Tumgik
payetongyneco-blog · 5 years
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J'ai rencontré des problèmes avec plusieurs professionel(le)s de la santé, une fois avec un médecin généraliste qui n'a pas voulu me soigné ni me prescrire une prise de sang car selon lui "Je n'avais pas besoin de ça" alors qu'étant végane depuis cinq ans je voulais savoir où j'en étais et si j'avais besoin de favoriser des légumes plus que d'autres afin de ne PAS avoir de carences et il a refusé car selon lui le véganisme n'est pas sain.
Le second soucis a été une gynéco' qui m'a infantilisé et humilié dans son cabinet car jai un traitement très lourd pour mes migraines qui je sais n'est pas très sympas pour mon corps en terme de molécule or je ne peux le changer car c'est L'UNIQUE SOLUTION disponible en France. Elle m'a donc parlé violemment sur le fait que ce n'est pas bon pour moi et que mon contraceptif n'est pas le bon non plus (implant dans le bras gauche) or mon corps le supporte et il n'y a pas de soucis avec mon traitement pour les migraines - elle a voulu faire des choix médicamenteux à MA place et a décidé à ma place d’arrêter de chercher d'où venait la douleur ovarienne pour laquelle j'étais venue car mon "mode de vie n'est pas sain"
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payetongyneco-blog · 6 years
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"C'est les bonnes choses de la vie qui font grossir ma bonne dame"
Alors que je m'étais rendue aux urgences pour une douleur dans le bas du corps de type appendicite vers 14h aux urgence de mon hôpital, si les examens se déroulent biens et concluent qu'il n'y a rien de grave, à 19h, résultat de scanner : Kyste assez important sur l'ovaire droit. Génétique malchanceuse entre les cancers de l'utérus et les cancers du seins, je finis rapidement aux urgences gynécologiques.
Les examens démontrent un kyste de 7cm, un ovaire qui tourne, la cata pour moi qui n'était pas prête du tout à ce genre de "révélation" une soirée d'un dimanche banal. L'interne nous demande alors d'attendre le chef du service qui est de garde pour savoir quoi faire. Opération à l'arrache ou alors le lendemain au bloc.
Quand ce "docteur" arrive, vers 22h, je raconte une nouvelle fois mon parcours. Pilule, Implant, Pilule, pas de contraception à l'ordre du jour, non pas de rpojets de grossesse Monsieur.
- C'est assez irresponsable ça Madame. Fallait garder l'implant dans ce cas là.
- J'ai pris 10kg avec l'implant Docteur
- Ah non, c'est  les bonnes choses de la vie qui font grossir ma bonne dame, le chocolat, le beurre, les fast-food mais certainement pas l'implant et la contraception.
- ...
- Pourquoi vous pleurer ? C'est votre poids?
- Je suis à l’hôpital depuis 15h, il se fait tard, je suis sous pression à cause des antécédents de ma famille.
Evidemment, y avait du craquage mental, de la vexation, au delà de ça mon mari me tenait la main et l'interne était horrifiée par les propos. J'étais trop faible pour me battre, j'avais trop peur de ne pas être soignée pour dire quoi que ce soit à ce "Chef de service".qui avait décidé que peser 85Kg pour 156 cm c'était trop et qu'il fallait m'informer. JE SAIS que je suis en surpoids, et OUI je fais des efforts, bien avant cette remarque.
Le dénouement étant qu'il est parti encore 30 minutes à la recherche de matériel pour m'opérer, mais qu'il est revenu car il ne trouvait pas les clés de la salle en bas, alors que j'attendais nue et pleine de bétadine depuis ce temps là.
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J'ai fini par me faire opérer le lendemain, par mon gynécologue habituel qui a pu me rassurer et m'expliquer le pourquoi du comment, sans jamais faire une remarque sur mon poids, m'expliquant que parfois, oui on peut grossir beaucoup à cause d'un implant.
Depuis ds que je ressent une douleur au niveau de l'ovaire, je me bourre de médicament pour ne pas finir à l’hôpital, j'ai trop peur de retomber sur ce "Docteur." et de me faire critiquer sur mon poids, bien qu'aujourd'hui, je réalise que j'aurais du porter plainte avec les témoins à charge que j'avais sous la main...
Et je ne veux plus me faire soigner par quelqu'un d'autre que mon Gynéco et je redoute son départ à la retraite.
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payetongyneco-blog · 6 years
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Lors d'une consultation de check up chez un nouveau gynéco, au cours de laquelle j'avais plusieurs questions à poser suite à des gènes récidivantes, celui-ci ne manque pas de me dire arrêtez de vous angoisser il ne faut pas etre hypocondriaque à votre âge, et termine la consultation en m'informant que j'avais une "hyperthrophie" des petites lèvres et qu'il existe des opérations pour en réduire la taille. Je précise que je ne lui ai posé aucune question sur la conformité de mes lèvres aux "standards pornographiques", et que je suis loin d'avoir un sexe anormal, encore une injonction à etre toutes identiques et heureusement que mon compagnon a parfaitement réagi en s'indignant et me rassurant.
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payetongyneco-blog · 6 years
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Ne traînez pas la patte comme une vieille de 40 ans.
J'ai rendez-vous avec un gynéco dans un centre de santé. Je suis la deuxième patiente sur la liste de l'après-midi. Le médecin arrive avec une heure trois-quarts de retard. C'est un homme âgé aux cheveux blancs. Nous sommes alors 8 à l'attendre alignées sur des chaises le long d'un couloir. Il jauge sa brochette de patientes d'un air hautain en passant devant nous, sans nous saluer, sans s'excuser pour son retard. Quand mon tour vient, j'attrape en vitesse mon sac, je m'approche et il me lance: "Ne traînez pas la patte comme une vieille de 40 ans". Je fulmine mais je ne sais que lui répondre sur le coup. Plus tard, lors du toucher vaginal: "On dirait que je suis le grand méchant loup".
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payetongyneco-blog · 6 years
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« Vous avez grossi ! Faut faire attention à votre poids »
Ma gynécologue m’a dit ça alors que j’etais nue devant elle... À ce moment-là, j’avais 3kg de trop, ce qui est fort raisonnable ! Elle m’a tout simplement humiliée alors que j’étais nue devant elle... C’était la dernière fois que j’allais chez elle.
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payetongyneco-blog · 6 years
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L'abstinence comme contraceptif
Depuis le début de ma sexualité je consultais le même gyneco que ma mère, celui qui avait fait naître mon petit frere.
Tout s'est toujours bien passé que se soit l'examen ou les conversations.
A 23 ans je souhaitais changer de contraceptif. C'était a la période des soucis de pilules de 2eme et 3eme génération. De plus, il m'arrivait souvent de l'oublier malgré les alarmes... Je lui en parle donc. Il me propose l'implant. Je lui dis que je préférerais une contraception sans hormone. Il commence à s'énerver en me disant que je ne savais pas ce que je voulais. Je lui répond que si, je veux un contraceptif sans hormone. Il me balance que je n'ai qu'à utiliser des préservatifs. Je lui dis que j'aimerais quelque chose de plus fiable et confortable. Ce a quoi il me répond : "Si vous n'êtes pas capable de gérer une pilule ou de mettre une capote, il y a un très bon contraceptif c'est l'abstinence!"
Je l'ai remercié de ses précieux conseils et je ne l'ai plus jamais revu!
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payetongyneco-blog · 6 years
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Consultation en centre d'analyse
J'étais partie pour faire un check up complet au centre d'analyse donc prise de sang, analyse d'urine (du matin biensur) et prélèvement vaginale à cause du Streptocoque B positif et check up demandé par la gynéco (qui au passage est adorable). C'est la même vielle dame qui me fait tout.
On commence par prise de sang puis viens le prélèvement vaginale avec la vessie pleine et TRÈS douloureuse. Elle ferme la porte et me parle très mal en me demandant pourquoi je fais ça, donc je suis explique en me déshabillant le bas. Elle prend un speculum en plastique qui je pense de très mauvaise qualité, elle me le met sans rien dire, sans lubrifiant donc les rayures du speculum en plastique me racle totalement le vagin, puis elle appui sans raison sur la vessie qui était pleine et douloureuse et comme si c'était pas suffisant elle avait mal mis le speculum, je le sentais m'appuyer sur l'utérus. Etant curieuse, je lui demande si le strepto B est contagieux car à 17 ans je ne connaissait rien de ça, donc  elle répond très sèchement et me parle comme si elle voulait que je me retrouve avec une infection, très mauvaise et hautaine. Durant le prélèvement qui devait être fait vite j'étais en fin de règle donc il y avait encore des pertes mais très peu et au moment de retirer le speculum qui me faisait très mal et dit que c'était dégueulasse avec une sale grimace en me regardant car il y avait un peu de perte (je l'avais prévenue avant) comme si elle avait jamais vu des règle auparavant. 
Suite à ça j'ai une des douleurs de vessie pendant une semaine à cause de l'attente pour y aller, d'autant plus que je suis sujette au infection urinaire c'est pas l'idéal et des douleurs pelvienne juste après assez douloureuse et très pesante aussi pendant une semaine.
Plus jamais je remet les pieds dans ce centre d'analyse pour un prélèvement.
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payetongyneco-blog · 6 years
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A 16 ans, première visite chez la même gynécologue que ma mère. Je suis un peu stressée mais tout de même en confiance puisqu'elle est apparemment convenable avec elle. 
Elle me fait me mettre entièrement nue dans le cabinet. J'avais un léger surpoids et elle ne manque pas de me faire une réflexion dessus. 
Quand vient le moment de m'allonger et que commence l'examen, je me retiens mais une larme coule de mon oeil. Quand elle la voit, elle dit bien fort "Mais qui m'a envoyé une chochotte pareil ??!!". 
Elle prend ensuite un outil un peu long qu'elle met dans un étui en plastique souple mais assez irritant. Quand elle le met dans mon vagin, elle le fait bouger de droite à gauche pour bouger mon utérus en me demandant si je le sentais. 
Elle fait ensuite entrer mon père qui m'attendait en salle d'attente. Elle lui dit que je suis énorme, que je fume et que je ne suis plus vierge. 
Je suis sortie de là totalement humiliée, en larme... J'ai mis 3 ans avant de retourner voir une autre gynécologue. 
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payetongyneco-blog · 6 years
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Mais enfin toutes les femmes voudraient ne pas avoir leurs règles
L'histoire date s'il y a un an, mon gynécologue était celui de ma mère dont elle etait satisfaite. Je pensais donc pouvoir avoir confiance en lui. Je suis sous pilule depuis des années sans jamais avoir eu de problème dans mon cycle. Et la pas de règles... Je suis paniqué à l'idée de pouvoir être enceinte et prend donc Rdv chez le gynécologue. Je suis jeune et ne suis pas prête. Lors du RDV il m'a dit que cela n'était rien et venait de ma pilule. Celle qu'il m'a prescrite donc. Je lui indique que je veux en changer car j'ai besoin de savoir à chaque cycle que je ne suis pas enceinte et souhaite donc changer de pilule. "Mais enfin toutes les femmes voudraient de pas avoir leurs règles alors de quoi vous vous plaignez !" Malgré mon insistance, il a refusé de changer ma pilule. Abasourdie je prends quand même le temps de parler d'un autre problème, mes kystes ovariens. J'en ai déjà eu et surtout des ruptures tellement douloureuses que j'en tombais dans les pommes. Je souhaite donc trouver une solution pour ne plus en avoir. "Mais ce n'est rien ! Ça ne fait pas si mal que ça" Aucune solution apportée donc. J'ai changé de gynécologue, elle a su etre à mon écoute et a fait le nécessaire pour me rassurer.
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payetongyneco-blog · 6 years
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"je n'aurais pas du vous mettre dans cette position, je n'y vois pas de l'oeil droit"
En tombant sur ce tumblr, je me mets à fouiller dans mon ordinateur à la recherche de ce texte écrit 2 ans auparavant. Je n'ai toujours pas ré-essayé le stérilet.
27 janvier 2016. 15h42 J'ai rejeté le stérilet, pour la deuxième fois. Je dois avouer que cette consultation gynécologique était horrible … Déjà je devais voir le Dr X pour un check du stérilet car il me semblait qu'il était descendu. Et quand j'arrive, j'apprends que c'est son remplaçant qui va me recevoir. J'ose pas dire que cela ne me convient pas mais cela ne me convient pas. J'avais précisément bataillé au téléphone pour que ce soit le dr X qui me prenne. Je n'aime pas son remplaçant, et maintenant c'est pire. Déjà, il a mis 1000 ans à couper ces putains de fils. J'étais pas du tout du tout à l'aise. Il avait l'air de galérer et au lieu de me rassurer, il me disait "alors je n'arrive pas à récupérer les fils" puis, maladroitement, "pardon, pardon" et je sentais des shoots de ses instruments dans mon vagin … L'horreur. Mais après "ah j'ai mis trop de gel", j'ai eu droit au pire : "je n'aurais pas du vous mettre dans cette position, je n'y vois pas de l'oeil droit". J'en suis même venue à lui dire "non mais si vous n'y arrivez pas, ce n'est pas grave, je verrai avec le Dr X", juste avant qu'il ne s'écrie "ah ben voilà, voilà, c'est trop tard, il est sorti, tant pis".
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payetongyneco-blog · 6 years
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Il y a quatre ans, je vais à mon premier rendez-vous chez un gynécologue. Je m’y rends car j’ai mon implant contraceptif depuis un peu plus de deux ans (la durée de vie d’un implant étant de 3 ans) et j’ai des pertes sanguines inopinées (mon contraceptif avait pour effet d’arrêter mes règles). Je lui explique que j’ai peur que l’effet des hormones ne soit plus aussi efficace et que j’ai préféré utiliser des préservatifs lors de mes derniers rapports sexuels, dans le doute. Il explose de rire en me disant « alors vous, vous mettez la ceinture, et les bretelles ! ». Je me suis sentie honteuse et affreusement infantilisée, alors que j’avais juste préféré être prudente et responsable.
Il m’examine ensuite et me sort de but en blanc « Ah, je m’en doutais, vous avez un beau kyste sur l’ovaire droit ». Puis il enchaîne en me disant : « Bon, on va tâter les doudounes maintenant ! Parce que vous savez, une de mes patientes a eu un cancer du sein à votre âge, c’est plus fréquent que ce qu’on pense ! »
J’avais 16 ans, et c’était ma première visite chez un gynécologue.
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payetongyneco-blog · 6 years
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Violences gynécologiques / méconnaissance
J'aimerais témoigner de mon vécu gynécologique.
A 15 ans, je commence à sortir avec mon copain actuel. ça a été mon premier et j'ai toujours eu mal lors des rapports sexuels mais je pensais alors que c'était normal et qu'il fallait que je me laisse du temps. Et puis, j'ai honte d'en parler également. Ce n'est pas un sujet qu'on aborde facilement avec ses proches, et donc je n'ose pas en parler non plus à ma gynéco de l'époque.
Mais après 3 années de douleurs, je n'ai plus aucune libido. J'en viens à redouter les rapports sexuels avec mon copain. Heureusement, celui-ci est compréhensif et nous pouvons en parler. Il me demande alors d'en parler à ma gynéco.
Ma première gynéco pense que c'est à cause de la pilule. Je change de pilule, sans résultat. Elle me dit alors que je ne lubrifie pas, et que je dois utiliser à chaque fois du lubrifiant.
Malgré l'utilisation de lubrifiant, aucun changement significatif dans mes douleurs. Je décide donc, à 18 ans, de changer de gynéco. Celui-ci est un homme. Je lui en parle dès le premier rendez-vous. C'est alors que, lors de l'examen, il me dit que c'est mon copain qui s'y prend mal. Il me met alors deux doigts dans le vagin et me dit "voilà comment il faut s'y prendre, tu sens la différence ?". ça se passe très vite, quelques secondes tout au plus, et je ne me rends pas alors compte que c'est totalement déplacé. Mais je ne me sens pas à l'aise avec lui dès le départ, je décide donc de ne plus y retourner et de changer une nouvelle fois de gynécologue.
Il me faudra du temps pour en reparler à ma troisième gynécologue (j'ai décidé de retourner chez une femme) puisque je pensais que c'était moi le problème, que je devais apprendre à vivre avec et que ma honte d'en parler était revenue. Mais mon copain m'a une nouvelle fois poussé à en parler. Ma gynéco m'a enfin parlé de vaginisme, j'avais 22 ans. Il aura donc fallu 7 années de douleurs avant que je découvre ce qu'était "mon problème". 3 ans plus tard, les douleurs ont disparues mais les séquelles psychologiques sont toujours là (peur anticipée de l'acte).
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payetongyneco-blog · 6 years
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Vous êtes sûre ?
Je sors à peine de chez ma généraliste et j'en ai été bouleversée. J'ai 37 ans et atteinte de SOPK, après des années de pilule, je souhaite passer au DIU. Je suis nullipare et ne souhaite PAS d'enfants. Ni moi ni mon compagnon ne le souhaitons.
Il faut pourtant le répéter et le répéter à chaque RDV avec les médecins que ce soit ma généraliste ou l'échographe. Une fois, deux fois, trois fois... et avec le sourire comme pour s'excuser. Il faut dire que j'habite Versailles et qu'ici les valeurs familiales sont... ancrées fort fort fort.
Aujourd’hui après une batterie d'examens je retourne auprès de ma généraliste pour lui demander si le DIU serait possible dans mon cas.
Oui, pourquoi pas, me dit-elle mais au cuivre. Elle va pour m'examiner et prendre la taille de mon utérus. La tête entre mes jambes, me demande pourquoi je ne veux pas d'enfants. Je suis coincée, je commence à me justifier (et je vous avoue que je m'en veux beaucoup pour ça). Puis, elle m'explique que la douleur que je ressens à cet instant est celle que j'aurais le jour où elle me posera le DUI " C'est comme ça que vous aurez mal le jour où on vous le pose"
Quelle violence !
Bref, elle refuse de me poser un DIU autre que au cuivre, sous prétexte que je suis nullipare et que j'ai bien le temps de changer d'avis d'ici mes 40 ans, que 37 ans c'est jeune aujourd'hui pour avoir un enfant. Je me suis sentie jugée. Pas bien bavarde, elle me suggère même que mon compagnon n'est peut-être pas le bon, celui qui donne envie d'enfants....
Pas du genre à me laisser faire, je lui ai demandée si elle avait lu Martin Winckler. Oui me dit elle, deux fois. Le chœur des femmes ? Oui oui, je l'ai même fait lire à des confrères. Un ange passe. Le non dit est compris. Avant de partir elle me dit qu'elle le lira peut être une troisième fois ( Je pense alors ça te ferait pas de mal, docteur)
Je suis en colère, très en colère. Parce que je m'étais jurée après le lecture du choeur des femmes que plus jamais un médecin ne me traiterait mal.
Voilà, je vous confie ce témoignage, et je vais aller tirer la chasse d'eau sur cette sale histoire. Je n'irai plus jamais la voir, et je vais aller chercher une gynéco qui saura me poser les vraies seules questions qui méritent une réponse.
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payetongyneco-blog · 6 years
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Je suis partie en vacances, et le dernier jour je me met à avoir des douleurs monstres au ventre. Comme des contractions. ça va ça vient. Ma famille m'emmène voir sos médecin pour savoir quoi faire. Un médecin très gentil me prend en charge. Il pense que ça vient de mes ovaires. Direction les urgences. J'attends quelques heures tantôt pliée de douleur tantôt fatiguée. Les infirmiers prennent vraiment soin de moi quand j'arrive enfin de l'autre côté. Ils sont gentils et prévenant. Puis j'entend que la gyneco est en colère. Je n'ai pas encore été examiné. Alors je dois attendre encore d'avoir l'examen d'entré avant de la voir.
Encore une fois la personne qui s'occupe de moi me rassure. Puis je suis mise dans un fauteuil et vient la longue attente dans un coin de couloir. L'infirmier d'accueil laisse entrer ma mère pour qu'elle puisse me rassurer et me réconforter. Je suis entrée à 13h, il est 18h30. Ma mère repart, elle ne peut pas rester dans le couloir.
Puis enfin la gyneco est là ! Sans aucun bonjour, elle me dit de me positionner sur la table. Elle me demande rapidement à quand remonte mes derniers rapports. Puis sort son ustensile. Sans aucune délicatesse ni considération pour ma douleur, elle m'écartèle. J'ai eu l'impression de revivre ma 1e fois, d'être coupé en deux. Puis elle change d'outils. Elle me fait une echo et pareil aucune délicatesse ni rien. Elle reçoit même un appel durant l'examen qu'elle continue. Alors certes je savais qu'elle avait d'autres patientes sur le point d'accoucher, je ne nie pas l'importance de ce coup de fils. Mais Aurait elle pu avoir la décence de ne pas faire les deux en même temps ? Répondre à l'appel puis reprendre l'echo ? Elle faisait bouger ce truc, j'avais tellement mal.
Puis elle est repartie l'air de rien. En me disant que c'était sûrement du à de la constipation. J'ai fini sous anti douleur pour le reste du weekend.
Plus jamais.
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payetongyneco-blog · 6 years
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Du plus loin que je me souvienne, les gynécos m'ont toujours fait peur. Je garde en mémoire la première gynéco que j'ai consulté. A 18 ans, en couple et après quelques mois de prise de pilule. Je vais la voir dans l'espoir qu'elle me pose un stérilet. Je ne prends pas bien la pilule, l'oublie tous les trois jours, clairement ce n'est pas pour moi. Après cet aveu j'ai donc droit à un joli discours bien paternaliste à base de "Mais non, il faut se forcer, je ne veux pas te poser de stérilet, tu es trop jeune, tu ne sais pas, reviens me voir dans un an.".
Un an plus tard, j'y retourne. Bien évidemment je ne prends toujours pas ma pilule tous les jours, je veux mon stérilet, qu'elle me pose.
Trois ans plus tard, il faut changer ce stérilet, je ne veux plus voir ce docteur et part tenter ma chance avec son collègue. Tout se passe bien, le stérilet est remplacé par un autre. Seulement les effets secondaires se font sentir. Je prends beaucoup de poids, je suis irritable, ma libido est en berne. Je pars donc me renseigner sur les moyens de contraception existant et décide rapidement d'opter pour le DUI en cuivre. Mon rdv est pris avec le praticien qui m'avait posé le stérilet. Pas de problème, il accepte de me poser le DUI. Il me donne rendez-vous dans une semaine afin de retirer le stérilet. La semaine d'après le stérilet est enlevé, j'ai donc droit à une jolie ordonnance pour pouvoir poser mon DUI à me prochaines règles. J'apprendrais plus tard que le DUI aurait pu être posé le même jour que le retrait de l'implant.
Je pars donc avec mon ordonnance, sans autre protection que l'abstinence ou le préservatif, à attendre patiemment mes prochaines règles qui n'arriveront finalement jamais car je suis tombée enceinte quelques semaines plus tard. Un bébé surprise qui nous a chamboulé. Nous ne vivions pas ensemble, j'étais en formation pour devenir sommelière. Rien n'était prêt pour lui. Malgré des moments difficiles suite à l'annonce de cette grossesse, nous avons décidé de garder ce bébé.
C'était donc parti pour cette grande aventure ponctuée de rendez-vous médicaux.
Au quatrième mois de ma grossesse, je m'affole, j'ai très mal au ventre. Heureusement mon rendez-vous avec ce gynécologue est le lendemain. Je m'y rends donc et apprends que je ne suis pas prévu aujourd'hui, quelqu'un a dû se trompé, c'était il y a deux jours. Malgré tout je ne me sens pas d'attendre pour savoir si tout va bien et l'explique à la secrétaire qui m'envoie vers la clinique où travaille ce gynécologue pour le voir. Je m'y rends donc, lui n'a pas de patiente pour l'instant mais je me prends quand même une sacrée soufflante. Je ne suis apparemment qu'une enfant qui ne sais pas respecter ses rendez-vous, imaginez s'il devait faire ça pour tout le monde et puis de toute façon je m'inquiète pour rien. J'ai l'impression d'être une enfant qui a fait une bêtise, je me mets à pleurer et lui avoue qu'en ce moment je ne vais pas très bien, que je pleure beaucoup dans l'espoir qu'il puisse m'aider. Il me répond alors qu'il ne peut rien faire pour moi et que je dois me débrouiller toute seule. En retournant voir la secrétaire, le gynécologue revient et se met en colère contre elle. Elle me confiera qu'il le fait souvent.
Après ce rendez-vous humiliant je n'ai plus eu affaire à lui, j'ai décidé de me faire suivre par la maternité où j'ai accouché. Après ce début de grossesse un peu chaotique j'ai eu la chance d'avoir à faire à des gens doux, à l'écoute, tolérants. J'ai pu consulter la psychologue de la maternité.
Mon accouchement s'est déroulé sans soucis. Après m'être renseignée et avoir lu plusieurs témoignages sur cette page j'étais échangé sur ce que je ne voulais pas (épisiotomie, ocytocine pour accélérer le travail, etc.) Mon accouchement fût long (21h) mais rien n'a été accéléré, mon fils a toujours été bien et au final je n'ai même pas eu de déchirures.
Je ne pense pas avoir eu la pire des expériences, cependant ces épisodes qui ont ponctué des étapes de ma vie de femme furent douloureux et restent traumatisants (j'ai toujours du mal à faire confiance aux médecins en général et j'ai dû en changé trois fois en un an avant de trouver le bon).
Merci de m'avoir lu.
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payetongyneco-blog · 6 years
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A la recherche d'un médecin traitant ''perle rare'' et ayant entendu que l'une des médecins de ma ville avait une spécialité gynécologie, je décide de tenter...
1er accueil, entretien classique avec questions autour de la contraception. Je lui dis que j'utilise le préservatif après un essai de pilule dont le concept ne me convenait pas personnellement. Elle me dit que je ferais mieux de prendre la pilule, que les effets secondaires ne sont pas prouvés et que le préservatif n'est de toute façon pas un moyen de contraception (??). Très surprise, je prends sur moi et me dis qu'il doit y avoir des ''courants de pensée'' même en matière de contraception. Mon moyen de contraception me convenant parfaitement,  je ne l'écoute qu'à moitié....
Vient le moment de la balance, en surpoids depuis toujours, j'ai droit à un magnifique ''ah votre imc est élevé''. Super me voilà informée... Les larmes montent, elle me demande si je fais du sport, si je surveille mon alimentation car pour le coup ça peut avoir bcp plus d'effet secondaires que la pilule... Non sans blague, j'essaie de faire des efforts mais elle n'a pas vraiment l'idée que je puisse en faire... 
Vient le moment de l'examen gynéco, allez hop petite grenouille triste sur le dos, examen plutôt en douceur (ouf enfin quelque chose de positif)... Au moment de m'examiner, je sursaute et elle me sort un majestueux : "ah mais vous êtes tendue!". 
J'aurais dû lui dire qu'elle n'avait pas à me dire ce qu'elle a dit durant l'entretien. 
J'aurais dû partir sans payer la consultation.
Je me suis sentie jugée, prise pour une personne qui ne sait rien, déshumanisée... Je ne reviendrai pas voir cette personne.
Alors merci aux médecins plein d'humanité et d'empathie, écoute et bienveillance sont de rigueur dès lors que l'on travaille avec des humains! 
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payetongyneco-blog · 6 years
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1ère consultation à 18ans traumatisante
J’apprendais beaucoup la première consultation gynécologique alors j’ai attendu mes 18 ans avant d’y aller et j’ai choisi d’aller chez une femme pensant que la gêne serait moins grande. À mes questions concernant le vaccin contre le papillonna virus, la réponse a été « c’est trop tard vous avez eu des rapport sexuels trop tôt ». (Son opinion personnelle ne pouvait pas être plus clair) À mes questions concernant l’hérédité du cancer du sein et sur la mammographie : « ça ne veut rien dire cette histoire d’hérédité, tout le monde peut avoir un cancer du sein, ce n’est pas parce que votre grand-mère en a eu un que vous avez plus de risque dans avoir un. Et la mammographie c’est ridicule et hors de question ça irradie le sein donc ça peut provoquer un cancer ! » tout ça sur un ton agressif et rempli de condescendance de la part d’un médecin qui s´adresse à une jeune fille de 18 ans et qui pose simplement des questions. J’ai bien évidemment eu droit à un frottis... en apprenant bien plus tard que cet examen est inutile avant d’avoir 25 ans ! Cette gynécologue m’a tellement mise mal à l’aise que j’en suis ressortie rabaissée et au bord des larmes. Je n’ai remis les pieds dans un (autre) cabinet gynécologique que 2 ans plus tard et après 3 différentes gynécologues (2 déménagements, 1 qui est partie à la retraite...) j’ai enfin trouvé une gynécologue à l’écoute et qui pourra me suivre sur plusieurs années.
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