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#l'amour s'en fout de nous
fidjiefidjie · 5 months
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Bon Matin đŸ†•ïž 💙 đŸ«‚
François Anto đŸŽ¶ L'amour s'en fout de nous
(Des feuilles et des pages)
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lesombresdeschoses · 1 year
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THE DARK LORD FROM BULGARIA
Un jour de forte pluie.
— L'ñme est dans le sang, c'est ce qu'on dit, je crois ?
— LĂ©vitique 17 : 11. « car l'Ăąme de la chair est dans le sang... »
— Je manque un peu de culture biblique, je l'ai lu il y a longtemps, par curiositĂ©. La religion, c'est pas ma came.
— Ah, oui ? L'opium des peuples n'est pas « ta came » ?
— Humour de camionneur bulgare ?
— Hm.
— Voici mon sang, mon Ăąme, ma vie, mon dernier souffle... c'est du dĂ©lire ! C'est du cannibalisme, ton truc !
— Je ne peux pas faire autrement. Tu vois, l'eau qui cristallise l'information, cette structure spĂ©cifique est la seule Ă©nergie qui puisse me garder en vie. L'amour. Mon corps se nĂ©crose.
— Et nous, on vieillit. J'ai toujours cru que les vampires avaient des crocs et se nourrissaient simplement du sang de leur victimes en les infectant ou les vidant complĂštement. Pas trĂšs scientifique comme variante. Un virus qui rendrait immortel... Ah, et l'invisibilitĂ© face au miroir. Pas crĂ©dible.
— J'adore quand tu rĂ©flĂ©chis Ă  voix haute, comme s'il n'y avait personne Ă  cent lieues.
— Je vais refaire du thĂ©. Pourquoi Londres ?
— Je pourrais te retourner la question.
— Mais tu ne le feras pas.
— Pour la culture et le raffinement.
— Tu trouves les anglais raffinĂ©s ?
— C'est ton humour qui m'a sĂ©duit, je ne peux plus m'en passer. Vous avez ici, une conception du bien et du mal moins tranchĂ©e que dans quelqu'autres pays que j'ai visitĂ©s.
— Tu veux dire qu'on tolĂšre davantage les psychopathes ? Sans doute parce que beaucoup d'entre nous reconnaissent, bien volontiers, leur part d'ombre. Ce petit pays ridicule qui autrefois possĂ©dait plus de trois quarts de la planĂšte, on se demande comment ? Des alcooliques dont l'activitĂ© favorite est de se mettre sur la gueule Ă  la sortie du pub, aprĂšs s'ĂȘtre bien mis dans le gosier. C'est que dans les restes du monde les gens sont encore plus dĂ©biles ! Ces anglais ne sont mĂȘme pas foutus de se parler sans avoir bu ! Quel bel Empire ! Et nous autres Écossais, je parie qu'on boit tout autant pour noyer sa honte de s'ĂȘtre fait baisser le froc par des crĂ©tins pareils !
— Toute cette rage.
— Tu me parles de culture ! J'avoue Londres est belle et peut-ĂȘtre que j'aime cette ville parce que c'est assurĂ©ment lĂ  que tu trouveras le moins d'anglais aux Royaume Uni. L’Écosse est devenue une foutue maison de retraite pour l'envahisseur ! Je suis flic, je ne devrais pas juger. Enfin j'Ă©tais.
— Disons que pour ma part c'est l'Union EuropĂ©enne que je ne trouve pas Ă  mon goĂ»t, concernant mon pays.
— Je devrais Ă©viter de poser certaines questions.
— Toute conversation a son lot d'Ă©pines. Il suffit de ne pas se laisser Ă©gratigner.
— Quelle poĂ©sie, ça c'est du raffinement. T'es plutĂŽt bien conservĂ© pour un vieux singe. Le british est moins duel parce qu'il a appris Ă  se contenter de ce que la vie lui fout dans le gueule, pas grand chose en sommes. GalĂ©rer et la fermer. Mais on n'a pas appris Ă  la fermer, on prend ce qu'il y a, on s'exprime, en foutant la merde dans les rues, en montant des music bands, de rock, de punk
 on braille dans le micro, on picole, on est content.
— C'est ton cĂŽtĂ© « psychopathe assumĂ© » qui me laisse libre, alors que ton cĂŽtĂ© flic devrait m'enfermer sans sommation ?
— Tu ne peux pas Ă©chapper Ă  ta condition, si je t'envoie en prison, je te condamne Ă  mort. Tu devras te contenter d'un sang pauvre en amour, mais au moins, tout le monde vivra.
— J'ai failli te tuer.
—Tu sais le nombre de fois qu'on a essayĂ© de me tuer ? J'ai moi mĂȘme essayĂ© deux fois.
— Heureusement que tu as Ă©chouĂ©.
— RĂȘve.
— Pardon ?
— Rien.
— Tu t'enfonces dans les limbes de ton esprit.
— Qu'est ce que tu dis ?
— Tu sombres dans les mĂ©andres de ton esprit.
— Non, non. Un autre mot.
— Tu t'enfonces dans les mĂ©andres...
— On s'en fout ça. Tu as dit « limbes ».
— Oui. Tu fais souvent ça. Au bout d'un certain temps de conversation, tu fais l'autiste. Tu t'enfermes dans une sphĂšre impĂ©nĂ©trable. Un vrai trou noir de rĂ©flexion.
— BlackHole l’avait prĂ©dit

— Quoi ?
— Notre rencontre.
—IntĂ©ressant...
— Qui de mieux qu'un psychopathe pour traquer un autre psychopathe... ThĂ©o, est-ce que je suis narcissique ?
— Absolument pas.
— Orgueilleuse ?
— Fiùre.
— Ce n'est pas la mĂȘme chose. Je ne suis ni sociopathe, ni psychopathe, j'ai mĂȘme de l'empathie. Un grand sens de l'observation et donc de la dĂ©duction. Je connais la nature humaine, j'anticipe parfaitement les faits et gestes de chacun, ça en devient lassant. Si je m'ennuie en compagnie des gens, c'est parce que je les cerne vite. Trop vite. Mais pour BlackHole... Je dois me tromper de profile, depuis le dĂ©but ! Je ne pourchasse pas un psychopathe, mais une personne comme moi, quelqu'un qui veut non pas jouer, mais me faire passer un message ! BlackHole est un pisteur.
— BlackHole, c'est le tueur en sĂ©rie que tu traques depuis des annĂ©es ?
— Tueur en sĂ©rie c'est vite dit : gĂ©nĂ©ralement pas de cadavre, aucune trace des victimes disparues, Ă  part parfois un peu de sang pour Ă©crire des messages, mais pas assez pour en conclure le dĂ©cĂšs. Il a Ă  peine dĂ» prĂ©lever un litre pour Ă©crire la derniĂšre inscription sur le mur de l'appartement de Siobhan. Et les deux fois qu'il y avait un cadavre sur la « soit disant » scĂšne de crime, le lĂ©giste a confirmĂ© : mort naturelle. Chaque.
— Alors c'est moi que tu devrais poursuivre. Je suis de loin plus dangereux.
— Toi je t'ai neutralisĂ©. Tant que tu boiras mon sang, tu ne feras pas de victimes.
— Et tu as confiance ?
— Me cherche pas, ThĂ©o.
— Hm. C'est cette force de conviction. Aucuns doutes.
— Si tu me trahis, je le saurai et tu sais que je te tuerai.
— Mais tu vieillis et un jour tu mourras.
— Et bien faudrait peut ĂȘtre que tu commences Ă  y penser, toi aussi ! T'en as pas marre sĂ©rieusement ? T'as plus de quatre cents ans ! T'as combien en vrai ?
— Sept cents cinquante et un ans.
— La vache ! Moi ça me raserait mortellement.
— La force de l'habitude.
— Ouais enfin là, ça devient de l'addiction. Crois-moi je sais de quoi je parle et c'est merdique ! Tu devrais consulter, mon cher. J'en connais un bon.
— Suis-je bien en face de Lawrina Mortensen ?
— C'est quoi ce ton ? Il ne va pas du tout avec cette tĂȘte ! Je t'arrĂȘte tout de suite, tu ne la poseras pas, cette question.
— Bien sĂ»r. Tes dĂ©ductions sur BlackHole sont de loin plus intĂ©ressantes que ma santĂ© mentale.
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isauriedejuin · 2 years
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Je regarde l'océan
Je commence Ă  rĂȘver
De l'autre cÎté il m'entend
Un souvenir un aprĂšs
Une histoire née
Entre deux temps
L'immensément
Deux corps brûlés
Le cƓur en feu
La joie au corps
Comme amoureux
L'amour trésor
QuĂȘte aux chanceux
Toujours encore
Océan valeureux
Immensité à tort
La nuit tombe ce soir
L'océan déchaßné
Le vent souffle l'espoir
L'infini liberté
Ciel et eau fusionnant
Les yeux souriant
Tout devient noir
J'ai envie d'y croire
Au delĂ  de l'amour
La vie la mort aprĂšs
Pas seulement les contour
Comme une divinité
Je regarde l'océan
Je me noie dans ses yeux
Il regarde songeant
Le géant impétueux
On se regarde sans se voir
A travers l'atlantique
Les flots apportent une histoire
On attend la musique
Tu me manques ici-bas
Sans toi je reste quoi
Nous deux c'est tout
Le reste on s'en fout
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leannanmheinn · 3 years
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et si.... on s’aimait... alors, viens...
“Viens on s'aime
de Slimane
Ils pourront tout nous enlever
Ils pourront bien essayer
De nous monter l'un contre l'autre
À contre sens pour qu'on se vautre
Ils pourront nous raconter
Qu'on a eu tort qu'on s'est trompé
Ils pourront pointer du doigt
Pointer l'amour coupable de quoi
Viens on s'aime
Viens on s'aime
Allez viens on s'aime, on s'en fout
De leurs mots, de la bienséance
Viens on s'aime, on s'en fout
De leurs idées, de ce qu'il pensent
Viens on s'aime, et c'est tout
On fera attention dans une autre vie
Viens on s'aime, on est fou
Encore un jour, encore une nuit
Ils pourront parler du ciel
Dire que notre histoire n'est pas belle
Prier pour qu'on abandonne
Qu'il y ait une nouvelle donne
Ils pourront bien nous avoir
Le temps d'un doute le temps d'un soir
Mais aprĂšs la peine et les cris
SĂšche les larmes qui font la pluie
Viens on s'aime
Viens on s'aime
Allez viens on s'aime, on s'en fout
De leurs mots, de la bienséance
Viens on s'aime, on s'en fout
De leurs idées, de ce qu'ils pensent
Viens on s'aime, et c'est tout
On fera attention dans une autre vie
Viens on s'aime, on est fou
Encore un jour, encore une nuit
Ana nahebek nahebek nahebek
Ana nahebek nahebek nahebek
Allez viens on s'aime, on s'en fout
De leurs mots de la bienséance
Viens on s'aime, on s'en fout
De leurs idées, de ce qu'ils pensent
Viens on s'aime, et c'est tout
On fera attention dans une autre vie
Viens on s'aime, on est fou
Encore un jour, encore une nui...”
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from-books-with-love · 5 years
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Tu sais Louise, l'amour s'en fout des prĂ©jugĂ©s. L'amour s'en fout de la sociĂ©tĂ©. De tout. MĂȘme de nous. Et tout le monde s'en fout de nous. Alors fais ce que tu veux. L'amour n'a pas de complexe. C'est nous qui sommes coincĂ©s.
SolĂšne T. B., Other Girls.
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bel-sophie-in · 4 years
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iEntre nous, C'est l'histoire Qui commence au hasard 
De nos yeux qui se cherchent
 Entre nous Entre nous, De nos bras 
C'est le temps qui donnera 
Un premier rendez-vous
 E Entre nous, c'est le temps qui s'enfuie qui s'en fout 
C'est la vie qui me prend dans le cou .le coeur qui avoue
 E Entre nous, C'est l'aveux qui nous brûle en dessous
 De nos peaux que l'on frÎle, jaloux, 
De nos moindres secondes sans nous
 Entre nous, C'est toujours C'est le contraire D'un jour 
Un voyage sans détour  Entre nous C'est le fort,
 la raison et le tord  c ‘est l'envie qui nous mord dans le cou
 C'est l'amour qui nous brûle en dessous 
De nos peaux que l'on frÎle, jaloux 
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pourlemeilleur · 5 years
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Il y a un truc qui me bute depuis toujours, j'ai eu du mal Ă  le comprendre et Ă  l'appliquer de moi-mĂȘme tout en ayant conscience. Je prĂ©cise que personne n'est visĂ© dans cette rĂ©flexion, mettez votre ego de cĂŽtĂ© deux secondes.
Je ne comprends pas comment les stĂ©rĂ©otypes de la sociĂ©tĂ© ont pu autant nous diviser. Je ne comprends pas comment certaines personnes ne peuvent pas ĂȘtre libres de ce qu'elles sont au fond d'elles. Nous nous hurlons tous diffĂ©rents mais vous ĂȘtes les premiers Ă  vous ranger dans le rang des "tu dois ĂȘtre comme ça" - "tes pensĂ©es ne sont pas normales" - "tu ne devrais pas faire/dire ça". Autant le dire, j'ai Ă©tĂ© le premier Ă  ĂȘtre un reflet de ce que vous vouliez voir parce que j'avais au fond de moi cette apprĂ©hension de ne pas ĂȘtre acceptĂ© pour ce que je suis rĂ©ellement, j'ai eu une peur du jugement et des rejets Ă  un niveau trĂšs intense et encore Ă  l'heure actuelle je me dis simplement que si certaines de mes relations n'ont pas Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fiques ou mĂȘme dĂ©sastreuses c'est en partie ma faute parce que je n'ai pas su trouver le courage d'ĂȘtre pleinement moi-mĂȘme, alors il est tout Ă  fait normal que mon interlocuteur en face n'ai pas pu accepter ce chamboulement. Je n'accepte plus qu'on ne puisse pas prendre nos propres comportements et penser en responsabilitĂ©, les deux parts Ă©taient Ă  titre de nous-mĂȘmes fautifs d'une chose, mais je sais que j'ai mis Ă©normĂ©ment de temps Ă  totalement m'ouvrir Ă  certaines personnes qui Ă  l'heure d'aujourd'hui m'ont permis de me sentir bien dans ma peau car j'ai Ă©tĂ© acceptĂ© tel que je suis et non dans un moule qui Ă©tait trop petit pour moi.
J'entends chaque jour des personnes qui souffrent, car oui elles souffrent rĂ©ellement de ne pas pouvoir ĂȘtre pleinement elles-mĂȘmes parce qu'elles aiment, alors elles ne veulent pas faire mal, je ne sais pas si vous voyez l'impact dans leur tĂȘte qu'est : ne pas faire mal d'ĂȘtre QUI JE SUIS. C'est clairement horrible, de se sentir responsable de sa propre existence juste pour pouvoir ĂȘtre aimĂ© en retour, ce n'est pas de l'amour ça. Ce n'est pas de l'amitiĂ© non plus, l'amitiĂ© est une forme de sĂ©duction Ă©galement. Je crois sincĂšrement que personne n'est rĂ©ellement mĂ©chant, ça n'existe pas, et je vais vous dire ce que quelques mois plus tĂŽt on m'a dit sur mon propre comportement : je dĂ©teste chez les autres tout ce qui me rappelle ce que JE ne veux pas exploiter chez moi. C'est trĂšs difficile de se construire dans un monde et une gĂ©nĂ©ration comme celle que nous connaissons, mais pas impossible. Nous avons tout pour ĂȘtre libre et pourtant on se construit des cages tout en restant Ă  l'intĂ©rieur, le pire c'est que nous en construisons Ă  d'autres. J'ai moi-mĂȘme Ă©tĂ© quelqu'un qui a dĂ©testĂ© etc, mais avec du recul Ă  prĂ©sent je me dis qu'en fait je suis complĂštement con de ne penser qu'avec ma tĂȘte, parce que moi quand on me fait ça, ça touche mon cƓur alors pourquoi je me permettrais de rabaisser quelqu'un qui un jour est venu au monde, Ă  eu une famille qui l'a protĂ©gĂ©, qui l'a aimĂ© et moi je sors de nulle part et je me permets de lui faire du mal ? Mais qu'on me gifle. Je n'ai aucun droit lĂ -dessus, surtout lorsque l'on sait que nous sommes tous reliĂ©s, insulter les autres c'est vous insulter vous-mĂȘme. Je ne dis pas qu'il faut se laisser marcher dessus, rendez les gifles que l'on vous donne mais ne tendez pas la joue. Je parle surtout d'un point de vue Ă©motionnel - mĂȘme si j'suis loin d'ĂȘtre un expert, j'suis au contraire quelqu'un de bancal.
Un jour, j'ai dit Ă  quelqu'un que je me sentais tellement comme une merde d'avoir fait certains choix, certains actes, certains mots et etc. J'Ă©tais clairement dans tous mes Ă©tats mais, la personne d'en face Ă©tait tellement calme, elle m'observait comme si j'Ă©tais complĂštement Ă  l'ouest de ma vie, puis, elle m'a rĂ©pondu : et alors ? Tu as fais/dis tout ça et aprĂšs ? Tu en avais besoin Ă  cette pĂ©riode de vivre ça pour te dĂ©couvrir. Connais-toi toi-mĂȘme, si tu ne vis rien, si tu ne fais pas d'erreurs tu comptes te connaĂźtre comment au juste ? Tu ne serais pas cette personne actuelle qui grandit et apprend un peu plus, tu ne serais peut-ĂȘtre mĂȘme rien.
Je suis restĂ© stupĂ©fait car cette personne avait, en quelques mots rĂ©ussis Ă  chasser tout ce poids que je portais dans mon cƓur. Nous croyons que perdre quelque chose est un fardeau, mais il ne le sera que si vous le souhaitez, il peut aussi ĂȘtre "l'insoutenable lĂ©gĂšretĂ© de l'ĂȘtre". Je sais que je suis diffĂ©rent, comme vous tous, je le suis Ă  ma maniĂšre mais ce n'est pas parce que certains vous disent qu'il faudrait ĂȘtre autrement qu'il faut le faire. Les gens qui sont bloquĂ©s dans les "il faudrait" sont ceux qui n'avanceront pas tout de suite, soyez les "je le fais", soyez-vous parce que vous gagnerez en confiance, vous gagnerez en paix, en amour, en abondance, putain ça sera la cage d'un nid d'oiseau qui va d'un seul coup s'ouvrir et vous explosez Ă  la gueule.
Pour parler d'oiseau un peu, une amie m'a rĂ©cemment envoyĂ© une citation qui parlait d'un oiseau noir qui voulait ĂȘtre blanc pour ĂȘtre aimĂ©, alors il se roule dans de la poudre blanche afin d'ĂȘtre acceptĂ© alors qu'il est magnifique en Ă©tant noir, il est superbe, il est lui. Rien ne sert d'ĂȘtre quelqu'un d'autre, la vie vous fera toujours retourner Ă  ce que vous devez ĂȘtre - vous-mĂȘme -, vous n'aurez pas le luxe d'ĂȘtre autre chose que vous, sachez-le. Je me traĂźne avec mes bagages, mes conneries et mes rĂ©ussites, mes amĂ©liorations et toutes mes chutes et honnĂȘtement je m'en tape le cul par terre de savoir si on m'aime ainsi ou non, et pourtant je peux dire qu'il y a encore trois mois je n'avais aucunement cette rĂ©flexion, mais j'ai cherchĂ© Ă  comprendre, j'ai Ă©tĂ© cherchĂ© des rĂ©ponses, j'ai amadouĂ© mon mental afin de ne pouvoir rĂ©flĂ©chir qu'avec mon cƓur.
Que vous soyez avec des difficultĂ©s Ă  la con, comme ne pas savoir vos tables de multiplication Ă  vingt ans passĂ©s, ne pas savoir vous ouvrir, ne pas savoir parler de certaines choses, ne pas savoir nager, ne pas savoir j'en sais rien moi, faire cuire des pĂątes, franchement on s'en fout. ARRÊTEZ DE VOUS DÉFINIR PAR DES BOUTS DE PAPIER. Vous n'ĂȘtes pas ce que les diplĂŽmes, les petites Ă©tiquettes sur le cĂŽtĂ© d'une blouse avec votre prĂ©nom, les situations de x ou y relations, vous ĂȘtes VOUS. N'ayez pas peur d'ĂȘtre, juste d'ĂȘtre. C'est le but du jeu dans cette vie, ĂȘtre et faire ce qu'on aime, ce n'est pas bien compliquĂ©. Laissez tomber votre ego (il crĂ©e la jalousie, l'anxiĂ©tĂ©, bref tout ce qui est nul), car il va crĂ©er votre perte et le rĂ©veil va faire trĂšs mal, tout est dans le cƓur. Vous ĂȘtes responsable de vos Ă©motions, de qui vous ĂȘtes, faut arrĂȘter de toujours tout remettre sur les autres. ArrĂȘtez de vouloir possĂ©der, toujours vouloir plus et plus, vous avez dĂ©jĂ  tout ce dont vous avez besoin. 
Je m'excuse d'avance d'avoir Ă©crit autant et fĂ©licitation Ă  ceux qui ont tout lu, vous ĂȘtes tous tellement cool et je mĂ©lange toutes personnes confondues que je connais ou non, je voudrais juste que vous ne souffriez plus d'ĂȘtre simplement vous. Autant ĂȘtre critiquĂ© pour ce que nous sommes que pour une façade, parce qu'il "faudrait".
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elodieggn · 6 years
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Ils pourront tout nous enlever. Ils pourront bien essayer, de nous monter l'un contre l'autre à contre sens pour qu'on se vautre. Ils pourront nous raconter qu'on a eu tort qu'on s’est trompĂ©. Ils pourront pointer du doigt, pointer l'amour coupable de quoi. Ils pourront parler du ciel, dire que notre histoire n'est pas belle. Prier pour qu'on abandonne, qu'il y ait une nouvelle donne. Allez, viens on s'aime, on s'en fout de leurs idĂ©es, de ce qu'ils pensent
Slimane - Viens on s'aime
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nelielombrelune · 6 years
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Avis sur le spoiler
Voici l’avis que j’ai postĂ© sur le forum officiel :
                                                     °~ Aloa ~° En tant que Leif'addict j'attendais avec impatience ce spin-off. 
Pourtant mon avis va ĂȘtre en demi-teinte...
DĂ©jĂ  concernant le prix : bien que je trouve relativement scandaleux le fait de vouloir faire payer un ftp, je trouve le prix de cet Ă©pisode plutĂŽt correct par rapport Ă  celui de Chrome. Outre le fait que je dĂ©teste Chrome, je n'aurais pas payĂ© ce prix-lĂ  pour un spin-off. Cette fois-ci j'avais de POs de cĂŽtĂ© donc je me suis dĂ©cidĂ©e Ă  payer, pour Leiftan. De plus il Ă©tait possible, en Ă©tant assidu aux baluchons, de rĂ©unir la somme nĂ©cessaire sans ĂȘtre obligĂ© de passer par la banque, je tolĂšre donc.
La bonne surprise a été que le SO se passait de son point de vue ce qui offrait une vision inédite de l'histoire et promettait d'en apprendre plus sur ce perso bien mystérieux. Je sais que cela avait été suggéré par la communauté et je vous remercie d'en avoir tenu compte.
Sauf que...Je n'ai pas vraiment aimé le Leiftan que vous nous avez montré.
Je l'ai trouvé trop obsessionnel, trop miÚvre, trop jaloux, trop culcul, TROP quoi.
J'attendais vraiment de voir son cÎté sombre, de comprendre la révélation de l'épisode 17 (j'égorge sans sourciller quelqu'un qui passe par là, je dévoile ma vraie forme)...
Bien-sĂ»r je sais que rien d'essentiel pour l'intrigue principale ne doit ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ© dans un spin-off mais j'aurais aimĂ© explorer cette partie de sa psychologie, ce qui m'aurait Ă©viter une lĂ©gĂšre nausĂ©e devant toute cette miĂšvrerie.
J'ai aimĂ© les rĂ©flexions de Leiftan sur EweleĂŻn et Kero, le fait qu'il apprĂ©cie les personnes au "cƓur pur" prouve que malgrĂ© son appellation de "daemon", il n'est pas qu'un mĂ©chant basique. Il accomplit un plan prĂ©cis, cherche Ă  assouvir une vengeance sur ceux qu'il considĂšre comme des traĂźtres, pas Ă  prendre le pouvoir ni Ă  tuer tout le monde.
J'ai bien aimé aussi qu'il n'aime pas Miiko, parce que je ne l'aime pas non plus (raisonnement digne de la primaire, je sais).
Soyons clairs : je suis ravie que Leiftan soit fou amoureux de ma gardienne. Je suis ravie de clore le bec de toutes ses dĂ©tractrices qui disaient qu'il nous manipulait, ravie de voir que la thĂ©orie des Leif-addict sur les Ăąmes-sƓurs semblent ĂȘtre en bonne voie mais... il y a beaucoup de points qui m'ont chiffonnĂ©e :
- J'ai vraiment l'impression que l'histoire est écrite au fur et à mesure et que vous tentez dans ce spin-off de modifier un peu les premiers épisodes pour y intégrer Leiftan alors qu'on ne l'a quasiment pas vu en les jouant. (Oui ok il était dans l'ombre j'ai compris mais ça me donne vraiment l'impression d'avoir été ajouté à posteriori). Idem l'histoire du sort "connu de son seul peuple" qui tente d'expliquer pourquoi l'Oracle a disparu du paysage pendant une dizaine d'épisodes.
- Comme dans l'Ă©pisode 20, Leiftan dit qu'il nous attend depuis des annĂ©es. Sauf qu'il ne semble pas savoir qui est la gardienne, ni sa race, ni d'oĂč elle vient, ni comment elle est arrivĂ©e ici, ni son lien avec l'Oracle... Bon alors en fait que sait-il ? Et comment sait-il qu'il attend quelqu'un dont il ne semble rien savoir ? Cette histoire me laisse bien perplexe. J'attends l'explication Ă  base d'une fumeuse prophĂ©tie mais bon...
- J'ai Ă©tĂ© surprise par l'insolence d'Ashkore. Pas de maniĂšre gĂ©nĂ©rale hein, j'adore son humour sarcastique et son ton ironique, mais avec Leiftan je m'attendais Ă  un rapport hiĂ©rarchique plus marquĂ©. HonnĂȘtement je n'ai pas trop aimĂ© sa dĂ©sinvolture ni le fait que Leiftan le laisse agir Ă  sa guise (se vautrer sur son lit) et dĂ©sobĂ©ir Ă  ses ordres (attaquer de jour alors qu'il avait l'ordre de le faire de nuit). Dans l'Ă©pisode 20, lorsque Leiftan et Ashkore se battent (lorsqu'Ashkore menace la gardienne), Leiftan a clairement l'ascendant sur lui et montre clairement sa supĂ©rioritĂ©. C'Ă©tait ce Leiftan-lĂ  que j'attendais de voir.
- Je suis ravie que Leiftan soit un personnage complexe. Je suis ravie de voir un peu son cĂŽtĂ© manipulateur mĂȘme si on n'en comprend pas toujours le but (pourquoi envoyer Ashkore voler le bateau et mettre la vie de la gardienne en pĂ©ril ?) (D'ailleurs j'ai un peu de mal avec l'explication de sa prĂ©sence, il semble compliquĂ© de se cacher dans un espace clos de 5mÂČ mais bon, passons). J'aurais bien aimĂ© creuser son alliance avec Yvoni, je le rĂ©pĂšte j'aurais aimĂ© le voir en "cerveau de la Vilain Squad" et pas en gentil diplomate qui mĂ©nage Ash, cet imbĂ©cile de Chrome et qui offre un toutou Ă  la gardienne pour qu'elle se sente mieux. Globalement j'ai trouvĂ© qu'il y avait un problĂšme de dosage, un manque d'Ă©quilibre dans ce spin-off. Trop de "tu Ă©tais si belle" "tu es tellement magnifique" "je ne m'attendais pas Ă  autant de beautĂ©" et plus de conspiration, de psychologique et de badasserie. Ce qui m'amĂšne au point suivant.
- Celles qui comme moi ont Leiftan en CDC savent qu'il est possessif et jaloux. Habituellement cela ne me dĂ©range pas, un peu de drama ça marche toujours, mais lĂ  j'ai trouvĂ© ça too much. Jaloux de notre chef de garde, de Chrome dont il pense qu'on l'a choisi pour aller ramasser les cendres d'Yvoni, de Valkyon qui nous surveille Ă  l'infirmerie, de Huang Hua Ă  cause de notre amitiĂ©... MĂȘme s'il est fou amoureux ce n'est pas logique, cela ne colle pas. Je comprends certaines joueuses qui assimilent ça Ă  une relation toxique d'un manipulateur qui veut contrĂŽler toutes les relations ou isoler complĂštement sa partenaire. Pour moi c'est juste que c'est mal dosĂ©, mais j'ai trouvĂ© ça abusif et ça m'a un peu agacĂ©e.
- Comme le spin-off débute aprÚs l'épisode 20 j'aurais aimé aller plus loin dans l'histoire ! Comme beaucoup de joueuses j'aurais voulu avoir son pdv sur la potion d'oubli, connaßtre son rÎle dans cette trahison, son avis... Et ses motivations à défendre la garde par la suite et à encourager la gardienne à pardonner.
Mais le pire de ce spin-off pour moi c'est...La gardienne. Elle est tellement laide, pitié ! Je sais bien qu'il n'est pas possible d'intégrer notre propre avatar dans le jeu mais là ça gùche complÚtement l'expérience du jeu, aucune immersion possible... Ne serait-il pas envisageable de revoir son sprite ? Je sais que Chino affectionne les cheveux raides et ces coupes longues à étages (cf la Sucrette de CL) avec ces insupportables mÚches qui reviennent sur les joues mais là ce n'est vraiment plus possible. Et puis ses expressions sont vraiment ridicules, grossiÚres, son air constamment étonné... Déjà que je ne l'aimais pas beaucoup pour sa "personnalité" mais si en plus il faut la voir, c'est trop pour moi !
Quand-mĂȘme quelques points positifs car je me rends compte que cet avis est plutĂŽt nĂ©gatif alors que j'ai quand-mĂȘme apprĂ©ciĂ© de le jouer :
- Bravo Ă  HĂ©carta pour le dĂ©cor de sa chambre qui est sublime. A vrai dire je n'imaginais pas du tout sa chambre comme ça mais beaucoup plus "minĂ©rale", mais c'est quand-mĂȘme trĂšs trĂšs beau.
- L'illustration est jolie, tendre et la gardienne n'est pas vilaine dessus.
- Huang Hua semble au courant de l'amour que Leiftan porte à la gardienne et le valider, et ça me fait plaisir parce que j'adore Hua (Oui je sais on s'en fout).
Et quelques détails en vrac qui m'ont fait sourciller :
- Lorsqu'on dit Ă  Leiftan qu'on va briser le coeur de Karuto en retirant ses dĂ©cos, il nous dit que Miiko a eu la mĂȘme rĂ©action or c'est bien lui qui fait cette rĂ©flexion et pas la kitsune.
- Lorsque Leiftan s'étonne que Mery n'ait pas révélé que c'était lui qui lui avait confié le morceau de cristal, il dit "ce secret de polichinelle que je me gardais bien de te confier" or c'est un contresens, un secret de polichinelle est justement un secret éventé dont tout le monde est au courant.
- Lorsqu'il parle des "réfugiés" Fenghuang (à quel moment ce sont des réfugiés et pas juste la cour de Hua ?) il dit "la prochaine fois nous frapperons un plus grand coup", cela signifie qu'il a quelque chose à voir dans l'attaque du temple ? Dans l'épisode on nous dit que ce sont les humains, je doute qu'il s'y soit associé vu comme il semble les détester... J'ai besoin d'un éclairage sur ce point.
- Le passage de la 2Úme à la 3Úme personne m'a parfois un peu perturbée quand il parle de la gardienne.
Bon voila globalement c'était un épisode assez plaisant à jouer mais en tant que fan inconditionnelle de Leiftan j'étais un peu déçue par le visage que vous nous en avez montré. 
Pour moi ce qui fait son intĂ©rĂȘt, sa profondeur c'est sa complexitĂ©, son ambivalence, pas le fait qu'il dĂ©gouline d'admiration devant la gardienne au moindre de ses faits et gestes.
Au final cet épisode apporte plus de questions que de réponses...
°~ A bientÎt ~°
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auroreflore · 3 years
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La Cellule
L'attente. Cette attente, cette angoisse, cette quĂȘte de rĂ©ponse. Dans une salle immaculĂ©e et impersonnelle, Ă  attendre que l'on me sĂ©pare de la cellule. Attendre que la porte s'ouvre, que mon nom soit citĂ©. Me sĂ©parer de cette piĂšce, de cette chaise et de cette fusion de deux ĂȘtres. Sur la tapisserie blanche, des lignes noires descendent du plafond vers le sol, c'est une cage. Une cage qui se referme sur moi. PrisonniĂšre de mes doutes, de mes pensĂ©es, de mon trouble. PrisonniĂšre de cet espace qui rĂ©trĂ©cit. PrisonniĂšre de ces murs sur lesquels sont apposĂ©es des affiches de bĂ©bĂ©s heureux et d'autres qui encensent la contraception. Je suis seule dans cette cage. Le silence qui y rĂšgne est asphyxiant et alourdi par ma dĂ©tresse. Je suis tĂ©tanisĂ©e sur la chaise en plastique dure sur laquelle je peux Ă  peine rester assise. L'agitation me pĂ©nĂštre. Je ne sais quoi faire de mes mains, de mes jambes, de mon corps. Une boule dans mon ventre me saisit Ă  la gorge, me saisit tout entiĂšre. Je pense aux changements du corps. Ce corps qu'il nous faut accepter malgrĂ© son inconstance. Ce corps dont on observe et assimile les mĂ©tamorphoses liĂ©es au vĂ©cu et au temps qui passe. Enfant, il faut accepter de grandir. A l'adolescence, on accueille la poussĂ©e des poils, la naissance des seins et le dĂ©veloppement des hanches. Notre visage se transforme. On questionne ces changements, les compare Ă  ceux des autres. Puis, vient l'Ăąge adulte et ses nouvelles sensations. La grossesse. Le ventre en expansion, les seins qui deviennent nourriciers. Plus tard, il faut accepter la vieillesse. Les rides, le flĂ©trissement de la peau, l'affaiblissement de la chair, des muscles et des membres. On subit le dĂ©clin d'un corps meurtri par les annĂ©es, ce corps qui nous lĂąche progressivement.
Et la question revient. Si je laisse la communion de nos deux corps grandir en moi, dans neuf mois, je serai mĂšre. Maman. J'aurais interrompu cette vie que je mĂšne, peut-ĂȘtre renoncĂ© Ă  quelques uns de mes rĂȘves. J'aurais scellĂ© une destinĂ© que je ne pensais jamais ĂȘtre la mienne. Et le bĂ©bĂ©. Il m'aura moi comme mĂšre. Une adulte pas finie, un bout de femme en dĂ©veloppement. Comment lui faire ça ? Comment imposer Ă  cet enfant le peu que j'ai Ă  offrir ? Comment le regarder grandir en sachant que j'aurais pu mieux faire ? Et en mĂȘme temps, comment interrompre une vie ?
Je me demande Ă  quel moment l'enveloppe cesse d'en ĂȘtre une et accueille une Ăąme, Ă  quel moment l'inconscient apparaĂźt-il dans la cellule pour qu'elle devienne un ĂȘtre. Pourrais-je vivre avec cette perte ? Cette sĂ©paration de ce petit ĂȘtre qui aurait dĂ» faire corps avec le mien, croĂźtre Ă  en devenir humain. Accepter d'interrompre le processus de naissance, cette Ɠuvre de mutation.
Et l'amoureux ? Il ne sera pas lĂ , il ne peut ĂȘtre lĂ .
Je réalise aujourd'hui que cet amour était mécanique. Un amour technique. L'amour physique avec lui était une succession de mouvements réfléchis et, à la fois, automatiques pour atteindre l'orgasme libérateur. Le sien, puis le mien. Toujours dans cet ordre. Je cherchais la passion sans comprendre qu'elle est là ou elle n'est pas là. C'est tout. J'imagine que la passion ne se calcule pas. Elle n'a rien de mécanique. Elle embrasse le corps. Elle le brûle. Elle lui fait perdre ses mouvements mesurés, ses moyens, ses volontés. Lui, l'amoureux, était un choix rationnel. Une figure paternelle rassurante. Cet amour ressemblait à une chorégraphie de danse classique. Tout était tenu, tendu. Tout était dans la retenue, dans le geste millimétré, dans les sentiments maßtrisés. C'était un amour sincÚre et tendre, à la fois un amour d'enfant, sage, et, à la fois, un vieil amour établi et prévisible.
Je rĂȘve de chair, de sueur, de sauvagerie. Je rĂȘve d'odeur, de souffle fiĂ©vreux, de sentiments incontrĂŽlĂ©s. Je rĂȘve de me perdre. Me perdre dans ses Ă©treintes, de m'envoler.
Mais le bĂ©bé ? Me permettra-t-il de vivre une passion ? Je devrais lui dĂ©dier mon temps tout entier, l'intĂ©gralitĂ© de ma personne, un dĂ©vouement sans faille pour une vie autre que la mienne. Je lui donnerais tout mon amour et il me donnerait le sien. Puis-je ĂȘtre mĂšre sans ĂȘtre femme ? Ou alors, je pourrais le garder les neuf mois, puis le donner Ă  l'adoption. A un couple qui le rendrait plus heureux, qui pourrait lui apporter tout ce dont il a besoin, Ă  un couple qui le dĂ©sire ce bĂ©bĂ©. Si je le garde, il ne serait pas un enfant dĂ©sirĂ©. D'ailleurs, peu importe le bonheur de cette naissance, il n'Ă©tait pas attendu. Il dĂ©marrerait dans la vie avec cette blessure originelle, sa mĂšre ne voulait pas de lui, elle a rĂ©flĂ©chi longtemps, dans la panique, dans une salle d'attente, Ă  se demander si elle allait rĂ©ussir Ă  prendre la dĂ©cision ou si elle le jouerait Ă  pile ou face.
Mais si... Je renoncerais Ă  la grossesse, cette expĂ©rience d'une vie qui s'Ă©panouit en soi. Guetter mon ventre qui s'Ă©tirerait avec l'ĂȘtre, contempler l'Ă©volution de mon corps vers la maternitĂ©, goĂ»ter Ă  toutes ces nouvelles sensations, sentir venir l'apprĂ©hension de ce changement de vie, entendre celles qui ont Ă©tĂ© mĂšres avant moi me donner des conseils. Vivre l'accouchement, son accomplissement puis son blues.
Les murs se resserrent encore un peu. Ils marquent la tension et le temps qui s'écoule. Ce temps que je n'aurai bientÎt plus, qui file entre mes doigts, qui disparaßt dans l'air. Je l'entends se volatiliser, il rit de moi. Il s'en fout, lui, de ma décision, il sait que mon temps est compté mais, pour lui, je ne suis qu'un infime morceau dans sa course. Un petit rien aux incertitudes futiles. BientÎt je ne compterai plus.
Un abandon. VoilĂ  ce que ce serait. J'amĂšnerais ce petit ĂȘtre dans la vie avec le mal de l'abandon, la dĂ©chirure d'un lien sacrĂ©. Parce que je ne voulais pas de lui mais pourquoi ? Il se poserait cette question toute sa vie malgrĂ© l'amour qui l'aura bercĂ©. L'amour d'un couple qui, lui, le dĂ©sirait.
Je scrute la piĂšce Ă  la recherche d'un signe. Un indice qui se rĂ©vĂ©lerait Ă  moi comme un Ă©clair qui illuminerait mon choix, il deviendrait cette Ă©vidence que je n'avais pas vu jusqu'ici. Il mettrait fin au brouhaha de ma tĂȘte, Ă  toutes ses pensĂ©es qui tourbillonnent sans que je puisse m'arrĂȘter sur l'une d'entre elles. Face Ă  une patte d'oie dont tous les chemins semblent pĂ©rilleux, je voudrais simplement fermer les yeux, tourner sur moi mĂȘme et m'engager dans un chemin, au hasard.
Interrompre une vie. Je ne peux que saluer l'avortement et ce qu'il a apportĂ© Ă  tant de femmes qui ont pu prendre le contrĂŽle de leur corps et de leur vie. Être enfin maĂźtresses de leur sort. Et je m'Ă©tais toujours dit que, face Ă  la dĂ©cision, j'agirais sans hĂ©sitation. Me voilĂ  face Ă  cette dĂ©cision et elle me tort les tripes. J'ai l'impression de ne rien savoir, de la vie, de la dĂ©marche Ă  suivre, de ce que je suis censĂ©e faire. Affronter le sang. Mesurer ma douleur. Surmonter la perte. Poursuivre une existence sans toi. Toi que je sens en moi. Toi que j'imagine. Toi qui est une part de moi. Toi qu'une part de moi veut connaĂźtre. Je veux vivre cette rencontre avec toi, je ne voulais simplement pas que ça se passe ainsi. Tu mĂ©rites une mĂšre Ă©quilibrĂ©e. Tu mĂ©rites la stabilitĂ©. Avec moi, tu grandirais sans pĂšre, sans repĂšre, sans sĂ©rĂ©nitĂ©. Tu grandirais soit dans un monde qui ne te voulait pas, soit dans un monde qui t'a dĂ©laissĂ©. Tu combattrais ses souffrances ou bien elles te couleraient, si je te laisse cette chance. Oui car c'est sur moi que repose ton existence tout entiĂšre. Je suis la balance qui doit pencher d'un cĂŽtĂ© ou de l'autre. Je tiens au creux de mon ĂȘtre ta vie. Quel est ton sort ?
Dans le silence, chaque bruit qui surgit est une agression et lorsque la porte s'ouvre avec force, je sursaute sur ma chaise. Une silhouette informe se tient dans l'embrasure d'une porte restée close si longtemps. Le silence revient. Puis, une voix mélodieuse résonne.
« Diane Grémillon ».
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tourdumondematisetnoe · 6 years
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EspĂšce de bilan de mi-voyage, Ă©crit pour la 1ere fois le 25 DÉCEMBRE 2017 dans l'avion
On a vĂ©cu la moitiĂ© de notre voyage. Six mois. Jregrette rien, rien du tout. Tout aura Ă©tĂ© un gĂ©nial mĂ©lange de choix et de hasards. J'ai tout aimĂ©, mĂȘme quand jsuis Ă  bout et que jtire la tronche, j'aime ce que je vis.
On aura Ă©tĂ© pris 230 fois en stop par des gens, 9 fois par des flics, on nous aura offert 6 fois le taxi, et 6 fois des bus auront acceptĂ© de nous prendre en stop. 9, c'est aussi le nombre de fois oĂč se sera fait virĂ©s d'endroits arbitrairement, le plus souvent quand on Ă©tait assis par terre.
On aura parcouru 29 070 km par la terre (Matis tenait Ă  ĂȘtre prĂ©cis, les chiffres viennent de lui, vous le connaissez...), et pris une seule fois l'avion, pour la premiĂšre fois en ThaĂŻlande. On aura fait 11 000 km grĂące au stop et 14 000 en train (dont 9 000 pour traverser la Russie en considĂšrent la courtesse du visa russe), 3000 km en bus, 150 km par bateau et 20 km par taxi (lol). 
Y'en aura eu des premiÚres fois. Mes premiers pas dans le désert, sur un glacier en Chine. Ma premiÚre nuit de camping par des températures négatives, en Sibérie. La premiÚre fois que je faisais de la plongée en Indonésie. Mon premier fruit de la passion, chez Thomas.
J'aurai fait sécher mes culottes sur un tambour sacré, jme serai lavée à la coupelle ou à la bassine plein de fois, pas lavée encore plus de fois. Matis se sera vu demandé en mariage. On aura été pris en stop par un contrebandier ukrainien qui m'a offert un pendant orthodoxe avec une image religieuse. Jme serai pissé dessus plusieurs fois. J'aurai descendu une riviÚre sur une chambre à air de tracteur. J'aurai tagué un abris-bus en Croatie. On aura animé un cours d'anglais en Thaïlande. Jme serai essuyée les fesses à la main une fois (criez pas, ça arrive, on en meurt pas). 
On aura cherché un hÎpital en périphérie de ville dans la nuit au milieu des meutes de chiens errants à 4h du matin pour que je me fasse annoncer fermement que je suis enceinte. 
On se sera faits prendre en stop par le fils du deuxiÚme milliardaire turc, Ali Koç, et il m'aura offert un bracelet unique au monde.
Des femmes m'auront chanté Katuchka (mon air favori tmtc raf) en russe, bourrées, lors d'un pique nique devant le lac le plus profond du monde. 
On aura assisté à des scÚnes de rituels bouddhistes bruyantes et incompréhensibles au fin fond du Qinhai sur le plateau tibétain.
On aura tenu tĂȘte Ă  de faux flics autoritaires Ă  la recherche de jeunes voyageurs isolĂ©s Ă  escroquer.
On aura été hébergés dans une maison-musée, chez une riche directrice de lycée privée membre du Rotary Club et son riche mari fabricant de missiles sous-marins russes.
On aura rencontrĂ© un prĂȘtre catho qui nous invite Ă  dormir au presbytĂšre, des orthodoxes qui croient tellement en dieu qu'ils mettent pas leur ceinture de sĂ©curitĂ©, des Ă©vangĂ©liques chanteurs, des moines bouddhistes aux voitures de luxe, des hindous peintres traditionnels, des musulmans qui Ă©coutent Lorenzo, un Imam qui fume dans la mosquĂ©e. 
Contre toute attente, ce voyage s'est aussi avĂ©rĂ© ĂȘtre sponsorisĂ© par mes passages Ă  l'hĂŽpital. 6 fois en 6 mois c'est un bon record non ? J'aurai cumulĂ© les bobos, au grand dĂ©sespoir de Matis qui m'Ă  toujours accompagnĂ©e Ă  l'hosto. J'aurai marchĂ© sur une abeille, choppĂ© une insolation, jme serai faite mordre par un singe, j'aurai eu une infection de l'intestin, eu la peau arrachĂ©e par le ciment, jme serai bloquĂ© le dos, retournĂ© trois fois l'ongle du pied avec mon sac (le temps de chopper la technique pour le soulever), j'ai choppĂ© une sangsue, eu une infection du vagin, j'aurai vomi, marchĂ© sur un oursin, eu la chiasse des dizaines (centaines?) de fois. Actuellement j'ai une infection dans l'oreille. Les paris sont ouverts pour la suite. 
Chaque randonnée nous aura porté la poisse. On aura faillit se faire manger par un ours, tomber dans un ravin, se faire foudroyer, se faire écraser par un éléphant, se faire dépouiller...
Cette fille dans l'avion pour Bali nous a demandĂ© si le voyage Ă©tait en train de nous changer. On trouvait pas. Moi je trouve surtout que ça m'a enrichie et consolidĂ©e dans ce que j'Ă©tais dĂ©jĂ , mais pas que ça m'a transformĂ©e. J'avais des idĂ©es en partant, des visions de la vie, des façons de voir le monde. Je pensais que le voyage me brouillerait mes schĂ©mas, ajouterait des paramĂštres inincorporables, que y'aurait trop de nouveaux repĂšres, criteres... mais en fait non. Il a rĂ©affirmĂ©, en le complexifiant, ce que je tenais dĂ©jĂ  pour presque certitudes. En fait, mĂȘme avec des contextes historiques et culturels diffĂ©rents, c'est partout pareil, y'a pas d'exceptions. Les consĂ©quences du capitalisme se retrouvent partout. Le travail comme fardeau nĂ©cessaire, la pauvretĂ© comme condition irrĂ©mĂ©diable, les inĂ©galitĂ©s criantes. Les conditions de travail inadmissibles, le niveau des salaires insuffisants, le prix souvent trop Ă©levĂ© de l'Ă©ducation et de la santĂ©, la prĂ©sence du secteur privĂ©, la destruction des espaces naturels ou agricoles. Je m'aperçois que les maux de nos sociĂ©tĂ©s sont des maux du monde, et on les retrouve partout. Les discriminations, les hĂ©ritages de la colonisation, le sexisme universel. Le role des militaires, de la police, des vigiles. Je pensais que le voyage m'engluerait dans un relativisme mou et infĂ©cond. Dans un esprit contemplatif, comme c'est le cas pour plein de voyageurs. Pas du tout.
Le voyage m'a aussi confirmĂ© que je voulais taffer dans l'Ă©ducation. Cette fille dans l'avion Ă©tait prof d'universitĂ©. Avec Matis on lui a parlĂ© longtemps, discutĂ© ses maniĂšres de faire. Prof, c'est quelque chose que je veux essayer de faire. Ça m'a confirmĂ© que je voulais surtout pas faire ça pour la matiĂšre ou la connaissance, mais pour tester la pĂ©dagogie, des maniĂšres de faire, plus libres et Ă©quitables. J'aimerais m'appliquer Ă  combattre le systĂšme Ă©ducatif tel qu'il est en train de s'affirmer, avec ses valeurs de travail d'effort et de mĂ©rite Ă  tout prix, sa concurrence, les angoisses, inĂ©galitĂ©s et rejets qu'il gĂ©nĂšre ou accentue. Y'aura pas de miracles, mais c'est pas une raison pour laisser faire. Jprendrai toutes les victoires comme telles, mĂȘme les plus petites.
Pendant ce voyage, j'n'écoute plus que du RAP. Qui l'aurait pensé. Ce qui se confirme, c'est que j'ai vraiment la rage contre beaucoup de choses et que j'mettrai toute mon énergie dans les luttes qui seront nécessaires pour garder ce qu'on a, voir grapiller ce qu'il nous faut. Quand j'ai les dents et le coeur trop serrés, que j'peux pas en parler ou crier, y'a que le rap à écouter. J'pense pas que la colÚre soit une bonne ou une mauvaise chose, mais j'suis sûre du fait que se laisser faire, ou plutÎt laisser faire c'est prendre automatiquement parti pour le status quo.
Ce voyage me montre un peu tout ce qui cloche dans le monde. Je l'aime pour ça. Il s'agit pas vraiment de négatif ou de positif qu'il y aurait à voir. C'est la réalité, on vit dans ce monde on peut pas y échapper ou fuir. J'me dis que faut le savoir, en prendre acte et penser et agir en conséquence.
Enfin, le voyage m'a confirmĂ© que j'aimais rencontrer les gens. Y'a un truc qui se passe avec les inconnus, surtout quand on a une langue commune c'est vrai. C'est quelque chose que j'adore. On parle trĂšs vite de sujets personnels, ça va du tac au tac, on contrĂŽle rien. C'est un peu comme le stop. T'es en roues libres dans la relation, dans la discussion, y'a pas trop de limites. Moi y'a un truc de passion Ă©phĂ©mĂšre lĂ -dedans qui me rend accro. Jtrouve ça dingue, et ça m'Ă©meut. Je pose plein de questions, j'apprends toujours beaucoup, des expĂ©riences et des vies des autres, ça me donne parfois des idĂ©es pour moi-mĂȘme et c'est souvent trĂšs sincĂšre, toute façon on s'en fout puisqu'on ne se reverra sĂ»rement jamais. Et c'est bien comme ça. 
Ça me fait penser Ă  autre chose. Pendant ce voyage, j'ai pris conscience non seulement de l'Ă©tendue et de l'intensitĂ© de ma rage mais aussi celle de mon amour. Parfois j'ai l'impression d'aimer trop de gens trop fort, que mon coeur pourra jamais contenir tout ce que je ressens sans exploser. On est amenĂ©s Ă  penser qu'au cours de notre vie, on n'aura qu'une seule famille, une seule mĂšre. Qu'on doit hiĂ©rarchiser voire choisir quand ce n'est pas imposĂ© par les liens du sang. Un.e seul.e amoureux.se, des ami.e.s dits meilleur.e.s et d'autres pas. On a parfois peur de prĂ©fĂ©rer l'un de nos enfants, l'un de nos parents. En fait tout ça n'est pas obligĂ©. Notre coeur sera toujours assez grand pour tous et toutes, et les relations ne collent pas toujours avec les caractĂ©ristiques qu'on leur assigne traditionnellement. L'amour est comme les gens, il revĂȘt plein de facettes. Y'a beaucoup de choses sur lesquelles je rĂ©flĂ©chis beaucoup, mais je suis convaincue maintenant que chercher Ă  rationnaliser (coucou Albane<3) ou rendre exclusives des relations n'est pas nĂ©cessaire.
La route continue et demain nous serons au Japon.
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blog-bishop · 4 years
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Nouvelles acquisitions (Novembre 2018) Rattrapage
Samedi 03.11.18 Gibert Joseph Vladimir Nabokov - Invitation au supplice Ismail KadarĂ© - Le palais des rĂȘves Leo Perutz - La nuit sous le pont de pierre Yasunari Kawabata - Le MaĂźtre ou Le tournoi de Go Yasunari Kawabata - Chroniques d'Asakusa Jean-Pierre Duprey - Oeuvres complĂštes
Boulinier Armand Guibert & Louis Parrot - Federico Garcia Lorca - PoĂštes d'aujourd'hui Seghers
Gibert Jeune - Nouvelle Braderie, place St Michel Michael McCauley & Jim Thompson - Coucher avec le diable
Dimanche 04.11.18 Boulinier Collectif - Le surréalisme au service de la révolution
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TrĂšs heureux d’avoir trouvĂ© ce livre rare Ă  si bas prix ! 15€, je crois. Ce recueil de revues, 6 numĂ©ros, succĂšde Ă  la mythique RĂ©volution surrĂ©aliste. que j’ai dĂ©jĂ . Ici, des textes de 1930 Ă  1933 de Breton, Char, Caillois, Crevel, Ernst, Giacometti, etc. Le communisme commence Ă  prendre beaucoup trop de place. Dali hante ces pages, hĂ©las, ainsi que Freud et Sade. Ces 6 numĂ©ros seront suivis par une autre revue : Minotaure, mais de querelles en excommunications, le groupe se disloque, c’est dĂ©jĂ  le dĂ©but de la fin... Si j’avais aimĂ© la RĂ©volution surrĂ©aliste, je reviens moins souvent vers ce livre-ci.
Samedi 10.11.18 Boulinier Daniel GillĂšs - Laurence de la nuit J’avais adorĂ© sa biographie de TchĂ©khov, j’ignore ce que valent ses romans...
Jim Harrison - Nageur de riviĂšre
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Ancien livre de bibliothĂšque. J'ai beaucoup aimĂ© la fiche de lecture qu'on trouvait Ă  l'intĂ©rieur. 4 lecteurs ont laissĂ© leur avis : 1. Moyen. Je n'ai pas aimĂ©. S.B. 2. Nul. N'importe quoi. J.J. 3. TrĂšs bon. Oh ! On ne peut pas Ă©crire cela ! Voici un livre attirant et poĂ©tique. 4. Moyen. TrĂšs peu d'intĂ©rĂȘt. SĂ©vĂšres, les lecteurs ! J'ajouterai mon avis plus tard...
Ursula Le Guin - Le commencement de nulle part John Brunner - Au seuil de l'éternité Joyce Carol Oates - La foi d'un écrivain Guide l'Ile-de-France mystérieuse - Tchou Paris Review - Les entretiens - Anthologie volume 1
Gibert Jeune - Nouvelle Braderie, place St Michel François Taillandier - Edmond Rostand, l'homme qui voulait bien faire Jean-François Robin - La fiÚvre d'un tournage - 37°2 le matin
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Relu ce petit livre trĂšs sympathique, Ă©crit par le directeur de la photo du film.
17.09.1985 « Beineix doute toujours autant Ă  la sortie des projections. (...) Quand j'aurai du gĂ©nie, je ne ferai que des plans fixes, oĂč le cadre se remplit tout seul, avec des acteurs qui se rapprochent ou qui s'Ă©loignent. Mais lĂ , je n'ai mĂȘme pas le sens ou l'intuition de savoir oĂč je vais couper. »
24.09.1985 BĂ©atrice Dalle refuse de tourner nue. « J'ai dĂ©jĂ  trop tournĂ©e nue, ça suffit. » Commentaire de J.J.B. : « Je suis sĂ»r que c'est le mari qui lui a bourrĂ© le crĂąne. » Il se fĂąche, Dalle s'enferme dans la salle de maquillage. La stagiaire : « Elle pleure, il faut un quart d'heure pour la maquiller. » Dalle revient, muette. « On tourne la scĂšne dans un silence de mort. J.J.B. « Une heure pour tourner un plan si simple, ça me fout ma journĂ©e en l'air. » En apartĂ© il ajoute : « Peut-ĂȘtre qu'il faudrait lui filer deux baffes... » « Comme Clouzot, ajoute le chef Ă©lectricien. » « D'ailleurs, ajoute Beineix, la thĂšse selon laquelle un acteur doit ĂȘtre bien pour jouer est fausse. Au contraire il faut qu'il se sente mal, qu'il se sente en danger pour se donner Ă  fond, parce que lĂ , il doit compenser. » ScĂšne de dispute dans le film, Dalle rĂ©clame la maquilleuse. Beineix refuse, il veut qu'elle soit nature. Dalle est folle de rage. « VoilĂ , je fais du Pialat, dit Beineix. Puis : Plus on dĂ©teste son metteur en scĂšne, mieux on joue. » Une autre fois, 30.09.1985, Dalle s'entraĂźne Ă  conduire la MercĂ©dĂšs jaune. Elle percute une autre voiture. Phare pĂ©tĂ©, aile froissĂ©e. Beineix ne bronche pas, mais lĂąche :« Vous auriez pu vous tuer. » Puis une demi-heure plus tard : « Je vous avais prĂ©venus, un film ça se prĂ©pare. »
ScĂšne de fĂȘte, Dalle fait croire Ă  Beineix qu'il y a de l'eau dans sa bouteille de champagne. Mais c'est du vrai. En partant, je croise BĂ©atrice complĂštement Ă©mĂ©chĂ©e. « Je suis saoule. Est-ce que je te plais ? » Ajoute-t-elle en ouvrant son corsage et en riant Ă  gorge dĂ©ployĂ©e. » On entend les « in » traĂźnants en fin de phrases, tipiques de l’actrice : « Je suis saoule-in. je te plais-in ? »
Mardi 12.11.1985 Hier soir, un film de Bergman, son premier à la TV. Béatrice l'a regardé cinq minutes puis elle a coupé. « Ah, les films ruskofs ou polacs, moi je déteste, c'est tout pareil, chiant, chiant. »
11.10.1985, «Tournage de la scĂšne oĂč Betty apparaĂźt la premiĂšre fois. Zorg est assis, il aperçoit sa magnifique silhouette dans la porte. Beineix : « Attention, tu fais ton entrĂ©e dans le cinĂ©ma français, il faudra qu'on s'en souvienne ; on te jugera lĂ -dessus. » En fait la premiĂšre scĂšne sera la fameuse scĂšne de sexe. 22.10.1985 « On tourne deux prises, impressionnantes toutes les deux et les spĂ©culations vont bon train. L'ont-ils fait ou pas ? Les intĂ©ressĂ©s ne dĂ©mentiront que le lendemain mais qu'importe : le faux amour semble encore plus sincĂšre que le vrai. »
Revu le film dans sa version longue, que j'avais bien aimĂ© Ă  sa sortie. Ensuite, beaucoup aimĂ© le roman de Philippe Djian, qui a fait baisser le film dans mon estime. À la deuxiĂšme vision, j'ai trouvĂ© le film un peu cruche. Niais, par moments. TrĂšs datĂ© 1985. Anglade, quoique naturel, fait trop minet pour le rĂŽle de l’écrivain. Et esthĂ©tiquement, c'est parfois trĂšs moche : ces filtres colorĂ©s rendent l'image vraiment dĂ©gueulasse. Restent de belles scĂšnes, quand mĂȘme (+ la musique de Gabriel Yared !), et on dira ce qu'on voudra, mais BĂ©atrice Dalle, certes agaçante dans son jeu-in, crĂšve l'Ă©cran. Voire l’explose. C’est la Bardot de son Ă©poque, en somme.
Ă©mission de radio de la RSR, avec quelques erreurs mais des entretiens d’époque : https://bit.ly/2Kk8NdQ
Jean-Roger Caussimon - La double vie, mémoires
Vendredi 16.11.18 Via internet LĂ©o Malet - Tome 5 - Romans, nouvelles et poĂšmes (Coll. Bouquins Robert Laffont) Contient : La vie est dĂ©gueulasse, le soleil n'est pas pour nous, sueur aux tripes, contes doux, la forĂȘt aux pendus, la louve du Bas-Craoul, le diamant du huguenot, un hĂ©ros en guenilles, le capitaine coeur-en-berne, GĂ©rard Vinbdex, la soeur du flibustier, l'Ă©vasion du masque de fer, le voilier magique, vengeance Ă  Ciudad-Juarez, vacances sous le pavillon noir, piĂšces radiophoniques et tĂ©lĂ©film.
Samedi 17.11.18 Boulinier Christopher Brookmyre - Les canards en plastique attaquent ! Ivan Bounine - Le village Knut Hamsun - Esclaves de l'amour Saul FriedlÀnder - Quand vient le souvenir...
Gibert Jeune - Nouvelle Braderie, place St Michel Jacques Sternberg - Les pensées
Vendredi 23.11.18 Via internet Mary Dearborn - Henry Miller, biographie
Samedi 24.11.18 Gibert Joseph Serge Valletti - Sale août, suivi de John a-dreams Robert Benchley - Les enfants, pour quoi faire ?
Boulinier Edgar Lee Masters - Spoon River
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J’ai dĂ©jĂ  la traduction bilingue de chez PhĂ©bus (Des voix sous les pierres, Trad. Patrick Reumaux). VoilĂ  un recueil de poĂ©sies Ă©tonnnant oĂč des Ă©pitaphes sur des tombes parlent, se rĂ©pondent, racontent la vie d’une petite ville, dans une construction originale et rĂ©jouissante. InspirĂ© par les Ă©pigrammes de l'Anthologie grecque. Je me demande si Georges Saunders ne s’en est pas inspirĂ© pour son roman Lincoln in the Bardo ? C’est ici une nouvelle trad. parue chez Allia en 2016, par GaĂ«lle Merle. Il existe une troisiĂšme trad. par Michel PĂ©tris & Kenneth White, la premiĂšre de 1976 chez  Champ Libre (merci Laurent N.) Et une quatriĂšme par un collectif GĂ©nĂ©ral Instin (!?) Édition de Patrick Chatelier. http://www.lenouvelattila.fr/spoon-river/
Ivan Bounine - Tchékhov
Gibert Jeune - Nouvelle Braderie, place St Michel Robert Ferguson - Henry Miller, biographie Tom Franklin - Braconniers, nouvelles
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lismoidanslesyeux · 6 years
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X : Parle moi de toi.
Moi : Tu veux que je parle de moi ? Tu veux vraiment que je te parle de moi ?
X : Oui, ce qui m'intéresse c'est toi.
Moi : Mais.. on s'en tape de moi!
Je m'en tape de moi mĂȘme ! Je me hais je voudrai disparaitre alors forcĂ©ment, quand on me rappelle que j'existe je m'effondre parce que bordel je suis encore en vie et et ça me tue
Comment j'pourrais parler de moi alors que je veux oublier que j'existe ?
X : Ça me fait de la peine que tu te haïsse autant
Moi : Merci, de ressentir ça
X : Essaye d'Ă©crire tout ce que tu as sur le cƓur, ta haine etc
Moi: Non
X : Pourquoi ?
Moi : On s'en fout
C'pas important
L'important. L'important c'est comment rĂ©ussir Ă  vivre encore des weekends et des semaines jusqu'à

X : 
 Si c'est que tu penses ĂȘtre bien
Moi : C ‘est ce qu ’ il fait faire
Survivre, il faut survivre
Il n'y a plus de vie pour ce qui sont tombés dans la dépression
C'est comme si on était déjà mort
X : Je ne suis pas d'accord.
Moi : Tant mieux pour toi. Tu vivras alors
X : Mais je m'inquiÚte pour toi; Tu vois le monde si négativement
Moi : On s'en fout !
X : Moi je ne m'en fou pas
Moi : On. S'en. fout.
On / S'en / Fout
On
S'en
Fout
Osef
X: Moi je ne m'en fou pas. Ça ne sert à rien d'insister
Moi : J'insiste pas
X :Je m'inquiĂšte pour toi comme d'autres personnes donc celle qui s'en fou c'est toi
Moi : Personne ne tient rĂ©ellement Ă  personne, Faut sortir de cette rĂȘverie
On se complait dans l'amour de la relation qu'on a avec l'autre mais au fong
On ne pense qu'Ă  nous. Alors quand moi j'ose dire que j'en ai rien Ă  battre, lĂ 
Ça devient problĂ©matique. Ma mĂšre s'occupe de moi parceque sa mĂšre s'est occupĂ© d'elle et lui a transmis ce qu'elle devrait faire avec ses propres enfants. On ne fait que mimer les gestes des anciens. Point.
C'est rassurant d'aimer
De croire qu'on aime
Mais au fond. Ce qu'on aime , c'est le sentiment de sĂ©curitĂ© qui nous entoure lorsque l'on pense ĂȘtre aimĂ© par une personne qui elle mĂȘme pense nous aimer que pour recevoir cette sĂ©curitĂ© de penser ĂȘtre aimer.
X : Et donc ? On organise un suicide collectif ? Tout le monde se tue c'est ça ? AprĂšs tout pourquoi vivre alors que mĂȘme l'amour est une illusion qui cache un perpĂ©tuel Ă©gocentrisme et une peur de la solitude ?
Tu te conforte dans tes idées noires
Moi : Nope. Je me confronte à la réalité de la vie, de ma vie.
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noemna · 7 years
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Il paraĂźt que l'on a tous une Ăąme sƓur quelque part. Mais c'est quoi dans le fond l'Ăąme sƓur ? Je me suis dit que j'Ă©tais tellement compliquĂ©e que j'en devenais trop exigeante. J'aime pas la vie, enfin ma vie. Car les gens heureux, ça me fait du bien. Mais dans le fond, on s'en fout un peu de ça, de ma vie. J'ai pas envie que l'on cherche Ă  me la faire aimer. Moi ce que je veux , ce que je crois avoir besoin de mon Ăąme sƓur, c'est du partage commun. Quelqu'un d'aussi dĂ©traquĂ© que moi. Pas quelqu'un de normal. Je veux quelqu'un de sensible et d'extraverti. Quelqu'un avec qui je pourrais parler pendant des heures de lectures, de psychologie humaine, pĂ©ter l'aiguille d'une horloge pour larver devant des sĂ©ries et puis mĂȘme courir nu dans une forĂȘt et faire l'amour sous la pluie, se taper des nuits blanches Ă  refaire le monde malgrĂ© la fatigue. Quelqu'un qui a le coeur aussi brisĂ© que le mien mais qui me ferait rire aux Ă©clats avec des blagues et des sujets dĂ©biles. Un ĂȘtre atypique, diffĂ©rent de ceux que j'ai pu connaĂźtre. Avoir les mĂȘmes centres d'intĂ©rĂȘt, la mĂȘme vision du monde. Un garçon qui n'aura pas peur de me dire -merde- pour me remettre les idĂ©es en place. Je veux une complicitĂ© Ă  en faire trembler l'univers. Que l'on nous jalouse. Je recherche dans mon Ăąme sƓur , ma moitiĂ© autant en Amour qu'en amitiĂ©. Me sentir vivante. C'est ça que je veux. Quelqu'un qui sache bousculer mon quotidien. Un peu bizarre, je te l'accorde. Mais c'est ce dont j'ai besoin moi, pour me sentir exister. J'ai trop de dĂ©faillances en moi pour accepter la facilitĂ©. J'aimerais quelqu'un qui m'apprenne des choses que je ne connais pas. J'ai envie de refaire le monde Ă  deux. Rendre nos deux vies compliquĂ©es encore plus tordues. Quelqu'un qui s'intĂ©resse un minimum Ă  ce qui se passe autour de nous et pas quelqu'un de limpide. Une personne avec une ouverte d'esprit aussi dingue que la mienne. Je veux pas d'un quotidien platonique ou les conversations sont toujours les mĂȘmes. Moi mĂȘme, je suis quelqu'un d'assez cyclique, aucune de mes journĂ©es ne se ressemblent dĂ» Ă  mes changements d'humeurs alors une routine, pour moi c'est dĂ©jĂ  m'envoyer tout droit dans ma tombe. Revenons Ă  l'Ăąme sƓur... existe t'elle vraiment? Ou Ă  contrario est ce un euphĂ©misme pour nous donner de l'espoir? L'exigence est un dĂ©faut qui pourrait bien nous bercer d'illusions. Mais je m'en fous. C'est vrai cela m'est Ă©gal. J'ai envie d'y croire un tout petit peu quand mĂȘme. ParaĂźt que l'espoir fait vivre, soyons fous! [E.G]@noemna
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« On sort en trombe, en nombre, on se dĂ©verse en plaine En centaines, en millions, en milliards ou en milliĂšmes De quelques simples gouttes Ă  des marĂ©es humaines Des jaillissements d'aurore pour Ă©clairer des emblĂšmes Des lanternes dans la tĂȘte, si l'on plonge dans les tĂ©nĂšbres On nous appelle PD, blancos, bougnoules ou bien nĂšgres  On vit dans la riposte, on rĂ©flĂ©chit aprĂšs-coup On vit extra-muros donc on arrive par vos Ă©gouts Nous sommes des cargaisons de femmes voilĂ©es, des youyous stridents Des rastas, des casquettes tournĂ©es, des voyous prudents Des espoirs accrochĂ©s, des paradis assassinĂ©s Des parents Ă©puisĂ©s enfantant des gosses mĂ©prisĂ©s De la marmaille bruyante, des petits morveux frisĂ©s EngraissĂ©s d'allocations qui donnent des prĂ©textes Ă  voter Trouver des bouc-Ă©missaires, les Ă©gorger pour l'AĂŻd Mourir dans une clairiĂšre sans treillis pour ce pays L'affiche est couleur sang, et Manouchian vient pas d'Auvergne Le tirailleur t'emmerde, il a fĂ©condĂ© ta grand-mĂšre On investit Brongniart, le dos au mur comme Jean-Pierre Thorn On s'en fout du grand soir parce que la nuit, c'est bien trop morne
On veut mĂȘme pas de soleil et des Ă©clipses pour faire l'amour Pour que l'instant soit bref, intense comme un fruit qu'on savoure Aux armes miraculeuses on a lu CĂ©saire et PrĂ©vert On viendra vous faire la guerre avec la parole poudriĂšre On n'dĂ©signe plus l'ennemi, parce qu'il est partout mĂȘme en nous On va mourir debout parce qu'on a vĂ©cu Ă  genoux On est sourds aux slogans Ă©limĂ©s par trop de manifs On devient arrogants on veut rimer comme des canifs On n'a plus 20 ans mais on n'aura jamais 60 Car on bouffe du bisphĂ©nol Ă  l'heure d'une planĂšte suffocante On fait de nous des enfants pour nous interdire des luttes Donc non, pan Peter-Pan on va redevenir adultes On a coincĂ© nos rages entre le mĂ©rite et l'hĂ©ritage Et les puissants confisquent ce que les pauvres se partagent À leurs chaises musicales, personne ne joue, personne s’assoit On occupe du terrain, ĂȘtre indignĂ© ça va de soi Angela kĂ© fend'tchou aw pendant que ton papa est pas lĂ  On va ouvrir les portes de Soledad ou Attica Pharmaco-dĂ©pendants des OGM pour nous doper J'ai recrachĂ© l'assiette, montĂ© le cheval et galopĂ© BraquĂ© un RER-dilligence ; l'Apache de Belleville Viendra crier vengeance comme Balavoine arrive en ville Ils veulent nous assigner des places, et nous faire saigner Les amoureux aux bancs publics n'arrĂȘteront jamais de s'aimer Depuis que nos checks ressemblent Ă  des poignĂ©es de main de Montoire On ne laissera personne parler au nom de nos espoirs On n'est pas des victimes, encore moins des condamnĂ©s On arrivera de l'aube en irruption spontanĂ©e. »
— GaĂ«l Faye, Irruption, 2017.
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kadiinwonderland · 5 years
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Parce que je t'aime trop pour te retenir... Je te dis adieu!
TourmentĂ©e, triste, les larmes aux yeux, je la vois souriante devant son tĂ©lĂ©phone. C'est pas un sentiment d'envie... Pas parce que je la hais, mais parce que je t'aime si fort, je te veux pour moi seule. Cet amour fou, insensĂ© que je ressens envers toi. Peut ĂȘtre parce que t'es mon premier et mon seul vrai amour Ă  moi, toi qui s'en fout carrĂ©ment. Toi qui ne pense mĂȘme pas Ă  moi. Je reste des heures Ă  nous imaginer ensemble, entrant de parler et de rigoler, je n'e vois que tes yeux... Remplissent mon Ăąme... Je te veux si fort... Je veux que tu m'aimes comme je fais.. Un amour fou...
Peut ĂȘtre que toi aussi... Je me souviens encore de tous dĂ©tails en ce qui nous concerne, la premiĂšre fois que tu m'as parlĂ©, la premiĂšre fois tu m'as lancĂ© ces regards, la premiĂšre tu m’a caressĂ©.... Tu m'as flĂ©chĂ© depuis ce temps lĂ , mais j'ai essayĂ© de m'empĂȘcher. J'ai essayĂ© de t'Ă©viter.. J'ai pas voulu de chagrin. Mais tu as insistĂ©, tu as insistĂ© Ă  me parler. J'ai voulu t'Ă©viter car j'Ă©tais persuadĂ©e que c'est moi la perdante.. car je sais que tu es bien entourĂ©, tu trouveras avec qui parler quand tu finiras avec moi. Je t'Ă©vitais parce que je sais que je m'attache trop vite, que je souffrirai quand Juillet arrivera. Quand tu partiras.
Tu m'as prouvĂ© le contraire, tu m'as fait voir Ă  quel point je suis dĂ©bile et peureuse. Tu as rĂ©ussi Ă  gagner toute ma confiance. Et lĂ , je te l'avais donnĂ© officiellement. Oui je t'ai donnĂ© mon coeur et tu n'as pas tenu ta promesse. Tu m'as brisĂ© le coeur, tu es parti mĂȘme avant l’étĂ©... Tu m'as laissĂ© au moment oĂč j'avais besoin de toi le plus. Je me dis que c'est seulement les Ă©tudes qui t'occupent, tes projets ... qui remplissent ton cerveau... J'ai mĂȘme osĂ© demandĂ© une fois... Et tu m'as dit OUI. Je t'ai, tout bĂȘtement cru, j'ai cru que c'est tout ce que tu veux. Ils me parlent toujours de toi, et moi je te dĂ©fend, convaincu que tu es un ange. J'ai beau essayĂ© de ne pas entendre et Ă  chaque fois je te trouve une excuse. Mais comment puis-je ne pas croire mes propres yeux? Je l'ai fait une fois. J'ai essayĂ© d'ignorer ma raison, sachant que ce n'est pas moi qui fait ça normalement. J'ai essayĂ© de me convaincre du contraire de ce que je vois et de ce que j'entends.... Mais ton comportement si changeant ne fait que confirmer ça... Tout ça... Et tout cela fait mal, lĂ  au fond.  Un mal insupportable, un mal qui nous fait perdre la haleine. Est ce que c'est cela l'amour ? L'amour c'est souffrir ? L'amour c'est quelqu'un qui fait tout pour un autre qui s'en fout carrĂ©ment ? L'amour c'est donner tout pour quelqu'un qui ne peut mĂȘme pas te donner un regard rassurant. Est ce que c'est cela aimer ?... Ces souvenirs qui me hantent.... Je me souviens de chaque mot, chaque phrase que tu m'as dise. Je me souviens de tout. C'est malheureux comment on aime aussi fortement, aussi violemment des gens et ne le savent mĂȘme pas, et quand ils le savent insiste Ă  te briser le coeur..  Je t’aime un amour fou, au point que mon coeur n'a pas pu affronter ma raison. Je l'aime et c'est fini. Il ne m’a jamais aimĂ© de la mĂȘme façon, et ne veut pas me laisser partir tout de mĂȘme..
Comment puis-je t’oublier? toi qui m’a tant donnĂ©? qui m’a appris ce qu’est l’amour, le bonheur et la souffrance?
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