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junghwwwa · 4 years
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Pour son deuxième film, Robert Eggers réunit Robert Pattinson et Willem Dafoe dans un quasi huis clos, sur un rocher au milieu de la mer, où ils sont tous deux gardiens de phare. Le film est quasi indescriptible synopsisement parlant si on ne veut pas trop spoiler. Thomas est un ex marin reconverti en gardien de phare qui pète en dormant et qui aime à raconter ses histoires de vieux loup de mer en se soulant. Ephraïm, plus secret, est un bûcheron qui semble fuir quelque chose. Le film repose sur la confrontation des deux hommes obligés de se supporter pendant cinq semaines (délai au bout duquel un bateau doit débarquer et amener la relève). Se mêlent à cela mythologie marine et vapeurs de folie. L’image en noir et blanc est sublime et le format carré permet de se focaliser sur les visages des deux acteurs au jeu volontairement expressionniste comme pour rappeler le cinéma muet. TO BE CONTINUED   
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junghwwwa · 4 years
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junghwwwa · 4 years
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Une vie cachée est sans doute le film qui condense tout l’univers de Terrence Malick et s’appuyant sur le destin de Franz Jägerstätter lui permet de s’ouvrir à un plus large public en donnant un vrai contenu à ce qui s’apparentait à des presque errances délirantes paganistes voire démiurgiques dans Tree of Life. La forme est proche de sa “trilogie amoureuse”, commençant d’ailleurs un peu de cette façon dans un bon premier tiers du film avec la rencontre et l’amour de Franz et Franziska, destinés déjà l’un à l’autre par leurs prénoms. La nature est belle, sublimée par la caméra de Malick et on est happé par la pureté de ces deux êtres-là. On ne peut nier un certain prosélytisme et en même temps on en fait la plupart du temps abstraction. On est subjugué par l’esthétique du film et par la beauté intrinsèque de Franz magnifié par un Auguste Diehl (Inglourious Basterds, Le Jeune Karl Marx) enfin révélé et sublime. On est souvent déstabilisé par des partis pris de mis en scène comme l’usage de la langue anglaise vs la langue allemande mais qu’importe cette fantaisie et le paganisme de Malick, le film reste en tête et si l’on n’a pas forcément foi en Dieu, on a envie d’avoir foi en l’homme. 
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junghwwwa · 4 years
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La vie invisible d’Euridice Gusmao ne raconte pas le destin d’une femme mais de deux, Euridice (Carol Duarte) bien sûr et Guida (Julia Stockler), sa soeur. Avec un tel prénom, Euridice était sans doute condamnée à rejoindre les Enfers prématurément. Mais ce n’est pas d’un homme dont elle fut séparée mais de sa soeur, Guida, partie vivre l’aventure auprès d’un marin grec, sans se retourner. Les deux soeurs s’adorent mais ont des tempéraments opposés. Autant Guida est aventureuse, autant Euridice est sage. Leur vie sera à leur image, en parallèle l’une de l’autre, soumise en grande partie au bon vouloir du père et/ou du mari. Il faut dire que dans les années 50 au Brésil, il est difficile pour une femme d’exister pour elle-même. Et pourtant le film de Karim Aïnouz a une aura éminemment féministe avec cet amour sororal indéfectible, l’une écrivant inlassablement à l’autre, l’autre ne cessant jamais de rechercher la première; l’une gagnant son indépendance et un affranchissement dans un monde d’hommes et l’autre y échappant occasionnellement grâce à son talent de pianiste. Le film, basé sur le roman éponyme de Martha Batalha, est beau tant sur le fond que la forme, ne tombant jamais dans le pathos malgré la veine mélodramatique.
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junghwwwa · 4 years
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Un peu d’Amérique du Nord et d’Europe tout de même aussi dans cette seconde partie de classement/sélection de films de 2019. Une seule réalisatrice avec Fugue d’Agnieszka Smoczynska.  
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junghwwwa · 4 years
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Ma sélection de 19 films 2019 (première partie), une année dominée pour moi par le cinéma chinois (Les éternels, An éléphant sitting still, So long my son, mais aussi Face à la nuit) et le cinéma d’Amérique latine avec Bacurau en tête mais aussi Nuestro tiempo, Les oiseaux de passage et La flor. Même si mon chouchou reste le coréen Parasite de Bong Joon Ho. 
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junghwwwa · 4 years
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Leonard Cohen - Darkness (Official Audio) Après la voix de Nina Simone et son “I put a spell on you” à Paris, le film se conclut à New York avec cette chanson plutôt pessimiste de Leonard Cohen. Noir c’est noir, comme disait Johnny. La chanson est idéalement choisie et colle au film avec un propos plutôt sombre et pessimiste mais qui garde dans son ton une certaine légèreté.
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junghwwwa · 4 years
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Le palestinien Elia Suleiman se met en scène d’abord chez lui à Nazareth puis en pérégrination dans deux villes-symboles du monde occidental: Paris, capitale de France, pays de la Déclaration des Droits de l’Homme, et New York, ville où tant d’immigrés ont admiré la Statue de la Liberté en arrivant avec leur rêve américain. Le titre “It must be heaven” est forcément ironique puisqu’on découvre à travers une succession de saynètes souvent savoureuses que le paradis n’est nulle part, ni en Terre sainte, ni en Occident. Elia Suleiman, personnage muet, constate avec son humour décalé que le monde ne tourne pas vraiment rond et se délecte de cette “humaine comédie”. Le film est dans son ensemble inégal mais on prend plaisir à suivre Elia dans son constat doux amer qui s’il ne raconte rien de nouveau, le fait néanmoins avec beaucoup d’humour et de poésie.
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junghwwwa · 4 years
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Dominik Moll livre avec “Seules les bêtes”, adaptation du roman éponyme de Colin Niel, un thriller à tiroirs efficace, impeccablement monté et joué. Sur le causse lozérien, une notable locale est portée disparue, on retrouve sa voiture vide sur le bord de la route, mais le corps reste introuvable. Dans le livre, les personnages se succédaient pour “témoigner” et apporter un éclairage nouveau. Dominik Moll trouve un biais pour rendre cet effet à l’écran, à l’aide du montage non chronologique, voire parfois à rebours et révélant au fur et à mesure les véritables enjeux de l’histoire, bien en amont de la disparition d’Evelyne Ducat (Valéria Bruni Tedeschi) finalement purement anecdotique. L’ambiance et le puzzle sont plus intéressants que l’histoire en elle-même, plus convenue, en dépit d’une conclusion vraiment inattendue et ironique où on retrouve la touche du réalisateur d’Harry, un ami qui vous veut du bien. 
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junghwwwa · 4 years
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Dire Straits - Brothers In Arms. Parce que la guerre c’est souvent cela, des “frères” qui s’entretuent, le titre de Dire Straits fait forcément écho et colle au sujet.
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junghwwwa · 4 years
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On pourrait interpréter le titre de bien des manières. “Sympathie pour le diable” pourrait s’appliquer à Paul Marchand lui-même, ce journaliste emblématique qui couvrit entre autres la guerre de Bosnie Herzégovine en 1992. Le titre avait été choisi par lui-même, en référence aux Rolling Stones qui était son groupe fétiche et parce que le titre collait si bien à son mode de vie, accro à l’adrénaline, et à cette guerre, sale comme bien des guerres. Dans son livre “Sympathie pour le Diable”, Paul Marchand raconte son expérience à Sarajevo, son combat pour dire et montrer la réalité de la guerre et pour ne pas être un simple spectateur impuissant. Le projet du film est lancé en 2006, alors que Paul Marchand est encore en vie mais ce n’est qu’en 2018 qu’il se concrétise finalement avec Niels Schneider, une fois encore méconnaissable, dans le rôle de Paul. Guillaume de Fontenay parvient à nous donner une idée d’ensemble du personnage, parfois antipathique mais toujours droit dans ses convictions et jusque boutiste. La réalisation est soignée, la reconstitution réaliste et les acteurs convaincants. 
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junghwwwa · 4 years
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Agar Agar - You're High. En dehors de la musique écrite par le japonais Ryuichi Sakamoto pour le film, on trouve ce titre de Agar Agar, préfigurant le décollage imminent de la fusée Proxima. 
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junghwwwa · 4 years
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Alice Winocour rend hommage à toutes ces femmes qui partent dans l’espace, laissant sur terre leur vie, leurs enfants, à travers le portrait d’une femme incarnée par Eva Green. Mais ce qui l’intéresse, ce n’est pas tant le “voyage”, que tout ce qui se passe en amont, tant dans la préparation même, physique, que dans ce qui se joue au niveau de la séparation. Sarah vit seule avec sa fille. Elles ont toutes deux une relation privilégiée. Stella, petite étoile sur terre, ne voit son père lui aussi astrophysicien qu’un week-end sur deux. Mais un jour Sarah est choisie pour une mission dans l’espace, une aubaine. Elle remplace au pied levé un collègue et doit rattraper la préparation physique déjà entamée par ses deux futurs acolytes. Le film aborde tout cela de façon épurée, presque froide et clinique. Seule, Stella déborde un peu du cadre, du haut de ses huit ans et d’un besoin de sa maman frustré. La retenue ne cache pourtant pas l’émotion de la mère, déchirée entre son rêve d’espace et l’amour maternel. Malgré le sujet spatial, le film est donc avant tout intimiste, un brin féministe mais sans excès et il évite l’écueil du pathos avec beaucoup de justesse. On n’est pas non plus bouleversé mais le point de vue film reste intéressant. 
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junghwwwa · 4 years
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junghwwwa · 4 years
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Harlan Trombley (Christopher Plummer), un célèbre auteur de roman policier de 85 ans, est retrouvé mort dans son bureau le lendemain de son anniversaire. Marta (Ana de Armas), sa jeune infirmière d’origine latino, est sous le choc. Comme elle était présente durant la soirée d’anniversaire, elle doit se rendre au manoir Trombley où elle sera interrogée comme tous les membres de la famille. Echappé des Derniers Jedis, Rian Johnson prend un malin plaisir à revisiter le whodunnit agathachristien - allant même jusqu’à nommer son détective d’un nom àlafrançaise pour sonner comme le belge Hercule Poirot. Il y ajoute une touche plus contemporaine avec une critique sous-jacente de l’Amérique de Trump. L’intrigue est plutôt bien ficelée avec ce qu’il faut d’indices et de rebondissements, un casting cinq étoiles et un final amusant. Daniel Craig troque avantageusement son costume de 007 pour celui de Benoît Blanc qui accompagne tel un Colombo moderne la jeune Marta au fil de son enquête auprès de cette horrible famille dont chaque membre aurait eu bien entendu intérêt à faire mourir le riche patriarche. 
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junghwwwa · 4 years
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 “Sic transit gloria mundi” (Ainsi passe la gloire du monde), locution latine énoncée lors de la cérémonie d’intronisation d’un nouveau pape, donne son titre au nouveau film du marseillais Robert Guédiguian, annonçant un certain pessimisme sans doute. Et pourtant le film commence au contraire par un heureux événement: la naissance de Gloria, autour de laquelle se réunit toute la famille. Mais bien vite la naissance de l’enfant fait se révéler des failles. Déjà on apprend que Richard (Jean-Pierre Darroussin), le mal nommé, n’est pas le père de Mathilda (Anaïs Demoustier), mais seulement son beau-père. Le père, Daniel (Gérard Meylan), est en prison, quelque part en Bretagne, bien loin de la cité phocéenne. Pour Richard, il n’y a pas d’hésitation à avoir, il faut prévenir Daniel qu’il est grand-père et envoyer une photo du glorieux bébé. Après hésitation, Sylvie (Ariane Ascaride) se range de son côté - contre l’avis de Mathilda - et envoie une lettre à Daniel pour lui annoncer la nouvelle. Comme un heureux hasard ne vient jamais seul, Daniel est libéré peu de temps après, renaissant à la vie après plus de deux décennies au placard et revient assez naturellement à Marseille pour pouvoir rencontrer sa fille et sa petite-fille. Gloria Mundi est délibérément plus sombre que d’autres films de Guédiguian où on voyait déjà un Marseille populaire certes mais moins touché par le sceau du malheur que cette famille-là et moins préoccupé par les problèmes d’argent. Il y a une forte opposition entre la jeune génération plus cupide, moins digne, plus intrinsèquement moche, moins solidaire et l’ancienne, qui a connu une autre époque et qui est plus apte au sacrifice. Les trois “adultes” sont trois beaux personnages guédiguiens, d’ailleurs incarnés par les acteurs fétiches du réalisateur. Le film, bien entendu éminemment politique, à l’image d’autres films qui fleurissent sur nos écrans ces derniers mois et des populations en colère un peu partout dans le monde, est l’un des plus beaux et puissants que Guédiguian ait livrés -  du moins ces dernières années. 
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junghwwwa · 4 years
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Les enfants d’Isadora se découpe en trois parties, sans lien entre elles. Dans la première, Agathe Bonitzer lit l’autobiographie d’Isadora Duncan et en parallèle tente de s’approprier la chorégraphie que celle-ci a créé en “hommage” à ses enfants, morts tragiquement: “la mère”. Dans une seconde partie, on découvre Marika Rizzi (réellement danseuse et chorégraphe) et son élève Manon qui préparent ensemble ce même solo pour un spectacle. Une autre femme, Elsa Wolliaston, assiste à une représentation de cette même danse mais la danse n’est pas montrée; seules les réactions des spectateurs nous sont donnés à voir et la caméra s’attarde plus longuement sur celle d’Elsa. On ne peut nier une certaine recherche poétique dans la démarche de Damien Manivel qui avoue avoir toujours voulu faire un film sur la danseuse Isadora Duncan. L’histoire de cette danse est touchante mais elle est tellement décortiquée qu’elle perd un peu sa grâce, surtout dans la première partie centrée sur Agathe Bonitzer, sèche, presque austère. La suite est plus humaine heureusement et plus intéressante même si la partie Manon/Marika a plus des allures documentaires que filmiques. C’est finalement la toute dernière partie qui porte la réelle émotion. On n’y voit pas la danse et rien n’est dit et pourtant tout se comprend, le deuil est là et se transmet et on ressent enfin l’intention d’Isadora.  
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