Tumgik
#barbouillé
petitmonsieur1 · 10 months
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magdalena-mojennarmor · 3 months
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Le désert se traverse.
Cette fille là est trop seule et l'étoile qui s'éteint à la même lueur qu'elle, seule dans la poudre noire.
Sa vie ressemble aux songes que l'on fait en quittant
La patrie que l'on aime, que l'on oublie pourtant.
Cette fille se ronge elle-même dans cette brave errance,
Trop vaste pour ce coeur que l'horizon dévide.
Et pour que dans ses veines s'assoupisse le serpent,
elle s'enivre de parfums, d'amourettes colorées,
mais l'odeur qui triomphe est celle du foutre fumant.
L'étoile qui la protège suffoque sous la brume,
On dit qu'une tempête saura la ranimer.
La voilà impatiente qui s'éprend des mirages.
La voici qui plonge dedans sa main gantée
mais ressort plus blessée qu'une enfant qui retombe,
la bouche barbouillée de myrtilles ou de sang.
L'amour resté en elle par moment brille encore
et soulève son coeur d'un refrain assoiffé.
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tournevole · 8 months
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Annihilation (Live)
Qu’en est-il de ces heures troubles et désabusées Où les dieux impuissants fixent la voie lactée ? Où les diet nazi(e)s s’installent au Pentagone Où Marilyn revêt son treillis d’Antigone ? On n’en finit jamais de r’faire la même chanson Avec les mêmes discours les mêmes connotations On n’en finit jamais de rejouer Guignol Chez les Torquemada chez les Savonarole
Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ? Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ?
Lassé de grimacer sur l’écran des vigiles Je revisite l’Enfer de Dante et de Virgile Je chante des cantiques mécaniques et barbares À des poupées Barbie barbouillées de brouillard C’est l’heure où les esprits dansent le pogo nuptial L’heure où les vieux kapos changent ma pile corticale C’est l’heure où les morts pleurent sous leur dalle de granit Lorsque leur double astral percute un satellite
Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ? Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ?
Crucifixion avec la Vierge et dix-sept saints Fra Angelico met des larmes dans mon vin La piété phagocyte mes prières et mes gammes Quand les tarots s’éclairent sur la treizième lame On meurt tous de stupeur et de bonheur tragique Au coeur de nos centrales de rêves analgésiques On joue les trapézistes de l’antimatière Cherchant des étoiles noires au fond de nos déserts
Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ?
Je dérègle mes sens et j’affûte ma schizo Vous est un autre je et j’aime jouer mélo Anéantissement tranquille et délicieux Dans un décor d’absinthe aux tableaux véroleux Memento remember je tremble et me souviens Des moments familiers des labos clandestins Où le vieil alchimiste me répétait tout bas : Si tu veux pas noircir, tu ne blanchiras pas
Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ?
Je calcule mes efforts et mesure la distance Qui me reste à blêmir avant ma transhumance Je fais des inventaires dans mon Pandémonium Cerveau sous cellophane coeur dans l’aluminium J’écoute la nuit danser derrière les persiennes Les grillons résonner dans ma mémoire indienne J’attends le zippo du diable pour cramer La toile d’araignée où mon âme est piégée J’attends le zippo du diable pour cramer La toile d’araignée où mon âme est piégée
Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes ? Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ? Qui donc ?
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est-ce · 1 month
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l'invraisemblablement allongé le jeune garçon nu l'atelier de modelage la blague de l'assiette l'escargot barbouillé l'entrecollée sur aluminium la mi-tâche le territoire occupé le sans raison.
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aurevoirmonty · 5 months
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"C'est l'attitude des Juifs, plus ou moins ostensiblement barbouillés d'hellénisme, qui du 4ème siècle avant Jésus-Christ jusqu'à la conquête arabe du 7ème siècle après lui, formaient une proportion toujours plus influente de la population d'Alexandrie, ainsi que de toutes les capitales du monde hellénistique, puis romain. C'est l'attitude des Juifs de nos jours, -- celle, précisément, qui fait d'eux un peuple pas comme les autres, et un peuple dangereux: le «ferment de décomposition» des autres peuples."
Savitri Devi, Souvenirs et réflexions d'une Aryenne (1976)
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luma-az · 8 months
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Le serre-tête licorne
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 19 août 
Thème : Vulgaire/mot-valise
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Tu me fais honte ! Tellement honte !
Quand je pense à toutes ces années que j’ai passé à essayer de t’inculquer des valeurs ! Des manières ! Et toi tu jettes tout ça aux orties pour te comporter comme un délinquant ! Une trainée ! Une… trailinquant ! Exactement ! Oui, j’invente des mots, et alors ? Il faut au moins ça pour être à la hauteur de tes idées grandioses !
Non mais je te jure. Te filmer dans cette tenue, quelle indécence ! Avec ce stupide serre-tête de licorne ! Et des paillettes partout ! Heureusement que les voisins ne t’ont pas vu, tu imagines ce qu’ils diraient ? Qu’est-ce qu’ils penseraient de moi, je te le demande ! Que j’élève mes enfants pour devenir des… des gens vulgaires. Voilà ce qu’on va penser de moi ! Tu es content de toi ?
Maintenant tu arrêtes tes bêtises, tu nettoies toute cette peinture que tu t’es barbouillé sur le visage et tu vas mettre une tenue correcte ! Je ne veux plus jamais te voir comme ça, j’espère que c’est bien clair !
Comment ça, tu filmes encore ? Ça veut dire quoi ça encore, « en live » ?
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franckdoutrery · 11 months
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Demain l’apocalypse
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Le ciel est barbouillé de cinquante nuances de gris. Une épaisse purée de pois a effacé la ligne d’horizon. Le soleil et la lune se sont éclipsés. Pour rentrer chez lui, l’homme perd son chemin et ses clés en coupant par l’intérieur. Les médias regorgent de meurtres, d’adultères, de beuveries, d’éruptions volcaniques, de séismes sur l’échelle de Richter et d’autres catastrophes. En Afrique du Sud, où il pleut rarement, les gens médusés ont vu une pluie de grenouilles ou de crapauds. En tout cas de batraciens anoures. En Westphalie, un pasteur allemand s’est fait mordre par un berger. Allemand lui aussi. En Arabie saoudite, la mise bas des chamelles est retardée, comme le prévoit le Coran en signe précurseur de la fin du monde. 
Tout porte donc à croire que cette fois c’est la fin. Les Juifs pensent que le Messie est sur le point de revenir. Il était déjà revenu plusieurs fois, notamment dans la personne de Sabbataï Tsevi en 1666, nombre de la Bête de l’Apocalypse. Cette année-là, les temps messianiques étant arrivés, les gens se mirent à vendre tous leurs biens et donnèrent le reste aux pauvres. Ce ne furent que brocantes, vide-greniers et marchés aux puces. Tout le monde comptait suivre le Messie en Palestine, où selon la prophétie les douze tribus d’Israël devaient se retrouver. Or l’échéance dut être reportée, parce que Monsieur Tsevi, menacé de la peine capitale par le sultan ottoman, renonça à son rôle messianique et sauva sa tête en se convertissant à l’islam. Ce ne fut donc que partie remise. 
Aujourd’hui le calcul est réamorcé. Et c’est plus sérieux. Avec les guerres, les pandémies, le dérèglement climatique, comment ne pas croire à l’apocalypse ? C’est donc pour un de ces jours. La seule question qui reste, c’est quel jour, quelle date sur l’almanach. Afin d’en avoir le cœur net, j’ai consulté un cartomancien émérite. Il a bien voulu me tirer les tarots, a caressé sa longue barbe et m’a regardé d’un air consterné, comme s’il hésitait à révéler ce qu’il lisait dans son brelan. Il m’a même demandé si je persistais à vouloir connaître l’avenir. Sinon, on pouvait s’arrêter là et se quitter bons amis. Il ferait payer la séance à un tarif préférentiel. Mais comme j’insistais, il a de nouveau regardé ses tarots, a hoché la tête comme pour refuser sa vision, et m’a dit d’une voix de confessionnal : « C’est pour bientôt ! » Et comme si cela faisait partie de la même prophétie, il a ajouté, avec le verbe au futur : « Ce sera cinquante euros ! »
Ravi de savoir que les tarots de Marseille confirmaient mon appréhension, j’ai pourtant voulu obtenir quelques précisions sur ce « bientôt ». Pris dans son sens habituel, le mot dénote un avenir proche, une date qui exclut en tout cas une remise aux calendes grecques. Je suis donc allé voir Madame Irma, qui est une pythonisse hors pair. Elle n’a pas son pareil pour lire dans les astres, le marc de café et les lignes de la main. Ne pouvait-elle me donner une date plus précise, pour que je puisse rédiger mon testament, régler mes affaires en suspens et embrasser une dernière fois les miens ? A ma question « Est-ce pour bientôt ? » les oscillations de son pendule répondirent par l’affirmative. Sa lecture dans le marc de café confirma ce délai rapproché, sans qu’elle permît de cocher une date sur l’agenda. En déployant ensuite un éventail de thèmes astraux, elle perçut une avalanche de cataclysmes ultimes dans un avenir relativement proche. Restait enfin sa boule de cristal. Lorsqu’elle l’ausculta en plissant les jeux, elle y discerna un spectacle affreux, qui fit apparaître l’épouvante sur sa figure. Une même épouvante me saisit en apprenant le coût de la séance divinatoire. A payer en espèces !
Ne connaissant toujours pas la date ni l’heure, j’interrogeai les passants dans la rue. Car on a beau faire, l’homme aime bien croire au changement définitif. Rien ne lui est plus ennuyeux que le train-train quotidien. Dites-lui que vous voulez changer la vie, il votera pour vous. Annoncez-lui la fin des temps, il est prêt à vous suivre. Il lui faut des prophéties, des quatrains de Nostradamus, des calendriers Maya. C’est pourquoi aujourd’hui encore, il n’en démord pas : cette fois la chose est certaine. Dès lors une question se pose : faudra-t-il se réfugier sur le mont Ararat, où accosta jadis l’arche de Noé ? Ou sur un col de troisième catégorie du Tour de France ?
En attendant cette heure funeste, préparons-nous comme Noé. Mais au lieu de construire une arche, fabriquons un bateau à pédales ! Ou, mieux, un pédalo ! Car comme l’avoue la réclame : « Depuis des années, le pédalo est l’embarcation la plus fun sur tous types de plans d’eau. » Et des plans d’eau, s’il faut en croire la météo, il y en pleuvra comme à Gravelotte. Un seule consolation néanmoins : si nous sommes parmi les élus, il nous sera donné, comme à Brassens dans sa supplique, « de faire du pédalo sur la vague en rêvant ». Et de passer notre mort en vacances ?
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imagesdepensee · 1 year
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L’ingegno #
Leonard, Carnets,1, 2, p 247
Si tu regardes des murs barbouillés de taches, ou faits de pierres d’espèces différentes. Et qu’il te faille imaginer quelques scènes, tu y verras des paysages variés, des montagnes, fleuves, rochers, arbres, plaines , grandes vallées et divers groupes de collines.
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fvarcheek · 2 years
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« J’aime l’Occident. Malgré ses vices et ses crimes. J’aime la vision des prophètes et la grâce du Parthénon, j’aime l’ordre romain et les cathédrales, j’aime la raison et la passion de la liberté, j’aime la perfection de ses campagnes, la mesure de ses produits et la grandeur de son projet, j’aime l’Occident… Je sais, je sais, les mines du Laurion et les crucifixion d’esclaves, je sais les massacres des Aztèques et les bûchers de l’Inquisition, mais malgré tout, le crime n’est pas l’histoire de l’Occident, et ce qu’il a porté dans le monde dépasse infiniment ce qu’il a fait contre des sociétés ou des individus.
Mais il est vain de parler. Et ce livre une fois de plus me donne le sentiment de l’acte parfaitement inutile, car personne ne pourra l’accueillir, personne ne peut plus dans ce monde occidental croire à cette vocation ni à cette grandeur. Nous sommes pris dans une sorte de fatalité que rien, semble-t-il, ne peut plus dénouer, puisque les adeptes du Christ eux-mêmes se ruent dans la fatalité de cette destruction. Seule la négation de tout ce qui est occidental, de tout ce que l’Occident a produit peut aujourd’hui satisfaire les hommes de ce même Occident. Nous assistons dans toute l’Europe et l’Amérique à une sorte de mystère, nous sommes pris dans une procession gigantesque de flagellants qui se déchirent mutuellement, et eux-mêmes, avec les pires fouets.
Nous nous sommes déguisés, pour que personne ne puisse reconnaître ce que furent les vertus des hommes de notre monde, nous nous sommes barbouillés de peinture et de sang pour manifester notre mépris envers tout ce qui a fait la grandeur qui nous a faits. Nous assistons avec joie, enthousiasme uniquement à ce qui nie, détruit, dénature, ce qui fut l’œuvre de l’Occident. Nous trépignons sur son corps et crachons à son visage. Si le XIXe siècle a trahi par la bonne conscience (ce qui ne fut jamais la vérité de l’Occident), nous, nous trahissons par la mauvaise conscience, qui devient à la limite pur délire. Quand on voit le cinéma des vingt dernières années, on est confondu de se rendre compte que seuls les films qui ont diffusé le mépris, l’ordure, la flagellation ont réussi. Et nul argument ne peut servir en face de ces évidences, de ces lieux communs totalement acceptés (...)
Je vois l’Europe marcher à grands pas vers sa fin. Non pour des raisons économiques ni techniques ni politiques, non qu’elle soit submergée par un tiers monde, en réalité impuissant, non qu’elle soit aussi mise en question par la Chine, mais parce qu’elle est partie pour son suicide. Toutes les conduites (je dis bien toutes) des Techniciens, des Bureaucrates, des Politiciens, et en plein accord fondamental, malgré la contradiction apparente, les discours des philosophes, des cinéastes, des scientifiques sont toutes des conduites suicidaires. Tout facteur positif qui peut apparaître est aussitôt retourné, déformé, inverti, pour devenir un nouveau chef d’accusation ou un moyen de destruction. La Gauche a triomphalement rejoint la Droite dans cette course à la mort, et le christianisme célèbre ses noces avec le marxisme pour procéder à la mise à mort de la vieille carne impuissante qui fut la gloire du monde. »
Jacques Ellul, Trahison de l’Occident, 1975
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ordalya · 2 years
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J'avais préparé un vrai repas du dimanche pour aujourd'hui (merlan farci à l'ail, tomate et persil, poêlée de courgettes et une sauce faite avec les parures du poisson et des carottes et de l'ail et tout et tout) et je n'ai pas envie de le manger, je suis barbouillée comme jamais à cause de ces fichues règles !
Zut !
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dixvinsblog · 12 days
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Pascal Depresle - Parce que tout commence par un rêve.
Je me retrouve seul, fouetté par le vent du Nord, parfois barbouillé de neige fondue, sale et gadouillant à la recherche d’une connexion à l’autre bout de la planète dans l’épaisseur de la vase.N’est-ce pas ce qui fait le plus mal que de devoir s’éloigner au plus de soi, de chez soi, des sourires qui faisaient mes armures, pour croire que je vais me sentir près des vivants ?Signe de lassitude, de…
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lolochaponnay · 29 days
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Le 1er avril est la journée préférée des blagueurs et des farceurs. Le poisson d'avril reste une tradition énigmatique symbolisée par un poisson généralement collé dans le dos. Voici des blagues à faire à la maison à vos enfants ou parents lors de cette date pour vous donner une idée drôle : Remplacez les piles de la télécommande par un petit poisson en papier. La prochaine personne qui regardera la télé aura beaucoup de mal à zapper jusqu'au moment où elle voudra changer les piles ! Remplacez le tube de dentifrice par un tube de mayonnaise de manière discrète. Prenez toutes les bouteilles d'eau de la maison, puis versez-y du sel ou du sucre. Remettez-les en place. Collez des yeux qui bougent sur les produits du frigo. Quand la victime dort, mettez de fausses araignées en plastique sur elle pour l’effrayer. Versez des gouttes de gouache par terre pour faire croire que quelqu'un a saigné du nez ou du pied. Posez des claque-doigts sous le tapis, et quand la victime marchera dessus : "clac-clac-clac-clac" ! Débranchez la cafetière ou le grille-pain Prenez du papier journal, faites des boules avec et mettez-les au bout des souliers de votre père, de votre mère, ou de vos frères et sœurs. Fixez un bout de ruban adhésif sur le récepteur de téléphone. Attachez un couteau et une fourchette avec du ruban adhésif invisible. Mettez l'assiette sur le ruban attachant les deux couverts. Apportez le café au lit à vos parents : les tasses doivent être vides. Faites semblant de trébucher et de renverser les tasses sur la couette. Mettez de la chantilly dans la main d’une personne qui dort. Chatouillez-lui le nez pour faire en sorte qu'elle se mette la main sur la figure. Elle sera toute barbouillée. Remplacez le savon du lave-mains par de l'huile de tournesol. Prenez une feuille de papier sans trop la mettre en évidence. Lorsque la victime se penche, déchirez-la pour lui faire croire que son pantalon vient de se déchirer. Vous pouvez également prendre de l'adhésif à tissu. Sur les chewing-gums, mettez du produit pour ne pas se ronger les ongles. Le soir avant le 1er avril, mettez du colorant alimentaire dans le lait pour faire la surprise au petit déjeuner. Pendant que vos frères dorment, rentrez discrètement dans leur chambre la nuit du poisson d'avril et appliquez-leur un beau vernis à ongles sur les doigts et les orteils. Cachez ensuite les bouteilles de dissolvant à vernis. Mettez du sel sur la brosse à dents de vos parents ou de vos frères et sœurs.
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Dans sa Préface aux Chroniques de Bistrot de Philippe Lefrançois, Pierre Chaumeil nous laisse une esquisse de cette époque :
« C'était la fin des années cinquante ou peut-être le début des années soixante. Et pour nous qui découvrions la vie libre de l'étudiant parisien, le monde basculait chaque matin. Les alliances internationales, les complicités des partis, les jeux de copains et de coquins des gens au pouvoir se défaisaient pour se reformer au gré d'intérêts que, d'instinct, nous sentions sordides…
Cinq, dix, quinze, barbouillés de culture classique, de passion romantique et de vin rouge, au gré des librairies, des bistrots et des affichages nocturnes, nous avions fait connaissance et lié amitié, solide et légère à la fois.
Et comme le progrès nous apparaissait avec l'image du coca-cola, du béton envahissant et du carriérisme, nous étions, naturellement, d'incorruptibles réactionnaires.
Philippe était le plus jeune. Balancé comme un trois quart aile et fou comme un marin breton buveur de ouisqui, entre deux stages de voile aux Glénans et deux périodes d'études et de recherche aux comptoirs de la Capitale. Son immarcescible gaieté - et sa voix juste - le désignaient naturellement pour guider nos chœurs dans les soirées chaudes.
Le Beaujolais, le Champigny, voire le solide Côtes du Rhône, nous réunissaient plus souvent que de raison, les uns et les autres, verres au poing tandis que, drapé dans son cabanon d'Armorique, il se croyait tenu de lamper du muscadet.
… Et les nuits de grand vent, entre Seine et Montparnasse, nous nous amarrions aux "rades" du havre germanopratin. Les boissons fortes nous libéraient l'imagination en nous entravant les chevilles.
Alors nos rêves d'une brutale tendresse devenaient fantômes colorés, palpables et bruyants, dans une navigation immobile qui pouvait durer quelques jours, quelques nuits, sans reprendre pied sur une terre vraiment ferme.
Enfin, dans le petit matin qui pouvait se situer aux alentours de la mi-journée, lorsque nous sortions dans le soleil, nous pensions revenir d'un long voyage peuplé de clochards diserts, d'hétaïres déçues et d'amis merveilleux.
C'est ce petit monde à nous que restitue, sensible sans amertume, lucide et fraternel, "notre" Philippe, dans ces nouvelles. Nous n'avons pas guéri de notre belle jeunesse… »
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tournesolaire · 4 months
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Blablabla
Je voulais écrire dans mon carnet ce soir mais finalement je ne me sens pas vraiment capable de me relever du lit et d'écrire pendant plus d'une heure au bureau alors tant pis, je vais faire mon petit blabla ici
Aujourd'hui c'était mon dernier partiel écrit du semestre, c'était la traduction. Je crois que je m'en suis pas trop mal sortie même si le texte de Sambras était vraiment difficile. On verra bien au moment des résultats
Après le partiel je me sentais encore très barbouillée, je devais attendre Nathan pour qu'on travaille mais du coup j'ai annulé et je suis rentrée retrouver mon amoureux et la chaleur de la maison
Il m'a fait des câlins et ça m'a réchauffé le coeur
Quand il est parti travailler ce soir il était super content parce qu'aujourd'hui on a eu les premiers flocons de la saison (et de l'année), du coup j'espère que ça aura tenu un petit peu pour qu'il voit de la neige qui fait crounch crounch demain, je sais que ça lui ferait très plaisir
Je voulais aussi écrire un petit quelque chose parce que
Du coup ça y est il a son deuxième travail, il a déjà ramené un petit peu (beaucoup) de sous à la maison et ça nous fait vraiment plaisir de savoir que ce mois-ci on manquera de rien
Mais
Ce soir il m'a fait un câlin et il s'est excusé
Il s'est excusé parce qu'il a l'impression d'être moins présent pour moi et pour nous, il s'est excusé d'être fatigué et de m'accorder moins de temps qu'avant
Il m'a dit qu'il avait vraiment peur que je me sente mise de côté parce qu'il était moins souvent à la maison, qu'il faisait moins de petites attentions etc comme avant
Et ça m'a vraiment touchée
Vraiment beaucoup
Je pleure en y repensant
Je pleure parce que ça me rend tellement heureuse. Je suis tellement contente qu'il se soucie de ça et qu'il y fasse attention, c'est pas la première fois en plus
C'est bête mais
Ça me touche de voir qu'il tient vraiment à notre relation et qu'il fait attention à tout ça
Évidemment je l'ai rassuré, je lui ai dit que tout allait bien, que c'était normal qu'il soit fatigué et moins souvent à la maison avec son travail, je lui ai dit que je l'aimais plus que tout
Parce que c'est le cas
Je l'aime tellement
J'ai envie de le protéger coûte que coûte et de le couvrir de baisers
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corydon8 · 6 months
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POCAHONTAS
PRINCESSE
Pocahontas était la fille du roi Powhatan, qui siégeait assis sur un trône fait en manière de lit, et couvert d’une grande robe cousue de peaux de raton, dont toutes les queues pendaient. Elle fut élevée dans une maison tendue de nattes, parmi des prêtres et des femmes qui avaient la tête et les épaules peintes de rouge vif et qui l’amusaient avec des hochets de cuivre et des sonnettes de serpent. Namontak, un serviteur fidèle, veillait sur la princesse et ordonnait ses jeux. Quelquefois on la menait dans la forêt auprès de la grande rivière Rappahanok, et trente vierges nues dansaient pour la distraire. Elles étaient teintes de diverses couleurs et ceintes de feuilles vertes, portaient sur la tête des cornes de bouc, et une peau de loutre à la taille, et, agitant des massues, elles sautaient autour d’un feu qui crépitait. La danse terminée, elles éparpillaient les flammes et reconduisaient la princesse à la lueur des tisons.
L’an 1607, le pays de Pocahontas fut troublé par les Européens. Des gentilshommes décavés, des escrocs et des chercheurs d’or, vinrent aborder dans la rivière de Potomac, et bâtirent des cahutes en planches. Ils donnèrent aux cahutes le nom de Jamestown, et ils appelèrent leur colonie la Virginie. La Virginie ne fut, en ces années, qu’un misérable petit fort construit dans la baie de Chesapeake, au milieu des domaines du grand roi Powhatam. Les colons élurent président le capitaine John Smith, qui avait jadis couru l’aventure jusque chez les Turcs. Ils erraient sur les rochers et vivaient des coquillages de la mer et du peu de froment qu’ils pouvaient obtenir par trafic avec les indigènes.
Ils furent d’abord reçus en grande cérémonie. Un prêtre sauvage vint jouer devant eux d’une flûte de roseau, ayant autour de ses cheveux noués une couronne de poils de daim teinte en rouge, et ouverte comme une rose. Son corps était peint de cramoisi, sa figure de bleu ; et il avait la peau parsemée de paillettes d’argent natif. Ainsi, la face impassible, il s’assit sur une natte, et fuma une pipe de tabac.
Puis d’autres se formèrent en colonne carrée, peints de noir, et de rouge, et de blanc, et quelques-uns à mi-couleur, chantant et dansant devant leur idole Oki, faite de peaux de serpents bourrées de mousse et ornées avec des chaînes de cuivre.
Mais peu de jours après, le capitaine Smith explorant la rivière dans un canot, fut soudain assailli et lié. On le mena parmi de terribles hurlements à une maison longue où il fut gardé par quarante sauvages. Les prêtres, ayant leurs yeux peints de rouge et leurs figures noires traversées par de grandes barres blanches, encerclèrent deux fois le feu de la maison de garde avec une traînée de farine et des grains de blé. Ensuite John Smith fut conduit dans la hutte du roi. Powhatan était vêtu de sa robe de fourrures et ceux qui se tenaient autour de lui avaient les cheveux décorés avec du duvet d’oiseau. Une femme apporta au capitaine de l’eau pour lui laver les mains, et une autre les lui essuya avec une touffe de plumes. Cependant deux géants rouges déposèrent deux pierres plates aux pieds de Powhatan. Et le roi leva la main, signifiant que John Smith allait être couché sur ces pierres et qu’on lui écraserait la tête à coups de massue.
Pocahontas n’avait que douze ans et avançait timidement la figure entre les conseillers barbouillés. Elle gémit, s’élança vers le capitaine et mit la tête contre sa joue. John Smith avait vingt-neuf ans. Il portait de grandes moustaches droites, la barbe en éventail, et sa face était aquiline. On lui dit que le nom de la fillette du roi, qui lui sauvait la vie, était Pocahontas. Mais ce n’était pas son vrai nom. Le roi Powhatan conclut la paix avec John Smith et le mit en liberté.
Un an plus tard, le capitaine Smith campait avec sa troupe dans la forêt fluviale. La nuit était épaisse ; une pluie pénétrante abattait tout bruit. Soudain, Pocahontas toucha l’épaule du capitaine. Elle avait traversé, seule, les affreuses ténèbres des bois. Elle lui chuchota que son père voulait attaquer les Anglais et les tuer pendant qu’ils seraient à souper. Elle le supplia de fuir, s’il tenait à vivre. Le capitaine Smith lui offrit des verreries et des rubans ; mais elle pleura et répondit qu’elle n’osait. Et elle s’enfuit, seule, dans la forêt.
L’année suivante, les colons mirent le capitaine Smith en disgrâce, et, en 1609, il fut embarqué pour l’Angleterre. Là, il composa des livres sur la Virginie, où il expliquait la situation des colons et racontait ses aventures. Vers 1612, un certain capitaine Argall, étant allé faire du commerce parmi les Potomacs (qui étaient le peuple du roi Powhatan), enleva par surprise la princesse Pocahontas et l’enferma dans un navire comme otage. Le roi, son père, s’indigna ; mais elle ne lui fut pas rendue. Ainsi elle languit prisonnière jusqu’au jour où un gentilhomme de bonne façon, John Rolfe, s’éprit d’elle et l’épousa. Ils furent mariés en avril 1613. On dit que Pocahontas avoua son amour à un de ses frères, qui vint la voir.
Elle arriva en Angleterre au mois de juin 1616, où il y eut, parmi les personnes de la société, grande curiosité pour la visiter. La bonne reine Anne l’accueillit tendrement et ordonna qu’on gravât son portrait.
Le capitaine John Smith, qui allait repartir pour la Virginie, vint lui faire sa cour avant de s’embarquer. Il ne l’avait pas vue depuis 1608. Elle avait vingt-deux ans. Lorsqu’il entra, elle détourna la tête et cacha sa figure, ne répondant ni à son mari, ni à ses amis, et demeura seule pendant deux ou trois heures. Puis elle demanda le capitaine. Alors elle leva les yeux, et lui dit :
— Vous aviez promis à Powhatan que ce qui serait à vous serait à lui, et il a fait de même ; étant étranger dans sa patrie, vous l’appeliez père ; étant étrangère dans la vôtre, je vous appellerai ainsi.
Le capitaine Smith s’excusa sur l’étiquette, parce qu’elle était fille de roi.
Elle reprit :
— Vous n’avez pas craint de venir au pays de mon père, et vous l’avez effrayé, lui et tous ses gens, — excepté moi : craindrez-vous donc qu’ici je ne vous appelle mon père ? Je vous dirai mon père et vous me direz mon enfant, et je serai pour toujours de la même patrie que vous… Ils m’avaient dit là-bas que vous étiez mort…
Et elle confia tout bas à John Smith que son nom était Matoaka. Les Indiens, craignant qu’on s’emparât d’elle par maléfice, avaient donné aux étrangers le faux nom de Pocahontas.
John Smith partit pour la Virginie et ne revit jamais Matoaka. Elle tomba malade à Gravesend, au début de l’année suivante, pâlit et mourut. Elle n’avait pas vingt-trois ans.
Son portrait est entouré de cet exergue : Matoaka alias Rebecca filia potentissimi principis Powhatani imperatoris Virginiæ. La pauvre Matoaka avait un chapeau de feutre haut, à deux guirlandes de perles ; une grande collerette de dentelle roide, et elle tenait un éventail de plume. Elle avait le visage aminci, les pommettes longues et de grands yeux doux.
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dites33 · 8 months
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plage. Hier.
Le vieil homme et la mer. Le veil homme a découvert the Cure tardivement. Rattraper le retard. The Cure s'en charge. Le fond de catalogue concassé / compilé pour une poignée de francs et voilà le fan nouveau converti en moins d'une heure. Bonjour Charlotte. Bonjour Camus. Bonjour tristesse. Contemporaine. Le veil homme est alors trop jeune pour comprendre pornography. Une main dans la bouche selon Bayon. Un ou deux extraits suffisent à attiser sa curiosité. Le reste ? Une parfaite trajectoire. De la sécheresse punk à la déliquescence baroque. Mon tout barbouillé de rouge. À lèvres. Le vieil homme achète tous les disques. D'avant. Et ceux d'après. Mais cette pierre angulaire reste un objet rare. Naissance de la compilation qui ne se contente plus d'aligner les photos vintage. Elle fait parler les clichés jaunis entre eux. La conversation passionnante devient un jeu de miroirs. Qui a suivi qui. Qui a précédé. Le veil homme comprend qu'il possède autre chose qu'un simple 33 tours. C'est un kaléidoscope. Il y croise et croisera ses propres souvenirs. Sa jeunesse. Sa noirceur. Ses cheveux teints et exagérément crêpés. Le monde en noir et blanc dans le monde fluorescent de l'époque. Le noir et blanc vieillit bien. Wham était trop coloré. The Cure comme la version sonore d'une nouvelle vague qui aurait fait le pari que le bonheur des tristes c'était la tristesse. Ou l'exercer le mieux ? Un matin d'hiver. Sur une plage. Déserte et balayée par le vent. Ce vent qui burine un peu plus le visage du vieil adolescent. Staring at the sea. Et le vieil homme finira par confondre physiquement Robert Smith et Léo Ferré. Et le vieil homme finira par se confondre physiquement avec Robert Smith et Léo Ferré.
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