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#homme fardé
petitmonsieur1 · 3 months
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L’Homme Fardé
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swgzl · 25 days
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LATE NIGHT THOUGHTS.
Un des derniers projets que j'ai codé ; le forum @latenightgirlies vient d'ouvrir ses portes aujourd'hui !
Contexte .:
C'est sur l'île de ULLEUNG que l'histoire s'inscrit. En ces temps présents, l'île est dirigée par un certain Jo, maire de la ville.
Cet homme qui souhaitait s'offrir des vacances éloignées de la capitale fut pris dans l’engrenage qui le hissa sur ce large fauteuil. Il dirige, il gère, il exécute. Du haut de son piédestal, il observe silencieusement la population.
La population ? Elle est dense, différente, hétéroclite et changeante : ça va, ça vient. Des visages fardés de dorures et des visages éreintés du quotidien. Des larges bâtisses avec fioritures à outrances et des immeubles en ruine.
Tout se sait, tout s'entend, vos secrets n'en sont guère. Les murs ont des oreilles, disent-ils. Après tout, dans une île telle que ULLEUNG, il est impossible de passer inaperçu (ou presque).
À ce jour, une nouveauté. En début d'année 2023 plusieurs projets ont vu le jour, attirant ainsi davantage de population que nécessaire : une école privée (du collège, jusqu'à l'université) et un centre commercial.
cette île n’était que pionnière dans l'agriculture et les échanges maritimes, et voilà qu’elle s'aventure à croire en l'idée de devenir à son tour : un lieu incontournable en Corée du sud.
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texthuman · 2 years
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« Le cyclone, c'était une femme qui venait d'entrer. Il y avait un homme derrière elle, mais c'était une femme qui venait d'entrer. Pas tant un cyclone que quelque chose comme l'air de la mer. On n'aurait pas su dire ce qu'il y avait de si différent en elle des autres gens, mais oh lala ce que c'était différent ! Elle était encore tout silence, encore pas très délivrée de la nuit et de la rue, avec les épaules hautes d'avoir à peine quitté un manteau si nécessaire par le froid qu'il faisait, elle ne cherchait pas à s'imposer par un éclat. Elle avait ses yeux de myope aux longs cils à peine fendus, la tête en arrière rejetée, le menton assez fort pointant, et cet immense cou qui semblait, à cause du décolleté étroit de la robe, descendre entre les seins, entre l'emplacement des seins.
« Comme elle est belle ! » murmura Bérénice. Ce n'était pas du tout le mot, mais la langue est si pauvre, et il ne s'en présentait pas d'autre. Une grande femme, longue plus que grande, une longue femme blonde, cendrée, fardée de façon à paraître très pâle. Elle était de l'âge qui est au-delà de la jeunesse, et on ne pouvait s'empêcher, quand on se demandait « Quel âge a-t-elle ? », de penser qu'elle avait l'âge de l'amour. » (p.70-71)
Aurélien, Aragon
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sporcafaccenda · 1 month
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Le Bain Rouge
La fille du sultan aime sa favorite, L'esclave aux cheveux courts, la pâle Moscovite. Et comme elle est jalouse, elle la fait garder, Dans la salle aux jets d'eau par les hommes fardés Et cruels à qui seuls les adolescents plaisent. Elle rit trop souvent avec les sœurs Maltaises, Celle aux roses, celle qui porte un attirail De talismans et celle à l'anneau de corail… La fille du sultan dévêt la Moscovite, Et puis, à se baigner près d'elle elle l'invite, Ouvrant ses bras menus au milieu du bassin. Alors elle l'enlace et sur leurs yeux, leurs seins A toutes deux, le jet d'eau versé un ruisseau rouge, Une petite pluie en fleurs qui frôle et bouge. Des trois sœurs aux yeux noirs que l'on vient d'égorger Il ne reste plus rien que ce jet d'eau léger. Et dans les marbres bleus il danse, tourne et saigne Sur les corps frémissants des femmes qui s'étreignent … Dans le grand escalier l'homme au sabre descend… Trois corps dans un grand sac…Quelques taches de sang Et parmi les coussins où traîne une odeur fade, Les roses, le corail, les talismans de jade….
Maurice MAGRE in "La Montée aux Enfers"
Art: Pino Dangelico ("Nelle indie misteriose", Messalina n.169)
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corydon8 · 7 months
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SEPTIMA
INCANTATRICE
Septima fut esclave sous le soleil africain, dans la ville d’Hadrumète. Et sa mère Amoena fut esclave, et la mère de celle-ci fut esclave, et toutes furent belles et obscures, et les dieux infernaux leur révélèrent des philtres d’amour et de mort. La ville d’Hadrumète était blanche et les pierres de la maison où vivait Septima étaient d’un rose tremblant. Et le sable de la grève était parsemé des coquilles que roule la mer tiède depuis la terre d’Égypte, à l’endroit où les sept bouches du Nil épandent sept vases de diverses couleurs. Dans la maison maritime où vivait Septima, on entendait mourir la frange d’argent de la Méditerranée, et, à son pied, un éventail de lignes bleues éclatantes s’éployait jusqu’au ras du ciel. Les paumes des mains de Septima étaient rougies d’or, et l’extrémité de ses doigts était fardée ; ses lèvres sentaient la myrrhe et ses paupières ointes tressaillaient doucement. Ainsi elle marchait sur la route des faubourgs, portant à la maison des serviteurs une corbeille de pains flexibles.
Septima devint amoureuse d’un jeune homme libre, Sextilius, fils de Dionysia. Mais il n’est point permis d’être aimées à celles qui connaissent les mystères souterrains : car elles sont soumises à l’adversaire de l’amour, qui se nomme Anterôs. Et ainsi qu’Erôs dirige les scintillements des yeux et aiguise les pointes des flèches, Anterôs détourne les regards et émousse l’aigreur des traits. C’est un dieu bienfaisant qui siège au milieu des morts. Il n’est point cruel, comme l’autre. Il possède le népenthès qui donne l’oubli. Et sachant que l’amour est la pire des douleurs terrestres, il hait et guérit l’amour. Cependant il est impuissant à chasser Erôs d’un cœur occupé. Alors il saisit l’autre cœur. Ainsi Anterôs lutte contre Erôs. Voilà pourquoi Sextilius ne put aimer Septima. Sitôt qu’Erôs eut porté sa torche dans le sein de l’initiée, Anterôs, irrité, s’empara de celui qu’elle voulait aimer.
Septima connut la puissance d’Anterôs aux yeux baissés de Sextilius. Et quand le tremblement pourpré saisit l’air du soir, elle sortit sur la route qui va d’Hadrumète jusqu’à la mer. C’est une route paisible où les amoureux boivent du vin de dattes, appuyés contre les murailles polies des tombeaux. La brise orientale souffle son parfum sur la nécropole. La jeune lune, encore voilée, vient y errer, incertaine. Beaucoup de morts embaumés trônent autour d’Hadrumète dans leurs sépultures. Et là dormait Phoinissa, sœur de Septima, esclave comme elle, et qui mourut à seize ans, avant qu’aucun homme eût respiré son odeur. La tombe de Phoinissa était étroite comme son corps. La pierre étreignait ses seins tendus de bandelettes. Tout près de son front bas une longue dalle arrêtait son regard vide. De ses lèvres noircies s’envolait encore la vapeur des aromates où on l’avait trempée. Sur sa main sage brillait un anneau d’or vert incrusté de deux rubis pâles et troubles. Elle songeait éternellement dans son rêve stérile aux choses qu’elle n’avait point connues.
Sous la blancheur vierge de la lune nouvelle, Septima s’étendit près de la tombe étroite de sa sœur, contre la bonne terre. Elle pleura et elle froissa son visage à la guirlande sculptée. Et elle approcha sa bouche du conduit par où on verse les libations, et sa passion s’exhala :
— Ô ma sœur, dit-elle, détourne-toi de ton sommeil pour m’écouter. La petite lampe qui éclaire les premières heures des morts s’est éteinte. Tu as laissé glisser de tes doigts l’ampoule colorée de verre que nous t’avions donnée. Le fil de ton collier s’est rompu et les grains d’or sont épars autour de ton cou. Rien de nous n’est plus à toi, et maintenant celui qui a un épervier sur la tête te possède. Écoute-moi, car tu as la puissance de porter mes paroles. Va vers la cellule que tu sais et supplie Anterôs. Supplie la déesse Hâthor. Supplie celui dont le cadavre dépecé fut porté par la mer dans un coffre jusqu’à Byblos. Ma sœur, aie pitié d’une douleur inconnue. Par les sept étoiles des magiciens de Chaldée, je t’en conjure. Par les puissances infernales qu’on invoque dans Carthage, Iaô, Abriaô, Salbâal, Bathbâal, reçois mon incantation. Fais que Sextilius, fils de Dionysia, se consume d’amour pour moi, Septima, fille de notre mère Amoena. Qu’il brûle dans la nuit ; qu’il me cherche près de ta tombe, ô Phoinissa ! Ou emmène-nous tous deux dans la demeure ténébreuse, puissante. Prie Anterôs de refroidir nos haleines s’il refuse à Erôs de les allumer. Morte parfumée, accueille la libation de ma voix. Achrammachalala !
Aussitôt, la vierge emmaillotée se souleva et pénétra sous la terre, les dents découvertes.
Et Septima, honteuse, courut parmi les sarcophages. Jusqu’à la seconde veille elle demeura dans la compagnie des morts. Elle épia la lune fugitive. Elle offrit sa gorge à la morsure salée du vent marin. Elle fut caressée par les premières dorures du jour. Puis elle rentra dans Hadrumète, et sa longue chemise bleue flottait derrière elle.
Cependant Phoinissa, roide, errait par les circuits infernaux. Et celui qui a un épervier sur la tête ne reçut point sa plainte. Et la déesse Hâthor resta allongée dans sa gaine peinte. Et Phoinissa ne put trouver Anterôs, puisqu’elle ne connaissait pas le désir. Mais dans son cœur flétri elle éprouva la pitié que les morts ont pour les vivants. Alors la seconde nuit, à l’heure où les cadavres se délivrent pour accomplir les incantations, elle fit mouvoir ses pieds liés dans les rues d’Hadrumète.
Sextilius tressaillait régulièrement par les soupirs du sommeil, le visage tourné vers le plafond de sa chambre, sillonné de losanges. Et Phoinissa, morte, enroulée de bandelettes odorantes, s’assit auprès de lui. Et elle n’avait point de cervelle ni de viscères ; mais on avait replacé son cœur desséché dans sa poitrine. Et dans ce moment Erôs lutta contre Anterôs, et il s’empara du cœur embaumé de Phoinissa. Aussitôt elle désira le corps de Sextilius, afin qu’il fût couché entre elle et sa sœur Septima dans la maison des ténèbres.
Phoinissa mit ses lèvres teintes sur la bouche vive de Sextilius, et la vie s’échappa de lui comme une bulle. Puis elle parvint à la cellule d’esclave de Septima, et la prit par la main. Et Septima, endormie, céda sous la main de sa sœur. Et le baiser de Phoinissa et l’étreinte de Phoinissa firent mourir, presque à la même heure de la nuit, Septima et Sextilius. Telle fut l’issue funèbre de la lutte d’Erôs contre Anterôs ; et les puissances infernales reçurent à la fois une esclave et un homme libre.
Sextilius est couché dans la nécropole d’Hadrumète, entre l’incantatrice Septima et sa sœur vierge Phoinissa. Le texte de l’incantation est inscrit sur la plaque de plomb, roulée et percée d’un clou, que l’enchanteuse a glissée dans le conduit des libations de la tombe de sa sœur.
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musographes · 10 months
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Les filles dévêtues l’emportent toujours
Vous commencez sans nul doute à connaître le refrain : le grand public porte sur les modèles d’hier et d’aujourd'hui un regard très déformé, qui fait des modèles vivants des individus presque exclusivement féminins et qui auraient sans arrêt des aventures avec les artistes, alors même que l’Histoire et la sociologie nous racontent tout autre chose. Le caractère frappant de cette image pervertie du modèle vivant réside dans les conditions de son émergence.
Condition numéro 1 : la rapidité de cette émergence.  L’essayiste Susan Waller avance qu’il ne fallut qu’une trentaine d’années, de 1840 à 1870, pour que se cristallise cette image populaire. Au regard de l’irruption des modèles dans les colonnes des journaux à la fin du XIXe et de la popularité de la bohème de l’entre-deux-guerres, l’on peut se montrer plus généreux et tirer le trait d’un mouvement de popularisation s’achevant vers 1930. Au-delà, l’histoire des modèles a continué de s’écrire,  mais de manière plus discrète, et la perception du métier s’est figée comme un fossile dans l’ambre. Donc, alors que l’histoire du métier de modèle vivant s’étend sur au moins 2500 ans, c’est l’espace d’un siècle, seul, qui en a construit la perception par la population, ce qui est encore plus frappant quand on le traduit en graphique.
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Modèles de l’Antiquité gréco-romaine, modèles de la Renaissance, modèles de l’époque moderne et contemporaine... cent années auront suffi à tous les ranger dans le tiroir des jeunes nymphes qui couchent. Quand on sait que, jusqu'à la fin de l’époque moderne en Occident, l’activité de modèle était demeurée une affaire prioritairement masculine, on voit le hic. Néanmoins, même si cent années peuvent n’être qu’un fugace morceau d’histoire pour une civilisation, cela suffit pour forger tout un imaginaire. Regardez donc les artistes : leur image populaire actuelle doit beaucoup au XIXe. L’image du génie solitaire, pauvre et tourmenté, coincé dans sa mansarde émerge à cette période.  Et c’est un gros pan de tout notre imaginaire romanesque au sens large qui est l’enfant du XIXe. Le cinéma actuel puise encore beaucoup à cette source. C’est que la littérature et l’art ont connu une floraison et une diffusion sans pareille à cette époque, posant ainsi de nombreux jalons de notre imaginaire collectif. Et parmi les innombrables sujets à portée de main en ce XIXe siècle effervescent, celui du modèle vivant a paru suffisamment digne d’intérêt aux écrivains et journalistes pour qu’ils s’en saisissent, tout en le remodelant suivant leurs propres conceptions et celles de leur temps, qui sont ainsi devenues les nôtres.
Condition numéro 2 : les filles nues Cela coulait de source... Si tout le monde, public et littérateurs, s’est mis à s’intéresser aux modèles vivants, ce n’est point prioritairement par amour de l’art et de la sociologie...  Jusqu’au début du XIXe, la production de nus masculins était supérieure à celle des nus féminins, et cela durait depuis l’Antiquité. Dans les académies d’Europe, sauf exceptions, il n’y avait pas de poseuses et celles-ci, quoique devenant progressivement plus recherchées au fil de l’évolution des mœurs, étaient demeurées minoritaires même dans les ateliers privatifs. Le résultat fut que, à l’exception de quelques anecdotes sur la Fornarina et la belle Vespucci largement fardées de légende, le métier de modèle n’intéressait pas grand monde hors du milieu artistique. Parce que des hommes peignant-sculptant d’autres hommes, voilà bien 2500 ans que les colporteurs d’anecdotes s’en tamponnent avec une constance jamais démentie. Mais le contexte des révolutions sociétales et industrielles en cours au XIXe favorisa l’explosion de la production artistique, en même temps qu’il fut le décor d’une autre révolution, qui consista à ce que des jeunes filles viennent en masse poser nues dans les ateliers, et ce de manière officielle. Cette belle synchronisation des horloges fut le ferment d’un intérêt nouveau pour les modèles vivants, mais uniquement de genre féminin, bien évidemment. Du travail des modèles féminines, les littérateurs tirèrent une matière première applicable aussi bien aux fables moralistes, au romantisme qu’au réalisme social. Ces gens de plume, qui gravaient dans leurs pages les préjugés de leur temps et ne savaient généralement parler des poseuses que sous un angle restreint, souvent sentimental voire sexuel, participèrent activement à la constitution de l’image populaire du modèle en tant que jeune femme bohème et hautement sexualisée. Et il ne fallut pas compter sur les artistes pour contrer cette image, bien au contraire.
Moralité : les femmes nues l’emportent toujours, sur tout.
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Rouge qui cri le vitrail et les bougies entaillées
De ta passion qui entrave le vide ,de tes soupirs écarquillés
Couleur des désespoir pleins de lumières jaillissantes des abysses 
Plus belle fleur dans le noir ,éther engouffré de ses vices
Joyaux des noyaux de la terre !Ô Rouge tu est plus puissant que le silence des cimetières,celui qui hurle de son soupir amer
Car tu est la mort ,la vie ,Jean qui ris et pleure 
Joie ,douleur ,peine ,danse et ardeur 
Rouge dans les éclats de verres 
Dans cette peinture qui coule hors de ce fleuve nommée veine et qui est ma peau parfois en guerre 
Rouge des mômes honteux ,des paumes tranchantes et des  mains rugeuses
Du coeur tendre ,ambré d'idéaux devant le chant des coquelicots
Devant la fleur Suzanne aux yeux noirs et  fougeux  regardant leur pétales couleur sang d'abricot
Rouge des suçons de Dieu qui s'égarent dans l'encens de ses bateaux 
Rouge comme la Lune qui brûle et qui pleure la mélodie des incompris
Sous ma peau qui est bulle de poésie 
Rouge joie !Amour !Enfant trop agité de Vie qu'on tente de faire taire 
Rouge comme la mer qui parfume nos chairs 
Rouge qui gronde ,ma Couleur ,celle de ma première aurore 
Cette première seconde ou je suis sortie d'un corps 
Ma première vie est alors ma première mort 
Pourquoi devrais donc avoir peur de celle ci ?
Mon Coeur est Rouge de cris ,de violence ,de danse 
Mon Coeur jouie,mon coeur ris 
Lorsque je saute ,pleure et cris 
Rouge me permet de vivre mon âme de femme qui est une lame de couteau dans une fleur 
Rouge cri le martyr des dames trop puissante mais victime du mâle insoluble 
Rouge des bougies et du papier qui brûle nos main insolentes 
Rouge de rouge gorge ,de nos seins de femmes ,de notre sincère  pudeur ou nos cri sans soutient gorge 
Rouge comme l'air chaud ou la mort qui se pare de fleurs pour séduire la Vie quand celle ci l'embrasse jusqu'à former l'éternité troublante
Rouge comme l'Art qui vous enivre ou point où il vous hante  
Rouge comme le Christ détruit malgres son génie immaculé
Comme tes cils qui pleurent et jouissent de la vie !Écorché vif !
Rouge comme la vulve crucifiée au milieux des fleurs aux sourires de canif 
Aujourd'hui grâce au Rouge  j'ai pû regarder  un oiseau fou voler et malgres son handicap ,il était splendide
De ses couleurs chatoyantes et de son aile découpés il volait et arrachait le vide .
Aujourd'hui grâce au Rouge je cri et jouie ce poème qui sort de mes veines ou nagent des millions de galaxies punk,mystiques ou bohèmes !
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Nébuleuse
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Putain de larmes hard , où est Dieu dans le foutoir de merde ?
Putride flammes ,dark est mon miroir amer
Je t'emmène dans le territoire du chaos te faire violée par l'enclume ,je t'emmène te faire brûler l'âme jusqu'à t'ecarteler la plume
Nike le ciel ,les putes à fric hommes ou femmes
Je suis keuf du vide et ma matraque est une larme
Laisse moi prendre la parole
Que mon coeur s'immole
Sous ma peau ,crève le vide enfermé comme une étoile sous cette mort mutilé
Dieu et sa voile s'est barré dans son mutisme ,dans les millions de juifs déportés ?
Où est Dieu sous le son mortuaire des dépouilles égarés ?
J'cherche ,je tourne , j'éclate et je frappe ,un animal écarlate sort de ma chatte
Dans mon corps y a un être mutant et bestial aux paumes sanglantes qui gueule
L'aurore m'à violé comme une chienne,haleine de chacal et me laisse seule
Alors je cri dans le vide
Où est Dieu dans le sordide ?
Guerre amer ,guerre grégaire,Nike ton père ,ta mère y est pour rien
Je cri pour ne pas crever à travers un refrain
Parceque mon corps explose avec ma prose qui est mon être dans un éclat de vitrail qui te lacére,te cisaille
Car je suis une hyène de haine qui mord et ose être ton entaille
J' suis ce putain de cri violent comme un si un avion pénétrait éternellement mon antre
J'ai physiquement pas mal mais mon être s'étrangle dans mon ventre
Le souffle bafoué et les aurores de flammes des seins volés
Apprendre la mort dans son corps de femme violée
Où est Dieu dans les strass et les paillettes, dans la pompe à fric pompette ?
A cause de leur karma la Shoah?
A cause de la foi les lois sans émoi?
Les camps de Ouigour,de réfugiés ,les cri des mères perdant leur enfants et leur amour ?
Alors je casse ,j'entrave la lave
Je cri et bute le vide à coup de sang de cadavre
Je gueule après le néant ,sous ce putain de ciel bleu comme la mort , l'incertitude trop prude pour se mettre à poil pour oser être sincère
Je cri la mer dans laquelle je me noie et ses estuaires
Je cri pour les barjos ou même les clodos qu'on laisse crever de chaud dans leur sueur puante et hanté
Là où les corps se décomposent loin du festival de beauté
Je cherche ,je lutte contre moi même
Je cherche un marginal imaginaire pour inspirer mes poèmes
Un esprit incompris venant de l'au delà,une nouvelle foi qui crois en moi puis qui m'aime
Alors j'cherche mon corps dans le vide hardcore
Je mord les bites d'agresseurs
Ma gueule est une terreur
Elle dénonce ,elle nike la peur
Ce soir , cette nuit et ce jour
Je chercherais celui que j'appelle Dieu dans le Rouge
Ce Rouge qui bouge ,pue le sang et la carcasse mais pue aussi la vie
Ce Rouge qui est prophète,dans le jardin des poètes
Ce cri qui ose être quand tout est faux et que derrière c'est laid
Ce cri qui est prose ,ce cri qui est pas beau mais qui à décider d'être vraie
L'espoir apparaît dans ce Rouge
Il est dar ,bancal ,anar ,vérité qui t'encule dans le Noir
Il est l'Amour qui reste ,la beauté des zestes de Vie
Les sourires oubliés mais qui existent
Les beauté du matin fardé de couleur qui jamais se désiste
Le sourire d'un tendre chien et de ton coeur parceque tu résiste
Nébuleuse
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youtube
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alexar60 · 3 years
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L’hôtel particulier (39)
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Chapitres précédents
Chapitre 39 : L’inconnu aux roses bleues
Extraits du journal intime de Diane
« Depuis quelques jours, je trouve sur mon lit des roses déposées comme une offrande. Je n’ai pas encore trouvé leur origine et je suspecte un employé de la maison. Je sais que Jean, le barman en pince pour moi. Seulement, il nie toute implication et refuse d’admettre en être l’auteur. Cela ne peut pas être le pianiste qui est ouvertement attiré par les hommes. Tandis que les autres hommes ne vivent pas ici. Ils arrivent au matin et repartent en fin de soirée….
…Ce matin, j’ai encore trouvé une rose bleue sur mon lit. Je suis inquiète car j’avais fermé la porte à clé. Comment est-elle parvenue jusqu’à moi ? Et qui est-cette personne qui persiste à m’offrir des fleurs. Je me suis décidée à en discuter avec les filles. Avant, je n’avais aucune confiance parce que je ne voulais pas que ces cadeaux deviennent un prétexte à dispute. C’est vrai qu’elles sont magnifiques, d’un bleu éclatant. Aucune des filles n’a pu répondre et surprise, Jeannou et Féline ont aussi trouvé des roses à leur pieds au réveil. Féline me cache quelque-chose. Elle semblait inquiète. Je la connais. Elle qui, d’habitude rit tout le temps, sa figure est devenue blanche, elle avait une larme à l’œil comme si elle retenait un secret. Demain, je discuterai avec elle…
…Les fleurs m’intriguent de plus en plus. Elles ont un charme certain et je veux rencontrer celui qui les apporte. Je sais que c’est un homme ! Féline a à moitié craché le morceau. Elle m’a parlé de rêve. De plus, cet après-midi, j’ai vu une silhouette me regarder par la fenêtre de ma chambre alors que je faisais de la balancelle avec Marceline. Maintenant, je suis certaine qu’un inconnu vit caché quelque-part dans la maison…
…J’ai veillé tout la nuit pour surprendre mon inconnu aux roses bleues. Il était quatre heures passé lorsque je me suis endormie et au matin, une fleur rayonnait à mes pieds. Il est entré sans faire de bruit. Je ne crois pas qu’il m’ait touché parce que je portais toujours ma robe de nuit au réveil. C’est étrange mais les fleurs attirent de plus en plus mon esprit vers cet homme dont je ne connais même pas le visage…
…Je ne retiens jamais mes rêves. Pourtant celui de cette nuit me marque encore alors que j’écris ces mots avant de me coucher. En fait, je suis excitée par ce rêve et j’espère le revivre car j’ai eu cette sensation de l’avoir vécu. Je suis dans mon lit et je suis réveillée par un chant étrange. Cela provient de l’entrée. Je descends pour découvrir un groupe de personnages costumés comme dans les livres d’histoire. Les hommes aussi bien que les femmes portent des perruques, ils sont fardés de poudre, leurs lèvres sont d’un rouge vermillon éclatant. Ils rient dansent et discutent. C’est alors que je réalise qu’il n’y a qu’une immense salle à l’exception d’une cuisine. Je rêve tellement bien qu’une odeur de viande rôtie vient jusqu’à mes narines. J’ai soudainement faim. Alors, tout le monde se retourne vers moi. Ils arrêtent de parler et me regardent avec des sourires qui me glacent le sang. J’ai tout-à-coup peur. Mais, je ne devrais pas parce qu’en fait, ils regardent un homme qui se trouve dans mon dos. Je me retourne, il est beau comme un dieu. Son regard envoutant m’hypnotise. Il prononce quelques mots à l’assemblée puis me prend la main. A ce moment, je découvre qu’il vient de déposer une rose bleue. Je reste stupéfaite, subjuguée par cet homme au regard charmeur. Il y a un côté Rudolph Valentino dans son visage, en plus ténébreux. Il me sourit et m’invite à le suivre. Tout le monde s’écarte pour nous laisser passer. Il m’emmène dans une cave qui se trouve dans la cuisine. L’endroit est sombre malgré les torches allumées. A ce moment, il lâche ma main, me laisse comme paralysée au milieu d’une salle remplie de meubles glauques. Je me sens mal à l’aise. Brusquement il arrache le haut de ma chemise de nuit, pelote atrocement mes seins tout en embrassant mon cou. Je faillis et me laisse entrainer par ses baisers et ses caresses. Je me sens partir, je soupire, lui demande en vain d’arrêter mais je veux qu’il continue. Il profite de moi et de mon désir. Il profite de ma bouche et de mon sexe. Ensuite, il m’a allonge sur une table, m’attache et je constate des regards autour de moi. Il sort des instruments m’effrayant et il commence à entailler ma chair. Je me suis réveillé à ce moment…
…Je me suis réveillée en réalisant que je me masturbais en plein sommeil. J’ai encore rêvé de cet homme et quand j’ai ouvert les yeux, alors qu’il faisait toujours nuit, j’ai eu une sensation d’être épiée. Il y avait une ombre contre le mur. J’ai cru à une illusion, une tache d’humidité mais ce matin, la tache a disparu. J’ai encore trouvé une rose bleue…
…Ce soir, la patronne a organisé une fête. Alors, nous nous sommes habillées avec notre plus belle robe. J’ai rencontré un homme charmant. Un militaire borgne et amputé d’une jambe. Nous avons discuté. J’ai aimé ses manières délicates. Il savait que je suis une putain et pourtant, il m’a parlé comme à une femme du monde. Nous sommes montés dans ma chambre, nous avons fait l’amour et il s’est passé quelque-chose de curieux pendant nos ébats. En effet, il s’est retiré de moi, s’est assis au bord du lit comme s’il était fatigué. Cependant, il a vite reprit ses esprits et m’a proposé de me caresser. J’ai bien entendu accepté. Au moment où je m’attendais à être touchée par ses mains, il s’est levé, a pris une des roses dans le vase et alors que je gardais les jambes écartées, il s’est amusé à glisser la fleur sur mon corps. Je reconnais avoir pris plaisir quand la tige caressait mon sexe ou le bout de mes seins. Après avoir pénétré les pétales dans ma propre fleur, il s’est amusé à frôler ma bouche avec délicatesse tout en me demandant de lécher mon odeur. C’était agréable ! Ensuite, il s’est endormi comme une souche et ce matin, il ne se souvenait de rien…
…Pendant le déjeuner, Jeanne a raconté avoir fait un rêve étrange. J’ai de suite pensé aux miens surtout qu’elle a évoqué la présence d’un homme d’une grande beauté. Nous avons ri. L’une de nous a parlé d’un certain Freud qui interprète les rêves. Apparemment, elle refoulerait le désir de trouver le prince charmant. Si c’est cas, je serais aussi dans cette situation. Je n’ai pas trop compris mais nous avons ri comme des folles. Comme à ses habitudes, Louison nous a demandé de redevenir sérieuses. Je n’ai rien dit sur le rêve de cette nuit. En fait, il m’a fait peur. Cet homme est venu, il m’a baisée devant ses amis en perruque puis, il m’a torturé. J’ai senti les tenailles arracher mes tétons, j’ai senti le sang couler à chacune des coupures sur ma peau. J’ai senti le fouet arracher mon dos et mes fesses, j’ai senti un pique transpercer ma langue et le bord de mon sexe. Le pire, j’ai aimé ça ! Ce matin, mon lit était trempé…
…Encore cette nuit, Renaud est venu me chercher. Nous avons marché dans la maison. C’était un véritable labyrinthe tellement cela a duré une éternité. Pourtant nous sommes juste montés dans le grenier mais, les petites chambres aménagées pour les copines avaient été transformées en espèce de couloir interminable. Je l’ai suivi comme une fidèle dévouée à son être jusqu’à la chambre du fond. Elle est magnifique avec ses murs verts. Une fois dans la chambre, il a défait ma robe de nuit. Ensuite, je me suis assise sur le lit et il s’est approché en tendant son vit pour l’enfoncer dans ma bouche. Pendant qu’il tenait mon crane, il dirigeait son sexe en tortillant des hanches. Il me fascine, il m’attire comme jamais ! Cependant, il me fait peur parce qu’il se montre imprévisible. Par exemple, pendant la fellation, il a prévenu que s’il sentait mes dents, il me les arracherait et il en est capable. Alors, je l’ai laissé me prendre. Et j’ai joui…
…Mon maitre vient toutes les nuits me visiter. A chaque fois, je l’attends avec impatience. Je brûle de désir, je me retiens tellement je rêve d’être entre ses bras. Il entre, m’emmène pour aller soit dans le grenier soit dans cette cave qui n’existe que dans mes songes. Cette nuit, nous sommes partis dans la cave. Je me suis agenouillée et devant une ribambelle de personnes masquées, j’ai lapé du lait dans une assiette. Après, j’ai fait le tour de la cave à quatre pattes sous les regards libidineux et moqueurs. Puis, mon maitre a posé une selle sur mon dos, il s’est assis dessus. J’ai avancé et fait un second tour sous les coups de fouet sur mon fondement. J’ai promis de me montrer sage et de faire un troisième tour avec lui sur mon dos s’il arrêtait de me frapper. Alors, pour montrer sa confiance, il a enfoncé le manche du fouet dans mon anus. Ainsi j’avais une jolie queue. Son humiliation est terrible mais je ne résiste plus. C’est trop fort pour moi et j’en redemande. Je ne me comprends pas…
…Mon dieu, j’ai cru que c’était un cauchemar ! Cette nuit, je suis descendue de mon plein gré dans la cave. Il attendait assis sur une chaise. Je me suis agenouillée à ses pieds, j’ai léché sa main froide. Il m’a ordonnée de m’étendre sur la table de torture puis il m’a attachée. Allongée sur le ventre, je n’ai pas un homme entrer. Par contre, j’ai senti des griffures sur ma hanche. J’ai retenu mes cris, j’ai laissé les larmes couler tellement la douleur était insupportable. Cela a duré toute la nuit. Et quand il m’a relâché, il a dit que maintenant mon âme lui appartenait. Je me suis réveillée avec une douleur à la taille. En regardant dans le miroir, j’ai découvert ce tatouage. C’est une rose bleue. J’ai rêvé qu’on me faisait un tatouage et je me réveille avec ! C’est horrible ! J’ai envie de hurler, d’en parler aux autres mais mon maitre me l’interdit, sinon il me tuera… »
Alex@r60 – mars 2021
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Jean COCTEAU Plus intéressé par le théâtre et la musique que par les cours, Cocteau est un enfant fragile qui manque souvent le lycée.  Il échoue deux fois au baccalauréat mais écrit des poésies (qu'il reniera assez vite d'ailleurs !) et acquiert une petite notoriété dans les cercles artistiques. En 1910 Il fait la connaissance de Diaghilev et de Nijinski dont la soeur racontera que son frère « était presque toujours accompagné d'un jeune homme de son âge et de sa taille, très mince, avec des joues creuses et fardées.  (...) il rehaussait son teint par du rouge à lèvres. »   En 1912, Diaghilev lui commande l'argument du ballet de Folkine,"Le Dieu bleu" qui sera créé au Théâtre du Châtelet.  Nijinski le corps maquillé de bleu, dans un costume dessiné par Léon Baskt, évolue dans une chorégraphie inspirée. Revenu de la guerre de 14/18, qu'il fait comme ambulancier (dans un uniforme taillé par Paul Poiret),  il écrit "Parade" pour Diaghilev. Les décors sont de Picasso, la musique d'Erik Satie, la chorégraphie  de Léonide Massine. C'est le choc! insultes, coups de poings, sifflets et applaudissements accueillent le ballet « J’ai entendu les cris d’une charge à la baïonnette dans les Flandres, mais ce n’était rien comparé à ce qui s’est passé cette nuit-là au Châtelet… ». Question vestiaire, habitué aux bonnes maisons depuis l'enfance - sa mère l'habillait chez Old England - Cocteau a des goûts simples. Il n'aime que le meilleur ! Charvet pour la rive droite, Arnys pour la rive gauche !  Ses costumes toujours impeccables feront dire à Picasso que "Cocteau est né repassé" ! Il raffole  tant de la bague Trinity de Cartier qu'il en porte deux, à l’auriculaire gauche. Ses sandales tropéziennes  sont de chez de K jacques. Fou  des chandails il en porte avec tout et en tricote pour ses amis, quant aux  mocassins Franceschini 'il  les commande par dizaines !  « L’invisibilité me semble être la condition de l'élégance. L'élégance cesse si on la remarque. » Merci @ze_french_do_it_better . #danielevychemisier #jeancocteau #surmesure #frenchelegance #faitenfrance🇫🇷 #savoirfaire #3rueducirque #zefrenchdoitbetter (à Daniel Lévy) https://www.instagram.com/p/COswnRjr5Be/?igshid=u1qp3l1prj8h
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zorbascreations · 4 years
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HUIS CLOS AVEC UN VAMPIRE
INCIPIT
Un jour, mon visage gelé, peut-être fendu de rides, d'expressions trop marquées, sera marqué d'un rictus triomphant. Celui, de l'avoir à mes pieds. Pas lui, son corps glacé et endormi à jamais. Je ne pleurerais pas, je fumerais une cigarette, son visage sous mon talon, heureuse, certaine, de son inaction éternelle. Comme un Vipère au poing contemporain, je l'écraserais de tout mon poids parce qu'il a eu le pouvoir trop longtemps. Il sera trop pathétique pour que je lui pardonne. Alors peut-être qu'il me possédera encore un tout petit peu dans mes rêves. Mais il m'appartiendra à jamais, cette fois. Comme je lui ai appartenu, comme il m'a dépossédé de tout ce qu'il restait de bon, de pur et d'égal en moi. Je lui rendrais ma folie sur son linceul. Je ferais littéralement ce que mon psy m'a dit de faire, de le tuer, mon père.
J'errerais parmi les serveurs et le faux endeuillés de ce brave homme dont ils ne savent rien. Je sillonnais les couloirs du lieu des funérailles embaumés d’un sillage de santel. L'homme providentiel mangera les pissenlits par la racine et moi je serai vivante, bien vivante pendant que les hommes debout lèveront son tombeau dans un enterrement auquel je n'assisterais pas puisque “les femmes qui pleurent, c'est un péché”. Je n'aspire pas à ce luxe. Alors à moi, le repos, le bon, le meilleur qu'il a volé aux habitants de la maison de demain. Personne ne le respectera plus, puisque c'est moi et mes sœurs qui l'auront remplacé dans l'ici-bas. Je me servirais une coupelle d'eau et ne mangerais rien des victuailles préparées pour son ultime évènement, sa mort.
 La brune vengeresse, moi, scandera des : “Retourne là d'où tu viens, chien !” et des femmes affolées me supplieront de me taire. Moi, je rirais et rirais plus fort de leur pudibonderie, parce que je suis certaine qu'elles n'en pensent pas moins. Tous ces êtres vulnérables, victimes d'un certain attachement à leur bourreau ne peuvent pas en souffrir elles sont juste venues voir, de leurs propres yeux, si ça pouvait mourir ces choses-là.
Son cœur l'avait lâché . Il avait des problèmes depuis une dizaine d'années déjà. Comme si l'anatomique avait des prévisions sur le métaphorique. Je me délecterais de ces trois jours pas vraiment funèbres pour moi. Ils sonneront le glas d'un début. Ils marqueront la fin de soixante années de despotisme, de cupidité et de destruction.
 La folie douce s'emparera de moi et je serai la demeurée de cette villa où on servira des psaumes désespérés et teintés d'une certaine lassitude. Je me tiendrais assise . Lasse de mes éclats et des larmes de crocodile et portant la grande légitimité d'être l'aînée de la décombre. Libidinalement endeuillée, je ne porterais même pas l'habit du deuil mais une jellaba bleu roi magistrale pour me démarquer de tous ces hypocrites. Ces tripes je les avais en moi et les connaissais mieux que personne.
“Taisez-vous, bande de fous. Je vous dis qu'il ne vaut pas une larme. Vous en avez tous rêvé. Plus de laideur, plus d'obscénité, plus de fiel ! Réjouissez de voir ce corps retourner en terre, et encore, je ne suis même pas sûre que ce soit son fruit. C'est plutôt un laquais du diable qui aura servi trop longtemps sur terre ! Arrêtez donc vos gémissements !” Ce sera inédit dans un enterrement. Les vautours me feront la cour à nouveau, car lassés de la carne, ils chercheront à attendrir la fraîche et se mettront doucement à rire au bout du 3ème jour, fatigués de leur deuil feint et de leurs attitudes surfaites. Je m'en irais, laissant traîner mes voiles de nouvelle orpheline, la tête droite immaculée du rictus que j'attendais tant. Je laisserais couler derrière moi, ses veuves, ses presques amantes, son personnel fidèle qui comme moi, attendait ce soulagement.
C'est le temps qui l'avait transformé. Cette pâte plutôt intègre, aimante, s'était putréfiée à cause de l'argent et ce qui en découle. Son nouvel éclat de nouveau riche l'avait aveuglé mais c'était aussi son père qui lui avait donné le mauvais exemple. Caricature scabreuse de l'homme qui s'était exilé avec sa secrétaire plus maligne que sa femme. Mort d'un cancer lui aussi. Je me souviens, qu'encore toute jeune, il me donnait des leçons de mathématiques.
“Mais puisque je te dis qu'un plus quatre font 5. Qu'est-ce qui est difficile à comprendre ?Mon silence, au lieu de l'arrêter dans son élan le faisait redoubler de colère.
-Mais elle est conne celle-là, dis-le, c'est parce que je suis bête. » Il me forçait à le dire et je répétais jusqu’aux pleurs que j’étais stupide, de ne pas comprendre un simple problème de soustraction. Mes larmes perlaient sur un triste cahier.
Quand je voulais voir ma mère, c'était une porte fermée. A mes quatre ans, elle était trop fatiguée pour me faire sortir. A ses vingt-quatre ans, elle était dans le noir, entre deux coussins, balbutiant : “Je suis fatiguée ma fille”. A lui de siffler entre ses dents : “ Ne tords pas ta mère encore.” Le décor était déjà planté, j'allais devoir assumer ce rôle, celui de la première fille d'un homme avec une voix de stentor et d'une mère précocement lasse de tout.
 Meurtrie, l’adolescente était recroquevillée sur elle-même. Le front contre les genoux, elle entendait battre les coups sur la porte comme une sentence imminente. « Leila, Leila, ouvre la porte ! » entendait-elle de la bouche de son bourreau.  Ses poings tambourinaient sur l’entrée de la chambre en bois et s’il entrait il était prêt à sévir, avec ses mots. Tranchants, cinglants, acerbes, ses saillies faisaient pâlir son front mais elle ne vivait cela que dans les alcôves. « Mais mon Dieu, ce qu’elle est conne ! » « Tu comprends vite mais il faut t’expliquer longtemps ! » « Tu es bouchée ou quoi ? » Ces paroles étaient des mots doux de la part du vampire. Quand la nuit tombait, il déposait le masque civil et pouvait attaquer dans le dur. « De toute façon, tu n’es qu’une minable. N’essaie pas d’écrire, tes papiers à la con ne serviront jamais à rien. Tu ne sers qu’à raconter des conneries » assénait-t-il entre deux cris de rage. Leila passait en mode autiste en attendant que la fureur passe. C’était son quotidien quand son haleine fétide sentait le whisky Jack Label et les Marlboro rouge. L’homme en costume noir éructait, vacillait et cherchait sa fille, somnolant dans un matelas à même le sol. Il voulait la réveiller car ses convives étaient partis et que sa solitude inerte lui pesait. Leila appréhendait ce moment alors et le maudissait parce que son père n’avait pas la décence de la violer, de la blesser ou mieux encore, de la tuer. Au lieu de cela, il disséminait un venin bien plus subtil : ses paroles. Les unes après les autres, elles escaladaient l’indicible à mesure que l’alcool envahissait le sang de son persécuteur. Ce dernier, elle ne l’avait pas choisi. Elle allait devoir le subir car sa mère avait déjà été détruite par cet homme au chapeau haut de forme. Hôpital psychiatrique, coups, insultes sont autant de sévices que cette femme mariée à la fleur de l’âge a dû subir avant de pouvoir prendre la porte de sortie. Seulement, il restait une laissée pour compte qui a décidé malgré elle de rejoindre l’équipe paternelle. Cela allait lui coûter son âme. A 12 ans seulement, la jeune Leila allait entendre ce qui ne s’écoute pas à l’âge de la puberté. Elle sera témoin des frasques d’un homme divorcé qui, pour noyer son amertume, allait ouvrir le bal des catins. 16 ans, 17 ans, 20 ans pour les plus âgées, ces libertines s’enivraient et s’esclaffaient légèrement sous les regards austères des macs. Ces parties fines faisaient écho jusque dans les murs de la chambre de Leila. Râles, orgasmes, gémissements, fous rires, cris, altercations étaient les sons d’ambiance de tous les soirs après qu’elle ait fait ses devoirs. Parfois, elle se surprenaient à être comme ses amazones qui avaient fait de leur corps leur marchandise. On le lui avait appris, ces belles fardées arrivaient à tirer leur épingle du jeu avec son vampire. Lui, il leur souriait tout le temps et ne leur refusait rien. Il s’amusait en leur présence et souriait après qu’elles aient poussé la porte. Il redevenait lui-même alors, stoïque, son verre de whisky à la main. Il lui fallait une distraction, moi.
Il revenait alors dans ma chambre pour tambouriner sur la porte. « Leila, t’es là ? » éructait-il. Je faisais alors semblant de dormir mais il insistait. J’ouvrais mes yeux ensommeillés et lui répondais. « Qu’est-ce que tu fais ? Viens, je dois te parler » ordonnait l’homme au chapeau. J’opinais du chef et j’écoutais sa litanie. « Tu sais, ta beauté ne durera pas toujours. Tu penses que ton joli minois va te sauver mais il n’y a que des hommes qui passe. Essuie ce maquillage à la con. Tu es minable » Ces mots, il les répétait tous les soirs parce qu’il s’ennuyait. Pour tromper son spleen, il me conduisait à la salle de bain pour essuyer mon vernis et mon mascara avec ses doigts boudinés sentant le tabac. Je pleurais, le visage défait et le noir coulait sur mes joues. J’étais sans artifices, mentalement à nu. Je voulais simplement dormir, mais j’étais prise en otage par mon père ivre, sans savoir quand cela allait se terminer. Il souriait et posait son poing sur mon nez en disant : « Sens la mort… » Enfin, il m’embrassait le front et s’en allait, fier de ce geste incompréhensible qu’il estimait paternel. Soulagée et épuisée, je pouvais enfin revenir à mon lit de fortune, une éponge dans laquelle je dormais avec ma femme de ménage.
 Je n’avais pas le droit de protester. Un verset du Coran exhorte à ne pas soupirer devant ses parents ou à les ignorer. Puisque je ne pouvais pas parler, je m’affairais sur mon ordinateur, une machine d’un autre temps équipée d’une webcam. Je chattais. Je pianotais sur mon clavier parce que ma vie en dépendait. Connectée au monde entier, je discutais, je m’exprimais, je pleurais, j’enrageais. Des gens me répondaient, me consolaient, me faisaient rire. Je ressentais des émotions nouvelles, autres que la tristesse et la colère réprimée. Puisque je ne pouvais pas parler, j’écrivais. Jusqu’à en tordre mes doigts en oubliant de manger. Sur cette chaise, le monde n’existait pas. Seule ma tante, surprise de mon absence, me descendait un plateau que je mangeais à la hâte. A 13 ans, je ne me lavais pas, je passais des nuits blanches à découvrir de nouveaux horizons. C’est seulement au moment où la sonnette retentissait que je me faufilais dans les draps sous le regard amusé de Kbira, la « bonne ». Cette femme aux traits grossiers et à la dégaine maladroite, c’était ma mère de substitution, la remplaçante de l’absente, malade. « Tu sais, ta maman ne peut pas s’occuper de toi, tu vas devoir être une femme toute seule maintenant. Ce n’est pas de sa faute, ne lui en veux pas » m’expliquait ma mère provisoire en me caressant les cheveux. J’étais allongée sur son genou. Adolescente, je m’en fichais complétement. Mes seules préoccupations étaient les garçons, la mode, la musique et la rébellion. Et cela se voyait dans mon style. Baggy, caleçon masculin apparent, T-shirt Eminem large étaient autant d’accoutrements avec lesquels j’exprimais mon envie d’être tout sauf une jeune fille.
  Soit, je ne pouvais pas être un homme. Mais, je pouvais parer à toute interaction en me travestissant. Mes goûts pour les arts « de mec » dans les années 2000, le rap, la boxe, aidaient. Je n'étais pas encore pubère que j'avais grossi mes cordes vocales par exercice. Ma voix était devenue rauque, dissuasive, irascible. Mes cheveux étaient coiffés en arrière, mon pantalon tombait sur mon caleçon car oui je portais des boxers. Cela me permettait une liberté de discours, une vulgarité et à la paix à laquelle je revendiquais. J'étais en mesure d'inséminer le milieu masculin à ma guise, ayant joué à l'élastique et à la corde à sauter tout mon soul. Je voulais du corps à corps viril, de l'observation passive et des commentaires. Je me surprenais à commenter le corps des jeunes filles avec les autres. Parler de drogue, de transgression, de rigoler de blagues grasses qui ne faisaient rire que nous.
Je n'avais pas encore de seins. Ainsi je me fondais dans la masse pas encore tout à fait testostéronée mais qui avait le mérite d'en parler. Les voix fluettes se complaisaient encore dans l'enfance et moi je voulais grandir vite. Mais malgré ma démarche désarticulée et ma voix éraillée, mes parents s'apercevaient de la supercherie : je ne pouvais pas jouer dehors, je devais rester dans le dedans, enlever mon déguisement quand bien même il transpirait mon intériorité. Sans contrefaçon, j'étais un garçon. Cette démarche sociologique allait rester à l'école. Cette rébellion, j'allais devoir la mener de front. Au grand dam des professeurs qui voyaient d'un très mauvais oeil que je change de déterminismes, que je troque le rose contre le bleu, Lorie contre Eminem, et ma voix aigüe contre un lyrisme rauque et rieur. J'étais ce qu'ils voulaient, pourtant, l'aîné garçon, l'héritier, celui qu'on allait laisser courir. Mais, contre toute attente, je n’étais qu’une fille, emprisonnée, de l’école à la maison. Mon geôlier, mon père.
  A ma naissance, la sentence était tombée. C'était sans appel. Comme un baptême de feu pour le nourrisson que j'étais, on m'a chuchoté la Fatiha dans mes débuts d'audition. Bismi Lah Arrahman Arrahim. “ On naît musulman et on meurt musulman” éructait mon grand-père paternel dans sa solennité. La chambre de la clinique où ma mère venait de mettre bas était une garden-party de la bourgeoisie de l'islam. Dans cette suite d'une trentaine de mètres carrés s'amoncelaient des fleurs, des chocolats dans un sillage d'oud et de serghina. Le cristal Saint-Louis et l'eau de fleur d'oranger étaient les liqueurs de ces demi-dieux marocains à l'arrière des berlines.
 Ma pauvre mère, à 19h15, avait pris littéralement 12 heures de travail dans la pure connivence de sa famille, belle-famille et consorts. Son gynéco, un membre de sa famille également était entre les jambes de ma mère avec un forceps et un scalpel. A son chevet, mon père filmait avec une caméra de fortune les premières secondes de ma vie. J'étais née et c'était déjà un évènement pour eux. Je n'étais qu'une fille mais on m'acclamait comme la précitée Leila Bennani, aînée d’une dynastie.
Bennani, une famille, une branche de près de 600 personnes. Cette brochette ruisselait sur moi. Enveloppes, Baccarat, Murano, tableaux de maître, tant d'offrandes sur l'autel de mon sacrifice. Je n’étais pas encore née que j'étais en Absurdie. Des you-yous retentissaient pour féliciter ma naissance, il faisait chaud dans la clinique. Les fleurs succédaient au chocolat et ma mère étouffait à cause des allées et venues. Le plus beau jour de sa vie allait vite se transformer en garden-party qui allait précéder mon baptême. Cette fête allait être mon sacre. Pour marquer le coup, mon grand-père a dépensé une somme folle. Traiteur, orchestre, gâteau, tout était au rendez-vous pour célébrer un bébé transporté sur un trône par sa famille. Ils me ballotaient de bras en bras, me portant sur leurs épaules et je ne savais pas de quoi il en retournait, à un an. Je soufflais la bougie de mon premier gâteau. Des liasses de billets étaient dans les poches de mes parents, offertes par leurs proches, question de tradition. Cette fête allait être inoubliable et immortalisée par un vrai cameraman, comme on en faisait pas dans la ville.
Ma mère était d’une beauté diaphane. Plantureuse, la peau laiteuse, elle rayonnait d’une majesté andalouse et enviée. A 19 ans, elle avait un port de tête gracieux et dansait avec des bras langoureux sur des mélodies orientales. Elle devait bien se faire voir et sortait d’une torpeur post-partum. Il me semble qu’elle était heureuse sur les vidéos. Mon grand-père était aux anges, il me tenait dans ses bras et me bénissait. Plus tard dans la soirée, mon oncle bijoutier allait me percer les oreilles, une coquetterie pour signifier que j’étais une fille aux cheveux très courts. Je hurlais de douleur sous les cliquetis de l’appareil photos mais tout le monde m’acclamait. Ces scènes sont immortalisées dans un album photo qui a pris la poussière. Ce recueil d’une enfance morte, ce sont les souvenirs qu’il me reste d’une époque heureuse.
Maman avait une destinée curieuse. Egalement issue de la jeunesse dorée casablancaise, elle ne s’intéressait pas à l’école, comme moi. Douée en français, elle préférait lire des magazines et danser. Une chose normale à 15 ans mais à cet âge dans les années 80, elle avait déjà des prétendants. « Ce ne sont que les moches qui on leur bac » lui a-t-on martelé. Alors elle l’a assimilé et préférait s’amuser avec ses cousines et parler au téléphone avec ses amis. Son insouciance lui a valu de se faire exclure de tous les collèges qu’elle fréquentait. Son père, plutôt sévère, l’a surprend en train de fumer. Il la réprimande et lui interdit alors d’aller à l’école.
Sa grand-mère l’accueille et lui autorise cette lubie, qu’elle juge normale puisque la cigarette était admise dans cette famille fassie où toutes ses tantes fumaient. Elle allait alors rentrer dans la cour des grands et devenir une vraie femme. Sa nouvelle maison, un véritable riad où l’on recevait jusqu’à 100 personnes. Cette demeure, véritable domaine aux hectares de jardin, accueillait constamment des invités. A l’entrée de cette villa gardée par un jeune concierge, on pouvait voir des petites tables en rotin où étaient installés quelques invités qui se faisaient discrets pour fumer.
En s’approchant du perron, nous pouvions déjà entendre le brouhaha des dizaines de femmes de ménage qui cuisinaient dans un véritable vacarme. Elles étaient chapeautées par Assia, mon arrière-grand-mère, qui était dépassée par le nombre d’invités. En quittant la cuisine, la maitresse de maison s’entretenait avec son mari, un résistant au protectorat, respecté. Il portait une toque en fourrure et une jellaba immaculée, il était seul dans le salon, dans un fauteuil roulant. Il avait des allures de roi dans son siège écarlate tout de velours près d’une cheminée en marbre. Près de lui, ses petites filles, des donzelles qui fumaient des Marlboro Light en s’esclaffant. Dans un grand salon marocain intimiste, il y’avait 40 personnes qui profitaient d’une ambiance bon enfant. Sur chaque petite table installée devant les groupes d’invités, trônait un verre de thé fumant.
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Souris à toutes les jolies choses - Mouse to all pretty things
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COLETTE : Tu pourrais faire de la télévision, toi aussi, je te vois bien. Tu aimais ça, il y a quelques années, le journalisme, la réalisation ?
 SA FILLE, COLETTE DE JOUVENEL : Oui…
    – Est-ce que tu te souviens ? À Saint-Tropez… Ou à Saint-Malo ? Non, à Saint-Tropez, tu étais déjà adolescente. Tu avais eu cette idée pour filmer la mer, la baie… Une idée de caméra sous l’eau, couplée avec d’autres caméras… en travelling circulaire face à la baie, des rails sur un kilomètre. Enfin, tout un dispositif.
    – Oui, à Saint-Trop’, oui. Oh la honte !
    – Pourquoi ?
    – Je ne sais pas… C’était ridicule, non ?
    – Mais non ! C’était passionnant ! Tu ne savais pas encore te servir d’une caméra, naturellement, mais c’était… c’était une vision esthétique. Une authentique vision d’artiste. À quatorze ans.
    – Je voulais filmer de nuit, puis de jour, et mêler les séquences… J’avais calculé que le film devrait durer huit minutes trente-neuf secondes… trente-neuf secondes ! C’est fou de s’en rappeler, hein ? À cause du morceau de Debussy sur lequel je voulais le caler. Oh, c’était nul ! Non, ce qui était beau, c’est l’ambiance du chemin de côte une heure avant l’aube, la petite plage des Cannebiers presque sans vagues, comme un miroir…
    – Ah… oui !
    – Tu te souviens qu’un matin, plusieurs matins une année, tu nous as fait baigner en pyjamas vers six heures, au lever du jour ?
    – Oui… Je ne sais pas si beaucoup de mères ont ce genre d’initiatives avec leur fille !
    – Je ne sais pas… C’était bien ! Mais papa n’avait pas tellement aimé quand je lui ai raconté.
    – Tu as raconté ça à ton père ?
    – Oh, une fois, oui, comme ça…
    – Tu ressembles beaucoup à ton père, chérie.
    – Tu penses ?
    – Oui. Au physique, et au moral. Il a été un journaliste envié, mais c’est la politique qui le tenait. Comme ton demi-frère. Un bon ministre, un grand ambassadeur… Il a surtout été un très bel homme, très amoureux… de la vie…
    – Maman…
    – Mon cœur ?
    – Est-ce que tu as été heureuse ? Dans ta vie ?
    – Pourquoi me demandes-tu cela ?    
    – Parce que… Je ne sais pas si j’y arriverai…
    – À quoi ?
    – À être heureuse.
    À cet instant, je suis perdue. Que puis-je dire à ma fille unique ?
    – Mon enfant… Ma fille, que j’admire tant. Tu es un si bel être humain…
    Je caresse très doucement l’ovale de son visage. Sur sa joue non fardée, mon index recueille et essuie les larmes. Des joues que j’ai eu récemment l’occasion de caresser, celle de ma fille est de loin la plus chaude. Seule Pauline malade égala cette chaleur. Un feu vif anime ma petite Colette, la tourmente. Je le lui ai souvent connu. Ces larmes ne sont pas d’une femme démoralisée, au contraire, elles expriment une sorte de rage…
    Que dois-je dire à mon enfant ?
    Je refoule une mêlée de sentiments. L’envie, oui… J’envie sa vitalité jusque dans la détresse. Et puis, un chagrin. Un vieux, très inutile, très imbécile chagrin…
    – Tu as perdu ton papa à vingt ans… C’est très jeune. Quand tu étais petite… oh, ma chérie, j’avais tellement besoin de travailler ! Tu ne pouvais pas le comprendre, bien sûr. Tu t’es sentie seule, n’est-ce pas ? Délaissée ?
    – Maman…
    – Mais aujourd’hui, regarde… cette vieille méchante qu’est ta mère… Aujourd’hui, ta vieille maman prend trop de place, même maigre comme tu la vois !
    – Maman, tu n’es pas méchante, non, jamais. Tu vas reprendre des forces…
    – Ma beauté, mon trésor, je vais partir. Et toi, tu vas vivre. Tu es si douée pour la vie ! Toi qui aimes tant le soleil, et la mer… Toi qui sais relever des murs éboulés, soigner un chevreuil blessé, faire rire les enfants… Je n’ai été qu’une originale, tu comprends… une personne…
    – Maman, je t’aime tant, maman…
    – Viens, viens contre moi. Mon heure est passée, mais j’en ai bien profité. À ton tour. Aime toujours. Souris à toutes les jolies choses, à toutes les belles personnes. Les personnes humaines, les petites personnes animales…
    Colette continue à parler à la jeune Colette, à la bercer, à panser sa blessure. Mais nous ne l’entendons plus.    
Extrait de ma novella Tout est bleu ce matin © Frédéric Le Roux, 2019.
Illustration : Saint-Tropez, aquarelle d’André Dunoyer de Segonzac.
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christophe76460 · 2 years
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14-499 La mort fardée https://soundcloud.com/jlgaillard/la-mort-fardee Au Moyen-âge, on peignait la mort comme un faucheur squelettique au rictus effrayant. Aujourd’hui, la littérature la présente plutôt sous des abords agréables. Plus de ricanement sinistre, au contraire, c’est l’apaisement et l’oubli. Qui faut-il croire ? La Bible est là pour rappeler ce que Dieu a déclaré à l’homme pécheur : Tu mourras certainement, Genèse 2. 17. Et après la mort, le jugement, autrement dit, la comparution dans la lumière divine qui sera comme un projecteur braqué sur toutes nos fautes, sur tout ce que je voudrais cacher et engloutir à jamais dans le néant, avec moi. Les philosophes imaginent la réincarnation, mais la Bible affirme : Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois. Hebreux 9 : 27 D’autres prétendent qu’après, il n’y a plus rien et c’est en fait, pour fuir la réalité. La musique moderne ensorcelle les jeunes et présente la mort comme une délivrance ; les suicides d’adolescents montrent que le piège du diable fonctionne bien. Non, la mort n’est pas l’anéantissement. L’homme a une âme qui ne peut disparaître : c’est le souffle de Dieu ; de plus, il en est responsable ! Il faudra rendre compte. Qu’aurons-nous fait de la vie que Dieu nous a prêtée ? L’aurons-nous vécue pour satisfaire nos désirs égoïstes ou pour glorifier Dieu en acceptant Jésus comme notre Sauveur et notre Seigneur ? Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois après quoi vient le jugement, Hébreux 9 : 27. Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur. Romains 6 : 23. #suicide #delivrance #musique #jeunes #reincarnation #apreslamort #apaisement #vieeternelle Jean-Louis Gaillard www.365histoires.com www.jlgaillard.fr https://www.instagram.com/p/CZqshAiMkFu/?utm_medium=tumblr
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ladydarkglam · 6 years
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La Lorelei
La Lorelei
"Il est de ces histoires que l'on raconte parfois aux enfants à l'éclat doux d'une chandelle pour les emporter doucement aux pays des songes enchantés.
Fables, comptines, mythes ou légendes qui berceront encore vos nuits au-delà de l'enfance et feront votre somme léger.
Entendez donc celle que je vais vous conter, écoutez là avec l'innocence de vos tendres années , celle qui ne vous quittera qu'à l'aune de votre soupir dernier, lorsque le marchand de sable sera passé et que vos yeux se fermeront pour l'éternité.
"Il se disait que dans cette région de l'Est où les hivers sont glacials et de givré perlés, sur les rives du fleuve Rhin, vivait une sorcière d'une splendeur inégalée.
Sur un rocher de Bacharach on affirmait qu'elle chantait sérénades telle une nymphe à la lyre enivrante, dont la voix exquise et cristalline ensorcelait les marins, les faisant prisonniers de sa toison couleur des blés.
Certains affirmaient l'avoir aperçue, mais d'aucuns jamais de près ne l'avaient approchée.
Dans les villes et villages alentours on lui prêtait des attributs maléfiques que sa beauté à nulle autre pareille avait le don malicieux de cacher.
Les femmes la haïssaient, voyant en elle ce qu'elles ne seraient point même dans leurs habits fardés de dorures au velours carminé.
Les hommes du port, d'elle, contaient mille et une légendes, qui les uns effrayaient et les autres charmaient.
Les enfants écoutaient l'esprit emplit de curiosité et les yeux étincelant de ce mystère qu'ils rêvaient d'apprivoiser, mais leurs mères sans cesse leur répétaient:
"De cette femme restez éloignés, elle n'est que méfaits et de vous ferait des statues si tôt qu'elle vous verrait."
Un soir de nuit claire où le fleuve majestueux se reflétait dans les étoiles d'un ciel à la nuit rosée, une fillette s'échappa en silence de sa chaumière et se mit à courir le coeur léger.
Son regard pétillait, traversant champs, cueillant coquelicots et bleuets, sautant par-dessus ruisseaux, effeuillant nénuphars, elle suivait le chant qui semblait la guider.
Au loin, la falaise rocailleuse s'élevait, toujours plus haut, touchant presque les nuages qui se dispersaient à chacune de ses enjambées.
Le chemin se faisait escarpé et sinueux, et elle égratignait parfois ses genoux aux branches espiègles des ronciers de roses et d'églantiers.
Elle avait souillé sa jolie robe de mûres et de myrtilles délicieuses qu'elle avait goûté en sa course folle vers le rocher et ses lèvres en étaient gentiment de violet colorées.
Elle murmurait : "Maman va me gronder quand je reviendrais, elle sera mécontente je le sais, mais je lui dirais être allée à la vallée fleurie de la belle de nos contrées."
Le vent tendrement caressait ses joues désormais rosies par la brise du soir, il lui chatouillait le bout de son petit nez retroussé.
Elle tendait les bras pour l'attraper et en ses mains une myriades de papillons multicolores venaient se déposer et butiner sa peau sucrée.
Sur la pente qu'il lui fallait maintenant franchir, les cailloux s'amoncelaient et ses petits sabots de bois étaient bien trop lourds pour les franchir sans se blesser.
L'enfant les ôta, les abandonnant au pied d'une rocaille en forme de sourire, leur promettant de très vite revenir les chercher, puis s'empressant de reprendre nu-pieds son avancée.
Elle était près de la Dame mystérieuse, et ses vocalises paraissaient la porter.
Et elle la vit, agenouillée, se peignant les cheveux, le visage magnifique tout mouillé de larmes qu'elle versait sans s'arrêter de chanter.
Sentant présence à ses côtés, la Dame se retourna et elle aperçut l'enfant qui la regardait avec tristesse et tellement de tendresse mêlées.
La petite fille lui sourit et d'elle s'approcha plus encore, qu'elle pouvait maintenant sentir son parfum d'essences de santals boisés et ambrés.
"-Que vous êtes belle madame bien plus belle que toutes mes poupées, mais alors pourquoi donc tous ces sanglots que vous pleurez?
-Mon enfant que fais-tu ici, ne sais tu pas que je suis une mauvaise fée, les gens en bas ne t'ont-ils donc pas prévenue que mes charmes sont sorciers?
-Je ne crois pas ce que disent les grandes personnes, elles mentent toujours, il n'y a que ma maman qui sait la vérité.
-Ta maman est sûrement une bonne femme alors, mais je t'en prie, pars avant que les villageois ne s'aperçoivent que tu es avec moi, ils nous tueraient.
-Pourquoi seraient-ils si méchants, nous ne faisons que parler et pour moi vous êtes comme un soleil d'été, ou une grosse pomme que j'ai envie de croquer.
La Dame pour la première fois depuis longtemps rit et pendant un bref instant cessa gémissements pour l'écouter.
-Que faites vous ici seule sur cette pierre, venez avec moi, ma maman vous soignera si vous avez mal et moi je vous montrerai tous mes jouets, venez avec moi.
-Que je le voudrais que je ne pourrais pas, je suis maudite et tu ne devrais pas demeurer à mon chevet, bien que tu sois le plus beau des anges que je n'ai vu jamais.
-Je suis un ange? Mais regardez je n'ai pas d'ailes madame, je suis toute petite et je ne sais pas siffler comme vous le faites, je ne suis pas une jolie fée comme vous, maman dit que je suis comme une rosée. Je ne sais pas pourquoi elle me dit ça tout le temps. Je crois qu'elle se trompe mais je ne dis rien pour ne pas la fâcher.
-Ta maman a raison, tu es la ros��e de sa vie,comme si ta maman était une fleur que chaque jour tu arroses de bonheur. Ton papa est parti et ta maman est si peinée.
-Comment sais-tu que mon papa nous a quitté pour le monde des merveilles? Serais tu vraiment une sorcière? Non tu ne peux pas être vilaine comme elle, tu es l'elfe de ce rocher, et je sens ton âme, elle est exquise comme un bouquet de muguets.
-J'ai tout perdu ma chérie, je n'ai plus rien, je suis un œillet esseulé qui attend assise sur ce banc de pierres depuis tant d'années, et je chante pour oublier mais je peux y arriver.
-On ne peut pas tout perdre, moi j'ai toujours ma maman et maintenant je suis là pour te consoler. À moi tu peux tout me confier comme un secret car souvent je me souviens plus bien des choses. Maman dit que je suis sa tite girouette adorée.
-Quel âge as-tu mon lys, je ne peux pas deviner tellement tes beaux yeux m'égarent dans une lande que je ne connais, tu me parais irréelle et pourtant tu es là et je pourrais même t'enlacer.
-Maman dit que j'ai sept fois trois ans, et je la crois. Elle dit aussi que dans son ventre elle m'entendait rire avant que je vienne dans son coeur me reposer. Elle me surnomme la petite gaité et moi cela me fait rigoler.
-Tu sais avant j'étais une princesse et je vivais dans un grand château près de la rivière qui coule en dessous de nous. J'aimais fortement un homme de bien et cet homme un jour m'a été infidèle. Alors mon existence s'est arrêtée et le désespoir de moi s'est emparé pour toujours. Sur les promenades de ma forteresse je suis allée , j'ai regardé une dernière fois le rocher que j'aimais tant , celui où je suis aujourd'hui et dans le fleuve je me suis laissée glisser.
-Que cet affreux, et j'ai beaucoup de peine pour vous, mais pourquoi rester sur ce rocher qui vous rappelle votre passé, et que n'êtes vous pas morte dans ces eaux froides noyée? Pourquoi n'êtes vous pas au paradis avec mon papa qui s'est envolé comme un oiseau quand je suis née?
-Peut-être l'ignores tu, tu es si jeune, si candide et innocente avec ton visage tout rond comme la belle lune qui nous veille et ton regard en amande qui surplombe même la Voie lactée.... Tu l'apprendras bien assez tôt ma fille.
-Non je veux apprendre maintenant, je t'ai dit que je ne me souvenais pas bien des choses et que maman doit souvent me répéter.
-La vie dans ces landes est sacrée et moi j'ai péché en contrevenant aux lois des divinités. J'ai été condamnée pour l'éternité à me morfondre sur ce bout de falaise et à chanter. Mais mon chant est dangereux pour tous les marins qui l'entendent.
-En quoi vos belles chansons sont-elles dangereuses, elles me plaisent tellement à moi, et regardez je vais très bien, je suis un peu différente mais je peux pendant des heures vous écoutez, il ne va rien m'arriver que d'être comblée.
-Le sort que l'on m'a jeté est perfide, je suis morte à cause d'un homme donc d'autres hommes doivent mourir en retour. Lorsque les marins passent et m'entendent ils sont si envoûtés qu'ils en oublient les courants du Rhin et leurs embarcations chavirent dans les flots. Je porte en moi la disparition de tant d'hommes que tu peux me détester et à nouveau me jetez dans ces profondeurs de mausolée.
-Jamais je ne vous ferez ça! Mais je veux bien vous aider à rompre le sortilège qui vous fait souffrir, je suis aussi une fée, comme le dit maman, et tout ce que dit maman est vrai. Maman elle s'appelle Marie, je trouve cela très beau et ça me fait penser à un conte avec un charpentier.
-Que tu es mignonne tournesol, mais nul ne peut défaire ce qui a été fait. À mon destin il me faut me plier et tu ne dois plus venir près de moi désormais. Si l'on te voit, comme moi tu seras bannie et il saliront ta naturelle bonté.
-Je ne vous abandonnerai pas car maman ne le voudrait pas. Prenez ma main dans la votre, serrez la très fort et dites bien haut votre nom, ensuite priez le mimosas et l'azalée avec moi, et vous verrez quand vous vous éveillerez.
-Qui es-tu donc? Quel est ton nom? Comment as tu deviné mon amour pour le mimosas et l'azalée?
-Prenez ma main! Serrez!
La Dame prit la main de l'enfant et cria son nom : Lorelei, puis elle s'endormit du somme des bienheureux, l'âme apaisée.
À l'aube lorsque la Dame se réveilla dans une clairière de diamants et d' edelweiss éclatants la fillette avait disparu, mais son odeur la berçait.
Sur un arbre étaient gravées en une écriture maladroite les mots qui suivent:" Mon nom est aussi Lorelei, l'enfant que tu as vu n'était que ton propre reflet, celui que tu reniais par culpabilité. Là où tu es je suis, là où tu iras, j'irai. Nous sommes liées et plus jamais le fleuve ne sera ton geôlier.""
©Gisèle-Luce de Christian-James
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les-petites-meufs · 3 years
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Un peu d’histoire : nous sommes au début du XXIème siècle et des reportages nous emmènent à la rencontre de femmes âgées, largement fardées, refaites à la truelle, complètement emperlousées qui batifolent dans les casinos de Miami ou sur les plages de Los Angeles et nous racontent que leur passe-temps favori est de se faire enfiler par des jeunes apollons prêts à les fourrer des heures durant. Tout ça tenait du folklore amerloque, jusqu’à ce que quelques entrepreneurs avisés sentent le filon en lançant leurs Sites de Rencontres Cougars. C’est quand même grâce à eux que le moindre ados boutonneux se met à fantasmer sur le cul de sa prof d’anglais et s’imagine en train de tremper sa nouille dans le sexe d’une femme qui pourrait avoir l’âge de sa mère. Depuis, les femmes cougars sont affublés d’un nombre invraisemblable de qualificatifs, d’affriolante à zobette, tout est bon pour vendre de la femme mature aux jeunes hommes en mal d’aventure. Voici ces trois sites qui ont largement contribué à la notoriété de la rencontre cougar.
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4-4-2018
©NEW YORK  poème THOMAS André©POEME ECRIT EN 2009
Comme une star de cinéma, Tu aimes faire ton cinéma. Extravagante par tes tenues, Démesuré dans les spectacles  de tes avenues.
Tu bruisses de mille vies, Tes sirènes  nous alertent des gens en survies, Et ses hélicoptères qui te survolent, Dans des circuits rédigé dans leur plan de vols.
A  Rockfeller Center, les  touristes pleuvent Comme un troupeau qui s’abreuve, Au formidable jet d’eau, Qui parade derrière la statue en élevant son eau .
Extraordinaire ta mascotte, quelle classe, Par sa masse, Par sa place , Et son espace.
Vient le moment de Battery park, Une longue foule attends son tour dans le park. Après une grande fouille, enfin on embarque, Pour l’ile de la liberté mais c’est dans un bateau et non une barque.
Voguant vers la statue de la liberté, On se sent comme transporté vers cette liberté, Dieu que ce cadeau du peuple français est beau C’est une fierté pour nous français d’aller voir ce magnifique cadeau.
Au dessus de nous On l’admire, Cette sculpture qui au monde sert de mire . De repère par sa flamme, Et qui éclaire le monde de sa flamme
Ensuite c’est Broadway, La rue des spectacles, la vraie one way. Lumières et scintillement Intrigues et comédies musicales au firmament.
Ici les panneaux publicitaires sont immenses, Et on reste fasciné par ce monde intense De bruits, de clignotements fardés de couleurs Et nous tous petits sommes spectateurs.
     Harlem, ancien ghetto, a fait naître le blues, Devenu temple de la musique, De la soul, Du rythme and blues, Et  aussi de toutes sortes d’innovation en  musique.
Je ne te quitterais pas, sans un hommage au WORLD TRADE CENTER, A ceux qui ont péri dans le WORLD TRADE CENTER . Moi, qui est eu la chance d’y manger, quelle vue ! Aujourd’hui je pleure avec toi, ces hommes et ces femmes tragiquement disparues.
27-1-2017 DEPUIS PEU, LE MILLIARDAIRE AMERICAIN DONALD TRUMP QUI VIT A NEW YORK DANS LA TRUMP TOWER EST DEVENU PRESIDENT DES USA
17-10-2016 NEW YORK AU DROLE DE NOM DE BIG APPLE? UNE VILLE QUI NE DORT JAMAIS Si la vidéo vous plaît, pensez à visiter notre site www.photopeinture.com (et à désactiver votre bloqueur de publicités sur notre chaîne). 23-09-2016 New-York est une VILLE OU SE COTOIE UN CERTAIN CLASSISSISME ET UNE GRANDE EXCENTRICITE
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poetnquotes-blog · 7 years
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Chloé Price se retrouve inopinément dans le rôle de la doublure d’Ariel lors de la représentation de la tempête de Shakespeare. Lancé sur scène avec son ami Rachel Amber qui joue le rôle de Prospero, Duc déchu de Milan par son frère, Antonio.
Le rôle du duc de Milan interprété par un personnage féminin en la personne de Rachel Amber offre un clin d’œil aux mœurs de l’époque de Shakespeare où les rôles féminins étaient majoritairement joués par des hommes fardés de maquillage. Les mœurs du 17ième souffrant alors de diverses interdictions faites aux femmes dans le milieu du théâtre à la réputation de mœurs légères.  
Il est à noter que quelques actrices ont, toutefois,  défier ces dictas sociaux. Taxées à l’époque de prostituées, ou au mieux, de jolies diversions, ces six ou sept grandes actrices ont dû se battre pour se faire une place au sein de compagnies exclusivement masculines. Un second clin d’œil visant à appuyer le talent naturel de Rachel Amber pour le métier d’actrice dans LIFE IS STRANGE : BEFORE THE STORM, jeu développé par DECK NINE GAME et édité par SQUARE ENIX.
Exilé avec sa fille, Miranda, sur une île déserte, la Tempête de William Shakespeare retrace la vengeance de Prospero contre son frère parjure. A cette fin, le duc de Milan usera de magie à son encontre. L’étude de la magie lui ayant conféré la maîtrise des éléments naturels et des esprits, notamment d’un esprit positif, Ariel, et négatif, Caliban, qu’il tient en sa possession.
La scène s'ouvre sur le naufrage, provoqué par Ariel, esprit invisible aux yeux des mortels, d'un navire portant le roi de Naples, son fils Ferdinand ainsi qu'Antonio, le frère parjure de Prospero. S’ensuit de multiples épreuves punitives et initiatiques qui mèneront les deux frères à la réconciliation. L’amour de Miranda et du prince Ferdinand venant mettre un coup d’arrêt ultime à cette compétition fraternel.  
               The storm in life is strange : my choices
 Juliette : Ariel
Chloé Price : doublure d’Ariel
Rachel Amber : Prospero
Nathan Prescott: Caliban
Haydn : Ferdinand, fils du roi de Naples
Dana : Miranda
                                                    Acte I
Moi (Chloé Price dans le rôle d’Arielle) : Profond salut, ma noble maîtresse. Je suis là pour attendre ton bon plaisir.
Rachel Amber (Prospero) : Esprit, as-tu exécuté de point en point la tempête que je t’ai commandée ?
Moi : J’ai abordé le vaisseau du roi, dans les cabines partout j’ai allumé l’épouvante. Le feu, les craquements du souffre mugissant, semblaient assiéger le tout-puissant Neptune, faire trembler ses vagues audacieuses.
Rachel Amber : Mon Brave esprit, s’est-il trouvé quelqu’un d’assez ferme, d’assez constant pour que ce bouleversement n’atteignît pas sa…
 Moi : Pas une âme. Le fils du roi Ferdinand, s’est lancé le premier…en criant… « L’enfer est vide et tous ses démons sont ici. »
Professeur Keat [en coulisse] : OUI !
Rachel Amber : Mais Ariel, sont-ils sauvés ?
[Chloé Price en pensée : « Ok, bon, je suis censée aller quelque part, je crois… ». En se déplaçant côté jardin, elle devant une actrice jouant le mort, elle songe « Je veux son rôle », puis tombe devant l’élément de décors d’une épave de navire devant laquelle Chloé Price exprime, toujours, en pensée «  je suis sûre que je dois faire quelque chose avec ça, puis prend place au sommet de l’épave.]
Moi : Pas un cheveu n’a péri, ensuite, comme tu me l’as ordonné… Je les ai dispersés par toute l’île… En troupes.
Professeur Keat : Bravo !
Rachel Amber : Ariel, tu as rempli ton devoir avec exactitude. Mais tu as encore à travailler.
Moi : Encore du travail. Permet-moi de te rappeler ce que tu m’as promis.
Rachel Amber : Qu’est-ce que c’est ? Que peux-tu demander ?
Moi : Ma liberté
Professeur Keat : C’est cela !
Rachel Amber [s’écartant du script] : Ta liberté ? NON ! Je ne t’accorderais point cette chose entre toutes.
[Chloé Price en pensée : Mais c’est pas son texte. Si ? Qu’est-ce qui se passe ?]
Moi : Mais tu m’as assuré ma liberté…n’est-ce pas ?
Rachel Amber [s’adressant directement à Chloé]: Je ne t’ai jamais dit à quel point ta présence m’était chère ; J’ai toujours gardé mon âme à l’abri. Esprit si loyal… Mon amie, ma compagne agir à mon service n’est-il point rempli d’effervescence, d’amusement et de délices ?
Moi : Bien sûr, ma maîtresse… Rien n’est plus vrai.
Nathan en coulisse au professeur Keat : M. Keat, elles sont complètement en dehors du texte !
Professeur Keat : Chuut, c’est magique !
Rachel Amber : Pourquoi alors désires-tu ta liberté ?
Moi : L’effervescence…n’est qu’une… contrefaçon du bonheur. Ces tempêtes et ces aventures ? Je préfère…savoir…que tu aimes toujours… mon apprence la plus simple.
Rachel Amber : Je te tiens en mon pouvoir et je ne fléchirais point. Je ne souffrirai point de te voir t’enfuir esseulée ! Je ne saurais résister à telle envie.
Moi : Alors viens avec moi ! N’est-ce donc pas en ton pouvoir ?
Rachel Amber [en s’agenouillant] : Esprit, ma plus fidèle amie, prends mes mains. Encore un court instant, je t’en implore : continue d’apporter tes services à mes intrigues. Lorsqu’elles auront abouti, je te promets… Nous derions volé au-delà de cette île, les quatre coins du monde en seront le prologue. J’entreprendrai de t’apporter une joie telle que tu oublieras jusqu’au nom de la liberté ! Que réponds-tu à mon vœu le plus cher ?
Spectateurs : Dis oui.
Moi : Oui.
Rachel Amber : J’en suis bien aise. Ton devoir est rempli. Hâte-toi donc de te mettre en chemin. J’ai du travail.
[Chloé Price sort de scène. Et le script de la Tempête reprend.]
Ariel (reprise par Juliette, actrice principale) [en coulisse] : T’as tout déchiré ! T’assure !
Professeur Keat : Vous êtes une actrice née, très chère. Je viendrai vous chercher l’année prochaine. Et ce final ! Tout simplement transcendant. Je suis ému.
Moi : Merci…
[Chloé Price en pensée : C’était quoi ce bordel ? J’ai rêvé ou quoi ? ]
Rachel Amber [resté sur scène] : Secoue ces vapeurs. Allons voir Caliban, mon esclave.
Dana (Miranda) : C’est un misérable, madame ; je n’aime pas à le regarder.
Rachel Amber : C’est lui qui fait notre feu, qui nous porte du bois. Holà, Ho ! Esclave ! Sors, te dis-je.
Nathan [dans le rôle de l’esclave] : Tombe sur vous deux le serein le plus maudit, que ma mère ait jamais ramassé avec la plus d’un corbeau. Sur un marais pestilentiel ! Que le vent du sud-ouest souffle sur vous et vous couvre d’ampoules !
 Rachel Amber : Ö toi le plus menteur des esclaves, je t’ai traité avec les soins de l’humanité, fange que tu es, te logeant dans ma propre caverne jusqu’au jour où tu entrepris d’attenter à l’honneur de mon enfant.
 Nathan : Ö ho ! Ö ho ! Je voudrais en être venu à bout. Tu m’en empêchas : sans cela j’aurais peuplé cette île de Calibans.
Rachel Amber : Apporte-nous là-dedans du bois pour le feu. Allons, esclave, sort d’ici !
[Ariel invisible, aux yeux des mortels, traverse la scène en jouant un air de flute]
Haydn (prince Ferdinand)  [entrant sur scène] : Ou cette musique peut-elle être ? Dans l’air ou sur la terre ?
 Dana : Qu’est-ce que c’est ? Un esprit ? Il a une forme bien noble. Mais c’est un esprit.
 Rachel Amber : Non, jeune fille ; il mange, il dort, il a des sens comme nous, les mêmes que nous.
Haydn [s’adressant à Rachel Amber] : Je résisterais à pareil traitement. Lève donc ce fer, traître.
                                                 Acte II
 Miranda : m’aimez-vous ?
Haydn [s’adressant à sa dulcinée Miranda] : Ö ciel ! Ö terre ! Rendez témoignage de cette parole ! Je vous aime, vous prise, vous honore bien au-delà de tout ce qui dans le monde n’est pas vous.
                                              Acte final
Ariel : Ses larmes descendent le long de sa barbe, comme les gouttes de la pluie d’hiver coulent de la tige creuse des roseaux.
Rachel Amber : Va les élargir, Ariel. Je veux lever mes charmes, rétablir leurs facultés, et ils vont rendus à eux-mêmes.
Rachel Amber : Maintenant tous mes charmes sont détruits ; Je n’ai plus d’autre force que la mienne. Affranchissez-moi de mes liens, par le secours de vos mains bienfaisantes. 
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