"French philosopher urges people to rebel – by making friends"

Lektionen und Exkursionen zu Franz Kafka

»Irgendwann einmal wird man wissen, warum in unserem Jahrhundert soviel große Künstler so viele unlesbare Werke geschrieben haben. Und warum diese unlesbaren und ungelesenen Bücher wunderbarerweise dennoch Einfluß auf das Jahrhundert ausübten und berühmt sind«, notierte Witold Gombrowicz in seinem Tagebuch nach der Lektüre von Franz Kafkas Roman »Der Prozess«. Continue reading Lektionen und…

View On WordPress

Geoffroy De Lagasnerie, La connaissance, la sociologie, la politique et la vérité

"[…] tout faire pour que les prochaines, et inévitables, révoltes des classes populaires (dont il y a tout lieu de penser, les mêmes causes produisant les mêmes effets, qu’elles trouveront à nouveau dans la France périphérique – celle des "ronds-points" – leur berceau de prédilection) réussissent enfin à préserver jusqu’au bout leur précieuse et indispensable autonomie organisationnelle. Et par là même à déjouer les innombrables tentatives de récupération politique et "universitaire" (songeons, entre autres, au ralliement aussi tardif que grotesque d’un Geoffroy de Lagasnerie à ce mouvement de Gilets jaunes qui constituait la négation la plus absolue de son propre néolibéralisme foucaldien) dont elles seront forcément l’objet. Sachant, de surcroît, que le principal danger qui guette, depuis toujours, toute révolution ou révolte authentiquement populaire – l’histoire est malheureusement là pour le confirmer -, c’est de se voir progressivement confisquée et détournée de son sens politique initial (on disait jadis "récupérée") par les fractions les plus remuantes et les plus assoiffées de pouvoir de l’élite sociale en place, et notamment de son ambitieux clergé médiatique et intellectuel."

Jean-Claude Michéa, Extensions du domaine du capital, 2023.

Il est marrant Lagasnerie, je connais son propos que de loin mais il me semble être typiquement l'universitaire qui déclare qu'il faut mettre à bas le vase clos universitaire et que les intellectuels devraient engager leur pensée autrement que par l'écriture, et dans la réalité ça se traduit par lui incapable de piger que son point de vue ultra-intellectualisé de la société a ses limites hors de la fac, et s'engager ça veut dire aller plier la société au maximum à sa propre pensée.

Tout ça pour dire que Mao avait peut-être pas complétement tort, il y a des intellectuels à qui ça ferait sans doute du bien d'aller charrier de l'engrais dans les champs avec des paysans pendant quelques années.

C'est marrant, je me disais la même chose au sujet des ministres hier soir quand j'écoutais plusieurs ouvriers sur Mediapart raconter leurs journées de travail — de machiniste à la chaîne de montagne chez Renault, d'auxiliaire de vie — et pourquoi ils étaient, disons, dubitatifs devant le bien-fondé de l'actuelle réforme des retraites.

Personnellement, le ci-devant Lagasnerie m'a toujours flanqué de violents maux de tête. Je trouve sa pensée incohérente, opportuniste, sotte et, pour frangliser un brin parce que j'ai dormi trois heures, « auto-servante ». Je ne cesse de comparer ce censeur foucaldien alternativement mou à un autre rejeton de la gauche à particule pour qui j'ai bien plus grand estime, soit Régis (de Curières) de Castelnau.

« ... dans l’éducation que j’ai reçue, on m’a appris la maxime suivante : « avantage de la particule, on n’aime pas la bourgeoisie, avec le peuple on peut s’arranger. En commençant par le respecter. » Le meilleur moyen étant de le connaître, ce fut l’école publique, le sport collectif obligatoire, et les vacances scolaires étant considérées comme trop longues, le travail d’abord agricole dans les fermes, puis en usine, histoire d’apprendre à vivre. La confrontation avec la condition ouvrière à la fin des années 60 fut un choc qui eut trois conséquences. D’abord, de prendre au sérieux les études qui permettaient de l’éviter, ensuite d’appréhender physiquement ce qu’était l’exploitation, et enfin la naissance d’une solidarité avec le monde du travail toujours présente 50 ans plus tard. »

Je sais, je sais. On peut être un intellectuel et connaître néanmoins la réalité et les classes populaires comme l'histoire du mouvement ouvrier — je n'ai pas terminé mon deuil de Michel Pinson, personnellement, mais il nous reste ses travaux, et Monique. Enfin, cela suppose quand même un peu de recul, or Lagasnerie est un dindonneau post-moderne. Je ne résiste pas à la tentation de te glisser le lien d'un portrait assassin de Causeur sur le jeune homme, hilarant et juste, donc forcément méchant :

(Maintenant que j'ai cité Causeur, ça va colorer notre discussion à venir sur le voile islamique que je repousse depuis trois mois par procrastinite.)

Liked on YouTube: the downfall of traditional relationships. || https://www.youtube.com/watch?v=WboqZC1MC6I || Go to https://ift.tt/WnxUGTi to save 10% off your first purchase of a website or domain and use the code ALICECAPPELLE ! SOURCES/RESSOURCES 📚 (I forgot to add the source during the passage on Xenophon) Edward M. Harris, “Yes” and “no” in women’s desire, in Sex in antiquity: Exploring Gender and Sexuality in the Ancient World, Routledge, 2015 Simone de Beauvoir, The Second Sex, 1949 Geoffroy De Lagasnerie, 3: une aspiration au dehors, 2023. Other sources can be found throughout the video :) SOCIALS 👩‍💻 Storygraph: @alicecappelle Instagram: @alicecappelle_ Twitter: @cappelle_alice Enquiries: alice.cappelleyt@gmail

04/06/2023

Proposition d’une nouvelle séquence du camp :

-       la musique de John Grant, et particulièrement son album Love Is Magic (chansons, et le choix très curieux de la pochette) ;

-       toutes les saisons d’American Horror Story, et en particulière la neuvième (1984) pour la bêtise — assumée ? — de son scénario ; scholie : la quasi-intégralité des productions de Ryan Murphy appartient au registre du camp, qu’il le veuille ou non ;

-       la nouvelle charte graphique de Christian Bourgois éditeur pour sa collection poche qui se démarque par un sens de la laideur qu’on ne sait hasardeuse ou non mais qui, sans aucun doute, porte une attention particulière à rendre figuratif de la manière la plus simpliste possible le propos d’un texte entier — ou, pire, d’un passage —, et c’est ainsi qu’on se retrouve avec un talon haut doré et brillant pour un livre de Copi (figure incontournable du camp, en passant) intitulé sobrement La guerre des pédés ;

-       les courts-métrages d’Alexis Langlois, même si sa connaissance du registre camp et l’utilisation excessive de ses codes pourrait facilement le détrôner de cette séquence — puisque le camp s’ignore, ordinairement ;

-       (j’ai failli oublier les affiches d’American Horror Story) ;

-       le compte Instagram @homocommunist qui excelle dans la récolte d’archives et sa monstration à un public précis mais grandissant : les pédés d’extrême gauche que la propagande soviétique involontairement homoérotique fait bander (intellectuellement uniquement, a priori) ;

-       Matt Lambert dans son intégralité : son site web impraticable, mais surtout ses photographies et ses films (particulièrement son porno Flower — Blake Mitchell qui se fait enculer pour la première fois devant une caméra à la profondeur de champ de quelques centimètres, fallait oser) ;

-       le livre Pink de Gus Van Sant qui montre à quel point on peut être un immense cinéaste et un écrivain médiocre ;

-       Hustler White de Bruce LaBruce, jusqu’à qu’il ne soit plus un film mineur — mais aussi ses t-shirts à message qu’il vend trente balles malgré les slogans “lutte des classes” qu’ils affichent en rouge sur noir ;

-       l’homophobie de Marguerite Duras ;

-       le trio Édouard Louis Didier Eribon Geoffroy de Lagasnerie, dans quelques années (c’est encore trop tôt) ;

-       cette liste écrite en quelques minutes en écoutant William Sheller ;

-       et ainsi de suite.

 (à suivre)

AVRIL 23

Yukio Mishima, Confessions d’un masque.

Geoffroy de Lagasnerie, 3. Une aspiration au dehors.

Léon Bloy, Histoires désobligeantes.

Jean Azarel, Vous direz que je suis tombé. Vies et morts de Jack-Alain Léger.

Claire Marin, Être à sa place. Habiter sa vie, habiter son corps.

Marion Muller-Colard, Bouche cousue.

Mariette Navarro, Alors Carcasse.

Annie Saumont, Noir, comme d’habitude.

Lydie Salvayre, Famille.

Séverine Chevalier, Chronique judiciaire.

Pierre Dumayet, Autobiographie d’un lecteur.

O pessoal quer liberdade e amigos

Uma amiga minha compartilhou um artigo do The Guardian onde cita o filósofo francês Geoffroy de Lagasnerie em que seu novo livro defende a rebeldia contra as relações românticas e a família por meio das amizades. Lagasniere tem dois amigos fiéis com quem fica acordado até as 3 da manhã e vê o autoritarismo por meio das duas relações citadas neste parágrafo. Porém, eu entendo seu ponto de vista…

View On WordPress

Le monde en vrac (7). Geoffroy de Lagasnerie s’en prend courageusement à la famille qu’il qualifie de fasciste. Si l’on n’a pas pardonné à ses parents, on ne devient pas adulte, Geoffroy. Il y a un intérêt à se réconcilier avec l’enfant qu’on a été. Dans un entretien complaisant entre le philosophe et la journaliste Hala Salamé, Lagasnerie sort de son cerveau un chiffre: être en couple réduirait de 5 fois les interactions amicales. De la famille, Geoffroy passe immédiatement au couple qu’il ne veut pas pratiquer. Seulement voilà, avec Édouard Louis et Didier Eribon, ils ont vécu en trouple: de combien de fois un trouple réduit-il les interactions amicales? Lagasnerie n’est pas interrogé sur ce point, alors que le trouple dans le genre est connu de la journaliste, à moins qu’il ne s’agisse de friends with benefits? Lagasnerie est un libertaire de salon, liberticide des idées d’autrui qui ne connaît visiblement rien au libertinage qu’un couple peut vivre. A 42 ans, ça n’est pas à Reims qu’il devrait retourner, mais à Fontenay-aux-Roses.

«Die Herrschenden haben Angst – und das ist wundervoll»

In Frankreich reissen die Proteste der Gelbwesten nicht ab. Die Republik hat Didier Eribon, Edouard Louis und Geoffroy de Lagasnerie befragt: Was steckt dahinter? Und wohin führt das? Ein Gespräch mit den drei Linksintellektuellen – Teil 1 von 2.

"Es ist, als hätte die Bewegung das Bürger­tum dazu gezwungen, seinen Hass auf die Armen zu offenbaren."

"Die Menschen werden von der Angst beherrscht?

Louis: Sie haben Angst, ihre Miete nicht bezahlen zu können, Angst, ihren Job zu verlieren, Angst, ihren Kindern keine Weihnachts­geschenke kaufen zu können. Viele gilets jaunes haben erzählt, dass sie ihren Kindern keine Weihnachts­geschenke kaufen können. Dass solche Aussagen in den öffentlichen Raum getragen werden, ist viel wichtiger als Fragen der Europa­politik oder der demokratischen Repräsentation. Oder die Leute haben Angst, ihre Wohnung zu verlieren. Als ich ein Kind war, stellte das für meine Familie eine alles beherrschende Obsession dar: Wie lange können wir unser Häuschen noch halten? Wird man uns auf die Strasse setzen? Heute, für einmal, ist die Angst auf der Seite der Mächtigen. Das ist ein enormer Sieg."

"Die Objektklasse?

Louis: Das ist ein Begriff von Pierre Bourdieu. Er verwendet ihn für soziale Gruppen, deren Definition man nach Belieben manipulieren kann, wie ein Objekt. Einerseits kann man sagen, dass es gar keine Homo­phobie und keinen Rassismus gibt in der breiten Bevölkerung und dass es gelogen ist, wenn das jemand behauptet. Und am nächsten Tag, wenn es einen Volks­aufstand gibt, kann man sich auf den Stand­punkt stellen, dass er nieder­gewalzt werden muss, weil er homophob und rassistisch ist. Man definiert sich nach Belieben die Unter­schicht herbei, die einem ideologisch grad ins Konzept passt.“

https://www.republik.ch/2019/01/12/die-herrschenden-haben-angst-und-das-ist-wundervoll

https://geoffroydelagasnerie.com/2020/05/01/video-penser-lart-dans-un-monde-mauvais/