Tumgik
catherinecontant · 4 years
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Bon! Après un décès dans ma famille et une gastro 😓, voici enfin ma vidéo sur l’efficacité du recyclage!
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catherinecontant · 4 years
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Épisode #8 : entrevue avec Marc Olivier
Marc Olivier est un spécialiste de la gestion des matières résiduelles. Selon lui, un taux d'acheminement aux fins de recyclage de 52 % est insuffisant.
Il m’a expliqué qu’au Québec, ce sont les entreprises qui vendent des contenants et des emballages qui paient pour la récupération et le tri des matières recyclables. Elles ont donc intérêt à ce que ça coûte le moins cher possible, peu importe l’efficacité. Marc Olivier croit que le gouvernement devrait inciter ces entreprises à investir dans les centres de tri pour les rendre plus efficaces. Il pense aussi que le gouvernement devrait encourager la création d’entreprises qui vont utiliser les matières recyclables sortant des centres de tri. C’est ce qu’il appelle l’économie circulaire : les matières consommées au Québec sont recyclées au Québec pour être consommées à nouveau au Québec, au lieu d’être recyclées à l’étranger par manque de débouchés.
Il m’a précisé que la Chine n’a pas réellement fermé ses portes aux matières recyclables venant de l’étranger, mais qu’elle a seulement relevé ses standards et n’accepte plus que des matières de bonne qualité, ce qui exclut la plupart des matières provenant des centres de tri québécois.
En ce qui a trait au tri des citoyens, Marc Olivier croit qu’un taux de récupération de 64 %, ça laisse un peu à désirer. Il m’a affirmé que la désinformation circulant autour de ce qui est recyclable et ce qui ne l’est pas nuit au tri.
Ses explications m’ont vraiment éclairée! Je crois être prête à écrire ma vidéo. Je vous en redonne des nouvelles bientôt!
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catherinecontant · 4 years
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Épisode #8 : entrevue avec Recyc-Québec
Je suis très contente d’avoir pu faire une entrevue avec une porte-parole de Recyc-Québec! (Brigitte Geoffroy en l’occurence.)
Non seulement Mme Geoffroy m’a transmis les chiffres À JOUR sur le recyclage au Québec (le nouveau bilan est sorti la semaine dernière, juste à temps pour ma vidéo! 😃), mais elle m’a aussi permis de bien comprendre ces chiffres en me donnant les bonnes définitions des termes employés. Une chance que j’ai pu lui parler, car mon interprétation était fausse pour plusieurs statistiques!
Bref, j’ai maintenant un portrait clair du recyclage au Québec. Il ne me manque plus qu’à parler avec un(e) ou des expert(e)(s) pour avoir une analyse de ces chiffres.
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catherinecontant · 4 years
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Épisode #8 : résultats de recherche
Ça fait longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelles, mais sachez que ça avance! 😅 J’ai pris une petite pause pour un voyage, mais là j’ai pas mal terminé ma recherche.
Ce qui ressort des articles que j’ai lus, c’est que le recyclage n’est pas pleinement efficace au Québec. J’ai trouvé une tonne de chiffres, mais il va falloir que je fasse le ménage parce qu’ils ne sont pas tous à jour (en fait, comme Recy-Québec tarde à sortir un nouveau bilan de la gestion des matières résiduelles, la plupart des chiffres que j’ai trouvés datent de 2015, ce qui n’est pas fameux quand on essaie de donner l’heure juste aux gens 😒). Il en ressort quand même qu’une grosse partie des matières recyclables que nous consommons se retrouve dans les dépotoirs.
D’une part, les citoyens font un assez bon tri, mais ils pourraient quand même faire mieux. Une grosse partie de ce qui pourrait être recyclé est jetée à la poubelle au lieu d’être mise au bac de recyclage. Et de l’autre côté, il y a les centres de tri qui peinent à trouver des débouchés pour des matières comme le verre et le plastique, qui sont souvent envoyées au dépotoir faute d’acheteurs pour les recycler.
Reste que c’est compliqué de s’y retrouver parce que les termes utilisés ne sont pas définis dans les articles ou dans la documentation de Recyc-Québec. Par exemple, Recyc-Québec a un tableau avec des chiffres pour chaque matière recyclable intitulé ACHEMINEMENT AUX FINS DE RECYCLAGE DES MATIÈRES PROVENANT DES RÉSIDENCES EN 2015. Je comprends que ce tableau indique la quantité de matières qui sortent des centres de tri pour être recyclées. Mais que signifie « provenant des résidences »? Est-ce par rapport à ce que les gens mettent dans le bac de recyclage, ou par rapport à toutes les matières recyclables qu’ils consomment (dont une partie est mal triée et se retrouve à la poubelle)? J’ai envoyé un courriel à Recy-Québec pour demander une entrevue avec un porte-parole qui saura m’apporter ces précisions.
J’ai aussi contacté l’expert en gestion des matières résiduelles Marc Olivier, ainsi que la chaire de recherche sur la valorisation des matières résiduelles de Polytechnique, pour demander des entrevues sur le sujet. J’espère recevoir des réponses positives!! 🙂
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catherinecontant · 5 years
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Épisode #8 : l'efficacité du recyclage
Resalut tout le monde! Je reviens assez vite avec un nouveau sujet parce que j'avais commencé à faire des recherches lorsque j'attendais pour une entrevue pour ma précédente vidéo sur les insectes.
Viet Nguyen m'a demandé si le recyclage était efficace au Québec. Je suis donc allée fouiller sur le site de Recyc-Québec (l'organisme qui gère le recyclage dans la province) pour trouver des chiffres sur le taux de recyclage des différentes matières, mais à mon grand désappointement, le bilan le plus récent date de 2015.
J'ai donc écrit à Recyc-Québec pour demander des chiffres plus récents, et on m'a répondu qu'il y aurait une mise à jour des statistiques cet été. Nous sommes rendus en septembre et les nouveaux chiffres ne sont toujours pas sortis. 😑 J'ai relancé Recyc-Québec à deux reprises, mais on ne peut pas me dire quand la mise à jour se fera...
Bon. Ça commence bien. J'ai songé à choisir un autre sujet et à mettre celui-ci en attente, parce que je n'avais pas envie de baser ma vidéo sur de vieilles statistiques, mais j'ai finalement décidé d'aller de l'avant, car je trouve ce sujet trop important. Tant pis pour Recyc-Québec! Je prendrai les statistiques les plus récentes que je saurai trouver. Avec un peu de chances, la mise à jour sortira avant le tournage de ma vidéo (mais je ne me fais pas trop d'illusions là-dessus). Au pire, j'ajouterai les nouveaux chiffres à la description de ma vidéo par après.
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catherinecontant · 5 years
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Désolée de vous avoir fait attendre si longtemps, voici enfin ma vidéo sur les insectes! Bonne dégustation 😉🦗
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catherinecontant · 5 years
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Épisode #7 : reprise des travaux
J’ai reçu des nouvelles de Cynthia Marcotte et elle n’aura finalement pas le temps de participer à ma vidéo. 😢 C’est dommage, mais au moins, j’ai quand même eu une bonne entrevue avec une nutritionniste qui s’y connaît en entomophagie, alors je me sens prête à tourner ma vidéo.
On se retrouve bientôt!
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catherinecontant · 5 years
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Épisode #7 reporté
J’ai eu des nouvelles de Cynthia Marcotte! Elle a répondu à mon message sur LinkedIn. Elle me dit qu’elle est intéressée par ma vidéo, mais qu’elle est très occupée ces temps-ci. Elle ne pourrait pas me donner son input avant le mois de mai...
Je dois vous avouer que j’ai pas mal hésité en lisant son message... Je suis bien avancée dans ma recherche sur les insectes et j’ai hâte de sortir cette vidéo parce que ma dernière capsule date déjà d’il y a longtemps. Mais en même temps, je tiens beaucoup à la participation de Cynthia. Vu le thème de ma chaîne YouTube, je n’ai pas souvent l’occasion de collaborer avec d’autres youtubeurs, alors je ne voudrais passer à côté de cette chance.
J’ai donc finalement décidé de reporter ma vidéo sur les insectes afin de pouvoir avoir la participation de Cynthia. En attendant, je vais commencer les recherches pour une autre capsule. Je vous tiens au courant de la suite! (Et merci de votre patience. 🙂)
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catherinecontant · 5 years
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Épisode #7 : entrevue avec Camille Bourgault
Eurêka! J’ai trouvé une nutritionniste pour répondre à mes questions! 😀 Elle se nomme Camille Bourgault, et elle fait présentement sa maîtrise sur l’entomophagie.
Quand je lui ai demandé si les insectes étaient, de façon générale, bons pour la santé, elle m’a tout de suite répondu « oui! ». Elle a confirmé les informations que j’avais lues, à savoir que les insectes sont notamment riches en bons gras, en vitamines, en fibres et en fer.
Camille m’a d’ailleurs précisé que certains insectes contiennent deux fois plus de fer que le boeuf pour une même quantité! Ça m’a vraiment surprise. Elle a aussi souligné que les insectes, contrairement aux protéines végétales, contiennent de la vitamine B12 et peuvent donc être une option à envisager pour les végétariens, qui ont souvent des carences en vitamine B12. Et contrairement aux protéines animales, ils contiennent des fibres. Bref, les insectes sont des aliments plutôt complets!
Est-ce que cela veut dire qu’ils sont meilleurs pour la santé que la viande? Non, selon Camille Bourgault. Ils peuvent être de bons compléments à nos repas, mais il serait plutôt difficile de remplacer un steak de 10 oz par 10 oz de grillons. Les insectes sont aussi des aliments très riches, donc ils ne sont pas non plus une solution pour ceux qui voudraient perdre du poids. Elle estime par contre qu’ils sont plus complets et plus nourrissants que les protéines végétales. Elle m’a donné l’exemple d’une personne qui souffrirait d’une carence en fer : les grillons pourraient permettre à cette personne d’avoir un plus grand apport en fer sans avoir à augmenter sa consommation de viande.
Camille croit qu’il faut ajouter les insectes à notre menu pour leur goût (car oui, les insectes goûtent bon à son avis) et aussi par conscience environnementale, puisque leur élevage engendre beaucoup moins de gaz à effet de serre et consomme beaucoup moins d’eau que l’agriculture ou l’élevage d’animaux.
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catherinecontant · 5 years
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Épisode #7 : aidez-moi à trouver un(e) nutritionniste! 😭
Quand le nutritionniste urbain m'a dit qu'il n'avait pas le temps de m'accorder une entrevue, j'étais déçue, mais j'ai vite repris espoir quand j'ai découvert l'existence d'une nutritionniste québécoise sur YouTube, Cynthia Marcotte. Je lui ai écrit via son blogue pour lui demander si elle voulait participer à ma vidéo. Une semaine plus tard, comme je n'avais pas de réponse, j'ai tenté de la joindre par Facebook. Encore là, pas de réponse. Je lui ai donc envoyé une invitation sur LinkedIn, qu'elle a acceptée, mais elle n'a toujours pas répondu à mon message...
Bref, je suis désespérée!!! 😭 Quelqu'un peut me dire à qui poser mes questions???
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catherinecontant · 5 years
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Épisode #7 : à la recherche de nutritionnistes
Bon, j’ai demandé au nutritionniste urbain s’il voulait bien participer à ma vidéo, mais malheureusement, il est trop occupé.
Avez-vous d’autres nutritionnistes à me suggérer pour une entrevue? J’ai vraiment besoin d’avoir plus d’explications sur les propriétés nutritionnelles des insectes.
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catherinecontant · 5 years
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Épisode #7 : résultats de recherche
En lisant sur le sujet, je me suis rendu compte que ça fait plusieurs années qu'on parle de l’entomophagie (le fait de manger des insectes) comme d’une solution à la malnutrition dans le monde. Dès 2004, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) produit un rapport qui fait état de la valeur nutritionnelle des insectes de la source de revenus qu’ils représentent en Afrique centrale. Elle y conclut que l’on aurait tout avantage à promouvoir la consommation et la commercialisation des insectes.
Dix ans plus tard, la FAO publie une autre étude, plus élaborée, basée sur une tonne de travaux scientifiques. Ses conclusions vont encore plus loin : non seulement les insectes sont-ils des aliments nutritifs, riches en matières grasses, protéines, vitamines, fibres et minéraux, mais leur élevage est aussi beaucoup moins dommageable pour l’environnement que celui des autres protéines animales.
Une autre étude que j’ai consultée confirme que la consommation d’insectes est à privilégier dans les situations de malnutrition puisqu’ils sont au moins aussi nutritifs que la viande, et même parfois plus. Toutefois, l’étude souligne que plusieurs insectes contiennent plus de gras, de sel et de calories que la viande et conclut qu’ils ne seraient pas un choix santé pour quelqu’un qui tente de perdre du poids.
Je me demande donc jusqu’à quel point les insectes peuvent être considérés comme des sources de protéines bonnes pour santé dans notre contexte occidental de surpoids?
J’ai bien plusieurs sources d’information sur la valeur nutritionnelle des insectes (notamment le rapport de la FAO, cette étude et ce site). Mais je n’ai pas l’expertise nécessaire pour analyser ces données nutritionnelles et déterminer si les insectes sont une option santé pour remplacer la viande. C’est pourquoi ma prochaine étape sera de trouver des nutritionnistes à interviewer. Je pense instinctivement au nutritionniste urbain (Bernard Lavallée), qu’on voit souvent dans les médias. Si vous avez d’autres experts à me suggérer, n’hésitez pas à me contacter!
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catherinecontant · 5 years
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Épisode #7 : manger des insectes 🐜
Pier-Luc Poissant m'a posé une question vraiment originale : manger des insectes, est-ce que c'est bon pour la santé? Sa question avait aussi un deuxième volet : est-ce que manger des insectes permettrait de réduire la famine dans le monde?
Vous vous demandez peut-être quel est le lien avec l'actualité? Il y en a pourtant bel et bien un! De plus en plus, je vois des compagnies lancer toutes sortes de mets et de produits faits à partir d'insectes, ici même en Amérique du Nord.
Je trouve donc la question de Pier-Luc très intéressante (je dois avouer que l'alimentation est un de mes sujets de prédilection) et totalement pertinente. Je vais donc tenter d'y répondre dans ma prochaine capsule vidéo!
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catherinecontant · 5 years
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Le Canada pourrait-il un jour devenir moins dépendant des États-Unis? Voici enfin la réponse à la question de Gabriel Tétreault!
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catherinecontant · 5 years
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Épisode #6 : entrevue avec Christian Deblock
J’ai envoyé un courriel au Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation de l’UQAM pour demander une entrevue avec l’un de leurs experts. L’économiste Christian Deblock a répondu à ma demande.
Je suis vraiment contente d’avoir pu faire cette troisième entrevue, car M. Deblock a un point de vue légèrement différent de celui des deux autres économistes à qui j’ai parlé.
Il m’a expliqué que la question de la dépendance du Canada envers les États-Unis date de la fin du 19e siècle, mais que c’est surtout après les deux guerres mondiales que cette dépendance s’est accentuée.
Aujourd’hui, avec la diversification des marchés et la quantité de biens que nous importons de la Chine, le Canada est un peu moins dépendant de son voisin qu’il ne l’était dans la deuxième moitié du 20e siècle.
Christian Deblock m’a aussi dit que sous le gouvernement de Pierre Elliott Trudeau, le Canada avait essayé de sortir de sa dépendance, mais sans succès. Selon l’économiste, l’une des raisons de cet échec est que les entreprises canadiennes manquent d’audace. Elles ont l’impression qu’il serait compliqué pour elles d’exporter leurs produits en Europe ou en Asie et se tournent donc presque automatiquement vers l’option facile : les États-Unis, pays voisin qui, en plus, représente un énorme marché, très dynamique.
M. Deblock croit aussi que c’est pour cette raison que les négociateurs du Canada n’avaient pas trop le choix de faire des concessions au moment de renégocier l’ALÉNA. Plusieurs entreprises canadiennes dépendent de leurs exportations vers les États-Unis et l’incertitude leur était très néfaste.
Là où la vision de Christian Deblockc diffère de celle de Stephen Gordon et Patrick Leblond, c’est sur la possibilité pour le Canada de devenir moins dépendant de son voisin américain. M. Deblock pense qu’avec un coup de pouce du gouvernement, les entreprises canadiennes pourraient aller voir ailleurs et développer de nouveaux marchés où exporter leurs produits. Il leur faudrait des politiques, des programmes qui les pousseraient à devenir plus compétitives, à sortir du secteur des ressources naturelles pour se tourner vers des secteurs où il y a une forte demande internationale.
Il m’a donné l’exemple de la Corée du Sud, un pays collé sur l’énorme marché que représente la Chine, mais qui a réussi à sortir du giron chinois et à exporter ses produits, notamment des voitures (pensez à Hyundai) et des gadgets électroniques (pensez à Samsung), à travers le monde.
J’ai alors demandé à l’économiste si notre petite population pouvait être un frein, et il m’a répondu que non, en citant la Suède comme exemple, dont les meubles IKEA sont vendus partout sur la planète.
En terminant, Christian Deblock m’a dit : «  La meilleure chose qu’il nous est arrivé, c’est cette renégociaion de l’ALENA. Soudainement, on s’est retrouvé faible. J’espère que cela va pousser nos entreprises à développer d’autres marchés. »
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catherinecontant · 5 years
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Épisode #6 : à la recherche d’économistes
Je me rends compte qu’il n’y a pas qu’une bonne réponse à la question de Gabriel; il en existe plusieurs, et elles diffèrent selon les points de vue. C’est pourquoi j’aimerais avoir une entrevue avec un(e) troisième économiste, question d’avoir plusieurs points sur le sujet et ainsi pouvoir vous faire part du plus grand nombre de réponses possibles à la question.
J’ai envoyé une demande d’entrevue par courriel au bureau de l’économiste en chef du Canada, qui tient à jour les statistiques sur nos exportations/importations, mais on m’a répondu qu’il était impossible de parler directement à un économiste, que je devais poser mes questions au service des relations médias du gouvernement fédéral, ce qui ne m’intéresse pas du tout, car c’est à un spécialiste que je veux poser mes questions.
J’ai alors envoyé une autre demande d’entrevue par courriel, cette fois-ci à Exportation et développement Canada, qui est une société d’État dont le rôle est d’aider les entreprises canadiennes à exporter. J’ai envoyé un courriel au service des relations médias, mais aussi à l’économiste en chef de la société, Stephen Tapp. Je n’ai pas encore reçu de réponse, mais je me croise les doigts! 🤞
Avez-vous des économistes à me suggérer qui s’y connaissent en relations commerciales canado-américaines?
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catherinecontant · 5 years
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Épisode #6 : Entrevue avec Patrick Leblond
Patrick Leblond enseigne à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa. Il est un spécialiste de l’intégration économique nord-américaine.
Selon lui, oui, le Canada est dépendant des États-Unis. Ils sont notre plus important partenaire commercial, et les Américains sont les plus grands investisseurs au Canada.
MAIS il précise que les États-Unis sont eux aussi dépendants de nous, particulièrement au niveau des États. L’économie de plusieurs États américains repose principalement sur les échanges avec le Canada.
Pour cette raison, Patrick Leblond croit qu’il est en partie erroné de penser que le Canada n’a aucun pouvoir de négociation face à son voisin américain. Il rappelle que le pouvoir législatif aux États-Unis (représenté par la Chambre des représentants et le Sénat) est beaucoup plus fort qu’il ne l’est au Canada (où il est représenté par la Chambre des communes et le Sénat). Les représentants et sénateurs des différents États américains ont donc beaucoup de pouvoir, et pour M. Leblond, il est clair qu’ils mettaient de la pression sur le président américain Donald Trump au moment de renégocier l’ALENA.
Bien entendu, comme le Canada jouait défensif dans cette renégociation, ce n’est pas lui qui commençait en position de force. Mais Patrick Leblond estime que les Canadiens n’ont pas plié les genoux lorsqu’ils se sont entendus avec les Américains. Les concessions faites par le Canada étaient beaucoup moins grandes que ce à quoi il s’attendait. L’économiste s’est aussi dit étonné de voir les États-Unis abandonner plusieurs de leurs demandes initiales.
Quand je lui ai demandé s’il était possible pour le Canada de diminuer sa dépendance envers les États-Unis, Patrick Leblond m’a répondu oui, mais qu’il devra travailler très fort pour y parvenir. La proximité des États-Unis, la langue commune et la similitude de culture font d’eux un marché incontournable pour le Canada.
Il m’a précisé que l’adoption d’ententes de libre-échange avec l’Europe et l’Asie a un effet positif sur l’économie canadienne. Patrick Leblond croit d’ailleurs que le gouvernement a la responsabilité d’aider les entreprises canadiennes à exporter ailleurs qu’aux États-Unis. « Pour l’entreprise canadienne, c’est facile d’aller aux États-Unis, mais beaucoup plus difficile d’aller en Asie », dit-il. Il pense aussi que le gouvernement doit encourager les entreprises de l’étranger à investir au Canada.
Malgré tout, « on n’arrivera jamais à complètement se libérer ou à réduire de façon importante notre dépendance des États-Unis», soutient Patrick Leblond. Selon lui, une diversification des marchés permettrait, au mieux, au Canada de faire passer la proportion de ses exportations qui vont aux États-Unis de 75 % à 60 %.
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