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#brève histoire de la langue
loeilafaim · 1 year
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Si les signes vous captivent,
Si les signes vous captivent,
si vous cherchez un livre à offrir, pourquoi pas ECRITURES DU MONDE ? Découvrez la beauté graphique et l’histoire de 22 écritures du monde entier, réunies et illustrées par l’auteur. Entre autres langues : le sumérien, le chinois, le grec moderne, le russe, le mongol, le cherokee, l’inuktitut, le khmer…mais aussi le français, l’hindi ou les runes. Commande possible sur ce site : toutes les…
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homomenhommes · 9 months
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story: JOURNAL D’UN CUL JOUISSIF / 5
CHAPITRE 5 | LA REDÉCOUVERTE DU PLAISIR ANAL
Bonjour à tous.
De retour après trois ans de silence, si ce n'est plus.
J'ai déjà publié, ici, quatre histoires qui me sont arrivées avant que je ne finisse en couple monogame avec un passif alors qu'avant, j'étais clairement beaucoup plus passif qu'actif : "Le fantom", "L'inconnu, voisin", "Couple actif" et "Le magasin militaire".
Brève présentation. Je travaille chez un concessionnaire sur Lille et vis à une demie heure en voiture de là. Caucasien, je fais 1m70 pour 60 kilos, sportif, sans l’être totalement. J’ai un peu plus de quarante ans et vais en salle de sport tous les soirs en semaine après le travail. Je suis le genre de mecs sur lequel on se retourne ou à qui on propose de payer un verre, même si je ne comprends pas pourquoi. Je me trouve somme toute banal. Puis, l'essentiel : queue de 19 cm et petit cul rebondi rasé.
Comme précédemment dit, je suis en couple gay monogame depuis près de quinze ans maintenant avec un véritable passif.
Si vous avez lu mes précédentes histoires, vous avez pu constater par vous même à quel point, avant d'être en couple, mon cul n'était que mon seul et unique objet par lequel mon plaisir et toute ma jouissance passaient. En effet, je n'avais que pour seul but de jouir du cul. Je n'embrassais pas, je ne suçais pas, je ne me faisais pas sucer, je n'enculais plus, je ne bouffais plus un seul cul alors que j'adorais ça. Je ne me contentais qu'à attendre à quatre pattes, le cul tendu qu'on le bouffe et qu'on le défonce comme il le méritait. Je n'étais plus qu'un cul affamé. Ce que je suis encore pour mon plus grand malheur.
Me remémorer mes plans passés pour les partager ici me faisait énormément de bien mais me rappelait tout ce que je n'avais plus depuis des années. Ce qui me perturbait pas mal. Si bien que j'ai cessé de les écrire et, par la même occasion, j'ai supprimé l'adresse mail que j'avais créé rien que pour cela.
Aujourd'hui, j'éprouve, à nouveau, le besoin d'immortaliser les meilleurs plans que j'ai vécu car l'envie de les revivre se fait de plus en plus forte surtout depuis quelques jours alors que mon mari était parti deux jours et une nuit pour un colloque de travail il y a une semaine. N'ayant rien eu dans le cul depuis près de quinze ans, j'attendais avec impatience que mon mari parte car je m'étais fait livré en point relais un jockstrap, du poppers et un plug que je m'étais commandé en ligne.
Le jour même de son départ pour son colloque, ma commande m'attendait dans le point relais. Après m'être douché et préparé le cul comme je pouvais les préparer avant que l'on me le défonce, je vais immédiatement récupérer ma commande.
De retour chez moi, j'ouvre, fébrile, mon colis. Le poppers Jungle Juice était bien là ainsi que le jockstrap rouge en taille XS et le plug anal en silicone de taille L.
En voyant la taille du plug, je me suis senti excité à l'idée de me foutre enfin un truc dans le cul non sans une certaine appréhension. Il ne faut pas oublier qu'en quinze ans, rien ne m'avait pénétré. Aucune queue, aucun doigt ni même aucune langue.
Cela faisait également plus de quinze ans que je n'avais plus porté de jockstrap ni même sniffer du poppers.
Excité et chaud bouillant, je me déshabille et enfile le jockstrap. Y a pas à dire, ce petit jockstrap rouge met réellement bien en valeur mes deux belles petites fesses rebondies et fraîchement rasées.
Je sens la chaleur m'envahir en me voyant ainsi dans le miroir. Je vais très vite chercher le gel sous mon lit que j'utilise pour défoncer régulièrement mon mari et mets en route sur l'immense écran du salon le porno que j'avais spécialement choisi pour l'occasion, "Loaded, Dawson's Cream Pie Video". Un porno dans lequel l'acteur porno Dawson se fait défoncer et remplir le cul par une dizaine de mecs. Un de mes fantasmes, j'avoue, même si après mon aventure dans "Le magasin militaire", cela m'est arrivé à petite échelle. Je vous raconterai cette histoire plus tard.
J'installe sur le canapé une serviette de bain sur laquelle je dispose le plug, le gel et le poppers. Poppers que je sniffe avant même de commencer quoi que ce soit. Putain que c'est bon. Mon cœur s'emballe. Il bat de plus en plus fort et je sens la chaleur monter en moi. Je m'enduis les doigts de gel et, tout en matant mon porno, je cale mes pieds sur la table basse en face de moi afin de libérer mon cul du canapé. Ainsi positionné, je vais à la recherche de mon trou.
Je commence donc par me caresser l'anus à l'aide de mes doigts lubrifiés. J'aime sentir la chaleur de mes doigts sur ma rondelle. Tout en me caressant le trou, j'ai repris du poppers. J'ai de plus en plus chaud. Mon rythme cardiaque s'accélère. Je tente un doigtage avec le majeur. Que c'est bon. L'excitation est telle que j'invite très rapidement l'index a rejoindre mon majeur. Je m'introduis plus profondément et fouille mon trou que je redécouvre tel le puceau que j'étais devenu. Je n'en peux plus, j'en veux plus. Je fais couler le gel sur le plug et reprend une grande bouffée de poppers. Je replace mes pieds sur la table basse pour relever davantage mes jambes. Je place le plug sur ma rondelle tout en conservant le flacon de poppers sous le nez. Je me caresse le trou avec la pointe du plug que je finis par enfoncer doucement. Le nez dans le poppers, j'enfonce encore plus profondément le plug en moi. C'est légèrement douloureux mais je m'en fous totalement. Je veux me défoncer le cul. Je ressors le plug pour me le remettre immédiatement. Je renouvelle l'opération une dizaine de fois jusqu'à ce que ma rondelle cède. Voilà que mon cul accueille entièrement le plug. Chose que je pensais impossible pour la première fois après quinze ans d'abstinence. J'ai toujours le nez dans le poppers. Je suis bouillant. Voir l'acteur Dawson se faire mettre par tous ces mecs m'excite grave et me replonge dans mes années de passif endurant. Je suis désormais assis sur le plug qui depuis son entrée dans mon cul n'a pas bougé. Je remue le bassin pour le sentir me fouiller et me masser la prostate. Je ne bande pas mais mouille comme un malade de la bite comme avant lorsque j'étais passif. J'adore ça. Je jouis de la queue sans même avoir bandé un seul instant et sans m'en rendre compte. Malgré ça, je veux continuer à jouir du cul car cela m'avait trop manqué. A la fin du film, je suis comme lessiver et retire de mon cul, le plug qui m'a enfin libéré de ce manque que je ressentais depuis des années. Seulement, à peine retiré, il a fallu que je le remette profondément rapidement. Et comme au début de ma masturbation anale, je le sortais et le rentrais entièrement de plus en plus vite pendant 10 bonnes minutes.
Après cela, toujours aussi fiévreux d'envie, j'ai décidé de le garder en moi pour aller me promener mon chien dans le quartier. Difficile de le garder en place sans devoir le réajuster de temps en temps.
Le lendemain, j'ai constaté que j'avais sûrement dû allé trop fort pour un première fois. J'avais le cul entièrement éclaté. Je ne sais même pas si je ne me suis pas déchiré. Si bien que je n'ose plus me branler ainsi.
Depuis, je n'arrive plus à dormir car j'ai clairement envie et besoin de me faire défoncer le cul. Il m'arrive encore la nuit de devoir me mettre un doigt pour me calmer. Chose qui n'est pas compliqué car je recommence à mouiller du cul lorsque l'excitation est trop forte. C'est dans des moment pareil que je me dis qu'une bonne bite dans le cul me ferait du bien.
LE CUL JOUISSIF
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blog-bishop · 7 months
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Il lui dit quelque chose de doux
Huguette Bachelart, épouse Descornes. 18.08.1936 - 26.03.2022 « Il lui dit quelque chose de doux. »
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Quand je pense à toi, ce qui me revient ce sont des souvenirs, bien sûr, des images, le son de ta voix. Mais avant tout, des mots.
En 2011, au moment où ta santé cognitive a commencé à se dégrader, tu parlais tout le temps. Tu passais tes journées assise devant la fenêtre à décrire tout ce que tu voyais. Les gens qui passaient dans la rue, avec des chiens ou des poussettes ; les bourdons ; les chats ; les nuages ; les avions. Ça durait des heures. Une vraie logorrhée. A cette époque, tu vivais dans un état d'angoisse quasi permanent. Dans la peur de manquer de pain, de devoir déménager sur le champ, effrayée par un camion de travaux au bout de la rue. Au fil du temps, l'angoisse est partie. Mais avec elle, les mots aussi. Te laissant dans un état de plus en plus végétatif. Si tes mots à une époque m'épuisaient, leur disparition progressive était encore pire.
Après ton départ, petite mère, j'ai ouvert tes carnets. Des agendas à couvertures de chats, les chats que tu aimais tant. (Les chats mais aussi les hiboux ; les bêtes ; les romans policiers.) Les encres des carnets sont diverses, les années se mélangent. Les dates sont parfois précises, le plus souvent floues. Ça coure de 2002 à 2010. En parcourant ces pages, j'ai retrouvé tes angoisses. Beaucoup de notes brèves concernant ta santé. Des coups de fil à ta sœur, présente ou absente. Des choses vues. Tu notais les petits faits du quotidien, de peur de les oublier. Comme si tu pressentais ce qui allait se passer.
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J'y ai retrouvé les inquiétudes pour ta santé :
26 avril, le kiste sur le doigt. Tension 14,8 3 aout : douleurs samedi 14 juillet : mal aux gencives lundi 11 août : colique 4 septembre : Mal au cou 31 septembre : Douleurs dans les os de la tête 10 juillet : mal au talon 16 février, plaque rouge sur la cheville Plaque rouge revenue au mois de mars 2006 Avril, 25e jour de la plaque sur la cheville. Malaises commencés cette semaine, lundi 17 janvier. Vertige. Perte de l'équilibre. Vertige. Lundi 14, la perte d'équilibre continue. 3 décembre 2004, Mal sur le côté de la langue 2 octobre : 23e jour de la chute. 17 janvier 2005 Étourdissement vers 9h20, matin
Une note concernant Michel. Pas la plus gaie :
Oct 2002, Michel malade, 4h du matin, pompiers, les urgences, hôpital Villejuif.
Des notes inquiétantes :
3 novembre : Drôle de type sur le banc de bus vers Massy 7 avril : Quelle histoire !!! Christophe et Marie, Docteur à 19h00
Une invasion de furets, seuls ou en couples :
Juillet 2003 : 2 furets dans la rue 7 mars : un furet dans la rue 7 avril 2004 : furet dans la rue 24 août : deux furets dans la rue
Des déceptions :
27 Juillet, descendu jusqu'au parc Bourdeau. Fermé. 19 février, le pigeon a disparu.
Des coups de fil à ta sœur, absente :
4 juillet : personne téléphoné le 8 septembre 2007 : personne
D'autres fois, le contact a eu lieu :
Téléphoné à ma sœur 4 janvier 2004, 25 Mai 2004, 19 Juillet 2004, 3 septembre 2004, 29 janvier 2005 : Malade !!!
Des messages me concernant :
Sophie de chez Nathan a téléphoné à 16h20.
Mes départs à des salons du livre qui t'angoissaient tellement :
Départ Stéphane à Autin, samedi, dimanche Voyage à Is sur Tille. 8 octobre Stéphane, retour du Mans, 19h15 arrivée Montparnasse. Vendredi 6.12.2002, signatures, retour dimanche 8
Mon numéro de portable écrit des dizaines de fois dans tous tes carnets.
Des informations capitales :
Lavage cheveux, 21 janvier Le 27 aout 2009, décongelé le réfrigérateur 8 décembre 2009, le chat a vomi La date du jour c'est sur LCI
Parfois, du positif :
Mercredi 9 mai, trouvé 50€ à inter marché
Un resto, ensemble : 11.10.2001 Léon de Bruxelles, Châtelet
Le souvenir de longues promenades solitaires : 22 avril : Marché jusqu'à Massy.
4 octobre Marché vers le pont du chemin de fer
Mai 2002 Marches dans Paris 22 aout Porte d'Orléans Dimanche 8 septembre Montparnasse, Denfert-Pte d'Orléans à pieds 30 sept Montsouris
La présence de morts inattendus :
Jean François Deniot est mort. 78 ans. Philippe de Broca, décédé, 71 ans
Inquiétude pour le monde comme il va : 200.000 SDF en Angleterre
Un doute sur le titre d'une chanson entendue à la radio : Blues steuff ? Stoff ? Blue Steuf ? Blue Stoph ? Super Blou Steuf ?
Une visite, peut-être importante : Samedi 18 octobre 2008 : visite de l'expert entre 9h et 16h
Expert de quoi ? Où est-il cet expert dans ce monde où toi tu n'es plus ?
Deux citations, Une de Stephen King, presque exacte :
Les mots réduisent les pensées qui semblaient sans limite. Elles ne sont qu'à hauteur d'homme quand on finit par les exprimer.
D'Eminescu (?) :
« La vie est un bien perdu quand on a pas vécu comme on l'aurait voulu. »
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*
Quand tu as cessé d'écrire dans tes carnets, c'est moi qui me suis mis à capturer tes mots dans les miens. Tandis que ton langage s'amenuisait, que tes mots s'envolaient, (comme dans mon livre Les Mots de Papi s'envolent, où l'enfant essaye de les rattraper avec un filet à papillons), tandis qu'ils étaient remplacés par des balbutiements à base de « patatapatatapata »… parfois surgissaient des phrases claires, et précises. Étincelantes comme des pierres précieuses. Toujours un peu incongrues. Je les aime, ces phrases. De quels tréfonds proviennent-elles ? Certaines sont poétiques, parfois très drôles…
Début 2020 :
Cassez-vous la tête et vous saurez tout Par moments, dans ces endroits-là, y a des petits cercles Une boîte avec des hirondelles, c'est bien
Avril, Mai Juin 2020 :
Dans quel jus tu trempes ? Ils sont gonflés, les papiers
Parfois j'essuyais des insultes, des « connard ! » ou des « abruti ! » Ou bien :
Foutez-moi le camp, bande d'ordures ! Je notais des signes de lassitude : La totalité, c'est la merde C'est vraiment des vieilles conneries C'est fini, je crois plus en rien
Un autre jour, peut-être un compliment :
Ça, c'est du pur magnétisme
Un soir, comme j'arrive devant ton fauteuil un peu rapidement, tu sursautes :
TOI : J'ai eu peur des oiseaux MOI : Il faut pas avoir peur. C'est gentil, les oiseaux. TOI : Ils sont sincères, les oiseaux
Je te parle à l'oreille, pour te dire, peut-être, que c'est l'heure du repas :
TOI (t'adressant à quelqu'un qui n'est pas là) : Il lui dit quelque chose de doux
Août 2020, des phrases drôles, encore :
Les oreilles sont en liberté Qu'est-ce que tu fais avec des genoux ? Tu ramasses tes genoux ?
Au fil des mois, ces phrases se sont faites de plus en plus rares, à ma grande tristesse.
Avril 2021 :
Bientôt je vais raser les coffres forts On doit vous faire cuire J'm'en fous, je me fous de tout
Une phrase que Lise Deharme aurait pu te souffler :
Seul, un gant noir
Une phrase de mauvais augure :
Je me trouve plus du tout sanguine
Une phrase mystique :
Je vous aime, je vous tue, je crée la vie
A nouveau, une phrase lucide et glaciale :
La peau se rétrécie (22.08.2021)
Une phrase qui me ramène en enfance :
Tu es sage, Stéphane ? (28.10.2021)
Une autre qui nous rappelle que le corps est une mécanique :
On est bien réglés (10.11.2021)
Puis, quatre mois ont passé, avec seulement des oui ou des non, cernés de « patatapatata. » Quelques jours avant ton départ, alors qu'une toux te secouait, suite à des mucosités persistantes, au milieu des balbutiements, une phrase intelligible :
TOI - Ah, c'est moche, hein ?
Et puis les derniers mots compréhensibles, alors que je t'apportais un verre d'eau :
TOI - Merci Madame. MOI - C'est Stéphane…
Tu as souris. Ce soir-là, un jeudi, tu as souri durant tout le repas. Le plus souvent, ces derniers temps, lors du repas du soir, tes yeux étaient fermés. Tu mangeais les yeux fermés. Là, tu les avais grands ouverts. Et bleus. Dès que j'apparaissais dans ton champ de vision, tu souriais. C'était un très beau soir. Un soir bleu. J'étais heureux. Quand je t'ai trouvée, le samedi, tes yeux étaient fermés.
Je me suis penché vers toi et je t'ai murmuré quelques mots à l'oreille. Les derniers.
Je t'ai dit quelque chose de doux.
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frdaejeon · 9 months
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신간도서 : 예술의 이유 / Les raisons de l'art
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이 책은 프랑스의 알뱅 미셸 출판사에서 출간한 미셸 옹프레(Michel Onfray)의 Les raisons de l’art를 우리말로 옮긴 것이다. Une brève — mais magistrale — histoire de l’art, de la préhistoire à nos jours, par Michel Onfray, qui donne les principales clés pour comprendre et s’initier à l’art.
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『아리스토텔레스의 악어』(2022)에서 철학자를 그린 예술 작품들의 해석 작업을 통해 서양 철학과 사상의 역사를 들여다보는 글쓰기를 선보인 저자의 현대 예술 입문서이다. 예술은 ‘미(아름다움)’에 주된 관심을 두는 것이 아니었다고 말하는 옹프레는 모든 예술 작품을 하나의 언어로 간주하면서, 이 작품을 감상하고 이해하기 위해서는 거기에 잘 들어맞는 열쇠를 지녀야 한다고 주장한다. 예컨대 이아생트 리고가 그린 루이 14세의 초상화(1701년)에는 많은 상징이 들어 있는데, 그것들을 알지 못한다면 이 초상화는 하나의 수수께끼로 남게 된다는 것이다. 그러므로 18세기 초의 상징들을 아는 만큼 이 초상화를 이해할 수 있게 된다는 것이 옹프레의 주장이다. 그런데 현대 예술 작품은 그것을 해석하는 열쇠의 필요성이 더욱 크다. 현대의 대표적 팝 아티스트 제프 쿤스가 했던 LGBTQ+ 투쟁, 곧 성소수자를 위한 투쟁에 대해 모른다면 그의 작품 튤립 꽃다발(2019)을 전혀 이해할 수 없다고 옹프레는 말한다. 이를 뒷받침하기 위해 옹프레는 예술의 첫 흔적이 발견된 프랑스의 쇼베 동굴 벽화로부터 현재 세계에서 가장 유명하고 가장 비싼 작품을 창작하는 제프 쿤스의 튤립 꽃다발에 이르기까지의 예술 작품들을 생의 도약, 우아함, 진실주의, 교화, 알레고리, 내재성, 유사성, 디오니소스, 반동, 추상화, 개념화, 도상, 스펙터클 등 13개의 코드를 통해 이해하고자 한다. 옹프레는 예술사의 시대 구분을 어느 정도 따르면서 이러한 코드들이 당대 예술가들의 작품들을 통해 어떻게 의미화되는지를 밝힌다. 옹프레가 제시하는 예술의 이유는 ‘의미’, ‘의미작용’, ‘메시지’이다. 현대에 오면서 예술은 예술 아닌 것과의 경계를 허물어뜨리면서 영역을 확장하고 있다. 이 책에서 예술에 관한 또 다른 물음들을 들을 수 있다. 예술의 재현의 대상이 되는 실재 개념의 확장과 더불어 현대 미학에서 재현의 한계 문제가 대두되었다. 또한 실재를 둘러싼 사실과 거짓, 현실과 가상, 실제적인 것과 잠재적인 것, 자연적인 것과 문화적인 것 사이의 경계 문제 또한 뜨거운 미학적 논의의 대상이다. 한편으로 예술과 자본, 시장, 투기, 후원자 등의 문제도 언급된다. 옹프레는 스스로를 아마추어, 즉 현대 예술의 ‘애호가’로 칭하며, 절대적 옹호나 절대적 비판 모두를 경계한다. 감상자의 의미 해독 작업에 저항하는 것이 현대 예술이지만, 감상자로 하여금 작품을 폄하하기보다 그 의미를 알려고 하는 욕망을 불러일으켜야 한다고 말한다.
“훌륭한 작품은 두 힘을 균형 잡히게 한다. 조형적 형태와 메시지의 힘이 그것이다. 보이는 것은 마음을 사로잡고, 말하는 것은 설득시킨다. … ‘무엇이 말해지고 있는가?’ ‘그리고 그것이 어떻게 말해지는가?’”
옹프레의 전작 『아리스토텔레스의 악어』를 공역한 변광배 교수가 우리말로 옮기고 독자의 이해를 돕기 위해 주석을 달았다. 옹프레의 독특한 사유와 글쓰기, 실험 정신에 매료된 독자들에게, 예술 작품들을 사진으로 접해 보며 예술과 미학의 여러 문제들을 성찰하고 앞으로 출현할 새로운 예술을 기대하고 이해하게 하는 계기가 될 수 있을 것이다.
« L’art contemporain est une langue à laquelle il faut être initié de la même manière qu’il faut l’être à toute œuvre d’art quelle qu’elle soit, quel qu’en soit le siècle. On ne comprend pas plus facilement le portrait de Louis XIV par Hyacinthe Rigaud si l’on ignore la symbolique de l’époque que le bouquet de tulipes de Jeff Koons si l’on ne se sait rien de son combat LGBTQ+ dans notre temps.  Je voudrais effectuer le chemin qui va des premières traces d’art (Lascaux 20.000 ans environ) jusqu’au fameux bouquet de Jeff Koons (2019), autrement dit de la préhistoire à nos jours, afin de lutter contre les oiseaux de malheur pour qui l’art est mort, le Beau y aurait toujours fait la loi et ne le ferait plus, à quoi il faudrait ajouter que, selon eux, la totalité de l’art contemporain mériterait la poubelle. Le Beau a été un souci récent dans l’histoire de l’art et il a cessé de l’être assez rapidement – quelques décennies entre l’invention du mot esthétique en 1750 sous la plume de Baumgarten et celle de la photographie en 1826. Arguer, donc, que l’art contemporain ayant cessé d’être Beau, il ne serait pas légitime de parler d’art, s’avère une sottise. » Michel ONFRAY
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미셸 옹프레 (Michel Onfray)
프랑스 철학자, 작가. 1959년 생. 프랑스 철학자, 작가. 무신론자, 쾌락주의자, 무정부주의적 자유주의자, 반란의 철학자로 알려져 있다. 2002년 프랑스 대선에서 극우 정당이 본선에 진출하자 교직을 떠나 ‘시민 대학’을 설립. 2018년 시작된 ‘노란 조끼 운동’을 공개적으로 지지한 유일한 좌파 철학자. 대중, 혹은 대중적 삶의 개선을 가장 중요한 화두로 삼아 50권 이상의 책을 발표했다.
Michel Onfray est docteur en philosophie. Il a construit son œuvre autour des thèmes de l’hédonisme, de l’athéisme et de la construction de soi. Auteur, il a publié plus de cent livres, traduits dans de nombreux pays. Fondateur de l’Université populaire de Caen en 2002, il a plus récemment lancé deux médias indépendants : le site michelonfray.com et la revue Front populaire.
감각 기관인 육체와의 조화, 미학에 바탕을 둔 새로운 윤리의 건설을 제안하는 그의 철학은 여타의 환상을 걷어내고 더 나은 삶을 추구하는 기술로 대변된다. 사회의 보수화를 유발하는 순응주의와 독단주의에 맞선 반항의 철학자로서 정치적 사안마다 좌우 모두의 공격 대상이 되곤 한다. 2020년, 잡지 를 창간하였으며 현재 각종 미디어를 통해 가장 논쟁적이며 열정적으로 활동하는 철학자로 꼽힌다. 저서로는 <<원숭이는 왜 철학 교수가 될 수 없을까>> <<미셸 옹프레, 이슬람을 말하다>> <<무신학의 탄생>> <<철학자의 여행법>> <<바로크의 자유사상가들>> <<사회적 행복주의>> <<우상의 추락>> <<프리드리히 니체>> <<북극성>> 등이 우리말로 번역, 소개되어 있다.
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jlmrtn · 11 months
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Florilège, vol 2 / Socheata Aing, Laurence Cathala, Margot Criseo, Lison Noël (collectif La Lecture-artiste), la revue Phylactère (Roxane Maillet, Auriane Preud'homme, Camille Videcoq), Axel Raingeard, Julie Saclier, et Caroline Sebilleau
16 et 17 juin
Une publication vivante déployant dans le temps et dans l'espace divers rapports aux livres, au texte et à la parole.
Au sommaire, pas de blabla ni d'exercices dactylographiques, mais des performances, des lectures en mouvement et mouvementées, des paroles collectives, des imprimés disséminés... avec Socheata Aing, Laurence Cathala, Margot Criseo, Lison Noël (collectif La Lecture-artiste), la revue Phylactère (Roxane Maillet, Auriane Preud'homme, Camille Videcoq), Axel Raingeard, Julie Saclier, et Caroline Sebilleau.
16/06/2023
19h — Laurence Cathala, "En parlant avec des sous-titres" Depuis 2014, Laurence Cathala déploie sous diverses formes "Les Versions", des textes d'anticipation composés de multiples strates, à voir autant qu’à lire. "La Quatrième Version" est actuellement exposée au BBB à Toulouse dans l’exposition "Bad Poetry / Vilaine poésie". Un livre se prépare, avec les éditions Sombres Torrents. À Trois‿a, les Versions se manifesteront sous la forme d'une lecture-performée, à tendance collective.
19h30 — Margot Criseo, "Une mnémotechnie des mnémotechnies" Une brève histoire et tentative d’application de diverses méthodes de mnémotechnie à travers (mais aussi sans) une collection d’ouvrages mnémotechniques du dix-neuvième siècle. Réutilisable pour retenir l(es)’ histoire(s), les dates, les livres, les poèmes, les listes, les itinéraires, la géopolitique, les calculs des cotisations sociales, les recettes de cuisine, les mots de passe, etc.
20h — Phylactère (Roxane Maillet, Auriane Preud'homme, Camille Videcoq), "pushed apart . pushed down . and then reshaped by distorsion" Phylactère est un projet éditorial et multiforme. Dans son format imprimé, la revue retranscrit des performances à travers des visions plurielles et subjectives. Les retranscriptions, l'écriture, les signes, la typographie ― en soi, tout ce qui constitue la mise en forme — deviennent des corps permettant de multiplier les sens et les identités des contributions. La lecture performée "pushed apart . pushed down . and then reshaped by distorsion*" propose une lecture samplée, mastiquée, et digérée des deux premiers numéros de la revue. *Titre emprunté de la contribution "Swallowing Surfaces", de Laure Vigna.
17/06/2023
14h30 — Julie Saclier, "Autopsie Domestique, Variation A" Écrite et mise en voix par Julie Saclier, mise en scène par Sophie Briffaut, "Autopsie Domestique, Variation A" est une proposition de lecture en mouvement qui s’intéresse à des figures de femmes dans l’espace privé, en faisant se re​​joindre mémoire individuelle et histoire collective.
15h30 — Socheata Aing, "Hot dudes reading" "Hot dudes reading" est un ensemble d'anecdotes* qui lie intimement Socheata Aing et ses proches aux livres qui ont traversé leur vie. Collection de sensations, d'affects, de réflexions et d'images, ces récits singuliers révèlent les attitudes et les usages que nous font faire les livres. Ils permettent de dessiner un monde commun avec honnêteté, humour et générosité. * cf. Claire de Ribaupierre (éd.), Anecdote, 2007
16h — Lison Noël (collectif La Lecture-artiste), "Lectures mouvementées" Atelier d’improvisation de lecture dansée pour explorer les potentialités de la lecture à produire des mouvements dansés et de la matière chorégraphique, depuis le mouvement des yeux sur la page jusqu'à ce que peut l’ensemble du corps en lisant.
Goûter / tea-time
17h30 — Caroline Sebilleau, "France au revoir" "France au revoir" est la revue en FLE de la famille Rester. Étranger. Sa saison éditoriale se meut hors scène, hors livre. L’écriture manuscrite semble être le motif principal, la langue française le lieu à habiter avec chacun·e ses langues maternelles, ses histoires de trajectoire, ses histoires de papiers, ses histoires chantées, imprimées, racontées.
18h — Axel Raingeard, "Pao" La démarche d'Axel Raingeard se développe entre scène littéraire et performative queer, théâtre et recherche. "Pao" est une parenthèse intime et politique abordant crûment l'importance vitale des mots quand on craint ne plus rien avoir d'autre.
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borisdunand · 1 year
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Une brève histoire du temps et de l'intelligence: savoir préserver sa capacité négative, ne pas prendre les gens pour des cons, écrire des mots pour faire entendre sa voix, oser se montrer avec des bouts de peau sur la gueule, la voix dans le nez, la langue qui jure, les habits tachés, l'appartement qui ne ressemble à plus rien, exister malgré tout: le temps passe, je vieillis de plus en plus vite, je crois le sentir, et certaines choses m'agacent moins qu'avant, d'autres bien davantage.
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tayebot · 3 years
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Onze ans - Le Nuevo Che
Le dernier soir de tes dix ans, alors que je venais te donner le bisou du dodo, et avant d'aller livrer une cargaison de chatouilles commandée par ta sœur dans la chambre d'à côté, je t'ai informé que je comptais te congeler pendant la nuit, pour que tu aies dix ans toute ta vie. J'ai promis de te sortir du congélateur une fois par mois pour une partie de FIFA, d'Assassin Creed Origin ou de Hitman 3.
— Il faut juste que j'achète un plus grand four micro-ondes, pour te réchauffer plus rapidement, ai-je prononcé sur un ton pensif.
— Nul, as-tu juste rétorqué.
Tu grandis trop vite. Mes blagues de daron ne fonctionnent plus autant qu'avant. Heureusement, et à ma grande satisfaction, elles provoquent encore le doute, parfois, et j'entends alors, souvent en provenance du continent de la banquette arrière, l'interrogation existentialiste qui me mets en joie, de ta voix de petit gars : "C'est vrai papa ?".
Tu grandis trop vite, je persiste. D'autant qu'on nous vole un peu ces années sans hormones et sans crises. Je voudrais que tous les soirs des trente prochaines années tu me demandes un câlin à l'heure du coucher.
Tu poursuis le tennis les mercredi après-midi et tu as ajouté le ping-pong le samedi matin. Tu es fier parce que le prof t'a félicité pour tes appuis de revers. Tu veux une nouvelle "palette" — tout aussi fier de nous apprendre qu'on ne dit pas "raquette" pour le tennis de table. Evidemment, tu insistes pour que nous acquérions une table de ping pong, dommage que notre maison de ville ne soit pas assez large pour qu'elle puisse y entrer. Tu n'as pas le sens des proportions. Tu dessines des plans sur papier quadrillé, tu découpes des formes en papier pour me démontrer qu'un trampoline, un jacuzzi et une table de ping-pong tiendraient dans le confetti qui nous tient lieu de jardin. Tu commences à maîtriser les conjugaisons, du plus-que-parfait au futur antérieur, tout en refusant de faire tes devoirs sans moi, histoire que je te confirme les terminaisons. Tu hais les -ai, les -ais, les -ait et les -aient. Ton école de hippies a choisi le thème de la défense (au sens large) pour traverser cette année COVID. Tu as visité le Palais de Justice de Bruxelles (en travaux depuis 1984), rencontré en classe un avocat puis un repris de justice. Tu me transmets ses conseils pour survivre en zonzon. Depuis trois semaines, tu dissèques des cœurs de bœufs parce que ton instit' est fils de boucher. Il y a longtemps que j'ai abandonné l'idée d'appréhender la logique du fil pédagogique de cette école.
Tu t'es enfin mis à lire. Des mangas. Je t'accompagne sur Naruto, pour que nous ayons des lectures communes, des discussions sur les enjeux et les héros. Tu as quarante volumes d'avance sur moi, et tu en dévores deux par jour, si on te laisse faire. Et, oui, on te laisse lire tout ton saoul pour que jamais tu n'entendes ce que ma mère me lançait en râlant: "tu lis trop !".
Tu as souhaité un kit de crayons pour apprendre à dessiner comme un mangaka mais je doute un peu de ton assiduité comme de ta persévérance. Tu me ressembles, curieux de tout, embrasé par des passions aussi subites que brèves, fainéant, aussi, comme je le suis toujours. Gentil avant tout.
Pendant le premier confinement, alors que les écoles étaient fermées, les nouveaux apprentissages suspendus et que ta sœur et toi passiez vos journées dans le parc le moins surveillé du quartier, tu as, dans des circonstances qui demeurent mystérieuses, traversé une lucarne en plexiglas et chuté de plus de deux mètres dans les sous-sols d'une école primaire pour atterrir sur les fesses. Deux policiers appelés en renfort, armés de la grande échelle du concierge, t'ont permis de ressortir. Plutôt sympas, ils nous ont emmené aux urgences dans leur voiture de patrouille, sans enclencher, hélas, ni les sirènes, ni le gyrophare. On pouffait, toi et moi, à l'arrière, parce que tu avais marché dans une crotte de chien — le parc le moins surveillé du quartier étant, en toute logique, celui où les maîtres ramassent le moins les déjections de leur clébard — et que ça sentait très très fort le caca de chien dans la voiture. L'hypocondriaque en moi se taisait, je me répétais in petto qu'il s'agissait d'un vrai moment entre père et fils. La doctoresse de garde nous a joliment enguirlandé, les keufs et moi, parce que nous n'avions pas appelé les pompiers et que personne n'avait sécurisé ta nuque. Deux heures d'examens, de prises de sang et de radio pour conclure que tu avais eu une chance de pendu. Tu n'as jamais rien lâché sur le pourquoi du comment de cette chute, si c'était un défi entre gosses du parc (comme nous le croyons) ou un malencontreux faux pas depuis la rambarde à trois mètres de là (comme tu voulus m'en convaincre).
Cette saloperie de COVID nous priva de nos vacances chez les Hobbits et de la *République éphémère indépendante des enfants* que tu décrètes chaque été avec tes cousins et cousines du côté de ta mère. Plus d'un an sans les voir. A la place, nous passâmes tous les deux des heures infinies dans l'univers de Red Dead Redemption II. J'y pris un plaisir immense, multipliant les défis annexes du jeu pour ralentir ma progression et ne pas le terminer trop vite, tandis que tu te concentrais sur les quêtes principales. Nous discutions de nos aventures de hors-la-loi vieillissant dans l'Ouest américain de moins en moins sauvage, des mérites des différents chevaux, des personnages, des flingues et des défis. Tu me donnais tes trucs et tes astuces pour que je progresse plus vite. Nous nous retrouvons maintenant sur Assassin's Creed Origin.
Les fous rires dont je me souviens, à ton âge, en écoutant les cassettes de Coluche ou Thierry Le Luron piquées à mes frères, tu les vis sur You Tube en regardant les sketches d'Artus et consort. Pour pallier l'interruption de nos sorties ciné, et après avoir épuisé les épisodes du Mandalorien, nous avons regardé ensemble Tenet. Tu as adoré, comme moi, sans tout comprendre. Nous avons en commun cette sympathique fainéantise qui nous caractérise et nous fait accepter bien des licenses poétiques dans ces aventures cinématographiques plus grandes que nos vies sous couvre-feu. Et comme tu me le disais encore, alors que tu me voyais taper sur mon clavier :
— Nous, tout ce qu'on voudrait, c'est pouvoir jouer au tennis.
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Ta sœur et toi êtes inséparables, chamailleurs, taquins, sans cesse l'un sur l'autre et jamais l'une sans l'autre. On parvient à vous séparer, parfois, jamais pour très longtemps. Nous regardons Koh Lanta ensemble, le vendredi soir, le seul rendez-vous télévisuel de notre famille. Nous n'avons pas les mêmes samedis soirs que ceux de mon enfance, quand nous, les quatre enfants, subissions le choix du programme parmi ceux proposés par les trois chaînes de télé (en général : Champs-Elysées avec Michel Drucker). J'essaie de recréer cette ambiance avec un film choisi en commun. Ça nous prend des plombes. Tu ne proposes que des James Bond, Pirates des Caraïbes ou la saga des Marvel - tout ce qui soi-disant fout les jetons à la Nueva Frida - en plus, elle n'aime pas Star Wars. La recherche du consensus aboutit parfois à des séances un peu molles, une cinématographie du navet. On en discute.
Tu écumes Netflix et Disney Plus, trouves des soluces sur YouTube, colorie encore avec un bout de langue qui dépasse. Tu détestes que l'on interprète tes pensées ou tes propos, que l'on juge sans savoir. On ne peut pas deviner ce qui se passe dans la tête d'un petit garçon de onze ans, il nous faut nous rappeler de poser la question, de ne pas préjuger. Tu nous prodigues ces leçons en boudant, jamais longtemps. Nous appliquons la règle d'or de ne jamais nous coucher fâchés.
De temps à autre, alors que je télé-travaille, que les réunions Zoom, Webex, Skype s'enchaînent, tu te glisses dans le bureau que je me suis aménagé, tu te poses sur la banquette avec un Naruto, tu lis sans un mot. Quand nous avons de la chance, notre chien, reconnu comme mammifère domestique le moins démonstratif de tout l'univers, vient poser sa tête sur tes genoux. On échange un regard. On se sourit. Tu m'enseignes le moment présent, tu partages avec moi l'éternité de ton enfance.
Le Nuevo Che a eu deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, six ans, sept ans, huit ans, neuf ans (mais je n’ai rien posté), dix ans.
La Nueva Frida a eu deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, six ans (mais je n’ai rien posté), sept ans, huit ans.
Le FILF a eu quarante-cinq ans.
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ellessar · 4 years
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Professeur Layton et l’étrange village: bienvenu dans un village bien excentrique
Édité par Nintendo en Europe et développé par le studio Level-5, c’est en 2007 que sort Professeur Layton et l’étrange village sur Nintendo DS. Un jeu d’énigmes nous faisant découvrir  l’univers fascinant du Professeur et de son apprenti Luke, appelés dans la ville de Saint-Mystère pour une histoire de succession. Il semblerait en effet que le baron Reynhold soit récemment décédé et ai laissé derrière lui un testament pour le moins étrange. Ce dernier mentionne une pomme d’or dissimulée dans le village. Nos deux protagonistes sont ainsi chargés de percer le secret du testament pour espérer retrouver cette fameuse pomme. Cependant, ils vont vite se retrouver confrontés à plusieurs mystères qu’il va leur falloir résoudre pour parvenir au bout de leur quête.
Saint-Mystère, la ville aux énigmes
Première chose à noter lorsque l’on démarre l’aventure, c’est la présence de petites séquences animées de plutôt bonne qualité pour de la DS. De même, le jeu se dote d’une traduction française de très bonne qualité avec cependant des doublages uniquement en anglais, le premier volet n’ayant pas été doublé dans la langue de Molière.
Après une assez brève explication du fonctionnement du jeu, qui se joue uniquement avec le stylet, le jeu vous lâche dans la ville, non sans vous dire où vous devez vous rendre. l’écran inférieur de la console représente la zone dans laquelle vous vous trouvez et vous permet d’accéder à différentes options, dont la sauvegarde, en cliquant sur la mallette en haut à droite de l’écran. Quant à l’icône de chaussure située dans le coin inférieur droit de l’écran, elle fait apparaître diverses flèches permettant de vous déplacer entre les différentes zones de la ville. Ces déplacements peuvent être suivis sur l’écran supérieur grâce à une carte de la ville.
Au cœur de Saint-Mystère, plusieurs actions sont indispensables à réaliser pour avancer aisément dans l’histoire. Chose essentielle, il est bon de parler à tous les PNJ que l’on croise dans la ville. Ceux-ci ont tous leur caractère bien à eux et forment ainsi une galerie de personnages hauts en couleurs et très attachants. Sachant que le jeu est divisé en chapitres, il est essentiel de reparler à chacun d’entre eux afin de ne rien louper. De même, il ne faut pas hésiter à tapoter toutes les zones de l’écran dans l’optique de trouver des pièces S.O.S, indispensables pour pouvoir obtenir des indices si jamais une énigmes s’avère trop coriace. Il est également possible de trouver, en fouillant le décor, des énigmes cachées à la difficulté plus ou moins grande.
Parlons-en des énigmes. Celles-ci sont nombreuses (120 au total en comptant les énigmes cachées). Elles sont pour la plupart obtenues en avançant dans l’histoire mais aussi en parlant aux PNJ qui vous les donneront souvent pour savoir si vous êtes un professionnel de la résolution d’énigmes ou en échange d’une information importante. Elles permettent, en les résolvant, de remporter des picarats (sorte de monnaie qui permet de débloquer diverses galeries dans le menu « Extras » du jeu). Plus le nombre de picarats est élevé, plus l’énigme est difficile. Plusieurs types d’énigmes sont proposées au joueur. Certaines demandent de la logique, d’autres de l’observation. D’autres encore requièrent la connaissances de principes mathématiques. Ces dernières sont plutôt nombreuses et peuvent poser problème si, comme moi, vous avez oublié vos cours de maths du collège et du lycée. À noter que, dans l’ensemble, le jeu reste très accessible et peut-être terminé sans avoir trouvé toutes les énigmes. Mais louper des énigmes est dommage car elles permettent de réaliser plusieurs activités annexes plutôt sympathiques qui peuvent pousser le joueur à l’exploration. Sachez cependant, que si vous louper par inadvertance quelques énigmes, celles-ci seront disponibles dans la maison de mamie mystère, un personnage plutôt excentrique qui s’occupe de ramener chez elle les énigmes que vous n’auriez pas découvertes.
Un contenu annexe intéressant
Comme dit plus haut, la découverte des énigmes du jeu permet de progresser dans les quêtes annexes du jeu. Celles-ci s’obtiennent automatiquement durant l’histoire mais peuvent totalement être ignorées si le joueur décide de se concentrer uniquement sur le scénario. De plus, la complétion de ces différentes activités annexes permet de débloquer, toujours dans le menu « Extras », de nouvelles énigmes bien plus difficiles que celles rencontrées au cours de l’aventure. La résolution de celles-ci demandera au joueur une très bonne réflexion et fera de lui un véritable « maître des énigmes » !
Il faut également noter que les énigmes résolues dans le mode histoire peuvent être rejouées dans la mallette du professeur si jamais vous souhaitez prendre votre revanche sur l’une d’entre elles.
D’un point de vue technique, le jeu tient très bien la route avec des décors au style animé très sympathique et son chara design rendant chaque personnage unique. Les noms des PNJ leurs correspondent également très bien, mention spéciale pour Prosciutto (jambon en italien) qui passe son temps à… manger du jambon ! Les musiques sont également un point fort du jeu, celles-ci collant parfaitement aux différentes émotions et ambiances ressenties tout au long de l’histoire. Cette dernière est d’ailleurs plutôt émouvante, bien rythmée et intéressante et ne manquera pas de vous faire sourire durant l’aventure. À contrario, certaines énigmes pourront vous faire vous arrachez les cheveux de par leur difficulté.
Saint-Mystère est une ville entourée... de « mystères » dont la résolution tout au long de l’aventure procure une certaine satisfaction au joueur. L’univers et les personnages haut en couleurs sont les points forts du jeu et poussent le joueur à la découverte des moindres recoins de la ville. Malgré quelques énigmes un peu retors, l’histoire peut se terminer en une bonne quinzaine d’heures de jeu (sans compter les énigmes du menu « Extras ».
Professeur Layton et l’étrange village est un très bon jeu qui mettra votre cerveau à rude épreuve et vous fera découvrir un univers riche que vous prendrez plaisir à parcourir de long en large.
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page-a-pages · 4 years
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Etre soi: Julian est une sirène et autres albums
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Julian est une sirène fait partie des albums qui ont été remarqués au printemps dernier. Aux Etats-Unis, où il a été publié en 2018, il a récolté quantité de prix et a été traduit en quatorze langues (catalan, portugais, italien, chinois, danois, allemand, espagnol, finnois, norvégien, suédois, français, japonais, néerlandais et coréen). Il se pourrait même qu’il devienne un classique d’un genre fluide où les catégories et les identités s’expriment avec simplicité dans toute leur complexité.
Julian rêve d’être une sirène et avec l’aide de sa grand-mère il va le devenir. On pourrait se satisfaire de ce résumé tant le propos est abordé avec naturel, se contentant pour l’étayer d’une ligne de texte sous les images, quand elles ne sont pas en pleine page, se suffisant à elles-mêmes. C’est ainsi que les enfants prendront cette histoire, avec évidence, tant il est courant, à leur âge, de rêver d’être une sirène ou un autre personnage de conte. Mes petites voisines, à qui j’ai lu l’album, l’ont aimé et ont beaucoup apprécié les illustrations. A un moment donné, elles m’ont posé la question: « Julian, c’est une fille ou un garçon ? » Je leur ai répondu que Julian était un garçon, réponse tout à fait convaincante puisqu’on a repris la lecture. Elles n’ont bronché ni sur le fait qu’un garçon — mais Julian se sent-il garçon ? — veuille être une sirène. En y repensant, j’aurais pu leur répondre comme ma fille le faisait quand, petite, on lui demandait si elle était une fille ou un garçon et qu’elle répondait avec beaucoup de sérieux: “Je suis un titi” (son surnom). Donc, comme son titre l’indique, à part son prénom de garçon, Julian est une sirène. Tout simplement.
Cet album est né de l’intérêt de l’auteure pour les questions liées au genre, mais également de sa rencontre avec une personne trans, son parcours et les questions liées à sa transition au niveau du cercle familial. « Comment va-t-on expliquer ça aux enfants?».  Elle s’est dès lors intéressée à des références qui pourraient raconter ce type d’expériences autour d’identités de genre du point de vue d’un enfant et non des adultes. Elle s’est documentée sur le milieu drag, le voguing, les ballrooms new-yorkaises et s’est procuré un film documentaire emblématique : Paris is burning. Ces pratiques ont beaucoup inspiré l’album, dans leur façon d’inclure les rapports de jeu avec un très grand sérieux - comme d’ailleurs les enfants savent si bien le faire -, les expressions exubérantes et en même temps naturelles, les vécus de questions d’acceptation, de famille et de quête de soi.
Pour autant qu’on lise l’anglais et qu’on maîtrise un peu le vocabulaire LGBTQIA+, la page du site de Jessica Love en lien avec l’album - https://jesslove.format.com/julian-is-a-mermaid - mérite qu’on s’y arrête. Après une brève présentation de l’album, elle reproduit des extraits d’une interview où elle répond aux questions liées à son inspiration et au fait qu’elle ait choisi de mettre en scène une famille afro-latino-américaine et des expériences trans (ou drag) alors qu’elle même est blanche et cishet (cis: en accord avec son genre de naissance + het: hétéro). D’ailleurs, cette partie de la page porte le titre suivant : “On being a white, cishet artist creating outside my experience…” Car si Jessica Love a longtemps craint de ne pas avoir la légitimité de traiter d’un sujet et d’un groupe ethnique qui ne sont pas siens, elle avait à cœur de soutenir le mouvement Black Lives Matter et de lutter contre le racisme anti-noir. Ces questions importantes permettent des discussions qui ont rarement lieu lorsqu’on reste dans les normes très blanches de l’édition jeunesse.
Ce premier album a mûri pendant six ans. Et si son auteure a beaucoup dessiné étant enfant, elle n’en a pour autant pas fait son métier. On est d’autant plus charmé par la qualité des illustrations à la gouache sur papier brut dont la couleur est proche de celle de la peau des protagonistes. Ici le blanc, du papier et des peaux, n’est pas la couleur par défaut. Le dessin agile et expressif - on adore la liberté contenue dans les scènes de rue -, aux couleurs poudrées teintées de touches vivres pourrait presque se passer de texte. D’ailleurs les mots sont rares et bien placés. Les pages de garde épatantes mettent en scène, en ouverture du livre, une brochette de grands-mères aux corps généreux contenus dans des maillots de bain colorés et le referment sur ces mêmes grands-mères bonnes fées devenues des sirènes bienveillantes qui accompagnent le jeune Julian dans son devenir. Ce dernier d’ailleurs regarde les lecteurices droit dans les yeux, un sourire clin d’oeil aux lèvres. Sa Mamita aussi nous regarde, l’air de dire: “Vous voyez comme c’est simple!”.
Citons enfin une scène de rue carnavalesque, digne de Rio de Janeiro, où l’auteure a glissé en premier plan deux drag queen, dont l’une belle comme un papillon est juchée sur des platform shoes aux talons démesurés. Une manière de légitimer, mine de rien, le queer.
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  Un nouvel album, Julian at the Wedding, paraîtra en anglais au mois d’octobre et sa traduction française au printemps 2021. On l’attend avec impatience…
N.B. Que les lecteurices n’aillent pas croire que le vocabulaire LGBTQIA+ m’est familier, ni que je connaisse les mouvements cités par Jessica Love sur son site. Non, j’ai dû apprendre, me renseigner. Mais surtout, ma fille Loraine-Titi Furter, militante active, très à l’aise sur les questions de genre, sujet de ses recherches, a collaboré une nouvelle fois avec enthousiasme et bienveillance à cet article.
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Anne Herbauts, dans son nouvel album qui paraît cet automne chez Casterman, aborde le thème des manières propres à chacun de vivre sa vie. 
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Un enfant énumère les différences qu’il note dans les traits de caractère de ses parents. Chaque comparaison le ramène à lui et à la conclusion suivante: “Moi, je ne suis ni l’un ni l’autre. Je suis moi.” Et l’auteure, au moyen de ses illustrations, d’emmener le lecteur en balade - en randonnée - dans le quotidien de cet enfant, du matin à la promenade de l’après-midi. Des parents, on ne verra que des bribes de corps, les mains, les pieds puisque c’est le point de vue de l’enfant qui prime, sa manière bien à lui d’appréhender sa journée. Et comme on est à sa hauteur, il est représenté en entier, sous la forme d’un petit animal qui change de page en page au gré des petits noms tendres dont l’affublent ses parents: “petit chat”, “lapin”, “moustique” et autres noms d’oiseaux.Anne Herbauts poursuit son travail à destination des plus petits. Creusant dans cette direction, elle va loin dans la simplicité - même dans le désordre d’une maison - et laisse place à l’espace dans la page, au grain du papier. Les taches de couleur à l’aquarelle sont parfois rehaussées de traits au crayon, ces mêmes traits qu’elle décline seuls, au besoin. On retrouve également ses impressions sur papiers découpés pour les vêtements. Au résultat, un album d’une extrême lisibilité, au dessin gai et poétique.
Signalons encore deux autres titres sur l’être soi parus au printemps passé à L’Ecole des loisirs ; l’un chez Kaléidoscope, l’autre chez Pastel.
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  Milo le pacifique n’a que faire de se battre comme ses congénères. Sur la banquise aux ours polaires, il préfère regarder les étoiles filantes et s’occuper de ses protégés, les blanchons. Bien malgré lui, il est emmené un jour dans la grande ville qui ne dort jamais à devoir combattre sur un ring… Milo se retrouve alors face à une vieille connaissance, le terrible Yuma, un morse champion du monde des poids lourds. Au final, ces retrouvailles n’auront que du bon.
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  « Rien que toi… Il n’y a pas deux ours comme toi » dit Maman Ourse en réponse à la question de son petit Alfie. Cette réponse qu’elle va répéter de page en page, en randonnée, elle l’étaye d’exemples qui vont du particulier – le petit ours et sa sœur bébé – au général – le monde qui les entoure - et qui sont des leçons d’apprentissage et d’ouverture sur la vie, sur soi. A mesurer le monde, dans toute sa tendresse, on se voit lire cet album au calme, bien calés dans des coussins, un bras autour d’un petit corps qui se pelotonne, avec le pouce dans la bouche.
Julian est une sirène / Jessica Love.- L’Ecole des loisirs (Pastel), 2020
Ni l’un ni l’autre / Anne Herbauts. - Casterman, 2020
Milo l’ours polaire / Laurent Souillé et Juliette Lagrange. – Kaléidoscope, 2020
Rien que toi / Sally Grindley et Célia Chauffrey. – L’Ecole des loisirs (Pastel), 2020
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lamergelee · 4 years
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 17]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16] Le jour 17, Gustave aurait bien voulu réinventer le commun. Gustave avait énormément de temps, il en découvrait tous les jours de pleins paquets dont il ne savait quoi faire. Après le réveil et s’être souhait�� une belle journée, « et surtout la santé ! », il passait de longs moments à la fenêtre et se souvenait des bons moments, des jours lointains à la campagne chez sa grand-mère, des nuits à Rome avec Jérôme. Voilà où se trouvait sa vie, palpitante, hors des prises de l’horrible présent. Certes, on avait vu des coyotes à San Francisco, des thons et des faucons pèlerins à l’Estaque. Une rumeur insistante évoquait un loup sur les pistes de Courchevel. Mais ce qu’il préférait, lui, dans le vide humain de la ville, c’était le récit triomphant de ses aventures de jeunesse qui surgissait entre les trilles des pinsons et les sifflets des rouges-gorges. Dans la campagne romaine, les étoiles avaient brillé à travers les branches du jasmin. Ils avaient entendu derrière eux la rivière qui coulait, et de temps à autre, sur la berge, le claquement des roseaux secs. Des massifs d’ombre, çà et là, se bombaient dans l’obscurité, et frissonnant soudain d’un seul mouvement, ils se dressaient, penchés comme d'immenses vagues noires qui se fussent avancées pour les recouvrir. Le froid de la nuit les faisait s’étreindre davantage, qui avec l’une, qui avec un autre, les soupirs de leurs lèvres leur avaient semblé plus forts ; les yeux, qu’ils entrevoyaient à peine, leur paraissaient plus grands, et au milieu du silence, il y avait des paroles dites tout bas qui tombaient sur leur âme avec une sonorité cristalline et qui s’y répercutaient en vibrations multipliées. Mais enfin ça ne l’occupait qu’un temps. Alors, tout en tartinant sa biscotte de confiture Bonne Maman « Fraise intense », il écouta un philosophe connu qu’on invitait souvent à la radio, à l’heure du petit déjeuner, pour partager son ressenti avec les auditeurs. « Ce qui m’intéresse, moi, disait le philosophe, du point de vue de la philosophie qui est la mienne, dans le virus, c’est sa capacité à construire des relations de bouche à bouche, d’individu à individu, ce mouvement où chacun de nous, restant à la maison, forme une action globale. Chaque pays donne, à cause de son système de santé, de sa préparation, une virulence à ce virus. » À cause du bruit de mastication, Gustave comprit mal la conclusion sur la nécessaire réinvention du commun en cette période particulièrement riche d’enseignements. Accroupi au-dessus de la poubelle, Gustave se coupa soigneusement les ongles, averti par un tuto récent du ministère de la Santé que le Covid pouvait s’y insinuer sans prévenir. Il réfléchissait. Il commençait à craindre que ça ne cesse jamais, ce stage collectif d’apprentissage atomisé de la distance sociale germano-japonaise. Il imaginait un avenir fait d’une répétition infinie de tartines de confiture Bonne Maman, avec dans les oreilles tous les jours à la même heure un nouveau spécialiste se réjouissant de toutes ces leçons permises par le présent. Son père ne l’appelait pas. Il avait sans doute été assassiné par un gang bulgare, peut-être avec un coup de parapluie comme dans le film. Et Gustave avait réussi à télécharger Pierre Richard en passant par des sites interdits où s’ouvraient sans cesse en pop-up rutilants des avances de @Samantha, des reproches amers de @Jessica. Il avait regardé Lubitsch pendant plusieurs jours, écouté des conférences, examiné des cours sur Botticelli, jeté des notes confuses sur une Histoire des contours du Quattrocento à Pasolini, avant de s’engouffrer dans le film noir américain des années 70 et de travailler à un cours de rattrapage historique sur « L’impérialisme états-unien et ses marges (1964-1974) » à l’usage de ses fils. Bref, culturellement, Gustave se gavait comme une oie. Mais il ne connaîtrait jamais ces choses, se disait-il, qu’en amateur éclairé. Dans toutes les matières possibles, des spécialistes débonnaires défilaient à la radio ou sur son ordinateur, osaient sans effort apparent des rapprochements inouïs, des métaphores sublimes, ne lui laissant aucune chance de briller nulle part. L’angoisse ouvrait alors de grands yeux devant lui. Il ne sortirait plus jamais. Le confinement durerait toujours. Personne ne sortirait plus jamais. Gustave se grattait le torse sous son T-shirt sale, élevait la voix. Plus jamais ! Nevermore. Nie mehr ! Il ne se donnait plus la peine d’interpeller Charles et Léon dont l’imagination demandait de grandes ressources, qu’il avait consommées les premiers jours. Et puis ils étaient trop passifs, trop abrutis de dessins animés, ils n’écoutaient pas ses exposés, ils ne parlaient aucune langue étrangère, ils ne réaliseraient jamais ses ambitions d’une éclatante réussite dans la sphère théorique. Il jetait le T-shirt odorant quelque part et se passait vigoureusement le visage à l’eau froide dans la salle de bains. Il n’avait pas touché aux carreaux de faïence vert pistache trouvés autrefois en arrivant, la salle de bain était fonctionnelle et relativement propre. Dans les bons jours, un sur deux, il s’aspergeait rapidement sous la douche et après une brève hésitation (aller au lavomatic ? vraiment ? tu es bien sûr ? Bof…) remettait les quelques fringues jetées en boule à côté du lavabo. Une petite odeur sèche et vraie lui chatouillait les narines, contredisant tout début d’anosmie, ce fameux symptôme de la maladie chez ceux qui avaient le temps de ne pas mourir dans un EHPAD, ouf, il ne devait donc pas l’avoir, il respirait un peu mieux. Gustave broyait pourtant du noir après la douche tri-hebdomadaire. À la radio toujours, Alain Duhamel estimait, citant un proche vraiment très proche du président, qu’au-delà des décomptes quotidiens et des questions opérationnelles qui les accompagnaient, il faudrait « trouver le moyen d’avoir une expression politique au sujet des morts dans les Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. » Une expression politique au sujet des morts. Selon Duhamel, le président thaumaturge s’entretenait régulièrement avec des autorités religieuses et morales pour aborder la question du deuil. Un « cercle de réflexion et de solutions », selon les mots de l’entourage présidentiel, avait même été mis en place. Et François Dosse, un professeur de philosophie du prestigieux lycée Henri IV, évoquait d’ailleurs à l’antenne l'excellente note de son élève devenu président au sujet de dissertation du bac S de 1995 : « La mort est-elle la fin de la vie ? » Gustave, tant qu’il pourrait se ravitailler au Carrefour et bénéficier de la WIFI aurait le temps de tout voir, tout lire, tout écouter, ou presque. Il compilerait à son usage quelques résumés mais ne pourrait pas aller plus loin. Il ne serait jamais président, jamais même seulement inspecteur des finances, jamais invité à la radio à l’heure des tartines pour parler du commun à réinventer. Il resterait un velléitaire, Jérôme et Rodolphe avaient raison, son père coulé dans du béton au fond de la Seine avait raison. À ce stade de l’introspection, il décongelait trois tartes « Épinards / Crème fraîche / Pignons de pin / Parmesan ». Puis il faisait quelques pas dans l’appartement. Le corbeau qui n’était pas un corbeau n’était pas revenu avec son gros œil où tout le drame de la vie se déployait à 270°. Quitte à être velléitaire, se disait Gustave, autant découvrir de nouvelles choses… Il avait comme ça essayé de suivre en replay la saga du duel entre Booba et Kaaris. C’était confus… Une histoire d’ « octogone » ou il ne savait plus exactement quelle figure euclidienne qui devait se terminer par un kebab. Là-dessus une certaine « Fouine », ou un autre animal multimillionnaire, était venue se mêler, et tout avait dégénéré en prison pour tout le monde, quartier VIP malgré tout, ouais gros, « j’aurais aimé valdinguer à Fleury à Paris avec les potos de téci mais ici c'est pas la garderie l’ami ». Oui, la vie devenait un peu confuse, c’était un fait, mais ce n’était pas une raison pour qu’elle s’arrête ! se prit-il à philosopher contre les pessimistes à la Schopenhauer et les neurasthéniques à la Guizmo. Était-ce à dire, comme pensait Maître Gims, que « c’est triste à dire mais plus rien ne m’attriste » ? (A suivre).
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homomenhommes · 9 months
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story: JOURNAL D’UN CUL JOUISSIF
CHAPITRE 1
Salut à tous.
Après avoir été un lecteur assidu, je me lance en tant qu’auteur.
Une brève présentation s’impose. Je tairai volontairement mon prénom comme certains détails de ma vie pour ne pas alerter ceux qui me connaissent. Je fais donc 1m70 pour 63 kilos, sportif, sans l’être totalement. J’ai près de quarante ans et vais en salle de sport tous les soirs. Queue de 19 cm et petit cul bombé dont je prends grand soin à raser toutes les semaines.
Je suis en couple gay depuis plus de dix ans avec un véritable passif. D’où mon problème, avant de le connaitre, j’étais devenu bien plus passif qu’actif.
C’est de là où va commencer mon histoire : « Le jour où j’ai découvert que je préférais donner mon cul qu’en empaler alors que j’avais une petite vingtaine d’années.
Chapitre I : Le Fantom
Ce jour-là, je surfais, comme à mon habitude, à la recherche d’un cul. Un mec, le Fantom, que j’avais déjà rencontré me contacta pour renouveler notre premier plan cul ensemble. Celui-ci était simple : j’arrive, il se met à quatre pattes et je lui bouffe longuement le cul. J’accepte de nouveau ce plan, car j’adorais bouffer du cul et je me moquais, à ce moment précis, qu’il n’y ait que ça.
Je me rendis donc très rapidement chez lui. Pratique, il habitait à deux pâtés de maisons de chez moi. J’arrivai en bas de son immeuble, je sonnai, il m’ouvrit, je pris l’ascenseur, je longeai le couloir qui menait à son appartement, j’entrai chez lui… Son cul imberbe m’attendait déjà. Je m’agenouillai devant son orifice et commença à le lécher tendrement avant de le bouffer frénétiquement. J’avais, entre temps, baissé mon jean et mon boxer afin de libérer ma queue qui était raide comme jamais.
Dans la pénombre, une unique lampe de chevet était allumée, et le silence, hormis le bruit de délectation provoquait par mes coups de langue baveux et humides, j’entendis : “ Ah putain, mais tu as un sacré beau cul. ” J’arrêtai ma dégustation et le regarda. Il observait quelque chose derrière moi. Intrigué, je me retournai et vis mon cul dans le miroir. Je le remerciai du compliment et continuai mon œuvre. Pour tout avouer, j’espérais l’enculer cette fois-ci. Il me demanda d’arrêter et me pria de bien vouloir le laisser bouffer mon cul. J’acceptai.
À quatre pattes à mon tour, je sentis ses mains me caresser les fesses. Il s’accroupit, écarta mes deux belles petites miches et commença à me titiller la rondelle. C’était chaud et humide. Il tenta une percée et força le passage. Je tendis davantage mon cul pour apprécier ses coups de langue experts. Pendant plus d’une demi-heure, il m’a bouffé le cul avec plus de frénésie que j’en avais eu en lui bouffant le sien. Étrangement, et c’était nouveau pour moi, je ne bandais pas, mais mouillais énormément du gland. Il n’y en avait que pour mon cul et j’adorais ça. Je ne voulais qu’une chose, me faire défoncer le cul par sa bite comme il l’a été par sa langue. D’un coup, il se redressa et colla sa queue contre mon cul demandeur. Je le trémoussa l’invitant ainsi à m’enculer. Mais il se contenta de branler sa queue entre mes fesses pour finir par cracher tout son jus sur mon trou. Quelque peu frustré, mais néanmoins comblé par cet anulingus magistral, je repartis chez moi.
Le lendemain, il me recontacta pour me dire qu’il ne cessait de penser à mon cul et m’avoua avoir eu envie la veille de me défoncer comme jamais, mais qu’il n’avait pas osé. Je lui ai répondu qu’il aurait dû, car mon cul était entièrement à lui. Là-dessus, il me demanda si j’étais dispo. Je lui répondis que oui.
Cette fois-ci, j’enfilai un jock-strap et un jogging pour aller à l’essentiel en arrivant chez lui. Poppers à la main, je me dirigeais, fébrile, vers son immeuble tout en sachant que je vais m’en prendre plein le cul.
Voilà comment d’actif affirmé, je suis devenu un passif dont la seule obsession était de jouir du cul un maximum.
LE CUL JOUISSIF
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poesiecritique · 4 years
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souvenirs de L’incivilité des fantômes de Rivers Solomon
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il y a dans L’incivilité des fantômes des fragments d’une beauté totale, ce sont les contes, de brèves histoires racontées aux personnages principaux, à Aster par exemple est narré le conte, le récit, l’histoire de la chasseresse et du sanglier qui mange les mondes, de larmes qui gèlent et forment un pont de glace afin qu’elle emmène la dépouille de l’animal par delà les mondes libérés de son estomac, il y a dans L’incivilité des fantômes une multiplicité de tout, tout est présent, tout foisonne, rien n’est simple, surtout pas les personnages principaux, iels sont complexes, couches après couches, et c’est une joie de lire cette volubilité, ce trop dont on, les lecteur.ices, les éditeur.ices, exhorte généralement les auteur.ices à simplifier, à caractériser, à normaliser ; je trouve dans cet abandon à la matière, à la démultiplication de la matière, ici narrative, tant de détails, tant de précisions, tant de pistes que certaines se contre-disent, se contre-disent et jue suppose que la raison en est le rouage non énoncé, le rouage qui permettrait l’articulation n’a pas été décrit dans la course qu’est le récit, mais ce rouage est membre fantôme : semble exister dans ce que pourrait explorer à l’infini Rivers Solomon ; il y a là quelque chose qui appuie sur ma certitude, mon goût, mon goût formé : j’ai lu il y a peu un texte d’une amie dont la syntaxe et les fautes, déviant la norme, et interrogeant parfois le genre, les genres, aurait pu m’agacer, mais aujourd’hui, comment dire l’exaspération sans déborder des cadres que nous imposent les normes artistiques de nos pères ? et de là à cela, il y a dans L’incivilité des fantômes une position qui est celle de la tenue dans le débordement, qui le permet peut-être : une langue claire, limpide, rivière, qui coule, simple, caillou, que j’aime dans cette simplicité - comme la complexité ici du décor, des personnages, chez d’autres de la narration, ailleurs dans d’autres textes d’autres auteur.es celle de la langue peut me plaire
il y a des personnes principaux dans L’incivilité des fantômes, et à vrai dire j’aurai aimé qu’il n’y ait aucun, ou des milliers, chacun.e des personnes nées sur ce navire interstellaire, pas seulement 4, j’aurai aimé suivre chacun, chacune, chacun.e, qu’il s’agisse d’une fresque totale ; il y a là cette esquisse, chacune des ouvertures de chacune des parties du livre devenant point de vue subjectif de l’un.e des personnages principaules : la mère, la mère, la fille, l’amoureuse et l’amie. Je genre et je ne devrais pas ; pas comme ça : je parlais de complexité, elle n’est pas ici restituée ; s’intrique pour chaque personnage une réflexion  que j’ancre dans des lectures qui sont celles, pour moi, Sexes, genres et sexualités et La matrice de la race de Dorlin, et les textes de bell hooks, d’Audre Lorde, de Franz Fanon. Dans L’incivilité des fantômes repris comme notion de race, la couleur de peau, le noir et le blanc, la noire et le blanc, la noire et la blanche, la noire qui accouche d’un.e blanc.he : d’un statut social, d’un enfant au statut social différant du sien, d’un enfant qui lui sera enlevé ; et puis la noir.e et le noir, je pense à June Jordans, et les gardes, quelque chose des gardes qui impunément, encouragés, peuvent être pères et violeurs : comment écrase-t-on qui on peut écraser pour ne pas être écraser soi-même, cette rhétorique est ici esquissée, comme est esquissée le travail agricole des femmes noires, leur ségrégation sur les ponts inférieurs, dire, pour aller plus loin, que le système social décrit ne nécessiterait presque pas la science-fiction, tant il est proche de celui que l’on peut vivre dans nos sociétés : le truchement des ponts d’un navire interstellaire correspondants aux niveaux sociaux me semble trop simple : tout en haut vit dans l’opulence le patriarcat hétéronormé, tout en bas, ce sont les ouvriers et ouvrières, qui se gèlent les miches, qui sont envoyé.es aux champs, aux machines, à la maintenance du cœur nucléaire du vaisseau interstellaire ; en cela, peut-être, mais c’est une gageure, je pense à Ursula Le Guinn, et sa capacité à inventer de nouvelles organisations sociales, à véritablement imaginer de nouvelles société où la transposition, si elle existe nécessairement (on se raccroche toujours à ce que l’on connaît pour imaginer) est bien plus labile, dans la mesure où les ressources ethnologiques permettent, par exemple, fabrications de rituels ancrés dans un savoir qui s’il reste fruit de la science occidentale permet malgré tout, par le biais de l’imaginaire de l’autrice, reconfiguration inédite cependant dire qu’il y a dans L’incivilité des fantômes quelque chose qui emporte, comme le rythme d’une pensée différente, hachée, revenant à la présence, et cette question de la traduction de fils de pensée, écheveaux & de trous sombres, noirs, de trous noirs dans la tête des personnages comme ceux qui existent à l’extérieur, analogismes, les multiples récits brassent cette matière analogue : je veux dire du petit au très grand, du sentiment à la température et puis il y a dans L’incivilité des fantômes que Rivers Solomon explore des zones qui rarement le sont, celles d’asexualité, celle de l’idiotie, combiné à l’intelligence, à l’appétence au savoir : des autismes peut-être, mais aussi ce que produisent coups & agressions répétés, large spectre, où la méchanceté, qualifié telle, devient comprise - je pense à Boris Cyrulnik, pas encore lu, je pense à Christian Ingrao qui analyse le devenir d’intellectuels pris dans le mécanisme du IIIeme reich, où jamais la folie n’est cause, à l’inverse de Littel, mais éventuelle conséquence --- je pense à ce personnage amie d’Aster, dont j’oublie le nom, incivilité des fantômes, qui a trop subir fait subir à son tour sans plus pouvoir endiguer ; enfin, il y a la fin de L’incivilité des fantômes, très belle, inattendue, sans résolution, aussi belle que les contes qui parsèment ce livre de Rivers Solomon,
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Préquel Dan & Alinne
Après avoir parlé de la tumultueuse histoire de Selim et Myriam, il était temps que je parles en long en large et en travers de Dan, dont j’apprécie beaucoup écrire les tribulations. Voilà donc encore une histoire de première fois nulle d’adolescent, qui se passe en seconde.
(Anectode nulle sur ça : j’ai écrit cette préquelle dans le train, sur mon portable, au milieu de gens fatigués)
(si vous avez un doute sur quoi que ce soit, n’hésitez surtout pas à aller regarder dans les pages Personnages & Relations qui sont là pour ça).
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TW : Alcool / SEXE / rapport au corps compliqué / langage cru / ados nuls
Dan était bourré. Gravement bourré. Les derniers shots de tequila avait finit de l'achever. Et là il avait envie de cul, envie de pas penser à Martin, au moins ce soir. 
Adia avait pas arrêté de faire de "subtiles" allusions entre lui et Alinne. Mais Alinne, quoi. Une pote aussi proche, Dan pouvait pas se faire à l'idée qu'il pourrait avoir envie d'elle mais pourtant, avec l'alcool qui lui battait les tempes, il finit par la redétailler. Il l'a trouvait jolie assurément, on trouve toujours beau ses amis, et puis Alinne avait un certain charme. Un charme froid, mais un charme. Elle n'étais évidement pas son genre de fille, trop anguleuse, trop rachitique, mais à l'instant où il la détaillait, il se rendit compte qu'à ce moment là, il avait envie de son cul. 
Alinne elle aussi était torchée, elle venait de boire un cimetière confecté avec soin par Adia, qui l'avait poussé d'ailleurs vers Dan toute la soirée. Ça l'avait gentiment agacée, mais ce qui la troublait vraiment c'est que ce soir, malgré l'amitié forte qu'elle avait pour Dan, qui d'habitude rayait ce genre d'envie, l'idée ne lui déplaisait pas. Après tout, ce soir, avec la boisson, avec son regard perdu, il lui faisait plutôt envie le Dan.
Ils remarquèrent que leurs regards se croisaient avec la même envie intriguée, alors Dan décida de se poser sur le canapé à côté d'elle. 
"Adia t'as finalement convaincue ?" Avait demandé Alinne, maudissant juste après sa langue marchant plus vite que son cerveau à cause de l'alcool. 
La réponse de Dan fut brève quand il plaqua ses lèvres sur les siennes avec une maladresse alcoolisée. Prise au dépourvu mais pas fâchée de la situation, elle accentua le baiser puis finit par passer ses bras autour du cou de Dan. 
Désinibés par l'alcool, ils marchèrent en titubant vers la chambre d'Adia, tombant à moitié sur le lit s'embrassant avec un fougue maladroite. Alinne passa doucement ses mains pâles sous le sweat de son pote de coucherie et fut étonnée de sentir un torse chaud mais maigrichon sous ses doigts.
“Eh mais en fait t'es tout…
- Ta gueule, je suis au courant”
Dan avait lâché ça avec une froideur soudaine, visiblement irrité par sa remarque.
“C'est rien, j'aime bien.
- Tant mieux parce que moi pas.”
Alinne se sentit coupable mais Daniel passa à son tour ses mains sous son haut pour plotter sa petite poitrine.
Tandis qu'il degraphait le soutien gorge de grande blonde, Dan paniquait à moitié. C'était sa première fois, il aurait aimé que ça se fasse avec Martin, soit, mais il avait surtout en tête l'idée que Alinne, allait dans l'ordre des choses le voir torse poil. Et elle l'avait déjà touché. Elle savait et il ne pouvait pas revenir en arrière. Mais l'alcool, la moiteur de la pièce et son érection naissante lui firent oublier cet aspect de la situation tandis que Alinne se débarrassait de son string.
Nus l'un contre l'autre la situation était aussi agréable qu'étrange. Ils étaient potes quand même, et ça, l'alcool ne pouvait rien y changer. Malgré l'excitation des deux, une gêne commune restait encore, alors que les deux corps maigres se touchaient.
“Bon, tu veux une pipe ? C'est avec une capote par contre"
La remarque abrupte d'Alinne avait brisé le silence mais rajouta au malaise ambiant. Dan finit par acquiescer et alla chercher à quatre pattes un préservatif dans son pantalon. Il l'enfila avec un peu de peine puis s'allongea avec une petite gêne. Alinne approcha sa bouche en tremblant et… Ce fut un fiasco. L'alcool, la fatigue, la gène rendant ses gestes patauds, la jeune femme entrechoquait sa dentition contre le pénis du concerné à qui ça ne plus que moyennement. Rapidement, Dan, encore plus mal à l'aise finit par lui demander d'arrêter, même si il ne voulait pas la vexer. Alinne gênée elle aussi, remonta, posa sa tête sur son torse et souffla un peu. Dan fit une proposition de cunilungus mais Alinne expliqua rapidement qu'il fallait une digue dentaire et qu'elle avait la flemme et pas très envie. Il se firent encore quelques bisous maladroits, pensant finir la dessus, mais cela entendra une nouvelle vague d'excitation pour chacun, et la capote restée à sa place, ils se tentèrent à une pénétration. Ce fut maladroit, laborieux et troublant, et même si ce fut plutôt agréable à certains instants, ni l'un ni l'autre ne prirent clairement de plaisir.
Ils finirent quand même par s'endormir l'un sur l'autre, avec une certaine tendresse.
Le lendemain, à leur réveil, ils paniquèrent tous les deux. Alinne s'en voulait d'avoir été la première relation de Dan, et était mal à l'aise à l'idée d'avoir couché avec un mec de qui elle était aussi proche amicalement et Daniel de son côté angoissait terriblement du fait qu'elle l'ait vu sans sweat large, sans rien pour cacher ses côtes trop apparentes qui le gênait tant. Et il n'était pas à l'aise d'avoir eu comme première fois sa plus grande confidente, une sorte de meilleure amie et de grande soeur, une de ses amies les plus proches. C'était gênant en effet.
Après un rapide échange à base ” ça s'est vraiment pass�� ?“ et "bordel on étaient trop bourrés” les deux finirent par se promettre d'un commun accord de n'en parler sous aucun prétexte ou presque et que ça ne se reproduirait jamais.
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leconseildupeco · 2 years
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Les origines de la langue coréenne restent inconnues
Les origines de la langue coréenne restent inconnues
Une brève histoire de la langue coréenne Les origines de la langue coréenne restent inconnues.  Est-ce une langue altaïque ? Peut-on reconnaître une généalogie avec les langues dravidiennes ou austronésiennes ? La linguistique est une science fascinante qui fait encore face à de nombreuses questions. Et l’énigme coréenne est l’une d’entre elles ! Aujourd’hui, l’hypothèse la plus largement…
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chasin-it-down-blog · 3 years
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Séance #10 - Homo deus
Le moment où les robots deviendront nos maîtres est un point tournant qui fait peur à beaucoup de gens. Ce qui était considéré comme de la science-fiction pure et dure il y a quelques années à peine semble sur le point de devenir réalité. Ou est-ce déjà le cas? Certains diront que oui. Yuvul Noah Harari est de cet avis. L'historien et écrivain israélien traite du sujet, particulièrement de l'intelligence artificielle, dans son essai Homo deus: une brève histoire du futur, qui est une suite de son ouvrage à succès Sapiens: une brève histoire de l'humanité. Il émet l'opinion selon laquelle plusieurs professions seront remplacées par des robots, y compris les médecins, car les robots sont capables d'apprendre de leurs erreurs et ne plus jamais les refaire, à l'instar des humains (Harari, 2017).
C'est ce qu'on appelle l'apprentissage profond. Selon l'Institut de valorisation des données, l'apprentissage profond est « une technique d'apprentissage automatique qui a considérablement amélioré les résultats dans de nombreux domaines tels que la vision par ordinateur, la reconnaissance de la parole et la traduction automatique ». Ce dernier point m'interpelle particulièrement, car j'ai terminé deux années d'études au baccalauréat en traduction. Une des questions qu'on me posait le plus fréquemment pendant mes études était : « n'as-tu pas peur de perdre ton emploi dans quelques années? ». Bien entendu, les gens faisaient référence à la performance grandissante de Google Traduction. Le sujet était même abordé par mes professeurs à la première session. Leur but était de nous rassurer que la profession n'était pas sur le point de disparaître et que les traducteurs et traductrices avaient toujours leur place sur le marché du travail. Pour être honnête, je suis du même avis, car je crois qu'un logiciel de traduction ne sera jamais en mesure de rendre correctement les nuances de la langue, les tournures de phrases idiomatiques, les blagues et les autres références culturelles. De plus, je suis de l'avis de Donald Bérubé, président de l'OTTIAQ, qui affirme que la technologie n'est pas tout à fait fiable pour des documents préjudiciables comme des manuels de médecine. « Si la vie d'humains est en jeu, vous ne demanderez pas à une machine de s'occuper de la traduction », dit-il.
Par contre, les logiciels de traduction et de terminologie sont sans conteste très utiles au travail des traducteurs et permettent un meilleur rendement. L'époque de la recherche fastidieuse dans des ouvrages volumineux est révolue, et cela est vraiment pour le mieux.
Bibliographie
Harari, Y. N. (2017). Homo deus: une brève histoire du futur. Albin Michel.
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reseau-actu · 6 years
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Depuis trente-trois ans, cette émission est au cœur de la vie intellectuelle française. Contrairement à ce que croient ses détracteurs, son animateur Alain Finkielkraut n'est pas un obsessionnel, mais un fin sismographe des débats de l'époque.
Nous sommes le 31 août et dans le studio de France Culture résonne le mythique générique extrait des variations de Goldberg jouées par Glenn Gould, sonnant la rentrée de «Répliques», l'émission d'Alain Finkielkraut. Le thème d'aujourd'hui est délicieusement khâgneux: «La mort de la grand-mère chez Proust». Face-à-face, Philippe Lançon, journaliste, écrivain, rescapé de l'attentat deCharlie Hebdo, qui raconte dans Le Lambeau comment la relecture inlassable des pages du Côté de Guermantes l'a aidé à sortir de l'enfer, et Antoine Compagnon, universitaire reconnu spécialiste notamment d'À la Recherche du temps perdu. Ce dernier débute son intervention, pincé, par cette accroche: «Je voulais m'assurer que j'étais bien digne de dialoguer avec vous, car vous m'avez comparé dans un article à Sainte-Beuve, un professeur soporifique…» La tension monte d'un cran. Dans la régie, le réalisateur fait signe avec ses doigts qu'on coupera au montage. Lançon répond, gêné qu'on lui rappelle son passé de critique cruel, qu'il n'a pas voulu dire ça. Mais très vite la conversation reprend ses droits. Et les deux hommes, l'un blessé du visage et l'autre d'orgueil, se réconcilient un instant dans une complicité littéraire qui les élève au-dessus de leurs ego. Lançon finira par lâcher: «Après ce qui m'est arrivé, je ne peux plus être malveillant.» La veille, Léa Salamé avait qualifié la démission en direct de Nicolas Hulot de «moment de grâce» radiophonique. Le mot conviendrait mieux à cette causerie littéraire de haute volée.
Plus de 1600 émissions au compteur
Alors que l'un des invités cite le docteur Boulbon de La Recherche - «Tout ce que nous connaissons de grand nous vient des nerveux » -, on pense irrésistiblement à Alain Finkielkraut. Il faut le voir - lui qui refuse que son émission soit filmée - animer son ring, avec ce geste de moulinet de la main gauche, qu'il agite comme un maître d'orchestre, et cette main droite méditative posée en «L» sur sa bouche, saisissant au passage un «Pléiade» usé, posant de sa voix fiévreuse et articulée la problématique du débat. Il faut le voir, avant l'émission, taper du pied sous la table avec anxiété. «J'ai le trac», dit-il, et son assistante Anne-Catherine Lochard de confirmer: «Il a le trouillomètre à dix mille, comme à chaque fois.»
« “Répliques”,c'est la seule et dernière émission de débat où on peut avoir une véritable conversation»
«Répliques» en est pourtant à plus de 1 600 samedis matin. Et 33 ans d'existence, âge christique. On devait célébrer les 30 ans le 14 novembre 2015 à la Maison de la Radio, mais la fête a été annulée à cause des attentats. Comme si le tragique de l'histoire poursuivait l'auteur de L'Identité malheureuse. Créée en 1985 sous l'impulsion du directeur de France Culture d'alors, Jean-Marie Borzeix, l'émission devait au départ être confiée au philosophe aujourd'hui oublié François George. C'est finalement Alain Finkielkraut, alors en disponibilité de l'Éducation nationale, qui prit les rênes, après une brève collaboration à l'antenne avec le journaliste Gil Anquetil. Il voulait l'appeler «L'Esprit d'escalier», mais ce sera «Répliques».
Avec 300.000 auditeurs, elle reste l'une des émissions les plus écoutées de France Culture, et la plus podcastée du week-end (300.000 par mois). «Cette émission a une place à part dans France Culture, y compris dans son fonctionnement» confie Sandrine Treiner, directrice de la radio depuis 2015. «Alain est entièrement maître de la programmation. C'est l'émission probablement la plus officiellement engagée en termes de points de vue mais aussi la plus ouverte en termes d'invités», analyse-t-elle. Il est vrai que dans un paysage intellectuel de moins en moins pluraliste, où les camps se figent dans leurs bastions, et où l'ancien animateur légendaire de «Ce soir ou jamais», Frédéric Taddéi, fait le choix d'aller sur la chaîne russe RT pour poursuivre son émission de débat, les espaces de dialogue se font rares sur le PAF.
«Répliques», «c'est la seule et dernière émission de débat où on peut avoir une véritable conversation, assure Denis Olivennes, président de Lagardère Active et fin connaisseur de la vie médiatique. Deux invités maximum, un seul sujet, c'est une exception au royaume du zapping permanent où il faut faire un elevator pitch de trente secondes pour défendre son point de vue!» Pour la patronne de Causeur, Elisabeth Lévy, «Répliques» est une «école de pluralisme». «La tolérance, ce n'est pas tolérer l'eau tiède mais faire un effort sur soi pour accueillir des opinions différentes des siennes! remarque-t-elle. Soit l'inverse de ce que sont les tolérants d'aujourd'hui.»
Diversité des sujets
Certes, mais jusqu'où élargir le compas de la conversation? Samedi 24 juin 2017, Finkielkraut convie à l'antenne Renaud Camus, auteur sulfureux du célèbre syntagme «grand remplacement», pour discuter face au démographe Hervé Le Bras de l'immigration massive. Des messages de protestation pleuvent par centaines chez le médiateur de France Culture. L'intellectuel est obligé de s'en expliquer à l'antenne. En 2000, avant que les deux écrivains ne soient mis à l'index, Renaud Camus dialoguait tranquillement avec Richard Millet, futur auteur d'Éloge littéraire d'Anders Breivik, des bonheurs de la langue française. Quinze ans plus tôt, en 1985, c'était Jean-Yves Le Gallou, alors membre du Front national, qui débattait d'immigration avec Julien Dray, fondateur de SOS Racisme. O tempora, o mores. Aujourd'hui, on a la fulmination facile, et le compas de la conversation fait des cercles de plus en plus réduits.
« Alain est une boussole en matière de crispations. Il a un nez incroyable pour aller là où ça crisse.»
«À part quand il fait une émission sur la mort de la grand-mère chez Proust, il n'arrive jamais que je n'aie pas des réactions extrêmement hostiles. Il est plus souvent critiqué que félicité», témoigne Sandrine Treiner, qui affirme ne s'être «jamais posé la question d'interrompre l'émission». Ces dix dernières années, il n'a eu que trois refus: les philosophes marxistes Étienne Balibar et Alain Badiou et, en cette rentrée, l'historien Pierre Rosanvallon, qui a décliné l'invitation à venir s'expliquer en tête-à-tête sur son livre Notre histoire intellectuelle et politique, où il réduit Alain Finkielkraut à l'état de pamphlétaire et de vulgaire «imprécateur». Un manque d'élégance qui n'a pas manqué d'indigner l'auteur d'Un cœur intelligent. Rosanvallon s'en est expliqué à l'antenne de France Culture, affirmant qu'il ne jugeait pas «sain d'être dans un dialogue où l'animateur était juge et partie». L'excuse fumeuse convient d'autant moins que l'animateur en question met un point d'honneur à laisser le dernier mot à son invité. «Il s'est forgé une ligne de combat sur les questions de l'identité, etc., dont il ne change pas et lui, pour le coup, ce sont toujours les mêmes faits, les mêmes arguments qui reviennent», accuse Rosanvallon. Pourtant, c'est un Finkielkraut moins polémique, moins vindicatif, moins obsessionnel qu'on retrouve sur les ondes. On le dit hanté par l'islam et l'immigration, mais en un an d'émissions il n'en a consacré que quatre à ces sujets, plus une à la laïcité, sur une quarantaine d'émissions. Plus d'une quinzaine concerne la littérature et divers auteurs. Quatre se penchent sur l'épineuse question du «était-ce mieux avant? » qui, il est vrai, habite le philosophe.
«Alain est une boussole en matière de crispations. Il a un nez incroyable pour aller là où ça crisse. Son sens des mouvements de la société est assez unique. Il n'a jamais raté un sujet», confirme Sandrine Treiner. Si on regarde les émissions depuis quinze ans, on découvre en effet un inventaire à la Prévert des angoisses de l'époque. Tout y passe: la pornographie, le transhumanisme, le capitalisme, le nucléaire, le journalisme, la guerre du Liban, la gestation pour autrui, le sarkozysme, Israël, la prostitution, le mariage pour tous, la révolution numérique, la fin de vie, l'Afrique du Sud, Charlie Hebdo, l'écologie ou encore Alzheimer, question qui le bouleverse. Mais aussi des sujets moins dramatiques: le rugby, la figure de Judas, l'esprit Canal, les églogues, Louis XVII dans la littérature, le Tour de France face au dopage, Saint-Augustin, etc. Et certaines qui touchent aux chefs-d'œuvre de l'art subtil de la conversation: le concept de Dieu après Auschwitz avec Paul Ricœur, «Marcion et le marcionisme» avec Alain Besançon et Rémi Brague ou «La prière d'Esther» avec Élisabeth de Fontenay. Bien sûr, il a ses tropismes: l'école, l'identité, l'islam et, plus récemment, le féminisme. Un angle mort peut être, celui de la musique, qu'il avoue mal connaître et maîtriser. Bourreau de travail, il est capable de lire une œuvre complète avant une émission. «Alain est la personne que je connais qui bosse le plus. Chaque émission, il la travaille comme la première fois», témoigne Élisabeth Lévy.
Un médiateur engagé
Ces dernières années, un nouveau thème est apparu sur ses ondes: la cause animale. En cette rentrée, il publie, chez Stock, un recueil des émissions consacrées à cette nouvelle question polémique. «Cette cause, je l'ai accueillie dans mon émission “Répliques” sur France Culture parce que les amis des bêtes ne parlent pas d'une seule voix», écrit-il en introduction. Le livre s'ouvre sur une discussion magistrale entre les philosophes Élisabeth de Fontenay et Francis Wolff sur la corrida. Tout l'art du médiateur engagé se déploie dans l'introduction qu'il fait du sujet, partagé qu'il reste entre son authentique souci de la cause animale et l'admiration sincère qu'il a éprouvée devant le geste tauromachique. Dans ce dialogue courtois, on retrouve ce que disait l'abbé Delille dans son poème La Conversation: «Aucun, par un babil frivole,/ Sur son voisin n'usurpait la parole/ Chacun parlant, se taisant à son tour/ Du discours circulaire attendait le retour.»
À 69 ans, l'intellectuel l'assure, il n'est pas près de raccrocher. Il a beau avoir au compteur une trentaine de livres, son statut d'Immortel et sa plume dans nombre de journaux, «Répliques» reste ce à quoi il tient le plus dans sa vie intellectuelle. Pour décrire son attachement à l'émission, il aime à citer cette phrase de Fontenelle: «On s'accoutume trop dans la solitude à ne penser que comme soi.» « J'aime la conversation. J'en ai besoin pour penser », affirme-t-il. C'est peut-être Claude Habib, sa fidèle amie spécialiste de la galanterie française, qui parle le mieux de ce besoin vital: «D'après la partition antique du débat intellectuel entre l'araignée qui tire son fil d'elle-même et l'abeille qui part chercher de quoi faire son miel, Alain, même si on le perçoit comme un être d'obsession, est du côté de l'abeille.» Dans la modernité où les réseaux sociaux nous enferment, telles des araignées tirant d'elles-mêmes la substance d'une pensée égotique, «Répliques» demeure une ruche et un havre pour les esprits curieux.
«Des animaux et des hommes», sous la direction d'AlainFinkielkraut, Stock-France Culture, 300 p., 20 euros.
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