Tumgik
tallula-diary · 1 month
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I thought the world of you, I thought nothing could go wrong, but I was wrong ... I was wrong...
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tallula-diary · 1 month
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2h23
C'est difficile de prendre l'habitude d'écrire ici.
J'ai toujours écrit, mais dans des carnets, des pensées, des petits paragraphes. Surtout lorsque les émotions se mélangeaient, me submergeaient.
J'ai envie d'essayer d'être plus régulière et surtout tenter d'écrire sans être emportée par les émotions, le tourbillons de sentiments qui m'envahie très souvent, surtout ces derniers temps.
Cela fait un an que ma mère est décédée. Mais la douleur que je ressens par rapport à ça n'est plus aussi forte. Mais cela fait 1 mois qu'une relation importante pour moi s'est terminée. Ce n'est qu'une relation, ça ne faisait que 10 mois que je connaissais cette personne et pour autant elle m'a détruit.
Comment une relation plus courte, moins construite, peut me faire plus de mal maintenant qu'elle s'est terminée que le décès de ma propre mère ?
Je ne dois pas tournée très rond. Ma psychologue me dit que c'est une question de manipulation, etc. Elle a sûrement raison, je ne suis peut-être pas assez armée contre ce genre de personnes. Elle parle aussi de difficultés affectives, peur de l'abandon, et j'en passe. Et ouais, elle a raison, et je le sais aussi depuis toujours.
Mais je me suis jetée à corps perdue dans cette relation pensant qu'il était la solution à toutes mes questions, mes démons, que lui seul comprendrait mes pensées les plus tordues, les plus inavouables.
Lorsque j'avais 10 ans, dans mon lit, dans cette petite chambre, la nuit à travers le velux je regardais les étoiles et je me demandais s'il existait sur cette Terre une autre personne comme moi, aussi perturbée, à réfléchir autant, à ne pas comprendre l'intérêt de son existence, à ne pas se sentir à sa place.
J'ai toujours voulu faire du théâtre, peut-être parce que j'ai inconsciemment une grande facilité à jouer un rôle dans la vie depuis toujours, depuis toute petite. Paraître normale, comme les autres, même si je ne comprenais rien aux codes sociaux, aux façons de se comporter, j'essayais. Les autres enfants voyaient bien que je ne bitais rien à rien, et je finissais seule dans mon coin, dans mon imaginaire, mes questionnements.
Je ne cherchais plus à exprimer ce que je ressentais vraiment, je voyais bien que personne n'arriverait à répondre à mes interrogations ou même à en discuter avec moi. En même temps, à 5 ans, les enfants ont autre chose à faire que de discuter sur l'existence, les inquiétudes du monde et surtout tenter de comprendre à quoi on sert, à quoi ça sert tout ça et surtout le pourquoi, le fameux pourquoi. Non, à 5 ans, on joue à loup, à cache cache, on court dans la cours, on s'imagine un monde, on sociabilise, bref on évolue dans une micro société dictée par les règles de l'école d'une part, de l'éducation donnée par la sphère familiale d'une autre.
Ouais, je n'ai jamais trop compris ma manière de réfléchir, je la subis plus qu'autre chose.
Mais lorsque je l'ai rencontré, que je lui ai parlé de tout cela, de mes angoisses, mes peurs, ma non envie de continuer, mon côté désabusé, ma misanthropie, ça ne lui a pas fait peur à lui. J'ai même cru voir en lui une certaine fascination et surtout j'ai cru qu'il se retrouvait en moi, en mes démons. J'ai plongé dans cette illusion qu'était sa manière de me voir selon moi, selon ce que j'en avais compris.
Au final, il était pareil que les autres, c'est cette façon que j'avais de le considérer qui lui plaisait. Croire qu'il était différent lui donner ce sentiment de l'être, et qui n'aime pas se sentir différent de tous les autres ? On ne va pas se mentir, nous ne sommes pas si exceptionnel que ça, alors lorsqu'une femme plus âgée vous trouve ce quelque chose que les autres ne voit pas, ouais ça flatte l'égo. Surtout si cette femme plus âgée en a un peu chié dans la vie et qui paraît forte malgré toutes ses failles. C'est sûr que ça peut attirer certains hommes, et pas forcément les plus sains.
Bref, j'essaie d'avancer avec toutes ces douleurs qui se mélangent en moi. La colère. La tristesse. La honte. La peur. Le manque. L'amour. Le regret. Autant nuances de couleurs dans ma palette des émotions qui fusionnent. Je n'y vois plus trop clair.
Les anxiolytiques m'aident à dormir, du moins à me rendre plus molle. Je suis fatiguée, tout le temps. De moi, des autres.
Je lui ai dit au revoir, l'amour c'est surtout des histoires, des menteries comme dirait Gab Bouchard.
Je ne lui ai pas dit au revoir à elle, à ma mère, mais je lui ai écrit une lettre que j'ai glissé dans son cercueil.
J'aurais préféré l'inverse finalement.
Malgré ma bienveillance à son égard, il m'a traité comme si j'étais la pire des personnes qui existent sur Terre. C'est fou comme on peut être la plus belle personne pour quelqu'un et en même temps la pire personne qui n'ait jamais existé.
Les gens peuvent être si méchant, blessant, injuste. La remise en question n'est pas quelque chose d'inné et surtout, j'ai l'impression, ne s'apprend nulle part.
Ouais, je vous écris ma vie, mais je m'en fiche un peu. J'en ai besoin.
Cela fait 20 minutes, que je crache tous ces mots, sans vraiment savoir vers quoi je vais.
J'essaierai de recommencer demain.
Un ami m'a dit que la personne la plus importante c'était moi, que j'étais une personne formidable et donc quelque part que j'avais de la chance d'être seule avec moi, cette fille si formidable.
Il a le don de me faire sourire même lorsque je n'ai qu'une envie c'est de m'endormir pour toujours. Lui, il sait me dire ces mots qui me laisse un jour de sursis. Un jour de plus ici. Un jour de plus à écrire.
Je pleure, encore. Je ne pensais pas avoir autant de réserve de larmes. Lorsque ma mère est décédée, je me retenais de pleurer devant mon père pour ne pas lui montrer que sa fille était aussi effondrée que lui. Il fallait une personne qui garde les yeux le moins embrumés possible pour tout gérer.
Mais pour autant, je me suis surprise à payer les courses à la caisse du carrefour, avec des larmes qui coulaient et tombaient sur le terminal de paiement. Je ne les voyais même plus venir, je ne les ressentais plus. Elles coulaient, juste.
Maintenant, je les sens monter, donc j'arrive plus facilement à les arrêter. C'est déjà un progrès, non ?
Ce même ami, m'a dit que ce n'était pas grave de pleurer, que ça pouvait même faire un grand bien. Il a raison, je crois, mais pourquoi par moment ça m'effraie autant ?
Je n'y arrive plus, à croire en la bienveillance des autres purement. Donc, je réapprend à lire les conseils, à les écouter.
Je suis une femme formidable comme il dit, intelligente, douce, et j'ai une jolie voix. Je vais garder ces mots en tête cette nuit.µ
Possiblement ma nuit sera plus douce grâce à ces mots.
Merci de m'avoir lu, même si ça ne mène à rien.
J'en avais besoin.
A bientôt.
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tallula-diary · 1 month
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La définition même de qui je suis.
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tallula-diary · 1 month
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Once upon a time
Je ne savais pas trop par où commencer. J'avais même peur quelque part d'étaler ces quelques mots, ces quelques lignes, sans trop savoir vers où j'irais. Mais je vais tenter. Dans le pire des cas, ça se perdra dans les baffons de l'internet !
Comment arrive-t-on encore à trouver l'envie d'avancer, lorsqu'on ne trouve sa place dans aucune case (famille, travail, politique, religion, etc). Comme si nous étions dans un néant. On se fixe uniquement des "objectifs", on planifie des événements, des voyages, des sorties, on tente de faire de nouvelles rencontres, on change de travail, etc.
Tout cela dans le seul et unique but de trouver un sens à ce qu'on fait, à ce qu'on vit, ce qui nous pousse à nous lever le matin, à ne pas rester léthargique dans notre lit, être productif, avoir un rôle dans la société, ou sans aller jusque là trouver un but à notre existence.
Comment fait-on lorsqu'on est las de tout ça ? Comment fait-on lorsqu'on a conscience de tout cela ? Comment faire, continuer, sans avoir une seule envie que de celle de tout arrêter, de se mettre sur le bas côté et laisser les autres continuer sans nous, continuer à avancer.
Personnellement, ça fait longtemps que j'ai l'impression de regarder le monde s'agiter, les gens se mouvoir, sans réussir à en faire autant. Je pense que je fais bien semblant. Des années d'entraînement, de mimétisme, une éducation qui a aidé je pense aussi. Mais j'ai cette boule dans le ventre, ce poids dans le coeur, ces nuages dans la tête. Toute cette brume en moi, tous ces maux, ces moments de malaise que je ressens depuis que je suis petite, à ne pas comprendre pourquoi les adultes s'agitaient autant, pourquoi tout était une question de temps ...
Aujourd'hui, étant adulte aux yeux des autres, de la société, du travail, de tout le monde, excepté de moi-même (finalement), je tente tant bien que mal de m'agiter aussi. Mais j'ai le sentiment d'être ridicule dans ce rôle. Comme si je n'étais pas fait pour ce costume que je porte. Mon propre déguisement d'adulte, que j'ai élargie en grandissant. Il est tout rapiécé, décousu, usé, alors que je n'ai que 34 ans. Je me suis tant débattu dedans, à essayer de trouver comment le porter sans avoir l'impression d'étouffer.
Il était une fois une jeune femme, perdue dans ce monde d'adultes, dans lequel, il faut apprendre à vivre. Mais qui ne veut pas oublier l'enfant qu'elle était, l'adolescente curieuse, la jeune femme naïve, remplie d'espoir.
Aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir acquis l'aigreur d'une vielle dame, sans la sagesse. Je me sens blasée par les gens, par la foule, par la politique, les médias, la vie. Ce n'est pas une passade, c'est quelque chose qui dure, qui est en moi depuis si longtemps que l'écrire me semble inutile, car évident. Pourtant, lorsqu'on apprend à me connaître, je ne laisse rien paraître.
Mon visage, refuse de montrer qui je suis réellement. J'ai une tête de gentille. On a l'impression que je sais exactement ce que je fais, je suis sérieuse, fiable, loyale, empathique, bienveillante, etc. Cependant, derrière ce masque se cache une toute autre personne.
Il était une fois, une jeune femme de 34 ans complètement perdue dans ses travers, dans son tourbillon d'émotions, de sentiment, dans sa forteresse de solitude. Une hypersensible qui le cache bien.
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