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#non recouvrés
esidwaya · 2 years
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Taxes sur le tabac : des milliards F CFA non recouvrés
Taxes sur le tabac : des milliards F CFA non recouvrés
Le trafic illicite de cigarettes fait perdre des milliards F CFA au Burkina Faso en termes de taxe. Dans l’optique d’améliorer les assiettes fiscales des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), l’institution a pris une directive que l’Assemblée nationale a entériné à travers une loi qui devait entrer en vigueur depuis le 1er janvier 2020. Malheureusement, la…
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Mort de Shanon 13 ans violée
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Le jeune homme mis en examen pour le viol début mars à Rantigny (Oise) de Shanon, décédée trois semaines plus tard, nie toute « violence », selon son avocate. L’adolescente de 13 ans « avait été hospitalisée dans un état grave, avec pronostic vital engagé » à la suite d’un viol, a indiqué samedi le procureur de la République de Senlis Loïc Abrial. Une autopsie médico-légale doit encore déterminer « précisément les causes du décès ». Le suspect âgé de 19 ans a été mis en examen pour « viol commis sur un mineur de 15 ans par un majeur avec différence d’âge d’au moins 5 ans », et placé en détention provisoire, a précisé le procureur. Un autre jeune majeur et une collégienne amie de la victime ont été mis en examen pour non-empêchement de ce crime. Aucun n’a d’antécédent judiciaire. Invitée chez une amie « Mon client avait des raisons de penser qu’elle était plus âgée, et leur relation était réciproque », a fait valoir l’avocate du principal mis en cause, Me Caty Richard. « Il n’a jamais employé une quelconque violence ou contrainte à l’encontre de Shanon, » a-t-elle assuré, indiquant « attendre les explications médicales à ce décès ». La saisine du juge d’instruction a été étendue à la suite du décès de la jeune fille à la qualification de viol ayant entraîné la mort. Selon Frédéric Le Bonnois, avocat de la famille de la victime, Shanon passait l’après-midi du 6 mars chez une amie, « avec l’accord des parents ». Cette dernière, âgée de 14 ans, « aurait contacté sur les réseaux sociaux deux personnes plus âgées, de 18 et 19 ans », qui les ont ensuite rejointes chez elle.
Dans le coma jusqu’à son décès
Shanon a alors été violée et « peut-être victime d’un acte de barbarie » puisque victime d’un arrêt cardiorespiratoire, s’émeut Me Le Bonnois. Transportée à l’hôpital, « elle n’a jamais recouvré ses esprits, elle est restée dans le coma » jusqu’à son décès, précise l’avocat. La collégienne mise en examen a elle-même été « soumise à des actes sexuels forcés durant cet épisode » a rapporté l’avocat de cette dernière, Me Maxime Gallier, soulignant qu’elle avait tenté de ranimer son amie. « Derrière un téléphone, on ne sait pas qui peut se présenter », alerte la mère de l’adolescente. Dans une interview donnée ce mardi sur TF1, la mère de Shanon appelle les jeunes à se méfier des inconnus sur les réseaux sociaux Elle lance un appel poignant aux jeunes qui risquent de faire de mauvaises rencontres sur les réseaux sociaux. « J’ai fait tout pour que ma fille n’ait pas de contact avec des étrangers. Je voudrais dire que derrière un téléphone, on ne sait pas qui peut se présenter. Je voudrais dire aux gens qu’ils surveillent vraiment leurs enfants », a lâché la maman de la jeune fille de 13 ans. Selon les premiers éléments de l’enquête cités par l’avocat de la famille à 20 Minutes, Me Frédéric Le Bonnois, Shanon aurait rencontré le violeur présumé et un autre jeune homme, tous deux majeurs, sur Internet avant de les rejoindre chez son amie. « J’ai entendu la voix de sa copine tremblante » Toujours sur TF1, la mère de Shanon, dévastée, évoque l’appel reçu de l’amie de sa fille, le 6 mars, jour du drame : « Mon téléphone a sonné à 16h20. J’ai entendu la voix de sa copine tremblante, me disant que Shanon avait fait un malaise. » « Elle avait encore beaucoup de choses à vivre. Elle aimait la musique, sortir avec ses copines, comme toutes les petites filles », a encore confié la mère de Shanon. Et de livrer des vidéos sur lesquelles on peut voir une jeune ado souriante qui aurait dû fêter ses 14 ans ce vendredi. Une autopsie réalisée le vendredi 29 mars dont on attend toujours les résultats et l’enquête devraient permettre de comprendre ce qui s’est passé ce 27 mars à Rantigny (Oise). Le suspect, un homme de 19 ans, a été placé en détention provisoire. Il encourt jusqu’à trente ans de réclusion criminelle. Read the full article
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christophe76460 · 3 months
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La foi efficace
Celui qui s’approche de Dieu doit croire qu'il existe et qu'il récompense ceux qui le cherchent.
Hébreux 11.6
Voici trois vérités bibliques qui peuvent rendre la foi plus efficace.
1)Croire que Dieu existe. Il ne s’agit pas seulement d’une vague reconnaissance de l’existence de Dieu. L’humanité invoque des centaines de dieux, mais le Dieu de la Bible ne fait pas partie du lot. Il n’est donc même pas le meilleur d’entre eux. Il est le seul vrai Dieu ! Et ce passage affirme qu’il est unique, authentique, constamment présent et toujours actif.
2)Croire que Dieu peut tout faire. Quand deux aveugles sont venus à Jésus pour être guéris, il leur a demandé : "Croyez-vous que je puisse faire cela ?" "Oui, Seigneur", lui répondirent-ils. Alors il leur toucha les yeux en disant : "Qu’il vous soit fait selon votre foi" (Matthieu 9.28-29). Ils ont aussitôt recouvré la vue. Jésus voulait tester leur foi avant de les guérir. Tant qu’on ne croit pas que Dieu peut répondre à nos besoins, la confiance et la prière ne reposent sur rien.
3)Croire que Dieu veut tout faire. Il ne suffit pas de savoir que Dieu peut : il faut aussi croire qu’il veut. Un lépreux est venu à Jésus et lui a dit : "Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur". Jésus étendit la main, le toucha et dit : "Je le veux, sois purifié." Aussitôt il fut purifié de sa lèpre (Matthieu 8.2-3).
Dieu désire-t-il nous bénir ? Considérez ce qu’il affirme : lui, et non pas l’homme, "récompense ceux qui le cherchent." Ça ne laisse aucune place au doute. Non seulement Dieu peut nous secourir, mais plus encore, il le veut vraiment !
Bob Gass
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yes-bernie-stuff · 3 months
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Jean 9:1-12
1 Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance.
2 Ses disciples lui firent cette question: Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle?
3 Jésus répondit: Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c'est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui.
4 Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les oeuvres de celui qui m'a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler.
5 Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.
6 Après avoir dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive. Puis il appliqua cette boue sur les yeux de l'aveugle,
7 et lui dit: Va, et lave-toi au réservoir de Siloé (nom qui signifie envoyé). Il y alla, se lava, et s'en retourna voyant clair.
8 Ses voisins et ceux qui auparavant l'avaient connu comme un mendiant disaient: N'est-ce pas là celui qui se tenait assis et qui mendiait?
9 Les uns disaient: C'est lui. D'autres disaient: Non, mais il lui ressemble. Et lui-même disait: C'est moi.
10 Ils lui dirent donc: Comment tes yeux ont-ils été ouverts?
11 Il répondit: L'Homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m'a dit: Va au réservoir de Siloé, et lave-toi. J'y suis allé, je me suis lavé, et j'ai recouvré la vue.
12 Ils lui dirent: Où est cet homme? Il répondit: Je ne sais.
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scififr · 7 months
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Lord Valentine’s Castle, par Robert Silverberg (Harper and Row, mars 1980)
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Classique en VO.
Le récit picaresque du voyage de Valentine, Coronal de Majipoor dépossédé de son trône, de son corps et d’une grande partie de sa mémoire, à travers les continents et les mers de cette planète géante, afin de regagner sa place légitime.
Un bon souvenir de jeunesse (Robert Laffont AD octobre 1980). A la relecture mon avis est partagé (au sens strict !) : la première moitié, jusqu’à « The Isle of Sleep », est remarquable ; ensuite, lorsque Valentine a totalement recouvré ses esprits, le rythme change et l’inexorabilité de la fin rend la lecture moins enthousiasmante.
Je ne résiste pas à livrer les premières lignes d’un article de l’auteur intitulé « The making of Majipoor » (« Reflections et refractions », 2° édition, par Robert Silverberg, nonstop press, 2016) :
« It began with my scribbling some hasty notes on the back of an envelope, one spring day in 1978 :
1979 NOVEL
The scene is a giant planet-sized city – an urban Big Planet, population of billions, a grand gaudy romantic canvas. The city is divided into vast subcities, each with its own characteristic tone. The novel is joyous and huge – no sense of dystopia. The form is that of a pilgrimage across the entire sphere (for what purpose ?) A colossal odyssey through bizarre bazaars, Parks & wonders… Deliver a positive commodity. The book must be fun. Picaresque characters. Strange places – but all light, delightful, raffish. Comic novel. Magic mystery tour.
Young man journeying to claim an inhéritance tant has been usurped – his own identity has been stolen & he now wears another body. »
La suite de l’article raconte comment l’auteur est passé de ces quelques notes à l’ouvrage final, non sans rendre l’hommage qui se doit à « Big Planet » de Jack Vance (1957 – et dans ma bibliothèque « La Planète Géante », Galaxie Bis n°26, novembre 1972 – avec les 30 premières pages en double !).
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allen-kunekune · 3 years
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Au fond du Gouffre
Le gouffre n’avais pas semblait si froid plus tôt, la chaleur d’Irak réussissant à se faire un chemin même dans se piège souterrain. Mais la fatigue et le sang qui la recouvrait rendait ses profondeurs presque glaciale. Rachel ne pouvait comptait que sur sa lampe frontale, tout comme Clarice pour illuminer un peu ses profondeurs en escaladant difficilement la roche.
Heureusement qu’elle avait connu Eric à l’escalade, l’autre jeune femme semblait trop fatiguer pour monter seule. Clarice avait besoin d’une pause, et Rachel observait peu rassurer la corniche qu’elles avaient atteint. Même si elle était fatiguer, Rachel pouvait parier qu’elle semblait en meilleurs forme que la jeune femme, malgré le sang qui la recouvré. Clarice avait une sale mine, luttant pour se relevait.
"Une pause ne nous fera pas de mal." Proposa Rachel, rejoignant la jeune physicienne contre la falaise pour reprendre son souffle. Ses habits étaient glacés et mouillés, lui faisant soudainement regretté la chaleur et la sueur d’Irak.
"On ne sait jamais, ici rien ne semble sur." Se contenta de maronner Clarice, laissant le silence retomber maladroitement.
Les garçons ne répondaient pas à leur appel, et visiblement Clarice et elle avait chuter bien plus profondément que les ruines qu’ils avaient découvert plus tôt. Après les irakiens, les voici maintenant contre des monstres qui n’était définitivement pas un animal normale. On aurait presque dit un humain avec sa taille et son torse.
Cela faisait frissonner la femme. Tomber dans une fosse de sang et d’os, luttait pour sortir de se trou, n’importe qui pourrait en être choquer. Les notes qu’elle avait trouver ne la rassurait pas non plus. Pourquoi tout avait du mal se passer ? Eric était douer, son logiciel ne pouvait pas se tromper, et en voyant ses ruines et ses bêtes, elle se rendait compte que ce n’était pas une arme qu’ils avaient trouver mais quelque chose de bien pire.
Ils devaient sortir d’ici, rapidement. Et en attendant les deux femmes étaient coincé sur cette corniche, prenant une pause en tentant de retrouver leurs équipes. Eric allait lui payer pour cette chute.
Rachel observa l’autre femme à ses cotés, respirant difficilement alors que de la sueur perlé sur son front blanc. Ce n’était pas juste, elle était si jeune, beaucoup trop pour mourir ici. Généralement les soldats étaient trop jeunes pour mourir.
"Pourquoi être devenu Physicienne ?" Demandant soudainement Rachel, ne sachant pas quoi dire, ou faire, pour apaiser l’ambiance lourde. "Tu n’as pas vraiment … "
" Je n’ai pas le profil ?" Plaisanta la scientifique. "Je ne suis pas le genre coincé à lunette qu’on voit d’habitude. Personne n’aurait pensé que je fasse se choix. J’ai pas la tête de l’emploi, et personne ne croyait en moi."
"Je comprend. Ce n’est pas facile d’être la reine mère. Je n’ai pas gravit les échelons avec des sourires et de douce paroles. Bien au contraire." Dit armement Rachel. "J’ai dut me battre pour ça, et personne n’as idée des emmerdes que j’ai eu pour mérité ses surnoms. Ils n’ont aucunes idées des sacrifices que j’ai dut faire pour juste m’asseoir en face d’eux. Tout ça pour un nouveau lot d’emmerde et un surnom de merde." Termina-t-elle en désignant la roche et le vide.
Caelus avait bien trouver quelques choses, mais pas des armes chimiques comme l’aurait cru Eric. Quoique, en connaissant son pays cela pourrait toujours servir comme telle. Imaginait ses choses sur un champ de bataille. Victoire assurer sans doute.
"Ouais. Nos cicatrices sont internes. On a dut se battre et même maintenant personne ne crois en nous" Souffla Clarice difficilement. Elle semblait de plus en plus fatiguer en toussa. Sa tête se laissait tomber contre la roche avec un soupire triste.
"Vous et moi … On se ressemble. On doit cacher nos douleurs et nos problèmes pour mérité notre place."
"C’est injuste." Dit Clarice en toussa de nouveau, son teint de plus en plus pale.
"C’est injuste." Approuva Rachel.
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skizzmalo · 3 years
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   Le ciel était pareil à des étoffes teintées à l'anthracite, comme si tous les drapiers de Flandre avaient flambé l'étoffe à l'huile d'orient, et offert au vent du nord ces reliques d'outre fortune. Les cieux se mêlaient à la terre, un ocre vaste nous accueilli. La brume en suspens gangrénait la volonté des hongres : elle puait la brenne, la pisse et la trouille. Même mon fidèle Galisor suspendit son pas, ses sabots rechignaient à passer du sentier à la cuvette, il n'y avait d'autre chemin cependant. Pourtant, il n'avait jamais hésité, d'ici aux Pyrénées, de la Provence aux berges du Rhônes toujours il m'avait mené sans faiblir, sans atermoyer. Tybald piétina à son tour... Or quoi, il n'y avait là-bas, sur ces collines, que quelques vilains Anglois, rompus de coliques et sans armures... Qu'avions-nous à craindre d'autre sinon que la gloire à ainsi vaincre nous manque ? Il n'y aurait certes eu que piètre rançon à espérer, point d'équipement ni d'armoiries... le roi d'en face était seul à avoir gages à monnayer, et le notre le voulait vivant.
– Or ça, Tybald, pourquoi ne presses-tu point le pas ? Le train s'allonge trop à mon goût, seule la prime charge compte ce jour...
– Les bêtes, Seigneur Hagen, les chevaux ont senti quelque chose qui ne leur sied guère... ni à moi non plus.
– Ha... ça puire merdasse et l'eau croupie, quelques loups crevés dans les flaques, piégées par la boue... la pluie fait peser lourd les harnois, voilà pourquoi ils traînent la patte.
– Ce n'est point encore le moment que la bataille empeste, ni l'heure du loup cependant... L'Anglois est traître, vil et mesquin... mais certes pas un imbécile. Il n'aurait pas osé venir à nos portes, sans diablerie au coin du crâne.
– Tu trempes déjà tes chausses ? Il est vrai qu'il n'y aura au terme de l'échange que bien peu d'or à marchander... je savais ton coeur rapace, mais pas ta caboche de si courte vue.
– Messire ?
– Brillons ce jour, et nous pourrons prétendre à suivre le Lys en Cornouaille... On dit la terre noire par delà la grande eau. Et ce n'est pas du butin dont je te parle, mais d'un fief à ton nom.
   Il grogna et cracha ses glaires dans les taillis, mais je vis son oeil à nouveau s'enflammer. Je connaissais cette lueur, elle m'avait bien souvent servi. Nombre de mes pairs dédaignaient leurs troupiers, traitaient piétaille comme serf, les laissant à peine rogner leurs restes. Je n'avais jamais commis cette erreur, sans doute d'avoir grandis à leur côté m'avait fait douter de leur supposée bassesse. Même si j'aurais sans doute dû étendre mes largesses de vue à l'ennemi du jour.
     La brume se dilua enfin, mais pour mieux laisser place à l'averse... Aussi notre maigre retard sur la première charge des Armagnac, me permit d'enfin comprendre ce qui dans l'air du matin retenait le train de nos montures.
    Je les vis tomber comme un castel qu'on effondre au trébuchet. Une mêlée d'hommes et de chevaux piégés dans la boue, dans la cuvette transformée en marais, cueillis par des essaims de flèches angloises. Des traits par milliers qui rompaient les ferrures, la maille et les harnois... pour ceux qui par miracle avaient réussi à s'extirper du piège, point de salut, des spadassins armés de gourdins goinfrés de plomb déboulaient des collines pour leur fêler le bassinet.
    Tybald avait recouvré plus vite ses esprits, il aligna ma troupe pour eux de cracher leurs carreaux, en épingler une poignée, pour la forme... Mais très vite quelque capitaine du camp d'en face eut vent de sa manoeuvre, et une nuée de flèches vint s'abattre sur mes arbalétriers... Tybald y laissa une épaule et un bon bout d'oreille, peut-être plus... je sautais de Galisor pour le couvrir de mon écu, bientôt hérissé à son tour de traits assassins.
– Il faut fuir, Seigneur... parvint-il à bredouiller entre deux quintes de sang noir.
    Il avait bien sûr raison, mais cette tournure d'esprit n'était pas encore venue visiter la masse des barons Français qui continuaient à se ruer à pleine folie dans la gueule du ravin infernal qu'avaient taillé pour nous les Anglois à fleur de boue.
     Nos armures étaient devenues nos tombeaux, croulant sous le poids du limon et de l'eau, transis de froid et d'ire, les miens perdirent tout sens commun. Au contraire des archers Anglois qui ne cessèrent d'enfiler les flèches au bout desquels la Faucheuse faisait bombance, aussi implacables que la roue du garrot...
      Je restais en retrait avec deux de mes hommes encore debout, et Tybald qui passait du blanc au gris. Mes deux fantassins survivants miraient avec envie l'essentiel des troupiers du commun, qui fuyaient à toute allure loin de l'atroce pandémonium.
– Prenez Galisor avec vous, installez-y votre sergent... prenez la route de Rouen.
– Mais vous Seigneur Hagen ? balbutieraient-ils de concert.
– Si Dieu veut, nous nous reverrons au Paradis.
       Je les vis remonter le chemin boueux, mener Galisor par la bride, qui renâclait autant qu'à l'aller, mais pas pour les mêmes raisons... enfin ils disparurent, emportés par l'horizon.
    J'ajustais mon heaume ensuite, brisais l'empenne des flèches qui tapissaient mon écu et sortis l'épée une dernière fois. L'ennemi allait bientôt descendre en masse de son perchoir, d'où il nous avait cueillis comme des passereaux. Estourbir pour de bon, les quelques survivants de cette boucherie sans nom... Je priais Saint Denis d'avoir le temps d'en étriller une bonne dizaine avant qu'ils ne me débordent bien certainement.
     Ils finirent donc par me trouver, au détour d'un taillis. Un instant suspendus,  médusés par l'aplomb de ma mise, ils se ruèrent finalement toutes lames dehors... j'en coiffais un, en perçais trois avant qu'une une hache traîtresse vint rompre mon bras de garde. Point assez fort cependant pour que je lâche mon bouclier. Il pendait à mon bras inutile, mais mon épaule restait vaillante... Aussi chargeais-je à tout rompre, l'indigne qui par l'arrière m'avait tranché. J'abandonnais mon écu brisé dans sa trogne en lambeaux glougloutant...  Alors, ils déferlèrent par trois, par quatre... bientôt six spadassins m'assaillirent... j'en occis, deux, peut-être trois... Mais ils finirent par attraper mon gorgerin... Je vacillais un dernier souffle, parvint tout de même à basculer mon dos sur un vieux chêne. Ils ne pourraient me prendre tout...
         Un chevalier se meurt debout.  
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@lartducrime, un petit quelque chose ...
post S3x02.
Pour Antoine Verlay, Capitaine de police auprès de l’OCBC le plus dur, après une blessure n’avait jamais été de se remettre physiquement. Non, le physique revenait toujours après quelque temps.
Non, le plus dur a toujours été le contrecoup. Comprendre. Analyser comment il a pu finir dans un lit d’hôpital. Quelle erreur il a pu commettre. 
Mais cette fois, il y a les rêves en plus.
Des choses étranges.
Des mots, des odeurs. ‘Je t’aime” et chèvrefeuille.
Le parfum de Juliette est citronné.
Le chèvrefeuille est entêtant.
Mais il n’arrive pas à faire le lien avec ces sensations bizarres. Il est à peu près sûr de ne pas avoir été marabouté par Jaumard, à peu près certain d’avoir recouvré ses facultés.
Sauf sa mémoire.
Des bribes sont revenues, des images. Nathalie Vallon le menaçant. Des poteries bizarres. Un labyrinthe dans une pyramide. Florence Chassagne. Antoine Verlay. Deux noms sur du papier.
Il sait qu’il y a un lien, quelque part.
Il faut juste le trouver.
Il aimerait être comme elle, quand elle parle aux peintres pour s’éclaircir les idées. Réussir à trouver un indice.
D’habitude, il est plutôt bon en indices, plutôt bon à dénouer les fils d’une enquête.
Mais celle-ci lui résiste. 
Les semaines passent.
Sylvain aussi.
Juliette prend de la distance, un poste à Toulouse plus important que leur relation.
Ca clique un jour, dans les couloirs du Louvre. Son regard tombe sur une statue d’un ange embrassant une femme allongée. Hugo continue de lui parler, mais il n’entend plus.
Il se souvient.
De ce rêve, de ce baiser qu’il a donné, des questions qu’il n’a pas posées.
De ses mains sur sa peau nue, du réconfort de ses mots, du fil qu’elle ne sait pas qu’elle a tissé, de ce fil qui lui a sauvé la vie.
De ces mots qu’elle a murmurés.
De son prénom sur ses lèvres, comme un cadeau.
De l’odeur entêtante du chèvrefeuille.
Son coeur bat plus fort, plus vite, plus gros.
Hugo parle, mais Antoine n’entend plus.
Il a un coup de fil à passer.  
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juno7haiti · 2 years
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Kidnapping: l'animatrice Caëlle Jean-Baptiste a recouvré sa liberté
Kidnapping: l'animatrice Caëlle Jean-Baptiste a recouvré sa liberté.- #Juno7 #J7Fev2022
Kidnapping: l’animatrice de la Radio Télévision Caraïbes a été libérée lundi. Caëlle Jean-Baptiste animatrice de SOS Solitude sur les ondes de Caraïbes FM, a été libérée le lundi 14 février après avoir été enlevée sur la route de Bourdon par des individus armés non identifiés. La nouvelle de sa libération a été confirmée par la RTVC. Selon les informations, elle a été libérée contre rançon, le…
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theoppositeofadults · 6 years
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Hadja serait-il un prénom synonyme d’insoumission en Guinée ? Ce fut celui de Mafory Bangoura, militante de l’indépendance. Soixante ans après, c’est dans la lutte pour les droits des femmes que ce prénom de résistance vient nous rappeler sa charge symbolique. Un 8-Mars, sur Facebook, par la voix d’une Guinéenne de 18 ans à peine.
Sur le réseau social défilaient depuis le matin les folklores vides, mornes mais colorés de la Journée internationale des droits des femmes. Mi-Fête des mères, mi-Saint-Valentin, les posts de la matinée annonçaient la mascarade à suivre : des clichés de marches de femmes, vite suivis de selfies et autres preuves de l’allégresse féminine en Afrique. L’afrosphère aurait encore tourné en rond si elle n’avait été arrêtée nette par une injonction formulée dans deux vidéos, partagées 4 700 fois et qui ont cumulé 270 000 vues : « Halte aux VBG ! », pour « violences basées sur le genre ».
Au milieu de ses camarades, une jeune fille coiffée d’un foulard rouge demande que les textes visant à prévenir et à réprimer les violences faites aux femmes soient appliqués « ici et maintenant ». Ici, c’est en Guinée. Elle, c’est Hadja Idrissa Bah. D’un ton ferme, elle dénonce « les mutilations génitales, le mariage précoce, la violence domestique, la violence sexuelle, le harcèlement sexuel, la violence psychologique, les violences conjugales… »
Je l’appelle pour saisir les raisons de l’impératif. « On fait la fête, il paraît que tout va bien alors que c’est tout le contraire, explique-t-elle au téléphone. Regardez les statistiques, c’est nul ! »
« La honte doit changer de camp »
Selon l’enquête nationale sur les VBG, effectuée par le gouvernement et dont les résultats ont été commentés deux jours plus tôt à Conakry par trois ONG, 96 % des Guinéennes ont subi des mutilations génitales. Le pays occupe ainsi le deuxième rang au classement mondial derrière la Somalie. 63 % des unions sont des mariages forcés, 85 % des femmes ont subi des violences conjugales, 77 % des violences en milieu scolaire, 49 % des violences sexuelles… D’après les structures de prise en charge, l’année 2017 bat des records en matière de viols, maltraitances, harcèlement, séquestrations, coups et blessures…
Oui, c’est nul. Surtout, derrière les chiffres, il y a les histoires. Fin février, Aïcha Touré, 26 ans décédait après son accouchement. Pendant dix mois, la jeune mariée aurait été battue par son époux. Début décembre 2017, une adolescente de 14 ans a été violée à Conakry. Selon le site Guinéenews, le violeur aurait recouvré sa liberté après quelques heures de garde à vue, grâce à « un tonton dans l’armée ».
Des chiffres et des victimes, voilà ce qui a poussé Hadja et le Club des filles leaders de Guinée à sortir ce 8-Mars. « Il faut dénoncer les violences, c’est la seule manière d’arrêter ce cycle », scandait alors la jeune présidente d’association dans l’une de ses vidéos. Très exactement ce qui leur fut refusé ce jour-là.
Le club organisait un carnaval « pour attirer l’attention de l’opinion publique sur la nécessité de lutter contre les violences que subissent les femmes et les jeunes filles », précisait la lettre transmise au gouverneur. Pour le coup d’envoi de 15 heures, les participantes et participants se rassemblèrent au Stade du 28-Septembre. Ce lieu où, neuf ans plus tôt, les troupes du capitaine Moussa Dadis Camara massacrèrent, selon les Nations unies, 156 personnes et violèrent 109 femmes, certaines ayant été emmenées de force dans des casernes puis réduites en esclavage sexuel pendant des jours.
« Filles d’aujourd’hui, femmes de demain » ; « La honte du viol doit changer de camp »…affichaient les pancartes. « Il y avait des filles, il y avait aussi des garçons », insiste Hadja au téléphone. Avec leurs slogans et leur fanfare, les jeunes gens préparaient le départ quand arriva un car de gendarmes. Les forces de l’ordre n’étaient pas venues escorter le cortège, comme on aurait pu le croire, mais le disperser à coups de gaz lacrymogènes. S’engagea alors une course-poursuite qui se termina pour les garçons « au poste », pour les filles dans les faubourgs de Conakry. Les vidéos, elles les ont tournées là, après la fuite. « Les femmes et les filles souffrent » et « on nous ignore complètement », s’indigne Hadja. Que lui répondre ?
« Un grand remaniement ministériel »
La Guinée a adhéré, adopté et ratifié la quasi-totalité des textes internationaux protégeant les droits fondamentaux des femmes. La Constitution consacre l’égalité entre les sexes ainsi que la non-violence. Pourtant, voici le discours que tint le président Alpha Condé lors de la Journée internationale des droits des femmes : « Aujourd’hui, j’ai commencé à écouter ce que nous appelons la majorité silencieuse : les femmes, les jeunes […] Quand j’aurai fini, je vais faire un grand remaniement ministériel et mettre des ministres qui sont à l’écoute des populations et qui s’occupent de leurs problèmes. » Autrement dit, écouter pour écouter encore… Face à l’urgence de la responsabilité, la gravité de la situation, un simple remaniement ministériel ? Faut-il faire « le gouvernement de l’écoute » pour qu’advienne celui de l’action ? Quand d’ailleurs ?
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A l’instar des associations féminines et des militantes guinéennes, Hadja et ses camarades se battent pour rendre audibles ces voix que l’on refuse d’entendre. Les filles ont monté leur club il y a deux ans avec l’appui d’une marraine, Fatou Baldé Yansané, présidente de la Coalition des femmes leaders de Guinée. Mais Hadja a des années d’engagement citoyen derrière elle puisqu’elle siège au Parlement des enfants depuis ses 13 ans. L’initiative du club vient de là, autant que de la conscience d’être une fille, bientôt une femme, dans cette société guinéenne.
Dans son univers, Hadja est bonne à marier. Le mariage constitue souvent pour les parents le moyen de se débarrasser d’une fille « trop agitée ». Elle a une chance folle : un père commerçant qui la soutient dans ses combats, une mère femme de ménage qui l’encourage. Hadja la bien-nommée est leur fierté, elle est désormais aussi celle de milliers de personnes à travers l’Afrique et le monde.
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argilunakworld · 6 years
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Si c’était la dernière - Diam’s
A l’approche de la trentaine j’appréhende la cinquantaine Mais seul Dieu sait si je passerai la vingtaine Mon avenir et mes rêves sont donc entre parenthèses A l’heure actuelle, j’ai mis mes cicatrices en quarantaine J’écris ce titre comme une fin de carrière Je suis venue, j’ai vu, j’ai vaincu, puis j’ai fait marche arrière S’il était mon dernier morceau, j’aimerai qu’on se souvienne Que derrière mes balafres, se cachait une reine Voici mon mea-culpa, mon "Mel ne coule pas, non !" Et si le Rimmel coule, sache que mon cœur ne doute pas Je suis entière et passionnée, rêve d’amour passionnel Et toi mon cœur, S.O.S., Est-ce Ô est-ce que tu m’aimes ? J’ai vu le monde sous toutes ses coutures, avide de points de sutures A l’usure elles m’ont eu, ouais mes putains de blessures Je vis en marge de ce monde depuis que j’ai goûté l’enfer Qu’il fait sombre tout en bas, quand t’es perdu sans lanterne J’ai posé un genou à terre en fin d’année 2007 On m’a dit: "Mel, soit on t’interne soit on t’enterre" Qui l’aurait cru ? Moi la guerrière j’ai pris une balle En pleine tête, une balle dans le moral, il paraît que j’ai peté un câble Paraît que j’ai fait dix pas vers Dieu depuis que j’ai sombré Paraîtrait même que je vais mieux depuis qu’on m’a laissé tomber Car c’est comme ça dans la vie: quand tout va bien t’as plein d’amis Puis quand t'éteins, t’entends une voix qui t'dit : "T’es seule Mélanie !" Relève-toi pour ta mère ! Au moins fais-le pour elle Relève-toi pour tes frères et sœurs qui aiment tes poèmes et font (Hoyo) Le soir dans les salles (Hoyoyoyo) Quand tu chantes "Petite Banlieusarde" T’entends une voix qui te dis: "bats-toi au moins pour lui C’est peut-être l’homme de ta vie, peut-être le père de ta fille" Et puis la voix se fait rare et tu t’écroules Y’a plus de MTV-Award à l’hôpital pour t’aider quand tu coules Car je l’avoue, ouais c’est vrai, j’ai fait un tour chez les dingues Là où le bonheur se trouve dans des cachetons ou des seringues Là où t’es rien qu’un malade, rien qu’une putain d’ordonnance Au Vesinet, à Sainte Anne, t’as peut-être croisé mon ambulance J’ai vu des psys se prendre pour Dieu, prétendants lire dans mon cœur Là-bas, là où les yeux se révulsent après 21 heures Seule dans ta chambre, quand faut se battre tu déchantes Ces putains de médocs sont venus me couper les jambes Au fil du temps sont venus me griller les neurones Ces charlatans de psys ont bien vu briller mes euros Tous des menteurs, tous des trafiquants d’espoir C’est juste que j’avais un trop grand cœur pour un avenir trop illusoire Prenez ce titre comme un pavé dans la gueule ou dans la mare Vous n’arrêterez pas mes coups de cœur avec du Loxapac Anti-psychotiques, antidépresseurs, anti-anti "Normal que vous soyez folle, vous êtes trop gentille-gentille" En vrai, je suis comme tout le monde, mi-sagesse, mi-colère Eux m’ont dit "Vous êtes malade à vie, vous êtes bipolaire" Moi j’y ai cru comme une conne alors j’ai gobé Vu de quoi calmer mon cœur au fond d’un gobelet Le visage marqué par mes démons, ouais j’ai pété les plombs C’est fou comme y’a du monde qui t'aime quand tu vas taper le fond Ils sont heureux quand tu t’écroules, car tout à coup ils se sentent forts Mais quand je faisais jumper les foules, eux, ils étaient morts Ouais ils étaient morts de jalousie, donc heureux que Diam’s crève Et quand bien même ce fut vrai, Mélanie se relève Aujourd’hui Mélanie plane, j’appelle ça ma renaissance Quand mon ventre est plein, j’ai le cœur plein de reconnaissance Au final, c’est toujours les mêmes, toujours les vrais qui me soutiennent Ceux-la même qui m’aiment, que je pleure de rire ou de peine J’écris ce titre comme si c’était le dernier de ma vie Besoin de cracher ce que j’ai à dire, besoin de te raconter ma crise À l’heure qu’il est, ici-bas, si je jure que je vais bien C’est que tout le temps, derrière moi, tu peux croiser Sébastien Laisse-moi rendre hommage à ceux et celles qui m’encouragent Les seuls qui peuvent prétendre faire partie de mon entourage Un jour, j’ai changé de phone, sans prévenir personne Et là j’ai vu ceux qui ont cherché des nouvelles de ma pomme Souvent je me dis, à ma place, qu’est-ce que t’aurais fait si t’étais Diam’s ? T’aurais fait péter le champagne, ou tenté de t’acheter des larmes ? T’aurais profité de ta gloire pour snober ton public Ou comprendre qu’avec ta gouaille tu pouvais aider l’Afrique ? Dis moi, t’aurais fais quoi si t’étais moi ? Est-ce que t’aurais tout claqué dans la soie, ou vaqué dans le noir, dis-moi ? Qu’est ce que t’aurais fait hein, qu’est ce que t’aurais fait ? Quand pour un simple crochet tout le monde t’intente un procès Qu’est ce que t’aurais fait, acheté un plus grand plasma ? Impossible, vu que chez moi, j’ai déjà un cinéma Ils sont mignons, à les entendre, faudrait ressembler à tout le monde Je t’explique je ne suis pas aux normes, tu le sais, je suis trop ronde T’aurais fait quoi si t’étais moi ? T’aurais arrêté le rap ? Faut avouer que dans ce milieu y’a peu de relations durables T’aurais fait quoi si c’était ton dernier show ? Réclamer des millions d’euros, ou réclamer des-des, des (Hoyoo) ? Moi c’est ce que je réclame (Hoyoyo) Pas que le public m’acclame Mais qu’il chante avec moi nos douleurs communes On est pareil vous et moi on fait péter le volume J’entends rien, je suis sourde quand les connards jactent Quand les médias me traquent pour savoir ce que je cache Je leur ai donné ma plume ; ils ont voulu ma main Je leur en ai tendu une puis ils ont connu mon poing Je suis rappeuse, pas chanteuse, hé, qu’on s’entende bien Je suis hargneuse, pas chanceuse, donc je ne vous dois rien Je suis gentille moi, je m’énerve rarement Mais "Respecte-toi, et on te respectera" m’a dit ma maman Je les regarde qui bataillent pour sortir du noir Ils ne connaissent pas la taille des problèmes que t’apporte la gloire Une épée de Damoclès au-dessus de la tête On ne sort jamais indemne de la réussite ou de la tess' Pire encore quand t'as pas de frère, de père, et que t’es seule À calmer ton seum pour éviter de sortir un gun Plus je connais les hommes, plus je risque de faire de la taule Donc moins je côtoie de monde et moins je compte d’hématomes J’aspire à être une femme exemplaire, je l’avoue Pas pour autant que si tu me tapes je tendrais l’autre joue Non j’ai le sang chaud sans substance caribéenne J’ai juste un ego et une rage méditerranéenne Je suis juste la progéniture d’une sacrée guerrière Je suis la fille d’une armure, la grand mère du rap français Aujourd’hui je suis en paix, donc je peux aider Plaider coupable si toutefois, j’ai engrainé des gens dans le pêché Quand je parlais de suicide ou de mes soucis C’est comme si je n’avais pas saisi pourquoi on s’acharnait à vivre Ouais je sais ce que c’est que d’être vide, rien que des rides Plus de larmes, plus de rire, plus de rage au bide Plus rien qui ne puisse de booster, tu gobes pour te débloquer Mais ton mal-être n’est pas guéri, t’es juste droguée Solidaire envers les dépressifs Solidaire car aucun être humain sur Terre ne pourra vous porter secours Cherche la paix au fond de toi-même, je sais que t’aimerais qu’on te libère Qu’on te comprenne quand tu saignes et que la vie n’a plus de goût Faut savoir qu’à l'hôpital, j’ai comme perdu la mémoire Donc du passé, je ne garde que ce qui m’a donné espoir Je comprends le Monde, maintenant, je comprends les cons En fin de compte, on aura tous à rendre des comptes Alors je m’empresse d’être une fille aimante Envers celle qui m’a porté plus de 8 mois dans son ventre Elle qui a souffert le martyr le jour de l’accouchement Mérite bien que je la couvre de bisous et de diamants Ouais je m’empresse d’être une adulte pour aider mes petites sœurs Même si dans le tourbus je ressemble plus a Peter J’aime le speed et l’attente, la droiture et la pente Car je suis le gun et la tempe Rien que je rappe car je ne parle plus trop Voici un égotrip très gros, ouais, voici mon plus beau titre J’ai pris la locomotive en pleine course Émotive, j’ai pris la connerie humaine en pleine bouche Je suis trop fragile pour ce monde, donc parfois je me barre Et sitoutefois je tombe, ben je me relève et je me bats Il n’y a pas de place pour les faibles, la vie est une lutte Tu veux devenir célèbre ? Saches que la vie de star est une pute : Elle te sucre ta thune, te sucre tes valeurs T’éloigne de la Lune dans des soirées V.I.P. sans saveur Considère-moi comme une traître ; j’ai infiltré le système Aujourd’hui je suis prête à ne me défendre que sur scène Et peu importe si je vends beaucoup moins de disques Ouais, je prends le risque de m’éloigner de ce biz' Ouais ouais, je veux redevenir quelqu’un de normal Qui se balade sans avoir 10 000 flashs dans la ganache Je suis trop simple pour eux, j’aime pas les strass moi Tu veux savoir qui j’embrasse ? Mais vas-y casse toi Laisse-moi vivre pépère, laisse-moi rester simple Laisse, pas besoin de devenir célèbre pour rester humble En manque d’amour, j’ai couru après la reconnaissance Puis moi, le petit bijou, j’ai côtoyé l’indécence J’écris ce titre comme si j’étais toujours en bas Besoin de cracher mes tripes, ouais, besoin de te conter mes combats Je suis guérie, grâce à Dieu j’ai recouvré la vue J’ai péri mais j’ai prié, donc j’ai retrouvé ma plume Moi qui ai passé 2008 sans écrire un texte J’ai retrouvé mon équipe et l’amour de Kilomaitre J’ai sombré tu l’auras compris, donc tout s’explique Le pourquoi de mon repli, de mes voyages en Afrique Oui j’ai compris que j’avais un cœur, mais pas que pour mourir Que là-bas, j’avais des frères et sœurs, des enfants à nourrir Que toute cette gloire est utile si elle peut servir À sortir du noir tout pleins de petits qui rêvent de grandir Ma plus grande fierté n’est pas d’être française résidente Mais d’être à la base d’un projet dont je suis présidente C’est maintenant que ça commence, maintenant que ça tourne Je joue un rôle de contenance, du Sénégal au Cameroun En 2009 j’ai fait un tour en Algérie, au Mali Au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Tunisie.. J’espère bien qu’avec le temps, on aidera des hommes À prendre soin des enfants, de Madagascar aux Comores C’est parti pour toute la vie -si Dieu me le permet- Elle était terne cette fille, elle était triste et fermée T’en sauras plus si tu guettes les news sur internet Avant la Big up' Foundation et le Big up' Project Si c’était mon dernier album, j’aimerais que l’on sache Que mon public est bénévole quand il l’achète dans les bacs Moi, avec l’argent du peuple, je veux devenir sauveur Donc s'il faut donner l’exemple, je suis le premier donateur Si c’était mon dernier concert, j’aimerais que la scène Me permette de véhiculer un message personnel Oui j’aimerai que mon public sache que je l’aime Perdue dans mes problèmes, comme j’ai eu peur de vous perdre Et si c’était mon dernier titre, j’aimerais que l’on garde de moi L’image d’une fille qui rêvait d’être reine auprès du roi Si c’était mon dernier coup de gueule, j’accuserais la France Elle qui paiera sa répression quand elle perdra ses enfants Si c’était ma dernière rime, je rapperais comme personne Car aujourd’hui je préfère vivre et donner du courage aux hommes Si c’était ma dernière soirée, je verrai mes amis Ferai un gâteau tout foiré pour qu’ils me vannent toute la nuit Si c’était mon dernier "Je t’aime", je te dirai "S.O.S., Trouveras-tu la bouteille que j’ai jeté dans la Seine ?" Si c’était mon dernier câlin, je le donnerai à ma mère Et lui dirai que j’étais bien, que c’était aussi bien sans père Si c’était mon dernier regard, il viserait la lune Elle qui a éclairé ma plume, éclairé mes lectures Et si la mort venait me dire "Il ne te reste que 20 minutes." Bah j’aurais souhaité la paix... Et j’aurais rappé 10 minutes
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esidwaya · 2 years
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Ministère du Commerce : des produits non conformes saisis par les services de contrôle
Ministère du Commerce : des produits non conformes saisis par les services de contrôle
Plus de 132 kg de produits périmés et 11 000 feuilles de tôles non conformes ont été saisis et 64 608 800 francs CFA recouvrés au titre d’amendes et confiscations au profit du budget de l’Etat courant le mois de mai 2022 par la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes (BMCRF) et la Direction générale de la règlementation et du contrôle des prix (DGRCP) du ministère en…
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franckdoutrery · 3 years
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Faits divers en pagaille
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À en croire les journaux, il se passe beaucoup d’événements étonnants ces temps-ci. C’est ainsi qu’en Inde, près de Thiruvananthapuram dans le Kerala, un fakir aurait eu un malaise en s’asseyant par inadvertance sur une banquette moelleuse. La photo qui accompagne la notice fait voir un homme au regard perçant vêtu d’un pagne et coiffé d’un turban, les deux vêtements n’ayant apparemment jamais connu de lave-linge. Sa presque nudité laisse apparaître un corps étique, qui rappelle l’extrême maigreur des victimes des camps d’extermination nazis. On apprend que le malaise du fakir s’explique par son habitude de s’asseoir ou de se coucher sur une planche à clous. Il y passe ses nuits et ses siestes sans se plaindre de l’inconfort d’une literie aussi mordante. Au contraire, il y prend un plaisir extrême au point qu’il ne saurait s’en passer. Aussi évite-t-il systématiquement de s’asseoir ou de se coucher sur des surfaces lisses, voire molles. Il lui faut des aspérités, de l’éraflant, de l’écorchant. D’autant qu’il ne pèse pas lourd et s’y connaît en lévitation.
On apprend aussi qu’en France, une dame d’un certain âge, mais toujours bon pied bon œil, a appris par la Dépêche du Midi qu’elle était morte. C’était dans la rubrique nécrologique. Imprimé en petits caractères, certes, mais tout de même ! Madame Ernestine Daumier, décédée le 17 novembre, munie des sacrements de l’Église. La dame a commencé par se tâter, puis par se pincer. Pas de doute, elle était bien vivante. Elle s’en est ouverte à sa voisine, qui la trouvait un peu plus pâle que d’habitude – sans doute par la perspective de son propre deuil – mais toujours en bonne forme. Elle a ensuite fait venir son médecin traitant, qui l’aurait auscultée en lui demandant pourquoi elle l’avait appelé. « Parce qu’il paraît que je suis morte », aurait-elle répondu en montrant le journal. Le toubib ne pouvait-il pas lui fournir une attestation comme quoi elle était vivante ? L’homme aurait secoué la tête en s’excusant : « Non, Madame, nous délivrons souvent des attestations d’invalidité, parfois de décès aussi ou des permis d’inhumation, mais jamais des attestation de vie ! » (C’est vrai quoi, pourquoi attester ce qui saute aux yeux ou qui va de soi ?) 
Tout le monde ne semblait pourtant pas de cet avis. C’est ce que Madame Daumier constata en se rendant à la mairie, où elle fit la queue au guichet Population. Quand son tour arriva, elle aurait décliné son identité et donné la raison de sa visite en montrant la coupure de la Dépêche. « Nous allons voir ça tout de suite, Madame », lui aurait dit le préposé en tapant le patronyme d’Ernestine sur son clavier. « Eh bien non, Madame, je regrette ! Vous êtes bien décédée le 17 novembre dernier, à 11,35 heure du matin. Toutes mes condoléances à vos proches ! »
Une autre histoire étonnante nous parvient de Jalhay en Belgique. Cette riante cité non loin des Fagnes s’enorgueillit d’une église abritant une statue de la Vierge, qui s’illumine à la tombée de la nuit. La lueur miraculeuse semble disparaitre dès le point du jour, ce qui tend à prouver que le phénomène respecte scrupuleusement les mesures d’économie d’énergie. On s’est aperçu que la statue émane surtout un rayonnement diffus quand les Sœurs des Sept douleurs la regardent dans la pénombre. Des savants impies ont suggéré que le plâtre avait été enduit d’une peinture fluorescente, ce que le curé, le sacristain et les membres de la fabrique d’église contestent. Toujours est-il que le miracle rayonnant semble déjà en avoir produit plusieurs autres. C’est ainsi qu’un paroissien bègue aurait recouvré une élocution normale, voire une langue bien pendue, tandis qu’un autre, qui avait perdu un billet de cinq euros, les aurait retrouvés en implorant la Vierge rayonnante.
Avouons que des faits aussi mystérieux confondent l’esprit. Il doit en effet être pénible d’apprendre sa mort quand on est convaincu – et pour de bonnes raisons ! – d’être encore vivant. Auquel cas, pour sortir des affres du doute, on aura recours au principe socratique ou cartésien : « Tant que je doute, je suis vivant ! » De même, on sera bien inspiré, chaque fois qu’on invite un fakir à un repas festif, de prévoir un sommier ou fauteuil rudimentaire hérissé de pointes, de crampons et de pitons. Pour empêcher que d’autres invités ne s’assoient dessus, on accrochera un discret bristol avec l’inscription « Réservé » en lettres gothiques. Quant au miracle de Jalhay, on observera que la Vierge belge avait déjà dû subir la concurrence d’une Vierge italienne qui, elle, pleurait des larmes de sang. Et pas un peu : soixante litres par jour. Le phénomène miraculeux s’est produit à Civitavecchia en 1995. Une autre Vierge encore, représentée sur une icône dans la banlieue parisienne, préférait pleurer des larmes d’huile. Quand on vous disait que les journaux abondent de nouvelles stupéfiantes !
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christophe76460 · 4 months
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Les aveugles voient
« Voici l’agneau qui ôte le péché du monde. » Jean 1:29
Jean-Baptiste est la voix qui prépare le chemin du Seigneur. Son ministère a été consacré exclusivement à cette mission. Mais la voix du prophète doit se taire pour laisser parler La Parole faite chair : Jésus
Le temps est venu pour la Parole de parler ! Jean-Baptiste doit passer le relais. Ce passage s’effectue sous les yeux des disciples de Jean auxquels Jésus communique Son « Programme », un véritable rapport de « croisade » ! :
Les aveugles voient
La cécité est un mal terrible. Pouvons-nous imaginer ce que peut être la vie dans l’obscurité ? Même si certains s’en accommodent, la vie dans la lumière est sans pareil. Découvrir la beauté de la création, le visage des êtres que nous chérissons, c’est merveilleux ! Le ministère terrestre de Jésus a consisté à ouvrir les yeux des aveugles. Ces miracles sont-ils terminés, Jésus en avait-Il le monopole, l’exclusivité ? Non !
Jésus a promis que nous ferions des oeuvres semblables aux siennes et mêmes de plus grandes. Il a annoncé que des miracles accompagneraient la prédication de l’Evangile et l’imposition des mains en Son Nom !
J’ai vu sur les différents continents où j’ai prêché l’Évangile, des personnes aveugles venir déclarer qu’elles avaient recouvré la vue alors qu’elles écoutaient l’Evangile ou que nous leur avions imposé les mains.
Au cours d’une campagne d’évangélisation qui s’est déroulée dans un pays Africain, un vieillard s’est présenté sur l’estrade pour rendre témoignage. Il venait de traverser son pays. Il avait fait plus de cinq cents kilomètres en empruntant des taxis de brousse car il avait entendu dire qu’un blanc priait pour les malades. Son fils l’avait accompagné tout au long de ce voyage car le vieil homme était aveugle. Quelle joie sur le visage de cet homme lorsqu’il s’est avancé publiquement pour témoigner que Jésus avait complètement restauré sa vue ! Son fils à ses côtés le confirmait tout en pleurant.
Jésus est la lumière du monde et Il délivre aussi d’une autre cécité, une cécité dangereuse pour l’humanité : l’aveuglement spirituel.
Le diable veut maintenir les êtres humains dans les ténèbres, ( voir 2 Corinthiens 4:4 ) mais la foi en Jésus ouvre les yeux du coeur. Par la conversion l’homme passe des ténèbres à la lumière, ( voir Actes 26:18 & 1 Pierre 2:9 ). Jésus a déclaré que quiconque Le suit ne marchera pas dans les ténèbres mais qu’il aura la lumière de la vie. ( voir Jean 8:12 ).
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, je remets ma vie entre Tes mains. Merci de me guérir de toute cécité physique ou spirituelle et remplis-moi de Ta lumière. Amen
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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yes-bernie-stuff · 1 year
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LUNDI 20 MARS LA FOI EFFICACE
« CELUI QUI S’APPROCHE DE DIEU DOIT CROIRE QU'IL EXISTE ET QU'IL RÉCOMPENSE CEUX QUI LE CHERCHENT » HÉBREUX 11.6
Voici trois vérités bibliques qui peuvent rendre la foi plus efficace. 1) Croire que Dieu existe. Il ne s’agit pas seulement d’une vague reconnaissance de l’existence de Dieu. L'humanité invoque des centaines de dieux, mais le Dieu de la Bible ne fait pas partie du lot. Il n’est donc même pas le meilleur d'entre eux. Il est le seul vrai Dieu ! Et ce passage affirme qu’il est unique, authentique, constamment présent et toujours actif. 2) Croire que Dieu peut tout faire. Quand deux aveugles sont venus à Jésus pour être guéris, il leur a demandé : « Croyez-vous que je puisse faire cela ? Oui, Seigneur, lui répondirent-ils. Alors il leur toucha les yeux en disant : qu'il vous soit fait selon votre foi » (Mt 9.28-29). Ils ont aussitôt recouvré la vue. Jésus savait qu'il pouvait les guérir, mais il voulait d’abord qu'ils en prennent conscience. Tant qu’on ne croit pas que Dieu peut répondre à nos besoins, la confiance et la prière ne reposent sur rien. 3) Croire que Dieu veut tout faire. Il ne suffit pas de savoir que Dieu peut : il faut aussi croire qu’il veut. Un lépreux est venu à Jésus et lui a dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus étendit la main, le toucha et dit : je le veux, sois purifié. Aussitôt il fut purifié de sa lèpre » (Mt 8.2-3). Dieu désire-t-il nous bénir ? Considérez ce qu’il affirme : lui, et non pas l’homme, « récompense ceux qui le cherchent ». Ça ne laisse aucune place au doute. Non seulement Dieu peut nous secourir, mais plus encore, il le veut vraiment !
B365 — Plan de lecture Ésaïe 60-61
Prière du jour Merci mon Dieu de venir à notre secours.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2023 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2023 PHARE MEDIA, 39-41 avenue de Colmar, 68200, Mulhouse, France
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eric-sauvat · 7 years
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Recouvrer
Lavoûte-Chilhac, Samedi 17 décembre 2016
Recouvrer
Rentrer en possession de ce qu'on avait perdu : Recouvrer la santé. Recevoir le paiement d'une somme due : Recouvrer l'impôt.
Couché tôt hier soir à l'issue d'un tarot décevant où le jeu m'avait fui, compensé par une onctueuse bûche de Noël partagée avec les aîné de Lavoûte à notre club du Prieuré, j'ai profité seul de notre couchage hivernal recouvré au retour de la couverture de laine vierge revenue de la laverie après une longue semaine de séchage.
Allongé seul dans notre lit conjugal ouaté de laine vierge dessus, dessous et même les oreillers, je me suis endormi pour être rattrapé dans mon sommeil par un rêve incongru.
J'ai rêvé d'un tête à queue avec l'amie noire de mon meilleur ami.
Dans ma vie d'aventures j'en ai connus des cons, des asiatiques à timide pilosité et frigide accueil, des brésiliens broussailleux et avides, des auvergnats nos seuls volcans non éteints, mais aucun africain.
C'est sans doute cette frustration, la cause de ce rêve salace dont loyalement je m'ouvre à vous en dépit de mon habituelle pudeur.
Un journal doit raconter le vrai, sans cachotteries, c'est question de loyauté vis à vis de ses lecteurs et lectrices qui ont le droit de vous connaître ; et vient un âge où seules les pensées peuvent être érotiques.
Tant il y a loin de la coupe aux lèvres.
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