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#j'ai une relation toxique avec eux
alicelacalisse · 4 months
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depuis que j'ai pris une carte ugc je me comporte exactement comme un mec de la colline du crack je me gratte les veines hier j'y suis allée à 15h je suis sortie je pensais déjà à ce que j'allais voir le lendemain
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e642 · 21 days
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Dans ma relation aux et avec les hommes, j'ai toujours ressenti certaines difficultés. Je pourrais écrire des tartines sur ce sujet mais moi, ce soir, ce qui m'intéresse c'est les émotions. Loin de moi l'idée de vouloir genrer la réponse et l'expression sentimentales car on l'a déjà fait à ma place. En effet, je croise des injonctions sociétales sexistes toxiques dans chaque homme que je et j'ai rencontré. Allant du simple manque d'expression, en passant par l'incapacité à nommer l'émotion, jusqu'à s'interdire de pleurer. Ce schéma, on le doit à toutes les générations d'avant qui ont toujours mis un point d'honneur à assimiler les femmes à la sentimentalité, et par opposition, les homme à l'a-sentimentalité. Faiblesse, égo, honte, peur, dégoût, jugement, protection et tutti quanti sont des affects que la plupart développe lorsqu'il s'agit d'exprimer ce qu'ils ressentent et qu'est ce que ça me navre. Je ne casserai pas ce cercle vicieux de privation du ressenti, je peux aider à la prise de conscience mais je ne pourrai pas détricoter certaines croyances enracinées. Ça me rend triste quand je vois un homme autant se retenir de pleurer, autant souffrir de leur propre méconnaissance psychique, autant réprimer et laisser le vase déborder. Je suis quelqu'un d'extrêmement expressif et j'ai toujours trouvé ça essentiel de savoir ce que je ressens, ce que je ne ressens pas et pourquoi les choses sont comme ça. Poussé à l'extrême, évidemment, ce n'est pas sain mais j'ai toujours eu ce besoin de purifier toutes mes émotions négatives, leur trouver des causes, des solutions. Ne pas être passive en somme. Là où je vois tant de garçons se faire ronger par ça parce qu'on leur a appris à ne rien faire, ou faire comme si ça n'existait pas, ou attendre que ça passe. Tout ne passera pas tout seul. J'essaie de bouleverser la vision des hommes que je côtoie, leur donner une sphère pour s'exprimer mais c'est difficile. Si difficile que je me sens frustrée parce que pour moi c'est si intuitif et légitime. Parler, pleurer, s'exprimer, avouer, dire, discuter, introspecter, conscientiser, savoir, sont des notions que je place dans mon fondement identitaire. J'aimerais qu'on n'ait jamais sacralisé les émotions pour les hommes, j'aimerais que ce soit plus sain de souffrir pour eux, j'aimerais que ce soit remis dans le contexte, j'aimerais que le curseur de gravité soit déplacé. Cette rupture de communication vient souvent de là, et, qu'il est délicat de tout reconstruire. Quelle intolérance a pu un jour mener à juger et trancher du genre d'une larme, d'une émotion, d'un besoin.
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superiorkenshi · 2 years
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Petite question:
Quels sont les ships, toute fandom confondues, auxquels tu n’arrives pas à adhérer?
Ohhh punaise c'est une très très bonne question alors déjà on va viser sur des fandom importante pour moi
Alors déjà classique mais Kaamelott je pense pas que j'ai de ship populaire que j'adhère pas dans le sens où c'est pas mes préféré genre Venec/Arthur ou Arthur/Guenièvre mais je les aime bien quand même juste c'est pas forcément mon truc! Après on parle de ship classique sinon y a des crack ship que j'aime pas mais c'est du crack ship ça vaut pas le coup de critiquer!
Dans marvel je suis un gros Steve/Tony hater fkzjdizb j'aime vraiment pas dans les comics ou série animé a la limite je tolère mais dans le MCU faut même pas m'en parler j'adhère vraiment mais vraiment pas et bien sûr Tony/Peter c'est pedo dans le MCU je sais même pas pourquoi c'est si populaire que je doivent le cité ça me dégoûte! Et pareille pour Thor/Loki je les vois comme des frère j'adhère pas je veux pas en entendre parler giejfizj
Dans DC le classique Superman/Wonderwoman c'est pas ma cam j'aime bien en trouple avec Batman ça s'équilibrent bien mais juste superman et wonderwoman ça m'ennuie et c'est souvent mal écrit par les auteurs! Aussi Bruce/Talia je pense que les gens auront pas de problème à deviner ce qui me dérange dedans et aussi bien-sûr n'importe quel ship Batman/Robin c'est un NON
En ce moment je suis dans GOT et comment je n'aime pas la plus part des ship avec Sansa c'est souvent avec des grand écart d'âge et gênant genre pas ma tasse de thé par exemple j'ai rien contre theon/Sansa mais pour moi ils ont bond over the same trauma et c'est tout y a rien derrière! Pas fan aussi de Jon et ses ship que ce soit ygritte ou danearys! Et bien sûr les ship incestueux de Got je vais pas faire la liste elle est longue
Dans dr house j'ai jamais pu me voir les ship avec Wilson et ses p'tite amie genre à chaque fois y a un truc off même pour amber voilà j'aimais bien amber mais son couple avec Wilson bof et aussi House/Cameron c'est un gros NOPE pour moi ça ne marche pas je veux pas en entendre parler et en soit pareil pour tout ship entre house et un.e membre de son équipe !
Aussi unpopular opinion je vais me faire des ennemis mais dans mha je suis pas fan du aizawa/mic genre j'adhère pas ça m'interesse pas c'est pas pour moi j'ai rien contre mais rien pour!
Et pareil unpopular opinion je vais me faire des ennemis mais dans the umbrella académy rien à foutre de Klaus/Dave genre je connais pas assez Dave pour m'attacher ça à pas fonctionner genre j'aime son intérêt narratif dans la vie de Klaus mais le ship en soit rien à faire!
Et dans The boys Hughie/Annie m'ennuie tellement ils sont mims mais c'est lourd et surtout mais surtout dans la saison 3 ou je pouvais plus me voir Hughie! Et pareil pour le ship Hughie/Butcher je les vois comme des frère un peu toxique rien de plus ça marche pas pour moi!
Dans Lucifer le Chloé/Lucifer à jamais pris avec moi sorry not sorry j'ai jamais pu j'ai rien contre Chloé mais je suis pas attaché à leur relation surtout dans les dernière saison!
Dans one piece Zoro/Sanji j'ai jamais mais jamais pu et aussi Zoro/Nami et Zoro/Tashigi en faite y a pas mal de ship avec Zoro que j'arrive pas à voir comparer au fan c'est assez frustrant car j'ai rien contre mais ça me touche juste pas! Pareille pour Nami/Sanji et Nami/Luffy vraiment pas fan quoi
Oh dans IT Eddie/Richie jen ai rien à foutre j'avoue fizjdizj celui là c'est polémique mais vraiment j'aime pas le ship et me parler même pas de Bill/Bev je peux vraiment pas celui la fiejjfozei
Dans Steven universe j'aime pas les ship genre Lapis/Peridot je peux paaaas genre tout les ship avec peridot en faite goejfkej et dans le milieu du cartoon aussi je peux pas me voir catra/adora dans she ra j'aime tout les autre ship mais eux deux c'est un non oh et aussi scorpia/catra enfaite j'aime pas catra quoi gizjdiz oh et dans le cartoon encore j'aime pas keith/lance dans voltron j'ai pas adhéré ça à pas marcher pour moi et j'avais rien à foutre de shiro/adam vraiment ça m'a pas atteint!
Dans friends j'ai jamais pu me voir en peinture Ross/Rachel mais parce-que j'aime pas Ross et dans le même registre même si j'aime Ted bah dans How I met your mother j'aime pas le Ted/Robin
Je crois que j'ai sortie tout ce qui me venait en tête actuellement niveau fandom ou j'avais vraiment des opinion sur des ship que j'adhère pas 🤔 en tout cas merci pour la question c'était intéressant! Si y en à d'autre qui me vienne je le dirait et si t'as des fandom en particulier au pire hésite pas!
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lettre-ouverte · 16 days
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Lettre ouverte
"Ah ma jolie, malgres la chanson tu ne me laisseras donc jamais tranquille.
Des années que je te traine derrière moi, des années maintenant que seul toi me comprend, des années maintenant que tu es ma seule vraie compagnie.
Nous sommes devenus amis autour de moments joyeux, lorsque je faisais encore la fête avec toi, mais un jour je t'ai invité chez moi, nous n'etions que deux et la danse que nous allions entreprendre, etait en fait une relation toxique où moi, qui suis si fort de base, je ne saurai jamais dire non.
Tu l'as compris de suite, tu ne soignait rien et ne levait rien de mes soucis mais j'ai cru que si. J'y ai cru tellement fort, qu'apres ca je n'avais d'yeux que pour toi. Aucune reussite, aucun echec ne pouvait se solder sans un bon verre, puis deux, puis trois. Nous dansions ensuite jusqu'à ce que je me perde, jusqu'à m'en prendre a ceux qui te pensais mauvaise.
Oh ma jolie, sans toi je suis un bon père, je suis un homme aimant, un travailleur acharné... Mais quelques pas de danses avec toi et je te fait valser, tu m'enivre et nous finissons seul toi et moi, contre tous.
Oh ma jolie, j'ai éloigné tellement de monde de ma route pour toi, tellement de gens bien, tellement de bonnes opportunités, pour toi, parce qu'eux ne comprennent pas. Il ne comprennent pas que tu m'apportes tant, dans mes moments de solitudes tu me comprend, dans ma peine tu m'écoutes et dans ma joie tu me donnes cette euphorie qu'il me manque au quotidien.
Aujourd'hui sur mon lit je te regarde de loin, branché de partout je le sais tu n'y ai pas pour rien. Si seulement tu m'avais dit ne serait ce qu'une fois que tu causerait ma perte, moi je ne croyais qu'en toi, ce que les autres disaient ne comptais pas. Malgres leurs prévention j'ai préféré la dévotion, je t'ai porté dans mon coeur jusqu' à la fin le sais tu ?
Oh ma jolie avant toi j'étais quelqu'un de bien, j'étais un bon vivant, quelqu'un qui aimait vivre et qui aimait les autres. J'étais quelqu'un de bien certains le savent, d'autres l'ont oublier. J'étais plein de bonne volonté quand tu n'étais pas a mes côtés, mais tu etais toujours terrée là, dans mes pensées. Tu me rongeait mais au détour de plusieurs jours de sobriété j'ai bien essayer de te laisser, inimaginable dans l'instant, plein de volonté ensuite. Tu m'as toujours rattrapper... Jusqu'à me laisser cloué là, seul, pensant a toi.
Pourtant ma jolie, maintenant que je pars tu n'es plus la, ma famille et mes anciens amis non plus d'ailleurs, puisque tu les a éloigné de moi. Seuls ceux qui connaissait ma grande bonté de coeur et d'esprit ont combattus tant bien que mal l'homme que tu me faisais devenir pour ne garder de moi que les bons souvenirs. Ils sont peu nombreux mais eux sont encore la.
Aujourd'hui, en regardant par la fenêtre de cet hôpital je me rend bien compte que tu m'as pris plus que tu m'as donné. Si je le pouvais je changerai le passé, ce passé ou tu es une actrice principale. Je quitterai donc ce monde en pensant à toi en bien comme en mal, tu seras malgré moi, malgré le malheur que tu m'apportes, dans mes pensées jusqu'à la fin...
Aujourd'hui je te quitte ma jolie, mais je ne m'inquiète pas pour toi, tu trouveras facilement une prochaine proie.
Adieu ma jolie bouteille, ma sacré bouteille, tu peux enfin me laisser tranquille"
Le pire fléau, la drogue qui normalise dans beaucoup de famille, la violence, les soirées ou la gendarmerie devient le seul bouclier, la gestion d'un foyer par les enfants, le manque de proximité, les fugues, les insultes, les coups quelques fois meme la mort ....
Parce qu'on à quelques fois besoin d'extérioriser un mal. Cette image n'est pas de moi, mais elle est tellement poignante... ❤️‍🩹
L'alcool ne devrait jamais devenir un refuge, c'est un ami mal intentionné, qui ne ramène du bon que si on ne fait pas d'excès...
Force aux combattants de toute addiction 💪
E.M.
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volusfm · 1 year
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"J'achète un jeu pour soutenir les développeurs" : l'hypocrisie de certains joueurs
J'ai l'impression que chaque fois que la question de l'achat d'un jeu suscite un débat, pour une raison ou pour une autre, dans la sphère JV, cet argument revient : "Moi, j'achète le jeu pour soutenir les développeurs".
Et autant cet argument peut se tenir pour les studios indépendants (qui, au passage, sont moins souvent au cœur de polémiques), autant pour les gros studios, c'est de l'hypocrisie pure et dure.
Lorsqu'un jeu AAA sort et que les joueurs peuvent l'acheter, les développeurs ont déjà été payés pour leur travail. Qui reçoit quel pourcentage des ventes varie en fonction du jeu et de la plateforme d'achat, mais l'argent va essentiellement : à la TVA, au distributeur, à l'éditeur, et aux personnes ou entreprises qui possèdent la licence du jeu.
Certes, les développeurs peuvent recevoir des primes de rentabilité selon les ventes du jeu. Et certes, un jeu qui se vend bien évite de possible réduction des effectifs, ou facilite la recherche de financements dans le cas des jeux indépendants.
Mais ces primes de rentabilité sont loin d'être une généralité, et ne sont pas comparables à un salaire. Et pour les gros studios, l'échec commercial d'un (je dis bien un) jeu ne signifie que très rarement de mettre la clé sous la porte, et il faut en général bien plus que ça (plusieurs échecs commerciaux consécutifs, mauvaises relations avec l'éditeur, etc.) pour menacer un studio qui fait des jeux AAA.
Bref : non, les développeurs qu'un AAA ne deviennent pas plus riches quand vous achetez leurs jeux, et non, ne pas l'acheter ne met pas leur poste en danger, ni n'équivaut à les punir eux.
Vous voulez soutenir les développeurs de JV ? C'est une noble intention, que je ne saurais désapprouver. Mais à ce moment-là :
relayez leurs voix quand ils parlent de problèmes dans l'industrie, dans leurs studios.
Informez vous sur le crunch, quelles boîtes le pratiquent voire l'encouragent au détriment de la santé de leurs développeurs.
Respectez le travail des développeurs et rappelez à vos amis de faire de même.
Intervenez quand vous voyez des amis et proches harceler voire menacer des développeurs.
Parlez leur bien quand vous leur parlez. Les développeurs de JV sont des humains, et qui l'eut cru ? C'est plus agréable quand on vous parle gentiment. Vous n'imaginez pas la violence qu'on peut voir quand on se plonge un petit peu dans les forums, les évaluations steam, les commentaires Twitter etc. à propos d'un jeu.
Parce que bizarrement, la team "j'achète tel jeu pour soutenir les développeurs", quand des bails de crunch et/ou de culture toxique sont révélés à propos de telle ou telle entreprise, on ne l'entend pas trop. Et ça commence à se voir. Donc oui : il y a de l'hypocrisie derrière cette posture.
Il y a beaucoup de choses que chacun d'entre nous, joueurs, peuvent faire pour soutenir les développeurs de jeux.
Acheter un jeu n'est clairement pas en haut de la liste.
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La solitude survient lorsqu'on cesse d'exprimer ce qu'on ressent
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Lorsque nous cessons d'exprimer ce que nous ressentons, nous perdons non seulement cette connexion vitale avec nous-mêmes, mais nous finissons également par nous sentir seuls en raison d'un manque de connexion émotionnelle avec les personnes qui font théoriquement partie de notre cercle de confiance. Nous craignons que si nous sommes honnêtes avec les autres, ils ne veuillent pas nous connaître ou qu'ils soient en colère, ou qu'ils nous disent que nous avons tort, alors nous n'exprimons pas nos sentiments et nos opinions car nous ne leur faisons pas confiance pour exprimés pleinement ce que l'ont ressent.
C'est un cercle vicieux.
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Quelque chose de similaire se produit lorsque nous déterminons que nous ne sommes pas aimés, ce qui n'est peut-être pas une déclaration de fait, mais plutôt notre perception, qui sera biaisée par toute croyance malsaine. Bien entendu, si nous pensons que nous ne sommes pas aimés, cela nous empêchera de nouer des relations intimes, car nous craindrons de laisser une personne s'approcher suffisamment de nous pour qu'elle puisse nous connaître et trouver quelque chose à redire. À son tour, le manque d'intimité entraîne un sentiment de solitude, on perçoit alors cette solitude comme si on est mal aimés et antipathiques. Et c'est ainsi que nous tournons en rond. L'être humain ne se réduit pas à des émotions, mais bien un être vivant qui mérite d'être écouter et entendu ! Se sentir triste ne fait pas de nous un "perdant" ou un "mauvais", ou même un inadéquat, et nous ne serons pas en mesure de nous sentir mieux si nous continuons à nous juger parce que nous avons des sentiments. Se sentir triste est en fait un signal qui nous incite à prendre soin de nous, à être plus gentil avec nous, à réfléchir, à chercher du soutien.
Couper les liens émotionnels n'aide pas.
Je me souviens de l'époque où je menais une vie très stressante. J'ai pris l'habitude de garder le secret sur ce qui se passait en moi, parce que j'avais peur d'avoir le regard fuyant qui disait "C'est reparti dans sa mélancolie", mais j'avais encore plus peur que certains de mes choix mal réfléchi, de ce qui se disaient de moi, et je ne savais tout simplement pas comment exprimer la profonde tristesse et la colère que je ressentais. Je n'avais pas l'habitude que mes sentiments et mes opinions soient valables et j'associais l'honnêteté et le fait d'être moi-même à la perte et au regret. À vrai dire, cette habitude d'être discret avait commencé à l'adolescence (91-92), lorsque j'essayais de cacher que les choses allaient mal à la maison et que je prétendais que tout allait bien. Il m'a fallu longtemps pour me rendre compte que j'avais aussi pris inconsciemment l'habitude de m'éloigner des personnes qui en savaient trop. J'avais honte et je projetais cela sur eux, c'était mes habitudes de pensée et de comportement solitaires. J'avais beaucoup d'amis et un certain nombre d'amitiés très proches, mais je n'avais pas le droit de les laisser percevoir une faiblesse. La façon dont je me sentais par rapport à moi-même m'éloignait de mes relations amoureuses . Je me sentais seule, ce que la plupart des gens n'associent pas à moi, et cela n'a commencé à s'estomper que lorsque j'ai progressivement cessé d'être renfermé, mais aussi de me juger parce que j'étais humain (1994). Ma relation avec moi et les autres s'est améliorée de façon spectaculaire et les craintes qui avaient dicté ma vie se sont révélées fausses. Il était injuste que je fonde mon estime de soi sur mes erreurs passées, mon passé, les faux-amis, etc., notamment parce que je ne jugeais pas mes proches pour la même raison.
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Si vous ne vous aimez pas, cela affecte votre relation intime avec vous, et vous faites alors des choses qui aboutissent à l'abandon de soi, ce qui engendre la solitude, qui peut rendre très attrayantes les premières attentions d'une personne toxique. Ce sentiment de solitude et l'impression que quelque chose ne va pas chez vous déforment vos sentiments, surtout parce qu'en ne vous donnant pas d'amour, d'attention, de confiance et de respect, n'importe quelle personne peut arriver et vous montrer ses miettes et cela semblera toujours plus que ce que vous faites pour vous, et vous vous sentirez donc de plus en plus dépendant de cette personne et elle vous semblera "géniale" parce qu'elle est hors contexte. Si votre relation intime avec vous s'améliorait, elle n'aurait pas d'emprise sur vous. Lorsque vous êtes traité sans amour, sans attention, sans confiance et sans respect, vous ne vous sentez pas aimé et vous ne vous sentez pas en sécurité, ce qui entraîne un comportement protecteur, de sorte que votre intimité se réduit encore plus, vous vous sentez encore plus seul et vous répondez à cela par vos pensées et vos actions habituelles, et le cycle de la déception tourne en rond. L'ironie de la chose, c'est qu'il est impossible de nouer des relations vraiment intimes avec des personnes qui ne vous traitent pas et ne vous considèrent pas avec amour, attention, confiance et respect, car l'honnêteté émotionnelle vous mettrait en danger. Les personnes toxiques ont également tendance à passer outre vos relations et engagements existants afin d'avoir plus d'influence et de contrôle sur vous, c'est ainsi que vous finissez par vous sentir isolé, dépendant et honteux. La solitude peut être un cercle vicieux car elle survient lorsque nous cessons d'exprimer nos sentiments, mais que nous pouvons ensuite associer l'expression de nos sentiments à des conséquences négatives. Lorsque nous apprenons à être plus compatissants envers nous-mêmes, mais aussi à reconnaître les personnes et les situations malsaines, il est beaucoup plus facile de savoir qui sont les personnes sûres dans nos vies. N'exprimez pas vos craintes et vos inquiétudes à des personnes qui nuisent à votre sentiment d'identité (elles vous laissent un sentiment d'épuisement et utilisent même ce que vous exprimez contre vous), et ne perdez pas votre temps à essayer de les convaincre de votre position ou à justifier vos sentiments. Si vous voulez que la solitude recule et que des liens plus profonds se tissent, vous ne pouvez pas prétendre que vous n'êtes pas une personne à part entière et vous devez commencer à vous accorder le droit d'avoir et d'exprimer vos sentiments et vos opinions. Commencez par trouver deux personnes sûres, vous et une autre personne à qui vous pourrez parler honnêtement et ouvertement de ce que vous vivez. Cela vous aidera à mettre les choses en perspective. Traitez et considérez-vous comme vous le faites pour les autres. Dès que vous cessez de vous juger et que vous vous permettez d'être humain, vous êtes libéré du fardeau de projeter votre perception sur les autres, ou de prendre ce qu'ils font et disent et d'y voir la confirmation de croyances négatives. Qu'en pensez-vous ? David SCHMIDT Read the full article
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stancella · 3 years
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Retrouvailles et relation
Voilà une fic liée aux deux autres qui explique comment Perceval et Angharad se sont retrouvés et mariés. Bonne lecture !
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Un an après la disparition du roi Arthur
Angharad errait seule en forêt depuis plusieurs jours, se maudissant un peu plus chaque jour. D'abord, la reine qui se faisait capturer par sa faute, et maintenant ça... Une semaine auparavant, le village qui l'avait recueillie et logée pendant un an avait été dévasté par les hommes de Lancelot. Elle avait été la seule à pouvoir s'échapper. Tous les autres, hommes, femmes, enfants et vieillards, avaient été massacrés sans aucune pitié. Depuis une semaine, une pensée tournait inlassablement dans son esprit : "Ça aurait dû être moi.". Elle n'avait pas croisée âme qui vive depuis. Elle subsistait en se nourrissant de baies et de fruits. Son père était bûcheron et dès son plus jeune âge, il lui avait enseigné quelles baies étaient toxiques ou comestibles. Elle était en train d'en manger quand un bruit la fit sursauter. Elle tendit l'oreille. Oui, quelqu'un était en train de marcher. Elle se leva et prit une pierre en main. Elle savait que ça ne ferait pas grand chose, mais c'était un moyen de défense comme un autre.
"-Qui va là ? Montrez-vous !"
Pendant un moment, seul le silence lui répondit. Puis...
"-Angharad ? Angharad, c'est vous ?!"
Cette voix ! Elle pensait qu'elle ne l'entendrait plus jamais... Elle se retourna et lâcha sa pierre. Non, elle n'avait pas rêvé. C'était bien lui. Perceval... Il la regarda sans mot dire. Puis, il se précipita vers elle et l'étreignit avec une telle force qu'elle tomba par terre. Elle lui rendit son étreinte avec grand plaisir. Après toutes ces tragédies, ça faisait au moins une bonne nouvelle. Au bout d'un moment, ils finirent par se relâcher.
"-Oh, je suis tellement content de vous voir ! Mais qu'est-ce que vous faites toute seule ici ? Vous êtes pas avec la reine en Carmélide ?"
Elle cligna des yeux, surprise.
"-Vous... Vous n'êtes pas au courant ?
-Au courant de quoi ?
-La reine n'a jamais pu atteindre la Carmélide. Elle a été enlevée par Lancelot.
-En... Enlevée ?! Co... Comment c'est arrivé ?
-C'était en rentrant de Tintagel. Un matin, alors qu'on se réveillait à peine, Il nous est soudainement tombé dessus. Lancelot... Lancelot m'a prise en otage. Il... Il m'a mis une dague sous la gorge."
Elle trembla à ce souvenir. Rien que d'en parler, elle sentait encore le contact de la lame. Elle sentit les larmes lui monter au yeux.
"-Il... Il a dit que si elle ne venait pas avec lui, il me tuerait. Je lui ai dit de fuir, de ne pas l'écouter, que ma vie valait moins que sa liberté ! Mais elle a refusé. Après, Lancelot m'a assommée... Quand... quand j'ai reprit connaissance, j'étais toute seule. J'ai erré pendant trois jours jusqu'à ce que des villageois me trouvent. Ils m'ont logée pendant un an. Mais la semaine dernière... Les hommes de Lancelot... Ils sont venus... Je suis la seule à avoir pu m'enfuir. Tous les autres...Ils... Ils ont tous étés tués !"
Incapable de se retenir plus longtemps, elle enfuit son visage dans ses mains, secouée de sanglots. Elle sentit Perceval l'attirer contre lui et lui caresser les cheveux.
"-Hey, hey... C'est pas votre faute. C'est pas votre faute. C'est Lancelot, le responsable. C'est pas votre faute.
-Mais...
-Angharad, regardez-moi."
Elle leva la tête. Perceval la regardait avec un air grave qu'elle ne lui avait jamais vu. Il lui prit les mains et dit :
"-C'est pas vous qui avez fait venir Lancelot. Vous lui avez pas dit de vous menacer avec cette dague. Vous avez pas non plus fait venir ces soldats et vous leur avez pas dit d'attaquer les gens qui vous ont recueillie. C'est Lancelot qui a fait tout ça et lui seul. Vous êtes tout autant victime que la reine et ces villageois. Ce. N'est. Pas. De. Votre. Faute. Et je vous le répéterait autant de fois qu'il le faudra jusqu'à vous me croyiez."
Elle sourit tristement et essuya ses larmes.
"-Et vous, Perceval ? Qu'est-ce que vous avez fait pendant tout ce temps ?
-De la résistance, avec Karadoc, Merlin et les autre Semi-Croustillants. Au début, on se cachait dans cette forêt. Mais il y a six mois, on s'est dit que ce serait plus classe si on faisait une résistance souterraine. On creuse des tunnels en essayant d'atteindre Kaamelott. On a pas encore réussi, mais on perd pas espoir."
Elle sourit. La loyauté de Perceval envers le roi Arthur n'avait d'égale que celle qu'elle-même avait envers la reine. Apprendre qu'il se rebellait contre Lancelot ne la surprenait qu'à moitié. Perceval se mordit la lèvre, semblant réfléchir à quelque chose. Puis, il dit :
"-Dites... Comme vous avez nulle part où aller, ça vous dirait de venir vivre dans les souterrains ?
-Ça serait avec plaisir ! Mais je ne veux pas déranger...
-Si ça dérangeait, je vous le proposerait pas. Et puis, vous connaissez les filles de Karadoc de vue, mais vous avez jamais été présentées. Je leur ai souvent parlé de vous, ces derniers temps. Hier, Mebhen me disait qu'elle voulais vraiment vous connaitre et qu'elle avait tellement de tontons que ça serait bien d'avoir au moins une tata.
-Vous leur avez parlé de moi ? Pourquoi donc ?
-Ben, parce que vous me manquiez. Parler de vous, ça permettait de vous rendre un peu présente, d'une certaine façon."
Elle se sentit rougir. Ça faisait plaisir d'apprendre qu'il avait tout autant pensé à elle qu'elle à lui. Lui-même avait un léger rosissement aux joues.
"-Dans ce cas, j'accepte.
-Super ! Vous allez voir, vous le regretterez pas."
Sur ces mots, il se leva et l'aida à faire de même. Lui tenant la main, il la guida à travers la forêt jusqu'à un village en ruine. Elle eu l'impression d'avoir été frappée à l'estomac en voyant ça, impression qui se renforça en reconnaissant l'un des bâtiments : c'était la taverne où Perceval aimait tellement passer du temps. Restait-il ne serait-ce qu'un village encore intact ? Perceval s'approcha de ce qui restait de la taverne et ouvrit une trappe. Il lui fit signe de le suivre et commença à descendre. Un peu nerveuse, elle le suivit, fermant la trappe derrière elle. Une fois arrivée en bas, elle vit quelqu'un se diriger vers eux. Elle reconnu le seigneur Karadoc.
"-Tiens, Angharad ! Ça faisait longtemps ! Content de vous revoir !
-Moi de même, seigneur Caradoc.
-Comment ça se fait que vous soyez là ?
-Le village où je logeais à été détruit par les hommes de Lancelot. Perceval m'a trouvée et proposée de vous rejoindre. Je suis vraiment désolée de m'imposer comme ça, mais je ne n'ai nulle part où aller.
-Y a pas de mal ! On a besoin de monde, de toute façon. Par contre, j'vous prévient, on vous donnera du travail. Pas question de lambiner !
-Je m'en doute, oui. Je suis prête à faire ce que vous me demanderez."
Pendant un instant, il sembla réfléchir. Puis, il s'écria :
"-Les filles, venez ici !"
Deux fillettes brunes accoururent. La plus âgée semblait avoir une dizaine d'années et la plus jeune, environs sept ans.
"-C'est la faute de Meghan ! Fit la plus âgée, qui était donc logiquement Mebhen."
En entendant ça, Karadoc leva des sourcils surpris.
"-Quoi ? C'est généralement la bonne réponse quand vous nous appelez comme ça, père.
-Ben pas cette fois. Perceval et moi, on a quelqu'un à vous présenter."
Perceval lui reprit la main et dit :
"-Les filles, je vous ai parlé d'Angharad. Et ben la voilà."
Les visages des deux fillettes s'éclairèrent d'un grand sourire.
"-Hourra ! On a enfin une tata ! Les tontons sont pénibles, des fois. Ils veulent pas parler de trucs de filles ni jouer à la poupée. Fit Meghan.
-Et c'est avec plaisir que je le ferait.
-Mais en fait... Pourquoi vous êtes pas avec la reine ? Demanda Karadoc."
Perceval chuchota quelque chose à l'oreille de Mebhen. Celle-ci hocha la tête, pris la main de sa sœur et ensemble, elles disparurent dans une alcôve. Quand elles furent hors de vue, Angharad raconta une nouvelle fois son récit.
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Une semaine plus tard
Perceval se réveilla en sursaut. Encore ce cauchemar... Six mois qu'il avait assisté à cette scène et elle refusait de quitter son esprit. Chaque fois qu'il fermait les yeux, il revoyait ces enfants qui se faisaient jeter à l'eau... Il entendaient leurs pleurs, leurs cris, leurs supplications. Et lui qui n'avait rien pu faire, qui n'avait pu que regarder... Il se tourna et se retourna dans son lit avant de se rendre à l'évidence : il n'arriverait pas à se rendormir. Il sortit de l'alcôve qui lui servait de chambre et s'assit contre la paroi.
"-Perceval ?"
Il tourna la tête et vit Angharad qui se dirigeait vers lui.
"-Angharad ? Qu'est-ce que vous faites debout ?
-J'avais soif, alors je suis allée prendre un peu d'eau. Et vous ?
-J'ai fait un cauchemar...
-Oh...'
Elle alla s'asseoir à côté de lui.
"-De quoi parlait ce cauchemar ? Si ça vous gêne pas d'en parler, bien sûr...
-En fait, c'est plutôt un souvenir. Il y a six mois... j'ai assisté à quelque chose d'horrible. J'étais près d'une rivière et j'ai vu des barques arriver. Il y en avait quinze et elles étaient conduites par des soldats de Lancelot. Elles remplies d'enfants qui avaient tous des pierres aux pieds. Le plus âgé devait avoir dix ans, et le plus jeune, même pas deux ans. Les soldats... Ils... Ils les tous mis à l'eau... Je..."
Il sentit sa respiration s’accélérer. Angharad lui prit la main sans rien dire. Ce geste le calma légèrement.
"-Je voulais les aider. Mais j'avais juste une dague et à quinze contre un, j'avais aucune chance.
-Oh, Perceval...
-Je continue de me dire que si j'avais tenté quelque chose, j'aurais pu en sauver au moins un... Mais je n'ai rien fait... J'ai juste regardé... Quand... Quand ils sont partis, j'ai repêché les corps et je les ai enterrés... En rentrant au village, j'ai tout raconté à Karadoc. C'est là qu'on s'est pour de bon décidé à faire une résistance souterraine. On y réfléchissait déjà avant, mais c'est ce qui nous a persuadé à le faire. Je vous ai dit qu'on faisait ça parce que c'est classe, mais en réalité, c'est pour protéger Mebhen et Meghan. Il est hors de question qu'on laisse les soldats s'en prendre à elles. Sous terre, elle sont plus difficile à trouver."
Angharad se plaça devant lui et le regarda un moment sans rien dire. Puis, elle le serra contre elle. Perceval lui rendit son étreinte. Elle sentait bon... Il savait qu'il ne devrait pas se dire ça, mais il ne pouvait pas s'empêcher de le constater.
"-Je suis tellement désolée que vous ayez assisté à ça, Perceval..."
Ils finirent par mettre fin à leur étreinte.
"-Je vais vous dire ce que vous m'avez dit : c'est à Lancelot qu'il faut en vouloir, pas à vous. Vous l'avez dit vous-même, ils étaient quinze. Vous n'auriez rien pu faire. Vous vous seriez juste fait tuer aussi sûrement que ces enfants.
-C'était plus facile de le dire à vous qu'à moi...
-Je m'en doute mais ça n'en reste pas moins vrai."
Ils restèrent un moment sans dire un mot. Puis...
"-Perceval ?
-Hmm ?
-Je... Je peux essayer quelque chose ?
-Quoi donc ?"
Elle approcha son visage en fermant les yeux. Comprenant ce qu'elle faisait, il ferma les siens. C'était la première fois qu'il l'embrassait... Qu'il embrassait quelqu'un tout court, en fait... Ça faisait bizarre, mais c'était agréable. A regret, ils mirent fin au baiser. Angharad eu l'air un peu embarrassée et dit :
"-Pardon, je n'aurais pas dû...
-Non, non, vous excusez pas ! C'était agréable. Mais... Vous êtes sure que vous voulez de moi ?
-Absolument certaine. Vous êtes le seul homme que j'ai jamais voulu, Perceval.
-Je veux dire... Vous pouvez trouver tellement mieux que moi....
-Je ne veux pas trouver mieux que vous. Je suis amoureuse de vous depuis des années, Perceval.
-Moi aussi, Angharad. Mais je suis pas vraiment le genre d'homme pour qui les femmes craquent. Et puis, sérieusement, comparé à vous, je suis rien. Vous êtes belle, courageuse, intelligente, gentille. Tous le contraire de moi.
-Arrêtez, vous avez aussi toutes ces qualités.
-Je vois vraiment pas en quoi.
-Déjà, en ce qui concerne la beauté, personne n'a les même critères. Moi, je vous trouve beau. Vous, vous me trouvez belle. Mais il y en a certainement pleins qui me trouvent hideuse.
-Ceux-là, ils se trompent.
-C'est juste votre opinion. Et puis, la beauté ne fais pas tout. Passons aux autres points. Le courage... Sérieusement, vous résistez contre Lancelot ! Si ça, c'est pas courageux, rien ne l'est !
-Mais j'ai toujours peur quand je dois me battre !
-Justement ! Mon père m'a dit une fois que le vrai courage, ce n'est pas se battre sans peur mais se battre malgré sa peur. Pour l'intelligence... J'en conviens, vous êtes pas le couteau le plus aiguisé du tiroir. Vous manquez de vocabulaire et êtes ignorant sur des sujets qui devraient être des connaissances basiques. Mais... Il n'y pas qu'une seule façon d'être intelligent. Vous êtes un génie des chiffres. Vous savez calculer à une vitesse dont je serai incapable. Et vous en connaissez un rayon en astronomie.
-En astro... astrono... Quoi ?
-En astronomie. Tout ce qui a trait au ciel et aux étoiles. Et vous savez lire les gens.
-Ben non, j'ai jamais appris à lire.
-Je veux dire, vous arrivez à voir comment sont les gens au fond d'eux-même. Sérieusement, c'est un don rare. Et pour ce qui est de la gentillesse... Vous êtes certainement avec la reine une des personnes les plus gentilles de toute la Bretagne.
-Vous exagérez, là...
-Peut-être un peu. Mais c'est votre gentillesse qui m'a séduite.
-Vraiment ?
-Oui, vraiment. Vous vous souvenez de quand vous m'avez présenté à votre cousine Eirwen ?
-Ouais ! Je vous avais entendu dire à la reine vous aimeriez bien savoir jouer de la flûte.
-Et vous avez fait venir votre cousine à Kaamelott exprès pour qu'elle me donne des leçons, juste pour me faire plaisir ! Alors que rien ne vous y obligeait ! Et vous avez refusé d'avoir quoique ce soit en échange. C'est ce jour-là que j'ai craqué pour vous".
Perceval cligna des yeux. Il n'avais pas pensé que ce geste la marquerai autant. C'était une surprise, rien de plus...
"-Tout ça pour vous dire, Perceval, que vous méritez tout autant d'être aimé que les autres gens. Alors... Est-ce que vous voulez bien qu'on soient ensemble ?"
Pour toute réponse, il l'embrassa.
"-Ça vous convient, comme réponse ? Demanda-t-il quand il eu fini.
-Oh que oui."
Il réfléchit un instant. S'ils étaient ensemble, il ne devait pas avoir de secret pour elle.
"-Du coup, vu qu'on est en couple, il faut que je vous parle de la botte secrète.
-La botte secrète ?
-C'est une astuce que m'a donné Karadoc. Comme vous dites, je manque de vocabulaire. Et si je demandais ce que veut dire chaque mot que je comprends pas, on s'en sortirait plus. Alors, pour pas trop passer pour un con, quand je comprends pas un un mot, je dis "C'est pas faux.". "
Elle le regarda un moment avec de grands yeux. Puis, elle éclata de rire.
-Ça explique tellement de choses ! Je suis contente que vous m'en ayez parlé, Perceval. Mais ne vous sentez pas obligé de faire ça avec moi. Si vous comprenez pas un mot, dites-le moi. Contrairement à d'autres, j'ai assez de patience pour vous expliquer.
-Promis, je le ferai."
Il étouffa un bâillement. Il avait la sensation que cette nuit, pour une fois, il dormirait bien.
"-Je vais me recoucher. Bonne nuit, Angharad.
-Bonne nuit !
Et ils regagnèrent leurs chambres respectives.
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Quatre ans plus tard
Perceval faisait les cent pas. Dire qu'il était nerveux était un euphémisme à peu près aussi choquant que dire que Karadoc aimait bien manger. Ça faisait quatre qu'Angharad et lui se fréquentaient et il avait vraiment envie que leur relation passe au niveau supérieur. Il avait essayé plusieurs fois de lui demander, mais à chaque fois, le courage lui avait manqué. Et si elle refusait ? Il fut tiré de ses réflexions par l'arrivé d'Angharad.
"-Perceval ? Karadoc m'a dit que vous vouliez me parler. Il y a un problème ? "
OK, il pouvait le faire, il pouvait le faire. Il prit une grande inspiration et dit :
"-Non, non, rassurez-vous ! J'ai... J'ai juste quelque chose à vous demander.
-Quoi donc ?
-Voilà... Ça fait quatre ans qu'on est ensemble, vous et moi. Et je me disais qu'on pourrait peut-être penser à se marier. Qu'est-ce que vous en dites ?"
Avec un cri de joie, elle lui sauta au cou.
"-Je pensais que vous me le demanderiez jamais !
-Donc c'est oui ?
-Oui, oui, oui et re-oui !"
A ce moment là, la voix de Karadoc retentit :
"-OUAIS ! Aboulez la monnaie, Merlin !
Angharad le relâcha, l'air agacée par l'arrivée des deux voyeurs.
"-On peut vraiment pas avoir un peu d'intimité ?
-Oh que non ! Et grâce vous, je suis un peu plus riche. Bon, Merlin, vous me la donnez, la monnaie ?"
L'air bougon, Merlin des pièces de sa poche et les donna à Karadoc. Puis, il demanda :
"-Bon, vous voulez faire ça quand ?
-Demain soir, ça vous va, Angharad ?
-Ça me va !
-Alors, demain soir.
-Parfait, ça me laisse assez de temps pour l'organisation. Tous mes vœux de bonheur !"
Karadoc et Merlin les laissèrent seuls. Ils se regardèrent et il eu l'impression qu'elle se disait la même chose que lui. Il était dommage qu'Arthur et Guenièvre ne puissent pas assister à la cérémonie. Mais quand il sera de retour, et elle, délivrée, ils leurs annonceront la nouvelle avec grand plaisir.
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Voilà, voilà ! J'espère que vous avez aimé. Je voulais aussi écrire la scène du mariage, mais je n'arrivais pas à faire de bons veux de mariage. Sinon, comme d'habitude, le titre est tout pourri.
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maracujapassion · 3 years
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Hier j'ai vécu une journée surréaliste..
Toute ma famille était dans ma ville. Ils ont mangé ensemble et je n'ai servi qu'à prêter la voiture et héberger le fils de mon frère. Oui, normal. Mon frère aîné a pris la voiture sans un bonjour, rien. Juste le silence. Je l'ai vu 15 sec en 4 ans.
Eh bien vous savez quoi? Je suis contente parce que je sais maintenant que les cartes distribuées ont été au grand jour. J'ai pas hésité à dire ce que je pensais dans le calme et le respect pour la première fois. J'ai bien fait remarquer que je ne faisais pas partie de cette famille. C'est comme un poids qui s'est détaché enfin de mes épaules et qui me permet enfin de vivre.
Nos amis etaient en colère. J'ai appelé au calme. Finalement ce sont eux ma famille. Celle qui déborde de joie pour nous, avec qui on est vous-même, qu'on écoute et qui nous écoute en retour.. qu'on offre des conneries et réciproquement.
La vie commence..
Alors oui, je me dis que mes enfants ne sont ps gâtés mais au final, le plus important est de leur montrer que la vie est belle, que les gens se traitent avec respect et dignité. Qu'il faut continuer à faire le bien et ne pas hésiter à prendre ses distances quand les relations sont toxiques.
Ma famille est toxique. Voilà, je l'ai dit.
J'ai appelé mon papou qui s'en doutait, qui prend cher comme moi. On est 2 et c'est le plus important, non ?
Si vous avez une famille avec laquelle cela se passe bien sans sous entendu, alors sachez que vous avez une chance de malade. Si vous êtes comme moi, je vous souhaite de vous libérer de cette emprise, de vous reconstruire, de vous créer votre famille et de vivre heureux..et ce, d'autant plus par ces temps qui courent.
Love. Love. Love.
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suisjebleue-blog · 3 years
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RÉINVENTER L’AMOUR
RÉINVENTER L’AMOUR - Mona Chollet 
( comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles ) 
Tout d'abord ce livre ne réinvente pas l’amour , il décortique les mécanismes que l’on essentialise. Il questionne la dualité d’être féministe et de relationner avec des hommes cisgenres (qui refusent de voir la place dominante qu���ils occupent dans nos sociétés-nos relations). 
Pourquoi on érotise la violence qui nous est faite ? Pourquoi on se confine dans des rôles pré-établis even when we know better. 
Je ne connais pas d’exception dans mon entourage qui échappe à cette distribution des rôles genrées lorsqu’il s’agit d’une relation hétérosexuelle. Les mêmes schémas finissent par apparaître , les mêmes dynamiques , tous les couples finissent par se ressembler.
L’essaie propose de reconnaître quels sont les tenants et aboutissants de ce que l’on considère comme l’amour romantique, la relation entre un homme et une femme , le couple , l’Amour avec un grand A. 
L'autrice décortique les narratifs proposés , par l’histoire , les objets culturels, les médias , le discours dominant, à qui ça sert et comment on peut revaloriser l’amour comme un sentiment noble , beau , grand , fondateur....elle déplie le mythe de l’amour romantique en exposant ses dynamiques de dominations et de soumission, mais aussi en lui redorant le blason. 
Parce que l’amour n’est pas un sentiment faible, c’est notre fondation.  
Et on s’aime si mal . 
J’avais très hâte de lire ce livre, étant moi même un pur produit de cette culture de l’amour romantique, j’ai depuis longtemps compris comment les livres et les films que j’ai ingurgité ont fait de moi une parfaite petite candidate de l’amour sous le patriarcat . Comment tous les exemples, toutes les expériences qui m’ont forgés ont contribué à m’alliéner dans ce que j'ai longtemps considéré comme étant de l’amour .  J’ai normalisé les abus, les silences , la violence , j’ai érotisé la masculinité hégémonique , j’ai joué le jeu qui incombait à mon rôle de femme. Je me suis fait blessée , abusée, maltraitée, trompée , violée, rejetée , ghostée, trahie , utilisée  à  de nombreuses reprises , j’ai cru longtemps que c’était des expériences qui appartenaient à mon histoire, mes choix , mon incapacité à aimer et à être aimée, mon éducation, ma relation avec mon père,  ma relation avec mon corps . Ce livre confirme que mes vécues s'inscrivent aussi dans une grande histoire qui nous construit tous.tes. Rien de nouveau sous le soleil. 
Elle défait le mythe des relations tumultueuses, la passion. 
Un très grand chapitre est consacré aux  hommes violents : violences conjugales , féminicides, meurtres de leurs conjointes par les hommes. Je me suis dit que si des hommes lisaient cela ils pourraient facilement se dédouaner de beaucoup de comportements toxiques-violents-abusifs , parce qu'ils ne sont pas des tueurs, eux. 
 Je voyais concrètement mes amis avec qui j’aurais des conversations qui ne sauraient pas se reconnaître dans les exemples qu’elle propose et donc ne sauraient pas se remettre en question. La mauvaise foi est une constante dans mes rapports avec les hommes ( détrompez-moi). 
Un point qui m’a fascinée est une proposition visant à renverser la culpabilité liée à l’érotisation de la violence. Assumer les fantasmes et les percevoir comme la transformation de la peur en pouvoir. Car la sexualité , les désirs , les fantasmes peuvent et doivent être des espaces de care , de guérison . J’ai beaucoup aimé cette manière d’utiliser le corps et la jouissance comme catalyseur de la peur et de la soumission , afin de choisir comment elle traverse nos corps. C’est très empouvoirant pour moi de le voir comme ça .
Étant un sujet qui me fascine , je dirais que ce livre ne m’a pas énormément appris , mais que je le vois comme un outil nécessaire à la vulgarisation de théories et pensées féministes. C’est une mine d’or de références et je crois que les hommes devraient commencer à se remettre en question au plus sacrant s’ils ne veulent pas manquer le bateau . 
La question qui me traverse lors de ma lecture c’est pourquoi les hommes détestent autant les femmes ? Pourquoi autant de mépris ? 
 J’ai bien rigolé quand elle parlait des hommes qu'elle compare à des ''menhirs'' , où l’on érotise leur mutisme,  on y voit profondeur et mystère .
 “L’attitude de ces hommes est si frustrante que la moindre ouverture de leur part , le moindre échange authentique , si timide , si éphémère soit-il , sont vécus comme des épiphanies bouleversantes. Le gars vous grommelle trois mots un peu personnels et vous vous convulsez d’émotion sur la moquette , foudroyée par cet instant de communion sublime. ‘’ 
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sabert24 · 4 years
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L'étrange orange
Entre nous deux
[Une histoire d'amitié entre la pomme et l'orange]
Dans notre jardin, nous avions un beau pommier et un cerisier sauvage. Je m'en fichais d'eux. habituellement j'allais un peu au jardin, et même si j'y allais, j'étais juste près des rosiers pour cueillir une ou deux roses. Toute ma relation avec les pommes et les cerises, c'est quand ma mère me les a présentés à table.
Un jour ensoleillé des beaux jours de Mai, j'ai décidé d'aller au jardin pour cueillir quelques pommes et des cerises. Il fait beau pour profiter de la récolte. Et en raison de mon manque d'expérience dans ce domaine , j'ai continué à les observer, à méditer sur eux et à y réfléchir avec étonnement.
Et je pense à quel arbre que je vais commencer à cueillir ses beaux fruits et son miel ...
Il était temps pour mon café du matin dans le jardin. Et ce n'est que quelques instants avant que ma maman apparaisse devant moi qui m'apporte le petit déjeuner dans mon plateau habituel préféré et elle me rappelle de cueillir des bonnes pommes bien fraîches et des cerises pour nous faire deux tartes de délice avec eux, pour la fête de mon anniversaire . Et elle est partie pour gérer d' autres affaires de la maison.
L'important est que finalement j'ai choisi de commencer par le pommier, et pendant que je le voyais, j'ai entrevu comme s'il y avait une pomme étrange parmi le reste des pommes accrochées à l'arbre. J'ai été étonné par cette chose et j'ai décidé d'approcher de cette pomme merveilleuse.
La deuxième chose qui a attiré mon attention est la façon dont ma mère n'a pas remarqué cette chose. Elle est habituée de s'assoir tous les jours dans le jardin, surtout que cette pomme, dont la couleur et la forme était bien en vue.
C'était une grande surprise !!!
La merveilleuse pomme était tout simplement une orange. Oui une orange ... Bien dit et bien écrit. Je me frottais les yeux et les ai bien ouverts. Étonnamment, le fruit devant lequel je me tenais n'était pas changé. Je l'ai approché pendant que je le sentais. En fait, ça sentait une orange. Et sa couleur était orangée ainsi que sa forme. Je prenais une grande inspiration et reculai. Et j'avais de nouveau regardé l'arbre. C'est le pommier qui habitait notre jardin avant ma naissance.
Suis-je face à un mystère ou quoi?
Que faisait cette orange parmi les pommes?
Le pommier est-il devenu fou ou qu'elle est malade ?
ou a-t-il pris le pollen de l'oranger de nos voisins?
S'agit-il d'une souche hybride ? Ou d'une mutation accidentelle de cette espèce ?
Plusieurs questions se posent à la fois dans ma tête.
Je suis allé voir notre voisin et je lui ai demandé s'il y avait des pommes qui apparaissaient sur l'oranger de son jardin.
Avec étonnement. Il m'a répondu par la négation et a voulu s'enquérir, donc je ne lui ai montré aucun intérêt et je me suis précipité vers le jardin de notre maison.
J'ai médité de nouveau sur l'orange folle, ou du moins sur l'orange qui m'a presque rendu fou. EIle est à sa place. Sur la branche du pommier et elle n'est jamais partie.
Nous avons un autre voisin, un professeur de biologie, que je suis allé voir et j'ai abordé sérieusement avec lui le sujet de l'orange solitaire.
Il lui a fallu beaucoup de temps pour lui parler. Il m'a amené chez lui et nous nous sommes assis dans sa bibliothèque et nous avons révisé de nombreuses références, mais en vain. Nous avons même abordé le sujet de la génétique et des chromosomes.
Je ne comprenais pas très bien ce que mon voisin me disait, mais finalement je n'ai rien obtenu. Il m'a parlé de nombres comme le nombre de chromosomes de chaque espèce.
Il m'a dit que les pommes ont 34 et les oranges 18. Laissant ces chiffres et j'ai voulu une explication concrète.
Que signifient ces chiffres qui m'entravent une fois de plus et me jettent dans le labyrinthe du mystère.
Et il m'a dit que ce nombre est si différent qu'il ne peut y avoir aucun dommage au génome de la pomme pour se transformer en orange. Je ne l'ai pas franchement compris et je suis rentré chez moi déçu.
D'autres questions sautent devant moi.
Que devrais-je faire?
Dois-je raconter l'histoire à ma mère et tout sera fini ?
Ou vais-je consulter quelqu'un d'autre à propos de cette orange?
Peut-être c'est sacrée, mystérieuse ou même non comestible et toxique?
Je dois en parler à ma mère de ceci.
Sur le chemin du retour, j'ai rencontré mon ami qui était en difficulté, et il m'a dit que son chat avait été collé à l'oranger qu'ils avaient et qu'il ne cessait de ronronner et ne savait pas en descendre. J'ai souri et je me suis dit.
"Ton chat était coincé dans votre oranger et j'étais coincé dans une néo orange ."
Il n'a rien compris...
Je lui ai présenté mes excuses et je suis allé trop vite.
Je suis arrivé dans notre jardin et je me suis de nouveau tenu devant le pommier et j'ai regardé attentivement L'orange solitaire . Elle allait bien et en voie de sa maturité,sa couleur était orangée avec un peu de vert, près de laquelle il y avait une pomme semi-mûre en la touchant soigneusement. Elles étaient comme de bonnes amies. L'une ne peut pas se séparer de l'autre.
J'étais prêt à partir, et tout à coup j'ai entendu une voix me chuchoter et elle me disait:
"Attends, mon ami."
Je me tournai vers le pommier.
J'étais émerveillé.
Je pense que le son vient de lui.
Le son que j'ai entendu, comme je m'y attendais, venait de l'étrange orange. Je me suis pris de choc.
[Une histoire d'amitié entre la pomme Santère et l'orange Or-d'ange]
Une entité étrangère
Une orange douce et solitaire
Apparue soudainement
sans aucune présentation
Apparue dans mon jardin
Loin des yeux de tous, ainsi
Que des miens et des voisins
C'est une découverte fortuite
La petite amie de ce matin
L'orange douce et solitaire
D'un pommier plein de mystère
©Sæbïr_Lâhm
À suivre...
©Sæbïr_Lâhm
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browneyes242 · 4 years
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Ma place
Du plus loin que je me souvienne je me suis toujours questionnée sur ma raison d'être, le sens de mon existence et ai toujours voulu être dans un endroit avec des personnes avec qui je me sentirai vraiment à ma place.
Cette quête a débuté à mes cinq ans où arrivée dans une nouvelle famille, je ne me sentais pas vraiment chez moi, même si j'étais traité et aimé au même rang que ma soeur adoptive. Je ressentais ce besoin d'être la meilleure en tout, de bien faire les taches qu'on me confiait et de faire encore plus,d'être soumise, disponible, attentive pour prouver que je méritais ma place malgré cela je me sentais étrangère comme si j'observais ma vie de l'extérieur. Je ne savais même plus si j'étais réellement moi ou si juste je jouais un rôle, jusqu'à présent je doute encore. Au bout du compte suis je réellement moi?
Je mettais ce sentiment sur le fait de ne pas être dans ma vrai famille, je croyais qu'une fois que je serais avec ma vrai mère, mon vrai père, mes vrais frères et soeurs je me sentirais enfin moi. À mes 13 ans je revis mon père et ma mère qui étaient bien différents de ceux à quoi je m'attendais et de mes parents adoptifs, j'en fu un peu déçue. Malgré le temps passé avec eux, je me sentais étrangère, différente d'eux. Une seule envie retourner auprès de ma famille adoptive. Ainsi ce fut un échec dans ma quête de moi.
De même durant le lycée, il y avait ce sentiment d'être différente des autres, au bout du compte on avait pas les mêmes envies, centres d'intérêts, sujets de discutions, j'étais à part, moi vs le reste du monde. Ce sentiment de ne pas pouvoir me fondre dans la masse a favoriser mes sautes d'humeur et mes périodes de mélancolie. C'est quoi le problème avec moi?pourquoi suis je si nulle dans les rapports sociaux ? Le sport, la danse, le chant étaient des choses que je ne savais et ne sais toujours pas faire.
Je me disais qu'après le lycée je trouverai ma place. Un endroit où je me sentirai moi,acceptée, demandée, épanouie. Il eut un instant une illusion de "famille" à l'école mais ce ne fut qu'une illusion. Bien sûr les personnes autour de moi nouèrent des amitiés profondes mais moi bien que je faisais l'effort de m'ouvrir j'étais seule.J'ai eu des amis que j'ai toujours mais ce ne fut jamais comme ce que j'espérais, des groupes de travail, d'étude, de projet ce formèrent mais j'avais l'impression d'être à part. Ma présence équivalait à mon absence. De cette envie d'être chérie et de me sentir l'essentielle de quelque chose j'enchainais les relations toxiques où je donnais en espérant recevoir en vain, des relations où je fût abusée. Des relations qui m'ont fait perdre l'estime de moi.
Ce sentiment d'être étrangère à cette vie persiste, pour me réconforter je me dis juste que ce n'est pas le bon moment, la bonne époque, que je ne suis pas avec les bonnes personnes. Quand alors?
J'aurais besoin d'un psy je penses ou d'une personne qui me dirait qu'elle ressent la même chose, peut être que cela me fera me sentir moins différente, seule. En attendant je ne sais toujours pas qui je suis vraiment. Et j'espère de toute mon âme ne pas avoir une fin déplorable.
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klayros · 5 years
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Victoria Thérame, autrice féministe de polars délirants
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Je viens de dévorer deux romans de Victoria Thérame, en tombant dessus de manière hasardeuse, et c'est de la frappe ! Je m'en viens vous en toucher deux mots… ou peut-être un peu plus.
Depuis cet été, on peut dire que je suis à fond dans les polars, ce genre qui ne m'avait jamais intéressé auparavant me tient en haleine depuis des mois. J'ai commencé avec « La Sorcière » de Camilla Läckberg (que je vous conseille lourdement) et depuis plus rien ne m'arrête.
Il y a deux semaine, on a mis entre mes mimines deux romans de Victoria Thérame (« Staboulkash » et « Sperm River – Aventures rocambolesques de Béatrice Verly, dite Béverly »). Je ne connaissais ni l'autrice ni ses romans. Et voici ce que j'ai découvert…
1) Déjà, cette meuf a été journaliste pour la revue « Sorcières » !
« Sorcières » était une revue littéraire, artistique et féministe entre 1975 et 1982. Je suis tellement déçue de ne pas l'avoir connue. Si quelqu'un à un vieux numéro dans son placard, je suis preneuse, contactez-moi de toute urgence !
Voici un extrait de son manifeste (attention, c'est beaucoup trop bien) :
« Pourquoi sorcières ? Parce qu'elles guérissaient. Ou empoisonnaient. Rien là de surnaturel. Elles étaient les soignantes, les guérisseuses du peuple. Elles étaient les sages-femmes, aidaient les femmes à la naissance, à la vie. Elles pouvaient aussi les aider à se libérer de grossesses non désirées. C'était un peu trop ! « L’Église déclare, au XIV siècle, que si la femme ose guérir, elle est sorcière et meurt » (Michelet). Est-ce un hasard si la lutte pour la liberté de l'avortement est une des premières grandes luttes de femmes, actuellement ? Comme les sorcières, brûlées par l’Église au bénéfice de la Médecine, des milliers de femmes, ici et maintenant, ont été tuées ou mutilées par l'Ordre des prêtres et l'Ordre des médecins. Et ce n'est pas seulement de liberté qu'il s'agit. Cette lutte est une mise en cause des rapports de reproduction (et de production) qui ébranle les sous-bassements de la société. La société phallocratique s'est édifiée, érigée sur la mise à l'écart, pire sur le refoulement de la force féminine. La révolution qui vient va tout bouleverser, elle est irrépressible, inexpiable. Je voudrais que « Sorcières » soit un lieu ouvert pour toutes les femmes qui luttent en tant que femmes, qui cherchent et disent (écrivent, chantent, jouent, filment, peignent, dansent, dessinent, sculptent) leur spécificité et leur force de femmes ».   Xavière Gauthier : Sorcières n°1, 1975
Marguerite Duras et Françoise Dolto ont d'ailleurs contribué à cette revue. Un peu la classe.
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2) Victoria Thérame est publiée à l’Édition des Femmes !
Pour celleux qui ne le savent pas, il s'agit d'une maison d'édition lancée en 1972 par des femmes du MLF et du collectif Psychanalyse et Politique.
Elles éditent des œuvres de femmes, sur les femmes et l'émancipation féminine. Elles ont notamment édité George Sand et Virginia Woolf, sisi.
Un des premiers succès en librairie pour cette maison d'édition est « Hosto Blues » de Victoria Thérame et le premier best-seller est « Du côté des petites filles » d'Elena Gianini Belotti. Je n'ai pas encore lu « Hosto Blues », mais « Du côté des petites filles » est selon moi un livre à lire de toute urgence, pour tous et toutes. Allez-y, go go go !
Bref tout ça pour dire que cette maison d'édition est beaucoup trop cool !
3) Victoria Thérame est une personne super, ça devrait être un argument suffisant… non ?
« Les femmes de cette époque, nous étouffions, humiliées, désespérées, révoltées, la tête dans les murs. La misogynie nous écrasait chaque jour. Nous n'en pouvions plus de l'injustice qui nous était faite, du mépris qui nous entourait. Privées d'études, cantonnées dans des métiers pénibles, inférieurs, mal payés. En finir avec ce vieux monde ! Dans toutes les assemblées de femmes – sans hommes, car les hommes venaient pour insulter, ricaner, freiner ce mouvement révolutionnaire et leur présence rendait muettes certaines femmes habituées à plier devant eux -, dans toutes ces assemblées, chacune racontait, pleurait, criait sa souffrance, les abcès se crevaient et la misère, l'oppression de la vie féminine montait comme une vague énorme que rien, désormais, ne pourrait arrêter » Victoria Thérame.
Voilà voilà, maintenant qu'il est communément admis que cette femme déchire, on va passer à ses deux romans.
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Staboulkash
« Staboulkash, je ne savais pas ce que ça voulait dire. Ce soir, je me l’explique mieux : une machine noire qui s’élance et défie la mort. » Victoria Thérame.
Jaki a une vie plutôt banale, un boulot banal, une relation toxique banale…
Mais elle, elle est loin d'être banale, et elle décide de se tirer sur la piste du bonheur et de l'indépendance, de la liberté.
« Jaki, elle est morte, Jaki, elle en peut plus. Vous l'avez trop usée […] J'ai choisi de vivre envers et contre tout. Je me laisserai plus noyer par votre impuissance volontaire et morbide ! »
Elle quitte tout, suit la trace d'un parfait inconnu et se jette dans sa véritable passion, la musique. Jaki est pianiste, elle vit sa vie en musique, pense, ressent et voit en musique. On rencontre des personnages et des lieux extraordinaires, on se laisse flotter sur la poésie musicale de Jaki, et aussi, voire surtout, par ses névroses qui nous bercent jusqu'à une sorte de sommeil éveillé, de songe étrange. Dans ce roman, la musique est une arme, une fierté, un poème, une rêve, une folie, une vérité, une âme. Mystères et obsessions se mêlent délicieusement dans une tornade rythmée et à travers des événements complètement extravagants.
« Et pourquoi Agatha était-elle dans la chambre de Jean ? Et si Agatha, c'était Jean ? Qu'Agatha soit le travesti de Jean ? Les ai-je déjà vu ensemble ? … Cette maison me donne des tournoiements étranges et des interpénétrations de personnages… mon monde se pétrit dans ma tête, s'amalgame, joue, s'amuse ! Tout est possible ! Tout est mélangé ! Tout est un mouvement perpétuel ! »
Jaki est un personnage incroyable. Je me demande souvent si je la pense au bord de la folie, ou si je pense qu'au contraire c'est un des personnages féminins les plus réalistes et censés que j'aie pu lire… Et je crois que c'est exactement les deux. Allé, ça vous donne pas un peu envie de la suivre dans ses multiples enquêtes ? Même si elle ne vous plaît pas, ses ami(e)s vous convaincront bien assez rapidement. Place aux marginaux et aux artistes, dans un décor spectaculaire ! Force et paillettes.
« Zette s'est accroupie contre mon tabouret à sa manière habituelle ; je me souviens de son regard, la première fois… brasier ardent, rougeoiement… j'aspire de toutes mes forces à te débarrasser de Jarby… à nous débarrasser de cette oppression, de cette menace sur le Corsaire... »
En réalité, j'arrive pas à me dire avec certitude que ce roman est bel et bien un polar. C'est bourré de mystères, d'enquêtes… mais il ne s'agit pas spécifiquement de crimes, et la police prend très peu de place dans le roman. Si vous l'avez lu, j'aimerais vraiment avoir votre avis sur la question !
« Rien n'est bizarre maestrina ! Tout s'explique un jour ou l'autre ! »
Au fait, Staboulkash a obtenu le prix Jean Macé en 1982, ouais ouais.
Sperm River – Aventures rocambolesques de Béatrice Verly, dite Béverly
Là, pour le coup on est vraiment sur un polar. Un polar vraiment chelou, mais un polar quand même.
« Quatre vieilles dames seules assassinées à l'arme blanche et à la scie. Coupées en morceaux vivantes. Elle s'introduit chez elles en prétextant qu'elle leur livre des fleurs. Tu parles, les vieilles, négligées de tous, si elles sont curieuses et heureuses de recevoir des fleurs ! »
Béverly bosse dans un hôpital, en service psychiatrie, et son boulot a tendance à déborder à grands flots sur sa vie privée. Amoureuse d'un ancien patient et apparemment poursuivie par une présumée meurtrière… Laissez-moi vous dire qu'elle va se laisser happer dans un bordel innommable !
C'est vraiment un polar complètement barré, que j'ai adoré ! Et je vous invite à aller suivre l'enquête de la demoiselle.
« J'eus du mal à m'endormir. Je rêvais que Réginald était réellement le géant roux de la Samar. Échanger un malade mental contre un sportif ! Retrouver ce que j'avais vécu avec Sylvain… Parler, danser, rire, dans une éclaboussante énergie ! Au lieu de ce labyrinthe gluant et noir que j'avais aux trousses »
Victoria Thérame… MERCI !
Merci de créer des femmes fortes, des femmes vraies, des femmes brisées, des femmes barrées, des femmes passionnée, des femmes courageuses, des femmes assumées.
D'ailleurs ! Vous avez entendu parler du Staunch Book Price ? Il s'agit d'un prix qui récompense l'auteur d'un thriller dans lequel aucune femme n'est "battue, harcelée sexuellement, violée ou tuée."
Je pense qu'il est important de représenter les violences infligées aux femmes, parce qu'elles sont une réalité pour beaucoup d'entre elles. Mais à un moment, ça existe aussi les femmes fortes, intelligentes et courageuses. Donc merde, il n'y a pas UNE image de la femme (faible, victime), il y en a MILLE bon sang de bois !
Tout ça pour dire que je salue grandement cette initiative de Bridget Lawless !
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erisandmore · 5 years
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Trigger Warning
GROS DISCLAIMER !! SI VOUS ETES SENSIBLES JE VOUS PRIE DE NE PAS LIRE CE TEXTE !!
Alors, je sais pas vraiment par où commencer, ce texte risque d'être long de ce fait.
Depuis petite j'ai toujours été quelqu'un de mis à part, par choix parfois, et parfois non. J'ai vécu un harcèlement scolaire au collège qui aura duré 4 ans. Je vous passe les détails, mais cet harcèlement m'aura tellement marqué que j'aurai fait deux tentatives de suicide et j'ai commencé à me mutiler durant cette période la. Je tiens à préciser que la majorité des personnes qui m'ont harcelé étaient des garçons. Et parmi eux il y avait un garçon pour lequel j'ai pu ressentir un début de sentiment amoureux. C'est important de le noter. Je m'étais jurée de ne jamais laisser un garçon m'approcher, me toucher. J'ai été traumatisée par eux.
Je recevais dans mon casier et dans ma trousse des petits mots écrits par ce garçon me disant que j'étais un monstre, une baleine, une poubelle. Que jamais un garçon ne pourra m'aimer, que je ne méritais pas leur amour, que j'étais sale, moche, grosse.
Quand je marchais dans les couloirs on me poussait dans les escaliers, j'entendais des cris de dégoût si j'osais lever la tête pour les regarder... Vous avez compris le topo.
A la suite de cet harcèlement ma famille a décidé de déménager. pour plusieurs raisons. La première était l'harcèlement, la deuxième était parce que j'avais commencé une relation platonique avec une fille. Mes parents ont décidé de m'éloigner de cette "toxicité" pensant que la campagne serait plus rétrograde et mieux pour ma "santé mentale".
En arrivant dans ce nouveau lycée je me suis rendue compte que les relations homosexuelles étaient pas du tout tabou j'ai pu avoir plusieurs relations avec des filles, toutes plus toxiques les unes que les autres. J'étais trompée, trahie, violée (les filles violent aussi vous croyez quoi). Alors j'ai sombré dans la drogue et l'alcool pendant 5 ans.
En 2015, à la fin d'une relation abusive où ma copine de l'époque venait de m'emmener à la plage pour se faire pardonner de ses aventures, elle a pris le temps durant tout le trajet en voiture de me raconter comment elle avait baisé une de ses meufs. Je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps et en me voyant pleurer elle m'a sorti une phrase que je n'oublierai jamais "Tu m’énerves à pleurer, mets toi à quatre pattes sur la banquette arrière." Je lui ai dit très clairement que je ne voulais pas, elle s'est garé sur une aire d'autoroute, et m'a fait ce qu'elle voulait. J'ai continué de pleurer.
En rentrant j'ai avalé tous les cachets qui se trouvait sur ma route.
En 2016, suite à cela j'ai essayé de trouver un pansement, une fille gentille, qui ne m'aimait pas, que je n'aimais pas. Et ça fonctionnait comme ça. On s'aidait mutuellement. Jusqu'au jour ( le 09.01.16) où je suis allée à l'anniversaire d'une amie qui se déroulait chez un mec que je ne connaissais pas. ( on va l'appeler Patrick) A l'époque je prenais beaucoup de drogues et je fumais des gros teh (puis surtout je connaissais pas mes limites) On avait commencé l'apéro à 15h et je devais voir ma copine-pansement à 18h. Sans surprise à 18h j'étais plus en état de la voir et j'avais oublié que mon téléphone existait.
Tout le long de la soirée Patrick ne cessait de me faire du rentre dedans, me disant que c'était du gachis de ne pas gouter à la bite, que j'étais pas lesbienne, que ça se voyait que j'étais hétéro bref.
Je devais dormir chez lui, ne souhaitant pas croiser mes parents dans cet état là et on avait convenu que mon amie et moi dormions dans sa chambre et lui dormirait sur le canapé.
A 00h j'étais claquée, un gars de la soirée m'a porté dans la chambre et a veillé à ce que personne ne rentre pendant 2h. Pendant 2h il était devant la porte. Patrick forçait, il criait que c'était sa chambre et qu'il avait le droit de rentrer.
J'avais beau ne plus être capable de parler ou de bouger, mais mes oreilles entendaient tout. Et mes yeux voyaient tout.
A un moment il a fallu qu'il rentre chez lui, et dès l'instant ou il est parti Patrick est rentré. Et il s'est assis sur un fauteuil face au lit. Mon amie dormait à poing fermé et moi j'avais peur. J'avais peur donc que je gémissais pour lui faire comprendre que je voulais qu'il sorte. J'ai essayé de crier ou d'appeler à l'aide, et lui il est venu sur le lit, il m'a mis une main sur la bouche, et puis là je me suis évanouie. Je sais pas tout est devenu noir, j'ai repris connaissance à un moment ou je l'ai entendu me dire "je t'aime suce moi la bite" et la j'ai pleuré.J'ai pleuré et je sentais ses mains partout sur moi, mon amie qui dormait juste à côté de moi. J'avais l'impression que ma vie était un cauchemar. C'était la première fois qu'un mec me touchait, qu'un mec entrait en moi, et cette première fois était un viol.
Il m'aura fallu trois ans pour l'admettre.
Suite à cela je me suis forcée de l'aimer, Patrick, pour moins me sentir sale. Au final il m'aura frappé, humilié, violé encore plusieurs fois.
A cette soirée je suis morte intérieurement. J'ai même plus eu la force d'essayer de me tuer, je me laissais tout simplement mourir.
Quand je suis rentrée chez moi j'ai commencé à me mettre en mode automatique, un robot, je souriais plus, je dormais plus. J'ai durant 2 ans cessé de manger arrivant à un poids effrayant de 38 kg.
Depuis ce 09.01.16 je suis incapable de faire confiance à qui que ce soit, j'ai une peur bleue des hommes, de leurs regards, de leurs intentions. Je suis incapable de marcher seule quelque part sans me faire suivre, agresser, accoster. J'arrive plus à apprecier la vie en fait, j'arrive plus à rire ou à sourire ou tout simplement être sereine, et ça me brise le coeur tous les jours de voir que je suis pas la seule dans ce merdier. Des fois je me retrouve à me laver 3 ou 4 fois par jour parce que j'ai des flashback de sa gueule lame disant qu'il m'aime en me voyant pleurer.
Je ne sais pas pourquoi j'écris ça ici, en fait j'ai du mal à en parler à mes proches, parce qu'à chaque fois on me demande de me remettre en question, que je n'aurai pas du boire, ou me maquiller, ou mettre des jupes..
J'ai essayé d'en parler à des filles mais manque de chance, les filles me méprisent, allez savoir pourquoi, j'ai aucune amie fille.
Patrick m'a tué, c'est comme s'il m'avait achevé.
Aujourd'hui j'ai 21 ans et je suis incapable de me déplacer seule ou que ce soit.
Merci de m'avoir lu, et désolée du dérangement. Bisous
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black-narcisse · 5 years
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29/04/19 : relation vis à vis de l’image de soi - lié au genre
Long pavé/témoignage. TW/TC impliqués : dysphorie de genre, violences faite aux "femmes", mentions d’agressions sexuels implicitement, PTSD, rêves de meurtre, haine des mecs cis (mais vraiment, ne lisez pas si ça vous touche émotionnellement d'une manière négative qu'on puisse haïr les hommes cis comme je le fais, de manière aussi intense)
En tant que mec trans qui voue une haine profonde aux mecs cis, je commence à avoir du mal vis à vis de mon image.
Quand je trouvais que je ressemblais à "une femme", je me sentais très mal, à cause de la dysphorie de genre, mais aussi parce que je détestais l'idée que des mecs cis hét puissent être attiré sexuellement par moi, ça me dégoutait, et ça me faisait peur.
Maintenant, mon corps se met de plus à ressembler  au corps d'un "homme". C'est super, je me sens mieux et tout, j'ai moins peur dans la rue. Mais je commence à avoir du mal avec le fait que ma voix se mette à ressembler à celle des hommes cis de ma famille, et que ma tête même ressemble de plus en plus à celle de mon père. Hors, je hais profondément cette personne qui incarne l'idée de masculinité toxique. Alors le fait de commencer à lui ressembler physiquement ne me fait plaisir en dehors de la validation vis à vis de mon identité de genre. Je me fais souvent peur tout seul avec ma voix, moi qui ait peur des voix des hommes.
Ça c'est physiquement. Mentalement, j'ai aussi l'impression de m'éloigner de plus en plus de l'idéal de sororité, de l'entre-aide "féminine" face aux hommes. Je suis profondément féministe, mais je commence à avoir du mal à me considérer comme étant aussi victime de l'oppression patriarcal.
Égoïstement, je commence à avoir envie de ne plus rien avoir avec ça, je ne veux plus faire parti de la catégorie social oppressée par les hommes, ce qui me pousse malheureusement à m'éloigner aussi des femmes, je ne veux plus être l'un·e des leurs. En conséquence, je passe de moins en moins de temps sur des sites féministes, je fais de moins en moins attention à la misogynie présente dans les séries que je regarde, je me sens moins concerné.
J'ai l'impression que j'aimerai faire comme si ça n'existait pas, comme si ça ne m'atteignait plus maintenant. Je sais que j'ai tort, mais comme je sais que je ne pourrais jamais tourner le dos à mes valeurs et ce en quoi je crois, une sorte de dissonance cognitive s'installe, je sens que je n'ai plus la force mentalement de savoir et de remarquer en permanence toute la souffrance injuste infligée aux êtres perçus "femmes". Les rares victoires sur le patriarcat s'accompagnent toujours d'un backlash violent, pour ce qu'on gagne, on perd autre chose, de manière insidieuse. J'ai malheureusement l'impression que le patriarcat continuera d'exister encore longtemps après ma mort. Et mentalement, je crois que ça m'est tellement insupportable que j'en viens à vouloir oublier son existence, et mener une vie paisible loin de toutes ces violences. Ne plus être déclenché par des angoisses ou des flashbacks et pouvoir se dire que ça concernait le moi d'avant et que je suis tranquille maintenant.
Mais pour autant, je ne me sens pas proche des mecs cis, je ne veux pas m'en rapprocher. J'ai bien remarqué que depuis que je passe, les mecs cis qui ne savent pas que je suis trans sont beaucoup plus sympa avec moi qu'avant, et beaucoup moins creepy que lorsque j'étais perçu comme une femme attirante physiquement. Seuls ceux qui savent continuent à maintenir une distance entre eux et moi, m'ignorant complètement dans les groupes.
Mais à la limite, je préfère être ignoré parfois. Ça me fait mal, parce que ça m'invalide, mais quand je suis intégré dans les groupes masculins, j'ai l'impression d'être un traître vis à vis de moi même, de ce que je pense d'eux. Je ne veux pas être leur ami, je veux être leur ennemi, j'ai souvent des rêves (fictifs bien entendu) dans lesquels je tue des mecs cis, je les hais, je sais ce qu'ils pensent des femmes, comment ils interagissent avec dans la sphère privée. Je n'arrive pas à me dire "not all men", quand les rares hommes que je pensais safe se sont avéré être des prédateurs. C'était comme si je découvrais l'envers du décors, ce qui se trouve derrière le rideau que tout le monde cache et personne n'ouvre. Alors statistiquement, logiquement et raisonnablement, je sais que j'ai tort de tous les mettre dans le même panier, de toute façon mon vécu n'a pas de valeur statistique, j'ai juste eu pas de chance. Mais ça, j'ai beaucoup de mal à le croire émotionnellement, le plus effrayant pour moi est qu'il n'y a aucun moyen de savoir si un homme est safe, on finit juste par savoir qu'il ne l'était pas en étant victime ou quand quelqu'un de courageux parle. Et puis zut, pourquoi ceux qui prétendent être safe prennent aussi souvent la défense des criminels et amenuisent les violences causés par leur groupe, rient des féministes. Et pour ne rien arranger, on trouve aussi des "alliés" dans le discours pour intégrer les cercles féministes, qui en privé derrière le rideau causent aussi des violences.
Au milieu de tout ça, il y a moi, qui ne sait pas où j'appartiens. Je ne me sens à ma place qu'avec des personnes queers. Je hais les hommes cis, mais je veux être perçu comme un homme, et comme la grande majorité des hommes sont cis... Je deviens physiquement le type de personne qui me peur, pour fuir le type de personne qui a peur. J'aimerai sortir de cette dichotomie insupportable, mais je sais que je pourrais changer autant que je veux mentalement, tordre ma perception de la réalité autant que je veux, le monde ne changera pas.
Je me sens vraiment seul, non pas parce que je ne serai pas assez entouré de gens, mais parce que je n'ai personne à qui je puisse parler en face, crument de ce que je ressens et de ce que je pense. Je suis toujours en décalage à cause de plusieurs facteurs. Au niveau de la forme déjà, quand je m'exprime à l'oral en face des gens, comment je bouge, au niveau de ce que je vais dire, comment je vais le dire. Pour ne pas être trop naturellement silencieux je joue (mal) un rôle de neurotypique pendant les quelques minutes d’interaction social pour être compréhensible, ce qui joué trop longtemps, m'épuise parfois au point que je reste enfermé chez moi des jours pour récupérer.
Et puis au niveau du fond. Faire des blagues sur mes envies suicidaires pour relâcher le stress, ce n'est pas socialement acceptable, car ça cause du stress aux autres. J'essaye toujours avec mes proches de communiquer ma détresse d'une façon amusante parce que j'ai besoin de rire et de me détendre, et parce que je n'aime pas casser l’ambiance, mais j'ai conscience des limites et à quel point je risque d'agir de manière creepy de cette manière. Puis il y a mes idées politiques, mes valeurs, mes ressenties qui sont trop extrêmes même pour des gens de gauche. Je suis anarchiste, vegan, antispéciste, féministe-qui-déteste-les-hommes-cis, j'ai l'impression d'être une mauvaise caricature irréaliste. Que des désaccords quand je parle à des personnes se sentant non concerné par une des causes. J'ai des ami·es parmi ces personnes, avec lesquels je suis conciliant, je ne fais pas de vague, on me dit parfois que je suis "mignon", peut-être que je rapetisse à force de me faire tout petit. Mais quand iels mangent des produits d'origine animal devant moi, en sachant que je suis vegan et pourquoi je le suis, intérieurement je n'oublie pas de penser qu'il s'agit d'un crime, et que cet acte anodin qui leur parait innocent, j'en ai horreur parce que je reste conscient de la souffrance animal qu'il y a derrière. Si j'en avais le pouvoir, j'empêcherai la consommation de produits provenant d'animaux, qu'iels osent presque innocemment considérer comme une liberté. Oui, je suis intolérant, mais je ne crois pas qu'on doive tolérer le meurtre et la torture d'êtres vulnérables.
J'ai couru après un idéal d'être extrême au niveau des valeurs, complètement rebelle, mais cette personne idéalisé qui n'existe que dans les histoires dont je rêve le soir, est au final bien seul. Et je n'ai pas les épaules pour assumer ce décalage, et changer le monde autour de moi.
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christophe76460 · 2 years
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Le délicat sujet du... divorce ! 1/ CJP
À travers ces post, et spécialement les derniers, j'ai à cœur d'encourager le peuple de Dieu à ne pas être résigné, que ce soit dans un domaine ou un autre, car je pars du principe - l'enseignement Biblique, plus précisément, tel que le comprends, part du principe - que Dieu est un L.I.B.É.RA.T.E.U.R !
Il est aussi un Père, digne de ce nom !!!
Et, en toutes choses ou situations dans lesquelles on s'est injustement retrouvé coincé : maladie, oppression, relation toxique, etc., Il veut nous en délivrer.
Ce n'est quand même pas si difficile à comprendre et à attendre d'un Dieu bon, qui de plus veut être connu comme Notre Père.
Ça n'a rien d'une doctrine bizarre, sinon aux yeux des gens légalistes et habitués à manier, la Parole de Dieu pour asservir les autres plutôt que les libérer.
Or, Jésus a dit : "Vous connaîtrez la vérité ET - en conséquence -la vérité vous affranchira !"
Quand la parole de Dieu et bien comprise et bien interprétée, elle produit l'affranchissement.
Il y a toujours quelque chose qui ne va pas lorsque ce qu'on nous présente comme la vérité - la bonne interprétation de la Parole - nous asservit au lieu de nous affranchir.
Dans cette série nouvelle, qui commence, je vais aborder un thème encore bien plus délicat, et je sais à l'avance, que je ne vais pas me faire que des amis.
C'est le thème du divorce parmi les chrétiens.
Vous avez dit "d.i.v.o.r.c.e ?
Ma compréhension du sujet est, en effet, sous plusieurs angles, bien différente des interprétations classiques et pleines de condamnation qu'il nous est donné d'entendre.
S’il y a un domaine qui est source de confusion dans le monde chrétien, qui est source d’injustice dans la manière dont il est couramment géré, c’est bien celui du divorce.
Si la position de l’Église Catholique est des plus illogique dans ce domaine, refusant de remarier à l'église les gens divorcés, elle n’est pas la seule : le sujet n’est pas beaucoup mieux traité dans la plupart des églises évangéliques.
La Parole de Jésus aux pharisiens, soi-disant experts dans l’interprétation de l’Écriture :
"Si vous aviez compris ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde plus qu’aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents." (Matthieu 12 : 7)
me revient chaque fois que je pense à la manière dont est si souvent traité ce sujet.
Comme expliqué dans ma brochure sur ce même thème, "Un autre regard au divorce… des chrétiens", si vous sortez de contexte les quelques versets, couramment utilisés, pour justifier la dureté avec laquelle nous jugeons souvent les personnes divorcées dans les églises, vous en arrivez à leur faire produire le résultat opposé à celui recherché par Jésus quand a prononcé certaines paroles.
Dans le contexte où Il les a prononcées et par rapport aux personnes auxquelles Il s’adressait, Ses mises en garde, au sujet du divorce, avaient pour but de protéger les femme des nombreux abus qui existaient à l’époque, de la part des hommes ; et que justifiaient les scribes pharisiens dans leur façon d’interpréter l’Écriture.
Les mêmes versets, sortis de contexte et attribués aujourd’hui à tous les couples et situations, finissent par se retourner contre les personnes mêmes qu’ils étaient censés protéger (j'y reviendrai).
C’est ce qui se passe, lorsque s’appuyant sur eux, on finit par condamner des personnes qui - déjà qu’elles sont des victimes - à continuer à subir des situations inadmissibles, à vie.
Dans ce domaine particulier on rend beaucoup de gens une deuxième fois victime, parce que sans réfléchir, on les rend coupable "d'avoir divorcé".
Il y a quelque chose qui ne va pas et qui me dérange sérieusement lorsqu'au lieu de trouver la justice dans l'église on y trouve l'injustice, et qui plus est, justifiée par des versets bibliques.
Quand je vois les ravages que produisent certains conseils provenant de chrétiens et pasteurs - que je qualifie sans détour de légalistes dangereux - il est évident que l’interprétation qu’ils font fait des versets, auxquels je fais allusion plus haut, n’est certainement pas ce qu’avait en tête Jésus en les prononçant.
Bien que j’ai déjà écrit une brochure sur le sujet, je ressens l’urgence d’aller encore plus loin dans une autre brochure à sortir - ne serais-que pour tous ces gens abusés et maltraités dans le cadre du mariage - et je vous en partage ici les prémices, afin d’aider à réajuster le tir par rapport à une interprétation souvent légaliste et inintelligente de l’Écriture dans ce domaine ; malheureusement trop répandue dans le monde chrétien.
Prêts ?
À suivre donc...
CJP / Claude
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jmecherche · 2 years
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Encore rêvé de lui...
Cette fois, j'ai rêvé qu'il parlait de tiredness alors qu'on était supposé ressentir du fun. Il a l'air d'en avoir marre de tout ça. C'est trop de choses à ressentir pour lui. Moi qui suis unavailable et sa copine qui fricote avec un autre gars. Il se sent comme en plein grief, je le comprends.
Aussi, j'ai réalisé que c'était comme son énergie ça : la tristesse, les coups de blues, le darkness, le côté sombre, emotionnel, etc... c'est son univers. alors que moi, je suis lumineuse, chaleureuse, douceur, pétillance, ardeur, audace, risques, énergétique, joie, sourires, fous rires,
Je dois me faire à l'idée que Yannick me voit seulement comme une fille qui le fait bander ou à qui il peut juste parler. Il s'en fout de moi, de ce que je vis, de ce que je traverse sinon. Il ne me montre pas de maturité à ce niveau-là. Il n'y a rien de réel. C'est purement sexuel, alors qu'avec sa copine, ils avaient des choses en commun et ça le chagrine de quitter un lien comme ça.
Dans un des rêves, j'ai vu qu'il était sur une moto et qu'il n'arrivait pas à démarrer. Trois enfants, des garçons m'ont approché et ont commencé à jouer autour de moi. L'un d'eux avait la peau très foncé et me souriait comme s'il me connaissait très bien.
Sinon, pour ce qui est de Yannick, lui et moi on s'était vus mais on essayait de ne pas trop montrer notre proximité en public. Donc voilà.
J'ai essayé de take it easy avec lui. Je me suis même mise à révasser d'une vie à deux avec lui. JE me sens mal de m'être autant investie dans ce truc. Mais en le voyant aller à chaque fois chez cette fille, j'ai compris qu'il est encore addict à elle. Que ce ne sera jamais vraiment fini avec elle. Que je ne peux pas rivaliser avec elle. Que ce n'est pas de la rivalité dont j'ai besoin dans ma vie. à un moment donné, je me souviens que j'avais envie de chercher qui était cette fille pour voir ses photos. pour voir où elle habitait. pour la rechercher sur Facebook. JE voulais même aller lui parler pour lui dire de laisserYannick tranquille à moi. Mais on dirait que même si elle s'est tourné vers un autre gars, Yannick continue de penser à elle. Donc, je n'ai pas ma place dans cette situation. Pour moi, c'est évident. JE dois les laisser se retrouver.
Alors, je sais que j'ai envie de parler à Yannick. but maybe this week, de juste relax, faire le vide, faire le point et me concentrer sur mes codes. Une belle aventure m'attend avec eux. Tant que je suis devant lui, il ne réalise pas ma vraie valeur, mon importance, donc voilà il faut que je retire de cette situation un peu.
(Est-ce vraiment moi qui m'exprime ou est-ce l'énergie de Yannick que je suis en train d'exprimer ? Either way, pour moi, ça sonne vrai.)
Tout ça me fait penser à Ijklmnop et son ex toxique. Même quand il était avec moi, une partie de lui manquait toujours cette fille. Il n'a jamais pu s'investir émotionnellement avec moi à cause de ça. Voilà pourquoi je ne veux pas re-créer cette même dynamique dans ma vie. Je ne suis pas un bouche-trou. Il m'a bien utilisée, maintenant j'en ai assez. Yannick aussi est en train de m'utiliser pour se distraire en attendant que sa copine revienne. Qui ne me gène pas car cela me permet d'en profiter. Sauf que
Si je devais revivre l'histoire avec Ijklmnop, je l'aurai quitté avant qu'on emménage ensemble. juste pour ne pas avoir à ressentir le manque de son ex. parce que ça me brisait énormément de m'investir aussi intensément avec lui, de m'épuiser comme ça, alors que c'est son ex qui continuait de briller à ses yeux. pas moi.
Moi je devais bosser, travailler dur, être sérieuse pour pouvoir continuer à rester avec lui. je devais lui être utile, sinon il me zappait carrément. comme Yannick quoi. est-ce des restes de mon traumatisme vécu avec ma mère qui continue de me tourmenter dans ma relation avec les hommes que je rencontre ? comment faire pour break the cycle ? dois-je faire des protocoles ? des rituels pour nettoyer cette énergie ? qqch de sombre doit mourir, être nettoyé puis renaître dans la lumière et reprendre sa place et son plein pouvoir.
alors voilà. plus de ça stp Mère Divine. même avec Yannick, change la tournure des choses entre nous stp. Du sexe, ok mais pas d'intensité émotionnelle malsaine. J'ai besoin de vivre, de respirer. JE m'aime. Tu m'as donné en cadeau à moi-même et au monde, ne laisse rien m'écraser stp. merci pour ton amour qui s'étend vers moi et que je peux utiliser à tout moment. je crois en nous, Maman Divine. Nous sommes beaux.
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