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#perçues
vhscorp · 5 months
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Deux âmes-sœurs ne se rencontrent jamais par hasard, nécessairement elles se sont perçues, senties, devinées, reconnues et ont su se retrouver, par-delà la distance, les mots et les regards…
V. H. SCORP
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calypso1962 · 2 months
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La Facilité d’Utilisation Perçue (Perceived Ease of Use, PEOU) est un concept clé dans le domaine de l’acceptation des technologies de l’information. Elle fait partie du Modèle d’Acceptation de la Technologie (Technology Acceptance Model, TAM), proposé par Davis en 1989. PEOU désigne le degré auquel une personne croit qu’utiliser une technologie spécifique sera exempt d’effort. En d’autres termes, si un logiciel ou une plateforme est perçu comme facile et intuitif à utiliser, sans nécessiter d’apprentissage complexe ou d’effort significatif, alors sa PEOU est considérée comme élevée. Dans le contexte de l’e-learning, par exemple, une plateforme avec une haute PEOU permettrait aux utilisateurs de naviguer facilement à travers le contenu, de trouver rapidement ce qu’ils cherchent, et de compléter leurs activités d’apprentissage sans frustrations ni obstacles techniques. Cette perception de facilité d’utilisation est cruciale car elle peut directement influencer l’intention d’un individu à adopter et à continuer d’utiliser une technologie, ainsi que sa satisfaction globale à l’égard de cette technologie. L’importance de la PEOU dans l’adoption des technologies repose sur plusieurs points : Réduction de l’anxiété technologique : Une technologie facile à utiliser diminue l’anxiété et la résistance à adopter de nouvelles solutions. Augmentation de l’efficacité : Les utilisateurs sont plus enclins à utiliser une technologie qui ne nécessite pas d’effort supplémentaire pour apprendre à l’utiliser. Adoption plus large : Une facilité d’utilisation perçue élevée peut conduire à une adoption plus large de la technologie au sein d’une organisation ou d’un groupe d’utilisateurs. Satisfaction utilisateur : La facilité d’utilisation contribue à une expérience utilisateur positive, augmentant ainsi la satisfaction et la fidélité à long terme. La PEOU, aux côtés de la Perceived Usefulness (Utilité Perçue), forme la base du TAM, un modèle largement utilisé pour prédire l’acceptation des technologies de l’information et comprendre comment les caractéristiques des systèmes influencent leur adoption et leur usage. Une plateforme d’e-learning est considérée comme ayant une haute PEOU si elle répond aux critères suivants : Navigation intuitive : Les utilisateurs peuvent facilement naviguer dans la plateforme, trouver les cours auxquels ils sont inscrits, accéder aux différents modules de cours, et soumettre leurs devoirs sans confusion ni frustration. Accessibilité du contenu : Les ressources pédagogiques (vidéos, documents PDF, diapositives) sont facilement accessibles et compatibles avec divers appareils (ordinateurs, tablettes, smartphones), permettant aux apprenants d’étudier où qu’ils soient et quel que soit l’appareil qu’ils utilisent. Instructions claires : Chaque cours fournit des instructions claires sur les objectifs d’apprentissage, le déroulement du cours, et la manière d’évaluer les connaissances acquises, rendant l’expérience d’apprentissage structurée et compréhensible. Interactivité et engagement : Des fonctionnalités interactives, comme des quiz immédiats, des exercices pratiques, et des forums de discussion, sont disponibles pour engager les apprenants et renforcer l’apprentissage, tout en étant simples à utiliser. Support technique et pédagogique : En cas de difficulté technique ou de question sur le contenu d’un cours, les apprenants ont accès à un support facilement joignable et réactif, contribuant à une expérience d’apprentissage sans interruption. Exemple dans l’e-learning Imaginez que vous souhaitiez apprendre les bases de la programmation Python via une plateforme d’e-learning. Voici comment une haute PEOU se manifeste : Inscription simplifiée : Vous vous inscrivez facilement au cours souhaité en quelques clics. Accès immédiat : Après inscription, vous accédez directement au tableau de bord du cours, où les différente...
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versaillesfrance · 10 months
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Quand est ce que je vais recevoir mon remboursement de impôt sur le revenu 2023
Le remboursement de votre impot sur le revenu 2023: La date exacte et comment faire pour le recevoir. Vous avez payé plus que ce qu’il fallait, vous allez automatiquement être remboursé. Ou bien vous avez droit à un remboursement d’une réduction ou d’un crédit impôt, vous allez être remboursé de votre crédit impôts. Si vous avez un excèdent au niveau de vos paiements du prélèvements à la source…
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ericrocheblave · 1 year
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dexorihuli · 2 years
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Remuneration de fin de formation pole emploi
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syelseli · 2 years
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sarahluise-breitling · 4 months
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J’ai toujours photographié avec passion et authenticité. Le nu n’a pas toujours été perçu à sa juste valeur mais qu’importe.
Que de souvenirs et surtout de travail lorsque je regarde mes autoportraits je suis émue.
J’ignore ce que je ferai demain mais j’espère trouver ma voie. 🕊️
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les-larmes-d-eros · 2 months
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Série Huis clos, par Mareva Druilhe
Masquée, dénudée, la peau est perçue comme une interface entre deux mondes. Frontière entre soi et les autres, contenant de notre psychisme.
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RPG et anxiété.
Tw : Anxiété généralisée.
Encore un sujet qui va me stresser une fois publié, dont j'avais envie de parler sans trop savoir comment et, ce soir, je tente le coup. Parlons "relations" sur les réseaux/rpg et anxiété ! C'est quelque chose dont je souffre et contre lequel je lutte à peu-près chaque jour. Les pensées intrusives sont terribles, la crainte qu'un quiproquo débile plus encore suite à des évènements passés qui, j'en suis certaine, auraient pu être évités. Je peux me prendre la tête et réfléchir trop vite, trop longuement, sur des petits riens un peu insignifiants tout en craignant que certaines situations passées se reproduisent. Quand c'est comme ça, j'ai tendance à serrer les dents, attendre que mes craintes soient indirectement contredites et respirer de soulagement après en silence, et hop ni vu ni connu ! (Appelez moi la houdini du stress. Bon par contre, les maux de ventre sont un peu moins fun. ) L'objectif n'étant pas de me flageller mais ne pas empiéter sur l'espace des autres. Oui, c'est contraignant, mais mes troubles ne doivent jamais empiéter sur le loisir des autres. C'est mon problème, je suis suivie pour ça.
Néanmoins, tout ce que je peux dire c'est qu'il est plus qu'essentiel de :
Tenter de communiquer en cas de doutes. Et surtout, ne pas faire de suppositions qu'on valide par le biais de nos propres certitudes et rejeter une personne sous prétexte qu'elle n'a pas su communiquer une information selon vos propres critères. (on le rappel, les troubles dys, la neuAtypie, la fatigue etc... existent.) En discutant, on se rend très souvent compte qu'en réalité, ce n'est pas du tout ce qu'on pensait. On s'épargne ainsi un drame inutile - a-t-on vraiment le temps pour ça, btw ? (NON.) - et l’opportunité de, peut-être, renforcer des liens entre Rpgistes tout en mettant à la porte des comportements problématiques qu'on a trop longtemps laissé passer par le passé. (En évitant de mettre de côté des personnes sous prétexte qu'elles sont un peu différentes, au passage.)
Ne pas oublier qu'on ne sait pas tous forcément parler de nos doutes ou qu'on a pas toujours envie de le faire par crainte d'agacer l'autre, qu'on est des êtres humains avec une vie en dehors du RPG, de tumblr, de discord, et qu'on est désormais nombreux-ses à être plus qu'adulte avec une vie IRL franchement déjà assez compliquée. (Et puis bon, les étudiant-es et/ou les plus jeunes aussi ont le droit d'être crevé-e-s, et on connaît ni la vie des autres, ni leurs contraintes ou l'état de leur santé.)
On va pas le répéter - si - mais la bienveillance, vraiment, c'est un banger. À consommer sans modérations.
Pour ma part, je ne peux que conseiller aux personnes de venir me parler si quelque chose a été mal perçu. Et sentir sans avoir de confirmations, tourner en rond sur 'ce truc qui ne va pas mais impossible de savoir quoi', c'est quelque chose de profondément déstabilisant ?
En ce qui concerne la gestion de ma propre anxiété, je ne sais toujours pas totalement comment vraiment vivre avec, mais je le fais au quotidien et je suppose que je chaque jour, je me débrouille un peu mieux. C'est pas mes seules contraintes, néanmoins, les autres sont bien plus privées.
Bref, je sais pas trop si ce poste est bien utile ou sera bien perçu mais voilà.
Des bises sur vous,
Swan qui ne sait pas si elle va laisser ce poste ?
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thebusylilbee · 4 days
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"Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments. La trentenaire est «chargée de sécurité en ligne» pour un média social. Elle a «galéré» pour se faire embaucher. La faute à quoi ? Son nom, son prénom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la République. «Je fais attention à ne pas tomber dans la colère parce qu’on nous refuse le droit à la colère. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplômés. Ils dénoncent une atmosphère «pesante» dans le monde du travail, les médias et l’espace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les débats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
Aïcha (1) qui enseigne la littérature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsqu’un collègue lui a posé une question après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Elle était installée en train de boire son café en pianotant sur son téléphone dans la salle des professeurs. Tout était calme. Puis : «Et toi Aïcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant à son domicile, Aïcha a demandé à son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors qu’on pourrait être respectés ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documenté. Trois sociologues ont mené une enquête. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» – appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis – qui a décidé de quitter la France pour s’installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal. Ils ont en fait un livre, La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogés racontent les raisons de l’exil : discrimination, stigmatisation et difficultés à grimper dans le fameux ascenseur social. Libération a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans – pratiquants ou non – qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus à l’exil. Nous en avons également croisé qui ont passé le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquée de Bordeaux, le médiatique Tareq Oubrou, perçoit le phénomène. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne l’a jamais autant été. Il y a de grandes interrogations, une angoisse même face à l’avenir politique et social d’une France qui se crispe», explique cette figure de l’islam de France. Combien ont passé la frontière ? Les chiffres n’existent pas.
Salim est ingénieur dans la téléphonie. «J’en parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux à ressentir la même chose. On se bat pour se faire embaucher et on galère pour être promu. Récemment, mon collègue qui a été nommé chef d’équipe a été gêné. Il n’arrive même plus à me regarder dans les yeux. Je suis arrivé avant lui et j’ai fait de meilleures écoles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons d’être là.» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin à Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, s’évade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de réflexions pendant le ramadan ou après une attaque terroriste. Il n’est pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français.»
«Je me suis sentie entièrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second café crème et déroule le câble de sa trajectoire. C’est la petite dernière des huit enfants de la famille. Ses parents ont quitté le Maroc à la fin des années 60 pour s’installer dans l’Yonne. Le daron à l’usine et la daronne avec la marmaille. La famille déménage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon père est devenu bûcheron. Les premiers temps étaient compliqués dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous étions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvé l’équipe de foot, la fanfare et l’école du village.» Après un bac littéraire, la petite dernière se lance dans la sociologie. Elle se retrouve à Londres grâce au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me méprise, dit-elle. Je n’avais plus besoin de me justifier ou d’avoir honte de ce que je suis. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie entièrement française.» Cette dernière phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriés.
Nawel se cherche à son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu où l’entre-soi est roi et la diversité (surtout dans les postes à responsabilité) un songe. Elle galère, enchaîne les petits jobs pour payer les factures. Elle décide de partir pour Dublin, en Irlande, où elle se retrouve – après avoir vendu des sandwichs – modératrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les échelons en interne et change de boîte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilités. Nawel décide de rentrer en France après sept années en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. J’avais fait mes preuves dans de grosses boîtes, mais non. Je postule à un tas de trucs mais je n’ai aucune réponse. Je galère aussi pour trouver un appartement à Paris. J’avais des offres d’emploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lâche pas l’affaire. La «chargée de sécurité en ligne» décroche deux entretiens. Deux réponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «J’ai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrébin et le second, c’était en visioconférence avec un Afro-Américain parce que c’est une entreprise américaine.»
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Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplômée qui pense à l’exil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le même sac les enfants d’immigrés nés en France. «Nous sommes différents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrés de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas à comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilées, sont nombreux à se projeter loin de la France ; pas forcément dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : étudiante en M1 dans une grande école lilloise pour l’une ; en dernière année de Centrale-Lille, cursus ingénieur en développement applications mobiles et web, pour l’autre. Fatima (1), 22 ans, a grandi à Roubaix, immigration de troisième génération. Ses grands-parents, habitants de l’Algérie française, sont arrivés en métropole dans les années 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant d’Afrique subsaharienne : Côte-d’Ivoire pour le père, Guinée pour la mère. Tous les deux, si différents dans leur histoire, partagent le même désir d’ailleurs. «Rester reviendrait à vivre dans un pays où on ne se sent pas à 100 % acceptés», résume Fatima, voile kaki accordé à sa chemise vintage, chinée en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays où je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit qu’en France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays où on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligés de cacher un peu notre identité.»
Fatima souffre, elle, de l’image des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans l’imaginaire collectif à délinquance et à communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, après un séjour Erasmus, a été dur. «Deux jours après, c’était l’annonce de l’interdiction de l’abaya. Je ne me sens pas vraiment concernée, je n’aime pas porter des robes, mais après Berlin, où tout le monde se respecte…» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son école lilloise, elle n’a subi aucune discrimination, de la part des profs comme des élèves. Juste parfois des étonnements maladroits quand on constate qu’elle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens d’embauche. Elle a une autre peur, que l’extrême droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prévoit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au développement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilité. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-être pas. Je n’ai pas l’impression qu’elle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : l’avion. Elle traverse les mers et les océans pour rejoindre les différents continents. Elle a vécu un temps au Brésil. Puis un long moment à Dubaï. Elle raconte toujours un tas d’histoires. Ses traversées en cargo ou en voiliers. «J’ai toujours su que je quitterais la France après mes études, explique l’ancienne étudiante en école de commerce. Je n’ai jamais été une victime directe de racisme mais je sentais que j’aurais moins de barrières ailleurs et qu’on ne me jugerait pas.» Amel a créé plusieurs entreprises à Dubaï dans la cosmétique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un café du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraît banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la réponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gâchis». Elle préfère dire «tant pis» pour la France. Son retour à Dubaï est programmé pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingénieur en informatique. Il a tout quitté du jour au lendemain pour la Californie. Une décision «difficile mais réfléchie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il était encore «bien installé». Omar a traversé le monde pour s’établir à Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La réponse à «une atmosphère islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur d’être jugés», dit-il. La réalité ? Un «incident» leur a fait franchir le pas l’an dernier. «Nadia a été dénoncée par des collègues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sécurité ont été mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille désormais dans l’un des plus grands hôpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problème». Dans son entourage, leur cas n’est pas isolé, ses deux sœurs, dont il préfère taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mêmes raisons.
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La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas d’anecdotes. Diplômé d’école d’ingénieur l’an dernier, il a sauté le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthèse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, s’il s’y plaît, s’y installer définitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «J’aime mon pays mais malheureusement je n’ai plus vraiment l’espoir de vivre sereinement quand on te répète tous les jours que tu n’es pas chez toi en France.» Il raconte des expériences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors d’un contrôle d’identité alors qu’il attend sa mère, où quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce qu’il peut avoir dans son sac. Un flingue pointé sur sa tête. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsqu’un caissier de supermarché refuse de passer ses articles. Dernier épisode en date, il y a un mois, dans l’avion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord qu’il jeûne. Une femme, assise à portée de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou à Kaboul là ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde l’heure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminée. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et j’ai fait mes preuves mais mon pays a du mal à reconnaître mes compétences. C’est triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont accepté beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hésitation. Nouveau silence. Puis : «Je n’ai pas envie de faire semblant ou de jouer à la meuf sympa pour me faire une place. C’est terminé cette époque. Peut-être que demain j’aurai des enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
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75 years ago, the NATO "Defensive" alliance was created to counter a perceived fear of communist expansion into Europe. Regardless of the fact that there was no plausible evidence that the Soviets ever planned to invade "Europe," When the Soviet Union ceased to exist, so did NATO's marginal rationale for existence. However, the "defensive" alliance kept expanding against the advice of many western voices and those of the Russians. These protests and warnings were, of course, ignored as the Alliance continued to peddle a North American world view to Europe and its expanding Eastern European membership. NATO today has proved itself to be a fractious weapons sales scam and political platform, not a military alliance. It has energetically participated in numerous illegal and brutal unilateral military actions serving the political rationale of the Washington, London, and Brussels elite. From Belgrade to Tripoli, NATO has delivered its brand of "freedom" by bombing civilians, their homes, and societies. The coming collapse of the Ukrainian misadventure represents such an existential threat to the viability of this paper tiger that it will contemplate almost any avenue other than acceptance of failure. Rather than defending Europe from War, NATO looks destined to become part of a self designed self-fulfilling prophecy of War and destruction. Rember, nothing of the Machine ever works against the machine, and NATO is, despite what we are told, a giant profit Mill and ponzi scheme, peddling fear to sell weapons while the citizens of Europe face poverty and societal discontent. Russia and the Russians have no designs or desire for a War with NATO, no serious academic or political analysts outside of the echo chamber of Atlantasist fantasy believes that. Remember, if there's a people on earth that understand the devastation of war, it's the Russians. If you actually want to examine the engine of the Ukraine war (and all other post WW2 conflicts) and any conflict thay flows from it, lift the bonnet on the Washington and London elites and their greasy association with the corporations profiting from the War. Neither they nor their bureaucratic appointees will see their children, brothers, or fathers doe in a War with Russia or indeed wIth China. That is an honour they will bestow on the ordinary taxpayers of the EU and US, and while they're at it, they'll also convince you to pay for it all too.
Il y a 75 ans l’OTAN était créée pour contrer la peur perçue d’une expansion communiste en Europe. Indépendamment du fait qu’il n’existait aucune preuve plausible que les Soviétiques envisageaient d’envahir « l’Europe », lorsque l’Union soviétique a cessé d’exister, la justification marginale de l’existence de l’OTAN a également disparu. Cependant, l’alliance « défensive » a continué à s’étendre contre l’avis de nombreuses voix occidentales et contre l’avis des Russes. Ces protestations et avertissements ont bien sûr été ignorés alors que l’Alliance a continué à colporter une vision nord-américaine du monde à l’Europe et à son adhésion croissante à l’Europe de l’Est. Aujourd’hui, l’OTAN s’est révélée être une escroquerie de vente d’armes et une plate-forme politique, et non une alliance militaire. Il a participé énergiquement à de nombreuses actions militaires unilatérales illégales et brutales servant la logique politique des élites de Washington, de Londres et de Bruxelles. De Belgrade à Tripoli, l’OTAN a défendu sa « liberté » en bombardant les civils, leurs maisons et leurs sociétés. L’effondrement prochain de la mésaventure ukrainienne représente une telle menace existentielle pour la viabilité de ce tigre de papier qu’il envisagera presque toutes les voies autres que l’acceptation de l’échec. Plutôt que de défendre l’Europe contre la guerre, l’OTAN semble destinée à faire partie d’une prophétie auto-réalisatrice de guerre et de destruction. N’oubliez pas que rien de la Machine ne fonctionne jamais contre la machine, et que l’OTAN est, malgré ce qu’on nous dit, une gigantesque usine à profit et une chaîne de Ponzi, colportant la peur pour vendre des armes alors que les citoyens européens sont confrontés à la pauvreté et au mécontentement sociétal. La Russie et les Russes n’ont ni l’intention ni le désir d’une guerre avec l’OTAN, aucun analyste universitaire ou politique sérieux en dehors de la chambre d’écho du fantasme atlantasiste ne le croit. N’oubliez pas que s’il y a un peuple sur terre qui comprend les ravages de la guerre, c’est bien les Russes. Si vous voulez réellement examiner le moteur de la guerre en Ukraine (et tous les autres conflits de l’après-Seconde Guerre mondiale) et tout conflit qui en découle, levez le chapeau sur les élites de Washington et de Londres et leur association graisseuse avec les entreprises qui profitent de la guerre. Ni eux ni leurs représentants bureaucratiques ne verront leurs enfants, leurs frères ou leurs pères participer à une guerre avec la Russie ou même avec la Chine. C’est un honneur qu’ils accorderont aux contribuables ordinaires de l’UE et des États-Unis, et pendant qu’ils y seront, ils vous convaincront également de payer pour tout cela également.
Otan = Organisation du traité de l'Atlantique nord
Nato = National Association of Theatre Owners
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soitamespieds · 8 months
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depuis qu'il est en cage, chaque jour est un vrai plaisir pour moi
Depuis qu'il a embrassé la chasteté avec cette cage, chaque aurore m'offre un plaisir incomparable, doublé d'une palette de sensations et d'émotions que je n'avais jamais connues auparavant.
Chaque matin, à la première lumière du jour qui filtre à travers les rideaux, la chambre se remplit de cette odeur douce et boisée, rappel de notre promesse silencieuse. Ces moments, baignés dans une douce lumière dorée, sont ceux où je sens le plus notre connexion intime. Le frémissement des draps, la chaleur de sa peau à proximité de la mienne, la cage en acier froid autour de lui, tout concourt à un tableau de contrastes qui exacerbe mes sens.
Psychologiquement, cette expérience a été une révélation. J'ai découvert en moi une force et une confiance que je ne soupçonnais pas. La cage, pourtant perçue par beaucoup comme une entrave, est devenue pour nous un symbole de confiance, un pacte silencieux renouvelé chaque jour. Le poids psychologique qu'elle représente pour lui est contrebalancé par la légèreté avec laquelle notre relation s'est métamorphosée.
À chaque fois que je le regarde, il y a cette étincelle dans ses yeux, une lumière douce mais déterminée. Cette lueur, révélatrice d'une soumission consentie et d'une anticipation fiévreuse, est devenue mon phare, guidant nos interactions. Le soir, l'air se charge d'arômes épicés, écho de nos désirs contenus, et chaque souffle est une danse de promesses et d'attentes.
Le jeu de la chasteté est devenu bien plus qu'un simple accessoire physique. C'est une exploration des profondeurs de nos âmes, une cartographie de nos désirs les plus secrets. Et en ce voyage, chaque sensation, chaque odeur, chaque lueur est un repère, un témoin de la beauté et de la complexité de notre amour
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from-derry · 3 months
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Rebeca “Beck” Kingsman - Shérif - 58 ans
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Rebeca est arrivée à Derry il y’a environ 30 ans avec sa fille Rachel. Beck est originaire du Nebraska et était en route pour rendre visite à sa mère lorsque la voiture est tombée en panne. Le temps de trouver l’origine du problème et de réussir à redémarrer le véhicule, la nuit approchait. Elle a alors cherché un endroit où manger avec Rachel avant de reprendre la route de nuit - du moins était-ce l’idée. Lorsqu’elle est arrivée en roulant au pas dans la ville, une cloche retentissait et tous les habitants convergeaient vers leur logement.
Le shérif de l’époque l’a alors exhortée de le suivre et a passé la nuit à lui expliquer la situation en la ville. Beck a d’abord refusé de croire ce qu’on lui racontait et a passé la journée du lendemain à chercher une sortie à Derry avant de se rendre à l’évidence qu’elle y était bel et bien bloquée.
Elle s’est installée dans le centre bourg, s’est fait sa place et est devenue au fil des années shérif adjointe puis a remplacé celui qui l’a prise sous son aile, lorsqu’il a démissionné. Depuis 13 ans maintenant elle occupe le poste de Shérif. Dans une ville comme Derry, il s'agit plus d'un titre honorifique. Il n’y a pas de comté à administrer. Son travail consiste principalement à faire respecter les quelques règles de sécurité et réguler les tensions qui peuvent naître entre habitants. C’est elle aussi qui déclenche couvre-feu quotidien : à l’heure idoine, elle déclenche l’ancienne alarme incendie à deux fois dix minutes d’intervalle tandis que les adjoints s’assurent qu’il ne reste plus personne dehors. À Derry, Beck est perçue à la fois comme une femme protectrice, intraitable, mais qui se soucie profondément du bien-être de chacun. Elle connaît chaque habitant par son prénom, se souvient de chaque perte subie. C’est une figure respectée de la communauté. Lors de l’arrivée de nouvelles personnes, elle ne se charge pas nécessairement de l’accueil de celles-ci, tous les habitants sont libres de s’en charger. Par contre, c’est elle qui vient percevoir « l’impôt d’arrivée ». En fonction de leurs possessions, les nouveaux doivent en donner une petite partie, en don symbolique. En échange, ils reçoivent gîte et couvert pour le reste de leur vie.
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abdou-lorenzo · 7 months
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Elle se sentait toujours, au travers des larmes de tendresse, dans les sonorités de sa voix imaginée.
Elle s'espérait pour des sensations tactiles à venir, pour un toucher de velours, pour un frémissement de papilles sensibles....✨
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Elle s'attendait pour un réel, où l'être par avance devine une présence qui se pénètre, sans même être déjà venue à soi.....✨✨✨
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Elle s'approchait telle une fée longtemps rêvée croyant déjà l'atteindre de l'esprit bien plus que de l'âme....✨✨
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Mais, elle avait déjà tout devancé et sans jamais l'avoir perçue, elle était en vous et vous avait envahi, en votre âme et corps tous deux réunis.....💞✨✨
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plaidetchocolatchaud · 5 months
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Concernant les fêtes de famille perçues comme des contraintes par beaucoup on parle souvent des repas de Noël, des mariages, des enterrements ect mais on oublie souvent les FÊTES D'ANNIVERSAIRE, je ne sais pas si je suis là seule à le penser mais à mon avis c'est le pire
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i-am-aprl · 6 months
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Craig Mokhiber, un haut responsable des droits de l'homme des Nations Unies, a récemment démissionné en raison de la gestion par l'organisation du conflit à Gaza. Il a exhorté l’ONU à appliquer à Israël des normes cohérentes en matière de droits de l’homme, similaires à celles utilisées pour d’autres pays.
Dans sa lettre de démission datée du 28 octobre, Mokhiber, qui était directeur du bureau new-yorkais du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, a qualifié les opérations militaires israéliennes à Gaza de « génocide classique ». Il a critiqué l'ONU pour son inaction perçue, établissant des parallèles avec les échecs passés lors des génocides en Bosnie, au Rwanda et au Myanmar.
Mokhiber, un avocat international chevronné des droits de l'homme, travaille à l'ONU depuis 1992.
Craig Mokhiber, a top United Nations human rights official, resigned recently due to the organisation's handling of the Gaza conflict. He has urged the UN to apply consistent human rights standards to Israel, similar to those used for other nations.
In his resignation letter dated 28 October, Mokhiber, who served as the director of the New York office of the UN’s High Commissioner for Human Rights, labelled Israel's military operations in Gaza as “textbook genocide”. He criticised the UN for its perceived inaction, drawing parallels to past failures during genocides in Bosnia, Rwanda, and Myanmar.
Mokhiber, a veteran international human rights lawyer, has been with the UN since 1992.
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