#jusqu'au jour de ma mort
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Paroles et traduction de la chanson «Till The Day I Die» par Garbage. Jusqu'au Jour De Ma Mort
I will love you till the day that I die
Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort
I will love you till the day that I die
Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort
You walked into the room
Tu marchais dans la pièce
The sun hit my eyes
Le soleil cogne mes yeux
The force you struck me down caught me by surprise
La force tu me terrassais m'attrapais par surprise
You sprung the mojo and it worked like a charm
Tu déclenchais le mojo et ça travaillait comme un charme
I felt invincible with you in my arms
Je me sentais invincible avec toi dans mes bras
I must confess it can feel good to feel pain
Je dois avouer ça peut sembler bien pour éprouver la douleur
Like breaking waves or getting caught in the rain
Comme une rupture de signe ou comme avoir attrapé sous la pluie
Playing those games cause we had nothing to do
Joué à ces jeux car nous avons rien à faire
I was oblivious I was losing to you
J'étais inconsciente j'étais perdue pour toi
I will love you till the day that I die
Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort
I will love you till the day that I die
Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort
I will love you till the day that I die
Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort
I will love you till the day that I die
Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort
Holy Jesus
Saint Jésus
Holy rock'n'roll
Saint Rock'n roll
The more I gave to you the more you grew bored
Le plus je donnais pour toi le plus tu cultivais l'ennuie
And making love became the waging of war
Et faisait l'amour devenait le meneur de guerre
No peace
Pas de paix
No tenderness
Pas de tendresses
No fun anymore
Pas de plaisir non plus
I will love you till the day that I die
Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort
I will love you till the day that I die
Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort
I will love you till the day that I die
Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort
I will love you till the day that I die
Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort
I dreamt that I called out your name
Je rêvais que j'appelais ton nom
You turned your face to me and started to say
Tu tournais ton visage vers moi et commençais à dire
Something so beautiful it hurt deep inside
Quelque chose de si beau ça blesse profondément à l'intérieur
So I will love you till the day that I die
Donc je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort
Farewell
Adieu
Farewell
Adieu
I'm sure gonna leave you (I will love you till the day that I die)
Je suis sûre de te quitter (Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort)
Farewell
Adieu
Farewell
Adieu
I'm sure gonna leave you (I will love you till the day that I die)
Je suis sûre de te quitter (Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort)
Farewell
Adieu
Farewell (I will love you till the day that I die)
Adieu (Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort)
I'm sure gonna leave you (I will love you till the day that I die)
Je suis sûre de te quitter (Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort)
Farewell
Adieu
Farewell (I will love you till the day that I die)
Adieu (Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort)
I'm sure gonna leave you (I will love you till the day that I die)
Je suis sûre de te quitter (Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort)
Farewell
Adieu
Farewell (I will love you till the day that I die)
Adieu (Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort)
I'm sure gonna leave you (I will love you till the day that I die)
Je suis sûre de te quitter (Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort)
Farewell
Adieu
Farewell (I will love you till the day that I die)
Adieu (Je t'aimerais jusqu'au jour de ma mort)
I'm sure gonna leave you
Je suis sûre de te quitter
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14.11 Chère journal, ça fait longtemps que je ne t'ai pas écrit. Je me suis caché dans les toilettes de l'église pour t'écrire ces quelques mots. Aujourd'hui, je vais me marier. On a décidé d'inviter seulement quelques amis et notre famille proche, puisque Selvadorada est loin. Ah oui ! Journal nous avons décidé de nous marier dans un lieu magnifique, vert et bruyant des chants des oiseaux. L'église est très traditionnelle, nous sommes tombés sur le charme lors d'une visite en ligne.
Dans ma robe classique, je me suis assise avec Sylver à la fin de la cérémonie. Je voulais lui dire que j'ai apprécié nos moments ensemble et que je lui souhaite de trouver son égale comme j'ai pu le faire.
En s'avançant dans l'allée, je dis au revoir à mes coups de cœur du passé. Journal, sache que j'ai trouvé la personne avec qui je veux vivre le reste de mes jours, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
19.11 Avec Kai, nous avons décidé de rester un peu à Selvadorada. Le pays est magnifique, il serait regrettable de rater une nouvelle aventure n'est-ce pas. Alors, nous avons commencé à explorer la jungle, c'est clairement différent du Mont Komorebi, toutes la faune et flore grouille de partout. Il a plu une bonne partie du temps, mais cela ne nous a pas empêché d'apprécier notre voyage. Les locaux sont adorables, ils sont gentils et accueillants, la nourriture n'est pas trop mon style, mais Kai a adoré.
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Depuis l'ascension jusqu'au mariage de Rachel et Kai, il s'est passé beaucoup de chose. Je vous invite à lire Lovestory Act VII pour plus précisions.
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Un sens à ma vie.
J'aimerai partir. loin de tout ce que je connais : les gens, les endroits, la routine. moi. Décrocher mon esprit, sortir de ma cage intérieure, loin des ruminations, des problèmes qui ont pour but d'être mon exutoire et en même temps mon fardeau psychologique. Mon anxiété me retient comme une prisonnière condamnée à vie.
Vous savez, si il y'a bien une chose que j'ai compris, c'est qu'une fois qu'on touche à la noirceur, c'est difficile de ne plus la connaitre, d'incarner autre chose. Elle nous enveloppe jusqu'au plus profond de nous-même.
Et quand l'environnement extérieur n'est pas propice non plus à garder les pieds sur terre ou à rester sain d'esprit, quand la mort n'est pas une option, quelle solution nous reste t'il ? La fuite. L'éloignement. La solitude.
Je me sens dans un brouillard, dans une boucle. Peu importe ce que je dis ou ce que je fais, l'incompréhension commune restera intacte. Je me sens submergée par les attentes de ce qui m'entoure. Etre la même pour ne pas briser la dynamique : Check, enfouir mes parts d'obscurité en public : Check, rester en vie pour maintenir l'équilibre : Check.
Je me sens seule et pourtant je ne suis jamais seule. Mes démons me suivent à la trace où que j'aille telle une ombre. Mais personne ne les voit, sauf moi.
Comment dans ce grand bordel, je peux croire que je suis quelqu'un de bien (pour en revenir au premier post), mes actes ne sont que le reflet de ce que je vis. Je ne suis pas une superbe héroïne, je n'ai pas de pouvoirs magiques pour supporter tout ça en plus de me soutenir moi-même. Et cette faiblesse, je sais que certaines personne la perçoivent, remuant un peu plus le couteau dans la plaie sans être vues, me laissant à chaque fois un peu plus vide de vie.
Un jour, tout cela finira.
Un jour, j'espère, je trouverai la paix.
S.
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''Comprendre... aujourd'hui ?''
Votre courrier, chers Amis-lecteurs, est une source, pour moi. Au milieu de plein de remarques intéressantes, vous me demandez, depuis 3 semaines : ''Où va la guerre entre Israël et les palestiniens –ou le monde arabe ? Quelles solutions ?'' et vous me dites : ''Pourquoi affirmez-vous, contre la totalité des médias et des politiciens, que l'islam est non-miscible avec tout système autre que lui-même ?''. Essayons une ébauche de réponse... déjà faite, ici, souvent, et que je vous ai promise, dans l'éditorial d'hier.
Un mot d'explication, en avant-propos : je partage avec mes amis d'enfance le privilège d'avoir été élevé au Maroc, pays d'islam incontesté –la famille royale marocaine, avec laquelle j'ai eu la chance d'être très intime, revendique une descendance ''alide'' du Prophète. Dans ce pays, une très importante communauté juive vivait –sauf rares exceptions-- en harmonie avec les institutions, les habitants, et la Puissance ''protectrice''... Tout petit, déjà, j'étais sensible à cette ''confrontation pacifique'' et je vous en ai souvent parlé. Sur ordre paternel, j'ai lu le Coran, comme mes 5 frères et sœurs, dès nos 15 ans (et souvent, depuis, partiellement), et j'ai suivi plus tard les cours du Grand Rabin Sitruk sur ''la foi d'Israël''. Ce sujet m'a donc passionné toute ma vie... d'où que, arabophone de surcroît, j'aie l'audace d'en parler.
1– La guerre au Moyen-Orient : cette appellation est mensongère, car elle ratatine une conflagration planétaire à des considérations géographiques locales... Mais il est très difficile, pour un esprit ''occidental'' du XXI ème siècle, d'admettre que le sentiment religieux puisse avoir, sur celui qui l'a reçu en partage, un pouvoir mobilisateur 10, 100 ou 1000 fois supérieur à ce que ne peut pas produire un attachement intellectuel à des idées creuses, fabriquées de toutes pièces (même si, comme la ''tolérance'' ou la ''laïcité'', elles ont parfois l'air nobles et belles : n'ayant pas de fondements au plus profond de notre être, elles peuvent parler à la raison, mais pas au cœur de l'Homme qui, ne l'oublions pas, est ''un animal religieux'', disait Mark Twain dans ''Cette maudite race humaine''.
Petit rappel : A partir du XIX ème siècle, dans la droite ligne des idées des soi-disant ''Lumières'' (à ceci près que Voltaire, qui n'était pas du tout athée, lui, récusait ce mot : ''Nous ne sommes pas des lumières''), un mouvement d'idées destructrices, sous couvert de ''progrès'' contre les abus de l'Eglise du temps, a attaqué tout ce qui pouvait véhiculer l'idée de religion en Europe, culminant à la fin de ce siècle avec la citation tronquée de Nietzsche ''Dieu est mort'' (1882) dont Durkheim disait, avec prémonition : ''Dans le sillage de cette mort de Dieu, Nietzsche annonce la fin de son meurtrier ; c'est l'éclatement du visage de l'homme dans le rire, c'est le retour des masques, c'est la dispersion du temps (...) et l'absolue disparition de l'homme''... (NB : nous y sommes, hélas !).Soutenues par les budgets monstrueux que le communisme alors triomphant consacrait à la ''Propaganda'', ces affreuses idées sont devenues dominantes dans tout l'Occident... et sans doute faut-il trouver là la principale cause de l'effondrement moral puis, plus récemment, politique de notre civilisation. Mais c'est un autre sujet).
Jusqu'au brutal effondrement en cours, les idées portées par notre civilisation judéo-chrétienne ont connu un énorme succès, un peu partout, et nous avons donc cru que notre ''point de vue'' sur toute chose était devenu le seul qui présente de l'intérêt, le seul digne d'être pris en considération et, à la limite, ''le seul vrai'', voire ''le seul, tout court''... ce qui rend presque compréhensible la myopie d'un Francis Fukuyama sur ''la fin de l'Histoire'' (1992) : le monde entier, pensions-nous, a soif et faim de notre Liberté, de notre Egalité, de notre Fraternité (un peu moins, car personne ne l'a jamais vue nulle part, à ce jour), de notre Démocratie (pourtant réduite à son ombre, en France) et de notre Laïcité (une ''ex-belle idée'' déformée à en mourir, remplacée pour son et pour notre malheur, par un affreux Laïcisme de combat, intolérant comme personne, au nom (?) d'une fausse tolérance intégriste).
Au moment où une nouvelle religion débarque sous nos latitudes, conquérante, expansionniste, intolérante, violente et agressive dans sa version ''2, revisitée'', nous n'avons à lui opposer que la vacuité eschatologique de concepts verbeux et irréalistes.Le mal est tel que nous n'arrivons même plus à comprendre qu'Israël, qui n'appartient à notre ''camp'' que pour ''tout ce qui n'a pas ou peu d'importance humaine –c'est-à-dire l'économie, devenue prépondérante à nos yeux décadents'', qui a compris, lui, qu'il s'agissait d'un combat ''à mort'' (même si les mots pour le dire dépassent la pensée, pour le moment. Après... je ne sais pas) entre deux gladiateurs qui ne peuvent s'échapper de l'arène. Simplement... devinez qui doit logiquement sortir vainqueur d'un combat entre ''Quelque chose de fort'', ici... et ''Des concepts creux'', là ?
Quelles solutions ? La réponse, en quelque sorte, vient d'être donnée : un combat de ce format ne peut se conclure que par la victoire totale de l'un des protagonistes, et on peut déduire des ''attendus'' ci-dessus que toute solution du type ''Deux Etats'', ce rêve utopiste partagé par 100 % des gens ''intelligents'' du jour, ne serait, au mieux, qu'un nouveau délai avant une reprise des combats, l'un des protagonistes n'envisageant aucune autre solution que la disparition totale de l'autre... qui est dès lors contraint de s'aligner. D'ailleurs tous les leaders du monde musulman se retrouvent sur ce point : ''Peu importe une victoire temporaire d'Israël, le temps et la démographie jouent en notre faveur'' ! Et ils ajoutent, apparemment sûrs de leur coup : ''Israël ne fêtera pas son centenaire, en tant qu'Etat''. Ce n'est pas rassurant ? Mais seul notre angélisme béat des 50 dernières années a pu nous faire croire que l'Histoire pouvait être autre chose que dramatique !
2- L'islam... et les autres : même les plus ''bouffe-curés'' d'entre nous ont pris l'habitude de voir le monde à travers les mots, les idées et les concepts de la chrétienté vidés de leur sens, les plus incultes allant jusqu'à re-baptiser ''valeurs de la République'' toutes les vertus inventées et proposées par la révélation christique (on appelle cette ''fidélité involontaire'' la religion culturelle. Elle frappe même ceux qui ne la pratiquent pas). Notre rêve... en était un, et le réveil est pénible : l'islam vient nous rappeler que d'autres critères existent, et que notre individualisme est détesté par l'exigence de ''soumission'' inconditionnelle des musulmans. Rien de ce que nous croyons, faisons, aimons, vivons, désirons... n'a de sens à leurs yeux, et rien de ce qu'ils considèrent ''fondamental'' ne correspond à ce dont nous rêvons : l'islam se trouve, de par ses choix culturels et cultuels, dans cette position ''conflictogène'' avec toutes les civilisations existantes...
Conclusion : qui de sensé pourrait croire une seconde que l'huile, par la seule intervention de théories, de gauche et en ''--isme'', puisse se mêler durablement à l'eau ? Ce sujet est si vaste que nous y reviendrons très bientôt. Mais on nous permettra, en attendant, de nous inscrire en ''contre'' sur toutes les proclamations insensées de ceux –même s'ils sont très majoritaires en ce moment-- qui pontifient sans savoir de quoi ils parlent, et affirment, sans savoir pourquoi, des contre-vérités depuis longtemps démontrées impossibles (Le ''Deux pays'' est une fausse solution en trompe l’œil, inventée par des occidentaux pour des occidentaux (tout comme l'islamisme, d'ailleurs !), et tout-à-fait insoutenable pour un musulman ''pur jus'').
NDLR : Pour vivre en harmonie avec le reste de l'humanité et toutes les autres civilisations, l'Islam devrait abandonner des pans entiers de sa pratique (comme ont réussi à le faire les juifs et les chrétiens). Pour le moment... ce n'est pas à l'ordre du jour ! Mais alors... pas du tout !
Pour conclure, une information que peu de commentateurs pourront vous donner, et qui sonne comme un clin d’œil dramatiquement ironique : le tristement célèbre ''Hopital al-Shifa'' porte un nom prometteur, le mot arabe Shifa voulant dire guérison ! On peut toujours rêver...
H-Cl.
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Tu peux pas donner un titre comme "Eurydice meurt à l'aube" et que je ne te demande pas ce que c'est !
(enfin, seulement si t'as le temps, l'envie et l'énergie)
Aaaaah qu'est-ce que j'aime ce titre. Et puis environ un mois après l'avoir choisi j'ai vu passer l'album "Ulysses dies at dawn" des Mechanisms et j'ai capté donc mon idée de titre n'était pas vraiment mon idée.
Mais ! C'était mon projet de fin d'études l'année dernière, donc un petit 30 minutes de spectacle, et dont je veux faire une version longue pour-de-vrai sauf que passer en réécriture sur une pièce qui a déjà été jouée c'est... complexe.
Là, tout de suite je me rends compte que mon premier réflexe pour te parler d'Eurydice meurt à l'aube c'est de ressortir mon dossier de production et les commentaires du jury et que je suis pas en train de vendre-un-spectacle-qui-n'est-pas-encore-monté mais de parler d'une WIP.
D'un point de vue histoire pure c'est le mythe d'Orphée et Eurydice ; tout se passe aux Enfers. On suit en revanche plus le point de vue d'Eurydice que celui d'Orphée - on suit le deuil de soi plus que le deuil de l'autre.
Eurydice est mort. Eurydice va mourir.
(Eurydice au masculin parce que je joue Eurydice.)
Pour ce qui est des personnages, on a deux couples séparés : Eurydice et Orphée ; Perséphone et Hadès. Je pars du postulat que les Enfers et la mort existent hors du temps, dans le sens où Perséphone, Hadès, Cerbère et Eurydice, en tant que résident.e.s des Enfers, connaissent l'histoire qui va se dérouler.
Perséphone descend aux Enfers en été spécialement pour voir "la tragédie d'Orphée et Eurydice" en unalive action ; quand l'histoire sera finie, quand Eurydice, qui est déjà mort, mourra à nouveau, elle devra elle aussi quitter les Enfers et Hadès.
Eurydice, donc, lui, se "réveille" aux Enfers et apprend immédiatement le texte de sa tragédie. Il est mort, son fiancé va venir le sauver, son fiancé va le regarder au dernier moment et puis ce sera la fin. Eurydice ne veut pas jouer cette pièce. Quel intérêt ? Il est mort, il va rester mort, alors pourquoi prendre la peine de se briser le coeur une fois de plus quand tout est déjà joué d'avance ?
Le texte de juin est sur ao3, les dialogues du début sont pas forcément évidents sans l'espace (merci les comédien.ne.s qui s'illuminent à la troisième lecture de "aaah, ça veut dire ça ce que je dis!"). Le texte a trois tableaux qui font début-milieu-fin mais il reste pas mal de travail pour clarifier et étendre les enjeux, je ne pense pas trop toucher à l'introduction mais à partir de l'entrée d'Orphée je cherche et je réécris des bouts de dialogue (dont ceux du Document11 que Ferret a demandés).
C'est la partie du travail où il faut admettre que le lecteur/spectateur n'est pas dans ma tête et que ce serait bien de donner un peu plus que deux tirades pour résoudre un conflit. Même si la tirade d'Orphée est ma préférée de la pièce, il faut l'amener un peu plus.
En extrait, un petit bout du réveil d'Eurydice, avec Perséphone.
EURYDICE
On m'étrangle ! On me tue !
Le serpent venimeux a mordu !
Le sang me brûle, l'air est si lourd,
je ne sens plus mes mains, mes jambes,
mes bras son gourds --
Je crie à mon aimé appelle "Au secours !"
Mes yeux meurent en premier.
Tout est noir, rien ne bouge.
La mort m'éblouit -- silence.
Déjà je ne sens plus ni la chaleur du jour ni l'herbe et je chancelle.
Je murmure "Orphée" pour la dernière fois,
Et puis je n'ai plus rien, plus de sang, plus de voix,
alors tout est fini.
PERSEPHONE
On pourrait croire cela,
mais ton amant, défait, a si bien supplié
qu'il foule du pied l'Enfer pour te venir chercher.
Suis-le jusqu'au dehors et tu l'épouseras.
EURYDICE
Est-ce possible ?
PERSEPHONE
Non. Cela ne sera pas.
C'est écrit; Orphée a ce contrat:
Ton âme sera au monde si tu suis ses pas
à la condition seule que pas une seule fois
avant de franchir le seuil de lumière
qui marque, là-haut, la sortie des Enfers,
il ne se retourne pour poser les yeux sur toi.
EURYDICE
Il se retournera.
PERSEPHONE
Oui.
EURYDICE
Pourquoi ?
PERSEPHONE
Par panique. Par amour. Parce que tu appelleras.
Hymen, déjà, vous a condamnés,
a dicté que jamais vous ne serez mariés.
Les Dieux, mon petit coeur, tiennent ici leur parole,
et par excès d'amour, vous jouerez votre rôle.
EURYDICE
Quel idiot.
PERSEPHONE
Un poète.
EURYDICE
Fallait-il que je l'aime ?
Ah ! Je suis perdu, et voudrais emprunter
à mon amour sa plume pour en faire un poème.
Aaaah parler de ce texte me fait tellement plaisir il faut vraiment, vraiment que je m'y remette en entier.
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Je ne vis pas des trucs durs honnêtement. Mais ça m'arrive de me poser et me demander comment je fais ? Sans éloge aucune. Comment je fais pour me lever et faire les choses alors qu'au fond je suis persuadée que ça ne sert à rien. C'est là que la plupart vont dire "si tu te lèves et que tu fais les choses, c'est qu'au fond de toi subsiste une petite part qui pense que ça sert à quelque chose". Alors que vraiment non. Je me sens seulement coincée. Je suis en vie c'est bien assez pour faire les choses en fait. Puis qu'est ce que je ferais, à part me donner la mort, si je ne faisais plus ce qu'il y a à faire ? J'ai l'impression d'avoir été embauchée pour avoir cette vie. Que c'est juste mon métier. Et comme beaucoup de gens j'aime pas ça mais je le fais quand même. Je le fais aussi parce que je n'ai que ça à faire, on m'a donné qu'une seule chose, être dans un cursus et suivre des études, ce serait malvenu que je refuse de faire l'effort de me lever et agir dans la mesure de ce que l'on me demande. Régir ma vie m'est particulièrement pénible mais en même temps ne rien faire ou mourir n'est pas acceptable non plus et ça s'entend pour des raisons tellement évidentes que je ne les listerais pas. Alors j'espère juste qu'un jour je vais regarder mon chemin et que je vais me dire que même si n'était pas praticable j'en suis fière. Ou du moins que je pourrais me dire que c'est fait. Le problème c'est qu'après une chose accomplie, il y en aura toujours une autre derrière, jusqu'au dernier jour de notre existence miteuse. Je ne sais pas où me mettre.
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Roy Johnson
Espèce : Vampire
Naissance : 1864 Italie
Histoire : Je fus le plus grand frère d'une grande fratrie et mon père étant un homme riche. J'étais promis à un mariage avec une jeune femme riche héritière, une fabuleuse femme rousse. Je suis tombé amoureux d'elle. Quelques temps après le mariage, j'ai appris que cette dernière était une vampire, mais étant marié à cette dernière je ne pouvais guère la quitter. Je suis donc resté avec elle et malgré mon refus de devenir un vampire, je bu le sang de ma bien aimée. Tout ce que cette jeune femme désirait c'était avoir une vie normale avec son mari et désirait le protéger en donnant son sang au cas ou un drame ce produirait et ce fut le cas. Ma femme fut attrapée par un chasseur de vampire qui l'a tortura pendant des jours et fini par l'a tuée en lui coupant la tête. En apprenant la nouvelle, je voulu me venger et j'ignorais comment car pour moi, je ne deviendrais jamais un vampire sauf je me tuais et c'est ce que je fis en me pendant dans le salon de notre maison. Une fois mort, je reviens alors en vampire. Je suis nourri de sang humain, renoncer à son humanité et traquer le chasseur. Je vais devenir un véritable boucher. J'ai perdu l'amour de sa vie. Je vais vivre pendant des siècles de cette manière jusqu'au jour où je vais rencontré un homme qui va me prendre sous son aile, un vampire et va m'aider à devenir bon. Aujourd'hui, je mène une vie comme je le peut.
Situation : Célibataire
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Connasse de Pandore
J'ai une douleur dans la poitrine. Oui encore. Mais cette fois je sais exactement pourquoi. J'ai mal de stress. D'angoisse. J'ai peur. Je suis véritablement terrifiée. La peur me gagne et monte et s'étire dans tout mon être. Elle part du ventre je crois, et remonte dans la poitrine, remonte dans le cou, a l'intérieur même. Puis dans les bras, les jambes et le cerveau. La peur est présente dans toute mon âme. Je tremble et surtout, je pleure. Je fais que ça en ce moment de toute façon. Juste un dernier jour. Et normalement ce sera fini. Mais je vais faire quoi ? Y'a quoi après ? Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qui se passe ? J'ai toujours dis que j'en avait pas peur. Mais c'est faux. Je suis littéralement terrifiée. Si je changeais de couleur en fonction de mes humeur, je serait violette. Violette de froid que me procure la peur. Merveilleux. Je pensais que seulement la cause de cette peur me faisait peur. Mais pas seulement on dirait. Je ne veux plus souffrir, mais on dirait que la Vie aime être cruelle. Elle continue de me faire souffrir. Et ce jusqu'au dernier moment elle le fera. Cette connasse. J'ai pas assez souffert depuis le début de ma vie de merde ? Non ? Putain. La colère est là aussi. Et je pleure de rage et de peur. Étrange mélange. Je frissonne. Et je n'ai pas froid. La fenêtre est ouverte, et les volets aussi. Mais je n'ai pas froid. J'ai des décharges électriques dans les jambes. Et j'ai peur que le dernier jour et les derniers instants ne soient que torture. J'ai envue de hurler. Et ce depuis au moins ce midi. Hurler à la mort à s'en casser la voix. Mais je vais pas le faire. Ma coloc dort. Ce serait pas cool. J'ai envie de hurler comme une possédée. Mais si je suis possédée, j'aimerais autant que l'être qui m'habite m'empêche de ressentir la douleur. Ce serait vraiment cool. Mais il ne le fait pas, j'ai quand même mal et je suis quand même terrifiée. À m'en frapper la tête contre les murs pour ressentir l'étourdissement de la décharge électrique partant de l'endroit où la tête à cogné jusqu'au cerveau et des la nuque. J'ai peur. Vraiment peur. Peur de encore souffrir. Mais peur de cette souffrance surtout. Et si je regrettait ? Alors que je suis en train de souffrir comme jamais ?... difficile. Et je n'en sais rien. Alors j'ai juste peur.
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Je déteste les femmes.
C'est maladroit dit comme cela,mais ce fut la vérité pendant plus de 20 ans et parfois encore aujourd'hui. J'ai été violé des centaines de fois, battu à mort pendant des heures voir des nuits, brûlé, étranglé, privé de nourriture (puis gavé comme une oie avec un entonnoir), pris des coups de couteaux (d'aiguilles, d'ongles, de tisonnier, de ceinture, de ciseaux etc ), mais également humilié, manipulé, attaché dehors comme un chien. On m'a arraché de la peau, des ongles, des cheveux, des dents, un téton,. A ma majorité un médecin a même confirmé que j'avais plus de 210 fractures sur le corps. Certaines ont été soigné, d'autres non. Il n'y a pas un centimètre sur mon corps où je n'ai pas reçu des blessures (de la tête jusqu'au dessous des pieds en passant par le sexe, les cuisses, le dos, le ventre, les bras, le torse, le cou, le visage..).
Faut se réveiller un peu. Les femmes font autant de mal que les hommes.
2 enfants meurent chaque jour rien qu'en France. Et à plus de 65% du temps c'est dû à une femme (mère, soeur, tante, ou membre de la famille féminin).
80.000 enfants sont maltraités chaque année.
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Adultère, scandales, divorce et ministère explosif, le monde ne s'est jamais remis de ...
Ils m'ont chassé de l'Église parce que j'étais divorcé.
Kathryn Kuhlman
À une occasion, Kathryn Kuhlman prêchait dans une église et quelqu'un a informé le pasteur qu'elle était divorcée, ce qui a conduit le pasteur à se diriger vers l'avant et à lui reprendre le microphone et lui demander à s'excuser auprès de la foule pour avoir prêché. une «fausse Prophétesse », elle a été escorté par les huissiers hors de l'église et s'est enfui de la ville!
Lors d'une rare occasion où Kathryn parlait de son passé, elle a fait ce commentaire sur ses pairs pendant sa crise. «… Vous savez, parfois, il est mille fois plus facile de mourir physiquement que de continuer à vivre. Vous voyez, le Seigneur pardonne, mais les gens ne le font pas.
Ils vous traineront, et ils vous traineront, et ils vous traineront, et ils vous traineront. Et ils vous transperceront le cœur, et ils le perceront clairement.
Avant que Kathryn Kuhlman décède! C'était sa phrase populaire, disait-elle, c'était le prix qu'elle a payé pour la gloire.
Kathryn se souvient très bien des jours où elle est morte et a porté la gloire de Dieu.
C’est beaucoup plus facile de mourir que de vivre, mort à la chair et aux opinions de ce monde, ce jour-là même au bout de cette impasse, je pris la décision de mourir à moi à quatre heures, un samedi après-midi.
Aujourd'hui, je sens que cela faisait partie de la volonté parfaite de Dieu pour ma vie. "
Pour Kathryn Kuhlman, sa plus grande onction a commencé à se manifester entre 49 et 59 ans.
À cette époque, elle passait devant des gens et ils se sont effondrés sur le sol à cause de la forte présence du Saint-Esprit qu'elle portait. Des guérisons et des miracles étranges, jamais enregistrés auparavant, ont accompagné son ministère jusqu'à la mort.
Même à travers Kathryn Kuhlman était hors du ministère public pendant près de 8 ans, quand elle a attéri de nouveau sur la plate-forme, la gloire de la dernière maison a surpassé la première.
Soudain, toutes les églises qui l’ont attaquée à cause de son adultère et de son divorce, ont ouvert grand leurs bras comme si elles n’étaient pas celles qui l’ont presque conduite au suicide.
L'onction était toujours là. Tout ce dont elle avait besoin était une activation et une utilisation constante. La grâce de Dieu est irréversible. Il ne change pas d'avis sur ce qu'il donne, il n'a pas deux visages. Votre point de vue ou votre état d'esprit à son sujet peut changer, mais ce n'est pas le cas pour LUI .
Tant de gens ont peut-être quitté le ministère à cause d'une chose ou d'une autre, vous avez peut-être arrêté de pasteur, de tenir des réunions ou de toute autre forme de ministère à cause de pressions, de problèmes financiers, conjugaux ou personnels, mais sachez que Dieu utilise ces pressions pour le meilleur en nous.
L'apôtre Paul dit; nous sommes pressés de tous côtés mais pas écrasés, abattus mais pas détruits. La promesse vient toujours après le processus.
De l’exemple de Kathryn, nous avons appris que personne n’est trop parti, que personne n’est hors de l’utilité de Dieu, et au lieu de frapper la parole de Dieu contre les gens qui sont sous pression, aidons-les à guérir. Remettons-les sur la bonne voie. Prenez ce frère ou cette sœur avec grand soin. Dieu ne veut pas seulement des géants spirituels individuels, il veut construire son CORPS! Dieu ne s'intéresse pas seulement à votre dénomination, il veut construire son église!
SA DERNIÈRE RÉUNION ...
Alors que tout le monde quittait l'auditorium, Kathryn marcha tranquillement jusqu'au bout de la scène. Elle leva la tête et scruta lentement le balcon, comme si elle regardait chaque siège. Cela me parut une éternité. Puis, elle baissa son regard vers le deuxième balcon, suivant chaque rangée et chaque siège avec ses yeux. Puis, elle regarda le rez-de-chaussée, (...)
Nous ne pouvons qu'imaginer ce qui se passait dans l'esprit de Kathryn, les souvenirs, les victoires, les guérisons, les rires et les larmes. Était-il possible que Kathryn sache qu'elle ne reviendrait jamais sur l'estrade? Était-il possible qu'à ce moment-là, elle ait dit au revoir à son ministère terrestre?
En un peu plus de trois semaines à compter de cette date de novembre, Kathryn était mourante au centre médical Hillcrest de Tulsa, Oklahoma, après une chirurgie à cœur ouvert.
Retranscrit par Samuel Orphée Jenner Ovono
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Je t'aimerais toujours, toujours, même après ma mort je penserais à toi.
Carlos Barra
Jusqu'au jour de ma mort
Je te révèlerai mon coeur,
À toi seule
Jusqu'au jour de ma mort
Je te révèlerai mon coeur
Alors que les années passent,
Je suis engagé avec toi dans une course contre la montre
Mais si tu devais mourir maintenant,
Sache que je mourrais aussi,
Je mourrais aussi
Tu me rappelles ces fois
Où je savais qui j'étais,
Mais malgré tout la petite aiguille nous rattrapera,
Comme toujours
Nous ferons les mêmes erreurs,
Je subirai les conséquences pour toi
J'espère que tu as besoin de tout ça maintenant,
Parce que je sais que c'est toujours le cas pour moi
Jusqu'au jour de ma mort (Jusqu'au jour de ma mort)
Je te révèlerai mon coeur,
Jusqu'au jour de ma mort (Jusqu'au jour de ma mort)
Je te révèlerai mon coeur
Devrais-je me mordre la langue
Jusqu'à ce que mon t-shirt soit imbibé de sang?
Nous ne nous séparerons jamais
Alors dis-moi pourquoi ça me fait aussi mal
J'ai les mains autour de ta gorge
Et je crois bien que je te déteste (Je crois bien que je te déteste),
Mais nous disons tout de même "Tu te souviens quand..."
Comme on le fait toujours
Comme on le fait toujours
Jusqu'au jour de ma mort...
Ouais, je révèle
Mon coeur
Ouais, je te révèle mon coeur
J'ai les mains autour de ta gorge
Et je crois bien que je te déteste
Nous avons fait les mêmes erreurs,
Des erreurs comme en font les amis
J'ai les mains autour de ta gorge
Et je crois bien que je te déteste
Nous avons fait les mêmes erreurs
Jusqu'au jour de ma mort
Je te révèlerai mon coeur,
À toi seule)
Jusqu'au jour de ma mort (Jusqu'au jour de ma mort)
Je te révèlerai mon coeur,
À toi seule
Jusqu'au jour de ma mort (Jusqu'au jour de ma mort)
Je révèlerai
Jusqu'au jour de ma mort (Jusqu'au jour de ma mort)
Jusqu'au jour de ma mort
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1.
Je n'avais pas peur de ce dont j'avais peur; j'avais peur de la peur elle-même.
Je ne fuyais pas ce dont j'avais peur; je savais assez bien surmonter ce qui m'effrayait...
mais la peur elle-même, je la fuyais.
2.
Et comme je la fuyais, elle était toujours là, je ne sais où, mais toujours pas très loin.
Et la vie était une roue infinie et infernale de peurs et d'exploits qui s'enchaînent, inlassablement.
Et elle tournait toujours la roue de la souffrance... calvaire de la fuite.
3.
Et un jour, j'en eus assez de toutes ces routes d'infortune, j'ai porté ma croix jusqu'au lieu dit du crâne et j'ai regardé ma peur, au plus profond de ses orbites.
J'ai crié, j'ai saigné, c'était insupportable et je suis mort.
Mais n'y a t-il pas une suite dans l'histoire, de ceux qui vont jusqu'à leur propre Golgotha ?
La peur
golgotha
résurrection en gloire.
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SUIVRE LE CHRIST CONSISTE À SUIVRE LE VÉCU PERSONNEL DU SEIGNEUR JÉSUS, AINSI QUE SES ENSEIGNEMENTS UNIQUEMENT.
PRENDRE QUELQU'UN D'AUTRE COMME RÉFÉRENCE POUR TA VIE PERSONNELLE QUE LE SEIGNEUR JÉSUS, NE SERA PAS À TON AVANTAGE, CHER AMI(E).
MAINTENANT, QU'IMPORTE CE QUE TU FAIS, SI TU ES SINCÈRE, TOUT IRA POUR LE MIEUX POUR TOI.
CAR DIEU EST PROCHE DE CEUX QUI L'INVOQUENT AVEC SINCÉRITÉ.
DONC LE CRÉATEUR DONNE SA GRÂCE OU SON AIDE À TOUS CEUX QUI VIVENT SINCÈREMENT LEUR VIES.
SUIVRE UNIQUEMENT NOTRE PROPRE CONSCIENCE CONTINUELLEMENT EST UNE FAÇON DE VIVRE AGRÉABLE AU CRÉATEUR ET FERA QUE SI L'ON CONTINUE AINSI JUSQU'AU JOUR DE SA MORT, ON SERA SAUVÉ DE L'ENFER.
N'EST-CE PAS LÀ, LE RÉSUMÉ DE LA VIE DU CHRIST ?
Ne faire que ce que l'on veut de façon égoïste est une façon de vivre intolérable pour le Tout-Puissant et sera puni par l'enfer, si l'on fini notre vie dans cette position de vie là.
Comme le voleur non-repentant sur la croix qui est resté dans sa position d'orgueil et d'arrogance, alors qu'il était en train de mourir sur la croix à côté du sauveur.
C'est la résistance à Dieu ou la résistance à sa propre conscience qui conduit en enfer, mes chers amis.
Tu peux être qui tu veux, tant que tu ne te soumets pas à ta propre conscience et que tu restes ainsi jusqu'à la fin de ta vie sur terre, l'enfer sera ton partage.
À CHACUN DONC DE CHOISIR À CHAQUE INSTANT LA FAÇON DE VIVRE QUI LUI CORRESPOND, MES CHERS AMIS.
On ne peut s'entraider, car seul Dieu est le bon berger.
Et le Créateur aide les personnes sincères, car la sincérité est de l'humilité, en réalité.
Et Dieu a choisi d'aider les personnes qui lui sont soumises et qui demandent sincèrement son aide afin de mener une vie qui lui est agréable.
---
TU N'AS AUCUNE IDÉE DE L'ATTENTION QUE LE CRÉATEUR DEMANDE, À CHAQUE INSTANT, CHER AMI(E).
SUIVRE DIEU CONTINUELLEMENT EST IMPOSSIBLE DANS NOTRE SIMPLE FORCE HUMAINE.
PENSER QUE TU PUISSES FAIRE CE QUI EST DIT ICI TOUT SEUL, SANS L'AIDE CONSTANTE DIVINE, EST DE LA FOLIE PURE ET SIMPLE.
EN EFFET, IL EST IMPOSSIBLE DE SUIVRE DIEU, SANS TOUT D'ABORD ÊTRE ARRIVÉ AU BOUT DE SOI-MÊME ET AVOIR CAPITULÉ DEVANT LE CRÉATEUR ET DÉSORMAIS VIVRE EN ABANDON COMPLET DEVANT LUI.
Cela demande de lâcher prise, au fur et à mesure de ce que Dieu te montre qu'il considère être toujours en ta possession.
Dieu veut te posséder complètement, cher ami(e).
Il veut que tu te considères comme sa seule propriété, à chaque instant de ta vie.
SUIVRE DIEU, C'EST MOURIR À SOI-MÊME À PETIT FEU.
ET C'EST SURTOUT LAISSER DIEU VIVRE À NOTRE PLACE, AU FUR ET À MESURE QU'ON LÂCHE PRISE SUR NOTRE PROPRE VIE.
Donc ce qui est dit ici est uniquement pour les désespérés, je parle des personnes qui ont vécu et réalisé que la vie sans Dieu ne vaut pas du tout le coup d’être vécu.
Sans s'estimer être un incapable ou une incapable, à chaque instant de sa vie, Dieu ne viendra jamais t'aider, cher ami(e).
"JÉSUS A RÉPONDU : "EN M'AIMANT, VOUS POUVEZ OBÉIR À MA PAROLE. ET MON PÈRE VOUS AIMERA SI PROFONDÉMENT QUE NOUS VIENDRONS À VOUS ET QUE NOUS FERONS DE VOUS NOTRE DEMEURE."
LE SEIGNEUR EXPLIQUE ICI LA NOUVELLE NAISSANCE DU POINT DE VUE DIVIN.
DIEU N'AIDE PAS N'IMPORTE QUI, MES CHERS AMIS.
LE CRÉATEUR AIDE RÉELLEMENT, UNIQUEMENT, CEUX QUI NE LUI RÉSISTENT PLUS DU TOUT.
EN EFFET, LA SEULE FAÇON QUE TU PEUX PROUVER VÉRITABLEMENT, QUE LE CRÉATEUR T'A AIDÉ, C'EST EN AYANT JUSQU'À LA FIN DE TA VIE TERRESTRE, LA VIE DE SAINTETÉ SURNATURELLE DU CHRIST ET SA VIE PLEINE DE MIRACLES.
LE RESTE EST DU MENSONGE ET DE LA FAUSSE PUBLICITÉ.
EN EFFET, TANT QUE TU RÉSISTES À DIEU, TU RÉVÈLES NE PAS LUI ÊTRE SOUMIS ET N'AVOIR PAS FAIT DU CRÉATEUR TON UNIQUE PROPRIÉTAIRE, DONC TON VÉRITABLE SEIGNEUR.
POURQUOI, À TON AVIS, DIEU AIDERAIT QUELQU'UN QUI NE SE CONSIDÈRE PAS APPARTENIR ENTIÈREMENT AU CRÉATEUR ?
EST-CE QUE TA VOLONTÉ N'APPARTIENT QU'À DIEU SEUL ?
VEUX-TU UNIQUEMENT, CE QUE LE CRÉATEUR TE DIT DE VOULOIR ?
AS-TU TOUJOURS UNE VOLONTÉ PROPRE QUE TU CONSIDÈRES IMPORTANTE À TES YEUX ?
C'EST DONC À CHACUN DE TRAITER AVEC L'AIDE DIVINE SON PROPRE PROBLÈME DE RÉBELLION ENVERS LE CRÉATEUR.
Tout comme Jésus a eu a traité sa pensée de ne pas aller à la croix, en suppliant Dieu de l'aider jusqu'à transpirer du sang.
Le Créateur ne t'aidera pas à lui être soumis, tant que tu ne montreras pas que tu veux son aide, de tout ton être, cher ami(e).
CAR SI TU ES CAPABLE DE TRAVAILLER SANS COMPTER TES HEURES, S'IL LE FAUT.
SI TU ES CAPABLE DE TRAVAILLER DANS DES SITUATIONS PÉNIBLES ET TRÈS DIFFICILES POUR RECEVOIR DE L'ARGENT EN RETOUR.
SACHE QUE DIEU SAIT AUSSI, QUE SI TU VOULAIS LUI ÊTRE SOUMIS RÉELLEMENT, TU L'AURAIS DÉJÀ ÉTÉ, EN LE RECHERCHANT JUSQU'À LE TROUVER, COMME JÉSUS NOUS L'A MONTRÉ EN TRANSPIRANT DU SANG.
DONC TU NE VEUX PAS ÊTRE SOUMIS À DIEU, TOUT SIMPLEMENT.
COMPRENDS, QUE SANS AVOUER AU CRÉATEUR TON MANQUE RÉEL DE DÉSIR DE LUI PLAIRE, TU CONTINUERAS SUR LE CHEMIN DE LA PERDITION.
En effet, c'est celui qui avoue ses transgressions et qui les délaisse ou les abandonne, car il recherche le Créateur jusqu'à ce que Dieu lui vienne en aide.
C'est lui qui obtiendra miséricorde ou c'est lui qui aura la force divine pour changer et ressembler surnaturellement au Christ.
Donc la seule vraie question est :
Veux-tu vraiment recevoir l'aide de Dieu ?
Si oui, pourquoi le Créateur ne t'a-t-il toujours pas aidé en t'accordant la vie de sainteté surnaturelle du Christ et sa vie pleine de miracles ?
---
AVANT DE VOULOIR CHANGER, IL FAUT TOUT D'ABORD TRÈS BIEN CONSTATER SA PROPRE MÉCHANCETÉ HUMAINE, MES CHERS AMIS.
Tant que tout en toi ne reconnaîtra pas ta propre méchanceté, tu ne pourras jamais chercher Dieu jusqu'à ce qu'il se laisse trouver par toi.
On ne peut trouver Dieu, tant que l'on considère que l'on a quelque chose d'important pour nous encore présent dans notre vie, à part le Créateur lui-même.
LE JOUR OÙ TOUT PERDRA SA VALEUR DANS TA VIE, CELA AURA POUR CONSÉQUENCE, LE FAIT QUE CHERCHER DIEU SERA ET DEVIENDRA TA SEULE FAÇON DE VIVRE.
Que le Créateur se laisse trouver ou pas par toi, tu n'auras plus rien d'autre dans ta vie auquel retourné, pour arrêter de chercher le Tout-Puissant.
Donc tu continueras à le chercher sans arrêt jusqu'à ta mort.
C'est là, la véritable explication du fait que Jésus ait transpiré du sang, mes chers amis.
Le Seigneur n'avait rien d'autre d'important dans sa vie personnelle, que le fait de chercher à plaire à Dieu en tout temps.
Tant que tu n'as pas atteint cela, Dieu ne se révélera pas à toi, comme il s'est révélé au Christ.
Car tu ne valorises pas encore le Créateur, au-dessus de tout autre chose, dans ta vie personnelle.
Ton mariage, ton couple, tes enfants, l'argent, le bonheur terrestre, le plaisir, les possessions, et même la religion, ont depuis bien longtemps pris la place du Créateur dans ta vie personnelle.
DIEU EST JALOUX SIGNIFIE QUE LE CRÉATEUR VEUT ÊTRE CONSIDÉRÉ PAR NOUS, COMME LE SEUL QUI EXISTE À NOS YEUX.
SANS CE NIVEAU D'ADORATION-LÀ OU SANS CE NIVEAU DE CONSIDÉRATION-LÀ, DIEU NE S'INTÉRESSERA PAS RÉELLEMENT À NOUS, MES CHERS AMIS.
Le Créateur a déjà fait sa part, il y a 2000 ans, en venant en personne nous montrer qu'il nous aime et qu'il passait l'éponge sur tous nos péchés, quel qu'ils soient.
Le péché n'est plus la raison pour laquelle on ira en enfer, mes chers amis.
La seule raison d'aller en enfer, c'est le fait de résister à Dieu et de ne pas montrer au Créateur qu'on l'aime et qu'on a besoin de lui tout le temps.
Sans comprendre que le ciel représente la maison de Dieu, tu ne réaliseras pas que le Tout-Puissant ne veut chez lui que ses amis.
C'est-à-dire les personnes qui ont su gagner sa confiance en menant une vie de véritable obéissance à lui.
DONC C'EST À CHACUN DE NOUS DE PROUVER DONC AU CRÉATEUR, QU'ON A VRAIMENT BESOIN DE LUI, QU'ON L'AIME ET QUE L'ON VEUT DEVENIR SON AMI, À CHAQUE INSTANT DE NOTRE VIE, JUSQU'AU JOUR DE NOTRE MORT.
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Job 1:13-22
13 Un jour que les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné,
14 il arriva auprès de Job un messager qui dit: Les boeufs labouraient et les ânesses paissaient à côté d'eux;
15 des Sabéens se sont jetés dessus, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l'épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle.
16 Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit: Le feu de Dieu est tombé du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs, et les a consumés. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle.
17 Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit: Des Chaldéens, formés en trois bandes, se sont jetés sur les chameaux, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l'épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle.
18 Il parlait encore, lorsqu'un autre vint et dit: Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné;
19 et voici, un grand vent est venu de l'autre côté du désert, et a frappé contre les quatre coins de la maison; elle s'est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Et je me suis échappé moi seul, pour t'en apporter la nouvelle.
20 Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête; puis, se jetant par terre, il se prosterna,
21 et dit: Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L'Éternel a donné, et l'Éternel a ôté; que le nom de l'Éternel soit béni!
22 En tout cela, Job ne pécha point et n'attribua rien d'injuste à Dieu.
Job 2
7 Et Satan se retira de devant la face de l'Éternel. Puis il frappa Job d'un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête.
8 Et Job prit un tesson pour se gratter et s'assit sur la cendre.
9 Sa femme lui dit: Tu demeures ferme dans ton intégrité! Maudis Dieu, et meurs!
10 Mais Job lui répondit: Tu parles comme une femme insensée. Quoi! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres.
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BILAN 2023
Entre les commandes en cours et l'expo qui arrive à grand pas (et le petit dernier que je garde en même temps que je bosse ), je suis bien occupée et je n'ai pas le temps de dessiner pour moi. Du coup je me suis dis qu'il était temps de faire un petit bilan de l'année 2023 sachant qu'elle fut très chargée (positivement).
En plus vous pouvez apercevoir ici 2 petites exclus qui seront visibles lors de mon expo MICROPOLIS (#teasing 😎)
• Pour commencer, le plus important pour moi : ma grossesse qui m'a suivie sur une bonne partie de l'année jusqu'à la naissance de mon 2ème enfant cet été. J'avais déjà un petit bonhomme mignon et incroyablement intelligent (et doué en dessin !!), maintenant j'en ai un 2ème bien parti pour devenir un adorable petit clown (traitez moi de nunuche, j'assume).
Cette grossesse m'a, certes, obligée à ralentir le rythme et à repousser mon expo mais elle m'a aussi permis de prendre conscience de mes limites : je suis du genre à être dans le déni quand je bosse (- moi : "mais siiii ça vaaaa je peux encore le faiiire ! j'ai encore un peu d'énergie dans un coin" - la vie : "non.")
• Ensuite ma collaboration avec le bar Le Sauvage : En créant la mascotte et le logo du lieu tout d'abord. En quoi ça change des autres logos ? Et bien là il s'agit de créations pour un lieu de vie - un bar - ainsi qu'un lieu culturel (le bar est aussi un lieu d'exposition). Donc à chaque concert, à chaque expo ou simplement chaque bière bue, les gens voient mon travail et ça me rend super fière !
Pour continuer cette collaboration, il y a eu justement ma 1ère expo MICROPOLIS en avant première dans ce bar ! Si le vernissage ne s'est pas déroulé comme prévu (pluie torrentielle + manifs ce jour là), le dévernissage a eu son succès et au final c'est la moitié de mon expo qui est partie... M'encourageant a faire MICROPOLIS vol.2 (mais on y vient) ! En tout cas énorme merci à Guillaume le patron du bar ❤ ! Des mecs sympa et marrants comme ça vous en croiserez pas souvent donc si vous avez l'occasion, allez boire un verre dans son bar !
youtube
• Dans registre un peu plus personnel : ma soeur s'est mariée et du coup j'ai découvert la "joie" d'être témoin haha ! Punaise c'était EPUISANT : des mois de préparatifs en parallèle du boulot et de ma vie de jeune maman bis ! OUAH ! Je ne suis pas sûre que j'accepterai de nouveau de reprendre le rôle haha !
Je râle mais en vérité on s'est bien amusés et le plus important c'est que la mariée ait aimé sa journée ! Encore toutes mes félicitations à ma frangine et mon beau frère 😊 !
• Pour continuer j'ai pu constater à quel point j'avais progressé jusqu'au point de me débarrasser une bonne fois pour toute de mon syndrome de l'imposteur et d'enfin avoir le courage de faire les démarches pour devenir Artiste Auteur (je vais dire AA maintenant ce sera plus court). Bon anecdote tout de même sur ce point : je me bats encore avec l'administration française pour régler la cessation de mon ancienne activité et avoir le statut d'AA... on m'a baladée dans tous les sens pour remplir mon dossier de cessation et là ça traine à mort pour me valider des papiers 😤... 2024 j'ai le SIREN ?
• Cette année j'ai également pu échanger, puis faire la rencontre d'un artiste dont je vénère le travail : François Baranger (vous auriez vu ma tête quand j'ai vu que j'avais reçu un message de sa part... je venais tout juste d'accoucher qui plus est ! bébé porte bonheur ? ). Il a été super encourageant concernant mes propres dessins et je pense que ça eu l'effet déclic sur mon intention de devenir A-A : si un grand nom du dessin comme lui est capable de voir des qualités dans mon travail, alors je n'ai pas de raisons de douter ! Je tiens a lui dire encore une fois un immense merci. Que ce soit pour ses compliments sur mon travail, ses encouragements, ses dédicaces ou tout simplement pour m'avoir écoutée parler dans le stress le plus absolu (et très mal dissimulé..). J'ai dû lui paraitre très bizarre haha 😅 !
D'ailleurs petit message pour lui rappeler que, oui, j'ai bel et bien pour objectif de lui faire dédicacer toute ma collection de ses livres. Ceci est mon "objectif pokédex" perso (un barandex ?) : j'ai décrété que j'aurai un dessin dans chacun bouquin. Donc désolée pour lui, il n'a pas fini de me croiser en convention 😈 !
• Enfin c'est avec une immense joie que je vois ma communauté évoluer et s'engager plus fortement ! 500 personnes ça peut sembler être un petit nombre mais pour moi c'est déjà incroyable ! Grâce à cela je commence à avoir plus de commandes et j'ai même signé mon premier contrat ce mois-ci (mais ça vous en saurez plus l'année prochaine hahaha). J'avoue j'ai même mes petits chouchous parmi mes clients haha ! Pensée particulière pour Enrico "the wild west man" et sa femme Isa Venture : c'est toujours un plaisir de recevoir leurs messages à chaque fois touchants ! J'espère bien avoir un jour la chance de boire une tasse de thé avec eux tout en dégustant des spéculoos 😋 !
Bref pour cela je vous remercie tous mille fois et j'espère que ça va continuer dans cette voie l'année prochaine !
• Enfin je termine avec mon expo MICROPOLIS vol2 qui a vécu moult péripéties (dont la naissance de mon fils, rien que ça) pour finalement voir le jour mardi prochain au Poum Poum T'chak (souhaitez moi qu'il n'arrive rien d'autre d'ici là) ! J'aurais la chance de présenter de nouveau mes petits insectes en même temps qu'aura lieu un concert de Jazz/Blues ! Trop cool 😎 !
Bref, un immense merci à vous tous pour cette chouette année ! J'espère que 2024 sera aussi cool !
Bonnes fêtes de fin d'année à tous !
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池山神社 (ikeyama jinja)
Au milieu d'un lac, sur une toute petite île, au sommet des montagnes de Muroto, il y a un sanctuaire.
Je demande à qui il est dédié, à voix haute. Un de nos guides-compagnons de marche nous explique. Mitchell traduit.
Il est pour ce dragon qui s'est envolé pour Kagawa, il y a quelque temps déjà.
Ou peut-être pour ce deuxième dragon qui est revenu prendre sa place -- la traduction de Mitchell laisse toujours place à des flous artistiques.
Ici, les dragons sont associés aux cours d'eau. Selon l'histoire, un dragon-lac se serait enroulé autour de cette île.
Un jour, un homme, chasseur, courant après sa proie, entreprend de traverser ce lac-dragon à la nage. Couteau entre les dents, il s'avance dans l'eau, jusqu'aux hanches, jusqu'au cou -- l'eau partout éclabousse, le sanglier fuit toujours -- et, après les quelques premiers coups de brasse, échappe son couteau. La lame coule. Elle brille quelques instants dans sa chute, lente mais irrévocable, jusqu'à ce que la lumière ne l'atteigne plus.
Et ainsi, le dragon-lac, choqué de ce contact avec une arme, s'est retiré vers les cieux.
Pacifistes, les dragons. Asséché, le lac.
Plus tard, apparement, une dame serait venue prier pour le retour de l'eau. Ils ont fait dévier une rivière il y a quelques années, me glisse Mitchell. Réussite.
C'est la lumière du matin qui l'inonde maintenant. Nous sommes partis tôt, pour devancer la chaleur, mais c'est la journée la plus fraîche depuis mon arrivée. Partout, dansant autour du lac, des libellules.
Tonbo, me dit Saki. Je préfère l'anglais, dragonfly.
Saki est charmante. Elle a le visage rond, les yeux aussi. Prompts à la surprise, disposés à donner leur pleine attention à tout interlocuteur.
C'est peut-être bien notre première amie japonaise, si on ne compte pas Kusumoto-san (notre superviseur, rappel). Elle est membre de notre groupe de taiko.
L'autre jour, par accident, devant sa toute sa classe de pré-adolescents, je l'ai appelée Saki-chan. Un bon saikeirei au sortir, inclinaison à 90 degrés, sumimasen sumimasen Wada-sensei. Elle a rit, m'a rassurée, les étudiants savent mon prénom, ce n'est rien de grave. Sumimasen quand même.
"Je me demandais si tu l'avais réalisé," m'a dit Ryan à propos de mon erreur, au retour, dans la voiture. "Une chance que que oui, quand même."
Assis sur la mousse, nous observons nos compagnons de marche (moyenne d'âge, 70 ans) s'affairer. Ils nettoient le sanctuaire, ramassent les petites branches, et sans trop savoir, nous nous joignons à eux.
Ils enlèvent les branches mortes attachées au portail qui marque l'entrée du sanctuaire. Les remplacent par des branches neuves, pleines d'un feuillage vert et frais. Au sommet de la montagne, à l'aide d'une petite machette, ils les ont coupées, les ont amenées jusqu'ici.
Sakaki, me dit Saki. L'arbre qui pousse au plus haut.
Ils installent une corde, qui pend en demi-cercle juste sous le sommet du portail. Y attachent des bouts de papiers blancs, coupés en franges verticales -- des éclairs, me dit Ryan. La corde représente le ciel, tordu en nuages d'orage.
Ils laissent du sake en offrande sur le petit altar. Et puis des fruits aussi, et du poisson. Terre et mer.
On prie un peu. Deux salutations, deux tapes dans les mains, une dernière salutation.
Ça sent le pin, tout autour, et le lac est doré. Pour accéder à l'île, on s'est avancés sur des troncs d'arbres couverts de mousse, ponts de fortune. C'est silencieux.
On partage la nourriture qu'on a amené. Un des hommes marche vers nous, nous tend chacun une petite clémentine verte et jaune (mikan), l'air très peu mûre. On dit merci, à demi-mot.
Dans le vent, les petits éclairs de papier bruissent.
Je pèle ma clémentine. Sous sa peau verte, elle est parfaite. Orange, sucrée, sans pépins.
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