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Une semaine dans le Sud de l’Angleterre
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Pour nos premières vacances à quatre à l’étranger, nous avons opté pour l’Angleterre ! Notamment pour son accessibilité en train, et pour le faible temps de trajet depuis Paris. Cela faisait cinq ans que nous n’avions pas été à Londres, et nous avions envie de voir un peu du pays. Par le passé nous avions visité au Royaume-Uni : Londres évidemment, à plusieurs reprises (j’y ai même passé 6 semaines en 2010), Cardiff, Canterbury, Douvres et l’île de Jersey. Il nous reste donc énormément à découvrir.
Pour ce séjour, nous avons choisi de ne pas loger à Londres, où les logements sont bien trop chers. Nous avons réservé un Airbnb à Reading, à environ 20 minutes de Londres en transport en commun, mais aussi proche d’autres villes en train, ce qui nous a permis de rallier d’autres comtés facilement à la journée.
Jour 1 : arrivée à Reading
Nous sommes partis le mardi 9 avril au matin en direction de Londres. Le passage des douanes a été long, en raison d’un problème technique, et notre train a été retardé d’une trentaine de minutes mais le trajet s’est bien passé. Une fois arrivés à la gare de Saint Pancras, nous sommes directement allés déjeuner dans un Wetherspoon, une chaîne de pubs à l’excellent rapport qualité-prix, dont nous sommes friands depuis 2010.
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Flanqués de notre grosse valise, nous avons pris le métro pour rejoindre Hyde Park, que nous avons traversé en diagonale jusqu’aux Kensington Gardens. Une première incursion londonienne pour les filles, qui ont pu voir des écureuils, des cygnes peu farouches, la statue de Peter Pan (que l’on voit dans le film Hook), ou encore la fontaine commémorative de Lady Di.
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En gare de Londres Paddington nous avons ensuite pris un train pour Reading. Même si le trajet est court, son prix est assez élevé, il faut tenter de le prendre en période « off-peak », hors heure de pointe, pour en faire baisser un peu le tarif. Nous avons payé entre 56 et 82 euros nos trajets allers-retours à quatre (sachant que Suzanne, ayant moins de 4 ans, ne paye rien), hors période de pointe. Pour un trajet de 23 minutes ! À cause des prix délirants des trains nous avons d’ailleurs renoncé à certaines visites, comme celle de la ville de Bath.
Une fois à Reading nous avons rejoint notre logement pour la semaine, à première vue très mignon et fonctionnel ! Puis nous avons fait quelques courses chez Tesco pour ce début de semaine. Les filles ont ainsi pu découvrir la jelly bloblotante anglaise.
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Dès le premier soir, notre Airbnb nous a fait moins bonne impression : on a découvert que lorsque quelqu’un marchait à l’étage au-dessus, des gravats tombaient du plafond de la salle de bains. Plafond d’ailleurs troué (mais cela été masqué par l’installation d’un placard), avec des fissures courant jusque sur les murs. Un peu inquiétant ! L’hôte s’est voulue rassurante, évoquant un dégât des eaux au-dessus la semaine précédente, qui aurait été réglé. Mais cela nous a laissé un peu perplexes et inquiets.
La nuit a été compliquée également, nous devions dormir dans le canapé-lit du salon, et les filles dans l’unique chambre. Mais le lit convertible était très inconfortable et il n’y avait que des voilages pour les grandes fenêtres du salon, nous avons donc été réveillés par le soleil dès 5 heures du matin, un peu rude. Pour les nuits suivantes nous avons installé un campement dans la chambre (dotée de rideaux, nous permettant de dormir jusqu’à 6h30, yay) (pitié, les Anglais, installez des volets !) : Suzanne dans son lit-tente Deryan que nous avions emmené, Lou sur un matelas de fortune fait d’une partie amovible du canapé lit, et nous dans le grand lit.
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Jour 2 : Reading
Pour cette première journée entière en Angleterre nous avions prévu de rester à Reading et de visiter un musée sur l’histoire de la ville. Finalement, trop fatigués, nous avons zappé le musée mais nous nous sommes fait un gros petit déjeuner anglais au pub (un Wetherspoon évidemment, nous n’avons mangé que dans des Wetherspoon pendant tout le séjour !).
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Nous sommes aussi passés chez Primark, notamment pour remplacer l’imperméable de Suzanne devenu trop petit. Mais le reste de la journée s’est déroulé tranquillement, entre chill dans le logement, et petites courses en ville.
Jour 3 : Basingstoke
En faisant mes recherches pour préparer ce séjour, j’étais tombée sur un musée qui m’avait tapé dans l’œil : Milestones Museum, à Basingstoke !
Nous avons donc pris le train pour nous rendre dans cette ville, située dans le Hampshire. Après un déjeuner au pub (je ne vous précise pas lequel, tmtc), nous avons pris un bus puis pas mal marché pour enfin atteindre Milestones. Nous avions déjà réservé nos billets d’entrée en ligne, il ne nous restait donc plus qu’à profiter.
Situé dans un grand hangar, ce « musée » permet de se balader dans des reconstitutions de quartiers anglais typiques de différentes époques (XIXème et XXème siècles principalement). On a, par exemple, parcouru des jeux d’arcade dans un port, grimpé dans un bus à impériale (à l’arrêt), essayé des costumes dans une épicerie, visité une caserne de pompiers, observé l’intérieur d’un logement de 1940, etc. C’est divertissant, les filles ont beaucoup aimé. Faire le tour nous a pris environ 2 heures, pour 55,50 livres, un prix peut-être un peu élevé (mais c’est gratuit pour les moins de 5 ans).
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Jour 4 : Oxford
J’avais très hâte de visiter Oxford et je n’ai pas été déçue, c’est une ville superbe ! L’architecture des différents bâtiments d’universités est à couper le souffle, on a l’impression de se balader dans un musée de plein air. Nous avons fait le choix de ne pas visiter d’universités de l’intérieur, cela ne nous semblait pas adapté à la patience et à l’intérêt de nos filles encore petites (3 et 6,5 ans). On s’est donc contentés d’admirer les bâtiments de l’extérieur.
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Cependant, nous avons fait deux musées qui nous ont tous beaucoup plu : Ashmolean Museum of Art and Archaeology, et le Museum d’Histoire Naturelle de la ville (avec de beaux spécimens), qui communique avec le Pitt Rivers Museum, consacré aux trouvailles diverses et variées venant du monde entier. Les collections sont riches, et cerise sur le gâteau, tous ces musées sont gratuits ! J’aurais aimé faire d’autres musées de la ville, mais notre temps était compté.
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Nous avons terminé cette journée - de grand beau temps ! -, par une glace au Covered Market, puis par une pause bienvenue dans les jardins de Christ Church, certainement l’université la plus iconique d’Oxford, mais aussi les terres d’Alice au pays des merveilles.
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Jour 5 : London
C’est par une météo toujours aussi radieuse que nous avons repris le train, pour Londres cette fois. Premier arrêt : le Science Museum. Bon à savoir : comme à Oxford, les musées de Londres sont gratuits, donc autant en profiter ! Nous avions pris nos billets en ligne à l’avance, il y avait un monde fou devant le musée à l’ouverture mais la file a très vite avancée. Nous avons particulièrement aimé les parties consacrées à l’espace, aux transports et à la médecine.
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Nous avons ensuite marché jusqu’au 23 Egerton Terrace, où se trouve la maison londonienne d’À nous quatre (The Parent Trap), le film préféré de mon enfance (dans lequel Lindsay Lohan interprète deux jumelles séparées à la naissance, qui se retrouvent par hasard une dizaine d’années plus tard).
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Nous avons continué notre balade jusqu’à Harrods, le fameux grand magasin, puis nous avons pris un bus pour se rapprocher de Buckingham Palace, en y marchant depuis The Green Park. Nous avons ensuite rejoint Big Ben, en traversant Saint James’s Park. Nous ne nous sommes pas plus approchés du parlement car il s’y tenait une manifestation appelant au cessez-le-feu à Gaza.
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Nous avons continué notre balade le long de la Tamise, puis bifurqué pour aller à Covent Garden. Là nous avons pris une pause bien méritée dans un café. Puis c’était déjà la fin de notre journée à Londres, un crochet par Whole Foods Market pour acheter du fromage, et par le grand magasin de jouets Hamleys pour que chacune des filles se choisisse un petit souvenir (deux peluches : Peppa Pig, et un Guardsman), et nous voilà de retour à la gare, avec 20 km de marche dans les pattes, dont un certain nombre en portant Suzanne.
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Jour 6 : Windsor & Eton
Nous avons initialement prévu de rester à Reading ce dimanche, pour visiter un musée (Museum of English Rural Life) fermé le lundi, et de bouger quelque part le lundi. Finalement, du mauvais temps était prévu pour la journée de lundi, nous avons donc décidé de partir en excursion le dimanche à la place. La destination n’était pas certaine jusqu’à la veille au soir, tout nous semblait trop cher, trop long ou trop compliqué en train, Bath, Bournemouth, Southampton. Finalement, notre choix s’est porté sur Windsor !
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Nous voilà donc partis pour admirer notre deuxième château royal en deux jours. Il est effectivement massif et impressionnant ce château, qui a commencé à être construit au XIème siècle ! Nous ne l’avons pas visité, jugeant que la visite était trop chère (30 livres par personne) et inadaptée à nos jeunes enfants, mais nous en avons fait le tour, et nous l’avons admiré depuis The Long Walk de The Great Park. Parc dans lequel se situe également Frogmore Cottage, ancienne résidence de Harry et Meghan.
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Nous avons ensuite décidé de faire une petite croisière de 45 minutes sur la Tamise, avec les bateaux French Brothers, puis nous avons traversé le fleuve pour nous rendre à Eton, juste en face de Windsor. C’est là que se situe Eton College, l’école élitiste dans laquelle sont allés les princes royaux.
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Jour 7 : Reading
Pour notre dernière journée pleine en Angleterre, nous restons tranquillement à Reading. Nous retournons au pub nous faire un gros petit déjeuner (qui fera même office de brunch), puis nous faisons quelques magasins, notamment une librairie Waterstones où j’achète le dernier tome des Chroniques de San Francisco, et les filles des albums de Bluey.
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Une sortie à l’aire de jeux en fin d’après-midi, puis c’est déjà l’heure de notre dernière soirée en Angleterre. On fait les valises, on mange une dernière fois de la jelly, et on regarde le début de Peter Pan. Les filles ont des étoiles dans les yeux quand elles voient les enfants survoler Londres !
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Jour 8 : retour en France
Et voilà, c’est déjà le retour ! Nous quittons notre appartement dans la matinée, puis prenons le train pour Londres, où nous déjeunons. Je pensais initialement visiter Camley Street Natural Park, près de la gare de Saint Pancras, mais nous avons notre grosse valise et il est conseillé de s’enregistrer bien à l’avance pour notre train. Finalement, le passage des douanes ne nous prend que 10 minutes et nous attendons plus d’une heure ensuite en salle d’embarquement.
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C’est vraiment appréciable d’avoir un temps de trajet si « court » pour rentrer chez soi ! Et nous ne sommes pas rentrés chez nous les mains vides puisque nous avons ramené moult shortbreads, fromages anglais, et autres douceurs pour prolonger un peu nos vacances britanniques.
Pour terminer, je vous laisse avec le récapitulatif vidéo de ces chouettes vacances :
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"Zaza, queen de la bibliothèque" : album pour enfants sur les lectures drag
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Comme d’autres Français-e-s, j’ai été initiée à l’univers du drag par la franchise d’émissions RuPaul’s Drag Race, et tout particulièrement par Drag Race France, arrivée il y a 2 ans sur France Télévisions. J’ai, par là même, découvert qu’il existait également une branche de cet univers totalement kids friendly et dédié aux enfants : les lectures drag, qui tiennent souvent place dans des bibliothèques municipales.
Ma fille aînée, Lou, est fascinée par les drag queens, qu’elle trouve magnifiques, avec leurs tenues exubérantes, parfois royales, leurs ongles longs, leurs maquillages travaillés, et leurs cheveux de toutes les couleurs et de tous les volumes possibles. Pour les enfants, ce sont des princesses en version augmentée.
C’est cette admiration qui m’a inspiré l’écriture de « Zaza, queen de la bibliothèque », un album pour enfants à partir de 5 ans, dans lequel on suit Camille, un enfant qui adore aller à la bibliothèque avec son papa, écouter les histoires contées par Zaza. Malheureusement, certains adultes ne sont pas du même avis et voudraient empêcher ces lectures. Un dialogue va donc s’ouvrir pour tenter de trouver un apaisement.
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Cet album sera édité aux Éditions Atelier de la belle étoile, et financé par une campagne Ulule qui est actuellement en cours. Pour que le livre voit le jour et soit imprimé, nous devons atteindre notre objectif. Si vous le voulez, vous pouvez nous soutenir en précommandant un exemplaire (ou en choisissant la contribution de votre choix) sur Ulule, et/ou en partageant la campagne sur les réseaux sociaux !
Dans le livre, l’histoire est suivie de plusieurs pages pédagogiques pour parler de l’histoire des drag queens et des drag kings, et plus particulièrement des lectures drag, dans un but de sensibilisation aux questions de genre et de diversité. C’est une belle façon d’éveiller les enfants aux différences et à la tolérance !
Merci par avance pour votre soutien dans ce projet !
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Bilan 2023 : blog et destinations
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Avec presque trois mois de retard, je clos l'année 2023 avec le petit bilan traditionnel.
Destinations :
En 2023, l'année a encore été maigre en voyages, cela s'est cantonné à quelques déplacements en France. On a démarré en février avec un week-end à Lille avec Lou et une amie, puis deux jours à Montpellier en juin pour parler d'écoféminisme, le sujet de mon deuxième essai. C'était la première fois que j'y allais ! En juillet nous sommes allés au festival des Vieilles Charrues avec Rémy, dans le Finistère, puis nous avons fait un crochet par Guingamp et Paimpol, dans les Côtes-d'Armor. Et, le même mois, nous avons passé un week-end en Sologne avec des amis.
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Cette année, davantage de déplacements sont prévus : l'Angleterre, Bayonne et Quiberon dans les prochains mois, et peut-être d'autres encore.
Ce que vous avez préféré lire et voir ici en 2023 :
Voici les 4 articles que vous avez le plus lus sur le blog :
1 - Comment notre fille s'est sevrée de la tétine : où je racontais la manière dont nous avons accompagné Lou dans l'arrêt de la tétine il y a déjà plus de deux ans et demi
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2 - Sommeil de bébé, notre deuxième expérience : nous avons eu deux bébés qui dormaient plutôt mal, mais de façons très différentes, avec des enjeux différents. Avec le recul d'une Suzanne qui dormait enfin mieux, j'ai pu me repencher sur ce sujet
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3 - "Rupture, sirop d'érable et joyeux Noël !", ma romcom de Noël : ma première fiction, sortie sur l'appli Vivlio Stories cet hiver et désormais disponible en ebook !
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4 - Trois spectacles féériques en famille cet hiver : où je vous parlais de trois spectacles kids friendly auxquels nous avons assisté avec Lou
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Et les 2 vidéos les plus vues :
1 - Weekly vlog : Montpellier, fêtes estivales, préparation d'anniversaire
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2 - Un week-end avec nous - 2023
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Tandis que les articles (toutes années de publications confondues) les plus lus sur le blog restent : Idées de plats et snacks pour le post-partum, Voyager avec un enfant de 2 ans : mes conseils, et S'amuser avec Google Maps, c'est possible ! (un article vieux de 11 ans, c'est surprenant !)
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alouestriendenouveau · 5 months
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« Rupture, sirop d’érable et joyeux Noël ! », ma romcom de Noël
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Mon dernier livre en format papier est sorti il y a désormais plus d’un an. Et je travaille actuellement sur deux projets, un nouvel essai et un album jeunesse. Mais j’ai également expérimenté tout récemment quelque chose de nouveau pour moi : publier une fiction, et sur une plateforme de streaming.
La fiction en question, je l’ai écrite l'an dernier, alors que j’avais envie de m’essayer à un nouveau genre littéraire. J’ai beaucoup de tendresse pour les téléfilms un peu nuls de Noël où tout se finit toujours bien et qui amènent un peu de légèreté à nos vies, et j’avais aussi très envie d’ancrer une histoire à Calgary, où nous avons vécu il y a 9 ans.
J’avais les éléments de base : une romance feel good qui se situe à la période de Noël, l’Ouest Canadien, et un personnage principal féminin badass. Je voulais aussi que mon histoire soit féministe et inclusive. Ça a donné l’histoire de Junon, Française proche de la cinquantaine qui quitte son boulot et son mari toxique pour partir s’installer à 8 000 km de chez elle.
J’ai pris beaucoup de plaisir à écrire ce récit, mais mes travers étant ce qu’ils sont, je suis quelqu’un de très synthétique qui ne se perd pas dans des longueurs à n’en plus finir. Mon histoire était donc assez courte, trop courte pour prétendre s’appeler un roman. Mais trop longue pour être une nouvelle !
J’ai finalement trouvé chaussure à mon pied pour ce format singulier : Vivlio Stories, une application de lecture en streaming. Pour 3,99 euros par mois, les abonnés lisent sur leur tablette, liseuse ou téléphone des histoires en tout genre, sous forme de séries découpées en chapitres. Comme s’ils regardaient une série, qu’elle soit romantique, feel-good ou à suspense, mais à l’écrit.
« Rupture, sirop d’érable et joyeux Noël ! » est donc désormais disponible à la lecture sur l’appli, et sortira en ebook dans 3 mois. Vous y suivrez les premiers pas de Junon dans son nouveau pays, à la recherche d’indépendance et de renaissance dans tous les domaines de sa vie. À lire sous un plaid, avec un chocolat chaud !
Edit : Le livre est désormais disponible à la vente en ebook !
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alouestriendenouveau · 5 months
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Trois spectacles féériques en famille cet hiver
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Ces dernières semaines, j’ai eu la chance de faire trois chouettes sorties avec Lou. La première était le cadeau d’anniversaire que nous lui avons offert pour ses 6 ans : la comédie musicale Peter Pan, à Bobino à Paris. L’histoire reprend le récit originel de J.M. Barrie et non la trame du dessin animé de Disney. Nous n’avons pas vu l’heure et demie de spectacle passer, entre suspense, humour et danse, on a adoré toutes les deux ! On retournera voir des comédies musicales ensemble, je sens que c’est un centre d’intérêt qu’on va continuer à partager. Le spectacle est à voir jusqu’au 14 février 2024.
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Crédit photo : comédie musicale Peter Pan
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En novembre, nous avons également été invitées à venir voir le spectacle anniversaire des Folies Gruss, à l’occasion des 50 ans de leurs créations familiales à Paris. J’ai découvert l’univers équin de cette famille aux multiples talents, puisque 50 chevaux font également partie du spectacle. On a eu des étoiles dans les yeux pendant les 2 heures de show, tant les prestations montrées sont impressionnantes ! Le spectacle est à voir sous leur chapiteau du Bois de Boulogne jusqu’au 25 février 2024.
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Crédit photo : Folies Gruss
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Enfin, ce week-end, nous avons découvert Disney sur glace. Pendant presque 2 heures, quelques personnages iconiques de l’univers Disney se succèdent sur la glace pour danser et chanter.  On y voit principalement des princesses (Cendrillon, Aurore, Raiponce, Anna et Elsa, Vaiana, Ariel, etc.) mais aussi Miguel du film Coco, ou encore Mickey, Minnie et Pluto. J’ai trouvé que c’était un combo sympa de regarder des prouesses en patinage artistique tout en chantant à tue-tête les chansons Disney que l’on connaît par cœur, Lou a été ravie aussi ! Les représentations se poursuivent jusqu’au 17 décembre au Zénith de Paris, puis la tournée se rendra dans d’autres villes de France (et à Genève) jusqu’en février 2024.
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Crédit photo : Disney sur glace
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Les places pour le spectacle des Folies Gruss et Disney sur Glace ont été reçues en service presse
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alouestriendenouveau · 6 months
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Un week-end d'automne avec nous, en vidéo
En regardant d'anciennes vidéos de ma chaîne YouTube avec mes filles, je suis retombée sur les quelques "une journée chez nous" ou "avec nous" que l'on a fait au fil des années. Par exemple, quand on vivait à Calgary, ou à Paris. La dernière en date a été faite quand Lou avait 1 an et demi, début 2019.
Nous avons donc filmé une vidéo sur ce concept le week-end dernier, j'ai préféré le faire sur deux jours parce que je n'ai pas eu le sentiment d'avoir souvent pensé à filmer le samedi ! On a profité d'un week-end tranquille, où nous n'avions personne à voir ou recevoir, et qui s'est également trouvé être le premier vrai week-end automnal de l'année. On lui a fait honneur avec un repas façon Thanksgiving, une raclette et une promenade en forêt.
Je me permets de signaler que comme dans toutes les familles, nous ne sommes pas épargnés par les cris et pleurs de nos enfants, mais je ne filme pas dans ces moments-là. La vidéo peut donner l'impression que tout est toujours calme chez nous, et que nos filles sont toujours très sages, ce n'est évidemment pas toujours le cas !
Je vous ai également mis quelques infos sous la vidéo, sur YouTube, car j'ai assez peu parlé en filmant. À bientôt !
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alouestriendenouveau · 10 months
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Weekly vlog : Montpellier, fêtes estivales, préparation d'anniversaire
J’ai filmé la semaine dernière la septième édition de mes “Weekly vlogs”, entre diverses fêtes et pique-nique de fin d’année scolaire, la préparation de l’anniversaire de Lou, et un court déplacement pro à Montpellier.
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Comment notre fille s’est sevrée de la tétine
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Il y a plus d’un an et demi, Lou a arrêté la tétine. Elle avait alors 4 ans. Je sais que ça peut être une angoisse de songer au sevrage de la tétine de son enfant, donc j’ai envie de partager notre expérience. Cela pourra peut-être aider, même s’il y a probablement autant de façons de faire que d’enfants.
L’introduction de la tétine
Lou a commencé à prendre la tétine à 4 mois et demi, quand elle a commencé la crèche. On avait tenté de lui en donner une quand elle était tout bébé, pour voir si cela pouvait l’aider à s’apaiser et à calmer un peu ses pleurs incessants. Mais comme beaucoup de bébés allaités elle avait du mal à la garder en bouche, sa façon de téter propulsait sa langue en avant, et cela éjectait systématiquement la tétine.
On avait lâché l’affaire et finalement je me disais que ce n’était pas plus mal qu’elle n’ait pas de tétine, on s’évitait probablement des soucis pour plus tard. Mais quand elle a commencé la crèche, l’équipe nous a très vite demandé si on pouvait en amener. Ils aiment bien quand les enfants ont une tétine ou sucent leur pouce, cela facilite les endormissements de siestes et adoucit la séparation avec les parents. Et avec eux, elle l’a tout de suite accepté ! J’avoue, j’étais un peu dépitée qu’elle la prenne, surtout à cet âge « tardif », mais bon ça lui faisait du bien.
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Nous voilà donc partis sur TétineLand pour quelques années. Évidemment au début on a laissé faire sans restriction d’aucune sorte. Puis quand elle a grandi, on a commencé à lui demander de ne plus trop la prendre en journée, sauf chagrin ou temps de repos. Je ne me souviens pas des âges exacts, et je crois qu’il y a eu des régressions plusieurs fois.
À 3 ans, elle a fait son premier rendez-vous chez une dentiste. Elle avait une béance dentaire à cause de la tétine, on s’en était rendus compte, c’est très classique. La dentiste a été rassurante, ça se remettrait en place aussitôt qu’elle l’arrêterait. Et elle avait encore un peu de temps, elle nous a conseillé de sevrer au plus tard à 6 ans, avant l’apparition des dents définitives.
Une amorce de sevrage
Mais la graine était quand même plantée dans nos têtes. À cet âge elle n’avait plus la tétine que la nuit, le matin elle la plaçait dans une petite boîte que l’on mettait en hauteur toute la journée, et on lui redonnait au coucher.
Puis elle a commencé à mordiller et trouer ses tétines donc son stock a progressivement diminué. On a tenté un sevrage à Noël, quand elle avait 3 ans et demi, mais cela n’a pas pris. Je lui rappelais régulièrement que la dentiste (la « docteure des dents ») lui avait dit qu’elle devait arrêter, que ce serait bien d’arrêter pour ses 4 ans. À 4 ans on est grand, on n’a plus besoin de la tétine !
Elle était réticente à l’idée, à chaque fois que je lui en parlais. Mais parfois elle me disait qu’elle donnerait ses tétines à quelqu’un d’autre : sa petite sœur, sa cousine, la dentiste, ou un personnage imaginaire. Comme l’idée d’une passation symbolique.
Alors j’en ai joué, je lui ai dit qu’à son anniversaire on pourrait envoyer ses dernières tétines au « pays des tétines », pour montrer qu’elle avait grandi et qu’elle n’en avait plus besoin, et en échange elle recevrait un cadeau. C’était un peu contre mon éthique personnelle de lui faire croire à une entité imaginaire alors que je ne lui fais pas croire au Père Noël, mais bon, aux grands maux les grands remèdes !
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Le sevrage
Honnêtement je n’y croyais pas vraiment, je m’attendais à un fiasco comme 6 mois plus tôt. Mais à ma grande surprise, la veille de ses 4 ans elle a été d’accord pour donner ses tétines. On a fait ça bien, on les a mises dans une enveloppe qu’elle a décoré, elle a aussi fait un dessin qu’elle a glissé dedans, et je lui ai dit que je déposerai l’enveloppe à la Poste (en réalité elle traîne toujours au fond d’un placard).
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Bien sûr elle a un peu regretté, un peu réclamé par la suite, et cela fait 1 an et demi qu’à chaque fois qu’on passe devant la Poste elle me dit « c’est là que sont mes tétines, on pourra les récupérer un jour ? »
Mais j’avais prévu le coup, j’ai préparé une petite affichette où on pouvait noter le nombre de nuits sans tétines. Et au bout de 15, elle avait droit au cadeau de son choix, le graal ultime : une couette Peppa Pig ! (comme je suis une petite maligne, les 15 jours me permettaient surtout de recevoir la dite parure de lit commandée sur Vinted)
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En parallèle on a aussi utilisé le Machouyou. C’est un petit objet en silicone qui fait « office » de tétine mais sans abîmer les dents, ça permet même d’aider à les repositionner. J’en avais acheté un à Lou avant ses 3 ans mais elle n’y avait pas trouvé d’intérêt. On l’a ressorti au moment du sevrage et ça lui a permis à certains moments de se consoler de la perte de ses tétines en ayant un objet de substitution à mâchonner. Mais finalement elle l’a assez peu utilisé, c’est plutôt de savoir que cette option était possible qui l’a rassurée.
Et après ?
Je crois que pendant 2 mois elle en parlait quand même pas mal, et elle réclamait ses tétines, puis après c’est passé, elle s’y est habituée.
Sa béance dentaire s’est très vite résorbée. On avait aussi un peu peur qu’elle prenne son pouce, comme sa petite sœur, mais ce n’est pas arrivé. Finalement ça s’est bien passé, mieux et plus rapidement que je ne l’espérais, il a juste fallu en parler bien en amont et attendre qu’elle soit un minimum prête.
Avec le recul, heureusement que nous n’avons pas attendu 6 ans (d’autres dentistes donnent d’ailleurs une date « butoir » bien plus tôt) car Lou a eu ses premières dents définitives à 5 ans. J’ai d’ailleurs écrit un article sur l’âge de sevrage de la tétine (et du biberon, de la poussette…) pour Doolittle il y a quelques temps, si le sujet vous intéresse.
L’épreuve du sevrage nous attend de nouveau d’ici quelques années avec Suzanne, qui est accro à son pouce. Je pense que ce sera une autre paire de manches de l’arrêter, et j’avoue qu’autant je trouvais la tétine très moche et j’avais hâte que l’on s’en débarrasse, autant je trouve le pouce absolument adorable ! Mais je crois que les conséquences sont pires que celles de la tétine, et on voit déjà qu’elle a une béance dentaire. Bref, on verra ça quand ce sera le moment !
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Sommeil de bébé : notre deuxième expérience
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Si vous suivez mon blog depuis plusieurs années, vous savez peut-être qu’on a traversé une première année compliquée avec notre fille aînée, Lou, à cause de son RGO, mais aussi de son sommeil. Ma deuxième fille, Suzanne, a eu 2 ans il y a quelques semaines, et je ne crois pas avoir déjà parlé de son sommeil ici. Mais avec un peu de recul sur ces deux expériences différentes, je trouve ça intéressant de faire un point à ce sujet.
Historique de notre première expérience en matière de sommeil d’enfant
Pour faire un rapide rappel, Lou avait donc un RGO interne sévère, qui a été traité pendant 2 ans, et une allergie retardée aux protéines de lait de vache (et autres laits animaux) découverte sur le tard. On a pu réintroduire les produits laitiers à ses 2 ans et demi.
Elle a extrêmement mal dormi sa première année, à raison de 10 à 15 réveils par nuit entre ses 3 mois et ses 13 mois. Avant la régression du sommeil à 3 mois, elle ne faisait pas ses nuits mais c’était correct, des plages de sommeil de 2-3 heures d’affilée. À 13 mois, on a fait un sevrage nocturne, car je l’allaitais jour et nuit, et cela a mené à des nuits un peu moins pires. Environ 5 réveils par nuit, rapidement réglés en lui redonnant sa tétine.
Puis petit à petit elle a baissé le nombre de réveils nocturnes, on est restés longtemps à 1 ou 2, mais pour être honnête, après l’enfer de la première année à ne jamais dormir plus de 20 minutes d’affilée je trouvais ça tout à fait acceptable. Ce qui m’embêtait plus c’est que les couchers étaient longs et qu’il fallait rester avec elle jusqu’à son endormissement.
À 18 mois elle a arrêté les siestes, et les couchers se sont améliorés, elle s’endormait en 10 minutes. Puis je crois que vers 2 ans et demi – 3 ans on a doucement glissé à 0 réveils la plupart des nuits, et un endormissement autonome. On a testé des trucs, mais rien de particulièrement remarquable, je crois que c’est surtout le temps qui a fait son œuvre, elle était enfin prête.
Deuxième bébé, un modèle différent
On en a profité quelques mois et puis hop, une petite sœur ! On appréhendait de se replonger dans des nuits compliquées. Évidemment on était terrorisés de repasser par l’exact même scénario : RGO, APLV, nuits d’enfer, endormissements compliqués. Sachant que les reflux et les allergies se retrouvent assez communément dans les fratries, puisqu’il y a un terrain familial.
Bingo, 1 semaine après la naissance de Suzanne, la pédiatre nous annonce le verdict : elle a un reflux et probablement une APLV. Mais quand même, cela semblait moins sévère que pour Lou, et cela s’est confirmé. Au bout de 6 mois on a même pu la sevrer de l’Inexium, et j’ai pu reconsommer des produits laitiers. Et sous Inexium c’était un bébé quand même assez calme et facile, rien à voir avec les hurlements constants de sa sœur au même âge. Peut-être aussi parce que cette fois-ci la cause a été identifiée et traitée très tôt.
Mais on se disait : mouais, son calme c’est peut-être juste le temps qu’elle atterrisse de l’accouchement, c’est un coup de chance mais ça ne va pas durer, on ne nous la fait pas ! On était tellement traumatisés par notre première expérience en la matière qu’on s’attendait à tout moment à ce que la tempête arrive et dévaste tout sur son passage. Tout n’a pas été un long fleuve tranquille, mais la tempête redoutée n’est pas arrivée.
Comme beaucoup de bébés elle a fait de longs pleurs de décharge, plusieurs heures chaque soir pendant 2 mois. Rémy rentre très tard du travail donc j’ai le souvenir vif de la gestion de ces moments difficiles seule. Une fois Lou couchée, j’allumais la tortue lumineuse qui fait des bruits de vagues, je m’allongeais sur mon lit, Suzanne sur mon ventre puis je la berçais comme ça en fixant le plafond, et en relançant la veilleuse toutes les 20 minutes. La lumière bleue de la tortue est à jamais associée aux pleurs de bébé dans mon esprit.
Mais à part ça, c’était un bébé assez tranquille, qu’on pouvait poser la plupart du temps, qui passait de longs moments sans pleurer, qui s’endormait même spontanément sur son tapis d’éveil, une situation vraiment inédite et inespérée pour nous !
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Une préparation de choc
Vous me connaissez (ou pas), je suis sur-organisée et je n’avais pas l’intention de me faire avoir deux fois niveau bébés qui ne dorment pas, c’est bon j’ai eu ma dose. Donc j’avais préparé tout un tas de trucs pour être sûre que mon bébé pourrait être posé, et qu’il ne s’endormirait pas qu’au sein ou en portage.
J’avais prévu des gadgets pour convaincre ce bébé qu’il y avait d’autres endroits sympas où se poser que sa maman : des topponcinos, des tissus qui gardent la chaleur et l’odeur du bébé, je l’allaitais avec ça entre nous, puis je la déposais dans son berceau, toujours sur le topponcino, l’objectif est que le froid du berceau ne réveille pas l’enfant ; il y avait aussi le Cocoonababy (en plus du transat qu’on avait déjà) ; et tout un tas de veilleuses et de choses dont je ne me rappelle plus.
Je voulais aussi à tout prix qu’elle ne prenne pas l’habitude de s’endormir au sein (Lou ne s’endormait QUE au sein, pendant très longtemps), donc très rapidement j’ai pris le pli de faire la dernière tétée du soir dans le salon, assise, lumière allumée, pour distinguer ce moment du coucher et de l’endormissement. L’objectif était donc de ne pas faire la dernière tétée du soir allongée dans le lit, dans le noir (même si les tétées de la nuit se faisaient sur ce mode).
Enfin, je l’ai emmaillotée dès sa première nuit à la maternité, parce que ça fonctionnait bien sur Lou, et ça a eu l’effet escompté sur elle aussi, même si elle a quand même beaucoup dormi sur moi au début, ventre contre ventre (je ne m’en souviens absolument pas, je l’ai relu dans mon journal que j’écris pour elle). Mais je tenais tout autant à la sevrer de l’emmaillotage tôt. Là encore, pour Lou cela avait été très compliqué, elle n’a réussi à s’en passer complètement qu’à… 10 mois ! Pour Suzanne, à 2 mois et demi c’était terminé, grâce notamment à l’usage d’une gigoteuse de transition.
La différenciation tétée / endormissement et le sevrage de l’emmaillotage, je voulais absolument que cela soit réglé avant ses 3 mois. Je ne sais absolument pas si c’est vrai mais je voyais ce cap des 3 mois comme le moment où on instaure de « bonnes habitudes » durables, un coche à ne pas louper. Je ne voulais pas me sentir dépassée comme je l’avais été avec Lou, et avoir l’impression d’avoir raté quelque chose.
Ce ne sont pas forcément des choses que je conseille, mais j’avais besoin MOI de les mettre en place pour me sentir actrice du truc. Est-ce que ça a fonctionné ? Aucune idée, parce qu’en fait Suzanne étant un bébé cool, elle avait déjà pas mal de ressources en elle. Elle s’est endormie seule dès le premier jour par exemple, elle a très très vite trouvé son pouce pour s’apaiser seule et s’endormir comme ça. Elle ne s’endormait pas au sein, on pouvait la poser, elle dormait relativement bien. Est-ce que mes trucs ont aidé ? Vraiment, je ne sais pas, je pense que sans ça le scénario aurait été sensiblement le même.
On a juste eu pas de bol la première fois, et relativement du bol la deuxième. Et quelque part j’ai trouvé ça rassurant, ce n’était pas nous le souci, on avait rien raté avec Lou, on n’aurait pas forcément pu faire mieux, c’était juste comme ça. Son reflux la faisait horriblement souffrir et ça a entraîné d’autres souffrances et difficultés. Mêmes parents, enfants différents, et surtout contextes différents.
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Le cheminement vers des nuits sans réveils
Mais alors, elle dormait comment la Susu ? Elle a assez vite fait de bonnes plages de sommeil et les a allongé petit à petit, jusqu’à faire de vraies nuits complètes de plus de 10 heures d’affilée à 2 mois !
Fin de l’histoire ? Non, cela aurait été trop beau ! On redoutait la fameuse régression du sommeil à 3 mois, qui avait tout foutu en l’air chez Lou, et elle est venue à l’heure dite. Les bonnes nuits n’ont donc duré que quelques jours. Mais c’était déjà ça de pris, et surtout je trouvais ça très positif qu’elle en soit capable.
Par la suite, elle a fait de temps en temps une bonne nuit, et la plupart du temps des nuits avec quelques réveils tétées. Vers 8-9 mois elle n’était plus qu’à 1 ou 2 réveils pour téter, cela devait durer seulement 10-15 minutes je crois. Elle dort dans la même chambre que Lou depuis ses 6 mois donc je devais désormais me lever pour aller l’allaiter dans son lit au sol. Fini le côté pratique du berceau cododo, mais elle était trop grande pour rester dedans.
Dans son journal, j’ai noté qu’autour de 10 mois elle faisait une nuit complète de 12 heures environ 2 fois par mois. Puis à 1 an on est repassés à 2-3 réveils, et à une nuit complète toutes les 6 semaines. Le sommeil n’est vraiment pas un long fleuve tranquille, un pas en avant, deux en arrière.
Et moi, autant la première année d’un bébé j’encaisse les nuits parce que c’est « dans l’ordre des choses » et que j’ai encore un peu de patience en réserve, autant dès le premier anniversaire je switche sur un autre mode et je ne supporte plus cette privation de sommeil répétée, je le ressens comme de la torture !
Vers 15 mois, on a fait un sevrage nocturne. On a opéré de la même manière que pour Lou (j’en parle dans cet article), c’est-à-dire que Rémy a pris le relais à 100 % des nuits. Ça a bien pris, et dès la deuxième nuit elle a dormi 14 heures d’affilée !
Mais c’est là qu’un nouvel obstacle s’est présenté : les insomnies.
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Les insomnies, ou quand tu crois avoir déjà connu toutes les pires galères possibles en matière de sommeil, et en fait non
Les réveils multiples, les endormissements à rallonge, ça c’est des choses qu’on connaissait bien avec Lou. Mais les insomnies de bébé ? Absolument pas ! Suzanne nous a fait le plaisir de nous les présenter !
Cela a commencé quand elle avait 9 mois, une fois de temps en temps elle faisait un réveil de 2 heures pendant la nuit. Impossible de la rendormir, ni avec une tétée, ni en la berçant, rien. Mais c’était assez rare pour ne pas être vraiment souligné. Juste des petits accidents de parcours.
Puis à 15 mois, quand on l’a sevré pour la nuit, les réveils nocturnes ont quasiment disparu. Les nuits complètes sont devenues de plus en plus nombreuses ! Mais lorsqu’il y avait un réveil… c’était alors systématiquement une insomnie.
Au début elles duraient 2 heures, puis 3 heures, 4 heures, et jusqu’à 5 heures ! Quand ton enfant se réveille à minuit et ne se rendort qu’à 5 heures du mat, ta nuit est clairement foutue (et celle de ton autre enfant aussi au passage).
C’est devenu de plus en plus fréquent, 1 à 2 fois par semaine, ça nous rendait fou ! J’ai même essayé d’annuler le sevrage nocturne et de lui redonner le sein la nuit mais c’était fini, ça ne la rendormait plus.
On a essayé un tas de trucs, on constatait que si on n’était pas avec elle elle pleurait (pas des hurlements comme avec Lou, plutôt des petits pleurs sporadiques), et si on restait avec elle elle rigolait, chantait, criait, nous escaladait, nous filait des coups. Il n’y avait pas de bonne option.
La mise en place d’une solution
L’apothéose a été l’été dernier, car ses insomnies empiraient dès qu’on ne dormait pas chez nous, elle en faisait parfois toutes les nuits. Elle avait alors 18 mois, et une amie m’avait parlé de Dormium, un institut de psychologie du sommeil. L’agenda ne rouvrait qu’à la rentrée, et j’ai eu un premier rendez-vous téléphonique fin septembre.
Ces entretiens téléphoniques sont gratuits si l’on s’engage à bien remplir les documents demandés, et notamment à noter les nuits de son enfant pendant au moins 2 semaines avant le rendez-vous. C’est une équipe de psychologues bénévoles qui répond.
En parallèle j’avais aussi sollicité la pédiatre de mes filles sur ce sujet, elle m’avait conseillé d’aller la voir toutes les 10 minutes quand elle pleure la nuit en lui disant « c’est la nuit, tu sais te rendormir seule », finalement quelque chose proche de la méthode Chronododo. C’est aussi ce que m’a conseillé la psychologue de Dormium : éviter d’aller dormir avec elle pour ne pas la maintenir en éveil, faire des interventions brèves dans la chambre et revenir très régulièrement si nécessaire, au bout de 2 minutes, puis 3, puis 4, etc. Elle m’a expliqué que cela permet à l’enfant de se sentir en sécurité car il sait que son parent va revenir, mais ne pas savoir quand favorise son rendormissement.
J’étais trèèèès réticente avec le « laisser pleurer » quand Lou était bébé. Et de fait elle ne pleurait pas, elle hurlait. Avec Suzanne j’ai découvert qu’un enfant pouvait « simplement » chouiner ou pleurer, et que c’était même parfois dans un demi-sommeil. J’étais quand même un peu réticente à la laisser pleurer, mais finalement le fait est qu’elle semblait avoir besoin de décharger quelques minutes entre les cycles du sommeil.
En une nuit c’était réglé, et elle a fait un mois de super nuits avec très peu d’insomnies. Puis les insomnies ont un peu regagné du terrain donc en janvier j’ai de nouveau eu un appel avec Dormium, surtout pour m’épancher et avoir le sentiment de faire quelque chose. Et un dernier entretien début février, pendant lequel on a conclu ensemble que la problématique semblait résolue.
Dans les autres conseils reçus (qu’on appliquait déjà quasi tous depuis Lou), il y a le fait d’avoir un rituel du coucher court et toujours dans le même ordre, des horaires de couchers stricts (et le plus tôt est le mieux), ne pas parler la nuit à part une phrase d’ancrage du type « shhh dodooo, c’est la nuit », ne pas laisser l’enfant faire de siestes au-delà de 15-16h, et ne pas se précipiter quand l’enfant pleure la nuit.
Ce dernier point on ne le faisait pas avec Lou, mais je l’ai très vite pratiqué avec Suzanne, justement parce qu’elle chouinait et ne hurlait pas, ça aide à ne pas courir voir ce qu’il se passe. Et effectivement très souvent quand elle pleure la nuit ça dure littéralement 2 secondes et puis on n’entend plus rien, elle ne se réveille probablement même pas. Si on intervenait directement, on risquerait par contre de la réveiller pour de bon.
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Et maintenant ?
C’est encore frais mais depuis quelques mois (et plus encore depuis janvier), les insomnies deviennent rares et elles font de nouveau 2 heures et non plus 5 heures. Je vais me porter la poisse en disant ça, je le sens, mais je crois qu’en 2023 – donc en quasi 2 mois –, elle n’en a fait qu’une.
De temps en temps elle fait un ou deux réveils nocturnes qui nécessitent d’aller la voir, mais pareil c’est rare. Et c’est toujours lié à une maladie ou à une poussée dentaire, ou quand elle est habillée trop chaudement pour la nuit. Donc je crois qu’on peut dire qu’on est quand même globalement sur le bon chemin (je prends 1 000 pincettes, ça se voit ? Parce que le sommeil n’est pas acquis avant 3 ou 6 ans, blabla, et que j’ai peur d’un retour en arrière !).
Au moment où j’écris ça, Suzanne pleure (il est 23h30), ils ont vraiment un sixième sens ?! (mais c’était en fait un de ces fameux pleurs de 2 secondes sans nécessité d’intervention)
Bref, courage à tous les parents qui traversent les affres et montagnes russes du sommeil infantile, ça fait vraiment partie des pires cadeaux de la parentalité à mon sens. Mais ça passe, tout passe, un jour on dort et on se dit « plus jamais ! », ou alors on tente le pari fou de recommencer en espérant tirer le gros lot du bébé qui dort 12h par nuit dès la maternité. Est-ce que ça existe pour de vrai ? (non ne me dites pas, je ne veux pas le savoir) (histoire que je n’ai pas l’impression d’être la seule à avoir dormi de façon hachurée pendant 5 ans) (bref, bye !)
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Bilan 2022 : blog et destinations
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Comme chaque année, je viens faire un bilan de l’année écoulée sur le blog. On commence par les destinations de 2022, qui sont maigres, comme depuis 5 ans que l’on a des enfants jeunes !
Destinations :
L’an passé, hormis nos traditionnels déplacements familiaux en Picardie et sur la Côte d’Opale, nous avons passé quelques jours dans une cabane dans les arbres en Île-de-France en mai, j’ai rejoint une amie avec Suzanne à Dinard fin août (j’avais fait une vidéo récap de notre été sur Instagram), nous avons visité Rennes en septembre, je suis allée voir des amies à Angers en novembre, et… c’est tout ! Ah si, on a aussi été à Disneyland Paris en mai et en novembre !
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Pour 2023 j’ai déjà quelques déplacements prévus, en France toujours, on verra si d’autres s’y ajoutent en cours d’année !
Ce que vous avez préféré lire et voir ici en 2022 :
Voici les 5 articles que vous avez le plus lus sur le blog :
5) « Mon corps, ma planète », mon troisième livre sorti en novembre
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4) Une cabane dans les arbres en Île-de-France, le week-end dont je parlais ci-dessus
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3) « Mes seins, mon choix », mon deuxième livre sorti en mai
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2) 10 ans de blog, le bilan car mon blog a célébré ses 10 ans en 2022 !
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1) Mes souvenirs concrets d’allaitement, où je vous parlais des souvenirs matériels que je garde de cette expérience si évanescente (même si j’ai toujours actuellement mon deuxième allaitement en cours). Je suis surprise mais ravie que ce soit l’article le plus lu !
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Et les 3 vidéos les plus vues :
3) Weekly vlog de décembre : semaine de Noël, publié tout récemment
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2) Présentation vidéo de « Mes seins, mon choix », où je vous parlais plus en détail de mon deuxième livre
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1) Weekly vlog de juin : lactarium, conférence, tatouage, etc, mon autre vlog de l’année
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Vous pouvez aussi retrouver ma vidéo récap de 2022 sur Instagram, une année qui a été marquée par la sortie de mes deux livres, mais aussi quelques tatouages supplémentaires, une formation avec HEC, et plein d’autres chouettes moments de vie. Et j’en profite pour vous souhaiter une belle année 2023, à très vite !
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Weekly vlog : semaine de Noël 2022
Voici mon sixième “weekly vlog”, tournée sur la semaine de Noël, avec au programme (je spoile) des virus, des films de Noël, de la luge, du ski de fond, et bien sûr des cadeaux !
Joyeuses fêtes de fin d’année !
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“Mon corps, ma planète !”, mon troisième livre
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2022 aura été une année chargée, puisqu’à peine plus de 5 mois après la sortie de mon deuxième livre, l’essai “Mes seins, mon choix !”, c’est mon troisième livre qui sort aujourd’hui chez Eyrolles !
Mon éditrice m’a proposé ce projet il y a un peu plus d’un an, sur une idée de Juliette Lambot, avec qui j’ai écrit cet ouvrage.
“Mon corps, ma planète ! L’écoféminisme expliqué” se veut pédagogique. Vous ne savez pas très bien ce qu’est l’écoféminisme, mais vous êtes curieux.se d’en apprendre davantage sur ce sujet ? Parfait, ce livre est pour vous !
Dans une première partie, Juliette retrace tout l’historique de l’écoféminisme en tant que concept, sa naissance sous la plume de Françoise d’Eaubonne, son éclosion partout dans le monde, avant un retour en France il y a quelques années.
Dans une seconde partie, je m’attèle à comprendre comment l’écoféminisme se traduit aujourd’hui dans le quotidien des femmes françaises, souvent sans qu’on y colle cette étiquette : dans un mouvement de reconnexion au corps et à la nature baptisé “féminin sacré” qui comporte aussi son lot de dérives, dans la maternité et la parentalité, dans la façon de consommer, mais aussi à travers le militantisme, d’autant plus depuis la crise Covid. 
Notre livre est ponctué d’entretiens avec des figures emblématiques du mouvement, et des femmes chez qui l’écoféminisme se traduit de bien des façons.
"Mon corps, ma planète !” est disponible à l’achat sur les plateformes habituelles (FNAC, Cultura, Les libraires, Place des libraires, Amazon, etc.), ou chez votre libraire !
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Week-end à Rennes
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Juste après la rentrée nous avons passé deux jours à Rennes, histoire de prolonger un peu les vacances. J’y étais déjà allée quelques fois il y a une dizaine d’années mais je ne m’en souvenais que très peu, et Rémy, Lou et Suzanne n’y avaient jamais mis les pieds.
C’était d’ailleurs la première fois en Bretagne pour Lou ! Et la deuxième pour Suzanne, qui l’avait devancé de peu, en m’accompagnant à Dinard quelques jours plus tôt chez une amie.
Partis de Massy à 8h, nous sommes arrivés tôt à Rennes. On a récupéré nos pass de transports, liés à nos Citypass 48 heures délivrés par l’Office de Tourisme de Rennes, à la Maison du Vélo, puis on a déposé notre sac à notre hôtel, avant de partir se balader dans la vieille ville, jusqu’au marché des Lices. Notre objectif était évidemment de goûter la fameuse galette saucisse, mais on a dû mal s’y prendre parce qu’on n’a trouvé aucun stand de galette saucisse !
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Les enfants commençaient à s’impatienter, de faim et de fatigue, donc nous avons mis le cap sur une crêperie : Bretone, juste en face de notre logement rennais. Petite déception au départ, Google et la devanture du restaurant indiquent une ouverture à 11 heures, donc nous étions sur le pied de guerre. La crêperie n’a finalement ouvert qu’à 11h30, et l’équipe prenait son repas donc ils n’enregistraient les commandes qu’à midi. Ce petit couac mis à part, nous y avons très bien mangé, pour peu cher, la décoration est soignée, le personnel est sympathique, je recommande !
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Niveau logement, nous avons choisi un appartement en duplex chez Garden Hôtel, cuisine et salle de bains en bas, deux chambres en haut. Joli, confortable, calme, et c’est vraiment appréciable de pouvoir dormir dans des pièces séparées.
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Nous avons pu récupérer les clés plus tôt que prévu et s’accorder une pause bien méritée. La veille nous nous étions endormis à 4 heures du matin, après une grosse insomnie de Suzanne (elle en fait énormément en ce moment, hélas), et le réveil avait sonné à 6 heures pour prendre le train !
Après la sieste de Suzanne, nous avons filé au musée de Bretagne pour voir l’exposition permanente, afin d’en apprendre plus sur l’Histoire de la région. Dans le même bâtiment, se trouvent les Champs Libres (un espace culturel, avec une bibliothèque, qui a notamment un grand espace enfant vraiment bien fait) et l'Espace des sciences, qui était malheureusement fermé.
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Nous avons pris un goûter au Café Albertine, puis nous avons repris le bus pour aller plus au Nord, à Origines. C’est un lieu qui m’a fait penser aux Grands Voisins (Paris), ou à Darwin (Bordeaux), qui regroupe diverses activités (salle d’escalade, bistro/bar, microbrasserie, salon de tatouage) dans un ancien hôpital. Avec le Citypass nous avions chacun droit à une bière et du houmous maison, nous avons commandé quelques autres plats pour dîner sur place.
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Le lendemain, nous avons pris notre petit déjeuner – bon et complet – à l’hôtel. Puis, une fois l’appartement rendu, et puisqu’il n’y a jamais assez de nourriture, nous avons enfin pu faire notre pause galette saucisse, au marché central La Criée, après un peu d’attente.
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Direction ensuite le Musée des Beaux-Arts, nous nous apprêtions à dégainer fièrement nos Citypass, mais nous étions le premier dimanche du mois, l’entrée était donc gratuite ! Nous avons particulièrement aimé l’exposition Pas sommeil, sur le thème de la fête, assez ludique pour des enfants.
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Enfin, nous avons conclu le week-end sur une session aire de jeux au parc du Thabor, puis par un goûter chez Bretone, avant de prendre notre train retour.
Je ne sais pas pourquoi Rennes ne m’avait laissé aucun souvenir marquant les premières fois (sans doute car j’étais venue voir des amies et non visiter), car on a vraiment apprécié la ville, agréable, dynamique et plutôt kids friendly !
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Weekly Vlog : lactarium, conférence, nouveau tatouage, vélo
7 mois après mon dernier Weekly Vlog, je viens d’en tourner un nouveau. Pendant cette semaine, je vous ai emmené à ma conférence, à une séance de tatouage, à l’auto-école et la vélo-école, mais je parle aussi de dons au lactarium, de nuits pourries 😅 et d’autres choses encore !
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Présentation vidéo de “Mes seins, mon choix”
J-2 avant la sortie de mon prochain livre !
Je vous le présente en vidéo : son contenu, pourquoi j’ai écrit sur ce sujet, comment s’est fait le processus de publication, pourquoi ce choix de couverture, et pourquoi je pense que ce sujet est essentiel et concerne plus de monde qu’on ne le pense.
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Et si vous souhaitez le commander ailleurs que chez votre libraire, je vous laisse quelques liens ici :
Place des libraires
Les libraires
FNAC
Amazon
Quant aux informations sur ma conférence / rencontre / dédicace, les voici :
Entrée gratuite, le 1er juin à 18h30, au 55 bd St Germain, à Paris
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Première sortie à Disneyland Paris à 5 ans
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Je ne comptais pas spécifiquement faire un article sur notre journée à Disneyland mais on m’a demandé plusieurs fois comment cela s’était passé avec une petite de presque 5 ans, et comment planifier la journée d’un enfant de cet âge-là qui y va pour la première fois.
Mes parents nous ont offert nos billets pour Noël. Nous n’étions pas venus depuis une dizaine d’années et les tarifs ont augmenté de façon excessive depuis ! Notre dernière incursion chez Mickey, c’était à Orlando en 2015. Les fois précédentes étaient entre nos deux road-trips en Amérique du Nord, et j’avais fait un article sur toutes les références à l’Amérique du Nord que l’on retrouve dans le parc.
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Nous revoilà donc dans la version francilienne du parc (le parc classique uniquement, pas Studios), et pour la première fois avec Lou (Suzanne a passé la journée avec mes parents), un mercredi hors vacances scolaires. Il a fait un temps magnifique et parfait toute la journée, mais la contrepartie est qu’il y avait beaucoup de monde !
J’avais téléchargé l’application du parc pour connaître les temps d’attente des attractions et on s’est fié à ça pour aller là où l’attente diminuait (ce qui nous a fait parfois pas mal marcher mais ça ne dérange aucun de nous 3, on a marché 15 km dans la journée), on a refusé d’aller là où les temps d’attente dépassaient 25 minutes.
Lou a peur du noir, on a malheureusement commencé par Buzz l’éclair en ne pensant pas du tout que ça pouvait poser problème, mais être dans le noir avec des monstres l’a effrayé. Elle n’a du coup pas voulu tenter Blanche-Neige et on a donc éliminé les attractions similaires (Pinocchio, Peter Pan).
Pour les attractions adaptées à son âge / sa taille, comme le train de la mine, le manoir fantôme ou pirates des caraïbes, c’était exclu également.
Voici donc les attractions que nous avons fait au cours de la journée : Buzz l’éclair donc, les tasses, le labyrinthe d’Alice, Autopia, le petit train du cirque, le pays des contes de fées (petits bateaux), le train du parc, et le gros bateau.
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On aurait bien fait Dumbo mais le temps d’attente était délirant toute la journée (50 minutes), la rencontre avec les princesses encore pire (150 minutes), et It’s a small world est toujours en travaux (il paraît qu’ils désamiantent toutes les poupées).
Comme nous étions mercredi, jour des enfants, les temps d’attente pour les attractions à sensations étaient courts, et ceux pour enfants très longs.
Je ne suis pas du tout une spécialiste de Disneyland, encore moins en tant que parent avec une seule visite au compteur, mais voici les quelques conseils que j’aurais à vous donner si vous y allez avec votre enfant de 4-5 ans :
- prévoyez-lui de bonnes chaussures, et peut-être optimisez l’itinéraire s’il n’aime pas marcher (un land à la fois) ;
- faites des pauses dans la journée, quand il y avait trop d’attente partout on en profitait pour se balader sans pression et regarder plus attentivement les décors, s’asseoir à l’ombre, ou aller manger / boire quelque chose, j’ai trouvé ça agréable de ne pas se mettre la pression de faire un max d’attractions ;
- allez manger à 11h30 pétantes (ouverture des restaurants), pour pouvoir faire des attractions à 12-13h quand la plupart des gens mangent, nous sommes allés à Hakuna Matata (c’est n’est pas si cher dans l’absolu sauf qu’en fait les portions sont toutes petites, mais ça reste une option plutôt bonne et saine). Vous pouvez aussi réserver de vrais restaurants sur l’appli mais il faut vous y prendre 2 mois à l’avance. Et il y a bien sûr la possibilité de ramener son pique-nique ;
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- prévoyez des snacks dans votre sac, et plusieurs petites bouteilles d’eau (on peut les remplir aux fontaines près des toilettes) ;
- si ça ne va pas manquer à votre enfant, profitez du spectacle de 16h30 puis de la parade à 17h30 pour faire des attractions avec de plus courts temps d’attente, nous avons quand même vu la parade de loin, ça nous a suffi ;
- prenez un carnet et un crayon si vous voulez rencontrer des personnages et leur demander un « autographe », nous ne l’avons pas fait parce que les temps d’attente étaient trop longs, mais Lou était contente de les croiser ;
- nous avions inscrit nos numéros de téléphone sur le bras de Lou au cas où on la perdait dans un mouvement de foule (ce qui n’est pas arrivé heureusement) ;
- allez dans les boutiques au cours de la journée plutôt que le soir où il y a une affluence dingue, vous pouvez normalement laisser vos emplettes sur place et les récupérer en partant (mais on n’a pas testé). Prévoyez des sacs aussi pour transporter vos achats car ils sont payants (et vraiment chers) ;
- d’ailleurs il y a beaucoup de choses payantes et chères dans le parc maintenant, par exemple les fast pass n’existent plus, il faut payer 5 euros par personne pour accéder à une attraction en priorité (et 15 euros pour un spectacle) ;
- enfin, téléchargez l’appli du parc pour connaître les temps d’attente de toutes les attractions en temps réel.
Et j’en profite pour vous montrer la petite vidéo de notre journée :
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Une cabane dans les arbres, en Île-de-France
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Les quelques déplacements que l’on a fait avec 2 enfants, jusqu’ici, nous ont démotivé de partir loin. Passer de 2 adultes pour gérer 1 enfant, à 2 adultes pour 2 enfants finalement ça fait une sacrée différence logistique, quand il faut également porter les affaires de toute la petite famille et qu’en plus, sur place, le bébé dort mal. Bref, on s’est dit cet hiver qu’on allait attendre que Suzanne grandisse un peu avant de refaire des destinations qui demandent des heures de train et moult changements. Mais on n’a pas envie de rien faire pour autant, on a donc trouvé un compromis : partir en RER, en restant en Île-de-France ! Ça signifie : des trajets plutôt rapides, des dépenses en moins, et ça nous permet aussi de partir moins de temps et donc de limiter les risques de passer un mauvais séjour si on a 7 nuits pourries à passer et qu’on est, du coup, trop crevés pour profiter la journée.
C’est dans cette optique que j’ai réservé pour ces vacances de Pâques 2 nuits dans une cabane dans les arbres, plus précisément la cabane de la sorcière au camping Capfun Fredland de Tournan-en-Brie. L’ambition était simple : changer d’environnement, dormir dans un hébergement insolite, et profiter du cadre agréable et des infrastructures aquatiques. Le pari a été plutôt réussi !
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Ce que je n’avais pas anticipé cependant, c’est que la cabane serait si peu adaptée aux bébés. Sur le site aucune précision n’est faite, il est indiqué qu’il y a 2 chambres avec lits doubles, mais aucune photo des chambres. J’ai eu du mal à obtenir des informations de la part du camping, et ils n’ont jamais pu me fournir de photos des chambres. Au final, l’une d’elle était accessible par une échelle en rondins, et l’autre par des genres de prises d’escalade en bois. Aucune des deux n’a de porte, il y a juste la place pour le lit puis le vide. Autant dire que c’est un peu casse-gueule avec un petit machin de 15 mois. Heureusement, on avait emmené au cas où une petite tente pop-up pour bébé. C’est une tente de la marque néerlandaise Delyan (on en trouve facilement sur Vinted) qui peut faire office de lit pour enfant de 0 à 4 ans (il y a un matelas gonflable qui se glisse dessous, et un sac de couchage pour les plus grands). Grâce à elle on a pu dormir sur nos deux oreilles sans craindre que Suzanne se balade dans la nuit et tombe un étage plus bas. Précision importante : il n’y a la place nulle part de mettre un lit parapluie dans la cabane.
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Le reste de la cabane est aussi très étriqué et biscornu, avec des marches et des planchers à différentes hauteurs, donc on ne pouvait pas laisser Suzanne jouer sans surveillance directe. Mais hormis ce côté pas baby friendly, c’était très chouette ! Il y a une kitchenette (avec plaques de cuisson, mini frigo, cafetière) et une petite salle à manger, une salle de bains avec une baignoire sabot et des toilettes, une terrasse avec vue sur l’eau, 2 petites chambres en étage donc, et on peut descendre de la cabane en toboggan. Il y a donc tout le confort nécessaire pour un court séjour, et ce côté insolite qui a son charme. Je conseillerais simplement d’y aller plutôt avec des enfants d’au moins 3-4 ans pour pouvoir en profiter pleinement. Mais nos filles ont beaucoup aimé !
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Au niveau du reste du camping, il y a une piscine extérieure, et un petit complexe aquatique intérieur avec des toboggans et jeux pour enfants. Il y a aussi des jeux sur le terrain, des châteaux gonflables, quelques animations, bref c’est sympa avec des enfants ! Un restaurant-bar permet aussi de se restaurer sur place.
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Le concept est vraiment chouette, les équipes sympas, mais niveau logistique et précision ça laissait à désirer. Le ménage n’a pas vraiment été fait avant notre arrivée, le réservoir à savon était vide (c’est un détail, mais quand on en a demandé, ils nous ont dit qu’ils n’en avaient plus et qu’on pouvait acheter du liquide vaisselle dans leur supérette pour se laver les mains avec, étrange), et les piscines étaient trop fraîches (on en a peu profité du coup, comme il faisait aussi frais dehors). Il y avait aussi un mini-club pendant 2 heures le matin, Lou a voulu y aller mais on l’a récupérée au bout d’une heure : elle était sous un chapiteau ouvert, dans le froid, avec des dizaines d’autres enfants pour 2 ou 3 adultes, et zéro activité proposée, juste une vague garderie en plein air.
Ces quelques bémols ne nous ont pas découragé, et on planifie de retenter l’expérience ailleurs prochainement. J’ai bien envie de passer un week-end à l’automne dans un chalet de la forêt de Rambouillet, avec poêle à bois pour se réchauffer dans la soirée !
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