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#littérature roumaine
fleurdusoir · 5 months
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Douleur après douleur, souffrance après souffrance, supplice après supplice, blessure après blessure sur nos corps et dans nos âmes, tombe après tombe : ainsi vaincrons-nous.
— Corneliu Zelea Codreanu, Journal de prison
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orbitofdesire · 9 days
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Pourquoi Jacques Rivette, cinéaste de la Nouvelle Vague, peut-il être un bon guide pour décrypter la politique ? À cause de la place du marginal chez Rivette. Essentielle. Mais ce n’est que le début. En cherchant bien, on découvre tout ce qu’il y a de pertinent à regarder les films de Rivette d’un point de vue politique par tous les sujets qu’il aborde : la philosophie, la littérature, le cinéma classique. Mais surtout, en termes de révolution totale, la place des acteurs et leur émancipation, l’émancipation des personnages par rapport à la trame narrative, l’émancipation des spectateurs par rapport au réalisateur. L’opération révolutionnaire, c’est que le spectateur est d’emblée un personnage de son film. Il est mis à une place de témoin privilégié qui étudie les relations entre les êtres presque comme un ethnographe amateur dans la faune que montre le cinéaste. La scène spécifique qu’il va reprendre et qu’il va affiner, c’est la répétition de théâtre, un thème très fréquent chez Rivette, que l’on trouve par exemple dans L’Amour fou (1969) ou Out 1. Car quand l’acteur joue un acteur qui répète une pièce, il ne joue presque plus. Il est presque collé à la réalité. C’est comme dans un documentaire. Ce qui transforme le regard du spectateur. [...] Rivette se démarque-t-il d’une position quelque peu viriliste que l’on peut reprocher à la « politique des auteurs » ? C’est tout le problème. Rivette a été méconnu en son temps et il l’est encore aujourd’hui, mais j’espère que ça ne va pas durer parce qu’il déjoue dès le départ tous les pièges de la Nouvelle Vague. Le premier, c’est la fascination pour l’extrême droite. Parce que ni Truffaut, ni le jeune Godard d’avant Mao, ni Chabrol, ni Rohmer n’ont échappé à une certaine fascination pour les petits mecs d’extrême droite, à l’instar de Paul Gégauff, scénariste pour Chabrol et figure typiquement viriliste, un peu hussard, qui a accompagné le mouvement. Et on peut penser à Jean Parvulesco [interprété par Jean-Pierre Melville dans À bout de souffle, de Jean-Luc Godard – ndlr], écrivain d’origine roumaine, fasciste convaincu et tourné vers l’occulte, qui a longtemps gravité autour du groupe des Cahiers du cinéma.Rivette a toujours refusé de le saluer. Mais Rivette n’a pas fait comme Godard. Il est resté modeste par rapport à cette prise de parole possible. Mais fondamentalement, ce qui a nourri Out 1, c’est l’après-Mai-68. Le film sort en 1971, c’est trois ans plus tard. Ce qu’il filme, c’est la bourgeoisie de gauche, ce sont des gens qui n’ont pas de souci pour le lendemain, des metteurs en scène de théâtre, une avocate, un homme d’affaires, un intellectuel. Je vois ce film comme une sorte de remake de La Règle du jeu. C’est-à-dire qu’il va montrer l’inconvénient de la posture collective de son milieu qui finalement s’arrange de cette révolution ratée, tandis que les victimes sont les marginaux. Et eux, ils ne s’en arrangeront pas. C’est Frédérique, le personnage de Juliet Berto, qui va se retrouver, comme dit Renoir, à la place de « l’innocent sacrifié pour qu’une société puisse continuer ».
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Mihai Eminescu était un poète, journaliste et écrivain roumain du XIXe siècle, considéré comme le plus grand poète de la littérature roumaine. Ses œuvres, imprégnées de romantisme, explorent des thèmes tels que l'amour, la nature, la mélancolie et la quête spirituelle. Eminescu a joué un rôle majeur dans le développement de la langue roumaine moderne. Son impact culturel persiste, et il est souvent honoré en tant que figure emblématique de la littérature roumaine.
Le 15 janvier est une date importante pour les Roumains, car elle marque la commémoration de Mihai Eminescu, le plus grand poète de la littérature roumaine, décédé le 15 janvier 1889. Ce jour est célébré comme la Journée de la Culture Nationale en Roumanie, en l'honneur de la contribution significative d'Eminescu à la culture roumaine. Des événements culturels, des lectures de poésie et d'autres activités sont souvent organisés pour célébrer son héritage artistique et littéraire.💙💛❤
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ibonoco · 2 years
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Do you want to be a hero again?
Do you want to be a hero again?
David Bowie – Heroes  “Les opportunistes ont sauvé les peuples ; les héros les ont ruinés.” Emil Cioran (1911 – 1995), in Précis de décomposition, 1949, est un philosophe, poète et écrivain d’origine roumaine . En 1977, il recevra le Prix Roger-Nimier et en 1988, le Grand prix de littérature Paul-Morand. David Bowie – Heroes  “Opportunists have saved the people; heroes have ruined…
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prosedumonde · 6 years
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[…] le rire de Délira était étonnamment jeune, c’est qu’elle n’avait pas tellement l’habitude de le faire entendre, la vie n’est pas assez gaie pour ça ; non, elle n’avait jamais eu le temps de trop l’user : elle l’avait préservé tout frais, comme un chant d’oiseau dans un vieux nid.
Jacques Roumain, Gouverneurs de la rosée
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momentane · 6 years
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Et lorsque vient l'aube, les tambours battaient encore sur l'insomnie de la plaine comme un cœur inépuisable.
Jacques Roumain, Gouverneurs de la rosée
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ehoupet · 4 years
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Les trois femmes du consul de Jean Christophe Ruffin. Flammarion.💛💛💛 Les trois femmes du consul est la deuxième enquête de Aurel Timescu, le héros récurent de 
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haitilegends · 2 years
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Prix Deschamps 2021
Luis Bernard Henry, Prix Deschamps 2021
Le Prix Deschamps 2021 est décerné au roman « La petite fille bleue » de l’écrivain Luis Bernard Henry. Originaire de la ville des Cayes, cet étudiant en philosophie et en sciences politiques, âgé de 24 ans, est devenu le plus jeune récipiendaire de ce prix, considéré comme le Goncourt haïtien.
Publié le 2021-11-19 | lenouvelliste.com
«Comment nommer l’émotion que je ressens en ce moment ? C’est un mélange de beaucoup de choses : à la fois une grande euphorie et une satisfaction intense. Ce prix annonce un aboutissement et un commencement. L’aboutissement d’une parole intime portée par mes absents, ma grand-mère et deux de mes amis d’enfance, qui m’ont laissé récemment. Et c’est, je l’espère, le commencement d’une œuvre qui se veut un dialogue profond et sincère avec l’autre ». Ce sont les réactions à chaud de notre nouveau Prix Deschamps, joint au téléphone par le Nouvelliste.
Émotion. Gaieté. Surprise incroyable. L’heure est à la joie pour Luis Bernard Henry, qui nous parle de son rapport avec la littérature : « La littérature est un espace d’altérité par excellence. C’est le premier domaine qui m’a fait réfléchir sur ce que des hommes peuvent faire à d’autres, sur l’importance des espérances, des rêves et des blessures qu’ils portent. Mon rapport à la littérature commence avec l’enfance, la littérature comme cri du monde et des autres. »
Né aux Cayes le 3 août 1997, Luis Bernard Henry est un ancien du Collège Frère Odile Joseph et du Collège La Providence de sa ville natale. Passionné de littérature dès son enfance, il fréquente la bibliothèque de l’Institut pour la promotion et le développement de l’éducation et de la culture (IPDEC) et découvre Jacques Roumain, Jean Fernand Brière, Jacques Stephen Alexis, Jean Métellus, James Baldwin, Albert Camus... tout un monde littéraire!
Il a commencé à lire à 16 ans. Il était en classe de seconde/secondaire II, le jour où Mme Prisca Céliscar, sa professeure de littérature, lui a recommandé sa première lecture : ''Zoune chez sa ninnaine'' de Justin Lhérisson. Depuis lors, les livres sont devenus une vraie passion pour lui. Quand on lui demande qu’est-ce qu’écrire? il répond : « Luis Bernard écrit pour habiter le monde et toucher les individus dans leur part secrète et intime. La littérature est une parole. Une parole esthétique. Une parole pour aller à la rencontre de l’autre ».
Luis Bernard a été longtemps fasciné par les histoires que lui racontait sa grand-mère, la nuit. « Je viens d’une ville de province. On passait souvent nos soirées assis aux pieds des adultes à écouter des histoires de Maitre-minuit, des légendes d’hommes et des dieux, qui m’ont appris à me méfier du réel. C’est ma grand-mère qui racontait les histoires. Et les grand-mères ne mentent jamais ». Un roman fantastique, son livre alors ?
« La petite fille bleue ». Selon l’auteur, le texte part de deux questionnements : Quelle part de nous est à l’autre ? Et qu’est-ce que la violence peut faire des hommes ? Le prétexte ? Une jeune journaliste souhaite faire un livre ; elle est hantée par la mémoire de son enfance et des absents. L’enfance, l’absence, la violence sont les thèmes principaux qu’aborde le récit. « J’ai écrit ce roman pour reprendre un dialogue que j’ai interrompu avec moi-même, interrompu à cause de certains drames intimes. Ce texte s’inscrit dans la filiation des auteurs qui me portent, de cette grande idée communiste que la terre peut être à tous les hommes. Ce prix me permet donc de reprendre avec moi-même ce dialogue urgent sur mes convictions politiques et mes convictions d’homme. »
Prix Littéraire Henri Deschamps
Signalons que le Prix littéraire Henri Deschamps a été créé en 1975 par les membres du Conseil d’administration de la société « Maison Henri Deschamps Les Entreprises Deschamps-Frisch S.A.» en mémoire du fondateur de l’entreprise. Le Prix, qui porte le nom de Henri Deschamps (né à Poitiers, en France, le 5 février 1897, et décédé à Port-au-Prince, en Haïti, le 12 octobre 1958), fondateur de la Maison Henri Deschamps, est destiné à récompenser une œuvre de grand public.
Pour cette édition, le jury était composé des membres suivants : Évelyne Trouillot (Présidente), Marie Laurence Jocelyn Lassègue (Secrétaire générale), Evains Wêche, Rhoody Attilus, Emmelie Prophète, Ronald C. Paul et Fédia Stanislas.
Auteur: Marc Sony Ricot
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gaiasanchez-blog · 5 years
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Mythes célèbres, dans la publicité et l’art (part I)
Mythe de Dracula
Dracula est sans conteste l'un des plus grands mythes du fantastique, en littérature comme au cinéma. Né sous la plume de l'écrivain irlandais, Bram Stoker (1847-1912) et paru en roman en 1897, le comte Dracula n'est pas vraiment issu de l'imagination de cet auteur. En effet, il existait Vlad l'Empaleur,  personnage historique du XVème siècle très connu en Roumanie mais aussi dans toute l'Europe, pour ses actes de cruauté et l'histoire de ses crimes. Il ne signait  pas « l'Empaleur », mais « Dracula » qui était le nom d'une branche de la dynastie princière que son père utilisait déjà. Il est important de noter que « dracul » en roumain signifie « le Diable » ou « le dragon », symbole du diable.
Les différences entre le personnage historique et le symbole qui en a découlé dans la littérature et le cinéma de vampires. D'une part, Vlad, prince du XVème siècle, oublié puis redécouvert au XIXème siècle, symbole de pouvoir fort, lutte acharnée, d'indépendance dans le combat de la Valachie contre les Turcs. D'autre part, le personnage imaginaire (irlandais) crée par Bram Stoker dans son roman écrit en 1897.  L'auteur s'est inspiré d'éléments réels pour inventer et décrire Dracula. Comme par exemple le portrait de Vlad l'Empaleur et la description du château du comte, similaire à celui du prince de Valachie. Ce sont deux personnages différents. Le personnage historique est un marginal mythifié qui régnait sur la Valachie. Le personnage imaginaire est né en Transylvanie ; tous deux ont vécu dans deux régions très différentes de la Roumanie actuelle (le nord et le sud).
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Dracula de Coppola
Dracula dans la publicité
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Publicité AirBnB, qui offre à ses consommateurs une nuit dans le château mythique de Dracula
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Publicité Oréo, qui met en scène des illustrations enfantines de Dracula
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Le Premier Mot - Vassilis Alexakis
Pour le thème : ”Les maux des mots” - 1  
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📖 Présentation du livre 📖
🧮 382 pages
🗓 Première publication : 2010
🌎 Langue : Français
 🏠Editeur : Folio
📄La Quatrième de Couverture📄
Miltiadis, professeur de littérature comparée à Paris, né en Grèce, aimerait bien savoir, avant de mourir, quel a été le premier mot. "Je partirais plus tranquille", dit-il. Hélas, il meurt avant de l'avoir découvert. Le jour de son enterrement, sa sœur lui promet d'élucider l'énigme. Elle rencontrera des scientifiques de tous bords, qui lui parleront du cerveau humain, du language des bébés, des chimpanzés et de l'Homo sapiens, de Darwin et des créationnistes, de Freud et d'un roi d'Egypte qui avait fait élever deux enfants loin du monde pour voir dans quelle langue ils s'exprimeraient spontanément. Elle croisera une mendiante roumaine, qui étudie le français sous la couverture lui servant d'abri, un linguiste qui meurt dans les bras d'une femme parlant un idiome inconnu, une jeune sourde, Audrey, qui se prépare à participer à une représentation d'Antigone en langue des signes. Elle mènera son enquête jusqu'au bout, car il est des promesses qu'on ne peut ne pas tenir. Elle sait que son frère attend d'elle une réponse. Sera-t-elle en mesure de la lui donner ?
🤓La lecture🤓
☝️La promesse☝️
Une quête pour découvrir les origines du langage.
👉Le bilan👈
“Les premiers mots ont été Am Stram Gram et ils ne veulent absolument rien dire.”
J’ai innocemment voulu commencer mon année avec ce livre à cause de son titre. Quelle poésie, me disais-je, que d’entamer l’année avec Le Premier Mot.
Ce fut ma première erreur.
“Chaque mot est une histoire.”
Une quatrième traîtresse.
Ma seconde erreur a été de faire confiance à la quatrième de couverture. En effet, ce livre est une de ces malheureuses oeuvres qui ont été cruellement desservies par leur présentation. Très essentiellement parce que cette quatrième de couverture n’est pas une présentation. Pas comme elle le devrait en tout cas. Une quatrième de couverture se doit, à mon sens en tout cas, de poser un point de départ à l’histoire, de faire monter un suspens dans la tête du futur lecteur pour lui donner envie de lire l’histoire, et, quand il ouvre effectivement le livre, c’est de là que tout part : ces quelques mots au dos du livre deviennent un socle, une ligne de départ. Dans notre cas, la quatrième de couverture raconte les deux premiers tiers du livre. Oui. Tant que ça. Moi qui m’attendais à une quête aux dimensions presque épique, incroyable - découvrir le premier mot tout de même, cela a de quoi faire rêver ! - je me suis trouvée à attendre que le frère meurt pour que la narratrice se décide enfin à partir à l’aventure. (Que de cynisme !)
“La mort est une patience.”
Une relation fraternelle bancale.
Les choses partaient plutôt bien pourtant. Dès les premiers mots, on est plongé dans cette relation très intime, très tendre qu’une petite sœur entretient avec son grand frère. Mais, s’il paraît curieux et délicat dans les premières pages, ce frère prend vite une tournure plus sombre. Plus d’une fois, j’ai été dérangée par les échanges entre le frère et la sœur. Si elle lui est soumise et lui voue une admiration totale, à la limite de la dépendance (elle dira même : “mais je ne voulais pas m’éloigner, pas même un instant de mon frère”), lui semble souvent agacé par sa présence, par ses questions. J’ai eu parfois l’impression que les deux protagonistes ne s’aimaient pas du tout de la même façon, que leur relation, si très tendre par instant, pouvait aisément se montrer toxique. (La narratrice dira même qu’elle a voulu, dans son enfance, devenir aussi forte que son frère pour pouvoir le punir de la battre.) C’en est à tel point qu’à la fin du livre, on en sait bien plus sur ce frère disparu que sur celle qui le raconte.
Mais ceci est un choix sur les relations entre personnages. Intéressant, même si parfois très perturbant.
“Le point d’interrogation français ressemble à un point d’exclamation voûté. Je suis un point d’exclamation qui a vieilli.”
Une narratrice dans les nuages.
Lors d’une réminiscence sur son passé (qui sont ô combien nombreuses !) la narratrice évoque sa capacité à se souvenir des choses “par cœur et dans le désordre”. Ce qui résume assez bien la construction du livre. Tout, absolument tout tourne autour du frère disparu. La narratrice passe un temps considérable (les deux premiers tiers du livre du coup), à se perdre dans ses souvenirs, chaque détail de son quotidien lui rappelant un échange, un détail, une anecdote. Le temps lui-même ne semble plus avoir d’emprise sur sa réalité puisqu’une pensée peut durer des pages et un instant, simultanément.
Pour le coup j’ai été intéressé par cette approche du deuil comme un voleur de réalité, comme une obsession de chaque instant. Mais c’est un peu long, un peu trop obsessionnel à force. Le rythme en devient vite brisé, cahotant même. 
“A travers la langue que nous parlons résonnent les voix de peuples qui se sont éteints il y a des milliers d’années.”
Un essai qui s’ignore.
Je pense très sincèrement que l’auteur a fait une erreur en voulant écrire un roman. Il me paraît clair qu’il avait un nombre très conséquent d’idées théoriques quant aux origines du langage. En fait, il y a dans ce livre bien davantage de théories que de mises en scène. Or qu’est un roman si ce n’est une histoire ? Et qu’est une histoire sinon un mouvement ?
Il n’y a que très peu de mouvement dans ce livre. Tout tourne autour de dialogues entre un nombre de protagonistes bien trop élevé à mon sens pour une oeuvre aussi courte (ce qui est un vrai problème quand on ne les décrit presque pas et qu’on s’amuse à les réintroduire au petit bonheur la chance d’un coin de rue).
Et ces dialogues, parlons-en ! Ne sont-ils donc que prétexte à parler théorie et à rebondir (parfois de manière franchement forcée) d’une hypothèse à une autre ? Oui. Absolument. Je n’ai pas eu l’impression un seul instant de suivre une véritable conversation entre deux personnes. Ou alors sont-ce les académiciens qui ne parlent vraiment que théories et hypothèses à longueur de temps ? Toujours est-il que, pour un livre qui se veut roman, ceci ne fonctionne pas. Je n’aurais pas été plus choquée si des morceaux entiers de dialogues avaient été inscrits dans des encarts avec source à l’appui, telles des citations issues de revues célèbres.
(Ceci dit, j’en ai appris énormément sur la Grèce et ses grands noms, ainsi que sur la linguistique et les étymologies des mots.)
“Le premier mot a été l’épilogue d’un très long silence.”
Des théories intéressantes.
Si le livre met très longtemps à s’y mettre, il finit par aborder des théories intéressantes sur les origines (et les raisons) du langage. Quelles ont été les conditions nécessaires à l’apparition de ce fameux premier mot ? Était-ce pour éloigner les prédateurs lors des déplacements nocturnes ? Était-ce pour raconter le premier mythe, fondement de la première règle morale (tu ne tueras point) ? Était-ce (plus poétique) pour évoquer un ancêtre disparu ? Ou, plus généralement, pour désigner une notion abstraite, impossible à désigner du bout du doigt ? Était-ce simplement pour chasser la nuit, passer le temps autour du feu ?
Tant de questions fascinantes à peine effleurées pourtant, à peine approfondies. Et c’est tellement dommage, car combien d’implications chacune d’entre elles aurait-elle pu avoir ?
Surtout qu’à la fin des fins, le premier mot [ENORME SPOILER] n’est jamais découvert. On ne sait pas. Le livre se finit sur un essai maladroit de poésie romantique : si l’on ne connaît pas le premier mot, on ne veut pas connaître le dernier.
🤔 Questionnement et philosophie🤔
Quel a été selon vous le vrai premier mot ?
(J’aime pour ma part à penser qu’il a été un avertissement, une mise en garde d’un homme pour protéger son prochain d’un danger invisible.) * 🦉
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babelinguiste · 6 years
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INTRODUCTION A L’INDO-EUROPEEN
Il a déjà été de nombreuses fois question d’étymologie et de comparaisons entre différentes langues sur ce blog, notamment l’étymologie latine d’un grand nombre de mots français, et le vocabulaire apparenté en espagnol ou en italien. Nous avons également tracé l’évolution du français depuis ses origines, et ce n’est donc pas un mystère ou une information nouvelle : les langues évoluent et changent au fil du temps ; tout comme les espèces biologiques, elles apparaissent, se développent, et finissent par mourir, en laissant potentiellement derrière elles une ou plusieurs descendances.
On peut alors regrouper le français, l’occitan, l’espagnol, le catalan, le portugais, l’italien et le roumain dans la famille des langues romanes, descendantes du latin ; ou bien l’anglais, l’allemand, le néerlandais, le danois, le norvégien, le suédois, l’islandais et le féroïen dans la famille des langues germaniques. On peut ainsi s’amuser à faire d’autres regroupements entre différentes langues d’Europe en se basant sur leurs ressemblances et les traces historiques d’une origine commune.
La question de regrouper des langues de par leurs similitudes et leur passé commun attesté ou suggéré ne date pas d’hier ; en effet si Aristote et Socrate ont dès le Ve siècle avant notre ère émis l’hypothèse d’une évolution linguistique avec modification par insertion, suppression, transposition et substitution de mots, sens et morphèmes, et si Giraud de Barri affirme au XIIe siècle que le gallois, le cornique et le breton descendent d’une langue commune, le premier travail de grande ampleur a lieu au XVIe siècle lorsque français Joseph Scaliger compare et remarque beaucoup de similitudes sur le mot Dieu dans différentes langues romanes, germaniques, slaves, ainsi qu’en grec.
Au XVIIe siècle, Marcus van Boxhorn est pourtant le premier à soupçonner une langue d’origine commune (qu’il appelle le scythique) au grec, au latin, au perse, ainsi qu’aux langues germaniques, slaves, celtes et baltes. En 1786, William Jones donne une conférence sur le sanskrit (la langue liturgique de l’Inde) et émet l’hypothèse d’une origine commune aux langues d’Europe et du sous-continent indien, remarquant la proximité du latin, du grec ancien et du sanskrit.
« La langue sanskrite, quelle que soit son ancienneté, est d’une structure merveilleuse ; plus parfaite que le grec, plus riche que le latin, et plus exquisément raffinée que ce soit, mais en gardant de chacune d’elles une affinité plus forte, à la fois dans les racines verbales et les formes grammaticales, et qu’un accident aurait créé ; aussi fort en effet, qu’aucun philologue ne pourrait examiner toutes les trois, sans croire qu'elles sont issues à partir d’une source commune, qui, peut-être, n’existe plus. » William Jones, 1786
L’hypothèse indo-européenne se développe ensuite dans le courant des XIXe et XXe siècles, bien que le nom donné à la langue origine et à la famille de langues concernées varie au fil des siècles. De langues scythiques ou japhétiques (de Japeth, personnage biblique frère de Sem et Cham, et fils de Noé ; pour les personnes défendant à l’époque le terme japhétique, la descendance de Sem serait à l’origine des langues sémitiques), le XIXe siècle va voir émerger les termes « langues indo-germaniques », dû aux premières langues étudiées et considérées dans l’hypothèse ainsi qu’à un fort nationalisme naissant en Europe, et « langues aryennes ». Ce terme servira sur la deuxième moitié du XIXe et sur la première moitié du XXe siècle à l’idéologie nationaliste allemande puis nazie sur la race aryenne.
Le terme aryen dérive du sanskrit आर्य arya « noble » et est utilisé dans certains textes sanskrits par les auteurs pour parler d’eux-mêmes et de leur peuple. Le terme de « langues aryennes » a donc été dans un premier temps utilisé de par l’hypothèse selon laquelle les ancêtres communs des indo-européens se nommaient également ainsi. Pourtant, il semble être plus une évolution spécifique à la branche dont vient le sanskrit, et à cause de sa connotation raciste aujourd’hui, il n’est plus utilisé en linguistique que pour désigner un groupe spécifique de langues indo-iraniennes, localisées dans le nord de l’Inde : les langues indo-aryennes. D’ailleurs, l’expression antique avestique (langue liturgique de la religion zoroastrienne) Aryānam xshathra « royaume des Nobles », a dérivé en Ērān shahr, puis Iran.
Aujourd’hui donc le terme « indo-européen » a remplacé ses prédécesseurs et est plus que largement accepté et utilisé dans la communauté scientifique. Il désigne à la fois la langue d’origine commune (l’indo-européen commun, ou également dans la littérature anglaise le proto-indo-européen ou PIE) et le ou les peuples qui ont parlé des langues indo-européennes au cours de l’histoire (les Indo-Européens, avec majuscules).
Les langues indo-européennes sont regroupées en dix familles :
les langues albanaises, dont le seul représentant actuel est l’albanais avec 5,4 millions de locuteurs ;
les langues anatoliennes, originaires de l’actuelle Turquie au IIe millénaire avant notre ère et éteintes au cours du Ier millénaire avant notre ère, desquelles faisait partie le hittite ;
les langues arméniennes, dont le seul représentant actuel est l’arménien avec entre 7 et 8 millions de locuteurs ;
les langues balto-slaves, originaires de la vallée de la Volga, bien que certains linguistes séparent encore les langues baltes (le lituanien et le letton) des langues slaves (comme le russe, le polonais ou le serbe) et attribuent les proximités linguistiques des deux groupes plus à des interférences linguistiques dues à une proximité géographique qu’à une origine commune dans la famille indo-européenne ;
les langues celtiques, originaires de la région de Hallstatt au nord des Alpes sur la fin du IIe millénaire avant notre ère et s’étant étendues sur l’Europe continentale et les îles britanniques entre 750 et 250 av. EC, ne sont aujourd’hui plus représentées que par la branche des langues celtiques insulaires avec le gaélique irlandais, le gaélique écossais, le mannois, le gallois, le cornique et le breton, et sont toutes en danger d’extinction ;
les langues germaniques, originaire des rives de la mer Baltique et du nord de l’Allemagne actuelle, et aujourd’hui représentées sur tous les continents, majoritairement par l’anglais ;
les langues helléniques, représentées par le grec moderne et ses 15 à 22 millions de locuteurs, les autres langues de la famille étant aujourd’hui considérées comme éteintes ;
les langues indo-iraniennes, présentes dans l’actuel Turkménistan dès la fin du IIIe millénaire avant notre ère puis s’étendant vers l’Afghanistan et le nord de l’Inde au début du IIe millénaire avant notre ère, et desquelles font partie le sanskrit, l’hindi, l’urdu, le persan et le kurde ;
les langues italiques, originaires du sud des Alpes vers la fin du IIe millénaire avant notre ère, et liées selon certains linguistes aux langues celtiques dans une famille appelée langues italo-celtiques, desquelles le latin deviendra le seul représentant au Ier siècle avant notre ère, supplantant et faisant disparaitre le vénète, le falsique, le picène, l’osque, l’ombrien et le sicule, avant de diverger autour du Ve siècle de notre ère vers les différentes langues romanes que nous connaissons actuellement ;
et les langues tokhariennes, peut-être parlées dès le IIe millénaire avant notre ère mais attestées avec plus de certitude (grâce à des écrits en koutchéen et en agnéen retrouvés) entre 300 et 500 dans le bassin du Tarim en Chine actuelle, avant de disparaître vers l’an 900 lors des invasions Ouïghours.
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Évolution du proto-indo-européen vers les différentes familles de langues indo-européennes, d’après « Two-point-equidistant-asia », par Mdf, licence CC-0, et « Kurgan map », par  Dbachmann, licence CC-0.
L’hypothèse actuellement la plus acceptée par la communauté scientifique concernant l’origine des Indo-Européens est l’hypothèse kourgane (du russe курган kurgan « tumulus », terme d’origine tatare de même sens), basée sur des preuves linguistiques et archéologiques : le proto-indo-européen aurait été parlé par un peuple originaire des steppes pontiques (au nord de la mer Noire et de la mer d’Azov) entre 5500 et 4000 av. EC, où ils auraient domestiqué le cheval ; ils se seraient ensuite étendus dans toute la région pontique entre 3000 et 2500 av. EC, puis auraient atteint les Balkans et les rives de la mer Caspienne avant 2000 av. EC, l’Asie centrale et le nord de l’Inde entre 2000 et 1500 av. EC, l’Europe centrale et la péninsule italique vers 1000 av. EC, et le nord de l’Europe avant 500 av. EC.
D’autres hypothèses existent, plaçant le point de départ des Indo-Européens et le foyer de locuteurs du PIE en Anatolie entre les VIIe et VIe millénaires avant notre ère (théorie anatolienne de Colin Renfrew, 1987), ou en Inde vers le VIe millénaire avant notre ère (théorie de la Sortie de l’Inde ou de l’Invasion Aryenne) ; certains remontent aussi loin que le Xe millénaire avant notre ère (théorie de la Continuité Paléolithique). Cependant, ces théories sont principalement basées sur des données uniquement archéologiques, sans forcément prendre en compte les langues parlées, et la plupart des linguistes rejettent ces hypothèses. Nous nous concentrerons donc sur l’hypothèse kourgane.
Toujours selon cette hypothèse, entre 3500 et 3000 av. EC a lieu le processus de satemisation et le proto-indo-européen commence à diverger selon deux groupes de dialectes (je tiens à rappeler qu’à l’époque il s’agissait certainement de dialectes, mais aujourd’hui ce sont les ancêtres de plusieurs familles de langues) : ceux dans lesquels la consonne palatale *ḱ (sans doute le son /c/) perd sa palatalisation et devient /k/, et ceux dans lesquels elle dérive vers la fricative /s/. On parle alors de langues centum pour les premières (prononcé /ken.tum/) et de langue satem pour les secondes (prononcé /sa.tɛm/), d’après le mot pour « cent » en PIE : *ḱm̥tóm.
Or, c’est à peu près à l’époque où le proto-indo-européen diverge et disparaît que commence à se développer l’écriture. Cette technologie arrivant à des stades différents de l’évolution des peuples en Europe, certaines langues beaucoup plus récentes n’ont, elles non plus, pas de trace écrite : c’est le cas par exemple du proto-germanique, encore parlé vers l’an 200 mais jamais écrit, alors que le latin par exemple s’écrit dès le VIIe siècle avant notre ère.
Le vocabulaire du PIE ainsi que sa grammaire sont donc reconstruits grâce à un procédé que nous détaillerons la semaine prochaine : la linguistique comparée. Cela étant, retenez que c’est cette ignorance du terme initial exact et sa reconstruction qui amène la notation étoilée des termes indo-européens que nous voyons depuis le premier article. Cette notation n’est d’ailleurs pas spécifique à l’indo-européen commun et s’applique pour toute forme non-attestée et reconstruite d’un mot.
Le proto-indo-européen est une langue complexe et ayant énormément de flexion : on compte 25 consonnes (les nasales *m et *n, les occlusives sourdes *p, *t, *k, *ḱ et *kʷ, les occlusives sonores *b, *d, *g, *ǵ et *gʷ, les occlusives aspirées *bʰ, *dʰ, *gʰ, *ǵʰ et *gʷʰ, la fricative *s, les liquides *r et *l, les semi-voyelles *y et *w, ainsi que trois sons laryngaux notés *h₁, *h₂ et *h₃) et 2 ou 3 voyelles (*e, *o, et selon Manfred Mayrhofer peut-être *a, ainsi que leurs équivalents longs, les diphtongues et les consonnes *h̥₁, *h̥₂, *h̥₃, *m̥, *n̥, *l̥, *r̥, *i, *u à valeur vocalique) ; les noms sont classés selon 3 genres (masculin, féminin et neutre), 3 nombres (singulier, duel et pluriel) et se déclinent selon 8 cas (nominatif, vocatif, accusatif, locatif, génitif, ablatif, datif et instrumental).
« *Hoi(H)nos, *duoh₁, *treies,*kʷetuōr, *penkʷe, *(s)uéks, *séptm, *h₃eḱteh₃, *(h₁)néun, *déḱmt, *duidḱmti, *trih₂dḱomth₂, *kʷeturdḱomth₂, *penkʷedḱomth₂, *ueksdḱomth₂, *septmdḱomth₂, *h₃eḱth₃dḱomth₂, *h₁neundḱomth₂, *ḱm̥tom, *ǵheslo. » Les nombres de 1 à 10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 90, 100 et 1000 en proto-indo-européen, d’après Sihler et Beekes
En près de 7000 ans, l’indo-européen a évolué pour donner près de 600 langues dont on possède une trace aujourd’hui (soit un peu moins de 10% du nombre total de langues répertoriées), et plus de 56% de la population mondiale parle une langue indo-européenne. Lorsque j’ai découvert ce qu’était le proto-indo-européen, ce qu’il représentait pour l’évolution des langues d’Europe et que je me suis renseignée sur ses origines, je suis tombée en admiration devant tant de complexité et de beauté, et devant le travail des linguistes pour faire revenir des Oubliés de l’Histoire cette langue qui est devenue l’une de mes préférées. Je n’ai pu ici qu’effleurer la surface de ce que représentent l’indo-européen et sa culture, et j’espère pouvoir y revenir dans de futurs articles.
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ibonoco · 2 years
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And God in all this?
And God in all this?
A.Dvorak – Symphonie No 9 ( Nouveau Monde) “Plus les hommes s’éloignent de Dieu, plus ils avancent dans la connaissance des religions.” Emil Cioran (1911 – 1995), in De l’inconvénient d’être né, 1973, est un philosophe, poète et écrivain d’origine roumaine . En 1977, il recevra le Prix Roger-Nimier et en 1988, le Grand prix de littérature Paul-Morand. A.Dvorak – Symphonie No 9 ( Nouveau…
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fredericlevoyageur · 3 years
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Noah's Ark , Painting of Edward Hicks of 1846 Collection Philadelphia Museum of Art Photo Wikipedia Public Domain : DcoetzeeBot 3ème partie : Les édenistes Chapitre 10 - Le déluge Les dieux et les filles des hommes Les filles des hommes ( traduction classique ) : Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, Les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent. Les filles des hommes ( traduction littérale ) : Et c'est quand le glébeux commence à se multiplier sur les faces de la glèbe, des filles leur sont enfantées. Les fils des Elohîms voient les filles du glébeux : oui, elles sont bien. Ils se prennent des femmes parmi toutes celles qu'ils ont choisies. La traduction littérale de la bible dit bien : Des dieux ( pluriel ) Et les édenistes n’hésitent pas à piocher dans le genre humain féminin ! Alors ça a déplu aux anciens : Alors l'éternel dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. En représailles d’avoir détourné leurs fils , ils enlèvent aux hommes leur longévité , qui passe donc de 1000 à 120 ans D’autant plus que leurs vies dissolues ont fait jaser , dixit la bible Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu'elles leur eurent donné des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité. Les héros antiques grecs seraient donc les croisement des édenistes et des humains , d’après la bible … La science d’aujourd’hui face au déluge Patricia Chairopoulos a écrit dans sciences et vie n° 72 du 1/12/2002 , un article très documenté sur le déluge , dont je vous conseille vivement la lecture Il en ressort que c’est surtout la montée des mers et des rivières par suite de la fonte glaciaire de Würm III , associée à de fortes pluies qui ont générés des crues si terribles qu’elles ont marqué tout les textes , bibliques comme légendaires , de toute la terre Concernant le déluge biblique , il semble bien selon les travaux de géologues américains , William Ryan et Walter Pitman , qu’il a pu avoir lieu vers -4900 , au sud de l’actuelle mer noire en Turquie , une inondation catastrophique de grande ampleur Après avoir rompu le barrage du détroit de Gibraltar , vers -5000 , l’océan Atlantique a rempli la Méditerranée , faisant remonter son niveau de plus de 100 mètres en un siècle environ Le Bosphore à ce moment là est fermé et la mer noire est un lac Vers -4900 il cède à son tour et remplit la mer noire pour faire remonter son niveau de 130 mètres environ Les sédiments de la mer noire ont en effet prouvés que ce lac est passé d’un régime d’eau douce à un régime d’eau marine salée , et que ce changement a eu lieu brusquement , et justement à cette période … En juin 1993 , une mission océanographique russo-américaine , détermine , avec datation au carbone 14 , que le rivage était à 120 mètres plus bas qu’aujourd’hui , vers -4900 … Et que c’est à cette date qu’a eu lieu ce fameux déluge , selon la mortalité brutale des fossiles de ces rivages En mai 1998 , une mission océanographique franco-roumaine , détermine que la montée des eaux a bien eu lieu à cette date , et brutalement Le déluge selon la bible Comme une grande catastrophe naturelle s’annonçait , les édenistes se sont rendus compte que leur base , le jardin d’Eden , allait être détruit et englouti avec cette inondation L’arche de Noé Les édenistes ont alors décidé d’abandonner le jardin d’Eden et de partir s’installer ailleurs Se rendant compte que rien ne survivrait dans cette région , ils ont décidé d’avertir Noé pour donner une chance de survie aux hommes qu’ils avaient fabriqués Pour survivre au déluge , dieu lui demande de construire une arche Fais-toi une arche de bois de gopher; tu disposeras cette arche en cellules, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors. Voici comment tu la feras: l'arche aura trois cents coudées de longueur, cinquante coudées de largeur et trente coudées de hauteur. Tu feras à l'arche une fenêtre, que tu réduiras à une coudée en haut; tu établiras une porte sur le côté de l'arche; et tu construiras un étage inférieur, un second et un troisième. Une coudée biblique , c’est environ 50 cm L’arche faisait donc environ 150 mètres de longueur , 25 mètres de large et 15 mètres de haut Histoire du déluge L'éternel dit à Noé : Entre dans l'arche, toi et toute ta maison; car je t'ai vu juste devant moi parmi cette génération. Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle; sept couples aussi des oiseaux du ciel, mâle et femelle, afin de conserver leur race en vie sur la face de toute la terre. Car, encore sept jours, et je ferai pleuvoir sur la terre quarante jours et quarante nuits, et j'exterminerai de la face de la terre tous les êtres que j'ai faits. Noé exécuta tout ce que l'éternel lui avait ordonné. Noé avait six cents ans, lorsque le déluge d'eaux fut sur la terre. Et Noé entra dans l'arche avec ses fils, sa femme et les femmes de ses fils, pour échapper aux eaux du déluge. D'entre les animaux purs et les animaux qui ne sont pas purs, les oiseaux et tout ce qui se meut sur la terre , il entra dans l'arche auprès de Noé, deux à deux, un mâle et une femelle, comme Dieu l'avait ordonné à Noé. Sept jours après, les eaux du déluge furent sur la terre. L'an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent. La pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. Ce même jour entrèrent dans l'arche Noé, Sem, Cham et Japhet, fils de Noé, la femme de Noé et les trois femmes de ses fils avec eux et tous les animaux selon leur espèce, tout le bétail selon son espèce, tous les reptiles qui rampent sur la terre selon leur espèce, tous les oiseaux selon leur espèce, tous les petits oiseaux, tout ce qui a des ailes. Ils entrèrent dans l'arche auprès de Noé, deux à deux, de toute chair ayant souffle de vie. Il en entra, mâle et femelle, de toute chair, comme Dieu l'avait ordonné à Noé. Puis l'éternel ferma la porte sur lui. Le déluge fut quarante jours sur la terre. Les eaux crûrent et soulevèrent l'arche, et elle s'éleva au-dessus de la terre. Les eaux grossirent et s'accrurent beaucoup sur la terre, et l'arche flotta sur la surface des eaux. Les eaux grossirent de plus en plus, et toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furent couvertes. Les eaux s'élevèrent de quinze coudées au-dessus des montagnes, qui furent couvertes. Tout ce qui se mouvait sur la terre périt, tant les oiseaux que le bétail et les animaux, tout ce qui rampait sur la terre, et tous les hommes. Tout ce qui avait respiration, souffle de vie dans ses narines, et qui était sur la terre sèche, mourut. Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel : ils furent exterminés de la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l'arche. Les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours. Noé , après le déluge , est donc le patriarche des peuples indigènes édenistes d’Anatolie , dont l’histoire est relatée par la bible dans la Genèse Les édenistes ont donc aussi dû déménager , et ils ont choisi pour leur nouvelle base , les monts Kunlun , près du lac de l’ouest en Chine , pour s’y réinstaller Si les mystères de la Terre et de nos origines vous intéressent , alors vous êtes au bon endroit : La fantasy La fantasy est de la littérature : Une belle histoire fantastique , joliment écrite Mais comme toute chose , elle a une source : Une histoire vraie : les textes traditionnels , religieux ou légendaires Et pour en faire une belle histoire , un peu de philosophie et de psychologie sont nécessaires : Car en effet , depuis le début de l’humanité , soit vers -550 000 , l’homme n’a pas changé , c’est toujours le même homme , c’est toujours le même animal qui use et abuse de sa situation au sommet de la chaine de prédation Histoire de nos origines Il n’y a pas de fumée sans feu ! Je suis persuadé que tous les textes traditionnels , religieux ou légendaires , ne sont pas des contes mais bien des histoires vraies , adaptées ou transformées , pour une meilleure compréhension par les populations locales de l’époque Mon enquête m’a prouvé que tous ces textes s’inscrivent dans une histoire cohérente et qui se recolle à notre histoire connue , en temps comme en lieu Tout d’abord la Bible , son tout début : La Genèse Son exploration nous amène aux légendes chinoises , qui nous amènent à la mythologie grecque La mythologie grecque nous fait remonter à la civilisation égyptienne qui nous fait remonter en Atlantide et aux guerres d’Atlantide , et notamment à la 2ème guerre des étoiles , connue aujourd’hui par la saga de Star Wars , qui a eu lieu en -3800 , et qui s’est inspirée des textes hiéroglyphiques égyptiens datant de plus de 5000 ans Les textes égyptiens nous amènent aux livres sacrés mayas et aux vedas indous Toutes ces textes nous amènent enfin de nouveau à la mythologie perse , grecque et romaine Alors je me suis aperçu que toute cette histoire ne commençait qu’en -19 338 Il me manquait l’histoire de -550 000 à -19 338 Alors j’ai trouvé dans la mythologie perse , grecque et romaine des éléments auxquels je n’avait pas prêté attention et que j’ai pu compléter par les légendes amérindiennes et notamment les légendes hopis Depuis le temps que je déroulais le fil de cette enquête , l’histoire de nos origines était enfin ( presque ) complète , et je pouvais en faire un livre DESTINATION TERRE DESTINATION TERRE , c’est l’histoire inconnue , d’avant l’histoire connue … C’est l’histoire des édenistes et des atlantes , et de leur colonisation de la terre … La bible , les légendes de Chine , le Kojiki , le Pop Wuh , la mythologie , les récits légendaires , sont les principales sources de notre histoire L’île de Pâques , les pyramides , les menhirs , l’Atlantide , et bien d’autres mystères , nous apparaissent sous un jour nouveau Ce livre nous relate qu’en Afrique , les populations utilisaient le fer 3000 ans avant les européens , qu’il y a 5000 ans les mayas et les hopis étaient des peuples développés et civilisés et nous rappelle que les légendes chinoises ne sont pas des contes mais bien la réalité vue par la population d’alors Ce livre apporte des explications à de nombreux mystères de notre terre Les théories actuellement existantes expliquant ces mystères sont très souvent contredites à chaque nouvelle découverte scientifique ou archéologique Jusqu’à présent chaque nouvelle découverte scientifique ou archéologique a confirmé les théories évoquées dans ce livre Certaines théories que l’on retrouve dans ce livre existent déjà , mais pour la première fois , elles sont regroupées pour former une histoire cohérente DESTINATION TERRE , tomes 1 à 7 , auteur Douglas Moonstone : Vous pouvez lire des extraits de mes livres dans mon blog : DESTINATION TERRE , Extraits https://destinationterre2.wordpress.com/ Vous pouvez acheter mes livres dans la : BOUTIQUE EN LIGNE https://destinationterre1.wordpress.com/
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yelemagazineme · 4 years
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Haïti-Littérature : Le célèbre roman haïtien « Gouverneurs de la Rosée » traduit en langue japonaise Le roman haïtien « Gouverneurs de la Rosée », écrit par Jacques Roumain, vient d’être traduit en langue japonaise.
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prosedumonde · 6 years
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Et elle sourit de ce sourire qui avait gardé la grâce de la jeunesse malgré la petite cicatrice de tristesse que la vie avait laissée au coin des lèvres pour marquer son empreinte.
Jacques Roumain, Gouverneurs de la rosée
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momentane · 6 years
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... et il y a des fois, tu sais, le cœur et la raison c'est du pareil au même.
Jacques Roumain, Gouverneurs de la rosée
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