#rihours | Explore Tumblr Posts and Blogs

mainarawts · 4 years

Text

✨Qui suis-je "Vraiment" ?

Alors il y a plusieurs façons pour moi de décrire qui je suis; il y a la dimension spirituelle, et la dimension incarnée, là ici, sur cette bonne vieille Terre. Mais au final c'est la synthèse de ces deux aspects qui forme l'être que je suis. Vous comprendrez donc que je ne peux me présenter ou me décrire en faisant abstraction d’un de ces deux aspects.

Mais commençons

Je m’appelle Maïna ! Selon certaines sources, ce serait un prénom Breton et d’autres sources un prénom des îles. Mais les deux s’accordent pour dire que la signification désigne notre satellite « La Lune ». Pour la petite anecdote j’ai regardée les différents aspects de ce prénom (que j’ai choisi sans choisir...ça, c’est une autre histoire qui serait bien trop longue à raconter ici, je vous en parlerai après), et je suis vraiment restée bouche bée lorsque j’ai lue descriptif ; je vous met le lien ici pour celles ou ceux qui souhaitent le lire:

http://www.signification-prenom.com/prenom/prenom-MAINA.html

Tout collait parfaitement avec ce que je ressens en moi, c’est vraiment impressionnant.

Par contre ne comptez pas sur moi pour vous donnez mon ancien prénom de garçon. Je doute fort de toute façon que beaucoup de personne transgenre vous le donne dans la mesure ou à leur yeux, cela n’a jamais collé avec qui ils ou elles sont. Les seuls personnes à le connaître sont les personnes qui m’ont connues avant que je ne commence ma transition. Et je pense, du moins, qu’ils auront la décence de ne pas le dire, au pire je leurs redirai.

Je suis née le 13 octobre 1975 dans le Nord de la France à Lille. Je suis issue d’une famille tout à fait modeste...enfin du moins mes parents. Je n’ai pas vraiment eue une enfance et une adolescence très facile. Toute jeune, je me sentais tout à fait différente des autres sans réellement comprendre ce que je pouvais ressentir. Déjà à cette époque, je ne me sentais que très peu d’infinités avec les garçons et les filles ne voulaient pas que je sois elles (gros lapsus dans l'écriture ici c'est énorme je laisse), ou que je joue et partage leur monde, car j’étais dans un corps de garçon. Dès lors je ne savais pas vraiment ou pouvait bien être ma place. Je me suis à ce propos recemment souvenu que j'étais tromatisée d'aller à la piscine tout les vendredi, et cela du CE1 au CM2. Bien entendu moi-même, je ne comprennais pas pourquoi cela me mettais dans un tel état de panique intérieur. Mais, des souvenirs tout à fait refoulés me sont remontés. Déja, nous nous changions tous et toutes dans des vêstiaires commun. Et les sensations qui me sont recemment remontées, sont que je paniquais à l'idée de me changer avec les garçons. Et que lorsque je sortais assez rapidement des vestiaires, je voyais en face les filles qui s'attroupées et papottaient, je me souviens clairement maintenant que je me disais "Pourquoi je ne suis pas avec elle "? A dire vrai jusque l'âge de 8 ou 9 ans j'étais persuadées d'être une fille.

J’étais quelqu’un d’assez solitaire, et j’aimais m’isoler dans ma chambre, sans doute également par protection. Très jeune j’écoutais déjà beaucoup de musique.

A l’école ce n’était ni simple, ni facile, car une partie de moi s’y ennuyée profondément. Ceci dura de la petite école jusqu’au collège. Enfin je ne sais pas si je peux appelée cela le collège, puisque je me suis rapidement retrouvée en lycée technique, à aller faire l’idiote avec des câbles électriques , ou des machines usines, du moins pour moi c'était cela, puis je suis partie en école de force de ventes. Passé cette périodes, j’ai voulu essayé de rattraper un cursus supérieur par l’intermédiaire d’une Capacité de Droit à l’Université de Lille II. Mais cela a bien vite déraper lorsque je découvris dans le centre ville de Lille, Place Rihour le bar « Le Tudor Inn ». C’était un bar discothèque qui est rapidement devenu mon repère car je ne me sentais ni bien en cours ni bien chez mes parents. Il y avait dans ce bar, beaucoup de personnes atypique voir excentrique. Nous sommes en 1994 et la mode de la Deep House bâtait son plein. Tout les samedi à partir de 14h00 les festivités commençaient, pour généralement finir le soir...ou plutôt vers 1h00 du matin en discothèque, bien souvent Belgique, et souvent pour rentrer le Lundi matin… Mais bon je m’égare !

Quoi qu’il en soit j’ai fini comme Gogo Dancer au Tudor Inn. C’est là que j’ai découvert les joies d’un forme de transformisme. Mais comme j’étais assez perdue à l’époque, je ne savais plus vraiment ce qui me faisait vibrer ou non, j’étais plutôt dans une sorte de cherche d’acceptation des autres, et avec le recule je peux dire des femmes. Car en effet je n’avais que faire de la reconnaissance des hommes, je recherchais avant tout celle des femme. C’est d’ailleurs à elles que je me suis toujours comparée. J’aurai voulu à l’époque être Pat Benatar , Alannah Myles ou Johann Jett. D’ailleurs en y repensant cela n’a rien à voir mais dans les années 80 le premier groupe dont j’étais fan c’était Indochine, et je vous le donne dans le mille avec l’album 3eme Sexe, comme quoi ^^ !

Je ne vais pas parler ici des mes relations sexuelles ou sentimentales trop longement, car cela ressemblerait vite à un roman dramatique. Néanmoins je ce que je peux en dire ici, c’est que sexuellement par exemple je ne réagissait pas comme la plupart des hommes. Je me sentais frustrée d’être dans cette situation d’homme qui doit faire l’amour et la nana, alors que je voulais que l’on me fasse l’amour. Dans cette position "L'homme propose la femme dispose". J’ai bien pensée très longtemps être gay passif, et j’ai d’ailleurs eue des aventure sexuelle avec les hommes, mais cela n’allait pas, quelque chose ne collait pas. Et non, puisque mon problème n’a jamais été de l’ordre de l’orientation sexuelle, mais d’identité de genre. Et sexuellement j’avoue être toujours attirée par les femmes. Ce qui pour l’instant fait de moi une lesbienne... hahahaha ! Je ne dis pas que cela restera comme ça toute ma vie, dans la mesure ou le changement hormonale peut provoquer des inversions. Car il ne vaut pas s’en cacher, une certaine partie de l’attirance vient des hormones, mais ce n’est qu’un aspect. Je fais une parenthèse, pour sauter directement en 2015, ou j'habitais à l'époque à Foix en Ariège. A cette époque j'ai par l'entremise d'un ami, rencontrée une jeune femme qiu m'a complètement faite perdre les pédales. Je ne comprennais pas pourquoi jétais totalement subjuguée par elle, c'était à la limite de l'envoutement. Mais encore une fois, j'ai il y a quelques temps, encore, comprise ce qui s'est passé; ce ne l'est pas tant que j'étais amoureuse, mais plutôt que je voulais être elle. Je me souviens être en pleur dans mon appartement en trin d'urler << Je veux qu'elle me rende ce qu'elle m'a volée !>>. En me remémorant ce passage, un ensemble de souvenir rejaillient, et comprennant pourquoi j'étais autant accrochée à mes copines au points de pas vivre ma vie mais la leur. Cétait une façon pour moi d'être elles, une femme. Notamment se souvenir d'avec une de mes ex, ma première vie de couple en 96-97, elle me trompait, et un jour je lui disais << t'as pas le droit, c'est à moi !!>>, en touchant son corps.

Ne trouvant que peux de repères dans mon quotidien je me suis rapidement réfugiée dans une sorte de spiritualité. En effet déjà adolescente, je voyais pas mal de choses. Je voyais des choses chez les personnes ; on pouvait me donner l’objet d’une personne pour que je vois des choses d’elle, de son vécue.

Tout cela a commencé vraiment après ma 1ère crise d’épilepsie, je me suis retrouvée au dessus de mon corps, sans comprendre ce qui se passé. Je vous épargne les détails, mais rapidement je me suis dit, c’est quoi être vivante ? C’est quoi être morte ? C’est quoi la vie? c’est quoi avoir un corps ?

J’ai été en traitement jusque l’âge de 18 ans environ. C’est une période qui m’a beaucoup affectée, car shootée par tout ces médicaments, je ressemblais plus à une ombre qu’autre chose. Au final c'est mes parents qui aurait dû aller voir un psy, plutôt que de m'y envoyer dès l'âge de 9 ans.

J’ai donc commencée à m’intéresser au Bouddhisme que j’essayais au mieux de pratiquer durant 2 ou 3 ans. Mais j’ai laissé tomber. Encore une fois je ne savais pas pourquoi mais un truc me dérangée.

Courant fin 1999 ma mère est décédée. Bien que je m’y étais préparée d’une certaine façon, car déjà à table lorsque que je la voyais tousser, je savais au fond de moi quelle n’en avait plus pour longtemps. Je voyais des imagesd'ell décédée. Après quelle soit décédée, cela allé encore pire qu’avant avec mon père et il me mise à la porte. Je me suis donc retrouvée à vivre comme je pouvais, pour me retrouver ensuite en Bretagne à Rennes. Là je me suis rapidement retrouvée dans le milieu LGBT, travaillant comme barman(aid) dans un bar gay-lesbien. J’ai eue énormément de copine lesbienne, et étrangement je me sentais avoir un lien de familiarité avec elles. Aujourd’hui bien sur je comprends pourquoi. Mais en soi, le milieu LGBT m’a toujours beaucoup fatiguée, sans doute par toutes les histoires prise de tête que j’ai pu constater. J’ai par la suite j'ai rencontré une jeune femme bien plus jeune que moi et nous avons vécu ensemble 3 années, mais là encore des choses n’allaient pas, et durant cette période j’ai rencontré une autre jeune femme dont j’étais très éprise. Mais étrangement à son contacte j’allais de plus en plus au contacte de mon féminin, et je commencais très vite à m’habiller de plus en plus femme. Cela n’a pas duré entre nous mais j’ai commencé une première transition à cette époque. J’avoue que je ne savais même pas pourquoi je faisais cela. En y repensant je n’avais pas complètement pris conscience que cela devait être mon chemin qui revient d’ailleurs aujourd’hui. Quand j’y pense j’avais même trouvé sur Nantes une endocrinologue, qui pouvait me prescrire ma prise d’hormone sans passer par deux années interminable devant un psy, (je suis en trin de faire des recherche pour la retrouver). Et là, je ne sais pas trop ce qui s’est passé, j’ai arrêté, la veille du début de mon traitement. A l’époque je travaillais dans une petite entreprise de peinture sur Rennes, j’étais apprentie. Je dois dire que cela me plaisait beaucoup, bien que cela manqué selon moi d’une certaine sensibilité dans ce cadre de travail. Je me suis par la suite mise à mon compte, et cela fonctionnait très bien. Et absorbée par mon travail je ne pensais plus du tout à moi...enfin je dirais aujourd’hui que j’étouffais bien tout ça . Mais avec le recule, je pense que je n'ai pas continuée à l'époque car c'était un trop grand saut dans l'inconnu pour moi.

Il faut ici que j’ouvre une parenthèse importante dans cette chronologie. Car durant cette période de quelques mois après ces premiers pas ratés dans cette première transition, il m’est arrivée un drôle d’évènement. Mais laissez moi vous expliquer ; Ce que je m’apprête à vous narrez ici est une expérience vécu il y a quelques années. En 2006 pour être exacte. Celle-ci en amena d’autres. Bien que moins perturbantes pour moi à l’époque, elles restent incroyables dans une certaine mesure. Mais commençons par la première.

Allongée un soir dans mon canapé, je somnolais. Un état que je défini entre deux eaux, entre le réveille et sommeil. Lors de cet entre deux, je vis un cercle constitué de douze pierres (Minéraux) plus une au centre de ce cercle, dans lequel la personne assise direction regard vers le nord se devait de tenir dans les paumes de la main la pierre en forme de pyramide. Je vis également des écritures sous chaque pierre. Ne sachant trop vraiment pourquoi, je me suis redressé brusquement, et saisis rapidement une feuilles et un crayon afin de retranscrire ce que j’avais vu.

J’ai laissé cela ensuite de coté puis suis parti me coucher. Mais je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Je me suis alors dit que j’irai voir en ville le lendemain si je peux trouver ces pierres, ou savoir tout du moins si elles existent.

Après ma journée de travail classique, je me rendis après mon travail dans un magasin de minéraux et montrais la feuille avec les noms à la personne de la boutique. A part des noms que j’avais écorchées, le vendeur rectifie les noms. Par exemple « Apolilite devint Apophylite » « Crinopras devint Chrysoprase » et ainsi de suite. Pour afin finalement par toutes me les trouver. Je dois dire que le vendeur fût bien content de ma visite, car bien que certaines soient financièrement accessibles, d’autres n’étaient pas vraiment données. Mais qu’importe je les prises, et rentrais chez moi. Je pris un café et décidais bien vite de placer les pierres comme présentés sur le schéma. Je me mise au centre du cercle, le plus au centre possible. Mon regard faisait face à mon mur de salon. A ma droite mon bureau collé au mur que je regardais, à ma gauche mon meuble avec ma chaîne Hi-fi qui passé de la musique. Encore à ma gauche sur l’autre mur l’ouverture de la porte qui donnait sur le couloir d’entrée. Et derrière moi le mur de salon avec un grand canapé, ainsi qu’un plus petit sur ma gauche. Je vous raconte ces détails sur mon salon car c’est important pour la compréhension de la suite et facilité la visualisation de mon récit.

Mais continuons! J’étais donc placée au centre du cercle, une musique douce passée. Je pris la pierre d’Apophylite qui possède une forme proche d’une pyramide. Naturellement je fermais alors les yeux. Soudain au bout de quelques minutes j’eus l’impression de voir dans la pièce. Ce qui me surpris car j’étais persuadée d’avoir les yeux fermés. Je décidais alors avec ma mains droite de regarder si j’avais bien les yeux fermés en voulant me toucher les paupières, mais je vis alors ma main s’approcher de mes yeux. J’ai même un instant cru que j’allais me mettre les doigts dans l’œil. Mais non, mes paupières étaient belles et bien fermées.

Soudain j’entendais la musique devenir de plus en plus faible, comme si elle s’éloignait. Pouvant voir autour de moi, je pouvais clairement distinguer le vu-mètre de la chaîne hi-fi monter et descendre comme si la musique continuait bien de se diffuser. Je commençais à percevoir comme des sortes de paillettes dorées dans l’aire. Je regardais autour de moi et vis que la pièce en était remplit avec également une sorte de bleu électrique très intense, comme le bleu de la foudre. Le regard... (afin je ne sais pas si je peux aujourd’hui appeler cela le regard) tourné sur ma droite vers mon autre mure, j’ai alors était prise d’une sensation étrange, j’ai rapidement tournée la tête vers l’ouverture de la porte qui mène au couloir d’entrée. C’est la que je vis une personne, d’apparence féminine l’ épaule droite appuyé au montant intérieur de la porte. Je fus surprise mais étonnamment pas dans la peur. Elle était assez grande puisque le haut de sa tête touché le haut du montant intérieur de la porte. Je dirais qu’elle devait facilement faire deux mètre dix. Une allure qui lui donnait beaucoup de grâce. Elle portait un ensemble robe tunique d’une pièce dans une matière proche du lins mais avec des reflets bleutés couleur ciel qui descendait un peu plus haut que les chevilles. Cela m’a tout de suite fait penser ces tunique que l’on peut voir dans certains péplum. Mais ce qui m’a surtout frappée c’est son visage. Des traits assez anguleux, avec une large bouche. Mais le plus surprenant étaient ses yeux! Des yeux deux fois plus grands que la moyenne, avec des pupilles d’un bleu électrique d’une profondeur incroyable. Et chose surprenante, là ou nous, nous avons la pupille parfaitement délimité par un trait, chez elle non, le bleu continuait de se dégrader dans le blanc du reste le œil. Je n’oublierai jamais ce regard. Elle avait également une abondante chevelure brune avec des reflets blancs dedans. Je ne saurais d’ailleurs dire si c’est le brun qui possédait des reflets ou le blanc qui possédait des reflets brun.

Elle était là, sans rien dire à me regarder fixement, tout en arborant un sourire, de son visage à la couleur pâle avec dedans des aspects un peu grisé et bleuté.

Lorsque pour une raison que je suis bien incapable d’expliquer je me retournais alors vers mes canapés, et vis dans le grand canapé deux hommes, eux également vêtu d’une tuniques assez similaire, avec des cheveux brun ondulé mi-long jusqu’au épaules et une barbe. Dans le deuxième canapé plus petit, un homme plus jeune avec sur ses genoux, une très jeune femme dont le bras gauche entourait le coup par derrière de celui-ci. Mais tous me souriaient! Je pouvais sentir un amour incroyable se dégager d’eux. Je n’ai jamais ressentis cela peut-être à part lorsque l’on est amoureux transit.

Je retournais alors la tête vers la femme...enfin ce qui me semble être une femme, mais je ne la vis plus. Lorsque j’ai soudain très nettement je sentie sa main… ce que je suppose être sa main, se poser sur mon épaule droite, et au même instant j’entendis dans ma tête « Maïna », je me retournais alors brusquement mais ne vis personne. Je ne vis d’ailleurs plus personnes dans la pièce. Je restais là, avec cette incroyable sensation de chaleur, de paix.

J’ai retournée la tête vers mon mur nord, très rapidement j’ai commençais à entendre la musique de ma chaîne faire son retour, pour me retrouver tout aussi rapidement dans le noir de mes yeux fermés.

J’ai ouvert les yeux et suis restée comme ça quelques instant, à la fois surprise, et totalement interloqué.

Je me suis relevée, puis suis partie prendre un verre d’eau dans la cuisine.

En revanche, ce qui m’a vraiment fait halluciner c’est lorsque que j’ai regardée l’heure. Il était presque une heure et demi du matin, alors que je suis sur de mettre placée au centre du cercle vers dix neuf heures. Je crois que c’est ça qui m’a vraiment fait me poser des questions. Mon esprit rationnel n’y entendait rien.

Les jours qui ont suivi je n’ai pas très bien dormi, je repassais tout cela dans ma tête, en espérant trouver une explication logique et rationnel. J’avais également l’impression que l’on avait placé quelque chose en moi, depuis l’instant ou cette main s’était posée sur mon épaule. Et ce nom, car pour moi c’est un nom, me revenait régulièrement en tête

Lorsque je repense à tout cela j’avoue avoir un sentiment de nostalgie. Jamais à cet instant je n’ai ressenti un tel sentiment de paix en moi.

Un jour j’ai voulu retenter l’expérience, mais impossible de remettre la mais sur le schéma que j’avais et jamais je ne me suis complètement souvenu de l’ordre dans lequel placer les pierres.

Je ressens encore aujourd’hui un grand sentiment de frustration de ne pouvoir refaire correctement cette expérience.

Les jours ont passés je suis revenu à une vie dirons nous standard. Quoi que je me suis rapidement mis à m’intéresser de plus en plus aux pierres et aux minéraux, pour finalement prendre des formations en lithothérapie et donner moi-même par la suite. Et enfin avec les années thérapeute énergéticienne.

Ce que je viens de vous décrire, est la retranscription d’un autre blog dans lequel j’ai écrit cela. Un autre blog que je tiens, mais qui est plus orienté spiritualité, énergie…

Ce que je peux poser aujourd’hui par écrit ce sont beaucoup de grosses prises de conscience, avec un effet de synchronicité de choses du présent et de mon passé, qui me permettent de comprendre pourquoi j’en suis là aujourd’hui à repprendre cette transition, afin de devenir ou plutôt d’être ce que j’ai toujours été au fond de moi, « Une Femme »! C’est mon interprétation bien sur, mais lorsque je repense à cette évènement insolite dans mon appartement Rennais, les personnages correspondent à différentes périodes ou étapes de ma vie. Actuellement je pense que je suis à l’étape des deux personnes, le jeune homme et la jeune femme, qui symbolise la transition. Pour finir afin par être cette femme « Maïna ». Bien sur certaines personnes trouverons sans doute ça très alambiqué, mais l’important que cela raisonne en moi aujourd’hui. J’ai également placée trop d’analyse et de mentale sur ce que j’ai été et suis. Aujourd’hui il est grand temps pour moi d’aller vers ce qui résonne en moi au-delà de toutes analyse et mentalisation. Tout ce que je sais c’est que lorsque que je regarde cette photo de moi placé en haut de mon blog, j’ai les larmes qui me montent. J’ai l’impression de me voir, de me reconnaître pour la première fois. Bien sur cette photo n’est pas qui je suis physiquement encore pour l’instant, puisque c’est une photo FaceApp. Néanmoins c’est un résultat assez proche de ce que cela devrait donner, dans la mesure ou l’IA qui génère cette transformation ne se trompe que de 10%. Ici mes lèvres sont un peu plus charnues que ce que j’ai actuellement. Mais pour le reste c’est assez vrai.

J’avoue pour l’instant ne pas avoir envie de mettre une photo de moi avec mon physique actuelle. J’ai déjà tellement de plus en plus de mal à me voir devant le miroir j’ai pas très envie de l’exposé sur mon blog. En revanche des photos de moi en ayant commencée mon traitement, et afin de garder la trame évolutive oui sans doute.

En tout cas j’arrive aujourd’hui à comprendre la trame de ma vie, ce que j’ai vécue, et pourquoi je l’ai vécue. Comment j'ai pu me faire du mal. Pourquoi cette culpabilité, le fait de n'avoir jamais pu rien faire entre parenthèse de ma vie, de mettre autant négligée, de ne pas prendre soin de moi et de mon corps. Certaines personnes transgenre qui font se parcours de transition, ne se rendent peut être pas compte, c’est que cela va au-delà du simple aspect physique, il y a également une démarche consciente ou inconsciente très spirituelle, car on touche ici au fondement même de l’existence. Sur qu’est ce que la pensée binaire, ternaire. Que veut dire avoir un corps !? Les habitudes du pronom "il ou elle" sont telles des choses prédéterminées ou innées, ou juste des constructions mentale au travers de la matrice sociale ?! Si depuis la plus tendre enfance à une femme ou un homme, vous lui assénez au travers de l’éducation que seul le pronom "Il ou Elle" existe, le cerveau se construira ainsi. Mais jamais le mental n’a constitué qui nous sommes au fond. Et cela aucune norme sociale, aucune autres personnes que vous, que moi ne peut le savoir. Seul chacun(e) au fond de lui-même peut savoir qui il ou elle est.

✨𝓜𝓪𝓲̈𝓷𝓪✨

#MaïnaRaw JournalDuneFemmeTransgenre Journal

1 note · View note