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#lignes corolle
chicinsilk · 1 year
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Christian Dior Spring/Summer 1947 Haute Couture Collection. Covers of Elle magazine.
Christian Dior Collection Haute Couture Printemps/Été 1947. Couvertures de Elle magazine.
Lignes Corolle & en 8
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lememegeste · 3 months
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discours de cendres
Finalement c’est la fin mais ça ne finit pas, finalement après tout après la fin, après la toute fin, après toute la fin ça n’est jamais fini, finalement même après cela persiste à être là où peut-être on aimerait mieux avoir la paix un peu, que tout s’arrête et fasse silence, qu’on se laisse glisser dans cette retombée et qu’on n'en parle plus, mais il faut encore que cela se renouvelle, après la fin de l’œuf voilà qu’arrive la poule ça n’est pas surprenant, pour rien et à la demande de personne il faut que cela reprenne et se répande par le monde, de par-dessous la poussière et les cendres voilà que de nouveau cela se soulève pour se recommencer au même à perte de toute vue, que de nouveau cela proclame son désir de tendre vers l’épanouissement à partir du squelette de rien, que du déjà vécu jusqu’à l’os cela veut se refaire corolle et floraison, que du moindre moignon existant cela veut faire bourgeon et fleurir et occuper tout l’espace possible et si possible encore plus d’espace jusqu’à saturation de tout vide par le plein, que se produisent de longues perpétuations et que des cascades embryonnaires se précipitent du haut de la retombée de tout afin que rien ne s’éteigne et ne stagne, après ce bref silence qu’on aurait dit final pour la durée d’un souffle, on aurait pu penser pouvoir enfin souffler dans le néant pour toujours, il a fallu finalement qu’après la fin ça ne finisse pas et qu’à partir de rien et de tout sec et de squelette et de poussières et de cendres venu de nulle part que de soi quelque chose s’enclenche et se provoque,
qui ou quoi aura suscité cette putain d’apparition nouvelle, de quel autre amas indistinct de causes accouchant de quelles sordides conséquences à peine viables et souffrant de tous poumons et affamées déjà de toutes les faims dans cet étroit couloir d’exister au travers de quoi tout transite, d’où s’est prise cette pente, cette tendance obtuse d’apparaître depuis là où il n’y avait rien ou seulement une chose à côté d’une autre chose qui ne se touchaient pas et nullement n’envisageait la moindre perpétuation, sachant que tout suffit déjà de ce qui est, à l’écart de cette angoisse d’exister des soupirs de la faim et des larmes, à côté l’une de l’autre posées comme des pierres à côté d’autres pierres cela aurait bien pu toujours durer et se finir comme ça dans toute la dignité du rien, mais il a fallu finalement, finalement il a fallu après la fin que ça ne finisse pas, que quelqu’un soulève les pierres et que cela de nouveau se remettre à grouiller par là-dessous, de dessous l’agitation de l’être aveugle pour soi et qu’il y ait à faire et à dire et bientôt mille histoires par mille vont venir par mille bouches, vont venir se raconter et se dire à l’oreille des vers et sous les ailes des mouches vont pulluler les œufs de mille fécondations,
là où il n’y avait rien cela finalement n’a pas fini, cela s’est remis à tirer le trait au bout de la ligne et la ligne au bout du trait, à tracer l’arc exponentiel vers de nouveau sa perte qui n’en finira pas, et là où il y a avait la solitude il y a l’abandon, là où il y a avait le silence il y aura les larmes et la mort violente et la faim continue, affamés et mourants ils vont – ça va – cela va se perpétuer encore dans le vagissement de l’être en demande d’exister, c’était fini et cela reprend, sur la fin cela se reprend et finalement la fin n’est pas venue et la promesse n’aura pas été tenue selon laquelle à la fin on aurait enfin la paix et que finalement ça cesse, que tout soit enfin pareil dans l’absence de tout équivalent à tout, sans plus rien ni personne pour se nourrir de nous et sans plus devoir se nourrir de personne, en finir une bonne fois de ces cycles cannibales, de ces floraisons et de ces gonflements de surface, on ne sait ce qui couve encore et quelles histoires vont devoir être dites et apprises répétées jusqu’au bout de leurs fins successives toujours recommencées, puisque toutes sont les mêmes et s’apprennent des autres et tissent sans fin leurs mailles à partir de nos nerfs et de nos existences, s’en font des étendards pour toutes les conquêtes et des guerres dans quoi nous sommes embarqués, sans avoir rien à dire que répéter le début et la fin du début à la fin pour construire le cycle et tisser la légende,
il y aura d’autres guerres et des famines et beaucoup de privations, il y aura de quoi dire de quoi faire de quoi nourrir la nuit d’événements singuliers, jamais les mêmes toujours pareils toujours pareils jamais les mêmes, sans qu’on sache jamais ce que préparent toutes ces répétitions et si jamais ça finira un jour, c’est la même promesse à chaque commencement que ça va bien finalement finir, que finalement ça cesse, mais c’est toujours trahi et ça ne finit pas, c’est toujours autre chose qui vient succéder au même après qu’on aurait dit que tout aurait brulé à la surface des choses, que rien ne viendrait plus se reproduire au nom de ces vieilles lois de la croissance et de la multiplication écrites sur les tables anciennes, vous voudrez bien noter ce qui sera dit ensuite, l’écrire sur le sable et l’effacer à jamais d’un revers de la main et lécher sur votre main le sable qui reste et qu’il crisse minéral sur la dent afin que soient connus le goût du sable des cendres et de la poussière parmi tous ces discours ces récits et toutes ces floraisons, parmi toutes ces batailles et ces couronnements ces sacrifices et ces consécrations, ceci est un discours de cendres vous voudrez bien le noter, ceci est un discours prononcé dans le vide par une bouche absente désirant à la fin que toute parole cesse et qu’il en soit fini de toute apparition, et ce sera bien en vain car de nouveau quelque chose se nourrit d’autre chose et lui suce le sang et va manquer de tout jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien et que ça recommence, longtemps après la fin et sans vouloir finalement autre chose que la perpétuation aveugle de soi et le même sujet à toutes les histoires, la fin promise n’arrivera jamais il faut aller ailleurs pour trouver dans le silence la parole des choses qui n’ont pas de discours.
[12/02/2024]
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princemots3314 · 4 months
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La corolle a des larmes, l'horizon a des songes.
La terre a des angoisses, l'océan a des sanglots.
La montagne a des espérances, le ciel a des horizons.
La raison a des lignes, le coeur a des sentiments.
La lèvre a des moues, le doigt a des traits.
La plume a des langueurs, le mot a des sens.
La route a des destinations, le chemin a des arrêts.
L'aventure a des errances, le voyage a des itinéraires.
La nature a des vies, le poète a des rêves.
#poesie
#prince_des_mots
Mohammed Labib
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Là où les lucioles se bariolent de lumière incomprise ,glissant sous les flammes charnelles
Éblouissante de folie ,de corolles exquises arrachant le vide à coup de lames textuelles
Sous les palmiers,les tournesols sont fous
Enfermés et enterrés vivant ,le soleil pleure une partie de son corps dans leur trou
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
J'ai vu les clefs de sol des enfants fendus ,pleurant dans des gâteaux à la vanille ,se tordant dans ce ciel dénudé et pendu qui criait dans la crème pâtissière
Les cils d'enfant battues pleuraient , s'ecartelant au sol ,sur le flanc des enfer
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
Quand la lumière rejaillit soudain comme un marin rescapé de la mer
Comme le matin qui ressuscite,crucifié par les ovaires
Quand l'éternité se fige dans l'oeuvre des folies oubliés
Quand l'éther nu comme une tige de fleur s'évanouit drogué
Fumant les belles de pluie ,les tours de sol ,les proses écloses et éclopés
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
La lumière des étoiles nous sauve dans le noir bleuté d'une journée à nouveau décapitée
Les chaumières injectées de toiles disent bonjour au vide enfermée
Là où le ciel nous viole sous sa prison
Les Arc en ciel crient en espagnol " révolution "
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
L'artiste martyr pendue au cou de son arme
Sous le regards des passants sans âme
Rient de lui tel des hommes de fausse loi
Sous leur ciel sans émoi et leur fossé sans foi
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
Alors elle rejaillit
J'aime sa poésie
Sa Vie et sa folie où la joie est danse des étoiles démentes ,celles qui s'échappent des maisons de retraites cosmiques pour apprendre à renaître
Elle brave le vide ,défie la mort ,les lignes de la main et combat le destin tout en dansant avec ses matins
Car aujourd'hui l'aurore est clandestine comme le réfugié ou la libre nomade
Comme la maladie des incompris ,comme la poitrine libérée et bariolée d'estrade
Sur lesquelles génies aux cri d'étoiles s'envolent ,attiré par la hauteur
Alors elle rejaillit pleine de douce douleur
Elle tente d'atteindre la lumière dans la boue gorgé de viscères tordues ,de ver de terres pendues ,de glaives ,de rêves perdues
Alors elle rejaillit de sa tige
Et même l'éternité à le vertige
Au point le soleil tourne autours d'un rat paria,se cherchant dans le miroirs de la poésie
Celui qui crie l'amour ,défie les vautours ,les limites ,le feu et le mur du son
Celui qui cherche la vérité en hurlant le sang lumineux ,abbat les murs de sa passion
C'est cet être qui deviendra prophètesse ou poète
Une femme folle sans camisole , un homme fou qui abbat le trou
Pas ces riches monsieur ni ces injustes noyés dans la superficie de l'argent et de la fausse beauté moisie jusqu'au buste
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
Jaune,j'ai appeler le soleil en croyant téléphoner au vide
Le Soleil splendide l'a enfaites abolie ,aboyant de bilingues poésie
Là où le flingue est une fleur et tire un oiseau handicapé
Qui apprend à revivre et voler dans l'aurore des rescapés
Rentrant dans les corps où la mort pleure
Nait un ciel étoilé sous ma peau et je renaît encore dans une salle d'accouchement qui s'appele Cosmos
C'est le chant de la lumière folle
Attachée en camisole
Mais se libère et s'envole
Elle est Jaune comme les fleurs et leur corolles
Libre et plus jamais stone sera la belle Luciole
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Nébuleuse
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manieresdedire · 4 years
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À fleur de pierre (Art floral selon Pierre)
Elle a été extraite de sa gangue dans la carrière de calcaire de St Pierre Aigle (Picardie)
Elle repose là. On pourrait n’ y voir qu’un bloc de calcaire avec ses imperfections. Mais dans l’esprit du tailleur (le bien nommé Pierre) elle est à la fois le trait entre passé et devenir
 L’art du tailleur, la géométrie en action : un principe moteur de la création. Et avoir le cœur, l’œil, la main et le cerveau qui s’affairent de concert
Il n'est pas mal ce gros bougeoir !
Inspiration en droite ligne des églises médiévales ?
Non il semblerait que le projet révèle “un style organique”, un clin d’œil à Gaudi ? Le bougeoir est en mutation, l’artiste le dévoile
Les pétales s’étalent en corolle, le bougeoir par le talent du tailleur et la magie de la fée électricité est devenu lampe
Anelo pour Pierre Gauthier
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kris33390 · 4 years
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Regards croisés sur “la bacchante” d’André Lhote avec JJ Issouli et Isabelle Beccia.
Article relatif à la sortie culturelle sur Bordeaux le 19 février 2020.
Intervention passionnée et passionnante de Jean-Jacques Issouli professeur agrégé de lettres classiques sur “la bacchante” d’André Lhote avec Isabelle Beccia. Œuvres citées en rapport avec le thème, certaines m’ont échappées.
• Euripide Bacchantes : http://remacle.org/bloodwolf/tragediens/euripide/bacchantesfr.htm
• Ovide Métamorphose 11ieme : http://www.theatre-classique.fr/pages/pdf/OVIDE_METAMORPHOSES_11.pdf (…) Non loin de là, des boeufs paisibles, courbés sous le joug, traçaient dans les champs de larges sillons. D’agrestes laboureurs, d’un bras nerveux, avec la bêche ouvraient la terre, et préparaient les doux fruits de leurs pénibles sueurs. À l’aspect des Ménades, ils ont fui, épouvantés, abandonnant, épars dans les champs, leurs bêches, leurs longs râteaux, et leurs hoyaux pesants : chacune s’en empare. Dans leur fureur, elles arrachent aux boeufs même leurs cornes menaçantes, et reviennent de l’interprète des dieux achever les destins. Il leur tendait des mains désarmées. Ses prières les irritent. Pour la première fois, les sons de sa voix ont perdu leur pouvoir. Ces femmes sacrilèges consomment leur crime ; il expire, et son âme, grands dieux ! s’exhale à travers cette bouche dont les accents étaient entendus par les rochers, et qui apprivoisait les hôtes sauvages des forêts.
• Robert Garnier Hyppolite : https://www.persee.fr/docAsPDF/albin_1154-5852_2008_num_20_1_1109.pdf PHEDRE : Derechef, ô cruel, à vos pieds je me jette, Prenez compassion de moy vostre sujette.
HIPPOLYTE : Retirez-vous de moy, ne me venez toucher, Ne me toucher le corps, de peur de me tacher. Comment ? elle m’embrasse ? Il faut que mon espee, Vengeant si grand forfaict, soit de son sang trempée. Jamais, chaste Diane, à ton nom immortel Un sang mieux consacré n’humecta ton autel.
PHEDRE : C’est ce que je demande. A ceste heure, Hippolyte, Piteux, mettrez-vous fin à ma douleur despite. Hippolyte, il ne peut m’arriver plus grand heur Que mourant par vos mains conserver mon honneur.
HIPPOLYTE : Allez, vivez infame, et que jamais cette arme, Pollue en vous touchant, le chaste corps ne m’arme. En quel Tigre, en quel Gange, en quel gouffre aboyant, En quelle ondeuse mer m’iray-je nettoyant ? (v. 1473-1488)
• Tableau Bacchante avec une chèvre William Bouguereau. 1825-1905. Paris. Une Bacchante ou Bacchante lutinant une chèvre 1862.
• J. Maria de Heredia trophée : https://www.lacauselitteraire.fr/les-trophees-poesies-completes-jose-maria-de-heredia
Les bacchanales : Une brusque clameur épouvante le Gange. Les tigres ont rompu leurs jougs et, miaulants, Ils bondissent, et sous leurs bonds et leurs élans Les Bacchantes en fuite écrasent la vendange.
Et le pampre que l’ongle ou la morsure effrange Rougit d’un noir raisin les gorges et les flancs Où près des reins rayés luisent des ventres blancs De léopards roulés dans la pourpre et la fange.
Sur les corps convulsifs les fauves éblouis, Avec des grondements que prolonge un long râle, Flairent un sang plus rouge à travers l’or du hâle ;
Mais le Dieu, s’enivrant à ces jeux inouïs, Par le thyrse et les cris les exaspère et mêle Au mâle rugissant la hurlante femelle.
• Baudelaire POÈME LE THYRSE À FRANTZ LISZT
Qu’est-ce qu’un thyrse ? Selon le sens moral et poétique, c’est un emblème sacerdotal dans la main des prêtres ou des prêtresses célébrant la divinité dont ils sont les interprètes et les serviteurs. Mais physiquement ce n’est qu’un bâton, un pur bâton, perche à houblon, tuteur de vigne, sec, dur et droit. Autour de ce bâton, dans des méandres capricieux, se jouent et folâtrent des tiges et des fleurs, celles-ci sinueuses et fuyardes, celles-là penchées comme des cloches ou des coupes renversées. Et une gloire étonnante jaillit de cette complexité de lignes et de couleurs, tendres ou éclatantes. Ne dirait-on pas que la ligne courbe et la spirale font leur cour à la ligne droite et dansent autour dans une muette adoration ? Ne dirait-on pas que toutes ces corolles délicates, tous ces calices, explosions de senteurs et de couleurs, exécutent un mystique fandango autour du bâton hiératique ? Et quel est, cependant, le mortel imprudent qui osera décider si les fleurs et les pampres ont été faits pour le bâton, ou si le bâton n’est que le prétexte pour montrer la beauté des pampres et des fleurs ? Le thyrse est la représentation de votre étonnante dualité, maître puissant et vénéré, cher Bacchant de la Beauté mystérieuse et passionnée. Jamais nymphe exaspérée par l’invincible Bacchus ne secoua son thyrse sur les têtes de ses compagnes affolées avec autant d’énergie et de caprice que vous agitez votre génie sur les cœurs de vos frères. — Le bâton, c’est votre volonté, droite, ferme et inébranlable ; les fleurs, c’est la promenade de votre fantaisie autour de votre volonté ; c’est l’élément féminin exécutant autour du mâle ses prestigieuses pirouettes. Ligne droite et ligne arabesque, intention et expression, roideur de la volonté, sinuosité du verbe, unité du but, variété des moyens, amalgame tout-puissant et indivisible du génie, quel analyste aura le détestable courage de vous diviser et de vous séparer ?
Cher Liszt, à travers les brumes, par delà les fleuves, par-dessus les villes où les pianos chantent votre gloire, où l’imprimerie traduit votre sagesse, en quelque lieu que vous soyez, dans les splendeurs de la ville éternelle ou dans les brumes des pays rêveurs que console Cambrinus, improvisant des chants de délectation ou d’ineffable douleur, ou confiant au papier vos méditations abstruses, chantre de la Volupté et de l’Angoisse éternelles, philosophe, poëte et artiste, je vous salue en l’immortalité !
• Maupassant “Une partie de campagne ”
https://short-edition.com/fr/classique/guy-de-maupassant/une-partie-de-campagne
Extrait : La jeune fille pleurait toujours, pénétrée de sensations très douces, la peau chaude et piquée partout de chatouillements inconnus. La tête de Henri était sur son épaule ; et, brusquement, il la baisa sur les lèvres. Elle eut une révolte furieuse et, pour l’éviter, se rejeta sur le dos. Mais il s’abattit sur elle, la couvrant de tout son corps. Il poursuivit longtemps cette bouche qui le fuyait, puis, la joignant, y attacha la sienne. Alors, affolée par un désir formidable, elle lui rendit son baiser en l’étreignant sur sa poitrine, et toute sa résistance tomba comme écrasée par un poids trop lourd. Tout était calme aux environs.
L’oiseau se mit à chanter. Il jeta d’abord trois notes pénétrantes qui semblaient un appel d’amour, puis, après un silence d’un moment, il commença d’une voix affaiblie des modulations très lentes. Une brise molle glissa, soulevant un murmure de feuilles, et dans la profondeur des branches passaient deux soupirs ardents qui se mêlaient au chant du rossignol et au souffle léger du bois.
Une ivresse envahissait l’oiseau, et sa voix s’accélérant peu à peu comme un incendie qui s’allume ou une passion qui grandit, semblait accompagner sous l’arbre un crépitement de baisers. Puis le délire de son gosier se déchaînait éperdument. Il avait des pâmoisons prolongées sur un trait, de grands spasmes mélodieux.
Quelquefois il se reposait un peu, filant seulement deux ou trois sons légers qu’il terminait soudain par une note suraiguë. Ou bien il partait d’une course affolée, avec des jaillissements de gammes, des frémissements, des saccades, comme un chant d’amour furieux, suivi par des cris de triomphe.
Mais il se tut, écoutant sous lui un gémissement tellement profond qu’on l’eût pris pour l’adieu d’une âme. Le bruit s’en prolongea quelque temps et s’acheva dans un sanglot.
Christian Loverde http://bit.ly/CLoverde
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La Bacchante d’André Lhote Regards croisés sur "la bacchante" d'André Lhote avec JJ Issouli et Isabelle Beccia. Article relatif à la sortie culturelle sur Bordeaux le 19 février 2020.
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thelastduke · 5 years
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A Fashion History Lesson. The Dior Bar Suit From La Ligne Corolle. A Delicious waist, Padded Hips and Almost 12 Metres of Fabric (not counting the petticoats)Whilst The World Was Still in The Grip Of Rationing. What's Not To Love. #london #paris #dior #hautecouture #lignecorolle #barsuit #style #1947 #newlook #art #avenuemontaigne #mitzahbricard #fashionhistory https://www.instagram.com/p/Bvd7wUcH3AS/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1x29hfnww38eb
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cossspot · 2 years
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Ligne corolle Evening gown by Christian Dior 1947
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mybulle · 3 years
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Juste avant de f��ter son deuxième anniversaire, votre boutique en ligne préférée a fait le choix de vous faire profiter encore plus simplement des produits que nous vous proposons. En effet, Fanny et moi-même Nicolas avons fait décidé d'ouvrir une boutique "physique". Et oui, nous voulons toujours vous offrir le meilleur, et pour vous et pour vos enfants. Nous avons remarqué que certains produits sont quelquefois boudés par nos clients, non pas parce qu'ils sont mauvais ou trop chers par exemple, mais seulement parce qu'ils ne sont pas mis en valeur sur une boutique en ligne. Effectivement, certains produits se doivent d'être touchés, tenus, sentis pour être appréciés à leur juste valeur. Aussi, cela facilitera nos clients locaux qui pourront commander en ligne et récupérer en boutique pendant nos heures d'ouverture ou tout simplement venir chiner sur place et choisir leurs produits préférés pour nos petites têtes blondes. Bien sûr, la boutique en ligne existera toujours et nous continuerons de servir tous les Etats-Unis ainsi que le Canada aussi bien qu'avant, cela ne changera rien pour vous...ah si, vous aurez encore un plus grand éventail de choix sur le site, ;). Vous allez me dire...mais où va se trouver cette boutique, quelle surface, qu'y aura-t-il comme produits disponibles...? La Boutique My-Bulle Toys se trouvera donc à Boca Raton en Floride du Sud. (21073 powerline road - Suite #51, Boca Raton Florida 33433), oui tant qu'à faire, autant travailler au soleil...;). Les produits seront tous exposés et des tonnes de nouveautés arrivent dans les prochains jours ainsi que de nouvelles marques et éditeurs. Et normalement, nous ne serons pas encore obligés de pousser les murs pour tout exposer. Nous vous y accueilleront avec joie en anglais ou en français. Nous invitons également tous ceux qui souhaitent nous joindre à la journée d'inauguration qui aura lieu le Samedi 2 octobre 2021. Veuillez svp respecter les consignes et recommandations du CDC en place à cette date. Nous avons hâte de vous voir ! Fanny & Nicolas. . . . . . #toystore #bocaraton #florida #grandopening #frenchbooks #toys #montessori #toyshope #bocagrove #corolle (at Shops at Boca Grove) https://www.instagram.com/p/CUNkpNlluFz/?utm_medium=tumblr
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chicinsilk · 1 year
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Christian Dior Spring/Summer 1947 Haute Couture Collection. Photo Jean Chevalier. Unidentified model.
Christian Dior Collection Haute Couture Printemps/Été 1947. Photo Jean Chevalier. Mannequin non identifié.
Lignes Corolle & en 8
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Projet d'une "Histoire de Notre Bretagne" de Jeanne Malivel et Jeanne Coroller-Danio (1922) présenté lors de “Jeanne Malivel” conférence en ligne présentée par Françoise Le Goaziou à la Mission Bretonne - Ti Ar Vretoned, Paris, avril 2021.
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princemots3314 · 5 months
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De l'amour
Sur la page
De l'amour
Entre les lignes
De l'amour
Sur la corolles
Dans le bourgeon
Au fond du tige
De l'amour
Sur les vagues
Au bord du récif
En vertiges
De l'amour
Dans le coeur
Sur les nues
Dans la brise
De l'amour
Tout en dépit
Et du bonheur
De l'amour
Que d'amour. #poesie
Mohammed Labib
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yes-bernie-stuff · 3 years
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◀ 25 MARS ▶ La Bonne Semence
 Il y a telle voie qui semble droite à un homme, mais des voies de mort en sont la fin. Proverbes 14 : 12 ... comme l’oiseau se hâte vers le piège et ne sait pas qu’il y va de sa vie. Proverbes 7 : 23 Les plantes carnivores Nous avons tous entendu parler de ces plantes carnivores qui, par leur odeur ou la vivacité de leur couleur, attirent les insectes, les emprisonnent dans leur corolle et les digèrent grâce à leurs sucs vénéneux. Cela nous fait penser à toutes les séductions auxquelles l’homme moderne est soumis. Que ce soit sur nos écrans, à la radio, ou sur les panneaux publicitaires qui jalonnent les rues de nos villes, on nous promet succès, richesse, liberté, réussite... pourvu que nous agissions à notre guise. Tout semble si beau et si alléchant ! A l’image d’une plante carnivore, Satan, le prince actuel de ce monde, attire ses proies et leur offre mille et une choses plus attractives les unes que les autres. Il est le menteur, le trompeur et le séducteur. A travers les manœuvres de tous les marchands d’illusions, le but déterminé de Satan est d’entraîner le monde entier à sa perte, amenant ses victimes à manger les fruits empoisonnés, qui se développent à la suite des splendides fleurs qu’il leur a fait admirer. Il sait bien que « chacun est tenté, étant attiré et amorcé par sa propre convoitise ; ensuite la convoitise, ayant conçu, enfante le péché ; et le péché, une fois commis, produit la mort » (Jacques 1 : 14, 15). Fuyons les tromperies de Satan, et faisons plutôt confiance à Dieu qui nous dit toujours la vérité. Il nous éclairera sur l’issue du chemin dans lequel nous nous engageons. Recherchons sa pensée en lisant la Bible avec prière et en nous confiant vraiment en lui. Le site officiel de "La Bonne Semence" est disponible à l'adresse : https://labonnesemence.com À PROPOS DE NOUS "L'Observateur Chrétien" est un magazine et journal en ligne proposant des informations chrétiennes. Retrouvez quotidiennement une actualité ciblée ayant pour but d'encourager le chrétien, de démontrer que le retour de Jésus Christ est proche, mais également de fournir des sujets de prière. L'essentiel de l'info chrétienne, c'est ici que ça se passe ! SUIVEZ-NOUS Application Bible en ligne Newsletter A propos Proposer un article Faire un don Contact © 2017 - L'Observateur Chrétien - Lire plus ici : https://chretien.news/meditations-bibliques/?t=1
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ladydarkglam · 6 years
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La créature caméléon "Elle connaissait tout des autres Elle ignorait tout d'elle même Ses mémoires l'avaient interdite de se souvenir Alors elle ne pouvait qu'imaginer Par mimétisme souvent A contrario parfois Son reflet dans la masse était égaré Depuis longtemps de le cueillir elle avait fait deuil Ses pas s'engouffraient dans d'autres empreintes Les siennes étaient invisibles en son amnésie involontaire Elle sifflotait leurs chansons Adoptant leurs mimiques et leurs danses Elle pleurait avec leurs larmes Leurs chagrins étaient devenus siens Privée d'être singulière, elle n'était que mime Marionnette entre les doigts d'un destin qu'elle ne voyait pas La créature revêtait aussi mille visages Autant de masques mais d'aucunes émotions Son coeur battait au rythme d'une horloge mécanique Mais d'affectif il n'était pas pourvu Peu le lui importait je crois Tant ce qu'elle voyait de haine et de sang la révulsait À ses congénères elle n'aurait voulu ressembler De leurs rêves elle nourrissait ses songes Pourtant son esprit était vide de toute pensée On en avait décidé ainsi Ses yeux noirs étaient néant de sa captivité De leurs croyances elle signait sa croix Se fondant entre les lignes de leurs versets De Dieu elle n'avait point , ne sachant distinguer le bien du mal Elle se paraît de leurs habits Tel caméléon s'immisçant en leurs saisons Elle ne savait pas la couleur de sa propre parure Même le parfum des fleurs lui était étranger La volupté d'une fragrance de rose L'innocente effluve d'une corolle de lys Ses sens étaient engourdis, sanglés d'inconnu Elle regardait à travers leurs paupières Oubliant aussitôt ce qui lui était apparu Quel était donc celui qui l'avait créée? Ne lui offrant nulle liberté que celle de la dépendance à autrui Soumission et emprise cruelle Rien ne lui appartenait jamais Ni ses souffles, ni ses cris À ses pairs elle était aliénée jusqu'à la folie qui l'étreignait D'âme elle n'avait guère, ce fut sa plus grande souffrance Sa vie et sa mort étaient suspendues à celles des gens Malgré cela, à chaque départ, elle revenait Voyages terrifiants qui n'ont point escales Condamnée à errer, encore et toujours Car immortelle elle était, jusqu'à la fin de ces temps." ©Gisèle-Luce de Christian-James
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benvolioworld · 4 years
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LE RENONCEMENT
“ Ce fut tout de même une vive satisfaction, entre autres, de faire pousser, vivantes, des fleurs sur une page. Je ne me suis pas privée de joncher, moi devenue chêne, une pleine page de glands, de peindre une autre du bleu intense des volubilis et des gentianes bleues. J’ai eu plaisir à ébouriffer, à la crête de quelques lignes d’encre, les akènes des pissenlits que les enfants soufflent dans les jardins. Il y a peu de temps encore, pour la plaquette d’une exposition florale, j’ai aimé dessiner en signes noirs un cône de soie blanche, un cratère nacré, virginal : la corolle infundibuliforme du liseron. En forme d’entonnoir également, d’un violet lustré, veiné, une rose trémière figurait la féminité mûre et triomphante… C’était peut-être la dernière fois. La plupart du temps, ça ne vient plus.
Mon style… Ce n’est pas si mal, ce que je viens d’écrire ? Ça me ressemble. Mais le plus souvent maintenant, mon style est lourd comme une armure. Ne pourrais-je faire avec lui comme avec cette chemise de nuit dont Pauline, étonnée, trouva un matin le lambeau des manches par moi grossièrement découpé aux ciseaux et laissé à même le parquet ? Les manches me gênaient, et tant pis si la chemise était l’œuvre de madame Lanvin.
Mon style… ce n’est plus qu’une langue en corset sur un corps qui fout le camp, et j’étouffe là-dedans, j’étouffe, moi Colette ! Collet serré, collet monté… col romain, col plat, col Mao, col Claudine ! Mes « o » tordus comme des cornichons – nichons ! nichons ! cochons ! cochons !
Mon Dieu, je crois que je n’y arrive plus du tout.
Tu n’y arrives plus. Et puis tes yeux te font mal. La graphie elle-même est presque illisible… Quelle pitié.
Quelle pitié ? Bof.
Bof bof…
Que faire ?
Et puis, qu’est-ce que ça peut faire ?
On ne va plus écrire, et puis voilà.
Changer d’habitude, c’est déroutant le temps d’une soirée, de deux, trois soirées, trois matins… une semaine, au pire un mois, selon l’importance de ce qu’on laisse derrière soi. Mais c’est très agréable aussi, c’est frais… La fraîcheur du renouveau… Serait-ce un renouveau pour moi, de ne plus écrire ? Mais oui, c’en est un. N’écrivons plus. Pensons… Rêvons… J’y trouve déjà les couleurs plus vives, le grain des étoffes plus frais, plus pur l’air qu’aspire ma narine humide… J’y trouve une détente. Je l’ai bien méritée, je pense ? “
© Frédéric Le Roux, JE T’AIME, COLETTE, 2020.
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picasso-prince · 6 years
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“Sunday, the 4th of May 1958, 9:50 o'clock a.m at the foot of the Blueberry Mountains Stop a bunch of people having a picnic (Thomas Cole style) Stop 50s attitude Stop while a blonde haired teenage bitchfaced Girl Stop sitting on a picnic blanket Stop having teen-horniness caused fantasies spiced by a slightly incestuously flavoured vibe stop  initiated by a beautiful mature Housewife wearing a Ligne Corolle Petticoat sitting next to her ”
Pixels on Screen 129,5×139,7 mm Picasso Prince  2018
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