Tumgik
#ça reste très classique
luma-az · 9 months
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En mer
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 18 août 
Thème : sieste/oui mon capitaine
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Partout, une mer d’azur s’étale à perte de vue. Le bateau est le seul point dépassant sur l’horizon. En dehors d’une petite brise, à peine suffisante pour avancer, c’est ce qu’on pourrait appeler le calme plat.
Perché dans le nid-de-pie, je succombe à la tentation d’une petite sieste. Après tout, qu’est-ce qui pourrait arriver ?
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Le bateau est désert.
Je ne comprends pas. Je me suis réveillé à peine une heure après avoir fermé les yeux, deux peut-être, trois grand maximum ! Ils ne peuvent pas avoir tous disparus aussi vite ! Et où est-ce qu’ils seraient passés ?
J’arpente le pont comme une âme en peine, en appelant mes camarades. En vain. L’angoisse me tord les tripes. Il n’y a aucune trace de lutte. Toutes leurs affaires sont encore là. Le café est froid dans la tasse du capitaine. Les dés des gars qui n’étaient pas de quart sont encore posés par terre, à coté des piécettes. Ça n’a aucun putain de sens !
Je cours partout, je cherche. Je regarde dans la mer, mais je ne vois aucune trace. Comme il n’y a plus personne à la barre, le bateau s’est mit vent debout et il est resté dans la même zone depuis, je pourrais voir quelque chose – un foulard, un chapeau, n’importe quoi qui flotterait sur les vagues et me dirait une bonne fois pour toute qu’ils sont tombés à l’eau. Mais non, je ne vois rien.
Ne pas paniquer ne pas paniquer ne pas…
Je cours jusqu’à la cuisine. Les réserves d’eau et de nourriture sont intactes. En étant seul, je devrais pouvoir tenir des m…
Mais je ne vais pas rester seul aussi longtemps, bien sûr. Comment je pourrais être seul aussi longtemps ? Quelqu’un va forcément me trouver avant ! On est sur une route commerciale, quelqu’un va voir le navire, et…
Je fouille dans la malle à pavillon et en sort ceux qui indiquent une urgence vitale, et que le bateau se rend sans résister. Peut importe qui me trouvera, ils viendront !
Maintenant, il faut que… il faut que je m’organise. Le bateau est bien gréé, si je reprends la barre je peux avancer. Même si je ne suis pas sûr de la direction. Je ne suis pas capitaine ni officier, moi, je n’ai jamais eut à faire tous ces calculs compliqués, mais je saurais à peu près me repérer au soleil ! Et je ne veux rien de bien extraordinaire, juste me rapprocher de la côte. Oui, oui, plus je serais proche des terres, plus il y a des chances qu’on me voit et qu’on vienne  me sauver. Oui. Ce n’est qu’une question de jours. De semaines, tout au plus. Tant que je ne croise pas de tempête, je peux m’en sortir. J’en ai pour des mois de provisions, après tout.
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Je ne sais pas depuis combien de temps nous errons en mer.
Au moins je ne suis plus seul. J’ai fabriqué le coq Brisepâte, pour me tenir compagnie quand je fais l’inventaire des vivres. Le mousse Filedroit, pour les moments  où j’ai envie de me lancer dans de grandes explications sur le métier de marin ou de lui raconter mes aventures excitantes. Les matelots Bonnepinte, Grandepinte et Bellechopine, pour les soirs où j’ai envie de boire un petit coup. Bizarrement, j’ai fini le rhum bien avant de finir la farine à biscuits.
Ah, et j’ai aussi fait le capitaine Briselame – aucun lien de parenté avec le coq. Ma fierté, honnêtement. Il est habillé avec les vrais vêtements du capitaine, il a même son monocle, et il a une paire de moustaches en étoupe qui ferait peur à n’importe quel abordeur. Il me rassure quand je me sens perdu. Je lui parle beaucoup. Il me répond parfois. Sans lui, je ne sais pas comment je m’en serais sorti vivant quand j’ai affronté la première tempête. Bon, le bateau est dans un piètre état, c’est plutôt une épave à la dérive maintenant qu’un vrai navire, et mes espoirs d’atteindre une côte fondent comme neige au soleil. Mais je suis vivant. Merci mon capitaine.
J’ai faim. J’ai mangé la viande séchée. J’ai mangé les fruits secs. J’ai mangé les biscuits. J’ai mangé la farine. J’ai mangé les vers qui mangeaient la farine. J’ai mangé les pommes, aussi. Enfin, celles qui n’ont pas fini  dans ma tentative de faire de l’alcool maison. C’était atroce, mais ça m’a occupé un moment.
Maintenant, je n’ai plus grand-chose à faire à part regarder l’horizon. Le capitaine tient la barre, aidé de quelques cordages. C’est important de maintenir le cap, même si c’est dur vu le peu de gouvernail qu’il reste.
Je regarde l’eau en rêvassant quand j’entends le chant.
Jamais encore je n’avais entendu un chant aussi beau. Comme si les portes du paradis s’étaient ouvertes pour moi. Je me penche et là, sous les vagues, dans l’eau cristalline, je les vois tous ! Tout l’équipage est là, qui me sourit et me fait des grands gestes pour que je les rejoigne. Des sirènes sont avec eux. Mais c’est bien sûr ! Ce sont elles qui les ont sauvés, il y a si longtemps !  Je n’ai plus qu’à les rejoindre !
Je commence à enjamber le bastingage quand j’entends le capitaine Briselame qui crie, de sa voix de tonnerre :
« Dégage-moi tout ça et remonte sur le pont !
— Mais… ce sont des sirènes !
— Justement, espèce d’imbécile ! Elles viennent pour te noyer et te dévorer, comme tous les autres ! Remonte tout de suite et va te mettre de la cire dans les oreilles jusqu’à ce qu’elles se lassent !
Je suis déchiré. Je n’en peux plus de vivre comme ça. Je ne veux plus !
Mais dans ce monde de folie, j’ai reçu un ordre, et c’est la seule chose qui a encore du sens, alors qu’est-ce que je pourrais répondre d’autre que :
— Oui mon capitaine ! »
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soeurdelune · 8 months
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parce qu'on approche doucement mais sûrement de la spooky season 🎃, c'est l'occasion de parfaire votre culture en films d'horreur! voici une petite sélection de 10 diamants du genre, visionnables gratuitement sur youtube (et sous titrés en anglais pour ceux en langue étrangère! que demande le peuple...) il va sans dire que l'horreur étant un genre parfois costaud, pensez à vérifier vos triggers pour chaque film sur le site does the dog die?
carnival of souls, 1962 (vo: anglais américain), une masterclass, un des premiers grand films d'horreur moderne, il a inspiré des réalisateurs comme david lynch ou james wan. (la note de lune: 5/5)
el espinazo del diablo (l'échine du diable), 2001 (vo: espagnol), personne ne raconte une histoire de fantômes comme guillermo del toro, un très beau film qui inaugure sa trilogie de la guerre civile, à suivre avec le labyrinthe de pan et son pinocchio de 2022. (la note de lune: 4/5)
a tale of two sisters, 2003 (vo: coréen), des influences gothiques saisissantes et une histoire aux allures de diabolique petit puzzle. (la note de lune: 4/5)
ringu, 1998 (vo: japonais), un immense classique de la j-horror que l'on ne présente plus, efficace et très bien ficelé, featuring hiroyuki sanada ♥️ (la note de lune: 5/5)
the last man on earth, 1964 (vo: anglais américain), inspiré du roman i am legend qui a donné une palanquée d'adaptations au fil des années, celui-ci est de loin mon favori, vincent price est une ICÔNE et ce film est un pur plaisir à regarder. (la note de lune: 4/5)
kairo (pulse), 2001 (vo: japonais), un autre classique de la j-horror, l'ambiance est profondément troublante et mélancolique, avec des scènes qui vous hanteront pendant un bon moment. (la note de lune: 4/5)
hellraiser, 1987 (vo: anglais américain), tout le monde l'a probablement déjà vu mais la version youtube est tellement quali que je le mets ici quand même, pinhead est un méchant incroyable, le film a des défauts mais les qualités l'emportent sur le reste, un bijou de l'horreur un peu gory des 80s! (la note de lune: 3/5)
donnie darko, 2001 (vo: anglais américain), diffile à mettre dans une catégorie plutôt qu'une autre, un peu d'horreur mêlée à du thriller psychologique et une pointe de sci-fi, ça reste un classique au dénouement final incroyable. (la note de lune: 5/5)
one missed call, 2003 (vo: japonais), juré après j'arrête avec la j-horror, celui-ci est plus efficace dans sa seconde moitié que dans la première, il y a des moments qui font vraiment vraiment peur. (la note de lune: 3/5)
les yeux sans visage, 1960 (vo: français), avant la piel que habito d'almodovar, il y a eu les yeux sans visage, un petit précurseur considéré comme le premier film d'horreur moderne français. (la note de lune: 3/5)
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e642 · 1 month
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tagged par @briselegeredansletemps (merci, c'est la première fois de ma vie qu'on me tag -osekour-, c'est un honneur !)
When was the last time you cried: Vendredi soir. J'ai fait une big crise d'angoisse, j'étais en larme, accoudée à mon balcon, une clope à la main en train de remettre l'entièreté de ma vie en question. Caricatural mais véridique.
Do you have kids: pas biologique non, en revanche, mon mec se comporte comme tel, ça compte je pense.
What sports do you play/have you played: J'ai fait de la danse classique 8 ans avant de réaliser que j'aimais pas. De la gym 5 ans puis jme suis pétée le yep. Ensuite, j'ai opté pour un mode de vie sédentaire parsemé de séance de yoga et de courses le samedi matin.
Do you use sarcasme: mon identité est construite sur/autour/avec ce concept.
Whats the first thing you notice about people: les yeux, ça en dit toujours plus que ce que les gens veulent bien (se) l'avouer. Tout ment, tout trompe, tout illusionne, sauf le regard.
Whats your eyes color: marron. Aller noisette pour le body positive. Franchement, anecdotique.
Scary movie or happy ending: je préfère les scary movies aux happy ending (parce que quel ennui sérieusement) mais je préfère tout le reste du spectre pas représenté ici aux scary movies.
Any talents? : je sais faire la grenouille avec ma bouche. Je sais tenir mon arbre droit autant de temps je veux.
Where were you born: dans un hôpital ? (Aller c bon l'humour pour aujourd'hui, en France)
What are your hobbies: j'ai pas de préférence particulière pour des trucs en particulier.
Do you have any pets: 2 chats chez mes darons, 1 (mon mec) en alternance à mon appart.
How tall are you: 1.60m
Favorite subject in school: j'ai bien aimé la psychologie cognitive au semestre dernier, très intéressant, assez intuitif.
Dream job: ça ne m'a jamais fait rêver de travailler navrée (peut-être thanatopractrice)
So now tag other people:
J'ai aucun pote sur Tumblr mdrr, je vais donc identifier des personnes que je vois souvent passer et qui sont intéressantes (désolée si vous êtes déjà taggué.e ailleurs et désolée si on se connait pas):
@perduedansmatete, @frenchpatate, @quandvientlapluie, @unjournalasoi, @lekintsugihumain
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sorryfranquin · 21 days
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ton blog m'a donné envie de me mettre à spirou. Tu aurais des tomes à conseiller pour commencer ?
Wahh je suis trop contente d’entendre ça ! Et oui bien sûr :3 Sous un read more vu que c’est devenu un peu plus long que prévu
Deja tu peux lire tous les tomes de Spirou et Fantasio sur VK
Je recommande évidemment de commencer par la période Franquin vu que c’est celle qui pose les bases de l’univers. Même si le personnage a eu des aventures avant dessinées par Rob Vel puis Jijé, je trouve que c’est plus intéressant de revenir sur ces périodes une fois qu’on a une vue d’ensemble sur la série.
Les tomes essentiels/préférés pour moi sont :
T2 Il y a un sorcier à Champignac
T4 Les héritiers (Zantafio ❤️)
T7 Le dictateur et le champignon (ZANTAFIOOO 😻)
T9 La mauvaise tête
T15 Z comme Zorglub & T16 L’ombre du Z (c’est un diptyque)
T17 Spirou et les Hommes Bulles (surtout parce que la deuxième aventure c’est Spirou et les petits formats et elle est juste trop mignonne 😭❤️)
T18 QRN a Bretzelburg
Bien sûr si l’univers te plaît tu peux lire le reste des albums de Franquin puisque beaucoup de choses y font référence plus tard dans les albums des autres auteurs. Et puis aussi c’est bien :)
Ensuite dans la période Fournier mes préférés sont :
T22 L’abbaye truquée
T23 Tora Torapa
T28 & T29 Kodo le Tyran et Des haricots partout (un autre diptyque)
Fournier a un style un peu plus fantastique que Franquin, ça se voit surtout dans ses décors que je trouve époustouflants surtout dans ces quatre albums. Le diptyque aussi a des moments trop mignons entre S&F arghhh 😭 ❤️
Tu peux passer la période Nic & Cauvin parce qu’elle est sans plus.
Ensuite la période Tome et Janry (T33 - T46) est juste INCROYABLE je conseille de tout lire. Genre vraiment. Tout est excellent 🔥 Mention spéciale à la Vallée des Bannis et Vito la déveine YAOI COCAINE
La période Morvan et Munuera n’est pas incroyable non plus, je conseille de la zapper. Ils essaient de sortir du moule un peu mais entre les scènes d’action insupportables de Munuera et les romances pourries manufacturées par Morvan ça donne juste un résultat bcp trop tryhard et CRINGE
Après la période Yoann & Vehlmann est cool ils font des trucs intéressants avec les persos mais je ne suis pas vraiment fan du graphisme de Yoann. Il n’y a que 5 tomes et ils sont assez courts donc je conseille de les lire aussi 👍
Le tome 56 la mort de Spirou est vraiment excellent par contre, je le recommande vivement.
Après en dehors de la série principale il a le Spirou c’est une série ou différents auteurs peuvent faire du Spirou à leur sauce. Pas obligé d’avoir lu la série principale pour les lire, voire au contraire puisque la plupart des Spirou de s’éloignent de l’univers ‘classique’ de Spirou.
Je recommande TRÈS CHAUDEMENT!!!!! Le Spirou de Schwartz et Yann (Le Groom vert de gris et La femme léopard partie 1 & 2) parce qu’ils sont top et très touchants et franchement. Yann et Schwartz ship clairement Spirou et Fantasio… ils passent leur temps à se faire des câlins et y a pas 3 pages sans une blague/allusion sur leur statut de couple c’est trop mignon aurghh 😭
J’ai beaucoup aimé aussi le Spirou de Fabrice Tarrin La crypte de Champignac et Spirou chez les Soviets. Je trouve qu’il a vraiment une bonne idée des personnages et j’adore son style de dessin.
Il y a le Spirou d’Emile Bravo (Le journal d’un ingénu et L’espoir malgré tout en 4 tomes) qui est aussi excellent, extrêmement bien écrit. Mais S&F sont assez loin du Spirou et du Fantasio dont on a l’habitude.
J’espère que ça t’aidera désolée pour cet énorme pavé 😭 mais une fois que je suis lancée je peux pas me taire ❤️ j’espère que tu aimeras la série !!!
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homomenhommes · 5 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 50
Dans la semaine qui a suivi, la mère de Pierre me téléphonait pour confirmer la première des deux dates. Cette fin d'après midi là, je passais la chercher. En moto, je l'ai suivi jusque chez son amie. Grande maison dans le quartier huppé de la ville.
Sonnette, une jeune femme nous ouvre (le service) prend mon casque et nous fait entrer au salon (grand avec des meubles actuels sûrement de designers) Son amie arrive, grande femme (1,75 environ 55Kg) dans la 40aine, très chic. Je détonne un peu en combinaison moto noire (mais c'est mon seul moyen de transport). La mère de Pierre nous présente, moi comme un fils d'amis. Comme un silence un peu gêné s'installe, du au fait que personne n'était dupe de la raison de ma présence, elle nous laisse en prétextant des courses à faire.
Pour alimenter la conversation, je lui dis être paysagiste. Elle saute sur l'occasion pour m'emmener au jardin. Là je reconnais la " patte " d'un confrère de la ville. Jardin bien classique mais parfait. A mi parcours, je l'interromps dans ses explications et lui demande brusquement si je lui plais. Elle bafouille un peu en me disant que oui pour ce qu'elle voyait. Comme je lui proposais d'en voir plus, elle rougit et me dit que pas aujourd'hui car son personnel était là. mais que si je pouvais revenir à la seconde date que j'avais proposé, ce serait leur jour de congé. Nous finissons le tour du jardin puis je me sauve.
Deux jours plus tard, 16h, j'arrivais chez elle. Elle m'ouvrit elle même la porte. Un bref instant de gêne que je dissipe en lui demandant si je pouvais me laver car j'arrivais directement du travail. Elle me conduit à l'étage dans une chambre et sa salle de bain contiguë. Comme elle va pour sortir, je l'arrête et lui dis qu'il fallait bien qu'elle juge de ce que la combinaison couvrait. Elle reste debout dans la porte. je me sors le la combinaison avec un minimum de contorsions et me retrouve en Marcel athlétique et shorty Aussiebaum (du modèle qui met bien le paquet en évidence).
Avant que j'ouvre la bouche, elle me dit que ça va (heureusement ! avec tout le sport que je fais, sans me vanter, je suis quand même bien gaulé !!) J'enlève le haut puis me tourne et ôte le bas avant de pénétrer sous la douche. je n'ai pas fermé la porte. Je reste toujours le dos tourné. Puis après quelques gestes vains pour me savonner le dos, je lui demande son aide. J'attends que ses mains me touche avec plus d'assurance avant de me tourner. Je ne bande pas complètement mais commence quand même à présenter un sexe honorable. Alors qu'elle a un mouvement de recul, je la prends dans mes bras et l'amenant avec moi sous la douche la trempe entièrement. La surprise la bloque et j'en profite pour doucement lui baiser les lèvres. Juste posée dessus, ma bouche s'entrouvre et je pointe ma langue, la passant sur chacune des lèvres avant de passer entre. Je bute contre ses dents. Je recommence sur les lèvres.
Au 4ème essai, les mâchoires s'entrouvrent et je sens sa propre langue venir au contact de la mienne. Soudain, sa retenue lâche et nous nous embrassons à pleine bouche. Quelle furie ! Je stoppe l'eau et commence à la déshabiller. Je d "couvre une belle femme dont le corps n'accuse pas son age. Pas un centimètre de graisse. De beaux seins bien ronds et un bassin large mais pas trop. Une belle femme ! Aussitôt nue, je la bloque en passant une jambe entre ses cuisses jusqu'à ce que la peau de mes cuisses entre en contact avec sa vulve. Je monte légèrement plus et elle se retrouve sur la pointe des pieds obligée de chevaucher ma cuisse. Là je sens vraiment sa chatte s'écraser dessus. Nous continuons à nous embrasser.
Je la porte jusqu'au lit. Et la pose sur le dos. Je me place au dessus d'elle, reprend mon baiser avant de descendre lentement. Je commence par le sein droit et m'attarde sur son téton qui gonfle sous ma langue. elle commence à haleter. Je passe au téton gauche et lui fait subir le même sort.
Puis toujours lentement, je descends ma tête vers le bas, laissant ma langue traîner sur sa peau. Un court arrêt au nombril puis je plonge sur sa chatte. Elle est brûlante ! Je note que même si cela fait longtemps qu'elle ne s'est fait sauter, elle a pris soin de l'entretenir et les seuls poils qui subsistent sont bien taillé en un court " ticket de métro " (ça tombe bien j'aime pas les poils qui se coincent entre les dents). Je commence par lui sucer les grandes lèvres jusqu'à ce qu'elles soient bien gonflées. Puis je les maintiens écartées avec mes doigts pour passer aux petites et rapidement trouver le clitoris. Je prend ce dernier entre mes lèvres et l'aspire. Il est assez long et je n'ai aucun mal a le bloquer entre mes incisives. J'entends son excitation qui monte. Je tend un bras vers ses seins et lui pince doucement un téton. Entre les deux stimuli, elle se cambre d'un premier spasme de plaisir. Je m'accroche et continu le passage rapide de la langue sur le clito. Je lui arrache ainsi son premier orgasme.
Je continu, pas question de laisser retomber l'excitation. Je quitte le clito et entre ma langue dans sa chatte. J'ai la chance de disposer de 6cm d'un muscle que je peux à volonté rentre pointu ou large. J'alterne entre pénétration linguale et léchage de vulve. Lors de ces stimulations externes, je laisse ma langue descendre bas sur le périnée jusqu'à la passer de l'anus au clitoris. Quand je sens de nouveau une montée de plaisir, je pointe ma langue dans son vagin. Nouvel orgasme, elle serre les cuisses et je me retrouve assourdi par la pression de ses cuisses sur mes oreilles ! Quand j'arrive à me dégager, je me redresse et me couche à son coté. Je tourne sa tête de ma main gauche et dépose un baiser sur les lèvres pendant que je laisse les doigts de ma main droite masser puis pénétrer son sexe. Je sens les parois du vagin coller mon majeur. Ma bite devrait y être bien serrée tout à l'heure. Je continu mon massage digital attendant qu'elle me demande de la pénétrer. Elle me le demande après un bon 1/4 heure de ce régime. Je m'enkpote et comme elle reste étendue sur le dos, je me couche sur elle, écarte ses cuisses avec mes genoux et commence à la pénétrer. Mon gland glisse dans son vagin bien lubrifié. Comme je l'avais pressenti, les parois collent bien et j'ai comme un impression de sodomiser un puceau (sans le passage de l'anus).
Mais la position ne me permet pas de m' " exprimer " complètement ! je passe mes bras sous ses genoux et lui bascule les jambes en l'air. Ça relève son bassin et je peu enfin lui enfiler mes 20cm. Je commence à limer. En me penchant, j'arrive à lui bouffer un téton. Je sens soudain ses mains sur ma tête m'attirer vers son visage. On se regarde dans les yeux. Je voie dans les siens le plaisir que je lui donne. Elle m'attire plus vers elle et écrase ma bouche de ses lèvres, sa langue cherchant la mienne. Je guette le paroxysme et j'éjacule dans ma kpote quand je sens les contractions vaginales presser ma queue. Je continue encore quelques va et vient pour tirer les derniers spasmes.
Je relâche la position et bascule sur le coté. Je maintiens le contact par de lents mouvements circulaires sur ses seins. Elle se blotti contre moi passant sa cuisse sur mienne. Lentement la pression retombe. Comme un con je lui demande si ça lui a plu. Elle a la gentillesse de me répondre avec un sourire que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pris autan de plaisir. yes ! ;
Je regarde l'heure, putain ! il est déjà 19h30 ! 3 heures1/2 que l'on baise ! je saute hors du lit et me douche vite fait. Quand je sors, elle n'est plus dans la chambre. Je remets mes sous vêtements, ma combi et mes bottes et descend au rez de chaussée. Je la trouve en peignoir, elle tient dans ses mains une enveloppe qu'elle me tend. Je la prend sans lui faire l'injure de l'ouvrir et la prend dans mes bras pour lui rouler une pelle. Quand je la relâche, elle me demande si je peu passer la semaine suivante. J'accepte et me sauve.
Arrivé à la maison, Marc m'attendait. Il savait où j'étais. Je lui résume ma fin d'après midi tout en retirant ma combinaison. Dès que je suis en shorty, il m'ordonne de me préparer et d'aller me mettre sur le sling de la salle de muscu. J'obéi ! je descend et me mets nu. D'un doigt dans le cul, je vérifie que de ce coté là c'est ok et me place dans le sling. Marc me rejoint nu. Il m'attache les membres aux chaînes de suspension. Ça faisait longtemps qu'il ne l'avait fait. ! Puis sans plus de préparation qu'un peu de salive sur mon anneau, il m'encule brusquement. Je suis surpris, d'habitude son autorité est mentale, physique mais pas brutale ! Il me sodomise violemment, et je comprend quand il me dit " alors t'aimes pas ça te faire enculer ? ".
Je lui dis que " c'est trop bon ", que " sa bite dans mon cul c'est ce qui me fait kiffer le plus grave ". D'un coup j'ai eu l'impression qu'il avait du croire que j'avais re-basculé hétéro ! J'ai pris ce soir là un plaisir fou à me soumettre à sa volonté et à ses 22cm de bite ! Après m'avoir rempli le cul, il ;m'a détaché puis comme il ne débandait pas, je me suis mis à le sucer. Il m'a limé la gorge une bonne demi heure avant que je ne sente son sperme me couler dedans.
Franchement entre les 3 heures avec la meuf plus Marc, j'avais mal à la mâchoire. Les muscles ankylosés, j'ai eu du mal à mâcher mon dîner !
Avant d'aller nous coucher je repensais à l'enveloppe. J'y trouvais un petit mot me précisant que la somme lui avait été soufflée par la mère de Pierre mais que si c'était trop juste il fallait le lui dire. Je comptais mille, plus que je n'aurais osé demander (même si je suis devenu gourmand ces derniers temps).
JARDINIER
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undecisivestars · 1 month
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petit partage & avis sur BTTF ♥
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Je pense que vous le connaissez, @bttf-rpg ♥ j'y suis depuis peu mais assez maintenant pour donner un avis constructif sur le forum. Je le dis d'avance, je n'ai aucun point négatif à donner car j'en ai pas trouvé selon mes goûts et exigences, donc il se peut que de votre côté vous en avez mais ça, ça ne regarde que vous. Je vais uniquement parler de l'expérience que je vis et qui depuis quelques temps, dans un mois très difficile, me redonne le sourire quand j'y vais. Voici pourquoi ;
bttf est très accueillant, très ouvert. J'ai facilement réussi à me faire une place et pourtant j'ai été longue à faire ma fiche au point d'avoir dépassé le délais. Au début j'avais peur de m'inscrire car j'étais sur un (très) gros forum bien plus "actif" (j'aime pas ce terme car bttf est actif aussi), mais disons que le nombre de joueurs/comptes sur le plus gros montrait la différence avec bttf et quand on est habitué, ça perturbe au début. Finalement, j'aime ça que ce soit plus calme et beaucoup plus posé. Je trouve que ça me correspond mieux et je n'ai pas cette impression de "rater des choses" ou d'avoir l'obligation d'être présente par la peur d'être oubliée. Bttf n'oublie personne, il est actif mais avec des gens comme moi, et c'est reposant. Donc pour ceux qui ont peur des gros forum avec beaucoup de personnages, je pense qu'un forum tel que Bttf vous conviendra bien.
L'originalité du forum et son design nous plonge dans une nostalgie total et dans un voyage rpgique totalement incroyable. Quand je suis dessus, j'ai totalement l'impression d'être à Mariposa, dans les années 80. Je suis dans une bulle qui m'apaise et m'éloigne complètement de la réalité, comme quand je lis un de mes livres préférés ou carrément quand je lance Back to the future (le film du coup) et plus récemment l'histoire sans fin (omg) ♥ de plus, moi qui ai l'habitude des codages très très simplifiés et loin d'aimer les codages avec beaucoup d'informations comme ça, je dois juste dire que Bttf à su me faire changer d'avis parce-que wow la claque. Tout est bien rangé, on s'y retrouve énormément bien sur la page principale du forum. Il suffit juste de regarder et hop, l'information est là (par exemple je met toujours 15 ans à trouver les codes/balises du forums, bah là, c'est clair). Puis il y a aussi le TV Guide, qui omg, est une bénédiction pour moi car je l'utilise sans arrêt. Il ne quitte jamais mes onglets !
Originalité bis : j'a-dore Mariposa, son côté assez huit-clos et surtout le retour en arrière de cette ville un peu bloquée dans le temps. J'aime écrire dessus et même si j'ai mis du temps à écrire ma fiche pour inventer mon personnage, a la fin c'était juste génial. Je dois aussi forcément parler des lieux imaginés et choisi ! Je suis encore ultra fan et c'est justement en parcourant les lieux que j'ai pu construire mon personnage. Jewel est une totale création pour Bttf, j'ai tout construit autour de ce forum parce qu'il est réellement inspirant et donne tellement de possibilités. Le concept du forum est une bouffée d'air frais car on reste dans un "city" mais pas le city classique où il suffit juste de poser un personnage et voilà. (nb ; je ne critique pas les city plus classiques, au contraire, j'aime tout autant mais il va être plus difficile de caser un vieux perso de city classique sur bttf sans le remanier que de passer de city à city).
L'ambiance et la recherche de liens est véritablement bonne et d'une facilité agréable. J'avais peur au début, j'ai toujours des personnages un peu décalés ou qui sortent des normes. Beaucoup aiment faire du sombre et du drama, j'ai toujours eu du mal à m'y retrouver dedans et généralement de ce fait je m'y retrouve pas trop dans les liens, dans les rps, etc. Cette fois-ci j'ai vraiment cette impression d'être à ma place (bien que les autres forums ne m'ont jamais fait sentir le contraire ! c'est juste mon ressenti à moi car je ne joue pas la même chose que la majorité ?) Mon personnage à facilement été accepté et je prend énormément de plaisir à rp, élaborer des liens parce que l'univers mais aussi l'ambiance est totalement ce que j'ai toujours cherché. Je m'y sens bien et je sais que je suis faite pour ce genre de communauté. Je remercie l'administration pour l'investissement qu'elles (qu'iels ?) se donnent dans le forum mais aussi auprès des membres. Il y a aussi les membres qui se donnent à fond pour ce forum. Se proposer pour des liens, c'est vraiment une bénédiction et franchement ça fait plaisir car grâce à vous on se sent vraiment à notre place et comme de la "famille". Vous avez aussi une joie qui se remarque, une gentillesse incroyable et je suis heureuse d'avoir franchie le pas pour Btff. ♥ Je pense que je vais m'arrêter là, mais pour résumer : Bttf est le forum qui m'a fait comprendre l'importance de bien choisir son forum (cf : un de mes post), qu'on peut trouver sa place car il y en a toujours une quelque part. Je ne vais pas encourager tout le monde à s'inscrire sur Bttf, car oui ça ne va pas convenir à tout le monde et peut-être que des gens ne seront pas d'accord avec ce que j'ai dit au dessus. Je parle que pour moi, car je suis quelqu'un qui en effet pond des rps rapidement et souvent, mais qui se perd vite et se sent très vite mal sur un gros forum (ou surtout sur un forum sombre). Puis je suis une personne très créative avec beaucoup d'imagination, et Bttf est justement pile le forum qui me fallait pour utiliser cette part de moi. De plus le fait que ce soit un "petit" forum, me rassure beaucoup plus car je me sens moins "noyée" du fait qu'il y ait moins de joueurs/comptes. C'est un forum très cosy où s'installer est plutôt facile et très agréable. Je dirais à ceux qui aimeraient le rejoindre de ne pas hésiter à passer dans les pl/scénarios mais aussi dans les recherches de liens rapides ! D'aller dans les fiches de liens se proposer etc. Aussi à ceux qui n'ont jamais essayé ce type de forum mais qui hésitent, personne ne vous jettera la pierre si finalement vous trouvez que ça ne vous correspond pas. Comme on dit, il faut de tout (avec modération sur certains sujets)* pour faire un monde, je pense qu'il en faut de "tout*" pour les forums/joueurs. Bttf va cibler qu'une partie de la communauté, moi il m'a totalement séduite et je dis ça après quelques temps passés dessus donc chaque mots à été le temps de réflexion. Oui je n'ai pas de points négatifs à donner car il répond à tous mes critères que je recherche pour être bien sur un forum. Ok je m'arrête vraiment là maintenant ! mais tout ça pour dire ; Merci Alice et Sophie ♥ ______________________________________________________ (j'en profite quand même pour faire de la pub sur mes petits pré-liens/scénarios et recherche de liens ♥) - famille Ashford (nicola peltz, halston sage, casimere jolette, chase stokes). - breakfast club (propositions sur le pl, groupe d'amis). - l'ami ignorant (fc au choix, amitié, lien rapide).
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Sur Tartuffe : adaptations
Commençons donc avec ce qui a le moins à voir avec la pièce, une version écourtée de la pièce, mise en scène par Maurice Béjart en 1981.
Casting : Cléante - Bernard Dhéran, Mme Pernelle - Catherine Samie, Orgon - Michel Aumont, Elmire - Geneviève Casile, Tartuffe - Michel Duchaussoy, Dorine - Virginie Pradal, Valère - Raymond Acquaviva, Damis - Guy Michel, Mariane - Marcelline Collard
Mise en scène classique, mais saupoudrée de Béjart (donc décors un peu spéciaux, maquillage très marqué pour les personnages doubles comme Tartuffe). Super performance de Michel Aumont, qui donne à voir un Orgon complètement hypnotisé par Tartuffe (et c’est là qu’@aramielles me dit que c’est normal d’être hypnotisé par le talent de Michel Duchaussoy). J’avoue que je n’arrivais pas à déterminer si Elmire était un peu intéressée par lui ou si elle était juste extrêmement saoulée (merci m’dame Casile). Une déclaration d’amour à l’acte III qui est désespérée comme je les aime. Oh nevermind ??? Elmire intéressée ??? OH MY GOD. Orgon qui s’agenouille devant Tartuffe et lui baise la main rien que pour lui dire bonjour. Béjart I love you. Imagerie chrétienne homoérotique, on apprécie. Globalement le Tartuffe de Duchaussoy est un bon petit connard manipulateur, il jette un regard méprisant sur Orgon à ses genoux, franchement une excellente pétasse qui sied bien pour le rôle.
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Deuxième version, celle de 1975, mise en scène de Jacques Charon.
Casting : Orgon - Jacques Charon, Robert Hirsch - Tartuffe, Jacques Toja - Cléante, Michel Duchaussoy - Monsieur Loyal, François Beaulieu - L’Exempt, Jean-Noël Sissia - Damis, Bernard Alane - Valère, Denise Gence - Mme Pernelle, Claude Winter - Elmire, Françoise Seigner - Dorine, Catherine Salviat - Mariane, Denise Pezzani - Flipote
Encore une mise en scène classique, on aime. Cet Orgon a l’air un peu con (spécialité de Charon). Tartuffe, coupe au bol absolument ridicule (la laideur comme laideur de l’âme ? C'est un lieu commun que je repère parfois dans Tartuffe, où un Tartuffe moche est souvent joué comme ridicule, alors qu’un Tartuffe qu’on embellit physiquement est joué comme plutôt charmeur). Légèrement précieux, doucereux, on est carrément dans la première façon de jouer le rôle, c’est-à-dire en gros cliché, et on ne comprend presque pas comment Orgon peut être à ce point aveugle pour ne pas voir qu’il est double. Il est aussi carrément graveleux lors de la déclaration d’amour, et franchement il m’évoque plus une espèce de cancrelat qu’on a envie d’écraser qu’un manipulateur de génie (super performance d’Hirsch cependant). Une Elmire magnifique (merci m’dame Winter) et oh ! Un François Beaulieu sauvage apparaît en fin de pièce pour faire L’Exempt.
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Troisième version, de 1960, mise en scène de Louis Seigner (encore une classique).
Casting : Tartuffe - Louis Seigner, André Falcon - Damis, Paul-Emile Deiber - Orgon, Louis Eymond - L’Exempt, Henri Rollan - Cléante, Jean-Louis Jemma - Valère, René Arrieu - Monsieur Loyal, Berthe Bovy - Mme Pernelle, Andrée de Chauveron - Dorine, Annie Ducaux - Elmire, Nagali de Vendeuil - Mariane, Janine Dehelly - Flipote
L’Orgon de Deiber a l’air un peu neurasthénique, sans avoir l’air con il n’a pas l’air complètement dépendant, ça me donne l’impression bizarre que cet Orgon aurait pu se défendre de tout s’il avait prêté un peu plus attention à ce qu’il se passe chez lui (même si Tartuffe, quand on l’accuse une première fois, use énormément d’ironie pour se qualifier de pécheur, et Orgon prend ça premier degré). Tartuffe-Seigner est parfaitement jouissif à regarder, mais on reste exactement dans le schéma classique d’un personnage ridicule. Succulente Elmire, drôle à souhait (merci Annie Ducaux). Bref, ici la bonne vieille pièce familiale, quoi.
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Quatrième version, de 1971, mise en scène de Marcel Cravenne (une autre mise en scène classique)
Casting : Michel Bouquet - Tartuffe, Delphine Seyrig - Elmire, Jacques Debary - Orgon, Luce Garcia-Ville - Dorine, Madeleine Clervanne - Mme Pernelle, Claude Giraud - Cléante, Edith Garnier - Mariane, Bernard Alane - Valère, Jacques Weber (ô surprise) - Damis, Paul Le Person - Monsieur Loyal, Robert Party - L’Exempt, Christine Chicoine - Flipote
C’est marrant, cet Orgon là a plus l’air amusé en début de pièce de Tartuffe, plutôt que de dépendre de lui. Quand on accuse Tartuffe, il réagit plutôt comme si on avait donné un coup de pied dans son chiot préféré. (grmrgmrmg le Cléante de Giraud. Cet homme me rend fou depuis Les Rois Maudits). Petiot Weber, il est pitchoune. Ah, Delphine Seyrig…La fée des lilas à jamais pour moi, mais quelle bonne Elmire (et quelle belle femme jésus seigneur). Un Tartuffe très intéressant, puisqu’il n’est pas ridicule car il n’a pas l’air faux lors de sa déclaration, il a juste l’air un peu dégueulasse ; mais surtout, il brise l’apparent fil rouge de l’interprétation de ce rôle en étant enlaidi par le costume et les postiches, mais en étant totalement manipulateur. 
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Cinquième version, de 1980, mise en scène de Jean Pignol (encore et toujours une mise en scène classique)
Casting : Tartuffe - Michel Galabru, Orgon - Bernard Fresson, Elmire - Yolande Folliot, Dorine - Micheline Dax, Cléante - Pierre Gallon, Mme Pernelle - Germaine Delbat, Mariane - Nathalie Serrault, Valère - Eric Legrand, Damis - Jean-Renaud Garcia, Monsieur Loyal - Georges Montillier, L’Exempt - Pierre Negre, Laurent - Georges Sayad, Flipote - Sonia Laurent
Wow un opening directement sur la petite famille en train de prier avec Tartuffe ? Innovative ! On dirait que Tartuffe est d’abord le dealer d’Orgon parce qu’il est très, très calme au début. Ou alors il est homosexuel, au vu de la façon dont il dit “il venait d’un air doux tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux”. Le Tartuffe de Galabru est bon mais grâce à l’acteur plutôt qu’au rôle lui-même, parce qu’il lui donne justement ce côté double et ridicule (les cheveux bien gras, on pourrait utiliser la moumoute comme friteuse). Opinion tout à fait personnelle, j’aime pas le jeu de Fresson . Et définitivement, Galabru joue beaucoup sur le côté dégueu et graveleux qu’on peut facilement donner à Tartuffe. Une version, ma foi, pas la meilleure, mais pas un échec non plus. 
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Sixième version, de 1997 (retour au Français !), mise en scène de Georges Bensoussan (à quand autre chose qu’une mise en scène classique ?)
Casting : Dorine - Catherine Ferran, Orgon - Jean Dautremay, Mariane - Anne Kessler, Tartuffe - Philippe Torreton, Monsieur Loyal - Igor Tycska, Elmire - Cécile Brune, Mme Pernelle - Nathalie Nerval, Cléante - Christian Blanc, Valère - Olivier Dautrey, Damis - Eric Ruf, L’Exempt - Bruno Raffaelli, Flipote - Stéphanie Labbé, Laurent - Patrick Olivier
Décors blancs, un peu art contemporain, innovative ! Chaque costume est une couleur vive (sauf Tartuffe et Orgon, en noir, et Cléante, en marron), mais qui permet d’identifier immédiatement les personnages et surtout les fait ressortir sur le fond blanc. Jumpscare de Ruf avec une perruque absolument horrible. Aww, mini Anne Kessler, elle est pitchoune. Ô surprise, Ruf a un jeu décent ? (je le respecte en tant que metteur en scène, et je ne m’y connais pas assez en histoire du Français pour dire si c’est un bon administrateur, mais comme comédien…Il m’excusera mais je ne supporte pas son jeu). Je trouve qu’on revient à l’Orgon soit con, soit qui s’en fout un peu en début de pièce. Quoique, on pourrait dire que c’est un Orgon qui commence à développer un autre courant d’interprétation du personnage, celui de la dépendance affective forte (Tartuffe qui lui fait des petites caresses sur l’épaule ???). Dépendance affective de fou ou homosexualité cachée, c’est vous qui voyez. Torreton est jouissif, pétasse à souhait, ironique quand on l’accuse, au physique affreux avec sa perruque graisseuse (leitmotiv chez les costumiers ?). Chose intéressante, la confession de Tartuffe semble désespérée, mais elle est tellement teintée de fausseté qu’on n’y croit pas du tout. Cécile Brune (dieu quelle femme) fait une Elmire hautaine devant Tartuffe que j’A-DORE. Nouveau jumpscare de Ruf qui sort d’une fenêtre cachée haut dans le mur au lieu de sortir d’un cabinet. Bon dieu Cécile Brune, quelle femme, Elmire joue la carte séduction à fond pour l’acte IV. Tartuffe qui commence à se foutre à oilp ??? Ok why not. Costume très très très pailleté pour Tartuffe en fin de pièce. Écoutez, une mise en scène intéressante, des comédiens pas trop tartes, moi je dis que ça fait une bonne pièce.
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Septième version, de 2022, mise en scène Ivo van Hove (youpi ! une mise en scène moderne, histoire de changer un peu)
Casting : Cléante - Loïc Corbery, Orgon - Denis Podalydès, Mme Pernelle - Claude Mathieu, Damis - Julien Frison, Dorine - Dominique Blanc, Tartuffe - Christophe Montenez, Elmire - Marina Hands, Flipote - Héloïse Cholley, et pas de M. Loyal ou d’Exempt ni de Laurent, apparemment ?
Peut-on vraiment dire que je l’ai vue ? Non, je n’ai pas vu cette pièce au cinéma. Mais j’ai des photos et des extraits, de là je pose mon jugement. J’aime beaucoup les mises en scène de van Hove, qui sont souvent minimalistes et font ressortir tout le jeu des comédiens, aussi en posant une sorte de centre de scène où tout se passe. Les costumes noirs tranchent avec la pâleur des comédiens, et le carré blanc en plein milieu de la scène ressemble à un ring où les personnages s’affrontent. Autre lieu commun chez van Hove, on relève la brutalité et la violence et du texte et des personnages en eux-mêmes : tout le monde s’empoigne, se bat, se hurle dessus, c’est une famille complètement disloquée qu’on nous présente. Dominique Blanc en Dorine est parfaite. Corbery est un Cléante désillusionné, à la limite du désespéré de voir son beau-frère comme ça. Julien Frison, lui, campe un Damis qui semble moins furieux, plus un petit garçon qui voit son père s’éloigner de lui. Ma seule question est : comment envisagent-ils la pièce sans Mariane ? Est-elle juste citée ? Le moment très comique entre Orgon et Dorine serait simplement coupé ? Je n’aurais sûrement jamais la réponse, à moins que cette pièce vienne un jour sur le site de l’INA. Marina Hands est une Elmire qui floute complètement la ligne séparant deux interprétations : Elmire qui joue un rôle pour empêcher le mariage entre Tartuffe et Mariane et  confondre Tartuffe à l’acte IV, ou une Elmire véritablement intéressée par Tartuffe. Une scène assez éloquente est visible dans la bande-annonce, qu’on peut replacer justement à l’acte IV, et Elmire ne semble pas beaucoup se défendre d’un Tartuffe qui lui embrasse la nuque. Mais les deux personnages les plus intéressants sont ici Orgon et Tartuffe. Pour Orgon, Podalydès joue complètement sur l’ambiguïté constante entre Tartuffe et Orgon : apparemment complètement dépendant affectif, le “il en va de ma vie” semble très vrai ; et certaines images donnent à penser que van Hove introduit dans sa mise en scène un certain homoérotisme malsain entre ces deux personnages (et encore de l’imagerie chrétienne mise au service de l’homoérotisme, merci m’sieur van Hove). Mais pour moi, le personnage le plus fascinant est Tartuffe (Christophe Montenez mon dieu quel talent incroyable). Si il est dans “le modèle Jouvet”, c’est-à-dire un Tartuffe charmant, séduisant même, et surtout très sincère dans sa déclaration à Elmire, et qui pense croire à tout ce qu’il dit sur le Ciel, Montenez a une approche différente du personnage. Il est malsain ; quand il rentre dans une pièce, on a comme un frisson de gêne : le costume (chemise blanche, cravate blanche, mais veste noire à certains moments), la coiffure (des cheveux coupés très ras) et le maquillage (qui lui donne une pâleur mortelle et un visage émacié) n’aident pas à nous le rendre sympathique. Le ton doucereux (méprisant lorsqu’il parle à Dorine) contribue à cette impression. Surtout, c’est un Tartuffe violent, qui arrive à l’Acte III la chemise tachée de sang, due à la mortification qu’il s’est imposé (en début de pièce, apparemment ? la bande-annonce ne permet pas de le situer). Bref, une mise en scène brutale et légèrement subversive, typique du metteur en scène, qui je crois serait très intéressante à voir.
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Je vous ai réservé ma mise en scène préférée pour la fin, huitième version, de 2021, théâtre à la table, direction artistique d’Eric Ruf (qui compte comme une mise en scène moderne ?)
Casting : Mme Pernelle - Claude Mathieu, Tartuffe - Eric Génovèse, Elmire - Clotilde de Bayser, Cléante - Hervé Pierre, Monsieur Loyal, Un Sergent, et L’Exempt - Nicolas Lormeau, Orgon - Didier Sandre, Damis - Laurent Lafitte, Dorine - Anna Cervinka, Mariane - Clémentine Billy, Valère - Antoine de Foucauld
C’est pas ma version préférée pour rien : la proximité de la table permet de transformer la pièce en huis clos, les vêtements des comédiens, sombres pour la plupart, permettent de relever leurs visages, et la caméra capture d’autant mieux leurs visages qu’elle est proche. Anna Cervinka est une Dorine hilarante qui tranche avec le sérieux des autres ; le Damis de Lafitte est très abrasif ; Cléante par Hervé Pierre use toujours d’un ton extrêmement raisonnable ; les deux petits jeunes sont un couple prometteur. Comme d’habitude, je me suis concentré sur les trois personnages centraux : Elmire, Orgon, Tartuffe. Didier Sandre, trônant en bout de table en patriarche, est un Orgon qui joue sur son âge pour apparaître peut-être plus fragile, qui s’il est moins dépendant que l’Orgon de Podalydès, lui semble extrêmement attaché ; sa colère à l’accusation de Tartuffe est assez violente. Elmire, elle, si elle n’est absolument pas intéressée par Tartuffe (madame moi je veux bien prendre votre place si vous ne voulez pas de lui), aime jouer la carte de la séduction pour parvenir à ses fins, et disons-le, Clotilde de Bayser est charmante. Et Tartuffe…Là encore, pas mon Tartuffe préféré pour rien. Eric Génovèse reprend un Tartuffe qu’il avait déjà joué de cette manière (je donnerai TOUT pour voir la mise en scène de 2005 de Marcel Bozonnet). Il est tout en douceur, la déclaration à Elmire est MAGNIFIQUE et DÉSESPÉRÉE comme il sait les faire, et il est totalement dans le modèle Jouvet d’un Tartuffe qui croit à 90% ce qu’il dit. Chose que je n’avais jamais vu faire avant, le “je tâte votre habit” et ce qui s’ensuit est joué comme une excuse en mousse, comme s’il n’avait vraiment pas fait exprès de poser la main sur le genou d’Elmire, et qu’il tente de rattraper une bourde faite dans l’émotion de l’instant. Tartuffe mis en opposition d’Orgon dans le placement autour de la table le pose en second maître de maison ; sa réponse à son accusation à l’air tellement sincère qu’on y croirait presque. Retournement de comportement à l’acte IV, regard de braise et scène un peu olé-olé (si sage comparée à la mise en scène de Bozonnet où lui et Florence Viala ont failli faire leur affaire sur scène) ; c’est un autre Tartuffe qui retire son masque, celui d’un homme extrêmement froid et calculateur. Bref, pour moi l’interprétation la plus intéressante (sans prendre en compte mon admiration personnelle pour ce comédien). Une pièce que je trouve “redécouverte” par le biais du théâtre à la table qui donne toujours un éclairage autre. 
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lounesdarbois · 11 months
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Oh certainement que "tout le monde déteste la racaille"! Nous sommes bien d'accord. Mais pour autant est-ce que l'on va oublier ce que la police a fait en France depuis 30 ans? En pleine invasion n'importe quelle bourgeoise pouvait recourir à la police pour le "propos raciste" d'un brave type prolétarisé poussé à bout qui lâche un mot de travers. Cela est arrivé des milliers de fois, et les colonisés ont vécu dans la terreur du jugement d'autrui devenu son geôlier dans une taule fermée de l'intérieur. La police a sécurisé l'invasion. Tout ce que l'on voit aujourd'hui et qui va se répandre sur l'Europe jusqu'au fond de la Pologne à été protégé, sécurisé, surveillé par la police. Voilà pourquoi il ne faut pas se mêler de ce merdier et ne pas prendre parti, même pas en pensée.
La police et ses commissaires tous franc-maçons, les juges, les avocats, les procureurs, tout ce monde en basket blanches sous la robe d'hermine (authentique), toute cette classe qui ne sait plus si elle tient davantage à son prestige classique où à se la jouer canaille pour souffler un peu, tout ce monde a dépassé la mesure depuis très longtemps. Quand on connaît les mœurs de nombre de ces gens-là en privé, alors qu'ils n'existent socialement que par la terreur qu'ils inspirent, on mesure le fossé, le bluff par quoi sont tenus les braves gens. L'Elysée, le Parquet et l'Intérieur viennent de lâcher la police en rase campagne et de s'en désolidariser pour calmer la meute au moment où la police avait le plus besoin de leur soutien, voilà ce que ça rapporte donc, de se salir les mains pour le pouvoir.
2 tués aux émeutes de 2005: Jean-Claude Irvoas et Jean-Jacques le Chenadec. C'étaient des Français, personne n'a bougé. Cette année même si 10 Français étaient tués au couteau il n'y aurait rien non plus. Si 1 non-Blanc était abattu ce serait très différent. Si 1 policier était abattu idem. Mais le mode "salope" chez la masse reviendrait très vite, mode gouverné en sous-main comme toutes les salopes par la Trouille Physique, par l'empressement à se vendre physiquement, à aller du côté du plus méchant à l'instant T, du plus "respecté". Ainsi des bourges, des mi-cuits, des tiédasses et des étudiants, des bouches inutiles, des PàB, des managers, des "chefs", et des influenceurs. Toutes ces catégories de la foule dont le goût profond est la bestialité, le Surmoi le Primitif et la phobie la solitude. Ils sont prêts à tout pour être entourés dans le dépeuplement mondial, pour croire que la vie existe encore.
Les Primitifs de ces deux derniers jours sont plus violents que les Gilets Jaunes certes on peut le leur concéder, ils ne se laissent pas embringuer vers des "cortèges" certes, ils ont scié quelques caméras, ils sont moins alcooliques en manif que les Gilets Jaunes certes mais il n'en reste pas moins qu'ils sont tout aussi cons. Ces émeutiers dilettantes ne vont jamais s'en prendre aux vrais lieux du vrai pouvoir : locaux de banque, locaux de cabinets de conseil, domiciles de gens du pouvoir, rue Cadet, mairies, rues du 6e, 7e, 16e, Publicis, bas de Champs-Elysées, ils ne savent même pas ce que c'est. Encore quelques jours et ils retourneront en bas des blocs roter leur Monster, cuver leur shit étouffés de tartines de nutella, il ne faut pas rêver ce sont  en majorité des bourgeois qui ont du bide dès 20 ans.
"Y a plus qu'des salopes"
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heavenforsims · 29 days
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14.11 Chère journal, ça fait longtemps que je ne t'ai pas écrit. Je me suis caché dans les toilettes de l'église pour t'écrire ces quelques mots. Aujourd'hui, je vais me marier. On a décidé d'inviter seulement quelques amis et notre famille proche, puisque Selvadorada est loin. Ah oui ! Journal nous avons décidé de nous marier dans un lieu magnifique, vert et bruyant des chants des oiseaux. L'église est très traditionnelle, nous sommes tombés sur le charme lors d'une visite en ligne.
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Dans ma robe classique, je me suis assise avec Sylver à la fin de la cérémonie. Je voulais lui dire que j'ai apprécié nos moments ensemble et que je lui souhaite de trouver son égale comme j'ai pu le faire. En s'avançant dans l'allée, je dis au revoir à mes coups de cœur du passé. Journal, sache que j'ai trouvé la personne avec qui je veux vivre le reste de mes jours, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
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19.11 Avec Kai, nous avons décidé de rester un peu à Selvadorada. Le pays est magnifique, il serait regrettable de rater une nouvelle aventure n'est-ce pas. Alors, nous avons commencé à explorer la jungle, c'est clairement différent du Mont Komorebi, toutes la faune et flore grouille de partout. Il a plu une bonne partie du temps, mais cela ne nous a pas empêché d'apprécier notre voyage. Les locaux sont adorables, ils sont gentils et accueillants, la nourriture n'est pas trop mon style, mais Kai a adoré. 
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Depuis l'ascension jusqu'au mariage de Rachel et Kai, il s'est passé beaucoup de chose. Je vous invite à lire Lovestory Act VII pour plus précisions.
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lilias42 · 6 months
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Quelques gribouillis des Braves
Bon, j'avais bien besoin de dessiner un peu alors, j'ai passé au noir quelques dessins : un de Pyrkaïa et un de Gloucester Paenitens !
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(la deuxième est une photocopie de l'original qui est resté en noir et blanc)
C'est toujours ultra long de faire chaque petit détail de la peau de Pyrkaïa mais, c'est aussi très satisfaisant à faire, quand chaque petite rainure et craquement se détache et devient bien plus net qu'au crayon ! Idem pour le coloriage, même si j'ai eu de la chance, mon rouge était plus couvrant que le crayon que j'utilise pour faire la peau de Pyrkaïa alors, j'ai pu colorier sa peau à grand coup de crayon.
J'ai essayé de la dessiner comme ses ennemis la perçoit au combat et de faire ressortir son oeil gauche qui s'enflamme. C'est un des éléments qui ressort le plus de son design pour moi (même s'il est assez classique aussi) alors, je voulais le mettre en valeur avec sa flamme bleue. Je la voie au combat comme étant vraiment monstrueuse pour ses ennemis au combat : elle est très solide comme tous les sorciers et se régénère très vite, les armes fondent quand on les approche trop d'elle, et elle est sans cesse entouré de flamme, ce qui donne l'impression que c'est un vrai monstre. Pyrkaïa en est très consciente et même si elle se battra toujours pour défendre les siens et les plus faibles (notamment les hilotes, elle s'est fait une spécialité de repousser les jeunes homoioi qui participent à la cryptie et les hilotes vont souvent se planquer chez elle pour se protéger), elle reste toujours très critique et refusera d'attaquer des innocents ou des personnes sans défense, et préviendra toujours ses ennemis de s'enfuir avant le début du combat car s'ils l'affrontent, seul la mort les attend donc, autant fuir et continuer sa vie plutôt que de la jeter dans le feu (j'ai notamment une idée où elle arrive au début de la bataille contre Lonato où elle dit qu'elle se charge tout elle-même, faisant fuir les paysans ou les capturant, capturant aussi Lonato pour lui passer le savon de sa vie mais malgré tout, ils sont mort de peur devant elle à cause de sa puissance et de l'état où elle a laissé ceux qui ont refusé de fuir et qu'elle n'a pas pu neutraliser, faisant littéralement cuire les soldats blindés dans leur armure)
Pour Paenitens, je le met sous la coupe car, un élément de son apparence peut rentrer dans de l'horreur corporelle : il a la moitié du visage sans peau, ce qui expose ses os et son oeil dans son orbite. Il est devenu ainsi quand, aveuglé par la vengeance, il a essayé d'utiliser l'énergie d'un animal pour alimenter son pouvoir. Cependant, les règles de la sorcellerie sont formelles : le sorcier doit payer les conséquences de sa sorcellerie lui-même et ne jamais les faire subir à d'autres. Elle s'est donc retournée contre lui et au lieu de lui ajouter quelque chose comme le font toujours les fiertés, elle lui a enlevé une partie de sa peau, le rendant également boiteux étant donné qu'il n'a plus beaucoup de force sur son côté droit, ce qui l'oblige à marcher avec une canne.
Kelon Riegan est arrivé à temps pour le sauver mais, personne ne serait intervenu, Paenitens serait sans doute mort, ce qui l'a poussé à se remettre en question et à abandonner sa vengeance, prenant le surnom de Paenitens pour souligner qu'il se repent de ses anciennes actions, même s'il voue toujours une haine farouche à la "créature de feu" qui a chassé son peuple de ses terres, même si ça créera des problèmes avec son autre voisine, Daphnel, qui connait très bien cette "créature" et l'aime beaucoup, cette attaque lui ayant évité d'être vendu au plus offrant comme esclave.
Il est également bien moins flamboyant que Lorenz, même s'ils se ressemblent beaucoup physiquement, étant bien plus calme et réservé que son descendant alors, j'ai essayé de montrer sa gravité, ainsi que le contraste entre les deux côtés de son visage, son côté droit étant caché par sa longue mèche sur le côté, même s'il la remonte quand il met les autres en garde. Etant donné qu'il est lié à la terre, j'ai essayé de rendre son visage un peu craquelé comme de l'argile sèche, avec des morceaux plus meubles qui peuvent être remanier à sa guise, Paenitens étant aussi potier.
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profenscene · 1 year
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Mardi 11 avril
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Les sixièmes ont filouté. En tant que prof principal, il est de mon devoir de leur faire des remontrances. Les sixièmes entrent en classe, ils savent qu'ils ont filouté, ils savent qu'il est de mon devoir de leur faire des remontrances.
"Bonjour, nous allons commencer. Je commence par mettre ma casquette de professeur principal."
Comme à chaque fois, je mime que je m'enfonce un couvre-chef sur la tête. Deux petits rires étranglés, ce geste étant pourtant un classique. Le temps se fige et j'hésite. Comment le dire ? C'est délicat les engueulades. Délicat, parce que la tentation de faire peur, de faire comprendre que c'est nous qui avons le pouvoir et pas eux, est toujours là. C'est presque grisant. Mais ce n'est pas l'enjeu. Quel est l'enjeu, avec eux ? Ces sixièmes là, précisément ? Ces petits individus ?
Parfois il suffit de se poser la question.
"Bon, on vous l'a déjà dit, votre compétence forte à vous, c'est votre maturité."
Les mômes retiennent leur souffle. S'accrochent à leur siège pour l'explosion. Je ne fronce pas un sourcil, mais prends mon air le plus préoccupé possible.
"Et là, on a eu un souci sur cette compétence. Le remplaçant de physique est arrivé, et vous n'avez pas réussi à lui expliquer qu'il y avait un plan de classe dans cette matière. Vous vous êtes assis comme vous le vouliez. Ça pose souci. Vous seriez arrivé en expliquant les règles, vous auriez gagné sa confiance. Là, c'est dommage, vous êtes passés à côté."
Ce discours serait accueilli au mieux avec perplexité, au pire avec des hurlements de rire dans certaines classes. Pas avec eux. Je sais que je touche à leur orgueil. Ils sont heureux d'avoir la confiance des adultes. Et le silence absolu qui règne sur la salle me faire comprendre que j'ai touché juste.
"Vous comprenez ce que je vous dis ? Je me trompe ? - Non... non... - Bon. Donc comment on peut dépasser cet obstacle ? - En s'excusant ? - Pourquoi pas ? Je ne vais pas vous donner la solution, je sais que dans cette classe, vous saurez trouver comme faire."
Le reste de l'heure se déroule dans cette ambiance contrite que je ne connaissais d'habitude qu'après avoir hurlé copieusement, il y a très, très longtemps. J'ai essayé de rester cohérent avec ce que nous construisons ensemble depuis le début de l'année : une relation d'estime et de confiance mutuelle ; et ça a fonctionné. C'est rare. Très rare.
Mais cette sixième me donne tellement d'espoir.
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ladyniniane · 10 months
Note
Coucou !
🧾What fictional world would you love to visit and explore if given the chance? 
🧾What is the most memorable book ending you’ve ever read? Did it leave you satisfied or wanting more? 
🔖Which classic book or author do you think everyone should read at least once in their lifetime, and why?
Salut et merci pour les questions !
🧾What fictional world would you love to visit and explore if given the chance?
Sans hésiter le monde du manga Aria de Kozue Amano. L'histoire se passe dans un futur où Mars a été terraformée et une réplique de Venise a été construite dessus. L'héroïne est gondolière. La ville regorge de beaux lieux et de secrets à découvrir. C'est un manga très relaxant et émouvant qui souligne la beauté de l'instant présent et les joies de profiter du passage des saisons.
🧾What is the most memorable book ending you’ve ever read? Did it leave you satisfied or wanting more?
Je dirais la fin de The book of the mad de Tanith Lee. Ce livre entremêle plusieurs dimensions et réalités parallèles, l'une d'entre elles se déroule dans un asile psychiatrique dans une sorte de Paris alternatif et où les patients subissent toutes sortes de mauvais traitements. La fin bascule complètement dans le surnaturel puisqu'on nous laisse entendre que les résidents se sont échappés dans un autre monde plus idyllique. Cela contraste très fortement avec le ton du reste de l’œuvre mais c'est tout à fait le genre de Tanith Lee d'alterner entre obscurité et eucatastrophe. Bref, une fin très marquante à n'en pas douter.
🔖Which classic book or author do you think everyone should read at least once in their lifetime, and why?
J'avoue que un peu de mal avec cet aspect "livre que tout le monde devrait lire" parce que je pense qu'aucun livre ne peut convenir ou intéresser tout le monde (surtout que je suis moi-même réfractaire à certains classiques).
Mais je dirais :
-Anne de Green Gables et le reste de la saga (même si je me suis arrêtée à Anne et sa maison de rêve parce que Anne mère au foyer avec 6 gosses c'est pas vraiment ce que j'ai envie de voir.). Dans l'ensemble, je trouve que ce sont des livre profondément attachants, relaxants, sans être niais ou sirupeux.
-Les notes de chevet de Sei Shônagon, je ne cesserai jamais de faire de la propagande pour ce livre je crois. Comparé au Dit du Genji (que je recommande aussi, parce que c'est un des premiers romans psyhcologiques de l'histoire de l'humanité et que l'écriture est remarquable), il est beaucoup plus accessible. Et puis ça permet de changer d'horizon et de découvrir une autre époque !
Bookish asks
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raphraconte · 8 months
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2023年09月02日 Agatha Christie au Japon
Il y a deux ans, j'écoutais l'intégralité des albums d'un musicien japonais nommé Tatsuro Yamashita. Il est connu en partie pour avoir composé des chansons pour de nombreuses publicités et de nombreux dramas pour la télévision japonaise. Les albums qui sortaient à partir des années 2000 étaient majoritairement des compilations des différentes musiques qu'il avait composées pour les programmes de l'époque.
Et une musique que j'avais beaucoup appréciée provenait de l'album "Sonorite" sorti en 2005 qui s'appelait "Lucky Girl Hanataba Wo".
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Malheureusement, je ne peux la partager ici car elle n'est pas sur Spotify et on ne peut poster des musiques dont on n'a pas les droits sur Tumblr... La musique est disponible sur YouTube, mais il ne s'agit pas de vidéos officielles et elles disparaissent aussi vite qu'elles apparaissent.
Cependant, je me suis rendu compte bien plus tard que cette musique avait été composée pour un anime qui adaptait les romans d'Agatha Christie, avec Hercule Poirot et Miss Marple. J'ai fini de le regarder aujourd'hui, et je veux vous en parler un petit peu !
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Sorti en 2004, c'est un dessin animé produit par OLM, un studio d'animation japonais qui a notamment travaillé sur... Pokémon ! Quant au compositeur, il s'agit de Toshiyuki Watanabe, qui a travaillé par le passé sur l'orchestration des musiques du jeu vidéo Shenmue...
Autant dire que Tatsuro Yamashita + Pokémon + Agatha Christie + Shenmue c'est un combo qui je dois l'admettre m'a rendu super curieux de regarder cet anime, surtout que je n'avais jamais lu aucun roman d'Agatha Christie auparavant.
Il s'agit d'une adaptation un peu libre de différents romans d'Agatha Christie qui avaient soit Poirot soit Marple comme personnage principal. Mais dans cet anime, les deux personnages vivent dans le même univers ! Cependant ils ne se croisent jamais, car les épisodes étant des adaptations des romans, l'histoire reste fidèle (même si simplifiée je suppose). Pour faire le pont entre les deux, un personnage a été inventé de toute pièce: Mabel ! Elle est la fille du neveu de Marple, tandis qu'elle sert aussi d'assistante à Poirot ! Elle est aussi accompagnée de son Pokémon... enfin de son canard de compagnie Oliver.
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Le principe est simple: un meurtre, une fortune détournée ? Poirot ou Marple est sur le coup ! Comme les histoires suivent souvent la même structure, ça commençait à tourner un peu en rond vers la fin, mais c'était tout de même très sympa ! Hercule Poirot agit comme s'il avait toujours une longueur d'avance sur le scénario, ce qui rend les moments où il est plus vulnérable vraiment trépidants.
Comme Mabel a été rajoutée comme fil conducteur, on sent qu'ils ont dû faire en sorte de lui donner des trouvailles importantes pour qu'elle soit utile aux différentes histoires. Cependant, elle apporte aussi une progression (en tant qu'apprentie auprès de Poirot) qui est la bienvenue dans une série qui se contente d'adapter des histoires qui n'ont pas vraiment de lien entre elles.
J'ai d'ailleurs été surpris de deux choses: tout d'abord, certaines musiques dans la bande-son du dessin animé référencent les génériques d'ouverture et de fermeture créés par Tatsuro Yamashita ! On ne peut pas dire que ça arrive souvent... Enfin, les personnages importants sont ré-introduits à chaque épisode, avec leur comédien/comédienne de doublage ! C'est également très rare, on dirait une série télévisée classique où le nom des acteurs est constamment montré. Comme on peut techniquement regarder les épisodes dans n'importe quel ordre (sauf ceux qui sont découpés en partie), c'est une bonne idée pour s'assurer que chaque épisode peut être le premier (même si les premiers épisodes sont écrits dans un but introductif).
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L'anime n'est malheureusement jamais sorti en dehors du Japon, je l'ai donc regardé avec des sous-titres anglais créés par des fans sur Internet. Si vous voulez entrainer votre anglais (ou votre japonais) et que les sous-titres ne vous dérangent pas, vous pouvez regarder les épisodes sur YouTube avec le lien ci-dessous:
Vous pourrez ainsi découvrir les versions courtes des musiques de Tatsuro Yamashita !
Qui sait, peut-être que je finirai par lire un des romans originaux un de ces jours...
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jeviensdevoir · 10 months
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Nimona, Nick Bruno, Troy Quane, 2023
Sur le coup, ça paraît sympa. Quand on y réfléchit, on dirait qu'une IA a mélangé plein de choses à la mode : l'héroïne punk de Zombillenium et globalement tout le design en fait, les transformations de Alerte Rouge et peut-être même celles du classique Disney Merlin avec ses petits animaux roses , les scènes d'action cartoonesques des Spiderman Spiderverse, et le kaïju final de Godzilla. Le propos global du film reste très flou tout comme les motivations de Nimona (d'où vient-elle, que veut-elle, on ne le saura jamais). Et la cerise sur le pompon, c'est cette histoire d'amour entre deux chevaliers pas assez développée pour être sincère mais juste pour faire style "on est inclusifs". Yuck. Bref, tous les défauts habituels d'une prod Netflix.
★✰✰✰✰
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namjinsuperior · 1 year
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La relation du Yoonkook dans le Bangtan Universe
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Sachez que ce n'est que mon interprétation et que je me base sur les notes/les MVs et la différence entre Taehyung/Namjoon & Jimin/Hoseok.
Comme vous le savez lors de la création du BU, BH a crée des paires dans cet univers. Dans une théorie que j'avais traduite, il existait plusieurs paires selon la timeline du BU, mais les paires principaux reste:
Yoongi / Jungkook
Namjoon / Taehyung
Hoseok / Jimin
Notons aussi que ses paires se rapporte à un hyung et un maknae et que la majorité du temps, le maknae voue un respect a ce hyung.
Hors sujet: Dans quelques autres timelines ses paires changent. Vous pouvez retrouver:
Yoongi/Jimin
Namjoon/Jungkook
Hoseok/Taehyung
Même si comme dit précédemment, la base hyung/maknae reste le focus principal avec les premières paires cités.
Pourquoi donc je vois la relation de Yoongi et Jungkook différemment dans le Bangtan Universe comparé aux deux autres ?
Regardons déjà du côté de Namjoon et Taehyung. Nous savons, par rapport aux notes et dans certains MVs, que Taehyung admire Namjoon. C'est un peu comme son grand-frère/père qu'il n'a jamais eu, n'a jamais été présent.
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Namjoon a déjà vu les blessures qu'inflige le père de Taehyung à lui-même, même si on ne sait pas qu'il sait ou non si c'est son père. Quand celui-ci ne veut pas rentrer chez lui, il squatte littéralement dans le conteneur de Namjoon.
Sans parler du fait que Namjoon est celui qui va "libéré" Taehyung de garde à vue ou récupérer celui-ci quand il est au poste de police. Je ne sais pas comment je pourrais expliqué ça, Namjoon aurait un "droit" sur Taehyung comme si c'était quelqu'un de sa famille.
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La relation qu'entretient Namjoon et Taehyung est assez particulière aussi.
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Mais pour moi: NJ & TH → liés par une relation fraternelle, Taehyung aspire et souhaite ardemment être en présence de Namjoon et en dépend.
Pour Hoseok & Jimin, c'est encore différent. Ils ont une amitié sur le fait qu'ils sont "malades" tous les deux et se trouve mutuellement. Hoseok est au courant de la maladie de Jimin, bien qu'il ne sache pas la raison. Il a déjà rencontré la mère de Jimin aussi.
Quand a Jimin, il a sauvé Hoseok. Je pense que parmi les 3 relations, c'est celle qui est la plus classique et normal selon moi.
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Bon venons au sujet principal de ce thread, la relation du Yoonkook. On a plusieurs "indices". Pensez-vous qu'il s'agit uniquement d'une amitié très forte ou clairement d'une relation ?
Déjà rien que les notes portent à confusion.
Yoongi et Jungkook se connaissent via le lycée et "leur amitié" a grandi grâce à un objet en particulier qui est très précieux notamment pour Yoongi, mais qui est libérateur pour Jungkook, je parle évidemment du piano.
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Yoongi à défendu Jungkook lors de son altercation avec le professeur, ce qui a fait qu'il a été viré de l'école et c'est à ce moment précis de l'histoire que les 2… bah… ne se voient pas autant que Jungkook le voudrait.
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Et je pense que la plus grosse partie du BU qui met le doute sur leur relation c'est les MVs.
Je pense que beaucoup connaissent cette théorie, enfin, je suppose. Celle de la chemise. Ici avec le lit.
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Cette chemise qu'on retrouve notamment dans Euphoria sur le dos de Jungkook ou ici, autour de la taille de JK dans Fake Love, dans YNWA, dans Run.
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Ou qu'on retrouve des fois sur Yoongi.
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Et dans le Webtoon n'oubliez pas que Jungkook était avec Yoongi.
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Je finirai par ceci:
Tu ne te su*cides pas parce que quelqu'un t'ignores (JK) et quand la personne est morte, tu ne te brûles pas dans une chambre d’hôtel si c'était uniquement une amitié, même si ce que je viens de dire, il y a beaucoup de chose qui joue avec la situation pour que cela ne viennent que de ça uniquement. Yoongi a clairement envie de m*urir, JK ce sens abandonné par Yoongi et detesté par sa famille donc bon, ça aide pas…
Bonus: Et dans le Highlight Reel, les filles qui apparaissent, seul la fille qui est avec Yoongi apparaît dans une autre scène que le concerné, celui de JK et du fameux briquet Y.K (dont des théories dit que c'est pour YoonKook même si personnellement, je vois plus ça comme YoonKi).
Bon j'hésite entre JK ou la fille qu'on voit dans Highlight Reel mais je ne sais pas, je crois pas qu'elle apparaissent vraiment dans les notes 🤔
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Update: Petite mise à jour de temps en temps quand on aura des indices. Je viens de retrouver ça 🤣
Bon, j'hésite entre JK ou la fille qu'on voit dans Highlight Reel.
La scène du Webtoon où JK est avec Yoongi me fait énormément penser à ça. Yoongi à rompu avec JK ?
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claudehenrion · 1 year
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Macrons et Caucones...
La mode exige de réciter que les anciennes études ''classiques'' et les langues dites mortes seraient… mortes, justement. Pourtant, force est de reconnaître qu'elles aidaient souvent à mieux comprendre les errements, les errances et les erreurs du temps présent. Les habitués de ce Blog connaissent mon intérêt (parfois excessif ?) pour ce que cache l'étymologie de chaque mot utilisé… en ce siècle où la pensée semble préférer s'appuyer sur des notions surtout conçues pour être... inconçues.
Mais ce n'est pas sur l'étymologie latine ou grecque que j’ai très envie de passer un moment avec vous, aujourd'hui : c'est sur l'Histoire ancienne et donc, forcément, sur la géographie. Ces jours derniers, j'ai profité de ces vacances de Pâques pour me replonger dans quelques vieux ouvrages qui avaient bercé et souvent illuminé mon enfance. Et j'ai retrouvé des descriptions du monde ''selon Strabon'', qui était, avec Esope, un de mes ''passe-temps'' préférés (NDLR – J’ai connu des joies énormes à fréquenter les livres de mes frères et sœurs, plus âgés : lisant ce qu'ils lisaient, je croyais devenir leur égal. Ils savaient vite me ramener à mon rang !).
Strabon (en grec ancien Στράϐων = celui qui louche. NB : il devait être sacrément ''bigleux''... pour avoir donné son nom au strabisme !) était un géographe et historien grec, né vers l'an 60 av. J.-C et mort autour de 20 ap. J.-C à près de 90 ans, ce qui était énorme, ''in illo tempore''. Il s'installa à Rome, d'où il ''co-voitura'' dans toute l'Italie actuelle, puis il fréquenta le Club Med en Ethiopie et en Egypte où il remonta le Nil (cherchant –qui sait ?-- à croiser Agatha Christie et Hercule Poirot).  Il tira de ses voyages et de ses lectures ''la Géographie'', ouvrage en 17 tomes (''seulement ?''), organisés par région. (NB : les voyages formaient déjà la jeunesse de nos ancêtres !). Avant cela, il avait écrit des ''Commentaires historiques'', en 43 livres (''excusez du peu'' !) dont il nous reste quelques fragments. Strabon, bien que grec, ne cachait pas son admiration pour Rome, et on dit c'est lui qui aurait mis l’érudition grecque au service de la conquête romaine. On peut regretter, voire déplorer, que bon nombre de nos contemporains n'en ''prenne pas de la graine''. Si seulement nos ''migrants'' pouvaient ouvrir les yeux sur la riche culture française...
Mais ce qui a tout particulièrement retenu mon attention amusée, c'est que mon cher Strabon, qu'il louche ou pas, a raconté l'existence d'une peuplade, celle des ''Macrons''... dont la doxa élyséenne et les fake-makers impudents de la presse ''main stream'' nous cachent soigneusement l'existence. En poursuivant ma quête, sur Wikipédia et dans l'annuaire de l'Ena, j'ai découvert que ce peuple antique et slave avait élu domicile entre les Alpes Pontiques et le Pont Euxin... et même qu'il s'appellerait, en jargon géorgien, les ''მაკრონები'' (ça, je l’ai recopié, bien sûr sans comprendre, mais ça fait joli !). Petit problème : n'ayant pas une vraie maîtrise des caractères diacritiques, svanes et mingréliens, je n'ai pas trouvé sur mon clavier la touche du ''mani'' majuscule (c'est la lettre ''მ '', bien sûr, première lettre du mot macron). ''Manu'' devra donc se contenter d'un mani minuscule... C’est très bien.
En cherchant plus avant, j'ai suivi la trace de ces lointains ancêtres du nôtre (en tout cas, aux -nymes éponymes homonymes) : les Macrons sont mentionnés vers 450 av. J.-C. par Hérodote, qui rapporte qu'ils ont combattu sous Xerxès 1er dit le perse (c'est donc ''il y a longtemps'' : sans doute pendant le premier quinquennat, je pense !). On les retrouve sous le calame de Xénophon (430-355 av. J.-C.), qui les déplace plus vers l'est, à Trébizonde, l'ancienne capitale de Mithridate (1672, entre Bajazet et Iphigénie), qui est la Racine –si j'ose !-- de ''mithridatiser'', synonyme de ''vacciner''... ce qui amène la question : ''Pfizer et Moderna pourraient-ils être des macrons, eux aussi ?''. Passons. Après 1672, la suite de l'histoire les fera migrer (Tiens donc ! Des migrants ? Ceci expliquerait l'actuelle ''indulgence plénière'' du nôtre, de macron, pour tout envahisseur de ''l'Hexagone''), d'abord vers Amiens et les Jésuites de ''la Providence'', et vers l'énanisme de la rue Saint Guillaume, puis vers Rothschild et les ''deals'' arrangés pour faire briller des ''Young Leaders'', ensuite vers Bercy, et de là...  Faubourg Saint Honoré, la Lanterne, Brégançon...  
Jusque là, à part le fait, devenu une routine, que ''on ne nous dit jamais rien''... il y a peu à gloser : c'était un petit peuple comme il en a eu tant dans l'Antiquité. On les imagine très bien, vêtus de gilets jaunes et parfois de bonnets rouges pas encore phrygiens, se déplaçant sans cesse de rond-point en rond-point, avalant bornes après Borne, en fonction des pluies, de l'inflation, du CO², du niveau des nappes phréatiques et de la vitesse du vent dans les feuilles des arbres (ces filles d'éole –d'où leur nom en ce temps-là : ''éoliennes'' !), du manque éventuel de PQ ou de Doliprane au Carrefour du coin, sans culture nationale et donc mûrs pour recevoir ''davantage de pédagogie'', bras nus pour des piquouzes bi-mensuelles à l'ARNm du temps, le visage couvert de masques inutiles, prêts à traverser la rue –ou la rive-- pour trouver du travail pendant entre 43 ans et 49-3 annuités, quoi qu'il en coûte...  On peut supposer qu'ils travaillaient en moyenne jusqu'à 64 ans, temps d'ailleurs supérieur à leur espérance de vie... et on dit que, fatigués d'être confinés et pris pour des cons, finement... ils auraient inventé un drôle de machin-truc : ''la casserole'', sur lequel ils tapaient en rythme ! Je n'ai pas vérifié ce dernier point).
Deux ‘’infos’’, tout-de-même, devraient chatouiller quelque peu notre occiput (ce qui, on ne le répétera jamais assez, n'a rien à voir avec une femme de mauvaise vie qui a été assassinée !) : le premier, assez troublant, est que les voisins directs des Macrons sur les côtes de l'Euxin étaient une autre peuplade cousine dont les membres s'appelaient les ''Caucones'', ce qui n'est pas une surprise pour nos contemporains, effarés par le comportement des ministres et des députés qui ont choisi Macron (enfin... un des macrons, devrais-je dire) pour con-crétiser leurs ambitions –que leur nullité encyclopédique était bien en peine de leur offrir avec un mentor moins menteur— et je ne parle pas, ici, que de Marlène Schiappa (en italien : la nullité absolue), de Dupont et Dupond Moretti, ou de Pap Ndiaye -qui n'est pas italien. Pourtant. Il y avait, parfois, des mariages de macrons avec des caucones, et cette proxi-miscuité, attestée par les plus grands auteurs de l'Antiquité gréco-romaine et de la lutte éponyme, devrait ''nous interpeller, quelque part''. 
Car un second point est encore plus menaçant, à terme. Xénophon est formel : il atteste que les Macrons avaient ''la tête comprimée dès la naissance par des armatures en bois et des bandelettes de cuir ou de tissu''. Cette pratique devrait, selon toute bonne logique aristotélicienne, constituer une sérieuse entrave à la compréhension de situations complexes... ce qui vient corroborer nos terreurs  --inexplicables jusque là, mais plus claires, désormais : avec une tête comprimée dès la naissance, les perspectives de progrès réel doivent très vite rencontrer les limites que le ministre-en-titre de l'éducation asexuée, genrée, perverse et inclusive (donc : tout, sauf ''nationale'') veut ou peut concevoir pour l'école... de même que tout désir d'adaptation au monde doit se heurter à ce que connaît Macron (le nôtre, notre Macron ben-Macron ben-Macron etc... ben jusqu'à ses ancêtres ''მაკრონები''). Le résultat de cette contrainte imposée à ‘’nos enfants’’ (comme répète sans cesse celui qui n'en a pas) explique le nombre de ''têtes d’œuf'' de son entourage et leurs crânes en forme de ''bonnet d'enâ'', les excès de rouflaquettes, le plein d'anneaux aux doigts et le besoin ostentatoire et chronique de se montrer en bras de chemise en toute circonstance, oublieux de sa fonction et de ce qu'il devrait être et faire....
On a beau m'expliquer que c'est un récit, d'us et d'ab-us pratiqués il y a longtemps par des hordes en désordre, pas encore libérées de leurs croyances, antiques --et en toc, donc ''de droite'' : encore des complotistes !-- par les bienfaits de l'école de la République (ce qu'on appelait ''l'école de Papa'', qui est devenue celle de Pap, hélas !)... je remarque trop de ressemblances avec des  coïncidences pour ne pas voir là un des nombreux effets secondaires de l'ARNm qui a été enté de force dans tant de bras qui n'en voulaient pas, mais qu’on menaçait de l'enfer social d'une suspension s'ils refusaient d'être ramenés à leur seul ''cu-air cod'' (en français : cu de morue à l'air)... Au fond, si plus de 3 français sur 4 trouvent, ''H-24'', que leur macron a des idées souvent caucones... c'est la faute aux მაკრონები, c’est clair.
H-Cl.
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