Tumgik
#( ask.) pourtant quelqu'un m'a dit
albieboticelli · 1 year
Text
Albie’s tag dump
Tumblr media
0 notes
esperanzaspeaking · 3 years
Text
TUMBLR, un facteur d'anxiété ?
Depuis quelques semaines, je me rends compte d'une chose. Tumblr est une plateforme qui peut être anxiogène, pour tout le monde et je le remarque encore plus chez les créateurs de contenu graphique pour les rpg. Peut-être est-il temps de souffler un peu. Je m'explique.
Ces créations n'ont pas de notes ou très peu pourtant je l'ai publié il y a 24h
Ces avatars, n'ont pas eu le succès que tu espérais ? Saches que l'algorithme de Tumblr est capricieux, tes abonnés ne voient pas forcément immédiatement tes posts. Ne pas avoir 45 notes en deux heures comme certains de tes graphistes préférés ne veut pas dire que tu es nul.le. Ne te compare pas aux autres, tu vas te faire mal au ventre pour pas grand chose car peut-être que dans 1 mois ce billet qui te tracasse tant fera le buzz ou pas. Mais à partir du moment où tu as pris plaisir à le réaliser est-ce que c'est dramatique ? Non, t'inquiètes on a tous ces moments d'inquiétude, tu n'es pas seul.e faut pas hésiter à en parler, on sera certainement plusieurs à te soutenir et à trouver ton travail magnifique.
Je perds des abonnés ça me mine le moral
Il y a encore quelques semaines, je t'aurais dit que moi je m'en foutais totalement de perdre des abonnés, mais, en réalité j'ai été affecté.e plus que je ne l'imaginais.
Parfois, on parle, on fait des coup de gueule, on milite ou pas, on est pas d'accord (et on ne peut pas plaire à tout le monde ce n'est pas grave).
Parfois on est moins actif et les gens se lassent.
Parfois on est trop actif et les gens, ne veulent plus nous voir dans leur feed.
Et puis parfois y a pas forcément de raison.
Est-ce que le principal n'est pas que ton contenu te plaise à toi ? Est-ce qu'il ne vaut mieux pas que tes abonnés soient ceux qui apprécient vraiment ton contenu et peut-être même ta personne ? Est-ce que c'est vraiment important d'avoir 600 abonnés ? Si les réponses à ces questions sont positives pour les deux premières et négative pour la dernière, alors ça va aller. Et puis tu sais les abonnés c'est comme une chanson populaire, ça s'en va et ça revient. *Désolée mon père m'a fait écouter Claude-François et j'ai ça en tête jpp*
Mon style graphique est imprécis, je n'arrive pas à trouver ma patte, comment ils font les autres ?
Tu n'es pas dans l'obligation d'avoir un seul style! Combien de peintre ont appris 50 manière de peindre avant de trouver laquelle leur convenait ? Combien d'auteur.ice ont écrit un roman à l'eau et également un roman d'horreur ? Combien de rolistes/rpgistes jouent sur des thématiques différentes ? Sont-ils moins légitimes pour autant ? Non bien sûr que non. Alors pourquoi serais-tu illégitime en ayant 5 styles différents ?
Tu as certainement ta patte sans en avoir conscience, il peut s'agir de ta manière de positionner ton crédit, de ta manière d'embellir la photo avec un simple coloring ou même ce cadre que tu mets sur tous tes avatars. Tu ne t'en rends simplement pas compte.
Les autres comme toi ont bidouiller pendant des semaines, des mois ou même des années avant de trouvé LE TRUC, d'autres comme moi font au gré de leurs envies et c'est totalement légitime.
Mon FC coup de coeur est problématique, dois-je arrêter de grapher sur ellui et/ou supprimer ce que j'ai déjà læ concernant ?
Tu ne dois rien à personne, il s'agit là de ta propre conscience. Personne ne peut t'obliger à supprimer ou à arrêter de grapher sur une personne considérée comme problèmatique.
Cependant, si quelqu'un te fait remarquer que ce FC est problématique, ne le défends pas. Il vaut mieux dire "je sais, je graphe en connaissance de cause" évidemment ça ne plaira pas à tout le monde et au final, chacun prie pour sa chapelle. Si tu n'étais pas au courant (oui ça arrive tu n'es pas omniscient) pareil il vaut mieux un "ah zut, je ne savais pas" qu'un "ah mais non c'est pas vrai tu mens"
Si tu le souhaites @sweetiesplum a fait une masterlist avec des lien vers des répertoires de célébrités problèmatiques. Évidemment rien ne t'obliges à les consulter, mais si tu veux te tenir au courant, tu le peux.
Les anonymes
Tu es totalement en droit de désactiver les Ask anonymes, si cette option te mets mal à l'aise. Si les gens ont quelque chose à dire, iels peuvent venir te voir en DM, si Iels ne le font pas ce n'est pas ton problème.
En résumé
Tu ne dois rien à personne, crées ton propre safe Space, bloque les gens qui te mettent mal à l'aise et n'aie pas peur des remarques, car la plupart du temps, elles sont bienveillantes et si ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave, tu n'es pas parfait.e mais je te rassure personne ne l'est.
Si t'as besoin de parler de tout ça mes dms te sont ouverts. N'hésite pas à reblog et à ajouter des choses si l'envie t'en vient.
118 notes · View notes
mudblood-benjy · 4 years
Photo
Tumblr media
                                       YOUNG AND BEAUTIFUL           A Gilderoy Lockhart and Gladys Gudgeon Fanmix
Listen ( x )
1.-What Do You Mean—Justin Bieber
You're so indecisive, what I'm saying Trying to catch the beat, make up your heart Don't know if you're happy, or complaining Don't want for us to end, where do I start? First you wanna go to the left and you want to turn right Wanna argue all day, making love all night
2.-Too Much To Ask—Niall Horan
My shadow's dancing Without you for the first time My heart is hoping You'll walk right in tonight Tell me there are things that you regret 'Cause if I'm being honest I ain't over you yet That's all I'm asking Is it too much to ask? Is it too much to ask?
3.-No vaya a ser—Pablo Alborán
Pero tú vienes y te vas Y yo alerto al corazón Si te vas a quedar No entenderé otro adiós Que el hambre que tienes se olvida De las mordidas que ya le dio a mi vida No vaya a ser que te quiera y te vuelvas a ir No vaya a ser que me enamore aún más de ti No vaya a ser que me equivoque y te vuelva a perder No vaya a ser que me caiga otra vez
4.-En Un Solo Día—Morat
Tal parece que yo Me acostumbré a ti en un solo día Que te ando extrañando Como si hace años que te conocía Tal parece que yo En un solo baile te entregué mi vida Tal parece que el sentimiento venció Las reglas que había
5.-Yo Más Te Adoro—Morat
Me tienes loco Desesperado Pues tus problemas son complicados ¿Cómo te explico? Yo me enamoro Entre más huyes, yo más te adoro Yo más te adoro Yo más te adoro
6.-Qué Gano Olvidándote—Reik
Yo quiero que sigas en mi vida Yo quiero que vivas en mi piel Si amarte es tan fuerte todavía Qué gano olvidándote No quiero cerrar estas heridas No quiero curarme del ayer Prefiero llorarte un día de vida Soñando que piensas en volver Mírame, no cambié Soy el mismo ciego Estoy en paz, te di mi amor y más Aunque digan que yo me quedé atrás Ahí después Porque un día serás mía otra vez
7.-I Wish You Would—Taylor Swift
I wish you would come back Wish I'd never hung up the phone like I did I wish you knew that I'd never forget you as long as I'd live And I wish you were right here, right now It's all Good I wish you would
8.-Sparks Fly—Taylor Swift
The way you move is like a full on rainstorm And I'm a house of cards You're the kind of reckless that should send me running But I kinda know that I won't get far And you stood there in front of me just Close enough to touch Close enough to hope you couldn't see What I was thinking of Drop everything now Meet me in the pouring rain Kiss me on the sidewalk Take away the pain 'Cause I see, sparks fly, whenever you smile
9.-Más Que Amigos—Matisse
Qué haces si te digo que te quiero Que por robarte un beso yo me muero Qué haces si te pido Que encontremos un camino Y a partir de ya ser más que amigos Qué hago si no aguanto el sentimiento De contarle a todos mi secreto Que siempre fantaseo con perdernos el respeto Y ya no ser tu amigo, ser tu dueño
10.-Ya Me Cansé—Lola Club
Insuficientes las palabras, Para demostrarte que Mi amor por tí no es una broma Ni un capricho de papel. Es solo un sueño que quiero alcanzar Y hacerte imaginar Que con un beso te podría hacer volar.
11.-Damned If I Do Ya—All Time Low
Oh, oh, oh, how was I supposed to know That you were o-o-over me? I think that I should go (go!) And something's telling me to leave, but I won't 'Cause I'm damned if I do ya, damned if I don't
12.-Si Tú Me Quisieras—Mon Laferte
Ay, ay, ay de mí De este amor que se metió y que se dispara Se contagia y te reclama Ay, ay, ay, de mí De este amor que se me incrusta como bala Que me ahorca y que me mata Todo sería diferente si tú me quisieras
13.-Somebody To You—The Vamps
I used to wanna be Living like there's only me And now I spend my time Thinking 'bout a way to get you off my mind (yeah you!) I used to be so tough Never really gave enough And then you caught my eye Giving me the feeling of a lightning strike (Yeah you!) Look at me now, I'm falling I can't even talk, still stuttering This ground of mine keeps shaking Oh oh oh, now! All I wanna be, yeah all I ever wanna be, yeah, yeah Is somebody to you All I wanna be, yeah all I ever wanna be, yeah, yeah Is somebody to you
14.-Say It First—Sam Smith
'Cause I'm never gonna heal my past If I run every time it starts So I need to know, if I'm in this alone Come on baby, say it first I need to hear you, say those words If I'm all that you desire, I promise there'll be fire I need to hear you, say it first Come on baby Do your worst I know you'll take me higher So come on Darling If you love me, say it first
15.Niña—Reik
Desde aquel momento en que te vi, No he dejado de pensar en ti Y aunque solo fue una vez, Caí rendido a tus pies Y no se como acercarme a ti, Preguntarte si quieres salir Empezarte a conquistar, Hasta llegarte a enamorar
16.-Truly Madly Deeply—Savage Garden
I'll be your dream, I'll be your wish, I'll be your fantasy. I'll be your hope, I'll be your love, be everything that you need. I love you more with every breath, truly madly deeply do I will be strong, I will be faithful 'cause I'm counting on a new beginning. A reason for living. A deeper meaning. I want to stand with you on a mountain. I want to bathe with you in the sea. I want to lay like this forever. Until the sky falls down on me And when the stars are shining brightly in the velvet sky, I'll make a wish send it to heaven then make you want to cry The tears of joy for all the pleasure and the certainty. That we're surrounded by the comfort and protection of The highest power, in lonely hours, the tears devour you
17.-Cama—Serbia
No me digas que me quieres Los dos sabemos que eso no es verdad A veces las cosas que mueren Reviven para molestar No me mires a los ojos Por que no me quiero enamorar Dicen que esas cosas duelen Pero por ti yo puedo eso y mas Por ti yo puedo eso y mas
18-Back To You—Selena Gomez
Took you like a shot Thought that I could chase you with a cold evening Let a couple years water down how I'm feeling about you (Feeling about you) And every time we talk Every single word builds up to this momento And I gotta convince myself I don't want it Even though I do (even though I do) You could break my heart in two But when it heals, it beats for you I know it's forward, but it's true I wanna hold you when I'm not supposed to When I'm lying close to someone else You're stuck in my head and I can't get you out of it If I could do it all again I know I'd go back to you I know I'd go back to you I know I'd go back to you
19.-Mutual—Shawn Mendes
I want you close to me I want you close, I want you closer But when you're here with me It's hard to tell just what you're after You say, you want all of me today But tomorrow's not the same My feelings never change What do you want from me? What do you want? Uh I need to know If this is mutual Before I go And get way too involved I want you bad Can you reciprocate? No, I don't want to have to leave But half of you is not enough for me
20.-Quelqu´um m´a dit—Carla Bruni
Pourtant quelqu'un m'a dit Que tu m'aimais encore C'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore Serait-ce possible alors?
21.-Quiero Que Me Quieras—Jesse y Joy
No puede mi alma callar su amor por ti Y quiere cinco palabras hoy decir Quiero que me quieras amar Quiero que me quieras de más Quiero que me quieras dar la oportunidad Quiero que me quieras amar Quiero que me quieras no más Quiero que me quieras dar la oportunidad
22.-Chances—Backstreet Boys
What are the chances that we'd end up dancing? Like two in a million, like once in a life That I could have found you, put my arms around you Like two in a million, like once in a life What are the chances?
23.-The Sound—The 1975
You're so conceited, I Said "I love you" What does it matter if I lie to you? I don't regret it but I'm glad that we're through So don't you tell me that you 'just don't get it' 'Cause I know you do Well I know when you're around 'cause I know the sound I know the sound, of your heart Well I know when you're around 'cause I know the sound I know the sound, of your heart
24.-Sledgehammer—Fifth Harmony
If you could take my pulse right now It would feel just like a sledgehammer If you could feel my heart beat now It would hit you like a sledgehammer I don't admit it I play it cool But every minute That I'm with you I feel the fever and I won't lie I break a sweat My body's telling All the secrets I ain't told you yet
25.-Love Me Like You—Fifth Harmony
He might got the biggest car Don't mean he can drive me wild or he can go for miles Said he got a lot of cash Darling he can't buy my love, it's you I'm dreaming of They try to romance me But you got that nasty And that's what I want (that's what I want) So baby, baby Come and save me Don't need those other numbers When I got my number one Last night I lay in bed so blue 'Cause I realized the truth, they can't love me like you I tried to find somebody new Baby they ain't got a clue, can't love me like you
25.-Goma de Mascar—Paty Cantú
Insufrible amor como me pude enamorar No te soporto es la verdad Porque molestas y te pegas como la goma de mascar En mi zapato al caminar Somos un caso muy real Pero te quiero yo te quiero
26.-No Seas Tan Cruel—Timbiriche
No entiendo, todavía no te comprendo Si por ti me estoy muriendo al no verte aquí No entiendo, todavía no te comprendo Si te vas de mi no puedo vivir sin tu amor No seas tan cruel conmigo, a ti te necesito Verás que siempre te amaré No seas tan cruel conmigo, tan sólo una Esperanza, una razón para vivir
27.-365—Zedd & Katy Perry
You make a weekend feel like a year Baby, you got me changing 24/7, I want you here I hope you feel the same thing I want you to be the one that's on my mind On my mind, on my mind I want you to be there on a Monday night Tuesday night, every night Are you gonna be the one that's on my mind? 3-6-5, all the time I want you to be the one to stay And give me the night and day
28.-I Almost Do—Taylor Swift
And I just wanna tell you It takes everything in me not to call you And I wish I could run to you And I hope you know that every time I don't I almost do I almost do
29.-Vamos a Arreglarnos—Like
Solamente quería unas palabras Que me dijeras baby que me amabas Y aquí sigo yo esperando tu llamada, Pero siento que no me quieres pa' nada Ilusionada, llendo a la nada Sin saber si quieres o no quieres nada Ajá Y vamos a arreglarnos de una vez o que Pa' que veas que yo si quiero otra vez Y otra vez Y otra vez Ay como dice que otra vez Y vamos a arreglarnos de una vez o que Pa' que veas que yo si quiero otra vez Y otra vez Y otra vez Ay como dice que otra vez
30.-Do I Wanna Know—Artic Monkeys
Do I Wanna Know? If this feelin' flows both ways? (Sad to see you go) Was sorta hopin' that you'd stay (Baby, we both know) That the nights were mainly made For sayin' things that you can't say tomorrow day
31.-Acuérdate de Mi—Morat
Quiero confesarte que ya tengo la certeza De que tu recuerdo vive adentro de mi piel Tengo un corazón que esta perdiendo la cabeza Por que se dio cuenta que ha caído entre tus pies Busco algún pretexto para acercarme a tu lado Si me sale bien tal vez parezca accidental Por fin usaré todo el coraje que he guardado Para confesarte lo que nunca pude hablar Quiero convencerte Pero no quiero arriesgarme a perderte y que te quieras ir Por que siempre que te miro yo nunca se muy bien que decir Acuérdate de mí Por si tu corazón busca algún dueño O si quieres un beso en algún sueño O si quieres más noches de las que no te den ganas de dormir Acuérdate de mí Que para mí tú siempre vas primero Yo soy discreto pero igual te quiero Perdón si no he sabido como hablarte de lo que siento por ti Acuérdate de mí
32.-Enchanted—Taylor Swift
This night is sparkling, don't you let it go I'm wonder struck, blushing all the way home I'll spend forever wondering if you knew I was enchanted to meet you The lingering question kept me up Two a.m., who do you love? I wonder till I'm wide awake Now I'm pacing back and forth, wishing you were at my door I'd open up and you would say, hey It was enchanting to meet you All I know is I was, enchanted to meet you
33.-Young and Beautiful—Lana del Rey
I've seen the world, done it all Had my cake now Diamonds, brilliant, in Bel-Air now Hot summer nights, mid July When you and I were forever wild The crazy days, city lights The way you'd play with me like a child Will you still love me When I'm no longer young and beautiful? Will you still love me When I've got nothing but my aching soul? I know you will, I know you Will I know that you Will Will you still love me when I'm no longer beautiful? I've seen the world, lit it up As my stage now Channeling angels in a new age now Hot summer days, rock and roll The way you play for me at your show And all the ways, I got to know Your pretty face and electric soul Will you still love me When I'm no longer young and beautiful? Will you still love me When I've got nothing but my aching soul? I know you will, I know you Will I know that you Will Will you still love me when I'm no longer beautiful? Dear lord, when I get to heaven Please let me bring my man When he comes tell me that you'll let him in Father tell me if you can All that grace, all that body All that face, makes me wanna party He's my sun, he makes me shine like diamonds
34.-Hopelessly Devoted To You—Julianne Hough
Guess mine is not the first heart broken My eyes are not the first to cry I'm not the first to know there's Just no getting over you You know I'm just a fool who's willing To sit around and wait for you But baby can't you see there's nothing else for me to do I'm hopelessly devoted to you But now there's no way to hide Since you pushed my love aside I'm outta my head hopelessly devoted to you Hopelessly devoted to you Hopelessly devoted to you
35.-Rare—Selena Gomez
It feels like you don't care Oh, why don't you recognize I'm so rare? Always there You don't do the same for me That's not fair
36.-Golden—Harry Styles
Golden, golden, Golden As I open my eyes Hold it, focus, hoping Take me back to the light I know you were way too bright for me I'm hopeless, broken So you wait for me in the sky Browns my skin just right You're so Golden You're so Golden I'm out of my head And I know that you're scared Because hearts get broken
37.-Fine Line—Harry Styles
Put a price on emotion I'm looking for something to buy You've got my devotion But man, I can hate you sometimes I don't want to fight you And I don't want to sleep in the dirt We'll get the drinks in So I'll get to thinking of her We'll be a fine line
38.-Helpless—Hamilton
Then you look back at me and suddenly I'm Helpless! Look into your eyes, (Oh, look at those eyes, ) And the sky's the limit (Oh!) I'm helpless, (I know) Down for the count And I'm drownin' in 'em. I'm helpless! (I'm so into you, ) Look into your eyes, (I am so.) And the sky's the limit (into you.) I'm helpless! (I know, ) I'm down for the count And I'm drownin'in 'em.
39.-Kiss The Girl—Ashley Tisdale
Yes, you want her Look at her, you know you do It's possible she wants you too There's one way to ask her It don't take a word, not a single Word Go on and kiss the girl (kiss the girl) Sha-la-la-la-la-la My, oh my Looks like the boy's too shy Ain't gonna kiss the girl Sha-la-la-la-la-la Ain't that sad It's such a shame, too bad You're gonna miss the girl Go on and kiss the girl (kiss the girl)
40.-Infinity—One Direction
How many nights does it take to count the stars? That's the time it would take to fix my heart Oh, baby, I was there for you All I ever wanted was the truth, yeah, yeah How many nights have you wished someone would stay? Lie awake only hoping they're OK I never counted all of mine If I tried, I know it would feel like infinity Infinity, infinity, yeah Infinity
41—All I Ask—Adele
If this is my last night with you Hold me like I'm more than just a friend Give me a memory I can use Take me by the hand while we do what lovers do It matters how this ends 'Cause what if I never love again?
42.-Que Te Quería—La Quinta Estación
Que hoy te veo y aunque lo intente no va y se me olvida Que eras tu el que no creía en las despedidas Que sigo siendo la misma loca que entre tus sabanas se perdía Y a fin de cuentas no soy distinta De aquella idiota, que te quería.
43.-Attention—Charlie Puth
You just want attention, you don't want my heart Maybe you just hate the thought of me with someone new Yeah, you just want attention, I knew from the start You're just making sure I'm never gettin' over you
44.-Bad Liar—Selena Gomez
Oh I'm tryin', I'm tryin', I'm tryin' I'm tryin', I'm tryin' Oh tryin', I'm tryin', I'm tryin' I'm tryin', I'm tryin' Not to think about you No, no, no, no Not to think about you No, no, no, no Oh I'm tryin', I'm tryin', I'm tryin' I'm tryin', I'm tryin' Oh tryin', I'm tryin', I'm tryin' I'm tryin', I'm tryin' Not to give in to you No, no, no, no Not to give in to you With my feelings on fire Guess I'm a bad liar I see how your attention builds It's like looking in a mirror Your touch like a happy pill But still all we do is fear What could possibly happen next? Can we focus on the love? Paint my kiss across your chest If you're the art, I'll be the brush Ooh you're taking up a fraction of my mind Ooh every time I watch you serpentine
45.-One of Us—Abba
One of us is crying One of us is lying In her lonely bed Staring at the ceiling Wishing she was somewhere else instead One of us is lonely One of us is only Waiting for a call Sorry for herself, feeling stupid feeling small Wishing she had never left at all
46.-Shape of You—Ed Sheeran
I'm in love with the shape of you We push and pull like a magnet do Although my heart is falling too I'm in love with your body And last night you were in my room And now my bedsheets smell like you Every day discovering something brand new I'm in love with your body Oh—I—oh—I—oh—I—oh—I I'm in love with your body Oh—I—oh—I—oh—I—oh—I I'm in love with your body Oh—I—oh—I—oh—I—oh—I I'm in love with your body Every day discovering something brand new I'm in love with the shape of you
47.-Now or Never—Halsey
I don't wanna fight right now Know you always right, Now I know I need you 'round with me But nobody waitin' 'round with me Been through the ups Yeah, the ups and the downs with me Got a whole lot of love But you don't wanna spread it 'round with me, yeah Never pick up, never call me You know we're runnin' out of time Never pick up when you want me Now I gotta draw a line Baby, I done, done enough talking Need to know that you're mine Baby, we done, done enough talking Gotta be right now, right now Baby, gon' love me now, now, now, now, now, now Now or never, hey, hey, hey I want you to hold me down, down, down, down, down, down Down forever, hey, hey, hey Said you know I wanna keep you around 'Round forever, hey, hey, hey I want you to love me now, now, now, now, now, now Now or never
48.-Jar of Hearts—Christina Perri
Who do you think you are? Runnin' 'round leaving scars Collecting your jar of hearts And tearing love apart You're gonna catch a cold From the ice inside your soul So don't come back for me Who do you think you are? I hear you're asking all around If I am anywhere to be found But I have grown too strong To ever fall back in your arms I've learned to live, half alive And now you want me one more time
49.-Whataya Want From Me—Adam Lambert
Yeah, it's plain to see that baby you're beautiful And there's nothing wrong with you It's me ' I'm a freak but thanks for lovin' me 'Cause you're doing it perfectly There might have been a time When I would let you step away I wouldn't even try but I think you could save my life
50.-Subtitulos—Lasso y Danna Paola
No sé si es bueno Lo que yo siento Temo asustarte con decírtelo Joder lo que tenemos Es que a tus labios No los entiendo Cómo quisiera que tu corazón Viniera con subtítulos Ya me advirtieron sobre ti Que no eres bueno para mí Pero ese error lo cometí Me gustas más de lo que quiero admitir Y yo que no me iba a ligar Ya me hice la película Y duele, duele, duele, duele, cómo duele
                             FELIZ GOLDEN NAVIDAD EMMA
@amazinglockhart
Querida Emma:
¡FELIZ NAVIDAD EN EXTREMO ATRASADA! También feliz año, día de reyes, san valentín. Pues tu esto ya lo veías venir también porque eres mi cómplice y ya sabes que enloquecí un montón, y you know this was coming porque me conoces aquí te dejo un mix de 50 CANCIONES de Gligladys DISFRUTALO.
Tenemos tantos años de amistad que contarlos revelaría que no somos tan jóvenes y pues no. Gracias por estar ahí, por ser tu, por escucharme, por las llamadas eternas, por los fangirleos a las 4 AM. Por el Gligladys, el Rottany, el Shanetasha 2.0 pero sobre todo por ser la Luna de mi Natasha. Y GRACIAS POR SER PARTE DE GOLDEN
Te mando un abrazo enorme
Con amor:
Dannie
2 notes · View notes
theoppositeofadults · 5 years
Link
Défrayant la twittosphère depuis un article de "Libération" vendredi 8 février, la "Ligue du LOL" met à nouveau en lumière les comportements limites de bandes de mecs, en l'occurrence des journalistes bien installés de la place de Paris qui se prenaient, selon les mots du fondateur de leur groupe Facebook, Vincent Glad, pour des "caïds de Twitter".
"Cette 'Ligue du LOL', c'est l'histoire de loosers, de mecs entre eux qui ont cru qu'ils étaient les rois de l'Internet et qui, dans un groupe privé, se sont dit qu'ils pouvaient insulter et se moquer du reste de l'Internet, notamment les femmes, notamment les homosexuels". Le meilleur résumé de l'affaire dite de la "Ligue du LOL", qui secoue le microcosme de Twitter depuis que Libération l'a mise en lumière vendredi 8 février, est venu du secrétaire d'Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, dimanche sur BFMTV.
Ceux que Mounir Mahjoubi qualifie de "loosers" n'en étaient pourtant pas tout à fait, officiellement… Ils font au contraire partie des journalistes influents de la twittosphère (entre 18.000 et 143.000 abonnés), et ont pour nombre d'entre eux accédé à des postes à responsabilité au sein des rédactions parisiennes. Parmi eux se trouvent ainsi le rédacteur en chef du site de Libération, Alexandre Hervaud, mis à pied ce lundi "à titre conservatoire", mais aussi un rédacteur en chef des Inrocks, David Doucet. Ce dernier a aussi été suspendu ce lundi et fait l'objet d'une procédure de licenciement pour faute grave, selon un journaliste de Libération. S'ajoutent à cette liste le rédacteur en chef de Slate, Christophe Carron, le fondateur du site pornographique Le Tag Parfait, Stephen des Aulnois - qui a annoncé se placer en retrait de son poste de rédacteur en chef -, le journaliste de Télérama Olivier Tesquet, ou encore Vincent Glad, passé un temps par l'émission Le Grand Journal sur Canal+ et dont les collaborations avec Brain Magazine et Libération ont été suspendues ce lundi.
LA "LIGUE DU LOL" ENTRE MECS SUR FACEBOOK 
La "Ligue du LOL", c'était un groupe Facebook créé en 2009 par Vincent Glad et qui réunissait une trentaine de membres, tous pionniers du microcosme qu'était encore Twitter. Ceux-ci s'échangeaient d'abord des railleries "d’un commun absolu", assure aujourd'hui Alexandre Hervaud. Avant de dériver sérieusement, comme le raconte dans Libération le podcaster Henry Michel, ancien membre du groupe : "C’est devenu des feuilletons avec des personnages récurrents, des obsessions de certains membres"… Et selon de nombreux témoignages rendus publics ce week-end, les frontières de l'humour ont alors été largement dépassées. "Insultes, photomontages, gifs animés avec des trucs pornos avec ma tête dessus, mails d’insulte anonymes, énumère dans Le Monde la journaliste Nora Bouazzouni. C’était le forum 18/25 de jeuxvideo.com avant l’heure".
Dans un post de blog, la militante féministe Daria Marx explique avoir "vécu de nombreuses années sur Twitter en ayant l’impression de fuir un sniper, d’avoir de la chance d’échapper aux balles virtuelles d’une armée devenue folle". "Je me suis demandée ce que j’avais fait pour mériter tout cela, et je me suis laissée aller à penser que je ne valais rien, qu’il fallait que je disparaisse. (…) Je me réveillais dans la nuit pour voir si le harcèlement avait cessé, je me couchais avec des insultes, je me réveillais avec 40 nouvelles mentions ordurières."
L'écrivain Matthias Jambon-Puillet fait également le récit, sur le site Medium, du harcèlement homophobe dont il aurait été victime. Il raconte : "Quelqu'un [de la ligue] a commencé à diffuser un photomontage de moi en train de sucer un pénis (forcément, l’homophobie) (encore une fois réalisé à partir de photo personnelle) sur un réseau de questions anonymes types Ask / Formspring / Curiouscat. Le montage était envoyé en masse à des mineurs, jusqu’à 12–14 ans, avec la mention 'Salut je suis @lereilly, j’adore sucer ça t’intéresse ?' (…) J'ai reçu, en 48h, plusieurs centaines de réponses, suite au copier-coller fou furieux de quelqu’un, jouant là sa dernière et plus ignoble cartouche".
Le harcèlement aurait également dépassé le cadre des réseaux sociaux, accuse encore la journaliste mode Capucine Piot : "L’un des personnages qui, je l’ai su après, était dans leur entourage et les côtoyait avec qui j’avais eu une relation m’a même fait croire qu’il avait le sida pour me faire peur, et me laisser penser que je pourrais l’avoir. Des dingues. Je me suis retrouvée, tremblante, à faire les examens médicaux nécessaires".
"La ligue, c'était un groupe pyramidal où les mange-merde harcelaient pour montrer aux boss qu'ils avaient de la valeur", continue d'expliquer sur Twitter la journaliste Mélanie Wanga, qui affirme avoir également été victime de ce cyber-harcèlement."
ON ÉTAIT UN PEU LES CAÏDS DE TWITTER" (VINCENT GLAD)
"Nous étions influents, et c’est vrai que si on critiquait quelqu’un, ça pouvait prendre beaucoup d’ampleur", a reconnu Vincent Glad dans Libération vendredi. "Il y avait beaucoup de fascination autour de nous, on était un peu les caïds de Twitter. Il y a une part de vrai là-dedans, une part de gens qui ont pu se sentir légitimement harcelés. Mais il y a aussi une grosse part de fantasme".
Ces "caïds de Twitter" se trouvent aujourd'hui dans la position des arroseurs arrosés. Beaucoup d'entre eux appartiennent à des médias qui se sont engagés dans la lutte contre le harcèlement et pour la libération de la parole des victimes, notamment des femmes, causes qu'ils ont eux-mêmes souvent publiquement soutenues. "MeToo a montré qu’un simple hashtag peut devenir un mouvement d’un nouveau genre, sans chef, sans contours définis, qui ne vit que par la force déployée par la libération de la parole", se félicitait Vincent Glad en octobre 2018 dans Libération, avant de se retrouver aujourd'hui au cœur d'une autre parole libérée sur le hashtag #LaLigueDuLOL
Le mois suivant, dans Télérama, Olivier Tesquet se lançait quant à lui dans une analyse de la culture web du "Lol" et du "trolling", semblant vouloir siffler la fin de la récréation numérique : "Si Twitter a été ces dernières semaines le lieu des hashtags #balancetonporc et #metoo, il ne faut pas oublier qu’il a longtemps été celui de l’invisibilisation", rappelait-il, avant de conclure : "Twitter a offert à l’oppression une boîte à outils, jouant avec les discours de haine le même rôle qu’une loupe sous les rayons du soleil. La route sera longue, tant le problème est structurel. Le web est fait par des hommes, pour des hommes. Ou par de grands ados, pour d’autres grands ados, qui sont encore en train de grandir. (…) De quoi donner corps à la figure sexiste du 'brogrammeur', incapable de concevoir un outil qui protège celles et ceux qui ne lui ressemblent pas".
MEA CULPA EN CASCADE
Depuis vendredi, les mêmes multiplient les mea culpa, toujours sur Twitter : "En créant ce groupe, j'ai créé un monstre qui m'a totalement échappé, regrette Vincent Glad. On parlait de trolling, c'était du harcèlement". Olivier Tesquet estime pour sa part que "l'inconscience"n'est pas une excuse suffisante. David Doucet, des Inrockuptibles, bat lui aussi sa coulpe : "J'étais lâche et trop heureux de compter parmi cette bande que la twittosphère d'alors admirait. (…) Cette libération de la parole m'a surtout fait prendre conscience que je comptais parmi les bourreaux". Après avoir d'abord prié ceux qui "sautill[aient] de joie dans leur bile revancharde" d'aller "se faire cuire le cul", Alexandre Hervaud a à son tour présenté des "excuses sincères et tardives" aux cibles de la "Ligue du LOL".
17 notes · View notes
Text
the dialogue is french whoops my hand slipped
He stepped out of the carriage before me, helping me out after. We walk into the grand ballroom together and he instantly pulls me off to the side to sit at a table.
I pout a bit, “Mais je veux danser!” I huff as he shakes his head.
“Pourquoi pas?” He shakes his head again when I ask him.
“Réponds-moi!” I grab his hand to urge him to speak.
“Ça n'a pas d'importance!” He finally answered, “Je ne veux pas.”
“Bien, je trouverai quelqu'un d'autre pour danser avec.” I stand and wander off, soon being swept up by another man. We held light conversation as we danced.
“Êtes-vous ici avec quelqu'un?” he asked rather politely.
“Oui.” I gave a simple answer, not wanting to get too personal.
“Avec qui êtes-vous?” He added on, still trying not to make me uncomfortable.
“Gilbert du Motier, Marquis de Lafayette.” I spoke quietly.
“Oh? Je pense qu'il danse avec la Reine en ce moment” He glanced to the center of the ballroom.
I looked over with a little shock, “Il m'a dit qu'il ne voulait pas danser…” I let go of the man I was dancing with and moved closer to them, “Pourtant, il danse avec Marie-Antoinette.” i knew it was her, because of her dress. I was slightly mad as i reached the edge of the circle of people that had formed around them. He missed every few steps, stepped on her toes twice and tripped on her dress. Marie began to laugh, making him blush. I stepped forwards a bit, holding out my hand for him to take. Others around us began to laugh as I grabbed his hand and nearly dragged him out of the ballroom. We make it to the street and he is nearly crying.
“Mon chérie, ne t'inquiète pas, ça ira.” I raise my hands to hold his face, and his grab my wrists, pulling them down.
“Je vais bien, je dois faire une promenade.” He began to walk away slowly.
“Je vous verrai à la maison…” It came out as more of a whisper. I was left on the street in paris for a few minutes before i brushed the invisible dust off my corset and skirt and began the walk towards my home. I got there before him. I changed Into a nightgown, seeing that it was late, and lit a few lanterns to place around the house. I put one out front for Gilbert.
He came home a while later, shivering.
I went to help him immediately, sitting him on the floor in front of the fire. I took his jacket and hung it near the door.
I sat beside him on the floor, “Mon amour, où êtes-vous allé?” He shook his head. I could tell he was tired. So was I.
He laid back on the floor in front of the fire, I joined him. We fell asleep like that, together, on the floor.
1 note · View note
Text
PEOPLE ARE BETTER THAN RECORDS : this is the end (pt 28)
Johann Gourlet, 27 ans, Talence.
Nerd extraordinaire.
A choisi Night Time, My Time de SKY FERREIRA.
.
Tumblr media
J'aurais pu essayer de parler du Spiderland de SLINT, dire combien, lorsque j'ai entendu pour la première fois résonner les entrelacs de guitares cristallines de Breadcrumb Trail j'ai crû qu'on entrouvrait une porte sur certains de mes rêves et que j'entends depuis régulièrement ces quelques notes en dormant. C'est resté mon album préféré pendant sept ans et je croyais qu'il le serait à vie, jusqu'à la sortie de Night Time, My Time. Sky Ferreira est devenue au fur et à mesure l'artiste qui compte le plus pour moi et à laquelle je pense le plus souvent (et étant donné que je peux difficilement passer plus de deux heures sans penser à Frank Miller, ça en dit long). C'est sûrement la première fois que je me suis autant passionné pour une chanteuse, à me retrouver à collectionner le moindre truc et chercher la moindre pièce du puzzle ou bribe d'information qui pourrait m'éclairer un peu plus sur elle.
L'album est sorti pile poil lorsque je semblais en avoir besoin et m'a permis de tenir le coup et d'aller progressivement mieux. Quitte à sonner un brin cliché, je franchis allégrement le pas, je ne sais pas si un album peut réellement changer une vie ou la sauver mais j'aime à penser qu'il l'a fait ou qu'il y a au moins énormément contribué. Si l'album était là pour moi dans les moments rudes, il m'accompagne encore quasi-quotidiennement et il ne s'est pas le moins du monde émoussé malgré les écoutes répétées, et semble au contraire grandir en moi à chaque écoute (c'est l'une des choses que j'apprécie le plus avec mes disques préférés, de pouvoir évoluer avec eux et y entendre de nouvelles choses quelque soit le moment).
J'ai dû commencer à tomber amoureux en voyant le clip de Red Lips il y a cinq ans. Un chouette petit morceau qui rentre instantanément dans la tête mais surtout une putain de voix, grave avec un timbre légèrement voilé et une sorte de magnétisme qui semble se dégager d'elle. Le coup de foudre s'est confirmé en écoutant ses deux EP totalement différents. As If a déjà été un petit électrochoc puisque c'est pour le coup le premier disque aussi pop que j'ai écouté en boucle, chaque morceau a un petit truc infectieux qui le rend absolument imparable et c'est très difficile d'y résister. Ghost, quant à lui, partait dans plusieurs directions (et pour cause, c'est un assemblage de différentes sessions où l'on trouve des collaborateurs de Fiona Apple et Cass McCombs) et contenait Sad Dream et Ghost, deux merveilles dans une veine folk singer/songwriter qui laissent entrevoir une sensibilité sans filtre. J'ai du mal à imaginer qu'on puisse rester de marbre en entendant Sad Dream en live et un gars comme Christopher Owens prétend faire le déplacement à chaque fois rien que pour l'entendre. Elle a un spectre vocal qu'on pourrait situer quelque part entre Fiona Apple (c'est particulièrement flagrant sur certains morceaux de Tidal, d'ailleurs pour l'anecdote c'est le premier album qu'elle a acheté) et la Cat Power des débuts. Les deux ont des points communs avec elle. Ce sont toutes les trois des chanteuses hypersensibles, pleines de fêlures qui exorcisent un paquet de traumas et pansent leurs plaies à travers leur musique sans avoir peur de dégager à la fois quelque chose de vulnérable et une pure force. Elle les citait comme références mais je n'avais pas fait le rapprochement jusqu'à récemment. Je ne peux maintenant plus écouter les premiers Cat Power sans avoir l'impression d'entendre Sky. Même si elle a tendance à moins crier, il y a déjà tout elle en germe sur Wealthy Man et c'est carrément à s'y méprendre sur le divin Metal Heart, le timbre éraillé, la façon de placer sa voix, de chuchoter, d'attaquer les mots, de laisser trainer les syllabes et ce côté incertain mais frondeur. J'aurai absolument aucun mal à l'imaginer chanter du SLINT rock à la What Would the Community Think plus tard (et ça me fait du coup bêtement plaisir de savoir que David Pajo rêve de collaborer avec elle). On peut ajouter Madonna, surtout pour le phrasé et cette manière d'aller parfois dans les graves en fin de phrase comme si elle jubilait (les espèces de montées de dernières secondes que Madonna claque sur Over & Over par exemple). L'attente de l'album avait commencé à être infernale quand j'ai vu une photo postée pendant l'enregistrement où elle montrait les vinyles qu'elle avait embarqué avec elle pour se mettre dans l'ambiance, avec plusieurs Nico, Linda Perhacs, Mark Fry, LA DUSSELDORF et FAUST. J'imagine que ça peut sembler un peu bête de s'enthousiasmer pour ça à l'heure d'Internet, mais je ne connais pas grand monde qui écoute du krautrock donc ça me fait toujours quelque chose (j'ai su une fois que je m'étais fait un ami à la seconde même où il a commencé à parler de FAUST). C'est anecdotique mais c'est aussi le premier et jusqu'ici le seul album dont j'ai vraiment vécu la sortie en direct et acheté dans la foulée, à commander l'album dans un bundle digital en pleine nuit (il a mis quelques temps à sortir en physique) et je garde un souvenir marquant de l'excitation ressentie. C'est le premier album que j'ai eu en différents exemplaires. Ca sonne sûrement pour certains comme un bon album de pop aux refrains accrocheurs (ce qu'il est totalement, c'est une des raisons pour lesquelles c'est toujours un bonheur de l'écouter) mais j'y entend aussi bien plus. Il y a une personnalité très particulière avec un coeur gros comme ça qui en transpire par tous les pores et qui en dit énormément sur son auteur pour peu qu'on tende l'oreille et c'est ce qui en fait tout le sel. L'album s'ouvre sur un sample du dernier morceau de FAUST, So Far, et poursuit sur le début de Geld du Viva de LA DUSSELDORF, son album préféré, qui donne la première note sur laquelle commence la chanson. Outre l'hommage sincère je ne peux pas m'empêcher d'y voir une sacrée note d'intention, une manière subtile de prévenir de ne pas se fier aux apparences. Elle est en effet souvent réduite à son physique (le fait de faire du mannequinat ne doit pas aider de ce côté là alors que ça lui sert principalement à financer sa musique et que le moindre centime qu'elle y gagne est réinjecté dedans) et beaucoup doivent se représenter une pop star un peu formatée. Toutes proportions gardées, c'est un peu comme les a priori qu'on peut avoir sur Peter Steele : si on ne prend pas le temps de lire ses paroles, on ne repère pas son humour et ce qu'il cache, et on passe facilement à côté du personnage et de ce qu'il joue. C'est pourtant quelqu'un d'extrêmement humble et réservée, pleine d'esprit (ça se ressent énormément sur sa manière peu commune de percevoir les choses et de les exprimer, il suffit ne serait-ce que de la lire évoquer ses agressions sexuelles de façon désarmante et pudique en interview et de constater comment elle l'aborde brillamment en filigrane et sans insister dans une chanson de l'album, Nobody Asked Me) et qui possède l'une des cultures artistiques les plus dingues et éclectiques que je connaisse. Je ne compte pas le nombre de disques, bouquins ou films que j'ai découvert grâce à elle, je me retrouve beaucoup dans certains de ses goûts et c'est aussi l'une des raisons pour lesquelles je me suis énormément attaché à elle. Bobby Gillespie de PRIMAL SCREAM, avec qui elle a fait un morceau l'an dernier et à qui l'on demandait pourquoi il l'avait choisi pour ce duo, en parle comme de quelqu'un de clairement blessée, un peu distante et dure à cerner ou à ranger dans une case en un clin d'oeil mais 100% vraie, une passionnée d'art qui a un paquet de choses à dire et à faire passer et qui livrera une prestation à mille lieues d'autres chanteuses et je pense que c'est exactement ça. Cette culture, ces influences ne se ressentent pas directement dans sa musique et se télescopent sans qu'on puisse forcément s'en rendre compte instinctivement (sauf pour Omanko, un morceau super cool à la manière de SUICIDE). Ce n'est pas la seule bien sûr, à ce train-là je cherche toujours en quoi le blues du Delta a pu être d'une quelconque influence sur Spiderland. Mais c'est intéressant en soi parce que ça éclaire un petit peu son processus créatif, sa façon d'aborder sa musique et permet de mieux la comprendre. Elle a en effet un côté obsessionnel et un goût pour se concentrer sur des détails qui peuvent nous apparaitre comme des clins d'yeux anodins mais qui sont important dans sa tête : le fait de récupérer certains micros employés par plusieurs groupes de krautrock ou des samples tellement discrets qu'on ne les aperçoit qu'à la quarantième écoute (on parle de quelqu'un qui, à 17 ans, a placé un effet vocal dans un single bubblegum pour rendre un hommage imperceptible à Laurie Anderson et qui cherche actuellement à travailler avec Todd Rundgren). Les influences sont parfois indécelables mais par contre lorsqu'on en prend conscience ou qu'on y réfléchit, elles peuvent totalement éclairer la chanson sous un nouvel angle. Si l'influence de LA DUSSELDORF ne se repère pas telle quelle et qu'elle ne retrouve pas le beat motorik (encore que, les saillies de claviers sur Boys renvoient à HARMONIA), je ne serais pas étonné d'apprendre qu'elle a calqué un paquet de ses rythmiques dessus (comme sur Ain't Your Right, même les deux morceaux qui sonnent un peu à la BLONDIE, Nobody Asked Me et I Will ont quelque chose de lointain dans les lignes de gratte et un côté un peu rigide et des rythmiques lourdes). De même, elle et ses musiciens se sont échinés à retrouver un feeling qui ne saute pas forcément aux oreilles à la première écoute. L'influence revendiquée du Low de Bowie peut avoir l'air incongrue ou prêter à sourire quand on en fait la remarque et pourtant la section rythmique de You're Not the One est très similaire à celle de Breaking Glass, encore faut-il mettre le doigt dessus.
L'un des points les plus agréables de l'album vient de son ambiance. La prod joue certainement pas mal sur ce sentiment et si elle peut demander un petit temps d'adaptation, on a de suite l'impression d'être dans un cocon. Il y a comme, pas vraiment de l'urgence mais une nonchalance électrique qui s'en dégage, renforcée aussi par la façon faussement désinvolte qu'elle peut avoir de chanter. Certains morceaux semblent un peu chancelant (je pense notamment à Ain't Your Right), mais ont un charme indéniable. D'une manière générale, et ce même dans les passages les plus pétillants, elle semble traverser son album d'un pas à la fois chaotique mais implacable, et continuer à tenir sur ses jambes, tracer droit devant et à avancer vaille que vaille. Ca se ressent très bien sur le génial Heavy Metal Heart et j'ai toujours trouvé que les rythmiques de l'album illustraient très bien cette idée. C'est clairement à rapprocher de sa présence scénique, elle est anxieuse et ne fait pas semblant d'avoir terriblement peur sur scène, elle reste la plupart du temps statique mais demeure complètement happée et d'une intensité dingue (qui l'a vu chanter You're Not The One sait qu'elle en a dans le ventre et qu'elle finit littéralement le morceau sur les rotules). Au-delà de la qualité hallucinante des chansons (et au passage, vu le nombre de mélodies et de motifs récurrents qui parsèment l'album je pense que c'est une erreur d'en attribuer principalement les mérites à ses co-compositeurs), c'est fort probable que cette idée positive qui sous-tend tout l'album, que même esquinté ou meurtri on garde une force latente participe à l'envie qu'on a d'y revenir constamment, de s'y accrocher et de l'écouter en boucle. Ce qui revient le plus souvent concernant l'album et sa musique est son honnêteté sans fard. C'est vraiment l'un des trucs les plus remarquables chez elle et ça vient en partie de ses paroles, hyper personnelles, au style souvent reconnaissable, transparentes mais avec un voile de pudeur et surtout peu appuyées (voir à ce titre le cathartique Nobody Asked Me). Parfois critique envers elle-même ou autodépreciative, il n'y a cependant pas d'auto-appitoiement. Ce que j'en retire surtout, et la raison pour laquelle je la tiens pour une parolière incroyable, c'est une puissance d'évocation proprement terrassante. Elle tape juste en l'espace de quelques mots, place des déclarations estomaquantes avec une force de frappe, une concision et une économie de moyen que je trouve assez stupéfiante. On trouve de vrais morceaux de sa vie esquissés en deux souffles comme dans I Blame Myself où au détour d'un pur tube à la early Madonna, on peut entendre le hanté "10 years old without a voice / I feel like nothing's really changed / Now I'm just a little older" qui me prend toujours autant au dépourvu à chaque écoute (je dirais bien en plaisantant à moitié que c'est mon haïku préféré depuis Elektra Lives Again de Frank Miller), des lignes sidérantes à prendre au mot puisqu'elles viennent d'une période de deux ans où elle n'a pas prononcé le moindre mot parce qu'elle jugeait qu'elle n'avait plus rien d’intéressant à dire. Ce qui frappe d'emblée quand on lance l'album, c'est ce son étonnamment peu clinique ou habituel pour de la pop moderne. Une production très caractéristique qu'on peut tout autant expliquer par des choix esthétiques que les imputer aux conditions d'enregistrement. Il faut savoir qu'elle est signée sur le même label depuis qu'elle est ado et s'est battue pendant des années pour sortir un album (un paquet d'albums beaucoup plus pop ont été enregistrés selon les desiratas des dirigeants et annulés à répétition, et celui-ci a également connu pas mal de mutations), tout ça car elle n'a pas choisi la facilité en livrant l'album formaté qu'on lui commandait. Elle en paie encore le prix mais ça ne fait que renforcer la sympathie et le respect qu'elle peut m'inspirer. Ces frustrations ont clairement nourri l'album, il ne serait pas comme ça si elle n'avait pas autant galéré.
Plein de choses se sont faites dans le dos de la maison de disque qui n'en avait visiblement plus rien à cirer du disque, ne s'en cachait même pas et n'a pas hésité à le saborder. La sortie a été purement sacrifiée, l'album se voyant balancé en digital dans l’indifférence du label deux mois après l'enregistrement. Aucune promotion, de toute façon l'album a été en partie autofinancé, idem pour les clips et il n'y a eu aucune sortie physique jusqu'à ce qu'elle s'en occupe elle-même. Les conflits internes sont allés au stade où le label s'est quand même amusé à sortir un EP de pseudos faces B (dont un titre même pas enregistré pendant cette période) avant la sortie physique de l'album (on devait se coltiner l'album en téléchargement mais on pouvait trouver un CD d'inédits d'un quart d'heure). Quitte à sortir ça, j'aurais aimé y trouver Pretty Dull dont les rares versions live dispo sur Youtube sont pour le moins rageuses.  Il était prévu qu'elle enregistre une moitié d'album avec les producteurs Ariel Rechtshaid et Justin Raisen et qu'elle l'ajoute à six autres chanson produites par John Brion (dont certaines qu'on peut entendre sur le EP Ghost) pour boucler ainsi son premier album. Rechtshaid dit avoir halluciné en voyant qu'elle avait eu le culot et la capacité de dire "non, je veux un album cohérent". L'album s'est donc fait dans l'urgence, dans le temps qui leur avait été imparti, façon dernière chance.
Pour bonne part composé à même le studio et enregistré dans la foulée en trois semaines, Rechtshaid considère que l'album n'a pas été vraiment fini ni même proprement mixé (les gens du mastering se demandaient si ce son râpeux était une erreur ou un choix), pour la simple et bonne raison qu'ils avaient peur que la sortie ne soit encore repoussée voire tout bonnement annulée. Il s'étonne que l'album soit réussi malgré ça et le qualifie d'heureux accident et je ne peux que confirmer et m'en réjouir tant l'album est unique. Il est au final très saturé, les claviers bourdonnent, le mix est étrange comme si la balance n'avait pas toujours été faite correctement, on croit parfois entendre plus de choses d'un côté que de l'autre mais sa voix est vraiment bien mise en valeur et frontale. il y a peu d'effets si ce n'est de l'écho mais elle n'hésite pas à doubler sa voix (pas à un stade abusé comme le premier CARNIVORE, on s'en doute mais, même si le rendu est différent ça doit d'une manière ou d'une autre pour elle rejoindre Cat Power ou Elliott Smith qu'elle vénère) ou enchevêtrer plusieurs pistes vocales pour enrichir l'album (on peut l'entendre sans prévenir parler d'un côté ou on va l'entendre chanter simultanément avec une voix grave et une voix aiguë plus discrète). On peut en avoir un bon aperçu en écoutant Nobody Asked Me où en plus de la piste principale elle vient renforcer les pré-refrains en chuchotant avec insistance à chaque oreille "ask you" de façon trainante, saccadée, répétitive et obsessionnelle. Les “S” y sont particulièrement stridents. Ca fait partie des bizarreries de l'album qui fonctionnent sur moi du feu de Dieu.
J'aurais voulu au départ une autre instrumentation, plus live, entendre certains morceaux avec des guitares plus incisives et un son de batterie naturel mais au final je n'en changerais pas une note tant cette prod apporte quelque chose de rugueux et weird qui contrebalance bien les accents pop et sonne du meilleur effet. De même, l'aspect expéditif et l'instrumentation quelques fois approximative ne jouent finalement pas en sa défaveur. Pour tout dire, il reste même un couac ou une erreur numérique qu'on peut entendre dans le background (mais qu'on ne repère qu'après des années d'écoute) et le fait de ne pas avoir gommé ces aspérités le rend curieusement organique et peu artificiel. Rechtshaid, soit dit en passant, est coutumier des disques aux productions surprenantes, je suis toujours bloqué sur l'apparition de la guitare qui semble déchirer le mur du son sur Right Now dans le dernier HAIM. On sent que ses deux collaborateurs ont fait au mieux pour l'aider non pas à faire quelque chose de parfait mais à matérialiser ce qu'elle avait en tête et à faire un album qui ne ressemble qu'à elle. C'est le cas, le disque est miraculeux et elle en hante chaque recoin. Il y a un paquet de passages qui font plaisir. La cavalcade de claviers vrombissants qui semblent apparaitre comme par enchantements et t'attaquer de chaque côtés sur le refrain de Boys me rend bien fou ou l’irrésistible 24 Hours qui alterne des couplets détachés et un brin espiègles à des refrains bien plus vifs et catchy. Mais il y a pour moi trois sommets.
D'abord le doublé monstrueux You're Not the One / Heavy Metal Heart. Elle irradie de charisme sur ces tueries et ce sont sûrement les deux morceaux sur lesquels elle s'échine le plus sur scène. You're Not the One est une décharge électrique jouissive sciemment conçue comme sa version ultra pop du Low de Bowie (d'où la basse et les percussions qui semblent calqués sur Breaking Glass). C'est certainement mon single préféré de tous les temps et peut-être le pré-refrain que j'aime le plus au monde. Elle y met en avant un de ses traits distinctifs immédiatement reconnaissable : une manière de respirer volontairement perceptible et accentuée, qu'elle utilise ici pour pendant les couplets pour contraster avec sa façon rentre dedans de pousser sa voix sur les refrains putain d'impliqués. C'est un régal et aussi what the fuck que ça puisse paraitre je serais prêt à payer cher pour entendre TODAY IS THE DAY en faire une reprise reptilienne (faites le test dans votre tête et essayez d'imaginer Steve Austin hurler le fabuleux "it's the middle of the night...") Le démentiel Heavy Metal Heart, quant à lui, est une machine de guerre d'une efficacité redoutable, on croirait entendre des boucles mécaniques broder une tapisserie sonore qu'on aimerait être sans fin sur lesquelles elle vient assener des couplets absolument implacables. On l'imagine se démener pour se battre et s'extirper d'un mur de machines (c'est encore plus prégnant en concert avec une batterie lourdissime et une sensation palpable de la voir se battre réellement contre ses propres voix puisqu'en live une piste de voix préenregistrées fait office de choeurs sur le refrain). Ca fonctionne très bien en corrélation avec les paroles et le morceau me touche d'une façon assez dingue et est parmi mes favoris sans que je sache vraiment expliquer pourquoi, je la trouve mortelle et le "The way I was before / I'm not her anymore" me déchire toujours autant la gueule après 300 écoutes. Enfin, Night Time, My Time, le dernier morceau de la session et probablement le chef-d'oeuvre, enregistré dans un état de fatigue avancé, conclut l'album. A signaler, c'est le seul morceau produit et coécrit uniquement par Justin Raisen, un mec curieux qui a fait un boulot du tonnerre sur le dernier Angel Olsen et vu les contrées Hawkwindiennes période In Search Of Space sur lesquelles ils sont allés voguer ensemble sur Not Gonna Kill You, c'est peu dire que j'aimerais que ça donne des idées à Sky et qu'elle embrasse à pleine bouche ses amours pour le krautrock (qu'on soit clair, je vendrais mon âme pour entendre du SKYMON DUUL II). Il déclare qu'il y a vraiment un avant et un après NTMT dans sa carrière : Kim Gordon est venu spécialement vers lui parce qu'elle aimait l'album et il bosse en ce moment avec John Cale . Le plus frappant dans ce morceau est qu'il présente le tour de force de résumer à lui seul tout l'album et son propos, de l'unifier (l'album apparait comme d'une cohérence absolue quand bien même il semble prendre des petits chemins de traverse dans sa dernière partie) et de le conclure de la façon la plus obsédante possible alors qu'il est pourtant très éloigné musicalement de ce qui précède.
J'adore le boulot sur les voix (avec cette superposition de pistes sur la fin et ce mixage clairement inachevé qui correspond au morceau à la perfection) et les synthés. Je ne sais toujours pas s'il s'agit de synthés, de mellotrons ou de machines mais qu'importe, les textures en sont très sensitives et instaurent une atmosphère irréelle, pas vraiment oppressante mais pesante et cotonneuse qui bizarrement aère l'album en même temps qu'elle l'engloutit, comme si la noirceur sous-jacente et la tension sourde qui infuse et charpente tout l'album se dressait finalement. Si tout ça suinte autant Twin Peaks à plein nez, ce n'est pas pour rien. Les paroles sont une variation, quasiment une paraphrase du monologue de Laura Palmer dans Fire Walk With Me (et pour info, l'un des albums précédents finalement annulé devait s'intituler Wild At Heart). Ce n'est évidemment pas la première artiste à se réclamer de David Lynch mais il ne faut pas y voir une tentative d'avoir l'air lynchien pour l'apparat, c'est une fan hardcore et elle a répété à plusieurs reprises qu'elle lui devait sa vocation. Son oeuvre lui a, selon elle, permis d'ouvrir pour la première fois sa sensibilité artistique (c'est devenue une boulimique absolue d'arts en tous genres), de lui proposer un certain point de vue sur le monde tout en lui permettant de s'accepter telle qu'elle est et d'oser s'exprimer (ça peut avoir l'air d'une lapalissade mais il faut garder en tête l'image d'une collégienne mutique qui passe ses journées à revoir tout Lynch en boucle et qui a vu rigoureusement la filmo complète du regretté Harry Dean Stanton). L'influence de Lynch a été en cela déterminante qu'elle résume un peu sa profession de foi puisqu'il est la raison principale pour laquelle elle a eu l'envie de se lancer, quitter l'école et tout faire pour commencer à devenir actrice en même temps qu'elle perçait dans le milieu musical.
Avant même son premier single on a pu la voir en rôle principal dans deux projets assez sous-estimés qui me sont chers. Le troublant Putty Hill de Matt Porterfield, un faux documentaire largement improvisé par les acteurs qui semble de fait avoir presque des aspects biographiques où elle tire son épingle du jeu avec quelques scènes très touchantes et où elle a carrément des airs de Glenn Danzig derrière ce visage qu'on croirait dessiné par l'immense Hugo Pratt. Elle est également dans le brillant court métrage éthéré IRL réalisé par son ancien clippeur attitré Grant Singer, que je ne saurais jamais assez recommander. Elle y est formidable et totalement habitée, un jeu tout en introspection mais intense.
Plus la chanson avance et plus les synthés se font persistants et donnent l'illusion de créer une sorte de vortex à mesure qu'elle scande inlassablement "faster and faster", répétés ad nauseam et qui passent d'une oreille à l'autre. Il y a une sorte d'aboutissement avec ce chuchotement final qui s'évapore et qui laisse à la fois un trouble et soulage. C'est de la musique avec des vertus apaisantes dans laquelle je pourrais volontiers me perdre, je me sens mieux et délaissé d'un poids à chaque fois que Night Time, My Time se termine. Je me suis d'ailleurs étonné à ressentir un feeling très similaire en découvrant la fin tétanisante de la nouvelle saison de Twin Peaks il y a quelques semaines. Au fil des réécoutes, l'espèce de son de forêt qu'on peut entendre à l'arrière plan m'a rappelé la somptueuse version de No One Knows I'm Gone de Scarlett Johansson. Il n'y a peut-être pas de ressemblance parlante et la filiation n'existe que dans ma tête (j'imagine qu'on est nombreux à avoir des lubies de ce type) mais les arrangements fantomatiques, la voix grave un peu lointaine, pas éteinte ni en retrait mais un peu noyée dans le mix, mi-chuchotée, mi-déclamée calmement de manière implacable et fiévreuse, à la fois frontale et en retrait avec une respiration hyper prégnante, tout ça ne peut que me faire ranger les deux dans des coins pas très éloignés de mon cerveau. Mine de rien, l'album m'a permis de me séparer de certaines œillères par la force des choses et de finalement assumer pleinement mes goûts sans me soucier du qu'en dira-t-on (à partir du moment où un album compte autant pour toi, à quoi bon s'en cacher ?), d'être plus ouvert et de découvrir plus de choses (c'est tout con à dire mais il y a dix ans, même si j'essayais déjà d'être curieux de tout ça ne me serait pas forcément venu à l'esprit d'écouter le premier Madonna par exemple). Aucune condescendance là-dedans, mais je n'aurais tout simplement pas pu deviner qu'un album de pop actuel puisse me parler à ce point et me remuer aussi bien les tripes (et largement autant que quand je m'écoute un vieux BLACK SABBATH ou du REVENGE) que de me toucher droit au coeur comme seul un album l'avait fait avant. Flo parlait du déclic qu'il a eu le jour où il a enfin mis la main sur son vinyle tant convoité de Kylie Minogue, c'est peut-être un chouïa différent mais il y a de ça chez moi avec ce disque. Le disque fêtera ses quatre ans le mois prochain et son successeur, Masochism, n'a toujours pas pointé le bout de son nez, mais ce qu'elle laisse percevoir laisse confiant. Elle semble avoir les mêmes soucis que la première fois : manque d'argent pour faire l'album, de disponibilité des producteurs et son label semble l'avoir gentiment prise en otage et mise au chômage forcée pendant un temps. Il faut rajouter à ça un syndrome de la page blanche qui en a découlé même si tout cela semble doucement se régler. Je conseille à tous la lecture de The Thin Black Book, le livre-making of du nouvel album d'OXBOW qui contient certaines des plus belles réflexions sur le processus créatif que j'ai pu lire tout en expliquant les mille et une emmerdes auxquelles ils ont du faire face. J'ai dans l'idée que, bien qu'elle soit sur une major et que sa musique n'a rien à voir avec la leur, il y a dedans pas mal de pistes qui expliquent sa situation et pourquoi dans certains cas créer prend un temps monstre. J'ai attendu The Think Black Duke d'OXBOW pendant huit ans, je suis prêt à attendre tout le temps qu'il lui faudra, d'autant qu'elle a, de ses propres dires, passé trop de temps dessus pour ne pas sortir quelque chose qui compte et dont elle soit fière à 100% et c'est tout à son honneur. Aux dernières nouvelles, elle semblait vouloir se diriger sur un terrain fortement électronique et typé FEVER RAY. Impossible de savoir à l'avance de quoi il retournera d'autant qu'on sait que l'écart peut être grand entre ses intentions, les influences dont elle parle et la façon dont elle les régurgite dans le résultat final et c'est très bien comme ça, on sait en tout cas que ça lui ressemblera totalement et rien que pour ça, je la suivrai quoi qu'il advienne.
En attendant que tout soit aligné, elle reste égale à elle-même, ses choix de carrière ont toujours pour but de l'aider à faire fructifier sa musique et ses projets annexes ou extra musicaux sont tout sauf inintéressants : des collaborations avec certaines de ses idoles (des apparitions sur les nouveaux PRIMAL SCREAM et JESUS & MARY CHAIN, des concerts pour la fondation David Lynch ou encore un shooting avec le grand Nobuyoshi Araki), quatre films à venir l'an prochain et elle continue de se diversifier et de rajouter des cordes à son arc (elle est de plus en plus impliquée comme creative director, bosse sur des scripts et est devenue productrice sur une série de courts-métrages pas plus tard que cette année). Surtout, elle a aussi depuis peu une démarche qui m'intrigue vachement. Elle semble apprendre à jouer de la guitare pour pouvoir composer plus facilement et être ainsi moins tributaire du bon vouloir et du planning de collaborateurs, tout en assumant le fait de ne pas savoir tout faire seule et d'avoir besoin d'aide (à l'inverse de certains qui semblent ne pas trouver légitime qu'on ne sache pas composer et produire seul son album). Je suis très curieux de voir si ça aboutira mais je respecte beaucoup le geste. Je ne peux pas ne pas évoquer son dernier morceau en date, une reprise de Easy des COMMODORES. Elle n'a peut-être jamais aussi bien chanté. Elle a aussi fait un caméo “rob zombiesque” dans la nouvelle saison de Twin Peaks (connaissant son amour pour Lynch et vu la réussite labyrinthique que c'est, je suis sincèrement ravi pour elle) mais son rôle dans Baby Driver, pourtant encore plus court mérite vraiment qu'on s'y attarde. La chanson (qui est, si je ne me trompe pas, la seule enregistrée spécialement pour l'occasion) tout comme le personnage qu'elle interprète, tiennent un rôle central dans l'histoire que raconte le film. Un rôle aussi fugace qu'important (concrètement, une scène muette d'à peine une minute qui contient un hommage ahurissant à Enter the Void et sa chanson qui apparait plus loin dans le film et répond en miroir à la chanson originale) puisque Edgar Wright ne lui a pas seulement confié les plus belles scènes, il lui a confié le coeur même de son film, ni plus ni moins. Je n'en dis pas plus si ce n'est que les scènes m'ont bouleversé et que c'est certainement le plus bel hommage qu'un réalisateur puisse faire à une chanteuse (je ne pensais pas qu'il réussirait à capturer sa singularité et sa sensibilité avec autant de grâce, ça fait d'autant plus sens qu'il l'aie choisi). Il y a surtout une variante qui fait toute la différence : ce n'est pas elle-même qui chante la chanson mais le personnage qu'elle interprète dans le film. C'est la première fois qu'elle a à interpréter une chanson dans la peau d'un personnage et de fait, son approche, sa manière d'aborder la chanson change et paradoxalement elle a rarement semblé aussi naturelle et intuitive. C'est assez excellent de voir que c'est finalement en fusionnant sur un seul projet ses deux aspirations qu'elle a pour le moment donné l'une des meilleures performances. Sa façon d'appréhender le rôle et la chanson est également lié puisqu'elle cite une double influence de Cat Power, pour la reprise en elle-même (via l'album Cover Records) et le personnage et ça se comprend pleinement.
La reprise est à se damner et peut sembler de prime abord être un retour aux couleurs qu'elle arborait sur Ghost et on se rapproche de l'émotion de Sad Dream en décuplé. Le son chaud et les instruments live sont du plus bel effet et lui vont bien au timbre, et on aimerait la voir les adopter plus souvent. Son guitariste live fait des prouesses dont je ne le savais pas capable (arrangements, touché, solo plein de feeling). Sa voix m'y fascine encore plus qu'à l'accoutumée, toujours reconnaissable entre mille mais encore plus plus rocailleuse et marquée. Elle semble avoir pris du vécu en très peu de temps et en ce qui me concerne c'est un compliment. Je ne vais pas répéter ce que j'ai dit de Cat Power concernant Metal Heart, je pourrais dire mot pour mot la même chose à propos de ce morceau et de Sky. Elle n'a par contre jamais eu un tel grain de voix. Je l'avais déjà repéré sur sa reprise de Blue Velvet (sur The Music Of David Lynch - Benefiting The David Lynch Foundation) mais sa respiration n'est plus la même. On a vraiment l'impression que chaque respiration fait office de virgule, fait partie de la chanson et c'est ici poussé à son paroxysme. La façon intuitive en diable qu'elle a d'enchainer les cassures, les trémolos sur les "easy", de faire durer les mots plus que de raison ou au contraire de les laisser en suspend, de gémir ou de machouiller des mots comme "morning".... Je suis vraiment bluffé que ce travail d'orfèvre ait été enregistré en une prise deux jours avant le tournage de sa scène. J'ose à peine imaginer ce que ça donnera si elle arrive à conserver cette scansion sur ses propres nouveaux morceaux.
De très bon augure pour la suite.
youtube
5 notes · View notes
sunnyfranc · 7 years
Text
(My English project tbh) Lafayette x reader “That Night”
He stepped out of the carriage before me, helping me out after. We walk into the grand ballroom together and he instantly pulls me off to the side to sit at a table.
I pout a bit, “Mais je veux danser!” I huff as he shakes his head.
“Pourquoi pas?” He shakes his head again when I ask him.
“Réponds-moi!” I grab his hand to urge him to speak.
“Ça n'a pas d'importance!” He finally answered, “Je ne veux pas.”
“Bien, je trouverai quelqu'un d'autre pour danser avec.” I stand and wander off, soon being swept up by another man. We held light conversation as we danced.
“Êtes-vous ici avec quelqu'un?” he asked rather politely.
“Oui.” I gave a simple answer, not wanting to get too personal.
“Avec qui êtes-vous?” He added on, still trying not to make me uncomfortable.
“Gilbert du Motier, Marquis de Lafayette.” I spoke quietly.
“Oh? Je pense qu'il danse avec la Reine en ce moment” He glanced to the center of the ballroom.
I looked over with a little shock, “Il m'a dit qu'il ne voulait pas danser…” I let go of the man I was dancing with and moved closer to them, “Pourtant, il danse avec Marie-Antoinette.” i knew it was her, because of her dress. I was slightly mad as i reached the edge of the circle of people that had formed around them. 
He missed every few steps, stepped on her toes twice and tripped on her dress. Marie began to laugh, making him blush. I stepped forwards a bit, holding out my hand for him to take. 
Others around us began to laugh as I grabbed his hand and nearly dragged him out of the ballroom. We make it to the street and he is nearly crying.
“Mon chérie, ne t'inquiète pas, ça ira.” I raise my hands to hold his face, and his grab my wrists, pulling them down.
“Je vais bien, je dois faire une promenade.” He began to walk away slowly.
“Je vous verrai à la maison…” It came out as more of a whisper. I was left on the street in Paris for a few minutes before i brushed the invisible dust off my corset and skirt and began the walk towards my home. 
I got there before him. I changed Into a nightgown, seeing that it was late, and lit a few lanterns to place around the house. I put one out front for Gilbert.
He came home a while later, shivering.
I went to help him immediately, sitting him on the floor in front of the fire. I took his jacket and hung it near the door.
I sat beside him on the floor, “Mon amour, où êtes-vous allé?” He shook his head. I could tell he was tired. So was I.
He laid back on the floor in front of the fire, I joined him. We fell asleep like that, together, on the floor.
2 notes · View notes
ramianne · 7 years
Text
Je suis - Bigflo et Oli
Je suis 
I am
Enfermé, à l'étroit dans ma cellule 
Locked up, cramped in my cell
Tous les jours le même café mais c'est le temps qui est soluble 
Everyday the same coffee but only time is soluble
Ces bonnes actions que l'on regrette 
These good actions that we regret
Ces erreurs que l'on refait 
These mistakes that we make again
Au parloir je parle autant à mon fils qu'à mon reflet 
In the visitor’s room I talk as much to my son as to my reflexion 
Je suis 
I am
Gelé, j'enchaîne les verres et les hivers 
Frozen, I string together drinks and winters
Pour se rassurer les passants doivent tous penser que l'on hiberne 
To worry less passers-by must all think we’re hibernating
Bercé par le son des pas et le bruit des pièces dans les poches 
Soothed by footsteps and the sound of coins in pockets
Entre ce type et mon chien, je me demande de qui j'suis le plus proche
Between this guy and my dog I wonder who I’m the closest to
Je suis 
I am
Riche, ils veulent me faire croire que c'est une honte 
Rich, they want me to make me think it’s a shame
Comme si j'étais responsable de toute la misère du monde 
As if I was responsible for all the misery on Earth 
Moi j'dois rien à personne, même si l'argent vient à manquer 
I don’t owe anything to anybody, even if money runs short
Ils veulent tous goûter au fruit de l'arbre que j'ai planté 
They all want to taste the fruit of the tree I planted
Je suis 
I am 
Malade, mais j'préfère dire "futur soigné" 
Sick, but I prefer saying « cured to be »
Mes pupilles fixent l'aiguille de la montre qui brille sur mon poignet 
My pupils stare at the hand of the watch that shines on my wrist
A l'étroit dans mon corps, j'regarde le monde par le trou d'la serrure 
Cramped in my body, I watch the world through the keyhole
Les gens diront que je n'ai fait qu'agrandir celui de la Sécu 
People will say I only made one hole bigger : the Healthcare system one
Je suis 
I am
Croyant, on me reproche souvent de l'être 
A believer, people often blame me for being one
On me reproche ma barbe pourtant j'ai la même que Jean Jaurès 
They blame me for my beard even though I have the same one as Jean Jaurès
On me compare à des barbares auxquels je n'ai jamais cru 
They compare me to barbarians I never believed in
Les mosquées sont trop petites alors parfois je prie dans la rue 
Mosques are too small so sometimes I pray in the street
Je suis 
I am 
Un peu perdu, mes p'tits poumons se remplissent d'air 
A little lost, my little lungs are filling with air
Nouveau venu sur Terre
New born on Earth
Mes premières larmes déclenchent celles de mon père 
My first tears triggered my father’s
Une chance, auprès de ma famille je m'sens à ma place 
Lucky me, in my family I feel like I belong there
Mais je n'oublie pas que j'aurais pu naître dans la chambre d'en face 
But I don’t forget I could have been born in the opposite room
Je suis 
I am 
Seul, au fond d'un couloir, on demande pas mon avis 
Alone, at the end of the hallway, they don’t ask what I think
J'ai pris de l'âge donc voilà j'ai bien plus de rides que d'amis 
I aged so now I have far more wrinkles than friends
J'aimerais partager mes erreurs, vous faire part de mes doutes 
I’d like to share my mistakes, confide my doubts to you
Parfois j'me parle à moi-même pour être sûr que quelqu'un m'écoute 
Sometimes I talk to myself to be sure someone’s listening
Je suis 
I am 
Épuisé, mais plus pour longtemps j'en suis sûr 
Exhausted, but not for long I’m sure
Les sonneries de téléphone, la pression ont élargi mes blessures 
Phone rings, pressure have widened my wounds
J'me souviens pas d'la date de mon dernier fou rire 
I can’t remember the date of my last laugh
Je suis un homme bientôt je serai un souvenir 
I am a man and soon I’ll be a memory
Je suis 
I am 
Enfin là, cette terre n'est plus un mirage 
Finally there, this land isn’t a mirage anymore
Je suis, arrivé par bateau mais surtout par miracle 
I am, here by boat but above all by miracle
Une nouvelle vie m'attend ici, bien plus calme et plus stable 
A new life is waiting for me here, far more peaceful and stable
Ce matin j'ai écrit "tout va bien" au dos de la carte postale 
This morning I wrote « everything’s fine » on the back of a postal card
Je suis 
I am 
Fier, mais comment vous décrire tout ce que j'ressens 
Proud, but how can I describe to you all the things that I feel 
Quand je marche en ville, de moins en moins de gens me ressemblent 
When I walk in the street, fewer and fewer people looks like me
Dans l'ascenseur, je parle même plus la langue de ma voisine 
In the elevator, I don’t even speak the same language as my neighbour anymore
A force de planter des arbres, y'aura plus d'places pour nos racines 
By dint of planting trees there won’t be enough room for our roots anymore
Je suis 
I am 
Fatigué, mal au dos et mal aux reins 
Tired, my back and my kidneys are hurting
Les rides sur mon visage me rappellent les montagnes de là où j'viens 
The wrinkles on my face remind me of the mountains I am from
On m'a menti, et c'est trop tard que je l'ai compris 
They lied to me, and I understood it too late
On dit qu'ce pays n'est pas le mien alors qu'c'est moi qui l'ai construit 
They say this country is not mine when I am the one that built it
Je suis 
I am
Assis, et le destin a fait que j'me relèverai jamais 
Sat down, and fate did so I will never get up again
Dans cet océan j'ai l'impression d'avoir toujours ramé 
In this ocean I have the feeling I’ve always been rowing
Un casse-tête pour monter dans le bus 
Everytime a puzzle to get in the bus
Aller au taff, passer leurs portes 
To go to work, to come past their doors
Souvent les gens me regardent et me répondent que c'est pas de leur faute   
People look at me often and say it’s not their fault
Je suis 
I am
Heureux, jeune diplômé 
Happy, newly graduated
Esprit bétonné, j'ai étonné 
Concrete mind, I surprised
Ceux qui rêvaient de me voir abandonner 
Those who wished to see me give up
Ma famille est loin d'ici, j'espère que là-bas ils sont fiers 
My family is far from here, I hope they’re proud of me there
Je viens de gagner le combat qu'avait commencé ma mère 
I just won the fight my mother had started
Je suis 
I am 
Confiante, j'regarde ma classe un peu trop pleine pour moi 
Confident, I look at my class a little too full for me
Et j'leur tiendrais la main jusqu'à ce que la réussite leur ouvre les bras 
And I’ll take their hands until success will welcome them in its arms
J'ai compris que parfois, les adultes sont paumés 
I understood that sometimes, adults are lost
Parce que les plus grandes leçons c'est eux qui me les ont données 
Because the biggest lessons I have received are from them 
Je suis 
I am 
Énervé, dans mon quartier on s'ennuie loin de la ville 
Angry, in my neighbourhood we get tired far from the city
On écrit, on prie, on crie et j'ai des amis qui dealent 
We write, we pray, we scream and I have drug dealer friends
Mon grand frère est au chômage, mon pote se fait 5000 par mois 
My big brother is unemployed, my buddy makes 5000 bucks a month
Au collège c'est le bordel, bientôt j'devrai faire un choix 
In highschool it was a mess, soon I will have to make a choice
Je suis 
I am 
Loin, ce qu'il se passe chez moi n'intéresse pas grand monde 
Away, what happens here doesn’t concern a lot of people
Pour les autres on vit un rêve mais pourtant souvent on tourne en rond 
For others we live a dream though we usually go round in circles
Tout est cher, avec le continent y'a comme une latence 
Everything is expensive, with the mainland there’s like latency
La plage, les palmiers, mais moi j'suis pas en vacances 
The beach, the palm trees, but I’m not on holidays
Je suis 
I am
Discrète, mon père m'a dit de ne pas faire de vague 
Reserved, my father told me not to make waves
Ma religion, un phare guidant mes pas depuis qu'j'ai mis les voiles 
My religion, a beacon guiding my steps since I sailed away
C'est drôle qu'il me surveille mais qu'il fasse tout pour 
It’s funny how they keep an eye on me, but they do everything to
Me donner une leçon en m'empêchant d'aller en cours 
Teach me a lesson by keeping me from going to school
Je suis 
I am
Inquiet, envers ma foi beaucoup de regards hautains 
Worried, towards my faith a lot of haughty looks
J'reçois des leçons par des types qui ne font rien pour leur prochain 
I get told what to do by guys that do nothing for their fellow man
L'humanité n'a pas plus d'coeur, j'vois le monde qui tourne et qui change 
Humanity doesn’t have a heart anymore, I see the world spinning and changing 
Et je suis triste de voir qu'il y a de moins en moins de gens le dimanche 
And I’m sad to see there’s fewer and fewer people sunday
Je suis 
I am 
Amoureux, et je vois pas qui ça regarde 
In love, and I don’t understand how it matters to anyone
A part moi et celui avec qui j'partage mon lit le soir 
Except me and the one I share my bed with
Je l'aime, on slalome entre les insultes et les blagues 
I love him, we weaved in and out of insults and jokes
Dire qu'il y a peu de temps je n'avais pas le droit de lui offrir une bague 
To think that not that much time ago I didn’t have the right to offer him a ring
Je suis 
I am
Oublié, mes fins de mois se font sur le fil 
Forgotten, I make my ends meet on the edge
C'est devenu rare d'aller au restau ou d'aller voir un film 
It’s gotten rare to go to a restaurant or see a movie
Je suis qu'un chiffre, qu'un vote, qu'une statistique, un point de plus dans la foule 
I’m only a number, a vote, a stat, a spot added to the crowd
Moi j'suis juste né ici et j'ai l'impression que tout le monde s'en fout 
I’ve only been born here but I feel like nobody cares
Je suis 
I am
Un rendez-vous, un hasard, un match de foot, un mariage 
A meeting, a piece of luck, a football game, a wedding
Une manif', un anniv', une accolade, une bagarre 
A march, a birthday, an embrace, a fight
Une scène de crime, un jugement, un gosse qui rit, une erreur 
A crime scene, a judgement, a laughing kid, a mistake
Une montagne enneigée, je suis la pointe de la plume d'un auteur 
A snow-capped mountain, I am the tip of a writer’s pen
Je suis les pleurs d'un départ, je suis la chaleur des bars 
I am the shed tears of a leaving, I am the warmth of bars
Je suis une saveur cinq étoiles ou bien le gras d'un kebab 
I am a five stars savour or a kebab fat
Les flemmards, les couche-tard, les lève-tôt 
The lazy ones, the awake-late-at-night, the woken-up-early
Les râleurs, les regards dans l'métro 
The grumbling ones, the looks in the subway
Un oncle raciste, un concert vide, la crise, la déprime qui ressert l'étau 
A racist uncle, an empty concert, the crisis, the depression that tightens the noose
Je suis l'excellence, l'élégance ou l’espérance d'une naissance 
I am the excellence, the elegance or the expectation of a birth
Ces campagnes dans l'silence, ces grandes villes immenses et denses 
These silent countries, these huge & thick cities
Je suis, un peu de moi et beaucoup des autres quand j'y pense 
I am, a little of me and a lot of others when I think about it
Je suis, la France 
I am, France
Ooooook so first of all it’s almost 6 am when i write this and if I’m awake, it’s because I haven’t slept yet. I just wanted to share this there-is-not-enough-words-to-describe-how-great-this-song-is song. It is a song, it is modern poetry, and it tells France, my beloved country, in all the ways that make it this unique, that make it the way I love it. As a millennial, I often forgot the beauty of my country, or the world in general, because I’m surrounded by constant negativity and pessimism. This song gives me hope, and makes me see the beauty of the world, of humanity and of life again. What I love about this song is not only the beauty of the text or its accurateness, but the fact that it tells France as it is: there are tragedies, racism, hypocrisy, and there’s also love, hope, pride, and everything in between. The world is not black or white, it’s in shades of grey (oh god how have I managed to make a BDSM reference HERE seriously??) and it’s what makes it beautiful.
Because I wanted to share it to the biggest number of people possible, I tried (and I insist on tried) to translate it into English, but again, it’s almost 6 am here and I still haven’t slept, so it’s a very rough translation that could be MUCH better but I don’t have the energy right now. There are very probably parts that don’t make sense grammatically, and if you’re not French or French-lover, there are very probably references or situations told in this song that you won’t understand. If you really want to understand everything you can ask me anytime. But I don’t think you have to understand every story to understand the meaning of the song &/or to appreciate it. You can find it on Spotify very easily, and even if you don’t speak or understand French, I think you can still appreciate the lyrics and their music. The text in French is a masterpiece which beauty the English version can’t reach, but anyway. 
I should stop writing and GO TO BED NOW.
13 notes · View notes
reseau-actu · 5 years
Link
Défrayant la twittosphère depuis un article de "Libération" vendredi 8 février, la "Ligue du LOL" met à nouveau en lumière les comportements limites de bandes de mecs, en l'occurrence des journalistes bien installés de la place de Paris qui se prenaient, selon les mots du fondateur de leur groupe Facebook, Vincent Glad, pour des "caïds de Twitter".
Tumblr media
"Cette 'Ligue du LOL', c'est l'histoire de loosers, de mecs entre eux qui ont cru qu'ils étaient les rois de l'Internet et qui, dans un groupe privé, se sont dit qu'ils pouvaient insulter et se moquer du reste de l'Internet, notamment les femmes, notamment les homosexuels". Le meilleur résumé de l'affaire dite de la "Ligue du LOL", qui secoue le microcosme de Twitter depuis que Libération l'a mise en lumière vendredi 8 février, est venu du secrétaire d'Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, dimanche sur BFMTV.
Ceux que Mounir Mahjoubi qualifie de "loosers" n'en étaient pourtant pas tout à fait, officiellement… Ils font au contraire partie des journalistes influents de la twittosphère (entre 18.000 et 143.000 abonnés), et ont pour nombre d'entre eux accédé à des postes à responsabilité au sein des rédactions parisiennes. Parmi eux se trouvent ainsi le rédacteur en chef du site de Libération, Alexandre Hervaud, mis à pied ce lundi "à titre conservatoire", mais aussi un rédacteur en chef des Inrocks, David Doucet. Ce dernier a aussi été suspendu ce lundi et fait l'objet d'une procédure de licenciement pour faute grave, selon un journaliste de Libération. S'ajoutent à cette liste le rédacteur en chef de Slate, Christophe Carron, le fondateur du site pornographique Le Tag Parfait, Stephen des Aulnois - qui a annoncé se placer en retrait de son poste de rédacteur en chef -, le journaliste de Télérama Olivier Tesquet, ou encore Vincent Glad, passé un temps par l'émission Le Grand Journal sur Canal+ et dont les collaborations avec Brain Magazine et Libération ont été suspendues ce lundi.
La "Ligue du LOL" entre mecs sur Facebook
La "Ligue du LOL", c'était un groupe Facebook créé en 2009 par Vincent Glad et qui réunissait une trentaine de membres, tous pionniers du microcosme qu'était encore Twitter. Ceux-ci s'échangeaient d'abord des railleries "d’un commun absolu", assure aujourd'hui Alexandre Hervaud. Avant de dériver sérieusement, comme le raconte dans Libération le podcaster Henry Michel, ancien membre du groupe : "C’est devenu des feuilletons avec des personnages récurrents, des obsessions de certains membres"… Et selon de nombreux témoignages rendus publics ce week-end, les frontières de l'humour ont alors été largement dépassées. "Insultes, photomontages, gifs animés avec des trucs pornos avec ma tête dessus, mails d’insulte anonymes, énumère dans Le Monde la journaliste Nora Bouazzouni. C’était le forum 18/25 de jeuxvideo.com avant l’heure".
Dans un post de blog, la militante féministe Daria Marx explique avoir "vécu de nombreuses années sur Twitter en ayant l’impression de fuir un sniper, d’avoir de la chance d’échapper aux balles virtuelles d’une armée devenue folle". "Je me suis demandée ce que j’avais fait pour mériter tout cela, et je me suis laissée aller à penser que je ne valais rien, qu’il fallait que je disparaisse. (…) Je me réveillais dans la nuit pour voir si le harcèlement avait cessé, je me couchais avec des insultes, je me réveillais avec 40 nouvelles mentions ordurières."
L'écrivain Matthias Jambon-Puillet fait également le récit, sur le site Medium, du harcèlement homophobe dont il aurait été victime. Il raconte : "Quelqu'un [de la ligue] a commencé à diffuser un photomontage de moi en train de sucer un pénis (forcément, l’homophobie) (encore une fois réalisé à partir de photo personnelle) sur un réseau de questions anonymes types Ask / Formspring / Curiouscat. Le montage était envoyé en masse à des mineurs, jusqu’à 12–14 ans, avec la mention 'Salut je suis @lereilly, j’adore sucer ça t’intéresse ?' (…) J'ai reçu, en 48h, plusieurs centaines de réponses, suite au copier-coller fou furieux de quelqu’un, jouant là sa dernière et plus ignoble cartouche".
Le harcèlement aurait également dépassé le cadre des réseaux sociaux, accuse encore la journaliste mode Capucine Piot : "L’un des personnages qui, je l’ai su après, était dans leur entourage et les côtoyait avec qui j’avais eu une relation m’a même fait croire qu’il avait le sida pour me faire peur, et me laisser penser que je pourrais l’avoir. Des dingues. Je me suis retrouvée, tremblante, à faire les examens médicaux nécessaires".
"La ligue, c'était un groupe pyramidal où les mange-merde harcelaient pour montrer aux boss qu'ils avaient de la valeur", continue d'expliquer sur Twitter la journaliste Mélanie Wanga, qui affirme avoir également été victime de ce cyber-harcèlement.
"On était un peu les caïds de Twitter" (Vincent Glad)
"Nous étions influents, et c’est vrai que si on critiquait quelqu’un, ça pouvait prendre beaucoup d’ampleur", a reconnu Vincent Glad dans Libération vendredi. "Il y avait beaucoup de fascination autour de nous, on était un peu les caïds de Twitter. Il y a une part de vrai là-dedans, une part de gens qui ont pu se sentir légitimement harcelés. Mais il y a aussi une grosse part de fantasme".
Ces "caïds de Twitter" se trouvent aujourd'hui dans la position des arroseurs arrosés. Beaucoup d'entre eux appartiennent à des médias qui se sont engagés dans la lutte contre le harcèlement et pour la libération de la parole des victimes, notamment des femmes, causes qu'ils ont eux-mêmes souvent publiquement soutenues. "MeToo a montré qu’un simple hashtag peut devenir un mouvement d’un nouveau genre, sans chef, sans contours définis, qui ne vit que par la force déployée par la libération de la parole", se félicitait Vincent Glad en octobre 2018 dans Libération, avant de se retrouver aujourd'hui au cœur d'une autre parole libérée sur le hashtag #LaLigueDuLOL
Le mois suivant, dans Télérama, Olivier Tesquet se lançait quant à lui dans une analyse de la culture web du "Lol" et du "trolling", semblant vouloir siffler la fin de la récréation numérique : "Si Twitter a été ces dernières semaines le lieu des hashtags #balancetonporc et #metoo, il ne faut pas oublier qu’il a longtemps été celui de l’invisibilisation", rappelait-il, avant de conclure : "Twitter a offert à l’oppression une boîte à outils, jouant avec les discours de haine le même rôle qu’une loupe sous les rayons du soleil. La route sera longue, tant le problème est structurel. Le web est fait par des hommes, pour des hommes. Ou par de grands ados, pour d’autres grands ados, qui sont encore en train de grandir. (…) De quoi donner corps à la figure sexiste du 'brogrammeur', incapable de concevoir un outil qui protège celles et ceux qui ne lui ressemblent pas".
Mea culpa en cascade
Depuis vendredi, les mêmes multiplient les mea culpa, toujours sur Twitter : "En créant ce groupe, j'ai créé un monstre qui m'a totalement échappé, regrette Vincent Glad. On parlait de trolling, c'était du harcèlement". Olivier Tesquet estime pour sa part que "l'inconscience" n'est pas une excuse suffisante. David Doucet, des Inrockuptibles, bat lui aussi sa coulpe : "J'étais lâche et trop heureux de compter parmi cette bande que la twittosphère d'alors admirait. (…) Cette libération de la parole m'a surtout fait prendre conscience que je comptais parmi les bourreaux". Après avoir d'abord prié ceux qui "sautill[aient] de joie dans leur bile revancharde" d'aller "se faire cuire le cul", Alexandre Hervaud a à son tour présenté des "excuses sincères et tardives" aux cibles de la "Ligue du LOL".
0 notes
immo-reve · 7 years
Text
You Shouldn't Have Asked
In early 2000, I began to learn a martial art, and for a while before I thought of doing something. What played a role here was that he had watched films with Jean-Claude Van Damme. And as I ended up learning a different marital art from the one I had in mind, I soon forgot that. I would do this once a week and it would be a time when my father would look to the side. A new start What I found, after doing this for a while, was that I was becoming more confident, which meant that more of my personality began to appear. I think a lot of that came to the fact that I was in a new environment. There was no one who could take the lead, which allowed me to express myself. While I was around my mother and sister, it was often difficult for me to do that. A goal It was then a byproduct of being in another environment rather than something that I thought would happen. Yet, basically, I wanted to be me and not be eclipsed. Therefore, learning a martial art was a way for me to meet a need that I was aware of, and I ended up fulfilling a number of other needs that were just below the surface, so to speak. Of course, we were expected to be serious and focus on what was going on during a class. Other side There were times when it took place and the moments when I ended up behaving differently. My humorous side came out often, and gave me a real kick out. I was not the only one, however, as the coach had clearly liked to do the same. But while most people looked at the coach and said nothing, I was very happy to hold my position and respond. A great shock And although I was there to learn some martial art, but there were times when we did other things. On one of those occasions, I asked the coach where they had learned these techniques. I was just curious, I asked him why he wanted to know; It was not because of an ulterior motive. Well, let's say I did not answer much, and after they left I got closer to some of their sidekicks. On the spot One of the things they told me was that "I should not have asked them that", which I said I was just curious. The people who came to talk to me were about half the age of the coach. So it was not as if the coach was too young to defend himself and not only, the coach was a very good martial artist, to say the least. Shorty after that happened; I feel it was someone who was not very sure in themselves. Built in sand At that time, I felt I had been treated unfairly, and my father had a hard time believing what had happened. In many ways, it was another nail in the coffin, and I do not think I have left much longer after that. Over time, I began to think about how, although this person met so strong and capable, maybe it was not what I really felt inside. What this shows is that even if someone can have it together, that does not mean that it really is.
http://ift.tt/1Q0qSa3 http://ift.tt/204hMna
You Shouldn't Have Asked You Shouldn't Have Asked from 1betterthanall http://ift.tt/2x3DkFq
0 notes