Tumgik
#Les Figues Press
ashtrayfloors · 1 year
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    2. Thus seen, i took the temperature of the.
    3. Ieri, in the present futuro
    4. mijloc
    5. Nimeni pe stradă. numai noi.
    6. lilas, lilas.
Ring out the hours.
    6. liliac: a blind bat holding up the roof of a cave         with his blind feet, or an armful of lilacs
    5. On the street no one to witness the street into a         street. (Where are we?)
    4. The middle of the story exposed like a bare belly.
    3. Time kept unfolding tomorrow. (When are we?)
    2. The word seemed alive: we began to pulse its         temperature.
—Oana Avasilichioaei & Erín Moure, from “Living Pr...” (I’ll Drown My Book: Conceptual Writing by Women, Les Figues Press, 2012)
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guineedirect · 9 months
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Évaluation des ministres : Dr Bernard Goumou dresse un bilan mi-figue mi- raisin
Conakry, 3 juillet 2023 – Juste trois jours après l’évaluation à mi-parcours des départements ministériels, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a conféré ce jeudi avec la presse nationale et Internationale massivement mobilisée pour la circonstance. Au cours de la rencontre, Dr Bernard Goumou fait le point sur l’évaluation à mi-parcours des départements ministériels.   A l’entame de son…
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efmarconi · 1 year
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Hasard concentrique (2016)
Mise en contexte : Concentrique; adj. Se dit de plusieurs figues qui partagent le même centre. L’art et la poésie partagent ce même centre, qu’est la création.
Cathy Bélanger artiste Presse Papier Marie-Christine Turcotte artiste Presse Papier Lynda Baril artiste invitée Ahad Moslemi Boursier Presse Papier 2016 Poètes invités du Festival de la Poésie Carole David (Québec) - Grand Prix Québécor 2016 Lyse Bonneville (France) Paul Bossé (Nouveau-Brunswick) Louis-Philippe Hébert (Québec)
Ce projet de livre d’artiste a été réalisé dans le cadre de l’édition 2016-2017 / Festival International de la Poésie, Trois-Rivières, Québec.
§  Coordination et animation de la Joute internationale de poésie, à l’Atelier Presse-Papier; 4 épreuves - Le compléter le savoir- Désembrouille-toi - À l’aveuglette - Au cœur 
§  Réalisation de 20 coffrets d’artistes en collaboration avec Isabel Boucher.
* * *
Gris | Connaissance
La profondeur - Les échanges - Les concepts - Les mots justes - Le paysage - Les émotions - Le chaos - Renaissance - Identité - La réparation - Les liens - Mystique - Le sens - L'autofiction - L'intuition expérimentale
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New month, new batch of SPD books that help get us through. <3
And May’s SPD Staff Picks are 20% off w/code SPDPICKS!
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leafromtree-blog · 3 years
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“Mais je suis malade”
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« Je reste chez moi aujourd’hui, je reste au pieu « Arrête tes conneries, lui dit Paul. Sors, il fait beau. Tu vas pas rester là à te gratter, et laisser ton corps se dissoudre comme une larve... « Mais je suis malade » « Tu parles, c’est qu’une excuse ! Une fois que tu seras dehors, avec tes amis, tu auras bien vite oublié tout ça. » « Mais quand est-ce que je saurais si mon corps va vraiment mal, si aujourd’hui, alors que je n’ai pas beaucoup d’énergie, un ventre ballonné, la tête lourde, une barre au front, tu me dis que tout cela, je peux l’ignorer ? comment savoir quand je dois m’arrêter pour me reposer ? Peut-on toujours se forcer à faire quelque chose ? » « Qu’est-ce que tu veux vraiment ? » intervint Joaquim « Comment ça ? » « C’est ça qui doit te guider, plus que ton état actuel et ce qu’il te donne comme indice sur ce que tu devrais faire. Au lieu de te demander ce que tu dois faire, comme s’il y avait une partie de toi, inconnue à ta conscience, qui te guidait, te le suggérait, demande-toi plutôt, en toute franchise : Est-ce que je veux me reposer ? Est-ce que je veux rester à la maison ? Ce n’est pas plus compliqué que ça. Si tu n’en a pas la force, tu ne vas pas honnêtement vouloir sortir. « Mais si c’était justement une impression ? Il m’est déjà arrivé d’être très fatigué le matin, d’avoir l’impression d’être incapable de sortir du lit. Mais de faire tout de même le trajet jusqu’à la gare avec mes affaires sur le dos, retrouver des amis et aller skier. Et finalement, sur les pistes, d’être content d’avoir pris cette décision. « Oui, mais justement, est-ce que tu avais envie d’aller skier en te levant ? « J’avais des doutes… « Tu avais préparé tes affaires, la veille ? tu étais prêt à y aller ? « oui « Tu voulais retrouver tes amis ? « Oui, mais je ne sais pas si c’était justement parce que je le voulais vraiment, ou parce que j’avais peur de ce qu’il penseraient si je ne venais pas. Ou plutôt, peur du jugement que je m’infligerais. En imaginant ce qu’ils pourraient en penser. C’est comme si toutes ces personnes étaient bien plus présentes en moi, qu’en elles-mêmes. C’est mal dit. Comme si je les fréquentais plus dans ma tête qu’en réalité. Et c’est là qu’une distance peut sans doute apparaître, entre ces personnes et la représentation que je m’en fais. En même temps, parfois, je me demande même s’il y a une différence entre les deux, car après tout, si l’on suit ce que l’on dit à propos de la physique quantique, il semblerait que l’univers entier n’existe que parce que je me l’imagine. Et... « Stop, arrête-toi une seconde. Qu’est-ce que tu es en train de faire là ? « J’écris. « Et comment te sens-tu ? « Bien, j’ai l’impression d’être totalement en accord avec moi-même, de créer quelque chose qui soit moi « Tu l’as, ta réponse « Oui, mais je ne veux pas m’arrêter. C’est comme si mes problèmes et mes doutes fournissaient la matière première de mon écriture. Et que si je m’arrête - car je pense les avoir résolus en écrivant -, je vais me retrouver face à une gouffre, j’aurais encore écrit seulement une page et puis je vais oublier ce que j’ai commencé là, passer à autre chose comme je le fais à chaque fois. J’ai peur du vide. Peur d’arrêter. Peur d’oublier, de passer à autre chose, de ne pas savoir continuer ce texte, d’avoir la flemme de me replonger dedans, de considérer que c’était juste l’histoire d’un moment, de ne pas savoir le lier au reste. « Faut-il tout lier ? Les œuvres sont authentiques en elles-mêmes.. « Oui oui mais les œuvres déjà pour parler d’œuvre il faut être pleinement impliqué, passer du temps sur quelque chose « Tu vois ce que tu es en train de faire ? tu recommences à dire « il faut »… « C’est vrai… « Est-ce que c’est ce que tu prétends faire, une œuvre ? « Non, mais c’est toi qui me parles d’œuvre. « alors j’ai mal choisit le mot. Mais tu aurais pu me rétorquer déjà, lorsque je t’en ai parlé, que tu n’avais pas comme but de… « Mais si, c’est quand même une forme d’œuvre que je veux faire « Pourquoi ? qu’est-ce que tu entends par œuvre ? « Le flow. Une pièce qui provient d’un état de flow. Comme Kind of blue, de Miles Davis. En une prise, c’est bouclé. Car c’est un instant qui est fait « éternel » « Et ce que tu fais là, c’est pas un peu ce que tu voulais depuis longtemps ? Prendre le temps pour toi, pour écrire ? Aboutir à quelque chose ?  Au lieu de courir à droite et à gauche, faire du ski, voir des amis, travailler, voir des filles, etc.. des « diversions.. » peut-être, en quelque sorte ? peur de faire… ce que tu as vraiment envie de faire… ? « Mais est-ce cela que je veux vraiment faire ? Me nourrir de mes problèmes pour écrire des textes ? « Penses-tu réellement que tu doives être malheureux pour écrire ? n’y a-t-il pas d’autres moteurs à l’écriture ? « C’est pourtant ainsi que je suis en train de créer ce dialogue… « Oui, mais attend, écoute. Ce n’est pas seulement les problèmes psychologiques internes qui permettent d’écrire. C’est ta capacité à fournir des arguments et des contre-arguments. La dialectique, en soi. Ce que Mélanie, et les psy en général, appellent.. je ne me rappelle plus, c’est un type psychologique le plus sain, le plus sain de tous disait-elle... Névrotique ? Pause « Mais là, lorsque j’arrête, regarde : j’ai peur, je sens que je vais à nouveau rien faire « Est-ce si mal que ca ? Qu’est-ce qui te presse, qu’est-ce qui est si urgent ? Que va-t-il se passer si tu ne fais rien ? n’est-ce pas aussi parce que tu as des moments de repos que tu as des moments de travail si productifs ? regarde la grande image « Mais j’ai peur de ce que je mange, je viens de manger une figue par exemple. Rien que d’y penser ça me tend, car je sens que demain je pourrais vraiment me retrouver à fleur de peau, parce que je n’ai pas profité du soleil, j’ai mangé alors que j’avais déjà des sensations désagréables au ventre, et je suis resté affalé sur mon lit « Affalé, vraiment ? Aujourd’hui, tu as déjà tendu ton Darbuka, appris les deux sons qui le composent, le Dum et le Tak, accordé ton Kalimba, lu, écrit ce texte (qui fait bientôt deux pages, donc plus qu’une…), et tu as pris conscience de toutes ces choses. Mais je sens que tu en veux plus, que tu veux le fin mot de l’histoire, tu n’est pas assez loin encore, tu veux comprendre la source ultime de ton mécontentement, et tu veux pouvoir être en paix avec toi-même. Alors tu fais des plans de vie, tu imagines ce qu’il te faudra, cette année, quelles vacances tu prévois, si tu vas lancer ta start-up, quelles passions prioriser, tu vas recommencer à lire « The organized mind » de Levitin, pour organiser ta vie, essayer de tout équilibrer, pour être OK… tu sais que c’est inutile ? « C’est inutile ? « Pas tout à fait, ça peut t’aider un peu. Mais ce n’est pas ca qui va te réconforter. « C’est une nana qui va te réconforter, matraque Francis. Une bonne meuf pour te caresser et te dorloter, et puis baiser quand même, faut bien le dire ! « C’est vrai les autres meufs, elles le sentent sûrement, si ça fait un mois que j’ai pas fait l’amour.. « Non, dit Joaquim « Qu’est-ce qui va me réconforter alors ? Tu allais le dire avant que Francis me parle de baise. « Rien. Tu es condamné à être névrosé. C’est ta force et ton tourment. Je te conseille de l’accepter, tu peux vivre tout à fait bien comme ça. Tant que tu le nieras par contre, tu vas constamment retrouver un jour ou l’autre cet état de déception que tu pensais avoir «dépassé », alors que souviens-toi, la vie n’est pas linéaire, mais circulaire. « Alors je peux juste me coucher là, et ça ne changera rien ? j’ai le droit d’être seul, de ne rien faire, d’être … d’être ? « Sois. C’est toi qui es ainsi. Rien n’est si grave. « Et tu penses probablement que maintenant c’est bon, t’as ta réponse divine, et que tu vas pouvoir être OK pour le reste de la journée ? » arme Francis « Dégage! « Et non, je pars pas comme ça… Il l’ignore « ... » Il va chercher un livre, mais sur le chemin, ses doutes le rattrapent : « Et soudain, à nouveau, j’ai peur de demain. De l’état dans lequel je vais être ce soir. Si je vais réussir à dormir ou non. Cela dit c’est agréable d’écrire tout ça. Certes j’ai mal au bide. Mais je vais pas déprimer pour autant, si ? En même temps, c’est bien du corps que dérivent toutes nos émotions. Donc si je me sens mal, c’est que j’ai fait quelque chose de faux. « Et si tu n’avais juste pas de chance ? » dit Joachim « Mais c’est pourtant bien le travail que je fais avec mon psychothérapeute, qui m’amène à changer ma façon de voir les choses et de me comporter, pour stopper mes douleurs. Donc inversement si j’ai encore mal, c’est que j’ai pas encore tout intégré « Mais il t’a bien dit que ça prendrait du temps. Et qu’il pourrait y avoir des rechutes. « Oui, mais j’ai bientôt 28 ans et j’ai peur de gâcher ma vie. Et il faudrait peut-être que j’ai des enfants à un moment donné. Et puis une femme, que je sois heureux quoi ! Ou alors que je voyage, que je fasse ce qui me plaise. Mais pas que je me retrouve chez moi, seul, mal à la tête, au ventre, à rien savoir faire, à écrire sans que personne n’en sache rien… « Est-ce que c’est pour les autres que tu écris ? « … Je sais pas ce que je fais. Je sais pas ce qui est important. Mais je suis pas très heureux dans cet état là. « Tu es malade, c’est normal. « Est-ce que je suis vraiment malade ? Et ça tourne en rond, comme ça…
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lightninginapuddle · 5 years
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Useless post because I’m bored aka French tip from a bored French.
We use vegetables and fruits in a lot of uuuh idioms? Phrases? So ... if you want to sound French, you can’t go wrong with these. This is just at the top of my head, I’m without a doubt forgetting a lot of them. Some of these are also super old and can be traced back to centuries ago which... I guess I can go into in another post once I’m bored again.
Apple = Pomme = 1) Être une bonne pomme (to be a good apple = ‘being naive’), 2) Tomber dans les pommes (to fall in the apples = ‘to faint’), 3) Haut comme trois pommes (tall as 3 apples = ‘to be small’)
Artichoke = Artichaut = Avoir un cœur d’artichaut (to have the heart of an artichoke = ‘to fall in love easily’)
Banana = Banane = Avoir la banane (to have the banana = ‘to have a big smile’, ‘to be happy’)
Beans = Haricots = 1) C’est la fin des haricots (it’s the end of the beans = ‘it’s over’ ‘it’s the end’), 2) Courir sur le haricot (de quelqu’un) (to run on someone’s beans = ‘to annoy someone’)
Cabbage = Chou = 1) Etre dans les choux (to be in the cabbages = ‘to be tired’), 2) Se prendre le chou (to take someone’s/oneself’s cabbage =‘to get annoyed, angry’), 3) Etre bête comme un chou (to be as dumb as a cabbage = ‘to be really dumb’)
Canteloupe = Melon = Prendre le melon (to take the canteloupe, also ‘Avoir la grosse tête’ (to have a big head) = ‘to have a big ego’)
Carrot = Carotte = 1) Les carottes sont cuites (the carrots are cooked = ‘it’s hopeless’), 2) se faire carotter (to get carroted = ‘to get scammed/ ripped off’)
Cherry = Cerise = C’est la cerise sur le gâteau (literally cherry on the cake, no mystery here you know that one).
Chestnut = Châtaigne = Se prendre une châtaigne (to receive a chestnut = ‘to get punched’)
Dandelion = Pissenlits = Manger les pissenlits par la racine (to eat the dandelion by the root = ‘to be dead’)
Fig and Grape = Figue et raisin = Être mi-figue, mi-raisin (to be half-fig, half-grape = ‘to be hesitant because half of it is great but the other isn’t’)
Leek = Poireau = Poireauter (to leek (lmao) = ‘to wait for a long time’)
Mushroom = Champignon = Appuyer sur le champignon (to press on the mushroom = ‘to go faster’, generally used when you’re in a car)
Nuts = Noix = *Quelque chose* est à la noix (it’s nuts = ‘something has no value’)
Onions = Ognions = 1) ��tre aux petits ognions (to be at the little onions (ish) = ‘to care for something/someone’), 2) S’occuper de ses ognions (to take care of our own onions = ‘to mind your own business’)
Peach = Pêche = Avoir la pêche (to have the peach = ‘to be energetic’)
Pear = Poire = 1) Prendre quelqu’un pour une poire (to take someone for a pear = ‘to consider someone naive’), 2) Couper la poire en deux (to cut the pear in two = ‘to find a compromise’ or ‘to share equally’), 3) Se fendre la poire (to crack the pear = ‘to laugh really hard’)
Plum = Prunes = 1) Compter pour des prunes (to count as plums = ‘to not matter’), 2) Se prendre/Recevoir une prune (to receive/get a plum = ‘to get a ticket for *speeding/bad parking...*’ OR ‘to get hit (*by a fist in a fight/...*)’)
Potato = Patate = 1) Avoir la patate (to have the potato = ‘to be energetic’), 2) En Avoir gros sur la patate (to have big on the potato = ‘to be disappointed’, you’ve been bottling up a lot), 3) Mettre une patate (to put a potato = ‘to punch someone’)
Salad = Salade = Raconter des salades (to tell salads = ‘to tell lies’)
Strawberry = Fraise = Ramener sa fraise (to bring their strawberry = ‘to cut off someone, to importune, to give your two cents without being asked...)
Turnip = Navet = C’est un navet (it’s a turnip = generally for a movie meaning ‘it’s bad’)
Wheat = Blé = Avoir du blé (to have wheat = ‘to have money’)
No wonder France is known for its gastronomy, we talk about food all the time...
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ladyseaheart1668 · 4 years
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Endless Summer Book 4 : Daughter of Vaanu (Chapter 44)
Description: A rush to rally after the series of attacks and abductions.
Tagging: @endlesshero1122 @mysteli @whatmcsaid @xo-endlessmayhem-xo @feartheendlesssummer @tigerbryn11
Chapter 44 : The Dark Hours
Caleb
“Dylan!” I shout down the hall, hoping my voice carries far enough. “Dylan, get over here!” I focus on pressing my hands to Tahira's wound, hoping the pressure will staunch the flow of blood. Tahira grits her teeth, groaning in pain, grasping my wrist with a bloodstained hand. I wince. Even bleeding out, she's got a grip like iron.
“Jesus! Careful, hero! You break my wrist, who's gonna make sure your blood stays on the inside?” I frown down at her. “How'd this happen anyway? Aren't you bulletproof?”
“It...was a knife,” she grunts. “And no. Not bulletproof. I'm not...equal to Superman. Just...”
“Caleb?” Dylan cuts her off as he hurries toward us. “What's going...on...?” He trails off, staring down at Tahira.
“Find something I can tie around the wound,” I order him. “Now!” He nods and runs off, and I look back down at Tahira. “What happened, Tahira? Who did this?”
“Avanti.”
“...Who's Avanti?”
She groans, shaking her head. “...Just...tell Grayson. He'll know.” She cranes her neck slightly, rolling her eyes upward, and for the first time I notice the bag she must have brought in with her. “...Suit's in there. Get it to Grayson. For...safe keeping...”
Dylan comes back, carrying a pillowcase. “...Best I could find,” he says apologetically, handing it to me.
“Shit, that's not gonna cut it for long. Goddamn, what a mess...” I resist the urge to rub a hand over my face, instead pressing the pillowcase against Tahira's abdomen. “Listen, Tahira. I'm gonna get you to the hospital. Just...gimme a minute to think here.”
“Please...take your time,” she mumbles, her eyes fluttering weakly.
“At least we know she can still be sarcastic.” I shake my head hard and turn to Dylan. “You and the kids need to get out of here.”
“And go where? And why?”
“Because I can't guarantee that I'm not gonna get caught trying to keep Miss Hero here from bleeding out! And in that event, I can't just leave you guys hanging here.” I reach into my pocket where I've tucked my phone and a credit card. “Here. Use that card to get as far from the city as you can get. Tahira's number is the first one under calls on this phone. You call it if you get in trouble, and I'll make sure there's someone safe to answer it. If I can, I'll call you when I'm clear.”
Dylan accepts the phone and the card, but he's frowning. “Won't the credit card be traceable?”
“I doubt anyone's gonna be looking for it.”
“Wait...this...Caleb! This says, 'Nyut Le'! Caleb, you stole from a priest?! The priest who's been taking care of my brother and cousins?! Where did you even get this?!”
“Got it from his room the night of the fire. Thought he might appreciate his wallet.”
“You stole his whole wallet?!”
“No, not the whole wallet! Left everything else on the altar at the church.”
“But you kept the credit card!”
“And that credit card bought your damn hamburger tonight, so you're welcome! Now shut up and do what I say! I gotta get Tahira to a hospital!”
Dylan is glaring daggers at me, but he stuffs the phone and the card into his pocket and runs back to join his brother and cousins. Clearly, the superhero bleeding on the floor takes priority over scolding me. Oh, fuck, she's not looking good.
“Tahira? Tahira! Come on, hero, stay with me!”
Opening her eyes seems to take colossal effort. “...I think...there was something on that knife...”
“Yeah, not sure I know what you mean by that, but that's not important. Hang on. I'm gonna sit you up and get this pillowcase secure. It's probably gonna hurt.”
“Yeah, that figu—ungh!” I ignore her groans of agony as I manuever her and myself around until I can get my belt off and around her waist to hold the pillowcase on her wound.
“Yeah, that's right. Just keep quipping at me.” With the only hand available to me, I grab her messenger bag and put it over my shoulder. Then I gather up the Hero of Northbridge in my arms and lift her off the floor. She whimpers like a helpless little girl. “...Don't go gentle, Tahira. That's not you. That's not the woman who punched the fire right outta me. So you hang on. Cause I'm gonna get you help.”
Jesus Christ, I can't believe I'm giving a pep talk to Dragonness. I can't believe I'm smuggling her out of here and tucking her into the back of my van, propping her up as comfortable as I can make her on all the crap I got piled up back here.
“Where's your phone?”
“B-bag...front pocket.”
I find what I'm looking for and get into the driver's seat, jamming my key into the ignition as I find Grayson Prescott in her contacts and put in the call. He answers within two rings.
“Hello, my darling.”
“Nice to know that's how you answer a call from your girlfriend, but I ain't her.”
“...Who is this?”
“It's Caleb. We've met.” I change the phone to speaker and drop it in the cupholder as I put the car in drive. “Tahira's hurt. I'm taking her to the hospital.”
“What? What happened?! How bad is it?! What hospital?!”
“Slow down, let me explain. I found her with a knife wound in her side. She's still here, but it's bad. She says it was someone named Avanti. Anyway, you gotta tell me where to meet you so I can drop off her suit and phone.”
“What hospital are you taking her to?”
“No, you aren't listening to me. You can't meet me at the hospital. You don't get to go to the hospital until her suit and phone are secure!”
“...Grayson...” Tahira's voice comes as a weak croak from the back seat. “Let me...”
In the rearview mirror, I see her shift and reach for her phone. Best as I can, I pass it back to her. Maybe she'll be able to talk sense into her boyfriend.
“...Grayson...”
“Tahira? Sweetheart, can you hear me?”
“I hear you. ...Grayson, I...need you to protect my suit. They'll take care of me...at the hospital. You...come see me when the other me is...protected. ...Understand...?”
“No, but I...” He trails off, letting out his breath in a trembling sigh. “...Yeah. Yeah, okay. I'll make sure your suit is safe. Tell Caleb to meet me outside Prescott Industries. I'm going straight there. ...You hold on, Tahira. I love you.”
“Love you, too.”
Varyyn
The moment my psychic connection to Alodia was severed, her mind locked to me behind a mental wall, I summoned a car service to take me to the dance studio. I called her phone on the way there, even though I knew she wouldn't answer. I called the studio, even though I knew she wouldn't be there. I arrived and searched around for the ambulance I had seen through her eyes just before our connection was broken. Of course, it was gone. By that time, her next class had begun, but of course, she was not there. That was when I called Jake. And then, on his advice, I call his sister. She answers, sounding sleepy and muddled. I suspect she was resting after a night shift, but I cannot be bothered to apologize for waking her. I make sure she knows who is calling, and then I pour out the story in a rush.
“...You need to file a missing persons report,” she tells me. “Be careful what you tell them about Alodia. Diego's disappearance is suspicious enough that it'll probably grab their attention, but you need to get as much information about Alodia from witnesses as you can, and search the local diners and shops to confirm that she isn't there.”
“I already know she isn't there!”
“So do I. But you can't tell the police you saw it in a telepathic vision. ...Tell them about Diego first. Then bring up Alodia as a concern because she isn't where you expected her to be. The two of them going missing at the same time will hopefully be enough to set off alarm bells.”
* * *
At the police station, the officer who speaks to me takes Diego's information, and a description of his appearance, and what I remember him wearing.
“And when did you last see him?”
“This morning. When he drove his friend Alodia to work. ...We all live together. Diego and I with Alodia and her husband and her husband's friend Mike.”
The officer raises an eyebrow. “You saw him just this morning? Why do you think he's missing?”
“I received a phone call from the college where he has been lecturing. He went in this morning for meetings with students. One of the other faculty called me to tell me that he had collapsed, and he was being taken to a local hospital. But when I arrived at the hospital, they said he was not there. They called the emergency dispatch to confirm where he had been taken to, but the emergency dispatcher apparently said that they had not sent an ambulance to the college at all.”
Throughout my speech, I can see the officer's frown deepening as he takes in the information. “...What time was this?”
I check my phone to give him an exact timestamp as to when I received the call from the school. When I show it to him, he squints at the screen.
“And then you called his friend? Alodia?”
“Yes. As I understood it, they were supposed to meet for lunch. But she did not answer her phone. Then I tried calling her work directly. When they said she had probably gone to lunch, I went there to see if I could reach her when she came back, but her next class was half an hour in, and she hadn't gotten back yet. I walked around to see if I could find her at any of the local shops, but she wasn't there.” I don't think I can hold back any longer. “Officer, I am worried about her, too. It isn't like her to miss a class, especially without telling anyone where she is going. And she is pregnant. Nearly full-term.”
“I see a couple of other calls on here. Jake and Rebecca?”
I nod. “Jake is Alodia's husband. He and his friend Mike are pilots. They are in the Caribbean at the moment, picking up some friends of ours who were there on vacation. I called him because I was worried for his wife as well as my husband, and I wanted him to know to come home. On his advice, I called his sister Rebecca, who is a police officer in Los Angeles. She told me that I should come file a missing persons report.”
He nods, his expression grim. “Based on what you told me, I think you should file two.”
Diego
I come to in the back of an ambulance, lying on the narrow coffee-colored naugahyde bench that juts out from the interior wall on the passenger side. The moment my consciousness returns, I know this isn't a legitimate trip to the hospital. Paramedics don't handcuff their patients' left hands to the handicap rails. The ambulance is definitely moving along at a good clip, lights dancing in amber, red, and white outside the rain-spattered window. I roll my head to the side and feel my heart sink. Allie is here. Unconscious and restrained on a stretcher. I crane my neck toward what has to be the driver's seat, but a tinted partition prevents me from seeing who's at the wheel. I turn my attention back to Allie.
“Allie?” I sit up carefully, reaching out with my free hand to cover hers. Her wrists are restrained, but I can easily reach her, at least.“Allie, can you hear me?”
Her eyelids twitch, but it's another moment before she starts to stir properly. Then her eyes fly open and she gasps like she just hit the air after being underwater. She struggles, but her restraints keep her from sitting up.
“Allie! Allie, calm down! I'm right here! It's okay!” I keep my grip on her hand, hoping the pressure is reassuring and not the opposite. She settles at the sound of my voice, her eyes flying to my face. Then, her gaze trails down my shoulder and arm to my shackled wrist.
“...It's not okay,” she whimpers. “Where are we?”
“Back of an ambulance. Beyond that, I don't know. Last thing I remember, a kid I thought was a student was holding a rag over my face. ...What about you?”
“Fiddler is alive. She did something to me. ...Diego, I can't reach Varyyn.”
The idea of Fiddler being alive made the blood rush out of my head, but what she says about Varyyn feels like a punch to the gut.
“Wh-what does that mean? Is he...okay?”
“He's alive. He's there. But...I can't...reach him. It's like...like I'm wrapped up huge coats and sweaters and a pair of mittens I can't take off, and he's an itch in the middle of my back that I'm trying to scratch through all the layers. Like he's a shadow on a wall in front of me, but I'm bound and gagged and my ears are plugged and I can't turn to see him.”
“...And he probably can't reach you, either.”
“I'm guessing not.” She rolls her gaze toward the ceiling, her blue eyes shimmering where the light of the ambulance's strobe catch them. “...They're after River.”
“...I wish I could say I was surprised,” I reply softly. “...You know who's behind this, don't you?”
“I can hazard a guess.”
I tighten my grip on her hand. “I won't let him hurt you, Allie. I won't let anyone hurt you.”
“I'm not scared for myself.”
“I won't let him hurt River, either.”
“I am scared for River. But she's not the only one I'm scared for.” She turns her gaze back toward me. “...Fiddler heavily implied she would hurt you if I didn't cooperate.”
I can't help swallowing nervously at that. “I...wish I could say that surprised me, too. But I guess it makes sense why they brought me along then.” I steel myself and shake my head. “You can't worry about that, Allie. You have to protect yourself and River above everything else.”
“If I can't reach Varyyn, that means we can't rely on our psychic link to tell him where I am. It's going to be up to police and detectives to figure out where we are. ...I'm only weeks out from my due date, Diego. What if...?”
It doesn't take a genius to guess what she's fretting about. “We'll think of something, Allie.” It's not a lie, but I'm totally aware that it's an empty reassurance. We'll do our best. But there's no way I can make promises. She knows it, too.
“I can't do this without Jake,” she whispers.
I hate that there is nothing I can say to that.
Varyyn
When the reports are filed, I am told to go home. To contact their family and friends in the area, and let them know that the reports have been filed. They say that they will contact me with more information when they have it, and that if I hear anything, I should call them. It is hardly a satisfying conclusion to my visit to the station. But with my link to Alodia still blocked, there is little I can actually do. I cannot track her. I cannot speak to her. I try to call Jake and Mike a few more times, but neither of them answer. I suppose they are busy flying home.
I do alert the other Catalysts as to the situation. I also summon my willpower and contact Alodia's aunt and uncle. But when I think of calling Diego's parents, my will leaves me. They don't even know who I am or why they should trust me. Instead, I quietly ask Alodia's aunt to alert them.
Within two hours, the doorbell chimes, and two uniformed officers greet me when I answer.
“Mr. Vaanti? You filed two missing persons reports a couple hours ago?”
“Yes, that's right.”
One of the officers looks at me with such sympathy that I feel my heart drop into my belly before she asks, “I don't suppose either of them have come home yet?” Those words bring a bit of relief threading through the dread. If either of them had been found dead, there would be no reason to ask if they had come home.
“No. Not yet.”
She sighs. “May we come in?”
I numbly step aside to let them in, and close the door after them. “Will you...sit down?”
“Yes, thank you.” They and I settle ourselves in the living room. “Mr. Vaanti, we have reason to think you were right to be suspicious. We've made inquiries. At the college in Costa Mesa, and at the studio where Ms. Chandler works. We've also gotten word from the Dominican Republic about an attack in Santo Domingo, and a yacht that lost contact in the Caribbean Sea. It seems Michael Darwin and Jacob McKenzie have also gone missing, along with Sean and Michelle Gayle. We are now treating all six of their disappearances as criminal investigations and suspected abductions.”
Rebecca
It's not just Diego. Not just Alodia. My brother's gone, too. And two of his friends from the island. The newlyweds, no less. Right in the middle of their honeymoon. I don't know how long I've been sitting and staring at my desk when a hand comes down to lightly rap the desktop with a knuckle. I start slightly, my eyes snapping up to find Dave Reyes standing over me, his expression concerned.
“I just heard. You okay?”
“My brother, my pregnant sister-in-law, and both of their best friends have been abducted. Should I be okay?”
“Ask a stupid question, I guess.”
“Captain Beckham already granted me personal leave. I'm just trying to get it together enough to gather my stuff and go home to argue with my parents about who's flying where.”
“Who do you think will win?”
“No one is going to win in this situation, Reyes. No one wins until this is over and they're home safe.”
Reyes is quiet for a moment. He puts his hands in his pockets and sits down on the edge of my desk.
“McKenzie...we both know you can't get involved in the investigation here. Hell, given the way things have unfolded over the past couple hours, I don't think anyone you know is gonna be involved...”
“You think the Feds are gonna take over?”
He shrugs. “With American citizens abducted in the Caribbean, it probably makes the most sense.”
“You're probably right,” I concede. “Interpol's probably gonna be a necessity, which might make LAPD the middleman slowing everyone down.”
“...You won't be involved in the investigation. ...But you know they're going to ask questions of you. It's your family on the line. You're a blood relative of one of the victims. They'll probably want DNA samples. Any information you can give on who might have done this.”
I slip him a sidelong glance. “Yeah, I know. I can provide samples. I'll give a statement when I'm asked. ...Why bring it up?”
“...Because...no one has missed the connection between the victims. Jacob McKenzie. Michael Darwin. Alodia Chandler. Diego Soto. Sean Gayle. Michelle Nguyen. Four of them were among the students who went missing in the Caribbean in 2018. Three came back six months later, one only reappeared about ten months ago. Jacob McKenzie was a fugitive from--”
“You don't need to tell me my brother's story,” I interrupt firmly.
“Right. Sorry. It's just...the way the six of them are connected, and their histories: two obvious candidates leap to mind. Two people who might want to hurt any one of those six. But they're both supposed to be dead.”
“...That's occurred to me, too. Are you saying you don't think they're dead?”
“I'm just letting you know what everyone's thinking. Preparing you for what kind of questions you might be asked. They're going to be looking into both Everett Rourke and Rex Lundgren to see if they can track down connections on the outside. They're going to want to know if your brother or sister-in-law confided anything in you. Any concerns, any hint that they might have felt threatened before today.”
I sigh. “I appreciate your intentions, Reyes, but I ain't a rookie anymore. I don't need you holding my hand for a little thing like questioning.”
“...Why did Diego Soto's husband call you?”
I look up sharply, narrowing my eyes. “What?”
“Varyyn Vaanti's phone records show that he called Alodia Chandler's phone twice after he realized Diego Soto was unaccounted for. Then he called her work. Then he called her husband. Then he called you. Before calling local police.”
“He called me because Jake told him to call me. Everyone involved was panicking, and I am a cop they know and trust. I was also on the list of folks to call if Alodia went into labor while Jake was away. In any case, I told Varyyn to make a missing persons report to the local police.” I narrow my eyes further. “Are you suggesting something, Reyes?”
“No. ...No, I'm not suggesting anything. I'm sorry. You know how it is. You get a case and jump on anything that looks a even a little out of place.”
I don't respond immediately. I'm actually a little hurt by his questioning. But I do get it. And I honestly can't deny that it looks a little strange. Even with a cop for a relative, most people would go to 911 first. And especially considering that to most eyes, my connection to Varyyn is a tenuous link at best—the sister-in-law of his husband's best friend—that call probably stands out as an anomaly. It still stings that he would be so quick to cast suspicion on me. But the truth is, there is a lot that I have to hide. To protect Varyyn. To protect Diego Soto. To protect my brother and people who matter to him. I stand, grabbing my wallet, keys, and phone from my desk and slipping them into the pockets of my jacket.
“Nice to know I'm trusted around here,” I mutter. “I gotta go. Need to pack a bag. I'm gonna head down to Orange County to comiserate with people who actually care about my brother and his people. Maybe offer some support to my brother's close friend whose husband has just gone missing.”
I step away from the desk, turning to go, but Reyes catches my arm. “Hey. McKenzie. Look, I'm sorry. I honestly didn't mean to imply anything. I trust you implicitly.”
“Do you?”
He grins reassuringly. “After the Tull case, I knew I could trust you to do your duty. To protect and serve. It was in the mess with Haley Rose afterwards that I knew I could trust you.”
I sigh, the anger bleeding out of me with the breath. That case had most of the Venice Beach police force divided, with most of us unsure of who we could trust, even among our own ranks. As it turned out, there were a few dirties we were right to be suspicious of. It's no small thing for Reyes to suggest that he trusted me during that dark time.
“Listen, Reyes. I don't know anything for sure. Everything I'll say here, I'll say to whoever officially questions me. ...What I know is that Alodia Chandler never believed Rourke was dead. Neither did my brother, and neither did Rourke's own kids, according to Jake. ...Never actually got my brother's response when I told him Rex Lundgren was dead, but I wouldn't be surprised to find he didn't believe it. It might just be that it's hard to believe your own personal Inspector Javert is dead. ...Maybe Rourke was more of a Captain Ahab to Alodia. Either way, it might have been paranoia. ...But now we've got six people missing, and the first two people everyone knows they have in common are Everett Rourke and Rex Lundgren.”
“...Which is more than enough to make anyone paying attention start to quesiton whether vengeful ghosts might be a thing.”
“I don't know about ghosts. But I'm not ruling it out, either.”
Kenji
I get to the hospital, and I'm not at all sure where to go. All common sense and rationality is drowning in the knowledge that Tahira is hurt. I end up running into the emergency room and babbling something to the receptionist about how I'm looking for my friend, but I can barely even get her name out. Then her mother calls out my name, and there's a moment of relief. But the look on her face makes my heart sink again.
“Rochelle, is she okay? Please tell me she's okay!”
Rochelle enfolds me in a tender embrace, then leads me away with a hand on my back. “Come on, sweetie,” she says softly. “Come wait with the rest of us.”
She leads me to where Grayson, Eva, Dax, and Poppy are all clustered together on their chintz-covered waiting room chairs. Dax and Poppy snuggle together, clutching each other for comfort, while Grayson sits with his elbows on his knees and his face in his hands.
“She's in surgery right now,” Rochelle explains. “They have to repair whatever the knife damaged.”
“She'll be okay,” Dax murmurs. “She's...she's Tahira. She's strong. Stronger than anyone...”
“Of course she will,” I agree. “I mean...she has to be. ...Right?”
No one answers me directly. Grayson flinches slightly, and looks down at his hip, where I realize I can see the light of a phone screen glowing through his pant pocket. He fishes out the phone, a frown creasing his forehead.
“...This is Tahira's phone,” he murmurs.
“Who's calling?”
“Aleister Rourke.”
“He won't have heard yet,” Rochelle says softly. “He should be told.”
“...Right. Um...” After a brief moment of internal deliberation, tapping the back of the phone lightly against his palm, Grayson stands and moves to a more private area to take the call. Or at least as private as a person can get in the waiting area of a hospital emergency room. With nothing better to do, I find a seat next to Eva. I pull out my phone and try to play a stupid Match-3 game, but I get frustrated way too easy, and I've given up on trying to distract myself by the time Grayson comes back.
“Hey...guys...there's something I need to discuss with you all. Discreetly.”
There's no mistaking his general meaning. The hero response Eva and I are conditioned to takes over, and we both stand up. Dax and Poppy hesitantly stand up a few seconds afterward. Rochelle looks questioningly at Grayson, her reluctance plain in her eyes. When he subtly shakes his head, she exhales with relief and nods. The rest of us follow Grayson to a quiet corner of the lobby.
“So, what's the trouble?”
“Kidnappings. Five out of twelve Catalysts, plus Mike Darwin have all gone missing. Alodia among them.”
“...So, Alodia's gone missing on the same day Tahira was attacked. That's not at all suspicious.”
“There's more. ...Caleb was the one who found her and brought her to the hospital. Apparently, she told him that it was a Vaanti who attacked her.”
“A Vaanti? In Northbridge?”
“Hey, Grayson, look alive,” Eva hisses. “Couple of uniforms. Look like they're coming our way.”
We collectively turn in the direction Eva is looking. Sure enough, two uniformed police officers are coming our way. Not that their presence is a huge surprise. I don't know who exactly might have called the police, but a young woman coming into the hospital with a stab wound probably isn't the sort of thing that slips under police radar. I know that Eva and I recognize both of them, Officer Dawes and Officer Stevenson, but they don't know us outside of our super costumes, so we don't greet them as if we're familiar.
“Grayson Prescott?” Officer Dawes starts, ignorning the rest of us.
“Yes, that's me. What can I do for you?”
“Well, hopefully help us answer a few questions.” She glances back at the rest of us. “...Friends of yours?”
“Yes. And of my girlfriend. Tahira.”
“Well, if they have any information that could be useful in discovering who attacked her, we'll be happy to interview them. But...for the moment, we're here to ask about your father. It appears he's managed to break his electronic tag. We don't know where he is.”
Jake
My senses come back to me in a jumbled rush. I feel like Mister Potato Head trying to put his features back together in Toy Story. I'm not sure what exactly hits me first; the loud humming, the faint sour odor lingering under something cloyingly sweet, the aching in my shoulders and neck, the hard surface vibrating underneath me, or the feeling that my mouth is stuffed with cotton. I know the headache doesn't come on until I open my eyes, but then it's like someone stuck my head in a vise, and I can't keep from groaning.
“Jake? Take it easy, buddy. Take it slow.” The voice is weak, and barely audible over the humming, which only seems to be getting louder. But it's familiar. I fight against the pounding pain in my head to open my eyes and find the source.
“Sean?”
“Yeah. It's me. Michelle's here, too. Don't rush yourself. We were all drugged. You're probably gonna feel like puking in a minute.”
My hands are cuffed behind my back, I realize after a moment. Shit, my head feels like its been weighted with wet cement. But the vibration of the surface underneath me is starting to make the deep canals of my ears itch maddeningly. I grit my teeth and carefully push myself upright, using any surface I can for support. As I finally get myself sitting up, I realize where the cloyingly sweet odor is coming from. I'm in an airplane lavatory, and I'm looking into the bowl of the toilet, smelling the chemical cleaners. That's when the nausea hits, and all I can do is pitch forward and hurl the contents of my stomach into the bowl. Sweat blooms over what feels like every inch of my body, and when I finally sit back, I've got muscle cramps where I didn't even know I had muscles. But I do manage to notice that Sean and Michelle are indeed both crammed into the room with me, also in shackles—and that this is no commercial plane. This lavatory is too big to be on a jet designed to hold as many passengers as it can cram inside. And while it isn't as lavish as the lavatories on Castor or Pollux—or any of the jets in the Rourke fleet that I've ever flown for that matter—it's got enough space to change clothes, with a vanity and mirror for freshening up, even a tiny shower space that could maybe fit two people if they squished together.
“...We're on a plane,” I mumble.
“Yeah,” Sean agrees.
“...Ain't no Rourke plane.”
“Don't believe it is, no.”
“...We were on a boat last I knew.” I smack my tongue against the roof of my mouth. They both feel papery. “Shit, feels like I'm trying to chew cottonballs. What the hell'd they drug us with?”
“Based on the symptoms now,” Michelle says weakly, “I'd guess some kind of ketamine cocktail, maybe mixed with Rohypnol or GBH, and probably slipped into the drinks on the yacht.”
“Without us noticing?” Sean wonders.
“Arachnid,” I respond by way of an explanation. “They were probably wearing stealth suits. And I bet the delays in Santo Domingo had something to do with them.”
“You sure it's Arachnid?”
“Got a good look at one before I passed out. There's no mistaking that emblem.” I slump back against the nearest vertical surface that can support me. “I was running to tell you guys. ...Varyyn called me just before I started to feel whatever they put in my beer. ...Fiddler's got Alodia. Diego's gone missing, too. Had just enough time to take a call from Mike before I actually passed out. ...Think Lundgren's got him.”
“Oh, god...”
I close my eyes, feeling my jaw tighten. “...I shouldn't have left her...”
“We'll get her back, Jake,” Sean promises. “We'll get them all back. We'll find a way.”
“We might wanna wait for the drug cocktails to wear off first,” Michelle suggests. “And maybe for this plane to land. ...Remember, we're not on the island anymore. The world is alive. There are police out there who will help track them and us down.”
“I ain't gonna just sit on my ass waiting to be rescued while my wife's in trouble.”
“Jake, you're currently handcuffed in a bathroom 30,000 feet up in the air, with some combination of roofies and special K working their way through your system. You can't help anyone until you are literally and figuratively on more solid ground. ...We're not going to wait around to be rescued. But we do have to wait for a little while before we can be of any use.”
She's right, obviously. But I don't have to like it. But before I can answer, the lock on the lavatory door clicks and slides open. An Arachnid soldier enters, in full armor with her face covered. I'm only guessing she's a woman based on the shape of her body, but even that's speculation under the bulky armor. But more important than her sex is the fact that she has a large bottle of water in her hand. She locks the door behind her and goes over to Michelle, unscrewing the cap on the water bottle.
“Open your mouth.” Michelle obeys, and is rewarded with a few deep swallows of water. The soldier moves on to Sean. I can't help but eye the water bottle as I struggle to summon saliva to my tongue to ease the pain of dehydration. The way the water gurgles and flows against the clear plastic as Sean gulps it down is amplifying the pain. When it looks like the soldier is about to recap the bottle, I can't help but make a noise that sounds way too much like a whimper for my taste. I can't see her face, but I can feel her smirk as she turns to me, holding the cap loosely over the bottle's mouth.
“Did you say something? I didn't catch that.”
“...Kinda hoping I could trouble you for a sip of that water.”
She tips the bottle back and forth lightly. The water ebbs and flows against the edges. Clear, clean, cool, graceful in its natural movements, the way it changes shape. Good god, my mouth feels like sandpaper.
“Feeling thirsty, Wolf? Not surprised. The stuff you chugged with your beer will make you wake up with a mouth full of cotton.”
“Oh, god. Are you someone I pissed off?”
“Don't be needlessly cruel,” Sean says lowly, glaring.
“And how cruel do you think I need to be?”
“You gave us water. Just let him have some, too.”
She hums thoughtfully, as if she's actually weighing her options, considering whether to give me a drink.
“Did I piss you off?” I ask again. “Or are you just trying to impress your boss? Is Lundgren here?”
“Wouldn't you like to know.”
“That'd be why I asked.” It takes all the will I can summon to get that out without coughing.
The soldier twists the cap off the bottle and holds it out to me. I edge forward, wary, but too thirsty not to take the bait. But she lets me get my mouth around the bottle. Of course, in the next moment, pain flares in my scalp and my neck as she yanks my head back and upends the bottle. I hear Sean and Michelle shouting. Water pools at the back of my throat, flooding up into my mouth. My cheeks expand painfully, but the flood doesn't stop. Precious drops are trickling out the corners of my lips. I have to swallow. I gulp, spasming as about half the massive mouthful goes down my windpipe. I just manage to catch Sean shouting, “Get off him!” before I'm forcefully released and I pitch forward, spitting out the mouthful and crumpling to the floor. I lie gasping and coughing, shaking with the effort of clearing the water rattling around my lungs and sinuses. There's a scuffle near my head. Sean grunts in pain and Michelle yelps. I see Sean slump against the wall, sinking to his knees, and the soldier's boots retreat. The door clicks shut behind her.
“S-Sean...” I croak around another cough. “Wha-what'd she do? You okay?”
“I'll be fine,” he answers, but his voice is strained. “Think I'm gonna have a hell of a shiner, but I'll be okay.”
Weak and shaky as I feel, I manage to get on my knees again, at which point I make out Sean on his knees with his head bowed, and Michelle straining with the effort of passing her shackled hands under her bottom and drawing her folded legs through the loop. She succeeds, wincing slightly at the way she has to twist her wrists to do it, but getting her hands in front of her without breaking anything. She crawls over to Sean, gently tipping his face upwards to examine the bruise already forming under his eye. I can't help but notice the wet patches on the thighs of his pants where I must have sprayed them when I spat out the mouthful of water. Michelle scoots toward me.
“Are you okay?”
“Kinda feel like my sinuses are melting, but yeah. I'm okay.”
“Did you manage to get any water down the right tube?”
“Enough I ain't gonna die of thirst.”
“Good.” She exhales slowly. “Okay, clearly we all need to tread lightly here. Doesn't seem like it takes much to set that one off, and I think we should behave as if they're all going to be like her.” She's mostly looking at Sean when she says this, and he seems to feel her stern gaze, too. He scowls, even though the way he winces suggests that it makes his eye hurt.
“You look as if you want me to apologize for not letting Jake be...waterboarded.”
“I would never want you to apologize for that. But we really gotta be careful here. The more we fight, the more they'll want to restrain us. And the harder it's going to be for us to help ourselves or the others.”
Varyyn
The decision is made that Rebecca will stay at the beach house with me. So will Alodia's aunt and uncle, Raj and Lila, and Jake's parents when they fly in from Louisiana. Rebecca encourages this arrangement, saying that her parents and Alodia's aunt and uncle can draw strength from one another. For my part, I cannot argue with her. I do not want to argue with her. My soulmate is missing, and my instinct is to surround myself with a village worth of people to support me, like I would have had back in Elyys'tel. I cannot bear to be alone in this massive house with only my fear to keep me company, not when there is little I can do myself. Needing to wear my disguise at all hours is hardly that great a sacrifice.  
Raj and Lila arrive first, and Raj immediately sets to making sure there will be food to keep everyone's bellies full.
“Brain food,” he declares. “Food to keep our strength up with. And something to do to distract me until we get more news.”
Rebecca arrives soon afterward. “I took personal leave from work. I'm here as Jake's brother and Alodia's sister-in-law. There isn't anything I can do officially,” she explains apologetically. “With my own family involved, I'm considered too close to the case. There could be a conflict of interest, or I might not be objective, or my emotional involvement might make me sloppy.”
“So, you just have to wait like the rest of us?” Raj asks.
“Unfortunately, yes. Though I am guessing none of you are just waiting around...”
“At the moment, there isn't much for us in this room to do,” Raj admits. “But...no. I'm pretty sure all the Catalysts are doing whatever they can to track our friends down.”
Rebecca sighs. “I won't tell you to stop them,” she says. “But just like when you got Alodia back to her family, y'all better make sure you got your stories straight. And that you cooperate with the authorities. If suspicion turns to any one of you guys because the cops get a whiff of something off, it'll impede the investigation. ...You can't act like you're on the island anymore, with the world burnin' outside of it.”
As if to emphasize her point the doorbell chimes. “...I expect that will be Alodia's aunt and uncle,” I murmur.
I unlock the front door and pull it open. My gaze falls on Molly and Rob Fisher—and then my throat constricts when I realize they are not alone. Two people stand behind them. People I have never met, who I never expected to meet, but whom I have seen in pictures.
“...May we come in?” Molly asks softly. I swallow, numbly pushing open the storm door and standing aside to admit Alodia's guardians—and Diego's parents.
I think my expression must reveal my shock and distress, because Molly gently lays a hand on my shoulder.
“I'm sorry to spring this on you, Varyyn. But...Ramona and Eduardo are Diego's parents. We all supported each other the first time the kids went missing, and I couldn't leave them without support now.”
I grit my teeth, sending pain pulsing through the muscles in my jaw. “...Do they know?” I ask in a low whisper that I am sure Diego's parents can still hear.
“No. I leave that to you to tell them.”
“Tell us what?” Eduardo asks, frowning warily at me.
So, Molly will leave it to me to explain to Diego's parents who I am to them, but she brings them face to face with me without warning, leaving me without a great many options. I could simply ignore Eduardo. Tell him that it is not important. But it is likely he will know otherwise. It is likely that he will guess the truth, and I do not know whether it is better to confirm it or allow him to deny the truth to himself. I did not want it to be this way. If this meeting ever happened, I wanted it to be on Diego's terms and mine, not Molly Fisher's. But the moment is here now, and I find myself unwilling to lie.
“Ramona and Eduardo Soto, my name is Varyyn. And I am married to your son.”
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Onigiris aux pruneaux et oignons caramélisés 
Mo&MO se sont lancés dans la préparation d’un casse-croute traditionnel japonais: les onigiris ! Ce sont de petites boules de riz vinaigré, entourées de nori, dont le coeur est délicieusement garni ! 
Il y a souvent de l’umeboshi à l’intérieur, une petite prune salée très populaire au japon... Mo a mit au point un fourrage aux pruneaux, figues et oignons caramélisés qui sont plus faciles à trouver dans la région et aussi plus sucrés !
MO et Api s’occupent de former les boulettes au creux de leurs petites mains habiles et salées, on va se régaler !
Tu vas voir, c’est une super recette !
Voilà ce qu’il te faut pour le riz:
-500g de riz à sushi -un bol d’eau froide -du sel à volonté -quelques feuilles d’algues nori -6 cuillères à soupe de vinaigre de riz ou de cidre -4 cuillères à soupe de sucre -2 cuillères à café de sel 
il te faudra pour la farce des 10 onigiris :
-6 pruneaux séchés -un oignon -3 cuillères à soupe de cidre -4 figues mûres -de l’huile de tournesol -un peu de sauce soja sucrée
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
MO te conseille de t’occuper du riz en premier, afin qu’il ait le temps de refroidir pendant que tu prépares le reste de la recette. C’est parti pour la marche à suivre !
>Avant de cuire le riz, rince-le plusieurs fois en le brassant dans l’eau et en l’égouttant, jusqu’à obtenir une eau plutôt claire. 
>Lorsque l’eau est suffisamment claire, égoutte le riz une dernière fois. - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - >Prépare une casserole avec 800g d’eau froide, verses-y le riz tout de suite. Place la casserole sur feu doux, avec un couvercle, et patiente jusqu’à la première échappée de vapeur.... >Dès que tu aperçois de la vapeur, augmente sur feu moyen pendant 1 minute tout pile ! >Puis remets sur feu doux, toujours à couvert, et chronomètre 12 minutes de cuisson. >Au bout de ce temps, coupe le feu, laisse le couvercle en place et attends 10 minutes que la vapeur achève une cuisson douce... 
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Cela te laisse libre pour préparer le vinaigre sucré, que tu pourras ensuite verser sur le riz pour le parfumer : >Dans une poêle sur feu doux, fais chauffer le vinaigre, ajoutes-y le sucre et le sel. Mélange un peu pour diluer, puis coupe le feu après quelques minutes, lorsque tu as obtenu un liquide homogène. >Après 10 minutes de repos, tu peux ôter le couvercle de la casserole de riz ! Verse le vinaigre sur le riz, et mélange grossièrement avec une spatule pour le répartir sans casser le riz. >Laisse refroidir le riz pour le travailler sans te brûler les doigts ! Tu peux le transvaser dans un saladier pour qu’il perde quelques degrés. En attendant, tu peux commencer la belle garniture ! - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
C’est facile, tu vas voir, le tout est de laisser un peu compoter ton mélange pour le rendre délicieux !
>Epluche et débite l’oignon en petits cubes >Taille les figues en petits morceaux ainsi que les pruneaux, que tu débarrasses de leur noyau. >Dans une poêle, fais chauffer 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol, quand c’est bien chaud, fais y revenir brièvement les oignons en les arrosant d’un peu de sauce soja. >Passe en feu doux, remue bien pour ne pas les laisser bruler ! Ajoute le cidre et laisse compoter 7 minutes.
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>Remonte un peu de feu et ajoute figues et pruneaux, remue et laisse cuire encore 10 minutes en surveillant. Si tu remarque que ta farce attache un peu au fond de la poêle, pas de panique c’est ce qu’il faut ! utilise simplement une spatule de bois pour décoller et mélanger à nouveau. Baisse le feu si besoin !
>Une dernière pincée de sel, coupe le feu et réserve ! On va passer à la formation des petites balles !
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Pour confectionner les onigiris, organise ton plan de travail avec : le saladier de riz cuit, un bol d’eau froide pour rincer tes mains entre chaque modelage, une salière, une grande assiette, et la garniture accompagnée d’une petite cuillère. Tu peux travailler en équipe pour plus de convivialité ! C’est très simple : à chaque fois que tu saisis du riz, tu mouilles tes mains dans l’eau froide (pour empêcher qu’il ne colle). Saupoudre deux bonnes pincées de sel sur tes mains humides pour bien le répartir, et ainsi donner du peps à tes bouchées de riz ! 
Les onigiris se forment en deux étapes, en deux demi-boules : d’abord une petite, que tu creuses et que tu garnis de ta préparation, puis une deuxième boule pour refermer le tout. >C’est parti ! Mouille et sale tes mains, et attrape une petite poignée de riz. >À l’aide de tes deux mains, presse le riz en une boule compacte et ronde. >Garde cette boule dans l’une de tes mains, et creuse un petit puits dans le riz, peu profond pour ne pas fragiliser la boule ! >Remplis avec une petite cuillerée de garniture, attention de ne pas déborder ! >Mouille ta main libre pour reprendre une petite poignée de riz, et dépose-la par-dessus le puits de garniture pour refermer. >Avec tes deux mains, presse doucement et roule le tout pour obtenir un bel onigiri ! >Dépose les onigiris dans une assiette au fur et à mesure... >Lorsque tu as épuisé tout le riz, tu peux découper des bandes fines de nori, et enroule-les autour des onigiris !
Si tu n’es pas trop pressé de tout manger, laisse-les reposer au réfrigérateur 30 minutes à 1 heure, ils seront plus fermes à déguster ! Et voilà un bon petit en-cas à partager !
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traces-ecrites · 2 years
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« Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. » dit-on. Et bien tant pis, le monde ne m’appartiendra pas. Puisqu’on dit la même chose de l’avenir et que le passé est passé, je me contenterai du présent. Je suis capable de me lever tôt quand cela s’avère nécessaire. Il m’est déjà arrivé de contempler la magie d’un lever de soleil. Cependant, le matin, j’aime bien démarrer ma journée en douceur. Je ne suis pas "du matin", pourquoi devrais-je changer cela ?
Les jours où je peux me le permettre, quel bonheur de ne pas avoir �� courir dès le réveil. J’apprécie de m’accorder un sas de transition entre les rêves de la nuit et l’activité de la journée. J’aime les pensées qui apparaissent parfois dans la douce clarté du matin. C’est ainsi que j’ai reçu l’inspiration de cette Trace écrite. J’ai un petit carnet sur ma table de chevet, où je note les souvenirs de lambeaux de rêves ou les idées précieuses qui jaillissent quelquefois.
Comme tout le monde j’imagine, j’ai mes petites habitudes, mes petites manies du matin. Pas forcément dans cet ordre : m’étirer, vérifier le fonctionnement de mes articulations, boire un verre d’eau tiède, consulter l’agenda de la journée, aller aux toilettes, préparer mon petit déjeuner, nourrir le chat, prendre quelques nouvelles du monde extérieur (sans me laisser entraîner par leur flot), faire ma toilette, m’habiller…
J’aime beaucoup prendre mon petit déjeuner debout, dans ma cuisine, en contemplant le paysage par ma fenêtre. Les deux pieds bien posés côte à côte sur le sol, le regard perdu dans le lointain, observant le décor immobile et changeant, laissant mes pensées passer dans ma tête. Certain·e·s, le matin, s’assoient en tailleur sur un zafu pour méditer. Moi, je médite debout dans ma cuisine !
Mon kéfir d’eau
Je me livre à un rituel essentiel pour démarrer ma journée : je prépare mon kéfir du jour ! Je déroule la procédure avec méthode, en lui accordant toute mon attention. Je rassemble d’abord tous les ustensiles et ingrédients nécessaires : la bouteille vide, le bocal n°1, le bocal n°2, la carafe d’eau, le tamis très fin, l’entonnoir à bouteille, l’entonnoir à bocal, la cuillère, le presse-citron, le sucre, le demi-citron, la figue sèche, l’arôme du jour.
Le processus commence par la fin. Je vide et filtre le bocal n°2 dans la bouteille vide, en utilisant le tamis fin et l’entonnoir à bouteille. J’obtiens ma bouteille de kéfir du jour, à mettre au frais ou à boire à température ambiante, au choix. Je rince soigneusement le bocal n°2 et le tamis. Selon que l’arôme de la veille récupéré dans le tamis est un fruit ou une plante, je pourrai le manger ou je le jette.
Je retire du bocal n°1 le demi-citron et la figue de la veille. Je vide et filtre le bocal n°1 dans le bocal n°2, en utilisant le tamis fin et l’entonnoir à bocal. Dans le tamis, je récupère les grains de kéfir. Dans le bocal n°2, le kéfir en cours de préparation, pour le 2e jour de fermentation. J’ajoute une cuillère de sucre (pour relancer la fermentation) et l’arôme du jour (plante ou fruit). Je ferme le bocal n°2 de façon non hermétique. Je rince le bocal n°1.
Je vide la carafe d’eau dans le bocal n°1. Je presse le demi-citron. J’ajoute dans l’eau le demi-citron et son jus, 2 cuillères de sucre, les grains de kéfir et la figue sèche. Le bocal n°1 contient le kéfir en cours de préparation pour son 1er jour de fermentation. Je le ferme de façon non hermétique. Je remplis la carafe d’eau. Je rince soigneusement les ustensiles. Je range les 2 bocaux à l’abri de la lumière.
Quand je mets la figue sèche dans le bocal n°1, avec l’eau, le citron, le sucre et les grains de kéfir, elle coule au fond du bocal. Un indicateur que la fermentation se déroule bien est que la figue va peu à peu remonter jusqu’à flotter à la surface. Quand je la récupère le lendemain, elle est moelleuse, fondante et délicieuse : une petite récompense à déguster à la fin du rituel !
Je varie chaque jour l’ingrédient qui sert à aromatiser mon kéfir. Cela peut être des fruits frais ou secs (j’évite les agrumes). Jusqu’à présent, j’ai bien aimé les myrtilles, les framboises, les cerises, les raisins (le kiwi n’était pas terrible). Les plantes offrent de larges perspectives. Mes préférées pour le moment : le thym, l’aneth, le basilic (frais). J’ai testé aussi avec le thé vert à la réglisse qui est mon infusion du matin préférée. J’ai beaucoup aimé le résultat obtenu avec le kéfir. Je vais donc essayer avec d’autres plantes à infusion.
La photo montre tous les ustensiles et ingrédients que j’utilise au cours de mon rituel. Les plus observateurs ou observatrices en auront remarqué un dont je n’ai pas parlé. Cherchez bien, c’est le plus petit. Il s’agit d’un cure-dent. À quoi sert-il ? À retirer les grains de figue coincés entre les dents ? Non, ce n’est pas ça. À ménager une petite entrée d’air avec l’entonnoir à bouteille. Sans le cure-dent pour caler l’entonnoir, le kéfir ne coule pas dans la bouteille !
L’ingrédient essentiel, c’est l’eau. Elle est censée être aussi pure que possible : eau filtrée ou eau de source. Je me contente de l’eau du robinet, en la laissant décanter dans la carafe pendant 24 heures. Et je lui ajoute un ingrédient secret : l’amour ! Pendant que je la verse, je lui apporte tout le bien, tout le bon, toute la force et la douceur que mon cœur peut offrir. Et je laisse la magie agir…
Et puis, évidemment, il y a les grains de kéfir. Ils se présentent sous la forme de petits granulés blancs, translucides, à l’aspect un peu gélatineux. Ce sont des organismes vivants, qui se développent au fil du temps. Leur croissance est variable : chez moi, l’augmentation n’est pas très rapide. L’usage est de donner l’excédent à d’autres personnes. C’est ma belle-sœur qui m’a offert de quoi démarrer ma fabrication. Un grand merci à elle.
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aureliablr · 3 years
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marts35 · 3 years
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SÉANCE #12 | Trump et Twitter, les deux ne font qu’un !
La démocratie est un sujet dont tout le monde parle. L’élection de Donald Trump aux élections présidentielles américaines en 2016 et sa défaite de cette année ont été fortement discutées sur les médias numériques. Donal Trump est lui-même un fervent utilisateur de Twitter. Trump utilise cette plate-forme surtout pour faire circuler de fausses informations, attaquer ses adversaires ou alors pour répondre aux critiques. Il est probablement le seul président des États-Unis a tweeté lui-même, et non une personne de son équipe ce qu’il veut dire : « Donald Trump est sans conteste le premier « tweet-président ». Le réseau social fut au cœur de sa campagne, et il a continué, pendant la période de transition qui a suivi son élection, à y distiller en permanence des messages, bien souvent peu amènes, à l’égard de ses adversaires ou des médias. » (Ferrer et al., 2017 : par. 1) Plus spécifiquement cette année, Trump ne reconnaît toujours pas avoir perdu les élections du début novembre et partage sur Twitter son avis sur le processus de comptage des votes et de son opinion sur la fraude que ceci à engendrer. Il partage ses opinions et dit que la démocratie n’a pas eu lieu dans les élections de cette année : « Donald Trump, qui refuse toujours d’accepter la victoire de Joe Biden, poursuivait vendredi sa croisade, essentiellement à coups de tweets, suscitant des interrogations sur la façon dont il compte sortir de ce qui a tout d’une impasse. » (Agence France-Presse, 2020 : par. 1) Je suis déçue de constater que la plus grande figue d’autorité au monde ne prend pas les gens au sérieux et utilise Twitter comme moyen de défense et de propagande. Les gens n’ont pas à se laisser influencer par une personne qui ne se croit pas lui-même.
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honel-inge-mal · 4 years
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Vierge (noir)
Tenir debout mais comme un mort
J’ai entendu les chats cette nuit
Dévorer, battre, dévorer Moisson.
J’ai si mal au ventre, il vient d’arriver à bloc suis-je, et le soleil d’épaule.
J’ai mal Je tiendrais, je n’ai eu peur de venir Mais rien ne peut plus partir J’ai mal, le lait, le gateau de figues, oui, peut-être Qu’ils peuvent ralentir, la marche Mais en arrêt, en arrêt, avec l’eau froide Je ne me plais plus.
Il faut presser, se passer au miroir même si la peau change sa couleur. Ses yeux qui sont-ils ?
Tu arrives bien ? J’ai mal. Plaine, plaine, embrassez-moi.
Musique, musique, tu m’aides à recevoir la vie Vivante.
Les chats, les chats j’entends, l’horizon, l’horizon je prends Je ferme, je vois son fil. Les chats aux tripes, aux tripes de moi Jouent aux buissons. Ils ne l’ont pas tué Et comment différencier un combat inégal De deux chats sauvages ?
La peur du cri du domestique, la nuit.
C’est la veille des départs dans les îles  Où je me débarrasse  Où l’on me prend  Me délaisse.
Déjà mon sexe faisait mal j’ai avec le trou danser comme un rond sans rendre le premier coup.
J’ai « laissé à faire ».
Sois comme ta mère, rejoins tes parents. Qu’ai-je dis vraiment ? Qu’ai-je marqué ? Souffrance qui dure, que je suis fort déjà, Que je combats !
Il faut m’aider quand je ne peux parler, et avec les transports Tu veux me toucher seigneur.
Mais la violence La violence  Bonheur d’apaise.
Et violence arrive, pourquoi ?
Première fois Comme par magie elle survient.
En honte, il ne sait pas rendre surprise et détachement. Il se repasse des succès, des coups, des plaquages Il s’est arrêté.
Personne ne me protège, jamais Personne Jamais.
Ignorer L’atteignable.
Murmurer des paroles comme fou, parler du sexe de l’agresseur Contrer avec qu’il me plait.
Plus de collier, au cou nu, et pour récupérer l’habit de mon père À l’origine, que je t’en veux, toi qui aime les chats, toi qui attend le chat.
J’ai perdu le collier, ébahi en marchant dans la rue de l’enfance aux coquillages dans les murs et aux toilettes dallées, et aux pièges, au lugubre du dernier étage Je n’ai rien dis, ai tenté de venir chez vous, je suis reparti vous ne sentiez, ne pouviez sentir.
C’est ce que je montrais pour dire que j’étais ce que j’étais.
Parce-que je ne sais pas me protéger 
Je voulais aller pèlerin et là-bas Vers l’amour oublié et blessé et oublié dans sa blessure certaine à deux Aller monter, sans vertige, aller déposer un mot comme au mur, comme au mur qui se lamente où la soeur n’avait rien écrit, et je suis venu te voir à la place et comment ne pas céder à la colère de contre toi qui prétend en plus ne rien demander, si ce n’est justement de ne pas être en dehors de la caresse
et que je déteste ton odeur et ta peau et tes tatouages et tes yeux hors-terre, et tes formes et tes cheveux et ton maquillage et ton tassement et tes paroles et tes attentes
mais tu n’es pas même l’affrontement premier
qui ne s’intéresse pas à toi malheureuse personne que je n’aime.
Je n’ai plus de collier, mal au bout du sexe, la veille de partir.
Encore le bijou s’éteint  S’en ai tu.
Qui agresse encore les clochardes ?
C’est après l’aérien, l’oeil au torse, le dernier évènement, le tierce, l’enjambement dernier, la brulure que laisse un collier arraché au cou, brulure imaginaire, perçue par sa trace, contusion à la traine comme derrière les bras.
Cette agression qui vise à l’extinction  Cette pauvreté qui protège Qu’est-ce que tu regardes toi  Et moi j’avais déjà bu.
Seulement ce qui protège du vent peut permettre l’extraction. Je me suis assis sous l’arbre.
Quel est l’enjeu véritable de la violence Avec ceux qui rougissent quand on les frappe ? D’attendre le destin incontrôlable du frappant. D’attendre jusqu’où. Ne mourrez pas demain Je vous aime dans le besoin de vous qui se fait entendre. Il m’a fouetté avec tendresse.
Sentir son odeur pour se rassurer Je suis encore  Ils me frappent  Par derrière les jambes  Et abasourdissent. 
Les autres les regardent les rejoindre ensuite. D’autres poches encore accueillir mon bien.
Je n’ai porté ma plainte. Pourquoi auraient-ils ne pas raison de m’en vouloir ?
C’est ce pays qui est dangereux. Bonjour à la belle enfant. Partir Comment peuvent-ils m’aider  Attaqué je rougis  Je sature.
Mais pourquoi après moi ils sont ?
Il y a des liens  À traiter comme un territoire.
Coup derrière les jambes  Celui qui ne comprend ne peut répondre  Au collier  Désir du Sud, peut-être vais-je écrire, mordant.
Comme si moi mon corps n’était important acceptant le coup sans raison.
Au collier désir du Sud.
La mémoire la peau  ce collier qui me permettrait d’aller me nier en étoiles, qui est parti.
Désormais l’Image est redevenue. Ciel.  La mémoire la peau Ne pas se souvenir de connaître  A cause de la peau  A presser, éliminer. Quelle peau as-tu  A montrer Aux femmes ?
Qui va plier quoi ? Je n’écris plus Se baigner voir tes seins tachés Et lui sous l’eau regarde le coucher  Je suis triste  Je suis fatigue  J’ai exprimé  Ce qui me retient  Les voitures nous longeaient  Je te prenais  La campagne Je n’ai jamais parlé de toi De ma blessure Une tristesse je porte de la fusion de la blessure de l’amour De nos couleurs qui n’étaient pas plates Et nous pouvons parler J’oublie Que connais-tu
Il faut que je dise quelque chose que je m’exprime pour connaître Le passé existe-t’il encore ?
Je t’ai ressenti si vulnérable quand tu m’as demandé si j’étais content que tu sois Je t’aime de beaucoup  Le pivert se penche sur le koala  L’île tient seule sur sa terre Nue
Ce qu’il s’est passé  Une souffrance d’un avenir Tu es la famille Ils t’ont parlé enfin  Je suis là  Espèce de caravane, comment oses-tu et bien pour changer je ne sais ma chérie fraise dans la vie il faut prendre le danger dans la bouche, tes pieds vont durcir dans le chemin vers la mer et j’aime avoir les pieds durs qui marchent vers la mer.
On dirait un sans domicile, un berger allemand, un ange, on dirait un voleur ! Jono, ma statue lionne était si bien cachée dans les herbes, quelqu’un a dû me suivre certains étangs étaient inscrit dans mon sang
Souviens toi du Malawi, je marche et je veux crier : berce mes ennemis mère j’ai peur  j’ai peur ils me suivent partez j’espère survivre à demain et partir et la distance comment rentrer ?
Je serai enfermé et seul  je n’en puis plus de ce qu’ils me font.
Bave-pipe de soeur ravagé par les quoi-villes de la vierge On mérite toujours les amis que l’on a On veille sur toi dors tranquille  Et ma mère Je pense à elle  C’est un début Quand je regarde l’horizon des flèches sortent de moi.
La jeunesse  D’une maison Des espoirs  La force d’être et de n’être rien  Partant De découvrir 
Je sais que parfois mais toi aussi tu es à sauver 
Je ne manquerai pas la marche de la plage ni les colliers des mers  Tuer une tache en mouvement  J’ai vu déjà les guépards jongler avec la nourriture des mers  Puis au lac au loin du pays plat  J’ai pénétré à travers le filet d’un pêcheur né-mort Faire la joie du retour Bientôt Et  Sans collier  Je vais à la maison Je vais à la maison Je suis à la maison  Adolescent boutonneux  Je te reproche d’être  Attention au départ c’est le train de la chanson d’enfance  Au lieu de m’arracher les yeux  Bonjour montagne Je vous salue  Je dois faire corps avec vous  L’espace était l’espace d’une folle
Partir des mots et expliquer : Belle enfant quand on me presse je ris  Inconnus proches  Aller voir au silence Le parti pris  Le chasseur des zone humides
Ciel tout Ciel toi Malgré l’île Dormir 
En temps d’heure  D’abord l’acte 
Puis la pensée de sa pensée 
Il y a ce que qui me pousse ailleurs 
Le loup hulule 
Je ne suis pas un homme au sexe  Partir Etait-ce une route de t’emmener Je ne pourrais te protéger 
Boule de glace sur le Christ, à la vanille, et je lèche. Le froid de l’Allemagne la nuit Le froid  La nuit noire éclairée à l’intérieur l’ex-femme est au cœur du vin élevé  Qui l’a fait disparaître  Le vin rouge m’attaque  Je suis enfouis en tristesse
Les jeux d’enfants si sérieux et pas encore assez sérieux sur le langage Le jeu le plus sérieux du monde à trouver La première partie est la plus dure ensuite on se laisse porter en Confiance 
Et qu’est ce que cela fait s’il n’y a rien  ?
L’horizon s’appelle ainsi, c’est un mot que les hommes ont peuplé avant toi.
Tunnels ne me font plus peur 
La meilleur moyen d’atteindre les morts  C’est de se concentrer sur ce qui est là Les limites de l’esprit et la mer Nouer avec la violence pourquoi Ils vont me tuer  Pourquoi Ils sont plus forts que nous  Peur absolue de violence Jusqu’au bout qui supprime Gens arrive pas à m’enlever, à cause de la forme de mon corps. et mon sexe pince  À Barcelone.
Elle pense à moi quand elle voit des cygnes, mais qu’ai-je donc eu à dire ? Je me sens bien de le pouvoir lire. D’autres soleils, trop de soleils, où fuir le temps ne changera pas où fuir je suis triste le noyau la boule de poil avalée je n’en puis plus aidez-moi je dois pleurer j’ai chaud, trop de soleil, trop de soleil, j’ai chaud aidez-moi je ne vais pas rester ici, c’est un échec du malgré tout d’un malgré trop je ne supporte plus la chaleur le cancer noir bloque ma respiration me coupe je vois les abdominaux dans l’eau je pleure quelques larmes trop claires tu me portes et ma mère et voilà et je ne sais pas quoi dire je dois pleurer avec ma mère que je vais quitter j’ai pris trop de soleil je meurs je suis fatigué où fuir le soleil est là et le ciel trop bleu et j’y repense à son front sa frange ils m’ont pris ils m’ont pris je suis épuisé ils m’ont pris que faire je t’en veux je ne sais pas je vais mourir, gros et évanoui sans crier sans pleurer aidez-moi je suis trop souffrant trop de soleil de chaleur, et mes doigts sans bagues se rappellent du collier sans cou peut-être encore les chats se battaient, toi ton chat, moi et la mort en violence insupportable
j’ai mal quand je rentre ici, trop de soleil
le coeur explose
le fond explose le corps explose je dois réussi à pleurer
seulement pleurer et être un homme humaine
la famille au complet, la famille qui manque
la famille du père
et me revoilà mort
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desserted-in-paris · 7 years
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Another figgy dessert to end this week is the “Le figue verveine” by @boulangerieutopie made with pressed sablé, fig and verbena crémeux, fig mousse and fig confit. Definitely ending this week on a good note. Shoes by @bobbies (at Boulangerie Utopie)
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New month, all new SPD Staff Picks, 20% off w/code SPDPICKS!
<3
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hic--nunc-blog · 5 years
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La saison des magnolias / Giovanni Falcone (1939-1992)
« Le courage c’est savoir que tu pars battu, mais d’agir quand même sans s’arrêter. Tu gagnes rarement mais cela peut arriver. » Harper Lee, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur
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L’avion en provenance de Rome dans lequel ont voyagé Giovanni Falcone et sa femme, Francesca Morvillo, a atterrit à l’aéroport de Palerme à 17 h 48. Le cortège, constitué de trois voitures, a ensuite pris la route en toute discrétion, sans sirènes ni signe distinctif. Aucune mesure de sécurité ne saurait être négligée pour un déplacement juge, même s’il s’agit en l’occurrence pour lui de venir prendre un peu de repos loin de Rome et du ministère de la Justice : c’est sur ses terres que la Camorra préfère abattre ses ennemis. Falcone et son escorte de savent. Le trajet via l’autoroute, à 160 km/h, dans des véhicules banalisés, diminue les risques d’embuscades. La voiture de tête, une Fiat marron, est occupée par Rocco Di Cillo, Antonio Montinaro et Vito Schifani. Rocco et Antonio ont tout juste trente ans, Vito en a quant à lui vingt-sept. Ils font partie de l’élite des gardes du corps chargés de la protection de Falcone. Vient ensuite la Fiat blanche dans laquelle ont pris place les Falcone ainsi que Guiseppe Costanza, fidèle parmi les fidèles, qui ne quitte pratiquement jamais le juge. C’est lui qui devrait être au volant, et Falcone à l’arrière, mais ce dernier aime tant conduire qu’il lui a cédé sa place. Francesca Morvillo s’est installée à l’avant, aux côtés de son mari. Fermant le convoi, une Fiat bleue, occupée par trois autres gardes du corps, Paolo Capuzzo, Gaspare Cervello et Angelo Corbo.
Les trois Fiat Croma blindés roulent à vive allure sur l’autoroute. Falcone fixe le pare-choc arrière de la voiture qui les précède tout en échangeant quelques mots avec Francesca et Costanza. L’escorte, les gardes du corps, tout cette logistique au moindre de ses déplacements, il s’y est habitué. Les risques, il les connait. Cette vie, il l’a choisie. Pour la Camorra, il est à la fois une cible mouvante, un ennemi en sursis et une menace constante. Pour les Italiens, il est un honnête homme, charismatique et rassurant, qui défie l’hydre mafieux avec le calme et l’entêtement de ceux qui ont choisi leur destin. Pour ses collègues, c’est un bourreau de travail à la mémoire hors norme, au sang froid exemplaire, à la détermination sans faille. Pour ses proches, c’est un homme chaleureux et bon vivant, au charme évident et au sourire duquel on ne résiste pas. Pour Francesca Morvillo, il est l’homme qu’elle aime, celui dont elle partage les convictions et les aspirations, celui qu’elle a épousé presque en secret pour minimiser les risques, celui pour qui elle a accepté de vivre sous une épée de Damoclès. C’est une très jolie femme, Francesca, mais aussi et surtout une magistrate brillante : après une thèse remarquée sur l’Etat de droit et les mesures de sécurité, elle a notamment siégé comme juge au tribunal pour mineurs de Palerme, ville dont elle est ensuite devenue présidente de la cour d’appel et au sein de la faculté de médecine de laquelle elle enseigne le droit dans la spécialité Pédiatrie. Elle seule, peut-être, connait et accepte la part d’ombre de Falcone. Elle sait bien aussi, ce que lui reprochent ses ennemis : une obstination qui confine à orgueil, un goût - discret mais évident - du pouvoir et de la célébrité, l’obsession, la curiosité insatiable et l’étrange respect teinté d’incompréhension que lui inspirent les mafieux et leur « code d’honneur ». Comme beaucoup d’hommes d’exception, Giovanni Falcone flirte avec l’hubris. Qui fait leur force. Et leur faiblesse. Dans ces traits de caractère, Francesca se reconnait pour une part, sans doute plus, même, qu’elle ne le voudrait. Quand on les voit ensemble, difficile de ne pas admirer ce couple solaire et conquérant, soudé par l’amour mais aussi par une ambition et des convictions communes.
Quel qu’en soit le prix, ils ont fait leur le combat que mène une partie de la magistrature italienne pour une certaine idée de la justice : celle qui veut que l’Etat, à condition qu’il en ait la volonté et s’en donne les moyens, soit en mesure de vaincre le crime organisé. Et Giovanni Falcone, auprès de l’opinion publique, incarne cette idée de la justice, car, c’est de notoriété publique sous ses airs bon enfant et jovial, il est une véritable machine de guerre juridique. Tout jeune magistrat, à Palerme au début des années soixante, il se familiarise avec les pratiques de la Cosa Nostra et du grand banditisme en étudiant les dossiers financiers qu’il traite dans le cadre de liquidations judiciaire. Minutieux, curieux, prompt à faire des rapprochements, à noter les détails et à dégager des schémas d’ensemble, il applique déjà la « méthode Falcone » qui le rendra célèbre. C’est en 1978, un an après sa prise de fonction en tant que juge d’instruction, qu’il intègre de pool antimafia du parquet palermitain, suite au meurtre du juge Terranova. L’instigateur de ce pool, le juge Chinnici, sera lui-même victime d’un attentat mortel en 1983. On ne défie pas impunément les riches parrains de la Mafia, dont l’influence, murmure-t-on, s’étend jusqu’à Rome et à ses cercles politiques. A moins que ce ne soit l’inverse. Pourtant, en 1984, la justice gagne une bataille de taille : elle obtient les aveux de Don Masino, ce qui va permettre à Giovanni Falcone et à Paolo Borsellino d’ouvrir en 1986 le célèbre Maxi-procès de Palerme, qui durera près de deux années. L’Etat fait spécialement construite à cette occasion une immense salle d’audience, un bunker disposant d’un système de défense antiaérienne et capable de résister à des tirs de roquettes, pour des questions de sécurité bien sûr, mais aussi au regard du nombre exceptionnel d’accusés - 474 - auquel s’ajoutent les juges, les avocats, les traducteurs, les carabinieri, etc. Le Maxi-procès est un succès dont la presse mondiale se fait l’écho. Parmi les 360 condamnés figure le parrain des parrains, Toto Riina. Les condamnations, dont 19 à perpétuité, ne représentent pas moins de 2 665 années de prison au total. La réussite de cette procédure hors normes est dûe en grande partie aux aveux de repentis qui ont suivi l’exemple de Don Masino. Or, c’est là que Falcone a joué l’une de ses cartes maitresses, en obtenant du gouvernement une véritable protection rapprochée pour lesdits repentis et leurs familles. Qu’il les menace d’obtenir contre eux une peine maximale ou qu’il leur offre une chance d’échapper à la mort, les interlocuteurs de Falcone le savent : il tiendra ses promesses. Il tourne à son avantage les règles d’un milieu dont il a méticuleusement analysé les usages et les rouages en épluchant par le menu des centaines de dossiers et en menant un nombre incalculable d’interrogatoires, tout en ne se départissent jamais d’une distance et d’une prudence qui le mettent à l’abri de tout soupçon de connivence. Pourtant il n’a pas que des amis au sein des milieux politiques et judiciaires italiens, loin s’en faut. D’ailleurs, dès 1988, il a été ouvertement désavoué par le Conseil supérieur de la magistrature italien qui a refusé de lui confier la direction du pool antimafia créé 5 ans plus tôt. Certains l’accuseront même d’avoir commandité l’attentat contre sa villa de l’Addaura, en 1989. En dénonçant le laxisme de la police et des autorités, il s’est fait beaucoup d’ennemis. Ceux qui collaborent avec la Cosa Nostra. Ceux qui ferment les yeux, par confort ou par peur. Ceux dont l’ambition politique se trouve embarrassée par ce petit juge à la fois trop intègre, trop fier et trop médiatique. Car en Italie, il est devenu aux yeux de tous le fer de lance de la lutte contre la Mafia. Ce que le pouvoir et une partie des ses pairs lui refusent, la rue le lui offre : il incarne à présent la figue du justicier dans un pays où la corruption règne en maître.
Bien qu’il reconnaisse que la pensée de la mort l’accompagne à chaque instant, Falcone, à un journaliste qui lui demande s’il éprouve des moments de découragement, de doute, et si la tentation d’abandonner lui vient parfois, répond simplement : « Non, jamais.»
A 17h59, ce samedi 23 mai 1992, alors qu’une semaine plus tôt Gionnani Falcone vient de fêter son cinquante-troisième anniversaire, alors que les trois Fiat sont déjà la hauteur de la commune de Capaci, une énorme déflagration souffle près de cent mètres d’autoroute, éventre le macadam et le remblai, creusant un cratère de plusieurs mètres de profondeur. Une tonne de tolite, cachée dans des canalisations souterraines, vient d’exploser, projetant dans les airs les deux premières voitures du convoi et abattant une pluie de gravas sur la troisième ainsi que sur d’autres véhicules circulant aux alentours. La première voiture est réduite à l’état d’amas de tôles broyées et ses trois occupants tués sur le coup. L’avant de la Fiat blanche, à présent à moitié ensevelie sous les décombres, est complètement écrasé, déchiqueté par l’explosion et le choc. Giovanni Falcone et Costanza sont grièvement blessés. Francesca Morvillo meurt quelques minutes à peine après l’explosion, à 46 ans. Falcone est transporté à l’hôpital. Immédiatement prévenu, son ami Paolo Borsellino (qui sera lui-même tué, à peine deux mois plus tard, dans un attentat à la voiture piégée) est à son chevet quand, deux heures plus tard, il succombe à ses blessures.
La nouvelle se repend rapidement, en Sicile, en Italie, dans le monde entier : Giovanni Falcone, le symbole de la lutte contre la “Piovra”, a été tué dans ce que les médias appelleront « le massacre de Capaci ». Dans la péninsule, l’émotion est considérable. A Palerme, c’est une foule qui se rassemble spontanément au pied du grand magnolia planté devant le 23 de la via Notarbartolo, résidence des Falcone. Autour de cet arbre va se développer un véritable pèlerinage, de nature à la fois sociale, politique et, pour une part, religieuse, qui cristallise encore aujourd’hui les revendications populaires anti mafieuses. Tous les 23 mai, depuis plus de vingt ans, on y commémore la mémoire des victimes de Capaci et on y célèbre Falcone, presque saint et définitivement martyr, entré dans le panthéon des héros de l’Italie moderne.
Il est des héros que révèlent les circonstances, qu’une guerre, une tragédie intime ou collective, une situation inattendue, pousse à dépasser leurs limites et leurs peurs. Et puis il est des hommes, qui, très tôt, sans obligation ni pression particulière, au nom d’un idéal ou d’une mission qu’ils se sentent capables et en devoir d’accomplir, choisissent en toute conscience, sans illusion mais avec détermination, un chemin de vie qui leur apportera peut-être la renommée, possiblement une mort violente, mais dont rien ni personne ne les fera dévier. Des hommes à qui la lâcheté est par nature étrangère.
J’aime à penser que Giovanni Falcone était de ceux-là.
« Celui qui se tait et courbe l’échine meurt chaque fois qu’il le fait ; celui qui parle et avance la tête haute ne meurt qu’une seule fois. » Giovanni Falcone
 Image : Francesca Morvillo et Giovanni Falcone © inconnu
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sinetheta · 7 years
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The Italians are making their pasta, the French are making things French, and the Chinese cultivate their silence. They cultivate silence in every Chinatown on the persimmon of earth— mute below the towers of Toronto, silently sweeping the streets of Singapore clear of noisy self-expression. The Americans are in their sport utility vehicles, the Canadians are behaving reasonably, but the Chinese remain silent maybe with a cup of tea or an opium pipe and maybe a finger puzzle or water torture is involved.
Chinese Silence No. 22 by Timothy Yu.  Les Figues Press. 2016.
Associate professor of English and Asian American studies at the University of Wisconsin-Madison, Timothy Yu explores interactions between race, tradition, and personal identity through both poetry and academic writing. He has written five chapbooks, notably, 100 Chinese Silences, a 2016 work prompted by Billy Collins’ poem “Grave.” 
In an interview with Lantern Review, Yu reveals that he had been irritated by Collins’ whitewashing approach to poetry about Asia. In fact, to write “Grave,” Collins had invented the idea that there are “one hundred different kinds of silence according to the Chinese belief” and later admitted this fabrication. Yu then committed himself to creating these one hundred silences in the voice of a Chinese American author, embarking on a serious initiative to speak up and out on behalf of his community. 
However, Yu’s 2012 chapbook 15 Chinese Silences did consist of a collection of poems parodying Collins’ work about China.
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