Ego autem pythonissam.

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Mon grimoire magique.

L'écriture entraîne la lecture, la lecture entraîne l'écriture.

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Ces temps-ci, je m'éparpille. Grace à mon grimoire qui m'apprend la sérénité ainsi que les émotions, je suis dans une phase où la rumination s'efface peu à peu. Moins de stress, moins de peurs et beaucoup d'apprentissage. Je me fais surtout emporter par les vagues des mots avec tous ces livres magiques. Un nouveau livre, c'est d'ailleurs ajouté à mon jardin magique. Le goût sucré des pommes sauvages de Wallace Stegner, il comporte cinq nouvelles. Merci à mon amoureux pour ce cadeau ! Après cette publication, je vais me laisser emporter par ces jolis mots. Que serait une vie sans mots ? Sans artistes ?

Une de mes routines ? Regarder les couleurs du café se mélangeait avec mon petit fond de lait. Regarder ce café se verser dans ma tasse accompagnée de la mousse formant des jolies formes. Magique et hypnotisant. Mon esprit se centre sur ces petits détails et à ce moment. Plus aucune pensée ne me vient, merci café hypotonique pour ces quelques secondes où mon esprit se repose. Merci petit café de m'épargner ces ruminations qui ne cessent de tournoyer dans ma petite tête.

Après la vie, après la mort, vous pensez qu'il y aura des carnets et des stylos ? Des livres ? Pouvoir sentir les odeurs du papier, creuser dans du papier avec un stylo noir, toucher à ces petites gravures, lire des jolies mots ?

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J'ai toujours rêvé d'être une sorcière. Est-ce que le fait d'avoir des grimoires où se trouve la clé des émotions pouvaient suffire à nourrir mon rêve d'enfance. Être une femme, qui ne répond pas aux cases sociales d'il y a des années pouvaient me faire sentir sorcière. Être une femme forte, être une femme qui peut vivre sans homme, une femme qui indépendante d'autrui m'aurait sûrement condamné au bûché il y a des siècles avant ou voire même des années. Je suis peut-être une femme sorcière, une héritière ? Je ne saurai pas vous le dire.

Beatus erit.

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Sauf ce qui est personnel est éternellement irréfutable.

Nietzche, Ecce Homo

Être heureux, c'est toute une histoire, toute un travaille sur soi. Mais, c'est aussi l'être sans s'en rendre compte. Qu'un sourire s'accroche sur votre figure sans sentir vos lèvres bouger. Rire d'un rien. Même si cela ne dure que peu pas de temps. Ce moment a existé, vous l'avez vécue. C'est un moment à ne pas oublier, peut-être même à noter quelque part. Seulement avoir une petite ligne qui vous dit Eh petite personne ! Tu as étais heureuse, ne m’oublie pas ! puis parfois C'est encore moi et ensuite C'est encore, encore moi ! Tu vois, tu n'es pas si malheureux que ça ! Qui est partant pour partager cet exercice ensemble ? L'union fait la force !

Petite fille brune veut devenir rousse.

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Quand je suis ici, je ressens souvent les maux. Je ne les ressens pas totalement, mais c'est comme des fantômes qui passent. Nous ne les voyons pas, mais nous ressentons leurs airs frais.

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J'ai remarqué qu'à chaque fois que je me lance dans des idées comme reprendre l'écriture de sorte quotidienne, cela ne fonctionne pas. Par contre, quand je décide d'écrire. Une tempête de mots s'empare de mon clavier. Est-ce de la folie ? Une inondation de mon esprit ? Le besoin de m'exprimer est très souvent intense. Et tous, en un millième de secondes.

Pour faire passer mes états d'âme du moment, je me suis offerte deux bouquins. Il faut se faire plaisir. Puis, d'autant plus que ce sont des livres qui apporte quelque chose. Un peu d'humanité, des exemples concrets, de la poésie, des recherches et un travail psychologique. Ce que j'adore ! Je vous les présente : Critique de la raison pure du grand et tous puissant Kant ainsi qu'un tonnerre d'applaudissements pour Christophe André avec son œuvre Les États d'âme pour un apprentissage de la sérénité.

Demain, c'est mon anniversaire et je ne saurai pas mettre de mots sur cet événement. Je vieillis, vingt ans, oui. C'est jeune pour certains, vieux pour d'autres. Ça me laisse cette vue sur ce temps qui passe et qui ne cesse de tourner. Cela me stresse. Devant moi, j'ai cette vue sur cette petite fille pensive en pleine nature. J'ai l'impression de voir à travers cette illustration.