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#colomb de la lune
petermot · 3 months
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De novelle, een poging tot een definitie
Door Peter Motte, 1710 woorden Voor de Ezzuliaanse leesuitdaging van februari 2024 op de lezerssite Hebban werd ervoor gekozen om een novelle te lezen. Zie: https://www.hebban.nl/topics/challenge-ezzulia-leesuitdaging-februari-2024. De organisator, FamkeLaLiseuse, had aanvankelijk gemakshalve een novelle gedefinieerd op basis van de omvang. De novelle wordt volgens Famke soms immers “gezien als…
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ombre-originelle · 3 months
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"Oui, j’aime ce morceau de terre que tu es,
moi qui, parmi toutes les prairies planétaires,
ne possède pas d’autre étoile. L’univers
c’est toi qui le répètes et qui le multiplies.
En tes larges yeux il y a la lumière
qui des constellations vaincues vient jusqu’à moi,
ce sont les chemins qui palpitent sur ta peau
parcourus par le météore dans la pluie.
Tes hanches furent toute la lune pour moi,
le soleil, les plaisirs de ta bouche profonde,
et l’ardente lumière et tout le miel dans l’ombre
ce fut ton coeur brûlé par de longs rayons rouges :
je parcours de baisers la forme de ton feu,
ma petite planète, géographie, colombe."
- Pablo Neruda. La centaine d'amour, 16
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paris-vienne · 7 months
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si le sol tremble, si je vrille et que je déraille, je m'en irai là-bas.
vers un monde plus beau, avec un drapeau blanc
les colombes se sont métamorphosées en corbeaux
et moi je porte du noir, du vert, couleur de l'espoir
Nuit étoilée, la lune s'émerveille de toutes ces lumières, elle se sent moins seule dans le ciel.
en couple je ne suis jamais épanouie
suis-je faite pour l'amour ?
oui sûrement
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denis-editions · 8 months
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Gazette n°550 mercredi 2 octobre 2023 inspirée par “Contes à rebours” de Denis
UN SI VIEUX RÊVE “...10” — Michael, tu te rappelles qu’on avait parié. — Parié quoi, Neil ? Il y a trois hommes... trois êtres humains dans ce petit habitacle, face au ciel bleu de Floride. Ça fait des mois qu’ils s’entraînent pour ce voyage. Un voyage imaginé depuis des siècles. Déjà Lucien de Samosate, vers 180 de notre ère, avait imaginé un peuple sur notre satellite naturel. Un peuple en guerre. “...9, ignition of engines” — Que tu ne serais pas de cette mission. Michael esquisse un sourire. — Le 11 devient mon chiffre fétiche... c’est Jim qui doit l’avoir mauvaise. — Ce pauvre Jim ! s’exclame Buzz. — Il sera quand même de la 13 ! Tous les trois se regardent, pensifs. — Oui... treize... “...8” Il y a tant d’histoires de voyages dans la Lune : tout d’abord le poème d’Orlando Furioso, “L’arioste” en 1516[1], puis l’ouvrage de Johannes Kepler en 1634 et celui de Savinien de Cyrano de Bergerac, en 1657, et ce jusqu’au livre de René Barjavel en 1962. “...7” — Le président devrait nous appeler ? demande Buzz. — Au téléphone ? sourit rigolard, Neil. Un grand rire secoue les trois compères. — Faudra attendre le vingt-cinquième siècle avant qu’il y ait un téléphone dans l’espace, dit plus sérieusement Michael. — Faut voir... il y a même pas cent ans, Otto Lilienthal ne faisait que sauter de sa colline ! — Je sais bien Niel, mais le progrès doit avoir des limites. “...6” — Regarde où on est ! Dans un truc qui pèse plus de trois mille tonnes, avec un carburant hautement inflammable et là, dans nos sièges, on s’apprête à rejoindre l’objet des rêves de nos ancêtres. “...5 ...4 ...3 ...2” — Serrez les fesses ! “...1” — Fin du compte à rebours !... À nous la Lune, crie Michael. “...0, all engines operational” Épinac, le 2 octobre 2023 Pour les amateurs, petite bibliographie d’ouvrages sur le Voyage dans la Lune : 1516, Orlando Furioso, L’Arioste. 1634, Johannes Kepler, Le Songe ou l’Astronomie lunaire. 1638, Francis Godwin, L’homme dans la lune, ou Le voyage chimérique fait au monde de la Lune nouvellement découvert. 1657, Savinien de Cyrano de Bergerac, Histoire comique des États et Empires de la Lune. 1783, Cornélie Wouters de Vassé, Le char volant, ou voyage dans la Lune. 1785, Rudolf Erich Raspe, Les aventures du baron de Münchhausen. 1791, Louis Abel Beffroy de Reigny, Nicodème dans la Lune, ou la Révolution pacifique. 1857, Alexandre Dumas, Un voyage à la Lune. 1875, Arnold Mortier, Le Voyage dans la Lune. 1892, Arthur de Ville D’Avray, Voyage dans la Lune avant 1900. 1901, Herbert George Wells, Les premiers hommes dans la Lune. 1928, Otto Willi Gail, Un voyage dans la Lune. 1958, Robert Heinlein, Le jeune homme et l’espace. 1962, René Barjavel, Colomb de la Lune. Merci à ceux-là : Michael Collins, Buzz Aldrin et Neil Armstrong.
[1] Considéré comme le premier roman de science-fiction... ou “proto-fiction”.
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mysadecstasy · 8 months
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Le poids de mon âme
J’entends mourir les mots crus dans des sanglots de princesses fanées Entre quatre murs drapés d’or Et je ne connais toujours pas le poids de mon âme Des mots aiguisés comme l’émeraude de tes yeux Et je ne connais toujours pas le poids de mon âme Sur le chemin qui mène aux rochers j’entrevois la mer azur et lourde Comme un écrin de velours mes mains glissent sur ta peau Partir Revenir Devenir un souvenir Et s’égarer Un gribouillis sur du papier à musique L’air fier sur une photo abîmée Une photo qu’on a trop regardée Où l’on a cherché obstinément l’odeur suave et rassurante du passé Partir Revenir Devenir un souvenir Et disparaître Dans les effluves des mémoires entortillées Dans les étages des cimetières à coulisses Disparaître ici Sous tes yeux torturés Comme un Christ Sous un soleil ardent Vue sur l’éternité Comme un Christ Toujours sans connaître le poids de mon âme Je préférais nos errances dans la ville cabossée Le parvis de l’église Cette église blanche comme une colombe dont j’ai oublié le nom Je me rappelle de ses marches chauffées par le soleil hurlant de l’après midi Parfois nous entrions quand tu avais trop chaud Moi j’ai toujours aimé la chaleur d’enclume d’un dévoué soleil d’été Le silence à perte de vue Dans chaque village d’ocre et de tuiles Se tremper dans les fontaines de grès sur la grand place abritée de platanes Oublier le temps et revenir au port Sans cesse Chercher la mer et le poids de mon âme Je préférais nos errances dans la moiteur du soir Au crépuscule Au crépuscule tendu Là où tout meure plein de promesses Là où chaque malice dessine la courbure de ton sein Au crépuscule tendu et fier Arraché à la torpeur de nos journées inoubliables Noyées d’amour de volupté et de paresse Ta chair dans ma chair Sur les extases mousseuses de l’attente enivrée L’attente de l’impossible étoile Vierge et olympe Glorieuse par delà toute l’épaisseur du doute Ta chair dans ma chair Le sang qui coule tandis que je ne connais toujours pas le poids de mon âme Dans le silence ébahi de mes rêves en disgrâce S’échappent les effluves laiteux de ton cœur emmailloté d’un linceul d’or Encore tu y reviens Les mains dans la glaise Les mains dans le sang Dans ton souffle saccadé Encore La quête immanente des cœurs embrasés En sourdine les timbales du septième jour annoncent l’Apocalypse Disparaître ici Avec le poids de mon âme Entre tous Que tout pardonne Que tout caresse Partir revenir et puis mourir Le sang sur le sable La danse des cyprès Le dernier souffle derrière l’œil fondu Gorgé de hurlements insubmersibles Sous le ciel noir de la colère divine Accourent le deuil et ses parures endimanchées La brume épaisse prend à la gorge Chacun son horreur chacun son pardon Dans l’immensité des possibles ma détresse n’est qu’un point où rien ne se fixe que mon impuissance Glas résonnant sorti des muettes ténèbres Le dernier jour ouvre son âme et déroule le tapis rouge du salut éternel Jette toi avec moi dans l’horreur sainte des jours oubliés Pleure avec moi les amours déchirés Encore brûlants entre nos mains tremblantes Abandonne toi à l’inexactitude du souvenir Et embrasse par milliers les marches du renouveau Derrière le Golgotha surgit la renaissance inespérée des parvenus Embrasse cet amour jadis déliquescent Déploie tes ailes cuivrées comme la passion nervée de volupté Meurs comme je meurs Et viens en mon sein Sans ombrage Sans peur sourde Juste toi dans mes bras sous la lune pleine ou pas Toi avec moi face à l’éternité du doute Insubmersibles et beaux dans les champs moissonnés Divins et monarques sur nos trônes sertis de diamants A deux par delà les océans déchaînés A deux pour vivre aimer et mourir A deux pour ignorer le poids de mon âme
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ochoislas · 11 months
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LA FUENTE                   NYMPHIS AVG. SACRUM
Yace enterrada el ara en zarza y yerba; y la fuente sin nombre que gotea con un quejoso son colma la nava. Ninfa es que llora un eternal olvido.
El vano espejo que no quiebra arruga un vuelo de paloma roza apenas, y la luna, tal vez, campando sola, copia en el negro haz su blanco rostro.
Raramente un pastor va a refrescarse; tras beber, en la vieja losa, al paso, vierte del hueco de su mano el agua.
Ancestral gesto cumple sin saberlo, y sus ojos no han visto sobre el cipo ni el vaso del libamen ni la pátera.
*
LA SOURCE                     NYMPHIS AVG. SACRUM
L’autel gît sous la ronce et l’herbe enseveli ; Et la source sans nom qui goutte à goutte tombe D’un son plaintif emplit la solitaire combe. C’est la Nymphe qui pleure un éternel oubli.
L’inutile miroir que ne ride aucun pli À peine est effleuré par un vol de colombe Et la lune, parfois, qui du ciel noir surplombe, Seule, y reflète encore un visage pâli.
De loin en loin, un pâtre errant s’y désaltère. Il boit, et sur la dalle antique du chemin Verse un peu d’eau resté dans le creux de sa main.
Il a fait, malgré lui, le geste héréditaire, Et ses yeux n’ont pas vu sur le cippe romain Le vase libatoire auprès de la patère.
José-Maria de Heredia
di-versión©ochoislas
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thegreatgame8 · 1 year
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SACRE ET MASSACRE DE L AMOUR
I
À l'orient pâle où l'éther agonise
À l'occident des nuits des grandes eaux
Au septentrion des tourbillons et des tempêtes
Au sud béni de la cendre des morts
Aux quatre faces bestiales de l'horizon
Devant la face du taureau
Devant la face du lion
Devant la face de l'aigle
Devant la face d'homme inachevée toujours
Et sans trêve pétrie par la douleur de vivre
Au coeur de la colombe
Dans l'anneau du serpent
Du miel du ciel au sel des mers
Seul symbole vivant de l'espace femelle
Corps de femme étoilé
Urne et forme des mondes
Corps d'azur en forme de ciel
II
Territoire fantôme des enfants de la nuit
Lieu de l'absence du silence et des ombres
Tout l'espace et ce qu'il enserre
Est un trou noir dans le blanc plein
Comme la caverne des mondes
Tout le corps de la femme est un vide à combler
III
L'aube froide
Des ténèbres pâles
Inonde les pôles
Du ciel et de la chair
Des courants souterrains de la chair et des astres
Au fond des corps de terre
Les tremblements de terre
Et les failles où vont les volcans du délire
Tonner
Entez sur le trépied
Celle qui hurle
La bouche mangée
Par l'amertume
En flammes du laurier de gloire
Écume
De la colère des mers
La femme à chevelure
D'orages
Aux yeux d'éclipsé
Aux mains d'étoiles rayonnantes
À la chair tragique vêtue de la soie des frissons
À la face sculptée au marbre de l'effroi
Aux pieds de lune et de soleil
À la démarche d'océan
Aux reins mouvants de vive houle
Ample et palpitante
Son corps est le corps de la nuit
Flamme noire et double mystère
De son inverse identité qui resplendit
Sur le miroir des grandes eaux
IV
Visitation blême au désert de l'amour
Aveugle prophétesse au regard de cristal
Que les oreilles de ton coeur
Entendent rugir les lions intérieurs
Du coeur
Le grand voile de brume rouge et la rumeur
Du sang brûlé par le poison des charmes
Et les prestiges du désir
Suscitant aux détours de ta gorge nocturne
La voracité des vampires
Danse immense des gravitations nuptiales
Aux palpitations des mondes et des mers
Au rythme des soleils du coeur et des sanglots
Vers le temple perdu dans l'abîme oublié
Vers la caverne médusante qu'enfanta
L'ombre panique dans la première nuit du monde
Voici l'appel la trombe et le vol des semences
L'appel au fond de tout du centre souterrain
Danseuse unissant la nuit à l'eau-mère
Végétal unissant la terre au sang du ciel
V
Comme Antée reprend vie au contact de la terre
Le vide reprend vie au contact de la chair
Je viens dans ton sein accomplir le rite
Le rythmique retour au pays d'avant-naître
Le signe animal de l'extase ancienne
Je viens dans ton sein déposer l'offrande
Du baume et du venin
Aveugle anéanti dans les caves de l'être
VI
Mais qui saurait forcer le masque de ta face
Et l'opaque frontière des peaux
Atteindre le point nul en soi-même vibrant
Au centre le point mort et père des frissons
Roulant à l'infini leurs ondes circulaires
Tout immobile au fond du coeur l'astre absolu
Le point vide support de la vie et des formes
Qui deviennent selon le cercle des tourments
Le secret des métamorphoses aveugles
D'où vient l'espoir désespéré
D'amour anéanti dans une double absence
Au sommet foudroyé du délire
Acte androgyne d'unité
Que l'homme avait à jamais oublié
Avant la naissance du monde
Avant l'hémorragie
Avant la tête
VII
Paroles du
Thibet
Il est dit autrefois
Qu'errant éperdue dans l'informe
Éparse dans l'obscurité
La pauvre ombre sans graisse du mort
La bouche pleine de terre
Dans le noir sans mémoire tourbillonne il fait froid
L'espace ne connaît que le glissement glacé des larves
Soudain
Si phalène que tente une lueur lointaine
Elle aperçoit la caverne enchantée
Le paradis illuminé des gemmes chaudes
Le règne des splendeurs et des béatitudes
Aux confins du désir essentiel
Qui jamais satisfait perpétuel se comble
À l'appel enivrant d'odeurs vertigineuses
Qu'elle y entre
Ombre morte
Et s'endorme
Pour se réveiller à jamais enchaînée
Engluée aux racines d'un ventre
Foetus hideux voué pour une vie encore
Au désespoir des générations
Roulé par la roue de l'horreur de vivre
Du vieux foetus aïeul
À notre mère putride
La pourriture aïeule
En robe de phosphore
La reine démente
Qui fait et défait
Les destins et les formes
Et du corps étoile
De l'éternelle femme
Livre les ossements à l'honneur de la cendre
Impose à l'orgueil de statue des chairs
L'horizontalité effroyable de l'eau
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hospi-tales · 1 year
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Chimère (extrait)
J'ai tant arpenté ma forêt que j'en reconnais chaque branchage. Marcher et encore marcher, avancer toujours. On pense régler des choses mais, sur le corps, on a toujours du mal à respirer. Le stress dévorant l’oxygène, la solitude engluant les bronches. Les angoisses qui sourdent et de l'acné sévère à 33 ans. Bourgeon de ma petite forêt. Tropique de mon cancer. Les cavaliers du jour et de la nuit, du soleil et de la lune passent impassiblement au-dessus de ma tête. Baba Yaga m'accueille car il y a du grain à trier, du grain à moudre. Il y en a toujours. Avec mon pilon, je les mélange à la sauge et au romarin, aux particules élémentaires. Je les saupoudre aux paupières, telle une marchande de sable toujours mouvante. Je crée mes rêves, mes images, mes visages. Tantôt homme, tantôt maquerelle, tantôt chatte. Je tente de reconstruire, non, de construire tout court, ce que je ne suis pas, donc ce qu'il me reste pour être. Self-(portrait)made woman. Baba serait fière de moi, elle rirait elle aussi de ses dents noires. Toutefois, ne pose pas trop de questions, me dirait-elle. La forêt est pudique et ne veut pas dévoiler toute son anatomie, en tout cas pas tout d'un coup. Le corps c'est autre chose. Comment expliquer qu'une enfant qui prenait sa douche en maillot de bain tant elle avait peur que quelqu'un, et surtout elle-même, voit son corps, soit devenue une femme qui fait des images où elle pose nue ? Dès que j'ai commencé la photographie, à vingt ans environ, je me suis dénudée. Je ne me demandais pas pourquoi, c'était naturel alors que j'aurais été morte de honte si quelqu'un avait pu voir ne serait-ce que mon épaule dans la "vraie vie". Mais dans ma forêt oui, j'ai toujours été nue. Et la sorcière est sûrement nue aussi, habillée seulement des rayons de sa mère la Lune. Et son corps est comme l'écorce des arbres, ancien, rugueux et beau. TU ES BELLE. C'est curieux à dire mais j'aurais aimé voir ma mère nue. J'aurais aimé la photographier. J'ai une telle tendresse pour son image. Elle sourit ou rit tout le temps sur les photos du quotidien. Petite enfant solaire. La trahison du corps, à la fin, avait affaibli son sourire mais ne l'avait pas fait disparaître. Il était triste, désolé, alors elle priait pour partir, oui.
AH ! Je sens ma colère remonter. Pas contre elle, contre la fatalité, le poison distillé. Contre la sorcière qui lui a imposé une épreuve trop dure pour elle. Contre le dragon qui l'a avalée. Ah ! Rends-la moi ! Sens ma colère monter, ma sorcière écorce, brûler, hurler, sens la Maman. Tu comprends maintenant ? Sans la maman. Il faut absolument accepter que, quoi qu'il arrive, nous perdons peu à peu ce qui nous a construit, ce qui nous relie. Que la sorcière, en nous faisant grandir, nous sépare d'eux. Que la sorcière en nous séparant d'eux, nous fait grandir. Mais ils ne m'avaient pas construite, ou en gros. Bancale et pas finie j'étais. Infinie, je veux être. Oui, je leur en veux d'avoir si peu essayé. D'avoir préféré la politesse, la surface à mon bien-être. Mais je passe ma vie à comprendre, à pardonner, à transformer. J'aime celle que je suis et c'est par leur abandon de moi que je suis celle que j'aime. Alors ci-mer chimère et père. Chacun ses pierres, je le sais. Je romps la lignée d'angoisse. Ça se termine par moi, par mon corps nu dans la forêt, sur mes images. Voilà la fin infinie de nos ancêtres consanguins. De nos gênes faibles et tristes. Je prends le tout, je porte tout sur mon dos, dans ma hotte. Aucun problème. Je vous prends tous, je vous aime tous. Mais j'arrête l'effroi. Ma forêt remplie de sépultures, de statues mousseuses serpentines. Claude et Claude, cousins de la terre. Campagne de mon enfance. Fautifs, selon ma mère, de ses problèmes d'équilibre. Le marin avec tatouée une colombe de paix sur le bras, le parfumeur bourgeois, le peintre contrarié, sa sœur aventurière restée vieille fille, le poète un autre Claude, la grand-mère de glace, celle qui tirait les cartes et croyait à l’au-delà, le frère handicapé, l'enfant mort-né, les autres nés morts. Je vous réinvente un à un, prends à chacun un bout, fais de vous mes personnages, ma créature. Tel Frankenstein. Ne m'en voulez pas. Je respecte chaque fibre en vous. Chaque forêt en vous. Je suis au sommet de l'arbre. Je vous contemple. Mon domaine, mon monde c'est tout ça. La terre, la terre. Le terreau. Je serai votre esprit tutélaire, à rebours. Mais Baba tu hurles là-bas, permets moi de transformer cette colère. Je veux voler moi aussi, je veux vivre. Au-dessus de tout ça, de ce labyrinthe de boue, y faire pousser un jardin sauvage, autonome. Prendre de la hauteur. Être la mère, à sa place. Je voudrais prendre soin d'elle et c'est trop tard. Alors je suis la mère de ces mots, les siens peut-être aussi. Elle ne peut pas ne pas le ressentir. Elle ne peut pas ne pas sentir la terre trembler. Les racines vont jusqu'à elle et lui portent mon message. Ça ne peut pas être autrement, n'est-ce pas ? Dites ?
Est-ce que quand j'aurai fait le tour, cherché dans tous les petits recoins, mâché, soigné, recouvert, enfin surtout recraché, je pourrai sortir de cette forêt ?
Cette forêt aujourd'hui pleine de neige.
Livre disponible ici : https://feebrile.bigcartel.com/product/chimere
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godotetfils · 1 year
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Cambio de Divisas - Godot et Fils - Paris France
Vengas o vayas, Tokio, Mumbai, Dubái, Estambul, París, Londres, Nueva York o Santiago de Chile, eres bienvenido a nuestra agencia, en el centro de París, para cambiar dinero. Estamos ubicados en el barrio latino, junto a Notre Dame o Pantheon. Intentamos tener un negocio local con una tasa de interés interesante, pero somos mucho mejores en comparación con el aeropuerto, la estación de tren o el lugar turístico. Nuestra agencia está abierta de lunes a viernes, de 09:30 a 18:00. Si planeas ir de viaje al extranjero, cambiamos una amplia gama de monedas extranjeras. En el caso de que no consigamos el que necesita, es posible hacer un pedido y lo recibimos en aproximadamente 3 días. En caso de que llegue a París o Francia por vacaciones, asegúrese de comprar la moneda de su país. No dude en llamarnos.
Todo sobre el euro: https://en.wikipedia.org/wiki/Euro
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shalomelohim · 1 year
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12 Tribus, 2 Maisons " Juda & Ephraïm “, 1 seul Peuple : Israël
Quelques versets pour comprendre ce qu’est Un Peuple selon Dieu.
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Promesses faites à Abraham : Alliance inconditionnelle et éternelle
Quand nous tenons un gland de chêne dans nos mains nous tenons un futur chêne, si la graine est plantée en terre. Nous n’éprouvons pas de peine à imaginer cela.  L’Eternel voit plus loin… il voit déjà une forêt. 
C’est ce qui est arrivé avec Abram, qui allait devenir Abraham, quand l’Eternel lui a demandé de quitter son pays, la maison de son père et ses dieux, notamment le dieu lune dont il était un adorateur. 
Déjà, en choisissant cet homme, l’Eternel avait en vision un pays, des nations, un peuple et le Messie d’Israël, bien que sa femme était stérile.
Abraham et Sarah ont été choisis par Dieu pour :
. participer au rachat de toute créature de l’Eternel,  . paver le chemin du Salut par la foi à tous ceux qui viendront rejoindre la Maison d’Israël.
“ L'Eternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une GRANDE NATION, et je te BENIRAI ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de BENEDICTION. Je BENIRAI ceux qui te BENIRONT, et je maudirai ceux qui te maudiront ; Et toutes les familles de la terre seront BENIES en toi. “ (Genèse 12:1-3)
Une grande nation,
Un nom grand et Dieu bénira ceux qui le béniront et maudira ceux qui le maudiront,
Une source de bénédiction et toutes les familles de la terre seront bénies en lui (par Yahshua).
Ces promesses sont scellées par une alliance formalisée lors d’une cérémonie en lui précisant les dimensions de la terre promise pour lui et sa descendance :
“ Et l'Eternel lui dit : Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe. Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre; mais il ne partagea point les oiseaux. Les oiseaux de proie s'abattirent sur les cadavres ; et Abram les chassa. Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram ; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l'assaillir. Et l'Eternel dit à Abram : Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans. Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses. Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse. (Exil en Egypte) A la quatrième génération, ils reviendront ici ; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble. A la quatrième génération, ils reviendront ici; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble. (Sortie d’Egypte) Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde ; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés. En ce jour-là, l'Eternel fit alliance avec Abram, et dit : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate, le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens, des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm, des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens. “ (Possession de la terre promise) (Genèse 15:9-21)
Par la suite, Dieu a donné à Abraham le rite de la circoncision comme un signe spécifique de l'alliance d'Abraham.
Cette alliance a été confirmée à plusieurs reprises à Abraham et à Jacob.
Tout au long de l’histoire de la Genèse, il y a systématiquement une rivalité entre 2 frères dont un seul doit être choisi pour poursuivre le Plan de Dieu :
. Abel et Caïn, . Isaac et Ismaël, . Jacob et Ésaü.
Puis, il y a une nouveauté dans la descendance :
. Joseph et ses frères. 
Fin des comparaisons entre deux frères car le plan de Dieu prévoit la construction de Son Peuple.
La Genèse se termine avec la fin des patriarches pour laisser place au début du Peuple d’Israël dont le fondement est posé au travers de la constitution des 12 fils de Jacob (12 tribus) qu’il a eu avec ses 2 femmes Rachel et Léa ainsi qu’avec leurs 2 servantes Zilpa et Bilha :
Ruben
Siméon
Lévi
Juda
Zabulon
Issacar
Dan
Gad
Aser
Nephtali
Joseph
Benjamin
12 tribus associées activement au projet divin dans une vision collective.
“ Jacob appela [tous] ses fils, et dit : Assemblez-vous, et je vous annoncerai ce qui vous arrivera dans la suite des temps. Rassemblez-vous, et ECOUTEZ, fils de Jacob ! ECOUTEZ Israël, votre père ! “ (Genèse 49:1-2)
A la fin de sa vie et dans un esprit d’unité familiale, Jacob demande qu’ils se regroupent et soient solidaires pour écouter à la fois en tant qu’individu et fils, et en tant que futur peuple, leur père Israël.
Le peuple se caractérisera aussi bien par une histoire collective porteuse d’un message universel que par une multitude de singularités.
Puis il les bénit collectivement et individuellement selon la bénédiction propre du peuple qu’ils vont représenter : identité et vision sur l’avenir qui se déroule entre la sortie d’Egypte jusqu’à la Fin des Temps.
Jacob conclut en mentionnant pour la première fois “Tribus d’Israël” :
“ Ce sont là tous ceux qui forment les douze TRIBUS D’ISRAEL. Et c'est là ce que leur dit leur père, en les bénissant. Il les bénit, chacun selon sa bénédiction. “ (Genèse 49:28)
Chacun des fils ayant compris les enjeux des bénédictions conservera à partir de cet instant la notion de Tribu. Par exemple, dans le désert, chaque tribu aura son drapeau et sa place attitrée. En arrivant en Terre Sainte, la location des terres aux familles se fait tribu par tribu.
L’objectif n’étant pas d’avoir toutes les familles identiques, mais de préserver une spécificité attribuée par Dieu à chaque tribu au sein d’une même unité : ISRAEL.
Pas d’uniformité, mais la richesse d’une diversité de personnes qui va composer cette unité selon les bénédictions proclamées.
Toutes les tribus sont complémentaires pour le bien de la collectivité et ont leur caractère propre, selon leur vocation, leurs compétences et potentialités.
Les bénédictions vont permettre à Jacob d’expliquer pourquoi c’est Juda qui est choisi pour être Roi et pas les autres :
“ Ruben, toi, mon premier-né, Ma force et les prémices de ma vigueur, Supérieur en dignité et supérieur en puissance, Impétueux comme les eaux, tu n'auras pas la prééminence ! Car tu es monté sur la couche de ton père, Tu as souillé ma couche en y montant.
Siméon et Lévi sont frères (binômes) ; Leurs glaives sont des instruments de violence. Que mon âme n'entre point dans leur conciliabule, Que mon esprit ne s'unisse point à leur assemblée ! Car, dans leur colère, ils ont tué des hommes, Et, dans leur méchanceté, ils ont coupé les jarrets des taureaux. Maudite soit leur colère, car elle est violente, Et leur fureur, car elle est cruelle ! Je les séparerai dans Jacob, Et je les disperserai dans Israël. 
Juda, tu recevras les hommages de tes frères ; Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père se prosterneront devant toi. Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils ! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, Comme un grand lion : qui le fera lever ? Le sceptre [royal] ne s'éloignera point de Juda, Ni le bâton souverain d'entre ses pieds, Jusqu'à ce que vienne le Schilo, Et que les peuples lui obéissent. Il attache à la vigne son âne, et au meilleur cep le petit de son ânesse ; Il lave dans le vin son vêtement, et dans le sang des raisins son manteau. Il a les yeux rouges de vin, dt les dents blanches de lait.
Zabulon habitera sur la côte des mers, Il sera sur la côte des navires, et sa limite s'étendra du côté de Sidon.
Issacar est un âne robuste, Qui se couche dans les étables. Il voit que le lieu où il repose est agréable, Et que la contrée est magnifique ; Et il courbe son épaule sous le fardeau, Il s'assujettit à un tribut. 
Dan jugera son peuple, Comme l'une des tribus d'Israël. Dan sera un serpent sur le chemin, Une vipère sur le sentier, Mordant les talons du cheval, Pour que le cavalier tombe à la renverse.
J'espère en ton secours, ô Eternel ! (Messie mentionné)
Gad sera assailli par des bandes armées, Mais il les assaillira et les poursuivra. 
Aser produit une nourriture excellente ; Il fournira les mets délicats des rois.
Nephthali est une biche en liberté ; Il profère de belles paroles.
Joseph est le rejeton d'un arbre fertile, Le rejeton d'un arbre fertile près d'une source ; Les branches s'élèvent au-dessus de la muraille. Ils l'ont provoqué, ils ont lancé des traits ; Les archers l'ont poursuivi de leur haine. Mais son arc est demeuré ferme, Et ses mains ont été fortifiées Par les mains du Puissant de Jacob : Il est ainsi devenu le berger, le rocher d'Israël. C'est l'oeuvre du Dieu de ton père, qui t'aidera ; C'est l'oeuvre du Tout-Puissant, qui te bénira Des bénédictions des cieux en haut, Des bénédictions des eaux en bas, Des bénédictions des mamelles et du sein maternel. Les bénédictions de ton père s'élèvent Au-dessus des bénédictions de mes pères Jusqu'à la cime des collines éternelles : Qu'elles soient sur la tête de Joseph, Sur le sommet de la tête du prince de ses frères !
Benjamin est un loup qui déchire ; Le matin, il dévore la proie, Et le soir, il partage le butin.
A cela s’ajoutent les bénédictions des 2 fils de Joseph : Ephraïm et Manassé que Jacob a adopté :
“ Lui (Manassé) aussi donnera naissance à un peuple, lui aussi sera grand, mais son frère cadet (Ephraïm) sera plus grand que lui et sa descendance remplira les nations “ (Genèse 48:19)
Ainsi se concrétise la promesse que l’Eternel a faite à Jacob lors de l’épisode de l’Echelle :
“ Je suis l’Eternel, le Dieu de ton grand-père Abraham et le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je te la donnerai, à toi et à ta descendance. Ta descendance sera pareille à la poussière de la terre : tu t’étendras à l’ouest et à l’est, au nord et au sud et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta descendance. Je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras et je te ramènerai dans ce pays, car je ne t’abandonnerai pas tant que je n’aurai pas accompli ce que je te dis. “ (Genèse 28:13-15)
Lors de la promesse d’une descendance nombreuse, Dieu avait dit à Abraham que des rois et des nations seraient issus de lui. Cette promesse s'est accomplie par l'avènement du Trône de David.
Le sacrifice et la résurrection de Yahshua sera la réalisation de la dernière promesse, celle de la bénédiction et de la rédemption d'Israël, Son Peuple.
Un projet d’unité et de fraternité selon la Torah et sous l’égide de Yahshua, notre Bannière, notre Etendard, notre Messie / Roi pour la gloire du Père.
Il réunifiera des 12 tribus (Juda & Ephraïm) afin de former un seul peuple avec un seul Esprit pratiquant les mêmes Ordonnances, les mêmes Commandements, les mêmes Fêtes et les mêmes Lois de Dieu dans Son Amour.
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Ensemble, TRANSFORMES A L’IMAGE DIEU, mais tous uniques, chacun ayant la fonction que Dieu lui a attribué au sein du peuple dans une nation définie.
Nous avons des rôles et des missions différents et c’est en connaissant notre identité spirituelle définie par Dieu que nous pouvons y arriver tous ensembles.
Si nous méditons la Bible dans sa totalité et avons les mêmes enseignements sur la saine doctrine, alors cela nous amène automatiquement à être en harmonie les uns avec les autres et à devenir un Peuple selon la volonté de Dieu.
C’est un projet qui sera prochainement achevé par notre Roi Yahshua lors de son second avènement avec la difficulté particulière de le réaliser sur la Terre d’Israël (Erets Israël).
Belle journée bénie à toutes et tous.
Source : Juda & Ephraïm
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dixvinsblog · 1 year
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Catherine Boissaye - Dernière extase
Catherine Boissaye – Dernière extase
Les trois lunes se glacentDans l’effroi d’un demainIncertain Le soleil dortSur l’universEteint La comète en secretQue le ciel couvreD’un halo de veloursPrépare son retour Tandis que les poussièresDe plumesDes colombes à l’agonieS’abattent sur son enclume Héphaïstos se meurtD’indifférence Et les nourrissons du ParnasseEnfourchent leur Pégase Pour une dernièreExtase
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christophe76460 · 2 years
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JERUSALEM RESTAURER
1 Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, Et la gloire de l’Éternel se lève sur toi. 2 Voici, les ténèbres couvrent la terre, Et l’obscurité les peuples; Mais sur toi l’Éternel se lève, Sur toi sa gloire apparaît. 3 Des nations marchent à ta lumière, Et des rois à la clarté de tes rayons. 4 Porte tes yeux alentour, et regarde: Tous ils s’assemblent, ils viennent vers toi; Tes fils arrivent de loin, Et tes filles sont portées sur les bras. 5 Tu tressailliras alors et tu te réjouiras, Et ton cœur bondira et se dilatera, Quand les richesses de la mer se tourneront vers toi, Quand les trésors des nations viendront à toi. 6 Tu seras couverte d’une foule de chameaux, De dromadaires de Madian et d’Épha; Ils viendront tous de Séba; Ils porteront de l’or et de l’encens, Et publieront les louanges de l’Éternel. 7 Les troupeaux de Kédar se réuniront tous chez toi; Les béliers de Nebajoth seront à ton service; Ils monteront sur mon autel et me seront agréables, Et je glorifierai la maison de ma gloire. 8 Qui sont ceux-là qui volent comme des nuées, Comme des colombes vers leur colombier? 9 Car les îles espèrent en moi, Et les navires de Tarsis sont en tête, Pour ramener de loin tes enfants, Avec leur argent et leur or, A cause du nom de l’Éternel, ton Dieu, Du Saint d’Israël qui te glorifie. 10 Les fils de l’étranger rebâtiront tes murs, Et leurs rois seront tes serviteurs; Car je t’ai frappée dans ma colère, Mais dans ma miséricorde j’ai pitié de toi. 11 Tes portes seront toujours ouvertes, Elles ne seront fermées ni jour ni nuit, Afin de laisser entrer chez toi les trésors des nations, Et leurs rois avec leur suite. 12 Car la nation et le royaume qui ne te serviront pas périront, Ces nations-là seront exterminées. 13 La gloire du Liban viendra chez toi, Le cyprès, l’orme et le buis, tous ensemble, Pour orner le lieu de mon sanctuaire, Et je glorifierai la place où reposent mes pieds. 14 Les fils de tes oppresseurs viendront s’humilier devant toi, Et tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds; Ils t’appelleront ville de l’Éternel, Sion du Saint d’Israël. 15 Au lieu que tu étais délaissée et haïe, Et que personne ne te parcourait, Je ferai de toi un ornement pour toujours, Un sujet de joie de génération en génération. 16 Tu suceras le lait des nations, Tu suceras la mamelle des rois; Et tu sauras que je suis l’Éternel, ton sauveur, Ton rédempteur, le puissant de Jacob. 17 Au lieu de l’airain je ferai venir de l’or, Au lieu du fer je ferai venir de l’argent, Au lieu du bois, de l’airain, Et au lieu des pierres, du fer; Je ferai régner sur toi la paix, Et dominer la justice. 18 On n’entendra plus parler de violence dans ton pays, Ni de ravage et de ruine dans ton territoire; Tu donneras à tes murs le nom de salut, Et à tes portes celui de gloire. 19 Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumière pendant le jour, Ni la lune qui t’éclairera de sa lueur; Mais l’Éternel sera ta lumière à toujours, Ton Dieu sera ta gloire. 20 Ton soleil ne se couchera plus, Et ta lune ne s’obscurcira plus; Car l’Éternel sera ta lumière à toujours, Et les jours de ton deuil seront passés. 21 Il n’y aura plus que des justes parmi ton peuple, Ils posséderont à toujours le pays; C’est le rejeton que j’ai planté, l’œuvre de mes mains, Pour servir à ma gloire. 22 Le plus petit deviendra un millier, Et le moindre une nation puissante. Moi, l’Éternel, je hâterai ces choses en leur temps. (‭‭‭Ésaïe‬ ‭60‬‬:‭1‬-‭22‬ ‭LSG‬‬)
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alexar60 · 3 years
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Un ciel rempli d’étoiles
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Ils étaient vingt répartis en quatre groupes de cinq à quitter Paris. Le but était de ne pas alerter l’ennemi qui occupait l’extérieur de la ville. Dès qu’ils sortaient, il y avait à coup sûr, un carnage. Alors, pour augmenter les chances de réussite, les groupes prirent des directions différentes devant atteindre un point de rassemblement avant quatre jours.
La Compagnie de Sam fut la première à atteindre l’objectif. Ils étaient passés par le nord en suivant l’ancienne ligne 4 du métro jusqu’à la station Porte de Clignancourt. Ensuite, il fallut surveiller les arrières en traversant les égouts reliant la Seine-Saint Denis. Et à partir de là, le danger commençait car ils étaient obligé de sortir en pleine rue et traverser les villes. Dès lors, Sam et ses hommes allèrent d’immeuble en immeuble, prenant leur temps, scrutant à chaque coin de rue. Etonnamment, ils rencontrèrent très peu de ces monstres. L’un d’eux fut même à portée de fusil. Mais, pour ne pas révéler leur présence, ils le laissèrent tranquille à dévorer ce qui parut être une carcasse de chien.
La jonction devait se faire dans un bois signalé par un éclaireur. Les arbres permettaient une certaine protection et il était possible de grimper grâce à leurs cordages spécialement préparés pour l’occasion. Tout le monde se reposait sauf Mathieu qui gardait le camp improvisé. Il utilisait une paire de jumelles classique. Lorsqu’il aperçût une ombre lointaine, il siffla réveillant le reste du groupe. A ce moment, il n’était plus question de se la couler douce ; ami ou ennemi, ils se devaient de le recevoir. Sam grimpa à l’arbre le plus proche avec une facilité déconcertante, rejoint par Louis, son second. Les autres étaient cachés dans d’autres chênes.
Mathieu observait l’ombre avancer. Il n’arrivait pas à distinguer à travers le brouillard perpétuel s’il s’agissait d’un humain ou une de ces choses qui avait envahi la Terre, enfin, qui était apparu sur Terre du jour au lendemain, après le grand cataclysme. Il retint son souffle dans le but de contrôler sa peur. Soudain, il soupira en sifflant deux fois pour prévenir qu’il n’y avait aucun danger. Cependant, il resta en alerte au cas où les arrivants étaient suivis.
Leurs casques empêchaient de savoir de quelle compagnie il s’agissait. Une fois arrivée au camp, Sam appela puis il descendit aussi facilement qu’il était monté. Les nouveaux s’assirent, retirèrent leur casque. Dans un long mouvement, les cheveux longs d’Agnès se dévoilèrent aux yeux de tous. Elle passa ensuite ses doigts dans sa tignasse, regrettant de ne pas avoir de peigne. De son côté, Cybèle venait de boire une gorgée avant de tendre sa gourde à Etienne, son compagnon dans la vie,
-          Vous n’êtes plus que trois ? demanda Sam.
La jeune femme aux cheveux longs répondit en baissant la tête laissant Etienne expliquer leur situation.
-          Les égouts sont infestés à partir de Colombes. On a perdu les deux autres à cause de ça. Ils étaient en avance et se sont retrouvés dans un nid. Ils…
Il déglutit et, réalisant qu’il lui était difficile de continuer, Sam préféra couper la parole en murmurant qu’il était désolé. Charly offrit un peu de nourriture aux filles et à Etienne. C’était de la viande séchée dont l’origine reste à déterminer. Le goût salé permettait de l’avaler sans se poser de question. Le groupe reprit sa sieste alternant les gardes, et tout en espérant que les autres arriveraient bientôt. Hélas, après quatre jours, il fallait se rendre à l’évidence, ils ne viendront jamais!
La traversé de la forêt se fit dans d’étranges conditions. En fait, ils n’étaient pas habitués à marcher dans un endroit pareil. Ils étaient dehors dans un semblant de sécurité car, les bruits, la peur de voir surgir les monstres, gagnaient leur tripe. Toutefois, quelque-chose parut agréablement anormale ; d’habitude, les monstres détruisaient toutes formes de vie et à ce moment, ils entendirent des chants d’oiseaux. De plus, la brume qui avait envahi la capitale semblait se dissiper autour d’eux, leur permettant de voir plus loin.
Deux jours passèrent avant qu’ils ne quittent enfin la forêt. Les huit compagnons traversèrent une prairie puis ils pénétrèrent les restes d’un village. Peu avant, Théo, leur éclaireur, vérifia l’endroit sans trouver trace de qui que ce soit. Le hameau n’était pas grand. Ils visitèrent les quelques maisons encore intactes, découvrant des restes humains dans un salon. Cybèle fut captivée par des photos posées sur une étagère. Elle prit l’un des portraits, celui d’une petite fille qui lui rappelait son enfance. Elle était habillée d’une robe d’été rose et blanche. En fait, elle reçut la même tenue pour ses cinq ans. C’était deux mois avant le début de la fin.
-          Tu crois qu’on la trouvera cette Avalon ?
Tout en posant le portrait, elle regarda Agnès qui venait de poser la question.
-          Je ne sais pas.
-          Et si elle n’existait pas ? Si c’était juste une légende ?
-          On ne serait pas là, ne crois-tu pas ?
Les ordres de départ étaient simples. Trouver la forteresse appelée Avalon et qui tiendrait tête en plein air à ses monstres. Pendant longtemps, les rescapés de Paris pensèrent qu’il s’agissait d’une légende comme tant d’autres ; un espoir pour continuer à survivre. Aussi, lorsqu’un inconnu se présenta et annonça avoir vu la fameuse citadelle, le commandement décida d’organiser une expédition afin de prendre contact avec Avalon.
Les deux jeunes femmes allaient rejoindre le reste du groupe lorsque la voix de Sam résonna.
-          On reste ici pour la nuit ! Il se fait tard, et je ne veux pas qu’on se retrouve à découvert surtout qu’on ne sait rien d’ici.
La maison qui sembla la mieux protégée fut nettoyée. De plus, on renforça la sécurité en posant quelques mines portatives dans la rue et dans le jardin. Les soldats bivouaquèrent dans la plus grande salle et fatigués, ils s’endormirent se relayant à tour de rôle.
Cybèle se réveilla brusquement. Elle venait de faire un cauchemar dans lequel elle revit le massacre de ses compagnons. Elle regarda les autres qui dormaient dans leurs sacs de couchages, essuya son front et se leva en découvrant que c’était Etienne qui faisait le guet. Il était assis sur le balcon, observant de temps en temps au loin à l’aide de ses jumelles. Reconnaissant le pas de sa fiancée, il ne tourna pas la tête. Il embrassa la main qui caressa sa joue sans quitter son regard sur l’horizon.
La guerrière s’assit et se blottit contre lui. Cependant, il restait concentré sur les champs à perte de vue. La forêt n’était plus visible en raison de la nuit. Par contre, il n’avait jamais connu une clarté pareille en pleine nuit. Cybèle leva la tête et dit :
-          C’est beau, toutes ces étoiles.
Dès lors, il leva les yeux au ciel et sourit. Son bras droit enlaça la jeune femme. Ils étaient admiratifs de ce ciel étoilé. En fait, ils n’en avaient pas vu depuis si longtemps, peut-être jamais car avant le cataclysme, Paris était déjà dans un brouillard épais. Elle contempla longuement la voute céleste, observant chacune des étoiles. Elle avait entendu parler d’étoile filante et espérait que l’une d’elles bouge brusquement.
-          La lune est belle aussi, susurra Etienne.
-          Pas si belle que celle-là, dit-elle en montrant du doigt une étoile brillante. Tu crois qu’elle est loin ?
Il ne répondit pas, préférant surveiller la plaine. Il venait d’entendre un bruit sourd qu’il n’aimait pas.
-          Tu crois qu’il y a des mondes là-bas et qu’ils vivent en paix ?
-          Chut ! Va réveiller Sam, s’il te plait !
Au loin, une forme venait de bouger. Il était grand, large et se dirigeait vers le village. Grâce à la luminosité du ciel, Etienne distingua une seconde forme mobile, plus petite. En fait, il y en avait une dizaine qui avançait dans leur direction. Peut-être plus. Il régla les jumelles, regarda ces choses. Il se doutait que les monstres avaient senti leur présence et les avaient pistés. Il en arrivait encore d’autres. Plus nombreux, une cinquantaine. Cybèle réveillait le reste de l’escouade lorsque Sam rejoignit son amoureux. Il porta ses jumelles aux yeux et soupira en réalisant qu’ils devraient se battre. Il prit son fusil à lunette, visa le grand monstre et, dit : « J’ai toujours rêvé de mourir sous un ciel rempli d’étoiles » avant de loger une balle en pleine tête de la bête qui s’effondra devant le reste de la meute.
Alex@r60 – août 2021
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mysadecstasy · 1 year
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Saint Amour
Mille pyramides coiffées de nuages noirs Scarifiées de lumière crue et blanche Brillante tel le cœur de l’Eden Incandescente Comme lors du siège de Jérusalem Ciel traversé de brume rouge Effrayante comme une voix qu’on entend pour la dernière fois Qui ne dit pas au revoir mais juste un mot Un dernier mot comme peut-être Et qu'on n'entendra plus Les nuages sont noirs sur les pyramides D’aucuns diront que c’est de mauvaises augures D’autres qu’il n’y a pas de réponse à l’insoluble sans un passage par le chaos Et cette voix qu’on entendra plus Rauque un peu grave et accentuée Ta voix Qui murmure à mon oreille mes extases enivrées Dans la brume rouge de nos nuits dans ton petit studio de la butte Il faut bien ça pour s’aimer… Un regard d’abord de la curiosité ensuite Et le reste après… Désir envie ignorance déshabillage conversation magnétisme attirance baiser fou cage d’escalier va et vient plafond blanc salle de bain et eau brulante Dans la nuit fiévreuse et mourante Tartines de beurre œufs brouillés Et l’amour nait Tisse sa toile Ramifications du désir et des envies Comme des colombes virevoltent autour de la flèche de la grande cathédrale Sainte Le pain à la bouche Grillé et beurré qui croustille Le fil d’or se délie de ta bouche Te voilà libérée cœur échevelé Oh ma douceur laisse-moi te baiser encore Baiser cette bouche crémeuse et chaude …et peut-être aussi la rondeur de ton sein Nue entière sur mon tabouret de bois L’odeur de ta peau éthérée fleure à mes narines Je déguste Je me perds en saveur je me perds en ton corps je me perds en toi Forêt magique généreuse et sans fin Je marche des heures en tes sens émoussés par l’amour Et c’est comme te connaître par cœur que de savoir ce que tu vas manger Toi que je connais à peine Et que je désire tant… C’est comme si toujours tu avais été auprès de moi Je t’emmènerai plonger des rochers Dans l’eau salée plus azur que le ciel encore Et on rentrera au crépuscule Après le soleil rougeoyant Finissant à pied Amoureux et assoiffés Si heureux d’être libres et fatigués Se vautrer sur la couche du salon S’enlacer les yeux brûlants S’enlacer les yeux hurlants Les mains sur les corps chauds et Lucia qui chante Tant de nuits tu m’as manquée Trop de nuits Trop de nuits dans un vacarme noir Trop de nuits sans ta chaleur Ta peau Et tellement plus Chaque matin je te cherchais sous les draps Et les pyramides étaient coiffées d’un noir électrique Comme la foudre bleue et orange qui se tisse autour pour un instant Brillante telle l’essence de l’Eden Mais la terreur c’est cette brume rouge insidieuse Vaporeuse Qui flotte au-dessous comme une couche amère Venue de ténèbres Rouge diaphane effrayant comme ta bouche cousue au premier matin Cousue sur toute l’ignorance bientôt dévoilée Chemine dans le grand jardin des délices A la machette on découpe l’ignorance et l’impalpé pour y découvrir le miel de l’amour Et il coule dans nos bouches offertes Il coule dans nos bouches comme la perpétuelle promesse d’une nouvelle aube Ah qu’il était bon le temps de la fièvre Douce fièvre qui sentait le pin, le thym et ton odeur… Mais même sans or à gagner il y a des guerres Même sans or ni étoffe ni terre ni rien Juste par amour Juste pour découdre des bouches égarées Des beautés en sommeil exaltées Désireuses et abandonnées Conquérantes et valeureuses Pour jeter des ponts entre le doute et l’impossible Entre la solitude et l’étreinte sourde Alors forniquons tous au bal de la treizième lune Sur de grands parterres de mousse et de chèvrefeuille clairsemés de fleurs Coiffés de grands chênes et cèdres Forniquons au grand banquet des amoureux sauvages Festoyons au plaisir des amours impossibles Des amours qu’on n’a pas vu naître Insoupçonnés Et pourtant si déterminés dès le premier regard Saint Amour revêt ta toge immaculée et marche Saint Amour marche par-delà les épreuves et les joies Marche jusqu’à faire le tour du monde et le noyer de félicité
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La Symphonie de la Neige
Chaque année, au printemps, elles reviennent chargées de neige ; Dans la cour de la salle qu’embellissent les fleurs du Haïtang, elles rivalisent de blancheur avec la lune ; Douze jalousies ornées de perles les enveloppent en se relevant ; Un couple d’hirondelles blanches vole en haut et en bas. Les deux jeunes filles lettrées, roman chinois.
I
La neige qui s’amasse et tombe dans la neige, Du ciel, à gros flocons, sur la terre descend, Et, comme pour les pas d’un triomphal cortège, Son glorieux tapis rayonne éblouissant.
D’autres regretteront, devant cette richesse, Les pourpris que l’Aurore arrose de ses pleurs, Le gazon aplani pour des pieds de duchesse, Et le rose printemps des oiseaux et des fleurs ;
Et de ne plus revoir, au soleil d’or qui baise Les grands coquelicots, orgueil mouvant des blés, Les gammes de Rubens et de Paul Véronèse Tourbillonner en chœur devant leurs yeux troublés.
Mais moi, j’aime à songer devant cette harmonie, Et toutes les blancheurs des rêves anciens Mettent d’accord leurs voix pour une symphonie, Et leur rythme plaintif me prend dans ses liens.
II
C’est dans le mol oubli d’un ciel douteux et pâle Qui donne à toute chose un prestige charmant, Et qui passe en douceur le duvet et l’opale, Que le drame du jour s’agite vaguement.
Leurs six ailes au vent, pareilles à des voiles, Les Anges sont épars dans les chemins du ciel ; Les nuages rêveurs font la cour aux étoiles, Et tout l’éther frémit d’un amour sensuel.
Les lacs sont habités par la troupe des cygnes, Qui semblent frissonner sous nos soleils pâlis, Et l’ombre du feuillage a les marbres insignes Dont un grêle rayon baise les pieds polis.
III
Ces filles de la Grèce aux allures profanes Écartent en riant les cheveux du bouleau ; Et, cherchant le repos dans les flots diaphanes, L’escalier des palais plonge son pied dans l’eau.
Sur la vague s’agite une légère écume, Comme celle où, parmi les dauphins entraînés, Pleine, ainsi que les flots, de charme et d’amertume, Aphrodite jaillit des flots rassérénés.
(Dans la conque de nacre, avec ses pieds timides, Vierge elle caressait les Grâces et les Jeux, Et les purs diamants et les perles humides Ruisselaient de sa bouche et de ses blonds cheveux.)
Voici les bois sacrés à la Mélancolie Où, mêlant à la brise un murmure confus, L’oranger, le laurier, le myrte d’Idalie Accueille mille oiseaux dans ses dômes touffus.
C’est là que le pommier fleurit, et que la rose, Fière de son bouton suave, encor tout blanc, Déjà pâmée, attend que l’Aurore l’arrose Et que l’enfant au dard la teigne de son sang.
IV
En cavalcade, au long des terrasses de brique, Des dames, dont Zéphyr baise le front mutin, Avec des cavaliers au sourire lubrique, Passent dans leurs habits d’hermine et de satin.
Les pages, les muguets langoureux et bravaches, Et les belles de cour, aux cheveux crespelés, Font briller dans la nuit, sous d’insolents panaches, Les fronts de leurs chevaux d’une flamme étoilés.
La nappe encore vierge est mise pour l’orgie, Et les flacons d’argent brillent sur le dressoir, Tandis qu’à la fenêtre, avec sa main rougie, Elvire désolée agite son mouchoir.
Et dans l’ombre, un fuyard, qu’une autre ombre accompagne, Les cheveux hérissés par le vent qui les suit, Rejoint ses compagnons dans l’immense campagne, Au galop d’un coursier sombre comme la Nuit.
V
Blanche, dans un massif, dort parmi les dentelles Dont le bouquet foisonne autour de ses beaux seins ; Elle rêve, et son corps, semblable aux tourterelles, Creuse en nid embaumé le duvet des coussins.
Auprès d’elle, à mi-voix, deux colombes mystiques, Au milieu des ardeurs du tiède renouveau, Se murmurent, ainsi que des lyres antiques, Des vers d’Anacréon, d’Orphée et de Sappho.
VI
Ainsi la Rêverie en mon âme s’épanche, Et, le front caressé par ses folles fraîcheurs, J’entends s’épanouir en moi (divine Blanche !) L’accord mélodieux de toutes les blancheurs.
Mais ces pâles amours de fleurs et de sculptures, Dont je mène en chantant le chœur étiolé, Sont encore à mes yeux moins blanches et moins pures Que votre âme sereine, ô Lys inviolé !
Théodore De Banville
[Clarence Gagnon - Mill and Stream, Morning Sun]
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alexlacquemanne · 3 years
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Avril MMXX
Films
L'aventure c'est l'aventure (1972) de Claude Lelouch avec Jacques Brel, Lino Ventura et Charles Denner
L'Emmerdeur (1973) de Édouard Molinaro avec Lino Ventura, Jacques Brel et Caroline Cellier
3 h 10 pour Yuma (3:10 to Yuma) (2007) de James Mangold avec Russell Crowe, Christian Bale et Ben Foster
La Veuve Couderc (1971) de Pierre Granier-Deferre avec Simone Signoret et Alain Delon
Habemus papam (2011) de Nanni Moretti avec Michel Piccoli, Nanni Moretti et Margherita Buy
La Septième Compagnie au clair de lune (1977) de Robert Lamoureux avec Pierre Mondy, Jean Lefebvre et Henri Guybet
La Princesse de Montpensier (2010) de Bertrand Tavernier avec Mélanie Thierry, Gaspard Ulliel, Grégoire Leprince-Ringuet, Raphaël Personnaz et Lambert Wilson
Cyrano de Bergerac (1990) de Jean-Paul Rappeneau avec Gérard Depardieu, Anne Brochet, Vincent Pérez et Jacques Weber
Le Sauvage (1975) de Jean-Paul Rappeneau avec Catherine Deneuve, Yves Montand et Luigi Vannucchi
Barry Lyndon (1975) de Stanley Kubrick avec Ryan O'Neal, Marisa Berenson et Leon Vitali
Jo (1971) de Jean Girault avec Louis de Funès, Bernard Blier et Claude Gensac
Le rouge est mis (1957) de Gilles Grangier avec Jean Gabin, Lino Ventura et Annie Girardot
Mélodie en sous-sol (1963) de Henri Verneuil avec Jean Gabin, Alain Delon et Maurice Biraud
Bullitt (1968) de Peter Yates avec Steve McQueen, Robert Vaughn et Jacqueline Bisset
Le cave se rebiffe (1961) de Gilles Grangier avec Jean Gabin, Maurice Biraud et Bernard Blier
1492 : Christophe Colomb (1492: Conquest of Paradise) (1992) de Ridley Scott avec Gérard Depardieu, Sigourney Weaver et Armand Assante
L'Homme de Rio (1964) de Philippe de Broca avec Jean-Paul Belmondo, Françoise Dorléac et Jean Servais
La Fille de d'Artagnan (1994) de Bertrand Tavernier avec Sophie Marceau, Philippe Noiret et Claude Rich
Symphonie pour un massacre (1963) de Jacques Deray avec Charles Vanel, Jean Rochefort et Claude Dauphin
Le Soleil des voyous (1967) de Jean Delannoy avec Jean Gabin, Robert Stack et Margaret Lee
Comment épouser un millionnaire (How to Marry a Millionaire) (1953) de Jean Negulesco avec Marilyn Monroe, Lauren Bacall et Betty Grable
Spectacle
Ben l'Oncle Soul - Tribute to Frank Sinatra (2016)
Le sommelier (2018) de Patrick Sébastien avec Didier Gustin, Philippe Chevallier, Marianne Giraud et Kym Thiriot
One World: Together at Home (2020)
Séries
Psych Saison 7
Une soirée mystérieuse - Quel cirque ! - Mariage mouvementé - Vies parallèles - Jeune femme partagerait appartement - Impair et Maire - Meurtre au bureau - Radio meurtre - Une affaire qui déride ! - La Truite sur le dos - Tous en scène ! Acte 1 - Tous en scène ! Acte 2 
Castle Saison 4
47 secondes
Maguy Saison 1
Changer de look, quel souk ! - A visage redécouvert'’
Chapeau Melon et Bottes de Cuir Saison 6, 5, 4
L'Invasion des Terriens - George et Fred - Une petite gare désaffectée - Mon rêve le plus fou - Rien ne va plus dans la nursery - Voyage sans retour
Top Gear Saison 14, 18, 19, 20, 12, 16, 22, 13, 10, 11
Du grand art ! - Surfin’ USA - Spécial Journée Circuit - Rugbymobile - Mission Camping-Car - Trois camions d’enfer - La fiesta dans tous ses états - Le choc des titans - James VS Tanner - Une voiture pour chaque situation - La traversée de Londres - Apprentis policiers - Routes de rêve - Spécial Bolivie
Meurtres au paradis Saison 9
La Lettre à Élise - De Manchester à Sainte-Marie - Opération Survie - Le Salon de coiffure
Kaamelott Livre I, II, VI
Præceptores
Livres
OSS 117 : Cité secrète de Jean Bruce
Les Aventures de Tintin : Les Cigares du pharaon d’Hergé
Le Catch : Ma vie, notre passion ! de Christophe Agius
Kaamelott Tome 1 : L'Armée du Nécromant de Alexandre Astier et Steven Dupré
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