Une jeune femme rencontre un homme au comportement étrange dans une boîte de nuit. Elle se rappelle de lui car ils se sont rencontrés adolescents et il lui avait révélé un secret. Il attend un grand et mystérieux bouleversement dans sa vie.
Film étrange et fascinant, vaporeux (oui il y a comme une buée en permanence), assez insaisissable. Adapté d'un roman court d'Henry James et transposé dans l'univers d'une boîte de nuit, avec un style de dans et de musique qui évoluent sur le temps long de l'intrigue (des années 80 à 2004).
Diable la jungle appelle mobilisation des esprits la muraille protectrice du sang et du verre le quelque-chose perdu music forms a new circle le reste de la nuit sous le soleil ne sommes-nous pas patriotes yeux vides de pensée l'alto concetto je demande le frère la bête honnie maiden voyage empreintes de footprints l'énervé du total le gâté de mots ration de dévorations en colère on passe trop trop de réel escalator over the hill il y a un homme qui prend des noms oh il y a un homme il y a une femme délibérer fleurs forcées fleurs forcées trappe de fonte réunion forcée character concept du berceau de la lutte fait d'émettre plus grand que la musique la fonction de la ligne prévenance toile peinte taudis de l'autel le définitif mourir en mer spécial reste de chemin le dieu de la trahison polar d'art rêve toujours no l'univers des mentalités les grosses difficultés elle vous en dit attache-toi à moi l'heure facile du côté des conservateurs du plus grand bonheur extrapolation dans le calme il y a là vision à péage le plus indispensable.
(Professeur Stump, Extrait de L'Annuaire officiel des titres du Le Compost, 2023)
Anaïs Demoustier et Sophie Demeyer dans “La Bête dans la Jungle” de Patric Chiha - librement adapté du roman court éponyme d'Henry James (1903) - septembre 2023.
Avant d'envisager les caravelles intergalactiques, ce qui ne manquera pas d'arriver, les civilisations diverses et multiples vont disparaitre. Les couleurs humaines se diluent dans un vaste métissage généralisé. Les pensées s'uniformisent grâce aux réseaux sociaux, et bientôt, comme un terrible accélérateur, grâce au puçage des cerveaux humains auxquels Elon Musk travail actuellement - le gouvernement américain vient de lui en donner l'autorisation. Les épidémies ne manqueront pas d'arriver avec la fonte du permafrost, la généralisation des perturbateurs endocriniens, l'hypermédicalisation et la résistance aux antibiotiques et, quand elles seront mortelles à coup sûr, les derniers hommes retrouveront les instincts de leurs temps primitifs : le cannibalisme cohabitera avec l'embarquement dans les vaisseaux interplanétaires ... L'inculture transformera l'homme surnuméraire en sauvage. Les émeutes de Juin 2023 ont montré des bandes débarrassés de surmoi sont capables. Cris de bêtes et dances sauvages autour des butins, des voitures incendiées, des magasins pillés.
Nous allons vers un état total, un état unique planétaire. Cet état induira une civilisation totale. Le Divers aura disparu. Si l'on veut une idée de ce à quoi tout cela ressemblera, il faut lire 1984 d'Orwell ou Le Meilleur des Mondes D'Huxley, deux livres dits de science fiction qui relèvent bien plutôt de la science politique - du jour et de l'avenir. Notre planète redevenue la planète des singes, les élus seront choisis par les GAFAM pour quitter cette jungle et vivre une vie où le virtuel prendra la place majeur. L'odeur de haie d'aubépines ne sera plus qu'une sollicitation neuronale dans une vie dématérialisée.
issue du Front Populaire N°14 Le Transhumanisme Le Nouveau Meilleur des Mondes
La Berlinale débute ce jeudi et se déroulera jusqu’au dimanche 26 février. Rendez-vous à partir de jeudi sur notre page dédiée pour suivre en direct notre couverture de cette édition !
COMPÉTITION
Films datés :
08/03 : ‘Music’ d’Angela Schanelec
12/04 : ‘Suzume’ de Makoto Shinkai
19/04 : ‘Sur l’Adamant’ de Nicolas Philibert
03/05 : ‘Disco Boy’ de Giacomo Abbruzzese
06/09 : ‘Le Ciel Rouge’ de Christian Petzold
06/09 : ‘Le Grand Chariot’ de Phillipe Garrel
11/10 : ‘Mal Viver’ de João Canijo
13/12 : ‘The Survival of Kindness’ de Rolf de Heer
13/12 : ‘Nos vies d’avant’ de Celine Song
14/02/24 : ‘20 000 espèces d’abeilles’ d’Estibaliz Urresola Solaguren
Films non datés :
‘Someday We’ll Tell Each Other Everything’ d’Emily Atef
‘Manodrome’ de John Trengove
‘Ingeborg Bachmann – Journey into the Desert’ de Margarethe Von Trotta
‘BlackBerry’ de Matt Johnson
‘Till the End of the Night’ de Christoph Hochhäusler
‘The Shadowless Tower’ de Zhang Lu
‘Limbo’ d’Ivan Sen
‘Art College 1994’ de Liu Jian
‘Tótem’ de Lila Avilés
ENCOUNTERS
Films datés :
11/10 : ‘Viver Mal’ de João Canijo
17/04/24 : ‘White Plastic Sky’ de Tibor Bánóczki et Sarolta Szabó
Films non datés :
‘In Water’ de Hong Sang-soo
‘Orlando, ma biographie politique’ de Paul B. Preciado
‘The Adults’ de Dustin Guy Defa
‘The Echo’ de Tatiana Huezo
‘The Klezmer Project’ de Leandro Koch et Paloma Schachmann
‘Here’ de Bas Devos
‘In the Blind Spot’ d’Ayse Polat
‘The Cage Is Looking for a Bird’ de Malinka Mustaeva
‘Mon pire ennemi’ de Mehran Tamadon
‘Family Time’ de Tia Kuovo
‘The Walls of Bergamo’ de Stefano Savona
‘Samsara’ de Lois Patiño
‘Eastern Front’ de Vitaly Mansky et Yevhen Titarenko
‘Absence’ de Wu Lang
PANORAMA
Films datés :
28/06 : ‘Passages’ d’Ira Sachs
28/06 : ‘La Sirène’ de Spidah Farsi
05/07 : ‘Au cimetière de la pellicule’ de Thierno Souleymane Diallo
16/08 : ‘La Bête dans la jungle’ de Patric Chiha
23/08 : ‘Reality’ de Tina Satter
20/09 : ‘Silver Haze’ de Sacha Polak (DVD)
18/10 : ‘A l’intérieur’ de Vasilis Katsoupis
25/10 : ‘Sisi & I’ de Frauke Finsterwalder
29/11 : ‘Kokomo City’ de D. Smith
Films non datés :
‘Perpetrator’ de Jennifer Reeder
‘Adversaire’ de Milad Alami
‘After’ d’Anthony Lapia
‘All the Colours of the World Are Between Black and White’ de Babatunde Apalowo
‘Al Murhagoon’ d’Amr Gamal
‘Ambush’ de Chhatrapal Ninawe
‘And, Towards Happy Alleys’ de Sreemoyee Singh
‘El Castillo’ de Martin Benchimoi
‘Do You Love Me?’ de Tonia Noyabrova
‘Drifter’ de Hannes Hirsch
‘The Eternal Memory’ de Maite Alberdi
‘Femme’ de Sam H. Freeman et Ng Choon Pin
‘Green Night’ de Han Shuai
‘Hello Darkness’ de Soda Jerk
‘Heroic’ de David Zonana
‘Joan Baez I Am a Noise’ de Karen O’Connor, Miri Navasky et Maeve O’Boyle
‘Matria’ d’Álvaro Gago
‘Property’ de Daniel Bandeira
‘Sages-femmes’ de Léa Fehner
‘Sira’ d’Apolline Traoré
‘Stams’ de Bernhard Braunstein
‘Stille Liv’ de Malene Choi
‘Transfarina’ de Joris Lachaise
‘The Teachers’ de Loungeİlker Çatak
‘Under the Sky of Damascus’ de Heba Khaled, Talal Derki et Ali Wajeeh
BERLIN SPECIALS
Films datés :
31/03 : ‘Kill Bok-soon’ de Byun Sung-hyun (Netflix)
07/04 : ‘Du tennis à la prison : l’histoire de Boris Becker Pt. 1’ d’Alex Gibney (AppleTV+)
07/06 : ‘Dernière nuit à Milan’ d’Andrea Di Stefano
26/07 : ‘La Main’ de Danny Philippou et Michael Philippou
Films non datés :
‘Infinity Pool’ de Brandon Cronenberg
‘Laggiù qualcuno mi ama’ de Mario Martone
‘She Came to Me’ de Rebecca Miller
‘Superpower’ de Sean Penn et Aaron Kaufman
‘Golda’ de Guy Nattiv
‘Kiss the Future’ de Nenad Cicin-Sain
‘Loriots große Trickfilmrevue’ de Peter Geyer et Loriot
‘#Manhole’ de Kazuyoshi Kumakiri
‘Ming On’ de Soi Cheang
‘Seneca’ de Robert Schwentke
‘Sonne und Beton’ de David Wnendt
‘Der vermessene Mensch’ de Lars Kraume
A&B
Le réveil officiel étant à 8h, mon cerveau m'a bien évidemment fait lever à 6h30. Je l'aime. Le nez sorti des couvertures, l'air est polaire, les cocottes caquettent, les cochons grognent, les grenouilles croassent, les chiens mordent les mollets, c'est beau. A cause de ces adorables petites bêtes poilues, je ne pourrai pas profiter du soleil levant sur les rizières, mais je prends quand même une ou deux jolies photos.
On repart bientôt pour 3h (et 39 secondes, comme précisé par Sombat) de rando dans la jungle, avec des paysages un peu différents de la veille :
On arrive ensuite dans le creux d'une vallée, qui par une magie indéterminée possède un brin d'air qui rend la chaleur supportable, et une madame se téléporte dans une petite cabane pour nous préparer le déjeuner ! (Vu que le premier village est à 5km dans la jungle, ça lui fait une jolie promenade !). Notre guide en profite pour nous faire des démonstrations d'artisanat local à partir de bambou et de machette, je vous expliquerai tout ça à part 😁
Nous repartons ensuite, la fleur au fusil, ("follow the sexy lady!"), vers l'inconnu. Un bras de rivière se présente devant nous, le guide traverse (pied nu, de l'eau jusqu'aux cuisses en mode warrior) pour récupérer le radeau, et hop, un Dr Rathatton et une Aneth qui font les cobayes pour la première traversée ! Bien évidemment, le radeau coule et je n'ai rien pour surélever mes chaussures, que je noie donc allègrement. Étonnamment, les traversées se feront désormais avec une personne de moins et sans chaussures \o/
Après deux bonnes heures de marche l'après midi, une paume de main trouée, une jambe au bronzage ruiné, et une cheville sautée (celle là c'était pas nous!), nous arrivons enfin au petit village en bord de rivière ! Les habitants ont construit des petits ponts en bambou pour longer la rivière là où ça ne passe pas, et on voit des radeaux en bambou (plus ou moins finis) un peu partout.
Petite tête dans la rivière pour ceux qui veulent, puis on prépare les rouleaux de printemps (à frire, of course) ! J'essaye de frimer avec mes compétences nouvellement acquises en cours de cuisine ... Et c'est un massacre \o/ Mes pâtes sont détrempées, tout se déchire, snif. En attendant on s'amuse bien quand même ! (Je tiens le plateau, comme ça au moins je ne fais pas de bêtise hehe)
La nuit tombe (et de nouveau, ça caille sec ! Heureusement qu'on n'a pas écouté le guide de l'agence qui nous a vendu la rando, il nous avait dit que ça ne descendait pas en dessous de 18 à cette période de l'année... On a failli faire deux esquimaux !), on a une vue incroyable sur les étoiles, c'est magnifique 🥰
Et on finit la soirée en beauté avec un grand feu de camp, des chansons, des énigmes, c'est vraiment une très bonne ambiance ! On avait un peu peur que 10 dans le groupe ce soit trop, mais comme on a passé la journée devant cette fois ci, on entendait le guide, on allait à notre rythme, et les gens étaient super sympas, que du bonheur :)
Sous les ombres noires échevelées d'un paradis glacial
Se débat le fantôme d'un amour écartelé par les vents impudiques
Impudiques d'oubli et de saccades ravageuses
Egrené comme un chapelet de perles en saphir
L'amour court sans fin sur les corps anesthésiés des possédés
Innocents et purs
Fleurant la grâce flottante
Grâce des premiers instants et des premières fois
Grâce biblique des épopées grandioses et secouées d'aventures folles
Là...
Pleurant des larmes de sang les bras écartés sous la nef de la cathédrale
Les yeux rivés vers la coupole blanche et sa clé de voute
Ehontée tristesse coulant dans les veines chaudes des extasiés
Des fanatiques à l'amour qui se poignardent sur les autels immaculés
Dans leur cœur dansent les sibylles de la fin du monde
Dans leur cœur hurle l'incompréhension des spasmes des bêtes égorgées
Grand égarement
Et puis...
Gloire à l'amour et à l'infini flottement
Gloire à tes yeux et à l'infini désir
Suspendu...
Et sur tes seins coule l'eau de la pureté dans son manteau de douceur
Eau de cristal écarquillée sur la blancheur de ta peau
Couleur des rois dessinée sur tes épaules ondulantes
Pureté du sang dans tes veines frémissantes
Tes veines retroussées
Charriant les délices de pulsions arrachées
Pulsions sans tête dévorant les steppes emmêlées de fantasmes indicibles
Fantasmes sales
Dans l'immensité étoilée des rêves endormis
Des rêves ineffables d'excitation
L'odeur des sexes en fusion
L'exaction pure
L'immolation divine
Séculaires va et vient dans la chaleur moite des caresses éveillées
Caresses sur ton cœur d'or et ta chair de velours rose
Ma bouche sur ton cou et tes épaules
Ma bouche déchaînée courant sur ton corps chérubin
Tes cheveux fous éparpillés comme les blés fouettés
D'or et de sang
D'or et de sang est ton âme sous les draps de notre jeunesse éternelle
Notre trésor immortel
Notre amour increvable
Dans la saccade
Au grand galop
Ecartelé et caressé
Planté comme un hêtre centenaire sur les pentes Ariégeoise
Où coule l'eau pure du brouillard des grandioses montagnes
Dans une verdure épaisse comme la jungle de nos sentiments émerveillés
Et j'entends l'écho descendre de l'empyrée
Gloire à l'amour et à l'infini flottement
Gloire à tes yeux et à l'infini désir
Gloire au recommencement éternel
Au carrousel des caresses divines
Dans les montagnes gorgées d'eau
En juillet ou en août je ne sais plus...
Je marche dans tes pas de biche vers un nulle part inégalable
Je descendrais le Styx à la nage pour toucher ta peau
Comme Orphée je me jouerai d'Hadès pour toujours t'étreindre contre ma poitrine
Je ne regarderai pas en arrière
Peut-être...
Et alors toi et moi...
Peut-être...
Toi et moi sur le toit du monde pour l'éternité inégalée des amoureux fanatiques
Des amoureux fous
Qui se déshabillent l'âme devant la foule médusée des impotents
Ecartelés entre leurs désirs et les battements sourds de leur cœur brulant
Sous la pluie fine qui ruisselle sur ton visage tu es belle comme au premier jour
Sous la pluie fine je ne vois que le soleil de ta peau
Que l'extase de tes yeux gris
Impudique
Démembrée
Nue
Encore...
Sous les draps de coton immaculés
Dans la chambre rouge de la vieille maison varoise
Au chant des grillons susurrant la chanson de l'autre rive
L'allée bordée de cyprès
Que le vent ballotte comme il soulève ta jupe blanche comme tes seins
Reflets bleutés sur les murs de l'éternité
Touché suave du bout de mes doigts vibrants sur les falaises de ta peau vertigineuse
Sur les falaises de notre amour qui coupe le souffle
Qui hurle des silences radieux
Dans la douceur des soleils couchants égarés entre les collines langoureuses
Le gravier blanc
Le sang chaud
La musique du cœur
La grandeur des mots chuchotés
La beauté des silences magnifiés
Dans les églises de nos âmes béatifiées
Je crie ton nom
Je bois les délice de l'amour
Je m'en enduis le corps
Suprême onction
Adieu les fantômes des amours balbutiants
Place aux trompettes de la sempiternelle gloire
De l'inamovible Justice
A ceux pour qui la mort n'est rien
A ceux pour qui l'amour a le goût d'ambroisie
Dans le miroitement éclatant de l'Eden couchant
Sous le chant de l'oiseau de feu
Oiseau de feu
Serré dans tes bras éclatants
Je ne crains rien
Je m'extasie de chaque instant
Demain n'existe pas
Nous danserons toujours main dans la main
Sous les yeux de l'innocence qui cherche ses raisons
dans les jungles kitaniennes conan devra échapper à ce terrifiant prédateurs.
C'est un sorcier, disparu, qui avait crée cette bête féroce en croisant un puissant tigre de la jungle avec entité démoniaque qu'il faisait sortir du néant.
Les bruits de la forêt reprenait. Ils approfondissaient le vaste silence bruissant d'appels étranges. C'était la nuit. La nuit maternelle, tendre, sensuelle, complice, mais aussi ennemie, cruelle, sanglante et mortelle. La nuit telle que Dieu a pu la créer au commencement du monde.
A mes côtés, la sentinelle voyait et entendait bien plus que je ne pouvais voir et entendre. Parfois, je la regardais intensemement, pour deviner ce qu'elle percevait. L'homme tournait lentement la tête vers moi. Il souriait. Nos regards se comprenaient. Je lui demandais des nouvelles de sa jeune femme et de son fils, nouveau-né. Il me répondait dans un français appliqué : "Tout le monde va bien". Il riait sans qu'un son sorte de bouche, les épaules relevées. Il était heureux.
Soudain, il posait une main sur mon épaule. De l'autre, il pointait le doigt vers la forêt. J'entendais un feulement, puis un autre. Le partisan m'adressait un chuchotement bref - " Ong Cop !" -, ce qui veut dire " monsieur Tigre". Les Thos parlaient des bêtes comme des humains, avec la majesté qui convenait aux fauves. Ses yeux brillaient d'excitation dans la pénombre. " Ong Cop ! Ong Cop !".
Sa masse puissante, toute proche, se coulait dans le labyrinthe de la forêt, à la recherche d'une proie. Monsieur Tigre régnait alors sur la jungle et sur les hommes, attirant vers lui les angoisses des amis comme des ennemis, rapprochés pour un temps dans la même crainte et le même respect. Le feulement s'éloignait. " Ong Cop ", royal et méprisant, était allé chassé ailleurs.
Je suis né dans une famille liée par la sorcellerie. Mon père était un prêtre satanique, ma mère était une sorcière. Mes parents étaient profondément plongés dans le chamanisme et la magie noire.
Quand je suis né, j'ai été élevé et dévoué à satan, ma tête était oint de sang. J'ai hérité du manteau de mon père, donc c'est devenu une malédiction sur ma vie.
Quand j'étais enfant, je n'ai jamais reçu un seul baiser de ma mère, et je ne l'ai pas embrassée. J'ai eu l'impression de mourir quand j'avais huit ans quand j'ai entendu ma mère dire qu'elle ne m'aimait pas
Je n'ai ressenti aucune affection et j'ai été brutalement tabassé plusieurs fois jusqu'à ce que j'aie huit ans
Souvent, je suis allongé inconscient dans une mare de sang.
A 4 ans je voulais me suicider
Tu sais quand ta mère t'appelle "monstre", "bâtard" ça fait vraiment mal. J'ai finalement réalisé qu'elle ne m'aimait pas et je la détestais à cause de ça. ça. J'ai crié avec le cœur brisé que je préfère être appelé "rien" plutôt que d'être appelé son fils.
La dernière fois qu'elle m'a giflé, j'avais 8 ans, j'ai juré que je n'aimerai plus personne et pleurerai plus jamais
À l'âge de quinze ans, j'ai fini à New York dans le gang de Mau Mau nommé en l'honneur d'une tribu africaine assoiffée de sang.
Le gang est devenu ma "famille" que je n'ai jamais eu.
Une famille de hooligans qui tirent leur force les uns des autres et veillent les uns sur les autres.
New York est une ville où il faut avoir des yeux dans le cou. Tout était question de survie. Il fallait respecter les lois de la jungle. Et la bête ne fait pas la différence entre le bien et le mal. Il faut tuer la bête pour survivre.
Je me souvenais toujours de la voix de ma mère qui attrapait mes cheveux et qui me fracassait la tête contre le mur pour que le sang coule.
J'ai essayé de regarder dans ses yeux comme des boules de feu pour voir quelque chose d'humain, mais tout ce que j'ai vu c Et j'ai entendu : "Tu n'es pas mon fils, je ne t'aime pas. " Sors de ma vie, je ne veux pas te voir ! "
gang, je savais que j'allais mourir jeune, mais dans ma vie, j'étais déjà mort. Je suis mort quand j'avais huit ans quand ma mère a dit qu'elle ne m'aimait pas.
À 16 ans, j'ai dirigé ce gang moi-même à New York.
Je suis tombé dans les profondeurs de l'enfer, j'ai pensé au suicide plusieurs fois.
Quand la police m'a arrêté, j'étais isolé de tous les autres prisonniers parce que j'étais dangereux.
Le tribunal m'a ordonné de voir un psychiatre. Finalement j'ai rencontré le Dr Goodman. Il m'a emmené dans l'un des pires hôpitaux de tous les temps, un hôpital très Puis il m'a emmené dans une autre clinique psychiatrique à Manhattan.
Six mois plus tard, quand on marchait avec lui dans la rue, il m'a directement dit : « Tu as juste froid !. J'ai essayé de t'infiltrer, de te frapper à la poitrine pour obtenir une sorte de réponse émotionnelle. Mais tu es complètement sans vie, tu es très dangereux. " Et il a dit qu'il n'y avait rien que je puisse faire pour toi Nicki ! Vous allez directement en prison à la chaise électrique. Va te faire foutre. Et il n'y a plus d'espoir pour toi. Tu es mort.
Mais par la grâce de Dieu ces paroles ne se sont pas accomplies !
Dieu est devenu mon dernier espoir et dans ma misère il m'a trouvé. Je n'ai jamais pensé à Dieu dans mon enfance jusqu'à ce que soudainement cet homme, le Pasteur Wilkerson, tombe du paradis dans notre quartier.
La police l'a prévenu : « Ils vont te tuer. " Cette jungle, c'est un champ de bataille " Tout ce que nous avons à faire c'est venir chercher ton corps. "
Wilkerson leur a répondu avec une grande conviction : « Dieu sera avec moi ! "La police a dit, ""On espère qu'il vient avec vous parce que nous n'y allons pas ! """
Cet homme a été utilisé par Dieu. Quand je n'ai montré aucun intérêt pour personne, Dieu a montré de l'intérêt. Il a mis un grand amour dans le cœur de cet homme et l'a amené dans la plus grande ville de New York avec un message d'espoir.
Juste deux semaines avant ça, mon psychiatre a dit : « Nicky, tu marches sur la chaise électrique et tu iras en enfer ! "
Mais Wilkerson a dit « non, ce n'est pas le cas ! ” C'est le paradis, c'est Dieu. C'est Jésus-Christ qui est mort pour tes péchés, qui a donné sa vie pour toi, tout comme tu es prêt à donner ta vie pour tes amis, membres de gang, petits amis et petites amies.
Il y a un Dieu qui est vraiment le Dieu vivant son nom on se souvient. Mais quand l'un de vous meurt - personne ne se souvient de vous, vous n'êtes plus là. Mais Jésus est toujours là. Il n'est pas mourant ! "
Et c'est la nouvelle la plus importante que David Wilkerson m'ait jamais donnée. Je l'ai approché et j'ai commencé à le frapper.
Je ne le laisserais pas partir. Il ne pouvait pas se débarrasser de moi aussi facilement. Je l'ai maudit, son Dieu et tout dans ce monde.
Comme un animal sauvage, je lui ai sauté dessus, attrapé ses cheveux et j'ai commencé à cogner sa tête contre le mur. Tout comme ma mère m'a fait. Mais ce type, ignorant la douleur et le sang, a dit au milieu de la rue, en présence de trois cents témoins : "Nicky, je n'ai pas peur. " Je suis venu ici pour vous donner les nouvelles du paradis. Je suis venu te dire Nikki Jésus t'aime ! "Et quand il m'a dit ça, je me suis retiré. "
Je l'ai à l'œil. Et il a dit : "Si tu veux, tu peux me tuer. Et je sais que tu peux. Mais même si tu me tues et que tu me découpes en mille morceaux et que tu les disperses dans la rue, souviens-toi : chaque morceau te criera : Nicki, Jésus t'aime ! "
Ça m'a frappé fort. C'était comme une attaque dans le cœur.
Deux semaines plus tard, je suis allé écouter cet homme.
Je n'y suis pas allé seul, j'ai amené 70 gars comme sécurité pour écouter ce maigre.
A ma grande surprise, deux mille personnes étaient déjà là. Douze gangs. Nous sommes venus préparés. Je suis arrivé avec un pistolet de calibre 22 chargé.
Et cette nuit-là pendant sept minutes, même si j'étais si agité, défoncé de drogue, sept minutes plus tard quelque chose m'est arrivé cette nuit-là.
Wilkerson a dit pourquoi Jésus est venu sur terre. Ce qui m'a vraiment ému c'est la crucifixion de Jésus Christ
Les premières minutes m'ont semblé ennuyeuses.
Mais ensuite j'ai vu Jésus-Christ crucifié devant mes yeux, si vivant que je pensais être là, et je l'ai vu mourir.
Et cela m'a profondément touché. J'ai été frappé par la persévérance de Jésus. Loyauté à l'amitié. Lui, Jésus, ami, le meilleur ami que tu puisses avoir.
Ce n'est pas un politicien menteur qui promet beaucoup et qui ne tient pas. Il vous promet la vie éternelle. Il a promis de mourir pour vous - et il l'a accompli. Et j'admire un Jésus comme ça.
C'était la première fois de ma vie que je ressentais du respect pour quelqu'un. Et cet honneur m'a mis à genoux devant mon sauveur Jésus-Christ.
Gloire à Jésus ! "
Aujourd'hui, Nicky Cruz parcourt le monde, ministre et prêchant l'évangile.
L'ancienne "bête" insensible enseigne aux gens le pardon et l'amour. Il est le fondateur du "Ministère de Nicki Cruz" qui aide les jeunes à quitter une vie de crime et à se tourner vers le Christ et à Le servir.
Pasteur Cruz est aussi l'auteur de nombreux livres, dont un best-seller, "Run, Baby Run."