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#belle vue prison
manchestergalore · 1 year
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Belle Vue Prison, Hyde Road , Gorton
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icariebzh · 23 days
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 « Deir al-Balah, Gaza, 11 mars 2024, Chère Michelle, Ton nom est la seule chose que je connais de toi pour l’instant. Moi, je m’appelle Tala. Jamais je n’ai imaginé parler un jour à une Israélienne. Encore moins faire ta connaissance alors qu’une guerre est en cours contre mon peuple. Lorsqu’on m’a propos�� de t’écrire une lettre, je me suis sentie mal sur le moment, effrayée par l’idée de coopérer inconsciemment avec l’ennemi et de trahir les miens. J’ai peur que cette conversation me mette en danger ainsi que ma famille.  Mais j’ai quand même décidé de t’écrire. D’abord, pour te raconter ce que je vis depuis six mois maintenant. Et surtout pour honorer mon ami Yousif Dawas, tué le 14 octobre par une bombe israélienne. Il n’avait que 20 ans et rêvait de devenir thérapeute. C’était mon camarade d’université. Nous nous retrouvions régulièrement devant l’hôpital Al-Shifa pour aller ensemble à l’université.  
Je suis née à Gaza City il y a vingt ans. Je n’ai jamais quitté l’enclave, qui est une vraie prison à ciel ouvert, tu sais. A l’université, j’étudie le droit. Pendant mon temps libre, j’écris. Les gens disent de moi que je suis un vrai rat de bibliothèque. Avant la guerre, je travaillais du matin jusqu’au soir. Puis, une fois rentréechez moi, j’adorais dévorer un énième livre de ma bibliothèque tout en buvant du thé vert, ma boisson préférée. Je pourrais te parler des heures de mon université. Elle est si belle : on y entend le chant des oiseaux, le bruissement des arbres, on y respire l’air frais et on y trouve des espaces agréables où se reposer. Maintenant, il faudrait que j’écrive ces mots au passé. Car il n’en reste qu’un tas de ruines. Quant à mon diplôme, que j’étais censée obtenir l’an prochain, je ne sais pas quand je pourrai le décrocher.
Désormais, je suis réfugiée à Deir al-Balah, après avoir fui le nord de Gaza, en passant par Khan Younès, où je suis restée quarante jours sans mes parents et mes petites sœurs, qui étaient restés dans le Nord pour garder notre maison. Ils ont fini par partir eux aussi, et on s’est retrouvés en décembre. Nous avons la chance d’avoir trouvé un abri, un toit, des murs. Même s’il me paraît toujours étrange d’appeler ça un abri, étant donné que nous ne sommes protégés ni des bombes ni d’une famine ou d’une épidémie. 
Ce n’est pas courant de parler avec une Israélienne comme toi, Michelle. Personne n’est ami avec des Israéliens ici. D’ailleurs, je ne connais pas grand-chose de votre culture, de vos traditions. A Gaza, on est élevés pour vous haïr. Vous n’êtes rien d’autre que des voleurs de maisons, des auteurs de massacres innombrables qui visent à nous expulser de force ou nous exterminer.
Mais, dans ma famille, on pense qu’il est impossible de tout résoudre par la force. Je partage ce point de vue. Je crois qu’apprendre à connaître les personnes qui revendiquent leur droit à cette terre peut servir notre cause. Et toi, qu’en penses-tu ? Pourquoi as-tu accepté d’entamer cette conversation avec moi ?
Malgré notre adversité, je reste ouverte d’esprit et curieuse d’écouter et de comprendre ton opinion. Peut-être que nous ne pensons pas si différemment finalement, et que nous avons même des choses en commun. Où habites-tu ? Etudies-tu ? Connais-tu des Palestiniens ? 
Ecrire cette lettre me demande un effort colossal. Ces derniers jours, j’ai été incapable de m’exprimer correctement. J’aimerais partager ce que je vis. Ça pourrait me soulager, me faire sortir un peu du chagrin. Je n’ai plus de projet, plus de vie depuis le 7 octobre. Je commence même à me désintéresser de mes activités favorites comme la broderie palestinienne. Mes amis sont morts ou ont fui. Tous sont partis sans dire au revoir. Beaucoup de Palestiniens meurent de malnutrition, des femmes, des nourrissons. Imagines-tu que des enfants font la queue pour remplir une gamelle de soupe ? Nous avons du mal à trouver des légumes, tout est cher ou inexistant. Je déteste voir les rues inondées d’ordures et d’eau sale, les écoles et universités bombardées ou fermées. Je suis fatiguée de sentir la fumée de notre four en argile qui s’incruste dans tous nos vêtements. Et de devoir me déplacer en âne ou en charrette. La ville où j’ai grandi a été ravagée. Mes souvenirs ont disparu. Ma bibliothèque aussi. J’ai vu une photo de ma rue à Gaza City, elle est méconnaissable. C’est devenue une ville fantôme. Michelle, que fais-tu pendant que mon peuple meurt sous les bombes ? Est-ce que ça te fait de la peine ?
Notre situation est indescriptible. Nous avons perdu toute forme de vie sensée. Nous installons des tentes sur les ruines de maisons détruites. Très peu de centres de santé peuvent aider les femmes enceintes. Le taux de fausses couches a augmenté, tout comme les accouchements précoces en raison des bombardements violents. Je hais de voir comment la vie est en train de quitter nos corps. Soutiens-tu cette agression ? Pourquoi rien ne marche dès qu’il s’agit du sort de la Palestine ? Quelle offense avons-nous commise, nous Gazaouis, pour vivre de telles horreurs ? 
Michelle, je me demande si tu as déjà questionné la légitimité de ton Etat, ses lois ou ses actions. Personne ne se soucie de la discrimination que nous subissons depuis cent ans. Et le monde est aveugle face à l’apartheid que nous vivons. Comment l’Etat d’Israël peut-il se qualifier d’Etat démocratique ? Crois-tu que nous pourrons un jour vivre en paix ?
Je suis sûre que tu es, comme tous les êtres humains, dotée de sentiments. Tu ressens l’amour, la haine, la colère, la compassion. S’il te plaît, prends pitié de nous. Dis à ton peuple de cesser de nous priver de notre humanité. Notre destin, c’est nous qui devons le choisir.
Respectueusement, Tala » 
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 « Zoran, centre d’Israël, 25 mars 2024, Chère Tala, Je te remercie pour ta lettre. Bien que je n’habite qu’à quelques kilomètres de Gaza, je n’ai jamais parlé à quelqu’un de là-bas. Premièrement, je souhaiterais te dire que je suis désolée de ce que tu vis et t’exprimer mes plus sincères condoléances pour la perte de ton ami Yousif Dawas. Que sa mémoire soit honorée.
 Permets-moi tout d’abord de me présenter. J’ai 24 ans et, comme toi, je suis étudiante en droit. Je m’intéresse au droit pénal et au droit international. J’aime également faire du bénévolat. Avant la guerre, j’aidais les habitants de ma ville qui avaient besoin d’une assistance pour trouver un logement ou obtenir une aide financière de la part de l’Etat. Désormais, ma ville, Sdérot, comme toute la région limitrophe de Gaza, s’est vidée de ses habitants. 
 J’ai quitté ma maison depuis l’attaque du 7 octobre. Depuis, je suis hébergée par la famille de mon petit ami à Zoran, dans le centre d’Israël. C’est plus calme ici, contrairement à ce qui se passe dans le nord ou le sud du pays. Ma maison me manque beaucoup. Je crains que les missiles lancés quotidiennement de Gaza sur le sud d’Israël détruisent tout ce que j’ai. Mon université est fermée, mais nous pouvons suivre nos cours à distance, en visio. 
Je suis née et j’ai grandi à Jérusalem. J’étais scolarisée à l’école “Hand in Hand” [“main dans la main”], où la moitié des élèves sont des Israéliens juifs et l’autre moitié des Palestiniens citoyens d’Israël ou résidents de Jérusalem-Est. Oui, je connais donc des Palestiniens. J’ai fréquenté cet établissement jusqu’à la fin des études secondaires. C’est le seul lycée mixte en Israël où enfants juifs et palestiniens étudient ensemble.
Mon éducation était donc très différente des autres enfants de Jérusalem. Je parlais quotidiennement à des Palestiniens, des Arabes. Les mêmes que la société nous apprend à haïr. Je me souviens que des enfants de mon quartier ne voulaient pas me fréquenter, m’affirmaient que j’étais devenue amie avec des Arabes qui, une fois adultes, viendraient me tuer. Lorsque j’avais 14 ans, des suprémacistes israéliens ont même mis le feu à mon école. Ces années ont fait évoluer ma vision de la société israélienne.
Le 7 octobre au matin, j’ai appris que des terroristes palestiniens s’étaient infiltrés en Israël. Avec mon petit ami, nous nous sommes précipités dans notre abri antimissiles. Nous y sommes restés enfermés pendant près de deux jours, sans électricité ni réseau téléphonique. Nous entendions des coups de feu et des roquettes à l’extérieur, sans pouvoir ni voir ni comprendre ce qui se passait. Le père et la sœur de mon petit ami sont finalement venus nous chercher et nous ont mis en sécurité, dans le centre d’Israël. Quand je suis sortie de chez moi, j’ai vu des corps sur le sol. J’étais horrifiée. As-tu entendu parler de ce qui s’est passé en Israël ce jour-là ? Qu’as-tu ressenti ? 
Des Israéliens ont terriblement souffert ce jour-là. Nous n’en sommes toujours pas remis. Des familles ont été brutalement tuées, kidnappées. Et il y a encore des otages israéliens à Gaza dont on ne connaît pas l’état. Je connais personnellement l’un d’entre eux et je prie tous les jours pour qu’il revienne sain et sauf [130 personnes – dont 34 seraient mortes – sont encore détenues à Gaza, selon les autorités israéliennes]. Dans mon quartier, les premières victimes des massacres du 7 octobre sont un groupe de personnes âgées d’une maison de retraite. Près de chez moi [au kibboutz Be’eri], Vivian Silver, qui était pourtant une militante pacifiste de longue date, a été tuée. Peux-tu me dire ce que les habitants de Gaza pensent de ces victimes innocentes, prises dans une guerre qu’elles n’ont jamais voulue ? Je ne comprends pas que des personnes utilisent les actions et les décisions du gouvernement israélien pour justifier la violence à l’égard des civils. Ce mode d’action ne peut être une réponse à l’occupation. Si je comprends la nécessité de la résistance palestinienne, j’estime qu’elle ne doit pas viser des innocents.
Il est aussi vrai que de nombreuses personnes en Israël sont, depuis le 7 octobre, incapables de voir au-delà de leur propre douleur et de comprendre ce qui se passe à Gaza. Il leur est difficile d’éprouver de la compassion pour les habitants de Gaza, surtout après avoir vu des vidéos dans lesquelles des Palestiniens célébraient l’attaque du 7 octobre. 
Moi, je ne crois pas que nous soyons ennemis. Je m’opposerai toujours à la violence et à la cruauté, quels qu’en soient les auteurs. Les innombrables atrocités commises par Israël contre les Palestiniens au fil des années, de même que la violence subie par les Israéliens, sont également condamnables. La violence ne fait qu’engendrer plus de violence. La guerre menée actuellement par l’armée israélienne nous le prouve. Serais-tu d’accord pour dire qu’il existe de meilleurs moyens pour obtenir justice ? Y a-t-il encore des personnes à Gaza qui croient en une solution pacifique ?
Tala, tu m’as demandé si j’avais déjà remis en question la légitimité de mon pays. Tu sais, mon peuple, le peuple juif, a une longue histoire de persécution à travers le monde. Que ce soit les ancêtres de mon petit ami en Pologne ou les parents de ma mère au Maroc, ils ont été persécutés parce qu’ils étaient juifs. Cette histoire ne justifie en rien les souffrances des Palestiniens ou la Nakba [“catastrophe” en arabe, désignant l’exode en 1948, à la création de l’Etat d’Israël, de 700 000 Palestiniens, contraints de fuir des massacres ou expulsés par les nouvelles autorités]. Mais il est important pour moi de te rappeler le désir profond et l’urgence qu’il y a eu pour nous, Juifs, d’obtenir un Etat en Terre sainte. 
Toutefois, il m’est arrivé de remettre en question la politique et les lois de mon pays. Quand j’avais 14 ans, j’ai rencontré un groupe d’hommes druzes qui refusaient de servir dans les forces de défense israéliennes, alors qu’ils ont l’obligation de le faire. Ces druzes se sentaient Palestiniens et avaient le sentiment qu’Israël tentait de les assimiler pour les affaiblir et les séparer des autres Arabes israéliens. Ça m’a fait réfléchir. Personnellement, j’ai eu la chance d’être exemptée de service militaire pour raison médicale, mais mon petit ami, qui a refusé de servir, a passé six mois dans une prison militaire israélienne.
Nous sommes une minorité en Israël à questionner la guerre actuelle. Les gens ont peur de s’exprimer. Beaucoup ont été arrêtés pour avoir manifesté ces derniers mois. Parfois, j’ai l’impression que la meilleure chose à faire serait de partir, d’aller quelque part où des horreurs ne sont pas commises en mon nom. Mais partir, ce serait égoïste. Je ne peux pas abandonner mon peuple qui souffre. Je m’inquiète de ce qu’Israël deviendra si toutes les personnes qui se battent pour la paix partent. Parfois, j’ai l’impression que nous sommes si peu nombreux que personne ne remarquerait notre absence.
Et puis, j’aime cette terre. Ma famille a vécu en Palestine parmi des musulmans et d’autres juifs pendant de nombreuses générations avant la création de l’Etat d’Israël. J’espère que nous pourrons un jour être tous égaux et libres. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à étudier le droit international : ne plus être impuissante face à l’injustice. 
Tu m’as dit que tu lisais beaucoup, j’aime aussi lire. J’aime la littérature russe classique, comme Dostoïevski ou Tolstoï. Mon livre préféré est “Anna Karénine”. Quel genre de livres aimes-tu ? Je suis curieuse de savoir ce qui t’a poussée à étudier le droit.
J’aimerais aussi en savoir plus sur l’histoire de ta famille. Comment était ta vie avant la guerre ? Où vivait ta famille avant 1948 ?
Je suis heureuse de pouvoir t’écrire. J’imagine à quel point cela doit être difficile pour toi. Je me réjouis d’avoir de tes nouvelles et te souhaite un bon ramadan.
Sincèrement, Michelle »
Lettres et Photos- source: Le Nouvel Obs
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kistels · 6 months
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Pensées pour les pauvres garçons dans la chasteté -
Je vous écris pour exprimer mes sentiments pour vous, pauvres, pauvres garçons dont les épouses, les copines ou les maîtresses vous font porter ces méchants dispositifs de chasteté pour vous empêcher d'obtenir une érection ou tout soulagement sexuel. Comme cela doit être terriblement frustrant pour vous, avec votre pénis excité qui palpite et se fatigue, c'est serré, petite cage qui aspire à être sucé et caressé jusqu'à ce qu'une belle grosse charge chaude de sperme crémeux explose. Mais tout ce que vous pouvez faire est de battre et de battre et de tendre sans soulagement en vue alors que la pression s'accumule dans vos couilles. Vos pauvres petites noix doivent avoir mal de tenir tout ce sperme refoulé, j'aimerais pouvoir leur donner à tous les deux un beau baiser humide en ce moment.
Je parie que votre bite bien taquiné coule des flux constants de pré-sperme. Mon cœur va vraiment à toi. C'est si cruel que votre maîtresse vous fait souffrir comme ça. Ce n'est pas juste qu'elle puisse jouir quand elle le veut alors que vous n'avez jamais envie de jouir du tout, d'autant plus que c'est vous qui la faites jouir avec impatience avec votre langue bien entraînée. Je sais que vous devez très bien manger la chatte, en léchant passionnément cette douce petite chatte humide dans laquelle vous aspirez à glisser votre bite gonflée. C'est tellement méchant de sa part de rire de vos gémissements, de vos mendicités et de vos tortries alors qu'elle se délecte de votre frustration
Si seulement je pouvais faire quelque chose pour soulager votre souffrance. Je te ferais jouir tellement bien si seulement je pouvais déverrouiller ton pauvre pénis piégé. Je peux imaginer le dérimager et le regarder rapidement atteindre une érection complète et lancinante. Ce serait si bon, n'est-ce pas, de libérer votre bite longtemps dunei de sa petite prison et de la laisser s'étirer sur toute sa longueur. Je peux imaginer tout rouge et raide alors qu'il palpite avec un besoin urgent, vos boules chargées de sperme pendent lourdement. J'aimerais sentir leur poids dans la paume de ma main et les serrer pendant que ma langue s'étend pour lécher la petite perle de pré-cum suintant du bout de votre bite qui se contracte.
Je suis tellement mouillé juste en pensant à quel point ce serait bien de sentir ta bite raide qui palpite entre mes seins ronds et douces et qui frotte sa tête violette glissante en petits cercles autour de mes mamelons rigides jusqu'à ce que des jets chauds de sperme les éclaboussent, d'épaiss coulées de sperme qui coulent sur mon corps et qui coulent sur mon petit clitoris chaud, avec lequel je joue en ce moment. Mes doigts sont si lisses avec du jus de chatte que je peux à peine taper ! Je suce le jus de mes doigts, en faisant semblant que c'est ton sperme. Pouvez-vous imaginer sentir mon haleine chaude et humide sur votre chair de bite sensible ?
Mmmmm, je me lèche les lèvres en prévision de les enrouler lentement autour de votre tube-steak juteux et de le sucer jusqu'à ce que les épais jets de sperme explosent dans ma bouche. J'adore me mettre à genoux, sucer ta tige dure dans ma bouche chaude et juteuse et être récompensé par une grosse charge de crème sucrée comme je sais que tu l'as stockée dans tes boules dodues en ce moment. Imaginez à quel point mes lèvres affamées se sentiraient bien d'engloutir votre bite intacte et de la traire bien et lentement pour prolonger votre plaisir longtemps nié. C'est dommage que nous puissions seulement imaginer, n'est-ce pas ?
J'aimerais vraiment pouvoir te sucer, mais je ne peux pas, parce que ta cruelle maîtresse te fait porter cette méchante vieille ceinture de chasteté. Ce n'est tout simplement pas juste ! Vous ne pouvez même pas vous masturber, comme je sais que beaucoup de garçons coquins qui lisent ceci le font probablement en ce moment. Imaginez cela, ils deviennent tellement excités à fantasmer d'être torturés comme vous qu'ils ne peuvent s'empêcher de se branler quand le fantasme devient trop intense. Ils ne comprennent tout simplement pas à quel point il est terrible d'avoir vraiment à endurer la frustration et l'humiliation que vous devez endurer pour le plaisir de votre maîtresse.
Eh bien, j'espère que ma sympathie vous a fait vous sentir mieux. Je voulais juste que vous sachiez que je me soucie vraiment de vous. Peut-être que cela vous consolera de savoir que je suis venu quatre fois juste en pensant à vous alors que j'écrivais cette petite note. Je prévois de jouir quatre fois de plus tard ce soir avec un vibromasseur qui glisse dans et hors de mes petits pusss-puss serrés, chauds et humides, en imaginant à quel point je t'ai rendu insupportablement excité, comment tu vas te tortiller et gémir dans ton sommeil ce soir, rêvant de moi de te faire jouir. Si vous avez de la chance, vous aurez peut-être un rêve humide ! Je l'espère vraiment !
Avec des lèches et des baisers chauds et humides,
Mlle Lilly xoxo....!!!
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SAMEDI 3 JUIN 2023 (Billet 1 / 3)
« L’AMOUR ET LES FORETS » (1h 45min)
Un film de Valérie Donzelli, avec Virginie Efira, Melvil Poupaud, Dominique Reymond…
On a souvent eu l’occasion d’écrire sur le Blog cette phrase : « Les goûts et les couleurs… ». A l’issue de la projection de ce film que nous sommes allés voir tous les deux mardi dernier, elle s’est avérée encore une fois très juste.
Marina ne l’a pas aimé, elle l’a trouvé trop long et s’y est ennuyée. JM, au contraire, l’a beaucoup apprécié. Marina s’est identifiée au rôle tenu par Virginie Efira et, elle, se serait séparée au plus vite de cet homme (incarné par Melvil Poupaud). JM, connaissait mal les effets de l’« emprise » qu’un homme pouvait exercer sur une femme. Il a trouvé le mécanisme très bien décrit dans ce film. Alors que vous dire ? Que pouvons-nous vous conseiller ?
Nous vous laissons trouver de mauvaises critiques du film sur Google, quant aux bonnes, JM en a trouvé une… peut-être un peu plus consensuelle entre nous deux, car plutôt axée sur les comédiens.
Marina a donné ❤️❤️,5 cœurs sur 5 au film et JM, ❤️❤️❤️,8.
Quelle que soit votre intention d’aller voir ou pas ce film, lisez SVP la critique ci-dessous.
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« L'Amour et les forêts » : critique d'un parfait cauchemar amoureux
Virginie Efira et Melvil Poupaud s'aiment à la folie dans « L'Amour et les forêts », adaptation du livre d'Éric Reinhardt réalisée par Valérie Donzelli, et co-écrite avec Audrey Diwan. Ça commence très bien, mais ça finit évidemment très mal, comme dans toute bonne histoire d'amour toxique. Et comme toujours, Virginie Efira est parfaite.
Oui, Virginie Efira est partout, tout le temps. Quand elle n'est pas à l'affiche d'un long-métrage (ou deux), elle est sur les couvertures de magazine, les plateaux télévisés, ou la scène des César (sacrée en 2023, après deux nominations consécutives en 2021 et 2022).
Est-ce que c'est trop ? On a envie de dire : telle n'est pas la question. Virginie Efira a beau être ancrée dans le paysage, elle continue d'accrocher, d'intéresser, d'emporter. On l'a vue rire, pleurer, parler et marcher des dizaines de fois au cinéma en quelques années, mais elle continue à étonner, comme si c'était une redécouverte à chaque fois.
« L'Amour et les forêts » en est la 78e preuve. Même si elle incarne des jumelles, elle est d'abord et surtout Blanche, qui tombe follement amoureuse de Greg. Le conte de fées laisse place à l'enfer. Très vite, c'est la jalousie, la peur, la torture, et la prison. Et dans cet arc-en-ciel qui passe du rose au noir, Virginie Efira touche absolument toutes les justes notes avec une simplicité désarmante, entourée d'une belle distribution (Melvil Poupaud, mais aussi Romane Bohringer, Virginie Ledoyen, Marie Rivière et Dominique Reymond).
Valérie Donzelli et son directeur de la photographie n'ont pas peur de s'approcher des visages ni de jouer avec les couleurs et les textures. En amenant régulièrement un plan ou un effet qui brise la logique, la réalisatrice crée une dimension étrange et poétique.
Raconté sous forme d'un long flashback, le récit utilise intelligemment les ellipses pour recomposer le puzzle infernal avec l'héroïne. En mettant l'accent sur les crises les plus violentes (notamment une scène absolument terrifiante où Greg retourne la situation pour se victimiser) mais aussi les moments lumineux (cette belle escapade dans une forêt), le tempo est habilement tenu du début à la fin. En d'autres termes : on sait très bien où va mener cette histoire, mais elle est si bien racontée, incarnée et filmée, que ça fonctionne étonnamment bien.
À la croisée des chemins, entre « Mon roi » et « Jusqu'à la garde », « L’Amour et les forêts » se termine avec une scène glaçante. Pour continuer, le monde de Blanche doit se refermer. La caméra bascule avec elle pour le point final de cet enfer, et pour raconter l'asphyxie à laquelle le personnage est condamné. C'est à l'image du film : simple, clair et précis.
(Source : « ecranlarge.com »)
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cicusa2022 · 2 years
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Jour 10 suite et fin
Retour en métro, pour notre balade en bateau d’une heure pour aller voir le pont du Golden Bridge et la prison d’Alcatraz désormais inoccupée. Comme depuis le début, très gâtés avec ce beau temps.
Les ours de mer sont toujours là aussi et quelques pélicans moins faciles à prendre en photo.
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Une petite pause vite fait pour déjeuner et c’est reparti, nous avons encore des achats à faire pour les souvenirs. Nous restons sur les quais des anciens pêcheurs, endroits animés et très touristiques.
Petite pause gaufre chez Boudin 😋 un des serveurs a voulu nous photographier 😂
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A 19h, rdv pour un apéritif avec le groupe dans un rooftop depuis l’hôtel Continental. Nous sommes sensés avoir une super vue sauf que la brume s’est largement levée et on n’a pas vu grand chose !
Tant pis, l’essentiel était de se retrouver une dernière fois tous ensemble. Un groupe très sympa et une belle ambiance d’ailleurs 😊
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Nous avons terminé par un Burger King pour l’ambiance américaine et bouclés nos valises.
19 km encore aujourd’hui !
Gros bisous à tous et à très bientôt maintenant 😘
Ce voyage extraordinaire se termine, c’était Top 🥰
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voyagecotefenetre · 2 years
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Venise, ville du romantisme, du carnaval, de l'architecture et de l'art, c'est l'un des bijoux de notre planète. La Serenissime, célèbre pour sa beauté et son calme hors du commun ne vous laisser pas indifférent. Il est impossible de la visiter sans passer par les basiques !
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La place Saint-Marc, la place la plus célèbre de la ville
La place Saint-Marc et sa basilique, est le coeur battant de Venise. Grimpez dans le Campanile, haut de 70m, pour admirer une vue incroyable sur toute la ville. Gare à vous si vous souhaitez visiter la Basilique: levez-vous très tôt sous peine de rencontrer une queue interminable.
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La visite du Palais des Doges est à faire, ne serait-ce que pour être subjugué par l'incroyable beauté de sa coeur intérieure.
Le saviez-vous ? La façade à colonnade donnant sur la place possède 2 colonnes légèrement rosées: c'est ici que le Doge de Venise se montrait au balcon.
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Les deux colonnes donnant sur la lagune, où un lion ailé (symbole de la ville) y est perché, ne sont pas de la même taille. L'une d'elles est plus petite que l'autre: elles représentent l'homme et la femme.
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Evidement, accolé au Palais des Doges, vous trouverez le très célèbre Pont des Soupirs. Son nom suggère le soupir exprimé par les prisonniers conduits devant les juges, lors de leur dernier regard porté sur Venise. C'était donc la dernière image de la liberté pour ceux qui allaient finir leurs jours en prison. On appelle d'ailleurs "les plombs" les geôles situées sous les toits, à cause la chaleur écrasante qui y règne. La légende raconte qu'un baiser sous le pont des soupirs scelle un amour éternel.
Le pont du Rialto
Situé sur le grand canal, impressionnant par son architecture, est un pont commerçant. Un peu comme le Ponte Vecchio de Florence, il y abrite de petite boutiques. Un conseil, levez-vous tôt pour l'admirer, encore plus pour le traverser. Faisant partie des artères touristiques, le pont est vite encombré d'une foule compacte.
Echappez-vous hors des sentiers battus
Dans le quartier juif de Cannaregio, vous trouverez pleins de bon petits restaurants et de petits bars agréables. Vous entrerez dans une Venise plus calme et authentique. L'architecture y est moins impressionnante mais non moins dénuée de charme.
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Autre quartier extra-touristique, c'est le quartier de Castello. Partant du palais des Doges jusqu'aux Giardini, il possèdes de nombreuses petites pépites comme la Basilique de Saints-Jean-et-Paul et le musée de la médecine à la façade remarquable, l'Arsenal, et plein de belles églises.
Les îles alentours
Curieux d'artisanat d'art, direction Murano, l'île des verriers. Vous y trouverez maintes ateliers, de créateurs de bijoux, de lustres, d'objets d'arts fabriqués dans ce fameux verre de Murano.
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Le temps d'une journée, prenez le vaporetto direction l'île de Burano. Elle est connue pour ses maisons de pêcheurs colorées. Moins touristique que sa soeur Murano, il est très agréable de se perdre dans ses petites rues. Comptez une bonne heure pour rallier la place Saint-Marc à l'île de Burano.
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Les Palais et les musées
Amateurs d'art, Venise est pour vous. Vous trouverez plus de musées au mètre carré que dans toute autre ville du monde. L'avantage: ça vous permet de visiter l'intérieur des palais vénitiens. Le grand rendez-vous incontournable est la Biennale d'Art Contemporain de Venise à l'Arsenal, aux Giardini et ses pavillons par pays, entre autres lieux (Fondation Pinault, Collection Peggy Guggenheim, etc)
Mon avis:
Venise est à faire une fois dans sa vie ! La beauté de la ville est indiscutable. J'y suis allée 3 fois, à différentes époques de l'année, la meilleure étant l'automne. Moins de monde et une lumière incroyable pour les photos. Venise est prise d'assaut par les touristes, et c'est un euphémisme. La période automnale permet d'éviter le monde et la chaleur, la météo est encore très clémente et on a l'impression de prendre plus son temps et de profiter plus.
Pour les petits budget, l'auberge de jeunesse sur l'île de Giudecca en face de la place Saint-Marc a un excellent rapport qualité-prix.
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directmag · 13 days
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[Film] Monkey Man (2024) en streaming VF-VOSTFR
En Inde, un jeune homme sort de prison. Il se retrouve dans un monde où règne la cupidité des chefs d'entreprise et, à l'inverse, l'érosion des valeurs spirituelles.
Regarder Monkey Man (2024) en streaming Complet et gratuit : http://papadustream.cfd/film-streaming/monkey-man-2024
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papadustream.cfd Film Avril 2024
Inspiré par la légende de Hanuman, "Monkey Man" met en vedette Patel dans le rôle d'un combattant anonyme nommé 'Kid' au générique. Sur le ring, il porte un masque de gorille et se bat pour de l'argent auprès d'un promoteur peu scrupuleux joué par Sharlto Copley. La plupart des nuits, il est battu, gagnant un peu plus s'il saigne. Avec ses mains profondément marquées et son visage silencieux, le Kid peut ne pas paraître le plus fort, mais Patel utilise ses yeux incroyablement expressifs pour transmettre sa détermination. Ce jeune homme a un objectif. Rien ne l'arrêtera.
Par un acte de vol, le gamin obtient un emploi dans un club exclusif qui attire les décideurs les plus importants de la ville, y compris le chef de la police (Sikandar Kher) qui a détruit sa vie. Des visages de la distribution de soutien commencent à réapparaître, comme une belle employée du club (Sobhita Dhulipala) et un allié réticent qui se retrouve pris dans le plan (Pitobash), mais c'est le film de Patel. Son personnage - dans le présent ou dans les flashbacks - est dans presque chaque scène, nous suivons son ascension d'homme ordinaire à machine à tuer.
En conclusion, ceux qui s'attendent à une action non-stop avec "Monkey Man" pourraient être surpris par sa structure. C'est essentiellement une longue mise en place suivie d'une longue séquence d'action, puis on recommence. À part les scènes de combat et beaucoup d'entraînement, il n'y a vraiment que deux séquences d'action dans "Monkey Man", mais elles valent le coup. Patel a pris des modèles d'action du monde entier et les a imprégnés d'une brutalité rarement vue dans les films avec un logo de studio hollywoodien. "Monkey Man" est sanglant et intense. Les os se brisent, le sang jaillit, et vous ressentez la connexion d'une manière que vous ne ressentez pas souvent dans l'action ces derniers temps - même le bon a tendance à être plus "hautement chorégraphié" comme "John Wick" ou "Mission: Impossible". Bien que la chorégraphie soit encore phénoménale ici, il y a une qualité moite et improvisée qui y ajoute une impulsion cinétique. Il est impossible de détourner le regard ou de savoir ce qui va se passer ensuite. Et crédit aux monteurs David Jancso & Tim Murrell et au directeur de la photographie Sharone Meir, qui garde sa caméra lâche et fluide, presque comme un autre combattant dans la pièce. Bien que l'action soit impeccable, le film faiblit ailleurs. Il y a clairement des sous-textes politiques que d'autres, avec plus de connaissances, seront en mesure d'écrire et je ne pourrais pas prétendre les comprendre, mais vous n'avez pas besoin de connaître l'histoire ou les problèmes actuels de l'Inde pour savoir que Patel le scénariste a peut-être mordu plus qu'il ne pouvait mâcher. Religion, mythologie, droits égaux, politique - tout est tissé à travers cette histoire d'une manière qui peut sembler maladroite même à ceux qui ne connaissent pas les détails. Et Patel revient trop souvent aux flashbacks, les utilisant comme ballasts émotionnels quand il sent que le public pourrait dériver entre les scènes d'action. C'est drôle parce que cela donne presque l'impression que Patel le réalisateur ne fait pas suffisamment confiance à Patel l'acteur, en mettant autant de flashbacks pour justifier sa mission. Nous pouvons voir la détermination sans peur dans le langage corporel de Patel et en apprendre tellement rien que de ses yeux, qui transmettent à la fois la douleur du souvenir et un engagement à la vengeance en même temps.
Bien que l'équipe de montage de Patel cloue les séquences de combat, il y a des parties des segments sans action qui semblent inutilement précipités aussi, essayant encore de compenser d'une manière qui maintient le public éveillé quand les gens ne sont pas mutilés. Patel n'a pas besoin de faire cela. Il est clairement un talent devant et derrière la caméra. J'ai le sentiment que "Monkey Man" va être énorme. Et quand il saura qu'il pourra faire des deuxième, troisième, quatrième et au-delà, il perfectionnera ce récit surchargé et ce langage visuel d'une manière qui pourrait être légendaire. "Monkey Man" peut être une histoire d'origine pour un futur personnage de franchise d'action, mais pour moi, cela ressemble plus à une histoire d'origine pour une future star et réalisatrice d'action.
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ousontlesfemmes · 10 months
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Harley Quinn vue par le DCEU
Cette analyse est proposée avec le moins de spoil possible.
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Figure 1 : Différentes affiches promotionnelles mettant en scène Harley Quinn
Qui est Harley Quinn ? C’est une question complexe, à la réponse tout aussi complexe. Comme tous les personnages DC comics, elle est un mélange de symboles et de grandes lignes avec lesquels les scénaristes jouent au gré de leurs envies, depuis Paul Dini et Bruce Timm, ses créateurs, jusqu’à Tini Howard, scénariste des comics Harley Quinn actuels.
            Née sur le petit écran, dans un épisode de Batman, la série animée en 1992, elle rejoint l’univers des comics en 1993 avec The Batman Adventures, avant d’apparaître sur grand écran sous les traits de Margot Robbie dans le film Suicid Squad de 2016, réalisé par David Ayer. Et c’est à cette dernière occurrence que nous allons nous intéresser ; pour le grand public, la Harley incarnée par Margot Robbie est la première image invoquée par ce nom.
            Margot Robbie jouera à trois reprises ce personnage si particulier, au sein d’un univers se voulant cohérent, le DCEU, mais au sein de trois films totalement différents.
            Trois facettes d’un personnage complexe, finalement reflet idéal de sa contrepartie des comics.
Partie 1 : Un objet sexuel qui sait se battre.
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Figure 2 : Affiche promotionnelle pour Suicide Squad (2016)
            Le ton est donné dès les premières minutes du film. Dans une cellule, ressemblant plus à une cage, Harley est dévoilée comme suspendue à des cordes de fortunes, créature étrange et souple, qui vient lécher sensuellement ses barreaux pour provoquer un gardien.
            Personnage étrange, elle est choisie par Amanda Waller pour rejoindre une force spéciale composée de super-vilains avec des capacités spéciales, censée protéger la Terre après la mort de Superman.
            Cette Harley Quinn, comme toutes ses contreparties, n’a pourtant pas de super pouvoir ; il s’agit du Dr. Harleen Quinzel, psychiatre à l’Asile d’Arkham, lieu mythique de la mythologie Batman où sont enfermés tous ses ennemis. Au sein de cet établissement si particulier, elle fera la rencontre du Joker, némésis de Batman, un personnage entièrement défini par sa folie meurtrière ; Harleen tombera amoureuse du Joker, et le rejoindra dans sa folie jusqu’à le libérer et plonger dans une cuve de produit chimique par amour.
            Elle était sa chose, sa reine, qu’il exposait dansant en petite tenue, l’offrant au regard de tous pour mieux jouer avec les esprits de ses opposants, et sa partenaire dans le crime, jusqu’à que Batman ne l’arrête et qu’Harley soit placée dans la prison de Belle-Rêve, où Amanda Waller vient donc la recruter de force pour son projet.
            À plusieurs reprises, le film mettra en avant sa compétence au combat et son intelligence ; elle est présentée comme ayant aidé le Joker à tuer Robin, le protégé de Batman, montrée comme si dangereuse que plusieurs gardes sont nécessaires pour la maîtriser, et lors de toutes les scènes de combat, elle se débrouille parfaitement seule, sans besoin d’aide particulier. Elle parviendra même à tromper la grande ennemie du film, permettant ainsi la victoire finale de son équipe.
            Mais cette image de compétence n’est pas celle qu’on garde en mémoire ; si sur le papier elle est compétente, la réalisation et la direction d’acteur nous dévoilent un clown sexy.
            Le personnage d’Harley Quinn, quelle que soit son adaptation, est défini par une sorte de folie, plus ou moins appuyée. Ici, son caractère se situe quelque part entre l’aguicheur et l’enfantin, mais toujours lié à son amour pour le Joker. Comme dit précédemment, on la voit lécher un barreau de sa cage pour provoquer un garde ; cette Harley sait qu’elle fait de l’effet, et en joue un instant, avant de rire d’une manière presque enfantine, créant un décalage parfois malaisant.
            Ses tenues, et la façon dont elles sont filmées, viennent appuyer cette impression de malaise. Lorsqu’elle est prisonnière, le haut de son uniforme est roulé pour dévoiler son ventre. Mais une scène est notable quant au traitement d’Harley, et de son corps.
            L’équipe réunie par Amanda Waller se retrouve sur un tarmac militaire, où de nombreuses personnes se croisent ; des militaires, des citoyens évacués, et la fameuse « Suicide Squad ». Là, leurs affaires leur sont rendues, pour qu’ils s’équipent. Dans un plan partant des pieds d’Harley pour revenir sur sa tête, on découvre qu’elle s’est changée là, à la vue de tout le monde, sans que ça ne semble la gêner ; elle semble même surprise des regards masculins s’attardant sur elle. La tenue qu’elle choisit pour le combat semble particulièrement peu adaptée ; ses bottines ont des talons aiguilles, ses collants sont des bas résilles, son short tient plus de la culotte, et son soutien gorge rouge permet de rester bien visible sous le T-shirt blanc moulant qu’elle enfile dans le plan évoqué plus tôt. De plus, elle porte un collier ras-le-cou évoquant un collier de chien, rappelant son « appartenance » au Joker. Quant à sa coiffure, désormais ancrée dans l’imaginaire collectif, elle est constituée de deux couettes assez longues, qui apportent un caractère presque enfantin à son visage.
            Si le film s’attardera moins sur son physique par la suite, sa tenue à la fois courte et colorée la fait particulièrement ressortir sur les décors assez ternes et parmi les autres personnages aux tenues plus militaires ; l’œil est naturellement attiré par elle, rendant difficile d’ignorer la sexualisation du personnage, en particulier lorsqu’il est filmé de dos.
            Ainsi, si le scénario tente de nous offrir une Harley forte et compétente, la caméra nous rappelle constamment le côté « sexy » du personnage, créant cette image de « clown sexy » éloignée des véritables compétences du personnage. De plus, malgré toute la force du personnage, elle reste intégralement définie à travers son amour pour le Joker.
            Le personnage semble n’avoir besoin que d’une chose ; une émancipation.
Partie 2 : L’émancipation
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Figure 3 : Affiche promotionnelle pour Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn (2020)
Sorti en 2020, le film de Cathy Yan annonce la couleur dès son titre ; Bird of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn. Il est à noter que le titre original utilise le mot « Emancipation », soit « émancipation ». De plus, au sein des comics de DC Comics, les Birds of Prey sont une équipe entièrement féminine.
            Le film s’ouvre sur la voix d’Harley Quinn, qui va servir de voix-off jusqu’à la fin, nous racontant sa vie. Mais cette fois, sa vie ne commence pas au moment où elle a rencontré le Joker ;  Harley parle de sa vie d’avant, pour mieux raconter ensuite sa vie d’après. Car oui, Harley et le Joker ne sont plus ensemble, et Harley va avoir envie de l’annoncer au monde, en jetant le collier représentant leur amour (cette fois une chaîne), et en détruisant l’usine de produit chimique où elle a dû sauter par amour. Cela étant fait, elle s’attirera des ennuis ; n’étant plus la petite amie du criminel le plus dangereux de Gotham, elle est désormais considérée comme une cible facile, et devra réussir à survivre et s’imposer. Autour d’elle graviteront plusieurs personnages féminins ; Renee Montoya, policière qui n’est pas prise au sérieux par ses collègues masculins, Cassandra Cain, jeune pickpocket en quête d’un modèle, Dinah Lance, chanteuse plus ou moins forcée de travailler pour un mafieux, et Huntress, mystérieux personnage en quête d’une vengeance.
            Le film offre donc un point de vue plutôt féministe, mettant en avant des personnages féminins de DC, souvent moins connus du grand public, pour les opposer à des personnages masculins cherchant à les dominer ou ne les prenant pas au sérieux.
            Mais revenons sur Harley.
            Qui est-elle dans ce film ? Comment sa folie est-elle définie ?
            Harley veut faire ce qui lui plaît. On retrouve le côté enfantin du premier film, avec cette envie de faire ce qui lui plaît sans se soucier des conséquences. Cependant, le côté aguicheur disparaît complètement, faisant place à un véritable grain de folie (si dans Suicide Squad il est dit une fois qu’elle entend des voix, Birds of Prey joue bien plus avec cette idée, notamment à travers la narration et le castor empaillé auquel elle parle.) Son intelligence est bien plus mise en avant, et on la voit véritablement analyser certains personnages, rappelant qu’elle était une psychiatre. Mais surtout, Harley n’est plus du tout définie par le Joker ; si d’autres personnages la voient seulement comme l’ex du Joker, elle-même ne semble plus penser à lui, se concentrant sur sa survie et son amusement. Cette Harley semble tournée vers l’avenir.
            Mais qu’en est-il de ses tenues ? Toutes les analyser serait bien trop long, elle se change régulièrement tout au long du film. Si ses tenues sont toujours assez courtes, elles sont moins sexualisées. Les vêtements semblent être choisis parce qu’ils sont colorés et amusants à voir, plus que pour leur potentiel « sexy ». Elle porte certes des shorts et des crocs tops, mais la caméra ne s’attarde pas sur son corps. De plus, l’ensemble du film est assez coloré, et les autres personnages portent aussi des vêtements de diverses couleurs (comme le méchant qui peut être vu avec une veste rose pâle), ce qui fait que les tenues d’Harley s’insèrent naturellement dans le film. Sa coupe de cheveux reprend l’idée des couettes du premier film, mais elles sont cette fois coupées court, pour un effet plus amusant et pratique.
            Notons cependant un détail ; ses chaussures. Lorsqu’Harley part véritablement au combat elle choisit à nouveau des bottines, mais cette fois avec des talons assez réduits, et surtout, larges. Ce ne sont pas des chaussures parfaitement adaptées au combat, mais elles sont dans le style d’Harley Quinn tout en restant pratique, bien plus que celles du premier film.
            La Harley de ce film est son propre personnage. Toujours aussi compétente au combat, à même de réagir face à des situations graves, mais capable d’erreurs et non toute puissante. C’est toutefois à travers la caméra qu’elle s’émancipe réellement, le personnage montré étant le reflet parfait du personnage écrit. Elle est une femme libre, s’amusant sans réfléchir aux conséquences, mais capable de faire face à ces dernières. Elle est une anti-héroïne qui se détache complètement de l’image de Suicide Squad… pour un temps.
Partie 3 : Retour dans la Suicide Squad.
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Figure 4 : Affiche promotionnelle pour The Suicide Squad (2021)   Après diverses péripétie de production, c’est en 2021 que The Suicide Squad sort au cinéma, cette fois réalisé par James Gunn. À la fois suite et reboot, le film reprend les bases posées par le premier film pour créer sa propre histoire.
            Suite à un coup d’état sur l’île fictive de Corto Maltese (inspirée de pays comme Cuba), Amanda Waller envoie son unité spéciale secrète, la « Task Force X » (ou Suicide Squad) détruire un laboratoire géant. Elle la divisera en deux groupes ; le premier, dont fait partie Harley Quinn, se fera massacrer à l’exception de deux personnages, dont Harley. Cette dernière sera faite prisonnière par le nouveau régime, avant de réussir à rejoindre la seconde équipe pour continuer la mission.
            Avant toute chose, intéressons-nous à la continuité d’Harley Quinn ; sans trop en révéler, nous pouvons dire que nous avions une Harley libre à la fin de Bird of Prey, qui se retrouve à nouveau en prison, à même de pouvoir servir au sein de la Task Force X au début de The Suicide Squad. Une explication est lâchée dans une réplique, sur un braquage de banque qui aurait mal tourné. La continuité ne semble pas être de mise, tout ce qui importe est qu’Harley puisse à nouveau être dans le film. Il y a même peu à dire au final, puisqu’elle est plus un personnage secondaire, très présent à l’écran, certes, mais secondaire. Elle semble être là pour lier ce film au premier, et capitaliser sur la popularité du personnage.
            Cependant, le personnage a droit à sa propre sous-intrigue, avant de rejoindre les autres personnages. Séparée du groupe, aux mains du nouveau dictateur local, Harley apprend qu’elle est vue comme une figure révolutionnaire aux yeux des habitants de Corto Maltese. Profondément anti-américain, ces derniers semblent voir dans son comportement légèrement anarchique et complètement libre une révolte envers le gouvernement des États-Unis. L’idée semble plus amuser Harley qu’autre chose.
            Pour ce qui est du personnage en lui-même, son côté enfantin disparaît, au profit d’une sorte de maturité. Elle continue de s’émerveiller devant de petites choses, comme une jolie robe ou des oiseaux, mais montre plus de sérieux dans ses scènes de combat, notamment lors d’une scène d’évasion. La Harley de ce film se laisse séduire par le dictateur, mais n’hésite pas à le tuer de sang-froid lorsqu’elle découvre qu’il sacrifie des enfants ; elle se présente comme ayant appris de ses erreurs, et prête à ne jamais laisser de mauvais hommes la séduire à nouveau. Comme dans les deux films précédents, elle se laisse parfois aller à un côté héroïque, toujours dans le but de rester avec ses amis. Évidemment, le côté « clown » ne disparaît pas complètement, et dès qu’elle rejoint l’équipe, elle devient un mécanisme comique, quoi que toujours compétente et utile à l’action.
            Au niveau de ses tenues et de la façon dont elle est filmée, tout est plus sobre. Ses cheveux, à nouveau longs, sont teints à nouveaux ; mais là où elle abordait du rose et du bleu clair lorsqu’elle était avec le Joker, elle choisit désormais le rouge et le noir, et attache ses cheveux en tresse. Ces couleurs lui restent associés dans tout le film participant à la garder bien visible à l’écran, sans autant détonner que les tenues des films précédents.
            Sa tenue pour partir en mission est composée d’un corset, certes, mais Bird of Prey avait introduit l’idée d’un corset part-balle. Quant au reste de sa tenue, elle semble pratique. Plus tard, elle portera une robe longue, mais ce choix ne se fait pas de son plein gré. Et dès que la situation l’exigera, elle déchirera sa robe pour une plus grande liberté de mouvement, et enfilera des bottes militaires ; le film choisit donc de la montrer dans des tenues pratiques, adaptée aux combats.
            De même, la réalisation ne s’attardera jamais sur son corps, cherchant plutôt à montrer sa folie dans une scène de combat où des fleurs et des petits oiseaux de dessins animés remplacent le sang.
            The Suicide Squad nous offre donc une femme d’action, capable de se sauver elle-même, tout en étant touchée par l’idée que quelqu’un veuille la sauver. Plus concentrée que dans le premier film, elle est cependant dans la continuité de cette évolution vers une émancipation toujours plus forte, malgré un retour par la case prison qui semble forcé.
Conclusion
            Qui est donc Harley Quinn au sein du DCEU ? Une ancienne psychiatre, tombée dans la folie, prise au piège d’une relation toxique et abusive, qui s’émancipera pour devenir elle-même, libérée de tout, de la société et de son ex.
            Les films du DCEU, en particulier cette étrange trilogie qui n’en est pas vraiment une, sont souvent accusés de ne pas être cohérents entre eux, et de mal se suivre. Les nombreux problèmes de production autour de leurs réalisations viennent appuyer cette idée. Cependant, une certaine cohérence se dégage du personnage d’Harley Quinn, et ce, dès le début. Si David Ayer a sexualisé le personnage, soit de son fait, soit par ordre du studio, son film a cependant réussi à poser les bases d’une véritable évolution, prenant des formes et des couleurs très différentes, mais restant étonnamment cohérente. Malgré des critiques différentes pour chacun des films, les trois performances de Margot Robbie seront saluées.
            Mais cette page de l’histoire des films DC s’est tournée, et désormais, se sera à Todd Philips et Lady Gaga de nous proposer un nouveau départ pour le personnage au grand écran, à travers la suite du film hors-continuité Joker.
Sources : Suicid Squad  (2016) de David Ayer (version cinéma). Bird of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn (2020) de Cathy Yan. The Suicide Squad (2021) de James Gunn https://fr.wikipedia.org/wiki/Suicide_Squad_(film) https://fr.wikipedia.org/wiki/Birds_of_Prey_(film,_2020) https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Suicide_Squad
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yes-bernie-stuff · 1 year
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La vie intérieure devient plus riche SAMEDI 29 AVRIL
MÉMORISER LES ÉCRITURES « QUE LA PAROLE DU CHRIST HABITE EN VOUS AVEC TOUTE SA RICHESSE » COLOSSIENS 3.16, NBS
Avant le développement de l’écriture, il fallait surtout utiliser sa mémoire. Aujourd’hui, la mémorisation est décriée et on méprise l’apprentissage « par cœur ». Pourtant, grâce à lui, l’esprit s’enrichit. Lorsque l’on accumule de belles paroles dans son cerveau, la vie intérieure devient plus riche. Eva Hermann a passé deux ans dans un camp de prisonniers nazi. Elle raconte avoir entendu une compagne de cellule réciter la prière de Sainte Thérèse : « Que rien ne te trouble, que rien ne t'épouvante, tout passe. Dieu ne change pas. La patience obtient tout. Celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit. » Quand Eva constate à quel point ces mots aident la jeune fille, elle répète elle aussi la prière à la fin de chaque journée. Plus tard, elle écrit que son séjour en prison a été transformé par les paroles qu'elle avait mémorisées. Ça montre que les mots que l’on garde dans son esprit sont disponibles pour transformer une situation. Ainsi, lorsqu'un verset des Écritures nous parle, il faut immédiatement le noter, l’accrocher bien en vue à la maison ou dans la voiture ou l’afficher sur son téléphone. Si l’on est plutôt auditif, mieux vaut écouter la Parole de Dieu sur CD ou sur son téléphone. Si l’on est plutôt visuel, on peut allumer une bougie et lire ces paroles dans 1 Jean 1.5 : « Dieu est lumière ; il n'y a pas en lui de ténèbres ». Lorsque la Parole de Dieu est mémorisée et répétée souvent, elle est comme un torrent de joie, de paix et de force qui coule et entraîne l’âme avec elle.
B365 — Plan de lecture Jérémie 31
Prière du jour Merci mon Dieu pour la capacité de mémorisation que tu m’as donnée.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2023
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Psychologie : le ghosting existe encore en 2023
Vous avez une phrase d accroche ? Vous anticipez le future date , quoi mettre ? Love at first side, il faut être canon ! M as t il menti sur son âge ou encore est il beau ?
Je dois m épiler, j ai pas encore essayer aux lasers , j ai peur d avoir mal aux aisselles pour toujours et perdre deux neurones dans l action. Enfin bref , il faut le faire parce qu on n a pas envie de terminer seul dans son appartement avec un chat ou deux… il faut mettre de l énergie pour voir les résultats.
Pourtant, jamais on avait vue un nombre incroyable de ghosting sur les applications. D abord, on parle puis d un coup plus rien ! C est scandaleux, on perd du temps , on parle d avenir et hop plus rien. C est quoi ce délire ? Je vous explique le pourquoi du comment. La personne en face est mal dans sa peau . Vous êtes trop bien , trop d énergie et enfin vous l inquiétez parce que vous êtes au top et lui est dans un gouffre noir. Son rôle principale : fuir ! Avant ou après le date. Mais pourquoi pas le dire ? On revient sur le mal de peaux. Il n arrive pas à communiquer et commence dès lors une spirale négative pour lui et il préfère partir sans dire un mot. Toutefois, je précise que parfois, il s en fout le goujat. Donc , niveau sympa , on peut se poser la question !
Donc , on rédige pas une plaidoirie dans son journal intime pour prendre sa propre défense. On l envoie pas en prison mais on tourne tout simplement la page. Regardes un dessin animé ,la belle au bois dormant ou cendrillon. On s enfonce pas … on peut prendre un jour pour se reposer et puis on redémarre. Pas mal ! On est pas mort et la vague a l âme qu on ressent c est juste un mauvais moment à passer.
Vous reprenez votre téléphone et vous swipez a droite. Sinon , vous supprimez tinder et bumble et vous sortez seul dans un bar et peut être qu un gentleman croisera votre regard.
Psychology : Ghosting still exists in 2023
Do you have a catchphrase? You anticipate the future date, what to wear? Love at first side, you have to be hot! Did he lie about his age or is he handsome? I have to wax, I haven't tried lasers yet, I'm afraid of having armpit pain forever and losing two neurons in the process. Anyway, you have to do it because you don't want to end up alone in your apartment with a cat or two… you have to put in the energy to see the results. However, we had never seen an incredible number of ghosting on applications. First, we talk and then suddenly nothing! It's scandalous, we're wasting time, we're talking about the future and nothing more. What is this madness ? I'll tell you why and how. The person in front is uncomfortable in his skin. You are too good, too much energy and finally you worry him because you are on top and he is in a black abyss. Its main role: to flee! Before or after the date. But why not say it? We come back to skin pain. He can not communicate and therefore begins a negative spiral for him and he prefers to leave without saying a word. However, I should point out that sometimes he doesn't care. So, nice level, we can ask ourselves the question! So, you don't write a pleading in your diary to take your own defense. We are not sending him to prison, but we are simply turning the page. Watch a cartoon, Sleeping Beauty or Cinderella. We don't sink… we can take a day to rest and then we start again. Not bad ! We're not dead and the wave has the soul that we feel it's just a bad time to pass. You pick up your phone and swipe right. Otherwise, you delete tinder and bumble and go out alone in a bar and maybe a gentleman will catch your eye.
Kevin Ngirimcuti
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news24fr · 1 year
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La famille d'une femme abattue devant un pub du Merseyside la veille de Noël a rendu hommage à "l'étoile la plus belle et la plus brillante qui soit".Personne n'a encore été inculpé du meurtre d'Elle Edwards, qui a été abattue samedi au pub Lighthouse de Wallasey Village, Wirral.Lors d'une conférence de presse vendredi avec le père d'Elle, Tim Edwards, la police a déclaré que deux personnes arrêtées en lien avec le meurtre présumé avaient été libérées, alors qu'elles demandaient des informations sur une Mercedes vue dans le parking du pub peu avant la fusillade.L'une des personnes libérées, un homme de 30 ans de Tranmere à Birkenhead, avait été arrêté pour suspicion de meurtre et tentative de meurtre.Une femme de 19 ans de la région de Rock Ferry à Wirral a également été libérée sous caution. Elle avait été arrêtée pour complicité de meurtre.Un homme de 31 ans, soupçonné d'association de malfaiteurs, est resté en garde à vue vendredi.« Nous nous engageons à retrouver les responsables de la mort d'Elle et à les mettre derrière les barreaux. Ces gens ne méritent pas de marcher dans nos rues et ne méritent pas d'être protégés. Ils appartiennent à la prison », a déclaré la surintendante en chef Sue Coombs lors de la conférence de presse.Elle a appelé toute personne disposant d'informations à se manifester, en disant: «Le silence n'est jamais une option. Nous avons besoin que vous parliez pour que nous puissions agir. Faites-nous savoir qui transporte et stocke des armes et laissez-nous faire le reste. Nous savons que les réponses à ces problèmes se trouvent au sein de nos communautés.Coombs a déclaré qu'elle était particulièrement intéressée par les informations relatives à une Mercedes de couleur sombre qui se trouvait dans le parking du phare avant l'incident. "Nous voulons savoir d'où il vient et où il est parti depuis", a-t-elle déclaré.Vendredi, la famille Edwards a rendu hommage à l'homme de 26 ans, qu'ils ont décrit comme "le ciment qui a maintenu cette grande famille ensemble".Ils ont écrit: «Il n'y avait personne d'aussi belle que notre Elle May, son apparence, son rire et la façon dont elle éclairait une pièce dès qu'elle entrait. Elle avait cette façon d'elle que dès que vous la rencontriez, vous est tombé instantanément amoureux d'elle, tous ceux qui ont rencontré Elle savaient à quel point elle était spéciale."Son rire était contagieux, tous ceux qui l'entouraient passaient un bon moment, elle aimait sa vie et avait tellement de projets incroyables pour l'avenir. Elle ne faisait que commencer. Noël et notre famille ne seront plus jamais les mêmes sans elle. Elle était le ciment qui maintenait cette grande famille ensemble, de nous tous."Nous l'aimerons et elle nous manquera pour toujours. Notre Elle May, l'étoile la plus belle et la plus brillante qui soit, pour toujours et à jamais.
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Jeudi 8 septembre
Une bonne partie de la journée a été consacrée à la visite de la célèbre prison d'Alcatraz. Ce lieu a d'abord été un fort, puis une prison militaire et enfin un pénitencier fédéral de haute securité destinée aux prisonniers les plus récalcitrants et susceptibles de tenter une évasion. La situation au milieu de la Baie de San Francisco est plutôt disuasuve mais il y a quand même eu quelques tentatives au cours des 30 ans où elle a été en service. Cependant, la plupart qui ont tenté le coup ont été tués ou n'ont jamais été retrouvés et sont probablement morts noyés.
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Vue de l'île avec la prison tout en haut à partir du bateau.
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La très belle vue sur le centre-ville depuis la prison et les jardins autours de la prison.
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L'un des corridor de la prison. Les cellules sont sur 3 niveaux. Les photos montrent les cellules régulières. Elles mesurent 1,5 par 3 mètres et sont toutes identiques. Il manque la toilette dans celle qui est aménagée. Il y a aussi une section pour les récalcitrants et des cellules d'isolement (le "trou") où les prisonnniers pouvaient être laissés pendant plusieurs jours à la noirceur totale.
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La cour de la prison. Il fait beau soleil mais c'est très venteux alors j'imagine quand il fait moins chaud ça devait être glacial. Mais il paraît que même s'il faisait froid, les prisonniers profitaient de chaque sortie et pouvaient rester plusieurs heures assis dehors à jouer aux cartes.
Il y avait en moyenne 250 prisonniers à la fois et un gardien pour 3 prisonniers. Ceux-ci vivaient sur l'ile avec leur famille dans des immeubles aujourd'hui détruits en bonne partie. La prison a fermé en 1963.
Visite vraiment très intéressante!
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cicusa2022 · 2 years
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Jour 9 SAN FRANCISCO
La Californie 🎶
Départ ce matin très tôt de notre hôtel, pour aller prendre l’avion qui décolle à 8h pour San Francisco. L’aéroport est à 10 mn en bus. On prendra le petit déjeuner après l’enregistrement.
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Bien atterris ( j’ai cru qu’on allait amerrir tant on était proche de l’eau 😱) à San Francisco avec un ciel bleu et il fait très bon.
Le bus nous attend à l’aéroport pour débuter le circuit touristique et nous donnera déjà une idée de ce que l’on fera cet après-midi car nous aurons quartier libre après le déjeuner dans China Town.
Ici, population très cosmopolite, environ 30 % d’asiatiques. SF s’est beaucoup développé après la seconde guerre mondiale. Les indiens ont été les premiers puis les espagnols. Il y a eu une ruée vers l’or, des populations venant du monde entier et notamment de chinois vers la moitié du 19e siècle. Des français aussi d’ailleurs.
Traversée du pont suspendu pour arriver au centre de San Francisco.
Vue sur l’Alacatraz (prison)
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La mairie
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Les maisons victoriennes ou edouardiennes
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Belle vue des collines Twin Peaks
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Golden Gate Park
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Et le pont du Golden Gâte Bridge, magnifique et le temps qui va avec 🌞
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Ensuite prise de notre hôtel, il se situe au niveau des drapeaux américains derrière le Câble Car (tramway touristique).
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La Dame de la Tour
Et hop ! Suite à vos adorables retours sur le drabble Au Matin, j’ai repris ma plume (euh, mon clavier) pour y tapoter ceci ...
La Tour, poste Livre VI, pré-scène-de-la-tour, mais du point de vue de Guenièvre.
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Jour 1:
Elle n’a aucune idée de l’endroit où il l’emmène. Aucune. Elle a bien reconnu le chemin familier qu’elle prenait régulièrement pour sortir de Carmélide et aller à Kaamelott, avant de tourner à gauche après le grand pont de bois.
Depuis, c’est l’inconnu. Une grande heure de calèche, l’emmenant au fond des bois. Malgré ses cris, ses demandes, personne ne lui avait répondu.
Les chevaux sont lancés à vive allure, malgré le chemin chaotique, malgré le mauvais temps autour d’eux.
Elle se maudit d’avoir voulu aller au marché ce jour, d’avoir voulu sortir des murs de la forteresse de Carohaise, d’avoir voulu respirer un peu d’air frais, de n’avoir pas fait suffisamment cas des conseils de son père, d’avoir été la cause directe de la mort de deux gardes.
Elle se maudit de s’être crue en sécurité loin de Kaamelott.
Elle sait qui l’a enlevée. Elle se débat, mais ses poignets sont liés. Elle sent la corde dans sa peau.
Alors que la calèche ralentit sa course effrénée, elle ferme les yeux et calme son cœur palpitant. Non, aucun désir amoureux ne le fait battre plus fort, c’est la peur de ce qui l’attend, la peur de qui l’attend.
Elle se souvient que dans son camp, il n’y a pas si longtemps, il la ligotait au lit pour qu’elle ne retourne pas à Kaamelott, qu’elle ne puisse pas rejoindre Arthur.
La calèche s’arrête. Elle ferme les yeux. Elle est la fille de Léodagan de Carmélide et la petite fille de Goustan le Cruel. Ce n’est pas un pauvre chevalier errant qui se prétend souverain qui va lui faire peur.
La porte s’ouvre. 
Gardez la tête haute, Guenièvre, en toutes circonstances. Vous êtes la Reine du Royaume de Logres. La voix d'Arthur résonne dans sa tête, comme un rappel. Un souvenir. Un écho.
Semaine 1:
Elle se dit que cela pourrait être pire. Bien pire. Certes, elle est en haut d’une tour dont la seule porte est gardée par trois gardes saxons. Elle n’a aucun doute qu’il y en a plus dans le bas. Elle a vu leurs ombres par l’étroite fenêtre qu’elle ne peut ouvrir. 
Elle a vite compris qu’elle allait devoir gagner ce droit.
Elle est seule, dans ce lieu glacé, glaçant.
Les murs de pierres, tristes, froids, sombres et oppressants menacent de l’enfermer dans leur noirceur, mais elle ne se laissera pas faire.
Si seulement il pouvait ne pas la ligoter quand il s’en va.
Mois 1:
Il n’arrête pas de lui dire que si elle a besoin de quoi que ce soit, il lui suffit de demander. La seule chose qu’elle désire, c’est sortir de cette tour, de cette chambre. Respirer l’air, dehors. 
Parler à quelqu’un aussi, ce serait bien. Elle n’a pas peur de mourir, elle a peur de devenir folle. Elle a peur de finir par lui céder.
Il lui accorde une servante qu’il ira enlever en Carmélide. Elle espère que ce sera Angharad. 
Mois 3 :
Les traces des liens sur ses poignets s’estompent parfois.
Nessa est revenue de Carohaise avec certaines de ses affaires, mais pas avec le peigne que son mari lui a offert. Lancelot a refusé.
Guenièvre n’ose pas songer aux nombres de victimes que sa demande a engendré.
Nessa ne veut pas lui répondre.
Lancelot rit quand elle lui demande, car “peu importe, si cela vous permet de vous sentir mieux ici, mon amie.”
Elle n’a pas de nouvelles d’Angharad.
Le blanc de la tenue de Lancelot commence à virer au gris.
Année 2:
Parfois, elle pleure.
Mais elle le fait toujours la nuit, quand la petite dort. Quand seul son oreiller (le sien, que Nessa a in extremis pu récupérer dans le château de ses parents) peut entendre ses sanglots, quand la nuit est trop sombre ou que le froid menace de l’envahir.
Quand lutter devient trop difficile, quand l’envie de continuer à se rebeller disparaît, quand les cicatrices sur ses poignets deviennent insupportables, elle laisse les larmes couler sur son visage, pour quelques minutes. 
Ces nuits-là, elle serre encore plus fort son oreiller. Parfois, des mots d’une chanson reviennent dans son souvenir.
Belle qui tiens ma vie
Captive dans tes yeux,
Qui m'as l’âme ravie
D'un sourire gracieux,
Viens tôt me secourir
Ou me faudra mourir
Elle essuie ses yeux.
Elle espère qu’Arthur est heureux, où qu’il soit. 
Année 5:
Il propose un changement des tapisseries.
Comme si du vert allait changer sa prison. Ce sont les feuilles qu’elle veut toucher, les fleurs qu’elle veut humer, l’herbe qu’elle veut sentir sous ses pieds.
Alors, dans sa mansuétude, il lui octroie d’ouvrir la fenêtre. 
Elle trouve l’apparence de Lancelot de pire en pire. Comme s’il s’engonçait dans un costume trop grand pour lui. Comme s’il disparaissait, n’étant pas à la hauteur d’un rôle qu’il croit incarner.
Elle a peur pour Arthur. 
Il serait vivant, quelque part. 
Elle serre son oreiller plus fort.
Année 9:
Les messages arrivent dans des gâteaux que Lancelot lui fait servir.
Le premier la surprend tellement qu’elle s’en serait presque étouffée avec le morceau de papier.
Elle ouvre fébrilement le papier, tout en demandant à Nessa plusieurs fois de vérifier qu’elles sont bien seules …
Aux premiers mots, elle croit que c’est lui..
Mais c’est un autre.
Alors elle s’en contente… ça la conforte dans les nuits.
Mais jamais elle ne l’oublie.
Il lui reste sa couronne de fleurs, dans l’espoir qu’elle lui porte bonheur à lui .. 
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Je peux (éventuellement) être convaincue d’en écrire plus si le coeur nous en dit... 
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theoppositeofadults · 4 years
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Tribune. Je vais commencer comme ça : soyez rassurés, les puissants, les boss, les chefs, les gros bonnets : ça fait mal. On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers de la gueule, ça fait toujours aussi mal. Tout ce week-end à vous écouter geindre et chialer, vous plaindre de ce qu’on vous oblige à passer vos lois à coups de 49.3 et qu’on ne vous laisse pas célébrer Polanski tranquilles et que ça vous gâche la fête mais derrière vos jérémiades, ne vous en faites pas : on vous entend jouir de ce que vous êtes les vrais patrons, les gros caïds, et le message passe cinq sur cinq : cette notion de consentement, vous ne comptez pas la laisser passer. O�� serait le fun d’appartenir au clan des puissants s’il fallait tenir compte du consentement des dominés ? Et je ne suis certainement pas la seule à avoir envie de chialer de rage et d’impuissance depuis votre belle démonstration de force, certainement pas la seule à me sentir salie par le spectacle de votre orgie d’impunité.
Il n’y a rien de surprenant à ce que l’académie des césars élise Roman Polanski meilleur réalisateur de l’année 2020. C’est grotesque, c’est insultant, c’est ignoble, mais ce n’est pas surprenant. Quand tu confies un budget de plus de 25 millions à un mec pour faire un téléfilm, le message est dans le budget. Si la lutte contre la montée de l’antisémitisme intéressait le cinéma français, ça se verrait. Par contre, la voix des opprimés qui prennent en charge le récit de leur calvaire, on a compris que ça vous soûlait. Alors quand vous avez entendu parler de cette subtile comparaison entre la problématique d’un cinéaste chahuté par une centaine de féministes devant trois salles de cinéma et Dreyfus, victime de l’antisémitisme français de la fin du siècle dernier, vous avez sauté sur l’occasion. Vingt-cinq millions pour ce parallèle. Superbe. On applaudit les investisseurs, puisque pour rassembler un tel budget il a fallu que tout le monde joue le jeu : Gaumont Distribution, les crédits d’impôts, France 2, France 3, OCS, Canal +, la RAI… la main à la poche, et généreux, pour une fois. Vous serrez les rangs, vous défendez l’un des vôtres. Les plus puissants entendent défendre leurs prérogatives : ça fait partie de votre élégance, le viol est même ce qui fonde votre style. La loi vous couvre, les tribunaux sont votre domaine, les médias vous appartiennent. Et c’est exactement à cela que ça sert, la puissance de vos grosses fortunes : avoir le contrôle des corps déclarés subalternes. Les corps qui se taisent, qui ne racontent pas l’histoire de leur point de vue. Le temps est venu pour les plus riches de faire passer ce beau message : le respect qu’on leur doit s’étendra désormais jusqu’à leurs bites tachées du sang et de la merde des enfants qu’ils violent. Que ça soit à l’Assemblée nationale ou dans la culture - marre de se cacher, de simuler la gêne. Vous exigez le respect entier et constant. Ça vaut pour le viol, ça vaut pour les exactions de votre police, ça vaut pour les césars, ça vaut pour votre réforme des retraites. C’est votre politique : exiger le silence des victimes. Ça fait partie du territoire, et s’il faut nous transmettre le message par la terreur vous ne voyez pas où est le problème. Votre jouissance morbide, avant tout. Et vous ne tolérez autour de vous que les valets les plus dociles. Il n’y a rien de surprenant à ce que vous ayez couronné Polanski : c’est toujours l’argent qu’on célèbre, dans ces cérémonies, le cinéma on s’en fout. Le public on s’en fout. C’est votre propre puissance de frappe monétaire que vous venez aduler. C’est le gros budget que vous lui avez octroyé en signe de soutien que vous saluez - à travers lui c’est votre puissance qu’on doit respecter.
Il serait inutile et déplacé, dans un commentaire sur cette cérémonie, de séparer les corps de cis mecs aux corps de cis meufs. Je ne vois aucune différence de comportements. Il est entendu que les grands prix continuent d’être exclusivement le domaine des hommes, puisque le message de fond est : rien ne doit changer. Les choses sont très bien telles qu’elles sont. Quand Foresti se permet de quitter la fête et de se déclarer «écœurée», elle ne le fait pas en tant que meuf - elle le fait en tant qu’individu qui prend le risque de se mettre la profession à dos. Elle le fait en tant qu’individu qui n’est pas entièrement assujetti à l’industrie cinématographique, parce qu’elle sait que votre pouvoir n’ira pas jusqu’à vider ses salles. Elle est la seule à oser faire une blague sur l’éléphant au milieu de la pièce, tous les autres botteront en touche. Pas un mot sur Polanski, pas un mot sur Adèle Haenel. On dîne tous ensemble, dans ce milieu, on connaît les mots d’ordre : ça fait des mois que vous vous agacez de ce qu’une partie du public se fasse entendre et ça fait des mois que vous souffrez de ce qu’Adèle Haenel ait pris la parole pour raconter son histoire d’enfant actrice, de son point de vue.
Alors tous les corps assis ce soir-là dans la salle sont convoqués dans un seul but : vérifier le pouvoir absolu des puissants. Et les puissants aiment les violeurs. Enfin, ceux qui leur ressemblent, ceux qui sont puissants. On ne les aime pas malgré le viol et parce qu’ils ont du talent. On leur trouve du talent et du style parce qu’ils sont des violeurs. On les aime pour ça. Pour le courage qu’ils ont de réclamer la morbidité de leur plaisir, leur pulsion débile et systématique de destruction de l’autre, de destruction de tout ce qu’ils touchent en vérité. Votre plaisir réside dans la prédation, c’est votre seule compréhension du style. Vous savez très bien ce que vous faites quand vous défendez Polanski : vous exigez qu’on vous admire jusque dans votre délinquance. C’est cette exigence qui fait que lors de la cérémonie tous les corps sont soumis à une même loi du silence. On accuse le politiquement correct et les réseaux sociaux, comme si cette omerta datait d’hier et que c’était la faute des féministes mais ça fait des décennies que ça se goupille comme ça : pendant les cérémonies de cinéma français, on ne blague jamais avec la susceptibilité des patrons. Alors tout le monde se tait, tout le monde sourit. Si le violeur d’enfant c’était l’homme de ménage alors là pas de quartier : police, prison, déclarations tonitruantes, défense de la victime et condamnation générale. Mais si le violeur est un puissant : respect et solidarité. Ne jamais parler en public de ce qui se passe pendant les castings ni pendant les prépas ni sur les tournages ni pendant les promos. Ça se raconte, ça se sait. Tout le monde sait. C’est toujours la loi du silence qui prévaut. C’est au respect de cette consigne qu’on sélectionne les employés.
Et bien qu’on sache tout ça depuis des années, la vérité c’est qu’on est toujours surpris par l’outrecuidance du pouvoir. C’est ça qui est beau, finalement, c’est que ça marche à tous les coups, vos saletés. Ça reste humiliant de voir les participants se succéder au pupitre, que ce soit pour annoncer ou pour recevoir un prix. On s’identifie forcément - pas seulement moi qui fais partie de ce sérail mais n’importe qui regardant la cérémonie, on s’identifie et on est humilié par procuration. Tant de silence, tant de soumission, tant d’empressement dans la servitude. On se reconnaît. On a envie de crever. Parce qu’à la fin de l’exercice, on sait qu’on est tous les employés de ce grand merdier. On est humilié par procuration quand on les regarde se taire alors qu’ils savent que si Portrait de la jeune fille en feu ne reçoit aucun des grands prix de la fin, c’est uniquement parce qu’Adèle Haenel a parlé et qu’il s’agit de bien faire comprendre aux victimes qui pourraient avoir envie de raconter leur histoire qu’elles feraient bien de réfléchir avant de rompre la loi du silence. Humilié par procuration que vous ayez osé convoquer deux réalisatrices qui n’ont jamais reçu et ne recevront probablement jamais le prix de la meilleure réalisation pour remettre le prix à Roman fucking Polanski. Himself. Dans nos gueules. Vous n’avez décidément honte de rien. Vingt-cinq millions, c’est-à-dire plus de quatorze fois le budget des Misérables, et le mec n’est même pas foutu de classer son film dans le box-office des cinq films les plus vus dans l’année. Et vous le récompensez. Et vous savez très bien ce que vous faites - que l’humiliation subie par toute une partie du public qui a très bien compris le message s’étendra jusqu’au prix d’après, celui des Misérables, quand vous convoquez sur la scène les corps les plus vulnérables de la salle, ceux dont on sait qu’ils risquent leur peau au moindre contrôle de police, et que si ça manque de meufs parmi eux, on voit bien que ça ne manque pas d’intelligence et on sait qu’ils savent à quel point le lien est direct entre l’impunité du violeur célébré ce soir-là et la situation du quartier où ils vivent. Les réalisatrices qui décernent le prix de votre impunité, les réalisateurs dont le prix est taché par votre ignominie - même combat. Les uns les autres savent qu’en tant qu’employés de l’industrie du cinéma, s’ils veulent bosser demain, ils doivent se taire. Même pas une blague, même pas une vanne. Ça, c’est le spectacle des césars. Et les hasards du calendrier font que le message vaut sur tous les tableaux : trois mois de grève pour protester contre une réforme des retraites dont on ne veut pas et que vous allez faire passer en force. C’est le même message venu des mêmes milieux adressé au même peuple : «Ta gueule, tu la fermes, ton consentement tu te le carres dans ton cul, et tu souris quand tu me croises parce que je suis puissant, parce que j’ai toute la thune, parce que c’est moi le boss.»
Alors quand Adèle Haenel s’est levée, c’était le sacrilège en marche. Une employée récidiviste, qui ne se force pas à sourire quand on l’éclabousse en public, qui ne se force pas à applaudir au spectacle de sa propre humiliation. Adèle se lève comme elle s’est déjà levée pour dire voilà comment je la vois votre histoire du réalisateur et son actrice adolescente, voilà comment je l’ai vécue, voilà comment je la porte, voilà comment ça me colle à la peau. Parce que vous pouvez nous la décliner sur tous les tons, votre imbécillité de séparation entre l’homme et l’artiste - toutes les victimes de viol d’artistes savent qu’il n’y a pas de division miraculeuse entre le corps violé et le corps créateur. On trimballe ce qu’on est et c’est tout. Venez m’expliquer comment je devrais m’y prendre pour laisser la fille violée devant la porte de mon bureau avant de me mettre à écrire, bande de bouffons.
Adèle se lève et elle se casse. Ce soir du 28 février on n’a pas appris grand-chose qu’on ignorait sur la belle industrie du cinéma français par contre on a appris comment ça se porte, la robe de soirée. A la guerrière. Comme on marche sur des talons hauts : comme si on allait démolir le bâtiment entier, comment on avance le dos droit et la nuque raidie de colère et les épaules ouvertes. La plus belle image en quarante-cinq ans de cérémonie - Adèle Haenel quand elle descend les escaliers pour sortir et qu’elle vous applaudit et désormais on sait comment ça marche, quelqu’un qui se casse et vous dit merde. Je donne 80 % de ma bibliothèque féministe pour cette image-là. Cette leçon-là. Adèle je sais pas si je te male gaze ou si je te female gaze mais je te love gaze en boucle sur mon téléphone pour cette sortie-là. Ton corps, tes yeux, ton dos, ta voix, tes gestes tout disait : oui on est les connasses, on est les humiliées, oui on n’a qu’à fermer nos gueules et manger vos coups, vous êtes les boss, vous avez le pouvoir et l’arrogance qui va avec mais on ne restera pas assis sans rien dire. Vous n’aurez pas notre respect. On se casse. Faites vos conneries entre vous. Célébrez-vous, humiliez-vous les uns les autres tuez, violez, exploitez, défoncez tout ce qui vous passe sous la main. On se lève et on se casse. C’est probablement une image annonciatrice des jours à venir. La différence ne se situe pas entre les hommes et les femmes, mais entre dominés et dominants, entre ceux qui entendent confisquer la narration et imposer leurs décisions et ceux qui vont se lever et se casser en gueulant. C’est la seule réponse possible à vos politiques. Quand ça ne va pas, quand ça va trop loin ; on se lève on se casse et on gueule et on vous insulte et même si on est ceux d’en bas, même si on le prend pleine face votre pouvoir de merde, on vous méprise on vous dégueule. Nous n’avons aucun respect pour votre mascarade de respectabilité. Votre monde est dégueulasse. Votre amour du plus fort est morbide. Votre puissance est une puissance sinistre. Vous êtes une bande d’imbéciles funestes. Le monde que vous avez créé pour régner dessus comme des minables est irrespirable. On se lève et on se casse. C’est terminé. On se lève. On se casse. On gueule. On vous emmerde.
Virginie DESPENTES romancière
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