Tumgik
#C'est pour rire gamin
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Le vent s'engouffre avec insolence par les planches disloquées du vieil hôtel. Edgar, le tenancier à la gueule burinée, frotte un verre avec un torchon qui a connu des jours meilleurs. — Tu crois qu'ils vont pointer leur nez aujourd'hui ? lâche Clara tout en jouant avec le vieux poste qui crachote un air de jazz. Edgar pose le verre et contemple la poussière dansante dans un rayon de lumière. — Ils reviennent toujours ! Pour le charme de l'ancien monde. La porte couine et Monsieur Léon, l’habitué, fait son entrée. — T'as gardé mon poison préféré d'avant-guerre, Edgar ? Son clin d'œil est aussi brillant que sa calvitie. — Pour toi, toujours, rétorque Edgar en tirant une bouteille cachée sous le comptoir. Clara sourit. — Et comment va votre dame ? — Mieux qu'ce vieux rafiot ! s’esclaffe Léon. Elle pense que je vais taquiner le goujon. Si elle savait que je viens m'abreuver d'réminiscences… Soudain, une gamine à l’air débrouillard et au reflex en bandoulière débarque. — Je peux shooter ? C'est d'la balle, on se croirait flanqué dans une autre époque ! Edgar lui lance un regard entendu. — Vas-y, mitraille. Mais même en rafale, ton appareil ne capturera jamais les histoires… La gamine s'installe, son œil vif cherchant l'angle parfait. — J'suis là pour les histoires cachées, moi. Léon lève son verre, amusé. — Alors, t'es au bon endroit, môme. Ici, chaque recoin a son récit. La porte grince une nouvelle fois. Une silhouette encapuchonnée s'avance, brandissant un avis de démolition. — Dernière tournée les croulants ! crache-t-elle d'une voix sinistre. Les regards se croisent, voguant sur le silence lourd que l'intrus vient d’imposer. L'éclat de rire de Léon résonne, défiant le futur. — Immortalise ça, gamine ! Quand les murs tomberont, nos fantômes danseront encore. À la vôtre pour l'éternité !
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des-paroles · 4 months
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(La gentillesse, suite sans fin)
Ce soir je vais seule au théâtre voir écouter entendre rire de : Thomas joue ses perruques; un spectacle intelligent et hilarant.
Ça me fait un bien fou, d'autant plus que si j'y vais seule cette fois-ci, c'est parce que mon compagnon fait sa déprime de noël (j'oublie tous les ans)(juste 15 jours après notre pacs, sympa)(il ne parle plus)(et visiblement ne souhaite pas que je lui parle)(j'ai d'autres tours dans mon sac : je me casse)
Bref, heureusement, Thomas et ses perruques m'ont remis du baume au coeur. En sortant du théâtre je vais au super petit marché associatif de noël pour y manger des châtaignes grillées, je papote par ci par là et tombe sur des jeunes en lycée pro, qui on fabriqué des lampes superbes avec de la récup de matériel de vélo. Le gamin(14 ans) m'explique le projet, fier de lui, d'eux. Je lui dis : c'est très beau. Il me répond : vous aussi, vous êtes belle, madame, vous êtes très belle. Oh la mignonnerie de gentillesse !!!
Ça a fait ma soirée, merci Thomas, merci jeune homme 💙
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hurtbrokenheart · 5 months
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J'ai tellement tellement de chose à raconter. J'ai tellement de pensées, de lourdeur sur le cœur, de chose à offrir, j'aimerai partager qui je suis... Comme ma passion pour les étoiles, les heures passées à les contempler en pensant à leur immensité. J'aimerai parler d'à quel point le chocolat me fait du bien quand je me sens triste ou bien les rêves que je ne fais plus depuis qu'elle est partie. J'aimerai parler de ma fierté d'être passé par tellement tellement d'épreuve et de me tenir encore là aujourd'hui, le cœur plein de résilience. J'aimerai parler de ces angoisses qui me prennent parfois sans raison, dont les bourdonnements me terrassent les oreilles souvent.
J'aimerai parler de mes explosions de joie et à quel point j'aime rire si fort, trop fort. Je voudrais parler de ce chocolat chaud au lait d'amande que j'ai partagé avec cet ami et d'à quel point tout ça me manque. De ces étés passés à danser, chanter et de ces soirées oubliées sous les effets de l'alcool. De ces baisers échangés, ces câlins manqués, ces rapprochements qui ont malheureusement eu lieu et de ceux qui n'ont jamais existé mais que je me suis suprise à imaginer. De ces frissons dans le dos, ces étoiles dans le cœur, ces non-dits enfouis.
J'aimerai, j'aimerai vraiment discuter de toute ces fois où je me suis sentie moins que rien, moins que moi, tout juste vivante ou même morte parfois. De la peur de mal faire qui m'empêche de parler, la lourdeur de l'angoisse qui me pétrifie la gorge et l'estomac quand je suis face à quelqu'un. Mais que j'essaie de bien faire vraiment, trop même sûrement ; j'essaie tellement fort et j'aimerai qu'on le sache. Qu'on sache que j'étais une gamine pleine de vie qui aimait rire, parler, câliner mais qui a bien changé, à son grand regret.
De ma culpabilité qui me prends parfois sur ce que j'ai été, de cette petite fille qui souffrait et qui ne savait pas comment l'exprimer. J'aimerai parler de ces balades dans les champs qui me permettaient de souffler. J'aimerai parler de mon envie de bouquiner, mais aussi de dessiner. De tout ces rêves qui me traînent dans la tête, de ces rencontres que j'ai faite, de ce qui m'a marqué comme ce qui me semble insignifiant. De ces matins où rien ne va mais qui finissent bien, ces belles journées pas si ensoleillées que ça, en passant par ces heures à ne rien faire ; à attendre que la vie défile. Parce que le temps file à une vitesse, c'est terrifiant.
J'aimerai que quelqu'un sache à quel point ça a été difficile de passer par tout ça. Que quelqu'un comprenne les répercussions que ça a eu sur moi. J'aimerai discuter de ce que j'ai été, de celle que je suis et de celle que j'aspire à devenir. J'aimerai qu'on m'écoute, qu'on m'entende, qu'on me trouve, qu'on me voit, qu'on me dise tout bas "j'ai compris, je suis là."
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thob-rpg · 1 month
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Les groupes
SUPERSTITIONS they believe in things they don't understand
Pas de don entre vos mains, c'est bien dommage. Pourtant, vous êtes persuadé au fond de vous-même que ces rumeurs n'en sont pas. Certains événements sont bien trop précis pour être faux, alors vous avez tendance à y croire un tout petit peu. Il y a quelque chose pourtant qui vous rattache à ça, un sentiment, peut-être un esprit qui s'amuse de vous, assez pour que vous ne soyez pas fermés à l'idée. Vous êtes une personne lambda dans cette petite ville, pourtant attirée par tout ce qui se dit. A vous aussi, il vous est peut-être arrivé des choses inexpliquées.
GRAVES they say it's negative attention
De simples rumeurs, des histoires pour faire peur aux gamins en ville. Les fantômes n'existent pas, c'est bien connu et ce ne sont pas quelques bruits de couloir qui vous feront changer d'avis. Esprit cartésien, presque buté dans votre propre opinion. Il vous arrive de rire à gorge déployée devant celles et ceux qui croient, qui disent avoir vu des choses. Non, pour vous, tous ces étranges événements ont une explication, il faut simplement la trouver. Vous êtes ceux qui disent attendre des preuves pour y croire, les rationnels qui ont besoin d'avoir tout sous les yeux pour y accorder un minimum de crédibilité.
SALEM they got friends on the other side
Sensible, s'en est presque risible pour celles et ceux qui n'ont pas de don entre leurs mains. Pas pour vous. Non, pour vous, la frontière entre le réel et l'au-delà est si fine qu'il vous est presque impossible de la distinguer. Vous êtes capable de voir, entendre et comprendre des choses qui n'ont pas la moindre explication pour beaucoup. Un don qui vous pèse, que vous essayez de fuir par crainte sans doute. Ou au contraire, un don que vous avez fait le choix d'exploiter au quotidien, car il vous semble impossible de fuir sa véritable nature. Il n'est pas question de magie, mais d'une capacité à communiquer avec les morts, les voir ou bien encore sentir leur présence, héritée d'ancêtres qu'on disait sorcières, mais qui comme vous, avez un don entre les mains.
GHOSTS they'll sit beside you
Aussi étrange que cela puisse sembler aux yeux du reste du monde, vous avez toujours eu la sensation de ne pas être à votre place. Comme un vide dans la poitrine, un manque de quelque chose qu'il vous est incapable de nommer. Les sensations de déjà vu sont fréquentes pour vous, presque quotidiennes et vous n'avez jamais osé quitter Burtondale et si vous n'êtes pas né.ée ici, vous avez pourtant fini par venir vous y installer, attiré.ée. La ville est un point de repère pour vous, le seul sans doute que vous ayez vraiment. Et ça, c'est parce que vous avez déjà vécu ici dans une autre vie, seulement, vous n'en avez pas conscience.
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ernestinee · 10 months
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Tu sais, ils sont fatigués.
Les patients. On est quoi aujourd'hui, j'ai perdu le compte. Vers le 29? 30 juin ? Ils étudient depuis des semaines en absorbant le stress de leurs parents, de leurs profs. Comme si ces deux semaines déterminaient l'entièreté de leur avenir. Comme si ça disait qui ils sont.
Alors qu'en vrai, il n'y a pas pire que ces deux semaines pour se rendre compte de leurs compétences scolaires. Toute la matière de l'année. Une épreuve côtée tous les jours. Deux semaines sans compter les semaines de révisions.
Tu sais les profs sont à bout, c'est difficile comme travail. C'est beaucoup de responsabilités, c'est beaucoup de pression. Depuis avril, ils voient le programme qui n'avance pas. Ou plutôt qui avance, mais sans leur classe. Parce qu'il y a celui-ci à qui il faut tout expliquer 36 fois. Parce qu'il y a celui-là qui fait le clown pour toute la classe. Il est marrant c'est vrai mais y a le programme, quand même. Parce qu'il y a lui, et lui, et elle, et lui, et ... Cette année la moitié de la classe était difficile.
Et tu sais les parents c'est pareil. C'est une grosse responsabilité d'élever un enfant. C'est beaucoup de pression. On va où cet été ? On doit créer des souvenirs. Il faut un truc chouette, des activités, une piscine, un peu de musée, un peu de balades. Mais si elle a une seconde sess on ne peut pas compter sur cette semaine là. Et il fera quoi comme extrascolaire ? On le met à un truc chaque semaine alors qu'il galère à l'école ? Pfff et le gamin du voisin qui réussit toujours tout.
Ils absorbent, les patients. C'est beaucoup de pression. C'est une énorme responsabilité d'être enfant, d'être ado, et de porter à bout de bras ses propres envies de réussite, et aussi celles des profs et des parents. Et de la psy. Et de la logo. Et de la voisine qui vient parfois aider pour les devoirs. Et quand même ça fait beaucoup.
Alors oui quand les parents décident de m'amener leurs enfants un 30 juin, je suis un peu en colère contre eux, et contre moi parce que ça leur aurait rendu service que je prenne congé dès aujourd'hui.
Quand j'envoie un message "Tu me l'amènes ou tu la laisses se reposer un peu quand même ?" C'est pour te donner la possibilité de la laisser se reposer. Parce que je les vois arriver l'un après l'autre avec le sourire et en même temps la petite mine qui aurait préféré être dans la piscine ou devant la TV ou en balade ou sur son tel ou n'importe où mais pas en logo.
Alors un clin d'oeil plus tard on a choisi des jeux et je leur précise qu'ils ne travaillent absolument rien. Pas une once de lecture, pas un chouïa de calculs. Et je fais le clown un peu. Bon tu diras à tes parents qu'on a fait des jeux qui bossent la concentration et la compréhension de consignes (c'est vrai en plus).
Et puis il y a R.
R. Comme Rayon de soleil. Il va sur 3 ans, il utilise une dizaine de mots. Les autres ne ressemblent pas à des mots. Il arrive avec ses longs cheveux et son sourire jusqu'aux oreilles, il a reconnu le bâtiment, il a dit "aaaaaaah iiiiiiiii" ("iiiiii" c'est moi, c'est la dernière syllabe de mon prénom et ça m'émeut encore, que mon prénom fasse partie de son inventaire de mots), il me fait un câlin incroyable et me regarde avec ses grands yeux, parce qu'il n'a pas les mots mais il a tellement d'expressions faciales et d'intonation qu'on a l'impression de pouvoir le comprendre.
J'ai déjà préparé les figurines d'animaux sur le bureau, on les passe en revue, on dit (je dis) bonjour à chaque animal en scandant son nom avec les mains du petit bonhomme, ça l'amuse, il rit de bon cœur.
Puis petit R. veut s'asseoir sur mes genoux, je fais le clown un peu en faisant semblant de ne pas comprendre où il veut en venir. Je le soulève haut et le dépose de l'autre côté, il hurle de rire et montre mes genoux, je le soulève de nouveau et le remets encore de l'autre côté, il rit encore et dit "laaaa" "mais oùùùù ?" je demande, "les jouuuu" qu'il répond. "Aaah mes genouuux okééé" on trouve les cartes de nourriture et je fais des petites phrases. Le cheval mange une pomme miam miam miam (on s'entraîne au mmmm parce qu'il ne dit pas encore maman, mais je ne pense pas que même avec des m fluides, il le dira de si tôt) etc. etc. Puis quand il a compris l'idée, je le fais terminer ma phrase "La vache mange une carotte, regarde, la vache mange une......" "Radrougou!" Hum, presque. Il n'allait pas dire "carotte", je sais, c'est surtout une séance sur le rythme de parole, pour anticiper le moment où il comprendra le principe de la répétition.
Puis on a fait un loto, il sait parfaitement appairer des images. Puis la demi-heure était finie et son papa n'était pas encore revenu, du coup on a compté jusqu'à trois en se cachant derrière la porte de la salle d'attente pour voir s'il apparaissait miraculeusement. On a fait ça plusieurs fois et il riait encore et encore. Il a le rire si communicatif que les quelques parents qui étaient là ont ri aussi. R est comme ça, il communique mais sans les mots.
R. est une victime du tabagisme et de l'alcool pendant la grossesse. Son cerveau n'est pas très stable, il convulse facilement, il fait aussi des absences épileptiques. C'est un rayon de soleil très fragile qui tente de percer une belle brume automnale.
Après son papa est arrivé, excuse moi hein j'ai voulu faire des courses sans lui mais y a du monde à la caisse alors aloooors t'as vu tous ses progrès !!?
C'était pas vraiment une question, alors j'ai dit oui, bien sûr.
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[Le téléphone sonne trois fois. Puis ça répond.]
Bonjour? Bonjooour ?
[Silence.]
C'est une blague, gamin ? Écoute, j'ai une meilleure blague pour toi- Qu'est-ce que l'abeille a dit à la fleur ? Je ne le saurais pas, je n’étais pas là ! De quoi ai-je l’air, d’un compte-gouttes d’abeilles ? (The joke doesn't work in French...)
[Rimshot et klaxon. Barnaby rit. Le silence suit.]
….Pas même un petit rire ? Garçon, bande dure ! Hé, tu ne peux pas reprocher à un gars de l'avoir appelé ! Et si tu me rappelais quand tu as quelque chose de drôle à dire aussi, p'tit pote ! Buh bye !
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[Le téléphone sonne une fois, mais on répond au milieu de la deuxième sonnerie.]
Bonjour? [PLUS FORT] Bonjour !!
[Silence.]
...Hé, tu joues à une sorte de jeu ? Eh bien- je veux jouer aussi ! Bon, allons-y en comptant jusqu'à trois ! Un... Deux... Trois!
[Silence.]
…Je ne sais pas comment jouer à ce jeu. ...Oh, je sais quoi faire ! Nous allons créer un nouveau jeu ! [Parlé frénétiquement] Nous aurons besoin d'une corde à sauter, de la craie, d'un dé, d'un sandwich- je l'appellerai… Tranquille Sandwich Corde à sauter ! Je ferais mieux de tout préparer, Frank va adorer ce jeu ! D'accord au revoir!
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[Le téléphone sonne une fois avant de répondre.]
Bonjour, c'est Frank Frankly qui parle.
[Silence.]
...Bonjour? … Es-tu là?
[Silence.]
...Est-ce Julie ? Il vaudrait mieux que ce ne soit pas un autre jeu auquel vous jouez ! …Oh non, est-ce une farce ? Est-ce Barnaby !? Eh bien, j'ai une farce pour toi aussi, espèce de farceur ! Une leçon!
[Frank s'éclaircit la gorge.]
Saviez-vous que les papillons ont leur propre façon de dormir ? Il ne s’agit pas tant de dormir que de se reposer ! Cela se fait toujours leurs yeux ouverts aussi ! Ils aiment aussi se reposer sous les feuilles pour se protéger de la rosée ou des gouttes de pluie ! Mieux encore, pour se cacher des créatures plus grosses et gourmandes ! Un peu comme toi et ces horribles hot dogs que tu aimes tant.
[Silence. Frank souffle bruyamment, agacé.]
Eh bien, peu importe qui c'est, je vous ferai savoir que j'ai mieux à faire que d'attendre que vous répondiez ! Au revoir!
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[Le téléphone sonne une fois avant d'être décroché.]
Qu'il s'agisse d'une lettre ou d'un colis, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il fasse beau, nous affrontons les intempéries et ne déclinons jamais ! C'est Eddie Dear, du bureau de poste d'Eddie, qui parle ! Comment puis-je vous aider aujourd'hui?
[Silence.]
...Bonjour? Y-a-t-il quelqu'un là-bas? ...Dois-je répéter le jingle ? D'accord-
[Eddie s'éclaircit la gorge.]
Qu'il s'agisse d'une lettre ou d'un colis, qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il fasse beau, nous affrontons les intempéries et ne déclinons jamais ! C'est Eddie Dear, du bureau de poste d'Eddie, qui parle ! Avez-vous besoin de tampons ? Je les ai eu ! Des enveloppes et du papier ? Tu paries! Marqueurs, crayons de couleur, colle, paillettes, ruban adhésif, agrafes… [Prend une profonde inspiration pour reprendre son souffle.] J'ai ça aussi !
[Silence.]
[Marmonne]... Je commence à penser qu'il n'y a personne... Attends... Je ne me souviens plus si le téléphone sonnait... Peut-être que j'allais passer un coup de fil... Mais qui j'appellerai ? Bon, si vous êtes là… Euh… Bonne journée !
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marie-swriting · 10 months
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Ton Plan Fonctionne ? - Steve Harrington
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Drabble Masterlist
Résumé : Steve pense qu'il peut toujours obtenir facilement le numéro d'une fille, tu penses que ce n'est pas le cas.
Warnings : sister!reader, la reader a 14 ans, situé avant la saison 3.
Nombre de mots : 775
Version anglaise
Version Wattpad
Prompt : "Was I supposed to be impressed ?" (J'étais censée être impressionnée ?) 4ème prompt de cette liste faite par @exhuastedpigeon
- Hey abruti ! t'écris-tu, faisant se retourner Steve.
- Qu'est-ce que tu veux, Y/N ?
- Tu me fais une glace ?
- Tu m'insultes à mon travail et tu veux que je te donne une glace ? questionne-t-il, outré.
Tu roules des yeux avant de sortir ton visage innocent et de déclarer d'une petite voix :
- Je m'excuse, mon frère adoré. Est-ce que je pourrais avoir une glace, s'il te plait ?
- Je te la fais, ta glace, mais seulement parce que je veux plus voir ta tête, abandonne Steve, agacé.
- Je t'aime aussi.
      Pendant que Steve s'occupe de ta commande, tu l'observes, voulant le déstabiliser. Il a commencé à travailler chez Scoops Ahoy il y a seulement trois semaines donc il n'est pas encore tout à fait à l'aise. Pour toi, c'est l'occasion parfaite pour avoir des glaces gratuites et te moquer de ton frère. Mais à ta plus grande tristesse, Steve arrive enfin à faire son travail sans faire une erreur.
      Quand il a fini, tu prends ton pot et t'installes à une table proche du comptoir. Steve lève les yeux au ciel en ne te voyant pas partir. Tu prends ton temps pour manger, souhaitant l'énerver un peu plus. Alors que tu replonges ta cuillère dans ta glace, tu te tournes vers lui en prenant un faux air angélique :
- Dis-moi, Steve, ton plan fonctionne ? T'arrives à avoir des numéros ?
- Oui. Totalement. Quelle question ! s'exclame-t-il en tentant de la jouer cool.
- Euh, techniquement, tu en as eu zéro, le corrige Robin en arrivant au comptoir.
- C'est faux, j'en ai eu un !
- Ouais, zéro et demi. Elle n'a pas donné le bon.
Suite à l'information de sa collègue, tu ne peux t'empêcher d'exploser de rire en imaginant la scène.
- J'aurai aimé voir ça. Je n'arrive pas à croire qu'après toutes ces années à être surnommé « Roi Steve », tu galères autant. J'adore, déclares-tu en reprenant un bout de glace.
- C'est toujours agréable de se sentir soutenu, ironise ton frère. Mais on va voir qui rigolera quand j'aurais une petite amie avant la fin des vacances alors que tu traineras toujours avec ton petit groupe d'amis.
- Au moins, ils ont mon âge. On t'apprécie beaucoup Steve, mais tu nous fais de la peine à trainer avec nous.
- Attends, les gamins qui viennent presque tous les jours, ce sont tes amis ? demande Robin et tu hoches la tête. Je reviens, informe-t-elle avant de partir chercher un tableau blanc.
Tout en finissant ta glace, tu regardes Robin prendre un marqueur et dessiner deux colonnes avec pour titre "YOU RULE" et "YOU SUCK". Dans cette dernière, elle fait un trait avant d'annoncer :
- Je sens que cette partie va vite être remplie.
- Ouais, c'est ça. Continuez à vous moquer, mais je vais vous prouver que j'ai toujours du charme. Je vais même le faire maintenant, affirme Steve en montrant la nouvelle cliente. Prépare-toi à mettre un trait dans la colonne « YOU RULE », dit-il à Robin avant de sourire à la jeune femme. Bonjour bienvenue chez Scoops Ahoy, je peux vous offrir une glace ?
- Bonjour, est-ce que je peux avoir une glace au citron, s'il vous plait.
- Tout de suite.
Steve est totalement concentré dans la préparation de glace, faisant attention à ce que rien ne déborde. Une fois terminé, il tend le pot à la cliente. Elle s'apprête à le payer quand il la stoppe avant de lui faire un sourire charmeur et déclarer :
- C'est cadeau.
- Vraiment ?
- Oui, ça me fait plaisir.
- Merci, mon copain va être content, sourit-elle alors que le visage de Steve se décompose. Bonne journée.
      Tu attends que la jeune femme soit partie avant de t'esclaffer avec Robin. Tu te tiens le ventre pendant que Robin trace un nouveau trait dans le tableau. Steve essaye de ne rien laisser paraitre, même si on peut voir son embarras dans son regard.
- J'étais censée être impressionnée ? demandes-tu en calmant ton rire. Ta tête était magnifique, j'aurais aimé pouvoir te prendre en photo. Bon, j'aimerais continuer à me moquer de ton manque de charme, mais je dois trainer avec mes amis, déclares-tu en jetant ton pot. A plus, Robin, dis-tu en sortant et en ignorant ton frère.
- Rentre à la maison pour 18h ! t'ordonne Steve.
- Si tu arrives à avoir un numéro, peut-être.
- J'adore ta sœur, sourit Robin, faisant rouler des yeux Steve. 
Drabble Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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profenscene · 1 year
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Lundi 14 novembre
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Dans un épisode de Doctor Who, l'un de ceux où iel se régénère, cette phrase :
"Je vais chercher ma récompense."
Et il (c'est l'une de ses nombreuses incarnations masculines) parcourt la Terre pour se réjouir des vies qu'il a touchées, changées pour le meilleur. Il arrive de temps à autres que la vie de prof ressemble à cet épisode de Doctor Who. C'est aujourd'hui par exemple.
Ça ne commence pas très bien. Trois élèves de la sixième dont je suis prof principal arrivent pour m'expliquer qu'il y a, depuis le retour des vacances, pas mal d'insultes parmi les classes.
"On est désolées, on veut pas faire d'histoires. Mais on a pensé à ce que vous avez dit on veut être... gentilles."
C'est un mot qu'on a pas mal abordé en vie de classe. Ce mot "il rend fort", leur ai-je expliqué. Être gentil avec les autres, avec soit. Commencer à être juste. Les filles sont embêtées, elles ne dénoncent pas, mais expliquent précisément. Sans cette espèce de sensationnalisme, fréquent - et explicable - à cet âge. La situation est glauque. Mais leur réaction face à celle-ci tellement puissante.
L'épisode se poursuit avec les cinquièmes, qui doivent rédiger une critique d'un bouquin dans le cadre d'un défi lecture. S'ils ont aimé les œuvres, donner leur avis dessus a été plus que laborieux. Leurs premiers brouillons étaient des catastrophes. Des trucs moches, traduisant leur manque d'envie. Je les ai tannés toute la semaine. Et ils reviennent aujourd'hui avec des textes courts, bien courts, mais structurés. De vrais arguments, personnels.
"En vrai c'est bien, ce que j'ai écrit."
Il y a souvent, en cinquième, cette tentation de tomber dans le travail médiocre, pas joli, mal présenté et vite fait. Là, je les vois heureux de ces petites miniatures. Les mômes en vrac sortent en souriant. Beaucoup plus sereins que d'habitude.
Pas trop le temps d'épiloguer, je dois me dépêcher d'aller manger, le lundi, j'anime le club de jeu de rôles. Et mes vaillants aventuriers de quatrième et de troisième passent une bonne demi-heure devant une calèche, à se disputer sur qui monte à quelle place, est-ce qu'on met quelqu'un à côté du cocher, ou sur le toit... Je finis par piquer un fou-rire nerveux devant des gamins médusés.
"Eh monsieur, en vrai ce que j'adore, c'est qu'on est complètement différents quand on joue, et vous aussi. Et apprend on redevient nous."
J'ai mangé en quinze minutes mais ça valait le coup.
Et l'après-midi se terminera par une heure durant laquelle Djamila se bat avec les adjectifs. Djamila est une guerrière, absolue. "J'ai besoin de comprendre." Elle le répétera plusieurs fois, dans l'heure. Son français encore vacillant et ses béances de vocabulaires, elle les traîne derrière elle sans jamais se plaindre. Elle ne me lâche pas, ça brûle dans son regard. "L'adjectif il est où ? "Action" ou "méritoire" ? Ça veut dire quoi ?" Elle refuse la plupart des aménagements que je lui propose. Mais sans jamais préjuger de ses forces. C'est une tension permanente. Je ne sais pas ce qui anime cette envie dévorante de réussir - en sixième, c'est toujours très confus - mais bon sang cette volonté est d'une puissance folle.
C'est une journée bardée d'éclairs. J'enseigne à de tous jeunes mômes, l'année prochaine je ne serai plus là. Aucun moyen de savoir si, à long terme, ces fulgurances perdureront. Mais en attendant, je profite de cette orage de volonté, d'intelligence, de force et, ah oui, de gentillesse.
(Image tirée de Doctor Who)
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laporteblindee · 2 years
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Tu trouveras chaussure à ton pied
J'ai 16 ans.
Histoire classique au lycée, un gars qui me plaît, je finis par sortir avec lui, premier amour.
Les débuts sont amusants, intéressants. On pétille tous les deux, on s'apprend, on se découvre. On est enthousiaste pour tout, même si ce n'est pas la nature de l'un ou de l'autre.
Le temps passe et les sentiments s'intensifient. Chaque jour un peu plus.
Et puis, sans trop comprendre pourquoi, il a besoin d'un break.
Bonne poire que je suis, je vais bien sûr consentir à cette parenthèse au sein de notre relation. Je sais que c'est bon pour nous, même si petit à petit, mon cœur se craquèle et s'émiette. Je sais que plus les jours, les heures, les minutes passeront, plus l'écart entre nos cœurs se creusera.
Alors je pleure. Quasiment tous les jours. J'écris. Tous les jours. Je tiens un journal intime où j'y inscris toutes mes interrogations, mes réactions. Je passe du rire aux larmes. De l'austérité à la chaleur.
J'ai très mal.
Ça fait mal d'être amoureuse.
Si j'avais su...
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J'ai tenu ce journal intime pendant un mois, peut-être un peu plus.
Ce qui me frappe dans les lignes que j'ai lues avant-hier soir, c'est à quel point j'avais de l'intuition - à mon plus grand désarroi - et très peu d'amour propre.
Je me suis sentie trahie, j'ai vécu l'irrespect le plus total, j'ai deviné ce qui se tramait dans mon dos sans jamais remettre la faute entièrement sur lui. On était deux. Alors j'ai pensé que j'avais aussi ma part de responsabilité.
...
J'ai pensé que je le méritais. On ose m'aimer, bien que l'amour que je donne en retour soit toujours jugé de la même manière. Trop amical.
Je l'ai toujours mal pris. Parce qu'il n'a jamais été valorisé.
On a méprisé ce que j'ai osé offrir avec la plus grande sincérité du monde. Je me suis sentie bafouée. Jugée. Moquée. Infantilisée.
Mais qu'est-ce que j'y pouvais. C'était aussi ma faute.
J'ai lu dans ses faits et gestes qu'il n'était plus avec moi.
Tu n'as pas tenu tes promesses. Tu n'as pas respecté tes engagements. Tu as franchi mes limites. Tu as réfléchi pour moi. Tu as beaucoup pensé à toi. Et malgré tout ça, malgré tout, je t'ai aimé très fort à ce moment-là.
Mais qu'est-ce que c'est qu'aimer avec une confiance brisée ?
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A cette gamine triste d'il y a quelques années.
Merci d'avoir écrit.
Aujourd'hui je peux statuer du fait que tu es quelqu'un de dévoué. Je peux lire en toi une immense sensibilité.
S'il-te-plaît, dorénavant, protège-toi.
Comment ?
En te faisant confiance. N'aseptise pas tes sentiments, tes émotions. Ne les rends pas vides. Vis-les. Ressens-les. Mais accepte-les. Sois triste. Sois en colère. Exprime ta colère. Sois heureuse d'être heureuse. Partage tes peurs. Pars si quelque chose ne va pas.
Tu es légitime, tu sais ? Toutes les chimies dans ton corps et dans ton cœur le sont aussi. Tout simplement parce qu'elles existent. Que tu existes. C'est logique, n'est-ce pas ?
On en a vécu des horreurs toi et moi. Psychologiques, ou physiques. Mais on est encore là.
Tu es partie. Définitivement. Tu as pris ton temps, mais tu es partie. Et je t'en félicite.
Et puis cet amour que tous ces idiots critiquent, ils l'ont fait parce qu'ils n'y voyaient pas ta vérité.
Cette amitié, ou cet amour des gens en sont honorés aujourd'hui. Et de toute manière, il sera impossible de le changer.
Quand tu aimes, tu donnes.
Quand tu aimes, tu ris fort.
Quand tu aimes, tu écoutes.
Quand tu aimes, tu es là, même de loin.
Quand tu aimes, tu fais l'imbécile.
Quand tu aimes, tu es toi-même.
Quand tu aimes, tu es folle.
Quand tu aimes, tu te confies.
Quand tu aimes, tu pleures aussi.
Quand tu aimes, tu câlines.
Quand tu aimes, tu te fâches un peu.
Quand tu aimes, tu n'as plus peur.
Quand tu aimes, tu oses.
Quand tu aimes, tu es vraie.
Alors aime. Aime cette capacité à aimer comme tu le fais. Quelqu'un l'aimeras avec toi aussi.
Et toi aussi tu trouveras chaussure à ton pied.
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┃ Espèce d'idiot
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­­ ✉ - Demande faite pour le Horroctober 2022, Prompt n°3 : « Je peux te sucer ? » // « Le sang ! LE SANG ! Je suis déguisé en vampire !»
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「 𝙲𝙷𝙰𝚁𝙰𝙲𝚃𝙴𝚁 」 ▹ Heizou SHIKANOIN
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙴 ▹ One-Shot
─ ­ ­ 𝙶𝙴𝙽𝚁𝙴 ▹ Fem!Reader | ☆ Happy Ending | ♥ Angst ⇢ Fluffy | Débordant d'amour | Taquineries
─ ­ ­ 𝚃𝚁𝙸𝙶𝙶𝙴𝚁 & 𝚆𝙰𝚁𝙽𝙸𝙽𝙶 ▹ Agression par un méchant pas gentil.
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Note ­ ­ ▹ Je sais qu'avec le titre on pourrait penser à un Tartaglia ou à un Itto, mais non, c'est un autre gamin, soit Heizou pour cette fois-ci. Sachez que ce One-shot ne ressemble pas du tout à mon idée de base, entre le brouillon et l'écriture, j'ai vu la Nonne donc...
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Heizou SHIKANOIN ─ ­ ❝ 𝗛𝗮𝗿𝗺𝗼𝗻𝗶𝗲 𝗮𝗻𝗮𝗹𝘆𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 ❞
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La nuit était tombée, les feuilles des arbres se balançaient tranquillement à la brise fraîche de l'automne. Les rires d'enfants s'étaient tu, seuls dans la nuit raisonnait les voix portantes d'adulte un peu trop ivre, dans une cacophonie déroutante quelques fois accompagnée par le fracas récurent de quelques verres s'entrechoquant. Les bars-restaurant, au cœur d'Inazuma décorée pour l'occasion, encore bien plein à cette heure de la nuit alors que lentement, Halloween mourrait, les lanternes oscillantes bientôt arrivées à leur terme. Les fantômes étaient désormais cessés d'errer, retournant dans leur lieu de repos, laissant les vivants vivres en paix. Enfin logiquement... Si la capitale était encore débordante de vie et de couleurs, le sanctuaire de Narukami, quant à lui, se trouvait complètement vide, dépourvue de ses prêtresses et de ses visiteurs.
Seule dans ce froid glacial, un habit traditionnel de prêtresse sur le dos, de courtes et fausses oreilles de renarde sur le haut de la tête, tu t'apparaîtrais à rentrer. Il était si tard et il faisait si sombre, mais tu n'avais pas eu le choix... Kidnappée plutôt dans la journée par Yae, n'ayant presque pas pu participer aux festivités, la jeune femme à la longue chevelure rosée t'avait fait travailler pour elle. N'aurait-elle pas pu le faire elle-même ? Non. Bien sûr que non, voyons... C'était à toi de tirer et lire les cartes aux jeunes couples en quête de réponses sur leur futur ensemble, disant la bonne aventure à des touristes venus à Inazuma pour les fêtes. Tu n'avais pas eu le choix ! La renarde n'ayant jamais été une personne à qui tu pouvais dire : « Non ». Qui pourrait lui dire : « Non. », sans voir peur des horribles représailles de la kitsune ? Tu tenais encore à la vie et à la tranquillité de ton sommeil...
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─ ­ ­ ­ « La journée a été longue... » Soupiras-tu en t'étirant le dos, craquant légèrement sous l'effort, mais tu étais tout de même contente de ton attraction ayant eu la chance de croiser Gorou, bien que très craintif bien que très craintif pour une quelconque raison, accompagné de Kokomi, ou encore Beidou accompagnée de Kazuha. « J'espère qu'il s'est amusé lui au moins. Hier soir, il ressemblait à un petit gamin guettant la veille de nöel... »
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La fatigue jouant doucement sur tes nerfs et peut-être aussi cette atmosphère lourde remplie de silence, tu te sentis obligé de parler à voix haute comme pour te calmer. Ton sac en bandoulière sur ton épaule, la nuit pouvait être effrayante seulement éclairée par la lueur de la lune, les arbres quant à eux, s'agitaient avec la brise, créant des ombres fantomatiques sur les murs et le sol du sanctuaire. Il te fallu tout ton sang-froid pour ne pas laisser sortir un hurlement de peur en apercevant sur ta gauche une ombre bouger, n'étant que celle d'une branche d'arbre. Pourquoi devais-tu rentrer seule ? Pourquoi cet idiot de Sherlock Holmes en carton n'était pas foutu de venir te chercher ? 
Le maudissant de long en large, tu ne pus rester en colère trop longtemps contre lui, attendrit par tes souvenirs de la veille, le voyant encore avec son sourire de chat malicieux sur les lèvres. Il était comme un poisson dans l'eau, sûrement accompagné d'Itto pour ce festival, tout aussi gamin que lui à cette période de l'année. Tu avais de la peine pour Shinobu forcée de surveiller ces deux enfants. Enfin, Heizou avait ce don d'être trop intelligent et peut-être aussi un poil trop taquin, heureusement qu'un bon fond coulait à l'intérieur de ses veines... Sinon Inazuma aurait du souci à se faire. Tes pensées tournantes autour de ton amant, tu te sentais plus sereine en traversant le sanctuaire, faisant craquer les lattes en bois à chacun de tes pas. 
Non pas que les passerelles soient mal entretenues ou en mauvais état, mais d'après Yae : « Ce bruit rendrait la fête d'Halloween plus palpitante ». La raison était non pour ton cœur et oui pour son amusement mesquin. En l'écoutant, tu avais décidé de ne pas chercher plus loin, ne voulant pas empiler plus de conspirations sur ton dos, tu en avais déjà assez avec le détective. Alors que tu descendais enfin de la passerelle, ton regard fut attiré par un objet brillant sur le sol, juste à côté d'une des boîtes à offrandes du sanctuaire.
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─ ­ ­ ­ « Est-ce que quelqu'un l'a perdu ? »
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Intriguée, pour ne pas dire curieuse jusqu'au bout des ongles, Heizou déteignant légèrement sur toi au fils des années de vie commune, tu t'approchas de l'objet. Un mauvais pressentiment se réveilla au plus profond de toi, te prenant aux tripes, amenant une boule d'angoisse au fond de ton estomac. Ta respiration accéléra, mais ton regard [C/Y], lui, ne put se détacher de l'objet pitoyablement posé sur le sol. C'était si calme, pourtant l'atmosphère te semblait si lourde, presque à deux doigts t'emprisonner de sa densité, de te noyer sous son épaisseur. C'était beaucoup trop calme, aucun feulement d'hibou, aucun glapissement de renard, la nuit te semblait tout d'un coup beaucoup plus oppressante. La chair de poule te collant à la peau, le cœur battant, ton corps te criait de t'enfuir, mais tu étais comme figée, tes yeux ne pouvant quitter la brillance du bracelet. 
Était-ce à cause de lui ? Tu déglutis sans t'en rendre compte, la gorge sèche, presque pâteuse. Était-ce ton imagination ? Peut-être à cause des histoires d'horreur de Yae durant ta matinée t'ayant rendu parano ? Tant bien que mal, tu te rassurais... C'était vain.
Ton corps se tendit comme un arc quand le bruit d'une branche écrasée raisonna juste derrière toi, complété par des feuilles mortes piétinées avec lenteur. Le vent, n'est-ce pas ? Ou peut-être un animal ? Ou une branche d'arbre chutant vers le sol et rebondissantes plusieurs fois ? Non. Tu te mentais à toi-même. Au plus profond de toi, tu savais ce que c'était et surtout, tu savais qu'il n'avait pas de bonnes intentions. Tes poings se serrèrent avec force, tes phalanges presque blanches sous ta fermeté, l'adrénaline pulsant dans tes veines. Il te fallu toute la volonté du monde pour fermer tes yeux, te détacher de l'emprise maladive qu'avait ce bracelet sur toi. Un artefact spécialement laissé par l'être se rapprochant derrière toi.
« Si mignonne. », ne put s'empêcher de penser la créature, se léchant les lèvres à ta vue. Tes cheveux [C/C] tombant derrière toi attrapèrent son regard. Devrait-il t'attraper par ici avant de te tirer en arrière pour voir ton visage tordu par la terreur ? Sa bouche se coupa d'un sourire de fou-allier, torturer par le plaisir divin que lui procurait la chose. Sa respiration rapide, excitée par ses propres envies et pensées, l'ex-détenu jubilait de passion, s'approchant avec lenteur de toi. Son regard or luisait dans la nuit, ses bras étaient sales, tuméfier de blessures purulentes et d'ecchymoses verdâtres. Plus il s'approchait plus ses mains le démangeaient, tremblaient, prêtent à te sauter à la gorge. 
Pourtant, il s'arrêta un instant, son regard fixer sur ta main dont l'un de tes doigts était serti d'un anneau d'or bien rare. Quelle chance avait-il ! Les Archons semblaient lui sourire ! Il t'avait reconnu, toi, la merveilleuse compagne de son bourreau, celui qui lui avait brisé tous ses plans, qui lui avait volé sa merveilleuse collection de poupée. Se grattant la peau du cou jusqu'au sang, c'était un détraqué, tenant sous ses yeux fous sa vengeance. Un rire sinistre s'éleva derrière toi, la peur te glaça le sang tandis qu'une main à l'odeur nauséabonde se posa sur ton épaule, la comprimant avec force. Un souffle chaud se répercuta contre ta nuque, imprimant un frisson de dégoût dans tout ton corps, alors que sa voix grasse se mit à glisser au creux de ton oreille.
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─ ­ ­ ­ « Tu ne pourras que t'en prendre à ce cher détective... » Grinça-t-il, serrant de toutes ses forces ton épaule amenant une grimace de douleur à ton visage. « Que devrais-je te faire pour qu'il devienne fou ? Qu'il soit si pitoyable ? Qu'il soit rempli de désespoir et de haine ? » Demanda-t-il d'une voix railleuse alors que sa main glissa sur ton bras couvert du kimono que tu devais rendre à la kitsune une fois propre. « Et si je commençais par déchirer tout ça ? »
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Ton sang ne fit qu'un tour. Sa prise moins ferme sur ton corps, l'adrénaline courant dans tes veines, tu t'éloignas de lui avec rapidité. Ton poing partit tout seul accompagnée du poids de tout ton corps. Tu te sentis comme flotter devant la scène tandis que trop surprit par ton geste, que tu te sois défait de l'envoûtement, le repris de justice ne put esquiver ton poing s'écrasant sur ton nez. Tu ne perdis pas plus de temps, enchaînant un autre coup s'abattant sous son menton alors qu'il était complètement désorienté, finissant de l'achever d'un crochet contre sa tempe. Son corps tomba dans un bruit sourd sur le sol, tes mains tremblèrent, regardant avec horreur le couteau tomber à ses côtés dans un bruit métallique. 
Que venait-il de se passer ? Qu'avais-tu fait ? Que se passait-il ? 
La panique prenant le dessus, la respiration irrégulière et le cœur tremblant, ton adrénaline retombait violemment devant le tableau sous tes yeux. Ton poing te faisait mal, ta tête te faisait mal, ton corps te faisait mal et tu tremblais de la tête au pied. Où était Heizou ? Il fallait que tu partes et le plus vite possible. Reculant avec précautions, tes jambes menaçant de te lâcher à chacun pas, tes deux mains s'enroulèrent autour de l'anse de ton sac. Ne lâchant pas ton agresseur des yeux, de peur qu'il se relève dès que tu lui tournerais le dos, tu fis des petits pas, un par un, en reculant. Prenant tout doucement, le chemin pour redescendre du sanctuaire complètement vide. 
Ton self-control t'empêchant de t'effondrer, ta volonté faisant le reste, sa silhouette disparu petit à petit de ta vision. Quand il n'apparut plus à l'horion, ni une, ni deux, tu te retournas hâtivement, descendant aussi rapidement que le permettait ton corps de la montagne. Tes jambes tremblèrent, te forçant à t'appuyer contre la roche et tes poumons te firent mal, mais il était enfin là. Tout sourire, ses cheveux bordeaux en désordre, son magnifique regard brillant de vie, il gravissait les marches en face de toi. Aussitôt ses yeux émeraude rencontrèrent les tiens, que tout le stresse noyant ton corps s'évacua comme il put. Tes jambes cédèrent, de chaudes larmes roulèrent le long de tes joues alors qu'en panique, le jeune homme courut pour te soutenir.
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─ ­ ­ ­ « [T/P] ! »
─ ­ ­ ­ « Tu es là. » Pleurnichas-tu, la tête nichée contre le haut noir de son déguisement, tes bras entourant son tronc. « J'ai eu si peur. Pourquoi tu n'étais pas là !? J'étais toute seule. » Sanglotas-tu, tremblante dans l'étreinte de ton homme décontenancé, faisant de son mieux pour te rassurer, en te caressant les cheveux, te serrant d'une façon protectrice contre lui. « Il m'a touché. Il a dit que c'était ta faute. Qu'il voulait que tu sois rempli de haine. »
─ ­ ­ ­ « Mon amour... » Murmura-t-il d'une voix douce, son sang bouillonnant dans ses veines. Tu avais besoin de lui, mais dès qu'il en aurait l'occasion, il referait avec plaisir le portrait de cet enfoiré. « Je suis là, maintenant. Il ne pourra plus rien te faire. »
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Il n'avait rien eu à dire de plus, son regard émeraude parlant pour lui tandis que de l'une de ses mains, il caressa ta joue, chassant les larmes ruisselantes sur ton visage. Ses yeux ne quittèrent jamais les tiens, assit à même le sol, sous l'un des cerisiers de la montagne, il te laissa chevaucher ses cuisses. Ses lèvres se posèrent tendrement sur les tiennes, chatouillant ta langue de sa chaleur, amenant à votre baiser un goût salé. Tu pouvais faire ce que tu voulais de lui, Heizou restant à tes côtés, chassant tendrement tes larmes, picorant les lèvres, caressant le haut de tes cheveux et accueillant ta tête au creux de son cou. Tes larmes se calmèrent petit à petit, laissant le temps filer avec calme et lenteur, bercés part la brise automnale. La fatigue prit bien vite le dessus sur ton corps, le laissant lourd dans son étreinte chaleureuse.
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─ ­ ­ ­ « Mon amour ? » T'appela tendrement le détective, captant ton attention, bien décidé à te changer les idées désormais bien plus calme qu'une demi-heure plutôt. « Je peux te sucer ? »
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Son sourire était magnifique, faisant bien évidemment référence à son magnifique costume, devenant un vampire pour la soirée. Il attendait sagement ta réponse, regardant ton visage rempli d'incompréhension, un délice pour le fauteur de troubles. Contrairement au détective, tu étais loin d'avoir remarqué son accoutrement, ses mots ayant un tout autre sens dans ton esprit. De ses émeraudes pétillantes, il te fixait dans la nuit alors que ton côté, tu te sentis rougir de la tête au pied, détournant le visage du sien. À croire que ton rougissement était contagieux, Heizou sentit à son tour ses joues chauffer très légèrement, cachant son visage contre épaule un sourire bien heureux sur les lèvres.
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─ ­ ­ ­ « Le sang ! Le SANG ! Je suis déguisé en vampire ! » S'exclama le jeune homme s'empêchant de fondre devant ton expression des plus adorables, bien timide devant lui. « Mais je suis content de voir que tu vas bien mieux pour avoir ce genre d'idées perverses, mon amour. »
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Un sourire comblé au visage, légèrement taquin sur les bords, ton amant déposa affectueusement ses lèvres sur ta joue alors que tu criais son prénom en seule réponse. Rouge de honte, tu cachas ton visage au creux de son cou alors que le détective ne put s'empêcher de rigoler à gorge déployée. Il était heureux, heureux que tu ailles bien, heureux d'être arrivé à temps, heureux de t'avoir à ses côtés, et surtout, heureux d'enfin pouvoir t'avoir rien que pour lui en cette fraîche soirée. Sa main caressa le bas de ton dos alors qu'il te regardait avec une tendresse démesurée. Quand enfin tu émergeas, tes lèvres emprisonnèrent les siennes dans un doux baiser, les étoiles veillant sur vous.
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Masterlist
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PS : Quand les ninjas du Shuumatsuban passèrent tôt dans la matinée, ils retrouvèrent l'évadé encore évanoui sur le sol. Tout porte à croire que [T/P] cache une sacrée force sous ses airs calmes... 
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Netflix
J'ai téléchargé mon historique netflix, et du coup petit récap de ce que j'ai vu, de ce que j'ai aimé ou pas.
PART 1
Reine du Sud ; sympa avec une vrai fin
Extraordinary Attorney Woo ; sympa, c'est léger ça fait plaisir
Les chroniques de Bridgerton ; saison 1 sympa, saison 2 très bof (la façon dont ils créaient du conflit à partir de RIEN m'énerve profondément.)
Izombie ; Très cool jusqu'à la saison 3, après j'ai décroché.
Chicago Med ; Bof... Série pour éteindre le cerveau mais même comme ça...
Lucifer ; sympa, j'aime vraiment beaucoup le perso principal
Criminal ; j'arrive pas à regarder un épisode en entier.
Mr. Iglesias ; Pas accroché, pourtant étant prof moi même je pensais que ça allait me parler.
Space force ; Pas du tout accroché, l'humour me fait pas rire.
Ginny & Georgia ; J'ai été hype par le côté "woke" de la série (je sais que le terme est employé péjorativement mais moi je le prends comme un point positif), mais l'intrigue amoureuse de l'ado m'a très vite soûlée.
Glee ; Ok tiers. Je regarde cette série avec beaucoup de retard, j'ai fais les trois premières saisons mais le côté harcèlement hardcore à l'école devient vite lassant et ridicule.
Brooklyn 99 ; Caviar, une de mes séries préférée et sûrement la meilleure série comique de la décennie.
Arcane ; Une très bonne surprise, je joue à LOL mais je n'en attendais pas grand chose, mais persos attachants, direction artistique exceptionnelle, elle m'a fait vibrée.
Murder ; Meh. Vraiment dommage que la série s'enferme dans son fils rouge, j'appréciais pour une fois de voir des avocats qui défendent aussi des gens coupables, j'aime le côté travaille d'enquête, mais tous le scénario principal m'a soulé j'ai arrêté millieu deuxième saison.
Emily in Paris ; Sympa. Je ne suis pas offensée par les clichés, petite série romantique qui se laisse regarder.
Blue période ; J'ai beaucoup aimé, mais je suis particulièrement touchée par la thématique principale (même si je ne dessine pas comme je suis dans la création artistique).
Modern family ; Pas accroché même comme série pour poser son cerveau.
Le virtuose du tablier ; J'ai beaucoup aimé, même si l'animation est chelou, je trouve ça très drôle!
Squid game ; Meh. Je comprends pas la hype.
New Amsterdam ; Belle surprise, je l'ai lancé en mode série pour poser le cerveau, mais chaque épisode était vraiment intéressant à suivre. J'espère qu'il y aura une prochaine saison !
Mr. Robot ; Pas du tout accroché, le rythme est vraiment lent, le perso principal pas du tout attachant j'ai arrêté au bout de quelques épisodes alors que l'informatique me branche beaucoup.
Luther le mal de soi ; pas accroché, drop après le premier épisode.
Scorpion ; Bonne série pour poser son cerveau (ils font toujours des trucs improbables), je suis déçue qu'il n'y ait jamais de vrai fin, surtout que ça se termine de façon pas cool.
Wakfu ; J'ai kiffé ! J'avais jamais regardé parce que quand j'étais tombée sur les épisodes à la télé j'avais trouvé ça vraiment gamin, mais en fait la série devient très vite mature.
Elite ; Meh j'ai regardé la première saison.
Self-made d'après la vie de Mme CJ Walker ; sympathique
Mindhunter ; sympa, moi qui avait aimé esprit criminel c'est un peu comme regarder l'origin story et ça pose des thématiques intéressantes même si des fois c'est glauque.
Avatar le dernier Maitre de l'air ; j'ai revu cette série avec un immense plaisir, toujours aussi incontournable.
Le jeu de la dame ; Ok tiers
Saiki Kusuo ; J'adore cet anime, il me fait complètement déliré.
The Bride of Habaek ; Ok tiers, j'ai pas finis, j'ai eu la sensation que j'aurais pas le happy ending dont j'avais besoin à l'époque.
Strong girl Bong-soon ; J'ai pas accroché
Cinderella and the 4 knight ; Pas du tout accroché. Je sais que c'est censé reprendre l'histoire de cendrillon et qu'elle en prend plein la tête mais là ça devenait ridicule et les "knight" m'ont soulé.
Triad princess ; J'avais bien aimé mais tous les épisodes étaient pas sorti et puis j'ai oublié et flemme de reprendre maintenant.
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e642 · 2 years
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Je m'ennuie je crois. Partout. Pour tout. C'est mortifère ce quotidien. Je ne pensais pas que faire des études qui ne me plaisent pas pouvait prendre une aussi grosse part de tracas. Je suis l'étudiante moyenne qui n'a jamais brillée nulle part d'autre qu'au bac français et qui ne sera reçue nulle part en master parce qu'elle n'est clairement pas débile mais elle n'a jamais remué ciel et terre pour réussir. Les sélections approchent et je sais d'avance que je serai refusée, par contre, je ne sais pas encore où je serai refusée. En effet, je n'ai aucune idée de ce que je veux faire plus tard, si tenté que je veuille faire quelque chose plus tard. Bus-amphi-insomnie. Trois mots parfaitement amers en bouche. Que dire maintenant ? Plus rien. Je suis grande. C'est fini les enfantillages. C'est fini les problèmes. C'est fini les crises existentielles. C'est ce que je croyais. C'est ce qu'on nous fait croire. Le fait est que je regarde ma chambre de gamine et que je me demande où je serai dans un an. Si je serai. Et comment je saurai que j'ai gâché ma vie. J'en ai déjà trop l'impression pour qu'elle ne soit pas en train de tourner au cauchemar. Ça ne m'intéresse toujours pas la vie. On ne peut pas me reprocher de ne pas avoir essayé, ce serait de la mauvaise foi. J'ai peur que rien ne me retienne encore tout le long chemin que sera ma ridicule et risible existence. Elle me donne envie de pouffer. Je me fais rire à passer 6h de mes journées assise sur mon lit à me poser les mêmes questions. J'avais 15 ans que je détestais déjà vivre et que je me demandais déjà où ça allait me mener. Pourquoi je n'arrive pas à tirer du plaisir là où tout le monde le fait ? On puise pourtant dans la même temporalité, sur la la même planète. Pourquoi il n'y a jamais eu d'eau dans mon puits ? Ou pourquoi il faut que je descende en rappel pour essayer d'en trouver ? À ne jamais boire, c'est certainement pas l'envie qui a germé. Je n'ai jamais été une terre fertile et propice à la joie, la projection ou l'insouciance. Je me suis toujours posée trop de questions que personne ne s'était jamais posé. Non. Je ne veux pas dire que je suis plus intelligente, je veux seulement dire que je trouve ça incohérent qu'autant de gens supportent la vie. C'est pourtant d'une violence presque inouïe. Comment c'est possible que si peu de gens aient recours à des fins tragiques ? Comment c'est possible que la majorité ait même peur de mourir ? Regrette de ne pas avoir plus de temps ? On en a trop de temps. Je me sens absolument mal d'être si mal dans mon existence quand certains auraient aimé en avoir une plus longue, une comme moi avec des embûches minimes si ce n'est quasiment imperceptibles. Je me plains beaucoup sans réellement dénoncer un problème. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui avait le mal de vivre pour aucune raison précise. Mes parents m'ont souvent dit que j'étais un bébé peu joyeux, peu bavard, discret, qui pleurait souvent. Je n'ai jamais arrêté de l'être au fond. Bébé triste est devenu adolescent triste lui même devenu adulte triste. La peine n'a donc aucun fond ? Aucune limite ? Aucun âge ? Au lieu d'empiler des accomplissements, des jolis souvenirs, des rêves, j'ai toujours préféré creusé sauvagement une terre gelé d'affliction pour tout y enterrer. J'ai toujours eu un rapport malsain à la mort. Quand j'avais 10 ans j'ai demandé à mes patents qu'on m'incinère, qu'on ne fasse pas de cérémonie et qu'on donne mon corps à la science. Ça m'a toujours plus intéressée de peaufiner ma mort que continuer ma vie.
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marshymindness · 22 hours
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23.4.24 - bed - 3:02 - paex - 2A - tue - full moon
a whirlwind of cigarettes (dream)
while trying to leave francesca's I made it to her courtyard, and there a door inviting me into Rosie's kitchen. various internationals, french & germans, intoxicating cigarette smoke & le vin coule à flots.
là je retrouve mathis. son sourire de gargouille une clope sur la lèvre qui pendouille, et je lui souris et je le pourchasses
on me demande de la musique on me demande des photos on me demande de tenir la porte, je cours et je cours autour d'une table sans nourriture.
at some point Kayla gets in.
she urges me to leave, the parisians neither fully awake nor asleep Bertille Maxime Florian Nicolas Nina Luis Colette Hector... 《 Non Michael, reste encore une chanson ! joue encore un peu plus longtemps ! 》 ; someone took my phone out my case I can't find that small paper of naomie's from June 24th, the one from the sequoias from yosemite park.
I can't leave I'm searching desperately, under chairs and boots and sticky floors, no one is helping they fiddle and grab, kayla now joined of mom & Lisa keep saying we have to go...
mais Mathis est tout seul je ne veux pas le laisser, mais où est Greta, il ne fait que rire, 《 vas-y Michael, va-t-en, je t'en fait l'ordre, suis-je pas ton Napoléon ? 》
j'admets la défaite. Francesca descend, elle m'aide à chercher mais c'est trop peu trop tard. on feuillote un autre de mes carnets, je déchire d'une page un dessin de Lucía ou Amber, elle fera l'affaire à côté du coeur rouge de mon téléphone mais Naomie je t'ai perdu.
Kayla me pousse à partir mais on me réclame des BeReals, même elle danc ces moments se fige et s'absente, Mathis fait défilé les shots de whiskey.
《 et alors mon coco, ça ne partage pas ? 》
il sourit il ricane son rire raciste de la pleine lune. il sait qu'il m'a eu, que je suis sa proie. un ange doré du soleil devenu prince ténébreux et je lui en remercie alors qu'il ne m'a toujours rien donné.
maman n'ose pas rentrer dans la pièce, on empeste la fumée, mais pas celle des cigares qu'elle aime bien.
j'aperçois Greta furtivement derrière un frigo ouvert. Mathis me tend la porte puis repart à table boire un coup, j'ai faim je suis affamé ces européens oublient toujours de manger, avec mes gants de voleur j'oses prendre deux fromages mais il m'a vu.
j'ai beau être un renard je reste toujours le seul noir, et surtout ce soir, habillé pour la nuit. j'ai tout appris de ces démons citadins, pour survivre l'hiver j'ai une armure de minuit : la veste en cuir ruinée de Kayla ; la chemise ralph lauren tant aimée de Naomie ; des jeans californiens inspirés de Sydney ; mes bottes italiennes légèrement fâchés.
je refais le tour de la table et je reposes mes fromages. je rejoins Mathis qui éclabousse les alcools et enfin je sort le papershoot, il est miniscule mais son sac à ma hanche m'est une épine et un poids rempli d'amour dont je ne suis pas digne.
là, sans rien voir sans y réfléchir, enfin je documente ce qui me prends, j'imagine qu'au lendemain l'on verra que des photos flous de verres d'alcools gaspillés, et nos deux saoul rires de gamins, enfin les hommes tristes et forts peuvent sourire.
on rejoue le jeu, il part rejoindre sa femme, il me tend l'odeur du salé, mais en volant du fromage je ne me sens pas digne d'être français je les reposes sur la table.
mes sœurs en ont marre et me supplient de sortir, j'y vais extradié en otage confus, je cherchais mes cigarettes 《 laisser moi encore une clope ! 》 Les européens en réjouissent ils clâment ils célèbrent 《 oui! une dernière! par pitié laisser nous encore une dernière, promis c'est juré dans dix minutes c'est tout rangé 》
Francesca me fait signe que je suis dans la démesure et je sors avec kayla et lisa. elles me comprennent mais elles m'aiment. je peine à enfiler mon manteau je peine à prendre mes affaires, me voilà dans la rue ma mère me semble si vielle si fragile si refermée si triste et fâchée, mais moi je me dis adulte et je cherches encore mes cigarettes.
si seulement j'avais la preuve de mes arbres.
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penseescafeinees · 2 months
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Dans ma tête le 26 - 02 - 2024
Hey ! On peut pas dire que ça va vraiment mieux. Il y a des semaines où ça va. Où je me dis : "Super ! Je vais reprendre le taf bientôt !" Et il me suffit de faire une sortie pour me rendre compte que soit... Je me sens angoissée durant celle-ci. Et je reste dans un état très compliqué durant un moment. Et ça prend du temps pour que je m'en remettes. Soit... Je tank la crise d'angoisse le temps de la sortie. Et je m'effondre après. Et ça prends aussi du temps pour que je m'en remettes. Soit... J'aimerais pouvoir aller mieux. Car c'est vraiment frustrant pour moi. J'aimerais revivre ma vie d'avant. :( Pouvoir sortir. Prendre du temps en famille. Mais j'ai l'impression qu'au final, plus le temps passe. Et plus j'ai besoin d'être dans un nombre limité de personne autour de moi. Hier, je suis tombée sur une vidéo super intéressante.
youtube
Juste voir les commentaires sur youtube... omg... Un vrai de mascu stupide. Le plus drôle, est qu'un crétin a essayé de me discrédité sur mon âge. Juste le screen est lunaire.
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Et ma réponse : " Alors... Faudra apprendre à lire. Car j'ai 36 ans. 2 enfants que j'éduque avec le respect de l'autre. Une petite fille a qui j'apprends que son corps est son corps. Et qu'elle a le droit de dire non à un câlin et un bisou. (Mais elle a l'obligation de dire bonjour.) Et qu'elle vaut autant que son frère. 🙂 Un mari allié féministe qui comprend les problématiques féministe. Et qui ne supporte plus ses congénères masculins. Car il se rend compte des dégâts qu'ils ont fait sur sa femme et ses sœurs. 🙂 Je travaille dans la même boite depuis 14 ans. (sous CDI) Propriétaire de ma maison. La prochaine, tu éviteras de prendre de haut les gens sans savoir. 😃 Et oui, je sais sur quoi je suis assise. Je sais ce que j'ai vécu. D'ailleurs, je suis en arrêt maladie depuis 5 mois à cause de tes congénères masculins stupide qui se sont dit que c'était une bonne idée de tripoté une gamine de 8 ans. (oui je vis mes traumas à retardement à cause du fait d'être maman. Et que ma fille arrive à l'âge où j'ai commencé à avoir des problèmes à cause de certains abrutis.) Mais oui ! C'est clair qu'un vieux con sait beaucoup moins que moi, femme ce que je vis au quotidien. Les inégalités, et le non respect de mes droits ! A non ! C'est vrai ! Faut pas que je plaigne ! Car on les respecte ! C'est vrai ! Plus sérieusement. Juste... va te renseigner sur des médias fiables. Juste écoute cette vidéo. Réellement. Et pas avec tes idées d'arriéré misogyne. Et après, tu pourras revenir me parler. Et pour rappel, mettre une photo d'Einstein en pp de vous donne pas l'air intelligent. Bonne continuation."
Franchement, les mecs comme ça me font trop rire !
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mista3833 · 2 months
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MA FILLE ,MA VICTOIRE
Fille issue de la bourgeoisie, Fils d'un homme politique.
Sandro Alphonso Alexandre succomba au charme de la belle métisse Andréa Sánchez Joseph lorsqu'elle trébucha dans ses bras lors de cette soirée d'inauguration.
Il l'a possédait, elle vivait que pour lui,mais la famille Alphonso ne voulait pas d'elle.
Elle était riche certe mais elle était métisse.
Pour éviter le scandale publique, Sandro fut exilé du pays par ses parents sans raison motif, pourtant il y en avait bien une,la belle métisse attendait un enfant de son amant.
Que faire ???Elle n'avait pas d'autre choix que garder ce bébé, qui est le fruit d'un amour passionnel.
Que va-t-il se passer?Vont-ils se retrouver ?Acceptera-t-elle de lui donner une seconde chance?
MA FILLE ,MA VICTOIRE (1)
Salut! Moi, c'est Andréa Sánchez Joseph, mais à la maison on m'appelle Réa. Je suis universitaire et, bien comme tous les jeunes, on a aussi des petites folies qui nous passent par la tête.
Aujourd'hui est un jour très spécial pour le grand homme d'affaires Luis Sánchez. C'est mon père, un très beau mexicain qui a pour femme une haïtienne, en gros, je suis une métisse de belle taille. Pas de temps ce matin pour jeter un œil sur les réseaux sociaux. Les followers, j'en compte plus depuis que mon père nous a exposés aux médias. L'inauguration du plus grand hôtel cinq étoiles du pays est prévue pour ce soir et papa tient à ce que ses trois enfants (Filisya, Lukas et moi) soient à la hauteur. J'étais assise devant mon miroir et j'attendais le signal des Grands.
-Réa!!!
Voilà, c'est ma demi-sœur Filisya qui vient de m'avertir que c'est l'heure d'y aller. Je me prends en photo,prends mon sac et en route pour aller acheter ma robe de soirée.
Au cours de la route, j'envoie un texto à Laïla.
Moi: Tu es partante pour une journée de délire ?
Laïla: À qui tu le demandes, toi ?
C'est vrai, j'ai oublié que celle-là n'a jamais le cœur pour refuser une journée au magasin.
Moi : D'accord, préviens Naïda et je vous attends à Saga.
Laïla : sérieuse ?
Moi: Tu viens, oui ou non ?
Laïla : On arrive.
Je remballe mon téléphone quand je vois ma sœur me prendre en photo.
-Tu fais quoi là ??
– Je te prends en photo.
-Fais voir
-Non
-J'ai dit fais voir Filisya
— Hé les gamines, on est en voiture là, pas sur un terrain de jeux.
— C'est nous les gamines ? demande Filisya.
-On aura ta peau Lukas...
— Et vous en servirez pour faire quoi ?
– Un tambour, dit-on en chœur.
J'aime pas quand elle me retire le mot de la bouche.
-Filisya ?
-Réa ?
-Bon sang... Arrêter avec ça.
-Quoi? On te fait chier déjà ?
— Je me le suis déjà fait dessus, vous allez plutôt nettoyer.
— Oh beurk… Vive la vie que je suis la plus petite.
– Tu veux dire ?
-Que tu vas t'en occupée,Fili
— On y est, les Sánchez.
Ouff, enfin la terre ferme
— Tes cheveux, tu devrais les attacher, t'as l'air d'une électrifiée.
– Merci pour le compliment,Lukas
On pénètre dans le magasin, une dame nous approche en souriant:
— Bonjour à vous, bienvenue à Saga, besoin d'aide ? Je suis à votre disposition
— Excusez-moi, mais ils n'en auront pas besoin, parce qu'on est là.
C'est Naïda et Laïla qui viennent d'arriver, je leur saute au cou. Lukas roule les yeux.
— Il ne manquait plus que ça, il fallait que tu invites tes deux folles.
-Hé!!! C'est nous que tu traites de folles ? demande Naïda.
-Ben oui... Qui d'autres ?
-On se calme d'accord ??? Lukas Je te prends avec moi et vous aussi, Madame, car on risque gros si on se fait aider par ces trois-là.
Aller oust oust… Dégage
On pouffa de rire et on attira vite l'attention des autres clients.
Réa, tu ferais mieux de te comporter, car si tes parents l'apprennent, ce ne sera pas une mince affaire pour toi.
On se mit ensemble à la recherche d'une robe qui me sied et qui vaut l'honneur de se tenir aux côtés de M. Sánchez.
– Je prends celle-là.
— Tu vas vraiment porter ça ? Dit Laïla dégoûtée.
— T'as pas vu le prix ?
-Et alors??
-Ça coûte 50$
— Ton père va te faire la peau.
— Et ton bambin de frère va rouler les yeux.
– Qui va leur dire ce que j'ai acheté ?
-Pas moi
-Ni moi
— Alors on s'en fou, ce n'est pas en portant une robe qui vaut une somme importante qu'ils vont me remarquer s'il le faut.
-Et tes cheveux ???.
— J'y vais avec.
— Tu es folle, Réa ? Là-bas, il y aura plein de bourgeois et…
– Écoute-moi bien, je me tape complètement de la bourgeoisie et de ses occupants. Je vis ma vie comme bon me semble. Tout comme vous, je m'en moque de mon rang social.
-oh yeah!!!!!
— Mesdames, s'il vous plaît, dit la caissière.
— Pardon, madame, c'est un malentendu, dit Naïda
— Emballez-moi cette robe, s'il vous plaît, dis-je en remettant ma robe à une employée.
La dame se charge de ma robe et se retire, les autres nous rejoignent.
— Alors, les fillettes, vous avez cassé quelque chose ? demande Lukas.
-La ferme toi
— Réa, excuse-toi et vite.
-Je...
— Excuse-toi vite si tu ne veux pas que je le dise à Maman.
-Désolée, Lukas
-Ouais,je me suis venger
– Espèce de gros lard
Après les boutiques, Lukas et moi, on rentre à la maison et les autres sont allées se faire une tête pour la soirée.
— Tu as acheté quoi, chérie ?
-Une robe
-Fais voir chérie
-C'est une surprise,maman
— Elle s'est sûrement offerte une guenille, répond Lukas.
-Maman??? Criais-je à tue-tête.
-Lukas, un peu de respect... Montez-vous préparer et elle est où, Fili ?
-Salon de coiffure
— Elle est mon sosie, cette chérie.
-Et moi?
– Vaut mieux éviter d'en parler.
– Ça veut dire quoi exactement ?
— Ça veut dire que tu n'en vaux pas le coup. Réa intervient, le bon frère qui me tire la langue.
— Parle pour toi, Lukas.
Des heures plus tard, j'étais déjà prête, et les filles déjà là. On descend en riant aux éclats pour nous faire remarquer par mes parents.
– Réa, c'est quoi cette tenue ? Hurle papa.
-Papa c'est...
-C'est quoi hein??? Filisya ?
Elle arrive en trombe, je voulais rire, mais le moment n'était pas propice, il y avait monsieur Sánchez.
Dieux, des dieux… Qu'elle est belle !
— Filisya, ma chérie, tu es… Je ne trouve vraiment pas les mots qu'il faut pour exprimer ta beauté.
-Jolie papa,me va à merveille
— Mais non, ma chérie, t'es sublime. Renchérit ma mère.
— Merci maman et Réa ?
Espèce de myope, je suis juste là.
-Suis là
-Réa ??? C'est quoi cette tenue ?
C'est vous qui lui avez conseillé de porter ça ? demande ma sœur qui me remarque enfin.
— Non, Fili, tu sais bien que je n'en fais qu'à ma tête.
— Très bien, je comprends. Sache que la prochaine fois que tu veux t'offrir un défroque, n'utilise pas mes cartes, compris ? Dit mon père.
— Clair, Monsieur Sánchez.
— Réa, je suis ton père. Cesse de m'appeler monsieur Sánchez.
-C'est noter... Viens les filles, prenez-moi en photo pour mes followers.
— Tu vas publier ça ?
-Ça te regarde pas, Filisya
Naïda me prend en photo et vite fait, je poste sur Instagram.
@RéaSanchez La benjamine des Sánchez prête pour l'inauguration de la merveille de son papounet, monsieur Luis Sánchez.
J'identifie mes parents, mes frères et les filles. Ils sont mon petit monde à moi.
-Réa ??? Dans le salon, tout de suite.
Sauve ta peau Réa
– On ferait mieux de se retirer d'ici, les filles.
— On prend ma voiture, dit Laïla
On se rend à l'hôtel dans la voiture de Laïla.
– Ton père va avoir une crise.
-C'est vrai,j'aime pas trop l'accueil colossal
-Moi aussi
-Aussi
Et on rit aux éclats.
Arrivée là-bas, on ne stationna pas trop loin de l'entrée et on pénétra dans le sein de l'hôtel.
Quelle merveille ! Est-ce mon père qui a vraiment fait construire ça ?
— Je vais m'offrir un verre, je vous apporte quoi ? Dit Naïda.
-Rien du tout
— Je viens avec toi.
-Et moi?
— Tu nous attends là, Mlle. Sánchez
Au départ des filles, je reçois un flash en plein visage.
Ses bordels de journalistes, toujours à la poursuite de nouvelles figures.
— Mlle Sánchez, c'est bien ça ?
-En chair et en os madame
-Réa, par ici!!!
— Excuse-moi madame, je dois rejoindre mes amies.
Sans lui donner le temps d'ajouter quoi que ce soit, j'étais avec les filles. Papa vient d'arriver avec ma mère accrochée au bras, à leur suite Lukas et Filisya.
Splendides… Fais-toi remarquer.
J'avance vers eux en souriant.
— Une photo en famille
Bien demander, monsieur le journaliste… Il ne peut pas se prendre en photo sans moi parce que je suis là, pas ailleurs.
À contrecœur, mes parents me laissent prendre place au milieu d'eux.
Et tchizzzz!!!!
-Merci
Mon père se retire avec ma mère pour accueillir ses hôtes. Lukas se retire dans le bar et Filisya est prise en conversation par un grand gaillard. Les filles n'y étaient plus, me voilà planté au beau milieu de la grande salle.
Pas grave, je vais m'offrir un verre, peut-être que je viendrais ami avec le barman.
Je me retourne brusquement, je trébuche dans les bras d'un jeune homme avec le sourire d'un archange.
-Je....je...merci
Et je me retire dans ses bras.
Espérons qu'on n'a pas été pris en photo.
– Je suis Sandro Alexandre Alphonso, fils du premier ministre Alexandre Alphonso.
— Qu'est-ce que ça peut bien me faire ? Je ne suis pas journaliste, moi.
– C'était juste pour faire votre connaissance.
– Qui vous dit que je souhaite lier connaissance avec vous ? Vous m'avez évité d'embrasser le sol, merci. S'il vous plaît, poursuivez votre chemin.
— En fait, je venais vers vous, vous me plaisez, votre prénom, c'est ?
-Réa...
— Alors Réa, vous êtes de quelle famille ?
Il plaisante ou quoi? Moi aussi, je ne savais pas qui il était, pourtant son père est le premier ministre du pays.
-Vous ne me connaissez pas?
-Mais non, alors vous êtes?
-La benjamine du propriétaire de cette merveille
-Vous êtes la fille des Sánchez?
— Exactement, Mon vieux.
-Je suis vieux?
-Presque
On se mit à rire.
-On s'offre un verre?
-Pourquoi pas? Après tout, je n'ai pas de cavalier.
-Sinon vous vous auriez pas fini dans mes bras
-On se tutoie?
— Après tout, on est les deux isolés de cette magique soirée.
Il me prend le bras et me conduit au bar. On s'offre un cocktail de fruits et ensuite, il m'invite à danser sur un slow.
Plus tard, il me reconduit chez moi.
-Merci Sandro
-À toi aussi, Réa, si tu n'as rien prévu pour demain, on pourrait aller prendre un morceau ensemble.
— Euh, je vais voir ça avec les filles. Si je suis libre, je te fais savoir par texto.
-Merci d'y penser... Bonne nuit,
-Bonne nuit..
Lorsque je suis rentré dans la cour,j'ai remarqué qu'il y avait un garde se tenait pas trop loin pour s'assurer que j'étais en bonne compagnie.
-Bonsoir Mlle.Sánchez
-Bonsoir, prévenez mes parents que je suis à la maison.
-Bien madame
Je monte dans ma chambre et je me laisse tomber sur le lit en souriant ,car demain, ce sera un nouveau jour pour tous les Sánchez.
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castiel-jane-as · 3 months
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Chapitre 2: L'intégration
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J'ai raccompagné Castiel jusqu'à la porte et on s'est dit au revoir. Ouf, quelle journée , vraiment. J'engloutis des pâtes en vitesse avant d'aller me coucher. Vraiment, c'étais une grosse journée. Démone est montée sur le lit pour dormir en boule à côté de moi. Je me suis endormi en passant  à la journée d'aujourd'hui. 
PDV Jane
DRING! DRING!
Jane:ta g*ule *appuie sur snooze*
DRING! DRING!
Jane: Ah , c'est pas vrai *appuie encore*
DRING! DRING!DRING! DRING!
Jane:grrrr*le débranche*
DRING! DRING!DRING! DRING!DRING! DRING!
Jane: Quoi? C'est quoi ça? Je l'ai débranché. Alors, si c'est à ça que tu veux jouer.... PDV Castiel J'étais arrivé devant la maison d'la gamine. Ça faisait une éternité que je sonnais sans réponse. Si ça se trouve, elle doit déjà être partie. Et là, je vis un réveil tombé de la fenêtre et attertir à côté de moi. Nan.... mais elle est folle. Je continuai à sonner. PDV Jane Jane: Ca t'apprendras à vouloir jouer à ca avec moi
DRING!
Jane: o.o , c'étais pas le reveil c'était la porte. rooohhh, fais ch*er! Qu'est-ce que vous voulez? Il faut jamais me demander de réfléchir le matin. Je dégringolai les escaliers pour aller ouvrir la porte. Quel crétin peut sonner à une heure pareil?
Jane:*ouvre la porte et surprise* Castiel?! Cast: le seul et unique Jane: Qu'est-ce que tu fous ici? Cast: ben...j'apporte les trucs pour ta chienne Jane: ah, c'est vrai...t'aurais pu passer plus tard, non? Cast: nope...et vu comment tu m'accueilles, j'ai bien fait de passer *sourire pervers* Jane:hein?
J'ai mis un peu de temps pour comprendre ce qu'il voulais dire pas la. Et puis...merde... J'étais habillé en soutien gorge et avec un TRÈS mini short. Faut dire qu'il faisait chaud cette nuit, alors. Je rougis instantanément.
Cast: Quel accueil parfait pour un dieu comme moi Jane: tais-toi. Bon entre, je reviens.
Je courus au premier pour me préparer. Aujourd'hui, je mis un un chandail à spaghetti noir et mauve avec une jupe carreautée noire. Je portai des talons et était maquillé légèrement.
Jane: chuis prête Castiel:ben..on y va J'ai fermé la porte et commencé à marcher quand Castiel m'interpella.
Jane: quoi? Castiel: euh...j'suis pas à pied Je me suis retournée pour lui faire face. Jane: T'es en quoi, en bicyclette,je présume? Cast: non...en moto. J'admirais la moto que Castiel me pointai. Elle était rouge et noir. Wow!
Cast: tiens, un casque. Jane: ok...*met le casque* Castiel a embarqué sur sa moto et je me suis assise derrière lui. Nous sommes arrivée au lycée en 5 minutes. Castiel a garé sa moto, puis nous sommes partis en direction de nos amis. Pendant qu'on se dirigeait vers l'arbre pour aller voir nos amis, je sentais le regard noir de certaines filles sur moi. C'est quoi leur problème, j'ai rien fait!
Jane: Salut Rosa: Salut, vous deux. Depuis quand vous arriver en même temps? Cast: Depuis que je suis allé là chercher ce matin Jane: Bon il faut qu'on aille en classe, là On avait français avec Mme Fourleau. Elle me faisait bien rire, elle étais tellement désordonnée  La fin de l'avant-midi approchai.
Prof: Bon, dans quelques cours vous devez faire un poème et vous allez le réciter devant la classe. ???: Est-ce que le sujet est aux choix? Prof: oui, mais il y a des limite, hein Bon il manquait plus que ça: un poème et un oral. Pfffff! Bon, vu que l'avant-midi est fini, on peut aller diner. Comme d'habitude, Rosa nous parlait de tout et de rien
Rosa: Dites les filles, on pourrait aller magasiner demain Iris: Je peux pas, j'ai du retard à rattraper Mélodie: J'ai de la paperasse à régler avec Nathaniel Violette: je peux pas..désolé Rosa:  oh ok, et toi Jane? Jane: ben...ça me dérange pas, là Rosa: cool, \^.^/, demain à 13h devant la crèmerie Jane: Ok noté Après le diner , on était en math et j'étais assi à côté de Castiel.
Cast: *en assoyant* ça va, gamine Jane: ouais, ca peut aller et toi Cast: correct, pour l'instant La prof de math n'arrêtait pas de me fusiller avec un regard noir. Faut dire, qu'elle a pas oublier pour hier. Elle cherchait un moyen de m'humilier à tout prix
Prof:Mlle Fletcher, redressez-vous sinon vous finirez par vous endormir Avant que je puisse lui en placer une, la directrice a fait irruption dans la classe. Ils sont où mes lunettes  ''anti-rose'' quand on en a besoin.
Dirlo: Bonjour, les élèves. Je viens vous parler d'un événement spécial. On approche à grand pas de la fin du mois. Alors, le comité a décidé d'organiser un bal de la rentrée. Participation obligatoire pour tout le monde sous peine de 10 jours de colle. Un bal? bof...moi et les bals
Dirlo: Vous devez vous trouver un cavalier ou une cavalière. Il y aura aussi l'élection du roi et de la reine du bal. Ah la galère. Faut que je trouve un cavalier. Et qui j'vais inviter j'connais à peu près personne. Ah oui, je peux demander à Natha-machin. Je suis sûre que ça lui dérangerait pas et puis...
Cast:*coupe mes pensées*toi, t'y vas avec qui? Jane: En quoi ça te concerne, piment rouge? Cast: La vache, ta vraiment un sale charactère Jan: Regarde qui parle Cast: pff, donc tu répond? Jane: Oui, j'y vais avec nath, nath, Nathaniel, c'est çà! Cast: ah Jane: En quoi, il y a un probème? Cast: non, rien Je pris mon cell pour regarder l'heure, vu qu'il n'y avait pas d'horloge dans ce local. Bon, un cours et c'est finit. PDV Castiel J'allais lui demander , mais elle y va déjà avec l'autre conn*rd. pfff...qu'est qu'il a de plus que moi? Bon, c'est pas grave, c'est pas les nanas qui manquent *plus tard* PDV Jane Je finnissais avec le cour d'Histoire. Quand la cloche a sonné, Castiel n'était pas là. Peut-être qu'il voulait sécher? PDV Castiel J'étais parti sur le toit, je voulais plus aller en cours. Cette file, elle me perturbe vraiment. Au même moment, j'ai senti quelque chose vibrer dans ma poche.Ttiens, c'est le portable de Jane. Qu'est qui fout là? C'est un messge de sa mère
De:Maman
À: Jane
Salut, ma chérie. Je t'écrivais juste pour te demander, si tu vas bien. De mon côté, ça gallère donc ca se peut que ça prendra plus de 6 mois, ce voyage. Je te laisse.
bisou,bisou
Maman
Hein? Sa mère est en voyage d'affaire. Pendant 6 mois, voilà pourquoi ses parents étaient pas là? Et son père? Bon, faudrait que je lui rende..... Ou...bien...bien j'attend qu'elle se rende compte qu,elle l'a perdu. Bon, je me casse. PDV Jane Les cours étaient finis, j'ai pris mon stock pour mes devoirs et me suis dirigée vers la cour. Castiel est toujours pas là. Il se comporte différemment depuis tout à l'heure. Je vais demander à Lysandre, peut-être qu'il sait quelque chose. Tiens, le voilà.
Jane: Et Lysandre!
Il ne m'a pas attendu, alors je me suis mise à courir vers lui
Jane:Lys! Lys: oui Jane: J'peux te poser une question Lys: oui Jane: c'est à propos de castiel Lys: plait-il? Jane: Euh...voila, est-ce que tu sais pourquoi Cast est parti Lys:il m'a dit qu'il se sentait pas bien jane:ah, est-ce que j'aurais fait quelque chose de mal? Parce qu'il m'évite depuis l'après-midi. Lys: Cela ne me regarde pas, mais peut-etre que tu devrais lui demander en personne. Jane: ouais, j'avoue Bref, ça veut dire que je rentre à pied aujourd'hui. Je suis retournée à la maison. C'étais vendredi enfin! Demain, je vais maganiser avec Rosa. Tiens, le téléphone sonne. (conversation téléphonique) Jane:allô ???: allô, c'est Rosa, pourquoi tu réponds pas? Jane:hein? Rosa: oui, sa fait plus de une heure que jt'appelle sur ton portable Jane:... Rosa: alors Jane:euh..jte rappelle, ok? Rosa: ouais, si tu veux Où est-ce que j'ai foutu ce portable? Après dix minutes de recherche , j'ai abandonné. Peut-être que je devrais l'appeler ainsi je saurai où est-ce qu'il est? Ça sonnait au téléphone, mais nulle part dans la maison, bizarre, et puis quelqu'un décrocha.
???: Allô, je me demandai combien de temps t'allais prendre pour t'en rendre compte. Jane: Castiel? Cast: Ou ton dieu si tu préfère Jane: non je préfère pas et qu'est que tu fous avec mon portable? Cast: euh, tu la laisser traîner et je l'ai ramassé jane: bon, tu comptes me le rendre quand? Cast: Qui a parlé de te le rendre Jane: castiel... Cast:*raccroche* Non mais, quel effronté ce mec. Si c'est comme ça, moi j'vais aller chez lui. Mais, j'connais pas son adresse. Ah, j'vais appeler Lysandre.
Jane: Allô, Lys Lys: oui Jane:tu peux me donner l'adresse de Cast Lysandre: pourquoi? Jane: je voudrais aller récupérer quelque chose  Lys: ok, attend , jte la donne Je notai l'adresse sur un bout de papier. J'enfilai un chandail et attacha un pull à ma taille, il va faire froid ce soir. Pas très féminin, amis au diable la féminité quand il s'agit aller chercher mon cellulaire.
J'arrivai devant chez Castiel en moins de cinq minutes. Qui sait ce qu'il peux faire avec mon portable? Faut dire qu'il habite pas loin. J'ai sonné...
Cast: oh...gamine, t'es là en quel honneur Jane: rends-le-moi Cast: De quoi tu parle Jane: De mon portable Cast: Ça je sais pas, je l'ai pas Je suis rentré en le poussant et me suis dirigée vers sa chambre. Elle était assez classique. Je me suis mis à fouiner dans ses tiroirs
Cast: Oh la, qu'est que tu fais Jane: Je cherche mon cell J'ai vu que j'avais commencé à l'énerver, tant mieux. 
Cast: Cherche ou tu veux tu le trouvera pas
Il avait raison. Pendant que je continuai à le chercher, un sourire moqueur se dessina sur son visage. Rah...il m'énerve!
jane:Il est où Cast:... jane: Bon...qu'est-ce tu veux? Cast: euh...un bisou Jane: Cours toujours Cast: bon , j'en connais une qui va chercher longtemps Jane:*soupir* Cast: alors? Jane: rah...tu m'énerve, ok. il s'approcha de moi tandis que je reculais vers le mur. La je pouvais pas y échapper. Nos lèvres se touchèrent.  les siennes étaient douces et avait un goût légèrement fruité.
Jane: *rougit et regarde, ailleurs* mon portable Cast:* rouge aussi* T-tiens le voilà.
Il sortait mon portable de sa poche. Rah...j'aurais dû m'en douter, quel cruche je suis.
Jane:*invente une excuse* Bon, je dois y aller ma mère doit m'attendre à la maison Castiel: Ca m'étonnerait qu'elle puisse t'attendre Jane:quoi? Castiel: ben... elle en voyage d'affaire, non? jane: oui et comment tu sais sais ca? Castiel: ben... tu as reçu un texto de sa part, et je l'ai lu Quoi? Il a tripoté mon portable! Grrrrr! J'en reviens pas. Gardons son calme.
Jane:Ta quoi? ah, pis laisse faire. ok, j'y vais
Je cherchai mes clés dans mes poches, mais les ne les trouvais pas.
jane: Et merde Castiel: quoi? Jane: j'ai laissé mes clés à la maison. Castiel: et alors Jane: chez moi, la porte se ferme automatiquement, alors... Cast: bon..alors t'as qu'a squoitter chez moi. jane: hein?  Cast: ben...à moins que tu veuilles geler dehors jane: ok..c'est bon Un malaise s'installat. Après deux minutes, Castiel a rompu le silence.
Cast: ta faim jane: euh..oui Cast: pizza Jane: oui! Après une attente interminable, la pizza arriva. On a mangé.
Jane: on regarde un film Castiel: ouais, mais je choisi Jane:pourquoi? Castiel: parce que de un :tu skoite chez moi et de deux: j'ai pas envie de me taper un film genre Twilight. jane:....ok*boude* Castiel: J'ai Scream 4 à moins que ta peur des films d'horreur jane:pfff...moi non!(OUI!!!) Castiel: Si tu le dis Castiel a mis le DVD. On a écouté le film. Sans m'en rendre compte je me suis réfugiée dans son chandail, pendant les scènes de peur. À la finf du film Castiel semblait tout rouge
Jane: Ça va Cast: oui Puis, je remarqua que j'étais toujours collée contre lui et agripper à ses bras. Je le lâcha et me sentis un peu gêné.
Jane.oh là là Cast: quoi? Jane: c'est vraiment j'ai pas mon pyjama Castiel: ben...c'est pas grave, tu peux toujours dormir en soutif *sourire pervers* jane: ah,non! Castiel: Je te niaise *part et reviens* tiens un t-shirt Jane:merci Castiel: J'ai pas de pantalon à ta taille donc... Jane: Ça va. Ta une couverture et un oreiller supplémentaire Castiel: Pourquoi? Jane: ben...je dors sur le canapé Cast: Non , tu peux dormir avec moi jane: non, ca va Je m'installa sur le canapé. Castiel, dans la chambre. Pourtant, je n'arrivais pas à dormir à cause du film d'horreur. Je me suis dirigé vers la chambre
Jane: Cast, je te dérange? Castiel:beh...oui je dormai, qu'est-ce que tu veux? Jane: Ton film, il m'a traumatisé, je peux dormir avec toi? Cast: Tu deviens raisonnable Jane:... Castiel: Viens, t'inquiète, je te ferais rien...du moins pas tant que tu sera pas endormi *souris pervers* de Castiel
Jane: Crétin
Je me suis allongé dans son lit. J'étais encore perturbé donc je bougeait beaucoup. Castiel, m'a alors pris dans ses bras pour que j'arrête de bouger. Quelque minutes plus tard, j'étais endormis dans ses bras. ------------------------------------------------------------------------------ J'espère que ça vous a plus. J'veux vos commentaires!
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