Tumgik
#et après y a TOUTES ses copines qui commentent
swedesinstockholm · 6 months
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15 août
j'ai passé deux heures à marcher à travers la ville dans un état de désillusion complète ce soir, non pas de désillusion, d'illusion justement, je voulais dire delusion, delusional, delulu comme disent les jeunes américains, r. m'a écrit à quatre heures du matin pendant qu'il faisait une insomnie alors qu'il dormait dans une tente avec sa fille plantée dans le jardin de sa mère et y avait un orage et il entendait la musique des voisins et il arrivait plus à se rendormir et c'est à MOI qu'il a écrit of all people, il me demandait comment ça allait avec mon film, il pensait à moi et à mon film à quatre heures du matin dans une tente avec sa fille, comment je suis sensée ne pas être complètement delulu?
ce matin en lisant ses messages j'ai senti la joie couler partout dans mon corps et j'ai essayé d'en localiser la source, quelque part dans le thorax, au milieu, c'est là que je le sens quand je me sens aimée. même s'il m'aime pas amoureusement, il m'aime quand même. et quand je vivais encore dans l'illusion et que j'espérais passer un été d'amour avec lui à bruxelles, ça s'est peut être pas passé comme je l'espérais, mais finalement je suis quand même un peu en train de passer un été d'amour avec lui, amour à l'eau plate et à distance mais amour quand même. amour amour amour dans mon coeur ce soir pendant ma promenade, j'écoutais des trucs pop en m'imaginant les chanter avec sa fille chez lui pendant que je lui prépare des gâteaux dans la cuisine par exemple une tarte à la myrtille et on fait des petites chorégraphies et on chante en criant la chanson de caroline polachek et évidemment r. finit par tomber sous mon charme. delulu level 1000. je dois vraiment faire très attention.
à part ça je suis restée un bon quart d'heure accoudée à une balustrade qui surplombait la vallée et c'était vraiment bien de regarder quelque chose qui n'était pas mon écran d'ordinateur, tout ce vert, toute cette réalité, même si j'étais à moitié perdue dans mes fantasmes à l'intérieur de ma tête.
16 août
à chaque fois que j'écris avec r. avant de me coucher j'arrive pas à m'endormir après et j'arrive pas à me concentrer sur mon livre non plus. gaëlle obiégly dit que publier son journal c'est comme parler la bouche pleine et d'abord ça m'a vexée mais toutes mes jérémiades sur r. là c'est plus possible, même sur tumblr. on a regardé le nouvel épisode de how to ce soir et puis à onze heures il a dit bon je vais au lit mais on a encore passé trois quarts d'heures à s'écrire et il a évoqué notre future performance et le fait d'avoir ça dans notre futur commun, un peu comme une garantie qu'il va pas disparaître du jour au lendemain, qu'il veut rester là, qu'on va se revoir, ça me donne un très grand sentiment de sérénité. ça me rassure. même si en réalité c'est pas du tout une garantie, il peut tout à fait changer d'avis du jour au lendemain. il a changé de photo de profil sur whatsapp, heureusement il met que des photos où il est moche. je me demande s'il le fait par égard pour moi.
dans le nouvel épisode de how, john wilson mentionne sa rupture avec sa copine et j'étais honteusement satisfaite qu'il se retrouve seul comme moi. mais je parie que même lui ne voudrait pas de moi. j'ai l'impression d'avoir franchi un cap dans ma relation avec mon physique, que toute ma vie je me suis voilé la face et que je me suis enfin rendu compte que j'étais moche. peu importe l'angle sous lequel on me tourne, je suis moche, c'est un fait, c'est comme ça et je peux rien y faire. je comprends pas pourquoi ça m'a pris autant de temps pour sortir de mon illusion d'être un peu mignonne, ou au moins d'avoir un charme atypique. hier j'ai essayé de mettre du rouge à lèvres mais c'était encore pire. maintenant quand je vois des moches ça me rassure, j'ai l'impression qu'on fait partie de la même communauté des moches, je suis pas seule, on est des millions. des gens au physique disgracieux. vraiment disgracieux, pas comme gaëlle obiégly, cette impostrice.
17 août
jenna lyons dans real housewives of new york a ravivé mon feu de lesbienne qui dormait quelque part dans mon bas ventre et c'est fantastique. gaëlle obiégly dit que publier son journal c'est comme parler la bouche pleine mais elle a manifestement jamais vu jenna lyons marmonner des remarques sarcastiques tout en se goinfrant d'oreos périmés et de pringles au caviar dans real housewives of new york. rien de rédhibitoire là-dedans. j'ai lu qu'elle avait une maladie génétique qui fait qu'elle a des taches et des marques sur sa peau et qu'elle a pas de cils ni de sourcils et qu'elle a des trous dans ses cheveux et que ça a détruit sa confiance en elle parce qu'on la harcelait à l'école et qu'au début de sa carrière chez j. crew elle se trouvait affreuse sur les photos parce qu'elle avait pas encore trouvé son style, et puis elle a commencé à portes des grandes lunettes pour se camoufler derrière et des tenues qui montrent très peu de peau et elle attachait systématiquement ses cheveux en les plaquant en arrière pour cacher les trous et c'est devenu son style signature. elle dit qu'elle montre jamais ses jambes parce qu'elles ont des taches et de la cellulite et pendant une seconde je me suis dit est-ce que je devrais faire comme elle et cacher mes imperfections (non mais quel mot) et ne jamais montrer mes jambes moi non plus? mais non. je préfère être du côté de celles qui assument leurs imperfections (ce MOT), ou du moins qui essaient. même si ça "m'avantage pas." même si parfois je me demande si je devrais pas mettre plus de soin à "m'avantager." faire des efforts pour trouver un look qui "m'avantage," comme elle, pour me donner plus confiance en moi. un look qui me donne de la tenue, une consistance, une colonne vertébrale redressée. un look clean et net. sharp.
elle raconte aussi que sa mère avait le syndrome d'asperger et qu'elle avait pas d'amis et que donc elle lui avait jamais appris comment on se faisait des amis, comment ça fonctionnait, et qu'elle aussi elle avait du mal à se faire des amis, qu'elle savait toujours pas vraiment comment on faisait, qu'elle partait toujours du principe que les gens n'avaient pas envie de passer du temps avec elle et que donc elle attendait que ça vienne d'eux, pour ne pas prendre le risque du rejet. et j'ai pensé à maman, qui a peu d'amis elle aussi, même si elle a pas du tout asperger, et je me suis demandé si ma vie sociale maigrichonne venait de là. alors je me demande, est-ce que je peux encore apprendre à devenir sociable? est-ce qu'un jour j'aurai des vrais amis qui habitent à proximité de chez moi ET que j'ai envie de voir?
18 août
j'ai encore passé une heure sur whatsapp avec r. chaque soir je le fais se coucher de plus en plus tard, je rigolais toute seule avec les jambes en l'air en lisant ses messages et il me disait qu'il avait littéralement éclaté de rire quand j'avais dit un truc on se fait mourir de rire mutuellement et c'est merveilleux. j'ai lancé un concours de noms pour notre groupe inspiré par les feutres de bingo américains et puis il m'a fait un long message vocal pour m'expliquer qu'il adorait ma façon d'écrire sans accents ni majuscules et parfois quand il me dit certains trucs il me donne l'impression d'être quelqu'un de sage et de bon conseil, quelqu'un qui a de l'expérience de vie. de la bouteille. j'aime bien cette expression. c'est quoi cette sorcellerie? il m'a cassé ma relation avec mon physique mais en contrepartie il me fait voir d'autres facettes de moi que je vois absolument jamais.
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charleslebatman · 6 months
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Ah non je te laisse le contrôle de ce blog avec plaisir tu le gères d’une main de maître ✨ et t’es beaucoup plus patiente que moi, comment j’aurais déjà peter un câble avec tous les messages 😂
Pour ma théorie 🥸 je pense que Charles et Alex ont commencé à parler fin de saison dernière et comme on le sait y’a de grandes chances que lui et Charlotte étaient déjà séparés. Donc bon je pense que y’a pas eu tromperie. Mais dans tous les cas, ça aurait été mal vu pour notre cher gendre idéal d’être vu avec quelqu’un avant la fin de sa relation. Donc je pense que y’a eu des risques ou des menaces ou que quoi sais-je qui ont fait qu’il a été décidé de les mettre en couple au moins pendant un an (c’est bien un an ça sonne bien) pour créer l’illusion que c’était pas un coup d’un soir ou une infidélité mais bien une vraie histoire d’amour. Et au final, ça coïnciderait peut être aussi avec un contrat qui permettrait à notre pote de devenir célèbre. Après je peux aussi me monter la tête parce que je refuse de croire à cette histoire 😂
Et pour les besties qui comprennent pas le français im really sorry!!!
En attendant de nouveaux mêmes de ta part, des bisous et du repos surtout!! 🫶
Oh le nombre de fois où j’ai failli pêter un câble et poster des asks qui aurait amené à des trucs. 💀
Je n’ai pas posté certains asks, je sais que certaines besties croient que je n’ai les ai pas vu ou quoi. Mais absolument pas, je lis tout. Et j’ai été très touchée par des besties qui se sont souvenues de comment le blog (ou moi, mais ça c’est autre chose) a été traité.
Mais ça va, j’ai une bestie avec je me défoule (la pauvre elle subit toutes les effusions colères bien françaises 😭). Mais maintenant que tu es là, je ressens une solidarité si française et c’est un bonheur incroyable. ✨
Moi je pense que comme une bestie la sous entendu, y a un truc chelou avec Doni ou quelqu’un de son entourage. Un peu entremetteur mais pas dans le positif, que la fourbe l’a bien cherché dans les soirées et tout. Et que Charles, à la manière de Pierre, n’a pas réellement franchi la ligne de tromperie mais presque. A la manière, de Giada mais en moins pire, car je pense que c’est Charlotte qui a rompu et qu’il a la mort.
Cette relation c’est pour lui faire payer quelque chose, clairement pour moi. Je l’ai vu un milliard de fois ce comportement autour de moi et encore plus chez les personnalités. Il me déçoit énormément ces temps-ci, je le cache pas. Je le reconnais pas vraiment. A deux doigts de devenir un influvoleur (je rigole évidement 😂). Nan mais cette tournure est vraiment too much, le doux et drôle Charles manque vraiment. Il est devenu tout lisse, marketing a souhait. C’est désolant de voir ça… Puis, tu vois les likes de sa copine, son unfollow de la Palestine compliqué d’être fan à 3000% après ça. 🙃
Sorry to besties, mais au moins je suis comme dans une petite bulle où je peux être totalement calme en te parlant. ❤️
Elles doivent se sentir comme ça les pauvres. J’ai trop envie par moment de faire just un post avec vidéos d’Amélie Neten, elle résumerait si bien le blog et cette relation pire que la machine Enigma. 💀
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kiala-story · 1 year
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•Il lève la main contre toi•
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Mention : Violence - Angoisse - Pleure - Injure - Blessure
Personnages : Mikey - Ran - Taiju - Sanzu
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Mikey (Kanto) :
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Comment en sommes-nous arrivés là ?
C'était la nuit de trop.. la fois de trop !
Tu avais attendu ton petit ami une bonne partie de la nuit car tu étais très inquiète.
Il finit par rentrer vers 4h du matin avec son uniforme blanc et ses cheveux longs a peine coiffé.
Tu te lèves inquiète et te dirige vers lui énervé.
"Bon sang Mikey mais où étais-tu encore ?" lui dis-tu serrant les dents de toutes ses forces.
Un regard noir et profond sans aucune compassion envers toi.
"Cela ne te regarde pas" Finit il par dire froidement avant de te contourner pour aller se placer dans le canapé.
Tu le suis déterminé à avoir des explications de sa part.
"Je voudrais que tu me répondes quand je te parle !" Dis tu le regardant droit dans les yeux.
Avant même que tu puisses redire quelque chose il se lève et frappe le mur juste à côté de ta tête, te laissans sans voix toute tremblante.
"A qui crois-tu parler ?" Son regard pesant sur le tient prêt à te tuer à tout moment.
"Je...Je parle à mon copain ! Celui avec un bon coeur !" Cris tu contre lui.
Il se mit donc à rire, te laissans perplexe à sa réaction.
"Moi ? Ton copain ? Tu n'es personne pour moi." Dit-il avec certitude dans sa voix.
Des larmes incontrôlables coules de tes yeux subitement après ces paroles dures.
"Mik- !" Tu ne eu le temps de finir ta phrase qu'il colle à sa main sur ton visage écrasante à tête contre le mur.
Une douleur de lancinant la tête tres violemment devenant presque insupportable.
Une énorme angoisse ce créé en voyant son regard plus dur que celui d'avant.
"Tu n'es personne pour moi ! Retiens bien ça." Dit-il en enlevant sa main ta tête pour se rassoir son canapé tranquillement.
Trop choquée tu prends ton sac à main ta veste et tu pars en courant de la maison afin de t'éloigné le plus possible de cet homme violent qui a là-bas c'est un gars bienveillant et aimant.
Ran :
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Tu t'attendais vraiment pas à ce que ce jour arrive.
Tu avais entendu plusieurs rumeurs à son sujet... Mais tu t'es dit qu'avec toi il ne serait pas violent...
Du moins c'est ce que tu pensais.
J'avais passé une longue journée au lycée tu finis par rentrer accompagné de ton meilleur ami avec qui tu as une excellente complicité.
Il était clair que vous étiez assez proches mais pas assez pour vous puissiez être en couple vu que tu étais avec Ran et que lui avait déjà également une copine.
Tu avais beau expliquer à ton petit copain que ce n'était qu'un simple ami, celui-ci ne le vois pas de cette manière.
Tu dis aurevoir à ton ami qui part de son côté, tu finis par rentrer dans l'appartement de ton petit ami pour y passer le week-end comme toutes fins de semaines.
"Je suis rentré !" Dis-tu avec joie.
Tu vois ton petit ami torse nu les cheveux détacher au vent en train de fumer sur le balcon.
Ton regard se dresse automatiquement sur son tatouage parcourant une bonne partie de son corps.
Tu te rapproches de lui afin de venir lui afin de l'enlacé après cette dure journée.
"Bébé ?" Dis tu te rapprochant de plus en plus de lui
"A quoi tu joues ?" finit il part dire te regardant avec un regard glacial.
Tu arrêtes tout mouvement essayant de comprendre sa réaction.
Pour quelle raison dire demander ça ?
"Je te demande pardon ?" Le regarde tu le questionnant.
Sa mâchoire se resserre, Il jette sa cigarette du haut du balcon te ramenant contre le mur plaçant ses mains autour de ton cou.
"Tu veux me quitter pour lui c'est ça ?!" Dit-il vert de jalousie.
Tu places tes mains sur les siennes pour desserrer un maximum la pression sur ton cou t'empêchant de respirer.
"Ra-..argh" Tu essayes de respirer cela dit c'était possible, il resserrer sa prise de plus en plus.
"Ce mec te donnera rien comparé à moi !" Criats t-il hystériquement.
Tu te débat le plus possible réussissant à retirer ses mains, tu tombe au sol toussant reprenant ta respiration difficilement.
"Ce n'est qu'un....putain d'ami !" Essaya tu de lui dire.
Réalisant ce qu'il venait de faire il tenta une nouvelle approche pour te serrer contre lui.
"Béb-... Je.. Je suis désolé...pardon ! Je ne voulais pas...!" Bégaya t il.
Tu ne lui laissera pas le temps d'essayer que tu te leva d'un coup courant vers sa porte prenant au passage ton sac les larmes coulant sur t'es joues brulante et la peur au ventre.
Les cris de ton petit copain raisonna dans toute l'apartement.
"Y/N ! Je t'en prie reviens !" Criats t-il en fond.
Courant dans les rues de Roppongi sans but précis tu voulais juste te tenir loin de ce garçon qui voulais clairement te tuer.
Taiju :
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Tu connaissais déjà sa réputation d'un violent.
Mais stupidement ton coeur est tombé amoureux de lui, te laissant croire qu'il avait changé
Quelle naïveté as-tu fait...
Tu avais passé une bonne journée à l'université, tu avais décidé de rentrer tranquillement pour te détendre.
Enfin rentrés chez ton copain tu ne le voyais pas à la maison... Tu t'en inquiétez pas plus que ça puis pars dans la salle de bain.
Tu prends une douche tranquillement puis tu entends un gros claquement en bas.
Tu te mets en pyjama vite fait et descend pour rejoindre ton copain.
"Taiju ?" Dis tu le cherches dans la maison.
Son regard se tourne directement vers toi revenant sur ses pas. Il t'a pris violemment par les épaules te surprenant.
"Où étais-tu bordel ?!" De crier a-t-il dessus.
"Comme tous les jours j'étais à la fac bébé" dis-tu calmement
Cela dit tu viens de comprendre que tu étais rentré 2 heures plus tard que d'habitude... En soit tu n'avais absolument pas prévenu.
Mais pour toi cela ne justifiait pas sa réaction actuelle
"J'étais à la bibliothèque en train de réviser mes cours sais rien !" Comment ça tu a haussé le ton
Soudainement un douleur sur ta joue s'installe en quelques secondes te retrouvant au sol.
Il venais de te frapper sans aucune raison. Tu reste choqué de son attitude.
"N'osent même plus aussi le ton contre moi" Dit-il d'un ton très calme.
Tu n'as même pas répondu trop effrayée de ce qu'il pourrait te faire ensuite. Tu as simplement hocher la tête.
D'un coup tu penses à la porte d'entrée que tu avais heureusement oublié de verrouiller à ce moment-là.
Taiju te tourna le dos pour repartir a ses activités.
Tu en profita pour d'un coup d'adrénaline tu te lèves pour te dirigé en courant vers la porte et partir le plus loin possible.
Sur le moment il n'a pas eu le temps de te rattraper.
Il reste la choqué repensant à ses actes soudaine, ses yeux s'écarquille en repensant à tout ce qu'il avais fait subir à ses frères et soeurs.
Il regrettait toujours ses actes et quand il a pensé à ce qu'il t'a fait actuellement il voulut se frapper lui-même.
Il s'en voulait terriblement...
Depuis ce jour tu n'as plus voulu allez en cours de peur qu'il vienne devant la fac, tu la supprimer de partout.
Quant à lui Il désespérait de ne plus te voir et de plus avoir de contact avec toi.
Sanzu (Kantô) :
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Sanzu et toi êtes ensemble depuis ta première année de lycée.
Sanzu à un côté assez fou ce qui t'a fait craquer chez lui.
Car tu étais un peu près pareil, assez folles dans ta vie tous les jours.
Mais quelque chose en ce moment à déraper chez lui...
Il rentrait sois il était violent ou te parlais mal par moment il t'ignorait ou alors il te faisait des crises de jalousie pour rien.
Chaque jour est une surprise... Donc tu ne pouvait jamais savoir ces réactions.
En ce jour actuelle il était rentré complètement fou.
"Sanzu ?" Dis tu le regardant rentrer à la maison.
"Y/N...Pourquoi es-tu si cruelle avec moi ? Hum ?" Dit il s'approchant tout un téléphone à la main
Tu ne comprenais pas actuellement ce qui se passait il était complètement fou son visage avait changer complément.
"Comment ça ?" Répond-tu
Il allume son téléphone et te montre plusieurs photos qui te laisse sans voix.
"C'est bien toi sur ces photos non" dit t'il avec sa voix dur et froide.
"Bébé...Comment tu ces photos ? C'était il y à longtemps quand j'étais avec mon ex..." dis-tu tremblante.
Je ne savais pas que ces photos sexy de toi que tu avais envoyé il y a longtemps à ton ex allait ressortir pendant ta relation actuelle.
Ce qui te questionnait le plus était de savoir comment il avait eu ses photos..
"Avec moi tu sors des excuses à chaque fois... Mais avec lui tu avais l'air de te lâcher" Dit il avec toujours autant de violence.
Si tu avais décidé au fond de toi de ne plus faire ce genre de photo c'est parce que avec ton ex ii c'est passé énormément de problème avec ça.
Ce que Sanzu ne savait pas c'est qu'à cause de ces photos là tu as eu une toutes t'es années de collège gâcher à cause du harcèlement que tu as subit et des violence et chantage de toin ex.
"Tu ne connais rien de mon passé tu n'as pas à me dire ça !" Criats tu contre lui.
Ses mains viennent entourer ton cou se plaçant au-dessus de toi mettant tout son poids pendant que toi tu es en train de t'étouffer sur le canapé.
"Argh...San-...zu" Essaye tu de respirer
"Arrête de mentir! Tu ne m'aime plus ? Tu le préférais lui pas vrai ?! Tu continue de lui en envoyé hein !? " Cria-t-il hystériquement
Tu commences à tousser et et à te débattre pour échapper de son emprise, paniquer.
"Argh..Je-...t'en pris" Dis tu manquant d'air.
Il écarquille les yeux soudainement retirant ses mains brutalement de ton cou, tu tombe sur canapé pour pouvoir reprendre ton souffle correctement.
Tu étais à 2 doigts de vomir à force de tousser brutalement.
Bébé ? Qu'ai-je fais ? " dit-il tremblant regardant ses mains.
Il tente de s'approcher de toi mais tu recules jusqu'à te prendre le dos contre le mur de la salle.
"Ne..- t'approche pas !" Cris-tu contre lui les larmes au yeux.
"Attends...Y/N! Pa-pardonne moi !" Répond-il en criant en retour
Tu te relève d'un coup pour partir de l'appartement avec t'es jambes tremblantes sous le regard attristé de ton petit ami qui ne savais plus quoi faire.
Tu t'arrête devant la porte te retournant une dernière fois vers lui.
"Tu es une personne violente, je pensais naïvement que tu m'aimais sincèrement. Mais un homme qui s'attaque a une femme.... N'est rien d'autre qu'un déchet Sanzu. Prenons nos distance pendant un moment, j'ai besoin de m'éloigner et que tu réfléchisse sincèrement a t'es actes stupides." dis-tu le regardant de haut.
Suite à t'es paroles tu quitte l'appartement laissant Sanzu dans la réflexion totale.
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bourbon-ontherocks · 2 years
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(Précédemment, dans le Cœur a ses Raisons HPI rewatch...)
Bon alors, pour pleins de raisons cet épisode est l’un de mes préférés de la saison 1, c’est parti ?
“Allergique aux fouines, aux furets, aux belettes... Aux cochons d’inde. Et aux hamsters aussi.” Outre le fait que cette réplique est magique, c’est moi ou Gilles en sait beaucoup trop sur le dossier médical de Karadec ?
Déjà Morgane qui commence par sauver la vie de Karadec dès les cinq premières minutes, I -- I need to lie down 😱
Bigre, Morgane s’y connaît bien en grenouilles dites-moi, bon, elle on sait pourquoi, mais quelqu’un peut m’expliquer pourquoi Bonnemain reconnaît une phyllobates terribilis comme ça, à l’oeil nu ? Ils ont ça dans la formation de médecine légale ?
La tension sexuelle entre Morgane et Bonnemain quand il lui décrit les effets du poison, mais je meurs 😅
Fondamentalement, la raison pour laquelle j’adore cet épisode, c’est parce que chaque seconde de coltar!Karadec est un pur délice. 🤩
Comment Gillles est dix fois plus inquiet que Morgane au sujet de l’état de Karadec... Il a un méga crush sur lui, en fait, c’est pas possible....
Ah. Le fameux trope de la Copine du Yoga™. Serait-ce donc une référence à Friends ? 🤔
“Un monsieur qui s’est fort disputé avec elle”, mais quel enfant de douze ans parle comme ça, sérieusement ? Qui a écrit ces dialogues ?
“Ça va ta fesse ? Je peux voir ?” *lui refait son noeud de cravate même pas deux minutes plus tard* heu, Céline, tu veux qu’on en parle de cette tension monstre entre Adam et toi ou ça va aller ? #Hadam
Putain je viens de réaliser que c’est les parents de la victime en mode “notre fille a renoué avec son mec de jeunesse” qui trigger le fait que Morgane aille “en urgence” parler de Romain à sa mère, je -- 😭😭 
En parlant d’Agnès, justement, revoir cette scène en sachant qu’elle sait c’est un coup de poignard. Et finalement son “Romain t’a quittée”, elle essayait de lui dire la vérité en fait.... 😩
J’adore comment à chaque fois que Karadec fait une remarque du style “vous avez remarqué ? C’est calme aujourd’hui”/”ça me fait du bien de bosser tranquille”/etc, ça conjure Morgane et elle apparaît ? 👻
“Vous voulez qu’on planque ensemble ?” asjksjkaksjajks 😂
Franchement la scène complètement chaotique du coup de fil avec les aller-retours sur le haut parleur et Morgane qui déballe son repas de la façon la plus messy possible, c’est du peak comedy
C’est quand même fucked up de se taper la mère adoptive de son enfant biologique, non ? (sauf si la partie adoption intervient après la partie tapage, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit lol)
“Elle ne l’aurait pas fait.” “Boh, y’avait des chances quand même” 😆 😆
Cette juxtaposition de Gilles et Daphné qui du coup se retrouvent à prendre un verre en tête-à-tête pendant que Morgane et Adam restent tout seuls au bureau à la nuit tombée, comment ça sent le multi-shipping à plein nez... 🔥
D’ailleurs. La. Déception. De. Karadec. Quand Morgane rentre chez elle. He’s pining already, c’est fou ! 🥵
Morgane qui s’incruste dans ce que je suis obligée d’appeler le Karadate ! Le fake dating ! La facial journey d’Adam !! Morgane, my love, read the room ! 😅
Quand on y réfléchit, c’est quand même une des affaires les plus tristes de la série, ce pauvre gamin avait deux mamans, bah maintenant il en a zéro, et puis la scène où l’ex-taulard rencontre son fils pour la première fois, mais c’est tellement triiiiiste bordel 😰
Ok. Bon. Compte-tenu de ce qu’on apprend en saison 2, on est d’accord que Céline a un dossier pipeauté entre les mains. Du coup, pourquoi il y a les photos du repêchage d’un corps ? Romain a fait un petit shooting en bord de Deûle avec le vil Facchin ?📷  Quelqu’un dans le gang des Branquignols s’y connaît en Photoshop ? Ou alors ils ont pris la photo d’un autre corps, mais qui, et sachant qu’il fallait qu’il ressemble un minimum à la description, ça paraît galère non ?
Oui, je sais, je sais, je réfléchis trop, mais c’est surtout pour me concentrer sur des faits et ne pas penser AU JEU D’AUDREY QUAND CÉLINE LUI ANNONCE QU’ILS PENSENT QUE C’EST ROMAIN ET QU’IL EST MORT NI AU REGARD INQUIET DE KARADEC QUI CONCLUT L’ÉPISODE  💔 😭 😱
Bonus : Je veux ce T-shirt chat 😻
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lilias42 · 1 year
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Meet the writer / rencontre de l'écrivain
rules: use this picrew to make yourself and answer the questions! / règles : utilise cette picrew pour te fabriquer et répondre aux questions !
tagged by / taggué par : @ladyniniane Merci de m'avoir taggué ! C'était amusant à faire !
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3 Choses amusantes sur moi :
-Je suis horriblement frileuse alors, j'ai toujours au moins un pull, une veste, un châle ou une écharpe jusqu'à 30 degrés, et après 30 degrés, j'ai toujours des manches longues mais, c'est une chemise, avec un foulard.
-Même si j'aime beaucoup écrire, j'ai les cours de français en horreur. C'est le meilleur moyen pour faire détester la lecture et l'écriture à des gens à mon avis (beaucoup trop culpabilisant quand juste, t'as du mal à retenir les 4000 règles d'orthographe et de grammaire).
-Mes premières histoires n'étaient pas des romans, mais des BD. ça a commencé en primaire où je dessinais des sortes de fanfics de FE Radiant Dawn auquel ma grande soeur jouait, puis surtout du dessin avec des personnages récurrent pendant longtemps à cause d'une copine qui avait commencé sa BD en 5e et qui voulait faire que les persos. L'écriture de roman, c'est vraiment venu en 2onde en fait et depuis, j'ai jamais arrêté.
Saison préféré : le printemps ! Il recommence à faire beau alors, on peut enlever une couche, et tout se réveille avec plein de couleurs. C'est quasi à égalité avec l'automne où il y a beaucoup de vent mais, vu qu'il recommence à faire froid, c'est moins bien. Par contre, je déteste l'hiver, il fait bien trop froid ! (c'est juste sauvé par toutes les fêtes de cette saison)
Continent où je vis : Europe
Comment je passe le temps : écrire surtout, un peu de couture, lecture (surtout manga et BD ou des livres scientifiques et des fanfics courtes, assez peu de roman), discuter avec des amis sur Discord, montez à la ville voisine pour voir les copains de l'assoc', regarder Tumblr et tous les fanarts dessus, tenter de me remettre au dessin (et surtout tenter de trouver du boulot en ce moment sans trop déprimée dessus [surtout que je passe tout le temps de 0 à 100 et de 100 à 0 pour la positivité / négativité], heureusement que les copains sont là)
Êtes vous publiée ? Non, surtout que je ne fais que de la fanfic en ce moment. Mes parents me disent de reprendre l'écriture d'histoires "originales" (terme que je n'aime pas, toutes les histoires ont une part de fanfic dedans, et inversement, toutes les fanfics ont une partie d'originale) justement pour tenter d'être publiée mais, j'ai pas encore la bonne idée pour ça (plus un bourgeon d'idée alors, on verra le moment venu)
Introvertie ou extravertie ? Introvertie de trèèèèès loin ! Je suis très timide, assez silencieuse et sensible au bruit alors, j'aime les endroits calmes et même si je peux travailler en étant en contact avec le public ou dans de grands groupes, à la fin de la journée, j'ai vu assez d'humains et je reste souvent seule avec juste ma famille et mes copains. Là, quand c'est avec des personnes de confiance, je suis plus extravertie et démonstrative dans le fait que je les adore (de nouveau le côté 0 et 100, j'ai du mal avec les entre-deux).
Repas préféré : j'aime pas tant manger que ça et j'aime peu d'aliment alors, c'est un gros casse-tête pour les repas. Enfin, je dirais un combo galette de sarrasin avec un oeuf et une saucisse, plus une crêpe de froment au caramel ou au chocolat (cette recette est juste trop bonne !!!). Là, déjà, j'ai de quoi tenir la journée. Par contre, j'aime bien cuisiner pour les autres, surtout tout ce qui est en pate, c'est agréable à agglomérer / mélanger avec les mains.
Bon ! Le tout est fait ! Si quelqu'un veut tenter, qu'il n'hésite pas si ça ne le gêne pas ! :D
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Cette journée fut riche en émotion ! Tout d'abord, nous découvrons le système routier au Cambodge, mais vous aurez un post à part juste sur ce sujet, ça vaut le coup d'oeil ...
Après 2 heures de bus, puis 20 minutes de moto taxi, nous arrivons en vue du "ferry" qui traverse la rivière pour arriver à Chi Phat, notre destination ! A noter que les conducteurs de moto sont particulièrement à l'aise ici, puisqu'ils arrivent à monter via une minuscule planche en bois, et qu'ils font demi tour sur la passerelle tranquilou pour préparer la descente.
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La vue sur le village est en tout cas bien sympa !
Une fois installées, nous sommes parties faire notre activité préférée : la chasse à la cascade.
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Nous avons à notre plus grand bonheur trouvé un bord de la rivière aménagé, procurant foultitude d'hamacs pour les deux humaines que nous étions, et de l'ombre pour nos copines vaches.
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Ci-dessus, la vue depuis nos hamacs.
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Une maison que Aneth a apprécié. Ça a l'air d'être un bâtiment officiel.
Une fois la nuit tombée, nous sommes partis à la chasse à l'écrevisse. Assises sur une petite barque, nous avons navigué avec un pêcheur armé d'une mini fourche et d'une frontale le long des berges de la rivière, en scrutant l'eau avec attention. Au passage, nous avons put profiter du ciel étoilé et des lucioles dans les arbres. Secondant le pêcheur par notre présence precieuse, celui-ci a réussi à embrocher un petit poisson au nez pointu et un malheureux crabe. Nous avons ensuite eu le droit à la minute éthique animal, lorsque qu'il a consciencieusement cassé le bout des pattes du crabe et s'en est servi comme pic pour bloquer ses pinces. Une fois revenues, nous avons apportée toutes fières la prise du pêcheur aux gens qui nous accueille, qui l'ont fait cuire et nous l'ont servi dans une assiette avec une unique grande cuillère. Comme ni l'une ni l'autre n'a déjà mangé de crabe, on leur a piteusement demandé de nous montrer comment en venir à bout, et c'est armé de notre grande cuillère que nous avons joyeusement défoncé la carapace, en mettant un peu de chair dans notre bouche, et beaucoup de chair en dehors de l'assiette (cheveux, visage, sac a dos, vêtements fraîchement lavé, tout y est passé...)
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randomnameless · 1 year
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tu pense qu'il y aurait eu moins de trucs débiles sur 3 houses si le jeu n'avait pas eu son verni catho?
euh...
Je me souviens que j'avais noté une belle connerie sur reddit, où un redditeur en gros disait qu'il n'y avait pas de canon dans le jeu, et que le canon c'était toi qui le faisais ou un truc du genre -
Une belle connerie quoi
Vernis catho ou pas vernis catho, FE16 c'est un bac à sable, tu regardes de plus près il n'y a rien parce qu'on veut pas rendre Dedel désagréable, sinon on vendra plus de mouchoirs.
Du coup t'as des zigotos qui ne voient même pas l'artifice et croient carrément que tout ce que Dedel dit c'est parole d'évangile (quitte à chier un mémoire de M2 sur Dedel qui serait Jésus et le vrai messie ou je ne sais quelle foutaise) et du coup, Rhea Caca
Après je crois que @gascon-en-exil avait fait un post à un moment pour expliquer la relation un peu particulière qu'a une partie des américains avec le catholicisme et que du coup parfois on tombe dans le biais culturel et les ressentis, donc un vernis catho c'est direct en prison, sans passer par la case départ.
(et c'est marrant parce que je suis persuadée que la lolcalisation foireuse de NoA c'est aussi lié à ça, genre la notre est différente alors que normalement, NoA et NoE c'est blanc bonnet et bonnet blanc).
Et après t'as les types qui ont fait 15 ans en L1 et te disent qu'ils sont spécialistes dans un domaine qu'ils ne maitrisent apparemment pas.
Donc avec le canon bac à sable où certains voient ce qu'ils veulent voir (Dedel dégomme le patriarcat avec sa copine Biloute parce qu'elles sont amoureuses uwu et le patriarcat c'est Roger et Dédé les péquenauds de Remire ou Rhea parce que même si c'est une femme c'est le patriarcat TG c'est magique) et une partie de biais culturel...
Ouaip.
J'attends de voir comment Lumera va être accueillie, mais déjà - à moins que NoA a viré le gars en charge du marketing de FE16 - il n'y a pas de truc exclusif du genre "Lumera contrôle le continent à travers son Eglise" spécial pour le marché américain, je pense que pas de vernis + pas de Dedel et peut-être moins de bac à sable, ça va faire pschiit au niveau des débats stériles.
Et c'est tant mieux, parce que ça commençait vraiment à être chiant les "coucou je suis super intelligent et je vais vous expliquer à coup de pavés de 10k mots dans la gueule que la religion c'est le mal" ou les diplômés qui sortent un bon vieux "oui mais le pape c'était le leader de “l'Europe” au “Moyen-Age” donc Rhea Caca", et va que je passe par Laval, le grand come back de la théorie du double génocide "c'est eux qui ont commencé d'abord" pour finir par "c'est à cause de l'Eglise qu'il y a la guerre ils se sont enfuis au lieu de rester se faire massacrer" qui est sérieusement soutenu dans au moins 2 routes de Nopes -
Après je dis pas que les conneries ça ne vient que d'un pays hein même s'il est majoritaire sur le net - nous aussi on a nos ahuris !- mais sans le "vernis catho" ouais, je pense qu'une grande partie du discourse sur FE16 n'aurait pas existé.
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unechappatoire · 2 years
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tu es content de me reparler, c'est ce que tu as dis.. j'ai conscience que tu m'as -trop- longtemps attendue, que je ne refesais pas surface dans ta vie. c'était voulu, je me suis juré de ne pas revenir de par moi même, j'ai promis à ma meilleure amie de ne pas retourner vers toi, de faire attention, de ne pas retomber dans ce qui m'a consumé pendant plus d'une année. tu as finis par me renvoyer un message il y a de ça plus ou moins 2 mois. je te connais trop bien pour faire semblant de ne pas savoir que lors des 3semaines où je n'ai pas ouvert ni répondu à ton message tu étais hors de toi, énervé de savoir que je t'ignorais, que je le faisais exprès. je n'y avais pas pensé avant que tu me dises que ça te faisais plaisir de me parler mais oui en fait, tu m'attendais pendant tout ce temps, déjà avant de couper totalement les ponts, je ne commençais jamais la discussion tu me l'avais dis, tu attendais mon propre message. bordel, mais je ne sais pas ce que je veux. te reparler ? je ne sais pas. t'ignorer ? je ne sais pas. qu'on devienne amis ? je ne sais pas non plus. est ce que c'était toi qui me manquait ou la relation, la complicité qu'on avait tous les deux ? déjà seulement si je savais ça je serais énormément avancé sur le sujet or ce n'est pas le cas. t'es plus avec ta copine -il fallait s'en douter en même temps-mais pourquoi ? comment se fait il que ce soit fini ? que s'est il passé ? tu ne me le diras probablement jamais. est ce que je serais même un minimum plus éclairé un jour ou l' autre, j'en doute. je ne veux pas faire n'importe quoi avec toi par risque de gâcher encore plus notre relation fissurer par toutes ces difficultés ou même juste par peur de te blesser, toi, que tu m'attendes de trop à nouveau alors que je suis indicise.
il s'en est passé des choses lorsque t'étais pas là, j'ai tenté de passer à autre chose et j'ai réussi partiellement, évidemment j'ai parlé avec d'autres garçons, je ne pensais plus à toi mais il y en a eu un qui est sorti plus du lot. c'était la première fois que j'étais aussi proche d'un garçon physiquement mais tellement éloigné mentalement. ça m'arrivait de comparer ses réactions à ce que je lui disais, à mes aveux par rapport à certains de mes ressentis aux réactions que je sais que TOI tu aurais eu, quels mots tu aurais dis différemment, quelle tête tu aurait pu faire, comment tu aurais pu me consoler-parce que je sais très bien que ça m'aurait plus touché que ce que lui me disait. c'est après cette relation plutôt foireuse que je me suis remise à t'avoir en tête -d'où le passé "partiellement" à autre chose- depuis je réfléchis, ça le trote dans la tête mais je n'arrive pas à savoir ce que je veux réellement et même ce dont j'aurais BESOIN.
excuse moi de douter de tout, de toi aussi même si tu m'avais dis que je ne devais jamais douter de toi,
L.
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uneamedevastee · 2 years
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J’ai pleuré aujourd’hui. Ça fait 1 semaine pourtant. Une semaine que j’ai reçu ce message, cette « triste nouvelle » comme elle a dit, y’avait pas de mots. Pas d’explications. J’ai pas compris d’ailleurs, même ce message je l’ai pas compris. « Clara nous a quittés hier soir » Instantanément plongée dans le déni, j’ai pas réfléchi, pas réellement lu, pas voulu voir, elle a quitté la formation, c’était la seule possibilité. C’est Marion qui a dû le lire, le comprendre. « Tu vas bien ? » c’est tout ce qu’elle m’a dit. Je sais pas ce que j’aurais pu répondre. J’ai pas eu le temps de ressentir, parce que j’y croyais pas, je voulais pas comprendre, c’était comme une autre réalité. J’ai commencé a y croire mardi, quand François nous a fait son discours, quand ma gorge s’est nouée sous ses mots « En temps que formateurs de Clara depuis 2 ans, bien sûr on culpabilise nous aussi, on se dit qu’on aurait dû voir, réagir », quand j’ai eu envie de vomir, de pleurer, face à sa si douce conclusion « vous avez le droit de pleurer, on l’a tous fait. Mais après souriez, elle a sourit jusqu’au bout alors le plus bel hommage qu’on puisse lui faire c’est de sourire pour elle. ». J’ai cette image de lundi aux examens, de la Clara habituelle, jolie, apprêtée, souriante. Mais j’ai pleuré pour la première fois aujourd’hui, quand j’ai demandé à ma tutrice si je pouvais prendre mon vendredi, non pas pour m’offrir un grand week-end mais pour aller enterrer une copine de formation, une nana de 22 ans qui s’est suicidée mercredi soir parce qu’elle avait plus la force de sourire encore. J’ai pleuré, j’ai tremblé, j’ai failli vomir, ça m’a broyer, ça m’est tombé dessus soudainement. Comme si j’avais enfin compris. Comme si j’avais enfin laisser la porte ouverte aux émotions que je refuse depuis 1 semaine. J’arrive pas à me détacher de tout ça alors qu’on était pas si proches, on se connaissait en formation, on se voyait régulièrement, on discutait, on rigolait, mais jamais plus. Je me sens pas légitime, comme si je prenais la douleur de ses proches. Alors depuis 1 semaine j’ai mis les sentiments sur off. Depuis 1 semaine j’agis machinalement, sans réfléchir. Depuis 1 semaine je me sens épuisée, plus que je ne l’étais déjà, je m’égare dans mes pensées, j’ai mal au ventre, souvent envie de vomir, et je souffre d’une migraine insupportable qui ne disparaît pas, qui ne réduit pas. Vendredi j’ai peur de la réalité que je vais rencontrer, peur de voir la douleur sur des visages qui partagent ma vie depuis 1 an, ces visages qui me rendent heureuse et me permettent de bien démarrer ma semaine, peur de voir ce cercueil, celui où reposera une jeune de 22 ans qui a décidé un soir de partir. J’ai peur de la réalité de la mort. La mort que j’ai toujours pas compris, pas accepté. Comment c’est possible que du jour au lendemain, en une seconde tout s’arrête, comment une personne peut avoir existé pour soudainement ne plus être, ne plus être là, ne plus être avec nous, ne plus avancer, ne plus partager, ne plus vivre. Comment d’un coup une vie peut s’arrêter ? Qu’est-ce qu’il en devient de ce qui a été et de ce qui aurait pu être ? Comment on en vient au « plus jamais »? C’est quoi plus jamais ? Le néant ? Un trou noir ? Une autre réalité ? Je comprends pas. J’accepte pas. J’ai beaucoup de haine envers tout ça. J’ai failli avoir un accident vendredi, j’y ai pensé toute la nuit, j’ai pas dormi. J’ai vite compris qu’à 2 petites secondes près, seulement 2 secondes, j’aurais pris cette voiture lancée à fond en pleine face, je l’aurais pris et je sais que cet accident là aurait pu être très grave. 2 secondes, c’est quoi ? Si j’avais passé le rond point un peu plus vite, si j’avais ralenti plus tard dans la montée, si j’avais roulé à 55 au lieu de 50, et si et si. Je me serais pris cette voiture de plein fouet, en pleine face. Je dors pas très bien, je suis perturbée, j’ai beaucoup de choses dans la tête, ça pèse lourd. J’ai pas encore bien compris mes émotions, c’est un espèce de bordel sans nom. Mais aujourd’hui , pour la première fois, j’ai pleuré. Et ça m’a fait du bien.
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pourlemeilleur · 2 years
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Je ne cesse pas de croire en nous et en nos retrouvailles, mais parfois, je me dis que j'aurais préféré entendre qu'on ne se retrouverait jamais. Ce sentiment de manquer nul part. Ce sentiment d'être la seule à me battre et à y croire. J'ai du mal à comprendre comment tu peux laisser partir la personne que tu aimes sans la retenir une seule seconde. Comment tu peux être fatiguée de dire les choses à la personne que tu aimes, si c’est pour la garder. Je sais qu'il n'y aura plus de sujet à propos de nous, que plus rien ne sera évoqué avant notre voyage, et aussi là-bas. On va juste laisser la vie faire. Mais moi ça me crève le coeur. Parce que c'est moi qui attends toujours de la retrouver. J'imagine qu'entendre le contraire m'aurait fait moins de mal, parce qu'actuellement, rien ne me montre l'envie de se retrouver ou que ça va arriver. Je n'aurais pas éprouvé de jalousie à propos de certaines choses. Plus on avance, et plus j'ai l'impression de m'éloigner d'elle. Plus on avance, plus on s'approche de notre adieu. Rien ne changera. On ne se reverra pas d'ici-là car le besoin n'y est pas. Je sais juste que je vais profiter du fond de mon coeur de ces derniers moments... Ce sera la première fois qu'on sera Amie, et surtout la dernière fois, d'une manière physique. Parce que je serai toujours là quoi qu'il arrive. Mais j'ai juste mal au coeur. Parce que la seule personne avec qui je veux être actuellement, c'est elle. La seule personne que je veux dans mes bras, c'est elle. La seule personne à qui je veux raconter mes journées, c'est elle. J'avais oubliée à quel point c'était douloureux de passer de tout à rien après une rupture. Je pense toujours à elle, chaque jour et elle me manque constamment... Mon coeur ne cesse pas de l'aimer et de l'attendre. C'était ma plus belle relation et certainement la personne avec l'âme la plus jolie, et j'ai juste envie de pleurer de tout ça. Cette douleur qui ne cesse pas car je la veux toujours en tant que copine. Je n'ai jamais été aussi heureuse qu'à ses côtés. Mais je ne suis pas seule. Ce n'est pas qu'en fonction de moi... Mais tout ça me brise le coeur.
Et puis c'est bizarre mais la dernière fois qu'on s'est vue en tant que couple, je le ressentais au fond de moi que ça ne se reproduirait plus. J'aurais dû profiter de ses bras un peu plus longtemps ce week-end là. Et puis la fois où on s'est vue pour discuter, j'ai ressenti aussi que c'était la dernière fois qu'on parlerait de ça, en face à face.
Je ne vais pas rêver au fait qu'elle engagera une discussion à ce propos lors de notre voyage, car je ressens encore au fond de moi que ça n'arrivera pas, et je veux pas rêver du contraire pour être déçue. On sera juste des amies, comme si il n'y avait jamais rien eu entre nous. Pour la première et dernière fois. C'est bien aussi.
Mais c'est frustrant quand tu sais que t'as vécue la plus belle histoire jusqu'à maintenant, et de rester sur un goût inachevé comme ça. J'espère vraiment qu'on se retrouvera avant mon départ définitif au Canada... Je n'ai envie que de ça. Même si j'ai parfois l'impression d'être la seule. Alors que je sais que c'est pas le cas, mais bon.
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christophe76460 · 3 months
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🛑 TÉMOIGNAGE D'UNE SŒUR, EX GÉREUSE DE BIZI AVEC DES BAYAS MALÉFIQUES !!
✍️L’Éternel est vivant au nom de Jésus !
Épître 2
« Géreuse de bizzi », ma copine Ghéza et moi, nous prospérions dans cette forme de prostitution qui consiste dans l’envoûtement des hommes. Notre force maléfique résidait dans nos perles autour de la taille, appelées Baya. Aucun homme qui couchait avec nous ne pouvait résister à tout ce que nous lui demandions. Je quittai le père de mon enfant pour me prendre un luxueux appartement où vivre avec mon fils et sa nounou. J’avais un petit boulot pour camoufler le plus vieux métier du monde, dans ma vie. C’est ainsi que je souillai mon corps en empruntant, dans l’ignorance, le couloir de la mort (Osée 4 : 6).
Un jour, mon père tomba malade. Mes frères m’appelèrent d’urgence, comme toujours lorsqu’il y avait un souci dans la famille. Je vins aussitôt avec ma voiture et je trouvai mon cousin Koffi Koffi avec ma mère et mes frères qui étaient au salon avec papa. Les amulettes autour de ma taille se resserrèrent brusquement comme si mon corps avait pris du volume. Ce phénomène étrange me mit très mal à l’aise car j’avais l’impression que mes précieux colliers allaient céder tellement ils m’étrillaient autour du bassin.
- Dépouillez-vous. Nous allons ensemble invoquer le saint nom de l’Éternel Dieu au nom de Jésus pour la guérison de papa et que nous soyons sanctifiés pour être exhaussés (Romain 13 :12) !
Mon cœur faillit céder lorsque mon cousin Koffi Koffi prononça ce commandement de purification de L’Éternel Dieu qui me concernait (Genèse 35 : 2). Si je me levais pour aller enlever mes Bayas, je serai suspecte aux yeux de tous. Maintenant que je n’obéissais pas à la parole de Dieu qui m’ordonnais de me débarrasser des œuvres ténébreuses, je souffrais car mes bayas me serraient fort et j’avais très mal.
Mon cousin demanda à tous, au nom de Jésus, de baisser la tête et d’élever la voix pour prier et chasser le mal spirituel qui rongeait papa. Dans ce brouhaha qui animaient notre salon, avec les prières des uns et des autres, je sentais une forte brûlure autour de mon bassin comme si les billes de mon Bayas avaient pris feu. Je poussai de terribles cris de douleur et l’on pensa que j’étais tombée sous l’onction du Saint-Esprit. Or la douleur était insupportable pour moi jusqu’à ce que mes colliers fétiches, autour de mon bassin se rompent. Je fus soulagée quand je perdis mes amulettes qui me procuraient des douleurs, lors de la prière.
Mon père fut guéri miraculeusement par les mains que lui imposa mon cousin Koffi Koffi et toute ma famille fut dans l’étonnement (Marc 16 :17). Tous reconnurent la puissance du Seigneur Jésus. Mon père, ma mère et mes frères et sœurs se convertirent au Christianisme et suivirent mon cousin dans son église. Quant à moi, j’étais dans la confusion. Je pris ma voiture pour regagner ma maison. Je ne savais que penser. Devais-je renoncer à mes Bayas après cette démonstration de force de Dieu par la main de mon cousin koffi Koffi qui avait anéanti, en un instant, la puissance maléfique que me donnaient mes Bayas (Actes 16 : 16-19) ?
J’expliquai à ma copine Ghéza, la perte de la source de mes gains. Elle fut très en colère et vint me voir. Elle me proposa d’aller revoir l’homme mystique qui nous avait donné ces Bayas. J’étais dans l’hésitation car je ne voulais plus revivre ce quart d’heure infernal lors de la prière de mon cousin, au nom de Jésus-Christ. Mais comme l’Apôtre Paul nous l’a enseigné, les mauvaises mœurs corrompent les bonnes. A force de parole, ma copine Ghéza me convainquit de retourner voir cet homme mystique (1 Corinthiens 15 : 33).
- Envoyez-moi le sperme de celui qui crache du feu dans ta famille, je vais l’aveugler et il ne pourra plus rien faire !
Ce que nous dit l’homme mystique après avoir consulté ses dieux était une mission impossible car celui dont il parlait et qui crache le feu est mon cousin Koffi Koffi, ce serviteur intègre de Dieu. Comment prendre son sperme ?
La galère commençait à me frapper puisque je n’avais plus mes Bayas pour attirer les hommes afin de me prendre en charge dans cette vie de luxe. La seule solution pour reprendre mes forces occultes et renouer avec la belle vie était de recueillir le sperme de mon cousin. En y réfléchissant, je me souvins que quand nous étions à l’âge adolescent, mon cousin Koffi Koffi était très amoureux de moi et une nuit, il avait tenté de me violer par « un chat noir ». Je me suis dit qu’il pouvait avoir encore des sentiments. Je l’invitai chez moi.
Nous étions tous deux dans mon appartement, après avoir éloigné mon fils et sa nounou et je fus très étonnée que mon cousin, l’homme que tous voyaient comme un saint opérant des miracles dans la famille, accepte aussi facilement de coucher avec moi, sa cousine. C’est ici l’avertissement que le seigneur donne à ses serviteurs : l’esprit est bien disposé mais la chair est faible (Matthieu 26 : 41).
Je recueillis sa semence dans la capote après les rapports sexuels. Le féticheur me demanda d’autres choses en plus du sperme de mon cousin. Il fit un rituel et me donna à nouveau des Bayas. Alors, mon cousin Koffi Koffi, le serviteur de Dieu qui a miraculeusement guéri mon père, tomba gravement malade. Personne n’osait pronostiquer sa guérison. Mon père le fit évacuer au village où tout le monde attendait sa mort mais une fois encore, le miracle s’opéra dans la vie de mon cousin qui ne mourut pas. Seulement, il fut frappé d’aveuglement, il perdit son emploi en ville et resta au village. Ce fut là la sanction que reçut mon cousin Koffi Koffi pour son impudicité. C’est ici la parole de Dieu qui met en garde tous ceux qui sont à son service et qui ne résistent pas au péché (1 Corinthiens 11 : 30).
Avec mes Bayas, à nouveau je redevins plus prospère qu’avant et je changeai ma voiture. Mais j’avais un souci avec la maison de mon père. Chaque fois que je rendais visite à mes parents, mes Bayas me chauffaient le corps lorsqu’on prononçait le nom de Jésus. Je trouvai l’astuce pour éteindre l’esprit dans la maison de mon père : un foyer de feu contre mon idolâtrie, une puissance qui n’est rien d’autre que l’Esprit de Dieu (Actes 1 :8). Je convainquis mon père de déménager du quartier avec ma famille pour les éloigner de l’église, proche de la maison. Je lui proposai beaucoup d’argent et mon père accepta de s’éloigner de sa famille spirituelle sans le savoir, en déménageant. Loin de l’église, mon père finit, avec ma famille, par oublier Dieu (Psaume 78 : 11).
J’étais devenue la grande dame de la famille, respectée par tous. Personne ne pouvait contester mes prises de décisions quand bien même je n’étais pas l’aînée. Avec l’argent que me rapportaient mes Bayas, je mangeais la vie à pleines dents, pour parler comme les insensés de mon quartier. J’ignorais cette parole de sagesse du Psalmiste Salomon, inspiré par Dieu : « Le pain du mensonge est doux à l’homme… et plus tard, sa bouche est remplie de gravier » (Proverbes 20 : 17).
Un jour, le père de mon enfant vint déposer mon fils qu’il avait pris avec lui pour le weekend. Je détestai ce mec, tout simplement parce qu’il ne me donnait jamais la somme d’argent que je voulais. Je le voyais comme un gars misérable mais mon cousin Koffi Koffi et d’autres personnes avaient prophétisé que c’était lui mon mari. Je plaisantai avec lui, en disant :
- Toi, qu’est-ce que tu attends pour te marier ?
- C’est toi que j’attends ! Quand tu auras accepté Jésus qui te fera retourner chez tes parents, j’irai te chercher là-bas !
Sa réponse m’énerva tellement que je le chassai de chez moi. Et depuis ce jour, je ne voulus plus qu’il mette les pieds chez moi pour voir son enfant.
On m’appela pour me dire que mon père était malade. Je demandai qu’on l’interne d’urgence, par ambulance, dans le plus grand hôpital du pays. J’avais l’argent pour ça et si cela ne suffisait pas, je pouvais l’envoyer vers l’Europe ou n’importe où dans le monde pour le faire soigner. Je sortais avec un grand type de ce pays dont je tairai le nom. Mais quand je me rendis à l’hôpital, je trouvai ma famille en pleurs. Je me jetai par terre et me mis à pleurer la mort de papa, sans chercher à demander quoi que ce soit. Voici que le médecin arrive et dit :
- Mais pourquoi vous pleurez ? votre père n’est pas mort !
Je me levai du sol pour demander la raison des pleurs de ma mère et mes frères. Le médecin avait dit que mon père était victime d’un cancer fulgurant, il devait être opéré urgemment et le coût de l’opération était de cinq (5) millions. C’était là, la raison des pleurs. J’assurai à ma famille que cette somme était une petite affaire : dès demain, je trouverai les cinq (5) millions pour l’opération de papa.
Le même soir, je passai quelques appels téléphoniques et je réunis la somme de cinq (5) millions. Pendant mon sommeil, je me retrouvai face à une forte lumière. Quelqu’un apparut dans cette vision. Cette personne qui m’apparut était transparente, assise sur un trône et je ne voyais que son contour dans la lumière aveuglante :
- Méchante femme ! Tu as aveuglé mon serviteur, la sentinelle que j’ai postée sur ta famille ! Maintenant, c’est toi que j’établis sur ta maison comme ma servante, pour veiller sur tous les membres de ta famille, sauf ton père qui mourra. Et comme nul ne peut servir deux (2) maîtres, je t’amènerai à faire un choix (Matthieu 6 : 24) quand tu seras en face de l’autel de Satan, le père du mensonge (Jean 8 : 44 ).
Je me réveillai au petit matin et l’on m’annonça la mort de papa. Tellement j’étais tourmentée par le décès de mon paternel, j’oubliai cette troublante vision.
Pendant les obsèques de papa au village, je vis mon cousin Koffi Koffi, l’aveugle par ma faute, pleurer mon défunt père, son oncle. Il vint vers moi et me dit à l’oreille :
- Tu as ouvert le séjour des morts sur ta famille. Si tu ne te repends pas de ton iniquité, tu perdras les membres de ta famille et toi aussi tu mourras par l’épée de l’ennemi. Servante de Dieu !
Quand j’entendis Servante de Dieu, je me souvins de cette vision où ce mystérieux personnage assis sur un trône, dans la lumière, m’avait parlé. Mais je ne reconnus pas que Dieu m’avait parlé comme le révèle Elihu, dans le livre de Job : « Dieu parle cependant, tantôt d’une manière… Tantôt d’une autre, et l’on y prend point garde. Il parle par des songes, par des visions nocturnes… Alors, il donne des avertissements… Et met le sceau de ses instructions… Afin de détourner l’homme du mal… Et le préserver du mal… Afin de garantir son âme de la fosse et sa vie du coup du glaive» (Job 33 : 14-17).
Ne pouvant plus supporter le tourment que me causait cette vision, je voulus en parler au père de mon enfant, qui lui, s’est ancré dans le christianisme, mais il me déçut quand je le vis avec sa fiancée venir me présenter ses condoléances. Et dans ma colère je lui dis :
- N’as-tu pas prophétisé : « C’est toi que j’attends ! Quand tu auras accepté Jésus qui te fera retourner chez tes parents, j’irai te chercher là-bas ! » ? Maintenant, que fais-tu avec celle-là ? Menteur, tu es un faux prophète !
Je fus saisie par un mauvais esprit de jalousie et je couvris ainsi le père de mon enfant de honte devant sa fiancée.
Quelques semaines après, ma mère, mes frères et sœurs tombèrent malades tous à la fois et le mal dont ils souffraient était indétectable à l’hôpital. Je dépensai beaucoup d’argent mais aucun d’entre eux n’obtint la guérison. Je finis par vendre ma voiture pour m’occuper des nombreuses ordonnances des membres de ma famille. J’en arrivai à reconnaître mon appel à servir Dieu.
J’avais l’intention de laisser mes Bayas magiques pour me convertir au Christianisme mais ma copine Ghéza me donna l’idée d’aller voir un puissant féticheur hors du pays qui pourrait empêcher la mort des membres de ma famille. Ghéza paya nos billets d’avion et nous nous rendîmes dans le pays étranger où était ce grand homme mystique qui, après avoir consulté ses dieux, me révéla ceci :
- Tu dois faire un grand sacrifice pour apaiser l’esprit de ton défunt père dans sa tombe. C’est par ta faute qu’il est mort, en aveuglant ton cousin qui protégeait la famille !
Cet homme mystique, prépara un canari avec un crâne humain que je devais déposer sur la tombe de mon père afin d’apaiser son esprit.
De retour au bercail, ma copine Ghéza m’accompagna dans sa voiture, au village. Pour masquer le mobile de ma visite inopinée et inhabituelle, je mentis à ma tante chez qui j’étais logée au village avec Ghéza : « Je suis venue voir mon cousin Koffi Koffi et lui apporter des présents mais je resterai chez toi jusqu’à demain pour lui faire la surprise ». Le plan était de ne pas attirer l’attention de mon cousin Koffi Koffi sur ma présence au village, il pourrait soupçonner notre opération maléfique.
Contre toute attente, ma copine Ghéza me fit savoir qu’elle avait un gros Bizzi à gérer en ville pour cette seule nuit (Elle devait passer la nuit avec une haute autorité venue d’un pays étranger, et son cachet pouvait valoir jusqu’à dix (10) millions). Elle me laissa au village et me promit de revenir me chercher le lendemain. Je devais de ce fait me rendre toute seule au cimetière.
Au cœur de la nuit, je me levai pour aller vers le cimetière. Pour ne pas avoir peur, j’avais pris de la drogue. L’homme mystique m’avait assuré qu’il endormirait tout être vivant dans le village, cette nuit-là, quand je serai en train d’aller au cimetière et c’est le constat que je fis. Pas même un animal ne parut devant moi sur le chemin qui y mène.
Mais voici qu’une voix m’appela. C’était celle de mon cousin Koffi Koffi :
- Florentine, crois-tu que ton père est dans la tombe pour te pardonner ton crime ? Ce tombeau sur lequel tu vas, se trouve le corps sans vie de ton père Koffi Agbêkou Bokan qui est livré en pâture aux vers de terre (Job 21 : 23-26).
Je regardai tout autour de moi mais je ne vis personne. A ce moment, l’effet de la drogue me quitta et je fus saisie de frayeur, je marchais avec la peur au ventre. La voix de mon cousin Koffi Koffi se fit entendre encore en me disant :
- Florentine, crois-tu que l’âme de ton père est dans son tombeau ? Sache que son âme est au séjour des morts et attend la résurrection, au jour du Seigneur (1 Thessaloniciens 4 : 16). Le corps dans le tombeau qui perd sa chair et laisse apparaître des ossements deviendra de la poussière (Genèse 3 : 17-19).
Je continuai ma marche, toujours dans la plus grande peur de ma vie. Et pour la troisième fois j’entendis la voix de mon cousin Koffi Koffi :
- Florentine, crois-tu que le pardon de ton crime se trouve parmi les cadavres dans ce cimetière ? Sache que C’est L’Éternel Dieu qui pardonne les péchés et nous avons auprès de lui, notre avocat, Jésus-Christ le Juste (1 Jean 2 :1 ).
Je parvins au cimetière et je partis sur la tombe de papa. Quand je déposai le canari avec le crâne humain et que je sortis le couteau pour égorger le poulet du sacrifice, le décor du cimetière changea et je me retrouvai dans un grand et beau palais. J’étais à une très grande cérémonie, il y avait une ombre assise dans le fond ténébreux que je ne pouvais pas dévisager à part ses cornes qui se courbaient jusque dans la terre. Il avait un aspect effroyable. Voici à ma grande surprise, ma copine Ghéza, qui vint vers moi avec une couronne en or sur sa tête. C’était une reine dans cette confrérie. Je vis tous les hommes mystiques chez lesquels elle m’avait envoyée pour prendre les Bayas. Je demandai à ma copine Ghéza :
- Tu devais être en ville pour gérer un Bizzi et revenir me chercher demain. Que fais-tu ici ?
Elle me dit :
- Tais-toi, tu es en présence du grand chef qui change la vie en or. Tu ne seras plus jamais pauvre de ta vie. Je te donne ces Bayas en or. Fais maintenant ton offrande au prince assis sur son trône.
Je pris le couteau pour immoler le poulet quand je vis dans ce poulet, attachés, ma mère et mes frères. Je retirai le couteau que j’avais placé sur le cou du volatile pour demander à ma copine Ghéza :
- Qu’est-ce que ça signifie, ce rituel, où je vois mes parents enchaînés dans ce poulet ?
- Tue cette bête et tu seras dans notre camp. Le camp des gens riches, par la grâce du prince assis sur son trône.
Je compris que j’étais en face de Satan, le prince assis sur un trône dans le fond ténébreux de ce somptueux décor d’un palais royal. Je dis à ma copine :
- Moi, j’ai choisi mon camp. Celui du Roi assis sur son trône, dans la lumière et non le prince assis sur son trône dans les ténèbres (Jean 12 :31).
Mes propos jetèrent un grand silence dans ce palais lugubre. Ma copine me demanda :
- Qui est donc ce Roi ?
- Jésus !
Ce nom que je prononçai était vraiment une puissance, une arme spirituelle contre ce lieu satanique (2 Corinthiens 10 : 4). Il fit trembler tout ce lieu mystérieux par un grondement de tonnerre et un grand vent balaya tout le décor. Je me retrouvai en face de ma copine Ghéza, toutes deux (2) dans le cimetière, sur la tombe de papa. Ma copine me suppliait :
- Ne fais pas ça ! regarde !
Elle sortit des liasses de billets de banque pour me les présenter afin de ne pas renoncer au sacrifice sur la tombe de mon père. Mais je refusai.
- Tu l’auras voulu !
Me dit ma copine Ghéza, avant de disparaître du cimetière. Mais les Bayas en or était restés autour de ma hanche et commençaient à me serrer. Le couteau dans ma main ne pouvait pas les couper. Je souffrais beaucoup. J’avais l’impression d’être coupée en deux (2) mais une voix vint me délivrer de ces Bayas en or :
- Satan, je t’ordonne de libérer cette servante de Dieu au nom de Jésus !
Les Bayas en or explosèrent autour de mes reins et disparurent. C’était mon cousin Koffi Koffi qui était sorti de son lit, cette nuit, avec sa cécité pour venir me sauver dans ce cimetière, de cette prise démoniaque, au nom de Jésus (Marc 16 :17). Et je crus vraiment en Jésus !
Mon cousin jeta mon canari et le crâne humain dans le fleuve et il me baptisa, cette même nuit, dans ce cours d’eau non loin de mon village, pour mon salut. Il fit cela, sous la conduite de la Sainte Ecriture, qu’il me dicta : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé… » (Marc 16 : 16).
Le lendemain, personne ne sut ce qui s’était passé au cimetière dans le village. Nous avons fait une bonne sauce avec le poulet que je devais immoler et qui incarnait l’esprit de ma famille. Tous les membres de ma famille furent guéris. Avant de quitter le village, mon cousin Koffi Koffi m’assura que la prophétie d’épouser le père de mon enfant allait s’accomplir, mais je ne le crus pas car celui-ci était dans les préparatifs de son mariage avec sa fiancée.
De retour en ville, je retournai en famille et bonjour la galère, sans mes Bayas. Je perdis mon petit emploi et je fis de petits commerces pour épauler ma mère qui avait certains de mes frères à sa charge. Je me mis au service de Dieu et abandonnai, à jamais, cette vie de prostituée de « Géreuse de Bizzi », pas par mes propres forces mais par le Saint-Esprit et Dieu m’utilisa dans ma communauté chrétienne. Et tous ceux qui m’ont connu dans ma vie de débauche étaient dans l’étonnement, me voyant faire des miracles.
Je ne revis plus ma copine Ghéza « Géreuse de Bizzi » et plus jamais je n’eus l’intention de chercher à la voir. Je me souvins qu’elle maudissait les sorciers dans nos causeries. Or, elle-même était une reine sorcière. C’est cela qu’a enseigné notre Seigneur sur le royaume de Satan qui n’est pas divisé, mais qui s’accorde dans le mal (Marc 3 : 24-26).
J’étais vraiment dans la joie pour mon cousin Koffi Koffi a qui la miséricorde a été accordée par le ciel. Dieu lui permit de bâtir une église au village et malgré son état d’aveugle, il fit de grands miracles. Il se maria et Il décida de venir me rendre visite, en ville, avec son épouse qui était enceinte. Je pleurai beaucoup quand je vis mon cousin avec son handicap, conduit par sa femme. Je n’arrivais pas à oublier que c’était moi qui l’avais rendu aveugle, dans ma folie. Mais lui avait des paroles de bénédiction pour moi :
- Florentine, quelle prophétie, que j’ai prononcée, ne s’est pas encore accomplie dans ta vie ?
Ce jour-là, j’eus du mal à répondre devant toute ma famille réunie autour d’une agape, excepté mon défunt père car pour moi, était impossible mon mariage avec le père de mon enfant. Il m’avait appelée, pour me dire qu’il allait quitter notre pays pour aller travailler en Europe. Il m’avait demandé de préparer les documents qui lui permettraient de partir avec mon fils juste après son mariage. Son mariage avait été retardé depuis des mois et maintenant, Dieu était favorable pour qu’il paie la dot de sa fiancée. J’avais fait beaucoup de mal au père de mon enfant. Je considérai que c’était juste, cette sanction de la part de Dieu de me priver de la grâce du mariage à cause de mon péché. Et je fondis en larmes, regrettant mon passé de femme méchante envers tous les hommes, dans ma prostitution.
Ma mère se mit à chanter les louanges de l’Éternel au nom de jésus. Et elle termina son cantique par cette parole du Seigneur :
« Ne t’ai-je pas dit, si tu crois tu verras la gloire de Dieu ? » (Jean 11 : 40) Et tout le monde a commencé à applaudir celui qui entrait dans la maison. Avant de lever la tête que j’avais abaissée pour pleurer, mon fils courut vers le visiteur en criant :
- Papa ! Papa !
C’était le père de mon enfant et il me dit :
- Vos papiers sont-ils prêts pour l’Europe ? Ma chère et tendre épouse, nous quittons le pays dans un mois !
Je comprenais bien ce qu’il me disait, mais il avait déjà une femme. Loin de moi cette idée d’être une coépouse. Je n’accepterai jamais d’être l’objet d’une polygamie, même si on me donnait tout l’or de ce monde ! Ou bien, qu’il abandonne sa fiancée pour moi, c’était un péché ! Alors, mon cousin Koffi Koffi se leva, face à mon indifférence aux propos du père de mon enfant et me dit :
- Ton futur mari craint Dieu et il est conscient qu’il n’a droit qu’à une seule femme. Si jusque-là, il n’a pas pu payer la dot de sa fiancée, c’est parce que cette dernière avait une relation amoureuse qu’elle cachait. Et Dieu l’a dévoilée. Le père de ton fils a rompu avec sa fiancée et est libre de t’épouser ! Tu te souviens de cette parole qu’a prononcée ton futur mari « C’est toi que j’attends ! Quand tu auras accepté Jésus qui te fera retourner chez tes parents, j’irai te chercher là-bas ! » ? C’est une prophétie de Dieu ! Certes elle a tardé, mais en son temps fixé qui est ce jour, elle s’accomplit (Habacuc 2 : 2-3) !
- Alléluiaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!
S’écria de joie toute l’assistance.
« Frères et sœurs, tout nous est permis mais tout n’est pas utile comme nous l’enseigne l’Apôtre Paul (1 Corinthiens 10 : 23). Examinez profondément toute chose avant de vous y engager (1 Thessaloniciens 5 : 19-22) et ne vous laissez pas entraîner dans le gain facile, c’est un piège ! » (Matthieu 7 :13-14)
La sœur Florentine en Europe.
En attendant la prochaine épître, si vous n’avez pas été édifiés par celle-ci, lisez-là et relisez-là encore, avec votre bible à côté, comme les chrétiens à Bérée pour examiner les écritures (Actes 17 :11), jusqu’à ce que vous perceviez la vérité. (Jean 8 :32) … N’oubliez pas de partager cette lettre avec quelqu’un, pour l’édification du corps du Christ car vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement et restez bénis au nom de Jésus (Matthieu 10 : 8).
Amen !
PRIS SUR UN MUR.
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swedesinstockholm · 2 months
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7 février
ras le cul ras le cul ras le cul je viens de regarder un documentaire sur pomme et un documentaire sur november ultra et j'en ai marre de rien faire de ma vie. aujourd'hui c'était l'anniversaire de r. oui encore il est là oui j'aurais tant aimé oublier que c'était son anniversaire mais mon cerveau me l'a rappelé toute la journée alors évidemment j'ai passé l'après-midi à m'entrainer à chanter you still believe in me des beach boys au piano en remplaçant toutes les paroles par joyeux anniversaire parce que c'est ma spécialité de faire des cadeaux d'anniversaire adorables aux gens qui m'aiment pas cf. mon zine pour a. avec des dessins aux crayons de couleur de son chien qui fait un road trip à travers les états-unis. l'année d'après je lui ai fait une playlist, et l'année dernière elle m'a même pas répondu, alors cette année je me suis rabattue sur r. je me suis enregistrée mille fois et j'ai fini par lui envoyer la moins nulle, en voice memo pas en vidéo parce que je me sentais moche. il a répondu merciii et c'est tout. ça m'apprendra à écouter mon gros coeur de merde. enfin non ça m'appendra pas puisqu'année après année je recommence. en ouvrant fb j'ai vu que c'était l'anniversaire de ludvig aujourd'hui aussi. évidemment qu'ils sont nés le même jour. je suis sûre qu'il aurait eu un petit mot sympa pour ma chanson lui.
8 février
j'ai rêvé qu'on me disait que je devrais faire du cinéma parce que ce que j'avais à dire et ma sensibilité se prêtaient bien à l'image, à ce médium-là, un truc comme ça. j'essaie de faire une vidéo pour le festival videoex mais je sais pas ce que j'ai à dire. en revenant de delhaize sous la pluie je me disais que j'aimerais bien travailler sur quelque chose qui me sorte de moi-même. ça me ferait du bien.
quand m. est arrivée elle m'a demandé ça boume ça gaze? et j'ai dit non et toi? et elle m'a répondu un petit ça va. elle m'a pas demandé pourquoi ça allait pas mais rien que de dire non ça m'a fait du bien. de le poser devant moi. on a passé l'après-midi à discuter dans la cuisine en se faisant écouter des nouveaux morceaux et je sais pas comment je survivrais sans voir m. de temps à autre. elle m'a ramené une pierre transparente de sel cristallisé qu'elle a trouvée dans le désert en espagne, elle date de quand y avait la mer dans le désert, ça me fascine. j'arrêtais pas de la tripoter dans tous les sens. elle a un endroit qui est tout lisse comme du verre et sur la tranche on voit plein de petites strates comme des grands escaliers en cristal. je l'ai laissée en bas sur l'évier mais j'ai envie de l'avoir près de moi pour dormir. le jour où j'aurai une table de nuit c'est le premier truc que je mettrai dessus.
cécile et gauthier sont arrivés un peu plus tard, ils ont ramené des gobelets en plastique que jeanne avait fait faire pour les trente ans de thibaud avec son nom, 30 ans et autour du 30 plein de petits objets qui le caractérisent: des baskets de sport, un chat, des billets de banque, une bouteille de vin, un ballon de foot, des cartes de poker, et plein d'autres trucs nuls. elle lui avait organisé un weekend surprise dans une grande maison à la campagne avec tous leurs amis. j'ai un peu de mal à concevoir qu'y a des gens pour qui les anniversaires sont synonyme de joie et de fête et de surprises et de bons souvenirs. bon mes trente ans étaient loin d'être mon anniversaire le plus pourri, mais quand je compare avec les gens qui ont des vraies vies avec des amis et des copains et des copines qui leur font des surprises, je me dis que je suis pas au même niveau. et la seule raison pour laquelle j'étais pas déprimée pour mes trente ans c'était que j'étais amoureuse de a. et qu'elle m'avait dit qu'elle m'enverrait un cadeau. qu'elle n'a jamais envoyé, ou il est jamais arrivé, le mystère demeure, j'ai jamais osé lui demander.
quand je suis arrivée à la maison trempée jusqu'aux os en revenant de delhaize j'avais deux messages de r. qui me disait qu'il avait enfin écouté ma chanson et que c'était trop mimi avec beaucoup de i. comment font les gens pour avoir des vies si occupées? et pourquoi moi je suis si peu occupée que j'ai le temps de passer une après-midi entière à répéter you still believe in me au piano pour un garçon que j'ai vu deux fois dans ma vie? bon je l'ai pas apprise pour lui, j'étais déjà en train de la jouer, mais quand même. je savais pas si y avait quelqu'un dans la maison d'à côté et je m'imaginais la voisine à bout de nerfs à force de m'entendre chanter joyeux anniversaire qui se disait j'espère qu'il va l'apprécier sa putain de chanson des beach boys. désolée madame mais il l'a même pas écoutée le jour-même, non mais vous y croyez?
10 février
j'ai enfin bu un jus d'ananas ce soir dans le cadre d'une piña colada sans alcool parce que j'en ai marre d'avoir la tête qui tourne. je suis contente qu'ils soient tous là pour me distraire. ce matin je me suis levée d'une humeur exécrable et j'ai cherché un morceau d'arnold schönberg avec le mot flowers dans le titre parce que dans mon rêve c'était marqué sur mon ordonnance: flowers d'arnold schönberg, mais apparemment ce morceau n'existe pas. peut être que c'était juste des fleurs de bach. j'ai du me mettre devant un épisode de newport beach avec une grosse tranche de brioche tartinée de chocolat pour faire remonter mon moral (ç'a marché) et puis on est partis au resto dans la forêt où j'étais pas retournée depuis que j'étais petite et j'ai mangé une grosse escalope viennoise avec des frites (bof) et une glace vanille-fraise en dessert pour faire les choses jusqu'au bout. j'arrête pas de manger des beignets de carnaval aussi, j'arrête pas de dire que je vais prendre mon corps en main mais je le fais pas.
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charleslebatman · 5 months
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J’imagine même pas le mental qu’il faut avoir pour supporter toutes ces remarques. Je trouve ça fou au final que les gens ne respectent pas l’idée d’avoir une opinion et de le partager calmement avec respect. Comme je t’ai dit, je te suis (au sens propre i follow you my friend) depuis un moment et je vois tout tes posts donc vraiment gros gros coeur sur toi et gros soutien 🫶
Et oui je pense qu’elle l’a très bien cherché, elle savait ce qu’elle voulait et elle l’a eu mais à quel prix parce que je suis convaincue que ça va se retourner contre elle cette histoire. Et ouiii je suis sûre que c’est Charlotte qui a rompu aussi, c’est même sûr. Donc ouais je pense que c’est un peu limite limite cette histoire mais pour moi y’a aussi beaucoup de faux, parce que même s’ils ont commencé à se fréquenter pour de vrai c’est pas impossible que ce soit un truc très pr de dire « tu peux pas te séparer de la meuf que t’as commencé à fréquenter juste après ton ex, ça fait pas bon genre. » 
Et j’en ai parlé avec une copine, clairement je suis un peu déçue de Charles aussi en ce moment et de sa façon d’être devenu une affiche publicitaire. Ça me manque quand tout était plus spontané, même avec Charlotte il l’était vachement et qu’on l’apprécie elle ou pas, c’était archi mims et honnête (bon peut être moins vers la fin mais voilà). Purée et j’étais même pas au courant pour les derniers like et l’unfollow… c’est un merdier cette histoire. J’espère pour lui qu’il arrivera à se poser et réfléchir à tout ça pendant la pause de mi saison (et quitter sa vipère aussi). Comme dis notre chère Amélie, « Je perds pas les bras ! On va les trouver » 👀
Par contre il faut vraiment qu’on en parle du post de Charles c’est beaucoup trop drôle 😂 comment ça tu tag un chien (en même temps il est trop beau) et pas ta meuf. C’est du même niveau que Carlos et son « current girlfriend » vraiment les pilotes Ferrari et les relations amoureuses c’est pas ça. Et en plus de voir les commentaires de ses minions qui la défendent et « oh mon dieu on voit son visage!!!! » Frère on la voit parce qu’il pouvait pas la supp de l’image faut pas rêver
Aaaah mon dieu, désolée je vais le dire je t’aime. 😭 J’avais oublié combien c’était bon de gossiper en français avec nos expressions iconiques et que l’autre les comprend à 100%. Mais la tête que t’as dû faire quand t’as du voir les likes ! J’espère que c’était la même que moi, j’étais enragé. Chez moi, j’ai vu une scène presque de guerre, deux jours après ces likes. Et après on se demande pourquoi j’étais aussi affectée. Les gens je te jure ils se foutent vraiment du monde.
Le pire c’est qu’elle a pas liké des petits tweets. Elle a liké le plus horrible tweet parodique et je suis sure que j’aurais même pas rigolé devant celui-là.
Je pense que ce qu’avait dit aqababe n’était pas entièrement faux, pas non plus pervers narcissique ou je ne sais quoi. Mais je serais pas étonnée que leur relation ait été plus toxique qu’on le pense. Et que Charlotte en pouvait plus, surtout en dernier année de Master. Je sais même pas comment elle a tenu le choc.
En vrai la pauvre, elle s’est fait attaquer de partout. Bon j’avoue les arnaques et sponsors types influvoleurs vraiment pas bien. Mais je crois qu’entant que français on a tellement l’habitude, qu’on a juste haussé les épaules en mode encore une. 😂 Mais au moins, elle les cachait pas et était honnête sur le faite de vouloir prendre la tournure influence. Contrairement à cette fourbe.
Ah nan mais vraiment très difficile d’être fan en ce moment de lui. En plus j’ai plus le temps de regarder les Gp, avant la prochaine saison. 🙃 Donc tout ce que je vois ce sont des évents et des sponso. J’avoue j’ai mon petit truc pour Oscar qui me rappelle vraiment Charles à Sauber, insouciant mais avec un coté vraiment je m’en foutiste. 😭
On dit souvent avec une bestie qu’il faudrait vraiment qu’il se pose deux minutes et qu’il écoute les signes de l’Univers, parce qu’à ce niveau-là cartésien ou non. Y a un truc qui fait que ��a clic pas. 🥲
Oh punaise, je l’ai pas celle-là d’Amélie ! 🥺 Ptdrrr elle a vraiment dit ça ??? 😂 Je suis morte cette meuf, elle me fait mourir de rire. En vrai je comprends nos parents quand ils nous disaient qu’ils savaient même parler français. C’était vraiment le cas. 😂
Moi j’ai envie de sortir celle-ci, qui résume très bien la relation actuelle qu’ils ont. Très Marie Garet - Geoffrey en fin de relation, les anges 4.
Et après j’ai envie de sortir celle d’Aurelie qui engueule Marie dans les toilettes, quand cette fourbe a mis une pause/abandonné ces études hyper prestigieuses pour ça. 🙃
Ptdrrrr il a tagué le chien, je m’en remets toujours pas. C’est vraiment aussi un petit fourbe. 😂
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ry-reviews · 5 months
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M a s t e r l i s t - m i d n i g h t s
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Hello hello,
Bienvenue dans ce projet que j'ai commencé il y a déjà 8 mois de cela (le temps passe à une de ces vitesses hehe). Je vais vous présenter très brièvement de quoi il s'agit. La Midnights Collection est une collection de nouvelles qui partagent deux choses : le même univers et les mêmes personnages. J'essaie d'écrire dans différents styles pour toutes mes nouvelles afin de me défier un petit peu et de rendre le tout plus excitant qu'il ne l'est déjà.
Les nouvelles traitent de sujets divers et variés, entre autre :
L'amour et des diverses formes qu'il peut prendre. Couple classique, mais aussi relation avec bénéfice, relation parentale et tout ce qui en découle !
La santé mental et l'impact qu'elle peut avoir sur la vie des protagonistes
De business, qu'il soit professionnel ou de l'ordre de l'amateurisme
De relation en tout genre, le but étant d'explorer comment une relation évolue, dans le bon comme dans le mauvais sens
Et autres d'autres thèmes dont je vais vous laisser le soin de découvrir. Pour le moment, seulement trois nouvelles sont publiés, la quatrième est en production, de même que la cinquième. Ci-dessous, vous trouverez les liens pour accéder à ces nouvelles, qui sont aussi disponible sur Wattpad ! Merci de m'accorder votre temps, et je vous souhaite une bonne lecture :D
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L a v e n d e r H a z e (Maxime's Version)
Résumé : Jeune apprenti-journaliste, Maxime vit une vie mouvementé par les études et sa copine. Mais au détour d'une soirée dans laquelle il a été embarqué de force, Maxime va, après une énième dispute, faire la rencontre d'un inconnu. Accoutumé à une vie banale, cet inconnu va lui faire découvrir une nouvelle manière d'appréhender une liaison.
TW : Scène de sexe implicite
Extrait :
Il empoigne cette main tendue, et les deux jeunes hommes rentrent dans la boîte de nuit. Au départ, mal à l’aise – car il ne s’agit pas de son monde – Maxime se laisse aller, suit les mouvements de son compagnon. Celui-ci se mêle à la foule, danse et saute partout. Il a l’air d’être dans son élément, comme un poisson dans l’eau dans cette mer lavande. Autour de lui, personne ne resplendit. Une brume de fumée se masse alors que la musique se fait de plus en plus forte. Les vibrations du son, les sauts répétés de la foule, rien ne le déstabilise plus que les mouvements corporels de l’inconnu. Il joue avec la fumée, les couleurs violacées, le rythme endiablé du son. Et Maxime le suit, se laisse tenter à quelques pas maladroits.
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M a r o o n (Charles' Version)
Résumé : Depuis l'arrivée de Pedro, c'était toujours eux deux contre le monde. Charles, jeune adolescent ayant fait sa vie dans la campagne italienne, se retrouve bouleversé par l'arrivée d'un citadin de son âge. Très vite, ils créent un lien d'amitié fort, qui bataille contre le temps, si bien que la frontière entre le sexe et l'amitié devient très fine.
TW : scène de sexe explicite, relation de codépendance, relation avec bénéfice
Extrait :
Il ne veut pas s’engager, il me l’a fait bien comprendre. Et c’est censé me convenir. Je vais mener une vie d’auteur, voyager pour présenter mes œuvres, mes premiers livres, faire mes premiers pas dans le monde de la littérature. Une relation ne serait qu’un poids pour moi. Et pourtant, je le sais. Je l’ai su depuis nos retrouvailles. Chaque jour, je me réveille avec ce souvenir de notre nuit, un héritage qu’il m’a légué et dont je me délecte chaque matin. Mais lors de ce matin-là, celui-ci même que je vis, je crains mes sentiments. Ne pas tomber amoureux, une litanie que je me répète depuis Torrazza, depuis mon arrivée en Suisse, depuis toujours. Je ne suis pas fait pour ces relations normées, pour me lier à jamais à quelqu’un. Pedro est le seul à me faire douter de cette certitude. Et quand je sors de la douche, que je veille sur lui et son visage tendre, sa peau douce, ses lèvres charnues, écorchées par mes dents, son torse sculpté, ses cils papillonnant, ses cheveux en bataille, et son sourire malin, je me dis : Putain de merde.
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A n t i - h e r o (Lise's Version)
Résumé : Toute la France connait Lise Careille. Revêtant le pseudonyme "Lise Vous Parle", elle est un phénomène rare sur les plateformes et les réseaux sociaux. C'est une célébrité qu'elle gère au mieux, avec tout le poids que cela apporte, comme les journalistes qui décrient le moindre de ses faits et gestes, pour le meilleur, mais surtout pour le pire.
TW : Dépression, Harcèlement sexuel, Santé Mental, Trouble Alimentaire
Extrait :
« Mais en fait, vous comprenez pas que je reçois ce genre de commentaire à longueur de journée. Que ce soit sur Insta’ quand je poste une photo où y’a un peu de peau visible, sur YouTube quand je modère mes commentaires, et même sur Twitch quand les modos n’effacent pas assez vite les messages désobligeants. Y’a un moment, j’en peux plus. J’ai pas fait ce métier pour que des pervers comme lui se branle sur moi » Et de là, elle insiste sur sa situation. Elle parle des commentaires qu’elle reçoit en messages privés, des photomontages sur lesquels on colle sa tête sur une femme dénudée, des dickpics non-voulue. « Y’a même des gars qui se filment en train d’éjaculer sur une photo de moi. J’ai jamais voulu de ça, je veux juste faire mon métier tranquillement. »
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viedemaigre · 5 months
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#39 R.A.P.T
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Lundi 20 novembre 2023
Aéroport d’Orly, Paris
23h30 heure française
Atterrissage. Après une escale de dix heures à Lisbonne, l’avion a une heure de retard suite à la grève des aiguilleurs du ciel. Je suis crevé. Crevé d’une intense semaine de taff’, crevé de l’attente, crevé d’un nourrisson qui a pleuré une bonne partie du voyage. Et pour couronner le tout, le repas n’était pas inclus dans le vol malgré l’embarquement à 17h20. Classe éco’, tu coco’.
Une seule envie : récupérer ma valise et gagner le centre chez ma pote Anaïs pour dormir avant de repartir au Mans.
Mon cerveau est en mode pilote automatique. GPS sur le smartphone pour trouver un itinéraire de transport en commun rapidement. La machine m’indique qu’il n’y plus d’Orly Tram et qu’il ne reste que deux bus.
Non loin de l’arrêt, la navette me dépasse. Il faut agir vite. Bientôt les lignes de métro vont fermer, je décide de monter par la porte du milieu. Pas le temps pour le distributeur si tant est qu'il y en ait eu un et pas fan du smartphone pour ce genre de services (bonjour la fracture numérique qui t’oblige à posséder un appareil hors de prix pour tout faire).
De toute façon, il aurait été difficile d’effectuer l’un ou l’autre, le bus est littéralement blindé de monde. À l’arrêt suivant, deux usagers forcent le passage. La tension monte avec eux. Je repose littéralement contre un homme et une femme.
Aucun affichage ni écran d’informations (pas même pour les arrêts). Juste une horloge qui indique minuit et passe donc au mardi 21 novembre 2023. Je m’en souviendrai.
Ça y est ! Terminus Denfert-Rocherau en vue, plus que le métro et on sera bon.
Les portes s’ouvrent : « Contrôle RATP, bonsoir ».
Ils sont quatre à bloquer les portes de sortie . À trente minutes de la fermeture de la ligne.
La vérification des titres prend un temps fou et je le sais, je ne vais pas y couper.
C’est ironique, je dis souvent à mes potes que je ne resquille jamais les transports car si je décide de le faire, je peux être sûr de me payer un contrôle. Car-ma.
À mon tour. Je tente d’expliquer ma situation au contrôleur chauve qui me fait face : le retard, la cohue, la fermeture de la ligne, le fait que je ne suis pas d’ici et étranger aux détails du réseau (j’apprends peu après qu’il était possible de payer par carte bancaire sur un moniteur situé à côté du chauffeur, mais littéralement inaccessible au vu de la fréquentation).
Le type ne veut rien savoir. Verbe hostile, autoritaire. Direct. C’est l’amende ou les flics. Pas d’alternative. Nous sommes quatre dans le même cas. Trois hommes et une femme. Les autres ont préféré payer l’amende pour être tranquilles. Nous tentons d’argumenter, de bonne foi. Le ton monte. Les gens derrière protestent.
Ce seront donc les flics.
Le bus se vide, il ne reste que nous. Team A contre Team B, masques sociaux et répliques bien rôdées.
Temps calme puis reprise de la joute verbale. Cela sent les techniques de pression, les agents formatés d’un système huilé où tout n’est que protocole et règlement. « Tu viens d’où ? Du Mans ? Et tu ne paies pas le transport au Mans ? Nul n’est censé ignorer la loi. Personne t’a obligé à monter », « Réglez maintenant et on en parle plus, vous pourrez contester après mais là faut prendre ses responsabilités ».
Oui, ses responsabilités de consommateur bête et docile qui doit accepter une injonction sans en interroger les tenants et aboutissants. J’ai encore la casquette blanche de ma copine à l’envers sur la tête, j’ai l’impression d’être Nekfeu dans sa jeunesse. La situation est surréaliste.
Les flics sont en route a priori. Pour quatre putain de tickets de bus. Un d’entre nous (je salue son initiative) décidé d’appeler le 17 aussi pour expliquer son point de vue.
Une agente tente le rôle de la « bonne inspectrice » et me répète que je pourrais contester l’amende de 50 euros par la suite. Mais je connais le procédé psychologique. Je lui demande comment prouver la foule, ma fatigue, mon ignorance du réseau de transport parisien pour espérer être remboursé. Elle me répond un argument bancal sur un capteur d’effectif placé à l’entrée des bus. Cela ne tient pas la route. Je pense qu’elle sent le manque de consistance de sa rhétorique. « Vous êtes de mauvaise foi » nous lance-t-elle. Exemple classique de manipulation par inversion.
Je demande au chauffeur de nous ouvrir les portes, il refuse. Je tente de forcer le passage avec ma valise. Les agents font barrière. « Faites attention, monsieur, je filme, faites attention à ce que vous faites ». Coup d’œil à la caméra pectorale du chauve, pas de clignotant rouge. Il bluffe ?
Le manège dure une heure. Majoritairement dans le silence. Parfois entrecoupé par des échanges tendus et kafkaïen. RAPT : Régime Autoritaire Paris Transport.
Au bout d’une heure, ils décident de libérer le chauffeur et nous demandent de sortir sur le trottoir. Un quart d’heure avant, j’ai écumé les forums détaillant les droits et devoirs des contrôleurs et je le sais, tout comme mes camarades : ils ne peuvent pas nous retenir contre notre gré à l’extérieur du véhicule.
Nous prenons donc la tangente. Sans courir. L’escouade ne tente même pas de nous poursuivre.
Pourtant, au coin de la rue je prends peur. Et s’ils décidaient de me rattraper ? De faire une ronde avec les flics ? Alourdi par ma valise, je suis moins mobile. Accélération.
Paris vous aime les gars, surtout si vous marchez au pas.
Un stylo bic bleu s’est brisé dans ma poche gauche pendant le contrôle. J’ai les mains pleines d’encre. 
Il est 02h52.
Je suis rentré en Uber*
*Je déteste Uber
Montage : A.S.
Musique : « 22 » - S-Crew
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journalanecdotique · 7 months
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My ex's ex
It's been a wild ride, again. Juillet 2022, j'ai finalement porté plainte.
La route a été très longue depuis, des hauts et des bas, des crises d'angoisse, de la dissociation, des flashbacks... I fucking went through it.
And I'm still going through it.
Après avoir fait, il y a 1 an, le tour des "amis" en commun pour leur dire ce qu'A m'avait fait, et par la même occasion rapidement fait le tri dans mes "cercles" comme on dit; je suis arrivée à une sorte de stop dans ma guérison. En réfléchissant, je me suis dit que la seule chose que pourrais faire pour continuer à avancer, c'était de refaire un tour de ces mêmes "amis" pour leur dire que j'avais finalement porté plainte. 2 sur 4 mecs contacté ont répondu, les autres me laissant en vue. Le premier, qui a répondu tout suite, l'a pris très très personnellement - ce qui est un très mauvais signe pour lui - et a été une enflure tout le long de cette conversation déjà très difficile. Le second, m'a simplement dit que A ne faisait plus partie de sa vie depuis bien longtemps - mais pas pour ces raisons. Au moins, cette discussion-là fut facile.
Mais, sur les 2 qui n'ont pas répondu, il y en a un dont le silence me titillait : j'avais en fait besoin de sa réponse.
So I did what I did best : j'ai relancé. Il a répondu, et tout commençait bien ! "Vu toutes les démarches que tu as faites, je pense qu'il y a un loup, et je te crois". Just to be followed by "et en même temps, je ne sais pas ce qu'il se passe les portes une fois closes, et j'ai autant de raisons de te croire toi que de le croire lui". So I guess I lost one more "friend", if we can him that. Et après ça, je me suis demandée : et si je contactais le dernier qui ne m'avait pas répondu, histoire de bien être sûre qu'il pense toujours la même chose (c'est à dire préférer "ne pas prendre position") ?
Vous me direz, qu'est-ce que cela a à foutre avec l'ex de mon ex ? Eh bien c'est très simple, en parlant avec ma meilleure copine, j'ai lui ai avoué que quelque chose me démangeait depuis que j'avais réalisé tout ça - les abus, etc, vous suivez. En portant plainte, à la fin du dépôt, la policière m'a demandé pourquoi je portais plainte, et qu'est-ce que j'attendais de cette démarche. J'ai dit ce que je pensais, et je le pense toujours : je ne peux pas être la seule. Donc depuis ça, j'ai pensé à elle, et j'ai toujours eu envie de lui écrire. Et hier, je l'ai fait. Je lui ai écrit. Un message un peu cryptique "tu sais sûrement de qui je veux te parler", et elle a dit "ton nom me dit quelque chose, qu'en est-il ?". J'ai expliqué vaguement que j'ai porté plainte, que je peux lui raconter mais que je ne veux pas lui imposer, et que vu comment il parlait de leur rupture et de ses exs à lui en général je me demandais si elle avait elle aussi vécu des choses difficiles. Elle n'a pas pas dit grand-chose, mais je la rencontre SAMEDI (on est jeudi soir, là). I am fucking stressed, j'ai passé l'après-midid en crise d'angoisse que je n'ai ni réussi à atténuer ni réussi à traverser.
J'ai peur, et si elle changeait d'avis, et si elle ne voulait plus me parler, et si elle ne me croyait pas ? Elle a été avec lui il y a presque 10 ans, après tout... Je ne veux pas mettre trop d'attente sur elle, ni la forcer à se replonger dans des choses négatives. Je ne veux pas être encore un poids.
J'imagine qu'on verra samedi, j'espère réussir à dormir.
A samedi soir ici ?
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