle n'était pas revenue, et était la seule personne à savoir que j'étais allergique en dehors du dôme.
Je finis la lettre puis la pliai en quatre, en fouillant dans le carton, pour trouver le sachet de biscuit, parler dans la lettre de Ye Yag. Soudain Ilg Da s'exclama:
'' Oh des biscuits, ils ont l'air bon! '' Elle approcha sa main du sachet, j'écarquillai mes yeux, et décidai d'utiliser l'une des excuses de Ye Yag.
'' Non, il ne faut surtout pas que tu manges un de ces biscuits! '' m'exclamai-je à mon tour, en écartant les biscuits de ses mains. '' Ce sont des médicaments contre mon allergie. ''
'' Oh tu es allergique je ne savais pas, désolé! '' s'excusa-t-elle en se grattant l'arrière de la tête.
'' Mais tu sais parler le vieil elfe? '' demanda Ryujin à côté de moi.
'' Ah, euh, oui, c'est mon frère qui m'a appris, il a étudié quand il était à Ethalia. '' répondis-je en avalant ma salive nerveusement.
'' On apprenait le vieil elfe à l'académie avant? '' demanda Chae Won.
'' Eh bien, oui mais c'était bien avant. '' a répondu Ja.
'' Pourquoi on ne l'enseigne plus alors? '' demanda à nouveau Chae Won. La petite violette haussa des épaules.
'' Eh bien personne ne sait trop pourquoi, à part le principal et il n'aime pas trop qu'on lui demande, donc si je devrais vous donner un conseil, je vous déconseillerai de lui questionner à ce sujet. '' nous hochâmes toute la tête, je sortis alors un deuxième sachet de biscuit. Ja prit étrangement facilement le paquet dans ses petites mains, et commença à voler avec en disant.
'' Je vais aller le jeter! '' Alors elle partit, et nous continuons à parler entre nous tranquillement et en finissant notre petit déjeuner.
Notre petit déjeuner était enfin fini, nous étions en train de nous promener dans la grande cour, ressemblant à une grande plaine. Quelques élèves se baladait eux aussi, profitant de l'air frais du matin.
Nous parlons toujours tranquillement de tout et de rien, quand nous vîmes un groupe d'adolescents qui marchaient eux aussi dans la cour tranquillement, tout le monde s'écartait de leur chemin dès qu'ils approchaient de nous. Ilg Da prit chacun de nos poignets, et nous traîna loin d'eux, assez pour que nous pouvions toujours les voir.
Ce groupe était le même qu'hier soir, celui qui avait fait taire de la grande salle rien qu'avec leur entrée, celui qui avait fait baver toutes les filles, celui où il y avait cet homme, celui qui était maintenant l'une de mes plus grosses peurs. J'écartai mon regard ne voulant jamais revivre et ressentir le même sentiment qu'hier.
'' Mais bon sang, qu'est-ce qu'il t'arrive Ilg Da ? Pourquoi autant nous éloigner de leur chemin? '' demanda Ryujin agacée.
'' Ces hommes, il ne faut pas les approcher, surtout pas. '' déclara la rose.
'' Qui sont-ils? ''
'' Ce sont EXO, ce groupe doit être à la fois le plus populaire, le plus aimé des femmes, mais aussi le plus dangereux. ''
'' C'est quoi leur nom? ''
'' Je ne sais pas. ''
'' Kim Minseok, un Nix, troisième année, Kim Junmyeon, un triton croisé avec on ne sait pas, troisième année, Zhang Yixing, un deus, troisième année, Byun Baekhyun, un mage solaire, troisième année, Kim Jongdae, un deus croisé on ne sait pas, troisième année, Park Chanyeol, un Phoenix, seconde année, Kim Jongin, un deus, seconde année, Do Kyungsoo, un deus, seconde année, et Oh Sehun, race inconnue, seconde année. '' lista une voix familière, derrière nous, nous sautâmes toutes de surprise en nous retournant vers la voix.
'' Oh, Ja! Tu nous as fait peur! '' s'exclama Chae Won, en reprenant son souffle.
'' Je suis désolée. '' s'excusa Ja en posant soudainement sur mes cheveux.
'' Mais comment est-ce-que tu sais tout ça? ''
'' Je connais presque toutes les informations sur tous les élèves de cette académie, à part leur passée avant Ethalia. '' explique Ja. '' Je peux d'ailleurs vous donnez un deuxième conseil, si vous voulez avoir de bonnes années ici, ne vous approchez pas d'autres. ''
'' Ils sont aussi dangereux que ça? '' questionna Ryujin, levant un sourcil.
'' A part, Kim Jongdae, et Kim Junmyeon qui font parti de l'EDM, et Zhang Yixing qui fait parti du domaine médical, ils font tous partis du domaine de combat de l'académie, et font sûrement partis de l'élite de celui-ci. Ce qui n'est pas énormément surprenant puisque la majorité sont des deus. ''
'' Et qui le plus fort d'entre eux? ''
'' Eh bien c'est dur à y répondre, mais je dirais soit Kim Jongin, celui avec les cheveux verts il est le fils du dieu Mars, soit Park Chanyeol, celui avec les cheveux roses, il est un Phoenix donc il possède une puissance incroyable. '' répondis Ja. Alors son nom est Kim Jongin, c'est un beau nom je trouve. Mais qu'est-ce-que tu racontes Yo Jeong, il fait parti de tes plus grosses peurs ! '' Mais ils sont presque tous appelés par un autre nom: Minseok, celui aux cheveux blancs, est appelé Xiumin, Junmyeon celui avec un dégradé bleu est appelé Suho, Baekhyun celui aux cheveux orange, Bacon - ''
'' Attends il est appelé 'Bacon'? '' demanda Ryujin en rigolant. '' Wouah quel surnom! '' Ja se racla la gorge et continua:
'' Jongdae, celui aux cheveux noirs, Chen, Chanyeol se fait appeler Phoenix mais il n'aime pas donc il se fait appeler par son prénom, Jongin est appelé Kai, Kyungsoo le plus petit est appelé DO, et Sehun se fait appeler Unknow , mais comme Chanyeol il est appelé par son prénom. ''
'' Waouh, tu sais vraiment tout! '' s'exclama Ilg Da.
'' C'est un peu mon travail. '' a répondu Ja '', Bien sur ce, je dois vous laisser, j'ai quelques affaires. '' déclara-t-elle en se levant de ma tête et nous saluant, pour partir une seconde fois loin de nous en volant.
'' Eh bien, maintenant nous savons plus de choses sur eux. '' déclara Chae Won, regardant le groupe d'hommes, je les regardai moi aussi, puis sans que je pus m'en empêcher mon regard se tourna vers Jongin, il était lui aussi dans son uniforme, plutôt similaire aux nôtres, sauf que c'était un pantalon blanc à la place de notre jupe, et que la cravate était jaune. Il était bien bâti, il était grand, avec de grandes épaules, un torse musclé, et longues jambes musclés, tout ce que pouvait demander un homme, je comprenais toutes ces filles hier qui bavait devant lui, mais je ne pouvais toujours pas faire comme elle, à cause de ma peur pour lui, à cause de ses yeux, rien qu'à d'y penser j'avais des frissons, je ne pouvais malheureusement ôter mon regard à cause de sa beauté.
Comme s'il sentait mon regard sur lui, il tourna le sien vers moi me fixant profondément, mais étrangement cette fois-ci, ils ne me faisaient pas peur, je n'avais pas peur de l'homme, ils avaient une certaine lueur de douceur dans son regard, qui n'était pas là avant.
J'écarquillai mes yeux, c'était la première fois que je prenais le plaisir à le regarder. C'était la première fois, que je ne ressentais pas cette peur, et j'aimais vraiment ça, je pouvais enfin admirer sa beauté, sans tremblement, sans respiration irrégulière, sans mains moites.
Mais notre échange de regard fut malheureusement arrêté par cette fois-ci, lui, après m'avoir lancé un petit sourire narquois, qui fit littéralement retourner mon estomac, c'était la première fois que je sentais ceci, et je voulais de nouveau le sentir . Je continue de suivre du regard fixant cette fois-ci son grand dos musclé.
Je fus obligé d'enlever mon regard quand il doit entrer dans l'académie avec ses amis, et quand le silence qui était installé entre nous fut rompu par la voix d'Ilg Da:
'' Vous avez vu ce qu'il s'est passé? ''
'' Son regard est vraiment ... Waouh ... '' révéla Chae Won perdant ses mots.
Alors est-ce-qu'il ne me regardait pas? Peut-être qu'il avait son regard sur l'une des filles? Ce que je comprendrai complètement, elles étaient toutes si belles, mais j'avais vraiment l'impression qu'il avait son regard droit dans les miens, c'était déconcertant.
*
Byeonghyeong : Métamorphose.
Ja : Violet  
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fallenrazziel · 4 years
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Les Chroniques de Livaï #451 ~ TIMIDES RETROUVAILLES (février 846) Nadja Rosewitha
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Je ressors des sanitaires, la tête plus légère. J'ai coupé de nouveau mes cheveux afin de ne pas être gênée en volant. Je pensais me faire une autre coupe, mais sans m'en rendre compte, j'ai reproduis presque exactement celle que le caporal m'avait infligée. Il faut croire que j'ai pris l'habitude de ce nouveau visage...
Depuis Yule, je vois mon rôle au sein du bataillon d'une autre façon. La gravité de tout ce qui nous arrive m'a réellement assommée l'autre jour, quand nous étions à la soupe populaire. Tous ces gens sans toit ni nourriture, c'était un constat amer... En tant qu'exploratrice, je ne peux pas faire grand chose à part tuer des titans, c'est frustrant. Je crois qu'Erd et Gunther le prennent plus sérieusement aussi maintenant.
Cela ne nous a pas empêchés de nous amuser durant le moins de décembre ; ma mère a accueilli tout le monde à la maison et nous nous sommes presque retrouvés en famille. Comme il n'est encore que le fiancé de Mariele, Erd est allé dormir dans la même chambre que Gunther, et moi avec ma soeur. On s'est tous un peu serrés, mais c'était agréable. Pouvoir voir Gunther tous les jours, c'était le paradis. Il est très serviable quand il veut et s'est montré prévenant avec maman afin de ne pas gêner.
Un moment, je me suis demandée quel genre de mari il pourrait être... Il faut que j'arrête de penser à de telles choses qui ont si peu de chance de se produire... Mais quand je vois la complicité d'Erd et Mariele, les regards tendres mais chastes qu'ils partagent souvent, je dois bien dire que je me sens un peu jalouse... Pas de façon méchante, je lui souhaite tout le bonheur, et je ne changerai de vie pour rien au monde, mais... l'idée d'avoir un compagnon un jour ne me sort pas tout à fait de la tête.
Un soir, Gunther et moi nous sommes retrouvés devant la maison, à la nuit tombée. Je ne sais plus ce que faisaient les autres mais la chance de l'avoir un peu pour moi m'a rendue heureuse. Il était en train de tailler un bout de bois avec un couteau. Je me suis juste assise à côté de lui, sans parler, et nous sommes restés ainsi pendant un moment. Je me sentais pleine de joie, comme si être là à côté de lui était en vérité la meilleure chose qui puisse m'arriver. Il n'est pas bavard mais il est honnête. Il m'a dit alors que si le Mur Maria devait être repris de son vivant, s'il survivait au bataillon et avait la chance de mener une seconde vie après, il ne saurait pas vraiment quoi en faire. Je l'ai laissé parler, je voulais en savoir plus. Quand il a évoqué la possibilité de devenir éleveur de chevaux ou instructeur, je lui ai répondu que quoi qu'il fasse, il pourrait toujours compter sur moi, que je le soutiendrais.
Sur le moment, je n'ai pas réalisé ce que cela pouvait signifier, mais je pense m'être sentie un peu gênée après. Lui n'a rien relevé et s'est contenté de me dire qu'il n'en doutait pas, que depuis notre enfance, j'étais toujours près de lui. C'est vrai... Mais que moi aussi je devais aspirer à un avenir alternatif. Je lui ai répondu que devenir un vrai médecin serait dans mes cordes, mais que là tout de suite, je n'avais envie de rien en particulier ; juste qu'il me laisse rester là...
Je me suis sentie incroyablement forte ce soir-là...
Il n'a rien deviné des sentiments qui me bousculaient et c'était tant mieux. Je ne sais pas comment je réagirais s'il devait s'en rendre compte... Cela pourrait entraver le travail d'équipe...
Après cette discussion, ma façon de le considérer a encore évolué. Je ne sais pas réellement si je l'aime comme une fille peut aimer un garçon. Je crois que c'est plus compliqué... La seule chose que je sais c'est que je veux être avec lui quoi qu'il arrive, tant qu'il accepte ma présence. J'ai l'impression... qu'il a toujours eu besoin de moi d'une certaine façon.
Alors je ne vais plus cacher mes capacités. Je l'ai fait pendant des années afin de me fondre dans la masse, qu'on ne me pose pas de question... Mais cette fois, ma force sera utile. Elle pourra sauver des vies. Il n'est plus temps de me restreindre, je dois montrer tout ce que j'ai dans le ventre, même si les autres risquent de trouver ça effrayant. Même moi ça me fait peur, je dois dire...
Je chasse mes cheveux en arrière et regarde le soleil au-dessus du QGR. Il doit être midi, les autres sont sûrement au mess. Je m'y dirige pour les rejoindre et me prend en plein visage le brouhaha des conversations et l'odeur des repas militaires. J'aperçois les trois garçons, attablés ensemble, et me saisis d'un plateau afin de me servir. J'ai une faim de titan, comme dirait chef Hanji ! Comme d'habitude ce n'est pas très appétissant mais ces repas nous apporte les élément essentiels de notre régime de soldat. En parlant de régime, je me demande ce qu'a pris Claus... Il essaie de le cacher mais tout le monde a bien vu qu'il a gonflé...
J'ai trouvé ça plutôt mignon... Au moins il nous démontre que sous ses airs bravaches, il n'est qu'un être humain avec ses travers, haha !
Je vais m'assoir avec eux ; Claus se pousse pour me faire de la place - Erd et Gunther sont inséparables comme toujours. Ils étaient apparemment en train de discuter du dernier cours sur les titans de chef Hanji. C'était intéressant, non ? On va découvrir de nouvelles manières de les affronter avec ces armes dernier cri. Vous êtes déjà allés voir la captureuse ? Claus répond par l'affirmative mais Erd et Gunther secouent la tête. J'irais tout à l'heure, moi. Mon voisin est le seul à noter mon changement de coiffure. En fait, son regard me détaille avec insistance et assez peu de subtilité... J'ai toujours vu Claus comme un type un peu vantard et macho, mais j'ai l'impression qu'il a changé d'attitude envers moi depuis l'année dernière.
...
Si ce sont ses hormones qui le travaillent, je préfère qu'il les laisse en dehors du boulot de groupe, ça pourrait tout gâcher. Et puis je me rappelle soudainement que je suis la seule fille au milieu de cette équipe de garçons à peine plus jeunes que moi... Dans le bataillon ce type de détail n'a guère d'importance, mais quand on en revient à l'humain, il faut bien avouer ce que cela entre en compte, nous ne sommes pas des machines. Mais je sais que Claus est assez pro maintenant pour ne pas se laisser aller à des gestes ou des mots déplacés, qui iraient trop loin... Enfin je l'espère.
Le sourire qu'il me donne me laisse penser que ce qui lui trotte dans la tête passe bien au-dessus de celles des titans...
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traitor-for-hire · 4 years
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Secrets
Jo était très occupée dans le grenier, car les jours d'octobre commençaient à se faire frisquets, et les après-midi étaient courts. Deux ou trois heures durant, le soleil réchauffait la fenêtre haute, éclairant Jo en train d'écrire, assise sur le vieux sofa, ses feuillets épars sur un coffre devant elle, tandis que Scrabble, le rat familier, se promenait sur les poutres au dessus d'elle, accompagné par son fils aîné, un raton évidemment très fier de ses moustaches. Très absorbée par son travail, Jo griffonna jusqu'à avoir rempli la dernière page, où elle signa de son nom avec un paraphe, et jeta sa plume en s'exclamant,
« Voilà, j'ai fait ce que j'ai pu ! Si ça ne convient pas je devrais attendre jusqu'à ce que je sois capable de faire mieux. »
Étendue sur le sofa, elle relit soigneusement le manuscrit, plaçant des tirets ça et là, et de nombreux points d'exclamation qui ressemblaient à de petits ballons ; puis elle le noua d'un joli ruban rouge, et resta assise une minute à le contempler avec une expression grave et songeuse, qui montrait clairement à quel point son travail lui tenait à cœur. Le bureau de Jo dans cette pièce était un vieux four à réflecteur en métal, pendu au mur. Elle y conservait ses papiers ainsi que quelques livres, à l'abri de Scrabble, qui partageait ses goûts littéraires et aimait bien se constituer une bibliothèque des livres laissés à sa portée, en en grignotant les pages. Du coffre de métal, Jo tira un autre manuscrit, et, après les avoir glissés tous les deux dans sa poche, elle descendit discrètement, laissant ses amis libres de mâchonner ses plumes et goûter à son encre.
Elle enfila sa veste et mit son chapeau aussi silencieusement que possible, et, par la fenêtre de derrière, elle passa sur le toit d'un porche bas, se laissa tomber dans la pelouse, et prit un chemin détourné jusqu'à la route. Une fois là elle prit un moment pour se calmer, puis elle héla un omnibus de passage et s'en fut en ville, l'air très gaie et mystérieuse.
Quiconque l'aurait observée à cet instant, aurait trouvé son attitude pour le moins singulière, car, en descendant, elle se mit à marcher à vive allure jusqu'à avoir atteint un certain numéro dans une certaine rue très animée. Ayant trouvé l'endroit, avec quelque difficulté, elle s'avança vers la porte, leva les yeux sur les marches crasseuses, et, après être restée totalement immobile durant une minute, repartit soudain dans la rue, aussi rapidement qu'elle était arrivée. Elle répéta cette manœuvre à plusieurs reprises, au grand amusement d'un jeune gentleman aux yeux noirs penché à la fenêtre d'un immeuble de l'autre côté de la rue. En revenant pour la troisième fois, Jo se secoua mentalement, rabattit son chapeau sur ses yeux, et monta l'escalier, avec l'air de quelqu'un qui allait se faire retirer toutes ses dents.
Il y avait l'enseigne d'un dentiste, parmi d'autres, au dessus de l'entrée, et après avoir fixé un moment la mâchoire artificielle qui s'ouvrait et se refermait lentement pour attirer l'attention sur des rangées de belles dents, le jeune homme enfila sa veste, prit son chapeau, et vint se poster dans l'entrée opposée, en se disant, avec un sourire et un frisson,
« C'est bien d'elle de venir toute seule, mais si elle passe un mauvais moment, elle aura besoin de quelqu'un pour l'aider à rentrer à la maison. »
Dix minutes plus tard Jo émergea en courant dans les escaliers, le visage très rouge, et l'air de quelqu'un qui venait de traverser une terrible épreuve de quelque sorte. Quand elle vit le jeune gentleman, elle n'eut pas l'air ravie le moins du monde, et elle passa devant lui avec un signe de tête ; mais il la suivit, et demanda avec un air compatissant,
« As-tu passé un mauvais moment ?
—  Pas trop.
—  C'est allé très vite.
—  Oui, Dieu merci !
—  Pourquoi y es-tu allée seule ?
—  Je voulais que personne ne sache.
—  Tu es le type le plus étrange que j'ai jamais vu. Combien t'en a-t-on enlevé ? »
Jo regarda son ami comme si elle ne le comprenait pas ; puis se mit à rire, comme profondément amusée.
« J'aurais voulu qu'on m'en prenne deux, mais je dois attendre une semaine.
—  Pourquoi ris-tu ? Tu prépares quelque sottise, Jo, dit Laurie, perplexe.
—  Tout comme toi. Que faisiez-vous, sir, dans ce salon de billard ?
—  Je vous demande pardon, m'dame, ce n'était pas un salon de billard, mais un gymnase, et je prenais une leçon d'escrime.
—  J'en suis heureuse !
—  Pourquoi ?
—  Tu pourras m'apprendre, et quand nous jouerons Hamlet , tu pourras être Laërte, et nous ferons des merveilles dans la scène du duel. »
Laurie éclata d'un rire jovial, qui fit sourire plusieurs passants malgré eux.
« Je t'apprendrai, que nous jouions Hamlet ou non ; c'est très amusant, et ça te redressera de manière épatante. Mais je ne crois pas que ce soit la seule raison pour laquelle tu as dit "J'en suis heureuse" de manière si décidée, n'est-ce pas ?
—  Non, j'étais heureuse que tu ne sois pas dans ce salon, parce que j'espère que tu ne te rends jamais dans de tels endroits. Y vas-tu ?
—  Pas souvent.
—  J'aimerais que tu n'y ailles pas du tout.
—  Il n'y a pas de mal, Jo, j'ai des billards à la maison, mais ce n'est pas drôle à moins d'avoir de bons joueurs. Alors, comme j'aime bien ce jeu, je viens parfois faire une partie avec Ned Moffat ou d'autre camarades.
—  Oh Seigneur, j'en suis navrée, tu vas y prendre goût de plus en plus, et perdre temps et argent, et devenir comme ces horribles garçons. J'espérais pourtant que tu resterais respectable, et ferais la satisfaction de tes amis, dit Jo en secouant la tête.
—  Est-ce qu'on ne peut pas s'amuser de temps en temps, sans perdre sa respectabilité ? demanda Laurie, l'air agacé.
—  Cela dépend de la manière et de l'endroit. Je n'aime pas Ned et sa bande, et j'aimerais que tu restes à l'écart d'eux. Mère ne veut pas le laisser venir chez nous, bien qu'il le souhaiterait, et si tu deviens comme lui elle nous voudra plus que nous nous amusions ensemble comme nous le faisons maintenant.
—  Vraiment  ? demanda Laurie avec anxiété.
—  Non, elle ne peut pas supporter les jeunes dandies, et elle nous enfermerait dans des cartons à chapeau plutôt que de nous laisser les fréquenter.
—  Eh bien, elle n'a pas encore besoin de sortir ses cartons, je ne suis pas smart, et je n'entends pas l'être ; mais j'aime avoir quelque innocent amusement de temps à autre, pas toi ?
—  Oui, personne ne t'en voudra, alors amuse-toi, mais ne fais pas de folies, d'accord ? ou ce sera la fin de notre bon temps.
—  Je serai un vrai saint.
—  Je ne supporte pas les saints, sois simplement un garçon honnête et respectable, et nous ne te tournerons jamais le dos. Je ne sais pas ce que je ferais si tu agissais comme le fils de Mr. King ; il avait des tonnes d'argent, mais ne savait comment le dépenser, et il s'est enivré, et a joué, et s'est enfui, et a falsifié la signature de son père, je crois, et a été tout bonnement horrible.
—  Tu penses que je serais du genre à faire la même chose ? Merci bien.
—  Non je ne - oh, Seigneur, non ! - mais j'entends parler de l'argent comme d'une telle tentation, et parfois je souhaiterais que tu fusses pauvre, je n'aurais pas à m'inquiéter alors.
—  Tu t'inquiètes pour moi, Jo ?
—  Un peu, quand tu as l'air sombre ou mécontent, comme il t'arrive parfois, car tu as une telle volonté qu'une fois engagé dans la mauvaise voie, j'ai peur qu'il ne soit difficile de t'arrêter. »
Laurie marcha en silence pendant quelques minutes, tandis que Jo l'observait, en souhaitant avoir tenu sa langue, car ses yeux étaient pleins de colère, même si ses lèvres continuaient de sourire comme pour moquer ses avertissements.
« Vas-tu me faire la leçon sur tout le chemin ? demanda-t-il soudain.
—  Bien sûr que non, pourquoi ?
—  Parce que si oui, je prendrais l'omnibus, mais si non, j'aimerais marcher avec toi, et te dire quelque chose de très intéressant.
—  Je ne te sermonnerai plus, et j'ai grande envie d'entendre la nouvelle.
—  Très bien, alors ; allons-y. C'est un secret, et si je te le dis, tu dois me dire le tien.
—  Je n'en ai pas, » commença Jo, avant de s'interrompre brusquement, se rappelant qu'elle en avait un.
« Tu sais que si, tu ne peux rien cacher, alors dépêche-toi et avoue, ou je ne dirai rien, s'exclama Laurie.
—  Est-ce que ton secret en vaut la peine ?
—  Oh que oui ! Ça concerne des personnes que tu connais, et c'est si amusant ! Il faut que tu l'entendes, et il y a longtemps que je meurs d'envie de le dire. Allez ! Tu commences.
—  Tu ne diras rien de tout ça à la maison, n'est-ce pas ?
—  Pas un mot.
—  Et tu ne me taquineras pas en privé ?
—  Je ne taquine jamais.
— Oh que si ; et tu obtiens toujours ce que tu veux. Je ne sais pas comment tu fais ça, mais tu es un enjôleur né.
—  Merci, allez, à toi͏͏͏ !
— Eh bien, j'ai laissé deux histoires à quelqu'un d'un journal, et il doit me donner sa réponse la semaine prochaine, dit Jo à l'oreille de son confident.
—  Hourra pour Miss March, la célèbre autrice américaine ! » s'écria Laurie en jetant son chapeau en l'air et en le rattrapant, au grand bonheur de deux canards, quatre chats, cinq poules et une demi-douzaine de petits Irlandais ; car ils étaient maintenant hors de la ville.
« Chut ! Je suis presque sûre que ça ne donnera rien, mais je ne pouvais pas trouver le repos avant d'avoir essayé, et je n'en ai rien dit, parce que je ne voulais pas que quelqu'un d'autre que moi soit déçu.
—  Tu ne seras pas déçue ! Enfin, Jo, tes histoires sont dignes de Shakespeare comparées à la moitié des sottises qu'on publie tous les jours. Est-ce que ça ne sera pas drôle de les voir imprimées, et ne devrions nous pas être fiers de notre autrice ? »
Les yeux de Jo étincelaient, car il est toujours plaisant de savoir que l'on croit en vous, et le compliment d'un ami est toujours plus agréable que toutes les louanges des journaux.
« Quel est ton secret ? Ne me dis pas de sottises, Teddy, ou je ne te croirai plus jamais, » dit-elle en essayant d'étouffer les espoirs embrasés par ses encouragements.
« Il est possible que je m'attire des ennuis en le disant, mais je n'ai pas promis de le taire, aussi je vais te le dire, car je ne me sens jamais à l'aise tant que je ne t'ai pas raconté toutes les meilleures nouvelles que j'apprends. Je sais où se trouve le gant de Meg.
—  C'est tout ? » dit Jo, désappointée, tandis que Laurie hochait de la tête, rayonnant, avec l'air de celui qui connaît quelque mystérieuse information.
« C'est bien assez pour l'instant, comme tu en conviendras quand je t'aurai dit où il est.
—  Eh bien, dis-le. »
Laurie se pencha et murmura quelques mots à l'oreille de Jo, qui produisirent un changement des plus comiques. Elle resta figée à le dévisager pendant une bonne minute, l'air à la fois surprise et contrariée, puis reprit sa route en disant vivement, « Comment le sais-tu ?
—  Je l'ai vu.
—  Où ?
—  Dans sa poche.
—  Tout ce temps ?
—  Oui. N'est-ce pas romantique ?
—  Non, c'est horrible.
—  Cela ne te plaît pas ?
—  Bien sûr que non, c'est ridicule, ça ne se fait pas. Seigneur ! Que dirait Meg ?
—  Attention, tu ne dois le dire à personne.
—  Je n'ai rien promis.
—  C'était implicite, et je t'ai fait confiance.
—  Eh bien, je ne dirai rien pour le moment, de toute façon ; mais je suis révulsée, et j'aimerais que tu ne m'aies rien dit.
—  Je pensais que tu serais contente.
—  À l'idée qu'on vienne nous prendre Meg ? Non, merci.
—  Cela ne te paraîtra pas aussi désagréable quand quelqu'un viendra pour toi.
—  J'aimerais bien voir ça ! s'exclama férocement Jo.
—  Moi aussi ! » et Laurie gloussa à cette idée.
« Je pense que les secrets ne me réussissent pas ; je me sens toute retournée depuis que tu me l'as dit, dit Jo, avec une certaine ingratitude.
—  Courons jusqu'en bas de la colline, et tu te sentiras mieux, » suggéra Laurie.
Il n'y avait personne en vue. La route s'inclinait devant elle d'une manière attrayante, et, ne pouvant résister à la tentation, Jo se lança en avant, laissant bientôt chapeau et peigne derrière elle, et éparpillant des épingles à cheveux dans sa course. Laurie atteint le but le premier, et se trouva plutôt satisfait du succès de son traitement ; car son Atalante arriva, le souffle court, les cheveux au vent, les yeux étincelants et les joues rouges, sans trace de mécontentement sur le visage.
« J'aimerais être un cheval, alors je pourrais courir sur des kilomètres dans ce bon air, et ne pas perdre mon souffle. C'était épatant ; mais vois un peu dans quel état je suis. Va me chercher mes affaires, comme l'ange que tu es, » dit Jo en se laissant tomber sous érable, qui recouvrait le bord de la rivière de feuilles écarlates.
Laurie partit d'un pas tranquille récupérer les objets perdus, et Jo refit ses tresses, espérant que personne ne passerait avant qu'elle ne se soit rajustée. Mais quelqu'un vint à passer, et qui d'autre que Meg, l'air particulièrement apprêtée dans son costume des grands jours, car elle venait de faire des visites.
« Qu'est-ce que tu peux bien faire ici ? » demanda-t-elle, en regardant sa sœur échevelée avec une surprise polie.
« Je cherche des feuilles, » répondit simplement Jo, en triant la poignée colorée qu'elle venait juste de ramasser.
« Et des épingles à cheveux, ajouta Laurie en en jetant une demi-douzaine sur les genoux de Jo. Elles poussent sur cette route, Meg. Tout comme les peignes et les chapeaux de paille brune.
— Tu as couru, Jo ; comment as-tu pu ? Quand cesseras-tu de fôlatrer ainsi ? » dit Meg avec réprobation, tout en ajustant ses manchettes et en lissant ses cheveux, avec lesquels le vent avait pris quelques libertés.
« Jamais, tant que je ne suis pas vieille et raide et que je ne dois pas me servir d'une béquille. N'essaie pas de me faire grandir avant l'heure, Meg ; c'est bien assez difficile de te voir changer tout à coup ; laisse-moi être une petite fille tant que je le peux. »
Tout en parlant, Jo baissait la tête vers les feuilles pour dissimuler le tremblement de ses lèvres ; car dernièrement elle avait eu l'impression que Margaret devenait rapidement une femme, et le secret de Laurie lui faisait redouter la séparation qui viendrait sûrement, et lui semblait bien proche à présent. Il vit son trouble et attira l'attention de Meg en demandant vivement, « À qui as-tu rendu visite, si élégante ?
— Aux Gardiner, et Sallie m'a tout raconté du mariage de Belle Moffat. C'était absolument splendide, et ils sont partis passer l'hiver à Paris. Comme cela doit être délicieux !
—  L'envies-tu, Meg ? demanda Laurie.
—  J'en ai bien peur.
— J'en suis bien contente ! » marmonna Jo, en nouant brusquement le ruban de son chapeau.
« Pourquoi , demanda Meg, surprise.
— Parce que, si tu te soucies tant de la richesse, tu n'iras jamais épouser un homme pauvre, » dit Jo, en fronçant les sourcils en direction de Laurie, qui tentait de la prévenir par signes de faire attention à ce qu'elle disait.
« Peut-être que je "n'irai" jamais épouser personne, » fit remarquer Meg, qui reprit son chemin avec grande dignité, tandis que les autres la suivaient en riant, chuchotant et faisant des ricochets sur la rivière voisine, et en « se comportant comme des enfants », se dit Meg en elle-même, quoiqu'elle aurait pu être tentée de se joindre à eux si elle n'avait pas porté sa meilleure robe.
Pendant une semaine ou deux Jo se comporta de manière si étrange que ses sœurs en restèrent perplexes. Elle se précipitait à la porte quand le facteur sonnait ; se montrait désagréable avec Mr. Brooke quand elle le croisait ; restait souvent assise à regarder Meg avec une expression tourmentée, se levant parfois d'un bond pour venir la secouer, puis l'embrasser, de manière très mystérieuse. Laurie et elle n'arrêtaient pas de se faire des signes et de parler de « Grands Aigles », si bien que les filles finirent par décréter qu'ils avaient tous les deux perdu l'esprit. Le second samedi suivant l'escapade de Jo, Meg, assise pour coudre à la fenêtre, fut scandalisée en voyant Laurie donner la chasse à Jo dans tout le jardin, pour finalement l'attraper dans la charmille d'Amy. Ce qui se passa là, Meg ne put le voir, mais elle entendit des éclats de rire, suivis de murmures, et de bruissements de feuilles de journaux.
« Qu'allons nous faire de cette fille ? Elle ne se conduira jamais comme une lady, » soupira Meg, en les regardant se courser avec un air désapprobateur.
« Je l'espère bien, elle est si drôle et adorable telle qu'elle est, » dit Beth, qui n'avait laissé voir à personne qu'elle était un peu blessée de ce que Jo partage des secrets avec quelqu'un d'autre qu'elle.
« C'est très difficile à endurer, mais nous ne pourrons jamais la rendre comme la fo *  , » ajouta Amy, qui était en train de se coudre de nouvelles fanfreluches, ses boucles relevées de manière très seyante - deux choses agréables qui la faisait se sentir exceptionnellement élégante et féminine.
Quelques minutes plus tard Jo bondit dans la pièce, s'étendit sur le sofa, et feignit de lire.
« Y a-t-il quelque chose d'intéressant là-dedans ? demanda Meg avec condescendance.
—  Rien d'autre qu'une histoire, ce qui n'est pas grand chose, je suppose, répondit Jo en prenant soin de dissimuler le nom du journal.
—  Tu ferais bien de la lire à voix haute, cela nous distraira, et nous empêchera de faire des sottises, dit Amy sur son ton le plus adulte.
—  Quel est le titre ? demanda Beth, qui se demandait pourquoi Jo cachait son visage derrière les feuillets.
—  Les Peintres Rivaux.
—  Cela sonne bien ; lis-la, » dit Meg.
Après un « Hem ! » sonore et une longue inspiration, Jo commença à lire très vite. Les filles écoutèrent avec intérêt, car l'histoire était romantique et plutôt triste, car la plupart des personnages mouraient à la fin.
« J'aime la partie sur le beau tableau, » fut la remarque approbatrice d'Amy, quand Jo s'interrompit.
«  Je préfère l'histoire d'amour. Viola et Angelo sont deux de nos prénoms favoris, n'est-ce pas étrange ? » dit Meg en s'essuyant les yeux, car la romance était tragique.
« Qui est l'auteur ? » demanda Beth, qui avait aperçu la figure de Jo.
La lectrice se redressa d'un bond, rejeta le journal, révélant un visage rouge, et, dans un drôle de mélange de solennité et d'excitation, répondit d'une voix forte, « Votre sœur !
—  Toi ? s'écria Meg en abandonnant son ouvrage.
—  C'est très bon, dit Amy d'un ton critique.
—  Je le savais ! Je le savais ! Oh, ma Jo, je suis tellement fière ! » et Beth courut pour prendre sa sœur dans ses bras et se réjouir de ce splendide succès.
Et vraiment, comme elles étaient toutes ravies ! Meg ne voulut pas le croire avant d'avoir vu les mots « Miss Joséphine March » imprimés dans le journal. Amy offrit gracieusement sa critique de la partie artistique de l'histoire, ainsi que des pistes pour une suite, qui ne pourrait malheureusement pas être écrite, étant donné que le héros et l'héroïne étaient morts. Dans son excitation, Beth sauta de joie et chanta. Hannah elle-même vint s'exclamer « Bonté gracieuse, ça alors ! » toute étonnée de ce que Jo avait fait. Mrs. March fut très fière en apprenant la nouvelle. Jo, les larmes aux yeux, rit en disant qu'elle ferait tout aussi bien de se transformer en paon. Et le « Grand Aigle » étendit ses ailes triomphalement au dessus de la maison des March, comme le journal passait de main en main.
« Raconte-nous tout.
—  Quand le journal est-il arrivé ?
—  Combien as tu été payée ?
—  Qu'est-ce que Père va dire ?
— Laurie ne va pas rire ? » s'écria toute la famille en même temps, toute rassemblée autour de Jo ; car ces personnes ridiculement affectueuses faisait une célébration de la moindre petite joie de la maisonnée.
« Cessez de jacasser, les filles, et je vous dirai tout, » dit Jo, se demandant si Miss Burney s'était sentie plus fière de son Evelina qu'elle ne l'était de ses Peintres Rivaux. Après avoir raconté comment elle avait proposé ses histoires au journal, Jo ajouta, « Et quand je suis venue pour avoir une réponse l'homme a dit qu'il aimait les deux, mais qu'il ne paye pas les débutants, il les publie seulement pour les aider à se faire remarquer. C'est un bon entraînement, a-t-il dit, et quand les débutants se sont améliorés, n'importe qui paiera. Alors je lui ai laissé les deux histoires, et aujourd'hui on m'a envoyé ceci, et Laurie m'a surprise avec et a insisté pour le lire, alors je l'ai laissé faire ; et il a dit que c'était bon, et que je devrais continuer d'écrire, et il va faire en sorte qu'on me paye la prochaine fois, et oh - je suis si heureuse, car en temps voulu je pourrai gagner ma vie et aider mes sœurs. »
Jo finit sa phrase à bout de souffle ; et, enveloppant sa tête dans le journal, elle humecta sa petite histoire de quelques larmes bien naturelles ; car être indépendante et mériter les éloges de ceux qu'elle aimait étaient les deux souhaits les plus chers à son cœur, et ceci semblait bien être le premier pas en direction de ce but heureux.
* En français dans le texte. Plus ou moins ^^
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violettedarval · 5 years
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Dans la paille
Quatrième lettre de Violette à Louise.
La Chapelle-près-Sées, le 13 juillet 1927
Louise, mon ormeau,
Que ta petite Ninon pleure. Il n'y a là rien de bien sévère. Elle est tout bonnement de ce genre de garces qui n'entendent point que le goût d'autres cons n'efface ni l'inclination que tu as pour le sien, ni la tendresse que tu as pour son cœur. Reste telle que tu es, et dis-lui sincèrement ton affection comme tu le fis avec moi. J'avais bien un petit vague-à-l'âme certains soirs, à te savoir la tête entre les cuisses de Suzon ou de Mathilde, mais j'étais à chaque fois plus heureuse de ton retour, et toi plus belle et plus follette encore, de sorte que je ne t'en aimais que plus.
Tu me demandes comment je reconnais les jumelles. Eh bien tandis qu’on croise Agathe avec un ruban pervenche dans les cheveux, la bouffette qui orne ceux d’Agnès est de couleur fuchsia. Mais qui sait si elles ne les auront pas échangés tantôt. Sans cela, elles ont bien les mêmes cheveux blond vénitien soyeux et ondulés, les mêmes grands yeux, verts comme des amandes fraîches, dans un visage un peu rond mais gracieux, les pommettes et les ailes du nez éclaboussées de quelques éphélides, ainsi que la même belle fraise charnue en guise de bouche. Ajoutes-y des nichons déjà fermes et ovés comme des beurrés d’Anjou, des hanches joliment pleines plantées sur un joufflu si rond qu’on a envie de le serrer fort contre soi, et tu verras les deux jolies sœurs que le destin m’a offertes.
Avec elles, quand l'après-midi est libre, nous disparaissons après le déjeuner pour rejoindre les petites paysannes des environs. Furet, chat, collin-maillard : nous jouons comme des gamines. Jeudi, après que, essoufflées, nous nous fûmes assises à l’ombre pour une partie de corbillon, j'eus droit à une nouvelle expression de l’espièglerie de toute cette petite bande. Très vite la règle du jeu fut brisée, et sans que nulle ne dise ce que figurait ledit corbillon, toutes nous pensions à la même chose. Et enfin je me décidai à ne plus rester coite. Nous ne cherchâmes bientôt plus de rimes en « -on », et les réponses à la question « Dans mon corbillon j’y mets… » fusaient :
Pascaline, la fille de ferme :
— Une banane ! 
Agathe :
— Trois doigts !
Manon, la fille du meunier :
— Une carotte (petits rires)
Agnès : 
— La pine d’Étienne ! (rires)
Moi, du tac au tac :
— Le nez d'Agathe ! (éclats de rire)
Et nos rires s’amplifiaient à chaque nouvelle réponse, au point que nous avions du mal à articuler nos propositions tant nous pouffions. Il s’en est peu fallu que Pascaline ne pisse dans ses linges !
Mais au milieu de ces ris, je ne manquai pas de remarquer le regard d'Agathe qui brillait d'un éclat tout inédit, tandis qu'Agnès, me regardant aussi, lui parlait à l'oreille. Aussi, durant la partie de cache-cache qui s’ensuivit, je ne fus pas étonnée quand la première me retrouva derrière le buisson que j’avais choisi. Elle s’assit près de moi et me glissa à l’oreille : « C’est Agnès qui cherche. Elle ne viendra pas ici ! ». Puis, elle posa sa tête sur mon épaule, et sa main sur mon genoux commença de remonter ma jupe, en froissant le tissu. Sa petite langue fraîche dans mon cou et la douceur de pêche de sa peau me causèrent un grand émoi. Je fus vite toute dure, et la laxité de mes dessous d’été allait vite laisser paraître ma roideur sous ma jupe ! Aussi, quand sa main remonta, je l’arrêtai. Elle rit en me murmurant : « Tu fais ta Sophie ! Mais décidément quelle timide tu es ! ».
Je ne sus que répondre et m’empourprai aussitôt, car j’ignorais quel émoi elle concevrait en découvrant que sa nouvelle sœur avait là, muché sous son breuil, en fait d’un lapin, un petit aspic ! Et puis je me demandais jusqu’où irait cette histoire si ma nature lui déplaisait. Aussi je me tus, et prenant l’initiative de la manœuvre, glissai la main sous ses jupons puis par la fente de sa culotte, pour atteindre son bijou. Diantre ! Il y avait là un vrai marigot déjà tout trempé des jus de son fruit ! Je massai vigoureusement sa moniche, puis y glissai bientôt deux doigts, que je courbai fort, et commençai de la branler vigoureusement. Elle les accueillit avec de petits miaulements du fond de la gorge, tout aigus, parfois assortis de mon prénom, et qui me rendirent vite folle. L’odeur de sa pissette roussâtre et le rictus sur son visage me firent encore plus sauvage et j’accélérai ma branle tout en fermant sa bouche de ma main libre. Bien vite, je vis les siennes empoigner l’herbe, et sentis se tremper ma paume où ses petits cris assourdis se rapprochaient. Soudain, elle saisit mon poignet de ses deux mains, et poussa pour que je me retire de son bénitier. Je lus dans son regard comme une supplique, aussi je cédai. Et ce fut le premier jet ! Ah ma Louison si tu avais vu cette pissée ! Cela faisait de jolies arches claires, presque argentées dans la lumière, qui portaient à trois pas et retombaient sur quelques pissenlits, heureux de recevoir cette pluie divine, tandis que ses cris étouffés accompagnaient ces grandes eaux. Je recommençai, et à chaque fois que sa barque allait toucher Cythère, elle m’implorait des yeux pour que je retire mes doigts et laisse sa fontaine décharger, sans quoi je crois bien qu’elle aurait éclaté ! Sa cascade se tarit après le quatrième aller-retour sur le même mode. Je la laissai retomber sur le dos et reprendre son souffle, tout en me suçant les doigts d’où dégouttait sa mouille. Puis je répondis enfin à sa question, avec cette mine naïve que j'ai apprise de toi : « Non Agathe. Pourquoi serais-je timide avec ma sœur ? ».
~
Monsieur Paul, nous a rejoints lundi. Il a vite abandonné ses affaires courantes pour me prendre à part. Nous avons fait en devisant, le tour du val des Tertres, soit une longue promenade de trois heures. J'aime sa voix qui résonne, basse, à la fois douce et apaisante, et qui semble venir de son ventre. Il m'apprit que nous partirions vers le 20 pour la maison que possède Mère en Normandie – la mer, Louise ! Après s'être enquis de ma santé et de mon moral, il évoqua la famille et son fonctionnement. Surtout, il me parla de leur façon de voir la vie, l'éducation, la liberté. Il mentionna à ce sujet les mœurs de la maison et je fus à la fois troublée et en quelque sorte rassurée par la confirmation qu'il me fit que Lorette, Emile, Mère et lui, « s'aimaient plus que bien » et partageaient souvent des moments intimes. Et il me dit aussi, et sans aucunes ambages, la liberté que mère et lui s'accordaient en termes de baises. Il se mit à disserter sur ce sujet et sur la liberté individuelle en général, et je sentais dans ses propos une sorte de révolte contre les institutions et les normes qui essaient de faire entrer tout un chacun dans un carcan.
Père a une vision que l'on pourrait dire sacrée des désirs. L'église, l'école, la médecine, même, sont à ses yeux des institutions castratrices, hostiles aux femmes et aux pauvres, les dernières perpétuant selon lui, sous des dehors laïques et républicains « la même haine de la différence, du plaisir physique et de la liberté individuelle que la première ». 
Il me dit comment Marthe et lui avaient décidé de faire des Tertres et du bourg une sorte de havre. De nombreux orphelins avaient, grâce à eux, une bonne place dans les environs, et profitaient ainsi d'une bonne instruction et d'une vie bien plus libre que ce qu'ils pouvaient trouver dans les emplois que leur réservait l'institution. Il s'agit pour lui que ces jeunes gens puissent ici se déterminer eux-mêmes. La conversation vint sur mes sœurs, adoptées elles aussi – seul Étienne est du ventre de Marthe qui ne peut plus avoir d'autres enfants. Il me conta comment l'orphelinat les traitait en monstres. Elles étaient incapables de suivre la plupart des règles et ne se quittaient pas. Les nonnes tentèrent de les séparer. Ce fut dramatique pour elles et elles en tombèrent malades. Lors d'une visite, Marthe, voyant cela, fit un scandale et précipita les démarches afin de les adopter dans le mois. Depuis, les parents essaient de les inciter à être plus indépendantes l'une de l'autre. « Elles ont fait beaucoup de progrès mais elles ne supportent pas de se perdre de vue trop longtemps. Quant à les séparer pour la nuit c'est inimaginable ! »
Je lui demandai alors ce qui m'avait valu de devenir leur fille. Je n'étais pas la seule orpheline de la région ! Il me répondit que le coup de cœur qu'avait eu ma Mère avait été décisif, mais qu'un autre aspect les avait incités à me protéger ainsi. Il évoqua alors Sœur Camille, me dit qu'elle était venue les trouver, leur avait parlé de mon caractère, de ma curiosité, dit comme j'étais têtue et déterminée, et enfin, leur révéla que j'étais née différente des autres. Je fus toute retournée par cette annonce. Je me sentais trahie. Par Camille, et par Marthe surtout. Et je pleurai. Il me laissa un instant seule, avant de revenir vers moi. Il m'assura que Mère voulait que nous en parlions au plus tôt mais qu'il souhaitait, lui, m'en entretenir en personne. « Aussi, c'est de ma faute si ta maman ne t'a rien dit de cela. Et en rentrant j'espère que tu courras l'embrasser ! ».
Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette discussion. L'important est qu'en rentrant, je trouvai maman Marthe sur le perron et courus me jeter dans ses bras. Et je ne sais qui de nous deux faisait les plus grosses rivières, tandis qu'elle me murmurait des « Pardon mon petit cœur ! » en inondant mes cheveux.
~
Pour parler de choses plus légères, sache que j'apprécie beaucoup mon rendez-vous hebdomadaire avec Étienne, que j'apprends à connaître et à aimer de mieux en mieux. Avec lui je progresse bien, et je monterai bientôt comme une petite écuyère. J'aime le contact de ma jument, Sybille – et pas seulement parce que le trot me fait un peu vibrer la pine et le bassin, petite cochonne ! Il est doux d'apprendre à nous entendre toutes les deux sans user de mots. Étienne aime énormément ses chevaux. Il m'apprend à les écouter, à sentir leurs émotions. À ne pas être la maîtresse de Sybille mais sa compagne de promenade et de jeux.
Je te l'ai déjà décrit comme rêveur. Maintenant que je le connais un peu, je dirais qu'il ne sait pas se contraindre à n'aimer que ce qu'il a, et qu'il se projette en permanence vers ce qui l'attire. Il est intarissable sur les déserts et les montagnes du nord de l'Afrique, et parle même d'y vivre et de marier cette passion à son amour pour les chevaux. Sa détermination à mener à bien ce projet est fascinante. Il m'a interrogée sur mes propres désirs. Je me trouvai bien gourde en réalisant que je n'en avais pas. Ou plutôt que je ne m'étais jamais posée la question en ces termes. Mais ses phrases ont résonné en moi. J'ai pensé souvent à ce sujet sur le chemin du retour, des haras à la maison, et je finis par mettre des mots sur ce qui anime mon cœur. Quelques jours plus tard, je lui dis que mon souhait était de bien me connaître, et de bien connaître les autres dans leurs différences, leurs aspirations, et que je croyais qu'il existait quelque chose de beau chez tout un chacun quand il cessait de se préoccuper des convenances et du paraître. Que voir les autres dans cette nudité de l'âme était tout ce que je souhaitais. Il sembla très touché de cela. Quand nous allions pour nous quitter ce jour là, je sentis comme un flottement, et décidai de me lancer. J'avais très envie de l'embrasser. Pas comme un amant, ni non plus comme un frère. En mettant ces mots sur mon sentiment, j'entrevis quelque chose plus clairement.
Nos relations à chaque personne n'ont pas à être imposées par un rôle que l'on joue, mais à la juste mesure des deux individus et de ce qu'ils sont dans l'instant où ils s'approchent, où ils se touchent. Avec Étienne, à cet instant précis, j'avais envie d'une sorte de tendresse, de complicité, de quelque chose qui ne serait qu'à nous. Alors je baisai le coin de ses lèvres. Nos corps ne se touchaient pas. Juste nos lèvres. Il m'a rendu ce baiser. Puis nous avons recommencé. Plusieurs baisers ainsi, de tendres effleurements. Une façon de se goûter les lèvres, de se faire frissonner. Il me dit avant de nous séparer : « Je vous aime bien tendrement, ma petite sœur. ». Crois-tu qu'alors que je rentrais, seule, vers la maison, mon cœur était tout aussi bouleversé qu'après l'épisode du miroir ? Que la tendresse de mon tout nouveau frère mit des couleurs à ma promenade et de la légèreté à mon pas ? Après tout il s'agit là de mes premiers baisers tendres après les tiens, ma lutine !
Dimanche dernier – après avoir quitté Étienne selon le même mode, au lieu de prendre le chemin des fermes du Sérail, comme à mon habitude, j'ai monté le sentier qui gravit la butte dominant les écuries, afin d'apercevoir la route que nous prendrons bientôt pour ma première vraie excursion équestre. Quand je repris la direction des Tertres par ce côté là, en passant à hauteur des manèges, je distinguai des formes et entendis des voix en contrebas, juste derrière les branchages. Je m'arrêtai sous un frêne, et là, contre le mur du bâtiment, à genoux dans la paille, je les vis. Mon frère, mon bel Étienne, culotte baissée, était entre les mains d'un des palefreniers – Matthieu je crois – un grand gaillard presque effrayant par sa corpulence et la vivacité de ses gestes. Et bien que je ne vis pas le braquemard du grand, je ne pouvais douter qu'il fut tout enfilé dans le cul de mon frère. Voir les reins d'Étienne, glabres et doux, ainsi exposés et pris d'assaut, tenus par les mains puissantes de cet homme colossal et viril qui les fourrait à grands coups des siens et donnait visiblement à mon doux frère tant de plaisir, me jeta dans un trouble insensé. Il y avait là tant de force qu'on aurait pu croire à de la violence, et pourtant tant de douceur dans le ton de la voix d'Étienne qui murmurait des mots qui, à cette distance, m'étaient indistincts. J'attendis et le grand se dégagea. Étienne se retourna, pine toute bandée et tout en se branlant, il prit le vit de son amant en bouche. Celui-ci râla bien vite et j'entendis mon frère ronronner en se délectant du jus de fruit dont pas une goutte ne tomba au sol. Le palefrenier recula, continuant de se tirer sur le goujon pendant qu'Étienne arrivait à ses fins, et grogna encore quand le foutre de son chéri sauta sur la paille chaude. De tout ce temps, j'étais bien dure, mais tellement fascinée que je n'ai pas eu un instant l'idée de me tripoter. J'ai encore gardé mon envie intacte pendant tout le repas, ainsi que ces images qui me tournaient la tête, et, le soir seulement, prenant tout mon temps, je me suis remémorée la scène et me suis fait à trois reprises, en imagination, une danse solitaire autour de ces deux mâles, qui m'a amenée jusqu'au petit matin, enduite de suc, épuisée, mais diablement heureuse.
~
Je comprends mieux cet endroit et ces gens. Mon cœur est comblé de l'affection de cette famille et de sa belle liberté. Mais sache que ta place à toi n'est prise par personne. Tu te doutes que mes journées ici me laissent le soir mon rameau tout roide et ses noisettes toutes gonflées de foutre. Eh bien c'est à toi, mon petit écureuil, que je voudrais les offrir en festin. Oh comme je voudrais que tu sois toi aussi avec nous, ma fleur !
Prends bien soin de toi mon ange. Remets ton petit coquillage aux attentions de ta Ninon. Je gage que tu lui as appris à se servir de sa langue pour bien te le faire dégorger. Dis-moi si elle se console, mais surtout, dis-moi si elle t'aime comme tu le mérites.
Ta petite sœur, de cœur et de baise,
Violette
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gryffindoll-cutie · 5 years
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Dean x reader - french OS
Seul le grattement régulier de ma plume résonnait dans la chambre du motel. Le bruit de l'orage au dehors agissait comme une douce berceuse apaisante, m'inspirant chacun des mots que je couchais sur le papier. J'écrivais dans un simple carnet noir ordinaire, mais auquel la customisation apportait un air très personnel. La couverture était ornée de symboles protecteurs comme un pentagramme, une triquetra, symbole de pouvoir féminin, et d'un triskell. Ce carnet était très précieux pour moi, et j'étais là seule à en connaître le contenu.
Je continuais d'écrire lorsque j'entendis la porte du motel s'ouvrir et les deux frères rentrer avec le repas. Heureusement que Sam avait accompagné Dean, car ce dernier aurait sûrement rapporté uniquement de la junk food. Les deux frères étant trempés, je délaissais mon carnet pour les aider. Je pus ainsi constater que les garçons avaient fait un compromis, ce qui n'était pas plus mal. Ils se changèrent rapidement avant de venir manger.
Le repas se déroula comme d'habitude, et une fois terminé, Sam me laissa seule avec Dean , partant prendre une douche. Dean, avisant mon carnet sur le lit, s'en empara avant que je ne puisse dire quoi que ce soit.
"-Dean, rends le moi ! commençais-je à m'exclamer, c'est privé ! - Vraiment ? me répondit-il avec un petit sourire narquois." Bon sang ! Même si je l'adore, ce qu'il peut être agaçant parfois ! Avisant qu'il était sur le point de commencer à le lire, je tentais de lui arracher le carnet des mains. Mais avec ma petite taille, je savais que c'était perdu d'avance, et Dean aussi.
"-Dean! Rends le moi ! - Et pourquoi ça ? Je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas le droit de le lire! Tu ne m'as jamais fait lire quoi que ce soit !
Mais voyant mon regard peiné, le brun se tu et me le rendis. Je m'assis sur le lit, tenant mon carnet, et Dean fit de même.
- [Y/N], commença-t-il doucement, Y-a-t-il une raison pour que je ne lise pas ton carnet ? Tu ne me fait pas confiance ? - Si Dean, c'est juste que... C'est à moi que je ne fais pas confiance. Ces textes ne sont sûrement même pas bons ! - Ça, c'est à moi d'en juger, dit-il avant de se saisir doucement du carnet. Il commença à lire sous mon air inquiet, avant qu'un beau sourire n'éclaire son visage. -[Y/N], tu sais que ta poésie est magnifique ? Non seulement tu es doué pour chasser, mais en plus tu écris divinement bien. C'est tellement beau... Tu veux bien me les lire ?
Et c'est ainsi que Sam nous trouva, moi assise lisant mes poèmes, et Dean, allongé sur le lit près de moi, les yeux fermés, qui m'écoutais avec un sourire béat aux lèvres.
Note de l’auteur:
Pour un artiste partager son travail est très important, et également très personnel. Si un artiste vous demande de juger son travail, ou tout simplement de l'apprécier, soyez en honoré : c'est une marque de confiance très importante pour lui ou pour elle. Alors ne prenez pas les choses à la légère, et prêter lui attention : c'est ce qui l'encouragera à aller toujours plus loin.
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bienvenuechezmoi · 5 years
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Topo sexisme ambiant
Coucou la vie c'est encore moi. Alors topo. Ce soir j'etais présente au conseil d'administration d'une association regroupant des entreprises de ma ville. J'y était en tant que représentante d'une association étudiante avec deux autres personnes. Autant te dire qu'on était un peu une anomalie dans cette assemblée de cinquantenaires bien blancs et bien grisonnants. Oui, je suis une femme et je suis présidente. Oui mon vice président et mon trésorier sont des hommes. On commence en douceur. Le président de l'association des entreprises me sort "alors dans telle école les femmes prennent le pouvoir" rapport au fait que la dernière présidente était une femme aussi. Il continue par "de toute façon elle est bien entouré et cadré par les deux hommes". On arrive au point de ma victoire personnelle où je rétorque "ou c'est moi qui les cadres". Avec un de ces collègues ils ont rigolé sur une sorte de ton "elle a de la poigne celle là". Non je n'ai pas de poigne juste tu insinues que j'ai besoin de me faire cadrer par des hommes et que je ne sais pas réfléchir et prendre des décisions par moi même seulement parce que je suis une femme. J'étais encore plus fière quand après la réunion mes deux comparses m'ont applaudi sur ma réaction et que je ne me suis pas laissé faire malgré son statue de personne au dessus hiérarchiquement.
Bref, je m'égare et revenons au centre de ce conseil d'administration. C'est à nous de présenter nos projets, il se trouve que dans la discution le site madmoiZelle.com pop dans ma bouche. Que ne fut pas ma surprise quand il a rigolé en s'esclaffant "madmoiZelle.com bien sur que je ne connais pas" d'un ton hautain comme si ce n'était rien qu'au nom des sujets inutiles, vides et sans valeurs. Mea culpa je n'ai rien répondu cette fois.
Plus tard dans la réunion ils parlent d'organiser une soirée pour présenter l'association et ce même président a rajouté ironiquement mais avec un très mauvais goût : "à quand les femmes nus?". Heureusement une femme dans l'assemblé à répondu : "et pourquoi pas des hommes nus dans ce cas là". Je l'aime.
Pour finir, parce que les artistes quittent toujours la scène avec une dernière punchline historique, en nous remerciant d'être venu il lâche à mes deux comparses en rigolant "on sait tous que c'est elle la présidente pour les quotas, parce qu'il faut bien des femmes des fois" alors que j'étais juste à côté. Hello j'existe connard. Je n'ai rien dit mais je l'emmerde je vous l'assure.
Voilà, à ce moment là vous avez l'image d'une homme beauf, peu fréquentable avec des blagues grasses et peu ragoûtantes. La vérité est tout autre. Dans le milieu c'est un homme bien vu, très fréquentable et respecté. Il est directeur d'une grosse entreprise, il a une bonne tête de presque grand père gentil, il a un beau costard bleu à la Macron et des lunettes mi-rondes comme c'est la mode. On en est loin d'un monde jolie. Il y a du travail. Les cols blancs qui se pensent tout permis sont encore bien présents dans la société. Pourtant tu le sais mon vieux que tu finiras par manger les pâquerettes par les racines pendant que je serai assise sur ton siège. Et peut être que par la grâce de dieu avant ce stade où tu cotoieras les pâquerettes tu te rendras compte de la connerie de tes propos et du tapis rouge qui t'a permis de tranquillement devenir cet odieu personnage, trop sûre de lui sans empathie qui ne comprend pas le mal qu'il fait autour de soi parce que évidemment "ce n'est qu'une blague ce n'est rien, rigole un peu". Un jour promis je saurai répondre instinctivement à toutes ces agressions.
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kisu-to-ai · 5 years
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キス と あい 5
Même s'il avait l'habitude d'être collé, ces trois heures avaient rendu Priam de très mauvaise humeur. Avachi sur sa chaise, il attendait que ça se passe. "J'avais dit que je rentrerai avec elle... Putain, fallait que j'me fasse coller. Elle va m'en vouloir, c'est sur." Pensa t-il, passant une main dans sa chevelure noire. Peu de temps après, un surveillant entra dans la salle de permanence, et chercha Priam des yeux. "Hmm.. Priam ? Demanda t-il - Ouais ? Répondit le concerné, en se relevant - Il va bientôt être 19h, tu peux partir." A ces mots, Priam soupira de soulagement, et sortit de la classe. Son regard fut alors tout de suite attiré au fond du couloir. Il y avait une fille assise par terre, adossée au mur, les jambes contre la poitrine, avec la tête enfouie dans ses bras. Il reconnu Kali par ses longs cheveux d’un bleu sombre plutôt impressionnant. Il s'approcha doucement, et s'accroupit devant elle. "Kali?" Chuchota t-il. Priam sourit alors. Il avait comprit qu'elle l'avait attendu pendant tout ce temps... Au point de s'endormir... Il passa gentiment sa main dans ses longs cheveux bleus, et se releva. "OH Kali ! DEBOUT ! Cria t-il - Mmmh ? Qu-... - MAGNE-TOI J'AI PAS QUE ÇA A FOUTRE" Elle ouvrit les yeux, et aperçu Priam qui était debout, les bras croisés. "PRIAAAM ! - Bon, on rentre cette fois ? - Ouiii ! Dit-elle, heureuse - Tu voulais bouffer aussi ? Tu veux quoi ? Profite pendant que j'suis gentil. - Une crêpe ! Une crêpe !" Priam sourit à nouveau. Ses petites manières de gamine la rendait craquante... " A quoi ? - Nutella !" ...Vraiment trop craquante. Ils sortirent alors enfin du lycée. Kali sautillait joyeusement à l'idée de manger une crêpe. A croire qu'elle ne pense qu'à bouffer à longueur de journée, du moins, c'est ce que Priam pensait. Ce dernier marchait sans un mot, et d'ailleurs il n'avait pas envie de parler, il préférait la laisser chantonner. "Na-na-na-naaah! Na-na-na... Naaa ! Yeaah, woaa-hoo.. Na-na-naaa-na-na-naaa... - C'est quoi c'te chanson? Dit-il au bout d'un moment. - Une chanson, mais j'connais pas trop les paroles alors je dis "Na-na-na" ! - Ça, j'avais remarqué. - Quoi ? Ça te dérange ? - Tant que tu chantes pas faux..." Elle laissa s'échapper un petit rire, puis continua sa chanson. Sa voix était un peu aïgue, mais plutôt douce. Malgré ça, après 5 minutes, Priam en avait marre et s'apprêtait à lui dire de se la mettre en veilleuse, mais Kali montra du doigt un enfant avec une glace au chocolat. "REGAARDE ! Cria t-elle - Bah quoi ?, s'étonna Priam - T'a vu sa glace ?! Je veux la même !" Ces paroles confirmaient les pensées de Priam : Elle ne pensait vraiment qu'à bouffer... Il entra dans le magasin d'où l’enfant venaient de sortir et en sortit quelques minutes plus tard avec une jolie glace au chocolat. Les yeux de Kali brillèrent, s'illuminèrent, étincelèrent... Elle hurla un "merci" et s'empara de la fameuse glace... Mais, maladroite qu'est Kali, au premier pas qu'elle fit, elle trébucha et perdit l'équilibre. Priam la rattrapa du bras, et lui arracha la glace des mains. "FAIT GAFFE AU MOINS ! - Mais- - PAS DE "MAIS" et j'te reprends ta glace. - Mais elle va fondre ! - Rien à foutre. Tant pis pour toi, t'es trop maladroite. Je te la rendrai quand on s'arrêtera. - Et on s'arrêtera où ? - Chez moi, j'dois sortir William. - Qui ? C'est qui ça? - Mon chien. - WAAA ! T'a un chien ? Il est mignon ?! - Nan, il risque de te bouffer." Kali fixa son compagnon dans les yeux, l'air grave. Priam se mit à rire en voyant la crainte dans les yeux de Kali qui se fit encore plus petite qu'elle ne l'était déjà. Il cru pendant un instant qu'il avait réussit à lui clouer le bec, mais elle se remit très vite à supplier sa glace. Quelques secondes après, Priam chuchota à Kali de regarder qui arrivait en face. Elle fronça les sourcils. Si, si c'était bien elle. "L'écrabouilleuse-de-cookies-pas-gentille" comme la surnommait Kali, plus communément appelée Amy. Cette dernière promenait un petit chihuahua blanc habillé d'un nœud rose. Elle se posta juste devant Priam. "Tiens, quel hasard, salut Priam !" Dit-elle d'une voix sucrée Il ne répondit rien. Kali ignora la blonde, et continua sa route, tête baissée. Priam voulut la rejoindre, mais Amy lui bloqua la route, il soupira, et fixa son petit chien qui le fixait de même. "Alors on promène sa vache ? Demanda t-il - C'est un chien, Priam ! Gloussa Amy - C'est au chien que je parlais." Amy haussa les sourcils, et croisa les bras nerveusement. "Alors comme ça tu sors avec cette gamine ? demanda t-elle froidement - ... - Je suis cent fois plus belle, elle vaut rien cette fille ! - Contrairement à toi, elle ne sait pas seulement se peinturer le visage. - Ah oui ? Et qu'est-ce qu'elle peut faire de plus que moi ? - ...Attirer mon regard." Priam se mit à rire, et écarta Amy de son chemin. Il commença à chercher Kali des yeux, et se mit à courir pour la rattraper, laissant Amy seule. Afin de reprendre haleine, Priam marcha à côté de Kali qui était silencieuse, pour une fois. "T'es énervée ou quoi ? Demanda t-il - Mais nan... C'est juste que je veux ma glace..." Priam soupira, et lui rendit sa glace au chocolat, légèrement fondue. Kali sourit à nouveau. "Il commence être tard, tes parents vont pas se demander où t'es ? Questionna Priam - Nan, nan, je vis seule dans un p'tit appart ! Mes parents sont partis à 500 km d'ici pour le travail. - Ah bah tranquille, toi. La belle vie. - Ouaip ! Et toi? T'es parents ? - Partis en voyage, comme pratiquement tout le temps. Je vis seul aussi. Avec mon chien." Ils parlèrent de tout et n'importe quoi, jusqu'à ce que... "Priam... J'ai froid." Dit-elle Priam s'arrêta, et Kali éternua, puis regarda son ami aux cheveux noirs les yeux suppliants. "Ouais, et ? Demanda t-il - J'ai froid ! ... - Et quoi ? Tu veux que j'te prête mon sweat ? - Mmh, oui..." Priam ria puis se remit à marcher, sous le plus grand étonnement de Kali. "T'a cru que j'étais ton prince charmant aussi ? Nan, mais j'le garde mon sweat. - Meuu..." Bien qu'il se cachait sous ses airs de grand rebelle, Priam avait quand même bien envie de donner son sweat à Kali, mais quoi, il avait une réputation à tenir aussi... Mais quand même... elle avait froid, elle tremblait. Il ne savait plus trop quoi faire. Lui donner son sweat et passer pour un mec attentionné qu'il n'était pas censé être ? Ou la laisser mourir de froid et passer pour un mec cruel qu'il n'était pas censé être non plus ? "Viens, on a cas courir jusqu'à chez moi, t'auras moins froid." Il lui prit le bras, et ils se mirent à courir ensemble. Malgré le rouge pâle qui teintait les joues de Kali, son sourire ornait son visage gracieusement. "C'est bon, t'as chaud maintenant? Demanda Priam dans sa course - Ouais... Mais j'suis fatiguée... - Jamais contente celle-là !" Désespérait-il Et finalement, quelques quatre cent mètres plus loin derrière quelques autres immeubles se trouvait le logement de Priam où se rendirent les deux amis. Priam y entra et en sortit très rapidement accompagné d'un fier doberman. "William : Kali, Kali : William." Présenta t-il A la vue de Kali, William aboya. Kali, se souvint que Priam lui avait dit que son chien était susceptible de la manger. Elle frissonna, et recula doucement, avant de tomber dans l'herbe. Le chien courut vers elle à toute allure en aboyant. Priam voulut le retenir par le collier, mais il n'eut pas le temps. Il cria le nom de son chien, mais c'était trop tard... Il se jeta sur Kali. “KALIII !” Hurla Priam La petite maladroite, terrifiée, se protégeait avec ses bras, puis sentit quelque-chose de chaud contre sa joue. William n'aboyait plus. D'ailleurs, il remuait plutôt vivement la queue. Priam s'approcha, l'air désemparé, et Kali se releva. Le chien noyait Kali sous les léchouilles... Il avait même l'air ...Amoureux ? Baah, il l'adorait déjà quoi. Soulagement pour elle, plus de peur que de mal. Elle tira même les babines de son nouvel ami, et elle commença à jouer avec. Priam les observait les mains dans les poches. Quelques dix minutes plus tard, Kali ne voulait plus se séparer de William, ils étaient devenus les "plus-grands-meilleurs-amis-du-monde-tout-entier" comme elle disait. Mais au bout d'une centaines de caresses et de bisous plus tard, elle se décida à rentrer chez elle. Priam la regardait s'en aller, puis se tourna vers son chien en fronçant les sourcils jalousement. “Toi, t'a rien eu à faire. Quand j'pense que MOI j'lui ai acheté une glace...”
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yaminahsaini · 3 years
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5 octobre 2021: J'ai été au concert de Paris Jackson! Oui la fameuse fille de Michael Jackson. Ça ne s'est pas très bien passé, voici un résumé: Déjà j'ai essayée de venir assez tôt afin d'avoir une place pour être devant étant donné que c'est en placement libre. Si je serais venue encore un peu plutôt j'aurais pu la voir entrée et faire des photos avec elle comme les autres qui étaient déjà sur place.. mais moi, j'y été à 18h, il y avait déjà une file d'attente avec pas mal de monde.. Heureusement que yavait des sortes de tables avec chaises où je pouvais attendre en étant couverte car après il a beaucoup plu. Une fois entrée j'étais au deuxième rang mais la salle s'est remplit à ras bord au point où on était tous serré comme des sardines, yavait à peine la place pour bouger. Personne ne portait le masque, la salle était en plus très petite... Il y avait d'abord une première partie qui a chantée puis enfin Paris Jackson. Je la voyais très bien etc mais malheureusement ma santé ne m'a pas permise de rester pour tout le concert. Mon corps a comme lâchée. J'ai été prise de vertiges, j'avais très chaud, j'ai eus des fourmillements dans le corps, bref à deux doigts de m'évanouir alors je sors rapidement de la salle (en plus c'était dure avec foule). Dans le sorte de hall après la porte de sortie il y avait une sorte de petit fauteuil avec à côté des chaises pour les travailleurs du lieu, je demande à m'assoir et là je m'effondre sur le fauteuil. J'avais trop de sueurs alors je retire vite mon manteau mais je me sentais trop mal, je tremblais, je voyais plus rien, tout tournait, était blanc. La dame qui travail là-bas me propose du sucre ou de l'eau mais j'étais tellement étourdi que je lui répond non. J'ai donc passée la reste du concert assise dans le couloir mais j'entendais tout. C'était déjà mieux qu'être debout dans la salle avec toute cette foule. On me ramène de l'eau, je bois un peu et plusieurs minutes après ça allait déjà mieux même si je me sentais faible. Du coup lorsque Paris Jackson a finit le concert, elle est sortit directement de la salle et j'étais très bien passé pour la voir partir. Elle est passée juste devant moi! Mais elle ne m'a même pas vue (elle a serrée la main des autres a côté de moi), je sors aussi avec tous les fans qui la suivent dans l'espoir de pouvoir avec une photo sauf qu'elle est directement entrée dans sa voiture et est sortit par le toit ouvrant afin de faire des autographes et des selfies en prenant le portable des gens. J'étais collée à sa voiture, je la voyais tellement bien mais avec toute cette foule elle ne m'a pas vu donc pas de photos, ni d'autographes alors que beaucoup ont pu en avoir... Le truc c'est que Paris a même pris une photo selfie avec son portable d'elle et toute la foule sauf que je pense ne pas avoir été dans le cadre comme par hasard... Pff dégoûtée mais bon pour 12€ la place de concert c'est déjà bien. Conclusion : j'ai même pas pu finir le concert, j'ai pas pu avoir de photos, ni d'autographes. Mais au moins j'aurai vu la fille du King Of Pop. Sauf que son univers n'a bien-sûr strictement rien à voir avec lui. Je suis Paris Jackson depuis très très longtemps, j'étais là à ses débuts dans la musique etc même si honnêtement je n'arrive pas à accrochée à ses chansons (ce n'est pas mon style).
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swedesinstockholm · 6 months
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21 octobre
hier soir au resto avec e. j. et s. je suis redevenue un peu lesbienne, je sentais que j. qui était assise à côté de moi sur la banquette me faisait de l'effet, malgré son prénom infortuné. elle était tournée vers moi avec son bras posé le long de la banquette comme les hommes qui aiment prendre de la place et ça me donnait envie de me rapprocher tout près d'elle. j'étais un peu partie sur un début de delulu parce qu'elle était hyper souriante et attentionnée envers moi et que c'était le deuxième soir de suite qu'elle proposait de me ramener en voiture alors que là on était à bonnevoie et qu'y avait le tram juste à côté, mais heureusement la delulu s'est arrêtée au moment où on s'est dit au revoir quand elle m'a laissée sortir en haut de la rue, sans avoir eu le temps de dégénérer comme avec les deux personnes précédentes. pas de nouveau couplet à ajouter à ma chanson sur mes delulus donc.
je l'ai enfin postée sur ig cette semaine et r. l'a likée et m'a écrit YEAH, son compliment signature, et je me suis demandé s'il avait saisi que je parlais de lui, vu qu'il a fait aucun commentaire. peut être qu'il l'a même pas regardée jusqu'au deuxième couplet. ou peut être qu'il s'en fout. comme il se fout que je vienne à bruxelles le weekend prochain. je lui ai demandé s'il voulait aller à une lecture d'ariana reines et il m'a dit qu'il avait sa fille, mais je sentais que ça l'arrangeait bien. il m'a même pas demandé jusqu'à quand je restais ni rien. je crois qu'il veut pas me voir. ou pire, il en a rien à foutre. ce matin on discutait pendant qu'il était dans son lit à faire la grasse matinée et il m'a envoyé une photo de sa fille et j'ai dit c'est qui et pendant que je m'entraînais à chanter ma chanson de saturne au piano en me filmant il a répondu c'est ma fille WESH et ça m'a fait éclater de rire et j'ai du arrêter la vidéo mais je l'ai gardée précieusement parce que je me vois pas souvent rire comme ça. je voulais la lui envoyer mais je me suis dit que mon rire était peut être exagéré par rapport au niveau de drôlerie de sa phrase et j'avais peur qu'il voie dans mon rire que je rigole parce que je l'aime un peu trop que ce que je devrais.
22 octobre
quelqu'un vient de me dire que j'écrivais bien sur tumblr. vendredi en recopiant le passage où je revois la mort j'ai réalisé que je devais urgemment faire quelque chose où j'avancerais jamais et j'ai googlé la psy qui a dans la rue d'à côté et j'ai vu qu'elle faisait de l'emdr et qu'elle était spécialisée dans les traumatismes, la sexualité et l'attachement HALLO je l'ai appelée dans la foulée mais ça répondait pas et j'ai oublié de la rappeler. mais c'est un progrès. vendredi soir au resto j. a mentionné son rendez-vous chez le psy de jeudi, absolument tout le monde va voir un psy et j'arrive pas à croire que ça fait plus de six ans que je me promène librement dans la nature sans suivi psychologique, c'est un miracle que je sois toujours en vie franchement. enfin en vie, peut être pas justement, puisque d'après la thérapeute que je suis allée voir une fois y a deux ans j'étais quand même à moitié morte. mais est-ce que la psychothérapie m'aurait rendue à la vie? à la vie full time je veux dire. la vie à plein temps. est-ce que je suis en vie à plein temps là en ce moment? comment savoir?
24 octobre
bon je fais plus jamais de manifesting parce qu'à chaque fois que je me laisse avoir par ces conneries c'est le contraire de ce que je manifeste qui se produit: non seulement je vais pas en islande pour le feff et donc je vais pas revoir a., mais en plus mon scénario n'a pas gagné le concours littéraire national!!! ni le premier prix, ni le deuxième, ni même le troisième, rien. unbelievable. ça y est ça reprend. pourquoi je m'étais persuadée que j'allais gagner ces 5000 euros? pourquoi la delulu me poursuit dans tous les domaines? heureusement que j'ai jamais pris mes billets pour l'islande. a. m'a dit qu'il voulait venir me voir l'été prochain pour qu'on fasse des films ensemble, pourquoi il est obligé de vivre à des millions de kilomètres et pourquoi je connais personne qui veut faire des films avec moi ICI goddammit. pourquoi la vie est si mal foutue?
j'étais tellement déçue que j'ai fermé mon ordi d'un coup sec et je me suis roulée en boule sur le canapé et puis j'ai rouvert mon ordi pour regarder un épisode de the morning show pour me consoler, mais une fois l'épisode terminé j'ai senti que la tristesse et la déception commençaient à faire place à la colère alors j'ai refermé mon ordi et je suis sortie faire un tour. un grand tour. je marchais en faisant la gueule. en rentrant j'ai annoncé sur ig que j'avais pas gagné comme j'aurais annoncé que j'avais gagné, parce que mettre ses peines au grand jour c'est comme mettre du giroflier sur une dent qui fait mal, ça apaise la douleur instantanément. plein de gens ont liké mes stories et j'ai eu la validation dont j'avais besoin. réseaux sociaux magiques. parfois. r. m'a dit qu'il voulait lire mon scénario et j'ai commencé à regretter d'avoir dit deux fois que c'était un chef d'oeuvre parce que what if it isn't? et s'il est nul en fait?
j'étais en train de regarder harry potter à la télé et on a commencé à discuter de notre passion commune pour harry quand on était petits et il m'a avoué qu'il avait un énorme crush sur daniel radcliffe dans le 3 à l'époque et il m'a envoyé la photo qui l'avait troublé en la voyant dans un magazine. je voulais lui demander s'il était bi mais j'ai pas osé alors je lui ai demandé s'il le trouvait toujours attirant maintenant et il a dit euh non. j'ai très envie de continuer cette conversation un jour où il sera pas minuit et qu'il devra pas aller faire son yoga de bonne nuit.
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sofya-fanfics · 6 years
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Imprégnation
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Résumé : Les sentiments de Nessie envers Jacob ont changé. Elle l'aime, elle en est sûre. Mais lui ressentit-il la même chose ?
Disclaimer : La saga de Twilight appartient à Stephenie Meyer.
Une journée ensoleillée venait de débuter. Chose assez rare dans la petite ville de Fork, Washington, où la pluie et l'humidité régnaient trois-cent soixante jours par an. Je marchais le long de la plage, sentant le sable sous mes pieds nus. L'air était agréable. Je me sentais si bien. Je sentis une présence derrière moi. Je n'avais pas peur, je savais qui c'était. Je me retournais et vis Jacob arriver vers moi. Il s'arrêta à mon niveau. Il me souriait de son si beau sourire que j'aimais tant. Je me rapprochais un peu plus de lui. Il passa ses bras autour de ma taille et se pencha vers moi.
« Je t'aime Nessie. »
Je lui souris et passais mes bras autour de son cou. Nos visages se rapprochaient de plus en plus, jusqu'à…
Je me réveillais en sursaut en entendant quelque chose se casser dans le salon, suivit des éclats de rire de mon oncle Emmett. Oh non ! Mon père venait d'assister à mon rêve. Heureusement que je me suis réveillée à temps. Qui sait ce qu'il aurait pu voir d'autre ? Je l'entendis lâcher un grognement et oncle Emmett qui riait de plus belle.
« Tu te doutais bien que ça aller finir par arriver, fit mon oncle.
-La ferme Emmett, s'énerva mon père. »
Je sentis le rouge me monter aux joues. J'étais de plus en plus gênée. Il fallait vraiment que j'arrête de lire les livres de Rosalie avant de m'endormir.
Je me dépêchais de me lever et de me préparer pour la journée en essayant de ne plus penser au rêve que j'avais fait. Une fois prête, je descendis les escaliers. Je devais passer la journée avec mon grand-père Charlie. Il m'avait proposé d'aller voir un match chez lui. J'adorais le sport et ça nous donnait l'occasion à Charlie et à moi de passer du temps ensemble. Ma mère fut surprise de la relation que j'entretenais avec son père depuis ma naissance. J'ai toujours été proche de lui et il était l'une des personnes à ne pas faire partie de ma famille vampirique avec qui j'étais le plus proche. L'autre personne étant mon meilleur ami, Jacob. Jacob. Je me demande s'il sera là aussi. Le fait de penser à lui me fit repenser à mon rêve. Mon père grogna de nouveau.
« Papa !
-C'est aussi désagréable pour moi.
-Alors sors de ma tête ! »
Je sortis de chez moi et partit en courant chez Charlie. Une fois arrivée à la sortie de la forêt, je me mis à marcher à une allure plus lente pour ne pas que les humains me remarquent. Au bout de dix minutes, je me retrouvais devant chez Charlie. Sa voiture n'était pas là. Il devait sûrement encore être à son travail. Je sonnais à la porte, espérant que Sue soit là pour me répondre. Sue Clearwater et mon grand-père étaient mariés depuis maintenant trois ans. Seth vivait avec eux. Léah, elle, avait préféré prendre son indépendance et vivait dans un petit appartement en ville. La porte s'ouvrit. Seth apparu devant moi et sourit en me voyant.
« Nessie ! Salut ! Tu es venue voir le match ? »
J'acquiesçais et il me fit entrer. Je le suivis jusqu'au salon en jetant un coup d'œil rapide dans la pièce.
« Jacob n'est pas là, sourit Seth. Il devait aller voir Sam.
-Mais non ! Je ne le cherchais pas. »
Je me mis à rougir violemment. Un de mes côtés humains que je détestais.
« Bien sûr, se moqua-t-il. Ça ne te dérange pas si je te laisse seule ? Je dois aller voir quelqu'un.
-Une nouvelle petite amie ? Le taquinais-je un peu.
-Plus que ça. Mon imprégnée.
-Seth, c'est génial ! »
Seth sourit de plus en plus. Je ne l'avais jamais vu aussi heureux. Il partit quelques instants plus tard pour aller rejoindre son imprégnée, Amy. Il l'avait rencontré il y a environ deux semaines quand elle était venue rendre visite à de la famille à La Push. Je m'assis sur le canapé, attendant Charlie et pensant à toutes les personnes que je connaissais qui s'étaient imprégnés. Sam et Emily, Kim et Jared, Rachel et Paul, Quil et Claire et maintenant Seth et Amy. Je me souvins de la première fois que j'avais entendu parler du phénomène de l'imprégnation. J'avais surpris une conversation entre mes parents et Jacob il y a plusieurs mois de cela et je leur avais demandé de m'expliquer. Depuis ce jour, je me demandais si Jacob s'était imprégné. J'espérais secrètement qu'il se soit imprégné de moi. Mais je savais pertinemment que se ne sera jamais le cas. Pour lui je n'étais qu'une amie. Il m'avait dit que l'imprégnation était assez rare, malgré que plusieurs loups de la meute l'aient vécu. Je voulais que Jacob ne s'imprègne jamais. J'étais très égoïste, je le savais. Quel être abominable pouvait espérer que son meilleur ami ne trouve jamais le bonheur ? Je voulais simplement qu'il reste prêt de moi pour l'éternité. Et peut-être qu'ainsi, il me verrait différemment. Une larme coulait le long de mes joues. Je ne m'étais même pas aperçu que je pleurais. Je l'essuyai rapidement lorsque j'entendis mon grand-père arriver.
~00~
Trois jours s'étaient écoulés depuis que j'avais passé la journée avec Charlie. Depuis ce jour, je n'arrêtais pas de faire des cauchemars. Rêvant que Jacob s'était imprégné d'une inconnue et qu'il me disait qu'il ne voulait plus me revoir. Je me dirigeais dans le salon, ma mère était assise sur le canapé, lisant un livre. Je m'assis près d'elle. Elle me sourit, mais son sourire s'effaça lorsqu'elle vit mon expression.
« Quel que chose ne va pas ma chérie ?
-Non, ça va… c'est juste que… »
Je soupirais violemment, ne sachant pas si je devais lui dire ce que j'avais en tête ou non.
« Tu sais que tu peux tout me dire.
-Est-ce que… Est-ce que tu sais si Jacob s'est imprégné ? »
Ma mère me regarda en souriant. Elle ne semblait pas surprise par ce que je lui demandais.
« Tu n'oses pas en parler avec lui ?
-Non. J'ai peur de sa réponse.
-Tu as peur qu'il se soit imprégné et que ça ne soit pas de toi, comprit-elle. »
J'acquiesçais et posais ma tête sur son épaule glacée. Elle me prit dans ses bras, en me souriant.
« Tu devrais aller en discuter avec lui. Lui parler de ce que tu ressens.
-Tu le sais, non, s’il s’est imprégné ?
-Oui, mais je pense que c'est à Jacob de te le dire.
-C'est justement de ça que j'ai peur.
-Ne t'inquiète pas. Je suis sûre que tout se passera bien. »
Elle me prit dans ses bras et je la serrais aussi fort que je le pouvais. Elle avait raison. Je devais parler à Jacob, lui dire ce que je ressentais. Je m’éloignais d’elle, sortis de notre maison et partis en direction de La Push. Au bout de dix minutes, je me retrouvais devant la maison de la famille Black. Billy, le père de Jacob, vint m'ouvrir.
« Bonjour Nessie, m'accueillit-il. Entre. Jacob ne devrait plus tarder. »
Je lui souris et me dirigea vers le salon tandis que Billy alla à la cuisine. Une fois seule, je soupirais un grand coup, essayant de retrouver une respiration normale. Je n'avais jamais été aussi nerveuse avant de voir Jacob.
« Salut Nessie ! »
Jacob me prit dans ses bras, comme à son habitude lorsqu'il me voyait. Je profitais au maximum de cet instant, ayant peur de détruire notre amitié après ce que j'allais lui révéler. La chaleur de son corps m'envahit d'une sensation agréable. Il s'éloigna de moi, bien trop vite à mon goût. Il me sourit et je sentis les battements de mon cœur s'accélérer dans ma poitrine. J'avais l'impression que tout le monde dans la réserve pouvait l'entendre.
« Alors, qu'est-ce que tu veux faire aujourd'hui ?
-Et si on allait faire un tour à la plage. »
Il acquiesça et nous sortîmes de chez lui après avoir dit au revoir à Billy. Arrivés au niveau de la forêt, Jacob partit derrière un arbre pour se changer en loup. Quelques secondes plus tard, un loup à la fourrure rousse, majestueux, fit son apparition. Il me fit un signe de la tête pour m'indiquer de le suivre et nous partîmes tous les deux en courant. J'adorais courir avec Jacob. Je me sentais libre et je pouvais être moi-même. Je n'étais plus seulement mi-vampire, mi-humaine. J’étais moi. Une fois arrivés à destination, Jacob partit derrière un arbre pour reprendre forme humaine. Il revint vers moi et me tendit la main. Je la lui prise, ne pouvant m'empêcher de sourire. Nous marchâmes le long de la plage, parlant de tout et de rien. Je me sentais si bien, ce qui me fit encore plus peur de lâcher cette bombe. Au bout de la plage, nous nous assîmes sur une branche d'arbre qui se trouvait sur le sable. Jacob regardait les vagues, je ne pouvais m'empêcher de le contempler. Il était mon soleil, mon roc et je ne savais pas ce que je deviendrais si le soleil disparaissait de ma vie.
« Jacob. »
Il se tourna vers moi, attendant que je continue. Mais qu'est-ce qu'il m'avait pris ? J'étais tellement perdue dans ma contemplation que j'avais parlé sans réfléchir.
« Euh… Non. Rien. »
Je me mis à rougir violemment. Non, mais c'est pas vrai ! Je ne suis vraiment qu'une lâche ! C'était le moment ou jamais. Si je ne lui parlais pas maintenant, je n'en aurais plus le courage. Je pris une profonde inspiration.
« En faite, si… J'ai quelque chose à te dire. Je… euh… En faite, je…
-Nessie ! Calme-toi. Tu sais que tu peux tout me dire.
-Oui, je sais. »
Je lui souris timidement, pas très sûre de moi.
« Voilà, repris-je. Je crois… Non, j'en suis sûre… Je suis amoureuse de toi Jake.
-Oh ! »
Oh ! C'est tout ce qu'il trouvait à dire ! Oh ! Je lui dis que je l'aimais et lui, tout ce qu'il me répond c'est un simple ‘oh’. Idiot ! Non, en faite, c'est moi la plus idiote, je n'aurais jamais dû lui avouer. Je venais de tout gâcher. Après tout pour lui, je n'étais qu'une petite sœur. Il me prit délicatement la main.
« Nessie, tu te souviens quand je t'ai parlé de l'imprégnation ? »
J'acquiesçais, ayant du mal à respirer.
« Tu t'es imprégné. »
C'était plus une constatation qu'une question. Il acquiesça et me sourit. Je n'aurais jamais cru qu'un jour son sourire puisse me faire aussi mal. Je baissais les yeux et retirais ma main de la sienne. Ce que je redoutais le plus arrivait. Il n'était plus ‘mon’ Jacob maintenant. Tout ça été finit. Je relevais la tête et l'observais. Il était vraiment heureux. Et qui étais-je pour l'empêcher de vivre un tel bonheur ? Il resterait quand même mon ami. Cette fille avait vraiment de la chance que quelqu'un comme Jacob l'aime à ce point. J'espérais seulement qu'elle s'en rendait compte.
« Je suis vraiment heureuse pour toi. »
Les larmes se mirent à couler le long de mes joues. Jacob les essuya.
« Ness…
-J'espère seulement qu'on pourra rester ami. Que ça ne l'ennuiera pas.
-De qui tu parles ?
-De la fille que tu t'es imprégné. »
Je lâchais un sanglot et Jacob se mit à rire.
« C'est pas vrai, m'énervais-je. Je pleure et toi ça te fait rire !
-Je suis désolé. Mais tu n'as pas comprit. C'est de toi que je me suis imprégné.
-Moi ? »
Je le regardais, surprise. Est-ce que j'étais entrain de rêver ? Sa main vint se poser sur la mienne.
« Depuis le premier jour ou j'ai posé les yeux sur toi. Depuis quelque temps, je sentais que mes sentiments pour toi avaient changé. Probablement parce que tu n'avais plus besoin de moi comme d'un frère ou un ami. Pour moi, tu n'étais plus une amie ou une petite sœur, tu étais beaucoup plus. Tu l’as toujours été.
-Pourquoi est-ce que tu ne m'as rien dit ?
-Je ne voulais pas te forcer à quoi que se soit, je ne voulais pas que tu te sentes obligée de m'aimer. Si tu avais voulut qu'on ne soit qu'amis, cela m'aurait suffit, du moment que tu étais près de moi. »
Je me mis à sourire. Je ne m'étais jamais sentis aussi heureuse. Jacob m'aimait et c'était tout ce qu'il m'importait. Je me rapprochais un peu plus de lui, ne pouvant détourner mon regard de ses yeux sombres. Il se rapprocha également. La distance entre nous diminuait jusqu'à ce que nos lèvres finissent par se toucher. Toutes mes craintes s'étaient envolées avec ce baiser. Je posais ma main sur sa joue brûlante, lui laissant voir ce que je ressentais. Je lui fis voir tous les instants qu'on avait passé ensemble. À quel point j'étais heureuse qu'il ressente la même chose. À quel point je l'aimais tout simplement, plus que je ne pourrais aimer n'importe qui. Nous nous séparâmes au bout d'un moment. J'étais complètement hypnotisée par ses magnifiques yeux.
« Je t'aime Jake.
-Je t'aime aussi Nessie. »
Fin
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payetongyneco-blog · 6 years
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Tais-toi et subis
Je viens partager ma douloureuse expérience aussi bien physique que mentale. Je l'ai déjà raconté à ma famille mais bon “C'est du passé” et “C'est pas si grave” selon eux. Mes ami(e)s sont nettement plus compréhensives.
J'avais 17 ans lorsque j'ai appris que j'étais enceinte et de sept mois, j'ai commencé à douter quand bébé s'est mise à bouger et pas avant parce que je n'avais pas grossit, j'avais toujours mes règles, mes tests étaient négatifs et en plus je prenais ma pilule.
Après confirmation par une prise de sang il a fallu l'annoncer à tout le monde. Visages livides et on commence à me parler de l'accouchement sous X, ma mère pleine d'espoir me parlait même d'avortement. Puis il y a eu les reproches typiques de “La capote blablabla…”. Ben oui mais bon, maman est tombé enceinte de moi sous pilule aussi alors c'est facile de juger quand on a un truc qui marche parce qu'au fond après trois ans de relation, qui met encore une foutue capote ? Malheureusement pour eux tous, bien que je ne voulais pas avoir d'enfants, je m'étais toujours dit que si ça arrivait et bien j'assumerais !
Je me dois de préciser que le papa et moi nous étions séparés avant de le savoir. Même s'il n'a pas voulu de cette responsabilité nous ne sommes pas en mauvais terme.
Pendant ces deux mois qu'il me restait j'ai trouvé quelqu'un, un ami qui voulait devenir plus et qui était “Ravi d'être papa”. Moi j'étais heureuse : Un père pour mon enfant, un enfant, un appartement, une voiture (pratique pour aller à l'hôpital).
En parlant d'hôpital, je me suis renseignée avant tout. Nous disposons de deux hôpitaux ici et dans les deux ma mère et ma tante ont eu de mauvaises expérience. Soit, alors j'irais à celui de la ville d'à côté. Erreur presque fatale et ce n'est pas qu'une façon de parler.
S'enchaînent les rendez-vous avec une sage-femme et sans me demander mon avis commence à me toucher (TV, frottis, ..), apparemment c'était pas que pour la pesée qu'il fallait retirer le pantalon. Le malaise, j'en reste traumatisée. Parce qu'il faut que vous sachiez qu'avant tout ça et surtout avant d'être avec le papa de ma fille, j'ai été violée par un mec qui habitait l'immeuble d'à côté pendant plus d'un an. A chaque fois que je rentrais de l'école ou que j'allais à mes cours de guitare et qu'il était là, je savais.
Je ressentais donc le même dégoût et pourtant j'avais cette impression “d'habitude” qui me faisait me laisser faire sans broncher bien que je me sente sale et triste. De toute façon, on ne me disait quasiment rien alors je ne savais ni quoi faire, ni comment réagir, rien. Ça a été ça toute la grossesse.
Le jour J on déclenche, j'arrive donc à 8h du matin et à ma grande surprise interdiction de boire et de manger. Merci d'avoir prévenu. On me met donc une perfusion dans le bras et j'attends. Toute la journée. Le soir à 20h environ, on commence à être saoulé. Toutes les autres patientes ont fait leur travail bien correctement mais pour moi c'est trop long : On perce la poche, on me fait la péridurale, on attend et à part les contractions, rien. Au bout de dix minutes je ne sens déjà plus le produit et je recommence à souffrir. Une infirmière vient me voir et m'annonce une césarienne. Je lui dis que j'en ai pas envie, que j'aimerais éviter et elle me répond que c'est tard, que ça va être le week-end et que le changement d'équipe va bientôt se faire alors vaut mieux pas traîner. Bon ok, si vous le dites.
J'arrive donc dans la salle de boucherie. On me fait une autre piquouse, je suis épuisée, shootée, je n'arrive plus à parler mais je sens que quelque chose ne va pas : je peux encore bouger mes pieds. Je rassemble mes forces et bouge donc les orteils, quand on ne peut pas parler on communique autrement non ? Là, une lueur d'espoir. Un des types présent dans la salle fait remarquer au chirurgien que ça bouge encore, yes ! “C'est nerveux, on y va”. Quoi ? Mais non ! Non, non, non !
Et si, il a coupé, je n'avais pas la force de crier. Des larmes ont commencé à couler, j'avais atrocement mal et je me suis sentie voyager. Ma vision était aussi claire qu'une télé de 1950 qui capte mal. J'entends qu'on me parle, ça me semble lointain, une ébauche de “Restez avec nous”, puis j'entends les mots “Hémorragie”, “Anémie”, “Perdre”. Puis je sens qu'on me met un truc bizarre sous le nez alors je pense dans ma tête “Virez-moi ça, ça pue, c'est dégueulasse”, c'était ma fille. Ensuite, le trou noir.
Je me réveille dans une salle plutôt sombre et glauque, y a mon copain, y a mon bébé, y a de l'humidité. De l'humidité ? Je regarde ma main, en fait c'est du sang. Imaginez l'horreur quand on ne vous à rien expliqué et que vous vous réveillez dans une marre de draps ensanglantés.
Bref, on m'emmène dans une chambre seule, on m'appuie très fort en bas à droite du ventre, on me fait des piqûres et je replonge dans un court sommeil. Le matin à 6h on me réveille de nouveau pour une autre piqûre et on me prévient que ce sera ça tous les jours. Super, je vais glander tous les jours pendant deux heures en attendant le petit dej’. Bon je demande quand même quand est-ce qu'on changera mes draps, “Ahahah, mais quand vous vous lèverez”.
D'accord, je me motive et surtout mon copain m'aide et j'essaye de me lever : “Oh putain je vais mourir !”. C'était encore pire que ce que j'imaginais, et s'asseoir sur une chaise n'a jamais été si libérateur qu'à ce moment. Une fois que c'était fait j'en ai profiter pour prendre une douche, quitte à rester assise sur une chaise pendant qu'on change mes draps, autant que je me douche en même temps. Mon copain demande donc pour les draps et vient ensuite m'aider parce qu'à ce stade je suis clairement impotente. J'ai l'impression que mes organes vont tous se barrer d'un coup maintenant que mon ventre est difforme, qu'il tombe.
Bon, les problèmes s'enchaînent encore :
Je suis végétarienne mais à chaque fois on met de la viande ou du poisson dans mes repas malgré mes râleries incessantes sur le sujet, en plus le pain est encore à moitié congelé.
On me met des perfusions et des transfusions de partout : bras, poignets, mains.
Une doctoresse que je ne connais pas rentre dans ma chambre rapidement, soulève mon haut et commence à me toucher les seins : “Alors cet allaitement ?” - “J'allaite pas” - “Ah ?”. Puis elle s'en va, les excuses c'est certainement surfait.
Un autre docteur que je ne connais toujours pas rentre dans ma chambre avec une poignée d'étudiants qui ont l'air à peine plus âgés que moi et commence à me poser des question puis à regarder entre mes jambes, j'ai jamais été aussi heureuse de porter une couche puisqu'au lieu de me demander de l'enlever, il est parti. Il devait avoir peur de ce qu'il pourrait y trouver surtout devant ses élèves. Encore une fois, on a pas demandé mon avis.
D'ailleurs, je ne sais toujours pas à ce stade ce qu'il s'est passé pendant la césarienne en détail, et on ne me le dira jamais.
Pour finir cet épisode, il y a les montées de lait. Douloureuses à souhait et je demande, je supplie même, les infirmières de faire quelque chose. Elles me donnent des feuilles de chou … Apparemment ça marche alors je fait comme elles m'ont dit et les place sur mes seins. Après une nuit entière de douleurs, ma pensée se résumait à :“Je vais te le faire bouffer ton chou bordel !”. Heureusement, j'ai demandé mon tire-lait à mon copain et il m'a l'a ramené. Ma poitrine qui était aussi dure que du marbre reprit sa souplesse et les douleurs disparurent aussi vite que le lait était tiré.
En parlant de mon copain, c'était pas une affaire non plus. A la naissance de la petite il a totalement changé. Il ne me parlait plus sauf pour gueuler, je devais tout payer, la petite n'avait pas le droit de faire du bruit alors je restais enfermée dans sa chambre avec elle pour m'en occuper au moindre gazouillis, je devais coucher avec lui quand il en avait envie peu importe mon consentement ou non, pendant qu'il était pas là j'avais pas le droit de sortir, lorsque ma cousine est venue elle s'est plaint qu'il lui avait fait des attouchements, et j'en passe…
Finalement quand il m'a mise dehors avec la petite pour la 6è ou 7è fois et en plein hiver cette fois, j'en ai eu marre et j'ai décidé de ne plus revenir malgré ses “excuses” puis je suis retourné vivre avec ma famille.
Aujourd'hui je suis de nouveau tombée enceinte sous pilule, je refuse tout test gynécologique, j'ai été violée une seconde fois et je ne suis toujours pas soutenue.
J'ai été voir une sage-femme, elle m'a gueulé dessus parce que je tournais la tête et que ça la dérangeait pour me faire l'écho du ventre. Ensuite elle m'a virée de son cabinet parce que j'ai refusé la sonde vaginale. Elle n'a pas essayé de comprendre pourquoi, en plus elle voulait que je sois nue devant ma grand-mère et sans drap ni paravent qui plus est.
Enfin, cette deuxième grossesse est pleine de nouvelles surprises. Je ferais peut-être un deuxième article pour en parler.
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toclic · 4 years
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Ethalia - Chapitre 9
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 4059 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13
A/N : Salut tout le monde, j’espère que vous allez bien, que pour celles et ceux qui vont en cours ne dépriment pas trop que la rentrée ne soit que dans quelques jours, je vous comprends, moi aussi j’ai cette douleur au plus profond de moi, en plus de ça cette année, je rentre en 3ème, et qui dit 3ème, dit brevet ! J’adore ma vie, mais bon j’essaye de me rassurer en me disant que ce ne sera pas très dur, mais je suis sûre que je vais le plus stresser pour l’épreuve orale, je n’ai jamais été très à l’aise à parler devant des personnes, en plus de ça c’est en 3ème où tu dois savoir ce que tu veux faire plus tard,et ça me stresse encore plus, mais bon je stresse pour des choses qui n’arriveront dans plusieurs mois, donc je pense que je vis faire un break de stress, pour me relaxer pendant le début de l’année pour ensuite commencer à stresser vers mai-juin, là ça sera bon. 
Bref en tout cas j’espère que ce chapitre va vous plaire, même si je le trouva pas hyper bien, il y a quelque chose qui ne va pas. 
Bonne lecture à tous ! 
Tumblr media
:  Chapitre 9:
Plusieurs jours sont maintenant passés, je m'intégrais de plus en plus dans ma nouvelle vie à Ethalia, je m'ouvrais plus à mes amies, et quelque gens de ma classe. Les cours se passaient étonnamment bien, j'apprenais énormément de nouvelles choses, et '' révisais '' quelques sujets que j'avais déjà appris quand j'étais encore dans le dôme de ronces, ce qui m'a énormément aidée.
Il y avait une seule matière où j'avais énormément de mal: le combat, je devais sûrement être la plus mauvaise de tout mon domaine, ma condition n'était pas du tout à envier, si je courrai seulement quelques mètres, je suis déjà essoufflée transpirant énormément, faisant presque croire que je n'avais plus du tout d'eau dans mon corps, et c'était vraiment handicapant, premièrement dans une académie aussi grande qu'Ethalia, il te fallait courir pour ne pas être en retard dans un des cours, et il y avait aussi beaucoup de malentendu à cause de ma transpiration et mon essoufflement surhumain, le professeur de combat, Monsieur Kwon Ji Yong, m'avait fait une fois partir à l'infirmerie de l'académie en urgence croyant que j'allais faire un malaise.
Ceci ne pouvait pas être expliqué par un manque de protéines, à cause du fait que je ne mangeais pas de viande, puisque que je mangeais énormément de noix, elles étaient sûrement devenues ma nourriture préférée je ne pouvais pas m'en passer, j'avais d'ailleurs toujours un sachet de noix dans ma poche.
Depuis, ce malentendu Monsieur Ji Yong m'a presque interdit de faire des exercices physique trop intense, ce qui m'arrangeai énormément, et rendus jalouses mes amies, surtout Ilg Da, celle-ci aussi n'était pas très bonne en combat.
La plus forte de notre groupe en combat, était sans aucune hésitation, Ryujin, elle n'était pas non plus la plus forte de notre classe, mais elle se débrouillait très bien, je dirais qu'elle était classée dans le top 10 de notre classe, Chae Won n'était pas non plus aussi forte qu'elle mais elle se débrouillait beaucoup mieux que Ilg Da et moi, qui étaient inévitablement dans le bas du classement, à vrai dire si si un jour on me disait que j'étais la plus mauvaise en combat de toute l'académie, ça ne m'étonnerait pas du tout.
Mais heureusement, j'avais mes compétences dans les autres matières qui me sauvaient.
Je n'avais malheureusement aucune nouvelle de Man Yeo, ce qui augmentait considérablement les chances qu'elle était rentrée dans le dôme de ronces avec toute ma race, pour être honnête elles me manquaient toutes énormément, toute ma race, notre village qui nous avait hébergées et notre forêt qui nous a nourri et nous a fait vivre.
Là-bas, il y avait quelque chose là-bas qui manquait à l'académie, sûrement le sentiment d'habitude, être chez soi, de connaitre tout le monde, ça me manquait vraiment, surtout grand-mère, Hi Jin, et Geom Jeong, je me demandais vraiment ce qu'elles faisaient maintenant.
Je n'avais pour le moment aucune nouvelle concernant ma '' disparition '' de la part de la reine, ce qui m'étonnait énormément puisque nous étions énormément surveillées et sachant qu'ils connaissaient tout sur nous comme me l'avait dit Man Yeo, qu'ils n ' avaient pas remarqué la disparition de l'une d'entre nous, cela était vraiment étrange, même si ça ne me dérangeai pas, mais je restai toujours sceptique et gardai quand même un œil dessus.
Nous étions maintenant en pause dans le grand jardin du château, nous étions toutes assises sur un banc blanc en bois, je lisais tranquillement un de mes livres, quand tout à coup Ilg Da prit la parole:
'' Dites, vous avez entendu ce qu'il s'est passé? '' je relevai mon regard de mon livre un air interrogé sur le visage.
'' Non qu'est-ce qu'il y a? '' demanda à son tour Chae Won regardant curieusement la rose.
'' Il paraît qu'une elfe s'est échappée du dôme de ronces. '' Quand elle finit sa phrase, j'avais presque failli m'étouffer avec ma propre salive, mes yeux s'ouvrant grand de surprise, je tapai mon torse avec mon poing, pendant que je baissais ma tête, commençant à me sentir très mal à l'aise. Je sentais quelques gouttes de sueur coulaient sur ma tempe.
'' C'est vrai? '' demanda Ryujin la surprise s'entendant dans sa voix, je levai ma tête pour ne pas paraître trop suspecte et remercié dieu pour qu'elles n'avaient pas remarqué ma réaction. Ilg Da répondit à la question de Ryujin en acquiesçant. '' Waouh ! Je n'ai jamais vu d'elfe de toute ma vie! '' déclara-t-elle.
'' Moi aussi, aucune personne de ma famille n'en a vu! '' déclara aussi Chae Won à son tour.
'' Ma mère m'a dit un jour, quand j'étais encore toute petite, que les elfes sont les cousines des fées, donc elles auraient quelques caractéristiques similaires aux nôtres! ''
'' Oh ça veut dire que Na Mu et toi auraient un peu de sang d'elfe ! '' remarqua Chae Won faisant me regarder, je leur souris un peu gênée du sujet de conversation. '' Mais c'est rare ça, non ? Qu'une elfe s'évade du dôme. ''
'' Oui mais il semble que ce n'est pas la première, on raconte qu'une autre s'était évadée bien avant elle! '' ont répondu Ilg Da. Je me sentis tout à coup un peu triste de ça, cette elfe, c'était ma mère, elle était libre de tous ses mouvements comme moi, mais le reste de notre village était emprisonné à cause de ce maudit dôme, à cause de cette maudite loi injuste, qu'avons-nous bien fait pour mériter ça? A ce que je sache nous n'avons rien fait du tout pour avoir ce triste destin.
Je serrai fermement mon poing de colère, je la sentais monter peu à peu ce sentiment, cette envie de vouloir tout casser, je serrai mes dents, mes jointures devenant petit-à-petit blanches, le sang ne passant plus à cause de ma force, mais elle fut tout à coup desserrer à cause d'une voix m'appelant, je relevai ma tête vers la voix reprenant mes esprits.
'' Eh Na Mu, tu sais ma mère m'a aussi dit quelque chose, elle m'a dit que les elfes étaient des génies dans le domaine de la botanique, et de la médecine en général, en voyant tes capacités on dirait presque que tu en es une! '' déclara Ilg Da me faisant son sourire brillant, je rigolais gênée me grattant la lèvre inférieure.
'' Haha, c-c'est impossible, tu as vu mes oreilles! Elles sont toutes petites! '' déclarai-je la sueur coulant sur ma tempe.
'' Na Mu tu vas bien? Tu n'as l'air d'avoir mal quelque part. '' demanda Ryujin inquiète.
'' Ou-oui ça va, je viens de penser qu'on avait combat juste après la pause ... '' inventai-je bégayant.
'' Ah oui c'est vrai !! Je n'ai pas du tout envie d'avoir de nouveau des courbatures pendant tout le week-end! Monsieur Ji Yong est tellement sévère! '' se plaint Ilg Da.
'' J'imagine qu'il n'a pas l'habitude de notre niveau, il est le responsable du domaine de combat masculin après tout. '' déclara Chae Won.
'' Tiens en parlant du domaine de combat, regardez qui il y a là-bas '' dit Ryujin en montrant quelque chose d'un signe de tête, je tournai mon regard vers où elle indiquait pour découvrir ces fameux yeux, il était là avec ses amis traversant comme à leur habitude le jardin, avec la même atmosphère autour d'eux, nous faisant ressentir comme s'ils étaient inaccessibles, que personne ne pouvait les atteindre, c'était vraiment incroyable. Durant la semaine qui était passée depuis la rentrée, nous les avons toujours vu traverser le jardin avec la même aura autour de leur groupe, ils avaient maintenant mon respect, d'après ce que j'ai pu réussi à voir ils étaient tous de très bon combattants mêmes ceux qui ne sont pas partis du domaine de combat, ils étaient plus que respectables.
Mais en ce moment, je ne ressentais pas ce respect, pourquoi? Parce que j'étais toujours énervée de cette pensée d'injustice entre ma race et les autres. Je soufflai alors pour me calmer, fermai mon livre, et me levai du banc blanc sans faire attention aux regards interrogateur de mes amies.
Je dirigeai vers je ne sais où, j'avais tout simplement envie d'un endroit où je pouvais me calmer sans que personne ne me dérange. Je mis mon livre sous mon bras marchant face au groupe de garçons, ne leur donnant aucun regard, et traçant mon chemin à côté d'eux que je touchai presque leur bras, mais je m'en fichai, j'étais submergée par la colère, j'accélérai alors mon pas, ignorant tous les regards autour de moi, ceux de mes amies inquiètes pour moi, ceux des autres élèves surpris par j'imaginais ma confiance de passer juste à côté d'autres, mais aussi du groupe à la fois surpris, interrogateur et moqueur, je m'éloignai quand j'entendis une des voix provenant du groupe.
'' Eh bien! Tu es bien la première à avoir l'audace de nous approcher. '' déclara la voix, je m'arrêtai soudainement et me retournai vers eux pour voir tout le jardin, je ne savais pas qui venait de me parler mais pour être honnête je m'en fichais un peu, j'étais trop occupée à cacher mon regard en colère d'eux, je ne voulais qu'ils croient que c'était à cause de ça et avoir ensuite des soucis avec sûrement les élèves les plus forts de l'académie.
Je les regardai alors droit dans les yeux et m'inclinai un peu:
'' Eh bien je prends ça pour un compliment, alors je te remercie pour ceci. '' dis-je respectueusement ne voulant plus continuer cet échange. '' Maintenant si vous voulez bien m'excuser, je dois aller faire quelque chose. '' leur déclarai-je les regardant droit dans leurs yeux, leur lançant un sourire forcé, les regardant un par un m'arrêtant plus longtemps sur Jongin, quand mon regard atterrit sur lui, il me fit un sourire en coin, je fronçai mes sourcils ne comprenant sa réaction à mon regard sur lui, mais je ne m'attardais pas dessus une seconde de plus et me retournai pour me diriger vers un endroit calme.
Trois jours sont passés depuis la colère que j'ai eue dans le jardin et le petit échange avec le groupe de garçons, depuis j'étais vue un peu comme la fille à avoir réussi à parler avec eux sans mauvaise fin pour elle.
Les élèves avaient une sorte de respect pour moi, c'était très étrange, pour moi, et j'étais plutôt mal à l'aise, quand par exemple tout à coup un élève parfois plus grand que moi, s'inclinait, me disant que j'étais une des personnes qu'il respectait le plus, c'était franchement très bizarre, je ne comprenais pas comment un simple échange allait provoquer ceci, même si je leur disais de ne pas être comme ça avec moi, que j'étais plus jeune qu'eux et qu'au contraire ce serait à moi d'être comme ça avec eux.
Je soupirai profondément après un énième élève s'inclinant devant moi, je me dirigeai vers la bibliothèque, j'avais fini mes cours pour aujourd'hui mais j'avais énormément de devoir à faire, et la bibliothèque était sûrement l'endroit parfait pour ça, elle était la seule pièce où je me sentais bien, où je ne ressentais pas ce malaise constant, que j'avais lors des repas, et maintenant, quand je parcourais les couloirs de l'académie. Il était sûrement devenu mon endroit préféré dans tout Ethalia, je m'y sentais bien, bien sûr je me sentais aussi très bien dans ma chambre mais il n'y avait pas la même atmosphère relaxante et calme qu'il y a à la bibliothèque pour pouvoir travailler paisiblement.
Je poussai la grande porte en bois sombre de la bibliothèque pour rentrer dans cette pièce et entourée par l'air que j'aime tant.
Il y avait quelques personnes dans la pièce, certains d'entre eux lisaient, et d'autres travaillaient, tous dans un silence de mort, et ne relevaient pas leur tête quand le bruit de la porte s'ouvrant retentit dans la pièce entière.
Je rentrai discrètement dans la pièce faisant le moins de bruit possible et me dirigeai vers une table vide en bois sombre, dessus se trouvait des chandeliers éteints, la pièce assez éclairée par la lumière naturelle du soleil traversant les baies vitrées sur les côtés de la pièce, me rappelant mon dortoir.
Je pose quelques unes de mes affaires sur la table et partis chercher quelques livres dans les hautes étagères des bibliothèque.
Les étagères étaient beaucoup plus grandes que moi, tellement que même si j'étais debout sur un tabouret je ne pourrais sûrement pas atteindre les dernières étagères, ce qui n'était pas du tout étonnant en voyant la différence de taille entre les bibliothèques et moi .
Je pris un livre à la couverture rouge, sur les plantes pour faire des pommades anti-inflammatoires et me redirigeai vers ma place où je vis toutes mes affaires comme je les avais laissées, je m'assis sur la chaise du même bois que la table et commençai à faire mes devoirs sans trop de problèmes.
Plusieurs minutes sont passées, j'étais toujours en train de travailler, je ne faisais plus du tout attention à ce qui m'entourait, tellement que même si quelqu'un s'assit juste à côté de moi, je ne le remarquerais pas, pour moi, en ce moment, rien n'existait, juste mes livres, pour moi il n'y avait rien dans cette bibliothèque, il n'y avait plus personne, plus aucun son, plus aucune odeur, plus aucune sensation, il n'y avait que mon livre, mes notes et moi.
Je sortis enfin de ma concentration totale quand je frottais mes yeux de fatigue, sortant un petit bâillement, je levai mes yeux pour voir quelle heure il était, mais je ne tombais pas sur l'horloge, non juste devant se trouvait un homme, aux yeux vairons, l'un du même vert que ses cheveux et l'autre d'un blanc aussi pur que l'on croirait qu'il n'avait pas d'iris, oui juste devant moi se trouvait Kim Jongin.
Sa tête était sur la paume de sa main, il me regardait sans trop de vie dans ses yeux, un sourire ornant ses lèvres roses. J'écarquillai soudain les yeux quand je vis je sautai sur ma chaise surprise, par sa soudaine apparition, à ce moment je ne ressentais aucune peur, juste de la surprise, sentiment que j'aimais beaucoup plus.
'' J-je eu — euh .... '' j'essayai de prononcer quelque chose devant lui, ma gorge s'était serrée, moi qui avait dans l'incapacité de parler. Il leva un de ses sourcils, puis s'adossa à la chaise en croisant les bras sur sa poitrine tonique.
'' Eh bien, tu es beaucoup moins audacieuse qu'il y a trois jours. '' déclara Jongin inclinant sa tête sur le côté, je clignai des yeux, repensant à ce qu'il s'était passé et soupirai d'exaspération en me rappelant toutes les conséquences que cela a eu. Puis je pris enfin mon courage à deux mains pour lui parler.
'' Je-euh, s'il te plait, ne me fait pas repenser à ça. '' lui demandai-je baissant ma tête en me mettant sur mes coudes et passant mes mains à travers mes cheveux.
'' Pourquoi? Tu n'assumes pas ce que tu as fait? '' je hochai la tête en soupirant une nouvelle fois.
'' Oui, j'étais en colère à ce moment-là. '' révélai-je.
'' A cause de quoi? '' demanda-t-il, je relevai la tête vers lui en me voyant regarder ses yeux vairons, pourquoi était-il si curieux? Je n'étais qu'une pauvre petite première année, incapable de me sentir à l'aise dans une foule de personnes et d'être en train de faire un malaise après un effort physique.
'' Juste un sujet de conversation. '' lui répondis-je, méfiante.
'' D'accord. '' il dit en haussant les épaules, ne prolongeant pas la conversation mais il me regardait toujours il m'examinait presque, et je fus très mal à l'aise, et évitai alors tout contact visuel avec lui.
Je tournai un peu la tête pour voir l'heure et la vit qu'il était bientôt 19 heures, donc bientôt l'heure de la fermeture de la bibliothèque je me levai alors de la chaise maladroitement fermant les livres, mes notes, mes carnets de notes, toujours sous le regard du deus qui lui n'avait pas bougé d'un pouce. Je partis ranger mes livres un par un à leur place et soigneusement.
Je revins à ma place, Jongin n'avait toujours pas bouger et je regardais toujours de ses yeux vairons déconcertants, je pris mes affaires dans mes bras, et m'éclaircis la gorge pour ensuite lui parler.
'' Si tu veux rester ici, s-sache que la bibliothèque n'est ouverte que jusqu'à 20 heures. '' l'informai-je ne le regardant pas. '' Sur ce. '' Je m'inclinai devant lui, et sortis de la grande pièce rapidement pour pouvoir reprendre ma respiration.
La porte fermée, je posai ma main sur ma poitrine en reprenant doucement ma respiration, et enlevai le stress que j'avais soudain ressenti.
Je repensai à ce qu'il s'était passé, j'ai parlé avec Kim Jongin, la personne qui m'a fait découvrir la vraie peur, l'un des élèves les plus fort de toute l'académie, celui à qui personne n'osait parler à part ses amis. Je passai ma main dans mes cheveux, puis partis vers mon dortoir je voulais être le plus loin possible de lui.
Heureusement pour moi la bibliothèque n'était pas loin de notre dortoir, une chose d plus expliquant pourquoi j'aimais tant cette pièce, elle n'était pas loin, est les couloirs les reliant, étaient les moins empruntés.
Je fis le code pour entrer dans le couloir allumé par d'étranges lumières provenant de nulle part et descendant une par une les marches de l'escalier en pierre.
J'ouvris la porte du dortoir, pour arriver dans la salle principale, quand j'entrai dans la pièce tout le monde dans la salle me regardait et murmurait, c'était maintenant presque devenu une habitude, je ne leur prêtai pas attention et partis vers ma chambre.
La porte ouverte, je tombai sur une Ilg Da souriante, ayant changé son uniforme pour une tenue plus confortable, sûrement son pyjama. Elle me fit un grand sourire et commença à parler:
'' Oh Na Mu, tu tombes bien, j'allais partir rejoindre Chae Won et Ryujin dans la grande salle pour aller dîner, tu viens? ''
'' Ah euh, non, je n'ai pas faim ... '' déclinai-je ne voulant pas trop voir de nouveau tout le monde me fixait surtout Jongin. Elle me regarda soudainement inquiète.
'' Na Mu, tu vas bien? ''
'' O-oui, je vais bien, ne t'inquiète pas, je suis juste un peu fatiguée. '' la rassurai-je en lui souriant.
'' D'accord, tu veux que je reste avec toi? ''
'' Non, je ne veux pas te priver de manger, vas-y, Ryujin et Chae Won doivent t'attendre. '' lui dis-je en lui souriant, elle me regarda perplexe et inquiète, mais lâcha enfin et partit en me disant de bien dormir, et de ne pas me surmener.
La porte fermée, je soufflai enfin et me dirigeai lentement vers mon lit en montant l'escalier, posai toutes mes affaires sur mon bureau.
Je m'étalai alors sur mon lit en fixant le toit en verre de notre chambre, il laissait entrer les doux rayons de soleil du soir entrer pour illuminer tendrement l'entièreté de la pièce, c'était très réconfortant de voir ça, de voir ses beaux rayons illuminant cet endroit.
Mais mon esprit se dirigea lentement vers ce qui s'était passé ces jours-ci:
Tout d'abord, je suis enfuie de ce maudit dôme de ronces qui avait gardé, ma race et moi pendant plusieurs à cause d'une loi stupide.
Ensuite j'ai intégré Ethalia, l'académie qui a elle aussi accueilli ma mère plusieurs années auparavant, qui lui a appris tout ce qu'elle connait maintenant. Je me suis faite trois amies absolument incroyable, à la fois différentes et complémentaires, elles étaient toutes les trois plus incroyables les unes que les autres, et méritaient toutes les meilleures choses au monde.
J'ai découvert ce qu'était la vraie peur, à cause d'un seul petit regard, et un tout petit échange avec le fil du dieu de la guerre, Mars, à qui je vins juste de parler avec lui comme si rien ne c'était passé, pendant cette conversation, je n'ai pas du tout eu peur de lui, enfin en tout cas pendant que je parlais avec lui, je me sentais étrangement à l'aise, ce qui était vraiment bizarre avec ce qu'il s'était passé, il y a quelques semaines, la journée juste avant mon entrée à Ethalia.
Je soupirai quand je cherchai mon pyjama pour aller prendre un bon bain relaxant.
Mon bain terminé, mon pyjama mit, je montais jusqu'à mon lit, je n'avais pas encore mis mon bonnet de nuit sur ma tête, ceci était maintenant devenu une habitude, que j'ai rapidement retenue ce qui est compréhensible puisqu'elle a mon destin et ma vie entre ses mains. J'attachai maintenant mes cheveux dans un chignon tout simplement parce que j'ai eu la remarque de Ryujin un matin, me disant que mes cheveux avaient changé de couleur pendant la nuit, disons que ça m'avait jeté un énorme froid. Je m'assis sur ma chaise de bureau, et continuai à faire les quelques devoirs qui me manquer dans le silence de la pièce et la douce lumière du soleil toujours dans le ciel. Pendant les quelques jours d'études à l'académie un amour incroyable m'était apparu pour l'été, je remerciai les dieux pour avoir fait que la rentrée était en plein été, comme ça le soleil se couche plus tard et se lève plus tôt, au lieu qu'en hiver, à cette heure-ci il serait déjà couché.
Il était maintenant 22 h, le soleil était depuis longtemps couché et les effets de la potion s'étaient dissipés peu à peu j'ai alors mis mon bonnet de nuit à la hâte, et partis me coucher sur mon lit cependant je ne m'étais pas encore endormi, je regardai le mur en face de moi, les filles étaient rentrées depuis quelques temps maintenant, j'entendais déjà les petits ronflements de Chae Won et d'Ilg Da étant déjà dans un profond sommeil. Quand soudain j'entendis la voix de Ryujin:
'' Na Mu? '' elle m'appela.
'' Oui? ''
'Qu'est-ce qui ne va pas? '' j'écarquillai les yeux quand elle me posa cette question, puis elle reprit. '' Je veux dire, ces temps-ci tu n'as pas l'air très bien, ta colère soudaine il y a trois jours a commencé à éveiller tous mes soupçons, tes réactions quand on te pose des questions sur comment tu as vécu quand tu étais petite, ou quand on te demande de rester un peu plus longtemps au dîner, et même le fait que tu ne sois pas venue manger, Na Mu qu'est-ce qu'il t'arrive? Je sais que je ne te connais pas assez pour te connaitre par cœur, ou savoir toutes tes habitudes, ou même ta façon d'agir, mais je veux savoir si tu vas bien ou non, je veux savoir pourquoi tu es comme ça, si c'est vraiment toi, ou s'il y a quelque chose de mauvais avec toi ou même nous. '' je me mordis la lèvre, je cherchai une réponse appropriée à une question, il faut que j'en trouve rapidement une, sinon je serais trop suspecte, je ne pouvais pas dire la véritable raison de mon comportement, je ne pouvais pas lui-même dire ma vraie nature, sinon j ' allais mettre ma vie en jeu mais aussi combien j'avais envie de lui dire toute la vérité, lui révélait qui je suis vraiment, ce qu'il se passe avec moi, combien je voudrais qu'elle sache, c'était tellement tentant. Je me retournai alors vers elle lui souriant.
'' Ne t'inquiètes pas ce n'est pas à cause de vous, je suis en bonne santé, mais disons que je ne suis pas encore prête pour vous le dire, laisse moi un peu temps. '' je n'avais pas du tout envie de lui mentir, je ne voulais pas avoir de potentiels futurs problèmes, se rajoutant à l'énorme que j'avais déjà sur mes épaules, j'esquivai alors la conversation. Elle me regarda l'inquiétude dans ses yeux, puis hocha un peu la tête et enfin me faisant sourire rassurant en me disant que je pourrai toujours lui dire et quand je serai prête, elle se retourna alors dos à moi et s'endormie alors doucement .
Je soupirai alors un énième fois de soulagement, et partis alors moi aussi dans les doux bras de Morphée.
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