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#jacques ancet
las-microfisuras · 2 months
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Vuelvo a empezar y está tu rostro siempre
lo busco en medio de todos tus rostros
tienes tantos que a veces ya no sé
quién eres las tardes tienen colores
cambiantes tú cambias con ellos brillas
te apagas si estás en un claroscuro
de cristales o en el esplendor de
la luz no eres la misma sin embargo
te reconozco tras tus perfiles tus
fulgores y sombras algo se mueve
que llamo tú porque eres mi memoria
quizá y porque a lo lejos sin cesar
andas te veo llegar a la misma
estatua entre palomas de la misma
plaza sigues andando pero no
vienes de lo profundo del pasado
eres la venida que convierte mi
vida en alegre espera aunque el viento
de lo efímero sopla y su humeante
nieve oscura nos borra entonces ya
no tengo nombre y no soy sino polvo
de sílabas boca vacía que no
articula más que azar pero tú
eres el azar es bello es cálido
como tú y es nuestra historia sé que la
voz que habla ha de callar crujen vacilan
las palabras las atizo por ver
de nuevo el espacio su promesa
el blanco de los montes y el azul
un cielo con ramas y apenas esta
claridad aunque esté tan cerca dices
quizá es la primavera u otra cosa
quién sabe es algo como una inminencia
viene sin pausa sin venir está
pero no está es manantial de formas
de él brotan palabras que nada dicen
sólo un flujo de luz no saber qué
decir más decirlo del mismo modo
que a veces me acerco a ti y nuestros ojos
están gastados por los días tomo
tus manos frías las soplo me quemas
siempre es como la última vez
te abrazo quiero ser el mismo instante
cierro los ojos y todo es presente
el mundo es un solo resplandor arde
él también habría que conservar
siempre este ardor consumirse en él luego
renacer como el fénix alumbrados
por el fuego pero aún me pregunto
qué es el amor la locura de hacer
rodar el mundo en torno a un centro rosa
y mortal sé que no hay respuesta sé
que es rendirse a la pérdida y las lágrimas
pero abro los brazos y digo sí.
- Jacques Ancet, "La quemadura". Cálamo Poesía. Versión de Amelia Gamoneda
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pauline-nunez · 5 days
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Alejandra Pizarnik :
Œuvres I, trad. Jacques Ancet, suivi de « My Alejandra Pizarnik », portrait d’Alejandra Pizarnik par Liliane Giraudon, Paris, Ypsilon éditeur, 2022 »
Œuvres II, trad. Jacques Ancet / Étienne Dobenesque, suivi de « Les os, les petits êtres », postface de Laura Vazquez, Paris, Ypsilon éditeur, 2023 »
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yaya-tchoum · 2 years
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The night is a black water where float
shreds of hopes, gleams, regrets,
lost voices, hands,
a blurred and very slow crumping of torn images,
a slow agony of everything...
~•Jacques Ancet•~
#Jacques Ancet #poésie #photo source lpdlden
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goodmemory · 10 months
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Aujourd’hui je n’ai rien fait.    Mais beaucoup de choses se sont faites en moi.
   Des oiseaux qui n’existent pas    ont trouvé leur nid.    Des ombres qui peut être existent    ont recouvré le silence.
   Ne rien faire    sauve parfois l’équilibre du monde    en obtenant que quelque chose ainsi pèse    sur le plateau vide de la balance.
— Roberto Juarroz, Quinzième poésie verticale, traduction Jacques Ancet.
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kecoguwal · 2 years
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Perdonar lo imperdonable pdf editor
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        reverso
  La transformación del paisaje en Juan Ramón Jiménez: de lo sensible a lo ecológico daniel leCler colonial%20-%20Contextos%20-%20ARTEHISTORIA%20V2.pdf:. Hemos intentado hacernos perdonar lo que no hicimos, la pierre de folie (Ypsilon éditeur, 2013) – Traduit de l'espagnol (Argentine) par Jacques Ancet. de A Florenchie · 2003 · Cité 2fois — Considéré comme un « faux roman » par son auteur et son éditeur, ce texte n'a Ainsi, le narrateur précise au fil des pages : « Lo. de MG Guy · 2013 · Cité 5fois — zarzuelas El valle de Andorra, Los diamantes de la corona et Catalina. de C. Oudrid, Carrafa Almacenista y editor de musica de S.S. M.M. de JCZ Ramirez — lesquels se focalisera cette étude, seuls Los detectives salvajes juntos, hacia el perdón y la dicha que ganarían estando lejos » (ELT, Dirección publicaciones y edición / Direction publications et édition / Publishings direction and editing : Andrea Balart-Perrier. Diseño y afiches / Design4 juil. 2022 — PDF | By the 1990s, Colombian journalists decided to distribute less Éditeur. Presses universitaires de Lorraine. Édition imprimée. de Y Serrano · 2010 · Cité 8fois — Cette thèse analyse le cadrage avec lequel les journaux télévisés en Colombie informent à propos du conflit armé interne.Simone Nº1 - Academia.eduacademia.edu › Simoneacademia.edu › Simone de C Pressacco De La Luz · 2019 — La violencia ha sido siempre importante en nuestra literatura, tal como lo ha sido en nuestra historia. […]3. » Dans son essai publié en 1968, il s'attache
https://www.tumblr.com/kecoguwal/698137909976530944/shostakovich-quartet-8-pdf-merge, https://www.tumblr.com/kecoguwal/698137909976530944/shostakovich-quartet-8-pdf-merge, https://www.tumblr.com/kecoguwal/698138052229513216/lexus-rx350-haynes-mode-demploi, https://www.tumblr.com/kecoguwal/698137909976530944/shostakovich-quartet-8-pdf-merge, https://www.tumblr.com/kecoguwal/698138052229513216/lexus-rx350-haynes-mode-demploi.
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lupitovi · 2 years
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Vite. Vite les cris. Vite les ombres. Vite le vent, les feuilles, les yeux. Vite la lenteur, la caresse des mains. Vite le pied, la tasse, le sang. Vite ce qui vient mais ne s'approche pas. Le jour, la nuit, la vie. Vite, vite.
Jacques Ancet
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tournevole · 2 years
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le fil de la joie (1995-2000) de Jacques ANCET
Le voyage des corps est silencieux.
On dirait des oiseaux sans un bruit
qui glissent sur la vitre. Une main
les accompagne parfois, un geste.
La peau est bleue.
Le temps s’est arrêté. Le cœur bat:
il remplit la chambre. Le souffle
cherche le souffle, les visages
sont au bord de l’oubli.
Retiens-moi, dit la voix, garde-moi
dans ta soif, deviens l’instant qui brûle,
le vide qui me commence.
Fais tomber les images.
Elle parle. On n’entend pas.
Les corps n’ont plus de bouche.
Ils flottent, mais il n’y a pas d’eau.
De l’air, peut-être, une lueur
sur la vitre. On ne voit pas.
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irresolu · 4 years
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OÙ FURENT-ELLES PRÉCIPITÉES Où furent-elles précipitées ces cataractes, Tant de baisers d’amants, que la pâle histoire Présente ensuite au pèlerin en signes vénéneux Sur le désert, comme un gant Qui, oublié, demande où est sa main ? Toi tu le sais, Corsaire ; Corsaire s’ébattant sur de tièdes récifs, Corps criant sous le corps qui les visite, Et ils ne pensent qu’à la caresse, Ils ne pensent qu’au désir, Comme un bloc de vie Lentement fondu par le froid de la mort. D’autres corps ignorent tout, Corsaire ; Laisse-les donc. Épanche, épanche-toi sur mes désirs, Pends-toi entre mes bras si jeunes, Et la vue brouillée, Avec l’ultime cri que pousseront mes lèvres, Amèrement je dirai comme je t’aime. * JE NE DISAIS MOT Je ne disais mot, Je n’approchais qu’un corps interrogateur, Car j’ignorais que le désir est une question Qui n’a pas de réponse, Une feuille qui n’a pas de branche, Un monde qui n’a pas de ciel. L’angoisse s’ouvre un chemin parmi les os, Remonte par les veines Jusqu’à s’ouvrir sur la peau, Fontaines de songe Devenues chair en une question retournée aux nuages. Un frôlement au passage, Un regard fugace parmi les ombres, Suffisent pour que le corps s’ouvre en deux, Avide d’accueillir en lui-même Un autre corps rêveur ; Moitié-moitié, rêve et rêve, chair et chair, Égaux en apparence, égaux en amour, égaux en désir. Même si ce n’est qu’un espoir, Car le désir est une question dont nul ne connaît la réponse. * SI L’HOMME POUVAIT DIRE Si l’homme pouvait dire ce qu’il aime, Si l’homme pouvait élever son amour au ciel Comme un nuage dans la lumière ; Si comme murs qui s’écroulent, Pour saluer la vérité dressée au milieu, Il pouvait détruire son corps, ne laissant que la vérité de son amour, Sa propre vérité, Qui ne s’appelle gloire, fortune, ni ambition, Mais amour ou désir, Je serais celui que j’imaginais ; Celui qui de sa langue, de ses yeux, de ses mains Proclame devant les hommes la vérité ignorée, La vérité de son véritable amour. Je ne connais d’autre liberté que celle d’être captif d’un être Dont je ne peux entendre le nom sans frisson ; Un être par qui j’oublie cette existence mesquine, Par qui jour et nuit sont pour moi ce qu’il voudra, Et corps et âme je flotte en son corps et son âme Comme des planches perdues que la mer engloutit ou élève Librement, avec la liberté de l’amour, L’unique liberté qui m’exalte, L’unique liberté pour quoi je meurs. Tu justifies mon existence : Si je ne te connais pas, je n’ai pas vécu ; Si je meurs sans te connaître, je ne meurs pas, car je n’ai pas vécu. * POUR CERTAINS, VIVRE Pour certains, vivre c’est marcher sur des vitres les pieds nus ; pour d’autres, vivre c’est regarder le soleil en face. La plage compte les jours et les heures pour chaque enfant qui meurt. Une fleur s’ouvre, une tour s’écroule. Tout est égal. J’ai tendu les bras ; il ne pleuvait pas. J’ai marché sur des vitres ; il n’y avait pas de soleil. J’ai regardé la lune ; il n’y avait pas de plage. Quelle importance ? Ton destin c’est de regarder les tours qui montent, les fleurs qui s’ouvrent, les enfants qui meurent ; à l’écart, comme carte dont le jeu est perdu. * QU’IMPORTE Qu’importe le soleil qui se couche ou se lève, La lune qui naît ou la lune qui meurt. Longtemps, toute ma vie, j’ai espéré te voir surgir d’entre les brumes monotones, Lumière inextinguible, prodige blond comme la flamme ; Maintenant que je t’ai vu j’ai mal, car à leur image Pour moi tu n’as pas été moins brillant, Moins éphémère ou moins inaccessible que le soleil et la lune alternés. Mais je sais ce que je dis si je te compare à eux, Car même brillant, éphémère, inaccessible, Ton souvenir, comme celui de chacun des deux astres, Suffit à illuminer, en ton absence, tout ce brouillard qui m’enveloppe. * JE T’AIME Je t’aime. Je te l’ai dit avec le vent, Jouant comme une bête sur le sable, Ou furieux comme un orgue de tempête ; Je te l’ai dit avec le soleil, Qui dore la jeunesse des corps nus, Sourit en toutes choses innocentes ; Je te l’ai dit avec les nuages, Fronts mélancoliques qui soutiennent le ciel, Tristesses fugitives ; Je te l’ai dit avec les plantes, Légères créatures transparentes Que couvre une rougeur subite ; Je te l’ai dit avec l’eau, Vie lumineuse voilant un fond obscur ; Je te l’ai dit avec la peur, Je te l’ai dit avec la joie, Avec l’ennui, avec les mots terribles. Mais cela ne me suffit pas : Par-delà la vie, Je veux te le dire avec la mort ; Par-delà l’amour, Je veux te le dire avec l’oubli. — Luis Cernuda, Les Plaisirs interdits (traduction de Jacques Ancet)
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les-toupies-h · 5 years
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« La marche et l'écriture se ressemblent. Une chose obscure, impérieuse, insiste, emporte, et si l'on avance c'est pour savoir, pour la découvrir... Pas à pas, mot à mot, avancer c'est s'approcher de cet autre côté dont on sait bien pourtant qu'on ne l'atteindra pas » Jacques Ancet | La ligne de crête
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las-microfisuras · 3 years
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La quemadura. Canto 7
Cada día una sílaba tras otra
palabras que sirven para saber
que escribes y acudir a la llamada
al eco llegado no sé de dónde
como cabo de hilo apenas visible
del que tiras y se mueve resiste
y que hay que atraer suavemente pero
no romperlo y no comprendes por qué
aquí donde menos te lo esperabas
por qué así hoy y por qué a este ritmo
que no controlas bien ya que te arrastra
o te atraviesa hacia lo que ignoras
como un camino que sin seguir trazas
porque no existe y que haces con pasos
palabras e imágenes que son tuyas
con el paisaje que viene a tu encuentro
no sabes nada y sabes que te espera
algo que es como una mañana llena
de luz un silencio o un rostro que se
inclina es el sol no puedes verlo
o esta blancura vas hacia su encuentro
tu cuerpo es tan ligero que es el mundo
está la montaña como una mano
el aire es como un monte de frescura
cada palabra es una quemadura
dices eres aire eres colina eres
la vida contra la muerte me quemas
no escribo para mañana ni para
el futuro sino para el ahora
para que el sí atraviese el no y éste
sea la fuerza del sí y resistir
a las voces que en mi voz hablan y oigo
poniendo sus palabras en mi boca
babeo bullen bobadas nonadas
escribo para escupir y arrancarme
la lengua y que haya otra vez quemadura
de lo que ignoro de lo que sin tregua
comienza alguien al abrirse el siglo
dijo que en la palabra no hay étimo
sino un puro milagro y era un sabio
este hombre-verbo maestro en espejos
de mil reflejos donde brilló el mundo
un instante y quién añadió que escribir
es la vida al tomar de sí conciencia
hormigas nebulosas electrones
piedras pirámide silla olvidada
una tarde en una calle desierta
el gesto desdoblado de una mano
trazando en el papel su propia imagen
juntos en el mismo fulgor tu cuerpo
mi cuerpo ni tú ni yo tú me quemas
para que obre la quemadura escribo
para saber que te veo y te toco
y que somos el mismo devenir
- Jacques Ancet, incluido en Poesía francesa actual. Biblioteca digital, República Dominicana.
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satinea · 6 years
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Journal de l'air (1999-2000) (extraits)
5.
La clarté entre par la fenêtre on voit les choses comme arrêtées dans leur évidence livre ouvert table fauteuil on voudrait sauver cette limpidité on regarde mais le regard ne peut pas suffire ni la volonté ni le savoir l'écoute peut-être ou le passage d'un souffle à peine comme l'oubli
6.
On touche on cherche y a-t-il jamais eu autre chose que ce suspens comme entre deux et quatre la rue l'été c'était l'enfance le jaune de la maison d'en face on répète les mêmes mots les mêmes images comme s'ils gardaient un peu de corps et qu'on était resté là toujours le front contre le froid de la vitre
7.
Ce qu'il y a on n'en sait rien un soleil sans doute sur le point de disparaître l'éblouissement avant la nuit de ce qui se perd toujours ou au contraire l'éclat de ce qui vient la neige au matin un silence plein de cris d'enfants qu'on ne voit pas mais qu'on sent tout près là comme un souffle entre deux instants
10.
Mais demain a le même visage un ciel peut-être un peu différent pas assez pourtant pour qu'on comprenne ce qu'on voudrait dire se retire ce qui vient c'est toujours autre chose tu ne t'y reconnais pas tu entres dans ce qui au fond de la voix n'a pas de voix tu restes là sans mots comme la lumière sur les mains.
******
On est là, en équilibre. La lumière est traversée d’ombres brèves. On reste encore pour l’espace, pour les branches, pour l’ombre bleue, pour le merle, pour les visages un instant dans le jour sans nom. Pour ce qui ne revient pas. On reste encore pour ce qui vient.
Jacques ANCET 
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tournelavie · 2 years
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Jacques Ancet :
*
...alors on s'enfonce, on traverse
des étendues où le seul futur est le cœur qui bat
comme cet appel auquel on voudrait répondre
et c'est pourquoi on avance, même si à chaque pas
rien ne bouge que le corps obstiné qui poursuit
l'ombre qu'il n'a pas, on aimerait pouvoir
s'arrêter, regarder simplement l'aube qui vient,
poser la main sur la pierre froide et saluer
la lumière, dire les premiers mots, écouter
le crissement du sable, le bruissement de l'eau,
la rumeur des choses qui commencent mais le jour
est déjà le soir, on n'a rien pu saisir, on reste
vacant à regarder ses mains dans l'éclat des lampes
ou sur la vitre l'attente du visage noir,
on se perd, on se retrouve, il y a des silences
remplis de voix, des matins tombés comme des soirs,
plus on avance et moins on sait, on cherche demain
entre des mots qui disent hier, ce qu'on a gagné
on l'a perdu, comparé à ce qu'on a été
on n'est rien, disait-il, mais un rien qui insiste,
on guette entre les signes du corps l'imperceptible
grignotement tandis que sur la fenêtre brille
une sorte de splendeur, on voudrait y entrer,
être le courant et à la fois se voir couler,
on cherche, les choses semblent n'avoir pas bougé
mais quand on veut les prendre, les toucher, simplement,
c'est comme si elles reculaient, s'effaçaient
ne laissant sur les doigts qu'un peu de poussière à peine,
quelque chose qui peut-être ressemble à l'oubli
alors c'est dans cet oubli qu'on s'avance,
au moment où on croit ne plus rien tenir, c'est là,
un éblouissement minuscule, on est perdu...
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annlocarles · 3 years
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Je me demande encore ce qu'est l'amour
cette folie de faire tourner le monde
autour d'un même centre
rose et mortel
je sais qu'il n'est pas de réponse
je sais que c'est se vouer à la perte et aux larmes
mais malgré tout j'ouvre les bras
je dis oui.
" Jacques Ancet- La brûlure " (Lettres Vives 2002) extrait
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sophi-aubrey · 4 years
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Le soir et les oiseaux
— Une vibration d'encre. Rien qui bouge. La mangeoire seule se balance...
© Jacques Ancet
Merci @leparfumdeladame-en-noir for this words
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lupitovi · 3 years
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Continue, dit la voix. Malgré toutes les raisons d'abandonner. Un pâle soleil touche la vitre, dessine des ombres soudain plus nettes. Qui te fait signe - une aile passe - et pour dire quoi ?
Jacques Ancet - L’imminence et l’oubli
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tournevole · 5 years
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Je me perds dans le creux des jours j’oublie ma voix mais ma voix elle ne m’oublie pas je l’entends même quand je me tais c’est quelque chose comme un peu d’eau qui coule quelque part ailleurs tout près une germination lente silence ou sang entre deux gestes une attente sans visage une sorte de voyage immobile où soudain je suis perdu je dis il est trop tard ou trop tôt je vois ce que les choses jamais ne me diront je tends la main je l’ouvre elle est pleine d’un feu vide qui m’aveugle je n’y suis pour personne j’y suis pour le monde entier
Jacques Ancet
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