Tumgik
#rencontre incongru
multivercity · 5 months
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Alicent : You need to react when people cry.
Melina : I did, I rolled my eyes...
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swedesinstockholm · 8 months
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8 juillet
je me demande, en pourcentage, combien de mes pensées ont un rapport avec le monde virtuel par rapport au monde monde. j'espère que c'est pas plus.
bonne grosse soirée de merde à regarder schitt’s creek affalée sur le canapé au lieu d’aller rejoindre shariel au karaoké comme on avait décidé hier soir, mais 1. pour me faire sortir de la maison après dix heures il faut un cas de force majeure et 2. j’avais peur. hier soir je fanfaronnais mais j’avais oublié que malgré mes récents progrès, j’étais toujours moi. et pourtant, sortir au bar à karaoké aurait été la meilleure chose à faire pour noyer mon chagrin revenu me heurter de plein fouet cet après-midi, assaillie par la maudite icône bleue électrique avec les petits trucs qui ressemblent à des churros au milieu de r. sur instagram. elle me hante. je vais écrire un poème sur les photos de profil d’instagram, c’est un gros sujet. dès que je vois un truc vaguement bleu électrique dans mon champ de vision mon cerveau crie R.! j'ai l'impression de devenir folle.
à défaut du karaoké avec shariel j’ai regardé une discussion de laura vazquez avec un artiste qui s’appelle françois durif qui lui raconte sa rencontre avec gaëlle obiégly dans un café parisien, avant qu'il parte en résidence à la villa médicis. il parle de sa façon d’être attentive, de son phrasé, de sa voix, il dit que quand tu lui parles, ou même quand tu la lis, elle te réanime quelque chose, qu’elle a une telle vivacité d’esprit, qu’elle accorde une telle attention aux êtres animés et inanimés que tout fait signe, que tout fait récit. (je cite) il dit que quand il l’a quittée, il était heureux heureux heureux. il l’a dit trois fois. elle lui a dit que son existence était une source de joie. je me suis demandé si quelqu’un avait déjà pensé ça à mon sujet, après m’avoir rencontrée. quand il a eu fini les beaux arts, il a travaillé pour un service de pompes funèbres parce que son bilan de compétences lui avait indiqué que c'était la voie à suivre et parce qu'il voulait pas être tributaire de son travail d’artiste pour gagner sa vie. il disait que pour la première fois de sa vie, il s’était senti à sa place, que ça l’avait redressé et que ça lui avait donné goût à la vie. est-ce que je devrais faire un bilan de compétences? est-ce que c'est ça la clé pour trouver ma place dans le monde?
9 juillet
j'ai recommencé à penser à cette phrase que j’avais lue sur la page wikipedia de sophie calle un jour qui disait: elle est partie à new york pour sublimer sa douleur et je me dis que j’ai loupé une occasion de faire un truc plus radical pour échapper à la douleur de mon coeur brisé. rester enfermée à la maison à scroller ig n’est sans doute pas la stratégie la plus efficace. vendredi soir à la kulturfabrik j’étais absolument pas intéressée par les filles de nouveau, mon homosexualité est cassée, zéro trace de sentiment d’appartenance à la communauté queer. bon, quand shariel a commencé à discuter avec le seul couple hétéro de la soirée qui était également le plus horripilant, je me suis quand même dit putain comment je fais pour toujours me retrouver avec les gens les moins queer du monde? j’étais littéralement à une soirée de la pride. je l’avais invitée à venir avec moi voir la perf de r22. même si j’apprécie leur engagement politique, sur un plan artistique on a toutes les deux trouvé ça cringe et pas drôle et on a décidé qu’on pouvait faire mieux. même si on arrivera jamais à travailler ensemble parce qu’on est toutes les deux obsédées par nous-mêmes, persuadées d’être des stars au potentiel inexploité, ce qui nous mènera probablement nulle part. quand je parle de mes ambitions de performeuse à des gens comme shariel, débordants de charisme et d’exubérance, des soleils qui attirent la lumière et charment tout le monde avec leur énergie chaude, j’ai toujours peur de paraître complètement incongrue, avec ma personnalité de timide, de réservée, d’effacée. ma personnalité de trou. comment un trou peut attraper la lumière? je suis un trou, elle est un soleil, et pourtant on veut la même chose. mais au moins j’arrive à le dire maintenant. même si je me sens incongrue quand je le dis. tant pis. j’en ai marre de ce stupide concept de timidité, ça vient d’où cette ineptie? j'ai envie de bannir ce mot de mon vocabulaire, il m’encombre et ne sert à rien. je suis pas timide, je suis juste moi.
après on a vu un show de drag queens un peu moyen et une fille a fait une danse sexy triste avec un coeur en laine rouge qui se détricote pour parler de son coeur brisé et j’ai shazamé la chanson parce qu’elle était triste et la femme à côté de moi a pris une photo de mon shazam parce qu’elle était sûrement triste, elle aussi. ça m’a rappelé r. qui shazamait toutes les chansons à la soirée où on est allés et quand il les shazamait pas il me demandait et c’était moi son shazam et j’espérais secrètement qu’il soit impressionné par ma culture musicale encyclopédique. y compris mourir demain de natasha st. pier et pascal obispo qu’on a chanté ensemble en se regardant dans les yeux comme si on devait vraiment mourir demain.
11 juillet
r. m’a raconté qu’il avait fait une performance avec gaëlle obiégly et un autre écrivain y a quelques années, avec son groupe de l’époque, et j’arrive pas à y croire. je l’ai raconté à n. et elle a dit wow the universe is a bitch. je lui ai demandé s’il avait discuté avec elle et il a dit que non parce qu’elle était timide, mais il disait qu'il l'avait trouvée très drôle, et je me suis demandé s’il avait fait une corrélation avec moi. je me suis demandé si moi aussi je le rendais heureux heureux heureux mais de manière platonique, comme gaëlle obiégly rend françois durif heureux heureux heureux, de manière platonique.
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 4 (2/2)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour la dream team, j’espère que vous allez bien ! Aujourd’hui, on repart sur la lecture du chapitre 4 de Tara Duncan 10 : Dragons contre démons !
Dans la première partie du chapitre, Moineau expliquait à Tara qu’elle était fiancée, elles se rendaient à une réception où elles faisaient la rencontre d’un certain Glubl, et Safir Dragosh le vampyr venait de s’en aller après un mystérieux échange avec notre blonde à mèche blanche.
Continuons ! :’D
Quelques heures plus tard, donc, Moineau et Tara sont sur le chemin du retour. Elles discutent des Diseurs de vérité, et Tara, encore influencée par les restes de Dark Tara, se dit qu'exploiter les plantes télépathes pourrait lui permettre de diriger Autremonde.
« Ils n’étaient que ceux qui révélaient la vérité, sans juger, sans condamner. Cela faisait d’eux des êtres très précieux et la principale ressource exportable de leur planète glaciale. Moineau en avait parlé avec Tara, qu’une idée incongrue avait traversée alors qu’elle écoutait son amie. La jeune fille blonde avait songé que des gens... OK, des végétaux, capables de lire les pensées de tout le monde, détenaient sans doute de dangereux secrets. Si elle était quelqu’un de tordu (OK, elle était devenue tordue à cause de cette planète) elle enlèverait les dirigeants de la planète, qui étaient sans défense contre la magie ou les armes, et obligerait les Diseurs à lui obéir en lui révélant tout ce dont elle pourrait avoir besoin pour diriger le monde. »
Déjà, ça me paraît un peu couillon. Je sais que madame S.A.M. s’en fiche du lore étendu, mais ses petites plantes vertes télépathes, si tentantes à exploiter, ont probablement un système de défense pour contrer ce genre de tentatives, non ? Des assassins à leur service ? Une procédure pour éliminer toute personne pouvant développer ce genre de pensée ? Vous ne croyez pas que voir ça serait plus intéressant que de se dire tout de suite que ramasser les Diseurs de Vérité serait du gâteau ? Ça paraît débile et ce sera peut-être expliqué plus tard, mais le fait que Tara “Mastermind” Duncan ne l’envisage pas un seul instant est grotesque.
(Bon je parle de la meuf qui théorise sur le fait que sa meilleure pote est enceinte parce qu’elle pleure, mais c’est pas le sujet.)
Puis bon, ensuite, Tara a, je cite, “un mince sourire” en songeant à ça. Je ne sais pas ce qui te fait sourire, Tara. L’entité qui t’a contrôlé menace de revenir, et toi tu souris ? L’entité qui t’amène à t’éloigner de tes meilleurs potes et seuls supports émotionnels, parce que tu as peur qu’elle les attaque ? Ah oui, et comble du pittoresque, il y a visiblement des résidus de ladite entité en toi, et elle est prête à s’en prendre à un peuple pacifiste pour ton propre intérêt.
Le fait qu’elle se donne l’impression d’avoir le contrôle et qu’elle réagit de façon ultra détendue m’agace. Après, on parle toujours de la meuf qui exploite les objets démoniaques. La seule chose qui devrait me surprendre là-dedans est qu’elle pense que vouloir exploiter les Diseurs relève de la volonté de Dark Tara.
«— Ouf ! fit-elle, dès que la porte de la suite se fut refermée sur les cohortes de courtisans qui les suivaient, dans l’attente d’obtenir quelque chose d’elle, je n’en peux plus. Bon sang ! Tout cela m’ennuie tellement que j’ai presque envie de...
— Stop ! [...] Tu allais dire que tu avais « presque envie d’une bonne bagarre », n’est-ce pas ?
— Euh oui, enfin, à peu près, pourquoi ?
— Parce qu’avec toi j’ai remarqué que les choses se réalisaient un peu trop souvent. Et particulièrement ce que tu souhaitais. Donc, si cela ne te dérange pas, nous allons éviter tous les « j’aimerais bien une bonne bagarre » ou les « bon sang, ce que nos périlleuses aventures me manquent » ou encore « je ne sais pas ce que je donnerais pour une bonne petite trahison ». »
rtbhitubhnsuinoushg^soçUUIBGRBGUISGH
QUITTE CE TON DETENDU TOUT DE SUITE.
J’EN AI MARRE.
Tara, tu croules sous les prétendants, ta planète est menacée par les démons, tu vis une situation stressante depuis des semaines avec les objets démoniaques et tu éloignes prétendument tes amis de toi, sans parler de ton triangle amoureux à la con avec lequel tu as probablement fort à faire. Si tu veux t’encombrer d’une bagarre pour enrichir ton quotidien, c’est soit que tu es inconsciente, soit que tu veux fuir tes responsabilités, soit que tu es complètement maso, soit que ce livre est écrit avec des moufles.
Dans tous les cas, ça n’a pas lieu d’être.
« Tara ouvrait la bouche pour protester, lorsque soudain la porte claqua, les faisant sursauter toutes les deux, ainsi que les meubles de la pièce. Mourmur, le grand-oncle inventeur et très agité de Tara, surgit, les cheveux formant une sorte d’auréole blanche autour de la tête, le regard furieux.
— Tara ! hurla-t-il. Nous avons été trahis !
Moineau et Tara échangèrent un regard.
Moineau soupira. »
Et coupure.
Ah là là, Mourmur, ce cher Mourmur.
Jusque-là je n’ai pas pris la peine de parler en longueur des personnages de cette série. La raison principale est que je n’ai pas grand-chose à en dire. Je n’ai pas de feeling particulier avec les personnages principaux, et les personnages secondaires qui m'ont motivé à continuer la série jusque-là ne sont pas encore apparus.
Mais profitons de l’entrée en scène de Mourmur pour que je vous fasse une petite confidence...
J’aime bien Mourmur.
Bon, pas le personnage tel qu’il est apparu jusque-là : il est impiffable, mal écrit, les passages humoristiques à son propos sont désespérants et tout ce qui le distingue des autres personnages de la série repose sur le cliché éculé du savant fou doublé de celui du Gary Stu. C’est presque malheureux, parce qu’en soi, il avait tout le potentiel pour être mon personnage préféré.
C'est à cause du “potentiel”, justement, que je l’aime bien. Un scientifique plus porté sur la technique que sur la magie, un électron libre chaotique sur les bords, pas voué au combat, qui aurait pu explorer avec ses recherches toutes les limites de l’univers d’Autremonde, ça a de quoi me plaire. Surtout quand le personnage est âgé et qu’il a une histoire aussi compliquée que la sienne (enfermé pendant des années, a tué sa femme par accident...).
Vous me direz qu’il y avait déjà un personnage qui pouvait s’y apparenter : Cal, le Voleur, avait quelques caractéristiques similaires à celles de Mourmur au début de la série. Mais pour être sincère, voir ces traits-là dans un gamin de dix-sept ans… ça a tendance à m’insupporter. Ce n’est pas que je doute de l’existence de personnes de dix-sept ans douées, mais leur quantité dans les fictions me paraît proprement absurde et surreprésentée. Dans la littérature jeunesse, c’est en soi explicable : si tu veux créer un personnage auquel un jeune lecteur puisse s’attacher, autant lui donner un âge semblable au sien, ou pas trop lointain. Mais l’image du jeune homme/de la jeune femme doué(e), drôle, attirant(e), charismatique, aimé(e) par tout le monde… ça m’intéresse pas, en fait.
Déjà, parce que c’est le genre d’âge où on manque souvent de confiance, où on est encore beaucoup mené par la vie, où nos possibilités sont restreintes par les adultes. Et au lieu de parler de toutes ces choses, qui sont pourtant des points d’appui essentiels dans le réalisme de personnages, pas mal d’auteurs choisissent d’en faire des mini adultes, parce que c’est plus simple. Si les livres de fantasy se passent dans des mondes très différents du nôtre, il n’empêche que les règles de réalisme telles que « les parents veillent sur leurs enfants jusqu’à ce qu’ils soient adultes » sont essentielles, un genre de base. Controverser ce lieu commun doit s’accompagner d’une explication.
Ensuite et surtout, ne pas faire d’un personnage quelqu’un d’absolument doué, drôle, charismatique et gentil permet du clash. Ça lui permet de se heurter à la vie, aux autres personnages, aux opinions différentes, c’est là qu’on est pris dans l’intrigue ! Ce personnage qui nous ressemble peut accomplir des choses, il faut juste qu’il prenne la bonne approche, et pour ça, il doit se développer au contact de son monde et de son entourage, qui lui apportent des choses et auxquels il apporte des choses en retour ! Voilà comment on rend des interactions et un univers immersifs!
Voilà, en substance, pourquoi je préfère que le personnage du scientifique chaotique et déchaîné soit laissé à un adulte, et en particulier à une personne âgée, plutôt qu’à un jeune homme.
Si le monde de Tara Duncan était retombé sur ses pieds, Mourmur aurait pu devenir tant de choses : Tara aurait pu espérer créer un lien avec lui, en vue de sa bonhommie apparente, tout ça pour se rendre compte que c’est voué à l’échec car il n’est pas empathique, et la replonger dans le schéma de relation distante qu’elle a vécu avec Isabella et Lisbeth. Il aurait pu être motivateur de scénario, en déblayant des choses grâce à ses découvertes. Il aurait pu provoquer un accident grave plongeant l’univers d’Autremonde dans un état changé. Il aurait pu creuser un lien avec Fabrice, jeune homme perdu et plongé dans les recherches, par leur lien plus diminué à la magie. Il aurait même pu être un traître !
Mais à la place, Mourmur est un comic relief qui fait exploser des trucs, et parfois un deus ex machina.
Un magnifique gâchis.
J’ai la certitude qu’il existe une version correcte de l’univers, où l’introduction de Mourmur dans le tome 8 aurait permis de ramener un vent de fraîcheur dans la série. Même si la diégèse s’entête à le peindre comme un génie, c’est de loin le Duncan le plus problématique et catastrophique qu’on a croisé jusque-là, Tara exceptée. Et justement ! Pourquoi ne pas entièrement exploiter le fait qu’une de ses inventions ait provoqué la mort de sa femme ? Pourquoi ne pas l’introduire comme un ancien scientifique ayant décidé de réprouver sa profession parce qu’il sait à quelle perte celle-ci a pu conduire ? Pourquoi ne pas jouer sur le contraste entre sa réputation de grand inventeur loufoque et une personnalité plus sombre liée à ce traumatisme ? Pourquoi ne pas créer un genre de clash avec Cal, qui a de l’intérêt pour la science, et voit pour la première fois quelqu’un avec un vécu scientifique rejeter ce qui est pour lui si utile et si bien ? Pourquoi ne pas faire réaliser à Tara, à travers cet élément perturbateur, que tous les membres de sa famille ne sont pas parfaits, et faire traverser à notre personnage principal une remise en question sur Lisbeth, Isabella, Manitou, Demiderus, elle-même ? Pourquoi ne pas faire faire à Tara l’effort d’aider son arrière-grand-oncle à y voir plus clair, quitte à devoir déterrer elle-même ce qu’il y a de moins glorieux dans l’histoire de sa famille ?
Mourmur me fascine. Je suis passionnée par ce personnage. Il est le conglomérat de tous les actes manqués de cette série, à mon sens. Il réunit tout le potentiel d’un personnage que j’aurais pu adorer, et madame S.A.M. se contente de faire le minimum quand il s’agit de lui. C'est incroyable.
Bref, c’était un très gros aparté, mais j’ai enfin pu donner mon opinion sur deux personnages de la série, c’est déjà ça !
Continuons : mon mal-exploité préféré continue son annonce tonitruante :
« Le vieux savant brandissait une fiole d’un liquide rougeâtre qui tournoyait follement au rythme de ses mouvements.
— J’en ai la preuve, cria-t-il ! Un crime contre l’Empire !
Il s’interrompit en voyant que les deux jeunes filles le regardaient d’un air effaré, mais sans bouger.
— J’aimerais bien, renifla-t-il, soudain plus calme, que lorsque je fais une entrée aussi spectaculaire, vous ayez au moins l’obligeance de réagir un peu. Ne serait-ce qu’en vous exclamant : « Non, c’est incroyable ! Que se passe-t-il ? C’est horrible ! Qui nous a trahis ? Pourquoi ? Comment ? »
— En fait, lui expliqua Tara paisiblement, les deux dernières entrées vraiment spectaculaires ont été un dragon qui a atterri dans ma suite en essayant de me tuer, puis des fantômes qui ont voulu manger tout le monde. Donc, cher Mourmur, vous ne m’en voudrez pas si je me sens un peu blasée en matière d’entrée spectaculaire...
Le vieux savant en resta bouche bée. Puis se ressaisit.
— Hummpph, fit-il, évidemment, j’ai de la concurrence. Bref, je disais donc... (Il prit une pose majestueuse.) Un crime a été commis contre l’Empire ! »
Eh, mais vous auriez pu l’écrire comme ça dès le début, en fait ! Je me sens dévalisée, là.
Dans les tomes 8 et 9, Mourmur est essentiellement décrit comme un grand mégalo irresponsable et imbu de lui-même qui ne se soucie pas du mal qu’il peut faire aux autres personnages, et qui est, somme toutes, assez antipathique et non-empathique envers les autres personnages. Chose qui aurait pu lui faire gagner des points sincères dans mon cœur si les autres personnages le traitaient comme il se doit, c’est-à-dire en l’envoyant se faire foutre et en restant à distance de lui. Il aurait eu ainsi des conséquences à son comportement pénible. En l’occurrence, à part les malheureux assistants qu’il accapare et qui se laissent marcher dessus, personne ne réagit sauf pour le traiter comme un génie. Les personnages acceptent cet être chaotique et complètement à côté de la plaque sans se poser de question et en s’impatientant à peine, alors que lui n’a aucune considération pour la sécurité et le bien-être d’autrui. Merde, même une militaire comme Heagle 5, la cheffe des Amazones, le trouve “drôle” et se laisse séduire par son tempérament de gamin de douze ans !
Dans la scène que je viens de retranscrire, certes il est loufoque et à côté de la plaque, mais ça reste dans le ton des bouquins, et au moins il me fait plus sourire ! Faire de lui un genre de Megamind, anti-héros imbu de lui-même qui ne voit pas à quel point l’effet qu’il essaie désespérément de produire ne fait pas le poids face à la réalité ! Et qu’il prenne ça comme un défi, qu’il fasse une “pose majestueuse”, ça je trouve ça drôle !
Bref, là pour moi la scène marche parce que Moineau et Tara étaient déjà d’humeur à se détendre avant que Mourmur ne débarque, donc sa présence n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe. Après, c’est aussi possible que je sois biaisée.
Bref, Mourmur leur assure qu’il a trouvé le coupable du crime, à savoir (drlllll roulements de tambour tension artificielle amenée par un personnage drllll) les vampyrs ! Qui auraient empoisonné l’Impératrice d’Omois !
Coupure de suspense pour rajouter une couche de suspense sur le suspense !!! Wouw !
Pardonnez mon enthousiasme, l’arrivée de l'autre abruti dans l’intrigue me redonne envie de vivre quand je lis ce bouquin.
Mourmur finit enfin par cracher les infos. Il se trouve que Lisbeth a été rendue stérile par un lent empoisonnement au sang d’une vampyr buveuse de sang humain (quand des vampyrs boivent du sang humain ils deviennent stériles, me demandez pas pourquoi).
Or, la seule personne correspondant à cette description à la connaissance de Tara et Moineau n’est autre que Selenba, la sidekick de Magister.
Donc la petite discussion bêbête de Moineau et Tara sur le fait d’être enceinte et la stérilité choisie était une exposition forcée par l’ “humour” pour amener ce sujet. Que c’était fin.
Ils se demandent donc ce qui peut bien motiver Magister à empoisonner Lisbeth et à l’empêcher d’avoir des héritiers, d’autant que la dernière injection en date remonte à quelques jours à peine.
« — Il veut le pouvoir, dit Mourmur. Peut-être espère-t-il monter sur le trône ? (Ah ouais, grand génie, hein. « Ce mec qui a essayé de monter sur le trône les dix derniers tomes voudrait-il par hasard monter sur le trône ? » BAH OUI.)
— Il a déjà essayé, répliqua Moineau. Par la guerre, lorsqu’il a tenté de faire abdiquer Lisbeth en cernant Tingapour avec sa fausse armée de démons, illusion que tu as réussi à dissiper (on dirait que le « tu » s’adresse à Mourmur alors qu’elle parle à Tara...), par les fantômes lorsqu’ils nous ont envahis, par la possession lorsqu’il s’est emparé du corps de Lisbeth. Cela ne peut fonctionner. Seuls les descendants de Demiderus peuvent monter sur le trône, c’est dans la Constitution. (Mais elle lui apprend ça à l’instant, à Mourmur ? Ça fait quand même deux tomes que le boug est là, vous lui aviez pas passé les infos ? Ou alors c’est de l’exposition forcée pour le tome. Moi je pense que c’est de l’exposition forcée pour le tome)
— Mais il s’en fiche de la Constitution, répondit Tara en s’asseyant avant que les fauteuils ne deviennent fous de frustration à force de la suivre. Lui, il voit le pouvoir, il prend le pouvoir. C’est aussi simple que ça. »
Cette conversation tourne en rond.
« Mourmur voulut s’asseoir à son tour et se retourna soudain, gêné par quelque chose dans son dos.
Tara et Moineau se relevèrent aussi sec. Horrifiées.
Parce que ce n’était pas le fauteuil, dont le dossier était lisse, qui le dérangeait.
C’étaient trois courtes flèches métalliques, plantées dans le dos de Mourmur. »
AH.
« Le savant se leva, un peu affolé, et se mit à tourner sur lui-même afin d’essayer de voir son dos.
— Ne bougez plus ! cria Tara. Laissez-nous regarder. »
Ah.
Mince, pendant deux secondes la tension brutale a très bien marché. Bon, d’autant plus sur moi : j’ai pas particulièrement envie que ma seule motivation à lire ces bouquins meure, et je me suis quand même vaguement attachée au vieux scientifique. Sauf que la suite dissipe la tension.
À la première lecture, je pensais que Mourmur venait de se recevoir des flèches dans le dos, mais en fait, il s'avère que celles-ci étaient plantées depuis le début de la scène dans sa combinaison. Et que personne ne l'avait remarqué jusque-là.
Débunkons.
Depuis le prologue, une menace pèse sur trois personnes. Ces trois personnes sont connues, elles ont été nommées, il s’agit de Robin, Cal et Tara. Jusque-là, les personnages ont traversé très peu de danger : Cal et Robin ont été dans une mission périlleuse, dont ils se sont sortis grâce à leur cohésion, et nous n’avons ensuite eu que deux tensions artificielles, au début des chapitres de Fafnir et de Tara. On est donc dans un début de roman tranquille, sans trop d’enjeu. Bien.
Là, un vrai danger apparaît. C’est d’autant plus traître que c’est en plein milieu d’une scène assez chill où les personnages discutent des petits complots habituels de Magister. Mourmur, qu’on n’a jamais vu exposé à un danger de mort – pas plus que les autres personnages, et pas de façon spécifique – s'avère avoir reçu des flèches dans le dos. Non seulement c’est une attaque qui a été discrète et probablement planifiée, non seulement elle ne paraît pas viser Tara, comme on pourrait s’y attendre, non seulement elle vise à la place une personne qui n’y était pas préparée, j'en veux pour preuve qu'il ne s'est rendu compte de l'attaque qu'a posteriori mais en plus de tout ça, Mourmur est un comic relief. L’exposer à un danger alerte le lecteur et perce la bulle de confort qui le protégeait.
Mais immédiatement après, on comprend que les flèches dans le dos de Mourmur sont aussi gênantes pour lui que des petites mouches qui te tournent autour de la tête.
Va falloir justifier d’avoir cassé une bonne scène potentielle pour ça.
« — Hum, ce n’est pas empoisonné. Ça, c’est bien. Et c’est un mélange d’acier et d’argent. Ce qui est vraiment très bizarre parce que l’argent est un métal mou, pas du tout pratique pour confectionner des flèches. Celle-ci a été tirée par une arbalète. À forte puissance de pénétration.
Elle fit le tour et se planta devant Mourmur.
— Vous n’avez senti aucun choc ni picotement ?
Mourmur secoua la tête.
— J’étais très préoccupé par cette histoire de sang, je n’ai pas prêté attention à ce qui se passait autour de moi. À un moment, j’ai bien eu l’impression d’être bousculé, mais la combinaison que je porte a été fabriquée pour me protéger des explosions de toutes sortes et à amortir les chocs. J’ai failli me changer avant de sortir du laboratoire, mais j’étais trop pressé, alors je suis venu comme ça. »
uqerfbeursgiyyvUYVUERIYGUEBYIBSGRV UFQYIUSFUJWGBSOV
*inspire*
C’est pas comme ça que tu écris une histoire.
Dans le tome précédent, il y a déjà eu un problème similaire. Bel, le Familier de Fafnir, s’est fait tuer par Magister tout ça pour revenir tout pimpant la seconde d’après. S’en est suivie une explication sur les démons écraseurs de chatons roses (la race dont Bel fait partie), qui a mené le Roi des Démons à rendre ceux-ci plus ou moins immortels.
Expliquer la présence d'un danger, sans indices préalables permettant au lecteur de comprendre la présence du danger et comment celui-ci a pu être évité, tout ça a posteriori, c’est pas très bon. Ça donne un sentiment d’incohérence vite ramassée pour être expliquée et de deus ex machina.
Une règle d’écriture est que pour tout paiement, il faut une préparation. Ça s’illustre avec la notion du « fusil de Tchekhov ». L’intitulé de la règle stipule que s’il y a un fusil dans une pièce de théâtre, il doit finir par être utilisé par les personnages.
À mon sens, ça s’applique moins dans l’univers des romans, car il est possible d’introduire un élément pour la seule esthétique ou la seule importance de l’émotion d’une scène ; mais la règle se tient. Si un élément narratif est introduit, on est en droit de se demander pourquoi il n’est pas réutilisé dans un contexte où il pourrait servir. Par exemple, pourquoi Tara ne réutilise pas la poubelle de Mourmur pour se débarrasser des objets démoniaques, dans ce tome. À l'inverse, si un élément arrive brusquement pour résoudre une scène, on est en droit de se demander d'où il sort, depuis quand il existe et pourquoi on n'en a pas entendu parler avant. Ici, c'est la combinaison protectrice de Mourmur qui fait office d'élément arrivant brusquement.
Bref, je digresse. Toujours est-il que là, on a différents problèmes.
1/ En retournant vérifier, il se trouve que oui, on sait dès le début de la scène que Mourmur porte une combinaison protectrice. Mais vous savez comment c’est écrit ?
« Mourmur était, comme d’habitude, échevelé, taché de partout et maculé de suie, dans sa combinaison bleue censée le protéger contre à peu près tout, mais qui avait l’air d’avoir sérieusement souffert. Ce qui était normal, la plus grande partie de ses inventions ayant, comme l’avait justement précisé Moineau, une fâcheuse tendance à exploser.
Le vieux savant brandissait une fiole d’un liquide rougeâtre qui tournoyait follement au rythme de ses mouvements. »
Alors déjà, je vois pas comment tu peux remarquer que la combinaison est abîmée sans t'apercevoir de la présence de flèches. Même si c'est dans son dos, personne ne lui a signalé pendant qu'il marchait qu'il s'était fait tirer dessus ? Non ?
Ensuite, l'info qu'il porte la combinaison arrive d'une manière un peu traître. C’est un élément de description à côté duquel on peut facilement passer. Surtout que dans la phrase où il est introduit, le rythme donne une lecture rapide qui ne permet pas de s’appuyer sur ce qu’on vient de lire.
Et en soi, ça ne me poserait pas de problème si madame S.A.M. jouait dessus : si au lieu de s’attendre à ce que les lecteurs aient saisi que Mourmur n’est pas en danger, elle faisait une coupure au moment de parler des flèches, le temps qu’on s’inquiète. On pourrait se demander, comme je l'ai fait, s'il ne venait pas de recevoir les flèches à l'instant. Ce serait le moment idéal pour qu’une rupture de scène se justifie. Là, elle enchaîne sur Tara qui réagit sereinement comme s’il venait de se faire piquer par un moustique.
Bref, c’est dommage, ç’aurait été le moment de faire une coupure de scène.
2/ Je n’ai pas souvenir d’avoir entendu beaucoup parler des combinaisons protectrices de Mourmur. Leur existence est vraisemblable, vu que oui, il a une forte propension à faire sauter ses équipements, mais vu que ceux autour de lui qui voient les choses exploser y survivent, je n’ai pas tendance à m’inquiéter de l’effet des explosions, quand je lis les scènes, perso. C’est l’équivalent d’un boom de cartoon laissant les persos avec de la suie sur le visage. C’est écrit comme ça, d’ailleurs. Donc la présence de combinaisons protectrices ne m’a pas marquée.
3/ Le fait que Mourmur, qui vient de manquer se faire tuer pour la première fois dans les bouquins, soit assez serein pour sortir une explication pour le lecteur, ça me rend folle. Je sais qu'il est à côté de la plaque, je sais qu'il est désormais loin du danger vu que le problème s'est passé quelques minutes avant, mais ça ne marche pas.
Imaginez deux minutes. Vous sortez d’une partie de paintball avec des amis, vous avez encore votre équipement sur vous, et soudain, vous entendez un bruit bizarre, comme un grand « pan ». Au même moment, vous avez l’impression que quelqu’un vous pousse au niveau de la tête, mais vu que vous heurtez un peu tout et n’importe quoi avec votre casque depuis que vous l’avez enfilé, vous vous posez pas de question. Vous continuez votre chemin pour retrouver des membres de votre famille qui vous attendaient sur le côté du terrain. Vous leur parlez de la partie, des points marqués, des erreurs. Et soudain, un de vos proches vous fixe, horrifié. Vous ne comprenez pas, vous retirez votre casque, et vous voyez, plantée à l’arrière, la relique encore fumante d’une balle de fusil.
Qu’est-ce que vous faites ?
Non, la bonne réponse, c’est que vous dites « Ah bah fort heureusement que j’ai pas retiré tout de suite mon casque en sortant du terrain, vous savez que l’achat d’une partie de paintball pour quatre personnes est à 200 euros le week-end ? C’est benef, non ? :D »
La scène devrait être écrite avec un décalage d'émotion d'histoire d'horreur, pas comme un truc tranquillou pilou. Si vous voulez un exemple d'histoire d'horreur où un personnage réalise en décalage à quel danger il a été exposé, je vous invite à jeter un œil à ce comic anglais d'Adam Ellis : The Hiker
Bref, c’est irritant de voir un potentiel de bonne scène partir en fumée. Mais n’est-ce pas l’histoire de la vie de Mourmur, finalement ?
Poursuivons.
« — Votre combinaison, Maître Duncan, vous a tout simplement sauvé la vie, annonça Moineau. Quelqu’un ne souhaite pas que vous parliez de l’empoisonnement à l’Impératrice. Et a tout fait pour que vos recherches disparaissent avec vous. (Ça sort d’où, ça ? De ce que je sache, le laboratoire de Mourmur n’a pas été détruit, pas à la connaissance des personnages, en tout cas.)
— Et ce quelqu’un, souligna Tara, pense que vous êtes un loup-garou. C’est le seul métal qui peut les tuer, en dehors de la décapita…
Elle s’interrompit net devant l’air gêné du savant qui regardait successivement en l’air, par terre et un peu partout sauf vers Tara. (j’adore quand des vieux types supposés être des génies se comportent comme s’ils avaient six ans et demi et venaient de voler des bonbons)
— Mourmur ?
— Hmmmm ?
— Qu’est-ce que vous avez fait ?
Mourmur se tortilla, puis soupira.
— Tu sais que je mène des expériences très dangereuses (DEPUIS QUAND ELLES SONT DANGEREUSES ? Chaque tome précédent, tout ce que fait Mourmur est traité de façon happy go lucky ! La seule fois où il a mis en danger quelqu’un, c’était quand sa femme est morte par sa faute ! Pourquoi ne penser à sa sécurité que maintenant ?). Je suis allé voir le président des loups, afin de lui expliquer que, pour le bien d’AutreMonde, il serait très dommage que mon génie s’éteigne dans une explosion. Je ne sais pas pourquoi, mais cela l’a fait beaucoup rire. Puis il a accédé à ma requête. Il m’a mordu.
Le vieux savant frissonna.
— Cela n’a pas été la partie la plus agréable du traitement. »
Deus ex machina bas du front, yada yada.
Eh, franchement, y a si peu à faire pour corriger tout ça, en plus.
Quand Tara et Moineau regardaient la pub pour le peuple des loups-garou sur les écrans de télécristaux, Tara aurait pu évoquer que Mourmur s’était rendu sur le Continent Interdit pour une raison qui lui échappait. Ça nous aurait permis d’être prêts à cette révélation. Là, on apprend en même temps que Tara que Mourmur est devenu un loup-garou, ce qui crée un décalage bizarre. En plus de ça, quelqu’un est au courant de la transformation de Mourmur, ce qui veut dire qu’il a été espionné par un ennemi, sans aucune raison apparente là encore.
Pour la blouse, j’en ai déjà parlé : faut le clarifier avant, et de manière plus explicite.
Bon, bref, Mourmur s’est fait mordre par prévention alors qu’il n’a jamais vraiment été en danger jusque-là, c’est débile, mais c’est tellement un génie qu’il a dû lire le scénario de l’histoire.
Tara, Moineau et Mourmur décident d’aller prévenir Lisbeth de ce qu’il se passe, Tara décommande tous ses rendez-vous avec le reste des prétendants, et c’est la fin du chapitre !
Celui-là était laborieux au début, mais l’arrivée de Mourmur m’a remis un petit coup d’enthousiasme. J’espère que la lecture sera restée plaisante malgré toutes mes digressions. Merci pour vos likes et vos quelques retours, les gens !
La prochaine fois, nous verrons Magister, dans un chapitre plus court que les autres, apparemment !
La bise !
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Rencontre incongrue avec un dragon chinois dans le quartier des Halles, Paris, février 2023.
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a-room-of-my-own · 1 year
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Bon, très bien, ça va, j'ai compris, d'accord, je me repens, je suis une pécheresse, je rampe, je me confis en dévotions, je suis contrite, j'ai le silice sous la main, j'ai enfin rEGARDÉ BRIDGERTON AU SECOURS JE N'ARRIVE PLUS À DÉCROCHER VENEZ ME CHERCHER
Objectivement, bon, c'est un peu concon quand même, hein, et si la couleur du casting ne me dérange pas tant que ça (ça manque d'Indiens et de Pakistanais, cela dit, on voit bien que c'est une production américaine) on y entr'aperçoit quelques menus anachronismes,
... mais ce truc est horriblement addictif ?!!?! J'ai interrompu le sixième épisode de la première saison uniquement parce qu'il était trois heures du matin (heure d'hiver), j'ai repris au petit-déjeuner ! Si j'essaie de donner du sens à tout ça (je suis une misérable junkie maintenant), je dirais que c'est parce que les personnages sont tous différents, avec des motivations surprenamment vraisemblables pour l'« époque », et qu'ils prennent des décisions cohérentes avec leur personnalité. Les femmes rencontrent de vrais obstacles historiques et n'ont pas des aspirations incongrues pour leur milieu. Les acteurs sont plutôt bons (le cul de Regé-Jean Page joue mieux que lui quelquefois mais qui s'en plaindra ? Pas moi) et le nombre d'épisodes relativement chiche limite un peu les rebondissements échevelés du genre. Bref, j'ai souvent du mal avec le Shondaland mais c'est... pas... mal... ? (Argh !)
Solidarité je suis passée par les 5 phases du deuil avant de me vautrer dans l'acceptation - et la contemplation de Regé-Jean - et j'ai tout bingé (y compris la saison 2).
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alite-pinguin · 3 months
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Rencontres Artistiques : Est-ce que la créativité est le secret des relations passionnées?
La créativité est une force motrice dans l’art, l’entreprise, et de manière plus surprenante, dans nos relations personnelles. Cette dernière affirmation peut vous sembler incongrue, cependant, c’est une réalité que nous allons explorer ensemble à travers ce voyage fascinant entre Paris, l’art, l’inspiration et la vie. L’art et la créativité : des liens indissociables L’art est un univers où la…
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yeong--hwa · 4 months
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La Vénus d'argent - Héléna Klotz
Ange déchu
Dans un vibrant éclat de néons, au cœur des tunnels nocturnes reliant la banlieue à La Défense, Victor Seguin façonne les contours évanescents de La Vénus d'argent, métaphore cinématographique de la célèbre icône rollsienne, la Spirit of Ecstasy. Notre vénus à nous, Jeanne, est incarnée par l'effervescente Claire Pommet. Elle émerge tel un astre errant, chevauchant un modeste scooter, l'allure libre. Comme Takeshi dans le tunnel hong-kongais de Fallen Angels, elle recherche sa liberté, avec une ambition différente : celle de filer vers les hautes sphères du monde financier parisien.
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Très tristement, et comme un obscur clin d'oeil au titre de Kar-wai, ce grandiose départ à l'esthétique splendide, s'échoue dès la quatrième coupe du film. Fallen Angel. Cette fracture qui surgit est symptomatique du film entier : de belles idées qui s'effritent sous des choix narratifs superficiels. Jeanne, qui doit se rendre à un entretien d'embauche, brise dans un geste énigmatique les vitrines d'une bijouterie pour s'approprier un modeste costume, une action incongrue face à l'évidence d'une alternative plus plausible. Cette dissonance, telle une rhapsodie absurde, s'étend au-delà, questionnant la crédibilité de chaque acte qui s'égrène à l'écran. La toile du récit se déchire ainsi davantage chaque fois que le scénario tente maladroitement d'ériger son arc, se révélant dans un manège nauséabond d'incohérences toutes de plus en plus flagrantes.
Cela aurait pu en être tout autrement : le premier geste incompressible de Jeanne aurait presque su s'évaporer lorsqu'on comprend qu'elle vient du monde d'en-dessous, issue d'une modeste famille logée dans une caserne de gendarmes. Les fulgurances électriques de la finance d'un côté, avec ses chiffres interminables, ses hauts-lieux de rencontres et ses dérives de richesse ; les péripéties terre-à-terre de la gendarmerie de l'autre, avec ses immeubles presque désuets, son monde clos, ses difficultés, bref, sa réalité crue. Et Pomme, incarnant un insouciant mais habile personnage, totalement irréel et donc cinématographique à souhait, prêt à en découdre. Tout semblait là réuni pour sculpter une bâtisse authentique et habile.
Mais il a fallu réduire toute l'ambition de cette fondation à néant, en érigeant sans cesse Jeanne au milieu d'événements impossibles, comme cette scène où, fraîchement diplômée de l'ESCP, et tandis que, stagiaire, elle sert du café dans un moyen fond d'investissement, elle façonne subitement un algorithme complexe d'un simple effleurement de doigt. Une symphonie improbable dans l'orchestration des possibles, s'éloignant des rythmes réalistes de la finance. On pourrait défendre que filmer les chiffres n'a jamais été chose simple : beaucoup se sont égarés en chemin. Mais dans Margin Call, une fiction pourtant, le jeune ingénieur financier qu'incarne Zachary Quinto, au parcours brillant, prend presque une nuit entière à reprendre les analyses de son chef pour remettre en cause un modèle financier complexe. Jeanne, La Vénus d'argent, modestement diplômée, trace un algorithme de trading automatisé performant en l'espace de quelques heures.
Bien loin est alors reléguée la promesse initiale, qui s'effiloche à toute vitesse dans les plis d'un scénario fragile, égaré dans les dédales de l'irréalité. C'est d'autant plus triste que l'art cinématographique demeure remarquable de bout en bout : la symétrie des architectures, les faces filmées bord-cadre, et l'opposition flagrante entre artifices grandiose des couleurs du côté du monde de la finance, contre réalisme terne du côté de la caserne de gendarmes, sont tout autant d'atouts perpétués par un montage lui-aussi correct. Pour faire un film, premièrement, une bonne histoire, deuxièmement, une bonne histoire, troisièmement, une bonne histoire. Jamais la citation de Clouzot n'a semble-t-il aussi bien été illustrée.
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Il faut dire que les veines tentatives d'à-côté sont aussi bâclées. Jeanne, trop immaculée dans son aisance, s'égare dans les méandres d'une réalité qu'elle peine à appréhender. Son éclat brille, mais ses failles se révèlent comme autant de constellations voilées, notamment lors de son inconfortable tentative de séduction d'une riche héritière pour lever des fonds, éclairant les fractures de son essence. Elle affirme à son boss être non genrée, comme les chiffres, et condamne dans des péripéties inutiles son ex-compagnon pour l'avoir forcée à l'acte. Plus tard, le film la fait revenir à ses côtés. Par quelle utilité ? À quoi diable sert ce personnage, sinon à donner à Jeanne la possibilité de trouver un nouveau regard, alors que le sien est autrement plus pertinent, plus complexe, et plus subtil ?
L'invraisemblance contamine même jusqu'aux décors mêmes, pourtant somptueux dans leurs états. Les opulents lieux filmés, comme la suite du Shangri-la, ne trouvent pas l'écho justifié dans les nuances évoquées, soulevant des interrogations sur la justesse de la représentation : si le n+1 de Jeanne semble être le grand patron des lieux, la réalité le foudroierait en poisson dans une moyenne marre, et il est peu probable qu'un tel homme puisse se loger en permanence dans une suite à 20 000 euros la nuit. Mais qu'importe, car La Vénus d'argent semble parfois vouloir s'incarner en illusionniste, vendeuse de Longines alors qu'elle pourrait simplement faire comme tout le monde : continuer à passer des entretiens.
C'est ainsi que la plume d'Helena Klotz, accompagnée de ses scénaristes égarés, se perd dans les méandres de l'incompréhension du monde de la finance, tachant la pureté du sujet par des éclats d'approximations. Cette lacune, comme une note dissonante, trouble l'harmonie de cette production, tandis que le cinéma français, dans un bal hésitant entre conscience et inertie, semble buter sur des thématiques maladroitement abordées, entre relations lacunaires et identités en quête de clarté. Critique ou soutien au monde frénétique du capital, le plus incroyable est qu'on ne sait pas où se situer, car le film se veut neutre de jugement. Il préfère initier des idées sans les approfondir, c'est bien plus confortable.
Un dernier espoir émerge néanmoins de cette mer d'inconstances : l'apparition éclairée de Mathieu Amalric en banquier d'affaires offre un contrepoint salvateur. Un éclair de lucidité, parmi les tumultes d'une narration défaillante, résonnant comme une poignée d'espoir dans ce panorama éclaté. La force indéniable de la caméra, capturant des entretiens d'embauche d'une surréaliste vérité, émerge comme un îlot de réalisme dans ce flot d'incohérences, suscitant une ambiguïté troublante, reflétant, peut-être, les tourments de ce monde financier impitoyable.
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christophe76460 · 4 months
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Or, voici que cette femme vint à sa rencontre, mise comme une prostituée et le cœur faux. Elle parlait fort et sans retenue, et ses pieds ne tenaient pas en place chez elle. Tantôt dans la rue, tantôt sur les places, elle faisait le guet à tous les carrefours (Proverbes 7:10-12).
Le portrait précis de cette femme montre bien qu’il s’agit d’une histoire vécue et que l’auteur la connaissait personnellement. Le texte dit littéralement qu’elle est gardée de cœur, c’est-à-dire qu’elle en est la maîtresse, ne l’ayant donné à personne et donc ne nourrissant que des sentiments hypocrites à l’égard de son mari et de ses amants. Son accoutrement séducteur façon Moulin Rouge, montre qu’elle était tombée au plus bas.
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Elle attrapa le jeune homme, l’embrassa et, le regardant droit dans les yeux, elle lui dit : J’avais à faire un sacrifice de reconnaissance, je viens, aujourd’hui même, de m’acquitter de mes vœux (Proverbes 7:13-14).
Lorsque les Israélites sacrifiaient un animal à l’Éternel, une part revenait aux prêtres et lorsque l’adorateur faisait un vœu, le reste devait être mangé le jour même. Donc, le jeune homme est convié à participer à un festin. Cette situation a un caractère très incongru au vu des agissements de cette femme séductrice.
Ça prouve aussi qu’à l’époque où cette histoire a été écrite, seule la lettre de la Loi était observée, et les offrandes revêtaient un caractère très profane.
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Voilà pourquoi je suis sortie à ta rencontre, je cherchais à te voir, et je t’ai trouvé. J’ai garni mon lit de couvertures et d’étoffes multicolores brodées en fils d’Égypte. J’ai parfumé mon lit de myrrhe, d’aloès et de cinnamome. Viens, grisons-nous d’amour jusqu’au matin, livrons-nous aux délices de la volupté (Proverbes 7:15-18).
Cher et prisé, le lin d’Égypte était un signe de richesse. Les trois aromates sont mentionnés avec d’autres dans un hymne à l’amour écrit par Salomon (Cantique 4:14). Ils étaient brûlés sur des brasiers et produisaient une épaisse fumée à laquelle on exposait les tissus qu’on voulait parfumer.
La myrrhe est la résine d’un arbuste qui pousse en Afrique orientale et en Arabie. C’était un des parfums les plus appréciés de l’Antiquité. On la transformait en petits-grains bruns, rouges ou jaunes plus ou moins transparents. Les Égyptiens s’en servaient pour embaumer les momies et dans leur culte religieux. Elle était encore utilisée au temps de Jésus (Jean 19:1).
L’aloès est le bois d’un arbre originaire de l’Inde et le cinnamome est l’écorce d’une espèce de laurier qu’on trouve dans le Saint-Esprit asiatique proche du camphrier.
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tdjrwc2023 · 6 months
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65. J+44 : le tour des Boks, des Anglais ou du cher BOK (Ben O'Keefe)
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La pilule est amère à plusieurs titres. Une demie-finale de Coupe du Monde au stade de France sans notre équipe nationale est incongrue. On y croyait dur comme l'acier de l'épée. Une demie-finale opposant les Anglais qui n'ont rien montré de bon aux Sud-Africains qui n'ont rien montré d'exceptionnel fait tâche. Enfin, une demie-finale arbitre par BOK qui a loupé le match précédent côtoie le bizarre. Nous sentons monter une bronca d'enfer à l'égard de l'arbitre de champ vers 21h00.
23 ème match - une première satisfaction : Mathieu Raynal (France) fera la touche.
23 ème match - une seconde satisfaction : la bouteille de cognac n'est pas vide.
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23 ème match - une première déception : @GO a SES genoux récalcitrants à un point tel qu'il ne sera sûrement pas sur le banc.
23 éme match - une seconde déception : une météo bretonne voire grande-bretonne à Paris (Saint-Denis, même combat) avec vent et pluie associée. Le bermuda ne quittera donc pas la valise.
Entre temps, les Françaises ont vaincu les Néo-Zélandaises d'un petit point. Les TDJ2023 étaient affûtés comme pas 7 dès 8h00 devant la TV. Des connaisseurs ! Pains au chocolat, croissants, pain frais, café, thé et commentaires avisés. Rugby, lorsque tu nous tiens, tu nous obsèdes !
12h30 : déjeuner vietnamien pour 4 d'entre nous. Les 3 autres TDJ2023 se sont égayés dans les rues de la capitale à la rencontre de membres de leur famille, de copains, etc. Ciné au programme ensuite pour 2, sieste pour 3 autres. Quid des 2 qui manquent à l'appel ?
Il pleut graaave ! Paris est le "pot de chambre" de la France 😆☔️
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mindspleasure · 7 months
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Les gens veulent l’amour conjugal parce qu’il leur apporte un bien être, une certaine paix. C’est un amour prévisible puisqu’ils l’attendent, qu’ils l’attendent pour des raisons précises. Un peu ennuyeux, comme tout ce qui est prévisible.
La passion amoureuse, elle, est liée au surgissement. Elle brouille l’ordre, elle surprend.
Il y a une troisième catégorie. Moins connue que j’appellerai… la rencontre inévitable. Elle atteint une extrême intensité et aurait pu ne pas avoir lieu. Dans la plupart des vies elle n’a pas lieu. On ne la recherche pas, elle ne surgit pas non plus. Elle apparaît. Quand elle est la on est frappé de son évidence. Elle a pour particularité de se vivre avec des êtres dont on n’imaginait pas l’existence, ou qu’on pensait ne jamais connaître. La rencontre inévitable est imprévisible, incongrue, elle ne s’intègre pas à une vie raisonnable. Mais, elle est d’une nature tellement autre, qu’elle ne perturbe pas l’ordre social puisqu’elle y échappe.
Christine Angot
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lesmotsdeslivres · 1 year
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une nebka dans le silence et les toussotements, sa présence qui tremble incongrue émeut. c’est ça un lieu public que je me disais, c’est aussi une blessure. c’est ce que je me disais du haut de ma maison de la culture: un lieu public c’est aussi une cicatrice qui sèche. c’est grandiose de rencontres courbées, miroir en fuite. c’est ce que je me disais du haut de ma politique d’accueil, du haut de mon universalité.
Caroline Dawson, Ce qui est tu
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swedesinstockholm · 11 months
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13 avril
hier à sète, pour compenser l’inactivité de mes dernières semaines passées à écrire, je suis montée sur le mont st. clair sous la pluie, alors que j’en pouvais plus et qu’y avait pas de trottoir, mais je voulais pas abandonner, comme avec le texte sur monique wittig, j’avais peur de le regretter si je montais pas jusqu’en haut et j’en ai marre de regretter, alors j’ai continué jusqu’au bout, même si on y voyait pas très loin à cause du ciel couvert et en fait je m’en foutais un peu de la vue, je suis restée trente secondes et je suis redescendue de l’autre côté par les marches interminables. je voulais rejoindre la pointe courte mais une fois en bas le vent a commencé à souffler en rafales et je sais pas pourquoi j’avais peur qu’il y ait une tempête ou une tornade, alors je me suis abritée pour regarder les horaires des trains et je me suis mise à courir aussi vite que je pouvais sur le pont métallique le long de la voie rapide en regardant l’eau en dessous qui faisait des moutons et j’ai eu mon train de justesse. mais j’ai pas eu le temps de prendre un billet et j’ai passé les douze minutes les plus longues de ma vie, j’aime vraiment pas l’adrénaline. je pensais aux gens qui volent pour le plaisir, pour le kick d’adrénaline, je comprends pas.
16 avril
j’arrive pas à croire à quel point j’ai peu écrit à la mer, je pensais que je m’y remettrais enfin là-bas parce que j’ai toujours plein de choses à dire à la mer. aujourd’hui dans la voiture je me demandais pourquoi j’écrivais et cette fois-ci j’en suis venue à la conclusion que c’était un acte d’amour. d’amour envers moi-même. j’écris parce que j’aime ce qui se passe dans ma tête, j’aime avoir des conversations avec moi-même, je me plains toujours que je sais pas tenir de conversations parce que j’ai rien à dire et ça me complexe mais en même temps je suis ma partenaire de conversation préférée. en écrivant, je me donne de l’attention. j’écris par amour propre. je crois. c’est pour ça que quand les autres parlent de leur vie amoureuse et de leurs ami.es et de leurs passions et de leur vie en général et que j’essaie de chercher un truc à quoi me raccrocher pour pas sombrer dans le gouffre de la solitude, quand je me raccroche à l’écriture ça marche. parce qu’à travers l’écriture je me donne de l’amour. je crois.
je pensais au weekend de l’ascension de l’année prochaine aussi où mon oncle b. veut tous nous inviter dans une grande maison à la campagne et l’autre jour maman disait à m. qu’elle pourrait emmener son copain si elle voulait et j’ai réalisé avec horreur que je serais la seule de tous mes cousin.es à pas être en couple. je me suis vue dormir dans un lit avec maman parce qu’évidemment ils vont pas me donner une chambre pour moi toute seule et j’ai décidé de pas y aller. j’irai pas. c’est même pas que je leur envie leurs couples hétéros de merde, je souffre juste trop de ma solitude pour en être entourée pendant trois jours. pour me remonter le moral, enfin bof, je me suis imaginé y aller avec toute une liste d’amantes différentes que je faisais défiler, dont un amant: r. d. le musicien, mais je préférais l’idée d’y aller avec une fille quand même. y avait laura a., très très incongru et intéressant à imaginer, hier m. parlait de son amie espagnole qu’elle allait voir à valence et quand elle a dit qu’elle avait la quarantaine et qu’elle s’appelait laura mon coeur s’est mis à battre un peu plus fort. avoir la quarantaine est placé très haut dans ma liste de turn-ons visiblement. après j’ai imaginé clio, presqu’aussi incongru que laura mais à cause de son calme lacustre diamétralement opposé à ma famille bruyante, et aussi le milieu social je pense. mais la plupart du temps j’imaginais une fille qui ressemblait à prichia de the voice, je sais pas pourquoi j’arrête pas d’y penser depuis hier soir quand elle a chanté avec mea la danseuse, je me demandais si elles étaient ensemble. je l’ai stalkée sur ig dans la voiture et elle dit que sa rencontre avec mea avait été un des moments les plus forts de sa vie et je sais pas, ça me fait rêver, j’adore les rencontres. elle dit que c’était un coup de foudre artistique et humain et qu’elles avaient tout de suite décidé de travailler ensemble et j’arrête pas d’y penser. je crois que c’est cette histoire de rencontre. de trouver son âme soeur amoureuse qui serait aussi mon âme soeur artistique. enfin je sais pas, a. n’était pas une artiste mais c’était mon âme soeur quand même. mais sa façon de voir le monde était déjà une forme d’art en soi. je lui ai écrit l’autre jour et elle m’a jamais répondu. elle était pas dans ma liste d’amantes imaginaires à emmener dans le grande maison.
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L'USL Dunkerque offre des places à ses supporters pour le déplacement à Paris
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Le club de l'USL Dunkerque à publié un communiqué sur le prix des places pour le match en nationale contre le Paris 13 Atletico. L'USL Dunkerque s'inquiète de la politique tarifaire mise en place pour ses supporters lors de leur prochain match contre le Paris 13 Atletico, prévu pour le vendredi 7 avril 2023. L'USL Dunkerque fait un geste pour les places à 20 euros Selon le communiqué de l'USL Dunkerque, alors que le club est ravi de voir ses supporters remplir un bus entier pour les encourager, l'USLD est surprise par les tarifs proposés par les dirigeants parisiens pour les places visiteurs, qui seront vendues à 20 euros, soit deux fois plus cher que les tarifs habituels pratiqués au stade Boutroux. L'USLD est en grande forme avec une série de cinq victoires consécutives et occupe la deuxième place du classement en National. En revanche, le Paris 13 est en difficulté cette saison et se trouve à l'avant-dernière place du classement. Le match aller entre les deux équipes s'était soldé par un match nul sans buts, laissant les supporters des deux camps en quête de revanche pour le match retour. Lire aussi :  - Fin de saison Ligue 1 : Les enjeux de la course à la LdC pour Lens USL Dunkerque offre les places aux supporters "qui ne peuvent pas se permettre de payer ces tarifs élevés" Selon le communiqué du club de Dunkerque, dans une période d'inflation forte et dans une division où les stades sont rarement pleins, cette politique tarifaire est jugée incongrue par la direction de l'USLD. Pour cette raison, le club s'engage à offrir les places aux supporters dunkerquois qui ne peuvent pas se permettre de payer ces tarifs élevés, car ils ne sont pas responsables de cette politique de billetterie. Toujours selon le communiqué, le club de la cité de Jean Bart espère que les conditions d'accueil fixées par la Fédération Française de Football seront respectées et que les deux équipes pourront offrir un spectacle de qualité aux supporters présents. L'USLD invite également ses sympathisants à se positionner en tribune principale, qui accueillera l'ensemble du contingent maritime. Ce match entre les deux équipes est très attendu par les supporters des deux camps, notamment après la signature de Luderic ETONDE à l'USLD, qui avait auparavant joué au Paris 13 Atletico. Le club espère que cette rencontre se passera dans les meilleures conditions, dans une fin de saison importante pour les deux équipes. Que le meilleur gagne ! Read the full article
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lelapin · 1 year
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Agréable surprise ce 'Linhas Tortas' ; vu non pas au cinoche mais sur Arte©, la chaîne alternative aux autres, moches J'ai pensé aux 'Lumières de la ville', le dilemme qu'eut charlot de faire comprendre l'aveugle, et l'audience, par un quiproquo qu'il n'était pas qui elle croyait qu'il fut, et leur rencontre incongrue. Bref, même méprise ici, l'un sait l'autre pas. Entre un bourru ventru et une actrice jeune et fraîche. Ne comptez pas sur moi pour vous conter la fin il vous faudra vous brancher sur Arte© pour savoir ce qu'entre deux il advint (à Chalon S/Saône) https://www.instagram.com/p/CmzgCnMs5vo/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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valontheroad · 2 years
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Trois jours de Bikepacking entre père et fils, de la Beauce à l’Auvergne.
Jour 1: De Coulmiers à Chenonceaux.
Faux départ, Thomas était prêt à partir en crocs, il renonce par manque total de courage.
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C’est enfin parti sous les encouragements, direction la Loire à vélo !
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On rejoint Beaugency et on longe la Loire pendant un moment jusque Blois
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C’est là que la première salve de jeux de mots est lancée: Blois-Ménard, on touche du Blois, Blois de Blois Blois de Fer, on va éviter la gueule de Blois, etc.
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Après une bonne pause burger frite, nous repartons pour nous arrêter un peu plus loin faire une sieste à l’ombre car il faut chaud chaud.
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On repart et on croise une embarcation à l’ancienne. Ça tape fort.
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Direction Amboise ! On fera une petite Halte dans un coin aménagé au bord de la Loire à Vélo avec une buvette et des jeux qui auraient plu à Margot. Glace pour toto, café pour moi.
Km 100 on arrive à Amboise. C’est bondé il fait chaud, on apprend que Léonard devint scie avant de mourir dans cette ville, au château du clos Lucé. On décanille. 
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On quitte la Loire à vélo pour aller vers Chenonceaux. On se retrouve sur une route roulante pourrie et on décide de dévier un peu de notre itinéraire pour se retrouver sur de petites communales beaucoup plus agréables. Thomas se rend compte qu’on passe tout près du lieu où il fera bientôt son aventure Drakonik. Il en est tout excité.
Nous arrivons à l’objectif de la journée: Chenonceaux ! Il est déjà tard, les visites risquent de bientôt se terminer, mais surtout, il y a du monde et les tarifs sont exorbitants. Comme on voit rien, mais que des photos montrent le château vu de l’autre côté de l’eau, on se dit qu’il doit y avoir moyen de passer le Cher pour voir la bête. C’est ce qu’on fait et on se retrouve dans une petite forêt fort sympathique. 
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On arrive enfin au point de vue qui vaut le coup d’oeil et on en profite pour faire l’arrête pique nique du soir avec les emplettes qu’on avait faites je ne sais plus où.
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Bien sustentés, on décide d’aller voir si camping il y a dans le coin.
On trouve notre bonheur avec piscine même si on doit s’activer pour en profiter un peu car elle ferme dans la demi-heure. 
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Le camping est survolé par moultes montgolfières. 
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On s’installe. Je prévois une nuit en hamac et Thomas matelas à terre juste à côté. Après notre bain chloré et nos douches, on boit un coup et on apprend à jouer au billard Hollandais dans des parties endiablées.
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On philosophe un moment sur un panneau de  signalisation incongru, persuadés qu’il s’agit de messages destinés aux pigeons.
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En bilan de cette journée: un record pour Thomas avec 125km, de la chaleur, de la bouffe, de jolis châteaux et de bonnes poilades.
Jour 2: De Chenonceaux à un petit étang un peu après Châteauroux.
Réveil au petit matin, la nuit a été correcte pour une première nuit en mode camping primaire. Thomas a eu un peu froid au pied, mais on n’était pas si mal. On s'arrête quelque bornes plus loin pour le petit déjeuner à Francueil.
On décolle, sans le savoir, encore pour la plus longue de nos journées. Et pour cause, ça commence par une erreur stratégique qui n’a pas eu que du mauvais au final: au lieu de suivre la trace prévue, on se laisse tenter par les indications vélo-route. Problème: c’est une peu le foutoir et si les routes traversées sont superbes, on se rend compte qu’on fait plus que des détours, on retourne sur nos pas. C’est très mal organisé même si les routes sont très belles.
De Francueil on était parti pour aller vers Loches (les pancartes Loches vont  devenir un running gag). Au bout d’un moment je me rend compte qu’on est retournés à moins de 10km de Francueil. Je commence à m’énerver en me disant que c’est n’importe-quoi et que je vais plastiquer le prochain office du tourisme que je rencontre. On fait un point carte et on décide de se la jouer en mode boussole direction Sud-Est. C’est ainsi, on n’ira pas voir les Loches.
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Cet itinéraire bis n’est pas si mal. Il va nous conduire à découvrir en particulier un village magnifique qui porte bien son nom: Montrésor.
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Les montrésoriens sont aussi appelés les cardeux car ils bossaient dans la laine cardée. S’ils avaient fait des cadres on les aurait sans doutes appelé les cadrés - ou pas.
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Plus loin on s’arrête à Loché-sur-Indrois pour manger et siester. Il y a la fête au village et on a le droit à de la musique fanfaronnée. Peu après on est accosté par un gaillard qui arrive en fourgonnette de location et veut gentiment nous déloger “bon les gars faudrait que vous laissiez la place, dans 5 minutes on installe les feux d’artifices”. Le gars est bien sympa même s’il nous presse un peu. Dès qu’on a décollé, on se retourne et on le voit  s’installer avec son compère, ouvrir la glacière et les bières qui vont avec. Ok un feu d’artifice de bulles quoi.
C’est reparti ! ça cogne fort. On veut trouver à se baquer dans l’Indre. Ca fait 80km qu’on roule et on tombe sur un village Palluau-sur-Indre. La rue principale est sans ombre et on arrive à un petit bar devant lequel de jeunes gaillards en slip de bains braillent comme de la viande saoule. En fait ils sont saouls, mais bien rigolos. Ils s’aspergent de seaux d’eau et nous proposent de faire partie des cibles. Je n’ai pas très envie d’avoir le cuissard ni les chaussures mouillés car pour le pédalage qui va suivre ce n’est pas l’idéal. On achète trois boissons fraiches au bar, et un des gaillards nous propose sa guitare. Quand Thomas lui dit que je sais vraiment en jouer, ça devient impossible d’y échapper. A sa demande je fais un petit Hotel California. En échange il nous indique où on peut aller se baquer pas loin. Avant de partir un des gars nous demande si on veut vraiment pas un seau d’eau fraiche et j’accepte finalement en demandant que ce soit bien sur la nuque. Par ce temps c’est un vrai bonheur. Thomas se décide aussi à passer sous la douche. On s’arrête plus loin au bord de l’Indre pour une bonne pause et un trempage dans la rivière.
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Reposés, rafraichis et ragaillardis, nous repartons vers Chateauroux qui est 40 bornes plus loin. La ville n’est pas très engageante et pour un samedi soir c’est assez mort. On se décide à manger des sushis et on prévoit de repartir trouver un coin pour bivouaquer plus tard dans la soirée.
Le restau est top et on se refait la cerise (ou plutôt l’orange)
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Quelques km après Chateauroux on croise une vieille dame à vélo. Je lui demande si elle connait des coins à Bivouac, elle nous dit que c’est jouable dans la forêt. Oui, mais la forêt n’est pas super excitante. Ou alors il faudrait deux hamacs. Pas d’inquiétude, on continue, il faut savoir faire venir à soi les opportunités pour un bivouac sauvage. On commence à rouler de nuit et Thomas peut tester la nouvelle lumière ! 
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On tente quelques chemins de traverses sans trop de succès. Vers 10h, alors que sur le GPS je vois la présence de petits lacs et que je tente un sentier qui n’a pas l’air de mener là où il faut, Thomas voit une silhouette dans un jardin à côté. On va voir et on discute avec un gars bien sympathique qui nous indique un étang assez proche en nous assurant qu’il fera un bon spot de bivouac. On se dirige là-bas et en effet le spot est sympa. Deux jeunes pêchent de nuit et s’apprêtent visiblement à rester aussi dans le coin. On installe assez vite le bivouac, Thomas est cuit et s’endormira vite pour une bonne grosse nuit. Il faut dire qu’on a à nouveau roulé sous la chaleur et quasiment 150km avec plus de dénivelé que la veille. Bravo mon ch’tiot gars !
Jour 3: 105 km et 1400 de D+ jusqu’à les “chiez”
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Levé au petit matin au bord de notre joli petit étang, on reprend la route à la recherche d’un petit déjeuner. On trouve une boulangerie et on voit indiqué une  ville qui invite aux jeux de mots: on se dit qu’avec de la “Châtre” on va y trouver un café. C’est chose faite. On se pose puis plus loin on achète des provisions pour la route dans une boucherie car le Dimanche il faut être prévoyant.
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Aujourd’hui on a un bon D+ au programme et ça va bientôt commencer. On entame par une montée pas trop forte mais sur une route droite et roulante bien chiante pendant un long moment. Plus loin on fait une pause déjeuner et sieste à St-Priest à côté d’une église dans un beau coin de pelouse à l’ombre. Il nous reste la fin de la première montée de la journée. C’est raide mais pas trop long (juste en dessous sur le profil d’altitude, au km 50) et nous arrivons au point culminant du centre et du cher. Il est où le Magnoux ?
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Le moral est là et on a une bonne portion descendante qui nous attend. Enfin bon ici, montant et descendant c’est pas comme chez nous à la montagne, il y a sans arrêt des surprises. 
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On avance pas mal et on s’arrête à Huriel, 12km avant Montluçon. On cherche à se poser, on tente un plan d’eau indiqué avec un camping en se disant qu’on pourra se rafraichir et pourquoi pas boire un coup. On a le droit à une sacré descente qui nous fait craindre de regretter notre choix au retour, surtout qu’on est au max de la canniasse. On arrive à l’étang qui indique “baignade interdite” - super. On trouve le camping où l’on est accueilli agréablement dans une buvette participative. On boit un coup mais je propose à Thomas de ne pas s’éterniser pour ne pas se faire la remontada avec les jambes froides. La montée passe mieux qu’on ne l’aurait pensé et on se pose à Huriel à côté du donjon.
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Une fois reposé on s’enquille les derniers km avant Montluçon. On fait un tour dans la vieille ville puis on boit des coups dans un troquet avant de s’attaquer aux 13 derniers km qui annoncent du gros dénivelé (voir le profil ci-dessus) en grande partie sur une route que je suppose bien empruntée.
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Malheureusement je suppose bien. Jusque Néris-les-bains, on a le droit, sous une grosse chaleur, à une côte sur une route où les voitures blindent. C’est très désagréable et je peste comme un fou contre les abrutis d’automobilistes qui même le week-end ne font pas de pause sur leur bilan carbone, mais surtout  contre une région qui visiblement se contre-fou du cyclisme (à Montluçon il n’y avait pas non plus beaucoup d’infrastructures). A Néris, ville thermale de gros bourges, on décide de faire la fin de la trace par les chemins même si toto n’a pas un vélo super adapté. On se tape une grosse côte puis on trouve les chemins et là ça redevient très agréable. Thomas se débrouille comme un chef sur du “plus que Gravel”.
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On finit notre trip en mettant du temps à trouver la maison dans les Chiez, et on a le droit à un repos bien mérité chez les copains, avec une  piscine qui n’attend que nous pour la souiller ! Youpi !
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Merci mon fils pour ta compagnie toujours enjouée et bravo pour cette belle randonnée que tu as géré comme un chef !
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bruxellescity · 2 years
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Bertille et Bertille. Vol. 01 - L'étrange boule rouge
Bertille et Bertille. Vol. 01 – L’étrange boule rouge
  La rencontre improbable d’un flic bougon, d’une jeune aristocrate… et d’une grosse boule rouge ! Bertille et Bertille. Prénom pour l’une, nom de famille pour l’autre. C’est bien tout ce qui rapproche cette jeune fille de bonne famille et ce commissaire ! Ils ont pourtant un autre point commun pour le moins incongru. Ils ont tous deux assisté à l’atterrissage mouvementé d’un objet insolite. Un…
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