“Satan Overlooking Paradise” (1870) by Gustave Doré :: [Guillaume Gris]
* * * *
“Satan, on the contrary, is thin, ascetic and a fanatical devotee of logic. He reads Machiavelli, Ignatius of Loyola, Marx and Hegel; he is cold and unmerciful to mankind, out of a kind of mathematical mercifulness. He is damned always to do that which is most repugnant to him: to become a slaughterer, in order to abolish slaughtering, to sacrifice lambs so that no more lambs may be slaughtered, to whip people with knouts so that they may learn not to let themselves be whipped, to strip himself of every scruple in the name of a higher scrupulousness, and to challenge the hatred of mankind because of his love for it--an abstract and geometric love.”
― Arthur Koestler, Darkness at Noon
+
“It is wonderful how much time good people spend fighting the devil. If they would only expend the same amount of energy loving their fellow men, the devil would die in his own tracks of ennui.”
― Helen Keller, The Story of My Life
“The witch-burnings did not take place during the ‘Dark Ages,’ as we commonly suppose. They occurred between the fifteenth and eighteenth centuries– precisely during and following the Renaissance, that glorious period when, as we are taught, ‘men’s’ minds were being freed from bleakness and superstition. While Michelangelo was sculpting and Shakespeare writing, the witches were burning. The whole secular ‘Enlightenment,’ in fact, the male professions of doctor, lawyer, judge, artist, all rose from the ashes of the destroyed women’s culture. Renaissance men were celebrating naked female beauty in their art, while women’s bodies were being tortured and burned by the hundreds of thousands all around them.”
- Monica Sjöö & Barbara Mor, The Great Cosmic Mother: Rediscovering the Religion of the Earth (1987)
(Guillaume Gris)
Aujourd'hui c'est journée de repos. Je laisse mon vélo à la guest house pour me déplacer à pied.
Promenade dans le Parque Eduardo VII jusqu'au monument célébrant le 25 de Abril, la révolution des œillets et le renversement de la dictature. Destruction et reconstruction c'est aussi un peu le symbole de Lisboa.
Le temps gris du matin laisse place à la pluie. Qu'à cela ne tienne, j'en profite pour me réfugier à la Cinemateca portuguesa. Quelques projections de courts métrages expérimentaux, un espace d'exposition avec caméras et projecteurs, des boîtes de bobines partout… Je suis comme un gamin devant un Kinétoscope qui fonctionne pour de vrai !
Je finis par me perdre dans la librairie. Cette dernière est pleine de pépites qui semblent attendre là depuis des décennies. Je discute un petit moment avec le libraire passionné et repars avec un peu de lecture et un DVD en cadeau.
Le nuit commence à tomber. Je poursuis ma journée cinoche au São Jorge, un cinéma d'art et d'essai dans lequel à lieu en ce moment le festival de cinéma français de Lisbonne ! La Grande salle est vraiment très grande (plus de 800 places avec balcon). L'écran à l'air tout petit. Je vais voir "Un homme heureux", une comédie avec Fabrice Luchini en maire de Boulogne sur mer (ça rapproche vachement de la maison!). Le film y va franchement avec les gros sabots sur les questions de transidentité. Autant dire que je reste sur ma faim. Je me laisse tenter par un deuxième film: "La Petite". Parce que Guillaume Nicloux et parce que Maud Wyler. C'est encore avec Lucchini (décidément!) mais c'est beaucoup plus convaincant et touchant.
La pluie a (à peu près) cessé. Je fais une petite balade touristique nocturne dans le centre.
Oui, le cinéma m'avait manqué. J'ai pu étancher ma soif à Lisboa.
🎶Attention aux oreilles sensibles. En ce moment c'est l'intégration des nouveaux étudiants des universités lisboètes. On les appelle les Praxe. Ils sont facilement identifiables, enveloppés dans leur cape toute noire. Ce soir j'assiste à une sorte de rite de passage à mi-chemin entre le baptême et la cérémonie d'exorcisme. Des centaines de bizuts hurlent leur allégeance à leur association universitaire, après quoi, ils sont aspergés d'eau. Tout ça finit dans la fontaine de la Praça Dom Pedro IV. On se demande même s'il ne vont pas réussir à la vider !
(José Victoriano González; Madrid, 1887 - Boulogne-sur-Seine, Francia, 1927) Pintor español, máximo representante del cubismo sintético. Cursó estudios en la Universidad de Madrid, pero pronto se consagró a la pintura; en 1906 se trasladó a París y se instaló en el Bateau-Lavoir, donde fue vecino de Pablo Picasso y conoció a intelectuales y artistas como Guillaume Apollinaire, Max Jacob y Georges Braque, entre otros. Pintó sus primeras acuarelas al mismo tiempo que publicaba ilustraciones humorísticas en distintas revistas.
Se le considera el máximo representante del cubismo sintético. Junto con Picasso y Braque, fundó dicho movimiento." José Victoriano González-Pérez, más conocido como Juan Gris, nació en Madrid, en 1887.
The French painter Henri Julien Félix Rousseau (1844-1910) was always valued by other artists but unterrated by art critics. One of them wrote “Monsieur Rousseau paints with his feet, with a blindfold over his eyes.”
Picasso, on the other hand, knew quality when he saw it. He organized a Banquet Rousseau which was attended by Guillaume Apollinaire, Jean Metzinger, Juan Gris, Max Jacob, Marie…
I am making a home inside myself.
A shelter of kindness where everything is forgiven, everything allowed—a quiet patch of sunlight to stretch out without hurry,
where all that has been banished
and buried is welcomed, spoken, listened to—released.
A fiercely friendly place I can claim as my very own.
I am throwing arms open
to the whole of myself—especially the fearful,
fault-finding, falling apart, unfinished parts, knowing
every seed and weed, every drop of rain, has made the soil richer.
I will light a candle, pour a hot cup of tea, gather
around the warmth of my own blazing fire. I will howl
if I want to, knowing this flame can burn through
any perceived problem, any prescribed perfectionism,
any lying limitation, every heavy thing.
I am making a home inside myself
where grace blooms in grand and glorious
abundance, a shelter of kindness that grows
all the truest things.
I whisper hallelujah to the friendly sky.
Watch now as I burst into blossom.
7h30 départ de Puerto Igasu vers Salta via Resistencia. Un long voyage de 27 heures...
Nous subissons encore le décalage horaire, ce qui facilite les reveils à 5h45...
Aujourd’hui temps gris...rapidement le soleil s'impose. Petit à petit la forêt se transforme de vierge et impénétrable elle devient cultivée. Culture de pins puis d'eucalyptus bien droits plantes serrés.
Nous passons plusieurs provinces ( états ?) à chaque fois un gendarme vient inspecter les voyageurs. Nous devons montrer nos passeports. Nous avons même droit au chien, qui vient directement renifler mon sachet de gateaux...
Nous dormons dans le bus nos sieges sont inclinables. Ce nest pas le confort d'un lit mais ca le fait.
Le soleil se leve sur un territoire plus sec. Au loin des petites montagnes... que nous franchissons par une route à peine sinueuse.
Arrivés à Salta, nous trouvons un hostel avec des jeunes bien sympatiques.
Nous ne pouvons pas louer de voitures : il n'y en a plus à louer ! Nous continurons le voyage en taxi (à peine plus cher) vers le nord.
Ce soir nous avons rencontré Guillaume et Caroline. Jeune couple bien sympathique
Martigues centre / Gare de Fos-sur-Mer en passant par le Tétrodon de Martigues - 30 avril 2023
La ligne de tracé de cette balade longe les limites de dernières constructions et celles en chantiers, notamment sur la première partie
Carte de Cassini 1750
2022 Le tracé du plan de contournement de Port de Bouc par lequel nous marchons sur une partie de notre trajet.
Image sat autour de 1950, avec des terres largement agricoles, non urbanisées
Départ de la balade en longeant l'Étang de Berre du centre de Martigues jusqu'au Tétrodon. Ce côté toujours remarquable (et peut être encore plus par temps gris) d'une impression de grande surface d'eau plane, les yeux ne venant butter qu'au lointain de l'autre rive légèrement plus noire que la masse d'eau.
Passage à la base de voile avant le départ plein ouest, et la traversée du quartier Canto-Perdrix.
Le quartier Canto-Perdrix, une pensée architecturale des années 1970. Guillaume Gillet avec Michel Ecochard, qui dessine l'ensemble urbanistique des nouveaux quartiers.
Arrivée sur la colline surplombant la cité Canto-Perdrix et sa centrale énergétique chauffage au bois. Ici point culminant sans trop de visibilité sinon vers l'ouest et son péri urbain composé d'ensemble résidentiel
De l'autre côté de Canto-Perdrix, s'étale une vaste zone pavillonnaire collinaire que nous traversons par une des quelques allées piétonnes
La conquête des derniers terrains encore non urbanisé dans la ville, comme cette opération de Kaufmann & Broad qui laissera peu de place à un espace encore hier couvert d'arbres.
Au sommet de la dernière colline de Martigues, vue dégagée sur un habitat mixte, pavillonnaire et logements collectifs traversée par les lignes à haute tension.
Vue sur le pont de Martigues dans son axe longitudinal. À gauche au premier plan on devine le quartier Paradis St Roch.
Toute fin de limite du bâti sur la commune de Martigues avec ces maisons comme des radeaux dont cette logique de la clôture pour certaines d'entre elles.
Après une étendue dans laquelle nous retrouvons un peu de terres agricoles, déjà devant nous, apparait une nouvelle concentration pavillonnaire sortie de terre en deux ans. Nouvelle extension de Port de Bouc dans sa partie nord.
Limite avec les terres agricoles dont une partie culture de vignoble. En parallèle à notre cheminement vers la colline de Castillon, constat des premiers travaux d’aménagement de la déviation de Port de Bouc (voir carte ci-dessus). Impact notable sur l'environnement et à terme nouvelle zone d'urbanisation sur ces terres agricoles et naturelles.
Nous atteignons Valentoulin avant la 'descente sur la gare de Fos, ce point culminant dominant la petite plaine de La Mérindole, constituée de marais à proximité de l'étang d'Engrenier et impacté par la nouvelle 4 voies. Cette zone, marécageuse à certaines saisons, sera la plus touchée par le nouveau flux.
Dernière vision du Golfe de Fos-sur-Mer, depuis le train qui nous ramène sur Marseille.
El fovismo también conocido como fauvismo fue un movimiento pictórico originado en Francia , alrededor de 1904 a 1908. Luego se expandió a otros países, en años posteriores. Generalmente es caracterizado por un empleo provocativo del color.
El expresionismo fue un movimiento cultural surgido en Alemania a principios del siglo XX, que se plasmó en un gran número de campos: artes, plásticas, arquitectura, literatura, musica,cine,teatro, danza, fotográfia.
Pablo Picasso, iniciador del cubismo , retratado por Juan Gris 1912, .El cubismo fue un movimiento artístico, creado por Pablo Picasso y George Traques continuado en sus albores por Jean Metzingler, Albert Gleizes Robert Delaunay, Juan Gris, María Blanchard y Guillaume Apollinaire.
Le 28 avril dernier, je faisais un tour à la Galerie Utopix. Certes, la couleur des murs et l’éclairage ne rendent pas justice aux œuvres. Toutefois, à travers l’usage de l’encre et du graphite, on retrouve une certaine cohérence des œuvres exposées. Les thématiques du surnaturel et le format de la bande dessinée reviennent souvent. Les regroupements de dessins Un Adieu inattendu de Vincent Elias et Basket de Feng Chen Zhou sont bien mis en valeur grâce à leur disposition sur le mur. Ainsi, les forts contrastes de Vincent créés par les espaces négatifs et positifs ressortent encore mieux. Bien que certains dessins de Feng manquent de finition, la thématique est originale et le mouvement est particulièrement bien rendu dans la plus grande œuvre.
Deux œuvres d’un loup, non identifiées par un cartel mais probablement du même artiste, sont particulièrement réussies. Les traces du pinceau dans l’encre de chine en arrière-plan évoquent bien la texture sous les traces de pas. De plus, les différentes valeurs de gris dans le pelage du loup sont bien rendues. Le rouge ressort particulièrement dans l’œuvre du dessus grâce aux lignes blanches qui contrastent.
Plusieurs œuvres réalisées au graphite témoignent d’une grande maîtrise afin d’exécuter les ombres et la lumière. C’est le cas d’une double oreille (sans cartel) ainsi que d’un homme pleurant accompagné d’un gros plan de l’un de ses yeux (également sans cartel).
Mal-être de Maévis Laverdière est une agréable composition alliant les mélanges de matériaux et exploitant très intelligemment les espaces négatifs et positifs de manière à faire ressortir la tridimensionnalité de l’œuvre. En sortant de l’espace bidimensionnel, le papier apporte le public à s’approprier l’œuvre. Le dessin abstrait qui s’y trouve est joliment exécuté, tout comme la lumière sur la chaîne.
Plusieurs fanzines sont disposés le long du mur au fond de la galerie. Candy Crush de Marilou Hupé allie savamment couleurs chaudes et couleurs froides pour créer une ambiance réconfortante. La typographie variée est agréable à l’œil. Dans G-nérateur d’idées de Guillaume Gosselin, les couleurs complémentaires renforcent l’aspect bande dessinée de l’œuvre. Minutieux, Guillaume nous offre un fanzine foisonnant de détails inspirés des jeux vidéo. À travers le dessin, il sait créer une impression de profondeur.
À un autre moment de la session, j’avais visité cette même galerie. Il me semble que cette fois-ci, les techniques diverses et les thèmes me rejoignent davantage. J’apprécie particulièrement l’usage de l’encre depuis que j’ai moi-même expérimenté avec ce médium. En somme, j’ai beaucoup apprécié l’exposition.
(José Victoriano González; Madrid, 1887 - Boulogne-sur-Seine, Francia, 1927) Pintor español, máximo representante del cubismo sintético. Cursó estudios en la Universidad de Madrid, pero pronto se consagró a la pintura; en 1906 se trasladó a París y se instaló en el Bateau-Lavoir, donde fue vecino de Pablo Picasso y conoció a intelectuales y artistas como Guillaume Apollinaire, Max Jacob y Georges Braque, entre otros. Pintó sus primeras acuarelas al mismo tiempo que publicaba ilustraciones humorísticas en distintas revistas.
Se le considera el máximo representante del cubismo sintético. Junto con Picasso y Braque, fundó dicho movimiento." José Victoriano González-Pérez, más conocido como Juan Gris, nació en Madrid, en 1887.
Juan Gris, who was born on this day in 1887, was a Spanish painter and sculptor best known for his Cubist compositions. This particular painting was exhibited at the 1912 Salon de la Section d’Or (Salon of the Golden Section), the largest public showing of Cubist works prior to World War I. Ironically, Gris was the only artist included who used the ideal mathematical proportions of the Golden Section (also known as the Golden Ratio) to construct his compositions—seen here in the complex system of grids and geometrical forms that make up the figure on the café terrace. Complete with top hat and suit, he rests one hand on a chair while cradling a glass of absinthe in the other. The letters “PIC” and “AP” to the left of the man’s shoulder are references to Pablo Picasso, one of the creators of Cubism, and Guillaume Apollinaire, the movement's fervent critical champion.