The Litany of Satan or Les Litanies de Satan by Charles Pierre Baudelaire, from The Flowers of Evil (tr. William Aggeler)

Translation:

O you, the wisest and fairest of the Angels, God betrayed by destiny and deprived of praise,

time for you to hear me speak french.

Tu, il più sapiente e il più bello degli Angeli, Dio tradito dalla sorte e privato di lodi,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Principe dell'esilio, cui è stato fatto torto, E che, vinto, ti rialzi sempre più forte,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Tu che tutto sai. grande re delle cose sotterranee, guaritore familiare delle angosce umane,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Tu che anche ai lebbrosi, ai paria maledetti, Insegni con l'amore il gusto del Paradiso,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Tu che dalla Morte, tua vecchia e forte amante, Generasti la Speranza, - una pazza affascinante!

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Tu che dai al proscritto quello sguardo calmo e fiero che attorno alla forca danna un popolo intero,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Tu che sai in quali angoli delle terre invidiose Il Dio geloso nascose le pietre preziose,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Tu, il cui occhio limpido conosce i profondi arsenali dove dorme, seppellito, il popolo dei metalli,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Tu, la cui grande mano nasconde i precipizi Al sonnambulo errante sul bordo degli edifici,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Tu che, magicamente, rammollisci le vecchie ossa dell'ubriacone ritardatario calpestato dai cavalli,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Tu che per consolare l'uomo fragile che soffre, ci insegnasti a mescolare il salnitro e lo zolfo,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Tu che stampi il tuo marchio, complice sottile, sulla fronte di Creso, impietoso e vile,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Tu che instilli negli occhi e nel cuore delle ragazze Il culto delle piaghe e l'amore per i cenci,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Appoggio degli esiliati, lampada degli inventori, Confessore degli impiccati e dei cospiratori,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Padre adottivo di quelll che, nella sua nera collera, Dio Padre scacciò dal paradiso terrestre,

Satana, abbi pietà della mia lunga sofferenza!

Preghiera Gloria e lode a te, Satana, nell'alto dei Cieli, dove regnasti, e nelle profondità dell'Inferno, dove, vinto, sogni in silenzio! Fa' che la mia anima un giorno, sotto l'Albero della Scienza, Riposi vicino a te, nell'ora in cui, sulla tua fronte, Come un Tempio nuovo s'intrecceranno i suoi rami! — Le litanie di Satana by Charles Baudelaire, trans. Gian Carlo

To thee, o Satan

The Treasures of Satan Talon Abraxas

Glory and praise to you, O Satan, in the heights Of Heaven where you reigned and in the depths Of Hell where vanquished you dream in silence! Grant that my soul may someday repose near to you Under the Tree of Knowledge, when, over your brow, Its branches will spread like a new Temple! –Les Litanies de Satan (The Litanies of Satan) by Charles Baudelaire

'Prière (Prayer)' from Baudelaire's Les Litanies de Satan (The Litanies of Satan), trans. W. Aggeler (1954) & insert for the month of August with the illustration of a Black Mass from Manuel Orazi's Calendrier Magique (Magic Calendar)

Rotting Christ – Rituals - 2xLP - Season of Mist Records - SOM 374LP

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Track Listing

In Nomine Dei Nostri

זה נגמר

Ἐλθὲ, Κύριε

Ἄπαγε Σατανά

Les Litanies De Satan (Les Fleurs Du Mal)

For A Voice Like Thunder

Konx Om Pax

देवदेवं (Devadevam)

Του Θάνατου (Tou Thanatou)

The Four Horsemen

Lok’tar Ogar

10/10

The Treasures of Satan

Talon Abraxas

Glory and praise to you, O Satan, in the heights

Of Heaven where you reigned and in the depths

Of Hell where vanquished you dream in silence!

Grant that my soul may someday repose near to you

Under the Tree of Knowledge, when, over your brow,

Its branches will spread like a new Temple!

–Les Litanies de Satan (The Litanies of Satan) by Charles Baudelaire

Satan n’est pas responsable de tout !

“Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : C'est le serpent qui m'a trompée...” Gn 3.13

Beaucoup de chrétiens semblent voir Satan derrière chaque arbuste sur leur chemin. Ils l’imaginent prêt à se précipiter sur eux pour les attaquer sans merci et le blâment pour toutes les souffrances, tragédies et difficultés qu’ils rencontrent. Se lèvent-ils avec une migraine ou de mauvaise humeur sans aucune raison, c’est la faute à Satan ! S’emportent-ils contre leurs enfants, leur femme ou leurs collègues, c’est la faute à Satan. Une tornade s’abat-elle sur un village sans défense, c’est la faute à Satan. Certes le livre de Job nous donne l’impression que les tragédies telles que celles dont il souffrit étaient causées par Satan, sans la moindre justification. Mais l’expérience de Job n’est pas l’exemple type de la cause de nos souffrances. En fait rares sont les apparitions dans la Bible, de Satan dans un rôle aussi marqué. Il n’est pas responsable de tout ce qui est négatif dans notre vie. Trop souvent nous l’utilisons comme une excuse pour échapper à notre propre responsabilité, comme le firent Adam aussi bien que sa femme Eve. Un auteur comique avait écrit un sketch dans lequel il répétait comme une litanie “C’est le diable qui m’a poussé à le faire !” D’autres causes expliquent l’origine de nos souffrances.

1- parfois nos propres péchés nous font souffrir de multiples manières. Le roi Saül avait désobéi à Dieu et il souffrit le reste de sa vie d’anxiété : “L'Esprit du Seigneur avait quitté Saül, et un esprit mauvais, envoyé par le Seigneur, le tourmentait..” (1 S 16. 15). David fut alors employé par le roi pour apaiser son esprit tourmenté : “Dès lors, quand l'esprit mauvais envoyé par Dieu s'abattait sur Saül, David prenait sa lyre et en jouait. Cela soulageait Saül, il se calmait et l'esprit mauvais le quittait” (v. 23). 2- Parfois les péchés d’autres personnes expliquent nos souffrances : Daniel fut exilé à Babylone non pas à cause de ses péchés mais parce que Dieu punissait Israël pour les péchés des ancêtres de Daniel. 3- Souvent nos souffrances sont simplement le résultat de notre existence dans un monde corrompu et ennemi de Dieu. Les tornades détruisent des vies, les maladies incurables brisent des familles même fidèles au Seigneur, les accidents mortels surviennent à tout moment, et le péché règne en ce monde. Mais nous devrions nous tourner vers Dieu qui contrôle tout, et rechercher Son soutien et Sa consolation, puis persévérer dans notre foi et notre confiance en Lui, pour croître en maturité spirituelle, ce qui constitue l’ultime désir divin pour nous.

dimanche 15 octobre 2023

Satan n’est pas responsable de tout !

“Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : C’est le serpent qui m’a trompée…” Gn 3.13

Beaucoup de chrétiens semblent voir Satan derrière chaque arbuste sur leur chemin. Ils l’imaginent prêt à se précipiter sur eux pour les attaquer sans merci et le blâment pour toutes les souffrances, tragédies et difficultés qu’ils rencontrent. Se lèvent-ils avec une migraine ou de mauvaise humeur sans aucune raison, c’est la faute à Satan ! S’emportent-ils contre leurs enfants, leur femme ou leurs collègues, c’est la faute à Satan. Une tornade s’abat-elle sur un village sans défense, c’est la faute à Satan. Certes le livre de Job nous donne l’impression que les tragédies telles que celles dont il souffrit étaient causées par Satan, sans la moindre justification. Mais l’expérience de Job n’est pas l’exemple type de la cause de nos souffrances. En fait rares sont les apparitions dans la Bible, de Satan dans un rôle aussi marqué. Il n’est pas responsable de tout ce qui est négatif dans notre vie. Trop souvent nous l’utilisons comme une excuse pour échapper à notre propre responsabilité, comme le firent Adam aussi bien que sa femme Eve. Un auteur comique avait écrit un sketch dans lequel il répétait comme une litanie “C’est le diable qui m’a poussé à le faire !” D’autres causes expliquent l’origine de nos souffrances. 1- parfois nos propres péchés nous font souffrir de multiples manières. Le roi Saül avait désobéi à Dieu et il souffrit le reste de sa vie d’anxiété : “L’Esprit du Seigneur avait quitté Saül, et un esprit mauvais, envoyé par le Seigneur, le tourmentait..” (1 S 16. 15). David fut alors employé par le roi pour apaiser son esprit tourmenté : “Dès lors, quand l’esprit mauvais envoyé par Dieu s’abattait sur Saül, David prenait sa lyre et en jouait. Cela soulageait Saül, il se calmait et l’esprit mauvais le quittait” (v. 23). 2- Parfois les péchés d’autres personnes expliquent nos souffrances : Daniel fut exilé à Babylone non pas à cause de ses péchés mais parce que Dieu punissait Israël pour les péchés des ancêtres de Daniel. 3- Souvent nos souffrances sont simplement le résultat de notre existence dans un monde corrompu et ennemi de Dieu. Les tornades détruisent des vies, les maladies incurables brisent des familles même fidèles au Seigneur, les accidents mortels surviennent à tout moment, et le péché règne en ce monde. Mais nous devrions nous tourner vers Dieu qui contrôle tout, et rechercher Son soutien et Sa consolation, puis persévérer dans notre foi et notre confiance en Lui, pour croître en maturité spirituelle, ce qui constitue l’ultime désir divin pour nous.

Les Litanies de Satan (The Litanies of Satan) by Charles Baudelaire

charles pierre baudelaire las flores del mal flowers of evil because he viewed man as a divided being, drawn equally towards God and Satan,he delt impaled to deal in his poems with all of man's experience, from the most sublime to the most sordid

Litanies of Satan

Wisest of Angels, whom your fate betrays,

And, fairest of them all, deprives of praise,

Satan have pity on my long despair!

O Prince of exiles, who have suffered wrong,

Yet, vanquished, rise from every fall more strong,

Satan have pity on my long despair!

All-knowing lord of subterranean things,

Who remedy our human sufferings,

Satan have pity on my long despair!

To lepers and lost beggars full of lice,

You teach, through love, the taste of Paradise.

Satan have pity on my long despair!

You who on Death, your old and sturdy wife,

Engendered Hope — sweet folly of this life —

Satan have pity on my long despair!

You give to the doomed man that calm, unbaffled

Gaze that rebukes the mob around the scaffold,

Satan have pity on my long despair!

You know in what closed corners of the earth

A jealous God has hidden gems of worth.

Satan have pity on my long despair!

You know the deepest arsenals, where slumber

The breeds of buried metals without number.

Satan have pity on my long despair!

You whose huge hand has hidden the abyss

From sleepwalkers that skirt the precipice,

Satan have pity on my long despair!

You who give suppleness to drunkards' bones

When trampled down by horses on the stones,

Satan have pity on my long despair!

You who, to make his sufferings the lighter,

Taught man to mix the sulphur with the nitre,

Satan have pity on my long despair!

You fix your mask, accomplice full of guile,

On rich men's foreheads, pitiless and vile.

Satan have pity on my long despair!

You who fill the hearts and eyes of whores

With love of trifles and the cult of sores,

Satan have pity on my long despair!

The exile's staff, inventor's lamp, caresser

Of hanged men, and of plotters the confessor,

Satan have pity on my long despair!

Step-father of all those who, robbed of pardon,

God drove in anger out of Eden's garden

Satan have pity on my long despair!

Prayer

Praise to you, Satan! in the heights you lit,

And also in the deeps where now you sit,

Vanquished, in Hell, and dream in hushed defiance

O that my soul, beneath the Tree of Science

Might rest near you, while shadowing your brows,

It spreads a second Temple with its boughs.

— Roy Campbell, Poems of Baudelaire (New York: Pantheon Books, 1952)

The Litany of Satan or Les Litanies de Satan by Charles Pierre Baudelaire, from The Flowers of Evil (tr. William Aggeler)

Translation:

You who teach through love the taste for Heaven

𝐋𝐀 𝐌𝐔𝐒𝐈𝐂𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐄 𝐏𝐑𝐀𝐓𝐈𝐂𝐀 𝐃𝐄𝐋𝐋'𝐈𝐌𝐏𝐎𝐒𝐒𝐈𝐁𝐈𝐋𝐄 - Monografie oltre ai generi  𝗗𝗮𝗹 𝗰𝗶𝗲𝗹 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗼𝗻𝗱𝗼 𝗼 𝗹'𝗮𝗯𝗶𝘀𝘀𝗼: 𝗹𝗲 𝗮𝗻𝗶𝗺𝗲 𝗱𝗶 𝗗𝗶𝗮𝗺𝗮𝗻𝗱𝗮 𝗚𝗮𝗹á𝘀

𝐀𝐒𝐂𝐎𝐋𝐓𝐀 𝐈𝐋 𝐏𝐎𝐃𝐂𝐀𝐒𝐓 Nota alle cronache per essere la diva dell’avantgarde newyorkese, nell’ultima puntata de La Musica come Pratica dell’Impossibile di Michele Selva si va alla scoperta dell’arte e della personalità fuori dal comune di Diamanda Galás: artista eclettica, scioccante e dalla luminosa oscurità, per parafrase il titolo dell'episodio. Una voce la sua, unica e prodigiosa cresciuta attraverso gli studi classici che le hanno permesso di esprimere tutto il suo potenziale, dato da una prorompente e celebrata estensione vocale superiore alle tre ottave e mezzo ma anche da una specificità di stile veramente unica nel panorama mondiale contemporaneo. La sua forza vocale dai connotati oscuri e luciferini le hanno permesso di abitare in maniera drammatica letteratura, storia, l'impegno sociale in cui ha raccontato la sofferenza degli emarginati e la lotta costante per superare la malattia mentale, oltre ad un'ispirazione multi-culturale: emerge in molte delle sue opere infatti, l’ineffabile melisma per le tradizioni vocali medio orientali influenzate dalle sue origini mediterranee, oltre ad un spiccato interesse per la fisicità, lo “sporco” e il recitativo, pur mantenendo affinità all’impostazione del canto classico. Galás è riuscita a fondere subconscio, magia e storia in un flusso sonoro altamente emozionante, composizioni per voci sovraincise ed elettronica dissonante, estremamente convulse e opprimenti. Tra i suoi album memorabili, connotati da generi diversi che spaziano dal blues, fino al jazz e al gospel ma sempre improntati alla sperimentazione, ricordiamo l’assolo canoro di dodici minuti di "Wild Women With Steak-Knive” (1982) in cui blocchi di grida orrende, rapidissime e concitate, si alternano vagiti disumani; poi nello stesso anno le "Litanies Of Satan”, Galás recita i versi maledetti dell’inferno di Baudelaire più enfatica e sguaiata che mai, mentre un tamburo batte colpi funerei, l'elettronica solleva folate gelide e altre voci filtrate borbottano in sottofondo; e poi ancora, questa volta è dal vivo che Diamanda stupisce il pubblico: nel 1991 l'iconico concerto registrato presso la Cattedrale di St. John the Divine a New York, dedicato e ispirato ai malati e ai morti dell’AIDS, tra cui l’amato fratello deceduto poco tempo prima proprio per aver contratto il virus. Diamanda qui è la peste nera, la personifica in una propria, teatrale e potente liturgia per creare liberazione e sensibilizzare l’opinione pubblica su un fenomeno, quello che riguarda i malati di HIV, che ne ha portato all’ostracizzazione nell’America di quei anni. “La morte non è nel non poter comunicare ma nel non essere più compresi” diceva Pier Paolo Pasolini e Diamanda, sua grande ammiratrice, ha fatto di queste parole il suo mantra, inseguendo quella eccentricità stilistica attraverso vari linguaggi sperimentati e interpretati nella sua carriera artistica; solo una minima parte di essi sono stati ricordati in questa presentazione, per scoprirne di più non perdetevi questa biografia in musica dedicata all’artista americana.

Un programma a cura di Michele Selva Regia di Alessandro Renzi Immagine elaborata da una fotografia di Paul Harris - Tutti i diritti riservati 𝐀𝐒𝐂𝐎𝐋𝐓𝐀 𝐈𝐋 𝐏𝐎𝐃𝐂𝐀𝐒𝐓 𝐒𝐂𝐎𝐏𝐑𝐈 𝐈𝐋 𝐂𝐀𝐍𝐀𝐋𝐄 - La Musica come Pratica dell'Impossibile

Ô Satan, prends pitié de ma longue misère!

Inktober Día 05 - Las letanías de Satán

¡Oh tú!, el más sabio y el más hermoso de los Ángeles, Dios traicionado por la suerte y privado de alabanzas, ¡Oh, Príncipe del exilio al cual se ha agraviado, Y que, vencido, siempre te yergues más fuerte! Del Cielo, donde tú reinas, y en las profundidades Del Infierno, donde, vencido, sueñas en silencio!

The Treasures of Satan Talon Abraxas Glory and praise to you, O Satan, in the heights Of Heaven where you reigned and in the depths Of Hell where vanquished you dream in silence! Grant that my soul may someday repose near to you Under the Tree of Knowledge, when, over your brow, Its branches will spread like a new Temple! --Les Litanies de Satan (The Litanies of Satan) by Charles Baudelaire