Tumgik
#pas les mains ou la bouche hein
e642 · 9 months
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trucs que je déteste que les gens fassent/disent
- les gens qui donnent des tapes sur l’épaule (plus tu sursautes fort mieux ils se sentent) - les gens qui disent au jour d’aujourd’hui ou malgré que (faut arrêter de suite, si vous n’arrivez pas à vous y faire faut contacter l’académie française) - les gens qui haussent le ton dans une conversation pour pour couvrir ta voix et avoir la parole (attends ton tour comme tout le monde) - les gens qui font des bruits de bouche (pas de commentaire) - les gens qui coupent la parole (attends ton tour aussi) - les gens qui racontent une histoire/blague mais sans faire de chute (quel est l’intérêt ?)  - les gens qui disent "hein” ou “quoi” quand ils ont pas entendu (ça ne m’a jamais donné envie de répéter) - les gens qui finissent leurs phrases par “ou quoi”: mais t’es bête ou quoi (si c’est tant une évidence que ça, t’as pas besoin de le relever) - les gens qui s’amusent à siffler avec leurs doigts (vous pensez que je peux me permettre de perdre de l’oui gratuitement comme ça ?)  - les gens qui continuent à applaudir quand tout le monde a arrêté parce que c’est marrant apparemment ?? (ça ne l’est pas) - les gens qui mettent pas leur main devant lorsqu’ils éternuent (si j’avais voulue être malade je me serais débrouillée autrement tu peux garder tes postillons)  - les gens qui disent “j’ai lu en diagonal” pour pas avouer qu’ils ont rien lu du tout - les gens qui te posent une question mais qui n’écoutent, ouvertement, pas la réponse (ne me la pose pas dans ce cas, ce sera un gain de temps précieux) - les gens qui vont courir aux heures chaudes et qui se plaignent d’avoir mal au crâne (sois plutôt reconnaissant de pas avoir fait une rupture d’anévrisme) - les gens qui disent “j’aurais pas aimé être à ta place” (en général c’est assez logique vu les contextes où cette phrase peut aller) - les gens qui utilisent une belle expression française mais se trompent (”mieux vaut tard que plus tard”, “pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir harponné”, “l’herbe est plus jaune ailleurs” c’est non)  - les gens qui sont sûrs d’eux quand ils disent une énorme connerie (c’est plus pour eux que pour moi) - les gens qui disent qu’ils préfèrent le goût des fruits/légumes surgelés (à moins que tu n’aies pas les moyens d’acheter du frais je ne suis pas en mesure de comprendre) - les gens qui disent oki doki (c’est mon unsafe word jsp pk) - les gens qui prennent jamais de position en disant toujours “si tu veux” même quand la réponse ne peut pas être autre chose que oui ou non (-on appelle les pompiers ? oh bah si tu veux- niquel) - les gens qui pensent vraiment que leur horoscope est une excuse au fait que ce sont des vrais cons (je trompe mon mec mais ça c’est parce que je suis taureau oups ihih) - les gens qui répondent “ça va et toi ?” lorsque tu dis ça va dans le sens c’est carré (la ponctuation est ton amie) - les gens qui se plaignent d’une douleur mais refusent de prendre un médicament (juste prends le médicament ou tais toi ou les deux c’est encore mieux) - les gens qui agrémentent leur phrase par “ma belle”(ya pas grand chose de plus méprisant que ces deux mots collés) - les gens qui disent “ya pas de souci” alors qu’il y en a clairement un (juste parle fr) - les gens qui font la distinction entre les collègues, les connaissances, et les je le.la connais de vue (c’est pour se compliquer la vie ou à ce stade ya vraiment une diff ?) - les gens qui disent concubin et pas partenaire (j’aime pas ce mot, peut-être parce qu’il y a con et cu juxtaposés) - les gens qui disent “tant que toi ça va, moi ça va” (c’est connu, on va bien parce que les gens autour de nous vont bien ou inversement) - les gens qui commencent leur phrase par “bah” (ça me donne l’impression que j’étais censée savoir) - les gens qui disent trop bon trop con (t’es juste en train de laisser croire aux personnes les plus crédules qu’être gentil est finalement un défaut qui donne raison aux mauvais comportements) à suivre
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Vulgaire (jour 19)
Putain, ce que t'es vulgaire à te trimballer comme ça dehors. T'es vraiment sorti de chez toi habillé comme ça ? Avec tes cheveux sales, ton odeur pestilentielle et ton hygiène qui ferait tourner des yeux un cadavre dans sa tombe ? Puis, t'as vu comment t'es habillé ? Remonte moi ton pantalon, on voit ton slip, ton boxer ou ton caleçon. Mais pas trop putain, après ça te moule l'entrejambe et c'est vraiment affreux. Tu crois vraiment que les filles vont vouloir de toi avec une dégaine pareille ? Tu t'étonnes après, d'être encore célibataire. Mais t'écoutes ce que j'te dis ? Il y a une tâche sur ton tee-shirt. Ne l'enlève pas ! Exhiber ton corps c'est sérieux ? T'as l'intention de te faire violer ? Par les femmes ? Oh non, mais attention hein, t'attirera d'autres mecs ! Ben oui, tu crois quand même pas qu'une femme va te menacer ? Non, t'inquiète, tu les impressionne pas, elles. Elles fuiront à l'odeur. Et j'parle pas juste de celle de la bière qui sort de ta bouche. Ferme-là, je t'en supplie. Non, si les femmes ont peur de sortir fringuées d'une certaine manière, de se trouver jolies même, de mettre leurs visages et cheveux en valeur ou bien même leurs corps, c'est pas par peur de leurs consoeurs. Oh, les filles, ça se critique beaucoup entre elles. Non, c'est les hommes qui craignent, c'est eux le vrai danger. T'as peur de quoi toi ? Ben ouais, voilà. T'as peur de te faire agresser par des mecs. Les tarlouzes tu dis ? Non mais tu peux pas littéralement la fermer ? T'es d'une vulgarité et d'un irrespect incroyable. Ils sont gays, les dénigrer ça te rendra pas meilleur. Ça fera juste de toi un abruti fini, et crois-moi, t'as pas besoin de rajouter ça au tableau déjà bien dégarni que tu nous offres. Oui, voilà, torse nu autant, tu vas te faire toucher par des mecs bien virils et menaçant, tout aussi cons que toi, cela va sans dire. Car eux, ils auront décidé que tu méritais pas d'exister, et de te balader comme ça. Ah, ben tu vois ! Je te l'avais dit. Va te laver les cheveux, passe chez le coiffeur, ressemble à quelque chose. Rase toi la barbe, mais pas trop. Faut être viril. Jette tes fringues au feu, et refais-toi une garde robe. T'es un mec, sois classe, stylé, séduisant. Puis prends trois douches, avec du gel douche parfumé, mais un parfum d'homme stp. Coupe toi les ongles, nettoie ce que t'as là-dessus aussi. Chaussettes neuves, sans trous, chaussures propres. Lave toi les mains régulièrement, je t'en conjure. Tu crois que ça fait beaucoup, tout ça ? Non, t'es juste un pauvre con. Tu viendras pas pleurer quand tu te seras fait latter la gueule à cause de ton apparence. Tu sais, c'est drôle. De retourner la situation comme ça. Parce que les femmes, les adolescentes, et même les petites filles on leur apprend ce qu'il faut faire ou non, trouver un entre-deux, pas être trop mignonnes et prudes ou trop sexys et salopes. Crois-moi. J'suis sympa avec toi. Car malgré tout ce que j'te dis, tu comprendras jamais ce par quoi elles passent, elles. Si t'étais une femme, tu comprendrais de suite. Mais tu ne l'es pas, et t'en as rien à carrer. Tu sais quoi, change rien. Des mecs comme toi on leur dit rien. Sauf s'ils ont le malheur d'être à la rue. On se permet de toucher, siffler, se moquer, insulter, agresser tous ceux qu'on estime inférieurs à nous. Putain de nature humaine.
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gerceval · 1 year
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Le Choix - chapitre 7
Une fic hebdomadaire dont vous pouvez choisir la suite en votant chapitre après chapitre !
[Commencez depuis le chapitre 1]
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Après une micro-seconde de délibération, il se pencha, sans trop savoir lui-même ce qu'il cherchait. Jamais il n'avait eu envie d'embrasser Guenièvre, même à l'époque, même après que les fantômes de Rome s'étaient estompés, même avant que l'aigreur ne se soit installés pour de bon. Mais ce soir-là, après toutes les péripéties qui venaient de s'enchaîner en à peine quelques heures, la pommette encore douloureuse, il trouvait les lèvres fines et roses de Guenièvre soudainement attirantes. Lorsque leurs bouches entrèrent en contact, elle eut cette légère paralysie que peut créer la surprise, mais cela ne dura pas plus d'un instant. Elle répondit à son baiser avec chasteté, incertaine. Avant de le rompre.
- Seigneur Lancelot ! s’exclama-t-elle faiblement.
- Non mais ça va pas la tête, qu'est-ce qui se passe ici !
Arthur fit un bond de trois mètres.
La dame du lac venait de se matérialiser dans la chambre.
- J'espère que vous vous moquez de moi, Lancelot ! Je sais pas bien ce que vous manigancez mais attention hein, je peux très bien me mettre en rogne moi !
Ah très bien. Le sortilège était donc assez puissant pour tromper les dieux, manifestement. Super. Devant son silence stupéfait, la dame du Lac continua.
- Alors vous vous souvenez probablement pas de moi, c'est vrai que vous étiez grand comme trois pommes à l'époque, mais c'est pas parce que vous vous souvenez pas de moi que je peux pas vous en mettre une comme quand vous étiez petit.
Il balbutia, exagérant la surprise. Guenièvre chercha son regard.
- Qu'est-ce qui vous arrive, vous êtes pas bien ?
- Attendez, je... Vous la voyez aussi ?
- Qui c'est que je vois aussi ?
Bien sûr, Guenièvre ne pouvait pas la voir, mais il devait feindre de ne pas comprendre comment marchaient ces choses-là.
- Faites un effort, dit la dame du Lac, rappelez-vous. Je suis Viviane, la dame du Lac. Je m'occupais de vous quand vous étiez petit, je vous apparaissais, et puis des fois vous étiez le seul à pouvoir me voir ? Ça vous dit quelque chose ? Ya une loupiote qui s’allume là-dedans ? Bon alors là, pourquoi maintenant je peux vous apparaître comme ça, bon ça il faudrait que je voie avec les cheffes parce que c'est qu'Arthur normalement... Mais là je vous vois en train de péter un boulon et apparemment je peux intervenir alors je vais pas me gêner pour sauter sur l'occasion !
- La dame du Lac... murmura Arthur, comme s'il mettait du temps à réaliser ce qui lui arrivait.
- La dame du Lac ? dit Guenièvre. Ah bah non pas vous aussi !
Elle plaça ses mains sur ses hanches, habituée à devoir attendre que les visites de Viviane soient finies.
- Alors écoutez-moi bien, mon petit vieux, reprit la fée. Je sais pas ce qui vous a pris d’un coup, je sais que ça fait des années que vous ne pensez qu’à ça, que depuis que vous avez posé les yeux sur elle vous vous dites que c’est la seule et unique élue de votre cœur et blablabla, ça on l’a tous bien compris, mais il faut vous sortir ça du crâne Lancelot !
- Des années ? dit Arthur, ne sachant plus si sa confusion était celle de Lancelot ou la sienne.
- Pardonnez-moi le terme, mais c’est une grosse connerie ce que vous êtes en train de faire ! Et puis la p’tite, c’est pas parce qu’elle se laisse embrasser comme ça une fois, bon, voilà… Mais c’est à Arthur, que les dieux l’ont promise, Arthur, et rien ne changera ça, même si vous avez des sentiments réciproques ou je ne sais quelle autre niaiserie…
Des quoi ? Des sentiments quoi ?
- Enfin bon, réciproques ça j’en sais rien hein, on n’est pas arrivées à un consensus là-haut, même pour elle je crois pas que ce soit très… enfin n’allez pas vous faire des films quoi !
- Euh, elle a bientôt fini ? interrompit Guenièvre. Nan parce que si vous en avez pour la soirée, moi je retourne au plumard hein.
Il resta silencieux.
- Rentrez-vous bien ça dans le ciboulot Lancelot, c’est très important : vous ne pouvez pas vous permettre d’espérer ! Ça finira en désastre. Alors reprenez-vous et faites un effort mon p’tit père ! Pis bon, moi je vais essayer de voir pourquoi c’est avec vous que je suis en communication parce que là Arthur… enfin bon. Que je ne vous y reprenne pas hein !
Et elle disparut.
Guenièvre s’était recouchée et lui tournait le dos, pelotonnée sous les couvertures. Il fit deux petits tours maladroit sur lui-même, ne sachant que faire dans le silence désormais pesant de cette chambre qui ne pouvait plus être la sienne.
- Bonne nuit, seigneur Lancelot. Faites gaffe à croiser personne dans les couloirs en sortant, ce serait dommage de vous prendre une autre mandale dans la même soirée.
Message compris. Il sortit à pas de loup, ruminant les événements de la soirée. Deux personnes avaient surpris – ou cru surprendre – Guenièvre et Lancelot en train de se bécoter, et n’avaient pas paru plus étonnés que ça. En colère, et Léodagan comme la dame du Lac avaient bien raison sur ce point-là, mais pas plus étonnés que ça. Quant à ce que Guenièvre avait dit… Quoi qu’il en soit, la coïncidence qui lui sautait maintenant aux yeux était la suivante : Lancelot nourrissait une passion secrète pour Guenièvre ; Lancelot se retrouvait catapulté dans le corps d’Arthur. L’histoire de sa propre naissance se rappela à lui comme un spectre menaçant.
Même pas besoin de ça, se dit-il amèrement : lorsqu’il l’avait embrassée sous les traits de Lancelot, pris par il ne savait quelle pulsion absurde, elle ne l’avait pas repoussé.
Son instinct lui disait de fuir, de s’isoler, de ne parler à personne pendant trois mois. Il n’avait aucune envie de lutter contre son instinct. Mais il se connaissait, maintenant, il savait qu’hurler sur quelqu’un pouvait lui faire du bien aussi. Alors que le jeune soleil commençait à illuminer le couloir, il repoussa la porte de la chambre où il avait laissé Lancelot.
[Votez ici pour ce qui va se passer au chapitre suivant !] [Lisez le chapitre suivant ici]
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Rooooh, bon, il paraît que je suis à la bourre pour le post d'aujourd'hui, on ne peut même plus faire pipi sous un lampadaire tranquille.
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Aujourd'hui, c'était géothermie ! (Oui, il y a comme un thème récurrent dans cette région) On est allées voir le site d'Orakei Korako, où on s'était arrêtées hier soir. Bon, bah c'était juste ... Wouaw.
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Comme c'est assez plat, il y a des algues qui prolifèrent un peu partout, et qui rajoutent encore plus de couleurs aux paysages qu'on a pu observer hier !
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Il y avait aussi des endroits où la silice créait des grandes nappes blanches, ou des nappes de boue en ébullition (ça ferait un bon masque !)...
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Au milieu de tout ça, on a même eu le droit à une grotte, a priori l'une des deux seules au monde sur un site de géothermie active ! Personne ne sait comment elle s'est formée, mais elle est là, elle est belle, et ça me suffit ;)
Le site est un peu (beaucoup) glissant, puisqu'on est passées d'une matinée d'averse à un soleil radieux en 10 minutes (comme d'hab quoi) et que le sol est un peu trempé...
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Ce qui nous sidère, c'est qu'il y a des panneaux ABSOLUMENT partout pour rappeler qu'il ne faut pas sortir du sentier (vous savez, le risque de finir ébouillanté vivant en finissant dans un geyser ou en traversant une couche de silice, toussa toussa), et on voit malgré tout des traces de pas partout, et certains touristes sortent devant nous pour prendre un selfie .... Raaaargh
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En attendant, Clochette sauve un groupe de touristes en train de joyeusement mettre les mains dans l'eau en leur rappelant que "au fait, c'est du poison hein !", et que si on était eux on ne mettrait ni mercure, ni arsenic à la bouche. On dit ça comme ça. (Oui, les touristes, c'est vraiment con)
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Une fois sorties de cet endroit splendides, on se dirige vers une cascade d'eau chaude naturelle pour s'y baigner (parfumée aux oeufs pourris, mais on commence à s'y faire)... Bon, l'eau est finalement un peu trop tiedasse à notre goût, on sort donc bien vite ! Mais le cadre était joli 😍
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Et on finit la journée avec un peu de poésie ! Après beaucoup d'attente, on se balade une petite heure à une dizaine de mètres du sol, au milieu de séquoias géants couverts d'illuminations ...
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Clochette préfère les lanternes géantes, et je suis fan de ces minuscules lumières vertes et rouges qui se promènent sur le feuilles en contrebas : on croirait observer les abysses, c'est magique... Honnêtement, c'est magnifique !
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Et après cette journée toute en couleur, on finit par découvrir que la ville ferme tous ses toilettes publics la nuit (sans doute pour nous pousser à payer un hôtel) ... D'où la première phrase de ce post \o/ Je vous le dis, si vous n'avez jamais fait pipi sous un lampadaire, sur un carré d'herbe, dans la pluie et le vent, en espérant qu'aucune voiture ne montrera ses phares dans les prochaines 25 secondes, vous n'avez pas fait un vrai roadtrip ! (Clochette a l'air nettement moins perturbée par cette situation que moi, soit dit en passant 😂)
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gaelle-kashiira · 1 year
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Tout est là faute de Togashi...
La rencontre entre deux bébés araignées...
***************
Drôle de gosse.
Il ne dit jamais rien et regarde le monde d'un air perpétuellement malheureux.
*
Quand Phinks l'a aperçu pour la première fois, il n'avait nulle part où aller. Un des types du bidon ville, tirait un gamin, presqu'un bébé. Minuscule, il luttait pourtant à chaque pas et le bras du vieux pervers était couvert de morsures.
Phinks n'avait pas réfléchi, il avait fait exprès de se jeter dans les jambes du type et avait chopé le poignet du gosse avant de détaler.
Ils ne s'étaient pas arrêtés avant d'avoir le souffle trop court pour courir encore. En tout cas, le vieux ne les avait pas suivis.
— Je m'appelle Phinks. Et toi ?
Le gosse avait levé les yeux vers lui, la bouche entrouverte et… l'air triste. Ça l'avait mis en colère et il l'avait poussé. L'autre enfant avait volé par terre avant de se relever. Les lèvres tremblantes mais étroitement serrées, il s'était approché avant de lui balancer son pied dans le tibia. Il était pieds nus, ça n'aurait pas dû faire mal, surtout venant d'un maigrichon pareil. Puis, il était parti en courant.
Phinks n'avait pas cherché à le rattraper. Il s'était juste dit qu'il avait perdu son temps à le sortir de la mouise. Il était reparti en essayant de chasser la sensation de malaise qu'il avait ressentie en tenant son poignet. Il avait eu l'impression de tenir un petit oiseau au creux de sa main. S'il avait serré un peu plus, il lui aurait cassé le poignet, il en était sûr.
Puis, le temps avait passé.
*
Ça fait plusieurs mois qu'il a croisé la route de ce gamin à la peau pâle et aux yeux étirés vers ses tempes.
À ce gosse fragile comme un moineau qui est sûrement mort.
Phinks boite bas et rumine. Il s'est pris une rouste de la part d'Uvo. Franchement, il va falloir qu'il trouve un moyen d'en imposer. Il est quasi aussi fort que l'autre débile auto-proclamé roi d'il ne sait trop quoi et que Franklin.
Ce dernier traîne tout le temps avec ces morveux de Chrollo et Shalnark. Il a déjà son équipe. Uvo a pris Machi sous son aile et…
Phinks se sent seul. Il n'a pas besoin d'une bande mais parfois, il aimerait avoir juste quelqu'un avec qui traîner, avec qui il ne se sentirait pas menacer.
Il y a quelqu'un assis sur le coffre de la vieille voiture qui lui sert d'abri, ces derniers jours.
Ça y est : Phinks en a ras-le-bol ! Il fonce sur le nouveau venu. Il va pleuvoir des gnons, ce soir.
— Hey ! Toi ! Tu te crois où au j…
Il s'interrompt soudain en reconnaissant les yeux de chat du gosse. Ses cheveux sombres tombent dans son visage mais il peut voir les sourcils arqués en une expression perdue et triste.
— J'te reconnais.
L'autre enfant ne répond pas, il se contente de le regarder sans mots dire, penche la tête sur le côté.
— Si tu veux rester là, va falloir raquer, mon vieux. Allez ! Aboule !
L'argent n'a pas de valeur ici. Mais tout ce qui peut être troqué est une denrée recherchée. Avec ça, on peut obtenir de la nourriture de meilleure qualité, des soins. L'autre gosse observe la main tendue avec attention avant d'y deposer la sienne.
— Phinks, dit-il d'une petite voix aiguë.
Le garçon cligne des yeux sans bien comprendre ce qu'il se passe.
— T'es une fille ?
L'autre l'observe à nouveau avec attention avant de répéter :
— Phinks. Fille.
— Hein ?
Un instant, il a envie de retirer sa main brusquement. De se détourner de ce regard qu'il devine à présent aussi perdu que lui se sent pour le moment.
— Tu comprends rien à ce que je dis hein ?
L'autre gosse penche la tête sur le côté.
— Hein ?
Phinks ne peut s'empêcher de rire. Il récupère sa main et s'installe à côté de l'enfant. Il lui donnerait quatre ou cinq ans, sauf que ses mouvements et la vitesse avec laquelle il s'est fondu dans le décor quelques mois plus tôt, plaident pour quelques années de plus. Il doit avoir sept ou huit ans. Du haut de ses onze ans de Phinks ne sait pas bien quoi faire de cet enfant à l'apparence si fragile.
— Ok. Phinks…
Il appuie son pouce contre son torse.
— C'est moi.
— Et toi ?
— Phinks… moi et toi ?
— Heiiin ? Non ! Non.
Il recommence les présentations, bien plus patient avec ce gosse dont il ne connaît rien qu'avec n'importe qui d'autre. Il ne s'en rend pas compte. Il ressent juste une fierté un peu absurde lorsque son petit compagnon le pointe du doigt :
— Phinks.
— Ouais ! T'as compris !
Le gamin ramène son doigt vers son propre visage.
— Feitan.
Phinks ne peut s'empêcher de se sentir ému aux larmes. L'autre gosse… Feitan l'observe d'un air vaguement inquiet. L'aîné des enfants commence à deviner que c'est son expression par défaut. Le grand blond essuie son nez sur sa manche avant de sauter au sol.
— Viens ! Il commence à faire froid.
— Froid…
— Ouais !
Phinks se frotte les bras en frissonnant et se sent quand même un peu ridicule. Alors à la place, il ouvre la portière pour se glisser à l'intérieur. L'endroit commence à devenir un peu étroit avec sa poussée de croissance. Mais pour ce soir, il conviendra.
Du coin de l'œil, il voit le gosse s'encadrer dans l'ouverture.
— Feitan vient ?
L'accent est difficile à comprendre mais il comprend vite.
— Ouais. Viens.
Feitan monte dans la voiture avant de se frayer un chemin jusqu'au genoux de Phinks.
— Heyyy ! Tu fais quoi là ?
— Feitan froid, explique le môme.
Phinks ouvre la bouche pour protester mais lorsqu'il croise les yeux gris et trop sérieux, il admet sa défaite.
— Ouais… froid, marmonne-t-il avant de refermer les pans de sa veste rapiécée autour du minuscule corps de son nouvel ami
Demain, il l'emmènera voir la moto qu'il répare… d'ailleurs, faudra qu'il lui trouve un siège. Puis, ils chercheront ensemble un nouvel abri.
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fayamn-fr · 2 years
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Plus que Survivre
Contenu : Texte à la deuxième personne, prise de poids, lecteur féminin, feeder féminin, monde post-apo
Alors, est-ce que ma laie a grandi encore ? Je sais que t’as fini ta croissance, je parlais en largeur. Quelle question... Évidemment que tu t’es engraissée. Depuis que l’on a trouvé cet immense stock de conserves, tu ne fais que te gaver. Telle une bonne grosse vache à l’époque où il y avait encore des pâturages, tu fais du lard, et tu grossis, tu grossis sans fin...
Tu manges sans y penser, t’enfournes des tonnes de nourriture pleines de graisse et de sucre dans ta bouche, sans même t’inquiéter à quel point tu exploses ton niveau de calories journalier. Parce que rien n’a d’importance, hein ? Rien du tout ne t’intéresse, mis à part élargir, alourdir ton corps. Tu sens la graisse qui s’accumule sous ta peau, qui te fait des poignets d’amour et des bourrelets.
Tu sais ce qui va être drôle ? Quand on va éventuellement devoir bouger des ruines de ce supermarché et traverser le désert, tu comptes faire comment ? Tu as déjà bien dépassé le point de l’obésité. Regarde moi ce corps mou, flasque et rebondi... Mais quel physique de survivante ! Quelle vrai guerrière tu fais avec tes kilos en trop et ton double menton...
Y’a pas un muscle là dedans, ma grosse ! Juste une couche de gras aussi épaisse que le sable qui recouvre tout, et au cœur de ça, un énorme estomac, que tu passes ton temps à remplir sans jamais être pleine... S’il y a quelque chose que tu arrives à faire, c’est manger. Une véritable cochonne, qui dévore ce qu’il y a devant elle, sans avoir conscience que son corps prends du poids et prends de la valeur. Oh oui, je pourrais bien te revendre, je suis sûre qu’il y a du monde qui voudrait avoir la survivante la plus grasse du monde pour s’amuser un peu.
Ne me regarde pas comme ça, je vais te garder. C’est bien plus amusant pour moi de voir comment tu ravages ton corps repas après repas, comment tu engraisses un corps auparavant si frêle en une célébration de l’hédonisme. Je peux me moquer de toi sans aucun souci, puisque tu est incapable de te défendre. Tu me laisses répéter encore et encore que tu n’est qu’une laie inutile qui mange sans jamais s’arrêter.
Oh, mais qu’est-ce que je vais faire d’un gros tas comme ça... Tu sais que tu es assez grasse pour me servir de lit ? Et ne crois pas que je vais me gêner pour en profiter. Tu n’as pas assez de force pour m’opposer la moindre résistance, pauvre bétail obèse. Il y a tellement de graisse sur tes bras que tu peux à peine les bouger. Oh, tu essayes de me prouver le contraire ? Mais regarde ça, tu es déjà en manque d’oxygène. Ta respiration est si forte, et ton visage est rouge... Exténuée, ou honteuse ? C’est probablement les deux, n’est-ce-pas ?
Dans un monde où tout le monde essaie de survivre, toi tu t’engraisses plus que la plupart des gens de l’époque où l’on pouvait vivre paisiblement. Tu n’as donc que la bouffe en tête, hein ? Tu passes chaque moment de ta vie à enfoncer de la nourriture dans ta bouche, ou à rêver de le faire, pas vrai ? Ça fait quoi de vivre ton rêve alors ? Le rêve de n’être rien d’autre que du bétail, vivant pour grossir...
Et je suis sûre que ça te plaît. T’arrondir, t’alourdir, prendre du volume, devenir faible et inutile, une vrai boule de graisse, existante juste pour te gaver d’avantage. Tu sais ce que j’aimerais voir ? Que t’essayes de marcher, pour voir au bout de combien de pas tu te plains de n’avoir plus de force, et au bout de combien tu es à bout de souffle. Je compterai avec plaisir.
Oh, tu essayes vraiment ? Tu as réussi à te tenir debout, c’est un... Bon départ ? Allez, tu vas pas me faire croire qu’un pas est trop. Tu peux continuer, hein ? Laisse-moi t’aider. Oups ! Héhé, on ne tient pas debout ? Allons, j’ai juste posé ma main sur ton ventre, ce n’est pas de ma faute si t’es autant un gros tas. Tellement grasse que tu ne peux pas garder ton équilibre... C’est parce que tu es si gloutonne que tu n’as même pas pu t’habituer à ton propre poids. T’es une belle grosse laie.
Je compterai également le nombre de repas te séparant du moment où plus aucun de tes vêtements ne t’iront, car tu sera bien trop grasse pour rentrer dedans... A ce rythme, ça ne devrait pas tarder, pas vrai, ma vache obèse ?
Héhé... Tu sais, j’ai menti à propos d’un truc. On n’aura pas à traîner ton gros cul hors d’ici. Et oui, j’ai fait le calcul. T’auras beau te gaver autant que tu veux, il y a juste trop de nourriture impérissable ici pour que tu sois un jour à court. Donc c’est parti pour du pur engraissage de bovin, hein ? Je sais que je vais bien m’amuser à voir à quel point je peux te faire prendre de la place...
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rewindthetimee · 11 months
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ÉCHEC ET MAT—Un trône solitaire chapitre 9
Saison : Printemps, il y a un an
Lieu : Scène de Checkmate
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Izumi: Quoi... Pourquoi ferais-tu une chose pareille… ? Je te suis pas du tout, Leo-kun.
(Je ne suis qu’une personne parmi tant d’autres, je ne mérite pas autant d’affirmation et de dévotion.)
(J’ai bien trop de fierté, rien ne me satisfait et je suis loin d’être un génie comme toi.)
(Mais j’ai quand même envie d’être reconnu et félicité comme étant la plus belle chose au monde... C’est tout. En vérité, je n’ai rien d’autre pour moi.)
(Mais avec lui à mes côtés, pourrais-je réaliser mon rêve ?)
(Si je l’utilise, le mène à la baguette comme tous les autres l’ont fait… Si je le réduis à un serviteur dévoué...)
(Qu’importe l’envergure de ce rêve, il peut devenir réalité. Après tout, Leo-kun est un petit génie.)
Leo: Qu’est-ce qu’y a, Sena ? T’en fais pas~ Allez, lance-toi !
Izumi: … Ça va, je suis juste un peu dérouté à cause de tous ces trucs cryptiques qui te sortent de la bouche.
Tu l’as dit toi-même, on devrait arrêter de causer et se concentrer sur le concert.
Si t’offres pas une performance à la hauteur de tes rêves, alors c’est complètement ridicule de penser au futur. Tu pourras y penser plus tard, quand tout ça sera fini.
Naru-kun et Kuma-kun aussi... En profitez pas pour vous barrer, compris ? Vous êtes là, alors autant faire ça tous ensemble.
Bon, on va sûrement devoir improviser, mais avec les superbes chansons de ce génie...
Si vous laissez votre corps bouger comme bon lui semble, vous finirez en transe. Laissez-vous vous faire emporter par l’instant sans vous poser de questions.
Arashi: Mm... C’est bon, j’ai compris, je suis avec toi.
Après tout, je peux aller au salon de beauté un autre jour, et j’ai le sentiment que si je partais maintenant, je n’aurais plus jamais l’occasion de revoir cette expression sur ton visage.
Izumi: Quoi ? Qu’est-ce qu’elle a ma tronche ?
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Arashi: Ha ha, ne pas savoir quel visage on fait en tant que modèle, n’est-ce pas une insulte à ta carrière ? Tu ressembles un peu à une jeune fille innocente tombée éperdument amoureuse pour la toute première fois, ou qui vient de se faire mettre la bague au doigt par celui qu’elle admire depuis toujours !
J’en suis presque jalouse. Ah~ moi aussi je voudrais vivre une histoire d’amour aussi romantique.
♪~♪~♪
Izumi: … Bon, tant que quelque chose te motive pour rester.
Kuma-kun, viens aussi chanter avec nous. Tout ira bien, si y a des parties sur lesquelles tu galères, je peux t’apprendre.
Ritsu: Me traite pas comme un gosse. On a le même âge, non ? Probablement.
Je ferai ce qu’on me demande, mais rien de plus.
Mais… Savoir que tu m’as demandé mon aide, non pas parce que je suis le frère de Rei Sakuma, mais parce que je suis moi... Ça me rend heureux.
Sachant que j’ai pour principe de ne pas trop me rapprocher des autres.
Izumi: T’es pas le seul. Je suis pareil, j’aime pas me rapprocher et m’ouvrir aux autres non plus.
… Hm, tiens tiens… Hé, ton "Ma~kun" est assis dans les gradins là-bas, t’as vu ? On dirait qu’il est vraiment venu pour t’encourager au final, hein.
Ritsu: Quoi– Ahh ! T’as raison ! Qu’est-ce qu’il fait là ??
Bon, on peut dire que je suis vraiment coincé ici maintenant, avec Ma~kun qui me regarde, je peux pas me permettre de faire les choses à moitié ! Ma~kun, brûle l'image de mon corps vaillant sous tes paupières...☆
T’as vu ça ? Ma~kun m’a fait un signe de la main ! Adoraaable. ♪
Izumi: T’es à fond maintenant, dis donc. Ben, tant mieux, tant que t’y mets toute ton âme.
Quant à moi, à cause de ma fierté, je me dois aussi de donner le meilleur de moi-même, de donner au public une performance parfaite avec toute la force de ma volonté...
Si majestueux, si noble, que personne ne pourra me tourner en ridicule.
Si je–si nous arrivons à gagner en réputation comme ça...
Alors je pourrai pas rêver mieux. Après tout, dans notre monde actuel, il est presque impossible d'accomplir quelque chose d'aussi simple que ça...
Vu que je suis entouré d'idiots, je vais devoir prendre en note chaque petit détail, de sorte à pas m'égarer.
… Sérieux, tout ça est tellement emmerdant~
♪~♪~♪
Tumblr media
Eichi: (Fufu. Il n’y a rien de mieux que tous vous voir si heureux. Enfin, amusez-vous tant que vous le pouvez encore.)
(Après le point d’orgue d’aujourd’hui, le decrescendo de votre déclin se mettra en marche.)
(La seule raison pour laquelle vous avez eu une montée aussi fulgurante est grâce aux votes que vous ont accordé ceux qui ne viennent pas de cette école.)
(D’un point de vue juste et sans préjugés, vous excellez bien au-dessus des autres.)
(C’est pourquoi vous avez réussi à amasser autant de votes, et à gagner en chaîne.)
(Mais une fois que le nouveau système de DreamFes sera lancé, il ne restera que les concerts au sein de l’école elle-même. L’audience ne sera composée que d'étudiants d’ici.)
(Je me demande si vous savez déjà ce que cela signifie ?)
(Vous avez fait face à vos anciens camarades ou, en d’autres termes, aux étudiants tout autour de vous, et les avez fait perdre.)
(Ils doivent vous détester à l’heure qu’il est, et ceci aura des répercussions sur votre nombre total de votes.)
(Les seules personnes qui puissent combattre, se faire vaincre et encore montrer du respect à leurs ennemis après, ce sont les personnages de manga shounen.)
(Les gens développent souvent des rancunes sans raisons apparentes, accompagnées de préjugés tordus, et essayent de faire chuter ceux qui leur ont causé du tort d'une manière ou d'une autre.)
(Qu'importe que Tsukinaga-kun soit un génie ou non, qu'importe à quel point ses chansons sont fabuleuses...)
(Qu’importe avec quel acharnement vous travaillez, qu’importe la vie grandiose que vous prétendez mener...)
(À un moment ou un autre, rien de tout cela n’aura aucune incidence sur vos résultats. Plus vous gagnez, plus cette haine grandit. Plus vous aurez d’ennemis, et plus vous perdrez de voix.)
Tumblr media
(Seul un miracle peut remédier à ce decrescendo infernal désormais.)
(Je vous observerai avec impatience, pour voir si vous réussirez à accomplir l'impossible ou non. Depuis les coulisses, en tout cas… Donnez tout ce que vous avez, donnez le meilleur de vous-mêmes.)
(Moi aussi j'accomplirai mon rêve, même si pour cela je dois engendrer ce miracle par moi-même.)
♪~♪~♪
Correction FR : Yunaël
Traduction anglaise : royalquintet
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laudys83 · 1 year
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Venec et Alzagar se retrouvent à la taverne, dans un baquet d’eau fumante placé près d’une cheminée où des flammes lèchent et dévorent les bûches qu’ils ont jeté là. Silencieux, face à face, laissant ça et là des sourires et des petits rires presque gênés, ils se regardent, s’observent, comme s’ils se voyaient pour la première fois. C’est le chasseur de primes qui brise le silence en premier:
« Viens là »
Il agite légèrement l’éponge qu’il a pris dans sa main et Venec sourit, se rapproche et lui tourne le dos. Doucement, tendrement, il savoure sa caresse sur son dos, bientôt remplacée par des lèvres douces, un souffle brûlant, des bras qui font le tour de son corps pour se refermer sur son torse. Venec s’appuie sur Alzagar, lève un regard interrogateur sur lui:
« Qu’est-ce qu’il y a? »
« Tu ne vas pas le dire, hein? »
« Dire quoi? »
« J’ai lu ta lettre… »
Alzagar sent son pouls s’accélérer, même s’il n’a pas grand chose à craindre. Après tout, Venec est revenu à lui. Il a fait comme si de rien n’était. Ses lèvres entrouvertes courent sur son cou pour se refermer, doucement, sur la peau qu’elles viennent de caresser. Il ne sait quoi répondre aux mots de Venec, qui rit:
« T’as pas les couilles, pas vrai? »
Il le serre dans ses bras, cache son visage dans le creux de son cou. Il n’ose pas lui dire qu’il tremble de peur à cette idée, qu’un sale goût a envahi sa bouche, comme s’il allait vomir.
Et puis, il pleure.
D’abord doucement, aussi discrètement que possible, puis les sanglots s’intensifient, entre soulagement, bonheur, terreur, tous ces sentiments contradictoires et pourtant si proches. Venec fronce les sourcils, s’éloigne de la chaleur de ses bras et se tourne pour lui faire face. Alzagar cache toujours son visage, mais cette fois dans le creux de son coude. Il a honte. Honte de pleurer, pour ça, de montrer cette facette à Venec. Cette facette qui veut dire: si tu savais à quel point j’ai eu peur de ne plus jamais te revoir… si tu savais comme j’ai même cru que tu resterais à Rome plutôt que de revenir… si tu savais comme ton sourire m’a tordu les entrailles… si tu savais comme j’ai envie d’y croire, mais comme j’ai peur d’y croire.
Venec sait.
Il passe sa main gauche dans ses cheveux, pose la droite sur son avant-bras, son pouce caressant la peau mouillée, d’eau ou de larmes, il ne sait pas trop, il faudrait qu’il goûte pour en être sûr. Il aimerait goûter ses larmes, même si ça paraît cruel, juste parce que c’est la dernière partie intime de lui-même que sa langue n’a pas touché. Avec une assurance qui le surprend lui-même, il avance son visage, l’approche tout près de la main baguée, dépose un baiser, doucement, tendrement, sur cette bague achetée à Rome. Il pourrait sucer ce doigt, mais lui, comme Alzagar, n’y verrait que l’expression de son désir pour lui, alors qu’il y a tellement, tellement plus. Au lieu de ça, ses lèvres s’ouvrent, se referment sur sa peau, inlassablement, progressant centimètre par centimètre jusqu’à l’endroit de son bras où les poils disparaissent brutalement, où il n’y a plus que la peau, blanche, si douce, si pâle, là où celle de Venec est si foncée après ce séjour en Italie, et ces grains de beauté, posés ça et là, qu’il embrasse plus passionnément, plus intensément. Il atteint son épaule, repousse doucement les boucles noires qui cachent son visage, qui lui permettent de pleurer en toute confidentialité. Encore un grain de beauté, sur la clavicule. Un autre, plus près de la gorge, serrée. Autant de petits cailloux qui tracent un chemin jusqu’à ses lèvres, jusqu’à son visage. Alzagar résiste encore, ne relevant pas la tête, et Venec doit se démener pour pouvoir embrasser sa joue, presque chastement, et appuyer sa tempe contre la sienne. Leurs deux peaux sont brûlantes, presque fiévreuses, l’un d’avoir trop pleuré, l’autre d’être trop heureux. Les doigts de Venec repoussent quelques boucles derrière son oreille, sa bouche s’approche tout près, et son corps entier reste immobile, sauf ses lèvres.
« Je veux l’entendre. J’ai besoin de l’entendre. Si tu le dis, je te le dirai aussi »
Un long silence, puis un reniflement, le bruit du froissement de la peau par un autre morceau de peau.
« Pourquoi pas toi en premier? »
La voix est encore tremblante, hésitante, épuisée par toutes ces émotions.
« Je ne suis pas une tapette, moi. Si tu veux que je le dise en premier, je le dirai »
Alzagar ne rit pas à la plaisanterie. Venec grimace. Trop tôt, peut-être. Mais il acquiesce, imperceptiblement. La façon donc il redresse la tête est bien plus significative; un cerf aux aguets, guettant le moindre son pour fuir ou continuer à brouter tranquillement. Un moment suspendu dans le temps, qui peut décider de sa vie ou de sa mort. Mais si le cerf vit ce genre de moments des centaines, des milliers de fois, pour certains hommes, ce n’est qu’une fois dans leurs vies, et la mort ne serait alors que métaphorique, bien que pire que la mort physique. Qu’y a-t-il de plus douloureux qu’aimer quelqu’un qui ne vous aime pas en retour?
La respiration de Venec s’accélère, il émet un petit soupir contre l’oreille d’Alzagar: il n’a jamais prononcé ces mots, il veut en savourer chaque instant, s’en souvenir jusqu’à ses vieux jours, quand ils seront allongés dans leur lit et qu’ils en plaisanteront.
« Je… t’aime… »
Il n’hésite pas, mais prend son temps. Étrange comme c’est une des phrases les plus simples à dire avec la bonne personne. Il n’aurait pas voulu la dire à qui que ce soit d’autre, pas même à Arthur. Alzagar ferme longuement les yeux, ses lèvres s’étirant en un sourire stupide mais heureux, son cœur explosant dans sa poitrine, comme naissant, vivant et mourant en l’espace de ces trois mots. Toute la tension accumulée dans son corps disparaît, et sa tête tombe en arrière contre le bois du baquet. Il est beau, se dit Venec. Il se rapproche et l’embrasse sur la joue, longuement, se moquant des poils qui piquent ses lèvres, qui l’empêchent d’atteindre sa peau. Mais Alzagar pose ses mains sur son visage, l’attire à lui, pose sa bouche sur la sienne, glisse sa langue en lui, pour le goûter, parce que chaque baiser est différent du précédent, qu’aucun n’est banal, lancé à la va vite, et que celui-là est spécial. Il dure, dure, dure, jusqu’à ce que l’eau soit trop froide, comme s’ils ne peuvent pas se séparer, ne serait-ce que pour respirer. Quand, enfin, d’un commun accord, ils s’arrêtent, Alzagar garde son visage en face du sien:
« Je t’aime » dit-il à son tour.
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swedesinstockholm · 1 year
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journal de let’s move pt. 5
29.01
j’ose pas affronter mon journal, trop de choses à dire. alors des images:
cybille qui se relève avec son cul collé au mien sur le dernier and all that jazz et moi qui me trémousse contre elle en chantant et elle qui me dit tu l’as kiffé le dernier and all that jazz là et moi qui dit hein? 
moi roulée en boule sur un fauteuil mies van der rohe du foyer dans mon sous-pull rayé après le show en train de regarder éléonore avec la tête appuyée sur le dossier pas confortable au bord des larmes mais les bonnes larmes et maya qui vient me dire qu’un des syriens pensait que je faisais partie des pros lui aussi, il est venu me féliciter et je l’ai remercié en posant mes mains sur le coeur comme la drama queen premier degré que je suis. 
tous les participants qui m’ont applaudie après l’échauffement quand on a fait le débrief avec sylvain et qu’il a dit elle est où la chanteuse de all that jazz? et qu’il m’a mis mille pouces en l’air en disant que c’était top super super bien et puis il est passé à la la land et il a mis les pouces en bas.  
le moment plein de joie où on a décidé de partir à rennes en stage intensif de chant chez éléonore avec audrey et qu’on s’est dirigées droit sur elle pour aller s’incruster dans la conversation et elle s’est interrompue pour nous regarder avec son air de clown, et puis on est restées trois heures à l’écouter nous expliquer des trucs techniques sur la voix et les spécificités de son métier de cheffe de choeur comme des groupies mais j’arrivais pas à me concentrer sur ce qu��elle disait parce que j’étais trop fatiguée et aussi trop occupée à regarder ses mains qui nous expliquaient comment fonctionnent les cordes vocales qui vibrent 440 fois par seconde avec ses doigts bagués de lesbienne et ses ongles tout petits petits. sur scène au moment où on se retourne pour chanter if she’d hear her baby’s queer on s’est regardées et je crois que c’était le hasard mais j’étais en feu. comment je fais pour transformer chaque projet de spectacle participatif auquel je participe en gigantesque drame lesbien imaginaire? c’est un don et il faut que je trouve un moyen de le rentabiliser.
je continue à avoir les larmes pas loin des yeux à chaque fois que je pense à cybille et à sa vie de danseuse avec ses deux enfants et son copain qui s’est barré et ses parents en corrèze qui gardent ses enfants quand elle travaille. peut être que ça a un rapport avec maman. quand on s’est dit au revoir un peu avant une heure du matin dans son grand manteau en peau sa casquette noire et ses lunettes rondes elle m’a dit: et que la vie redevienne lumineuse, ou un truc comme ça. je dois encore porter la tristesse sur moi. vendredi soir au dessus des coupes de champagne je suis brièvement tombée dans le puits de la mélancolie et quand elle m’a demandé si j’avais de la famille ici, je sais pas pourquoi j’ai interprété de la famille d’ici, et j’ai dit non ils sont tous morts et j’ai eu un rire nerveux et elle a dit j’adore ton humour noir et j’ai dit non mais c’est vrai en plus et ç’a répandu un petit flottement sombre et je me suis demandé pourquoi j’avais dit ça. ils sont tous morts. pourquoi je glisse toujours dans le glauque? mais la mort n’est pas glauque, peut être que ce que je veux dire plutôt c’est: pourquoi avec moi la mort n’est jamais loin? j’ai l’impression de la traîner avec moi partout où je vais comme un personnage de tove jansson avec deux yeux perçants mais pas de bouche, prête à surgir à tout moment.
en regardant les photos de son profil fb je suis tombée sur des photos d’une représentation où ils dansent dans des jardins et sur la route et sur le trottoir et on y voit cybille perchée sur un mur au dessus d’un homme qui joue du saxophone avec ses longs cheveux bruns qui flottent dans le vent et y a des gros nuages gris derrière elle et elle descend doucement sur les épaules du saxophoniste, pour délicatement finir sur son dos, agrippée à lui, sa tête posée sur son épaule avec les yeux fermés, au milieu d’un jardin un peu moche avec du gravier blanc et des fleurs roses et blanches. rien que de voir les photos j’avais envie de pleurer. la douceur qui s’en dégageait, je sais pas. ça m’a donné envie de faire une performance dans la rue, sur un trottoir, dans un jardin. et puis l’idée de collaborer avec elle m’a brièvement traversé l’esprit. elle doit passer la semaine à paris pour “bosser sur une créa.” j’ai pas osé lui demander ce que ça voulait dire. quelqu’un lui a demandé si c’était elle la chorégraphe et elle a dit ohlala non pas du tout, chacun son travail, moi je suis interprète.
après le show les artistes sont tous venus dans nos loges et sylvain a fait un petit discours, il disait qu’à chaque fois qu’on ressentirait de la colère, on devait penser au moment qu’on venait de partager, interculturel, inter tout, les réfugiés syriens qui coiffaient les filles ukrainiennes avant de monter sur scène parce qu’ils étaient coiffeurs dans leur vie d’avant, des traumatisées de la danse comme moi qui dansent sur scène avec des danseurs et danseuses professionnel.les et qui ont dansé la valse avec pas moins de CINQ inconnu.es du public dont un type d’à peu près mon âge j’ai invité un type à danser la valse avec moi je peux tout faire maintenant. j’ai aussi invité une femme qui était dans mon cours de théâtre et qui m’a dit tu me reconnais pas? parce que j’ai trop la grosse tête depuis qu’ils ont fait de moi une star. j’ai fait plusieurs traversées de la scène au mambo aussi, elles étaient arythmiques et désarticulées et j’étais toujours pas à 100% à l’aise mais j’essayais de me rappeler de ce que quelqu’un m’avait dit: c’est pas grave si tu sais pas danser la valse, ça fait partie de ton personnage, et ton personnage il sait pas danser la valse.
et donc dans les loges j’étais appuyée contre le porte-manteau avec la tête d’une fille qui s’était collée contre moi posée sur mon épaule, la pression qui retombait et la tension émotionnelle qui montait chez tout le monde, les yeux humides de sylvain, la tristesse à l’idée que ce soit terminé, j’ai commencé à pleurer: des gros gros sanglots de volcan c’était magnifique. 
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0nalia · 1 year
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Liberté {Eustass Kidd x Reader} Parti 4
le lendemain, m'amusant avec le petit escargot installé confortablement dans le canapé du salon, le feu ouvert a coter, le bruit des crépitement et la pluies s'abattant contre les fenêtres, nous avions tout pour passé un moment relaxant, aucun autre bruit que la nature était au tour de nous.
S'amusé a tapoté sur la coquille du bout de doigt, Je me demande encore d'où tu viens tu sais ?
l'escargot me regarde calmement
c'est étrange, tu et le premier escargot que je voie de cette taille, surtout que ta coquille semble être une sorte de machine de communication non ?
il acquiesce de la tête
et de plus tu comprend se que je dit.. c'est vraiment perturbant tu sais.. je le regarde un peu perplexe et embarrasser
il s'agite un peu décontenancé par mes mots
Oh ne t'en fait pas ! je ne te trouve pas étrange ou quoi que se soit ! juste.. que tu as l'aire d'être, spécial ?
il me regarde avec des yeux fier
haha ! tu a l'air d'avoir un ego également ! je rie faisant rebondire la petite créature sur mes genou.
Après avoir profité encore un peu du moment de relaxation, et d'amusement avec la petite créature il commence a faire une expression étrange comme vide et se mis a émettre un son avec sa petite bouche.
Blblbl...Blblbl...Blblbl...
quoi ? tu peu parlé alors ? que-ce qui t'arrive ? je commence a m'agité le posant sur la table basse m'accroupissant devant.
Blblbl...Blblbl...
hein ? quoi ? que doit-je faire ? agite mes mains sur les coter
il viens tapoté le dessus de sa coquille avec sont œil.
décroché ? attend sa se détache de toi ca ?
je commence a tendre la mains mais au moment ou je pose ma mains sur l'appareil il arrête de faire du bruit.
quoi ? sa c'est arrêter.. j'ai loupé un "appel" ? je penche la tête
l'escargot qui me fait une tête apeuré.
es-ce que sa va ?? je viens lui tapoter la tête doucement et il se remis a faire se son étrange.
sursautant sur place, je pris l'appareille dans la mains et décrocha, le bruit se stop et le silence règne jusqu'à entendre l'escargot dire "Gatcha" je cligne des yeux quelque seconde et approche l'appareil de mes lèvre.
Heu.. Hallo ?
un silence et une forte respiration se fit depuis l'escargot, sont regard n'était plus du tout le même, comme si il n'était plus lui-même, il et devenue.. surpris ? puis, fâché ??
Qui est à l'appareil ?
une voix grave et rock se fit entendre, mon cœur a loupé un battement, alors cette appareil et bien un genre de "téléphone" ? ma respiration était devenue tremblante quand j'entend un grognement.
Oi. c'est toi qui ma volé mon escargophone ?
l'escargot semblé représenté l'expression facial de l'autre personne, il grincé des dents et son regard était noir.
Volé ? non ! je les trouvé. il manger la salade de mon jardin.
Quoi ?! La merde que tu dit là ?! il était dans mon sac il n'as pas pus partir comme sa !
quoi ? tu continue a dire que je les volé ? j'ai pas que sa a faire de volé un animal de compagnie !
Animal..?! qui et-tu d'abord ?!
Qui je suis..?! Bordel tu appel et tu m'agresse, puis je suis sensé te donné mon nom ? et puis quoi encore !? si ces sa ton animal tu le reverra pas ! il et mignon je vais le gardé avec moi. il sera mon colocataire a vie. je souris malicieusement a moi-même.
j'entend quelque fracas et une autre voix venir, il semblerais qu'il n'était pas seul de l'autre coter du file. un petit moment de silence se fit.
Hum, Hallo ?
une autre voix masculine se fait entendre, beaucoup plus calme que la première.
Oui ?
Désolé pour mon capitaine, il semblerais qu'il es perdu l'escargot en cours de route hier dans l'après midi.
Capitaine? hm. et donc ? tu veux que je vous le rende ces sa ?
Exactement.
pourquoi je le ferais ? il m'as vraiment mal parlé.
un petit silence se fit suivis d'un soupire.
cette appareil a couter assez cher, j'aimerais ne pas en venir a devoir chasser une jeune femme pour le récupéré.
attend... il me menasse en passive agressive là ? doit-je vraiment prendre sa pour une menasse ou tu compte me proposé une autre solution ? je souris en coin. de toute façon il savent pas ou je vie.
un léger rire étouffé se fit. et bien je peu également te proposé un deal.
QUEDAL !! on la trouve, on le récupère et on part ! l'autre homme d'avant crie derrière son ami.
Kidd ! arrête un peu ! elle peu très bien le brisé entre temps !
bon point. mais je le ferais pas.. il et trop mignon pour mérité sa. hm..
Grognement et entend une porte claqué.
Désolé pour sa...
je me mis a rire a plein poumon, il et spécial ton ami !! une chose est sûr il ne me donne pas du tout envie de vous rendre cette petit créature. je souris.
malheureusement au prix qu'il nous à couter je te demanderais encore de nous le rendre gentiment.
hm, et combien cette petite créature coute ? je penche ma tête de questionnement.
vraiment ? un autre long soupire. 300 000 Berri.
300 quoi ? Berri ? c'est quoi sa ?
un silence se fit des deux coter.
D'où vient tu ? la question sorti de nul part.
hein ? heu.. pourquoi te le dirais-je ?
tu ne sais pas se que sont les Berri. alors je me demande juste..-
je viens de (nom de l'ancienne ville) je ne vais pas divulgué mon lieu actuel. restons malin.
je ne connait pas cette ville, il ne me semble pas l'avoir vue sur aucune carte. est-ce que tu dit la vérité ?
carte ? quoi ? ... je ne ment pas. vous êtes étrange. qui vous êtes au juste ? je fronce un peu les sourcil.
entendre une porte s'ouvrir et se refermé, suivis d'un silence.
nous somme des pirates.
je regarde l'escargot d'un air vide. si c'est une blague elle est pas drôle. dit-je d'une voix sobre et agacer.
les yeux de l'escargot se sont écarquillé un moment avant de revenir a une expression sérieuse.
nous pouvons faire un appel Visio si tu le souhaite. tu nous croira peut-être en nous voyant par toi-même.
entendre quelqu'un s'affalé sur un siège suivis d'un grognement agacer.
hm. c'est possible sa ? il n'y as pourtant pas d'écran sur cette escargot.
dirige sa tête vers un murs vide et tapote deux fois sur son œil gauche.
je ne vais pas lui faire mal en faisant sa ?
Fait-le. d'une voix sec.
avec hésitation je suis ces instruction, une fenêtre se fit sur le murs comme au cinéma. quand je pris compte des deux homme devant je fit surpris par leur apparence. l'un avec un casque a rayure bleu et blanc, et l'autre assis derrière qui ressemblé a l'escargot, même cicatrice, même mentaux, et même lunette.. j'avale ma salive, son aura était presque menaçante, mon regard ne pouvais pas le quitter, il sembler être très grand.
tapote une fois de plus sur son œil pour que l'on puisse te voire également. grognement bas.
je me suis mise debout et tapote une fois de plus son petit œil, m'éloignant un peu je vie son œil droit me suivre, donc le gauche et comme un projecteur, et le droit une "caméra" ? mettant tout en place dans ma tête a fin de comprendre et d'analysé cette petite créature j'en es légèrement oublier sa présence des deux homme de l'autre coter.
un étouffement se fit attirant mon attention sur l'homme au cheveux roux recrachant presque tout sa boisson sur le sol.
Kidd ! son ami viens lui tapoter le dos
se lève avec un sourire carnassier. Merde. elle m'as surpris
je ne m'attendez pas a sa non plus. met-il sa mains sur son casque d'un air décourager.
je penche la tête, quoi ? vous avait jamais vue de femme avant ou quoi ? je lève un sourcil et sourie en coin.
une veine visible se mis a palpité et le sourire s'agrandissant. Ne plaisante pas avec nous. ces quoi cette tenue ? tu sort dehors comme sa ?
m'examinant moi-même je ne comprenez pas trop ou il voulez en venir, être en tenue décontracté avec un croc-top blanc usé et un mini short de sport était idéal avec la chaleur de cheminé pas besoin de pull. se sont les vêtement que je porté quand j'allez donné des cours de dance aux femme dans mon ancienne ville.
pourquoi ? sa t'intéresse ? je croise les bras sous ma poitrine le regardant amusé.
sont froncement de sourcil revient. tu sais te battre ?
hein ?
hein ? son ami fouette la tête vers lui.
je te demande si tu sais te battre. répète sa question avec plus d'insistance.
heu...
Kidd.. Non..
je suppose que j'apprend vite ? je sais dansé sa ces sûr. mais me battre ? s'en es une autre. je penche la tête.
ils me fixe tout les deux avant que sont ami ne pose la mains sur son épaule.
Kidd.. réfléchie bien, on la connait pas. et elle n'as pas l'air d'être d'ici.
Kidd ? il semble que j'ai gagné toute son attention au simple écho de son nom.
si elle ne sert a rien on la balancera par dessus bord comme tout les autres.
je fronce les sourcil, pardon ? pose une mains sur ma hanche.
monte a bord de mon navire et devient une pirate.
je ne sais rien de toi, et tu me demande de rejoindre ton équipage ? je penche la tête. pourquoi ?
il grogne agacé par ma réponse. nous allons localisé l'escargot, et venir à toi pour le récupéré.
mon cœur ces mis a battre rapidement le regardant avec insistance, ah oui ? et si d'ici là je n'accepte pas ?
un moment de silence et seul son sourire carnassier était lisible.
d'ici là tu aura le temps d'en apprendre plus sur nous, et nous sur toi.
il se lève et s'approche de l'escargot de leur coter, par reflexe je fit un pas en arrière cognant mes tibia au canapé me faisant tombé les fesses dessus.
Hahaha !! tu as peur ? déjà ?
PEUR !? QUEDAL !! j'hurle de frustration.
je pouvais voir les épaule de sont ami rebondir comme un rire étouffé, je gonfle mes joue et regarde Kidd.
je te recontacterais plus tard. tu as intérêt de répondre ou le jour J tu aura bien pire si tu refuse de nous rejoindre.
il pose sa main sur l'appareil coupant la conversassions un petit "Gatcha" se fit venant de la petite créature qui semble revenue a son état d'origine. je viens prendre la petite créature dans mes mains et l'examine
tu es sûr qu'il ne me voie plus ? il as bien raccrocher ? je vérifie encore une dernière fois.
il acquiesce de la tête.
bon sang... c'était quoi tout sa ? les pirate n'existe plus depuis des centaine d'année en plus.
il me regarde perplexe
soupire... je suis épuisé. je vais dormir un peu.
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portorfeitansimp · 1 year
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Rei Mekaru x Female!Reader
Je m'approche de la porte d'entrée, prête à sortir, lorsqu'une voix derrière moi m'interpelle.
Hey, tu pars déjà ?
Il ne me faut que quelques secondes pour reconnaître la voix de l'ultime professeure. Sans même me retourner vers elle, je lance :
Oui. De toute façon, c'est inutile de rester ici à faire ami-ami.
Sans attendre de réplique de la part de Rei, je pose ma main sur la poignée de la porte. La seule chose que j'entends avant de sortir est la voix de Teruya murmurant :
Elle a l'air pire que Mekaru...
Puis, je sors définitivement et me rend au gymnase. Une fois arrivée, je me mets dos au mur dans un coin.
Hmpf, ça ne me sert à rien de rester avec eux. Ils sont tous inutiles.
Juste après cette pensées, un moniteur non loin de moi s'allume et une silhouette apparaît sur l'écran, ordonnant à tout le monde de se rendre au gymnase. Puis, l'écran s'éteint et, cinq minutes après, les autres ultimes débarquent dans le gymnase. Dès qu'ils me voient, ils semblent surpris, à part Mikako. Rei s'avance vers moi.
Hey, comment tu savais que ça allait arriver ?!
Ça ne te regarde pas. Mais si tu veux vraiment savoir, pourquoi ne chercherais-tu pas la réponse par toi-même, miss ultime professeure~ ?
Tsurugi, qui commençait à être agacé par mon comportement, s'approche à son tour.
Je n'aime pas ta façon de te comporter, tu sais !
Ça tombe bien, moi non plus je t'aime pas.
L'officier de police reste bouche-bée devant ma froideur tandis qu'un ours noir et blanc fait son apparition. Cette fois, c'est de l'incompréhension qui apparaît sur le visage de mes camarades, excepté pour Mikako.
Hm... Ils semblent tous surpris, à part Kurokawa... Je la soupçonne d'avoir toujours ses souvenirs...
Après son apparition, l'ours se présente comme étant Monokuma et nous informe que nous sommes dans une tuerie et que nous allons devoir nous entretuer. Après ça, il disparaît, laissant la panique gagner tout le monde. Je soupire.
Non mais sérieusement, vous n'êtes qu'une bande de gosses. Vous croyez sincèrement aux mots de ce jouet en peluche ? Vous devriez avoir honte.
T'apprend qu'on doit s'entretuer et c'est comme ça que tu réagis ?! T'es vraiment encore plus chelou que la binoclarde rousse !
Premièrement, ne me compare pas à l'ultime professeure. Deuxièmement, quand on est aussi inutile qu'une tondeuse en panne, on ferme sa gueule, Kizuna Tomori.
La jeune pom-pom girl se tait, abasourdie, tandis que les autres sont choqués de mes propos. À part Rei, qui affiche un sourire en coin, et Mikako, qui semble se dire que Kizuna l'a mérité. Sur ces mots, je m'apprête à sortir mais me ravise au dernier moment.
Vous voulez vraiment savoir pourquoi ça ne m'affecte pas ?
Les autres restent silencieux. Je m'approche de Yuki et fouille ses poches. J'y trouve un petit boîtier avec un gros bouton rouge au milieu.
Voyons voir, qu'avons-nous là~ ? Tu ne m'en voudra pas si je t'emprunte ça, hm, "Maeda"~ ?
Sans qu'il puisse répondre ou bouger, je m'éloigne et appuie sur le bouton. Aussitôt, un blackout survient, Mikako perd connaissance et "Yuki" n'est plus avec nous.
Qu'est-ce que- ?!
Qu'est-ce qu'il s'est passé ?! Où est passé Maeda ?!
Au lieu de vous inquiéter de ce traitre, vous feriez mieux de vous occuper de miss exorciste, bande d'idiots.
Sur ces mots, je sors de la pièce, suivie par Rei. Sans un mot, je me rend dans l'entrepôt. Soudain, je suis surprise par une secousse et manque de tomber.
Merde, le bâtiment commence déjà à s'effondrer !
Je me retourne. Rei semble aller toujours bien, mais en levant la tête, je vois qu'elle n'ira pas bien longtemps si elle reste plantée là comme un arbre.
Mekaru, bouge !
Hein ?
Voyant qu'elle ne bougerait pas, je me précipite vers elle et l'entraîne en arrière, tombant sur elle au moment où un morceau du plafond se détache et tombe non loin de nous.
... Ça va ?
La professeure me regarde, mi-surprise mi-inquiète.
Tu m'a...
Elle ne termine pas sa phrase. Au lieu de ça, elle murmure :
Pourquoi...?
Quoi ? Tu aurais préféré que je te laisse mourir bêtement ? Désolé mais c'est pas dans mes plans.
Je me relève et lui prend le bras avant de la relever.
Bon, puisque maintenant tu es coincée avec moi, autant que tu me sois utile. Suis-moi.
Elle hoche la tête et je la conduis à l'entrepôt. Une fois arrivée, je m'approche d'une étagère.
Aide-moi à la déplacer.
Elle s'approche à son tour et, à nous deux, nous déplaçons la lourde étagère en veillant à ne rien faire tomber. Puis, je m'approche du trou qu'il y avait dans le mur derrière l'étagère.
Bingo.
Qu'est-ce que- ?!
Je m'avance dans le passage secret et fais signe à Rei de me suivre. Nous descendons toutes les deux l'escalier jusqu'à arriver dans une sorte de prison. Derrière les barreaux, nous voyons un jeune garçon aux cheveux bleu foncé avec une casquette sur laquelle se trouve le symbole de la Fondation Kisaragi.
Le voilà. Yamato Kisaragi, l'ultime inventeur.
Comment... tu sais tout ça ?!
À toi de le découvrir, très chère~
Sur ces mots, je donne un grand coup dans le cadenas fermant la porte, le brisant. Puis, j'ouvre la porte et m'approche de l'inventeur avant de le libérer de ses chaînes. Une fois qu'il est libre, je lui colle une pichenette pour le faire reprendre ses esprits. Lorsqu'il nous voit, sa réaction est immédiate.
(T/N) ? Mekaru ?
Hein ? Il nous connait ?
Bien sûr, il est dans notre classe. C'est bien ce que je pensais, lui et Kurokawa n'ont pas eu la mémoire effacée.
Mémoire effacée...?
Tout sera expliqué plus tard. Pour l'heure, on doit déguerpir avant de finir sous l'eau.
(T/N) a raison, Mekaru. Les explications attendront.
... D'accord...
Sur ces mots, nous remontons tous les trois puis courons vers la sortie. Après une bonne vingtaine de minutes, nous parvenons enfin à sortir à l'air libre. Les autres sont déjà là, devant un hélicoptère qui n'attend que nous.
Nous voilà !
Ah, Mekaru et (T/N) sont là ! Avec, euh...
Les autres regardent Yamato, à part Mikako qui lui saute dans les bras.
Yamato-ni !
Haha, doucement, Mikako !
Aaaww~ C'est si adorable.
Huh ? Qui est-ce ? Tu le connais, (T/N) ?
On connaît tous Yamato Kisaragi. Mais avec l'effacement de votre mémoire, vous ne vous en rappelez pas.
De quoi tu parle ?
Montons dans l'hélicoptère, je vous expliquerais tout.
D'accord !
Sur ces mots, nous montons donc tous dans l'hélico. Puis, Yamato le démarre et le met sur pilote automatique avant de s'assoir parmi nous. Il commence alors à nous raconter toute la vérité, aidé par Mikako et moi. À la fin de son récit, certaines questions subsistent, mais personne n'ose dire quoi que ce soit jusqu'à ce que Rei pose la question que tout le monde se pose.
Mais du coup, comment ça se fait que (T/N) n'ait pas eu la mémoire effacée alors que tu n'a pas utilisé ta machine sur elle ?
Je l'ignore. Pourquoi ne pas demander à l'intéressée elle-même ?
Le regard de la professeure se pose donc sur moi. Je lui fais un sourire en coin.
Tu vois, tu a fini par deviner toute seule~ Enfin, pour répondre à ta question... J'imagine que Taira et Utsuro ont fait un très mauvais job pendant qu'ils utilisé leur machine sur nous. En tout cas, quand je me suis réveillée, je me suis immédiatement demandé où vous étiez, et quand je vous ai rejoint, j'ai cherché Kisaragi du regard. Il me semble d'ailleurs que Kurokawa l'avait remarqué.
Et comment tu savais pour le passage secret ?
Je ne le savais pas. En vous cherchant après mon réveil, je suis entrée dans l'entrepôt par hasard et j'ai eu une sorte de pressentiment. Quand j'ai vu que Yamato était absent, j'ai légèrement compris quel était ce pressentiment, puis quand le blackout a eu lieu, j'ai voulu confirmer mes pensées. Et on dirait que j'ai bien fait.
Et tu avais vraiment besoin de l'aide de Mekaru ?
Hm... Au départ, je pensais que je n'aurais pas besoin d'aide, donc je suis partie seule, mais j'ai senti que Mekaru me suivait. Après, elle a failli finir sous un rocher et je l'ai sauvée, et comme nous n'avions aucun moyen de retourner vers vous, j'ai décidé de l'embarquer avec moi. Quand j'ai regardé l'étagère, j'ai très vite compris que je n'arriverais pas à la bouger seule.
Je vois...
Eh bien, qui aurait cru qu'une fille avec autant de caractère pourrait être une héroïne ?
Du caractère ? Kobashikawa, tu dois te tromper.
Nan nan, Kobashikawa a raison. (T/N) était totalement désagréable avec nous ! Si t'avais entendu c'qu'elle a balancé dans la tronche de Tomori !
Je dis ça, je dis rien, mais elle le méritait.
Sérieux ?
Mekaru aussi était désagréable.
Ça a sûrement un rapport avec l'effacement de notre mémoire, non ?
Hm... Il semblerait que le fait d'effacer votre mémoire a également changé votre comportement... En revanche, pourquoi (T/N) agissait comme ça alors qu'elle n'a pas eu la mémoire effacée ?
... C'était juste de la comédie. À part pour ce que j'ai dit à Tomori et quand je vous ai ordonné de vous occuper de Kurokawa, tout n'était rien d'autre qu'un rôle que je jouais. J'ai fais ça pour éviter de trop en révéler avant le blackout, et pour ne pas paraître suspecte.
Je soupire.
C'était peut-être une mauvaise idée... Au final, vous avez fini par être plus suspicieux à cause de mon comportement...
Non, on est désolé. On aurait pas dû agir ainsi envers toi. Au final, c'est un peu toi qui nous a tous sauvés, alors merci.
K-Kinjo...
Ouais, Kinjo a raison ! À partir de maintenant, tu sera la tête pensante du groupe !
... Merci.
Je détourne le regard, un peu gênée.
Sinon... Que va-t-on faire, maintenant ?
La question de Kinji laisse passer un très long silence avant que Yamato ne finisse par parler.
Aucune idée. Avec vos familles dans le désespoir, ça va être compliqué...
Eh bien, pourquoi on ne créerait pas une Fondation qui aurait pour but de les retrouver et les capturer ?
En voilà une bonne idée, (T/N) !
Je confirme ! Faisons ça !
Tout le monde ayant retrouvé la bonne humeur, le trajet se termine sans encombres.
Quelques jours plus tard
Je sors de la Fondation en compagnie de Rei. La jeune fille et moi nous sommes beaucoup rapproché depuis notre retour en ville. Aujourd'hui, nous avons décidé d'aller voir les ruines de l'ancienne Hope's Peak.
Ils n'y sont pas allé de main morte...
Elle s'approche des ruines et pose sa main sur un des murs détruit. Je la regarde en silence en la détaillant de la tête aux pieds. Seulement quelques jours étaient passés depuis qu'on était revenus, mais l'ancienne professeure avait déjà commencé à changer physiquement. Elle avait coupé ses longs cheveux roux et avait changé de lunettes, et elle avait également gagné quelques centimètres. Elle avait aussi adopté un style vestimentaire plus formel, là où d'autres ne s'étaient même pas donné cette peine. Aussi, le badge de la Fondation Kisaragi était visible sur le côté gauche du haut de son corps. De mon côté, je n'avais pas vraiment grandi, mais mes cheveux (C/C) avaient légèrement poussé et j'avais également adopté une tenue un peu plus professionnelle. Quant à mon badge, je le portais autour du cou grâce à une chaîne en argent.
Je sors de ma rêverie après que Rei se soit tournée vers moi.
Tout va bien, (T/P) ?
Hein ? Ah, euh, oui, t'en fais pas !
Tu es sûre ? Tu me fixe depuis tout à l'heure.
Je sens mes joues virer au rouge. J'hésite un moment avant de dire timidement :
H-Hum... R-Rei ? J-J'ai... q-quelque chose à te dire...
Je t'écoute.
Elle me regarde fixement, légèrement surprise. Il faut dire qu'habituellement elle est la dernière personne à qui je parle si j'ai des problèmes.
H-Hum...
Qu'y a-t-il ? Tu a besoin de quelque chose ?
J'hésite encore un peu, avant de dire dans un souffle :
Je t'aime.
Un long silence se fait. Puis, l'ancienne professeure s'approche de moi. Je la sens prendre mon menton entre deux de ses doigts, puis elle pose ses lèvres sur les miennes. En la regardant, je vois qu'elle est légèrement rouge. Je ferme les yeux et répond au baiser. Elle s'éloigne quelques minutes après, un léger sourire sur les lèvres.
Moi aussi.
Je souris à mon tour, heureuse que mes sentiments soient réciproques. Nous étions dans notre petit monde, si bien que ni elle ni moi n'avions remarqué que nous étions toujours devant les ruines de l'ancienne académie.
Comme quoi, même les endroits les moins romantiques peuvent le devenir, il suffit juste d'un peu d'imagination.
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toilesdefond · 2 years
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Frootch - Sarah Treille-Stefani : petit chou à la crème sans gêne
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(C) Frootch - Paradiso. Chronique d'un podcast pour changer !
Podcast - 3 saisons 2019/2022 - Spotify
Alors, tomber sur Frootch quand tu as du taf, c’est chiant.
1 épisode, 2,4… Allez j’ai fini la saison 1… et l’intro de mon article de cinq pages pour demain. 
Très pénible pour ma productivité et encore une démo parfaite de l’art de procrastiner mais du miel pour mes oreilles. 
Est-ce si agréable que ça (et pas un peu crado comme expression ?) d’avoir du miel dans ses oreilles ? Eh bien écouter le podcast de Sarah Treille-Stefani revient à se poser la question sauf qu’on en redemande jusqu’à ce que la jauge de la gêne - sa marque de fabrique - soit pleine pour quelques jours. 
C’est vraiment bien ? Oui. 
Est-ce qu’on passe un bon moment ? Pas toujours…
Elle pique au vif et c’est là son talent. Tu passes pas mal de secondes figée par ce qu’elle raconte, la main sur la bouche comme quand tu te rends compte que demain c’est férié, tes gosses n’ont pas école et ton article à rendre pour hier a avancé d’un point virgule.
Frootch, c’est l’histoire d’une meuf apprentie comédienne qui se prend des bâches à tous les niveaux et qui fait le choix délibéré de le raconter, certes derrière un micro mais sans filtre.. Si ce n’est celui de la fiction. De ce point de vue-là, la série est très bien réalisée, écrite, improvisée… et même vécue puisque la comédienne ne se cache pas de partir de situations réelles pour créer les épisodes. 
Et qui ne s’est jamais rêvé petite souris embarquée dans la vie des autres ? Stéphanie Streille ou bien Treille Sarah-Stéphanie (ce nom composé est source de confusion, comme un obstacle de plus à tout le poids pesant de sa timidité et de son hypersensibilité) nous propose cette expérience inédite et c’est franchement réussi. Parce que figurez-vous que ce n’est pas si confortable que ça de se balader dans le sac à main d’une personne à qui il arrive quelques moments cocasses et beaucoup d’emmerdes. 
Ca frôle même un peu la torture de temps en temps… “Mais ohlala, elle est foooolle de lui dire ça aussi !!”, “Oh naaan, le mec est pas poss de répondre un truc pareil”, “Sérieusement, comment tu peux te faire traiter autant comme une sous-merde par un autre être humain ?”.
Bah calme-toi hein petit auditeur-voyeur, c’est un peu vrai mais pas trop et c’est tout le double-jeu de l’auto-fiction. Les acteurs jouent leur propre rôle dans la vie, la sœur de Sarah est créditée comme telle, Jérôme Niel est bien Jérôme Niel, Marc Tourneboeuf (très très hilarant) aussi et ainsi de suite. Mais est-ce que Marie Treille-Stefani est-elle bien maquée à Camille Combal dans la vraie vie ? Tu t’apprêtes à checker sur Google avant de te ressaisir pour te laisser aller et savourer ces trois saisons très maîtrisées où Sarah s’affirme maladroitement, s'emmêle sérieusement les pinceaux, ose et finit par éclore avec fracas et beaucoup de tendresse. 
Mention spéciale à la direction d’acteurs (dont elle est manifestement la principale garante) et à la façon dont elle balade aussi ses auditeurs. Planquée derrière son micro, nous dans sa poche, elle nous balance régulièrement la balle de la vulnérabilité. Ses pérégrinations nous renvoient à nos petites hontes du quotidien et nous aident à mieux les digérer. C’est très bien joué de sa part de ne pas vouloir être la seule à bosser sur elle-même. Élue meilleure fiction par le Paris Podcast Festival 2021 et sans doute meilleur exercice de catharsis par tous les auditeurs ! 
Mais quand même Sarah, un truc me tracasse : Benjamin Muller (chroniqueur trop sympa dans l’émission Les Maternelles et star dans le pays de la daronnie), c’est ton pooote ? Et attends dans ces cas-là, tu poses ton tel sur la table basse et ça enregistre ? Et du coup, ils le savent tes potes qu’ils sont enregistrés ou tu leur dis après, ou tu ne leur dis pas ? Très compliqué de reprendre sa place de gros matou sur son canapé, Air Pods dans les oreilles quand on a eu l’opportunité d’avoir la vie trépidante d’une petite souris !
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i7traductionfr · 2 years
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Hoshimeguri/Les Observateurs du Pèlerinage Céleste
Index
Chapitre 10 : Ses jours avec Curse 
Orion : Fang, sommes-nous bientôt arrivés à Sirena ?
Fang : Vous me l’avez déjà demandé et je vous ai déjà dit qu’il nous faut encore une demi-journée.
Orion : Il y a un problème avec ce vaisseau ? Nos vaisseaux de guerre prennent seulement quelques heures pour atteindre Sirena.
Orion : Est-ce que cette chose ne possède pas une fonction de voyage spatio-temporelle ?
Fang : Elle en possède une, mais à cause des lois spatiales, son usage est régulé.
Orion : Je suis au courant ! Ce que je veux dire, c’est que c’est une affaire urgente !
Coda : De toute façon, vous ne pouvez pas nous comparer avec les vaisseaux de guerre Lamiens. Ce n’est qu’un vaisseau marchand.
Lazu : ………
Erin : Fiiiiixe.
Lazu : ……………
Erin : Fiiiiiiiiiiiiiiixe.
Lazu : … Que puis-je faire pour vous, Sire Erin ? Il semblerait que vous m’observiez depuis un moment, maintenant.
Erin : Tu ne parles pas beaucoup, tu sais. C’est pas ennuyant de rester constamment debout ?
Lazu : Je suis ici sur ordre de mon roi. Je ne suis pas là pour sympathiser.
Erin : Hein, personnellement, j’ignore les ordres que j’aime pas.
Orion : … Erin, j’ai entendu.
Erin : Les ordres de mon roi sont absolus !
Orion : Vous…
Lazu : ………
Coda : Ha, hahaha…
Hope : ………
Fang : Qu’est-ce qu’il y a, Hope ? Tu es là tout seul, à observer le paysage.
Hope : Ah… oui.
Fang : Tu étais en train de penser à Curse ?
Hope : Nous l’avons pas trouvé sur Lama, non plus. Je n’ai aucune idée où il pourrait bien être…
Coda : Ne t’en fais pas. Il est peut-être sur Sirena, qui sait ?
Hope : … Peut-être ?
Erin : Curse ? C’est qui ça ?
Orion : Probablement la personne que Hope cherchait avant qu’on parte.
Hope : Oui.
Hope : … Je me demande où il est. J’espère qu’il va bien…
Orion : En considérant qu’il ne t’a pas contacté, il est probable qu’il se soit retrouvé dans un accident ou qu’il soit piégé quelque part.
Erin : Votre Majesté ! Ce n’est pas le moment de dire ce genre de choses !
Hope : *sniff*
Erin : Regardez, vous l’avez fait pleurer !
Orion : Hpmf, ce n’est pas une raison pour perdre sa motivation. S’il est vraiment en danger, tout ce que tu as besoin de faire, c’est de le secourir.
Orion : Comment pourriez-vous atteindre votre but, si vous ne vous préparez pas à toutes les éventualités ?
Fang : Le roi Orion a raison. Tu devrais commencer par sourire, Hope !
Hope : … Tu as raison. Merci, votre Majesté et Fang aussi !
Hope : Je ferai en sorte de retrouver Curse !
Orion : Voilà, c’est ça l’esprit !
Coda : … Hé, qui est Curse pour toi, exactement ? Tu as dit qu’il était comme un père ?
Coda : Je viens juste de réaliser que je ne t’ai jamais demandé à propos de lui.
Fang : Ce n’est pas ton père biologique, c’est ça ?
Hope : Non, mais quand j’étais enfant, j’ai cru que c’était mon vrai père.
Hope : Il est avec moi depuis que je suis tout petit.
Coda : Je vois.
Hope : Donc, quand il m’a dit qu’il n’était pas mon vrai père, j’étais sous le choc…
Transition 
Curse : En effet, je ne suis pas ton vrai père. Je suis plus comme un parent éloigné.
Hope : !
Hope : Oh…
Curse : C’est la seule chose que tu voulais me demander ?
Hope : La seule chose… ?
Hope : Ah…
Hope : Hum… Oui, c’est tout !
Hope : Je me doutais que tu n’étais pas mon vrai père, donc c’est rassurant de l’entendre directement de ta bouche.
Curse : Tu avais réfléchi à tout ça ?
Hope : Bien sûr !
Hope : Je veux dire, les pères de tous les autres enfants sont beaucoup plus vieux que toi ! J’ai trouvé ça bizarre…
Hope : Donc, tu n’es pas mon père…
Hope : Haha…
Curse : Hope ?
Hope : ……
Transition 
Hope : ………
Curse : Il fait particulièrement froid ce soir, Hope.
Curse : Tu vas tomber malade, si tu restes dehors. Tu devrais te dépêcher de rentrer à l’intérieur.
Hope : Curse…
Curse : Ton maître m'a dit que tu n'étais pas concentré à la forge dernièrement.
Curse : Rien qu’aujourd’hui, tu as failli mettre ta main dans le feu…
Hope : Ah…
Curse : Et il semblerait que ta carrière de bon samaritain ne te réussi pas ces derniers temps. 
Hope : Je suis désolé…
Curse : Je ne te blâme pas pour quoi que ce soit.
Curse : Je me demandais juste pourquoi je te vois plus rire de bon cœur, récemment.
Hope : Je ne ris plus de bon cœur ?
Curse : Non, d’habitude, tu montres rapidement tes émotions.
Hope : Je vois… Tu m’as tout de suite compris, Curse.
Curse : Non, ce n’est pas vrai.
Curse : Je n’ai pas la moindre idée de ce qui t'occupe autant l’esprit.
Hope : Hein ?
Curse : Je n’ai jamais vécu avec quelqu’un d’autre, donc j’ai du mal à comprendre.
Curse : Comment pourrais-je te faire sourire à nouveau ?
Hope : Curse…
Curse : Je ne peux être heureux, si tu ne l’es pas. 
Hope : …. Pfft.
Hope : Hahahahaha.
Curse : … Qu’est-ce qui te fait rire ?
Hope : Parce que, même si tu connais plein de choses, tu n’as aucune idée à propos des choses que tout le monde sait.
Hope : C’est trop bizarre.
Curse : … Ah, vraiment ?
Hope : Oui, car c’est beaucoup plus simple que ton savoir sur les herbes médicinales ou l’histoire du monde.
Curse : …… Je suppose qu'on peut dire que c’est étrange.
Curse : Le cœur des autres a toujours été un énorme mystère pour moi. Peut-être est-ce parce que je n’ai jamais eu quelqu’un qui compte autant, pour moi, comme tu l’es.
Hope : Tu n’as pas beaucoup d’amis, hein ?
Hope : Tu connais plein de gens et tu es gentil avec tout le monde, mais on dirait que tu n’aimes pas être entouré. Même si tu es populaire avec les femmes.
Curse : Je le suis ?
Hope : Cette fille, qui s’occupe du stand de nourriture, te donne toujours des fruits ! C’est parce qu’elle t'aime bien !
Curse : Oh, je ne l'avais jamais remarqué.
Hope : Ça, c'est parce que tu es étourdi, Curse !
Curse : C’est parce que je n’ai jamais eu personne qui a touché mon cœur, avant de vivre avec toi.
Hope : Vraiment ?
Curse : Oui, quand tu souris, mon cœur bondit de joie et quand tu es déprimé, j’ai du mal à garder mon calme.
Curse : Et quand, parfois, tu te mets à bouder et me désobéi, ça me donne envie de détruire le monde.
Hope : C’est terrifiant !
Curse : Haha.
Curse : Hope, tu m’as appris à quel point c'était gratifiant de vivre pour quelqu’un d’autre.
Hope : Hein ?
Curse : C’est amusant de passer mes journées à m’inquiéter pour des choses sans importance. Je suppose que cela a dû être un caprice du destin.
Hope : Et on y revoilà, avec tes “caprices du destin” !
Curse : Oh, mais ils sont très importants. Les caprices du destin peuvent conduire à de bonnes comme de mauvaises choses.
Curse : Qu’elles soient bonnes ou mauvaises dépendent entièrement des actions des personnes impliquées.
Hope : Hmm… Dans ce cas, j’ai dû faire quelque chose de bien.
Curse : Et pourquoi ça ?
Hope : Parce que tu es devenu ma famille !
Curse : ……….
Curse : Hahaha, oui, je suppose que tu as raison.
Curse : Dans ce cas, j’ai dû aussi faire quelque chose de bien.
Hope : Hahaha ! C’est ça !
Curse : Nous devons apprécier les bonnes rencontres qu’on fait. Sans eux, je ne serais pas là où je suis à souhaiter ton bonheur.
Hope : *soupir* J’ai hâte d’être un adulte.
Curse : … Pourquoi ?
Hope : Parce que tu me rends si heureux, mais je ne peux rien faire pour toi en retour.
Hope : Si je suis un adulte et un vrai forgeron, je pourrais gagner de l’argent et te rendre heureux.
Curse : Hope, tu n’as pas besoin de te précipiter. Juste t’avoir ici avec moi est comme un miracle…
Curse : Et puis je suis déjà suffisamment comblé.
Curse : Merci, Hope.
Transition 
Hope : Le fait qu’il ne soit pas mon père biologique ne change rien au fait que Curse est ma famille.
Hope : Il est ma famille et je suis la sienne.
Hope : C’est pourquoi il faut à tout prix que je le retrouve.
Orion : Tant que tu auras cette détermination sans faille, tu le retrouveras sûrement.
Hope : Oui !
Erin : Ouiiiin… Quelle belle histoire !
Coda : Hein, vous êtes en train de pleurer ?!
Erin : C’était tellement touchant ! Je vais aussi t’aider à retrouver Curse ! Et il semblerait que Lazu va t’aider aussi !
Lazu : Je n’ai rien dit de tel.
Erin : C’est parce que tu es tout silencieux. Je peux parler pour toi.
Lazu : … Ce n’est pas la peine de vous encombrer d’une telle tâche.
Orion : On dirait qu’il s’est trouvé une nouvelle victime.
Erin : C’est difficile d’être entouré de tant de personnes qui ne peuvent pas dire ce qu’ils pensent.
Lazu et Orion : …………
Fang : Hahaha ! Donc, cela veut dire qu’on souhaite tous retrouver Curse.
Fang : Je suis sûr qu’on réussira à trouver non seulement Curse, mais les éclats du Joyau des Étoiles aussi.
Hope : Merci, tout le monde !
Hope : Si seulement le Joyau des Étoiles pouvait se reformer et recommencer à exaucer des souhaits…
À suivre…
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cejeudesesmorts · 2 years
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ASSASIN'S CREED VALHALLA
Bon, l'offre du PSplus a changé, ce qui permet de temps à autres de tester des triple A.
À ce prix là je me permets donc une critique de ce titre, qui...
Rah et puis déjà rien que le titre putain. Ça va faire maintenant 7 ou 8 piges que la mode du Vallhala dans les lore nous scient la raie et Ubisoft a prouvé qu'ils ne savaient que surfer sur la vague.
Vous verrez, avec les séries branchées social qu'on regarde en ce moment et les actualités américaines, dans deux ans on aura Assasin's Creed Patriots avec un renoi en héros. Parce que oui en plus ils sont cons.
Bref celle là va être brève et salée, parce que premièrement je m'étais promis, en toute bonne foi, d'essayer au moins 50h de contenu avant d'ouvrir ma bouche. Il m'a fallu deux heures, un arbre de compétences absurdement immense (pour rien hein,contenu superflu) et un magasin en ligne dès que j'ai cliqué sur le pad de ma manette pour me rendre compte qu'il vallait mieux que je me remette à Ghost of Tsushima pour avoir l'impression de bouffer du caviar à côté de cette assiette de McDo dressée un dimanche soir de rush.
Allez, deux compliments : la bande son, les équipes qui ont travaillé. Parce que les pauvres.
Les graphismes ? Vous trouvez ça normal que les noirs soient rendus bleus et gris en HDR ? Vous connaissiez l'unité de mesure de luminance qu'ils vous proposent pour vous endormir et ne pas régler la HDR ? Moi non plus, me souviens même plus du nom. Si seulement, il m'aurait plus marqué que le titre de ce jeu brosse à chiottes.
Alors oui, déjà j'suis pas fan de la franchise. Mais j'ai déjà admis dans mon passé de mec de mauvaise foi que certains titres de la saga étaient beaux, comme Origins, et... ses DLC sans doute.
Bref, mon opinion en quelques mots sur ce jeu lamentable. Et je vous jure pourtant que je suis bon public. J'ai quand même passé 200h sur Horizon Zéro Dawn. Lol.
- Ce jeu est si lourd (littéralement) de fioritures (la fioriture c'est le degré de Patrick Fiorisme) de merde que changer de pack de voix pour l'anglais (langue de développement du jeu. Bouches pas synchro d'ailleurs. Niquez vous, en 2017 Toukiden le faisait déjà) au demarrage est un luxe qui se paye par 18min (montre en main) de téléchargement sous fibre. Sous chibre.
- Je ne suis pas un joueur d'AC. Première minute de jeu, je fais bouger un enfant, je reçois un trophée "la saga commence". Laquelle ? Puis 10min plus tard écran noir et on me parle de synchro ? De flux mémoriel ? C'est quoi ? En effet vous êtes pas inclusifs, mais bien exclusifs. Pas que dans les arguments de vente.
- Pourquoi les personnages les plus nobles ont un parfait accent américain, les héros un accent anglais cockney dégolasse et les trouffions un accent latino alors qu'ils sont tous nordiques ?
- Je commence le jeu pour le premier quart d'heure en ne faisant que faire s'enchaîner des cinématiques, et le premier combat du jeu, ce n'est pas moi qui le fais. Et c'est con j'aurais bien aimé, il était beau.
- Les vrais combats du jeu ont été animés par Nickelodeon.
- Le personnage infantilisant qui te dit ce qu'il faut faire chaque minute. Putain c'est pas Dora bordel !
- Saviez vous qu'on peut placer 876 marqueurs sur une même putain de Map ?
- Je répète, c'est quoi cet arbre de compétences ? Un point de compétences te donne +0,5 de dégâts, le suivant +0,6 ? Il a coûté combien le jeu tout inclus ?
- L'immersion est une noyade. Rien de fluide, un sac à sacs à PV tout rouges quand tu cliques sur R3. Wouah le joli Vfx tout bleu. De la merde.
- Trevor, pardon Eivor, fille et homme ont la même démarche. La seule chose qui change avec elle ce sont les remarques gratuitement mysogines. Comme si ça suffisait pas de violer ses employées, les managers vous rappellent que si vous êtes une gameuse, vous êtes par définition une proie puisque c'est comme ça au début du jeu.
- On peut dessiner des teub dans la neige. Par contre la physique des particules de feu et de sang n'ont pas évolué depuis la PS2.
- Utiliser le corbeau ne te donne pas de sentiment de liberté mais de pitié et de grande solitude. Je vous exprime mon coeur hein c'est tout.
- Je peux t'assurer que tu sais mieux utiliser un bouclier que Eivor.
M'enfin, je devais être bref.
Voilà. Des fois je me fais des pizza à 1euro et je rajoute des nuggets dessus. C'est bien lourd, ça remplit, mais après je regrette.
Exactement comme ce jeu est. Du regret en équivalent octets.
Ma note : ce jeu de ses grands morts putain les dadjos.
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