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#Éric Judor
jihef03 · 1 year
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Éric Judor as Joe Dalton had some rizz tho
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moviemosaics · 2 years
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Wrong
directed by Quentin Dupieux, 2012
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nsfwhiphop · 2 months
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Incoming Text for @YesJulz & Erykah Badu:
Hey, Erykah & YesJulz!
I'm very tired, I can't even think straight but I just remembered something, I want to introduce you to a French sitcom creator and writer named Éric Judor, he is very experienced and if you invite him to America, he will be honored to teach you his knowledge.
Obviously, his english is not very good, so you'll need to invest in a good translator to help translate during your conversations.
If you hire this man as your screenwriting teacher, he will teach you his knowledge about Sitcoms and Comedy TV series like Martin --Martin Lawrence.
Here is his IG page: https://www.instagram.com/ericpointjudor/
Here is his wiki page: https://en.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Judor
Éric Judor is a righteous man, he is married and has a family in France, so you know he is the bread winner, which means you have to respect his time, and hire him, pay the fee, he will become your screenwriting teacher, negotiate with him and he will agree to become your teacher.
You can ask all the girls to become his students that way you will all benefit from his skills,
Picture this: "a classroom with all the girls, Erykah, Solange Knowles, Remy Ma, YesJulz, Simply Jess, Tanaya Henry, Vashtie, Debby Coda, and you will all hire him as your teacher, Éric Judor will become your French teacher."
I believe in your talent ladies, you're capable of creating a dope Sitcom that will become very popular but you need a great idea and you also need to learn the skills to create the sitcom and also the movies. So, don't hesitate to learn from your French teacher Éric Judor.
This will be a fun experience for you ladies, so go ahead and hire him.
Okay, this chat was fun.
Love you, Erykah & YesJulz! Have fun, big hug for you!
P.S:
You can see the translator in his French sitcom in the video below:
Platane - Doublure Jason Statham
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trustdog · 2 years
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Awa imani nationality
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#AWA IMANI NATIONALITY TV#
Jamel is the eldest of his siblings: Mohamed, Hayat, Karim, Rachid and Nawel Debbouze. Les Deux papas et la maman - (1996, English title: Two Dads and One Mom) Y a du foutage de gueule dans l'air - (1996) H - Jamel Dridi (1998–2004, television Series) Un pavé dans la mire - The prison guard (1998) ta mère! - Youssef (1999, English title: Boys On the Beach) Les Petits souliers - Zinedine Haouita (1999) Learn more details about Awa Imanis height, real name, wife, girlfriend & kids. Explore Awa Imanis net worth & salary in 2022. Awa Imani is a popular French artist/band. Le fabuleux destin d'Amélie Poulain - Lucien (2001, English title: Amélie)Įlie annonce Semoun - Various characters (2000) How much is Awa Imani Worth Learn about the current net worth as well as Awa Imani’s earnings, salary, finances, and income. Les Clefs de bagnole - Voice of the modelling-clay dog (2003)Īsterix & Obelix: Mission Cléopatre - Numerobis (2002) Indigènes - (2006, English title Days of Glory, also a coproducer) Awa Imani is a Rapper, zodiac sign: Pisces.Nationality: France.Approx. WorksĪsterix at the Olympic Games - (2008) - Numerobis Awa Imani was born on Februin Paris, France (33 years old). His next show, Jamel improvise, debuted in January 2011, before playing every evenings Tout sur Jamel from 1 January to 20 January at the Casino de Paris. In 2009, he collaborated with the rap band 113 and Awa Imani for the project Maghreb United of Rim'K'. In April 2008, Debbouze opened a Comedy Club in Paris, aimed at launching newcomers on the stand-up scene. Ban yi imani na minti daya ba, kai ne asalin wannan zalunci. Awa Imani Nani Heichou: 10 Facts To Know About Amy Mainzer Net Worth. On the same channel, he contributed to another show, H, along Éric Judor and Ramzy Bedia. Origin - Hausa translation, definition, meaning, synonyms, pronunciation, transcription. He took Le Cinéma de Jamel to television on Canal+ in 1998.
#AWA IMANI NATIONALITY TV#
He debuted on Radio Nova, with a film review show, Le Cinéma de Jamel and on television around 1996-1997 on cable channel Paris Première, in a TV show co-produced by Radio Nova and the channel. In 1995, he was spotted by the bosses of Radio Nova, Jacques Massadian and Jean-François Bizot, who made him famous (Jacques Massadian would become his manager). Emiliano Zapata was a peasant leader from Morelos who played an important role in the Mexican. They returned in 1979 and settled in Trappes in 1983, in the Paris region, where Debbouze spent the rest of his childhood. 8 Emiliano Zapata, Mexican revolutionary, born (1879-1919). Jamel Debbouze is a French and Moroccan actor, comedian, and producer.ĭebbouze was born in Paris, France, but his family, from Taza, moved back to Morocco the following year.
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odeurderaclette · 6 years
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Et un, et deux, et trois zéro!
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nouh123 · 2 years
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Avec "Guacamole Vaudou", Éric Judor héros de Fabcaro et son surréaliste roman-photo
Avec “Guacamole Vaudou”, Éric Judor héros de Fabcaro et son surréaliste roman-photo
SeuilÉric Judor au casting de la nouvelle BD de Fabcaro, “Guacamole Vaudou”. LITTÉRATURE – Nous ne parlerons pas, ici, de la nouvelle comédie d’Éric Judor pour Disney+, ni même de son rôle dans la deuxième saison de LOL, Qui rit, sort. Ce vendredi 6 mai, l’humoriste français n’est pas à l’affiche d’un film, mais d’un… surréaliste roman-photo. Il s’intitule Guacamole Vaudou et paraît aux éditions…
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extrabeurre · 3 years
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LE DERNIER MERCENAIRE de David Charhon: Bonjour Brumère
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Comme Nicolas Cage, Jean-Claude Van Damme navigue principalement le marché direct-to-video depuis une dizaine d’années – en fait, dans son cas, on peut même parler d’une vingtaine d’années avec peu de films hollywoodiens majeurs à son actif. Le fan endurci aura su recueillir les pépites comme Universal Soldier: Regeneration et Universal Soldier: Day of Reckoning, mais sa période la plus prospère (1988-1998) demeure lointaine. C’est donc réjouissant de voir Netflix ramener « The Muscles from Brussels » sous les projecteurs dans une de ses productions originales, réalisée et coscénarisée par David Charhon, qui disait souhaiter « renouer avec la grande tradition des films d’action des années 80-90 », rien de moins. Or, Le dernier mercenaire s’apparente surtout à une comédie d’action française lourdingue à la Taxi. Le film est rehaussé quelque peu par la façon dont il s’amuse avec le caractère iconique de sa star, mais ce n’est rien que n’avait pas déjà fait JCVD (2008) ou la série Jean-Claude Van Johnson (2016-2017), en mieux. Néanmoins, il y a toujours un plaisir certain à voir Van Damme faire la split, donner des coups de pied, danser (!!!), et ponctuer ses dialogues d’anglicismes et d’aphorismes. Son personnage est par ailleurs plutôt cool : Richard « La Brume » Brumère est une relique des années 90, un ancien agent secret qui a quitté les services français il y a 25 ans et qui est qui devenu un mercenaire œuvrant dans l’ombre. On apprend éventuellement que La Brume a disparu des radars pour permettre à son fils à moitié arabe, Archibald « Archie » Al-Mahmoud (Samir Decazza), de grandir en sécurité, sans toutefois pouvoir connaître son père. Tous deux seront réunis au fil d’une intrigue inutilement compliquée qui implique notamment un vol d’identité par un mec obsédé par Scarface (Nassim Si Ahmed), les magouilles d’un employé du ministère des Affaires étrangères (Éric Judor) et un (Big) MacGuffin.
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Davantage comédie que film d’action, Le dernier mercenaire enchaîne les saynètes mettant en vedette la vaste distribution de soutien, qui inclut les amis blacks d’Archie (Assa Sylla et Djimo), un fonctionnaire naïf (Alban Ivanov), et d’anciens collègues de La Brume (Patrick Timsit et Miou-Miou). Plusieurs longueurs se font ressentir lors de ce qui aurait dû durer 80 minutes plutôt que près de 2 heures. Il aurait suffi de se concentrer sur le principal attrait du projet, Jean-Claude Van Damme, qui parvient à être drôle alors qu’il est souvent attriqué de costumes loufoques, de perruques et de fausses moustaches; qui est même un peu touchant lors de certaines scènes avec son fils; et qui est bien sûr toujours le fun à regarder durant les trop rares combats. Bref, le film n’est pas à la hauteur des attentes, même si certains passages seront jouissifs pour les fans de JCVD. 
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   Le dernier mercenaire est disponible dès aujourd’hui sur Netflix.
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MARDI 14 JUILLET 2020 – (Billet 4/4)
« TOUT SIMPLEMENT NOIR » (1h30)
Une comédie de Jean-Pascal Zadi et John Wax, avec Jean-Pascal Zadi, Fary, Caroline Anglade et de très nombreux acteurs/comiques dans leur propre rôles…
Ne pouvant nous fier aux critiques « professionnelles » qui, vu le sujet et son contexte, ne pouvaient qu’être élogieuses (on se méfie terriblement de la bien-pensance), nous y sommes allés uniquement parce qu’il y avait sur le Site d’« Allo Ciné » beaucoup trop de très mauvaises critiques de spectateurs qui nous ont semblé « louches ». Nous nous sommes alors dit : c’est quitte ou double. Et cela s’est révélé « double ».
C’est un film déroutant au début puis très vite, au second degré, très très drôle… et qui ne va pas du tout dans le sens où on l’attend. L’acteur principal (et scénariste et co-metteur en scène) est épatant, tous les autres aussi. C’est dérangeant, bien rythmé… une très agréable surprise.
C’est un film que nous vous conseillons. Marina lui a donné ♥♥♥ et JM, ♥♥♥,6.
La critique ci-dessous dit très bien tout ce que nous en avons pensé. Lisez-là et regardez ensuite la bande-annonce (ci-dessus) qui donne vraiment le ton du film.
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Humour noir. Sur le sujet qui fâche en ce moment, une comédie réussie où tout le monde en prend pour son grade et rit… jaune.
CHERS LECTEURS DE TOUTES LES COULEURS, de récents événements laissent penser que certains sujets ne peuvent plus prêter à sourire, encore moins à rire. La place des Noirs dans la société française, par exemple. Selon que vous adhérez ou que vous vous opposez à l’entreprise déconstructrice de l’Histoire par les indigénistes racialistes et iconoclastes, vous êtes catalogués : « soumis » ou « racistes » si vous êtes Blancs ; « communautaristes » ou « nègres de maison » si vous êtes Noirs. Heureusement, il existe le cinéma. « Tout simplement Noir » (en salles depuis le 8 juillet) ne sera pas épargné par les critiques de ceux qui ne voient le monde qu’en Noirs et Blancs, mais les autres - la majorité des Français - goûteront sûrement à l’humour tour à tour grinçant, décomplexé, tranchant et embarrassant de cette comédie qu’on croirait écrite la semaine dernière tant elle résonne avec l’actualité.
L’histoire ? Un dénommé Jean-Pascal Zadi, comédien approximatif, marié à une Blanche et denté comme un tatou géant, veut organiser une marche noire pour protester contre le racisme systémique de la France. Suivi par un cameraman qui réalise un documentaire sur son combat, il fait le tour des stars françaises (plus ou moins) noires pour soutenir son projet. Mais les problèmes s’abattent sur lui comme les criquets sur l’Afrique de l’Est. Ses slogans sont nuls : « Un Noir debout, c’est un Noir qui n’est pas assis ». Sa ­démarche est clivante - la manif est réservée aux hommes noirs, ce qui laisse pantoises les afro-féministes de service. Sa maladresse est abyssale - à l’ex-joueur de foot d’origine indienne Vikash Dhorasoo qui lui demande s’il peut venir, il répond que « c’est compliqué », n’étant pas vraiment Noir…
Touchant et pathétique, ce Zadi est un Pignon noir. Il provoque désastre sur désastre. Claudia Tagbo le chasse de sa loge à coups de pied dans le derrière après qu’il a un peu ­moqué le sien ; Lucien Jean-Baptiste et ­Fabrice Éboué en viennent aux mains à cause de lui ; l’Austro-Guadeloupéen Éric Judor ne se voit plus métis et se prend pour Mandela ; Fary se retrouve par sa faute piégé par Dieudonné ; Zadi est même à deux doigts de déclencher une nouvelle guerre ­israélo-arabe lors d’une rencontre avec Jonathan Cohen et Ramzy (en refusant à celui-ci, avec l’assentiment de celui-là, de venir à sa marche avec des responsables musulmans au motif que « les imams, c’est pas good vibes »). Même si ­l’ensemble lorgne parfois vers le film à sketchs, beaucoup de scènes se révèlent irrésistibles. Et souvent d’une froide ­justesse sur tous les travers du combat dit antiraciste.
(Source : « Le Fig Mag de la semaine dernière »)
PS JM est allé voir tout seul « L’ombre de Staline ». Noëlle et Gaëtan (A.) aussi. Tous les 3 sont d’accord, à part le côté « tiré d’un fait réel » et l’histoire au départ somme toute passionnante (un journaliste doit-il dire la vérité ? Et surtout CETTE vérité ?), le film est trop long, trop démonstratif, comporte un peu trop d’invraisemblances majeures et sa mise en scène n’est pas à la hauteur du propos. A éviter, dommage !
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Rapido: M'a Laissé au Milieu de la Nuit
Rapido - 09. M'a Laissé au Milieu de la Nuit (3'15) Album : Rapido | Paru en 2004 Interprété par Roddy Julienne Editions Xilam Animation / Réalisé par Roddy Julienne Mixé par Alain Pype et Roddy Julienne au Studio Des Ruelles Produit par Marc du Pontavice et Patrick Malka / Mastering : Raphaël chez Dyam. Les Musiciens: Guitares : François Delfin Chœurs : Roddy Julienne Chœurs, claviers et voix lead : Éric Judor
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livresqueliberte · 6 years
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Quentin Dupieux : artisan de l’absurde et du non-sens
Sur votre écran noir s’affichent peu à peu les couleurs ocres d’un désert américain. Votre regard contemple la scène rectangulaire à la recherche du moindre indice narratif. Après tout, vous ignorez tout de ce film et de son réalisateur. Perplexes, vous vous interrogez : où sommes-nous ? Qui sont les protagonistes ? Quelle est l’intrigue ? Alors que trottent ces questionnements dans votre esprit, un personnage apparaît, silencieux, le regard perdu, une flopée d’appareils-photo pendant à ses mains. Tiens, vous dites-vous, c’est une entrée pour le moins singulière. Dans votre tête se forment mille interrogations, toutes sans réponse. Alors vous continuez de regarder. Puis, au loin, au bout d’une allée jalonnée de chaises en bois, la silhouette d’une voiture se profile. À mieux y regarder, il s’agit d’une voiture de police et celle-ci progresse le long du chemin en heurtant volontairement les chaises s’y trouvant dans un mouvement de zigzag. Mais enfin, vous exclamez-vous, impatients : quel est le sens de tout ceci ? Votre attention continue de se centrer sur cette drôle de voiture de police perdue au milieu du désert et s’évertuant à détruire les pauvres structures de bois démunies. Bientôt le véhicule atteint le premier plan et s’immobilise. Gros plan sur le coffre. Un homme s’en dégage : c’est un agent de police. Ce dernier s’avance vers vous et saisit au passage le verre d’eau que lui tend son mystérieux conducteur. Silence. Le discours s’amorce :
“Dans le film de Steven Spielberg E.T., pourquoi l’extraterrestre est-il brun ? Aucune raison. Dans Love Story, pourquoi les deux personnages tombent-ils follement amoureux l’un de l’autre ? Aucune raison. Dans JFK de Oliver Stone, pourquoi le président est-il soudainement assassiné par un inconnu ? Aucune raison. Dans l’excellent Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, pourquoi ne voit-on jamais les personnages aller aux toilettes ou se laver les mains comme le font les gens dans la vraie vie ? Absolument aucune raison. Pire, dans Le Pianiste de Polanski, comment se fait-il que ce type doive se cacher et vivre comme un clochard alors qu’il joue si bien du piano ? Encore une fois, la réponse est : aucune raison. Je pourrais continuer à vous citer des exemples pendant des heures. La liste est interminable. Vous n’y avez peut-être jamais pensé mais tous les grands films, sans exception, contiennent un élément important qui ne répond à aucune raison. Et vous savez pourquoi ? Car la vie elle-même est remplie de ces éléments ne répondant à aucune raison. Pourquoi ne peut-on pas voir l’air autour de nous ? Aucune raison. Pourquoi pensons-nous constamment ? Aucune raison. Pourquoi certaines personnes adorent-elles les saucisses alors que d’autres les détestent ? Aucune putain de raison.”
Bienvenue, vous venez d’entrer dans l’univers absurde et insensé de Quentin Dupieux. 
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Le discours que vous venez de lire est tout droit tiré du troisième film de ce réalisateur français de génie à la patte reconnaissable entre mille. Son scénario ? Une roue de voiture se découvre des pouvoirs télékinétiques et s’en sert afin de prendre sa vengeance sur l’humanité. La crème de l’absurde; ou bien s’agit-il de non-sens ? Répondre à cette question philosophique est essentiel pour comprendre l’oeuvre de Quentin Dupieux dans son ensemble, du moins si un quelconque sens puisse s’y trouver. 
 Absurde et non-sens
Qu’est-ce que l’absurde ? Rime-t-il simplement avec non-sens ou véhicule-t-il une nuance l’en distinguant ? Dans le Mythe de Sisyphe, Camus définit l’absurde comme la relation unissant l’Homme à un monde refusant de lui répondre, à un monde indifférent à son existence et cruellement supérieur. De cette relation à sens unique s’établit une sorte de malaise existentiel qu’il nous est toujours possible de ressentir en contemplant un paysage du haut d’une montagne, en observant le sol se dérober sous nos pieds lors du décollage d’un avion ou en admirant l’étendue azure d’une mer ou d’un océan. En ces moments, nous ne pouvons nous empêcher de nous sentir insignifiant par rapport à l’immensité de l’univers nous entourant. Et c’est précisément dans ce rapport au monde que réside l’essence de l’absurde : ce dernier ne peut s’exprimer sans la présence d’un référent et d’un observateur. Le non-sens, pour sa part, porte les effets de l’absurde un cran plus loin en ce sens qu’il ne nécessite aucun référent pour s’exprimer. Il exploite les éléments que notre esprit ne peut comparer, catégoriser, ou quantifier ; il est, d’une certaine manière, l’inhumain. 
Pouvez-vous vous représenter l’éternité de néant suivant l’instant de votre mort ? Impossible, vous touchez au non-sens, à l’absence de repère. 
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Steak et l’absurdité du conformisme 
Réalisé en 2007 avec Éric Judor et Ramzy Bedia dans les rôles principaux, Steak constitue le second long métrage du réalisateur français. Malgré son humour parfois mal dégrossi, le film traite avec sarcasme de tous les codes et prérequis que nous imposent certains groupes sociaux pour les intégrer. Dans cette satire sociétale, un détenu du nom de Blaise (Éric Judor) se retrouve confronté après 7 ans d’internement en hôpital psychiatrique à une société bien différente de celle qu’il avait l’habitude de connaître. Et pour cause, comme lui explique George, son meilleur ami pour qui il se fit interner injustement, tous les gens “branchés” appartiennent à un groupe de lycéens nommé les C.H.I.V.E.R.S. et ces derniers n’acceptent de nouveaux membres que sous certaines conditions : tous doivent porter la même tenue ignoble, se coiffer de manière similaire, raconter les mêmes blagues, renier l’alcool au profit du lait et procéder à une chirurgie plastique du visage. Poussé par la pression sociale, Blaise se transformera peu à peu en un parfait inconnu pour lui-même et son meilleur ami.
Néanmoins, au-delà du ton satyrique de ce film, la thématique du conformisme y est brillamment exploitée et ne manque pas de faire allusion à l’état de notre société actuelle fondée sur l’imitation et la réplique de comportements à succès. À travers l’absurde, Quentin Dupieux nous expose tout l’aspect grotesque des hiérarchies s’établissant entre les individus et dénonce l’uniformisation de nos personnalités au profit d’un seul et même modèle. En ce sens, l’exemple le plus frappant choisi par Dupieux pour illustrer ce nivellement sociétal réside dans la blague unique ressortie par tous les membres des C.H.I.V.E.R.S. et suscitant à chaque fois la même hilarité hypocrite :
“ Regardez, là, en l’air, vous voyez quoi ? Des nuages ? On dirait pas... du tissu ?” 
Toutefois, la véritable question que soulève ce film n’est-elle pas plutôt de savoir jusqu’où nous sommes prêts à sacrifier notre ipséité pour étancher notre soif d’adhésion grégaire ? 
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Wrong Cops et l’absurde camusien détourné 
Comment supporter l’absurdité du Monde quand celle-ci compose notre quotidien ? Comment échapper à cette tragique et cruelle perception inhérente à la conscience humaine ? Tout simplement en s’en moquant. En décidant de l’observer droit dans les yeux et d’y découvrir mille raisons à l’éclat de rire. 
La corruption sous les traits d’un flic véreux et vulgaire trafiquant sa marijuana dans des carcasses de rats morts ; le matérialisme exubérant à travers la stupidité et la superficialité d’une policière arriviste ; la perversion sous l’apparence d’un collègue obsédé par les poitrines opulentes et usant de son statut pour se rincer l’oeil ; la cruauté de l’industrie musicale intéressée uniquement par l’aspect pécuniaire de ses productions... tous ces personnages et ces thèmes entremêlés contribuent à faire de Wrong Cops un film hilarant dans son absurdité. Hilarant non pour ses blagues et ses répliques grivoises, mais plutôt pour sa capacité à déjouer nos attentes à chaque instant, à chambouler nos codes du vraisemblable et à nous offrir des éclats de rire de surprise. En effet, n’attendons-nous pas d’un policier qu’il soit intègre dans l’exercice de ses fonctions ? Pas dans ce film, chacun d’entre-eux se trouve pourri jusqu’à la moelle. N’attendons-nous pas de voir Marilyn Manson sous une apparence hideuse et macabre gesticuler sur une musique de Heavy Metal ? Au contraire, le voici dépeint en ado prépubère écoutant  sa musique électronique. C’est là toute l’anarchie de Wrong Cops, c’est là tout le génie de Quentin Dupieux. 
Camus affirmait que pour vaincre l’idée de l’absurde, il fallait s’imaginer Sisyphe, heureux, portant son rocher encore et encore. Chez Dupieux, ce même Sisyphe, il faut se l’imaginer pouffant de rire. 
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Réalité : le non-sens cinématographique 
Peu de cinéphiles peuvent se targuer d’avoir véritablement “compris” Réalité. En fait, il n’y a tout simplement rien à comprendre et c’est précisément ce que ce film tente de nous transmettre à tout moment. Narrant les histoires fortuitement entremêlées de plusieurs personnages totalement insignifiants dont l’un se voit chargé d’enregistrer le meilleur cri de douleur du cinéma pour son film tandis qu’un autre se trouve soudainement atteint d’une crise d’urticaire invisible pour son médecin souffrant, lui, d’eczéma apparent (oh l’ironie), le film se propose de briser tous les codes tacites du cinéma afin de nous forcer à nous extirper de notre système de références. La règle des faux-raccords ? Faisons cinq prises différentes d’une même scène et superposons-les ! La règle d’une bande son adaptée à chaque situation de l’intrigue ? Intégrons une seule et longue musique monocorde pour tout le film ! La règle des personnages centraux (protagonistes) ? Créons quelques personnages inutiles avec un destin lié !
En définitive, toutes ces particularités cinématographiques (même ignorées chez le néophyte) participent à l’établissement d’un non-sens constant et insoluble. Comment, en effet, comprendre un film ne nous fournissant aucun élément de réponse, aucune base logique ? La réponse réside dans notre comportement de spectateur : nous nous attendons systématiquement à ce qu’un film soit chargé de sens, d’une certaine réalité ; mais à y réfléchir, le processus de visionnage d’un film n’est-il pas le motif premier de notre spectacle ? 
Lors d’une scène tournée dans un cinéma projetant un film (mise en abîme), l’un des personnages, agacé de n’avoir pour plan fixe qu’une fillette dormant à poings fermés, s’exclame : mais qu’est-ce que ça veut dire ? Le réalisateur incompris lui répond simplement “contente-toi de regarder”. 
N’est-ce pas là tout l’enseignement à tirer de ce chef d’oeuvre ? Aimer un film pour ce qu’il est, n’est-ce pas là l’attitude du vrai cinéphile ? Que dire alors lorsque cette fillette dormant à poings fermés répond au doux et atypique nom de... Réalité. 
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Conclusion et prochaine sortie 
Quentin Dupieux est un réalisateur appartenant à cette French Touch à la fois rare et incomprise, à la fois humble et sérieuse. Toutes ses réalisations depuis “Nonfilm” (oh l’ironie) jusqu’à “Au poste” ,bientôt en salle, transpirent cette absurdité et ce non-sens en d’autant de tons que l’art le permet. N’est-il pas d’ailleurs fantastique que sa carrière musicale sous le nom de Mr. Oizo reflète si bien l’image véhiculée par ses films hauts en couleur ? Quiconque regarde Wrong Cops ou Steak ne pourra être que subjugué par la cohérence se dégageant de ses deux facettes à l’oeuvre. 
Le 4 juillet sortira la dernière production de ce réalisateur hors pair et il ne fait aucun doute qu’à nouveau, l’absurdité saura s’exprimer à coups de grandes exclafades. 
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boireuncoup · 7 years
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boireuncoup · 7 years
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