Sur le devant de la scène

Un regard, de l’attention, un sourire ou un mot dans la tourmente… L’acte de contribution, gratuit, spontané, à son prochain est si doux. Qu’on le reçoive, qu’on le donne, qu’on en soit témoin. Il ouvre un espace dans le cœur, allège le pas, fait briller les yeux.

L’humanité se manifeste dans son humble grandeur. Elle se déploie comme une voile, souple et solide, moteur tranquille de notre vie.

Ne cessons jamais d’être là ni de contribuer. Voilà la clef, elle est à l’intérieur, discrète… et non sur le devant de la scène. 

miroir

le reflet imparfait des arbres sur l'eau du lac les lumières qui scintillent sur l'eau du fleuve tu te souviens de nos grimaces ? on essayait de s'imiter mais l'eau rendait tout impalpable, inimitable, unique et si drôle.

jouer avec le miroir de nos vies pour nous rappeler que tout est vain et qu'il faut rire et sourire pour se souvenir qu'il faut vivre parce qu'être en vie est la plus belle aventure.

Miroir

Petite, je voulais savoir comment on fabriquait les miroirs. Le processus en cause me fascinait. Je m’imaginais qu’il avait fallu développer une technologie prodigieuse pour me permettre ainsi de m’avoir en face de moi, telle quelle, pour afficher mon reflet de manière si précise, et reproduire ainsi tous mes mouvements, même les plus imprévisibles. Je m’efforçais de trouver la faille, de tromper la mécanique, j’attendais immobile puis je faisais des gestes soudains, mais sans succès. Je finissais toujours par abandonner, vaincue par l’ingéniosité de la technicité mystérieuse qui régissait les rouages de cette curieuse invention.

Depuis que j’ai compris qu’il n’y a pas de secret, que tout n’est qu’une histoire de physique, que Narcisse a tout inventé ; il me semble que les miroirs me fabriquent.

Ils me font tour à tour coquette, prétentieuse, joyeuse, sérieuse, triste, enjouée. Ils me dictent la façon dont je vais me donner au monde chaque matin. Ce que je vais dire de moi, et ce que je vais choisir de ne pas montrer. Ils m’enferment dans mon reflet. L’image est devenue déterminante dans tous mes rapports. Depuis que j’ai compris, la graine du doute a poussé dans ma tête. J’entends les autres me juger, je leur prête des mots qu’ils ne disent pas, comme autant de poignards que je me plante dans le cœur. Toute cette violence pour leur plaire.

J’essaye de sortir de ce miroir trop étroit. Ou peut-être que c’est moi qui ait diminué. J’avale tout de travers. Je dévore tous les oiseaux et je vomis des petits monstres. C’est la place que je prends dans le monde. Le miroir me renvoie à ma propre existence – souvent, il aspire ce qu’il reste de courage. Je voudrais l’oublier. Mais c’est ma manière d’être, de me perdre dans mes yeux trop grands pour mon visage, qui papillonnent dans leur cage. C’est peut-être ça, de passer du côté des fantômes. C’est peut-être d’avoir compris au point de vouloir fuir, ouvrir la fenêtre, et cesser de se cogner sans cesse sur la réalité aride d’un physique fabriqué.

jour 12

A toi l'inatteignable, celle qui prophétisait le néant. Ensemble nous jouions à faire peur ; tu ne faisais pas semblant, Louve heureuse des cœurs contre l'ouvreur des faces. Je ne lancerais plus de ponts dans tes trous béants, je passe Le chemin de mon vide vers le tien, je refuse ton reflet dans mon noir Et nous laisse insondables, à jouer, pleine avide des espoirs.

Un chemin de désir (ou ligne de désir) est un sentier créé par l'érosion provoquée par le passage répété de piétons, cyclistes ou animaux, en dehors des tracés balisés de l'espace public.

Je suis en (petite) partie responsable de ces deux-là :

#30jourspourécrire #jour12 #nocturne

Tournent dans mes nuits

Mes pensées inopportunes

Que j'offre à la lune

#inktober #jour11 #repugnant #jour12 #glissant https://www.instagram.com/p/CGQCeqIKs1h/?igshid=1vczwk7jd0hxa

[ Customs Grip ] Zenitsu entrain de pleurer de sa vie devant les démons. Swip To see how To paint . #customgrip #gripjob #spraypaint #zenitsu #demonslayer #manga #love #m3 #kk #Vitesseconfiance #confinement #jour12 #jedeviensfou 💔 (à Cannes) https://www.instagram.com/p/B-XHrUlIBea/?igshid=10wa8ek8pro5i

12. C’EST TRÈS JOLI LA VIE, MAIS ÇA A UN INCONVÉNIENT C’EST QU’IL FAUT LA VIVRE !

Les mots s’enfilent comme des perles, je marotte toute seule dans mon coin. Je revois l’eau et les gradins, le bruit qui coule et qui singe le rien, le père qui ne voit rien, et la hargne effrontée à tous les coins de rue. Elle est plus moi que toutes les autres. La seule femme que j’ai été, faut croire que ça forme la jeunesse. On y décèle des choses à la petite effrontée, celle aux caprices, celle qui veut avoir raison.

Se rouler dans les flaques d’eau par esprit de contradiction, taper du pied, pleurer de rage. Être la toute petite, celle qui veut comprendre.

Il faut la vivre ou jouer à l’enfant de la balle. Encore cinq minutes, les bruissements, la cohue, les corps qui se heurtent, les rires dissimulés ; L’ivresse des baisers volés, les portes qui claquent. Elle vit, emmurée, elle feule comme Méduse à son corps défendant. Un masque sur le visage, la vivre est plus facile – hors de soi, hors de son corps, années passées en transe dionysiaque, plus fort, plus intense. Initiation aux Mystères, sous le ciel trop pur, secret entre des paupières abaissées, voix qui tonne le foudre. Et l’absence toujours un choc, tragédie irrémédiable qui apprend la vie. Qui a dit qu’il valait mieux être seul plutôt que ressentir le contre-coup du souffle coupé après l’allégresse qui dilate la poitrine ?

J’aime toujours surprendre le matin aux doigts de rose, avant qu’il n’ait le temps de se draper de ses sept voiles. J’aime toujours l’air trop frisquet du matin, attendre dans le froid, dans la lumière froide qui hésite à se réveiller entre deux cristaux. Je m’accroche toujours aux riens, j’en profite toujours au moment où l’on m’enferme. Toujours un peu trop tard, la course à sentir chaque inspiration, chaque bruissement, regarder de tous ces yeux, mémoire photographique. A quoi ça te sert une mémoire absolue si tu oublies d’y mettre des souvenirs, des qui vivent, idiote ? Je pleure encore à voir tout ce qui ne sera jamais mien et l’immensité du ciel, les petites bêtes qui n’ont que l’innocence pour armure, l’inutilité de la vie si on ne peut pas tout à avoir.  Avec le temps Antigone devient Créon, elle ne veut pas mourir – on a jamais le temps pour ça, pas encore. La vie, c’est aussi un livre qu’on aime, une tâche bien fait, un banc où écouter le soir, mais toujours ça inclut une fin.

Intense

Intense, c’est le goût de mon café le matin. C’est la couleur de la vie que j’ai envie de mener. Ce sont tes yeux dans mes yeux. Ma vie dans les films. Je veux que l’intensité soit partout, tout le temps. M’envahisse. Je refuse la médiocrité des petites sensations. Je veux que chaque chose provoque en moi un grand émoi. Je veux être submergée. Je veux chavirer. Je ne veux pas avoir besoin de craquer pour exprimer mes ressentis. Je veux rester fragile et émotive. Je refuse de vivre ma vie à moitié, je refuse de garder en moi des aigreurs, je ne veux pas de résidus de haine en moi. Je ne veux pas tomber malade comme mon père. Je refuse d’être à moitié. Je veux vivre complètement mon humanité.

Pardonnez le délire... j'avais fait la pose basique type jeu de baston, et plutôt que de faire un Ryu-like... j'ai dérivé. C'est sur que ce serait pas pareil si Goscinny avait été japonais ! (ca nous aurait surtout épargné l'album «le ciel lui tombe sur la tête») #asterixlegaulois #maisdetresloin #romains #lesgaugau #lesgaulois #gaulois #romeantique #julescesar #centurion #jeudebaston #arcade #streetfighter #maisdeloin #septembrhero #jour12 #sketch #sketchbook #noiretblanc #myoc #oc #charadesign https://www.instagram.com/p/B2T2Yz4IBhE/?igshid=1i5pzgdgqswsa

Miel-abricot

Tes cheveux miel et ta peau abricot Sur la plage, on ne voit que toi On a l’impression que tes cheveux sont le soleil Et qu’ils réchauffent le cœur des badauds

Tes cheveux miel et ta peau abricot Synonyme de vacances et d’été Quand tu es avec moi, Je suis paisible

Tes cheveux miel et ta peau abricot Ne viendront plus avec moi Parce que tu n’es plus Tu me manques

Amitié

Quelque chose a changé. L’amitié tu crois que c’est à la vie à la mort et puis un jour : c’est plus comme avant. Tu sais. Ça se ternit, on a de moins en moins de choses à se dire, et puis plus du tout (des banalités). C’est facile. C’est cruel. Tu ne le vois jamais vraiment venir. Un jour les mots sonnent creux, surfaits, il y a une sorte de malaise, un léger décalage, quelque chose de forcé. On n’ose pas se l’avouer. On préfère faire semblant et parler des bons souvenirs, comme si tout était resté intact, comme si on n’avait pas grandi. On se regarde de côté mais plus jamais en face.

Jusqu’ici j’ai trouvé l’amitié plus pure que l’amour parce qu’elle ne revêt pas les artifices de la séduction ; mais aussi plus dévastatrice. Elle a le tranchant de l’abandon insidieux. L’air de rien. Sous ses dehors d’insouciance et d’espièglerie. Elle disparaît, elle se transforme. Quelques petits éloignements – plus la même université, plus la même ville, les déménagements, plus le même travail – et puis s’en va.

Mes amis sont rares et éparpillés dans toute la France alors je suis souvent seule. Je ne les appelle jamais. Leurs messages se font de plus en plus espacés dans le temps. J’excelle à me faire oublier. Je n’y arrive pas, à entretenir les liens. L’amitié, c’est tordu, comme toutes les relations humaines – un mystère pour moi.

Intense

Te souviens-tu de ta période “Le Roi Lion” ? Quand tu regardais en boucle tous les dessins animés Le Roi Lion. Quand tu dormais avec Simba et que tu l’emmenais dans tes rêves peuplés de ses compagnons (d’ailleurs, est-ce que j’ai toujours la peluche ?). Quand tu collectionnais des figurines de lions et que tu imaginais des histoires avec. Quand tu finissais par tomber sur les chansons “L’amour brille sous les étoiles”, “Hakuna matata” et “Le lion est mort ce soir” sur Youtube. Quand tu suppliais ta mère d’acheter chez le bouquiniste les livres illustrés qui racontaient les aventures de tes héros préférés.

Aujourd’hui, certes, je n’ai plus huit ans. Aujourd’hui, certes, le dessin animé n’est plus tout jeune. Mais quand tu apprends la sortie d’une adaptation en juillet...Aujourd’hui, tu as de nouveau huit ans. Aujourd’hui, le dessin animé n’a pas pris une ride. Et quand tu te prends en pleine face le réalisme et la beauté qui se dégagent de la bande-annonce... Un sentiment intense fait cligner tes yeux, mouiller tes joues, parcourir ton corps de frissons. 

#confinement #saison2 #jour12 #Brumes Retour du #soleil mais avant cela la matinée nous a offert avec ses brumes de jolis détails dans les #paysages #photodujour #photoduconfinement2 #picoftheday #landscape #gard #1000mètres #1h #noiretblanc #eau #arbre #tree #nature (à Mons (Gard)) https://www.instagram.com/p/CHaAyoIHJJQ/?igshid=og15598oohty