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#guerre de corée
carbone14 · 1 month
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Un F4U-4 Corsair du Marine Fighter Attack Squadron VMFA-212 est sur la catapulte, prêt pour un lancement depuis le porte-avions d'escorte USS Badoeng Strait (CVE-116) pour une frappe en Corée – Guerre de Corée – 1952
Photographe : Gerald Haddock
©US Navy National Museum of Naval Aviation - 1996.253.7154.010
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busanienne · 1 year
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[Korea/Busan] Cimetière commémoratif des Nations Unies / The UN Memorial Cemetery - 유엔기념공원
#korea #corée #busan #UNpark #parc #Cimetière #Cemetery #visit
Samedi dernier, je passais devant le cimetière du mémorial des Nations Unies, et il y avait beaucoup de policiers, de gardes du corps, d’étrangers et de gens en costume, et bien de camionnettes noires. Le parc commémoratif des N.U.(c’est comme ça qu’on l’appelle ici) est à environ 30 minutes à pied de chez moi. Bien qu’il y ait toujours des touristes et visiteurs, j’étais un peu surprise et…
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carolinehelenc · 2 years
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Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol: L'ère de l'apaisement de la Corée du Nord est révolue
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol: L’ère de l’apaisement de la Corée du Nord est révolue
Séoul CNN — L’ère de l’apaisement de la Corée du Nord est révolue et tout nouveau pourparler entre Séoul et Pyongyang doit être initié par le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, le nouveau conservateur sud-coréen. Président Yoon Suk Yeol dit lundi. S’adressant exclusivement à CNN lors de sa première interview avec les médias depuis sa prise de fonction il y a deux semaines, Yoon a déclaré: “Je…
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ekman · 5 months
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Tu les emmerdes, mon Gégé, et tu as raison. Tu leur pisses à la raie, à tous ces hypocrites, ces faux-derches, ces peine-à-jouir. Toi, tu es le Gégé et personne n’a le droit de te le reprocher. Tu traverses la vie à 5 grammes parce que la vie te fait chialer depuis toujours. C’est comme ça. Du temps où tu plaisais encore à tous ces empaffés, à l’époque où ta consommation de coke très parisienne ne les dérangeait pas, ils disaient que tu étais un comédien “hyper-sensible”, “à fleur de peau”, “entier”. Ah ça oui, pour être entier, tu es entier. Avec un chibre estimé à deux kilos en temps de guerre, on ne doute pas que tu le sois. “Hyper-sensible” donc... Mais c’est pour cette raison que tu as fait comédien plutôt que déménageur, garde du corps ou cuistot. Pas besoin de tortiller du cul aux Inrocks ou de tâter de la bite chez Libé pour comprendre ça. Tu ne t’en caches pas. Zéro fausse pudeur, aucune gêne feinte, pas de virilisme à la con : l’existence te fait chialer. Ton enfance, ta mère, ta vie de merde en Touraine, les paings reçus et donnés, la cabane, ta réussite, ta faillite, tes succès, tes ratages, au ciné, dans la vie, tout en fait. Parce que tu es un diamant délicat, brillant, enchassé dans le corps d’un guerrier Gaulois de 128 kilos. Forcément tu fais du bruit, tu déplaces de l’air, tu gueules, tu les engueules, tu les agaces avec la Belgique, avec ton pote Poutine et ta Corée sinistre. Gégé, tu bouffes plus, tu dévores. Tu bois comme un trou noir, tu bandes à tout bout de champ, tu baises avant de t’écrouler, tu ronfles, tu loufes et maintenant, avec l’âge qui vient, tu te réveilles dans ton vomi ou tes déjections. Mais moi je t’aime, mon gros Gégé. Malgré le bruit et les odeurs. Oublie les ratés, les envieux, les violées amnésiques, les réseaux anti-sociaux, les médias pourris. Continue à nous parler de chatte échaudée, de petit cul, de clitoris tumescent et de foutre en cascade. D'aubes merveilleuses, de déchirements atroces, d'amours sublimes et de crépuscules tragiques. De toute façon, ils ne savent même pas de quoi tu parles. Toi et moi, mon Gégé, nous sommes de la même génération. Les quilles à la vanille, les gars au chocolat. Notre trajectoire, tantôt glorieuse, tantôt foireuse, on la revendique, on l’assume. Notre quéquette, pour ce qu’elle vaut, tout bien pesé, on la porte encore fièrement en bandouillère. On est comme ça. On cite Homère mais on pète entre potes. Et surtout – surtout ! On les emmerde ! J.-M. M.
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mmepastel · 8 months
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Je viens de finir ce bijou. Immense livre, d’une immense beauté et d’une tristesse incommensurable.
Il y a une intrigue qui lie deux amies, dont la narratrice, mais les événements racontés sont mêlés au flux et reflux du souvenir (longtemps refoulé dans le pays et néanmoins transmis aux personnages) du massacre de 30 000 coréens identifiés comme communistes en 1948, sur l’île de Jeju, au sud de la Corée, lors d’une rébellion. Il m’a fallu faire quelques recherches pour avoir connaissance de ce fait, et comprendre qu’avant la division en 1948 précisément du pays en deux, puis la guerre de Corée qui démarra en 1950, le pays uni était colonisé par le Japon. A l’issue de la guerre mondiale, le Japon est écarté par les États-Unis et les soviétiques. Mais avec la guerre froide, les deux puissances se partagèrent le pays, malgré la rébellion des coréens, le nord aux russes et le sud aux américains, suscitant un climat de violence qui conduisit aux faits évoqués dans le livre.
Ce sont ces morts oubliés, ceux de l’île de Jeju qui sont ici rappelés, presque convoqués. Le pays avait jeté un voile (blanc ?) sur cet épisode sanglant, d’une violence inouïe. La prose poétique de Han Kang réveille ces souvenirs et mélange comme dans un rêve douloureux le témoignage de son amie (dont les parents ont vécu, enfants, l’horreur), bloquée à Séoul par une hospitalisation inattendue, et le voyage de la narratrice de Séoul jusqu’à l’île de Jeju pour aller sauver l’oiseau de son amie, laissé brusquement seul suite à son accident.
En lisant, on se sent dans une nuit quasi totale, dans le noir donc, et pourtant l’omniprésence de la neige qui tombe abondamment apporte un contrepoint blanc. On navigue dans ce clair-obscur quasi sensuel, entre « toucher », et « vue(s) » parfois de l’ordre de l’hallucination. La narratrice marche dans la neige, confond étendue neigeuse et mer, rêve et réalité, voix de son amie, voix de la mère de son amie. Tout se lie dans un réseau subtil et délicat, pourtant très puissant émotionnellement, car cohérent. Elle se dépêche pour sauver le perroquet, avance dans la nuit, manque de mourir de froid.
La nature même de la neige est évoquée, à la fois scientifiquement et poétiquement, comme un assemblage de cristaux et de poussière, comme si la neige symbolisait la permanence des choses : chaque flocon porte un bout du passé qui n’en finit pas de se mêler au ciel. Elle symbolise cet impossible adieu aux êtres disparus, leur éternel retour dans les pensées ou au cœur même de la nature de l’île. La neige symbolise aussi la mort, car, la mère de l’amie, petite, a retrouvé son village et une partie de sa famille tuée, ensevelies sous la neige, et celle-ci ne fondait pas sur les visages, car ils étaient froids, sans vie.
Voici deux des nombreuses images marquantes de ce livre terrifiant et superbe. Un livre qui est comme un tombeau impossible, lorsque la douleur vous pousse au bord du fantastique.
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jpbjazz · 8 days
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LÉGENDES DU JAZZ
FRANK FOSTER, DE COUNT BASIE AU BEBOP
“I’m a hard bopper. Once a hard bopper, always a hard bopper.”
- Frank Foster
Né le 23 septembre 1928 à Cincinnati, en Ohio, Frank Benjamin Foster III était le fils d’un employé du Service des postes et d’une travailleuse sociale. Après avoir d’abord appris le piano, Foster était passé à la clarinette à l’âge de onze ans avant d’adopter le saxophone alto deux ans plus tard. À l’âge de quatorze ans, Foster s’était produit avec un groupe local appelé Jack Jackson and his Jumping Jacks avant de former son propre big band de douze musiciens dans le cadre de ses études au high school. Foster poursuivait toujours ses études secondaires lorsqu’il avait commencé à écrire des arrangements en autodidacte.
Déterminé à étudier sérieusement la musique, Foster avait tenté de se faire admettre au Oberlin College et au Cincinnati Conservatory of Music, mais sa candidature avait été rejetée en raison de sa couleur. Foster s’était alors inscrit à la Wilberforce University, une institution exclusivement réservés aux Noirs basée en Ohio. Ironiquement, Foster avait obtenu sa revanche des décennies plus tard lorsque le conservatoire de Cincinnati l’avait honoré lorsqu’il s’était produit avec un groupe d’étudiants de l’institution en 1987.
Durant son séjour à Wilberforce, Foster avait commencé à jouer comme soliste et arrangeur avec le groupe de danse de l’université, les Collegians. En 1947, le groupe avait remporté le Negro College Dance Band Poll, un sondage annuel qui était commandité par le Courier de Pittsburgh. Grâce à leur victoire, les Collegians s’étaient mérités un engagement d’une semaine au prestigieux Ballroom de Harlem, ainsi qu’une apparition à Carnegie Hall. Après avoir adopté le saxophone ténor, Foster avait finalement quitté l’université Wilberforce en 1949 sans avoir obtenu son diplôme pour aller jouer à Detroit durant six semaines avec le trompettiste Snooky Young.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Par la suite, Foster avait obtenu un contrat au célèbre club Blue Bird et dans d’autres clubs du centre-ville, où il avait accompagné des musiciens de passage comme le saxophoniste ténor Wardell Gray, qui avait été une de ses premières influences avec Sonny Stitt.
Mobilisé par l’armée en mars 1951 dans le cadre de la guerre de Corée, Foster avait été membre de la 7e Division d’Infanterie et avait subi son entraînement près de San Francisco, ce qui lui avait permis de participer à des jam sessions tous les soirs au club Jimbo's Bop City. Durant la guerre, Foster avait également combattu aux côtés de Shawn ‘Thunder’ Wallace, qui était devenu plus tard un ses plus proches collaborateurs. Démobilisé en mai 1953, Foster avait continué de se produire avec différents groupes de l’armée. Il avait aussi accompagné Charlie Parker au célèbre club Birdland avant de remplacer Eddie ‘’Lockjaw’’ Davis dans le big band de Count Basie sur la recommandation d’Ernie Wilkins.
À l’époque, Basie avait adopté depuis longtemps le concept de ‘’batailles des ténors’’, une formule qui avait été lancée par Herschel Evans et Lester Young dans les années 1930. Basie n’était donc que trop heureux de mettre en scène Frank Wess et Foster un contre l’autre. Le style agressif de Foster était d’ailleurs le parfait complément du jeu de Wess qui était principalement basé sur les ballades. La collaboration de Foster et de Wess avait éventuellement été immortalisée dans le cadre de la pièce ‘’Two Franks’’ composée par Neal Hefti.
En raison de son approche très moderne, Foster avait rapidement attiré l’attention pour sa technique irréprochable et son jeu énergique. Basie avait particulièrement apprécié les talents d’arrangeur de Foster. Comme Foster l’avait déclaré plus tard dans le cadre d’une entrevue accordée au journaliste Steve Voce, "Count would accept anything that swung and was simple." Foster, qui avait écrit plusieurs arrangements pour l’orchestre, les composait habituellement dans l’autobus du groupe ou dans les hôtels. Parmi les plus grands succès que Foster avait composés pour Basie, on remarquait ‘’Shiny Stockings’’, ‘’All Right’’, ‘’OK, You Win’’ (écrite pour le chanteur Joe Williams), ‘’Blues in Hoss' Flat’’, Back to the Apple", "Discommotion", ‘’Down for the Count’’ et ‘’Blues Backstage.’’ Il avait également écrit tous les arrangemements de l’album ‘’Easin' It’’ (1962). Les compositions et les arrangements de Foster avaient d’ailleurs joué un grand rôle dans la renaissance de l’orchestre de Basie à la fin des années 1950. Enregistrée sur l’album ‘’April in Paris’’ en 1955, la pièce “Shiny Stockings,” était éventuellement devenue le thème musical de l’orchestre et un standard du jazz. En fait, la pièce était devenue si populaire qu’on y avait ajouté des paroles à deux reprises, l’une pour la version d’Ella Fitzgerald, et la seconde pour celle de Jon Hendricks. Décrivant les circonstances de la composition de la chanson, Foster avait précisé:
"I wrote `Shiny Stockings' in 1955, We had a rehearsal at a place called Pep's Bar in Philadelphia. We had just arrived in town. Everybody was sleepy, tired, hungry, and evil. Nobody felt like rehearsing. We rehearsed `Shiny Stockings' and it sounded like a bunch of jumbled notes, just noise, and I said, `Wow, all the work I put into this, and it sounds so horrible. I know Basie will never play it.' And then something very strange happened. He continued to play and it came together. Finally, we recorded it and, well, it's the very best known piece that I have contributed to the Basie book.”
Parallèlement à sa collaboration avec Basie, Foster avait également enregistré sous son propre nom et participé à l’enregistrement de plusieurs albums de hard bop avec des musiciens comme Thelonious Monk, Kenny Burrell et Milt Jackson. Foster avait finalement quitté l’orchestre de Basie à l’été 1964 pour se consacrer à sa carrière d’accompagnateur, notamment en enregistrant avec des chanteurs et chanteuses comme Frank Sinatra et Sarah Vaughan.
Impatient de contribuer aux nouveaux courants du jazz, Foster avait formé un certain nombre de groupes ponctuels, dont le Loud Minority Big Band, tout en continuant de se produire avec groupes de New York. En 1968, Foster avait enregistré un de ses meilleurs albums en carrière. Intitulé ‘’Manhattan Fever’’,  l’album avait été publié sur étiquette Blue Note.
De 1970 à 1972, avait travaillé sur une base régulière avec les groupes du batteur Elvin Jones (qui était un des cousins de sa seconde épouse Cecilia) qu’il avait retrouvé sur une base intermittente par la suite. En 1977, Jones avait d’ailleurs collaboré à un album du Loud Minority Big Band intitulé “Well Water’’ qui comprenait une version de la pièce ‘’Simone’’ de Count Basie.
Au cours de la même décennie, Foster avait également joué avec George Coleman et Joe Farrell. De 1972 à 1975, Foster avait aussi collaboré avec le big band de Thad Jones et Mel Lewis.
Foster avait amorcé sa carrière d’enseignant comme artiste en résidence au New England Conservatory of Music de Boston en 1971. La même année, Foster avait occupé un poste de consultant dans le réseau d’écoles publiques de New York, plus particulièrement dans le District no 5 de Harlem, comme membre d’une équipe de six musiciens professionnels engagés dans le cadre d’un programme du gouvernement fédéral intitulé Cultural Enrichment Through Music, Dance, and Song. De 1972 à 1976, Foster avait été assistant-professeur à temps plein dans le programme Black Studies de la State University de New York à Buffalo (SUNY). Il avait aussi enseigné à Queens College.
DERNIÈRES ANNÉES
Habitué des festivals européens, Foster avait fait une apparition au festival Capital Jazz de Knebworth, en Angleterre, en 1982. Foster continuait d’enseigner et de se produire sur scène lorsqu’il avait reçu un appel de Basie l’invitant à revenir jouer avec l’orchestre. Après la mort de Basie en 1984, le trompettiste Thad Jones avait pris sa relève à la direction de l’orchestre. Après que Jones soit tombé malade à son tour en juin 1986, Foster avait pris sa succession jusqu’en 1995. Après avoir pris la direction de l’orchestre, Foster avait renouvelé le répertoire du groupe tout en conservant quelques vieux classiques. Même si certains vieux vétérans s’étaient montrés réfractaires à la modernisation du répertoire du groupe, le jeune trompettiste Byron Stripling avait apprécié le sens du leadership de Foster. Lorsque le groupe avait été engagé par le chanteur Tony Bennett pour enregistrer l’album “A Swingin’ Christmas’’ en 2008, c’est également Foster qui avait fait office d’arrangeur.
Après avoir quitté le groupe de Basie en 1995, Foster avait repris la direction de trois des groupes qu’il avait fondé des années avant d’avoir pris la direction de l’orchestre: The Non-Electric Company (un quartet qui se transformait parfois en quintet), Swing Plus (un ensemble de douze musiciens), et The Loud Minority Big Band (un orchestre de dix-huit musiciens). Foster avait aussi dirigé le groupe Living Color. En 1983, Foster avait également co-dirigé un quintet avec son vieux compère du big band de Count Basie, le saxophoniste Frank Wess. Il avait aussi participé à une tournée en Europe avec le quintet de Jimmy Smith en 1985.
Au cours de cette période, Foster avait également continué d’enregistrer des albums importants comme ‘’The Legend, the Legacy’’ (1989), qui comprenait la Remembrance Suite de Count Basie.
Retourné à son rôle d’arrangeur, Foster avait publié trois livres comprenant ses principaux arrangements. Foster s’était mérité de nombreux honneurs au cours de sa carrière, dont deux prix Grammy pour sa collaboration avec l’orchestre de Count Basie (le premier pour un arrangement de la composition de Diane Schuur "Deedles' Blues" en 1987, et le second pour son arrangement de la composition de George Benson "Basie's Bag" en 1990). Foster aussi été mis en nomination pour deux autres prix Grammy: d’abord pour son arrangement pour big band de la composition de Charles Trenet ‘’Beyond the Sea’’ (La Mer), puis pour un album avec le saxophoniste Frank West intitulé Frankly Speaking (1985). Foster a également été élu ‘’Jazz Master’’ par la National Endowment for the Arts en 2002. Foster avait reçu son prix en lisant la déclaration suivante:
"Although jazz has been officially declared a national treasure in recent years, far too few of its representative artists ever receive sufficient acknowledgement in the mass media.  In view of this unfortunate reality, it’s quite fitting and honorable that a prestigious entity such as the National Endowment for the Arts recognizes the artistic, aesthetic and spiritual value of this home-grown music through the American Jazz Masters Fellowship. Therefore, it is with extreme happiness and gratitude that I accept the fellowship award for the year 2002."
En 1987, Foster avait aussi été récipiendaire d’un doctorat honorifique de son alma mater, la Central State Université de Wilberforce en Ohio.
En plus d’avoir écrit des arrangements pour ses propres groupes, Foster avait également reçu plusieurs commandes. En 1980, il avait même composé une suite de jazz pour les Jeux Olympiques d’hiver de Lake Placid intitulée ‘’Lake Placid Suite.’’ La Harpers Ferry Historical Association of West Virginia l’avait aussi chargé de composer une suite de jazz d’une durée de dix à quinze minutes pour commémorer le célèbre raid de l’antiesclavagiste John Brown à Harpers Ferry. La suite a été interprétée par l’orchestre de Count Basie à Harpers Ferry en août 2006. Le Jazz at Lincoln Center avait également mandaté Foster pour composer et arranger de la musique pour le Lincoln Center Jazz Orchestra, dans le cadre de performances dirigées par le trompettiste Wynton Marsalis du 13 au 15 mars 2008. Foster avait aussi écrit les paroles, la musique et les orchestrations des chansons ‘’I Love You (Based on Your Availability)" et "Romance Without Substance Is a Nuisance", qui avaient été interprétées par les chanteurs et chanteuses Dennis Rowland et Marlena Shaw. Le 20 mars 2009, le Chicago Jazz Ensemble, sous la direction du trompettiste Jon Faddis, avait également interprété une suite en trois parties de Foster intitulée "Chi-Town Is My Town and My Town's No Shy Town" au Harris Theater de Chicago.
Foster avait aussi composé des oeuvres pour le Carnegie Hall Jazz Ensemble, le Detroit Civic Symphony Orchestra, le Ithaca College Jazz Ensemble, la Jazzmobile Corporation of New York City, le Lincoln Center Jazz Orchestra, le Malaysia Symphony Orchestra, le Metropole Orchestra of Hilversum et le Thad Jones/Mel Lewis Orchestra. En 1983, Dizzy Gillespie avait personnellement chargé Foster d’orchestrer sa célèbre composition "Con Alma" en vue d’une performance et d’un enregistrement avec le London Philharmonic Orchestra qui était alors dirigé par Robert Farnon.
Très impliqué socialement, Foster était très actif dans la Jazz Foundation of America, une organisation venant en aide aux musiciens dans le besoin, et plus particulièrement aux victimes de l’ouragan Katrina en 2005. Grâce au soutien de la Fondation, Foster avait d’ailleurs participé à un concert-bénéfice pour venir en aide aux victimes en 2008. Foster avait d’ailleurs fait don de son saxophone à la Fondation en vue que celui-ci soit mis aux enchères. Les profits de la vente ont éventuellement permis de supporter financièrement plusieurs programmes à but non lucratif de la Fondation, plus particulièrement dans le cadre de performances et de programmes éducatifs destinés aux victimes de l’ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans et dans le Golfe.
Victime d’une attaque en 2001, Foster avait été partiellement paralysé du côté gauche, ce qui l’avait forcé à cesser de jouer du saxophone. Après avoir continué de diriger le groupe Loud Minority dans le cadre de quelques engagements durant la majeure partie des années 2000, Foster avait confié la direction de la formation au vétéran Cecil Bridgewater. Même s’il ne pouvait plus jouer de saxophone, Foster avait continué de composer et d’écrire des arrangements à sa résidence de Chesapeake, en Virginie, où il habitait avec son épouse Cecilia Foster depuis près de quarante-cinq ans.
Frank Foster est mort d’insuffisance rénale à sa résidence de Chesapeake le 26 juillet 2011. Il était âgé de quatre-vingt-deux ans. Deux ans avant sa mort en 2009, Foster avait légué ses nombreuses compositions, arrangements et documents personnel au département des archives jazz de l’Université Duke afin qu’elles soient rendues accessibles aux générations futures.
Énormément apprécié par ses pairs musiciens, Foster était reconnu pour son style énergique ainsi que pour son tempérament sociable. Il laissait dans le deuil sa seconde épouse Cecilia (qui était également sa gérante), sa fille Andrea Jardis Innis et son fils Frank IV. Foster avait également deux fils de son premier mariage,  Anthony et Donald, ainsi que six petits-enfants.
Même si Foster était surtout connu pour sa participation à l’orchestre de Count Basie, il était beaucoup plus un musicien bop qu’un musicien de swing. Comme Foster l’avait déclaré lors d’une entrevue accordée dans le cadre d’un  programme d’histoire orale de la Smithsonian Institution en 1998, “I’m a hard bopper. Once a hard bopper, always a hard bopper.” Au cours de sa carrière, Foster avait enregistré plusieurs albums comme leader, dont ‘’Here Comes Frank Foster’’ (1954), ‘’Two Franks Please!’’ (1957), ‘’Fearless Frank Foster’’ (1965), ‘’Manhattan Fever’’ (1968), ‘’Shiny Stockings’’ (1987), ‘’Frankly Speaking’’ (1995) et ‘’Swing’’ (1998).
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
CHINEN, Nate. ‘’ Frank Foster, Jazz Saxophonist, Composer and Arranger, Dies at 82.’’ New York Times, 26 juillet 2011.
‘’Frank Foster.’’ All About Jazz, 2024.
‘’Frank Foster.’’ Wikipedia, 2024.
‘’Frank Foster.’’ National Endowment for the Arts, 2024.
VACHER, Peter. ‘’Frank Foster obituary. Composer, arranger and sax player with the Count Basie orchestra.’’ The Guardian, 22 août 2011.
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aurianneor · 15 days
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Une aide militaire sous conditions
L’aide au développement et l’aide en sécurité doit être conditionnée à l’adhésion aux valeurs humanistes des Lumières qui sont universelles.
Il ne faut pas soutenir un régime dictatorial qui oppresse sa population. Le soutien inconditionnel des Etats-Unis à Israël qui pratique un régime d’Apartheid contre les Palestiniens n’est pas normal. Cette aide aurait du être accompagné de contreparties. Le soutien de la France aux pays du Sahel contre les guérillas Islamistes ne s’est pas accompagné d’une exigence de démocratie et de développement humain. La protection américaine de l’Arabie Saoudite contre l’Iran et l’Irak a été fait malgré le fait que l’Arabie Saoudite fait la discrimination homme/femme, la torture, le régime dictatorial monarchique, etc. Au Gabon, la France a soutenu la dynastie Bongo au pouvoir pour permettre au pays de prospérer mais en échange on a pas demandé de progrès démocratiques et humains. Du coup maintenant les Gabonais se sont détournés de la France. Au Mali, il n’y a pas eu d’exigences à l’aide militaire, les Maliens ont vu que cela protégeait le dictateur au pouvoir et se sont tournés vers les milices Wagner. Cela crée du ressentiment dans la population. C’est une trahison des valeurs universelles de la DUDH.
A Taiwan, en Ukraine ou en Corée du Sud, la protection de l’Ouest a ses exigences en terme d’élections, de progrès humain de lutte contre la corruption. Ces pays ont fait des progrès humains formidables: ce sont de vraies démocraties respectant les droits de l’homme, avec de vraies élections, sans persécutions des femmes ou LGBT+, ils n’agressent pas leurs voisins, etc. C’est donc possible.
Dans la nuit du 13 au 14 avril 2024, l’Iran a lancé une salve de 300 missiles et drones sur Israël dans le but de tuer un maximum de gens sans pouvoir discriminer civils et militaires. C’est un crime de guerre. Si l’Iran ou ses alliés au Moyen Orient venaient à renouveler une telle attaque, Israël aura besoin de l’aide militaire des pays occidentaux pour la défense de sa population. Cette aide doit être sous conditions: l’arrêt des massacres à Gaza, l’arrêt de la violence dans les territoires occupés et la fin du régime d’Apartheid contre les palestiniens. L’aide de l’Ouest s’arrête au respect des valeurs humanistes universelles. La déclaration des droits de l’Homme est universelle. Ce n’est pas du néo-colonialisme, il n’y a pas d’occupation e ce qu’ils font est inacceptable. Ils sont signataires de la DUDH.
Si un régime est aidé sans adhérer à ces valeurs quelles seront les conséquences? Le soutien inconditionnel à Israël a aussi conduit à soutenir le gouvernement israélien qui massacre des Gazaoui en toute impunité.
Il faut négocier ces conditions publiquement. Il faut que les violences s’arrêtent. Il faut que quand l’Occident arrive, il y ait de la sécurité, des écoles, la santé, du développement et de la prospérité. Sinon, la déception est grande et cela nourrit le fait que les populations se détournent de l’Occident.
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Conditional military assistance: https://www.aurianneor.org/conditional-support/
Quand la force est légitime: https://www.aurianneor.org/quand-la-force-est-legitime/
Pour une défense européenne: https://www.aurianneor.org/pour-une-defense-europeenne/
Le compas moral: https://www.aurianneor.org/le-compas-moral/
Immigration: https://www.aurianneor.org/immigration/
Liberté et vivre ensemble: https://www.aurianneor.org/liberte-et-vivre-ensemble/
Comment regagner la confiance?: https://www.aurianneor.org/comment-regagner-la-confiance/
Police et justice pour le peuple: https://www.aurianneor.org/police-et-justice-pour-le-peuple/
Guerre et Paix à l’ONU: https://www.aurianneor.org/guerre-et-paix-a-lonu-en-1961-lavion-du/
Les rouges et les jaunes: https://www.aurianneor.org/les-rouges-et-les-jaunes-foulards-rouges-contre/
La preuve qu’on sait ne pas se battre. – Quand la force n’est pas légitime…: https://www.aurianneor.org/la-preuve-quon-sait-ne-pas-se-battre-quand-la/
Arrête de financer la haine: https://www.aurianneor.org/arrete-de-financer-la-haine/
Police, Armée: https://www.aurianneor.org/police-armee-manif-des-policiers-je-suis-gilet/
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whencyclopedfr · 15 days
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Invasions Japonaises de la Corée entre 1592 et 1598
Les deux invasions japonaises de la Corée entre 1592 et 1598, également connues sous le nom de "guerre d'Imjin", virent Toyotomi Hideyoshi (1537-1598), le chef militaire japonais, concrétiser son projet de longue date d'envahir la Chine en passant par la Corée. Cette campagne ambitieuse démarra brillamment avec la prise de villes comme Pyongyang et Séoul, mais les opérations combinées de la marine coréenne dirigée par l'amiral Yi Sun-sin, d'une importante armée terrestre de la Chine des Ming et de rebelles locaux bien organisés firent échouer la première invasion en 1593. Après des pourparlers de paix prolongés et infructueux, Hideyoshi lança une seconde invasion, beaucoup moins réussie, en 1597. À la mort du seigneur de guerre l'année suivante, les forces japonaises se retirèrent de la péninsule. Ce conflit, l'une des plus grandes opérations militaires jamais entreprises en Asie de l'Est avant le XXe siècle, non seulement eut des conséquences dévastatrices pour toutes les parties concernées, mais envenima durablement les relations entre le Japon et la Corée.
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houseofninjas · 2 months
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Présentation du Projet
Bonjour, je vous présente mon petit projet - le premier depuis très, très longtemps. Il est pour le moment au stade du “brainstorming” et de ce poste est par conséquent un “interest check”. Le forum - s’il voit le jour - abordera des thèmes relativement sombres et utilisera le système de trigger warnings tout en responsabilisant également le lecteur (don’t like, don’t read - tu n’aimes pas, ne lis pas).
Près de deux décennies se sont écoulées depuis la dernière Grande Guerre Ninja. Des mesures ont été prises dans le but de préserver à la fois la Culture Shinobi mais également, le bien-être des nouvelles générations. Par ailleurs, dans un monde qui se modernise jour après jour, nombreux sont ce.lle.ux à penser que les Ninjas n’ont plus leur place dans la Société…
— l’action se déroule en l’an 124 avec pour scène principale Konohagakure (le Village Caché par les Feuilles d’Arbres).
— les personnages de Naruto et Boruto ne seront pas jouables, la timeline étant différente, néanmoins, les clans principaux seront ouverts à l’inscription et chacun aura également la possibilité d’inventer un clan mineur.
— les personnages issus d’autres pays seront jouables, sous conditions: à savoir qu’ils devront être soit un double-compte avec min. un lien consistant préétabli, soit un pré-lien nécessaire à l’évolution d’un autre personnage.
— les faceclaims des personnages seront principalement issus d’Asie de l’Est (Japon, Chine, Mongolie, Corée et Taïwan) - notamment pour les personnages issus des clans principaux - néanmoins, d’autres origines seront possibles pour les personnages des clans mineurs et/ou d’autres pays. 
— je souligne par ailleurs le fait que le forum ne se déroule PAS au Japon, dans notre monde, mais bel et bien au Pays du Feu (et ses voisins), dans un Univers Fictif, encore une fois inspiré par Naruto (Anime).
— les groupes seront divisés entre civils, shinobis (avec des rangs: genin, chunin, jonin, sanin) et shinobis d’autres pays; par ailleurs, la seule position qui ne sera pas accessible à l’ouverture sera celle d’Hokage (senseis, med-nins, anbus… seront jouables).
— plusieurs factions s’affronteront: les civils vs les shinobis, ainsi que les shinobis vs les shinobis (autres pays ou groupes à l’image de l’akatsuki).
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Le terme « lavage de cerveau » , brainwash en anglais, a été utilisé pour la première fois dans les années 1950 par le journaliste américain Edward Hunter, au sujet du traitement des soldats américains prisonniers dans les camps chinois au cours de la guerre de Corée.
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jloisse · 1 year
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1960 Plus de pétrole dans 10 ans !
1970 Nouvelle ère glaciaire dans 10 ans !
1980 Les pluies acides détruiront toutes les récoltes dans 10 ans !
1990 La couche d'ozone sera détruite dans 10 ans !
2000 La banquise aura disparu dans 10 ans !
2001 Anthrax nous tuera tous !
2002 Le virus du Nil occidental nous tuera tous !
2003 Le SRAS nous tuera tous !
2005 La grippe aviaire nous tuera tous !
2006 L'E.coli nous tuera tous !
2008 Le krach financier nous tuera tous !
2009 La grippe porcine nous tuera tous !
2012 Le calendrier maya se termine : Nous allons tous mourir !
2013 La Corée du Nord lancera la 3e guerre mondiale : nous mourrons tous !
2014 Ebola nous tuera tous !
2015 ISIS nous tuera tous !
2016 Zika nous tuera tous !
2018 Le réchauffement climatique nous tuera tous !
2019 Le CO2 nous tuera tous !
2020 Covid nous tuera tous !
❗️Eteins la télé❗️
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carbone14 · 10 months
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F-51 Mustang – Corée – Septembre 1951
©United States Air Force - 070316-F-1234S-004
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vicnormansstuff · 1 year
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FRENCH CANCANS
Les propos que je je prêtais à l'un de mes personnages dans mon roman French Cancans il y a plus de 10 ans... :
" Les Américains, et leurs valets de pieds européens, c'est pas qu'ils détestent le reste du monde, c'est qu'ils en voient pas l'intérêt s'il ne rapporte pas. Pour eux, un Mongol à cheval qui se les pellent dans les steppes ou le paysan auvergnat ou birman qu'a jamais vu un cheeseburger, c'est des sauvages, des pauvres types qu'il va falloir rééduquer. Surtout avec les richesses qu'ils ont sous leurs culs terreux ! Des mines de diamants, du pétrole qu'attendent plus que Texaco pour être pillés. C'est pas le bonheur tout ça ! Comme il doit souffrir le reste du monde sans l'Amérique... Leur Absolu c'est la Ford devant la maison à crédit, une télé dans chaque pièce, une harpie obèse, un clébard et deux mômes. Ils ont l'Enfer pétri de bonnes intentions nos Yankees.
(...) On n'a jamais vu une Démocratie aimer la guerre à ce point ! Depuis 2 siècles que ça dure…, ils arrêtent pas ! D'abord, faut bien canaliser les minorités encombrantes qu'ils ont chez eux. Les Nègres qui s'entretuent et font chier tout le monde, on les lynche plus, on les envoie en taule ou dans les Marines. Pareil pour les Latinos. Chair à canon tout ça ! Et puis la guerre, ça coûte en hommes mais ça rapporte à l'économie. Ils te détruisent un pays sous un prétexte quelconque et après ils t'offrent le choix de rester à l'Age de pierre ou de le reconstruire selon des conditions intéressantes. Pour eux ! Avant c'était pas difficile... pour justifier les tapis de bombes sur les villes normandes ou Dresde, et les milliers de civils massacrés, ils avaient l'horreur nazie. Après, ils t'envoyaient le père Marshall ou un autre. Pour les bombes atomiques sur le Japon, ils invoquaient l'attaque de Pearl Harbor que Roosevelt attendait. Pour envoyer des troupes en Corée et le napalm au Vietnam, ils avançaient le prétexte communiste ! Tant qu'il y avait les communistes à l'Est et en Chine, pas moyen de bouger un pion sur l'échiquier. Maintenant, c'est fini. Ils ont toujours une bonne raison de faire la guerre, et quand ils n'en n'ont plus, ils en fabriquent. Avec celle-là, Nous sommes entrés dans une nouvelle ère. L'ère de la Démocratie américaine obligatoire qui doit s'étendre, de gré ou de force, au monde entier. Ils mettront 5O ans pour y arriver, et peut-être s'y perdront-ils, mais ils ne s'arrêteront pas là. Oh ! à chaque fois, ils auront conditionné les masses en abreuvant les télés de montages grossiers. Une épuration ethnique par-ci, un génocide par-là, l'arme atomique en Iran, un tyran sanguinaire en Corée du Nord, les droits de l'homme bafoués au Trouduculstan, etc. Ils vont grignoter la Russie en attisant les nationalismes et les religions. Ils vont la démembrer la pauvre riche Russie. Poutine ou un autre, ils vont en faire un fasciste malgré lui, un sanguinaire aux yeux du monde. Ils vont le niquer comme ils ont niqué Milosevic ou Saddam. Vous verrez ! Pas de front, bien sûr, mais à l'usure. Question de temps…"
C. Rol (French Cancans)
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vaevictis2 · 1 year
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Dans les années 1950, juste avant les indépendances, le monde en perdition n’était pas l’Afrique, mais l’Asie qui paraissait alors condamnée par de terrifiantes famines et de sanglants conflits : guerre civile chinoise,  guerres de Corée, guerres d’Indochine et guerres indo-pakistanaises. En comparaison, durant la décennie 1950-1960, les habitants de l'Afrique mangeaient à leur faim, étaient gratuitement soignés et pouvaient se déplacer le long de routes ou de pistes entretenues  sans risquer de se faire attaquer et rançonner.  Ce temps lointain était celui des colonies, époque dont il est impossible de parler d’une manière objective et au sujet de laquelle il est obligatoire de dire que ce fut l’enfer sur terre…   Or, soixante-dix ans plus tard, le contraste est saisissant avec des dizaines de milliers de migrants qui se livrent au bon vouloir de gangs qui les lancent dans de mortelles traversées en direction de la « terre promise » européenne. Les crises alimentaires sont  permanentes, les infrastructures de santé ont disparu, l'insécurité est généralisée et la pauvreté atteint des niveaux sidérants. Quotidiennement, les journaux et les divers organes d'information font état de famines, d'épidémies, de massacres qui montrent que le continent africain s’enfonce chaque jour un peu plus dans un néant dans lequel surnagent quelques îlots pétroliers. 
Que s’est-il donc passé pour que, malgré ses immenses richesses naturelles et en dépit des océans d'aides aveuglément déversées par les pays dits riches, l'Afrique connaisse un tel naufrage, ne parvenant même plus à nourrir sa population ?  Et que l’on ne vienne pas nous parler des aléas climatiques car le continent possède certaines des terres les plus fertiles de la planète sur lesquelles jusqu'à trois récoltes annuelles sont possibles. De plus, l'agriculture africaine n'est pas paralysée par un long hiver, par un tapis neigeux ou par les glaces. Avec ses de 9.000.000 km2, le Sahara représente certes environ 25% de la superficie du continent, mais proportionnellement moins que la toundra eurasienne ou nord-américaine où l'on ne parle pourtant pas de malédiction. 
Le problème est que le continent africain s’auto-suicide avec sa démographie, car, chaque année, l’écart se creuse entre le nombre de bouches à nourrir et les productions alimentaires. La catastrophe est donc programmée. Un exemple : au Sahel, les 10 à 20 millions d'habitants d'avant la colonisation sont aujourd'hui 180 millions. Voilà qui explique pourquoi la subtile alchimie de ce fragile milieu de 3 millions de km2 a été détruite. Au même moment, les 40 millions de Sibériens sont à l'aise sur plus de 13 millions de km2  d’une nature hostile. 
La réalité est que les Africains n'étant pas des Européens pauvres à la peau noire,  parce que le corps social africain n’est pas celui de l’Europe, ou celui de l’Asie, nos modèles politiques n'y ont pas réussi.  Or, si la greffe européenne n'a pas pris sur le porte-greffe africain, c’est parce que, comme le dit le proverbe congolais : « Ce n’est pas parce qu’il pousse au bord du marigot que le manguier devient crocodile. »
© Bernard Lugan - L’Afrique réelle n°157 - Janvier 2023
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iferhounene · 1 year
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la guerre atomique
La 3eme guerre mondiale sera nucléaire
La troisième guerre mondiale est inévitable. Elle sera nucléaire. Elle sera déclenchée par une puissance nucléaire mais causée sous le prétexte d’une cause d’un petit pays. Les causes de la guerre mondiale nucléaire existent et ne peuvent être ni ignorées, ni évitées. Les système politiques qui s’opposent et s’excluent sur la planète sont purement économiques et échappent donc au raisonnement humaniste. D’un côté, le monde libre, capitaliste, démocratique, de l’autre le système dirigiste, autocratique, dictatorial. D’un côté la libre entreprise, de l’autre l’État entrepreneur. La crise du capital ne peut être résolue que dans une optique de libre échange mondial. L’émergence de puissances communistes constituent une barrière aux desseins de prospérité du capitalisme. La réduction du champ d’action du capitalisme accentue la crise. La conquête d’autres planètes est fastidieuse, onéreuse et longue, alors que l’humanité est menacée par la faim, la maladie, le réchauffement climatique, la pollution. Il est urgent de trouver des solutions aux problèmes qui menacent la survie de l’humanité entière. L’Amérique est un vaste et très populeux territoire, le maintien d’une organisation a même d’assurer la stabilité dépend de la prospérité de l’économie américaine. Une guerre civile qui se déroulerait aux USA, aura un effet dévastateur sur le monde, par son impact géostratégique, l’Amérique est puissante. Mais elle est plus vulnérable qu’un petit pays africain dont les besoins sociaux sont réduits à leur plus simple expression. L’Amérique a atteint un stade de non-retour dans le développement.
La guerre nucléaire est inscrite dans la logique du développement de l’humanité et de l’évolution naturelle des choses.
Quand sera-t- elle déclenchée ? ce n’est qu’une question d’années. Elle interviendra de façon imprévue, soudainement, quand un dirigeant d’une puissance nucléaire aura perdu la raison. Attention ! cette guerre, la dernière de l’humanité peut être déclenche aussi bien par le petit communiste de Corée du Nord, que par le géant Xi chinois. Erreur pour ce qui croient que la guerre atomique est le monopole de Poutine ou de Joe Biden ou encore Benjamin Netanyahu.
Mais le développement de l’industrie militaire est devenu incontrôlable, et si tout se passe bien ,en l’absence d’une guerre nucléaire précoce, les palestiniens, les kurdes, et autres mouvements indépendantistes auront leur petite bombe atomique portable.
Mais restons sur notre sujet pressamment préoccupant. C’est la réaction à la première attaque nucléaire qu’Il faut craindre. Car celle-ci sera fulgurante, et interviendra dans un geste de panique. Elle ne sera pas, je veux dire, la réaction, mesurée, calculée, mais dans un réflexe de légitime défense contre la mort. Il ne s’agit pas d’une simple bagarre d’enfants à mains nues. Il s’agit bien de coup fatal, imparable, mortel! C’est donc celui qui aura a faire usage de l’arme atomique en réponse à une première attaque qu’il faut craindre et non pas celui qui tentera en premier de dissuader l’adversaire par une seule ou 2 oignes. Hiroshima et Nagasaki ne se reproduiront plus, car la Russie, la Corée du Nord, le Pakistan, l’Inde, la France, l’Angleterre, l’Afrique du Sud, Israël, la Chine, ne sont pas le Japon ou l’Allemagne de la 2eme guerre mondiale.
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claudehenrion · 2 years
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Pas moyen d’éviter que l'hiver ne vienne, après l'automne…
  Les zones de tensions se multiplient dans le monde : Ukraine, Kosovo, Taïwan, Israël, pays arabes, Afrique sub-saharienne… plus des crises énergétiques et industrielles diverses (pour la plupart fabriquées)… A ce contexte très explosif s'ajoutent, en France, pauvreté, insécurité, perte d'identité, perte du sens des choses et des mots, doute (presque tous fabriqués, aussi !). Alors… si on profitait de l'été pour méditer sur tout ce qui va mal et pouvait être évité ? Des rapaces amateurs de pulsions suicidaires détruisent, autour d'idées mauvaises,  l'équilibre bâti au cours des siècles. Peut-on imaginer un scénario où tout serait “moins pire” ?
Oh ! Bien sûr ! Le monde actuel est conflictuel comme rarement : jusque là, seule telle ou telle zone géographique connaissait des troubles, qui étaient spécifiques et “cantonnés”, donc d'apparence guérissable. Mais une soi-disant “globalisation” complètement ratée fait que, de nos jours, tout résonne à la même seconde, partout, trop fort. La “mondialisation” promise n'est qu'une multi-conflictualité qui tend à regrouper en un seul tous les problèmes, insolubles, sans lien les uns avec des autres, que rien n’aurait dû faire interagir. Le résultat ? Nous le vivons, nous en payons le prix : un présent inutilement sombre et un futur bien menaçant.
Car force est de reconnaître que, depuis une décennie, le “danger” iranien et la “menace” nord-coréenne –sans cesse agités par les ''Grands'' de ce monde pour justifier leur réarmement ou des alliances contre-nature voulues par Washington– n'ont  causé aucun tort  réel à nos intérêts (pas plus d'ailleurs qu'à ceux des Etats-Unis !). Trois fois rien, pour la pauvre Corée du Nord, victime illimitée de satrapes héréditairement fous… et guère plus pour l'Iran, même si on peut avec raison critiquer son sale “jeu” en Irak et au Liban : cette “mollah-cratie” a surtout marqué la décennie écoulée en étant en première ligne dans la lutte contre l'Etat Islamique et les sunnites ivres de conquêtes et de destruction de tout ce qui n'est pas “eux”. 
En fin de compte, les confits qui secouent notre quotidien ne sont pas ceux que les voix officielles nous annonçaient. Il y a six mois à peine, personne n'envisageait une invasion russe en Ukraine… pas plus que la stupidité de soi-disant ''sanctions'' qui ne punissent que les peuples de ceux qui les brandissent. Il y a trois mois, Taïwan était à l'abri, protégée par l'Oncle Sam. Hier encore, l'imbroglio du Kosovo, ce non-pays sans raison d'être, ce cauchemar fantoche fabriqué (on ne sait pourquoi) par l'OTAN, semblait avoir trouvé un vague équilibre de façade… alors qu'aujourd'hui, des regains de tension à la frontière kosovo-serbe montrent que les serbes ne renonceront jamais à récupérer le berceau de leur histoire volée et violée... un peu symétriquement, d'ailleurs, à ce qu'est la réaction russe devant la volonté de l'intégration dans l'OTAN de l'Ukraine, patrie de l'âme russe : cette “annexion” était un “casus belli” prévisible, annoncé depuis Khrouchtchev ! Et on s'étonne de récolter la guerre après l’avoir provoquée et l’incendie après avoir allumé un grand feu… même si un conflit ouvert n'est jamais une bonne solution.
Comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles zones de guerre apparaissent, partout dans le monde, généralement là où on ne les attendait pas. Cette évolution vers le pire ne risque-t-elle pas d'ouvrir une porte à des conflits qui –comme ceux qui nous pourrissent la vie aujourd'hui– semblaient ‘’impossibles’’… ce qui ne veut plus rien dire. Un exemple proche ? Pourquoi un conflit en Serbie ou en Ukraine –hautement improbables il y a peu– et pas un, demain, en Seine-Saint-Denis, improbable aujourd'hui ? Le contexte international nous rappelle sans cesse qu'il n'y a pas de fatalité, ni de statut intangible. Tout comme la “Pax franca’’ ou la ’‘Rule Britannia’’ il y a peu de temps encore, la Pax americana prendra fin un jour : rien n'est jamais acquis dans les relations internationales ou le destin des hommes. Aujourd'hui les lignes bougent en Asie, en Europe de l'Est, dans les Balkans, et les jeux d'influence se renversent en Afrique… mais la France et plus largement l'Europe occidentale, égarées dans la contemplation de leur nombril et dans de vastes faux problèmes qui ne devraient même pas être posés, sur le sexe des anges ou le genre d’enfants désemparés, sont en train de se perdre dans une dormition masochiste et fatale.
Chez nous, sous notre nez, de façon claire, évidente et incontestable, la menace d'une explosion des banlieues demeure toujours présente, renforcée, hélas, par l'effroyable gestion des crises qui sont devenues notre pain quotidien : le covid et toutes les ’'conneries” qui nous ont été imposées contre toute sagesse et toute intelligence (et contre toute approche scientifique d'un sujet qui ne ressortit que de ce mode de pensée), les crises migratoires jamais contrôlées (même un peu, aux tartarinades darmanesques près !) et, ce qui est peut-être pire encore, les crises actuelles, énergétique, industrielle, morale et sociale, avec les conséquences illimitées qu'elles portent, sont devant nous, mais nous refusons de voir qu'elles sont fabriquées de toutes pièces (ex : Ukraine, Kosovo, etc...), donc évitables.
La perte de tout bon sens et de toute sagesse, volontairement distillée, instillée et imposée à nos contemporains, fait le lit de faux-cultes absurdes, dangereux et pervers, sûrement mortels pour toute humanité à venir : la facilité, la désinvolture, le renoncement à la “voie étroite”, un faux “bien-être”, l'intolérance et le refus de l'autre rebaptisés “tolérance'' (tu parles !), le mélange des ’'genres” au nom de l'invention de “valeurs” dévalorisantes (qui nous font oublier la seule Loi qui compte, la Nature, qui nous revient… sous la forme ridicule et inefficace de l’écologisme), un consumérisme-pour-consommer qui ne peut être que mortel… et même la fuite en arrière vers des religions exogènes, qui n'apportent rien de bon mais qui ne peuvent qu'accélérer la fin prochaine de toutes nos capacités de vie et de survie.
Longtemps, la “reproduction de l'espèce” a été considérée comme le moteur unique de l'existence des espèces. Une “sortie de route” caractérisée, mais votée, signée, érigée en ''vérité première''( ! ) ad nauseam par des esprits déstructurés, a semé le doute chez les plus faibles. Une fois qu'on a franchi les bornes, il n'y a plus de limites, disait Alphonse Allais. Nous en sommes là : les dépenses sans limites de l'Etat, d'abord pour colmater les trous causés par l'assassinat de l'économie et de nos libertés dans la “crise du covid” (qui n'a rigoureusement rien résolu), et ensuite pour compenser les conséquences des sanctions anti-Poutine qui nous asphyxient plus que lui, laissent aussi entrevoir des océans de dettes qu'il faudra payer un jour.
Tous les indicateurs sont “au rouge”. Tous, ils hurlent, à notre intention, que nos dirigeants, indignes des responsabilités qui devraient être les leurs, nous conduisent vers des catastrophes qui étaient inenvisageables il y a un an à peine. Dans l'attente d'une conflagration plus dramatique, nous voici devant la probabilité improbable de replonger dans des restrictions massives, des manques de tout, des difficultés artificiellement fabriquées et décidées par nos leaders sans leadership. Ma génération a trop connu et vécu les rigueurs de la guerre et la dureté des privations pour avoir envie d'en “remettre une couche” fut-ce au nom de faux “grands principes” qui, de crise inventée en crise fabriquée, n'en sont pas et ne sauraient en aucun cas offrir le moindre progrès pour l’Humanité, à nouveau malheureuse, mais sans espoir, cette fois-ci. Que d'occasions ratées !
L'Histoire et tous les indicateurs (sociaux, sécuritaires, industriels, identitaires) nous rappellent que l'effondrement d'un Etat ou sa partition n'arrivent pas que “chez les autres”. Le processus de déclin dans lequel s'inscrit notre pays depuis dix ou douze ans peut mener à de telles extrémités mais peut aussi être l'occasion d'un réveil, d'une renaissance qui est l'affaire de tous, à tous les niveaux : le renouveau de l'ensemble passera par la capacité de chacun à réfléchir, à rejeter le mensonge, le faux et le laid, le punitif sans progrès possible, à cultiver le beau et le bon, et à rejeter “pour de vrai” le mensonge mortel du chant des sirènes. Retraités, jeunes, actifs, tout le peuple français doit se sentir comme appelé à repenser nos manières d'agir et notre regard sur le monde et sur notre quotidien : nous méritons mieux !
Quelle meilleure période que l'été pour méditer et –qui sait, prendre quelques bonnes résolutions, destinées à être tenues sur le long terme ? L'alternative ? On va geler,  sans raison, un ou plusieurs hivers, sans compter tant d'autres punitions imméritées et des privations inutiles, évitables, mais imposées par nos idéologues du néant ! Plus ils adoreront leurs fausses idées, plus nous, leurs électeurs floués, paierons cher et longtemps… Et s'il n'y a pas de contestation sociale en France, ce n'est pas que les réformes–déformes gaucho-sociétal-macroniennes sont bonnes, c’est que personne ne voit à quoi elles servent, pas plus que vers quoi elles tendent
H-Cl
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