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bouxmounir · 2 years
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Djamel Belmadi reste sélectionneur de l'Algérie et rejoint l'arbitre Bakary Gassama
Djamel Belmadi reste sélectionneur de l’Algérie et rejoint l’arbitre Bakary Gassama
Publié par: 24/04/2022 – 21:28 Djamel Belmadi a confirmé dans une vidéo publiée par la Fédération algérienne de football (FAF) qu’il restera la sélection de l’équipe algérienne, malgré l’élimination des Fennecs au premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 et la non-qualification du Verts pour la Coupe du monde 2022. Le technicien, dont le contrat doit prendre la relève à la fin de…
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ekman · 15 days
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Mais quelle marrade ! La gauche ne s’est pas aussi joliment embrenée depuis longtemps ! Les voyous Kanaks, plus ultra-violents encore que nos vaillants Tchétchènes, nos indomptables Blédars ou nos Blackos machetteurs, bordélisent leur bout de jungle insulaire au nom du pillage consumériste, du crétinisme endémique et de leur incapacité notoire à sauvegarder une identité minée par l’alcool et le RSA. Et pourtant c’est bien au nom de “l’identité des peuples autochtones” que les plus zélés imbéciles de gauche métropolitaine klaxonnent ça et là, d’éditos en plateaux. Au nom de la justice républicaine, le poids du nombre de sales Blancs en Nouvelle-Calédonie ne saurait supplanter la légitime prévalence indigène, fut-elle irrémédiablement minoritaire, fut-elle donc condamnée à être défaite lors de n’importe quel scrutin. Que l’on vienne leur faire remarquer que leur raisonnement s’applique au cas d’une France submergée par le tsunami africain que non, alors là pas du tout, mais non, vous jouez avec les mots, vous comparez l’incomparable. Ah bon ?  Dix poids, cent mesures, voilà leur universalisme de branquignole, pourriture intellectuelle qui chasse sans qu’ils le voient leur sacro-sainte croyance égalitaire, leur rousseauisme de fond de cuvette ! Fatals crétins qu’ils sont ! Oser dire que “les Blancs” – pas des Français, mais des Blancs – ont organisé l’étouffement numéraire des Kanaks par le choix d’un collège électoral favorable ! Mais faut-il être bête pour ne pas immédiatement comprendre qu’ils vendent ici-même la preuve du Grand Remplacement, concept qu’ils vômissent, réalité dénoncée sans cesse et encore par le diable camusien ! La pensée racialiste de la gauche issue de la Révolution, renforcée par un colonialisme civilisateur revendiqué Blanc, assumé raciste cette fois, a toujours été porté par la fleur des grands esprits humanistes – nos grands amis du Triangle magique ! On voit maintenant leurs héritiers patauger dans une mélasse confuse, une posture indéfendable, le preuve de facto de leur incapacité à comprendre le monde et à considérer l’humain dans ses vérités premières. Les pieds pris dans leur propre tapis sale, décoré de vieilles lunes, chamaré de conneries absurdes autant qu’indéfendables, les chantres (mous) du “décolonialisme” et de l’indigénisme tentent de faire oublier leur vieux slogan anti-afrikaaner : “un homme, un vote” ! Ce que c’est drôle, quand on a soi-même, en des temps reculés, défendu contre vents et marées le droit des Africains blancs d’Afrique du Sud à vivre et à cultiver leur identité sur une terre que personne d’autre qu’eux ne pouvait revendiquer !
J.-M. M.
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reyolivier · 1 year
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La petite île Duiker - également connue sous le nom de «Seal Island» pour sa grande population d'otaries à fourrure du Cap - se trouve juste au large de la côte sud-africaine à Hout Bay, près du Cap. Il mesure seulement 253 pieds sur 312 pieds (77 mètres sur 95 mètres) et est un sanctuaire d'oiseaux de mer en plus d'abriter des milliers d'otaries à fourrure du Cap. . Tiny Duiker Island - also known as 'Seal Island' for its large population of Cape fur seals - lies just off the South African coast at Hout Bay, near Cape Town. It measures just 253 feet by 312 feet (77 meters by 95 meters) and is a seabird sanctuary as well as being home to thousands of Cape fur seals. . #southafrica #duikerisland #houtbay #southafrica🇿🇦 #afriquedusud #afrique #africa #capetown #capetownsouthafrica #travel #travelphotography #travelgram #travelblogger #travels #voyage #voyageursdumonde #national_geography #nature #naturephotography #naturerey #naturelovers #animales #animallovers #animal #otari #lion #summer #summervibes #goodvibes #happy (à Hout Bay, Western Cape, South Africa) https://www.instagram.com/p/Co9djrYsk0s/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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ecologieeteconomie · 8 months
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France-Afrique du Sud : une défaite au goût amer !
Des actions de grande classe, un suspense haletant, des joueurs exceptionnels sur le terrain, deux équipes qui se rendent coup pour coup, un arbitre à la ramasse et à la fin la défaite, l’amertume, les regrets. Décidément au rugby, la Coupe du Monde n’est pas pour l’hémisphère nord (sauf pour l’Angleterre, ne me demandez pas pourquoi). 
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Une première mi-temps relativement bien maîtrisée.
Nos joueurs ont démarré cette partie en attaquant pied au plancher et après quelque temps de jeu, il plante un essai dès les premières minutes du match, Cyril Baye concluant une belle action collective. Engagement des Sud-Africains et les Français repartent à l’assaut avec du jeu structuré, des passes au cordeau. Le danger est de nouveau dans les vingt-deux sud-africains, mais Etzebeth tente l’interception. Il commet un en avant et reprend le ballon sans que l’arbitre ne dise un mot. Quelques passes plus tard, les Sringboks inscrivent un essai en contre. Une action qui aurait dû nous rapporter 3 points minimum et qui nous en coûte sept.
Mais le XV de France a du caractère et il l’a prouvé à maintes reprises. Menés par un Antoine Dupont casqué, jouant sobre, mais juste, le XV de France continue à attaquer tous azimutsc et cherche à trouver la faille dans une défense Springbok vraiment bien en place. Petit coup de pied par-dessus, ballon porté, conquête en touche, tout y passe et sur une pénalité rapidement jouée par Antoine Dupont délivre une passe tendue en bout de ligne à Mauvaka qui plonge dans l’en-but.
Sur la transformation à suivre, Chelsin Kolbe a jailli hors de sa boîte et contre Ramos. La règle dit que les défenseurs peuvent monter sur le buteur à partir du moment où celui-ci a lancé sa course. Le joueur sud Africain avait déjà parcouru la moitié de la distance quand Ramos lance sa course. Et à nouveau, l’arbitre ne constate aucune irrégularité.
Le score est donc de 12 à 7 et quelques minutes après de 12 à 12 suite à un magnifique cafouillage de mal défense bleu sur une chandelle des gazelles vertes. A ce niveau, toute erreur se paie cache. Le jeu se poursuit, les temps de jeu se multiplient et Cyril Baye inscrit un doublé, malheureusement les Sud-Africains égalisent dans la foulée. Juste avant la mi-temps, les Français obtiennent une pénalité qu’ils décident de tenter au pied pour rentrer au vestiaire avec l’avantage au score. Ramos ne tremble pas et le score à la mi-temps est de 22 à 19. Au vu de la physionomie de cette première mi-temps, les Français semblent bien partis pour accrocher la demi-finale. 
Un carton jaune, mais pas de dégât
Au cours du match, Uini Atonio se retrouve un genou à terre, voir le géant d’origine néo-zélandaise se masser la pommette fait grincer des dents. Le colosse français à trouver à qui parler en la personne d’Etzebeth lors d’un contact tête contre tête. 
Alors que le Springbok rate un peu son plaquage, sa tête entre en contact avec celle de notre Winnie nationale. Fort heureusement pour le Sud Africain, sa pommette ne heurte pas l’épaule de son vis-à-vis en tombant.
Suite à cette action, il est toutefois obligé de sortir du terrain avec un carton jaune. À la vue des images, les arbitres bunker décident logiquement de ne pas transformer le carton jaune en carton rouge. Après 10 minutes d’exclusion, la XVᵉ gazelle peut donc revenir gambader dans le pré.
Pendant leurs dix minutes d’infériorité numérique, les Sud-Africains se sont employés à empêcher les Français de scorer et ils l’ont très bien fait. 
Une seconde mi-temps compliquée
Alors que les Sud-Africains continuent à contenir nos différentes attaques, ils parviennent eux à trouver la faille et marque un essai. Le buteur passe la transformation. Le score est désormais en leur faveur 25 à 29. 
Suite à une énième attaque française, le XV du coq obtient une pénalité. L’équipe décide de prendre les points aux pieds, cela nous permettrait de revenir à un petit point de nos adversaires mais pas de leur passer devant. Ramos ne tremble pas et les Sud-Africains sont sous la menace de n’importe quelle action permettant d’inscrire des points.
Les dix dernières minutes sont suffocantes avec des Français qui se jettent comme des beaux diables dans la bataille. C’est parfois assez mal maîtrisé et il y a beaucoup de perte de ballons. Mais il y a toujours un joueur pour récupérer la gonfle et nous remettre dans l’avancée.
Les minutes s’égrènent. Les temps de jeu s'enchaînent. Les gazelles multiplient les fautes au sol sans être sanctionnés. Les Français continuent leurs offensives en se jetant à corps perdu. On sent toutefois qu’ils sont de plus en plus agacés d’être contrariés irrégulièrement dans leurs actions sans que l’arbitre bouge le petit doigt pour faire respecter la règle.
Les Sud-Africains obtiennent une pénalité, fin du match. La France perd d’un point contre le cours du jeu avec un arbitre incompétent et aux abonnés absents.
Les Français nous font rêver depuis quatre ans et ils vont continuer. Le mandat de Galthié cours jusqu’en 2028, il pourra donc s’envoler vers l’Australie avec une équipe plus expérimentée et on l’espère encore plus maître de son sujet. Les plus belles pages de l’aventure de la bande à Galthié restent à écrire, c’est une certitude. Rendez-vous en février 2024 pour un tournoi des VI Nations que nous pourrons peut-être gagner. La Coupe du Monde était un rêve et la France a besoin de rêver malheureusement tous les rêves ne deviennent pas réalité. 
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lemondeabicyclette · 6 months
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« Leave the world behind » (Le monde après nous) produit par Michelle et Barack Obama .
Chaque scène et chaque partie de ce film sont chargées de symbolisme et de messages.
Après avoir pris le temps de vraiment digérer le film , BlackBondPTV (sur Telegram et X) réalise qu’ils y font la propagande de manière assez subtile des comportements les plus bas et mesquins. Les personnages "héros" sont dotés de personnalités à basses vibrations, égoïstes et narcissiques. Les personnages sont programmés pour que le public non seulement les soutienne mais surtout pour qu'ils les assimilent et s’identifient à eux.
PTV a déjà abordé dans son post précédent le sujet de la programmation prédictive et l’objectif d’Obama avec ce film mais ce qui va être intéressant c’est d’observer comment le public va réagir (Il ne fait aucun doute que un très grand nombre de personnes verront ce film par curiosité et parce que c’est Obama qui le produit).
Le contexte a changé pour Obama. Ce n'est pas le même qui s'est présenté aux élections présidentielles de 2008. Il n’a plus affaire à la même population de masse non éveillée qu’à cette époque. Il s'agit du Obama dont la majorité des Américains et une grande partie du monde savent à quel point il est corrompu et malfaisant. Les africains n’ont pas oublié qu’il a voulu imposer le mariage gay chez eux alors qu’ils étaient confrontés à des problématiques de santé, d’économie, de guerre etc…
C’est le Obama qui a bombardé de nombreux pays dans le monde. Le Obama qui est dépeint par son propre frère Malik comme le diable. Le même Obama dont on a retrouvé le cadavre de son chef cuisinier dans sa maison. Le Obama dont la plupart des gens savent qu’il a menti sur sa sexualité. Il est dos au mur même si les médias du Deep-State charbonnent d’arrache pied pour tenter de sauver son image.
Ça va être intéressant de suivre le développement de cette histoire dans les semaines qui viennent.
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steff-02 · 9 months
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Enfin les courbatures commencent à passer…bon c’est pas encore ça mais c’est sûr le bon chemin 😄
Ce matin, nous avons décidé d’aller voir l’aquarium des deux océans. Il est vraiment beau. Autant il y a des tout petit bassin avec des anémones, autant il y en a des gigantesque avec des raies, des tortues ou encore des requins 🦈. J’ai même vu mes copines les méduses, elles sont très très belles, mieux dans un aquarium que dans la mer 😂 Il y avait pas mal de monde, surtout pas mal d’école qui venaient faire la visite.
Nous prenons ensuite la route pour Hout Bay ( où on est passé hier avec le bus). On y avait vu un chouette restaurant en passant alors ça y est, on y est. Le cadre est hyper sympa, tout est en bois, on se croirait presque dans un bateau (de pirate, me dit Dan)🛶! On commande tout les deux du poisson. Je voulais un filet mais ils en avaient plus, alors je ne retrouve avec un poisson entier. Mais il était super bon, en plus accompagné d’une sauce au citron, un régal 😊!
Repas terminé, on se rend au parc “World of birds” qui se situe pas loin. On s’attendait à un tout petit parc, en plus l’entrée a couté trois fois rien, mais en fait on est resté bien 3h ! Il y avait des oiseaux traditionnels tel que des paons, des perruches, des hérons, des hiboux ou encore des flamants roses, mais également des espèces plus sud africaines tel que des cacaos à bec jaune, des ibis sacrés ou encore des jaribus d’Afrique. A notre grande surprise, il y avait aussi plein d’autre animaux. Des tortues, des porc-épics, des cochons d’Inde, des alpagas, des chèvres et une multitude d’espèces de singes 🐒! Et le clou du spectacle : the monkey jungle ! Une fois le matin et une fois l’après-midi, pour une durée d’une heure trente, ils ouvrent un très grand enclos à singe au public. Et par petit groupe, nous pouvons entrer durant une quinzaine de minutes pour être au plus près des singes. Ils sont tellement chou ! Ils grimpent sur toi, jouent avec tes cheveux, essaient de savoir ce que tu as dans les poches…ils sont super légers et ils ont les mains toutes douces ! On aimerait presque ( on veut me dit Dan) en adopter un 😍! On ressort du parc il est presque 17h, c’est l’heure de la fermeture 😂. On prend la voiture et direction l’hôtel. On reprend la bouteille de rosé d’hier et on retente notre chance pour voir le couché de soleil. Il y a quelques nuages à l’horizon mais on y croit. Malheureusement le coucher de soleil a lieu pile poile derrière la seule tour devant l’hôtel…🙄 Tant pis on aura quand même pris l’apéro avec une belle vue ;) On a pas trop faim alors on a juste été s’acheter des cuisses de poulets avec un morceau de pain (correction de Dan: j’avais pris un sandwich et quand je l’ai vu revenir avec deux cuisses de poulet qui avaient l’air meilleures. J’ai fait mes yeux doux pour en avoir une (j’ai réussi comme d’habitude) et donc ON a mangé une cuisse de poulet chacun) 😂😂.
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J12▪️ Hann. Münden - Witzenhausen
24,2 km [252,7]▫️+595 m [+4 650]▫️16 °C
La météo était formelle, nous aurions de la pluie toute la journée. La météo ne s'est pas trompée, nous avons eu de la pluie toute la journée. Oh, pas des averses cinglantes, non, juste de la pluie, tout le temps. Ça veut dire vêtement de pluie où l’on transpire, portable avec le précieux itinéraire difficilement manipulable, pieds trempés dès qu’on marche dans l’herbe, chemins forestiers glissants et gadouilleux. Pas âme qui vive non plus, hormis le chauffeur de bus qui déboula pile au moment où nous profitions de l’abribus pour faire le point et qui repartit tout dépité après s’être arrêté pour nous prendre. Un peu plus tard, nous ferons notre unique pause au sec à mi-chemin, sous le pont de l’autoroute. So romantisch!
Mais loin d’être aussi romantique que notre hôtel ! Un personnage en livrée qui tient une pancarte “Wilkommen” en haut du perron, deux armures qui encadrent la porte de la réception et notre chambre numéro 7 qui répond au nom charmant de « Malaika lodge ». Ambiance africaine garantie : masques en ébène au mur, moustiquaire au-dessus du lit, table de chevet éléphant, cloison en torchis blanc, ajourée de niches contenant des statuettes, et surmontée d’un toit de paillis, sièges en rotin genre colonial, bouclier en peau, tam-tam…
La chambre d’à-côté s’appelle « Cinderella suite ». Je n’ose même pas imaginer !
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plumedepoete · 1 year
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Départs et arrivées - David Frenkel
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Cette nuit là, Damien sursauta plusieurs fois dans son sommeil, tant il était angoissé à l’idée de ne pas entendre la sonnerie du réveil. Son avion à destination de Londres décollait à 7 heures dix du matin de l’aéroport de Cointrin. Ce voyage était traditionnel. Le 13 avril de chaque année, il se rendait dans cette ville pour se recueillir sur la tombe de son père, mort depuis dix-neuf ans maintenant. Quand le son strident du réveil se déclencha, il sauta du lit, fit sa toilette, puis enfila un jersey de sport flottant, un jean, et chaussa pieds nus ses vieux derbys. Désirant s’éviter les affres d’un parking bien souvent plein, il laissa sa voiture au garage et commanda un taxi. Sac en bandoulière contenant sa subsistance du jour et un petit roman de gare, Damien s’engouffra dans le temple des départs et des arrivées, là où les adieux et les retrouvailles se confondaient en une rumeur joyeuse et éplorée à la fois. Slalomant entre une forêt d’individus tout en évitant la procession des valises à roulettes, il finit par s’agglutiner à la file des gens qui attendaient d’être balayés par les rayons de la défiance. Les yeux rivés sur l’avancement de la colonne, il maudissait les préposés aux contrôles de sécurité dont le rythme de travail était trop lent à son goût. Pour passer le temps, il observa ceux qui peinaient à se séparer avant de se noyer dans la sinueuse file d’attente. Il contempla la nymphette qui ne décollait pas ses lèvres de celles de l’adonis. Les effusions pathétiques d’une femme d’âge mûr l’attendrirent jusqu’aux larmes. Mais ce n’était rien à côté de ces deux personnes chenues qui s’accolaient l’un à l’autre. Les sourires de tristesse et les caresses sur le visage de l’autre le clouèrent sur place d’émotion. Une voix impatiente se fit alors entendre : « Monsieur, avancez s’il vous plaît, ne voyez-vous donc pas que vous freinez la file ?  » Il se retourna. C’était un homme qui avait fière allure. Les cheveux soigneusement peignés et laqués, le col d’une chemise blanche orné d’un nœud papillon coloré, un costume qui habillait une silhouette ectomorphe et des chaussures derniers cri lui donnaient une belle élégance. « Oh excusez-moi, j’étais perdu dans mes pensées. – Pensées, vous dites ça, mais je vous ai observé, vos yeux étaient rivés sur les deux vioques, dit-il avec une lueur d’étonnement dans ses yeux marron. – Effectivement, pour m’occuper en attendant de passer la fouille, j’ai dévisagé les gens qui se séparaient avant d’aller vers d’autres cieux. Je n’avais jamais pensé que les émois des séparations pourraient autant me bouleverser. – Bof, dit-il dédaigneux, c’est la vie ! – Oui, mais cela nous interpelle, lorsque l’on sait qu’à l’étage inférieur c’est tout le contraire : on se réjouit de se retrouver sous le même ciel. – Vous savez, je suis médecin. Et croyez-moi lorsque j’étais de garde dans un hôpital de fortune en Afrique, au début, je n’en menais pas large. Devoir prononcer la sentence d’un diagnostic incurable à ceux qui gisent dans des lits alignés en fil d’attente était psychologiquement dur. Il ne s’agissait pas de s’envoler ou d’atterrir mais de la vie ici-bas, peu importait le ciel. Vos sentiments m’indiffèrent donc. – Ah bon, vous êtes médecin ! Vous pratiquez où ? s’intéressa Damien. – Ici même à l’aéroport, je suis de permanence au service de l’infirmerie. – Je comprends alors. En plus, de votre expérience africaine, être quotidiennement confronté aux drames qui se croisent à l’orée des arrivées et des départs, vous rend blindé pour être touché par les états d’âmes de ceux qui se disent au revoir ou qui se retrouvent. Mais ma parole, qu’ils engagent des agents supplémentaires, regardez-moi ça, il y a six postes de contrôle mais seulement trois qui fonctionnent. – Moi, j’ai tout mon temps, remarqua froidement l’homme. Je me suis offert une fin de semaine de détente à Venise. Et pour que le départ se passe dans la décontraction, je suis venu en avance. Mon avion part dans trois heures seulement. J’aurai le temps de flâner et de fixer les individus assaillis par l’angoisse de rater l’avion. – Ne seriez-vous pas un peu sadique sur les bords ? – Quand j’exerce, je ne peux l’être. Mais durant mes loisirs, oui. Étant souvent confronté aux tensions inhérents à ma profession, j’ai un malin plaisir à observer avec détachement le stress des autres. Et vous, vous allez où ? Damien ne put lui répondre, car il fut heurté dans le dos par son interlocuteur, qui lui-même fut violemment poussé par derrière. En se retournant rageusement, celui-ci vit une jeune et grande dame gisant évanouie sur le sol sous la corde de la file d’attente, bouche semi-ouverte. « Oh mon dieu, elle est tombée contre vous, s’entend-il dire.» Il se précipita sur elle, la plaça en position latérale de sécurité, prit son pouls et lui parla  : "Madame, madame, vous m’entendez ? " N’obtenant aucune réponse, il lui fit un bouche à bouche, et elle reprit conscience en portant la main sur le côté gauche de la poitrine. L’homme sortit alors son portable, appuya sur une touche et décrivit la situation à quelqu’un. Damien ne s’attarda pas, emporté qu’il fut par le flot humain ; entre temps, deux préposés aux contrôles étaient venus renforcer l’effectif. Quittant à regret l’inconnu, il se dit que l’aéroport était aussi le carrefour des vicissitudes du destin. Arrivé au contrôle de sécurité, il s’empressa de placer les vêtements d’extérieurs ainsi que le contenu de ses poches dans les bacs. Puis, tâtant la poche arrière de son jean, il fut tout retourné de ne pas y trouver son portefeuille. Soudain, il se rappela qu’avant de quitter l’appartement il était allé au salon pour sortir d’une enveloppe cinq mille francs qu’il devait emporter avec lui. J’ai dû le laisser dans cette pièce, espéra-t-il. Il prit donc ses jambes à son cou et se dirigea vers une borne interactive. Il comptait s’y procurer, en naviguant sur le site d’ une quelconque compagnie aérienne, un départ différé dans la journée. Trouvant rapidement un vol en fin de matinée et un retour tard en soirée, il contacta sa belle-sœur pour lui faire part du contretemps. Celle-ci habitait dans la capitale britannique. Le mois dernier, Damien était parti en vacances à Bilbao. Les deux s’étaient rencontrés par hasard dans l’hôtel où elle avait aussi pris ses quartiers. La Providence avait bien fait les choses. En effet, quelques heures avant son retour à la maison, il s’était fait voler ses cartes bancaires et de crédit. Elle lui avait alors avancé la somme cinq mille franc dont il avait besoin pour régler ses frais de séjour. Il comptait les lui rendre en arrivant à Londres. Alors que Damien se rendait vers la sortie, il passa devant une enseigne de bar jouxtant les Arrivées. Un esclaffement de rire attira son attention. Quelle ne fut pas sa surprise de voir attablées au comptoir les deux personnes de tout à l’heure, et deux questions le cinglèrent : la personne qui s’était évanouie comment se faisait-il qu’elle avait déjà l’air si épanouie ? Ce médecin qui devait se rendre à Venise en toute décontraction pourquoi s’attardait-il ? Avant qu’il n’eût le temps de les questionner, l’homme s’adressa à lui et s’exclama, tout étonné : «  Vous ne partez plus ?  Puis, la femme renchérit : – Mais ne nous regardez pas avec cet air ahuri. Voilà trois mois que j’ai été soignée par mon ami Jacques. Je suis tout de suite tombée amoureuse de lui. Mais lui, malgré mes déclarations répétées, ne m’a témoigné que de l’indifférence. Devant mon insistance, il a fini par me proposer que l’on déjeune ensemble, mais, m’a-t-il avertit, n’y voyez pas autre chose qu’un repas entre amis. Hier, durant le déjeuner, j’ai appris qu’il partait aujourd’hui seul à Venise. Cela n’a fait qu’augmenter mon désir de briser sa résistance amoureuse face à moi. Alors, jouant le tout pour le tout, je l’ai guetté ici, à l’aéroport, et je l’ai suivi. Car, me suis-je dit, cet endroit est si propice aux revirements sentimentaux et aux amours naissants. Certains couples y retrouvent leur passion de jeunesse à l’heure de se séparer ou de se retrouver. Et bien des amours voient le jour dans ce carrefour où tant de vécus s’entrecroisent. Alors, l’idée m’est venue de simuler devant lui un événement dramatique genre malaise, dans l’espoir de l’attendrir et, qui sait, lui insuffler un sentiment pour moi. Bien m’en a pris, car j’ai au moins goûté à son bouche à bouche. » Jacques tourna son regard vers l’énamourée et dit sur un ton entouré de mystère : «J’ai profondément été touché par le stratagème de Martine,  je ne sais ce qui en adviendra. Peut-être que comme Venise, elle m’inspirera l’amour ; elle aura tout un week-end pour le faire. Puis, fixant les yeux de Damien, il insista : Mais enfin vous, monsieur, vous n’êtes donc pas parti ?  – Je vous répondrai après que vous m’aurez laissé prendre une photo de vous deux, car votre histoire est diablement touchante.  –  M...m..ais p… p… ourquoi ? Bégayèrent-ils. – Allez, s’il vous plaît, une petite photo, insista-t-il. – D’accord, notre histoire est touchante, mais pourquoi nous prendre en photo ? s’énerva Martine. – Je suis journaliste et je pourrais faire un article sur ce qui s’est passé. Je l’intitulerai :  "Comment séduire dans un aéroport ? " Et je le sous-titrerai ainsi : Prendre la queue et tomber dans les pommes, en espérant que l’autre en cueillera une ". –  Oh non, nous avons horreur d’être mis en avant, déclarèrent-ils presque en chœur. – Qu’à cela ne tienne, j’écris uniquement pour Le Nouvelliste publié à Port-Au-Prince en Haïti. Se faire connaître là-bas, une ville distante de 4700 kilomètres d’ici, ne portera aucunement atteinte à votre anonymat. » Jacques et Martine se regardèrent quelques instants avec connivence. Finalement, ils acceptèrent de se faire photographier. Puis, la femme, désirant être seule avec son homme, ne voulut pas que Damien s’attardât à raconter les raisons de son non départ. C’est pourquoi, dés la photo prise, elle lança : « Bon ! On nous attend, tu viens ? Avant qu’il n’eût le temps de réagir, elle le prit par le bras et l’entraîna dans le hall de l’aéroport non sans souhaiter bonne chance à Damien. « Mais mon article sur vous ne vous intéresserait-il pas? » leur cria ce dernier. Alors, revenant sur leurs pas, ils lui donnèrent leurs adresses et s’éclipsèrent. Inquiet pour son portefeuille, Damien courut vers la station de taxi et demanda qu’on le conduisit à son domicile. Arrivé chez lui, il ne le retrouva pas. Il téléphona à l’infirmerie de l’aéroport et demanda à parler au médecin dont il donna le nom, on lui répondit que l’on ne le connaissait pas. Ses soupçons se manifestèrent donc avec acuité. Ni une, ni deux, il se précipita au poste de police le plus proche. Il brandit sous les yeux d’un policier la photo et les adresses des deux spécimens qu’il suspectait être des voleurs à la tire. Deux inspecteurs se rendirent séparément chez l’homme et la femme. La moitié du butin fut retrouvé chez chacun d’eux. Les deux, chômeurs de longue durée, avouèrent de suite leurs méfaits. Damien lorsqu’il fut devant les deux malfrats leur dit : Read the full article
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Quelques trucs bien. Avril 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
Goûter le menu de noce. Goûter les vins et les desserts, douceur et croquant. Réinventer les dictons. Pré mariage pluvieux, futur mariage heureux ! 
Donner rendez-vous à une vieille amie devant un glacier du bord de mer et savourer la camaraderie 
Acheter des plantes fleuries : agapanthes, œillets, tulbagias, sauges maxima, lavandes papillons, pour agrémenter la terrasse de couleurs bleu et rose. Penser à ajouter des vergerettes au pied du dipladénia grimpant sur le mur et une suspension de verveines. Harmonie fleurie 
Visiter les jardins du musée de la parfumerie, m’enivrer du parfum des roses centifolia, m’émerveiller devant les glycines, m’apaiser devant les bassins. C’est le printemps ! 
Recevoir par courrier un colis d’un éditeur et poète. Avoir de l’avance sur les bouquins à lire avec une pièce de théâtre et une œuvre labyrinthique 
Flâner à la librairie. Choisir deux romans et deux recueils de poésie. Reposer ceux de poésie. Préférer la fiction pour le moment, puisque l’émotion déborde encore trop souvent dans le réel 
Apprécier de bon matin le travail des abeilles dans les cistes. Prendre exemple 
Confirmer la reprise du boulot le mois prochain. Espérer retrouver un équilibre. Retrouver de l’énergie et de la confiance 
Trouver de nouveaux bouquins à lire. Lire, lire et lire encore 
Découvrir à l’oreille un nid de mésanges dans le chêne vert. Observer le couple d’oiseaux aller et venir. Remettre des graines dans la mangeoire 
Faire la grasse matinée et faire la sieste. Dormir, dormir, dormir encore 
Accepter l’impuissance devant la maladie d’un proche. Prendre aussi soin de soi 
Jouer aux anagrammes avec ma nièce. Retrouver un peu de société le temps d’une partie 
Écouter un concert improvisé de musique africaine dans le jardin. Me laisser bercer par le rythme du tambour ou du balafon et la mélodie nasonnée du chanteur. Me laisser submerger par la nostalgie 
Découvrir des coquelicots, rouge comme du sang neuf dans le jardin. Trouver maman ragaillardie par la transfusion. Sentir que les jours prochains seront meilleurs 
Savoir que le chat m’attend chaque jour pour une caresse. Quand il veut hein, c’est un chat. Me laisser réconforter par la caresse aussi 
Être surprise par un orage de grêle. Me dire que les fleurs et les bourgeons se relèveront et que l’eau est la vie. C’est le printemps ! 
Fêter un anniversaire : 18 ans de ma nièce. Fêter les enfants qui grandissent et la vie qui passe. Fêter la vie malgré tout, chanter, danser, embrasser. Ne pas pleurer 
Dormir douze heures d’affilée. Me réparer avec le sommeil 
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fifafootballfinal · 1 year
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La France dépasse le Maroc et se qualifie pour la finale de la Coupe du monde contre l'Argentine
Le rêve du Maroc en Coupe du monde est terminé, et le rêve de la France de remporter des titres consécutifs reste vivant. Mercredi en demi-finale, la France a réussi à marquer un but dans chaque mi-temps pour se qualifier pour la finale de dimanche, battant Cendrillon Maroc 2-0. Les Français affronteront désormais l'Argentine dimanche en cu[. Le Maroc affrontera la Croatie samedi dans le match pour la troisième place.
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Theo Hernandez a marqué un effort serré à la cinquième minute pour le but gagnant, et alors que le Maroc poussait vaillamment pour l'égalisation, c'est Randal Kolo Muani qui a tapé sur un tir dévié de Kylian Mbappe à la 79e minute pour y mettre un arc.
Le premier but a donn�� le ton à la France, mais le Maroc a dominé la possession du ballon et a eu quelques bons coups pour égaliser, voyant un coup de pied de vélo de Jawad El Yamiq frapper le poteau en première mi-temps.
Le Maroc était le chouchou du tournoi et peut encore finir troisième. Ils sont devenus la première équipe africaine à se qualifier pour les demi-finales grâce à leur parcours mémorable.
La France, quant à elle, a surmonté de nombreuses blessures avant le tournoi, y compris celle de l'attaquant du Ballon d'Or Karim Benzema, pour revenir au grand match.
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Le Maroc s'est effondré
Quelle histoire. Représentant non seulement leur pays et le monde arabe, mais aussi toute l'Afrique, le Maroc terminera la Coupe du monde au pire à la quatrième place après avoir remporté des victoires sur la Belgique, l'Espagne et le Portugal. Bien qu'ils soient loin d'être aussi talentueux que les gros chiens, ils ont toujours une superstar à Achraf Hakimi qui a été stellaire. Nous avons vu Hakim Ziyech sortir de sa retraite internationale pour produire de grands moments, et Sofyan Amrabat pourrait bien s'être mérité un gros transfert en janvier de la Fiorentina avec ses performances exceptionnelles au milieu.
C'était, sans aucun doute, la course de Cendrillon la plus choquante à la Coupe du monde que nous ayons vue depuis très, très longtemps.
"Nous avons donné le maximum. C'est le plus important", a déclaré l'entraîneur marocain d'origine française Walid Regragui après le match, selon beIN Sports. "On a eu quelques blessures ce qui ne nous aide pas. Mais je n'ai rien à dire car on a donné le maximum."
Ils ont disputé leurs cinq premiers matchs sans encaisser de but à l'adversaire, le seul encaissé étant un but contre son camp. Les deux buts qu'ils ont accordés à la France sont le résultat de déviations malheureuses, et ils ne pouvaient pas y faire grand-chose. Ils ont donné de sérieux problèmes à des puissances comme la France, l'Espagne et le Portugal dans ce tournoi, ont remporté leur groupe et ont conquis le cœur de nombreux fans de football du monde entier. Le sport est dans une meilleure position qu'il ne l'était avant le tournoi grâce au Maroc, ce qui montre une fois de plus que peu importe le talent, la taille ou l'histoire de votre pays, vous pouvez toujours rêver.
La France n'était pas trop impressionnante
Ce n'était pas un match dirigé par la France, malgré ce que vous pensez que le score pourrait vous dire. Ils méritaient de gagner, ne vous méprenez pas, mais le Maroc a dicté le rythme du match avec 61% de possession de balle et n'était qu'à quelques passes décisives d'un but. Sur les huit tirs du Maroc à l'intérieur de la surface, un seul a été cadré alors que les vainqueurs ont bien fermé quand ils en avaient besoin.
Le crédit doit aller à la France défensivement alors que la ligne de fond a fait face à 13 tirs, mais il n'y a pas eu beaucoup de moments où il a semblé que le Maroc marquerait vraiment malgré un jeu de construction décent.
Au final, dans ce qui était un match physique entre deux équipes impressionnantes, la France a fait plus qu'assez même si elle n'a pas vu grand-chose du ballon. Ils seront endoloris avant la finale après avoir reçu pas mal de défis trop difficiles, mais ils feront le plein, sachant dimanche qu'ils peuvent être la première équipe à répéter en tant que championne de la Coupe du monde depuis le Brésil en 1962.
Le plan de match ressemblera-t-il à celui face à l'Argentine ?
L'Argentine va vouloir le ballon autant que possible, et on peut aussi les voir aller avec cinq derrière comme nous l'avons fait contre les Pays-Bas. Mais s'asseoir pour défendre, puis aller au comptoir dans celui-ci, se pourrait-il que la France essaie de reproduire ce plan de match ? Avoir le Maroc qui vous bombarde en attaque est très différent que d'affronter Lionel Messi et Julian Alvarez, donc cela dira au début de la finale exactement comment la France l'abordera. Mais, à leur crédit, ils ont l'air pointus, quel que soit le style.
L'important sera, comme dans ce match, d'être un peu plus malin lorsqu'ils défieront, notamment dans la surface après avoir accordé deux penaltys à l'Angleterre en quart de finale.
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verver · 1 year
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SANS REGRET
SANS ESPOIR
Extrait 38
Il partit sur la pointe des pieds pour rentrer chez lui.
En chemin il s'aperçut que des larmes coulaient discrètement sur ses joues.
A ce moment l'enquête était terminée depuis huit jours .
Maintenant, le temps était au beau fixe , cela jouait positivement sur le moral de Simone.
Simone avait son réfrigérateur remplit pour la semaine.
Ray devait revenir la voir en fin de journée, elle le savait bien qu'il était un peu débordé par les papiers à remplir. Cette enquête criminelle qui avait troublé beaucoup de monde continuait à faire des ravages dans les esprits.
Donc Simone avait fait le plein d'alcool.
En fin de journée, Ray se rendit chez son amie comme convenu.
Il avait passé cette huitaine dans les papiers administratifs, les réunions, les visites des autorités, journalistes et autres joyeusetés de ce genre.
Il n'eut même pas le temps de sonner, qu'il entendit :
- Entre Ray !
- C'est pour toi ! dit-il en tendant un bouquet de fleurs et des livres , chose qui chez lui était rare.
Simone toute étonnée le remercia chaleureusement.
- Merci Ray ! elle l'embrassa tendrement.
Il retira sa veste et se vautra confortablement sur le canapé.
- Ça te dérange pas la musique ? demanda Simone.
- Non ! J'aime !
- Une vodka ?
- Oui ! bien tassée ! s'il te plaît...il pensa...et c'est reparti !
Du canapé Ray jeta un coup d'œil sur les disques , il y avait des machins africains jazzy.
Ray était intéressé, il étudiait les vinyls en ingurgitant un autre verre.
La télévision fonctionnait le son coupé, Ray était hypnotisé par les conneries qui défilaient sur l'écran.
Simone avait plein de chaînes, un nombre impressionnant.
Ray a éteint le poste au moment où un individu ouvrait une boîte pour chat.
Le rythme africain continuait imperturbable.
Ils sont passés aux banalités d'usage tout en sifflant un verre de vodka.
Ray n'étant pas très expansif , il lui fallait du temps pour se lancer dans une discussion.
- Tu vas bien Simone ?
- Oui Ray et toi ?
- J'en sais rien, je suis triste , j'en ai marre de ce boulot de merde et de ses suites, toute cette paperasse à remplir, ces comptes à rendre et tous ces souvenirs imprégnés dans ma tête, c'est malsain, j'en ai marre !
- Oui c'était une sale affaire.
Il discuta un peu de cette enquête, il sentait qu'il décompressait un peu en parlant à son amie.
En robe de chambre, elle était attirante, de plus elle était déjà bourrée mais elle gardait une oreille attentive.
- Tu sais Ray ! tu peux me le dire si il y a une autre fille !
Ray ne voyant pas le rapport avec discussion, lui répondit avec un certain amusement :
- Oui je sais ! on se cache rien tout les deux ! c'est dans le contrat n'est-ce pas ?
- Ne le prend pas comme ça ! bien sur c'est dans nos accords. Ce qui me fait poser cette question c'est l'intuition féminine, je ressens que derrière cette enquête il y a autre chose ! voilà !
- Ah ! l'intuition féminine ?
- Eh oui ! mon vieux ! il faut t'y faire !
Il lui raconta que depuis le départ de son amie Marie , il avait du mal à s'en remettre.
- Mon pauvre Ray ! t'as pas de chance !
- Je crois que tu as raison !
- En plus cette affaire t'as bouffé !
Ray commençait à en avoir un coup dans le nez , déjà il ne comptait plus ses verres.
- Merde ! c'est moche ! qu'est-ce que tu vas faire maintenant ?
- J'en sais rien !
- Paie une personne pour faire des recherches sur elle .
Ray la fixa et se demanda si Simone ne se payait pas de sa tête. Ne sachant sur quel pied danser , il répondit évasivement :
- Je m'en fiche finalement ! je lui laisse sa liberté , elle est jeune malgré tout ! tu comprends ?
- Bien sur Ray !
Simone était toujours nue sous sa robe de chambre et Il matait son corps qu'il entrevoyait par moment, corps encore désirable .
- Elle a profité de moi ! dit Ray.
- Oui peut-être !
- Comment peut-être ? s'énerva Ray.
- Oui elle t'as pas forcé ?
- Beuh ! c'est vrai dit-il en se calmant, n'en parlons plus !
Ray se retrouva à poil sur le lit comme d'habitude , Simone était au dessus de lui ne dérogeant aux bonnes traditions.
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Un grand merci pour les photos que j'ai emprunté.
Plus particulièrement à :
- Redcatblog mon ange des photos.
- Genix_x qui m'éclaire tous les matins avec ses beaux textes.
- Un grand merci à Alexie et son blog rêverievagabonge pour ses bonnes idées et son précieux soutien. 💞
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reyolivier · 1 year
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La petite île Duiker - également connue sous le nom de «Seal Island» pour sa grande population d'otaries à fourrure du Cap - se trouve juste au large de la côte sud-africaine à Hout Bay, près du Cap. Il mesure seulement 253 pieds sur 312 pieds (77 mètres sur 95 mètres) et est un sanctuaire d'oiseaux de mer en plus d'abriter des milliers d'otaries à fourrure du Cap. . Tiny Duiker Island - also known as 'Seal Island' for its large population of Cape fur seals - lies just off the South African coast at Hout Bay, near Cape Town. It measures just 253 feet by 312 feet (77 meters by 95 meters) and is a seabird sanctuary as well as being home to thousands of Cape fur seals. . #southafrica #duikerisland #houtbay #southafrica🇿🇦 #afriquedusud #afrique #africa #capetown #capetownsouthafrica #travel #travelphotography #travelgram #travelblogger #travels #voyage #voyageursdumonde #national_geography #nature #naturephotography #naturerey #naturelovers #animales #animallovers #animal #otari #lion #summer #summervibes #goodvibes #happy (à Duiker Island) https://www.instagram.com/p/CordFkxsx0F/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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claudehenrion · 1 year
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L'Evangile selon le Manneken pis…
  La semaine dernière, en parlant des petites anglaises –qui seraient rousses, disait autrefois la vox populi (cette ex-référence devenue “objet de notre ressentiment”, la Gauche ayant fait le peuple ‘’cocu’’ avec des minorités (de préférence d'origine africaine), et “Vox dei’‘ se disant maintenant ’'vox minoritatum” (ce qui la prive de toute raison d'être)– nous avions laissé sous-entendre que les belges seraient ou pourraient être un peu trop comme ci ou pas assez comme ça… Mais il ne faut jamais sous-estimer l'humanité : elle déborde de ressources, et nos voisins d'outre Quiévrain n'ont décidément pas fini de nous surprendre et de nous épater une fois !
Non contents d'avoir été, en 2011, le pays qui était resté le plus longtemps sans gouvernement, avec 541 jours (qu'est-ce qu'on a pu les jalouser, de vivre dans un tel Nirvâna) (cf. le “PS”, ci-dessous) voilà-t-y pas que les belges viennent d'inventer le principe d'une “Réforme extra-légale” pour en finir avec le pataquès politico administrativo-linguistique qui bloquerait les velléités autonomistes de  Flandre…  C'est en tout cas ce que vient de proposer Bart De Wever, le président de l'Alliance néo-flamande, le plus grand parti politique de Flandre –et , d'ailleurs, de Belgique, sous le nom vernaculaire et pas très musical de Nieuw-Vlaamse Alliantie, N-VA. (“Nobody’s perfect”, disent les anglais !). En clair : “puisque la Loi nous met des bâtons dans les roues, asseyons-nous dessus”. Et voilà : c'est aussi simple que ça ! Je suis en train de me demander si les français ne devraient pas essayer ce truc, à propos de la loi sur “la retraite pour tous”, et surtout à propos du projet (vide) de loi (tout aussi vide) sur l'immigration (qui n'a rien à voir avec ce que nos sinistres ministres s'imaginent qu’elle puisse être, dans leur monde coupé de toute réalité).
La question qui se pose, même dans un pays qui “sait” se passer de gouvernement pendant 541 jours (en français “de France”, on dirait “qui peut”, mais ça veut dire la même chose), est, évidemment : “Mais où ce De Wever a-t-il été pécher cette drôle d'idée ?” Rassurez-vous, on a la réponse, et elle ressemble très fort à une “histoire belge”. Accrochez-vous bien à votre dentier :  ce leader a très benoîtement déclaré (NDLR :  rien à voir avec la disparition du regretté Pape Benoît XVI, j'ai vérifié !) : “Dans mon esprit, c'est une certitude évangélique : la Belgique, c'est fini”.
Dès que j'ai été au courant de cette certitude évangélique, je me suis précipité pour vérifier où il avait trouvé, dans les Evangiles, des références précises à la Belgique, aux belges, et aux flamands, roses ou pas, Vlaams ou pas. J'ai trouvé pas mal de notules assez proches, où Jésus fustigeait les scribes, capables d'inventer des trucs pas possibles, de s'arc-bouter sur les normes, les lois, les règlements, et sur les décrets d'application (NDLR :  imaginez ce qu'Il aurait vitupéré, s'Il avait connu nos énarques. Mais bon… Il a déjà tellement souffert comme ça, qu'Il est inutile de Lui rajouter cette insupportable torture supplémentaire), mais je n'ai rien trouvé où il était fait spécifiquement référence aux belgicains, à la Belgique, et à sa disparition.
Elargissant ma recherche, j'ai relu (enfin… un peu!) Daniel Rops, François Mauriac, Maurice Barrès, Georges Bernanos (dont nous reparlerons bientôt), Jean Guitton, Chateaubriand, Flaubert et Pascal… et même Françoise Cockenpot dont le seul nom me faisait miroiter mille promesses. Mais rien, ou si peu ! Et j'ai eu beau relire dix fois le récit des Noces de Cana et les Béatitudes, il n'est nulle part question de multiplication de moules, de frites, de bière, de chicons ou, même, de waterzoï…
Même César, dans son célèbre “best-seller” “De bello gallico” –ce qui, au contraire de ce qu'ont écrit des générations d'écoliers dans leurs versions latines, n'a jamais voulu dire “la jolie gauloise”, mais évoquait plutôt une guerre en Gaules– n'a rien trouvé à en dire, de ces belges. Il est vrai que, “in illo tempore” (= en ce temps-là), la Belgique était encore “Gallia belgica” et ses habitants des Trévires, des Lingons et des Ubiens, même pas Vlaams ! (NB - un détail vécu : au début de ma 4ème, lors des premières versions sur ce thème censé passionner des petits garçons, je m'étais imaginé qu'ils se tapaient sur la tronche avec de grands bâtons très longs… d'où ce nom de “guerre des gaules”, autrement injustifiable. J'ai été vite guéri !)
Pour tout vous dire, j'ai même eu un peu de peine pour mes nombreux amis belges, devant tant d'indifférence divine : personne n'a même demandé à Jésus ce qu'Il pensait d'eux et tant Luc que Marc ont eu l'air de “s'en fouter, une fois, sais-tu”… Je ne dis pas que c'est grave, ni triste… ni gai, d'ailleurs et encore moins “gay” : je me contente de raconter, c'est tout. Mais il n'en reste pas moins vrai que, de là à faire de la disparition de la Belgique une “certitude évangélique”… il y a un pas de géant que je me garderai bien de franchir… même si, dans l'effondrement général qui est la marque de notre temps (dies irae, dies illa !) la disparition plus ou moins rapide de nos Etats-Nations dans leurs frontières nées de tant de batailles, de guerres, de révolutions, d'héritages princiers ou de mariages royaux… ne soit pas impossible !
Il va d'ailleurs falloir que j'aille vérifier ce que les Livres Saints disent de la France, dans le genre “certitudes évangéliques”… parce que j'ai bien l'impression, comme un souvenir diffus, d'avoir lu, quelque part, que le Coran, pour la sienne (de part, bien sûr !) annonce sa disparition… et file même un coup de patte de temps en temps, histoire d'accélérer le mouvement. Mais de toute façon, avec ce qui se prépare à l'est, en Ukraine, ou à l'est de l'est, à Taïwan… on ne va pas tarder à être fixés. Ou même vaporisés. Mais ce n’est pas encore une ‘’certitude évangélique’’...
H-Cl.
PS : au sujet des 541 jours de vacance du pouvoir… Il faut dire à la décharge des belges que le gouvernement défaillant était présidé par un Yves Leterme, ce qui est un joli nom pour tout arrêter. Mais contre toute attente, cet enviable record a été battu, l'Irlande étant restée sans gouvernement 589 jours (janvier 2017- août 2018). “Pourquoi que c'est jamais nous qu'on gagne ?”, aurait sûrement dit Coluche…
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christophe76460 · 2 years
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TÉMOIGNAGE ÉDIFIANT DU FRÈRE LISUNGI (PARTIE 9)
•DE L'AUTRE CÔTÉ DE LA MORT
Quelques secondes après que mes poumons aient rejeté tout l'air qu'ils contenaient, je me vis me lever et
me mettre sur mon lit, de sorte que mes pieds touchaient le sol.
A côté de moi, sur l'autre lit, je remarquai une personne qui se levait aussi de son lit. Cette personne voulut savoir si j'étais prêt pour le voyage.
En effet. Il me semblait que je devais faire un certain voyage, mais pour aller où je ne savais pas! Alors je lui répondis par l'affirmative.
Mon nouveau compagnon et moi, nous descendîmes de nos lits respectifs, et nous nous dirigeâmes vers la sortie.
Tout en nous éloignant, je jetai un coup d'oeil à l'endroit que je venais de quitter. Sur le lit, je remarquai une forme allongée et recouverte d'habits. Je ne reconnus pas cette forme comme étant mon ancien corps, puisque j'en avais un autre, et que je n'étais pas fou non plus.
Nous descendîmes donc des lits
et nous nous dirigeâmes vers la sortie, dans le but de trouver un moyen de transport pour nous amener à la destination.
Je précise que cette destination nous était inconnue jusqu'alors. Nous partîmes nous installer de l'autre côté de la route qui passait par là.
Une voiture blanche vint s'arrêter à quelques mètres de l'endroit où nous nous trouvions. Le conducteur en descendit et nous demanda si nous avions aperçu deux personnes avec des paquets en main, et il ajouta:
-Le ROI m'envoie chercher deux personnes qui, en principe, devaient se trouver à cet endroit.
Mon ami et moi répondîmes avec empressement qu'il s'agissait bien de nous. Le conducteur nous dévisagea un instant sans rien dire, rentra dans sa voiture, et partit.
Après le départ de la voiture, notre attention fut attirée un groupe de personnes qui venaient en faisant
beaucoup de bruit, se tenant la poitrine tout en se lamentant.
Sans faire cas de notre présence, ils nous dépassèrent et entrèrent dans la salle d'où nous étions sortis. A l'intérieur, ils firent encore plus de bruit que dehors. Regroupés autour des deux lits, ils s'affairaient tout autour en se lamentant encore d'avantage, en regardant les deux formes allongées sur les lits.
Vu que le bruit qu'ils faisaient nous exaspérait, je m'approchai de l'un d'eux pour qu'il m'explique la raison de tout ce vacarme.
Je le touchai et lui demandai la raison de tout ce bruit. L'autre ne tourna même pas le regard dans ma direction... Je l'ai abandonné pour aller trouver un autre, toujours du même groupe.
La réaction de cette deuxième personne fut identique à celle de la première. Je voulais contacter une troisième personne, lorsque mon compagnon intervint pour me dire de laisser tomber.
Il ajouta:
- Ne vois-tu pas qu'ils ne peuvent ni nous voir, ni nous sentir, ni nous entendre?
- S'ils ne peuvent ni nous voir, ni nous sentir, ni nous entendre, c'est que nous sommes morts...
Cette déduction mit mon compagnon mal à l'aise. Vexé, il me dit:
-Nous ne sommes pas morts et nous ne mourrons jamais, du moins en ce qui me concerne. Je suis vivant et je ne mourrai pas!
Voyant le ton de sa voix et le calme avec lequel il s'exprimait, je ne pouvais plus douter. Convaincu, je me tus et revins prendre ma place au bord de la route, à côté de lui.
Un peu plus tard, les personnes en
question s'éloignèrent de l'hôpital en emportant deux colis.
Un long moment passa sans qu'aucun incident ne vienne troubler notre quiétude. Puis vint un autre véhicule, un bus cette fois-ci, qui s'arrêta tout près de l'endroit où nous nous trouvions.
Le conducteur, sans sortir de son véhicule, nous posa la question de savoir s'il s'agissait bien de nous, et si nous étions les deux passagers qu'on lui avait ordonné de ramener à bord de son véhicule?
Notre réponse fut affirmative.
Etonné de notre réponse, il s'en alla déçu...
Le silence fut rompu par une voix qui provenait d'au-dessus de nous, et qui disait: "Femmes chrétiennes!"
Femmes africaines chrétiennes!"
Levant nos yeux dans la direction d'où provenaient les voix, nous aperçûmes un grand navire, un bateau qui naviguait dans l'espace.
Les passagers du bateau étaient des femmes noires, toutes coiffées de mouchoirs blancs. Sur le bateau
était fixé le drapeau de Jésus.
Lorsqu'elles nous aperçurent, ces femmes agitèrent leurs mouchoirs dans notre direction, et entonnèrent une mélodie dont voici le texte:
"Le drapeau de Jésus flotte et nous montre le chemin du ciel! "
Nous restâmes à contempler le bateau, qui disparut avec ses passagers dans les nuages.
Nous répondîmes à leurs salutations en agitant nos mains. Longtemps après que le bateau ait disparu, je posai cette question à mon compagnon:
-Mon cher, toi qui dis que nous ne sommes pas morts, as-tu déjà vu un bateau naviguant dans les airs?
Moi, pas encore, ce n'est qu'ici que je vois des choses pareilles.
Ensuite, as-tu entendu les paroles de la chanson des femmes qui nous saluaient dans le bateau, tout à l'heure? " Le drapeau de Jésus nous montre le chemin qui mène vers le ciel."
As-tu jamais entendu cela autre part, toi qui prétends ne pas connaître la mort?"
Pour toute réponse, après avoir souri de l'air de quelqu'un qui s'apitoie, il me dit:
- Si toi tu penses que tu es mort, moi, je ne le sais pas, mon cher. Mais ne veux-tu pas que nous parlions d'autre chose, s'il te plait, car je ne sais pas de quoi tu parles, et je ne tiens pas à te l'expliquer en tous cas. Je me sentis ridicule devant l'attitude de mon ami.
A chaque réponse qu'il me faisait,je sentais l'inutilité mon insistance. Alors je me tus, et je me résignai, pour ne pas lui causer de soucis par mes questions.
Un grand bruit nous fit sursauter: c'était un grand engin volant. Je le nomme avion pour une meilleure compréhension, mais, en réalité, ce n'était pas un avion. L'avion en question vint donc se poser à quelques mètres de distance de l'endroit où nous nous trouvions.
Le pilote sortit de sa cabine et fit signe à mon ami de prendre place à bord. Ce dernier ne se fit pas prier deux fois. Il entra sans protocole. Je m'apprêtais aussi à entrer, lorsque je vis la porte me claquer au nez.
Le pilote, à l'aide d'un microphone, me dit qu'il n'avait pas reçu d'instructions précises à mon sujet, il me dit qu'il fallait attendre la décision du ROI, qui devait passer d'un moment à l'autre à cet endroit précis. A l'intérieur de l'engin, mon compagnon suivait mon plaidoyer
avec le pilote.
Soudain, une forte voix se fit entendre: "LE ROI!"
Tout à-coup, le ROI apparut.
Son corps était transparent comme du cristal, c'est-à-dire que nos regards pouvaient traverser son corps sans peine, et voir distinctement les objets qui se trouvaient de l'autre côté. Il était beau et avait la stature d'un homme normal.
Quelqu'un sortit de l'avion en tenant à la main un document, dans lequel il y lut toute ma vie passée. Il y décrivit toutes mes actions, depuis le jour où j'étais devenu conscient, jusqu'au moment où j'avais envoyé le jeune homme prévenir ma famille à l'hôpital. Le ROI suivit tout sans mot dire puis, à la fin, Il fit un signe négatif de la tête. Il ne prononça aucune parole. Puis Il disparut.
Au même instant, l'avion décolla en emportant mon compagnon. Alors que ce dernier s'en allait, un grand chagrin envahit mon coeur.
Je restais seul, abandonné. Ce sentiment d'isolement me fit si mal que j'eus envie de pleurer.
Mais, tout-à-coup, j'entendis une voix lointaine qui disait:
"JÉSUS-CHRIST, JUGE DES MORTS!
JÉSUS-CHRIST, JUGE DES MORTS! JESUS-CHRIST, JUGE DES MORTS! "
Cette voix s'approcha de moi et s'amplifia de telle manière qu'à la troisième fois je sentis comme si mes tympans éclataient. N'y tenant plus, et dans un ultime effort, je me réveillai.
•UN RESSUSCITÉ À YANGAMBI
J'étais donc revenu à la vie. Lorsque j'ouvris les yeux, la première chose que je remarquai furent les rameaux de palmier qui pendaient au-dessus de ma tête.
Lorsque je tournai la tête autour de moi, il y eut instantanément deux mouvements dans la foule qui était autour de moi: ceux qui étaient tout près s'enfuirent, se sauvant loin de moi, alors que ceux qui étaient éloignés s'approchaient pour voir pourquoi les autres fuyaient.
Il y eut donc deux mouvements simultanés. L'heure était à la contemplation et à l'admiration.
Personnellement, je ne comprenais rien de ce qui se passait.
Il y avait plusieurs personnes autour de moi. Parmi elles, je reconnus certains visages.
A ma gauche, il y avait un cercueil avec tous les éléments prêts pour une inhumation: il y avait des draps bien blancs, des oreillers, et une partie de mes habits.
Je portais un costume que je ne rappelais pas avoir déjà porté.J'avais aux pieds des chaussettes blanches, et des gants blancs aux mains. Tout sentait le parfum.
Le flacon était d'ailleurs déposé au bord du cercueil. Il était prés de quatorze heures lors que je revins à la vie.
Des bougies brillaient aux quatre coins du cercueil. Lorsque je réalisai ce qui s'était passé, une grande joie
inonda mon coeur. J'étais mort, et maintenant j'étais revenu à la vie.
En me levant du lit où j'étais allongé,
mes premiers paroles furent: "GLOIRE À JÉSUS-CHRIST, JÉSUS-CHRIST EST VIVANT!"
Les gens autour de moi, s'étonnaient, se demandant où j'avais connu Jésus.
Après ce moment de joie immense, J'émis le voeux de me rendre à l'hôpital où j'avais été hospitalisé, et où j'étais décédé.
Lorsqu'on apprit ma résurrection,tout le monde accourut pour me voir. J'avais passé plus d'une journée chez les morts. Car j'étais mort la veille vers dix heures, et j'étais revenu à la vie le lendemain vers quatorze heures.
On m'apprêtait déjà pour mon enterrement lorsque je revins à la vie.
En route vers l'hôpital, tout le monde s'étonnait de ce que je parlais de JÉSUS SAUVEUR.
Je sentais qu'une force m'entraînait vers l'hôpital. Je ne savais même pas ce que j'allais y faire.
Arrivé à l'hôpital, je fus reconnu par les malades comme le décédé qu'on avait emmené la veille.
Sans m'occuper de ce qu'ils disaient, je m'écriai à haute voix:
"GLOIRE À JÉSUS-CHRIST, JÉSUS-CHRIST EST VIVANT!"
Ces paroles, prononcées vers quinze heures dans un hôpital de Yangambi produisirent un grand miracle. Tous les malades furent guéris. Tous, sans exception!
Même ceux qui avaient été opérés dans l'après-midi de ce même jour. Tous furent guéris, et les médecins n'en revenaient pas!
L'un d'eux, le docteur BAYLO s'approcha d'un ancien malade qu'il avait lui-même opéré dans l'après-midi. Mais, en voyant ce denier sautiller et courir de joie, il crut qu'il était devenu fou, en plus de sa maladie, ou que c'était lui-même qui
devenait fou. Pour en avoir le coeur net, il appela un malade et l'obligea à se déshabiller. Ce dernier, sans vergogne, ne se fit pas prier deux fois.
Alors le docteur remarqua comment celui qui avait formé le corps de
l'homme avec la poussière de la terre savait guérir, Lui, JÉSUS...!
Il ne restait plus aucune cicatrice ni trace quelconque de la moindre intervention chirurgicale.
Pour un miracle, c'en était un!
Un vrai, en tous cas! Le médecin ne savait plus que penser ni que dire. Bien sûr, il savait bien définir ce qu'était un miracle, mais il n'en avait jamais palpé un.
Ce jour-là, l'occasion lui fut donnée d'en voir un, et il crut.
Le soir même, il fut baptisé par immersion au Nom de JÉSUS-CHRIST!
Faute de malades, l'hôpital resta vide...
Après ce grand miracle, je me souvins de mon compagnon de voyage, celui qui avait pris l'avion.
J'exprimai le voeu qu'on m'amène chez lui. Là, je vis que le deuil battait son plein. Je m'approchai de ses proches parents et je leur demandai de m'écouter.
Lorsqu'ils me reconnurent, ils se turent tous. Je leur conseillai de ne plus pleurer, mais de se réjouir, puisque leur parent décédé était "bien" à l'endroit où il se trouvait actuellement.
Je leur expliquai tout ce qui s'était passé, et comment j'avais eu du mal à faire comprendre au décédé que nous étions morts. Comment mon compagnon m'avait conseillé de ne pas chercher à connaître les raisons du vacarme qu'ils faisaient. Je leur fis comprendre que les pleurs et les lamentations n'avaient rien à voir avec les morts.
Tout ce dont ces derniers avaient besoin, c'était du calme et de la tranquillité.
Je leur expliquai aussi comment le Grand Roi avait envoyé tout un avion pour transporter leur frère qu'ils pleuraient. Tous me suivirent d'une oreille attentive. Personne n'osa m'interrompre. A la fin de mon récit, personne ne se remit à pleurer. Il était temps d'aller enterrer le corps de mon compagnon.
Bien qu'affaibli par la maladie, je transportai aussi le cercueil de mon ami. Je me disais en moi-même:
"Si j'étais encore dans la magie, je ne pourrais pas voir l'esprit de celui-ci !"
Arrivé au cimetière, il y avait deux
trous creusés à même le sol au même endroit. L'un m'était destiné, et l'autre était pour mon compagnon.
Nos tombes étaient mitoyennes parce que nous étions décédés le même jour. La vue de ma tombe suscita en moi les mêmes sentiments d'isolement que j'avais ressentis lorsque l'avion avait décollé, emportant mon ami...
La fatigue, la faim et le chagrin finirent par briser le peu de forces qui me restaient encore.
Me souvenant du départ de mon compagnon, je pleurai. Pourquoi étais-je revenu à la vie? Pour souffrir encore dans ce bas monde?
Mon organisme avait besoin de beaucoup de repos et de nourriture. Je tombai par manque d'énergie, et je perdis connaissance !
Évanoui, on me ramena à la maison. Je repris connaissance en cours
de route.
Plusieurs jours passèrent. Je retournai à Kisangani. Là-bas, je devins évangéliste. Pour approfondir encore d'avantage mes connaissances dans les choses de Dieu, je me fis inscrire à l'École Biblique que dirigeaient les professeurs norvégiens.
Mes parents choisirent une jeune fille en ménage pour moi. Puis je fus employé à la Société CAMEZA, agence de Kisangani. Cette entreprise fabrique des fils métalliques. J'avais le grade de Sous-Directeur.
La Société me logeait et j'avais une Land-Rover à ma disposition.
Le Seigneur bénit Son oeuvre à travers mon ministère, au sein de l'Église de Kisangani.
Beaucoup de miracles se produisaient à travers nos prières, entre autres la guérison des malades mentaux.
En effet, notre ministère concernait surtout les malades mentaux. Nous prions pour eux, et le Seigneur les guérissait tous.
Parmi eux, il y eut les deux jeunes étudiants qui avaient pris la fuite lors de l'arrivée des Felbuss, le commando qui avait tiré sur moi, et bien d'autres personnes encore.
Autour de nous se forma une cellule de prière. Dans le cadre de mon ministère, je persuadai plusieurs personnes, à qui j'avais remis des talismans lorsque je pratiquais encore la magie, de suivre mon exemple et abandonner les pratiques magiques.
Certains acceptèrent et abandonnèrent la magie, tandis que les autres ne voulurent pas de mes paroles. Chez eux, Satan avait resserré le bandeau de l'ignorance sur leurs yeux, de peur qu'ils ne voient la clarté de la prière, pendant qu'il faisait encore jour.
À Suivre...
Pour lire la partie 8, cliquez sur ce lien :
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yespat49 · 12 days
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gaboninfoslive · 15 days
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