Maurice Goldberg ~ Olive Thomas (A camera study). Theatre Magazine vol. 29, Jan–June 1919 | src internet archive

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Connaissez-vous la straight photography ? Jusqu’au 28/5/23, la fondation Henri Cartier-Bresson expose les clichés de Paul Strand, pionnier de ce style. Stieglitz écrit « les photos de Strand sont l’expression directe du temps présent ». Elles rompent avec le pictorialisme où la photo simule la peinture à grand renfort de manipulation au tirage afin de conquérir le statut d’Art. Strand privilégie l’instantanéité de la capture photo sans être dans l’instant décisif de Cartier-Bresson. Ses clichés sont purs, sans artifice d’éclairage ou de retraitement. Les objets du quotidien, les formes et les visages concentrent le regard. La lumière est celle du monde réel. Ses portraits de personnes sont intenses. Ses personnages sont sculpturaux. Strand inaugure le courant documentaire et le met au service d’un projet politique. Il rêve de faire le portrait global d’un village dont les habitants raconteraient leur histoire individuelle. Il publie « la France de profil », récit de sa promenade à la recherche des visages de la France rurale de l’après-guerre. Il culmine avec « Un paese », recueil de portraits de paysans et d’ouvriers de Luzzara, bastion italien de la lutte contre le fascisme mussolinien. Ses clichés réalisés au Mexique pendant la révolution ou en Egypte pendant les réformes de Nasser documentent, avec sensibilité, la fierté des peuples libérés du joug de la dictature ou du colonialisme Abonnez-vous à mon compte Instagram paris_aimelart et trouvez votre prochaine exposition ? @fondationhcb @mapfrefcultura @paris_aimelart @paris @timeoutparis @quefaireaparis @paris.explore @paris_art_com @artaparis @paris_culture @expositionparis.info @paris_love_street @parismusees #paulstrand #henricartierbresson #fondationhenricartierbresson #paulstrandlequilibredesforces #fundacionmapfre #photographie #artphotography #documentaryphotography #streetphotography #pictorialisme #ArtExhibition #ParisMuseum #SortirAParis #parisaimelart #paris_aimelart #parisexpos #parisexposition #exposparis #paris #exposition #parismusees #parisculturel #quefaireaparis #artparis #parisart #parisjetaime #parislife #parissecret #culture #expo (à Fondation Henri Cartier-Bresson) https://www.instagram.com/p/CpQSYxYoLtI/?igshid=NGJjMDIxMWI=

Le pictorialisme

Le pictorialisme est un mouvement photographique qui a débuté à la fin du XIXéme siècle et qui s’est prolongé jusque dans les années 1920. Cette période peut paraître courte, pourtant le pictorialisme a été influant dans l’histoire du médium. Il consiste à utiliser des techniques de prises de vue et de développement pour obtenir des tirages dont l’esthétique se rapproche de la peinture, de l’eau…

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De dérive en dérive

Série photographique de Souad Mani, artiste plasticienne tunisiennne. Série non limitée dans le temps et dans l'espace. Des paysages et du pictorialisme numérique.

Les Sables d'Olonne par Ph. Nauher

Robert Demachy et la méthode “retouche au burin”

1900. Ballerine.

Voici une série extraite de ma dernière pellicule photo en date. Il s’agit d’expositions multiples réalisées à même le film, c’est à dire sans faire avancer le rouleau entre deux prises de vues. Cette technique est vieille comme la photographie, mais ce n’est que récemment que j’ai eu envie de l’appliquer sur l’un de mes vieux reflex argentique.

Bien que le numérique soit plus précis, j’ai préféré réaliser cette série en argentique pour plusieurs raison : tout d’abord je n’ai pas très envie de me remettre à PhotoShop ou ses équivalents, payants ou non (je pense à Affinity ou The Gimp en particulier) et préfère concentrer mes efforts numériques sur mon logiciel de développement des RAW : Capture One 10. Je veux donc éviter à tout prix de travailler sur des fichiers BitMap issus des RAW du capteur de mon reflex numérique... Sauf s’il s’agit de photos scannées. Ensuite pour moi l’argentique, bien que plus difficile à maitriser que le numérique permet d’avoir dans le cadre de cette technique des “hasards heureux” bien plus gratifiants que s’ils avaient été réalisés sur un ordinateur : passer des heures à manipuler des calques dans Ps peut certes être gratifiant, mais on ne mesure pas la qualité d’une image au temps passé à la réaliser, défaut partagé par beaucoup trop de monde ici-bas. Au contraire, on peut trouver plus de plaisir à découvrir une photo réussie si celle-ci a été générée en partie par le hasard et des choix plus ou moins aléatoires qui aboutissent à un résultat bien plus beau et artistique que si on avait voulu l’approcher via les techniques numériques...

Enfin, il y a ce que l’on pourrait comparer à ce qui tiendrait lieu d’équivalent du Slow Food de la gastronomie : devoir attendre le retour du film du labo photo pour savoir si on a réussis ses prises de vues, et une recherche de rigueur dans leur réalisation, parce que si elle est ratée, il y a peu de chances que l’on puisse la rattraper, ou la refaire dans les mêmes conditions...

Cela étant dit, ces premiers résultats positifs m’encouragent à persévérer dans cette voie afin d’améliorer encore ma technique et tenter de réaliser d’encore plus belles prises de vues !

Les regards qui se croise dans le temps.

Une série de la photographie  de pictorialisme

Mince, ma photographie est-elle contemporaine ? Produite aujourd’hui, certes, mais d’un grand classicisme. Ou ne serait-ce pas plus simplement de la simple photographie ? Nous sommes submergés de nos jours par les images fixes ou animées et pour sortir du lot, Il faut forcer le style, souvent en couleur, revanche en quelque sorte du pictorialisme avec aujourd’hui le néo-pictorialisme et la photographie plasticienne. Mais est-ce toujours de la photographie est tant que telle ? Un débat récurrent. Je ne souhaite pas exprimer mon opposition car j’aime beaucoup la photographie moderne enrichie de façon plasticienne ou numériquement. Je m’y adonne même de temps en temps. Pas de querelle de styles, non, juste une réflexion sur ce que l’on voit beaucoup aujourd’hui dans les publications. Ou si je pose la question autrement, parle-t-on d’images ou de photographies ? Et bientôt peut-être, un retour à des formes plus épurées sera à nouveau apprécié après les excès de (dé)saturation, de décadrage, de flou, de surimpression …. Pour introduire ma série, une référence peut-être ? Walker Evans, la photographie documentaire, le vernaculaire sont pour moi des références importantes quand on pratique “les séries”. Mais je ne renonce pas non plus pour autant à de forte envie d’esthétique (et je n’ai pas dit que les photos de W. Evans n’étaient pas esthétiques !). Je fais tout mon possible pour que mes photographies soient un champ à deux dimensions où peuvent s’épanouir émotions, narrations et pourquoi pas réflexions. J’espère y parvenir en présentant des images esthétiques. Des photographies nettes, détaillées, riches de tons, bien cadrées font partie de mes ambitions techniques.

Eikoh Hosoe Man and woman #20 (1960) • Crédits : Eikoh Hosoe

Focus sur la photographie japonaise à la Médiathèque Rostand (partie 1)

Peut-on parler de photographie « japonaise » ? Oui parce que le pays du soleil levant dispose d’une véritable culture de la photographie comme en témoigne le nombre de grands photographes reconnus à un niveau international pour la qualité de leur production. Autre argument qui plaide en faveur de la photographie insulaire, le style de certains des plus grands maîtres qui a souvent engendré de véritables courants artistiques et inspiré les nouvelles générations de photographes à l’échelle planétaire. Historiquement, le Japon a découvert plutôt tardivement la photographie avant de rattraper allègrement son retard.

Comme toute île, la nouveauté ne pouvait que venir de la mer, sous la forme d’un navire hollandais qui accosta à Nagasaki en 1848 avec une caméra pour daguerréotype, une commande pour un certain Ueno Toshinojo. Il faudra attendre près de dix ans pour que la première image soit prise par le nouveau propriétaire de l’appareil, Ichiki Shiro. C’est à cette même période que des traités commerciaux sont signés avec les puissances occidentales (« Kaikoku »), des accords qui permettent l’importation et la diffusion du matériel photographique. Nous sommes alors en pleine ère Meiji, des studios de photo naissent, des photographes professionnels œuvrent à l’image d’Ushida Kuichi qui fournira le portrait officiel de l’empereur Meiji (une photographie « Goshin’ei », soit littéralement « vrai portrait »). Le collodion humide, utilisé majoritairement comme procédé de tirage, limite alors le nombre de pratiquants du fait de son coût élevé.

En 1864, Ryù Shima devient la première femme photographe japonaise, la pratique s’étend alors au monde amateur du fait de l’importation massive de plaques sèches à la gélatine et d’appareils de petites tailles peu onéreux. Les cartes postales illustrées par des spécialistes de l’estampe font alors fureur au Japon et en Europe. La première moitié du XXe siècle correspond à l’ère du pictorialisme (« Geijutsushashin ») avec la création de nombreux clubs et fondations dédiés à la photographie suivi de divers courants graphiques comme celui dit de la nouvelle photographie dans les années 20 (« Shinkôshashin », influence constructiviste) puis celui dit du photojournalisme (« Hodo-shashin ») après la 2e guerre mondiale avec des figures de proue comme Ken Domon (1909 – 1990), Yonosuke Natori (1910 – 1962) et Ihei Kimura (1901 – 1974).

Après la reddition du Japon en 1945, les mouvements d’avant-garde, le pictorialisme et le surréalisme disparaissent pour laisser place à une photographie documentaire et sociale qui interroge une société meurtrie et traumatisée. Dans les années 1970, de grands photographes s’imposent sur la scène internationale comme Eiko Hosoe, Shinzo Maeda, Naoya Hatakeyama, Hiroshi Sugimoto, Shomei Tomatsu, Daido Moriyama et Nobuyoshi Araki. Ces artistes se jouent du style académique et du carcan des conventions sociales et traditionnelles pour produire des images fortes, sans tabou, stylisées et puissantes qui racontent un autre Japon, loin des clichés habituels.

K

Bouquet

2017-02-24 #realismefantastique #romangothique --- #pictorialisme ---#provence #masprovencal #clairdelune --- #luberon #lavande --- #photography #photographie #photografia #iphone4only

Cool Stuff I find cool

I have this friend who is really into photography (and good at it), and the other day she made me discover this really cool thing : the pictorial photography (at least internet said it was the english term for it (pictorialisme en français)). It’s a specific kind of photography that was born in 1869 (more or less 30 years after the invention of photography), when there was all the debate “Is photography art or technology ??” “Is it going to destroy painting industry ??” and all that stuff (I don’t go in details bc I’m not a specialist or anything, I just discovered it like 5 days ago).

Back to the pictorial photography ! Basically it’s photographs but they look like painting. Here is some exemples :

Edward Steichen (1879-1973) Nude with Cat, 1903

Robert Demachy (1859-1936) 1. Severity, 1904

2. Toucques Valley, 1906

3. Struggle, 1904

4. Dancer, 1909

Alfred Stieglitz (1864-1946) The Hand of Man, 1911

Paul Burty Haviland (1880-1950) Les Quais à Old Point, 1910

@rachavol : #blackandwhite #モノクロ #pictorialism #pictorialisme #photography #bnw #bw #black #noiretblanc #monochrome #contemporaryart #art #europe #france #euskalherria #basquecountry #paysbasque #sheep #mouton #saintjeanpieddeport https://t.co/uNh9a4JQVi (via Twitter http://twitter.com/rachavol/status/1365342556943511553)

profondo rosso, ec.jr