SALON DE LA MICROÉDITION DIY LE 4.12.2021

Nous participons au Salon « Le DIY or DIE », salon du fanzine, de la micro-édition et de l’édition indépendante au Périscope le samedi 4 décembre !

Nous présenterons notre premier fanzine DIY en série limitée et nos prints.

Au programme : 13h – 20h : salon  à partir de 20h : DJ set & Fun

Il y aura une trentaine d’exposant(e)s seront présent(e)s pour vous proposer leur travail. 

Fanzines en tous genres, illustrations, labels musicaux, BD indé, etc : 

À partir de 20h : on range les tables et on boit un verre ou deux en profitant de la musique !

Merci à Hallucinations collectives pour l’invitation et l’accueil du Periscope!! 

En compagnie de Les Ciseaux fanzines, belle rencontre.

Epox et botox – Les éditions la Poule rouge – Les éditions de la dernière chance – Brulex – Aude Carbone – Arbitraire – Tanibis – Evv Hill – Conquêtes…

Le Periscope

Lien FB

— INFOS PRATIQUES —

Le Périscope 13 rue Delandine 69002 Lyon

Entrée à prix libre

petit rappel pour mes mutuals français : la loi lang impose un prix unique sur les livres, donc que vous alliez en librairie indé ou sur amazon, votre livre aura le même prix, alors privilégiez votre petit commerçant de quartier si vous le pouvez !

Final Fantasy Pixel Remaster: Rediscover Final Fantasy

Nouvelle vocabulaire (New Vocabulary)

la posture - situation

faire la part belle - to give prominence to

avoir en tête - to have in mind

atterrir - to end up (to land, to find it’s way)

un aparté - an aside

s’étendre - to expand upon

Exemples dans son contexte (Examples in context)

« Squaresoft était en mauvais posture »

« Le marché PC fait la part belle aux jeux indés, bien souvent en pixels aussi. »

« Vous pouvez enfin entendre ce qu’ils avaient en tête à l’époque de la NES. »

« Mais il a seulement atterri chez nous en 2003-2004 notamment avec la compilation des deux premiers jeux sur Gameboy Advance. »

« Avant d’aller plus loin, je voudrais faire un aparté sur le prix : le jeu seul est disponible au tarif de 17,99€ »

« Pour le scénario, je ne m’étendrais pas dessus car il est basique »

Réflexion courte (My Short Reflection)

Je n’ai jamais joué Final Fantasy I, II, ou III mais, j’aime beaucoup de nouveaux jeux ! C’est super que les jeux plus vieux pouvaient être apprécié par une nouvelle génération !

I have never played Final Fantasy I, II, or III but I love a lot of the new games. It’s cool that the older games can be appreciated by a new generation!

Le Prix des Indés 2017 - Culturebox / France 4

Lancé à l'initiative des producteurs indépendants de musique, découvrez les lauréats de cette 2ème cérémonie ! En direct de la Cigale à Paris, la 2ème édition du Prix des Indés récompense artistes et productions musicales des labels indépendants. L’objectif : donner encore plus de visibilité à ces artistes et labels émergents avec 9 titres décernés.

Une production exécutive pour la SPPF Un show orchestré par We Love Art Présenté par Leila Kaddour et Chrystelle Canals Un Jury Présidé par Didier Varrod Diffusion : France 4 / Culturebox / TV5 Monde Réalisation : Gautier&Leduc Son : Romain Grenier

jghdtfhrfjkf le prix libbylit qui a pas de page officielle, les gens qui transmettent la liste incluent pas l'isbn, et la moitié des bouquins sont soit sur le site de la fnac soit sur babelio donc je dois passer de l'un à l'autre pour trouver les isbn et c'est bien chiant déjà que je suis pas fière de devoir utiliser ces sites parce que la bnf est si lente à encoder les bouquins jeunesse + ne fait pas les belges

ET LE DERNIER N'EST SUR AUCUN DES DEUX

VOUS LES AVEZ PIOCHÉS OÙ VOS LAURÉATS PUTAIN LIBBY BLEASE

encourager les ovnis indés c'est cool mais putain, avec la lenteur générale de mon ordi (Matériel Communal) + de la connexion (Matériel Communal) pour naviguer entre tous ces onglets, ça m'aura pris une heure pour commander 9 bouquins

(VOUS POUVIEZ PAS METTRE LES ISBN ET ANNÉES DE PARUTION SUR VOTRE FLYER????)

Après ''Les Gilets, saison XIII'' : dans quel mur allons-nous nous fracasser ?

 Mais comment font tant d'hommes (ce blog utilisant la langue française, ce mot générique englobe toutes les femmes...) pour adopter une attitude optimiste devant les drames --le seul mot qui convient-- qui nous assaillent de toute part. Je lis, ici ou là, des opinions de gens qui mériteraient peut-être le respect mais qui déconnent à qui mieux mieux, dans l'état de déliquescence de la France. J'ai beau passer mes jours et mes nuits (souvent) à disséquer l'actualité, je ne vois pas une seule raison d'avoir le plus petit optimisme, ni pour monde, ni, surtout, pour la France.

  La situation de notre pays se résume à un face à face tragi-comique : d'un côté un pouvoir arrogant et confit dans un mauvais autisme (NDLR : ''l’autisme est un trouble psychique qui est caractérisé par des difficultés de communication et d'apprentissage social entraînant des comportements dits stéréotypés et des obstinations exagérées’’). A l’image de tel grand dadais têtu, nos autistes à nous ‘’assument’’ leur incapacité à comprendre ce qui va contre leurs entêtements.     Et face à ça, des groupes de bons français qui sont réellement désespérés... mais chacun pour des raisons totalement différentes de celles de son voisin. Ils se soudent, pour résister à la folie technocratique, en un ''non-mouvement'' dont la force tient dans leur impossibilité à structurer quoi que ce soit... ce qui est leur plus grande faiblesse. Malheureusement, le résultat est catastrophique : ici, un gamin têtu qui trouve que ça fait viril de répéter ''je ne lâcherai RRien'' (sans ''rrien'' mettre derrière ce ''RRien’’ , ce qui est un comble : son RRien n'est … rrien !),  et là, des bandes d'immatures qui croient que ça fait intelligent de psalmodier ''on ira jusqu'au bout'', sans savoir au bout de quoi : si eux sont à bout, leur bout n'a pas de bout !

  Depuis 13 semaines, le même scénario se reproduit samedi après samedi, presque à l'identique : seul le nom des rues change parfois ! On pourrait passer en boucle sur les radios et les chaînes d 'info en continu... les reportages d'il y a 3, ou 7, ou 12 samedis, avec les mêmes commentaires complètement décalés par rapport au réel, avec les mêmes insultes et les mensonges de Castaner qui ne sait que jeter de l'huile sur le feu (décidément, ce type est encore plus nul que ce qu'on redoutait , à sa nomination !), avec les mêmes sous-évaluations ridicules du nombre de manifestants (dans ses raisonnements primaires, Castaner s’imagine que s'il en annonce de moins en moins, ils seront vraiment de moins en moins !)         Une telle attitude se nomme, en français,''se cacher la tête dans le sable comme une autruche'' (ce qu'aucune autruche digne de ce nom n'envisagerait de faire, évidemment... Mais que Castaner, lui, a érigé en ''sa seule activité 24/24 et 7/7′’ !)

  Jusqu'à quand cette confrontation sans dialogue peut-elle durer ? Personne ne peut exclure qu’un scénario ne perdure jusqu'à la fin du quinquennat, mais personne, non plus, ne peut garantir que, tout d'un coup, il ne va pas évoluer en scénario-catastrophe : il peut suffire (c’est un exemple, pas une fake news !) d'une ''simple'' grenade, qui va être réputée inoffensive pour les députés de ''en Marche'', mais qui est évidemment ravageuse pour ceux qui y laissent une main ou un œil !).     Les lecteurs de ce Blog savent bien que des groupes de braves gens se transforment vite en foule d'émeutiers en furie : nous avions longuement parlé des réactions des foules, à propos de la pensée lumineuse de Gustave Lebon... que Macron et les autres nuls qui forment sa garde rapprochée feraient bien de découvrir... et surtout de lire en essayant de comprendre ce que cela veut dire !

  Les lignes de force qui sous-tendent ''les gilets jaunes'' sont faciles à déchiffrer. D'abord, c'est un ''non-mouvement'', ce qui n'est pas facile à comprendre pour ces amateurs sans la moindre expérience qui croient qu'ils dirigent le pays ! Ensuite, quoi qu'ils disent ou qu'on leur fait dire, ils ont un seul message, simple, clair, justifié : ''On en a marre''. Rien d'autre ! Il aurait suffi que nos autistes multi-diplômés aient un comportement... simplement intelligent, pour que tout rentre dans l'ordre en 48 heures. Mais les faux-intellectuels/vrais technocrates que nous avons élus pour notre malheur, ne se sont même pas rendu compte qu'en massacrant sans pitié tout propriétaire de voiture, ils l'empêchaient, simplement, non pas de ''se déplacer'', comme l'imaginent ces super-nuls dans leur bulle, mais de vivre, de travailler, de faire ses courses, d'accompagner ses enfants à l’école...      Nos énarques myopes et sourds ont scientifiquement fabriqué une révolte des automobilistes... sur laquelle sont venus se brancher, plus tard, des tas de mécontentements dont l'accumulation était devenue intolérable, mais qui ont eu besoin d'un ''facteur déclencheur'' pour exploser. Nous en sommes là.

  Or pour arrêter une révolte d'automobilistes humiliés et que l’on a réduits à l’état d'exsanguination fiscale, il fallait une réponse à des automobilistes, et rien d'autre. En novembre, il suffisait de prononcer 4 phrases : (1)- On annule le stupide ''80km/h'', tout de suite et sans condition, ainsi que toutes les procédures en cours sur ce sujet...  (2) -On divise par 2 toutes les taxes honteuses qui frappent l'essence, le diesel, les péages, les assurances et sur tout ce qui, de près ou de loin, touche à l'automobile (je dis bien : ''les taxes'', pas les prix : elles sont si exagérées qu'aucune autre mesure n'est nécessaire !) ...(3)- on divise par deux le nombre des radars, on s'engage à ne pas leur ajouter des vices supplémentaires, et on crée des portes de ''sortie'' contre l'indéfendable ''sacralité'' des procédures actuelles... (4)- on s'engage à arrêter d'emmerder les français avec les insupportables contraintes soi-disant écologicoïdes, cette marotte létale des quelques naïfs qui croient tout ce que leur racontent les prophètes de malheur du Giec et des lobbies pro-éolien : le fait que la planète traverse sans doute une ère de réchauffement n'est pas une raison pour la rendre invivable à ses habitants !

  Au lieu de réagir intelligemment, nos lumières éteintes ont laissé pourrir la situation, et ont donc abandonné l'asphalte à tous les mal-intentionnés de tout bord. Chacun a donc ''instillé'' chez ces braves gens sa petite idée perverse à lui, idiote et condamnée à l'échec... Mais le mal était fait : la Presse, jamais en retard d'une idéologie périmée, a emboîté le pas, ''priorisant'' ce qui devait ne pas l'être (le Ric, l'ISF, la ''justice sociale'', les ''niches''  etc… bref tout ce le vieux vocabulaire de Gauche et les fantasmes des cocos, trotsko, socialos, fémino-lgbt, faux écolos, progressistes périmés et autres... cette caste de journaleux qui refuse de voir à quel point elle est détestée... La situation est totalement ''indé-chosable'', cqfd.

  Le pouvoir, là comme ailleurs, a fait exactement ce qu'il ne fallait pas et a répondu complètement à côté : 10 milliards d'anticipation sur des mesures qui avaient déjà été décidées pour plus tard.. et, pire encore, d'interminables séances de bla-bla qui vont toucher, in fine, infiniment moins de citoyens qu'un seul samedi de manifs (même avec les sous-évaluations risibles du Ministère de l'intérieur, à ceci près que personne ne croit un mot de ce qui sort de cette usine à bobards)..

  Le dialogue entre ces deux protagonistes que tout sépare et que rien ne rapproche serait comique s'il n'était pas dramatique. Mais... si un groupe dit : ''on est contre votre notion de l'ordre'' et on va donc manifester sans savoir, nous-mêmes, ni où et ni quand'', et si un autre lui répond : ''Nous ne tolérerons que les manifestations qui auront été déclarées en Préfecture (procédure n°A335b du 12 brumaire de l'an IV)''... il se passe quoi, samedi prochain ? Et dans 2 mois ?

  Aujourd'hui, après 13 longues semaines de semi-révolutions épisodiques, de destructions, de chiffres d'affaires en berne, de fatigue des uns et de frustration des autres, il n'est plus possible de voir une sortie à ce tunnel... Il en existe, pourtant, mais dans des mesures que Macron, avec son orgueil devenu hors de saison, refuse : dissolution de la Chambre, changement de gouvernement... et peut-être une forme édulcorée de référendum. Mais attention ! ''Si tu y mets la patte, chantait la bergère à son chaton, tu auras du bâton..''. Vous me direz qu'au point où il en est, et dont il refuse de voir la gravité, le bâton serait sans doute un moindre mal !                                                                                                                                          Ces solutions simples mais qui paraissent (bien sûr) pires que le mal pour ses ultimes partisans (retombés aux 19 % du 1er tour !), ne sont pas impossibles : elles s'inscrivent dans une suite logique au grand mensonge et à l'immense malentendu qu'a été son élection. Mais ceci est une autre histoire pour un autre ‘’billet’’....  

H-Cl.

Revizors + Necessary Separations : à la Belle Maison Dim 19 déc. 16h30.

24 Rue Malmaison, 93170 Bagnolet, France

En concert à La Belle Maison (Bagnolet) :Revizors : garage rock pop punk, avec John Blutt, Greg et Baldo. "Les Revizors composent une music power rock et garage punk chanté en français. De part leur passé dans divers groupes à guitares, ils connaissent bien leur affaire côté rock garage qui va direct à l’essentiel, tout en gardant une ligne mélodique. Ici pas de chi-chi, dès les premières notes on est dans l’ambiance sixties." (Foutraque.com)18h30 : The Necessary Separations : country folk indé, avec Nick Wheeldon, Chris Bartlett, Seb Adam, ... "Entre guitares mélodiques et éclatantes et partitions de piano somptueuses, avec l’interprétation de Nick Wheeldon toujours aussi chaleureuse, The Necessary Separations nous envoûte, à mi-chemin entre alternative country, indie folk et rock’n’roll brut de décoffrage." (Lesoreillescurieuses.com)

Entrée à prix libre. 24 rue Malmaison, Bagnolet (93), Métro Galiéni (ligne 3), à 16h30.

[CP] Necromunda: Hired Gun - Un trailer survolté

Necromunda: Hired Gun, le FPS nerveux développé par la petite équipe de passionnés de Streum On Studio, vous accueille dans les tréfonds de Necromunda, un lieu sans foi ni loi où tout est possible, à condition d’y mettre le prix. Dans la peau d’un chasseur de prime chevronné, gagnez votre vie équipé d’un arsenal mortel au beau milieu de cette utopie de violence. Découvrez aujourd’hui le trailer “Friends Forever” avant la sortie officielle de Hired Gun en version dématérialisée sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC le 1er juin. https://www.youtube.com/watch?v=7iqmeB8JDdM

Choisissez vos contrats. Chassez vos cibles. Empochez la prime.

Présentez-vous à Martyr’s End, le cœur de l’action, des contrats et des factions dans votre petit coin de Necromunda. À la manière d’un RPG, choisissez votre contrat, préparez votre équipement et partez à la chasse avec votre loyal cyber-clébard pour traquer vos cibles dans l’une des nombreuses zones inhospitalières de la Cité Ruche. Utilisez votre grappin et votre capacité à courir sur les murs pour approcher vos proies à travers des forteresses anciennes, d’immenses complexes chimiques et bien plus encore. Travaillez en collaboration et semez la destruction avec votre fidèle mastiff pour remplir votre contrat, puis retournez à Martyr’s End pour prendre un verre, améliorer votre équipement et celui de votre toutou.

Améliorez votre arsenal et acceptez les contrats les plus périlleux de Necromunda

Couteau énergétique, lance-roquette, pistolet à Gravitons… vous aurez besoin de tout ça et bien plus pour espérer empocher le gros lot au beau milieu des conflits inter-factions incessants de Necromunda. Après chaque virée mouvementée, prenez un moment pour échanger votre butin et autres récompenses contre des cyber-augmentations pour vous-même, votre arsenal et votre compagnon à quatre pattes. Spécialisez votre personnage, gagnez en puissance et devenez le pire cauchemar de vos cibles. Le FPS indé et ultra-nerveux débarque le 1er juin sur Playstation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC. En précommandant Necromunda: Hired Gun, recevez le pack Hunter’s Bounty et partez en chasse avec des skins exclusifs pour votre couteau, votre revolver, votre tenue de chasse et pour le joujou de votre chien-chien. Les copies physiques du jeu sur consoles seront disponibles dès le 30 juin.

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Comics Thursday, le retour !

Eh ouais ! La folie. 

Comme ça faisait longtemps, j’en fais deux pour le prix d’un. C’est cadeau. La semaine dernière j’ai lu Du sang sur les mains : De l’art subtil des crimes étranges, de Matt Kindt (en vo Red Handed: The Fine Art of Strange Crimes). Ce qu’il faut savoir en premier, c’est qu’il est édité en France par Monsieur Toussaint Louverture (mon éditeur préféré (petit cœur avec les mains)), grâce à qui j’ai lu et je peux conseiller à tout le monde La Maison dans laquelle, Et quelquefois j’ai comme une grande idée ou encore Une putain de catastrophe. Et même que maintenant il fait des bédés, et ça, c’est bien. (c’est tellement des foufous qu’ils en annoncent une pour 2020. Mais cessons les parenthèses) 

Ici, Matt Kindt balance plein d’histoires à la fois, celle d’un inspecteur très flegmatique en particulier, et celles de crimes étranges donc, des voleurs aux habitudes vraiment uniques, dans un magma de vies et d’évènements tout à fait décousus. Et puis à mesure qu’on déroule tout ça, les morceaux se relient, on relit et hop ! (plein de surprises) 

Autrement, une chouette série dont le tome 1 est paru en fin d’année chez nous, je ne sais pas quand chez vous : Black Hammer (en vo : Black Hammer). C’était une équipe de super-héros, ceux dont les comics regorgent. Mais ceux là, à la suite d’un combat intense qui a fini dans le chaos, se retrouvent bloqués dans un camouflage de vie, au milieu de la campagne, à faire croire à des péquenots qu’ils sont une famille tout à fait banale. En fait, il y a un vieux cyborg halluciné qui se promènent dans l’espace temps, une femme coincé dans un corps de jeune fille, une vieille sorcière frappée et quelques autres comme ça, et clairement, entre eux tous c’est pas la joie. 

Au final ça donne un très bon exemple de comics “indés” qui s’appuie sur les classiques du super-héros pour faire une histoire introspective et surprenante. Et puis c’est Jeff Lemire, qui est très connu pour ce genre justement, et dont on reparlera certainement parce que je dois lire son Sweet Tooth dont on me dit le plus grand bien.

Flo

Interview  Ecrivain & Videaste Queer Made In Montpellier - CORDELIA

Cordélia est lecteur, écrivain militant, vidéaste (un peu) vénère et parle sur ses chaînes youtube de livres, de cultures queer et de genre.

Cordelia s'intéresse tout spécifiquement aux questions de représentation dans la littérature, en particulier jeunesse. Représentation des femmes, des personnes LGBT, et des minorités de façon générale. Vous trouverez sur cette chaîne des chroniques courtes de livres, des bilans lectures, des conseils, des tops, des coups de gueule, des coups de coeur, des chroniques littéraires "trois romans" centrées sur un thème en particulier, des discussions autour de l'écriture, des lives, des vidéos blabla et des tas d'autres choses !

Princ(ess)e LGBT est une émission youtube LGBT+ et féministe présentant les aventures, réflexions et débats de Prince et de Princesse autour des questions de sexualité, d’amour, de genre, d'identité et de relations humaines. Vous trouverez ainsi des vidéos consacrées aux orientations sexuelles et romantiques (homosexualité, bisexualité, pansexualité, asexualité, etc...) aux identités de genre, aux expressions de genre, aux transidentités, à l'amour et en règle générale aux relations humaines, à la société, aux discriminations en particulier le sexisme et les LGBT-phobies, aux stéréotypes de genre, au féminisme, etc.

Son interview est à lire ici :

Peux-tu nous raconter ton parcours ?

Alors j’ai commencé sur internet avec un blog d’écriture où je partageais mes histoires, je donnais des conseils d’écriture et de lecture, je parlais de mes séries préférées. De fil en aiguille, j’ai monté ma chaîne YouTube Mx Cordélia dédiée à la littérature, en particulier queer et féministe. Dans un même temps, j’ai commencé à m’engager d’un point de vue associatif pour lutter pour les droits LGBT. Cet engagement m’a poussé à ouvrir ma 2e chaîne YouTube Princ(ess)e LGBT où j’essaye de sensibiliser les gens aux questions LGBT. A côté de ça, j’écris depuis toute petite. J’ai fini par sortir mon premier roman en auto-édition Mon Amie Gabrielle en décembre 2016. Et depuis j’ai écrit plusieurs récits, dont certains sont disponibles sur internet.

Comment as-tu lancé ta chaîne et pourquoi avoir choisi cette angle de prise de parole ? 

J’ai lancé Mx Cordélia car je voulais avoir un espace dédié à mes lectures et ainsi laissé le blog pour l’écriture. C’était aussi par envie d’imiter d’autres filles que je voyais sur YouTube parler de livres. Et puis j’avais aussi envie de développer certaines compétences (prise de vue, montage, etc). Au début, je n’avais pas vraiment d’angle, je parlais juste des livres que je lisais. Mais au fur et à mesure, j’ai d’une part affiné mes goûts littéraires, et d’autre part pris un parti clair dans mes vidéos à savoir queer et féministe. Je trouvais qu’il y avait trop de chaînes généralistes et que la littérature LGBT n’était pas assez mise en avant. J’avais moi-même beaucoup de mal à trouver des livres avec des personnages LGBT, alors j’avais envie d’aider les gens à les trouver plus facilement en les mettant en avant. Tu penses que c’est le thème de ta chaîne ou bien ta personnalité qui ont marqué les internautes en premier lieu ?

C’est difficile à dire, mais je pense que c’est vraiment le thème qui marque.

Credits Photo : Anais Armelle Guiraud Te considères-tu comme une personnalité queer ?

Politiquement, oui je suis queer. 

Tu te  definis comme une  auteur.e queer  ? qu'est que celà implique pour toi ?

Ça implique que ça a un véritable impact sur mon écriture. C’est pour ça que j’écris des histoires avec des personnages gay, lesbiennes, bi, trans, non-binaire, ace. C’est une vraie volonté et ça a une signification politique pour moi. C’est un choix conscient. 

Tes artistes préféré.e.s du moment ?

L’illustratrice Tillie Walden, l’autrice Alice Oseman, l’autrice Cat Clarke sont des personnes qui m’inspirent beaucoup en ce moment. 

Avec quels artistes aimerais-tu collaborer ? Je ne sais pas, je n’y ai jamais vraiment réfléchi. Faut dire que l’écriture est souvent un travail très solitaire. Mais j’aimerais bien écrire à deux un jour, ou scénariser une BD (vu que je sais pas dessiner). Avec qui ? J’en sais rien, on verra qui est intéressé ^^ 

Credit Photo : Anais Armelle Guiraud Ton artiste queer préférée ?

J’avoue que j’écoute en boucle certaines chansons de Bilal Hassani depuis l’eurovision x)

Une punchline / devise ?

En ce moment ça serait « not busy : focused ».

Des livres  à nous recommander ?

J’ai tellement de livres à recommander x) Mais ces dernières semaines j’ai lu la trilogie de la Terre Fracturée de NK Jemisin, une autrice noire américaine qui a gagné pas moins de 3 fois le Prix Hugo (un prix prestigieux en science-fiction) avec les 3 tomes de sa trilogie (c’est inédit dans l’histoire). C’est de la science-fiction avec un brin de fantasy, ça parle d’oppression, de liberté, d’écologie. On y trouve des personnages queer et polyamoureux. C’est un énorme coup de cœur. 

Quel est votre spot à apéro ?

Je suis plutôt team thé l’après midi aux Demoiselles de Montpellier ou dans une librairie comme le Bookshop et Fiers de Lettres ! 

Tes prochaines actualités ?

Je n’ai rien de nouveau qui sort, mais je continue la publication de mon roman feuilleton LGBT Tant Qu’il Le Faudra sur Wattpad, c’est un peu mon gros projet du moment ^^ Que penses-tu de Support your Local Girl Gang  ? 

Je pense que c’est vraiment un chouette site et un super média de façon générale. On a besoin de média indé et queer comme ça !

MX CORDELIA DANS TES RESEAUX : Website - Youtube - Facebook 

Emeraldia Ayakashi

18-08-2003 // No push collide

Putain, 16 ans!

Les réputations des groupes de rock se font aussi rapidement qu’elles se défon(cen)t. Et ce n’est pas les quatre compères de Serafin qui vont nous contredire. Tombés dans une fenêtre spatio-temporelle hyper favorable, les mecs se sont vus propulsés en couverture des magazines qui « pèsent dans le game » et ce dès la sortie de leur premier EP. Et vazy que je te proclame « groupe de l’année », l’année 2003 à moitié entamée… Et alors qu’aujourd’hui, contrairement aux sérafins, pas mal de groupes formés à l’époque montrent gigotent encore! Faudrait poser les questions d’entretien d’embauche qui fâchent en interview genre « comment vous vous voyez dans X ans » pour s’assurer de miser sur le bon cheval. Ou alors décider que groupe de l’année implique en réalité « groupe aux oubliettes l’année suivante ». Je me souviens plus exactement lequel de Kerrang! Rolling Stone, Rock Sound nous avait servis la formule de marketeux bas du front « à découvrir de toute urgence »... mais ça a définitivement été fait pour Serafin.

A l’apogée de l’été 2003 donc, voilà que les « créatures célestes ailées (trois paires d'ailes), que l'on trouve dans la Bible autour du trône de Dieu » - merci Wikipédia - droppent 2 singles en amont de leur album: ‘Things fall apart’ et ‘Day by day’. C’est punchy, frais, et d’après leur premier clip, pour des zigotos rangés au rayon punk de la FNUCK ils semblent ni trop virulents ni trop moches. Pas même un tatouage qui dépasse! Soit le pack complet pour plaire à un public bien plus large que celui des « kassoces » de Rancid ou des potaches NOFX. Voire, ô Graal ultime, passer sur les ondes FM... ce qui fut le cas au moins sur Oui FM si ma mémoire me joue pas des tours.

Donc Serafin se prend pour des angelots ailés et gardes du corps de Dieu… Ça va les chevilles ??

Sur le papier, ‘No push collide’ a certes beaucoup d’arguments pour lui. Une pochette foutraque qui rappelle les grandes heures du grunge, des singles percutants, des paroles plus subtiles que ce que la voix gueulante de Ben Fox Smith laisse paraître, et un petit accent de banlieue anglaise - à moins que ce soit le côté nasillard du chant - pas totalement dénué de charme. Le côté indé est quand à lui assuré par la signature sur le très prisé label de Muse, Taste Media, avant son rachat 2 ans plus tard par la Warner. Il n’en fallait pas plus pour faire headbanger votre serviteur en écoutant ce qu’il pensait être de la zik’ de rebelles torturés. Exemple avec le fameux ‘No happy’, où il est question de quête impossible du bonheur et qui dit « grosso merdo »: arrête de te lamenter sur ta vie comme n’importe quel loser et aie confiance en toi et ce que tu fais. C’était du petit lait pour n’importe quel boutonneux en plein tumulte de l’adulescence...  

Comment se faire passer pour un punk quand t’as ni tatouage ni piercing de partout? Un p’tit saut de cabri sur un mur en briques “à la Matrix”, et voilàààà

Le problème avec ‘No push collide’, quand on a accumulé des centaines de CDs sous la semelle, tient sans doute à son unité, ou plutôt son manque d’unité. Le truc oscille en permanence entre un chant et des instrus globalement énervés, et de la pop à guitares gentillette. Pour prendre les 2 cas les plus extrêmes sur la galette, sans doute ‘Lethargy’ et ‘Peaches of spain’. Ce qui fait la force et la singularité de Serafin - voix nasillarde, envolées de guitares... - devient sur certaines pistes une source d’irritation. On peut citer dans ce registre ‘Numerical’, dont les guitares sont totalement occultées par la voix omniprésente - et toujours nasillarde - de Ben Fox Smith. ‘Sage smith’ met aussi 3 minutes à trancher entre un chant poppy et plaintif: Evvvvvrybodyyyy’s gonna droooooooaaaaawwwwwn et le déchaînement d’instrus guitare-basse-batterie, avant de botter en touche sur 30 secondes sans intérêt interprétées au biniou ou un autre engin à vent non identifié. Pour n’importe quel groupe avec une carrière respectable, ces mini-anomalies seraient passées crème. Mais Serafin paie le prix fort sur ‘No push collide’ puisqu’il s’agit en tout et pour tout de leur meilleur album. Ce n’est pas la seule raison qui explique que le succès du groupe fut de courte durée. Je n’ai pas eu la «chance» de me faire ma propre idée, mais ils étaient apparemment à chier en concert. On avait droit au bingo complet des stéréotypes du groupe rock en vogue, et des prestations vocales de sieur Benny rangées quelque part entre pathétique et soporifique. Sur TuTube, on retrouve effectivement une trace pas très glorieuse d’une de leurs (rares) performances live:

Bon, la réécoute de ‘No push collide’ 16 ans plus tard n’est pas entièrement catastrophique ni désagréable. L’énergie et la modernité de morceaux comme ‘No happy’, ‘Stephen’s in the sky’, le défoulant ‘Lethargy’ ou ‘Build high, tear low’ reste quasi-intacte. Par contre, à d’autres moments, j’ai été envahi par ce malaise qu’on ressent quand on n’est plus vraiment en phase avec ses goûts musicaux d’antan. Pour moi, la méga gêne en réécoutant ‘No push collide’ est sans doute ‘Things fall apart’, dont le ton mielleux passait déjà limite à l’époque, et est devenu du papier abrasif gros grains pour les tympans.

Est-on à l’abri d’un comeback lors d’une tournée en mode «je renfloue mon compte en banque troué à la booze et la coke»? Je crois bien que oui. Parce que quand la seule façon de retrouver trace du groupe c’est de taper « Serafin full album » dans TuTube, c’est que ça sent le sapin. Le successeur de ‘No push collide’, ‘To the teeth’, n’aura d’ailleurs pas fait plus de bruit qu’un pet sous l’eau. Et puis on les comprend, hein: ils ont sans doute peur de retrouver leur fan base de 2003 après tout ce temps, qui risque de ressembler à une foule dispersée de trentenaires à l’aube de la midlife crisis. Comme quoi les anges ne sont pas éternels, finalement.

La note complètement arbitraire de HBD pour ‘No push collide’: 5/10 (un peu comme un combat sans vainqueur entre Obi-wan et Darth Vader)

Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/le-chardonneret-bande-annonce/

"Le Chardonneret" : un joli casting pour le prochain film de John Crowley

Basé sur le roman de Donna Tartt, qui lui valut un prix Pultizer en 2013, Le Chardonneret mélange drame, deuil et rock indé dans son second trailer, tout juste dévoilé.

S’ouvrant sur « Terrible Love » de The National, cette deuxième bande-annonce met en scène un jeune Theo Decker (interprété par Oakes Fegley) témoignant comme il le peut de l’attentat du Metropolitan Museum of Art qui coûta la vie à sa mère, Audrey. Le jeune garçon de 13 ans avait alors emporté avec lui une œuvre que sa mère voulait particulièrement lui montrer, Le Chardonneret de Carel Fabritius, une peinture datée de 1654.

On le retrouve par la suite des années plus tard, traumatisé par le drame et les conséquences sur sa relation aux autres, dont celle avec Samantha Barbour (Nicole Kidman), l’assistante sociale qui l’accueille après la tragédie, son mentor James Hobart (Jeffrey Wright) et son ami proche Boris Pavlikovsky (Finn Wolfhard, puis Aneurin Barnard).

En salles le 11 septembre prochain et réalisé par John Crowley, Le Chardonneret mettra également en scène Ansel Elgort (Baby Driver), Sarah Paulson (American Horror Story), Dakota Johnson (50 nuances de Grey, Suspiria), Luke Wilson (Idiocracy) et Denis O’Hare (American Horror Story, Dallas Buyers Club), et sera présenté en avant-première le 5 septembre dans le cadre du Festival international du film de Toronto.

Test réalisée à partir d’une version presse, fournie par HumbleBundle. Vidéo maison, captures d’écran éditeur.

Hello les Otakus ! Un petit test que je n’avais pas du tout prévu, d’un jeu que j’avais découvert à la Gamescom 2017 : A Hat in Time ! Véritable lettre d’amour aux Mario 64, Banjo & Kazooie et autres Donkey Kong 64, il a sur me surprendre au point que j’ai carrément voulu vous écrire ce test avant même de l’avoir terminé !

Un nouveau projet qui voit le jour grace à Kickstarter !

Un truc complètement fou, ce jeu est à la base un projet Kisckstarter de 2013, et le projet a tout de même réussi l’exploit de lever 300.000$ de fonds… Alors que les développeurs n’en demandaient que 30.000 ! Du coup, le jeu arrive sur PC, mais également PS4 et Xbox One, et on aura droit, en plus des 7 mondes déjà disponibles à 2 autres mondes en DLC gratuit pour fêter cette success story !

Tremble petite fille !

Pour parler du jeu lui même, comme je vous le disais, c’est un jeu de plateforme à l’ancienne avec un moteur physique assez proche de Mario 64. Moi qui avait été émerveillé par ce fameux Mario 64 sur Nintendo 64, j’ai dès les premières minutes de jeu été carrément sublimé par le jeu ! Et évidemment, ce fut un coup de foudre instantanée, que je n’avais pas eu en jouant à l’alpha de la Gamescom curieusement…

Il faut dire que la démo de la Gamescom était orienté infiltration (chose que je n’aime pas forcément dans ce genre de jeu), alors que là, c’est assez simple, on saute, on avance, et on rigole souvent grâce à l’humour et à la bonne humeur qui ressort du jeu. Les couleurs sont super flashy, et j’ai un peu de peine à reconnaître le moteur Unreal Engine 3 ^^ ! Il faut dire qu’il est tellement flexible qu’il ne sert à pas faire que des “gears of war” like.. Et ça, j’ai tendance à l’oublier ! D’ailleurs, Super Mario Odyssey tournera sur Unreal Engine 4. Hasard ? Je ne crois pas !

A Hat in Time est vraiment sublime ^^ !

La bande son est tout aussi réussite, avec des petits thèmes musicaux correspondant toujours parfaitement à l’environnement, sans compter un doublage (en anglais) d’excellente qualité : C’est bien simple, on se croirait par moment dans un Pixar ! On nous promet une durée de vie d’environ 10 heures (peut être plus en traînant un peu dans ce jeu) et j’ai qu’une envie : Finir d’écrire ce test pour reprendre ma partie après avoir botté le cul du chef de la Mafia ^^ !

Il n’a pas de défauts dans son chapeau ?

Dommage que les dialogues soient uniquement en anglais…

Curieusement, le jeu ne possède pas de défauts majeurs. Je veux dire OK, la gestion des collisions est perfectible. OK, c’est vrai, techniquement le jeu n’est pas ultra impressionnant. OK, il n’est pas sous-titré en français (ce qui est dommage, d’autant plus que le jeu est rempli d’humour). Oui, certains menus manquent de finition. Mais aucun de ces défauts ne m’a gâché mon plaisir de découvrir ce nouvel univers, et au final, je tiens là une grosse surprise en cette fin d’année, que je n’attendais pas du tout ! Il sera parfait pour patienter jusqu’à la sortie de Super Mario Odyssey ^^ !

Verdict

Véritable mine de souvenirs pour ceux qui ont connu la Nintendo 64 (et dans une moindre mesure, la première Playstation), ce Hat in the Time est un jeu de plateforme que je conseille à tous les “vieux” qui lisent ce blog 🙂 ! Avec son ambiance (et son charadesign) soigné, son humour marqué, et sa personnalité bien trempé, ce petit jeu indé pourrait très vite faire parler de lui via le bouche à oreille… Et je lui souhaite bien du succès, surtout qu’il n’est vendu qu’une vingtaine d’euros ! Et cerise sur le gâteau, le projet est grandement soutenu par HumbleBundle… Un gage de qualité pour moi ^^ !

Incontournable ! Vous devez avoir ce jeu dans votre bibliothèque !

Points positifs

Points négatifs

Dès le lancement de la partie, la magie opère ! La gestion des collisions, parfois perfectible. Le charadesign et l’humour, omniprésent ! Pas de sous-titres en français. Les musiques et le doublage en anglais, d’excellente qualité. La maniabilité et le moteur physique, très agréable. Le prix, 10h pour 20€, c’est honnête.

A Hat in Time

A Hat in Time

Dommage que les dialogues soient uniquement en anglais…

A Hat in Time est vraiment sublime ^^ !

A Hat in Time

A Hat in Time

Non, non, ce n’est pas Lady Layton, mais bien A Hat in Time !

Tremble petite fille !

A Hat in Time

Test : 2h avec A Hat In Time, un Mario 64 like indé et inspiré ? Test réalisée à partir d'une version presse, fournie par HumbleBundle. Vidéo maison, captures d'écran éditeur.

MOODIE BLACK (industrial / noise rap, US) NORDRA (experimental electronics, US) 16 avril 2019 @ La Makhno - L’Usine (Genève, Suisse) L’Usine | 4 place des Volontaires | 1204 Genève – Suisse Portes 20:00 | Live 21:00 | Prix libre MOODIE BLACK!! A La Makhno!! Avalanche de Rap noir, épais, funeste, industriel, angoissant, angoissé, vaporeux, rampant, hypnotique, magnifique, grinçant, destructeur... Depuis leur formation en 2004 à Phoenix, en Arizona, MOODIE BLACK n'ont cessé de repousser les codes du Rap et plus particulièrement de ce courant ultra-Dark déjà largement débroussaillé par des pionniers du genre tels que Dälek depuis le milieu des années 90. A l'image de Dälek, justement, avec lesquels ils partagent une forte propension pour les instrus industrielles et glaciales, MOODIE BLACK se démarquent pourtant largement, insufflant à leur Rap des sonorités Trap voire Shoegaze et nourrissant leurs shows de visuels des plus dérangeants. A la violence froide et nauséeuse du terrifiant “Nausea” (2014), le duo renchérit en 2018 en élargissant davantage encore son propos. Sur son dernier longue-durée, “Lucas Acid”, sorti sur les très recommandables Fake Four Inc. (Ceschi, Bleubird, Sole, K-The-I, Busdriver…), les Américains abandonnent quelque peu leur côté percussif et hautement industriel, laissant place à des volutes aux accents Shoegaze voire Coldwave ou même Folk par instants, pour une musique pourtant toujours aussi glauque et malsaine, profondément viscérale. Enregistré pendant près de deux ans entre Minneapolis et Los Angeles, ce dernier album porte un regard acerbe sur l'humanité, guidé notamment par les yeux d'un chanteur en pleine transition sexuelle, le tout condensé dans un vaste rhizome d'interrogations. Comment vivre, par exemple, à Minneapolis et aux Etats-Unis en général lorsqu'on est noir ET transsexuel? Une vaste vague de questionnements et de jugements cyniques sur la société porté par l'un des groupes les plus intéressants du moment ; sans doute en passe de devenir l'un des nouveaux grands incontournables dans le monde du Rap indépendant. De retour en Europe ce printemps, MOODIE BLACK débarquent avec un nouvel EP sous le bras, "MB III", constitué de quatre titres d'une épaisseur et d'une noirceur insensées. Un retour en puissance à ne manquer sous aucun prétexte! En ouverture de soirée, avalanche de décompositions électroniques supersoniques avec NORDRA, projet solo de Monika Khot, grande figure de la scène indé nord-américaine, mieux connue pour son travail au sein du duo noise psyché / expérimental Zen Mother.

NORDRA c'est l'ambivalence même des musiques électroniques. Tantôt dronesques, tantôt ambiants, planants, minimalistes, terrifiants, agressifs, répétitifs, technoïdes, rampants, bruitistes ou dissonants, les Univers déployés par l’Américaine sont pour le moins vastes et distordus. Faits de composites insensés de sonorités techno, drone, indus et d’intrusions de guitares et de cuivres pour un ensemble polymorphe hypnotique et hautement addictif. Tout un programme ; une des toutes grandes découvertes de l'année dernière, en ce qui nous concerne, alors autant dire qu’on s’en réjouit comme personne!

Venez seulement, vous nous remercierez plus tard.

Liens: DTB: http://dronetothebone.tumblr.com LA MAKHNO: https://www.facebook.com/lamakhno MOODIE BLACK: https://moodieblackdeath.bandcamp.com NORDRA: https://nordra.bandcamp.com

Facebook event: https://www.facebook.com/events/335698560401321/

[CP] Necromunda: Hired Gun - Le Gameplay Overview trailer

Necromunda: Hired Gun, le FPS survolté développé par la petite équipe de passionnés de Streum On Studio, débarque sur PC et consoles le 1er juin. Bienvenue dans la sombre et dangereuse cité ruche de Necromunda : un lieu où tout est possible, pourvu d’y mettre le prix. En tant que chasseur de prime dans ce paradis gouverné par la violence, semez la mort à l’aide de votre large collection de flingues, grenades, lames et autres gadgets meurtriers, et menez à bien vos contrats. Regardez aujourd’hui le nouveau Gameplay Overview Trailer et apprenez en plus sur les différentes zones, armes et implants bioniques qui vous attendent dans Hired Gun, Mastiff cyber-augmenté inclus !https://www.youtube.com/watch?v=w6aRPlfjNN0Choisissez vos contrats, traquez vos cibles, empochez les primesBienvenue à Martyr’s End, le cœur de l’action, des contrats et des factions dans votre petit coin de Necromunda. Choisissez votre contrat, préparez votre équipement et traquez vos cibles dans l’un des multiples recoins sombres et mal famés de la cité ruche. Rien n’est facile dans Hired Gun, combattre et même pourchasser des cyber-malfrats mettra à l’épreuve les capacités des chasseurs de prime les plus aguerris. Maniez au mieux votre grappin et courez sur les murs pour atteindre vos cibles tapies dans des fermes souterraines, des laboratoires chimiques désaffectés ou des forteresses anciennes.  Déchaînez un ballet de destruction avec votre fidèle Mastiff pour remplir votre contrat avec classe, avant de rentrer célébrer votre victoire autour d’une pinte à Martyr’s End et de passer en revue les améliorations débloquées pour vos armes et armures.Améliorez votre arsenal pour vous attaquer aux contrats les plus difficiles de Necromunda.Du traditionnel couteau, aux lance-roquettes surboosté et autres graviton guns, tout est utile pour gagner sa croûte en période de conflits entre les différentes factions de la cité ruche. Après chaque mission, prenez le temps d’échanger trouvailles et autres récompenses contre des implants bioniques pour vous, votre arsenal et votre toutou. Devenez de plus en plus puissant et incarnez le pire cauchemar des gangsters de Necromunda.Le FPS indé et ultra-nerveux débarque le 1er juin sur Playstation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC. En précommandant Necromunda: Hired Gun, recevez le pack Hunter’s Bounty et partez en chasse avec des skins exclusifs pour votre couteau, votre revolver, votre tenue de chasse et le joujou de votre Mastiff. Les copies physiques du jeu sur consoles seront disponibles dès le 30 juin.

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CHÂTEAU LAGRANGE 2018 AOC ENTRE-DEUX-MERS

LA BOUTANCHE DU MOIS par Henry Clemens

Une première rencontre furtive aux Barriquades (1) et la dégustation d’une gamme de vins remarquablement tendus et honnêtes avaient fini par convaincre de l’intérêt d’une visite dans les monts et les vaux doux de Cadillac Côtes de Bordeaux. Pour l’aparté de circonstance, il s’agit là de la « parfaite invisible » des AOC bordelaises…

Et on se demande quelle mouche à vinaigre avait bien pu piquer l’institution pour trancher les appellations en groupes et sous-groupes parfaitement incompréhensibles ? Quelle carte mentale figure ou délimite les contours de ces terres du milieu constituées par les Premières Côtes de Bordeaux ou encore les Cadillac Côtes de Bordeaux ? Toutes deux des appellations, en plus de celle de l’Entre-deux-mers dont peut se revendiquer ce Château Lagrange. Fermons la parenthèse.

Le domaine se situe sur les communes de Capian et, nous dit le site, de La Sauve-Majeure. La bâtisse sur la butte, un premier temps destinée à diverses activités agricoles, dont l’élevage de vaches laitières, sera vouée au vin sous la conduite du père et reconvertie en chai, en lieu de stockage et en salle de réception chaleureuse. Le dernier qualificatif est en grande partie, il faut bien le dire, dû à l’accueil généreux, simple et plein de pédagogie dispensé par Laure et Olivier Lacoste, soeur et frère joyeux de fortune, embarqués sur la petite mais dynamique exploitation viticole.

Le vignoble d’un seul tenant s’étend sur 9,60 hectares de coteaux essentiellement limono-sableux et graveleux, dont 4,40 hectares de cépages blancs et 5,20 hectares de cépages rouges. Les deux vignerons défendent mordicus une approche bio et locale, ils sont labellisés AB depuis 2014. Ils se disent plus proches de l’épicier que de la grande surface. Surtout, ils se sont entendus pour garder une dimension humaine à l’ensemble. Moins de 10 hectares pour contrôler la production et travailler vertueusement une très large gamme de vins composée de rouge, de blanc et de moelleux. On peut parler ici d’un choix économique également vertueux.

Affable et disert lorsqu’il s’agit d’évoquer savoir-faire viticole et vinification, Olivier affiche une étonnante propension aux expérimentations R&D – très souvent – parfaitement absentes des chais bordelais. Ici, des vins sans soufre, là des amphores, là encore une cuvée qui s’éternise dans une barrique, histoire de tester, histoire il faut le dire de s’amuser. Un côté rock indé, voire punk, revendiqué par les amis de Winshluss (2). Ce dernier concocta l’étiquette de leur rouge 2015.

L’air est revigorant sur ces monts de Capian et on aime d’entrée cet entre-deux-mers au sauvignon plein de nerfs, juteux dans lequel un beau sémillon, présent à hauteur de 30 %, vient s’ébrouer tendrement. L’élevage sur lies avec bâtonnage régulier pendant 6 mois confère à ce Château Lagrange, AOC Entre-deux-mers 2018, une vraie élégance et un peu de tenue.

L’absence de thiol (3) en fait un vin digne esquivant raisonnablement les arômes végétaux trop entêtants, trop systématiquement liés aux sauvignons secs, qu’ils soient sur la rive droite ou gauche de la Garonne. Pour résumer, le nez est assez suave avec des notes de citron, plus mûr qu’acide avec, tenues à petite distance, d’imperceptibles notes anisées. En attaque, on retrouve le côté citronné qui s’efface un peu pour laisser la place à un milieu de bouche un peu plus gras. Un entre-deux-mers pour rétablir quelque peu la vérité sur une vaste appellation qui ne fournirait que des vins faciles à boire et vifs comme un coup de trique !

1. Marché des vins bio organisé par le Syndicat des Vignerons Bio de la Nouvelle-Aquitaine qui se tient chaque année en novembre à la caserne Niel. 2. Auteur de bandes dessinées et cinéaste né à La Rochelle en 1970. Il a coréalisé deux longs métrages avec Marjane Satrapi. 3. Arômes primaires du vin, aussi appelés arômes variétaux. Ils proviennent du raisin et sont caractéristiques d’un cépage. www vignobleslacoste.fr

Prix de vente TTC : 7,60€. Lieux de vente : Caves d’Antoine (Bordeaux), Cave Vinimarché (Bordeaux, Pessac)