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#j'ai pu faire noël avec ma famille
maviedeneuneu · 1 year
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Quand à 5 jours de Noël j'ai perdu le goût et l'odorat
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perduedansmatete · 4 months
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j'ai perdu le compte des jours mais finalement le deuxième soir où on voulait sortir on a fini par rester manger chez la mère d'elyas, on n'arrivait pas à partir car ses petites sœurs ne voulaient pas nous lâcher et c'était une super soirée, elles m'ont demandé plusieurs fois quand est-ce que je revenais, il y avait des chats, une quiche à la butternut et encore des cadeaux même pour moi, la plus petite sœur m'a fait un bracelet et c'est d'ailleurs à cause de ça qu'on n'a pas pu aller dans le salon pendant une heure, elle finissait tous ses petits cadeaux, on a joué à un jeu de société jusqu'à tard en entendant au loin radiohead et je sais plus quel groupe d'un des deux gars des black keys, le beau-père d'elyas s'entendrait très bien avec le mien, en fait toute la famille d'elyas s'entendrait bien avec la mienne il faut vraiment qu'on organise le retour de ma grand-mère en alsace en emmenant peut-être mon père aussi avec nous, enfin bref du coup pas de romain de strasbourg ce soir-ci j'étais un peu triste mais hier on a couru partout pour chercher les cadeaux du père noël surprise et donc j'ai passé l'après-midi à paniquer moi aussi pour lui trouver un cadeau, comme c'est vraiment une vieille personne dans sa tête elyas m'a dit que ce qui lui ferait très plaisir c'est une écharpe toute douce donc on a écumé tous les magasins du coin pour trouver la plus douce et spoiler il l'a adoré, il m'a offert une grosse boite avec plein de petits cadeaux j'étais aux anges, puis la soirée était super je me sens vraiment bien à strasbourg et avec tous ces copains, j'ai limite envie de rater mon train retour, ce qu'on m'a proposé pour passer le nouvel an ici, on a joué à des jeux encore une fois et moi je voulais toujours faire des bisous à romain mais je n'ai pas pu car encore une fois comme c'est une vieille personne il s'est couché vers deux heures, sauf que ce qu'il n'a peut-être pas vu c'est que j'avais caché un des petits canards qu'il m'a offert sous son oreiller, nous on est rentrés tard sous la pluie en marchant avec un ami compagnon du devoir que j'adore lui aussi, et je me suis réveillée tôt à cause des enfants du dessus qui crient à la mort comme chaque matin, j'ai essayé de travailler sans succès en attendant que ma soeur et elyas se réveillent car on avait dit que pour ma dernière journée on se baladait et on se faisait un resto mais il est midi et ils dorment toujours, je suis donc coincée à les attendre avant d'aller ensuite à nouveau dîner chez le père d'elyas puis de voir romain et la clique dans sa coloc et de faire nuit blanche car mon train est tôt demain matin
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hellmouthheritage · 9 months
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RPG sur www.hellmouth.forumactif.com
FAITH LEHANE :
Cette maison me rappelle tellement de souvenirs. Mon tout premier Noël en famille, avec Joyce. La seule et unique femme à m'avoir fait aveuglement confiance. J'ai bien failli la tuer, je n'en reviens pas encore que j'ai menacé de mort la mère de Buffy, alors qu'elle était ma seule et véritable amie. Mon stress grandit à chaque pas que je fais vers la porte. Tant de choses se sont passées depuis la dernière fois que j'ai vu Buffy. J'ai changé, grandi, évolué, mais les souvenirs de notre passé me hantent toujours. J'espère qu'elle me pardonnera pour tout ce qui s'est passé. Mon poing se lève lentement, et je cogne à la porte. Le bruit résonne dans le silence de la nuit, et j'entends mon propre souffle s'accélérer. Les secondes semblent durer une éternité, et j'attends anxieusement que Buffy apparaisse devant moi. Soudain, la porte s'ouvre, et c'est elle. Buffy, debout là, les yeux écarquillés de surprise.
Hey, B Essayant de cacher mon propre émoi derrière un sourire timide. Ça fait un moment. J'ai entendu dire que tu avais besoin d'aide.
BUFFY SUMMERS : Ça ne faisait pas longtemps que j'étais rentrée à la maison. La semaine avait été longue, mais c'était enfin vendredi soir. Les week-ends, comment pourrais-je vivre sans ? C'est les seuls deux jours de la semaine où je peux être libre de mes fonctions de policière. L'autre nuit, j'avais envoyé ma fille, au Bronze, mettre Faith au courant de ce qui était entrain de ce passer à Sunnydale. Je me demandais ce qu'elle en pensait. Malgré notre passif assez agressif, elle est la seule alliée dans cette guerre qui est capable de livrer bataille avec la même force et la même expérience que moi. Je n'ai pas le choix de piler sur mon orgueil et de la faire participer à cette guerre, malgré tout ce qu'elle m'a fait.
Ça cogne... J'ouvre, et devant moi se tient Faith. Mon cœur bat fort, mais je n'arrive pas à masquer ma méfiance. La voir ici, devant ma porte me fait ressentir encore plus cette plaie sur mon front entrain de cicatriser. J'avais eu de la difficulté à vaincre un Turok-Han, un peu plus tôt. Je n'avais jamais rencontré de vampires aussi forts qu'eux. Ils sont presque invincibles et le pire dans tout ça, c'est qu'ils ne sont pas la plus grande menace, en ce moment. Nous avons la reine des enfers qui veut notre peau et celle de nos enfants sans oublier la grande annonce de @Willow Rosenberg, concernant des tueuses venues tout droit des enfers.
Je ne suis pas contente de la revoir après tout ce temps. Vingt-deux années dans une tombe ont fait remonter beaucoup d'émotions, y compris la rancune envers Faith pour tout ce qu'elle a fait par le passé. Elle s'est invitée dans ma famille, elle a essayé de me voler mes amis, ma vie, de tuer Willow et Alex sans oublier Angel. Cette fille, je la déteste, mais je dois admettre que je suis contente qu'elle soit là.
Faith... dis-je d'une voix froide, gardant mes émotions sous contrôle. Oui, vingt-deux ans pour être exacte. Lui lançais-je sur un ton sèche en hochant la tête sur la gauche. Aurais-tu pu choisir un moment pire pour revenir?
Je m'écarte de la porte légèrement pour la laisser entrer et la suivre dans la cuisine. Faith n'avait pas changé. Sa façon de bouger, de parler... Elle faisait comme si elle était déjà comme chez elle. Mes yeux tournèrent vers le plafond. Je prend place derrière le comptoir de la cuisine en sortant une bouteille de sauvignon blanc et deux coupes de cristal. Si j'ai à affronter une conversation avec Faith Lehane, je vais avoir besoin d'un verre et sans doute que elle aussi.
Oui, j'ai demandé à Aube de te parler des dernières nouvelles. Dis-je en gardant une distance émotionnelle. Mais ça ne signifie pas que je te fais confiance ou que je te pardonne pour tout ce que tu as fait.
Je sens le regard de Faith sur moi et ça me perturbe de la savoir ici, dans ma maison. Je sais qu'elle veut retrouver sa place dans notre équipe, mais je ne suis pas prête à lui accorder rapidement. Le ressentiment est profond, et il faudra du temps pour le surmonter, si c'est possible. Je reste sur mes gardes, ne lui accordant qu'une attention minimale. Je sais que nous avons besoin de toute l'aide possible, mais cette fille, elle me travaille les entrailles. Chaque fois que je croise ses yeux, j'ai envie de lui en mettre une.
La guerre approche, et nous devons nous concentrer sur cette menace. Je suis prête à mettre de côté mes sentiments personnels pour l'instant, mais je ne sais pas si je pourrai un jour te pardonner pour tout ce que tu m'as fait, Faith. La blessure est trop profonde. Je ne crois pas qu'un jour, toi et moi, nous serons amies.
Après avoir versé le vin dans les coupes, j'en fais glisser une devant elle en levant mon verre pour qu'elle puisse le cogner contre le mien. J'ai la quarantaine, je suis capable de faire la différence entre une amie et une alliée. J'ai besoin d'elle dans cette guerre et je veux lui faire comprendre. Je cogne mon verre contre le sien et je bois une gorgée avant de la relancer.
J'ai entendu dire que tu es la nouvelle propriétaire du Bronze. L'ancien propriétaire est disparu, la police de Sunnydale n'a toujours pas retrouvé le corps. Je le sais, parce que j'en fais partie maintenant. Lui dis-je en sortant mon badge, pour regarder sa réaction. Faith était toujours recherchée par la police de Los Angeles. Je voulais qu'elle stresse un peu.
T'en fait pas Faith. Je garderai tes petits secrets.
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chifourmi · 1 year
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Bon, c'est avec le peu d'énergie que j'ai que je vous partage enfin le bilan de mon voyage au Canada.
Niveau évolution mentale :
- J'ai compris que je suis faite pour voyager. Mais j'aimerais bien essayer d'être vraiment toute seule la prochaine fois.
- Je n'étais plus dans l'ambiance toxique de ma famille donc je n'ai pas crié pendant 3 mois!!! Du coup à côté du stress que j'avais pour les choses de tous les jours, je me sentais quand même plus apaisée là où j'étais.
- Je suis sortie de ma grotte et je me suis rendu compte que le fait de m'être complètement renfermée depuis le covid m'a rendu intolérante aux moindres défauts des gens. Mais du coup le fait de n'être jamais seule m'a aidé à travailler là dessus.
Niveau expériences :
- Déjà entre Québec, Montréal et Ottawa, je préfère Québec.
Québec est tellement safe et cocooning. Les gens sortent tôt et repartent tôt. Tu peux rentrer toute seule en pleine nuit. Il y a plus de nature mais il faut impérativement avoir une voiture. C'est trop galère de faire tout en bus.
Montréal est incroyable. L'ambiance est folle. Y a des lumières partout, des magasins partout. Il y a trop de choses à faire. Dont une expo Barbie gratuite!! (Nan mais c'était vraiment stylé par contre)
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Ottawa est... méga flippant. Y a des sdf DANGEREUX. Ils se trimballent avec des couteaux énormes, certains te poursuivent en tapant des casseroles et en criant, les serveurs sortent de leur resto et te suivent si tu ne leur a pas donné de pourboire?? Et la police est partout mais apparemment elle n'agit pas beaucoup.
- J'ai goûté des tas de spécialités : poutine, pudding chômeur, tourtière, la queue de castor (une dinguerie), la tire d'érable (j'en rafolle), pâté à la viande, tarte au sucre, et j'en oublie sûrement. Je crois que parmi tout ça, mon préféré était la tire d'érable, je vous jure c'est incroyable. Concernant la poutine, j'ai été un peu déçue parce que tout le monde en parlait tellement que je pensais que ça aurait un goût particulier mais c'est assez banal en vrai. Après c'est très "réconfortant" et je comprends qu'ils en rafollent même si c'est pas ULTRA bon. Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire? C'est comme les pop corn devant un cinéma, c'est un classique dont tu ne te passes pas.
- J'ai découvert plusieurs artistes québecois. J'ai beaucoup écouté "Les trois accords". Ma chanson préférée d'eux s'appelle "les amoureux qui s'aiment", je la trouve hyper réconfortante :
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On a bien rigolé en écoutant "coton ouaté" de "Bleu jeans bleu" :
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Et sinon une chanson du folklore Québécois qui va vous rester en tête toute la journée si vous l'écouter :
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- Concernant ce qu'on a visité au Québec : on a vu les chutes Montmorency, les chutes de la Chaudière, le vieux-Québec et son marché de Noël Allemand (toujours pas compris pourquoi Allemand), des show de Drag Queen pour la première fois, on a été dans un bar à arcade pour la première fois aussi, le parc Jacques Cartier en automne ET en hiver (c'était vraiment dingue), on a voulu tester le chien de traîneau mais y avait pas assez de neige donc on a juste pu faire coucou aux chiens 🥲, les plaines d'Abraham, le parc du bois de Coulonge, on a été à Lévis en prenant le traversier, on a été dans un bar à jeu de société, on a fait un escape game qu'on a foiré mdr, on a fait du patinage sur une patinoire naturelle, on a vu la rue St-Joseph, on est allées dans une cabane à sucre, on a vu des illuminations dans les bois qui racontaient l'histoire du peuple des Huron-Wendat, on a vu un match de hockey, on a été à l'observatoire de Québec, et sûrement d'autres choses mais je m'en rappelle pas.
Concernant Montréal on a vu la ville souterraine, le plateau Mont-Royal, la pointe à Caillière, le vieux Montréal, le vieux-port, l'oratoire, le musée des Beaux-arts, la Grande Roue, et des rues avec de beelles maisons mais on est restées que 4 jours donc on a pas pu tout voir.
À Ottawa on est restées à l'intérieur la plupart du temps parce qu'on s'est vite rendu compte que ce n'était pas safe et en plus à ce moment là il faisait extrêmement froid. On est quand même allées voir le parlement qui était vachement stylé.
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Depuis que je suis revenue :
- Le jetlag est ultra présent. Je dors de 23h à 1h puis j'arrive à me rendormir seulement vers 5h du mat. J'ai faim en plein milieu de la nuit?? Je n'arrive à rien faire de mes journées pour l'instant....
- J'essaye d'être méga tolérante avec ma famille parce que je ne veux plus être dans cette ambiance de dispute h24.
- Mes chats reviennent dans ma chambre. Apparemment ils l'avaient désertée depuis que j'étais partie 🥺
Je pense que ça résume plutôt bien mon séjour là-bas et ce que j'en retiens!
(15/01/2023)
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samuelmigl · 1 year
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Le BUT MMI (4ème semestre) : La moitié du parcours !
Ok ok ! Avant de raconter mon 4ème semestre, parlons tout d'abord de la fin de 2022 et début 2023 ? Comment ça s'est passé pour moi ?
Eh bien, ça va on va dire, c'était assez intense mais on a pu s'en sortir. Disons que 2023 a démarré fort. Un nouvel an assez tranquille mais malheureusement j'ai dormi 20 min après le décompte, j'étais exténué. Je m'en veux un peu alors que y'avait toute ma famille encore réveillé (mais tout le monde était malade par contre chaud). Noël c'était cool aussi. Comme d'habitude passé en famille et on a tous eu énormément de cadeaux.
Les projets de fin de semestre 3, finalement on a pu s'en tiré ! Le CV Vidéo fait en même pas deux semaines, le podcast vidéo qui a été réussi, le projet de site du BUT MMI, un des projets les plus éprouvants, on a persévéré jusqu'à la fin. Franchement, j'en ressors assez fier de cette fin de semestre.
Passons au semestre 4, il a été basé que sur un grand projet en groupe. La SAÉ 402/403 : Création d'une exposition fictive. Nous devions créer une agence de 6 à 7 personnes et nous devions nous diviser en deux parties : la partie création numérique et la partie développement web. Bref, je vais pas trop aller dans les détails parce que j'ai un peu la flemme. Je veux juste dire que ce projet, il y a eu des hauts et des bas. Au départ nous voulions bien nous organiser pour ne pas se perdre dans les tâches à réalisés cependant en faisant ainsi, nous nous sommes quand même perdus. En voulant être trop organiser, nous commencions des tâches mais nous ne les finissions pas. Elles étaient toutes incomplètes. Ensuite, personnellement, j'ai eu des baisses de motivation, je me trouvais plus dans mon rôle, j'arrivais plus du tout à avancer. J'ai eu une panne de créativité. Grâce au Carême, j'ai pu me reprendre en main. Je ne voulais pas rester dans cet état et spirituellement, je voulais jaillir cette flamme de nouveau en moi.
petit aparté Carême
Le Carême cette année, m'a aidé bien plus que les dernières années. Durant deux ou trois ans, je ne faisais pas vraiment le Carême, je m'abstenais uniquement de mes tentations mais je ne faisais pas grand chose à côté. Ce Carême, j'ai essayé de faire un effort et puis, je m'étais préparé un mois avant que ça commence pour pas que le changement soit trop brutal. Je me suis mis à lire des livres, lire des plans de lecture de la Bible, prier régulièrement. Même si vers la fin, j'avoue m'être un peu relâché. Je prie pour continuer sur cette lancée même après le jeûne de cette année.
fin de l'aparté
Après m'être de nouveau remotiver, tout est devenu plus fluide et j'avais hâte de passer l'oral bien que j'étais un peu stressé. On finit toutes nos tâches et un jour avant l'oral, nous nous préparons. C'est l'oral le plus important de nos deux années. Nous devions passé en amphithéâtre devant tous les professeurs et les étudiants de première année. Ça s'est étalé sur une journée le temps que tous les groupes passent. Nous passions en 4ème. Donc nous pouvions regarder les groupes passer avant nous. J'ai regardé seulement le 3ème groupe parce qu'on répétait pendant que le 1er et le 2ème passaient. Lorsqu'ils sont passés, j'ai ressenti un peu cette tension avant que ça commence. Quand ça a commencé, j'étais + détendu. Ça m'a rassuré bizarrement. Le fait que j'ai été un peu stressé c'est dû aux attentes que j'avais de notre oral, je voulais que ce soit nickel, captivant etc... Mais en ayant regardé l'autre groupe, je me suis dis : tranquille, sans pression, on fait ça pour nous et c'est tout.
C'est à notre tour, c'était parti pour 25 min d'oral. Nous commençons avec une mise en scène d'introduction pour captiver l'auditoire. Nous nous étions partagé des phrases à dire un par un en se levant des chaises et en descendant des escaliers. Après ça, la partie de l'agence débute puis on déroule. Tout se passe comme prévu SAUF... moi qui fait un lapsus, purée. J'étais en train de présenter deux illustrations d'enfants qu'un de mes camarades avait dessiné et c'était un garçon et une fille. Je les présente et je dis : le garçon s'appelle Ponito et la MEUF s'appelle Kohana" Olala... Tout le monde a rigolé. Les profs étaient mode : rolalaaa... Mais à ce moment-là, l'atmosphère était moins tendu. Je m'en voulais trop parce que j'avais géré jusque-là. Sinon à part ça, tout le reste de l'équipe a fait un sans faute. À la fin de notre oral, les profs n'avaient pas grand chose à dire et c'est plutôt bon signe parce qu'ils avaient un peu allumé certains groupes. J'étais grave fier de ce que nous avions pu réalisé.
Voilà. Maintenant. Parlons problème. En parallèle du projet, il fallait chercher bien sûr, un STAGE de fin d'année. Un stage a commencé le 11 avril. Jusqu'à maintenant, je n'ai RIEN. C'est un peu chaud en ce moment. J'ai fait une quarantaine de candidature et je n'ai eu qu'un entretien. J'attends toujours la réponse du mec, si ça s'trouve d'ici-là il m'aura accepté mais là ça fait 1 semaine et demi, même après l'avoir relancé, toujours rien. Je suis pas impatient comme mec mais là il me fait attendre sans réponse, je comprends qu'il soit dans le rush mais une petite réponse ne fait pas de mal. Bon je dois être empathique. Cette recherche de stage est épuisante, je me sens prisonnier, j'arrive pas à avoir l'esprit tranquille. C'est frustrant, j'ai l'impression de revenir à mon année sabbatique. J'espère de tout coeur en trouver un au plus vite comme ça j'enchaîne sur ma recherche d'ALTERNANCE (on en finira jamais ayayay)
- Samedi 15 avril à 00h07
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ladyniniane · 20 days
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Coucou ! :D ✨, 🎃, 💞 et 🤩 si ça ne te dérange pas et t'inspire ? Merci d'avance !
Fanfic Writer Emoji Ask
Coucou et merci beaucoup pour les questions !
✨ Give you and your writing a compliment. Go on now. You know you deserve it. 😉
Allez c'est parti ! Je pense que j'arrive à créer des histoires avec des atmosphères immersives. J'arrive aussi à faire de jolies tournures de phrases et à rendre mes scènes visuelles. Je sais comment bien retranscrire et faire ressentir l'état d'esprit de mes personnages. Mes lecteurs me disent souvent se souvenir de mes histoires longtemps après et avoir été plongés dedans.
🎃 Do you write fics for certain holidays? Which is your favorite holiday inspired fic?
J'ai écrit un chapitre bonus de Noël/fin d'année pour l'histoire de Marya. Sinon il y a aussi le petit texte sur Rodrigue et Marcia pour la St Valentin. J'aime les deux, honnêtement. Mais j'aimerais en écrire plus (pour Halloween j'avais eu une idée où des personnages de Fodlan et d'ailleurs racontaient des histoires de fantômes. Par exemple, Oleg racontait avoir rencontré dans la steppe le fantôme d'une femme qui n'avait pas reçu correctement les derniers rites. Ce serait l'occasion de raconter quelque chose de différent), à voir donc l'année prochaine !
💞 Who’s your comfort character?
C'est peut-être contre-intuitif à première vue vu les difficultés qu'ils traversent mais je dirais Enid et Dimitri. Les voir trouver un équilibre malgré tout ça et rebondir est justement très cathartique.
J'aime aussi beaucoup les relations familiales et la douceur qui s'en dégage. Typiquement le duo formé par Ismène et Anselma m'apaise énormément. J'y trouve beaucoup de force et de douceur, j'aime l'idée de ces deux personnes qui ne se seraient jamais croisées en temps normal mais qui se sont choisies entre mère et fille. J'aime les visions que j'ai de leur quotidien, j'y mets toute la joie que j'ai à partager des choses simples avec ma mère (ça ferait une très belle chaîne YouTube). Et puis maintenant, j'assume, je suis fière et je revendique de proposer des idées différentes et à contre-courant de ce qu'on peut voir dans le fandom.
Et je ne peux que citer aussi la relation entre Sylvain et ses parents. Beaucoup de non-dits et de regrets où chacun se blâme parfois de son côté mais aussi beaucoup d'affection et un soutien inconditionnel. Léopold et Orsolya se battront jusqu'au bout pour leur enfant et le soutiennent même si ses idées sont différentes.
🤩 Who is your favorite character to write?
Tous :P. Chacun de mes personnages apporte quelque chose de différent donc c'est impossible de choisir.
Du coup, je vais parler un peu de Zoé (oui j'aime beaucoup ce prénom ^^), l'héroïne de mon projet de roman. Zoé fait partie d'un groupe de soldats-paysans qui vit dans les zones dangereuses à la frontière nord de l'empire (je me suis inspirée des akrites). Les gens la prennent parfois pour une étrangère à cause de sa blondeur.
Zoé est une adulte responsable qui a de la bouteille. Elle est franche et fière, mais aussi chaleureuse et protectrice, même si fortement désenchantée par certaines choses qu'elle a pu voir. Elle aime chanter et est très débrouillarde. Elle tient beaucoup à sa famille, notamment à son grand frère, avec qui elle s'entend très bien.
Au début de l'histoire, Zoé fait face à la mort de son fiancé, un marchand qui est mort en mer. Sa tante lui conseille de se rendre à la capitale comme elle avait prévu de le faire avec son fiancé pour tourner la page.
Là-bas, Zoé est repérée par une fonctionnaire du palais qui lui propose de venir y travailler. Elle accepte, curieuse de saisir cette opportunité unique et de connaître autre chose que la vie militaire. Zoé devient donc la dame de compagnie de l'impératrice douairière et il lui arrivera plein de choses intéressantes (du moins j'espère qu'elles le seront) !
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journaldenimportequi · 4 months
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Samedi 30 décembre 2023
Bilan lecture
C'est le moment d'écrire le dernier récit de l'année. Ce récit consistera surtout à faire un bilan de mes lectures. Je n'ai pas été très productif cette année, il faut bien que je l'avoue. Surtout ces derniers mois. Je crois qu'il faudra que j'écrive encore une bonne année de récits pour avoir assez de matière à imprimer sur un livre (j'ai toujours le projet d'imprimer l'intégralité de mon journal sous forme de livre et rappelez vous, j'ai déjà le volume un). Bon sang je suis un fainéant, dans l'idéal il faudrait que je publie au moins un récit par semaine, but whatever...
Il y a quelques semaine mon cousin Jimmy m'a parlé de mon journal, il se trouve qu'il a fait un tour sur mon blog (j'avais mis un lien sur Facebook, c'est à dire à la vue de tous, chose que je n'avais jamais osé faire auparavant) et il m'a lu, et figurez vous qu'il a apprécié et il m'en a dit de belles choses, des choses très flatteuses que ma modestie m'empêche de réécrire ici mais sachez que ça m'a fait vraiment très plaisir et ça m'a fait penser que je n'écrivais pas tout à fait pour rien. Merci cousin !
L'an prochain sera probablement, comme cette année, une année de concerts pour moi. J'ai en ma possession deux tickets de concerts pour Cat Power à Paris et rien de moins que Eric « God » Clapton à Lyon. Cat Power vient de sortir un album fabuleux dans lequel elle reprend le fameux concert de Dylan en 1966, avec la première partie acoustique et la seconde électrique. Et elle arrive à accomplir ce miracle : faire en sorte que la musique soit fidèle au concert original et en même temps y ajouter avec sa voix merveilleuse un petit quelque chose qui rend le disque unique. Et donc, suite à ce disque elle a annoncée une tournée dont deux dates à Paris. Je n'ai pas pu m'empêcher de choper une place pour la seconde date parisienne, et tant qu'à faire j'ai pris la meilleure place qui était disponible. C'était plutôt cher, surtout qu'après il va falloir choper un billet de train aller-retour et une nuit à l'hôtel mais, hé, on a qu'une vie, le cœur a parlé et je me suis fait plaisir.
Concernant Clapton, il s'agit tout simplement d'un des rares (deux ou trois, avec les Stones) musicien de légende que je n'avais encore jamais vu, là aussi il fallait absolument que je chope une place, alors voilà : Eric, here I come !
Ces derniers jours j'ai été plutôt heureux, malgré ma solitude relative (après tout me voilà encore célibataire depuis trois mois déjà), et, ça peut paraître un peu fou mais c'est vrai, la littérature, l'art, sont bel et bien les responsables de mon bien être, tout ça compte beaucoup pour moi et par chance j'ai actuellement de bonnes lectures.
Je viens de me rendre compte que je n'ai pas parlé de noël mais il faut dire que les noëls se suivent et se ressemblent. Disons que nous avons cette année encore nous nous sommes réunis chez mon frère avec sa belle famille, nous avons, encore une fois, mangé et échangé des cadeaux, mon neveu Paul était enchanté et sa joie était mon plus beau cadeau cette année là. C'était aussi le premier noël de ma nièce Pia, si mignonne... Concernant les cadeaux, si vous me lisez depuis longtemps vous vous douterez que j'ai reçu des livres, de quoi alimenter mon bonheur pour les mois à, venir.
Demain, c'est le réveillon du jour de l'an et je n'ai rien prévu de spécial, ce sera l'éternel repas fancy suivit d'un film (je crois que nous regarderons La Rose Pourpre Du Caire de Woody Allen dont j'ai le dvd posé sur ma bibliothèque depuis des semaines et que je n'ai pas encore vu, il paraît que c'est un de ses meilleurs films).
Pour conclure, comme je l'ai fait l'an dernier et je le ferais chaque fin d'année, voici mon bilan lectures de l'année 2023 :
Alain Pacadis, itinéraire d'un dandy punk (Alexis Bernier, François Buot)
Palimpseste (Gore Vidal)
Le Brady, cinéma des damnés (Jacques Thorens)
Le poète russe préfère les grands nègres (Edouard Limonov)
Papa Hemingway (A.E. Hotchner)
Le dernier ermite (Michael Finkel)
Knulp (Hermann Hesse)
La vérité et rien d'autre (Mike Tyson)
Hemingway, histoire d'une vie 1, 1899-1936 (Carlos Baker)
Le salon (Oscar Lalo)
Mick, sex and rock'n'roll (Christopher Andersen)
Thérébenthine (Carole Fives)
Je Le Jure (Frédéric Dard)
La bande à Gabin (Philippe Durant)
Je suis vivant et vous êtes morts (Emmanuel Carrère)
Les derniers jours des chefs nazis (Luc Mary, Philippe Valode)
Hemingway, histoire d'une vie 2, 1936-1961 (Carlos Baker)
Marchands d'art (Daniel Wildenstein, Yves Stavrides)
Vous me croirez si vous voulez (Professeur Choron, Jean-Marie Gourio)
Souvenirs d'un marchand de tableaux (Ambroise Vollard)
J'avoue m'être trompé (Federico Zeri)
Au delà de l'avenue D (Philippe Marcadet)
La prochaine fois que tu mordras la poussière (Panayotis Pascot)
Please kill me (Legs McNeil, Gillian McCain)
Le passant du Bowery (Clément Ghys)
Mémoires d'un nomade (Paul Bowles)
Woody Allen (John Baxter)
Rockambolesque (Sacha Reins)
Van Gogh (Steven Naifeh, Gregory White Smith)
Autoportrait (Helmut Berger)
Et dans l'éternité je ne m'ennuierai pas (Paul Veyne)
Bande son : Cat Power Sings Dylan, Cat Power
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vabazeri · 5 months
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Jour 27
Je déteste les mois de fin d'année et je déteste profondément les fêtes de Noël. Tout me rappelle l'hypocrisie générale que les gens s'accorde entre eux mais de manière encore plus intense, les apparences pour prouvé qu'une famille peut être *exemplaire* alors qu'elle ne ce parle pas ou ce hurle dessus les 11 autres mois de l'année. Bref, en plus il fait froid et j'ai horreur de ça aussi.
Bon, quelques nouvelles.
Je suis toujours sur mon super bateau qui coule, enfin non, il recommence à flotter, un peu. Il y reste encore des trou et prend encore la flotte par ci, par là, mais il est là et n'a pas sombré. On écope, le mieux possible et ça marche à peu près bien. Certains marin son revenu même, ouf, de l'aide ! Enfin, de la compagnie déjà, on va commencer par la. J'essayais d'aider les capitaines pour le rester des tâches le plus possible, mais je commençais à m'épuiser fort aussi... À force d'essayer de tenir tous les fronts possibles, je cumulais un épuisement mental terrible... Je me demandais dans quel état j'allais pouvoir reprendre le boulot.
J'avais aussi Hades en dents de scie. Un jour ça va à peut près, un jour ça va pas, un jour c'est OK, les jours autres que ceux ou ça va il est froid et distant et je ne peu rien y faire car il ne parle pas. Il ne veux rien expliqué, rien développer alors j'y vais à taton mais j'me plante pask à distance je ne vois pas sa réaction. J'me braque aussi avec la frustration, mais je tente de garder le contrôle de moi même. Puis il fini par redevenir lui même au bout de quelques jours, je ne sais comment encore, et de nouveau, il redeviens cette facette habituelle. Dans ses bon moments il était d'une tendresse et d'une douceur terrible, je le sentais vraiment attaché à moi, dans ses mauvais moments, j'avais la sensation d'être un fantôme, un boulet.
Hier, après quelques jours mauvais, je l'ai enfin retrouvé lui "normal", enfin, de presque bonne humeur, on a passé un long moment ensemble simple et très agréable et notre dernier moment ensemble avant de dormir à été riches en... Émotions... Et s'est fini par un un nom qu'il ne m'avait jamais donner encore : "ma femme". Ça m'as choquée, laisser sans voix, ce nom n'était réservé qu'à sa compagne à ce que j'en entendais, j'étais aux anges.
D'autres protagonistes sont apparus ou on réapparu aussi notamment un qui me surprendra toujours : je vais l'appeler Épi (pour épiméthée). Lui c'est un délire à lui tout seul, j'vous raconte.
Il y a de sa des années, j'habitais une grande ville. Je l'ai croisé alors que je bossais dans une grande boutique de renom dans un quartier très réputé pour le luxe et les grandes fortunes, il bossait aussi dans une boutique pas loin de la mienne. Je pense qu'on s'est plu des les premiers instants. On a eu une aventure un temps, plutôt toride que sentimentale mais lorsque que c'est devenu plus "sérieux" on a fuis à deux. Le declancheur ? Un soir il m'as demander si je voulais partir en vacances avec lui puis il s'est ravisé dans la minute en prenant conscience de ce qu'il venait de dire. Il a disparu un temps et j'ai compris alors j'ai laisser tombé. Mais il est revenu 1 fois, 2 fois, 3 fois... Je l'ai bloqué à certains endroit alors il trouvait d'autre moyen de prendre de mes nouvelles et je le bloquais de nouveau là ou il trouvait les brèches que j'avais pu oublié. Depuis, j'ai changer pas mal de compte notamment sur les réseaux sociaux et cela faisait bien 5 ans que je n'avais plus aucune nouvelle de lui, mais il est encore revenu, toujours pour simplement prendre de mes nouvelles et me dire qu'il pensait encore à moi.
C'est probablement lui qui m'as ouvert les yeux sur ce que je voulais sentimentalement et rien que pour ça je lui suis redevable. C'est aussi lui qui a probablement le caractère le plus proche de celui d'Hades dans le côté "instable" mais beaucoup de choses les sépares à côté de ça.
Bref, cette fois je l'ai laisser là, je répond de temps en temps et je réalise que je ne suis clairement plus attaché à lui.
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christophe76460 · 8 months
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///𝗠𝗼𝗻 𝗺𝗮𝗿𝗶, 𝗹'𝗮𝘀𝘀𝗮𝘀𝘀𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝗻 𝗽𝗲̀𝗿𝗲 !😭💔
Mon nom est Urielle, je suis mariée et mère des jumeaux. J'ai grandi dans une famille un peu aisée et stable, car mon père était banquier. Je n'avais que 14 ans lorsqu'un soir de la veille de fête de Noël, un samedi soir, nous étions à la maison, ma mère, mon petit frère, moi ainsi que la servante. Et aux alentours de 19 heures, on a attendu la porte sonné. C'est mon père qui revenait du boulot. La servante est allée ouvrir. Bizarrement, tout est devenu étrange ce soir-là parce que mon père rentrait accompagné des braqueurs. Ils avaient tous les visages couverts de masque. Il nous ont tous attaché au salon et sont montés dans la chambre de papa pour redescendre quelques temps avec tout l'argent. Mais, avant de partir, l'un d'entre eux a tourné le regard vers moi et m'a demandé de me lever, il m'a détaché les mains et m'a fait une proposition : seule de coucher avec moi ou de tuer mon père. J'ai pleuré et j'ai supplié cet homme de ne pas faire ça, mon père lui a aussi demandé pardon, mais il a refusé notre pardon. Alors mon père a refusé catégoriquement et a dit qu'il était prêt à mourir pour l'honneur de sa fille, car il en avait assez ! Je ne voulais pas perdre mon papa chéri, car j'étais encore une petite fille. J'ai dû accepter l'offre du braqueur, il m'a violé. 💔
Et quand il a fini, il y avait un deuxième qui voulait aussi me violer à son tour, mais, cette fois-ci mon père s'est opposé catégoriquement, il a attrapé ce dernier, c'est ainsi que cet homme, qui m'a violé a tiré sur mon père. J'étais la seule à être détachée, j'ai dû courir vers mon père pour lui rattraper, il saignait beaucoup. Ils sont partis et nous ont laissées là. Je ne savais quoi faire ! On pleurait tous et on criait afin que les gens nous viennent en aide. C'était la panique totale. Et avant même d'arriver à l'hôpital mon père est mort. Il est mort dans mes bras !!! 💔
Maman n'a pas pu supporter ce choc, quelques jours après, elle a fait une crise et elle morte sur le champ.😥 Mon petit frère et moi, on s'est retrouvé chez la petite sœur de maman, elle n'avait pas des moyens. Quelques mois après, mon petit frère est tombé malade, il souffrait d'anémie et de palu, on n'avait pas d'argent pour lui acheter des médicaments, lui aussi il a rendu l'âme. Je suis resté seule au monde. Je me souviens que mon petit frère est mort pour 12.000 francs seulement que mon père pouvait facilement payer s'il était vivant. Aujourd'hui, je demande à Dieu pour a-t-il permis que j'épouse l'assassin de mon père ? Eric a tué toute ma famille. Si au moins je l'avais su très tôt.💔
☝️𝑷𝒓𝒆́𝒄𝒊𝒔𝒐𝒏𝒔
Ce fût un soir lors d'un moment de divertissement en couple, en jouant au jeu "d'action ou vérité" qu'Éric le mari d'Aurielle s'est effectivement rendu compte après plusieurs années qu'il était l'assassin du père biologique de celle qui est aujourd'hui sa femme. Le passé nous rattrape parfois de manière inattendue. Éric ayant choisi l'option "vérité" pendant le jeu, Aurielle était obligé de lui dire une vérité qu'elle ne lui avait jamais dite. Vous connaissez la règle du jeu. C'est alors qu'elle va relater clairement à son mari la réalité et les circonstances dramatiques autour de la mort de son père. Bouleversé par la triste l'histoire, le jeu se transformera à un cauchemar pour Éric l'ancien cambrioleur qui ne pouvait plus cacher à sa femme son ancienne vie dans le monde et se décida en fin de sortir toute la vérité en disant :
🤦‍♂️bébé, j'ai eu un passé très sombre. Il y a de cela quelques années en arrière, j'ai perdu mon père dans un accident de circulation et l'héritage qu'a laissé mon père a été partagé par ses frères. Mes frères et moi n'avons rien eu, c'est ainsi que je me suis retrouvé dans la rue. J'avais encire 10 ans et je me débrouillais dans la vie. C'est comme ça que dans la rue j'ai fait la connaissance d'un ami qui avait une situation un peu plus stable que moi. C'est grâce à lui que j'ai intégré un groupe des vendeurs de drogue pour m'en sortir du galère. Mais l'homme n'était jamais satisfait, j'ai décidé de passer une vitesse supérieure pour gagner plus d'argent : Le braquage ! On a braqué beaucoup et on a fait beaucoup du mal que je ne peux me permettre de te dire. Un samedi on a braqué un monsieur qui rentrait du boulot, nous sommes entrés chez lui. Ce soir là nous avons eu la somme de deux million. Aulieu de s'arrêter là j'ai eu à violer la fille du monsieur... c'est moi qui a tué ton père ! c'est moi qui t'as violé ce soir là. Pardonne moi s'il te plaît car, je n'étais pas encore converti. C'est juste quelques temps après cet événement là que j'ai rencontré un ancien brigand qui m'a parlé de Dieu. Ces paroles m'ont touchée et j'ai décidé d'abandonner cette vie, je l'ai suivi dans son église et c'est là que j'ai fait ta connaissance jusqu'à ce que nous nous sommes mariés. Je ne suis plus la même personne ! j'ai déjà changé tu peut le constater depuis qu'on est ensemble Cherie. Pardonne moi.
☝️𝑸𝒖𝒆 𝒇𝒆𝒓𝒊𝒆𝒛-𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒅'𝑨𝒖𝒓𝒊𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒆́𝒄𝒐𝒖𝒕𝒆́ 𝒖𝒏𝒆 𝒕𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒗𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒊 𝒒𝒖𝒊 𝒇𝒖𝒕 𝒍'𝒂𝒔𝒔𝒂𝒔𝒔𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒆̀𝒓𝒆 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒆̂𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒋𝒂̀ 𝒎𝒂𝒓𝒊𝒆́𝒔 𝒆𝒕 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒆𝒛 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕𝒔 ? 𝑺𝒂𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝑺𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝒆𝒏 𝒄𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔-𝒍𝒂̀. 𝑨̀ 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒍𝒂𝒗𝒊𝒆𝒓 𝒄𝒉𝒆𝒓𝒔 𝒂𝒎𝒊𝒔.
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jb-737 · 4 years
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Je suis un petit enfant brisé sous la surface.
Je suis née prématurément à 25 semaines de gestation en Corée du Sud; à une mère chinoise et à un père français. J'ai développé une rétinopathie de prématurité de stade 5 dans les deux yeux à la suite d'un long séjour en unité de soins intensifs néonatals et d'un traitement excessif par l'oxygène. A également eu une intoxication sanguine une semaine après la naissance. A été adopté par une famille coréenne dès sa naissance, a été élevé là-bas jusqu'à mes 8 ans lorsque nous avons déménagé au Canada.
Mes parents adoptifs étaient toujours très incohérents avec moi, un instant me câlinant le suivant me criant ou me battant. Surtout ma mère adoptive me battait souvent avec un bâton en bois et me giflait sur la bouche avec sa main. J'ai commencé à jouer du piano à l'âge de 3 ans. J'avais des traits savants très tôt en raison de l'autisme, mais je n'ai été diagnostiqué qu'en 2018, mes parents adoptifs ont utilisé mes capacités musicales contre moi pour obtenir tout le crédit. Ma maitre de piano m'a aussi souvent battu et m'a fait me tenir debout sur le banc de piano avec mes mains levées pour me punir de ne peux pas avoir fait très longtemps attention. Ma maitre de maternelle aimait aussi me battre.
Lorsque nous sommes arrivés au Canada, peu de choses ont changé, sauf que les coups se sont généralement arrêtés car je suis devenu trop fort, mais mes parents adoptifs m'ont blessé par d'autres moyens en me poussant constamment à obtenir des notes parfaits, à me crier dessus et à menacer de me battre ou de me tuer et de me quitter. Je n'ai jamais pu répondre à leurs attentes à l'école. J'étais un apprenant lent et mes notes étaient au mieux inférieures à la moyenne. À la maison, on m'a fait pratiquer le piano et étudier; n’avait pas le droit d’avoir des amis, pas que j’avais des amis mais quand même. Pas de temps libre, pas de plaisir. Jamais eu de fête d'anniversaire, pas de Noël, rien. Mon père adoptif dit toujours des choses méchantes, puis achète-moi un jouet, feins de regretter pour continuer à me torturer encore et encore. Les menaces ont percé et ont également dit des choses comme je ne serais jamais rien dans la vie, sauf faire de la massothérapie parce que je suis aveugle et que je ne réussis pas bien à l'école, que si je n'allais pas à l'université, je serais sans-abri et si je touchais un revenu d'invalidité , il prendrait mon argent, que je devais obtenir un doctorat et devenir professeur faire une tonne d'argent et lui donner la moitié de mes revenus, et que j'étais sa possession et qu'il mourrait aussi les yeux ouverts si je ne le faisais pas '' t répondre à toutes ces attentes ci-dessus, disant souvent qu'il avait honte parce que je n'avais pas de bonnes notes comme les enfants coréens, me comparant toujours à quelqu'un pour me rabaisser, puis chaque fois que nous sortions ou avions de la compagnie, il se vantait de moi comme si j'étais son trophée; c'était tellement embarrassant. La violence mentale m'a fait plus de mal que les coups. J'étais toujours isolée et je n'avais personne à qui parler. On ne m'a même pas permis d'exprimer mes émotions était toujours fait pour un faux sourire. Ils m'ont même crié dessus pour avoir attrapé un rhume. Je faisais aussi des cours de piano, des sessions de 3 heures à la fois; torture. Et j’étais terrifiée par eux et je n’osais pas être ma propre personne. Je me sentais si triste, effrayée, seule et épuisée. Je suis suicidaire depuis l'âge de 12 ans mais personne ne m'a écouté. J'ai commencé à inhaler du gaz butane pour faire face depuis l'âge de 13 ans. Et la thésaurisation des aliments a commencé aussi parce que mes parents adoptifs m'en ont privé en disant que je devais perdre du poids. Et aussi sans oublier qu'on m'a dit souvent que c'est de ma faute s'ils ne pouvaient pas avoir plus d'enfants parce que je suis handicapé. Avance rapide après avoir obtenu mon diplôme d'études secondaires, à l'âge de 18 ans, j'ai été contraint à l'université de Mcgill avec spécialisation en piano. Mais je ne pouvais pas suivre le exigences scolaire, même avec tous les habergement pour handicapés.
À ce moment-là, je commençais à me déchaîner violemment quand je n’obtenais pas ce que je voulais ou quand les gens me disaient quoi faire; Et a commencé à couper. Puis, début 2018, tout est tombé en panne, j'en ai eu assez et j'ai dit à mes parents adoptifs que je quittais l'école et déménageais. J'ai obtenu de l'aide d'un conseiller et j'ai été vu par un médecin à travers l'école; après de nombreux tests, j'ai finalement été diagnostiqué avec autisme, TDAH avec trouble d'apprentissage, dysphorie de genre, et trouble de personnalité borderline. Cela avait tellement de sens que j'avais des réponses pour expliquer pourquoi j'étais toujours différent. En même temps, j'ai découvert que j'étais adopté. Je ne savais pas quand j'étais enfant. Mais on me demandait souvent pourquoi je ne ressemblais pas à mes parents, je ne le savais pas, ce qui faisait que les enfants se moquaient de moi à l'école. C'est quand j'allais faire des tests génétiques pour trouver la cause de mon autisme quand ils me l'ont dit et ont admis qu'ils me l'avaient caché parce qu'ils voulaient que je devienne un homme coréen. J'ai pu retrouver assez facilement ma famille biologique mais ils sont tous aussi malades que moi. J'ai finalement quitté la maison de mes parents adoptifs en février 2019.
Parce que j'ai besoin d'aide pour faire certaines choses, je suis allée dans une foyer de soins spéciaux. C'était le moyen le plus rapide de sortir car je n'étais pas, et toujours pas, totalement indépendant. Les choses se sont un peu améliorées, mais j'ai continué à avoir un problème après un autre; ne pas aimer les autres personnes qui y vivent, ne pas suivre les règles, se battre, les travailleurs étant méchants avec moi, etc.; J'ai continué à avoir de graves problèmes sociaux et j'ai lutté pour le contrôle; Et puis j'ai emménagé impulsivement avec quelqu'un que je ne connais que depuis un mois, elle était narcissique comme mes parents adoptifs et m'a complètement attirée avec son charme superficiel, elle a repéré ma vulnérabilité émotionnelle et m'a convaincu de vivre avec elle et une fois que j'ai emménagé, elle m'a maltraité. Je n'ai vécu que quelques semaines avec elle, puis j'ai dû partir parce que j'étais au bord du suicide. Je me sens toujours détesté par le monde, personne ne veut de moi. Personne ne m'aime. Personne ne se soucie de moi.
Tout ce que j'ai toujours voulu, c'est que ma vie entière soit aimée et acceptée comme je suis.
Je pleure presque tous les soirs parce que je me sens triste, seul, déprimé et effrayé.
Mon enfance m'a aspiré l'âme et c'est extrêmement difficile d'essayer de la trouver en moi. Je suis aussi transgenre et c’est une toute autre chose à gérer.
Mais tout ce que je veux, c'est l'amour et l'acceptation. C'est tout.
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sammyjomcl · 5 years
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Histoire de Noël 1/2
Voilà bien longtemps que je n'avais pas écrit d'histoires sur mon cher Nath. L'event de Noël m'a donné envie de vous partager ma version de la chose. Voilà donc l'histoire de Noël que nous avons eue sur le jeu mais réécrite à ma façon. Elle est aussi sur le dernier message de mon recueil d'OS sur le forum. Feedback apprécié! Il s'agira sans doute dune des dernières histoires que j'écrirai sur Nath.
Ton sourire de Noël
Je me fraie un chemin dans la foule, essentiellement féminine, qui s'agite autour de moi. Dans deux jours c'est Noël et j'ai absolument besoin d'acheter le cadeau de ma sœur. Elle m'a dit spécifiquement ce qu'elle veut avoir. Mais me voilà devant un mur de cosmétiques qui se ressemblent tous et je sens que je vais avoir mal à la tête si je dois regarder chaque boîte. J'aurais préféré autre chose que des produits de beauté mais bon, elle a insisté et je n'ai pas le droit à l'erreur.
J'attrape par chance une vendeuse qui venait de finir de parler avec une cliente et en quelques secondes elle me fournit le coffret que je recherchais et elle me donne même des informations sur le karité utilisé dans la crème et... j'avoue avoir décroché. Son discours ne m'intéresse pas du tout alors je la remercie et me glisse jusqu'à la file interminable qui longe les caisses. Ambre, j'espère vraiment que ta crème miracle en vaut la peine.
Je sors enfin du magasin et je n'ai qu'une envie: partir de ce centre commercial bondé. Je vois du coin de l'œil une boutique où j'achète mes jeans. Non, trop de monde à l'intérieur. Mais mon regard se pose sur un article. Une grande écharpe en laine. Je n'en ai pas besoin. Mais mon esprit imagine déjà très bien à qui elle irait parfaitement.
Je m'approche avec précaution et touche du bout des doigts la laine, douce à souhait. Je ne peux m'empêcher d'imaginer Su emmitouflée dedans. Je suis vraiment pas bien dans ma tête. Comme si mon ex avait besoin que je lui fasse un cadeau. Avant que je ne puisse réfléchir davantage, une vendeuse s'était approchée de moi.
-Bonjour, c'est pour offrir? C'est un cadeau parfait! C'est pour votre petite-amie? Elle va adorer, la laine de cette écharpe vient de...
Me voilà submergé par un flot d'informations qui n'ont aucun intérêt. Je vais devoir interrompre son monologue...
-Je la prends!
Je m'empare de l'écharpe et je file aux caisses en priant pour ne pas avoir à attendre une heure.
Quelques longues minutes plus tard, je suis enfin dehors. Cette expédition au centre commercial aura été plus périlleuse que prévu et je ne m'attendais pas à acheter quelque chose pour Su mais qu'importe, j'en avais envie, ça lui ira bien et je sais au fond de moi qu'elle sera contente. Pas besoin d'y voir d'arrières-pensées. A ce moment-là, une image de Su' vêtue uniquement de cette écharpe apparaît dans mon esprit. OK j'ai dérapé, je commence même à regretter mon achat mais... Tant pis, c'est fait, je vais marcher jusqu'à chez moi comme ça je vais prendre une bonne bouffée d'air frais et ça ira mieux.
Il ne me reste plus qu'à préparer le repas de Noël pour Ambre et moi.
Le lendemain soir, Ambre est arrivée chez moi super excitée comme à chaque réveillon. Je suis en cuisine et je sens qu'elle me surveille.
- Frérot... Tu es sûr que tu ne fais pas trop à manger?
- Une petite dinde et des légumes... c'est un très bon repas. Et je te préviens, j'ai pris une bûche au chocolat du magasin que tu préfères.
Elle grimace un peu mais ne dit rien et s'installe sur le canapé près de Blanche. Elle est dans l'esprit de Noël comme elle l'appelle donc elle fera un effort pour faire honneur à mon repas.
Mon dîner se révèle être plutôt réussi et ma sœur a bien voulu manger de façon correcte. Cependant elle fait la moue.
-Ambre, ne me dis pas que tu as trop mangé...
-Non mais on aurait dû commencer par les cadeaux.
-Tu sais très bien que normalement ça se passe le 25 les cadeaux.
-Et tu sais très bien que je trouve ça mieux le 24 au soir!
Ou plutôt, elle n'a jamais eu la patience d'attendre le 25. Elle finit son morceau de bûche et me sourit.
-En tout cas c'était super bon! Merci d'avoir préparé ce bon repas!
-Content que tu aies bien mangé. Je vais donner une friandise à Blanche aussi...
Mais au moment où je me lève, je sens Ambre me fixer en pianotant de ses ongles sur la table. Je soupire et vais prendre le paquet cadeau acheté la veille.
-Joyeux Noël Amby!
Elle jubile et je secoue la tête.
-Tu sais déjà ce que c'est, c'est pas une vraie surprise donc pas la peine de t'exciter pour ça!
Elle ne m'écoute pas et déchire l'emballage. D'un côté ça fait plaisir de voir tant d'enthousiasme.
-Yes! Ça fait un bon moment que je voulais cette crème! Et tu as pris le coffret qui va avec! Merci frérot!
Son sourire est tout ce qu'il me faut pour être satisfait. Elle fouille dans son sac et me tend un petit paquet.
-Ambre je t'avais dit que...
-Oui je sais, tu n'as besoin de rien mais c'est Noël! Ne joue pas au Grinch!
Je souris malgré moi. J'ouvre le paquet. Une carte cadeau pour la librairie ou j'achète mes livres.
-Tu as déjà tant de livres et je ne voulais pas prendre de risques! Et puis ils m'ont dit là-bas qu'ils allaient bientôt avoir des nouveaux bouquins policiers comme tu apprécies!
-Ça va m'être très utile oui, merci petite sœur!
-Sinon on aurait pu aller faire les boutiques ensemble si tu voulais acheter des vêtements et...
Je secoue la tête. Une virée au centre commercial avec une fashion victime est un calvaire. Ambre hausse les épaules et se dirige vers la salle de bain.
-Je vais tester ma crème vite fait et je reviens!
Sérieux, ça pouvait attendre... Décidément, elle a beau avoir changé ces dernières années mais à Noël elle reste une petite fille. C'est rassurant quelque part. Je vais enfin donner sa friandise préférée à Blanche, ravie d'avoir quelque chose à se mettre sous la dent.  
Ambre ressort de la salle de bain, toujours souriante et je la fixe. Elle penche la tête, confuse.
-Un problème?
-Je m'attendais à te voir métamorphosée par ta crème miracle mais tu es toujours la même. On doit être en panne de miracle de Noël!
Je rigole à ma propre petite blague tandis qu'elle me balance un coussin du canapé à la figure.
-T'es bête! Si cette crème métamorphosait les gens je t'en aurais offert dès sa sortie! Avec un peu de chance ça t'aurait fait passer l'envie de sécher les cours et de tout prendre à la légère.
-Oui maman j'ai compris.
On a déjà eu cette discussion un millier de fois. Elle se met à tortiller ses cheveux.
-En parlant de maman... demain je...
-OK mais moi j'irai pas.
-T'aurais pu me laisser finir ma phrase!
Je sais très bien qu'elle a prévu d'aller voir les parents pour Noël, elle le fait chaque année. Moi c'est pas la peine d'y penser, je ne mettrai pas les pieds chez eux et Ambre le sait bien vu qu'elle n'insiste pas.
-Et donc euh tu as des plans pour demain?
Pas vraiment... Enfin, si... Je pourrais essayer de voir Su'...
-Hum je vais peut-être voir quelqu'un, je sais pas encore.
Ma réponse l'étonne visiblement. Elle réfléchit et me regarde du coin de l’œil.
-La salle de sport est fermée donc tu ne vas pas y aller et Kim est en famille... Tu vas voir Su'? Oh et... Tu lui as acheté un cadeau?
Mince, comment elle en est arrivé là si vite?
-Alors OUI je vais peut-être voir Su', rien de sûr.
Elle sera sûrement avec sa famille d'ailleurs, ça va être compliqué.
-Et tu lui as acheté quoi?
-... Une écharpe. Je me suis dit que ça lui plairait c'est tout, rien de spécial.
Ma sœur sourit devant ma tentative de minimiser la chose. Je soupire lourdement.
-Si tu penses qu'une écharpe va changer mes relations avec elle, tu te trompes, Ambre.
-Tu ne sais pas ce que ça fera. Elle sera sûrement contente et ça te fera du bien de passer un moment avec elle.
Je hausse un sourcil à cette remarque.  
-Ma chère petite sœur, toi qui es nostalgique du lycée... Tu sais qu'à cette époque tu aurais fait un scandale si je t'avais dit que j'allais la voir?
Elle lève les yeux au ciel.
-Oui Nath je sais mais... J'y ai énormément repensé. Et je suis nostalgique parce que tu étais vraiment heureux avec elle. Depuis que vous avez rompu je ne t'ai plus jamais vu aussi heureux et ça me fait de la peine. Elle est de retour et je te vois changer petit à petit et être bien à nouveau. Tu ne peux pas m'en vouloir d'espérer que ça continue. Tu as érigé un mur que tu exhibes devant tout le monde mais avec elle tu arrives à être... toi.
Je ne vais pas essayer de la contredire. On se dit tout depuis quelques années, elle me connaît trop bien et voit des choses que moi j'ai peur de voir. Elle passe ses mains nerveusement sur ses genoux...
-Tu as quelque chose d'autre à me dire Amby?
-Juste... Si tu veux mon avis... Elle a l'air aussi différente quand elle est avec toi.
-Tu nous observes?
-Un peu oui! Et ce n'est peut-être que mon avis mais elle a l'air encore très attachée à toi. Je dis pas que ça serait facile mais... J'aimerais vraiment te voir aussi heureux qu'avant.
Est-ce seulement possible? Je pense que je vais juste continuer à prendre les choses comme elles viennent et je verrai ce qui se passe.
Blanche saute sur le canapé, en demande d'attention. Ambre la prend dans ses bras.
-On fait des photos? Tous les 3?
J'accepte même si je sais ce qu'il m'attend: des milliers de photos à prendre pour en trouver une seule qui conviendra à Ambre. Mais c'est un moment entre nous et c'est Noël alors je joue le jeu. Une petite pensée s'incruste dans ma tête et me voilà à me demander ce que fait Su' en ce moment...
Le lendemain matin je vaque à mes occupations quotidiennes et une partie de moi pense que c'est une mauvaise idée de tenter de voir Su' aujourd'hui. Elle doit être en famille et je ne pense pas que son père apprécierait de me voir. Mais d'un autre côté j'ai bien envie de lui offrir son cadeau.
Me voilà dehors en direction du campus. Il fait bien froid et je me dis que mon cadeau sera utile quoi qu'il arrive. Si ça se trouve elle n'aura que quelques minutes à m'accorder mais qu'importe, ça sera déjà pas mal. J'arrive au campus et je me dirige vers la salle de pause. Personne, comme sur la totalité du campus d'ailleurs... Tous les étudiants ont des plans ailleurs. Et moi je suis là à espérer passer un moment avec la fille que j'ai aimé plus que tout pour lui offrir un cadeau. Je ne sais pas si c'est pathétique ou normal. Tant pis.
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lounesdarbois · 5 years
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Comment supporter le renouvellement des saisons
Les photos anciennes, répondit Monsieur Jacques, prêtent à croire d'après les teintes affadies, que le passé était terne, poilu, pas frais. Je connais cette impression, je comprends ta réticence. Oh, mais comme elle est fausse! Le passé était lumineux, paisible, frais et discret , glabre et net, tout sourire. Mes grands-parents qui rentraient de voyage, des effluves d'Ysatis le soir dans le corridor, la fraîcheur citronnée des sols, le lustré des parquets, l'ordonnancement des éditions Belles lettres dans la bibliothèque en bois de Valenciennes... Tout cela était cent fois plus beau, plus riche, plus heureux qu'aujourd'hui (il désigna de sa canne des annonces immobilières dans une vitrine proposant à louer des studios fushias meublés d'agglomérés à angles coupants, rectilignes, désespérants).
Monsieur Jacques balaya cette vision d'un revers de main.
Mais tu me demandais comment faut-il vivre... Bien. La santé vois-tu, c'est la santé des intestins. La sérénité comme on dit de nos jours est aux trois-quarts atteintes avec de bons repas, des siestes digestives et des promenades . A ton âge, pense-donc qu'à ton âge j'achetais des grands crus pour 40 francs.Or le régime qui convient à l’hiver est la diète non la bafrerie. Chaque doux repas de raclette doit se mériter par plusieurs repas maigres préalables voire tout bonnement  sautés. Les excédents de bajoues, les salles surchauffées, les dîners gras pris en commun sont le terreau des conflits intimes et de l’amertume. La vie c'est très simple. C'est de prendre son parti des saisons qui reviennent inlassablement.
Voici que revient l'automne et ses journées raccourcies, ses nuages, son vent? Prenons-en notre parti! C'est le moment de jouir du sommeil, de faire des nuits de douze heures, de manger à satiété, de ralentir. Je chausse des souliers en daim, j'enfile du velours côtelé, des choses matelassées, et le trois-quarts Barbour. Les femmes portent des trenchs Burberry, des capelines... En automne je ressors mes whiskies, mon tabac à pipe, je fais des feux de bois dans la cheminée. Ma table se pare de châtaignes, de raisin, de venaisons, de champignons... On fête les goûts tourbés, fumés, on croque des noisettes. On fait la promenade dans un sous-bois jaune et rouge, on écoute bruisser les feuilles. Ainsi jusqu'à la fête du Christ-Roi (Parle, commande et règne). Voici décembre? La nuit qui écrase le jour et les maladies glaireuses ? Au contraire, on monte vers Noël! Pour s'y préparer il fait bon jeûner gentiment, bannir un peu les patates, les sucres, toute la lourdeur au moins trois bonnes semaines avant. On chante Venez Divin messie, voire Somewhere in my memory à l'église irlandaise. On avance comme ça dans l'hiver, le froid devient trop dur? Qu'importe, on sort l'écharpe en cachemire,  le chapeau de feutre d'où l'on rabat le cache-oreille... Et pourquoi ne me coifferais-je pas de mon authentique papakha du Caucase? Emmitouflez le tout sous un épais Loden tissé de laine bouillie des brebis d'Attique, voilà de quoi braver tous les frimas! On se soutient par les clémentines, les oranges,  les litchis, les noix, le chocolat et le vin chaud, le thé, les tisanes... On se repose. On regarde la brume, les fumées qui sortent des toits. On rentre manger des plats sauce madère que l’on conclut au marc de Bourgogne. En mars l'hiver va finir, on jeûne, et bientôt on arrive au printemps tout nettoyé. Alors on retire l'écharpe, on libère le cou, puis la tête. On fête les premiers jours de beau temps froids, on renaît, le ciel aussi parfois, c'est la promesse de résurrection qui bientôt s'accomplit à Pâques. Sous les voûtes redécorées, je chante Ô croix dressée sur le monde, Christus Vincit, et surtout Pain de vie, ma favorite
Pâques nouvelle désirée d'un grand désir,
Terre promise du salut par la Croix,
Pâques éternelle, éternelle joie.
Pain de vie, corps ressuscité, source vive de l'éternité
 Ainsi passe Avril. Je commence à sortir en costume dans la rue, sans manteau. Je déjeune aux terrasses avec mon avocat. Je regarde passer les filles, mais attention tu comprends, non par impudeur! Seulement par goût très chaste pour les justes proportions humaines, harmonies que n'auraient pas renié Vitruve ni Praxitèle, nous sommes bien d'accord. A l'Ascension on chante Lauda Jerusalem. Je fais les marchés, je mange des nourritures brutes ; terminé le blé cuit et le haché qui affadissent les chairs! Place aux couleurs, aux santés de l'olive et de la tomate, de la courgette et de l'aubergine, de la prune et de l'abricot, de la figue, de la pêche, de la sardine , du bar, de l'amande, du fenouil... Tu vois? Tout pour la santé crétoise! Après la Pentecôte, quand la chaleur monte encore, à partir de juin, je sors le pantalon blanc, la chemise d'un jaune bien pétant que j'ai faite faire sur mesure. J'attrape un chapeau de paille et file direction la mer. Soit l'Italie soit les îles atlantiques en monosyllabes, les Retz, les Batz, Yeu, Groix, Ré... Je me plante face au vent sur un promontoire et je me laisse bien laver, bien sécher de toutes les poisses de l'hiver. Les îles, on y arrive d'abord par le nez. Odeurs de feu, odeurs de fleurs, d'embruns... Fugaces relents ponctuels de camphre, de crème solaire, d'essence. Si tu savais comme il a pu faire bon vivre sur ces îles dans les années 70-90. Les petites familles paisibles, les cousins qui se retrouvent l'été et qui grandissent ensemble... Le trajet en vélo, la méhari, les chaussures bateaux, les tartes au poire, les chouquettes, l'apéritif des grandes personnes, au porto, le Perrier, le bol de glaçons...Le goûter que les mères gardent dans le sac à la plage, les pères qui vont nager jusqu'à la bouée...Rentrer le soir de la plage parmis les fumets de grillades au thym chez les gens assis au jardin. Depuis que j'ai fréquenté les derniers maillons de la bourgeoisie française à cette époque là, je puis témoigner qu'il n'y a rien de plus beau qu'une jeune dame en Tods et chemisier blanc bien coupé, avec son carré plongeant bien net. Là bas je comprenais pour quoi je me battais à Bruxelles. Comme notre société était belle! La salade et sa vinaigrette dans le grand saladier, le plateau de fromage, le fraisier au dessert. Et tout cela allait et venait, fluide, chacun à sa place. Le charme du soir au jardin, les lianes éclairées par en-dessous, les floraisons... Ambiance feutrée, paix, blondeur rassérénée. Les gentils garçons bien élevés qui lisaient le Club des Cinq. J'ai vu la plus grande paix possible sur la terre. La mère et sa petite fille au coucher, qui lisent ensemble la prière du soir dans le halo d'un abat-jour. Très calme, très profond, grande pudeur, grande paix de l'enfance. Combien leur société était belle. Cette vie là était l'évidence. Puis le matin. La lumière rasante sur les chênes d'un jardin. Des enfants enlèvent le lierre avec leur père puis vont prendre une collation sur l'herbe. Des mères actives, positives, bienveillantes. Des pères virils, calmes, concentrés. L’esprit qui règne en ces lieux est bon, voilà ce que m’évoquait ce spectacle.
Plus loin dans la rue retentit le grésillement du dévérouillage électrique d'une porte cochère. Une jeune fille apparut et déjà s'éloignait, laissant la porte se rabattre sur un porche de quatre mètres.
Je comprends reprit Monsieur Jacques, quand je repense à mes bienfaiteurs, que moi je suis trop malveillant. Non vraiment, la Bretagne l'été... Les familles, les femmes en chapeau de paille, lunettes d'écailles, les fauteuils d'osier à coussins rouges... Ce n'est pas que je sois vieux, mon petit père. Mais la fête à Ibiza depuis toujours, j'y suis complètement hermétique, je dois être bien ingrat peut-être. Les plus grandes joies il me semble, ce sont la diététique, la philosophie pratique mise en pratique, le sport, l'amitié, l'église... Et le weekend boire quelque chose en terrasse le matin, mettre un ancien survêtement Lacoste pour relire La vie de Rancé ou Œuvres Morales... Consacrer sa vie à une seule femme... Mettre une chemise à col souple...
Monsieur Jacques semblait regarder de plus en plus au loin.
- Toujours s’exercer, travailler, explorer. Sans quoi l’on retombe au plus bas barreau de l’échelle de la gr��ce : consommer du divertissement. Des jeûnes préparent des fêtes ; les périodes maigres préparent les périodes grasses. Voilà à quoi sert le calendrier, à mettre en pratique une discipline qui répétée devient perpétuelle. La paix c'est la tranquillité de l’ordre. Tu vois mon petit père, la vie c'est très simple.
Vincent avait laissé parler son parrain. Le silence lui fit prendre la parole.
- C'est l'appât de ce confort, de ces soieries entrevues depuis la rue qui précipitent toute la racaille du monde chez vous, mon oncle. Plus vous êtes civilisé et plus excitez les barbares.
- Tout le monde se contrefiche de saluer ce qui nous a précédés et qui est presque toujours plus grand que nous ne sommes, dit Juan Asensio. Il faut dans cet esprit remonter aux Anciens, ils sont plus grands que nous, ils nous obligent.
- D'où votre rapetissement modeste sous leur ombre, votre atrophie est propice à tous vos ennemis saccageurs qui se grandissent d'autant plus que vous vous faites petit. Traduction : à force de modestie chronique vous devenez fade, et les voyous rugueux, les malins, les rusés, il leur suffit de vous copier, d'aller dans les mêmes écoles que vous et une fois sorti d'enlever juste un bouton de leur chemise (quand vous boutonnez tout) pour flasher les meufs en tant que rebelle décontracté.
- Bravo jeune homme, vous avez l'intuition de Paul Morand!
- En refusant la première place par modestie et scrupule vous cédez celle-ci sans vous en rendre compte au fonceur barbare sûr de lui à qui sa mère a répété 20 ans qu'il était le meilleur.
-... et Jacob supplanta Esaü
- Votre Europe des gentillhommes ne s'est jamais faite, non par égoïsme, mais par abus de modestie et scrupule.
-... et CEE supplanta Chrétienté.
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maxlamalice · 5 years
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Mot pour ma descendance #4
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A toi mon fils, à toi ma fille,
 Voici un long moment que je ne t’ai pas écrit. Plus d’un an.
 Enfin c’est faux. Cet été, j’ai bien essayé de t’écrire à propos de l’amitié mais tout ce qui sortait était sans intérêt. Car oui, s’il me faut retenir quelque chose de l’année de mes 20 ans, c’est qu’elle fut placée pour moi sous le signe des amis. L’été a été parsemé de nombreux moments de grâce, depuis mon anniversaire début juin jusqu’à la rentrée. Il y a eu aussi une petite escapade à Nîmes en mai, un réveillon du 31 mémorable et la réalisation de projets qui me tenaient à cœur accompagné de mes « collègues » préférés. Il y a eu des nouveaux visages et puis le retour en force d’anciens que j’avais cru perdre de vue.
Il y a eu des premiers « petits » succès dans mon domaine : un court-métrage primé, le début d’une série salué et un film documentaire très personnel, dont je suis particulièrement fier et que je te laisse comme héritage primordial.
 Bref, si ce n’est mes névroses habituelles, 2018 m’a plutôt semblé être un bon cru, entouré de ceux que j’aime. 2019 semble certes plein de promesses, mais ces vacances de Noël bien trop longues n’ont fait que mettre en exergue ce qui n’allait pas.
Noël, fête que j’idéalise tant chaque année, perd toujours un peu plus de sa saveur…nous avons eu l’annonce d’un nouveau heureux événement cette année, mais ce n’est que pour constater que les grands-parents vieillissent et que les petits-enfants s’éloignent, trop occupés par leurs carrières et leurs nouvelles familles. Le temps fait mal. Nous avons eu aussi une mauvaise nouvelle, mais heureusement à l’heure où je t’écris, la situation a l’air de s’être stabilisée.
 Et pendant ce temps en France c’est le bordel, alors que de façon générale notre espèce court à sa perte. Aucun média ne nous épargne le malheur. Les différents JT et couvertures de journaux que je dois subir au quotidien (mon père les regardant à chaque repas) me dépriment profondément.
 Quant-à-moi, je pénètre dans une année charnière, un virage qu’il me faut absolument bien gérer. Je meurs d’angoisse chaque soir, sous la pression de faire face à ma destinée de façon imminente. J’essaie de faire le fort auprès des miens, de les rassurer, mais j’ai peur. Voilà la vérité. J’ai peur de ne pas réussir, d’être à côté de la plaque, de me bercer d’illusion. Mais ça, je t’en parlais déjà dans ma précédente lettre.
 Ah au fait ! L’acouphène est revenu.
 Il ne m’empêche pas forcément de dormir, mais sa présence se fait sentir dès que le silence se fait…au coucher.
Et je ne sais pas si c’est lié, mais depuis une semaine je cauchemarde. Je cauchemarde et je me réveille. Ce qui n’est pas bon, car cela signifie que mon cerveau n’arrive pas à inhiber efficacement les problèmes qui le tourmentent.
 Je vais te détailler un peu ces différentes nuits.
 Du rêve de lundi soir je ne me souviens plus vraiment des événements, mais je sais que la finalité amenait à ce que je déçoive mes amis.
 Mardi soir, le rêve commençait par une petite histoire absurde puis se terminait par un final austère. En effet, je me retrouvais prisonnier d’une plage entourée de grillages aux côtés de mes deux meilleurs amis, qui, silencieux et désabusés, attendaient je ne sais quoi. Moi-même j’attendais avec eux, sans savoir.
 Mercredi soir était le plus terrible de tous. Non pas qu’il s’agisse d’un cauchemar mais d’un rêve de bonheur frustré par un réveil soudain. Je filais le parfait amour avec une jeune femme. Une femme qui existe bel et bien, mais qui dans la réalité m’est parfaitement inaccessible.
Je suis obsédé par une image en particulier. Je ne sais pourquoi, elle détourne le regard de moi, attirée par un événement quelconque se passant sur notre gauche, j’en profite alors pour lui murmurer à l’oreille le plus romantique et le plus doux des « Je t’aime » au monde. C’est alors que sans me regarder elle se met à sourire et, comme un soleil, son visage heureux projette sur la scène une lumière douce qui m’éblouit progressivement. Et c’est là que je me suis réveillé, avec la solitude pour seule compagne de frustration.
Ça fait deux jours que cette image me hante et que je ne fais qu’y penser. Elle me fait beaucoup de mal, parce qu’elle me renvoie à ce manque profond d’âme sœur que j’éprouve depuis maintenant 2 ans. Mais elle me procure aussi une certaine joie, car elle me rappelle que je suis encore capable de tomber amoureux, d’éprouver cette incroyable sensation. Et puis enfin, elle me rappelle que je reste un putain de grand romantique ! T’aurais entendu la façon dont je lui murmurais à l’oreille ! A ce moment précis, personne n’aurait pu me résister !
 Pour en finir avec mes rêves, jeudi soir, je décevais ma famille avec une sombre histoire d’argent, c’est tout ce dont je me souviens.
 Nous sommes samedi, il est 00h51 et je vais aller me coucher très bientôt. Je ne sais pas ce qui m’attend cette nuit. Je ne sais pas ce qui m’attend cette année. Mais ce matin j’ai peut-être trouvé un remède en écoutant le best-of des Beatles que je me suis moi-même amusé à composer ces derniers jours :
 When I find myself in times of trouble, Mother Mary comes to me Lorsque j'ai des soucis, Mère Marie vient me voir Speaking words of wisdom, let it be Prononçant de sages paroles, ainsi soit-il And in my hour of darkness she is standing right in front of me Et dans mes heures sombres, elle se tient juste en face de moi Speaking words of wisdom, let it be Prononçant de sages paroles, ainsi soit-il Let it be Ainsi soit-il Whisper words of wisdom, let it be Murmurant de sages paroles, ainsi soit-il
 Je te souhaite une bonne nuit, ma fille, mon fils, sache que je veille sur toi quoi qu’il arrive. 
 A bientôt,
 Ton père.
 P.S. : Fais de beaux rêves.
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Caitriona Balfe: la vedette secrète de l'Irlande
Par Una Mullaly, le 16 février 2019 pour Irish Times Life.
DEPUIS SON ENFANCE DANS LA CAMPAGNE DE MONAGHAN, LA VEDETTE DU DRAME DE VOYAGES DANS LE TEMPS, « OUTLANDER », S'EST DISCRÈTEMENT FORGÉE UNE CARRIÈRE EN TANT QUE MANNEQUIN ET MAINTENANT EN TANT QUE STAR DE LA TÉLÉVISION, AVEC QUATRE NOMINATIONS AUX GOLDEN GLOBES.
«Il y a quelque chose que j'ai appris il y a de nombreuses années et cela semble très ridicule, mais cela a toujours été en moi.»
Caitriona Balfese souvient d'une leçon de vie autour d'un thé à la menthe et d'un pain au chocolat dans un bistro de Los Feliz, près de Hollywood à Los Angeles. Cette chose qu’elle a apprise est venue d’une source improbable: une classe d’actrice à 5 $ à laquelle elle a participé il ya quelques années. («Ce sont les choses étranges que j'ai faites quand je voulais être actrice à LA lorsque je suis arrivée ici.») Elle se souvient du gars qui dirigeait la classe «parle de relâcher et de détruire le besoin de ce que « c’est » . Si vous allez passer une audition et si vous êtes tellement nerveux parce que vous voulez que les gens aiment ce que vous êtes sur le point de faire: libérer et détruire le besoin d'être aimé."
Caitriona a appris à se donner la permission de laisser aller ces choses qui nous unissent tous, de se passer des sentiments. «C'est quelque chose de si simple et de si bête, mais cela fonctionne pour une myriade de raisons. Quoi que ce soit ... juste de partir, de laisser tomber ça." Elle fait une pause. «Tant de choses qui te rendent fou sont juste tes propres pensées, non? Donc, si vous pouvez arrêter cette spirale en un point…» Puis la pause s'arrête et Caitriona se coupe. "Cela semble si pathétique et LA."
Caitriona est une star. Son rôle principal dans « Outlander »lui a valu une renommée et un succès auxquels l'Irlande n'a pas autant contribué que les États-Unis, étant donné que la série n'a pas été diffusée à des heures de grande écoute ici.
Caitriona a été nominée pour quatre remarquables Golden Globes consécutifs - elle n’a perdu que contre Taraji P. Henson, Claire Foy,Elisabeth Moss et Sandra Oh - ce qui l’a confortée dans le statut d’actrice principale de la télévision américaine.
« Outlander » , un drame de voyage dans le temps centré sur une infirmière de la Seconde Guerre mondiale, ClaireRandall, interprétée par Caitriona, transportée de long en large entre le XVIIIe siècle en Écosse et le milieu du XXe siècle en Amérique, aurait pu être un autre fantasme historique , mais la qualité du matériel de base (la série de romans de Diana Gabaldon), la qualité de la distribution, de l’écriture et de la réalisation, et le niveau intense de popularité dont bénéficie le spectacle en font un joueur sérieux.
C’était aussi, pour l’essentiel, le premier grand travail de Caitriona,globalement. La production dure un an et elle entre dans sa cinquième saison, avec une sixième déjà assurée. La production tourne principalement en Écosse, bien qu’elle se soit également rendue à Prague et en Afrique du Sud. En dehors d' « Outlander » ,Caitriona a été excellente dans « Money Monster » de Jodie Foster aux côtés de George Clooney et de Julia Roberts en 2016. Plus tard cette année, Nous la retrouverons dans « Ford v Ferrari » de James Mangold , un drame biographique sur la course littérale opposant les constructeurs automobiles voulant gagner au Mans en 1966. Caitriona jouera le rôle de Mollie Miles, épouse du pilote de course et ingénieur Ken Miles, interprété par Christian Bale. Matt Damon est là aussi. Bonne compagnie.
'DESTINÉE À LA GRANDEUR'
«Toujours destiné à la grandeur», voilà comment un ancien camarade de classe, décrit Caitriona. Elle a grandi en dehors de Tydavnet, dans le comté de Monaghan, et a ensuite étudié le théâtre à la DIT de Rathmines avant d'être repérée par un dépisteur modèle et de se lancer dans une carrière de mannequin alors qu'elle était adolescente. Et de devenir une des mannequins la plus reconnue et demandée au monde. Bien que le pouvoir de célébrité de Caitriona soit indéniable, elle est incroyablement discrète, décontractée et dépourvue de cérémonie. Elle est tellement discrète que je ne vois même pas la tête qui tourne quand elle entre dans le restaurant, car elle s'assied à la table gaiement, sans maquillage et en tenue décontractée. Il n'y a aucun air et aucune grâce, aucun facteur d'intimidation, juste la solidité de la terre. Elle roule des yeux elle-même quand elle décide que quelque chose qu'elle a dit est "tellement LA" (ce qui est à peine),
« C’est un cerveau! » me dit au téléphone l' actrice Maria Doyle Kennedy, qui interprète le personnage de Jocasta Cameron dans la dernière saison d' « Outlander » . «On la trouve toujours sur le plateau avec un livre. C’est une lectrice féroce. "
Les livres ont joué un rôle important dans l'éducation de Caitriona. Vers l'âge de six ou sept ans, son père, un policier, décida que la famille n'allait pas avoir de télévision. Pendant environ six ans, elle et ses frères et sœurs ont eu la télévision à la maison pendant deux semaines à Noël. Alors elle a lu. Tout. Avant de commencer ses études secondaires, son livre préféré était Wuthering Heights . Elle a ensuite rejoint Aldous Huxley, George Orwell et Robert Pirsig. Au moment de son départ, elle lisait beaucoup Ian McEwan.
Son père était dans une troupe de comédie, remportant les compétitions Scór. Elle s’est aussi tournée vers le théâtre. «Dès mon plus jeune âge, j'ai toujours été impliqué edans le théâtre - aussi avancé et développé que le théâtre pour la jeunesse était dans le petit village dans lequel j'ai grandi - mais c'était toujours ma passion de faire cela.» Pourquoi? “Probablement une multitude de raisons. Si mon père a un penchant pour ça, il y a probablement quelque chose qui se passe ... Je suis aussi le quatrième enfant, donc probablement beaucoup d'attention."
Mais jouer, dit-elle, est aussi la façon dont elle traite les expériences, comment elle observe le monde qui l’entoure, comment elle comprend les relations et ce qui fait vibrer les gens. «Je pense que c'était aussi une évasion. J'ai grandi dans les années 1980 à Monaghan, où il n'y avait pas beaucoup de choses à faire. Il y avait aussi beaucoup d'intimidation à l'école primaire où je suis allée. Je pense que c'était une évasion pour sortir de là où j'étais.»Quelle forme a pris cette brimade? "Disons qu'être la fille d'un policier dans les comtés limitrophes des années 1980 n'était pas la chose la plus facile."
SEIZE HEURES
Si la performance de Caitriona dans « Outlander » est si convaincante, c’est en partie parce qu’elle est ancrée dans le travail acharné. Lorsque la première saison a été commandée, les acteurs et l'équipe de tournage étaient partis en Écosse relativement sous le radar. Sans un million de regards sur elle, Caitriona a pu exister loin des projecteurs, peaufinant son personnage sans distraction, sans audience et sans commentaire extérieur.
«En tant que personne qui avait si peu d’expérience, c’était un tel cadeau parce que j’ai vraiment eu la chance de trouver mes marques», dit-elle. Néanmoins, c'était difficile. «Je n'ai jamais travaillé aussi fort que lors de la première année. Les six premiers mois, nous avons passé 11 à 15 jours à 16 heures, 17 heures par jour et cinq heures de sommeil. Nous voulions le faire solidement et travaillons énormément pendant un an. C'était fou. »
Comment peut-on maintenir les choses ensemble avec ce niveau d'intensité? «Tu ne le fais pas! J'ai presque perdu la tête la première année. Mais je n'avais rien d'autre à faire. Le vin rouge est généralement une bonne aide. "
Son premier appartement à cette époque n'avait pas de téléphone ni d'internet. «Alors, je mangeais, dormais et vivais littéralement « Outlander » . Et oui, j'ai presque perdu la tête, mais en même temps, je pense que les circonstances peuvent parfois toutes concourir à vous offrir la meilleure opportunité de votre vie. Je pense que l'immersion totale dans le personnage et le fait de ne pas avoir de vie en dehors de celui-ci était probablement l'une des plus grandes choses qui auraient pu arriver, car j'ai appris à connaître ce personnage et à jouer ce personnage et à le vivre et si j'avais eu une relation, ou si j'avais eu des amis, ou si j'avais eu une vie à l'extérieur à laquelle je devais m'occuper, peut-être que je n'aurais pas été aussi dedans et concentrée. Et puis cette fondation n'a jamais disparu à cause de l'immersion. »
«Et ce sont des souvenirs aussi. Qu'est-ce qu'une personne ou un personnage sinon une série de souvenirs et d'expériences? Alors vous savez, à ce stade, j'ai une telle banque de ce que Claire est déjà en moi parce que je l'ai vécue et que je l'ai vécue dans des scènes et dans tous ces moments. C'est une si bonne base. De toute façon, chaque saison, vous construisez au-dessus de toutes ces riches expérience. C'est labeauté de la télévision; c'est la beauté de faire quelque chose sur le long terme. En quelque sorte, vous arrivez à créer un être vivant dans votre propre esprit."
"BULLE D'ILLUSION"
Quand elle a déménagé à Los Angeles, elle se disait simplement qu’elle allait vivre dans une «bulle d’illusion» que sa carrière allait se dérouler. Elle dit qu'elle ne connaissait qu'une personne dans la ville. Elle ne savait pas vraiment comment se déplacer. Elle a eu connaissance d'un cours d'acteur et a commencé à y aller. En plus de suivre des cours, elle est tombée dans le rôle de ce qu'elle appelle un ami professionnel.
«À l'époque, je ne travaillais pas et tous ceux qui avaient besoin d’aide, de ceux qui avaient un problème, je me disais« oui, je vais te chercher à l'aéroport »,« oui je vais te déposer », 'Oh, vous vous disputez avec votre petit ami? Je viendrai à 2h du matin, c'est bien. ”
Elle a raconté qu'il y avait longtemps qu'elle était «en train de se battre dans un no man's land, juste comme: je ne sais pas comment faire appel à un agent! ” Mais cette“ bulle de délire ”s’est avérée abriter un talent très réel. De temps en temps, elle en obtenait un, petit travail. «Ce serait avec assez de bonnes personnes pour me faire réfléchir, d'accord, si je peux être dans une scène avec cette personne sans être complètement embarrassé moi-même, alors peut-être que je peux le faire. Je suppose que quelque part, j’avais cette confiance en moi, même si elle était probablement enterrée assez loin. Mais je suppose qu'en fin de compte j'étais en mode: je peux faire ce travail. »
«Je veux dire, je pense que je suis assez résistante», dit-elle, essayant de penser à ses principaux traits de personnalité. «Je voudrais dire que c'est mon empathie ou des conneries comme ça. Mais quelque part, j'ai toujours su. Je suis arrivée à LA un peu tard, mais même avant, quand je travaillais auparavant, je me contentais d'avoir les balles foutues et le sable pour rester persistant face à beaucoup de rejet. Mais je pense quecela vient aussidu fait de croire que si vous aimez faire quelque chose que vous aimez tant, quelque chose qui donne l'impression que cela vient naturellement, cela doit en quelque sorte être ce que vous êtes censé faire. Mais je suppose que beaucoup de gens pensent cela, alors je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi j'avais plus le droit de rester auprès de quelqu'un d'autre. »
Après être restée dans les parages et avoir réussi, Caitriona avance maintenant. Elle reviendra dans la cinquième série d' « Outlander »en tant que productrice, aux côtés de sa co-vedette, Sam Heughan, qui, en dehors d' « Outlander », a excellé dans « The Spy Who Dumped Me » . Caitriona est également en train d'écrire et de travailler sur deux projets axés sur l'Irlande, à la première phase de rédaction, l'un juste pour elle et l'autre avec un ami. «Je ne suis pas bonne quand je m'ennuie», dit Caitriona, «je suis méchante quand je m'ennuie, oui. Je deviens espiègle. Il y a encore une sale morveuse en moi. S'ennuyer à l'école, se balancer sur une chaise. »
UN LIEU NÉCESSITEUX
En tant qu'actrice, elle dit qu'il y a des années où «vous demandez simplement la permission de faire votre travail quand vous débutez. Vous venez d'un endroit si nécessiteux. Vous entrez dans les pièces et vous vous dites « et moi, et moi", vous savez? Alors, pour arriver à un endroit où vous êtes, oh, je suis autorisé à avoir des ambitions dépassées, ou à vous donner la permission d'en avoir, c'est une grande chose."
Alors que les discussions sur l’égalité des sexes sur la sous-représentation des femmes dans le domaine du cinéma et de la télévision ne cessent de s’amplifier, Caitriona affirme que c’est à elle et à des personnes comme elle de jouer leur rôle pour corriger le déséquilibre.
«En regardant le déséquilibre des pouvoirs et les raisons pour lesquelles il n’y a pas assez de femmes dans les postes de décision, vous réalisez qu’une grande partie de cela est qu’il nous faut aussi augmenter et devenir ces chiffres, devenir ce nombre d’administratrices, de ce nombre d’écrivains qui créent des rôles, et je pense que cela a été un grand réveil pour moi, car c’est à chacune d’entre nous de faire notre part. Et alors, on se dit: "D'accord, j'aimerais bien le faire." Alors, d'accord, arrêtez de tourner autour du pot. Simplement fais-le. Le but serait au moins d’essayer de [diriger] une fois et de voir si je suis bonne. Et c’est en partie l’un des projets que j’écris: l’objectif est de le diriger moi-même.»
Cela aide qu’ « Outlander » ait eu plusieurs réalisatrices à la barre et que Caitriona ait été dirigée par Jodie Foster dans « Money Monster » . «Elle était extrêmement inspirante», dit-elle en parlant de Jodie Foster, «Lui parler, son intellect est incroyable. Oh mec. Par exemple, vous savez que vous participez à une réunion et vous pensez être prêt? Manifestement, [ Money Monster ] concernait le monde de la finance, et j'avais lu chaque livre de Michael Lewis et tous mes articles, et vous entriez, et vous aviez une conversation avec elle, et c'est 'Ok, je suis tellement hors de mon potentiel. Elle est incroyable. Elle n'est pas intellectuelle de manière arrogante ou intentionnellement intimidante… Elle est tellement géniale. Ses idées sont si bonnes. »
"IL Y A UNE TELLE INÉGALITÉ"
Changer le statu quo sur les plateaux en matière de genre demandera du temps, des efforts et du personnel. Il faudra également un changement de culture qui va bien au-delà des industries du film et de la télévision. «Je pense vraiment qu'avec notre série, pour la saison trois que nous avions tournée il y a deux ans, nous avons essayé de faire toute la saison avec des réalisatrices. En fin de compte, nous n’avons pas fait sur toute la saison, mais c’était plus de 50%.»
Pour toute émission de télévision majeure, c'est un gros problème. «La salle de nos écrivains est très féminine, nos producteurs exécutifs - deux hommes, deux femmes - même dans nos cadres, il y a beaucoup de femmes», dit Caitriona, «Mais quand vous regardez les équipes, il y a peut-être 95% d'hommes. C'est en grande partie la tradition. Les heures folles en sont probablement une grande partie. Si vous regardez les jeunes femmes qui entrent dans l’entreprise, elles peuvent faire des progrès, mais vous ne commencez pas à atteindre le sommet de votre expérience en occupant ces rôles, les rôles principaux, jusqu’à ce que vous ayez au moins 30 ans. La trentaine, c'est généralement quand les femmes veulent aller avoir un enfant si elles veulent avoir un enfant… Tant de femmes disparaissent pendant ces années et il leur est impossible de revenir ou de revenir au niveau où elles étaient auparavant . Et c'est un problème énorme dans l'industrie. "
Les membres de l’équipe masculine, dit Caitriona, ont des partenaires qui ont eu des enfants tout au long de la production, et comme beaucoup de femmes le reconnaîtront dans des domaines à prédominance masculine, c’est une proposition différente: «Je ne peux pas vous dire combien de gars, leurs amies ont toutes eu des enfants et elles ont toutes pu avoir une famille et occuper cet excellent travail depuis cinq ans. Cela ne les a pas affectées, à l'exception peut-être de leur sommeil nocturne. Ils arrivent à tout avoir. Vous faites quoi à ce sujet?"
Caitriona parle avec passion et perspicacité de ces questions. «Dans notre secteur, les deux principaux départements dirigés par une femme sont les deux départements les moins rémunérés et ceux qui travaillent le plus longtemps - à savoir les costumes, la coiffure et le maquillage. Il y a une telle inégalité. C'est bien de parler des salaires des acteurs par rapport aux salaires des actrices - c'est un problème - mais en général nous sommes dans une position privilégiée de toute façon, et nous avons maintenant une certaine visibilité, nous pouvons en parler et obtenir des réparations, espérons-le. Mais pour les femmes qui travaillent dans les coulisses, c'est un casse-tête. Je ne sais pas ce que vous faites à ce sujet, mais il faut faire quelque chose. Et si les gensveulent que les températures ou les cultures changent sur les plateaux ou derrière la caméra avec tous les départements, c'est un changement holistique qui est nécessaire. »
RECONNEXION AVEC L'IRLANDE
Caitriona, qui aura 40 ans cette année, a passé plus de temps en dehors de l'Irlande qu'en Irlande. Le fada sur son prénom a disparu. "J'ai laissé  tomber pour l'Amérique, pour que ce soit facile", a-t-elle dit en parlant du  The Late Show avec Stephen Colbert , dans le cadre de la traditionnelle conversation ouverte, les organisateurs de talk-shows américains réservent l'orthographe des noms d'acteurs irlandais.
Il est donc intéressant de noter que ses propres projets semblent être tournés vers l'Irlande. «Il y a un besoin de reconnexion ou de retour», dit-elle. “Se reconnecter à la maison. Je veux dire, je n'ai jamais travaillé comme acteur en Irlande. Je n'ai pas travaillé en Irlande depuis l'âge de 18 ans. Et c'est tellement drôle parce que votre identité dépend en grande partie de votre origine. Mais le pays d'où je viens est complètement différent de celui dans lequel j'ai grandi. »
Les co-stars de Caitriona parlent de sa générosité en tant qu'actrice et de son attitude accueillante. Elle défend leur travail en dehors de la série et les diffuse sur les médias sociaux. Maria Doyle Kennedy mentionne un moment où elle s'est rendu compte que Caitrionaétait partie et avait écouté son dernier album, sans invite, et en avait discuté avec elle à son retour au plateau. «Je pense que ce que j'essaie de dire au sujet de CB, explique Maria Doyle Kennedy par SMS après une discussion sur Caitriona,«c’est qu’elle utilise sa position de n°1 de la série pour le bien de tous. Elle est consciente et soutient le travail de ceux qui l'entourent et tout changement qu'elle rechercherait serait dans l'intérêt commun, plutôt que comme un gain personnel. Aussi intelligente qu’elle est, elle est une force accueillante sur le plateau et dans la vie réelle.”
Traduction par C.Balfe France (@_CaitrionaBalfe)
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bornutyboisson · 5 years
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La fille du président   (un conte de noël érotique pour  backpackers* névrosés)
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Sur un mur de Mexico. Aimer est un acte révolutionnaire... En bas, pas de publicité, propriété privée
Sur et sous les bras, ainsi que sur les jambes, elle avait plus de poils que je n'en avais jamais eu. Je n'aimais pas. J'étais sous l'influence de la dictature de l'épilation intégrale. Même à l'ombre, il faisait une chaleur à crever sur la terrasse de l'hostel Casa Amarilla à Cali en Colombie. Je pouvais imaginer autour de sa chatte une forêt de poils qui s'étendait jusqu'en haut des cuisses, coagulée par la sueur. Elle était de Paris, elle était mignonne, je la trouvais belle et elle pleurait.
Je ne sais pas, les cours reprennent dans quinze jours. Qu'est-ce que je dois faire Bornu, disait elle en reniflant? Je n'ai pas envie de rentrer à Paris. Et pourtant il le faut. Dis moi, qu'est-ce-que tu ferais à ma place ?
Elle avait posé un pied sur une chaise en face de moi. Comme elle avait un short ras -le-bonbon, des poils pubiens se glissaient au-delà du tissu. Ses mollets étaient velus et dorés par le soleil. Ses avant-bras aussi étaient recouverts de poils tendres et un peu plus foncés que sur ses jambes. De sous son tee-shirt échancré, à chaque fois qu'elle soulevait un bras, je voyais, presque noire, une touffe de poils longs d'au moins 3 centimètres qui semblait vouloir s’échapper de leur cavité. Cette fille avait un peu plus de 18 ans. Elle était dans une classe de prépa à Henry IV, à Paris. C'était ce qu'on appelle une tête. Quand elle me parlait, on aurait dit qu'elle avait dix ans de plus. Elle était mature, elle avait de l'audace dans les mouvements et assurément elle avait un super QI.
Elle me faisait envie et en même temps, non, parce qu'elle avait trop de poil ! Je sais, je suis nul. Et puis surtout, j'ai quelques années de vol de plus qu'elle.
Tu sais, j'ai dit doucement, quelque soit la décision que tu prendras, elle sera la bonne. Tu as 18 ans et tous les choix te sont encore possibles. Soit tu fais ta deuxième année de prépa et tu retournes à Bogotá prendre ton avion pour Paris, soit tu prends une année sabbatique et tu voyages en Amérique du Sud.
La discussion s'était arrêtée là. Elle avait essuyé ses beaux  yeux et avait regardé la patronne de la casa Amarilla qui venait lui annoncer que son taxi l'attendait. Son père lui avait donné l’adresse de cousins éloignés qui l'invitaient le soir même dans leur villa. 3 jours plus tard,  elle rentrait à Paris faire sa deuxième année de prépa. Autant dire que j'avais peu de chance de la revoir.
Ce sont ces cousins éloignés qui  avaient commandé le taxi. Ils faisaient parti de l'oligarchie colombienne, cette petite minorité de riches qui ont un pouvoir absolu sur le pays. Elle avait ainsi appris qu'un de ses arrière-oncles avait été "élu" président de la Colombie au début du vingtième siècle. Vérifie, m'avait-elle dit, il a le même nom russe que moi.
Elle prit son sac à dos, m'embrassa avec une tendresse que je n'attendais pas. Je l'accompagnais jusque dans la rue, laquelle nous assomma d'un soleil assassin. Cette fille, vraiment, me plaisait. Elle était inhabituelle. Quand on s'était rencontrés - une heure plus tôt - elle m'avait raconté son histoire de famille et  m'avait demandé mon nom et moi le sien et, comme d'habitude, cinq minutes plus tard, je l'avais oublié. Au moment de monter dans le taxi, elle s'était retournée et elle m'avait dit, pour te rappeler de moi, tu n'as qu'à m'appeler la fille du président, et ses beaux yeux, cette-fois-ci, s'était fendus d'un sourire.
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La fille du président, non. F Kalho à 18 ans
Une nuit à Cusco, Pérou
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La cité magnifique, 4 mois plus tard.
J'arrivais directement de Lima après 18 heures de bus couchette et je me retrouvais du niveau de la mer à une ville située à 3 300 mètres d'altitude. De plus, j'avais réservé un hôtel sur les hauteurs, dans un quartier de Cusco qu'on dit bohème. Autant dire que je cherchais ma respiration quand je suis arrivé à destination.
Je me suis retrouvé dans un petit hôtel avec des Argentins, des artesanos, (des vendeurs de bijoux) qui n’arrêtaient pas de me taper de l'argent. Un Espagnol et une Belge qui étaient volontaires dans une association d'aide à des enfants de la banlieue de Cuzco. Une Française qui était bloquée dans les bras d'un Péruvien depuis 2 mois, et qui voulait surtout pas en sortir. Un jeune Versaillais de 19 ans, qui travaillait la nuit comme rabatteur sur la Plaza de Armas pour une boîte de nuit interdite aux Péruviens. Cool, le boulot. Il y avait un couple de Brésiliens qui vendaient eux aussi quelque chose qui ressemblait à des bijoux mais,  ils étaient si laids qu'on était prêt à les leur acheter à condition qu'ils referment aussitôt leur stand des horreurs. Il va de soi que c'était la dèche et ils dormaient donc gratis sur le canapé de la salle commune où, la nuit, il faisait un froid glacial. Il y avait encore un punk borgne avec son Pitbull, Lula. Il descendait tous les jours sur la petite place San Blas et il s’asseyait au soleil, avec son chien, sur une vieille couverture. Il posait sur le sol une soucoupe et un panneau expliquant qu'il avait besoin de Ventoline pour Lula. Son pitbull était devenu asthmatique à cause de l'altitude, expliquait-il, aidez-moi. Lula tirait la langue toute la journée et en fin d'après-midi, il avait bien du mal à retourner à l’hôtel sans que son maître le porte. Le punk borgne gagnait bien sa vie. Faut croire que les gens aimaient bien Lula. Il avait suffisamment d'argent pour faire la fête tous les soirs et payer son dortoir. Enfin, entre ces murs, nous possédions une armoire à glace chilienne, Fausto, dont le visage était passablement patibulaire. Il jouait de la guitare. Le problème, c'est qu'il en jouait mal et souvent. Personne n'osait lui dire quoi que ce soit. On avait tous peur de se prendre une baffe. J'avais atterri à  l'Hostel Lucky et j'y était bien. C'était le moins cher du quartier.
Elle est arrivée un jour après moi, Marina, la colombienne de Medellín. Elle était magnifique, très classe, une trentaine d'année et elle venait de Philadelphie. Elle avait quitté Medellín à 6 ans. C'était donc une Américaine d'origine colombienne. Elle accepta de parler en castillan avec moi car je lui avais dit que je voulais parler le moins possible en anglais en Amérique du Sud.
Elle détonnait dans cet hôtel. Elle était toujours pouponnée avec grand soin. Les yeux, la bouche, les ongles, les cheveux étaient passés au crible avant chaque sortie. Ses vêtements étaient choisis avec goût. Elle aurait pu passer pour une bourgeoise américaine. Les apparences sont trompeuses. Elle était passionnée par les voyages et elle faisait un tas de petits boulots à Philadelphie, pour les financer. Elle me plaisait, bien qu'elle paraissait un peu coincée.. Coincée et ouverte, c'est ce qui semblait la définir. Pour autant, elle était cool avec Lula et avec les autres, sauf les Argentins. Elle disait, j'en ai ras-le-bol des Argentins. En voyage, c'est toujours les plus magouilleurs. Je n’étais pas très loin de penser la même chose, surtout quand ils venaient me pleurer pour de l'argent.
On partageait le même dortoir. On a visité la même ville. Le pays des Gringos. Cusco était colonisée par les Yankees et pourtant elle était toujours la cité des Incas. La ville était superbe avec sa Plaza de Armas au milieu de laquelle trônait une statut d'un roi inca. Tout autour, il y avait une promenade sous les arches de bâtiments de type colonial espagnol. Des Indiens vendaient des bijoux, des vêtements, des écharpes et des bonnets, tandis que des rabatteurs vous alpaguaient en anglais pour vous vendre des treks au Machu Pichu ou sur la montagne aux 7 couleurs.
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Plus loin, en sortant du centre, on alla manger un ceviche de poisson et de poulpe à l'intérieur de l'immense marché couvert de la ville, où les touristes se mélangeaient à la population locale. Il y avait les stands de vêtements traditionnels incas dans la première partie et sur les côtés du marché. Au centre, on trouvait les étals de viandes, de légumes et de fruits. Un peu plus loin, des femmes en blouses et casquettes blanches, juchées sur leurs estrades, vendaient des jus de fruits exotiques ou des yaourts et elles nous faisaient des grands signes pour que nous venions à leur stand. Marina leur faisait non avec un grand sourie, comme pour s'excuser. Dans la dernière partie, nous avons trouvé des petits restaurants qui nous proposaient des soupes, caldo de pollo ou caldo de gallina, ou des menus economicos et des ceviches (poissons ou fruits de mer marinés dans du citron). Il y régnait une ambiance décontractée, joyeuse, malgré la pauvreté toujours présente de certains Indiens qui faisaient la manche. Ils avaient des  visages creusés, coupés au couteau et les yeux jaunes fiévreux de ceux qui n'ont pas toujours le ventre plein.
Marina, très aristocratique, détonnait. Elle mangeait en levant le petit doigt et en se tamponnant la bouche  avec une serviette blanche si souvent qu'on pouvait se demander quand elle trouvait le temps d'avaler quelque chose.
J'adore cet endroit disait-elle. J'ai des images de Medellín quand j'avais 5 ans. On mangeait souvent dans les restaurants de rue avec mes parents. Toutes les odeurs et tous les bruits de ce marché me rappellent Medellín, mon enfance et la Colombie. Je répondais que je la comprenais et elle me souriait en s'essuyant pour la énième fois une bouche que j'aurais bien aimé embrasser, si je n'avais pas eu peur de me ramasser un râteau.
Nous sommes sortis du marché sous le soleil qui inondait les flans des montagnes environnant la ville. Malgré ces hordes d'Américains et d'Occidentaux, Cusco reste une des plus belles cités d’Amérique du Sud. Mais à mes yeux, rien, pas même cette cité, n'arrivait à la cheville de Marina. J'étais comme un vieux coq, et, fier, je bombais la poitrine. Elle me passait une main sous le bras et nous déambulions au hasard des rues. Parfois, j'avais une érection. Je pensais à mes doigts dans sa culotte. Très vite, je censurais ces images, j'étais persuadé que mes doigts dans sa culotte n'avaient pas beaucoup d'avenir. À un moment donné, elle me dit, regarde là-haut et me montra  deux petites statuts de taureaux accrochées au toit d'une maison. Bornu dit-elle pourquoi des taureaux sur un toit ? Je lui expliquais que les taureaux au Pérou sont le symbole de l'abondance et de la prospérité. En les mettant sur un toit, on garantit confort et santé à ceux qui habitent cette maison. Elle me répondit alors, très solennelle, ha oui, je comprends mieux maintenant. Merci Bornu- je ne savais pas ce qu'il y a de mieux à comprendre, mais elle avait l'air d'être ainsi - évanescente et curieuse. Puis elle allongea le pas, comme si elle avait peur de manquer quelque chose d'extraordinaire au prochain croisement de rue. Curieusement, Marina ne prenait pas de photos. En contrepartie, elle avait des yeux qui savaient regarder ce qu'il y avait d'étrange et le remarquable dans une ville. C'était rare depuis l'arrivé des smartphones. Toute personne qui ne prenait pas de photos ou ne faisait pas de films semblait être un handicapé mental, un affreux retardé, comme si elle avait mille ans de retard, alors que - rappelons-nous - il y a 15 ans, personne ne savait ce qu'était un smartphone. Drôle d'époque. Est-ce qu'on était en train de devenir aveugle, à force de   cliquer ou de pianoter sur nos adorables petits objets connectés ? Il faudrait le demander à un docteur ou mieux encore, au Ministère de l'Aveuglement. La police ?
Marina eut envie d'une glace sur la Plaza de Armas.
Marina avec une glace, suçant, sur la Plaza de Armas, les yeux pétillants, pour moi, il n'y avait rien de plus sensuel.
Marina à mon bras et le toucher de ses vêtements sur ma peau, c'était au moins autant sensuel.
Marina, un doigt à l'ongle parfaitement manucuré et vernis montrant les statues de taureaux sur un toit de Cuzco, oui, c'était toujours sensuel.
Marina se tamponnant les lèvres d'une serviette blanche en souriant comme une madone, oui et oui et oui, une bouche à embrasser. Une bouche divine !
Et le soir, dans le dortoir avant de se coucher, je la vis avec un survêtement rose bonbon. Elle portait un bonnet de laine, rose aussi. Aux pieds, elle était chaussée de chaussons où étaient accrochés des pompons oranges. Sur le bout de son nez pendaient des  lunettes de lecture de grand-mère. D'un coup, mes ardeurs de la journée descendirent de plusieurs dizaines de degrés Celsius.
Bonne nuit Marina, je lui disais. Et je me glissais sous mes draps glacés.
Bonne nuit Bornu. Demain, j'aimerais bien sortir, cela te dirait de m'accompagner ?
Bien sûr je lui répondais, mais à une  condition, c'est que tu ne sortes pas avec tes extraordinaires chaussons à pompons. T'es con Bornu disait-elle en enlevant ses lunettes de lecture. Bon allez, j'éteins, good night Amigo.
Buenas noches, Mamita.
Mais tu es vraiment con Bornu, m’appeler mamita ! Je ne suis pas ta petite maman. Sweet dream stupid Frenchie.
Cette nuit-là, sous mes draps, une fois réchauffé, je ne fis pas de doux rêve, pas même érotique, je dormis comme un bébé.
Marina était très belle et de santé fragile, elle fait partie de ces personnes dont on dit qu'elles ont toujours un pet de travers. En permanence, elle avait autour du cou un foulard en soie et il lui arrivait souvent de toussoter. Il ne fallait pas non plus qu'elle fasse trop d'efforts. Une marche de cinq minutes sans arrêt l'épuisait, surtout à 3300 mètres d'altitude. Comme beaucoup de touristes, elle était atteint du mal des montagnes, le soroche, et elle prenait des pastilles que vendaient chaque jour par milliers les heureux pharmaciens de la ville. Je me sens parfaitement bien m'a-t-elle dit dans la soirée. Bornu, tu connais des lieux pour sortir ?
Si Marina, t'inquiète, je connais quatre ou cinq lieux pour boire et danser.
Super. Je suis prête dans une heure, tu m’attends le Frenchie ?
Que pouvais-je faire d'autre ? Pendant qu'elle se pomponnait, une heure quand-même! j'ai été me jeter des bières au Km 0, situé en contrebas de l'Hostel Lucky, derrière l'église et la place San Blas, là où Lula le pitbull asthmatique sur une vieille couverture tirait la langue et faisait un tabac !
L'heure, pour Marina, ne se mesure pas de la même manière que l'heure pour n'importe quel quidam. En début de soirée, je bois à peu près une bière par demi-heure. J'en étais à ma troisième et elle était presque vide. Vous voyez, ça faisait une bonne heure que j'attendais quand elle ouvrit la porte du Km 0. Je crois qu'au moment où elle fit le premier pas dans le bar, même la musique s'arrêta un instant.
Bornu, dit-elle, en me voyant accoudé au comptoir, comment tu me trouves ? Ça va ?ajouta-t-elle en écartant les bras ?
Si ça va Marina ? Pas du tout. Retourne te changer. Je ne suis plus à une heure près.
Un instant, son visage s'assombrit et ses bras lui tombèrent le long du corps.
Mais non je plaisante Marina. Tu es superbe comme un soleil. Tiens, je vais t'appeler Petit Soleil. Cela ne t'ennuie pas ?
Elle ne répondit pas mais elle avait un sourire resplendissant. Elle s'assit à côté de moi, sur un tabouret de bar, et elle croisa haut les jambes en fusillant la salle du regard. Il y a des personnes, comme ça, qui par leur simple présence, mettent le monde en suspension, l'arrêtent, le figent un temps très court comme si elles étaient un morceau sublime d'éternité qui daignait faire son apparition parmi nous. C'était tout à fait Marina dans ce bar.
Il y avait cinq clients, trois hommes et deux femmes, dans la salle. Quand elle les regarda, les garçons sourirent béatement comme si, subitement, ils voyaient apparaître la Sainte-Vierge en sous-vêtements sexy fluo et en porte-jarretelles de feu. Quant aux deux femmes, elles détournèrent le regard et l'ignorèrent superbement. Sans doute qu'elles ne devaient pas croire aux apparitions.
Qu'est-ce-que tu as pris Frenchie dit-elle ?
Comme tu vois, une bière.
Ah oui. Je crois que je vais me prendre un jus d'ananas. Je ne te l'ai pas dit. Je ne bois jamais d'alcool. Je déteste ça. Parfois ça gêne les garçons que je ne boive pas. Et toi, ça te gène ?
À vrai dire Marina, un peu. J'adore être ivre et j'aime bien être entouré de gens comme moi, un peu saouls aussi.
Marina resta de marbre.
Tu ne seras pas trop ivre avec moi Bornu ? J'ai peur des alcooliques, ils peuvent être violents.
Ne t'inquiète pas Marina. J'aime bien boire mais je n'aime pas rouler dans le caniveau.
Elle décroisa et recroisa ses longues jambes et me passa un doigt sur ma boucle d'oreille. Elle avait mis un pantalon de cuir noir, très moulant et on devinait un cul magnifique, un monde à lui tout seul. Je n'arrivais pas à voir sa poitrine. Il fait froid, le soir, à Cusco, trois ou quatre degrés, on est tous habillés avec des gros pulls, des écharpes, des vestes épaisses, qui  cachent l'essentiel des  anatomies. Dans la journée, par deux fois, je l'avais vue en tee-shirt et mon Dieu, elle avait une paire à damner le plus saint des  hommes, moi ! Rien que d'y penser, houa !! Et je me disais, heureux celui qui a fait un long voyage, et qui au bout se voit révéler le corps de Petit Soleil. Celui-là ne repartira plus. Et il n'aura aucuns regrets. Marina, pour s'excuser de son retard, paya mes trois bières et son jus d'ananas avant d'aller nous faufiler dans les rues et les ruelles froides et lumineuses de cette ville construite par les Incas. Le premier soir de mon arrivée, j'étais sorti une nuit pour faire la connaissance des bars et des boîtes. Nico, le copain qui s'était cassé le talon à Popayan en Colombie avant de retourner en France, m'avait expliqué comment fonctionnent Google et Facebook pour repérer les événements rocks et punks dans les bars d'une ville où j'arrivais. Depuis les explications de Nico, chaque jour, je savais où avait lieu tel ou tel type de concert. On a d'abord été à côté de l’école des Beaux-Arts. Un bar de nuit organisait une soirée spéciale Bob Marley et, défoncé, j’ai toujours adoré Bob. Allons voir, a dit Marina.
Dès qu'on est rentrés dans la boîte, j'ai été presque malade devant tant d'obséquiosité. C'est tout juste si on ne nous faisait pas des courbettes. Messieurs-dames, une table. Le patron se précipita, me salua comme s'il me connaissait depuis mon enfance, et ça va bien, heureux de vous avoir dans mon établissement, et Madame, c'est un plaisir de vous avoir parmi nous. Je scrutais la salle, trois tables seulement étaient occupées. Le son n'était pas trop fort. On entendait Donna Summer. Au plafond, une boule lumineuse tournait sur elle-même et projetait des étoiles d’argent qui dansaient en rond sur les murs et la piste de danse. On était tout à fait dans une ambiance de la fin des années 70, mais pas reggae. Disco. Avant que je dise quoique ce soit, je me retrouvais avec la carte des alcools entre les mains.
Marina, d'un calme olympien, refusa d'enlever son manteau. Je fis signe au patron, ainsi qu'à un serveur qui avait quasiment son nez entre les seins de Marina, de nous laisser un peu d'air et je posais la carte sur une table vide. Le morceau Hot stuff se finit et le DJ mit I feel love. Dès la première mesure, la voix de Donna Summer  m’électrisa de la tête au pied, Oh I feel love, I feel love, I feel love. Le patron me regarda en souriant. Le son augmenta et aussitôt une fusée nous emporta tous dans le passé. On était en 1979, et oui, la musique a ce pouvoir fabuleux de madeleine de Proust, j'avais un corps de vingt ans. La vie était belle. Il n'y avait pas encore le sida et nos amours étaient multiples. Ah, I feel love. I feel...
Bornu, dit Marina, cet endroit est horrible. Je ne veux pas y rester et puis je n'aime pas cette musique.
Je mentis, moi non plus.
Je saluai le patron de la tête et mentis une fois de plus.
Il est trop tôt, on reviendra plus tard dans la nuit.
Le serveur semblait déçu, il avait toujours le regard fixé sur la poitrine de Marina même s'il ne devait rien voir. Peut-être qu'il portait des lentilles pour voir à travers les vêtements ? Quel est le garçon qui n'a pas rêvé d'avoir une paire de lunettes magiques qui déshabille les filles dans la rue ? Je tapai dans mes mains et le serveur se réveilla.
Vous partez déjà ? dit-il en levant les yeux car il était plus petit que Marina. C'est dommage.
N'est-ce pas, répondit-elle. Au revoir et elle me tendit son bras.
Elle sortit de la boîte de nuit. Elle était une reine, et moi, je tenais le bras d'une reine.
I feel love, I feel love, I feel love. Une fois dans la rue, la voix de Donna Sumer me hantait encore, comme mes vingt ans qui me revenaient en pleine figure, et je vibrais de tout mon corps en me souvenant de ces amours passés. Elle se blottit plus fort contre mon bras et je chassais de toutes mes forces ces images de mes vingt ans de ma tête, car ce temps-là ne reviendra pas.
J'ai froid dit-elle et puis je commence à être fatiguée. Tu m’emmènes dans un endroit pas trop loin d'ici Bornu. Mes jambes me portent plus.
On retourna sur la Plaza de Arma, chaudement collés l'un à l'autre, jusqu'au moment où je vis le jeune Versaillais de l'Hostel Lucky.
Salut dit-il, vous voulez des invitations pour un verre ?
Merci, je lui dis, pourquoi pas. Il y a du monde ce soir  ?
Comme un jeudi. Pas  trop à cette heure-là, mais après minuit, oui, on est toujours plein, du jeudi au dimanche.
D'après l'info que j'avais eu sur Facebook, dans le bar le plus connu de la ville, il y avait un concert de cumbia. Le groupe venait de Colombie.
On va au concert au Lukuku, c'est de la cumbia*
Alors je vous vois plus tard me dit le Versaillais. Oui possible. C'est Vincent ton nom, non ?
Oui, tout à fait.
Vincent le Versaillais. Son nom m'était revenu d'un coup. Il venait d'avoir son bac chez les bourges et les réacs de toute éternité de cette fichue ville. Depuis le massacre de la Commune de Paris, Versailles toujours ville traître, toujours ville à mépriser le peuple. Et c'est ici que Vincent avait grandi, dans une famille de cadres sup très à droite comme il convient dans ce lieu maudit. Heureusement, tout ne se  passe pas toujours comme le désirent les géniteurs bourgeois et néanmoins aimants de cette ville. Le fiston ne voulait pas suivre le droit chemin. Il avait des idées bien à lui. Il avait refusé que ses parents lui payent une année sabbatique avant de commencer la fac, comme ils lui avaient libéralement proposé, obsédés qu'ils étaient par le modèle de l'élite américaine, d'une banalité à mort, et qui consiste à payer une année sabbatique à voyager à travers le monde avant de rentrer à la maison et de retourner sur les pas de papa et de maman. Une année de voyages et de turpitudes pour que jeunesse se fasse et que surtout tout reste et rentre dans l'ordre. Vincent avait refusé cette proposition qu'on pourrait croire alléchante  - ses parents dirent par la suite, dans un mélange d'orgueil et d'incompréhension, vous savez, Vincent, depuis tout petit, il a toujours été un non-conventionnel. C'est ce mot dont il fut giflé mille fois après son départ. Il était un non-conventionnel. Ce qui voulait surtout dire que ce n'était pas désespéré. Il lui fallait du temps certes, mais ce garçon allait rentrer dans le rang.
Ils ne se rendaient pas compte, et lui non plus d'ailleurs au début, que la coupure était irrémédiable. Vincent abandonna Versailles et donc quitta ses parents. Il avait  décidé d’être volontaire dans une association d'aide à des enfants, la même assoce dans laquelle se trouvaient la Belge et l’Espagnol de l'Hostel Lucky. Ses parents lui avaient seulement payé le billet aller jusqu'à Lima. Pour se faire un peu d'argent, il avait trouvé ce  boulot de nuit en plus de son travail volontaire le jour, dans la banlieue de Cusco. De 10h du soir jusqu'à 4 h du matin, il faisait le rabatteur sur la Plaza de Armas pour un bar de nuit tenu par des Vénézuéliens. Vincent avait grandi en un temps record. Quand, à 18 ans, vous passez toutes les nuits dehors dans un quartier à bars et à boîtes de nuit, vous êtes obligé d'apprendre vite pour éviter les dangers de la rue, les types bourrés, les bagarres aux couteaux, le cinglé qui joue avec un pistolet, les aguicheuses qui en veulent à ton fric, le pleurnichard qui cherche encore une invitation pour ton bar, les voleurs à la tire que tu connais par cœur, le groupe de touristes prétentieux qui la jouent faussement cool avec toi, l'Indienne qui te fait la manche pour la dixième fois, les fous aux regards assassins, l'amour en pleurs et le ricil qui fond sur la joue d'une fille trop faible pour la nuit, et les enfants qui ne dorment pas et qui te disent qu'ils ont faim. Il avait vu de tout Vincent. Six mois de ce rythme nocturne valait 10 ans d'un cursus universitaire, payé par des parents friqués, non ?
J'aimais bien ce jeune homme. À son âge et d'où il venait, il fallait une bonne dose de courage pour faire ce qu'il faisait.
Garde-nous des invitations j'ai dit, à tout à l'heure.
À tout à l'heure et bon concert.
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Un tableau dans le bar du Lukuku
Lukuku est un bar incroyable.
Vous rentrez d'abord par une cour aux murs graffités puis vous arrivez à un étage et vous ne savez pas si vous rentrez dans un musée ou dans une salle de concert. En fait, vous êtes un peu dans les deux, mais comme les touristes, en général, sont bourrés, ils ne voient que le bar. J'étais toujours au bras de Marina et les portes s'ouvraient. On aurait pu aller loin si sa beauté un peu froide ne m'était pas intimidante, et surtout si ma condition de dinosaure n'était pas un fait irréductible au rêve d'une nuit d'amour.
J'étais persuadé qu'au point où j'en étais, il ne me restait plus qu'à vivre l'instant dans sa plus grande intensité possible, ce qui était aussi un grand plaisir. Mais plutôt solitaire. Je savais, depuis longtemps déjà, que "El futuro no existe" pour les jeunes comme pour les vieux. J'étais un punk, pas d'autres solutions. À mon âge, plus de futur, adorable Marina, et je ne pouvais même pas te le dire avec des mots. Ils auraient été futiles et je serais passé pour un misérable. C'est pourquoi il ne restait  que le silence.
On dit que, parfois, le silence est une bombe. On dit aussi un silence de tombe. Des fois, je me voyais comme un squelette mexicain et je dansais en dessous de la terre des douleurs (latinoamericas), au milieu d'autres squelettes, le jour de la fête des morts. Était-ce donc aussi cela voyager au bras de Marina, dans la nuit inca de Cusco ? Se rappeler que, dans tout voyage digne de ce nom, on ne revient pas. C'était le seul avenir possible.
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sur un mur de Oaxaca
Toutes celles et tous ceux qui vous diront le contraire sont des salauds de menteurs ou alors ils travaillent dans des agences de voyages !
Si vous voulez revenir, il n'y a rien de plus simple. Ne partez pas ! Pour moi, c'était trop tard. Je savais que je ne rentrerai pas. Impossible. Rentrer, c'était mourir, alors que la vie en moi n'avait jamais été aussi revendicative, puissante, ambitieuse, la vie voulait continuer le voyage, même si tôt ou tard, il fallait rentrer quand-même et donc mourir! Je tremblais rien que de penser que dans 3 mois, je serai de retour dans mon pays, et le plus dur à accepter, c'est que je savais que ce soir, comme de toute éternité, je n'allais pas baiser avec toi. Quoiqu'il arrive, Punk, tu n'as pas de futur. Et je t'ai souri avec désir. Malgré tout, j'avais envie de  toi.
Allons danser Marina, tu veux?
Ho oui Bornu, volontiers.
Marina fit une révérence. Ajouta, mi-rieuse, mi-sérieuse, Mon prince.
Mon vieux prince je précisais.
Je crois qu'elle fit en sorte de ne pas m'entendre et elle me tendit sa main que je m'empressai de saisir.
Le groupe colombien alternait cumbia et salsa. Nous étions sur une série de morceaux de salsa. Le groupe était excellent, il venait de Cali, la capitale mondiale de la salsa, avec La Havane et New-York. La salsa de Cali est très swing et très jazzy. Certains lui reprochent son côté trop moderne et technique. J'avais pris des cours à Cali. Mais, en quelques heures, je n'avais pas appris plus que le pas de base. Dès que nous fûmes sur la piste, Marina l'Américaine redevint Marina la Colombienne. Une merveilleuse danseuse, et, dans son pantalon de cuir noir et moulant, elle avait un cul qui bougeait comme s'il était possédé de sa propre âme de danseur et, heureusement qu'elle n'enleva pas son pull, car sinon nous aurions assisté à une émeute. Elle dansait autour de moi avec une grâce et une élégance naturelle. Elle était d'une autre planète et tout son corps était un hymne à la danse. J'avais envie d'arrêter de danser pour la contempler. Vraiment un corps sublime de danseuse comme on en voit quelques unes en Colombie. On dansa un puis deux et enfin trois morceaux. Elle était tellement faite pour la danse qu'elle avait réussi l'exploit de me faire danser sans que je n'aie à compter les temps et les contretemps. Il suffisait que je la suive et j'étais toujours dans le bon tempo. Pas une seule fois je lui marchai sur les pieds. Puis ce fut la fin de la série de salsa. Le groupe rejoua de la cumbia et Marina me fit signe qu'elle était fatiguée. Nous sommes allés nous asseoir sur deux chaises qui venaient de se libérer à côté de la piste. Nous étions en nage.
De la salsa à 3300 mètres d'altitude, c'est trop, je n'en peux plus Bornu.
Tu veux quelque chose à boire, Marina.
Juste un verre d'eau. Je crois que j'ai surestimé mes forces.
Attends, je vais te chercher quelque chose.
Je lui ramenai du bar une bouteille d'eau et dès qu'elle l’eut bu, elle me dit qu'elle voulait partir et me demanda si cela ne me gênait pas de l'accompagner jusqu'à l’hôtel. Je lui répondis, bien sûr Marina, je  t'accompagne.
Une fois dehors, tout bascula. Quelqu'un hurla dans mon dos, Bornu !!
Je me retournai vers cette voix. Qui était cette fille qui hurlait mon nom dans la nuit et qui ouvrait grand ses bras. Sa tête ne m'était pas inconnue, j'avais son nom sur le bout de la langue, mais j'étais incapable de le retrouver.
Je suis sûr qu'une seconde de plus et le nom me serait revenu ainsi que le lieu de notre dernière rencontre.
C'est moi, dit-elle, avant de se jeter dans mes bras, la fille du président.
Bien sûr ,Cali, début septembre, la fille du président.  
Elle resta longtemps suspendue à mon cou à me faire une bise. Enfin, elle se décrocha.
Je croyais que tu étais rentrée pour faire ta deuxième année de prépa à Henry IV.
En effet, je suis rentrée à Paris, mais j'ai juste réuni mes petites économies et j'ai repris un vol pour Lima. J'ai pris une année sabbatique.
J'ai présenté Marina à la fille du président qui se sont saluées dans une parfaite neutralité. Il y avait aussi une jeune Chilienne et un Argentin avec qui elle faisait la route depuis une quinzaine de jour.
Je n'ai pas discuté longtemps, Marina me tirait la manche.
Vous partez déjà demanda la fille du président ? On allait au Lukuku, vous ne voulez pas venir avec nous ?
On en vient, dit Marina, moi, je rentre mais Bornu, si tu veux rester avec tes amis,  je peux rentrer seule.
Je te raccompagne Marina, mais il est encore tôt. Oui, je vous retrouve au Lukuku dans une demi-heure, ça vous va ?
Parfait, je t'attends. Incroyable. Jamais j'aurais cru te revoir en Amérique du Sud.
Tu as raison, moi non plus. À plus alors.
Tu reviens, c'est sûr ?
Oui oui.
Pendant tout le trajet jusqu'au quartier de San Blas, Marina ne desserra pas les dents. C'est comme ça quand je suis fatiguée, me donna-t-elle comme seule raison. J'avais du mal à la croire. Une fois à l’hôtel, elle ne me remercia pas de l'avoir accompagnée, ne dit pas un mot, ne se retourna pas et s'enferma dans notre dortoir. Aussitôt, je ne savais trop pourquoi - ou le savais trop bien- sans perdre une seconde, je me précipitais au Lukuku.
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… Je lui demandai, en indiquant les murs, de qui c'était tout ça, et la serveuse me répondit de tous les grands plasticiens et peintres péruviens. Il y avaient des œuvres partout dans ce bar. C'était un plaisir de boire une bière et un whisky en écoutant ce groupe colombien tout en regardant des tableaux, des mobiles et des statues d'artistes tous plus fous les uns que les autres. J'ai pris pleins de photos que je ne pourrai hélas envoyer sur mon blog. Une fois de plus, le bouton d'ouverture de mon appareil s'est cassé. Les photos de ces œuvres sont restées dedans et je ne compte pas le réparer. Je vais faire comme tout le monde. Je vais m'acheter un smartphone neuf, mon premier.   Je suis allé aux toilettes et je n'ai pas arrêté de regarder un graffiti pendant que je pissais. Il était écrit Existence is resistance. Ça m'allait comme un gant cette phrase, je m'en suis pissé sur les pieds. C'était sans doute une phrase contre le génocide des Mapuches au Chili, des Tzotzils au Mexique, ou des Aymaras au Pérou et en Bolivie. Les massacres d'Indiens avaient été systématiques depuis des siècles et, d'une manière ou d'une autre, ils continuaient. Exister, c'était déjà résister face à ces empires occidentaux qui prenaient possession autant des terres que des âmes des hommes et des femmes  respectueux de la pachamama, la terre-mère. Et en même temps, résister au vol de la terre, au vol des âmes, c'était l'unique façon qu'il nous restait, Indiens ou pas, pour rendre nos existences soutenables. J'ai même pissé sur mon pantalon. J'avais pensé exactement de cette façon, dès le premier jour où j'étais allé travailler dans une usine pendant des vacances. J'avais alors à peine 17 ans et depuis - même si trop souvent je l'avais oublié - c'était la philosophie qui s'appliquait à ma vie. Résister à ce qui détruit, à ce qui exploite, à ce qui manipule. Je boutonnais les boutons de ma braguette, j'avais la bouche grande ouverte, je manquais d'air. Qu'est-ce-que je foutais ici, à Cusco, alors que ça pétait de partout en France ?
Vu des médias du Pérou, les gilets jaunes mettaient le pays à feu et à sang. C'était une nouvelle révolution. N'avais-je pas, depuis mes 17 ans, vécu pour cela, enfin voir et participer à la Révolution ?  Et pendant ce temps-là, où est-ce que j'étais ? Dans les  toilettes d'un bar, à 3300 mètres d'altitude, à philosopher sur la résistance des peuples. Philosophie de pissotière, Bornu, ne vois-tu pas que tu n'es qu'un simple touriste perdu dans le grand manège désenchanté du voyage ? Je me suis lavé les mains tout en jetant toujours des coups d’œil vers la pissotière et ce graffiti. Et la fille du président? Ça faisait une demi heure que je buvais et elle n'était pas au Lukuku. Je suis retourné au comptoir. J'aurais pu y passer des heures, je crois que je pourrais boire pendant un siècle dans ce type de bar, sans m'ennuyer une seule seconde. Je commençais à être ivre car j'avais bu deux whisky et deux bières en l'attendant. Je planais. L'altitude me faisait aussi de l'effet, j'étais saoul plus rapidement. Enfin, j'ai vu sa tête à l'entrée, on aurait dit une chouette, elle la tournait dans tous les sens avec des mouvements saccadés. Elle avaient les yeux ronds comme des billes. Ses dents étaient éclatantes de blancheur, je crois qu'elle riait quand elle m'a vu. Elle s'est mise à courir jusqu'au bar et elle s'est jetée dans mes bras.
Pardon, pardon, pardon, répétait-elle, j'ai raccompagné mes amis à notre hôtel. Je suis revenue aussi vite que possible, mais je me suis perdue. Tu ne m'en veux pas?
Non. J'avais  juste peur de ne plus te revoir.
Moi aussi, très peur.
Puis, soudain, elle s'est écartée de moi, reprenant une distance plus respectable. On s'était vus une heure dans toute notre vie et,  la sentir si près de moi me mettait mal à l'aise. Je me rendais compte que j'étais sous son emprise. En restant trop très de moi, elle me supprimait toute volonté. J'ai rien trouvé de mieux à dire que, qu'est-ce-que tu veux ?
Comme toi .
Bière et whisky alors.
D'accord.
Pour avoir plus de contenance, j'ai sorti mon téléphone et je lui ai dit excuse-moi je vais prendre quelques photos. C'est super ces œuvres sur les murs. Elles ont été faites par des artistes péruviens. Ça te plaît ?
Oui, elle a dit, sans même jeter un regard sur ces murs.
C'est à ce moment-là que j'ai fait plein de photos pendant un bon quart d'heure. Je sais que c'était stupide mais cela m'évitait d'être trop proche d'elle et je pouvais ainsi réfléchir. Je l'ai déjà dit que je n'aimais pas les filles poilues. En plus, je ne comptais même plus les décennies qui nous séparaient, c'était trop vertigineux. Je m'interdisais toute pensée érotique, ce n'était tout simplement pas possible, alors je cliquais. J'enchaînais les photos. Pendant ce temps, la fille du président était au bar avec son whisky et sa bière et elle me suivait des yeux. Je crois que pas un instant elle ne me quitta. Cela me donnait le vertige. Il a bien fallu que je revienne et que tout près d'elle, je sente sa peau, ses poils. J'avais l'impression d'être un dieu. Je ne me rappelais pas une fille me regarder avec tant d'admiration, je n'en revenais pas, je ne savais pas quoi faire. Alors j'ai souri bêtement et j'ai applaudi aussi fort que possible.  C'était le dernier morceau du groupe colombien. Il avait mis une ambiance d'enfer et j'ai repensé au cul superbe de Marina. Ce n'était pas mieux. Marina ou la fille du président, bonnet blanc, blanc bonnet. Des filles faites pour aimer et pour être aimées par des hommes de leur âge. Moi je n'étais plus dans le coup !
À quoi tu penses elle m'a demandé ? Tu as l'air loin.
Je pensais à toi. Non ! Je pensais à rien je veux dire.
Tu veux dire que je suis rien, elle a rit. J'espère que ce n'est pas ça que tu veux dire.
Non. Excuse moi. Je dis n'importe quoi. Je pensais que c'est incroyable qu'on se retrouve. Pourtant le monde est grand, tu ne trouves pas ?
Qui était cet imbécile qui parlait à ma place ? J'avais l'air bête, cela ne devait pas être moi, mais un autre, celui que je connais que trop bien, ce type qui avait juste un cœur d’artichaut sous lequel était placé une bite. Si c'était lui qui prenait ma place, j'étais fichu.
Oui, le monde est grand mais on s'est retrouvés Bornu, c'est le plus important, non ?
Non.  Bien sûr, oui, c'est le plus important ! J'aime beaucoup ce tableau-là. Et toi ? Je le lui montrais du doigt.
Elle ne se donna même pas la peine de bouger la tête.
Oui, superbe. Tu sais pourquoi je suis revenue en Amérique du Sud.
Je suppose pour heu... moi. Non ! Je ne sais pas. Pourquoi ?
J'étais pas fier de moi. J'avais quand-même suffisamment d'expérience pour assurer devant une gamine. Je n'en revenais pas à quel point j'étais faible. J'avais donc rien appris des filles pendant toute ma vie ? Quel nul j'étais.
Elle devint très sérieuse et elle dit, non, je ne suis pas venu QUE pour toi, et elle insista sur le que. Je suis revenue parce que tu m'as dit à Cali... Tu te rappelles de notre conversation ?
Oui, je crois. Je t'ai dit que tu avais le choix.
Pas exactement, Bornu. Tu m'as dit que tous les choix m'étaient encore possible. Tous, Bornu. Tu comprends ce que cela veut dire?
Oui et non. Mais elle n'a pas écouté ma réponse et elle a dit, je suis revenue parce  que ...
Quoi, j'ai demandé ?
J'avais mal entendu car, à ce moment-là, le deuxième groupe de la soirée montait sur scène et les gens applaudissaient à tout rompre. Je n'aurais jamais dû lui poser cette question car je savais ce qu'elle m'avait dit. Je crois que je le savais depuis qu'elle m'avait lancé, à Cali, dans le taxi, pour te rappeler de moi, tu n'as qu'à m'appeler la fille du président.
Elle a hurlé J'AI ENVIE DE TOI, T'AS COMPRIS.
La honte !
Au bar, cinq ou six personnes nous regardaient. J'espérais qu'aucun ne parle français. J'avais envie de leur dire, non, ce n'est pas de moi qu'elle parle cette fille. Vous m'avez vu ? Ce n'est pas possible. Je pourrais être son...
Merde, elle m'avait sauté au cou et elle m'embrassait à pleine bouche.
J'ai pensé, ce n'est pas comme ça qu'on embrasse son grand-père. Et bien si, c'est comme ça à notre époque, mais je n'étais pas son grand-père. Ça va pas ! J'étais au pire l'autre, le cœur d’artichaut avec en dessous  ce que vous savez. D'ailleurs, il n'allait pas résister longtemps celui-là ! Vous pouvez me croire. J'ai ouvert grand ma bouche et sa langue s'est enroulée autour de ma langue. Quel goût  délicieux, pensait le cœur d’artichaut. Je n'étais pas loin de penser comme lui. Il fallait que je reprenne le dessus. Heureusement, je me suis ressaisis et, très doucement, mais avec toutes mes forces, je l'ai repoussée aussi tendrement et fermement que je le pouvais.
Elle m'a regardé et elle a juste dit, on dirait un curé. Puis elle s'est détachée de moi, a avalé cul-sec son verre de whisky et s'est précipitée sur la piste de danse.
Je n'étais même pas un curé défroqué de la Révolution Française ou un de ces justes théologiens de la Libération qui avait combattu au côté des pauvres dans les années 70 dans toute l’Amérique Latine. Je n'étais qu'un curé. Un vieux moraliste qui blessait une jeune fille en fleur. Quel con je faisais. Mais, tout bien réfléchi, est-ce-que j'avais vraiment le choix, moi ??? C'était soit le pervers, soit le curé. Qu'est-ce-que je pouvais choisir d'autre ? Dans ce jeu-là, il n'y a pas de joker. Et une petite voix a ajouté, il n'y a peut-être pas non plus de pervers. Il ne reste donc, dans ton jeu, que curé ou pas curé, à toi de choisir ?
Je me suis demandé si cette petite voix, ce n'était pas encore  le cœur d’artichaut ?
La fille du président se déhanchait, faisait des mouvements du bassin très lascifs. Elle n'avait pas la prestance de Marina et elle était loin d'être aussi belle et aussi bonne danseuse. Elle était une tête de gamine avec un corps plein de poil, beurk. Je me répétais, pas question que je couche avec une poilue. Ça marchait pas. Loin de là, je bandais. Je peux même dire que je bandais à mort. J'avais fait un effort titanesque pour la repousser. C'était un exploit que personne n'avait perçu, mais c'était un exploit quand-même, curé ou pas curé, bravo Bornu ! Il fallait que je me remonte le moral. Il n'y avait personne pour m'aider. C'était la première fois que je me retrouvais dans cette situation. Qu'est-ce que vous auriez fait, vous, à ma place ?
Bien sûr, il n'y a eu de réponse. Il a bien fallu que je me débrouille tout seul. Et tout compte fait, je crois que je m'en suis pas si mal sorti.
Bien qu'un peu spéciale, ce fut une très belle nuit de pattes en l'air.
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Plaza de Armas, Cusco
On s'était réconciliés autour d'un autre whisky. Je m'étais excusé. Je lui avais dit que je n'étais pas un curé. Il me fallait simplement un peu de temps, tu comprends. Et je lui avais fait un petit bisou sur la bouche. Jusque là, elle avait le visage fermé mais dès que je l'avais embrassée, elle s'était illuminée. Ses yeux de billes devinrent comme les plus belles des agates et j'avais envie de jouer avec ses agates. J'adorais les billes quand j'étais gamin. Les siennes me faisaient craquer. "Je te donne  mon paquet contre tes deux billes. Tu veux?"
"Oui".
Je suis sûr qu'elle aurait dit oui. Mais je ne lui ai pas demandé.
Après l'avoir embrassée, elle m'a pris la main et elle m'a dit, allez viens Bornu, on s'en va.
Je n'étais certes pas un curé, mais je n' étais pas non plus un être dépourvu de moralité. Est-ce qu'on pouvait en dire autant de la fille du président ? Parfois j'en ai douté.
Nous marchions à nouveau dans la direction de la Plaza de Armas. Ce n'était plus Marina à mon bras mais une autre femme. Je devrais dire une autre fille, une fille pleine d'énergie, de désirs, d'espérance. Elle était un phénomène nerveux complexe tourné vers le sexe et cette ville est un paradis pour les êtres sexués, les amoureux ou les violeurs. Il y a des passages un peu partout. Ceux-ci donnent sur des cours dans lesquelles vous avez des magasins de souvenirs, des restaurants populaires, des hôtels bon marché et surtout des stands de vêtements incas. La nuit, tout est fermé, sauf l'entrée des passages. À peine avions-nous fait une centaine de mètres à l'extérieur du Lukuku qu'elle me poussa sous une porte cochère. Elle était suspendue à mon cou et, en même temps, elle me dirigeait au plus profond d'un passage. Nous sommes arrivés dans une cour et, comme il n'y avait pas de coin discret, nous avons fait demi-tour pour rester dans l'ombre de ce passage. Elle m'embrassa avec fureur. J'ai envie de toi disait-elle, et je répétais moi aussi. Puis je l'ai vue regarder entre mes jambes et elle a commencé à se baisser. Je lui ai pris les deux mains et j'ai dit, ce n'est pas la peine que tu fasses ça. Elle m'a regardé. Elle était furieuse, et elle a répondu, si, en dégageant d'un coup ses mains, puis elle tapa sur les miennes.
Si et si, répéta-t-elle avant de plonger sur ma braguette. Elle avait fait ce geste si rapidement que je m'en suis rendu compte qu'une fois avoir ressenti le froid sur mes fesses. J'avais mon jeans tombé sur mes genoux et elle me mordillait mon machin.  Vous pouvez imaginer. Le cœur d’artichaut était en fête et ma bite en feu.  Elle ne m'a pas sucé très longtemps. Dès qu'elle a commencé à me caresser les couilles, j'avais perdu toute forme de contrôle. J'ai juste cru voir une silhouette à l'autre bout du passage, mais je ne m en suis pas préoccupé plus que ça. Ça montait en moi. Je me suis abandonné. J'ai entendu un bruit mat de quelque chose qui tombait sur le sol et c'est arrivé en même temps.
J'ai tout lâché, mon dieu, la fille du présidEEEEENNNNT. Une explosion de sperme en moins de 3 minutes chrono, AAAaaah, je faisais. Mais déjà elle était debout, elle m'avait remonté le pantalon et boutonner ma braguette.
T'as aimé, elle a demandé presque aussitôt?
J'ai répondu en imitant mon râle Aaaah.
Tu as bien dégorgé le poireau, elle a dit en riant, j'en ai partout sur le visage.
Tu ne peux pas être un peu plus romantique, je lui ai demandé ?
Surtout pas, elle a fait, en me mettant la main entre mes jambes. J'ai aussi pris une année sabbatique avec le parler correct de mon école de prépa.
Nous avons commencé à marcher dans la rue quand je me suis rendu compte que le bruit mat que j'avais entendu était celui de ma canne tombant sur le sol au moment de jouir.
Mince, j'ai oublié ma canne, j'ai dit en me retournant et en me précipitant vers le passage.
J'en ai pas encore parlé parce que je n'ai pas encore eu le temps de m'y habituer. J'avais des douleurs dans le dos depuis plusieurs mois. J'avais été voir des médecins, des ostéos et des chiropraticiens, rien n'y avait fait. À Cusco, j'avais été faire des massages. C'était très bon mais, 5 minutes après être sorti de la séance, je boitais à nouveau. La masseuse m'avait dit qu'elle ne pouvait rien faire de mieux pour moi. La solution était d'acheter une canne. Cela atténuerait beaucoup les douleurs. J'avais jamais imaginé marcher un jour avec une canne, mais, en effet, depuis 3 jours que je marchais avec, j'avais quasiment plus de douleurs et je retrouvais la liberté de me balader dans la ville. Le problème, c'est qu'on ne me regardait plus du tout de la même façon. Par exemple, hier, dans la queue d'un cinéma, un gardien est venu me chercher et m'a conduit directement au guichet. J'étais devenu prioritaire et j'avais pris vingt ans supplémentaires du jour au lendemain.
Elle était posée à l'endroit où la fille du président m'avait fait une gâterie. Je l'ai prise et je m'en suis retourné sans me presser, pour mieux apprécier le moment présent et le plaisir qu'elle m'avait donné.
Quand je suis arrivé à son niveau, elle a dit, alors Pépé on se fait tailler une p'tite pipe par une jeune femme et on en perd sa canne.
Je l'ai regardée avec des yeux de fou. Je crois que je l'aurais tuée.
Elle a mis sa main devant sa bouche, excuse-moi, pardon Bornu, j'aurai pas dû.
Jamais, j'ai dit furieux, jamais plus tu m'appelles Pépé.
D'accord d'accord.
Et puis d'abord, essuie-toi la bouche, tu as encore du sperme séché sur le coin des lèvres.
Elle passa sa langue à la commissure des lèvres, Hum, c'est bon.  De ses yeux de billes, elle a sourit. Je fais des réserves de sperme pour les périodes de vaches maigres.
Je devais avoir le regard toujours aussi sévère.
Je ne suis pas inquiet pour toi. Avant que tu sois en pénurie de sperme, il faudra couper les couilles à tous les mecs à au moins 30 km autour de toi.
C'est pas gentil ça, Bornu.
Non, j'ai répondu, je ne suis pas gentil et tu l'as bien cherché.
Je t'adore quand-même, tu sais. Ça m'a donné soif tout ça. On va se boire une autre bière ?
Je l'ai embrassée.
D'accord, après on ira à mon hôtel, si tu veux?
Si je veux ? Claro que si, je veux, dit-elle en enroulant ses bras autour de mon cou.
Vincent était toujours sur la Plaza de Armas.
Je lui présentais la fille du président.
Tiens, me dit-il, ton amie a beaucoup changé depuis la dernière fois que je l'ai vue.
Ce n'est pas drôle Vincent. Marina était fatiguée. Elle est rentrée se coucher. Tu as toujours des invits pour ton bar de nuit ?
Oui, bien sûr. Je vous accompagne si vous voulez, c'est dans une petite rue derrière la place. Pas facile à trouver.
OK, emmène-nous.
Vincent et la fille du président avait le même âge et tous les deux étaient sympas. Ils avaient beaucoup de points en commun, le goût du voyage, l'indépendance et la curiosité d'esprit. Une sensibilité à l’empathie. Normalement, le courant aurait dû passer et pourtant, ils étaient indifférents l'un envers l'autre. L'amitié ne se décrète pas parce que nous avons des idées en commun, ou des passions identiques. Il faut parfois plus ou parfois moins. L'amitié est ce qu'on appelle un feeling, une alchimie des sentiments. Et ce feeling est quelque chose qui ne peut se donner que par de la chimie, de l'énergie, du mouvement et donc du mystère qui circule entre deux personnes. C'est quelque chose qui passe ou qui passe pas, impossible à définir. La seule chose dont j'étais sûr, c'est qu'entre la fille du président et Vincent, cela ne passait pas. Et pourtant, avec tous les deux, je m'entendais bien.
Vincent nous laissa à l'entrée du bar avec deux cartons d'invitations pour deux cocktails.
Merci Vincent. Dis-moi, avant que tu retournes au boulot, derrière le dortoir où tu crèches, il y a bien une chambre ?
Oui, bien sûr. Je vois où tu veux en venir, dit-il en faisant un clin d’œil à la fille du président, qui resta de marbre. La chambre est libre, si c'est ça que tu veux savoir. Le type qui était dedans est parti faire le treck de 4 jours au Machu Pichu. Il ne rentre que demain soir. Cela ne devrait pas poser de problème.  De toute façon, il n'y a pas de gardien de nuit à l’hôtel. Alors tu fais comme tu veux.
Super, j'ai dit.
N'est-ce pas, j'ai fait en me tournant vers la fille du président.
Ouais, elle a dit, le visage fermé.
Mais dès que Vincent fut parti, elle me sauta dans les bras, super ! On a une chambre pour nous deux. Tu es génial Bornu.
Faut pas exagérer.
Elle était encore à mon cou dans ce bar. D'une main, je lui enlaçais la taille et de l'autre je tenais ma canne. Malgré toutes les lumières tamisées d'un bar de nuit, je devais faire un peu plus que son âge. Bien sûr, je n'étais pas son grand-père.
J'avais envie de dire à tous ces regards de répréhension qui, d'un coup, se sont tournés vers nous quand nous sommes rentrés dans ce bar, et oui, la fille du président vient de me tailler une petite pipe. On se boit un cocktail gratis et ensuite on va se faire une grosse partie de pattes en l'air, bande de bouffons et de backpackers névrosés ! Il y a quelqu'un que ça dérange ????
On m'a tapé sur l'épaule, une bonne pression, je me suis retourné et j'ai levé la tête la-haut. C'était Fausto, l'armoire à glace chilienne. J'espérais qu'il n'avait pas lu dans mes pensées.
Salut, dit-il. C'est ta fiancée, demanda-t-il en espagnol
Oui,
C'est pas moi qui ai répondu mais la fille du président.
Tu me trouves peut-être trop vieille pour Bornu ?
Fausto rigola.
En effet, peut-être un peu trop vieille. Mais comme tu es mignonne, ça le fait bien vous deux. Vous prenez un verre avec moi ?
Je les ai présentés et elle a dit, tu es trop chou Fausto. Dis-moi, tu viens d'où au Chili ?
Fausto le lui dit et elle fit, j'y serai dans une semaine. Génial, t'aurais pas des adresses pour moi et mes amis ?
Si ma mignonne.
En quelques instants, elle s'était mise Fausto dans la poche. En fait, comme c'est souvent le cas pour des types comme Fausto à la tête que la nature n'a pas trop gâtée  et au corps de géant, il n’était en réalité qu'un gros nounours très doux et infiniment gentil, avec une voix de timide.
Le bar était plein et, normalement, d'après ce qu'avait dit Vincent, les proprios vénézuéliens refusaient les jeunes Péruviens dans leur bar sous prétexte qu'ils ne dépensaient pas d'argent. Il n'y avait donc quasiment que des occidentaux et, peut-être parce qu'il n'était plus très jeune, il y avait un Péruvien dans le fond de la salle. Il était assis dans une alcôve avec la Française de notre hôtel, celle qui n'avait pas quitté ses bras depuis 2 mois. Ce type avait à peu près trente ans et était magnifique. Il avait un corps d'athlète, cela se voyait, car il était en débardeur. Son  visage était sans ride et,  dans ses yeux d'un noir sans limite, on aurait pu s'y voir comme dans un miroir, dit-on habituellement. Il portait un anneau d'or à chacune de ses oreilles et sa longue chevelure noire qui lui tombait sur les épaules lui donnait un air de seigneur. De loin, c'était le plus beau mec de la soirée. En plus, il avait l'air cool. On s'était dit bonjour plusieurs fois à l’Hostel Lucky. Je leur fis un signe et ils me répondirent tous les deux en levant haut la main et en souriant. Ils avaient l'air heureux. La porte d'entrée s'est ouverte et un type pénétra dans le bar, il ne voyait que d'un œil. On s'était donné le mot ou pas ? Ou plutôt, merci Vincent pour les invitations. Il devait les distribuer à l’hôtel. C'était notre punk borgne. Il vint directement à notre table.  Son chien n'était pas avec lui. La fille du président resta lové dans le creux de mon épaule et je n'étais plus un vieux mais un jeune coq qui vient d'avoir sa première poussée d'hormones. Fallait pas qu'on s'approche trop près d'elle sinon j'allais jouer de la canne.
Le punk était saoul et voulut nous payer une tournée mais nous avions déjà deux verres d'avance. Quand elle le vit, elle se redressa. Cool ton hôtel, dit-elle, et cool les gens qui habitent dedans, et toi, tu es le plus cool de l’hôtel, et elle avala la moitié de son gin tonic. Mon Dieu, dans quel état nous allions finir. J'ai bu mon propre gin tonic et, sur notre table, j'en avais un autre offert par Fausto. Le punk borgne sortit un joint et l'alluma. Personne ne dit rien. Le punk, j'appris le lendemain par Vincent, était un anglais de 45 ans qui vivait au Pérou depuis une dizaine d’années. Il parlait parfaitement l'espagnol et avait le teint mat. Jamais on aurait pensé à un anglais. Il était de père diplomate anglais et de mère équatorienne. Sa famille avait beaucoup d'argent, disait-on à l'hôtel, mais il mettait un point d'honneur à vivre uniquement de petits boulots de traducteur et, comme on le sait déjà, il vivait aussi de la manche avec son chien. Le couple franco-péruvien arriva à notre table et le joint tourna. J'ai embrassé la fille du président dans le cou et je lui ai dit, il faut qu'on y aille mollo sur les drogues et les alcools. À l’hôtel, je voudrais pas m'endormir sur toi.
Elle s'est instantanément tournée vers moi.
Il n'en est pas question Bornu, sinon, demain tu n'as plus rien entre les jambes.
Non, dit-elle sèchement quand le joint arriva à son niveau. On va rentrer tous les deux. Et sans me demander mon avis, elle se leva et prit sa veste. Allez Bornu, prends ta canne, on y va.
Je me suis mis à rire, là aussi pour me donner une contenance. Mais, en fait, ce petit bout de femme tout juste sorti de l'enfance aurait pu me mener par le bout du nez. Je crois que le cœur d’artichaut n'y aurait vu que du feu.
Fausto, le punk et le couple franco péruvien nous saluèrent avec des sourires pleins de sous-entendus. À tout à l'heure, dirent-ils, et là, ils se sont carrément marrés.
Nous avons retrouvé la rue et, encore une fois, la Plaza de Armas et la statut du grand chef inca qui semblait défier la montagne, les étoiles, la nuit et même l’éternité, comme nous, et comme Vincent, qui continuait son boulot de rabatteur.
À plus les amis, je rentre dans une heure, dit-il quand il nous vit traverser la place.
Salut le Versaillais, j'ai fait, et encore merci.
La fille du président, au lieu de son joli sourire, lui fit une grimace.
Je ne sais pas ce que tu lui trouves, Bornu? Il est d'une grande banalité ce type. Et puis c'est un fils de bourges, ça se voit.
Oui, tu as raison, c'est un fils de bourges. Il est en train de larguer les amarres avec sa famille. Ce n'est pas rien, tu sais.  Et puis moi, je l'aime bien.
Ouais, fit-elle, boudeuse. Moi, je le sens pas ce Vincent. C'est pas comme toi.
On se tenait la main en passant devant la cathédrale et elle me la lâcha et partit en sautillant, puis elle revint tourner autour de moi.
Je peux, demanda-t-elle, en avançant sa main grande ouverte ?
Oui, j'ai dit, et j'ouvris grand ma main qu'elle s'empressa de saisir, tout en me tendant ses lèvres. Nous sommes remontés jusqu'à l'église San Blas, puis nous avons pris la ruelle qui grimpait jusqu'à notre hôtel. Je tirais un peu la patte, mais la canne me faisait du bien. L'alcool aidant, je ne sentais qu'une petite gêne dans le dos et bien sûr la fille du président occupait toutes mes pensées, il n'y avait plus de place pour les petits bobos. Elle a mis sa main dans mon slip juste au moment où on arrivait devant l'église.
Mais tu bandes mon salaud, dit-elle.
Je vois, en effet, tu as pris aussi une année sabbatique avec le romantisme, je répondis moqueur. Enlève-moi ta main de ma culotte, petite fille mal élevée.
Pas question, fit l'ingénue, je l'ai en main, je ne la lâche plus.
Si je me rappelle bien, elle a tenu parole. Quand nous sommes rentrés dans l’hôtel, elle avait toujours sa main dans ma culotte et personne n'aurait pu la lui retirer. Surtout pas moi. Si dehors il faisait deux ou trois degrés, à l’intérieur, dans la pièce principale ouverte à tout vent, il ne faisait pas plus de 5 degrés. Le couple brésilien dont on se souvient qu'il faisait d'horribles bijoux que personne n'achetait, dormait sur une des banquettes de cette pièce. L'homme chuintait plus qu'il ne ronflait. Sur lui enlacée, sa femme dormait en silence et, au dessus encore, il y avait un tas de couvertures. Quand nous sommes rentrés, malgré la lumière, ils ne se réveillèrent pas. Mon dortoir et celui de Marina donnait sur cette pièce, mais à l'opposé de l'entrée. Les artesanos argentins dormaient à l'étage. Quant au Belge, l'Espagnol et Vincent, qui travaillaient dans la même association, ils partageaient le dortoir à gauche de l'entrée. Il fallait passer par ce dortoir pour atteindre la chambre.
J'ai envie de faire pipi elle a dit, prime. Où c'est ?
Je lui montrais du doigt.
Elle enleva la main de mon slip et se précipita aux toilettes. J'entendis le sifflement aigu de son pipi pendant longtemps. J'ai eu envie d'aller voir dans mon dortoir comment allait Marina. Mais je me suis dit que c'était pas une bonne idée. Elle ne devait pas être tout à fait d'accord avec ce que je faisais. Et puis j'avais ma queue qui commençait à me faire mal. Je bandais et j'avais envie de pisser en même temps. Ça me piquait. Il était temps d'aller vidanger tout ça. Elle est sortie des toilettes.
Puta tu madre,  chevere. (Putain de ta mère, c'est super bon)
C'est pas plus romantique en espagnol qu'en français, je lui ai fait remarqué, et je suis allé pisser à mon tour.
Sans faire de bruit, nous avons traversé le dortoir avec une lampe de poche et nous avons enfin atterri sur le lit de notre chambre. Il faisait sans doute un peu plus chaud que dans la pièce principale entre 8 et 10 degrés maxi. Comme des affamés, nous nous nous sommes déshabillés en jetant nos affaires au sol. Le froid n'existait plus.
Elle avait du poil partout la fille du président. Sa chatte en était recouverte jusqu'à en dessous du nombril. Elle ne devait pas s'être rasée sur les pattes depuis la première fois où je l'avais vue à Cali, en septembre, car ses mollets étaient recouverts d'un duvet noir et épais et je ne voyais même plus sa peau. Quant à ses aisselles, dessous, cela était dense, épais, humide, avec une impression de grouillement, et, pour couronner le tout, il s'en dégageait une odeur très forte. Théoriquement, comme je l'ai déjà dit au début de cette histoire, j'étais sous l'emprise de la dictature de l'épilation  intégrale. Je n'aimais donc pas les filles poilues. Pour couper court à ce dictat de la beauté féminine, j'ai plongé directement sous ses aisselles. Je me suis mis à les respirer à fond et, à ma grande surprise, ce fut un grand shoot. Déjà je bandais, mais mon érection, maintenant, n'était plus seulement dans mon sexe, elle venait du corps entier et mon cœur s'est mis à boxer comme un fou dans ma poitrine. Cette subite montée d’adrénaline m'a rappelé l'effet d'un sniff de poppers. Chavirant. Incontrôlable. On pouvait devenir accro de ce truc-là !
Arrête Bornu, tu me chatouilles, elle a dit.
J'ai alors plongé entre ses jambes. J'avais soif, j'avais faim d'elle. En bas, elle sentait pareil que sous les bras. Mon Dieu, il devait battre à deux cents à la minute, le vieux !  Je me suis demandé comment mon cœur faisait pour résister à toute cette pression. Je crois que j'avais jamais vu une fille avec autant de poils sur la chatte et je la bouffais. Carrément. J'en avais partout. Dans le nez, dans la bouche, dans les oreilles et dans les yeux. À force de bouffer de la chatte je devenais à mon tour une chatte et du poil aussi et, autre surprise, liée à la première, maintenant j'aimais le poil. Le sien.
J'étais excité, à fleur de peau. Cette fille était à la fois une ecstasy, une super ligne de coke et une amphète d'une autre planète. J'étais en train de me défoncer à la fille du président et j'aurais continué encore longtemps ainsi, si je n'étais pas entre ses jambes   et qu'elle m'avait dit non, par derrière. Baise-moi par derrière. Je l'ai embrassée très fort et en même temps avec délicatesse, en tout cas c'est ce que je pensais, je l'ai retournée et j'ai relevé son cul le plus haut possible  pour qu'elle cambre bien son dos.  J'ai pénétré en elle comme si nous avions déjà fait l'amour ainsi mille fois. C'était une baise tout ce qu il y a de plus simple et pourtant de très intense.  
J'avais à peine donné quelques coups de boutoir quand j'ai ressenti quelque chose d'un peu frais et de furtif dans les environs de mon anus.
Elle disait, allez, vas-y Bornu, prends-moi plus fort. Mais cette fraîcheur s'est transformée en un frisson déraisonnablement inconnu. J'ai alors tordu au maximum mon cou sur ma droite et j'ai vu, à un bout de mon champ de vision, une queue qui frétillait. À l'autre bout, il y avait une paire de fesses, les miennes, et au milieu, une gueule de pitbull qui les reniflait.
Lula, j'ai hurlé en lui balançant ma main dans le museau.
Je lui ai fait peur. Il a fait un bon en arrière et a sauté du lit. Je me suis vite retiré de la fille du président.
Quoi, elle a fait. Viens en moi Bornu et laisse l'ancien président en prison, même s'il le mérite pas*.
Mais non, pas ce Lula-là, l'autre, j'ai crié. Le pitbull du punk. Le con,  pour picoler tranquille, il a enfermé son chien dans cette chambre.
Enfin elle comprit et se retourna d'un coup.
L'asthmatique qui avait confondu mon très cher et tendre trou du cul avec un flacon de Ventoline s'est mis à aboyer. S'il y a bien une bête que je déteste entre toutes, c'est le pitbull en colère. Surtout quand vous êtes à poil et que sa mâchoire super puissante est à quelques centimètres de votre paire de couilles. Vous ne faites plus votre fier à bras, je peux vous l'assurer.
Ah le joli chien, elle a dit.
Mais Lula, qui s'était positionné sur nos vêtements jetés au sol, aboya à la mort, et je ne le trouvais vraiment pas joli.
Je me suis mis debout sur le lit. La fille du président s'est mise à côté de moi.
Impossible de calmer la bête.
La porte s'est ouverte et la belge et l'espagnol sont rentrés les premiers, les bras ballants, bouche bée, sans même prêter attention à Lula. Deux statuts de sel devant Sodome et Gomorrhe. Rien à en tirer.
Dans tout l’hôtel, j'ai entendu  des bruits de pas précipités.
Marina est arrivée juste après. Elle a regardé le pitbull puis lentement avec une froideur chirurgicale et sans aucune gène, elle a examiné mon entrejambe et celui  de la fille du président. J'avais envie de lui demander, alors docteur, c'est grave ou pas ? Mais vu la grimace qu'elle a faite ensuite, ce n'était pas la peine de faire des examens supplémentaires. Marina a relevé le menton, elle a fait  un demi tour réglementaire et d'un pas décidé, elle est sortie de la chambre. J'ai juste eu le temps de remarquer quelle portait ses jolis chaussons avec des pompons oranges.
Puis ce fut le tour de deux argentins de venir aux nouvelles.  les imbéciles, ils se sont marrés, Ils ont même pas tenter de calmer Lula, puis ils sont partis dans la cuisine, se boire une bière en se tapant sur les cuisses. Tout l’hôtel y est passé. Lula était  toujours aussi furieux  et nous deux, nous étions toujours à poil debout sur le lit. Heureusement le punk est arrivé  en même temps que  Vincent le couple franco péruvien et Fausto. Le seul qui fut attentif à la fille du président fut Fausto. Dès qu'il rentra dans la chambre avec les autres, il enleva sa grosse veste de bûcheron et la lui jeta. Vincent, lui, se tenait le menton dans la main. On avait l'impression qu'il s'interrogeait. Tient une situation que je ne connais pas encore. Un pitbull de punk en colère et un couple nu debout sur un lit. L'une à mon age et quel poil ! et l'autre c'est quand-même un vieux avec ses couilles qui pendent mollement. Je ne crois pas je verrais cela souvent dans ma vie. Géniale ! Le couple franco-péruvien était très sérieux mais je les sentais solidaires . Cela aurait pu leur arriver. le punk gueulait sur son chien mais  sans parvenir à le calmer. Il a fallut que Fausto l'attrape par la peau du cou et qu'il lui écrase le horrible gueule sur le sol, ou plus exactement sur mon pantalon et le soutien-gorge de la fille du président, emmêlés ! Enfin avec l'aide de Vincent ils réussirent à calmer le fauve.
Le punk borgne s'est confondu d'excuses. Mais être le maître d'un pitbull qui me renifle l'anus alors que nous faisions l'amour, est inexcusable.
J'espère que vous  qui me lisez et qui êtes intelligent et ouvert d'esprit, vous aurez de l'indulgence envers moi car depuis ce jour, j'ai une certaine aversion pour les punks à chien . Il suffit que vous prononciez punk à chien pour qu'un frisson se répande sur toute mon l'échine jusqu'au sacrum. Très déplaisant.
Tumblr media
Enfin le calme est revenu. Nous avons viré tout le monde de la chambre, même les deux statuts de sel qui n'avaient pas bouger pendant toute cette scène.
Enfin, nous avons fait l'amour. A notre tour, nous avons été bruyants, bien que, beaucoup moins que Lula. Nous n'avons pas aboyé. Ce fut en effet une belle partie de patte en l'air. Elle était charmante,  intelligente, poilue mais elle n'était pas une princesse,  J'étais très très loin d'être un beau et jeune prince charmant et même si c'est un conte de noël et donc comme tout conte de noël qui se termine bien, à ma connaissance actuelle, nous n'avons pas eu beaucoup d'enfants, à vrai dire aucun !
C'est ainsi que, dans cette magnifique ville inca de Cusco, au Pérou, s'est finie cette première et unique nuit d'amour avec la fille du président.
Encore une chose.
Le matin, j'ai demandé à Vincent, tu ne saurais pas où est ma canne ? Impossible de la trouver.
Il ne l'avait pas vue. Pourtant, j'étais sûr d'être rentré avec ma canne.
Je me demande si c'est pas Marina qui l'a cachée pour me montrer son mépris, ou peut-être Lula qui, pour se venger d'avoir pris une claque, l'aurait broyée de ses horribles dents, ou ce couple de Brésiliens qui ne s'était même pas réveillé de toute la nuit, ou les Argentins qui voulaient toujours me taxer du fric ou... Pas les statuts de sel. Sûrement pas. Je ne le saurai donc jamais. J'étais bon pour aller acheter une autre canne avant de prendre un bus pour le lac Titicaca.
fin de la première partie
24 décembre 2018, 10 mars 2019 : Isla del Sol et La Paz en Bolivie, Cusco,Arequipa, Lima au Pérou, Mexico, Oaxaca, Puerto Escondido au Méxique
Épilogue
Île du Soleil,  lac Titicaca, 24 décembre au soir, Bolivie.
La fin d'un  conte de noël érotique.
(cette deuxième partie  sera sur mon blog la semaine prochaine)
*les Backpackers : terme anglais que l'on peut traduire par les  routards. Personne qui voyage avec un sac à dos et avec un petit budget. Va à la rencontre des autres personnes et  cultures... A l'origine !
Dans ce texte le packpacker névrosé. Est plutôt un bon petit bourge,voire un gros bourge, américain, canadien essentiellement, mais il pourrait être français, allemand ou italien, plutôt jeune qui feint de vivre en marge tandis que  la carte bleue de papa et maman chauffe à mort!En générale, il n'a jamais travaillé pour gagner sa vie.Partage son temps avec des gens comme lui, ne parle que l'anglais et ne fait aucun effort pour aller vers les jeunes des pays dans lesquels il crache son fric à gogo. Il peut passer un an  en Amérique Latin  sans jamais avoir appris un seul mot d'espagnol. Un exploit très répandu chez les  lourdauds de canadiens et les yankees.  A éviter au maximum.
  *Théologie de la libération : C'est une théorie et une pratique religieuse proche du marxiste, en défense des pauvres. Elle apparaît  surtout en Amérique Latine dans les années   70, à l'époque des dictatures. En France un mouvement comme la JOC, la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, peut être considérée comme une théologie de la libération. Voici ce que disait l’évêque brésilien Helder Camara: "Quand j'aide les pauvres, on dit que je suis un saint. Lorsque je demande pourquoi ils sont pauvres, on me traite de communiste"
*Cumbia : musique d'origine colombienne, jouée par des esclaves noirs pour raconter l'histoire de leurs ethnies. Elle s'est ensuite étendue à l'ensemble de l'Amérique du sud et Centrale. Avec la salsa et le raggaeton, elle est la musique la plus jouée en Amérique Latine.
*Caldo de pollo, caldo de gallina : Ce sont des soupes complètes avec des oeufs durs et un morceau de poule ou de poulet
*menu économico : Comme son nom l'indique ce sont des menus bon marché, composés d'une soupe, sopa (souvent un bol de bouillon) puis d'un plat de viande accompagné de riz et haricots rouges et d'un désert au Pérou. En Colombie il y a pas de dessert. En gastronomie les colombiens, sont très très proche des anglais. La viande est dure, bouillie et le riz collant. Quand à la sauce, cela n'existe pas !... Les anglais n'ont même pas de nom pour dire Bon appétit ! Les colombiens si ! Buen provecho comme dans tous les pays où l'on parle le castillan. La gastronomie péruvienne et mexicaine sont toutes les deux inscrites au patrimoine immatériel de l'humanité de l'UNESCO.
*Ceviche: poisson ou fruits de mer crus marinés dans du citron. Il y a des centaines de recettes différentes. On dit que le Pérou est à l'origine du ceviche. Mais les mexicains ne sont pas d'accord !Le ceviche est mexicain. Les colombiens ne sont pas d'accord !... On peut au moins s'entendre sur une chose. Le ceviche du Pérou est un délice.
*Lula :
Ouvrier métallurgiste, il fond le parti du travail au Brésil et  arrive au pouvoir en 2002. ll ferra deux mandats de président de la république, il réduira les inégalités en essayant de ne pas se mettre à dos les élites du pays. Raté ! Pour des faits de corruption, sans preuves réelles. Lula est poursuivi par la justice et condamné à 12 ans de prison alors qu'il était candidat du PT aux dernières élections. IL était crédité au premier tour à 40% ( malgré une dizaine de candidats) et l'aurait donc emporté haut-la-main. C'est Jair Bolsonaro  qui remporte les élections.  Raciste, machiste, homophobe, anti-pauvre et autoritaire, sous sa présidence, le Brésil  est en passe de devenir  une nouvelle dictature fasciste.
Il n'en reste pas moins qu'en Amérique Latine, la corruption atteint une grande partie des organisations de gauche au pouvoir. C'est une des raisons de l'échec des gauches dans cette partie du monde et du retour en force des américains sous le gouvernement de Trump.
Notre punk a chien à connu Lula quand son père, ambassadeur anglais, le lui présenta lors d'une réception.  Il en fut impressionné.  Lula le nom de son chien n'est pas une provocation mais un hommage à l'ancien président Brésilien. Il n'empêche, que son pitbull est laid à faire peur !
Bonne lecture j'espère, et surtout,  prenez soin de vous.
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jmecherche · 2 years
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Positivité toujours...
Bon, c'est vrai, je suis à un endroit pas très ragoutant énergétiquement. Mais je sais que je trouve toujours un moyen de m'en sortir. Rien qu'aujourd'hui, j'ai couru dans tous les sens mais j'ai quand même réussi à trouver un cadeau pour chaque personne. Surtout les filles de mon entourage.
J'ai aussi mangé une super pizza avec Petit Poa, et j'ai pu rencontrer une membre de la famille. J'ai acheté des cadeaux, j'ai embelli un sapin, donné à manger à mes cochons d'inde. Surtout, j'ai pu emballer les cadeaux de Petit Poa sans qu'il ne se réveille. Je ne veux pas gacher son Noël pour rien au monde. J'ai fait tellement de choses.
Même si je me sens invisible, incomprise, déphasée, je sais que je suis en bon chemin. J'avance comme je peux. Mais mon Dieu, qu'est-ce que j'avance. Voilà pourquoi je m'aime tant. C'est que je me trouve tellement formidable. Je peux toujours compter sur moi-même, peu importe le personnage qui m'est donné d'incarner.
En ce moment, de nombreux changements sont en cours. C'est ça le désalignement et le réalignement. ça prend le temps que ça prend mais c'est en train de se faire. C'est le processus même de mon évolution, j'en suis fière. MErci pour toutes ces possibilités.
There is always a way out. Faire demi-tour, c'est aussi avancer. Peu importe la direction, pourvu qu'on avance avec son coeur, ses tripes, passionnément. Que chaque pas contienne une passion infinie.
Il est dit qu'"Only Exection Matters!" mais moi je dis, certes, cela est vrai. Mais cette citation n'est valable que si on se prépare énergétiquement et de toutes les façons possibles. J'ai commis suffisamment d'erreurs pour savoir cela. Car l'énergie compte pour 99% de notre réalité tangible ou intangible.
Tous les jours, j'avance vers mon évolution, en toute discrétion. Mes rôles, ma routine au quotidien, c'est juste un leurre pour avancer comme une infiltrée. Je n'appartiens pas à ici. Je ne fais qu'apprendre et évoluer. Puis, viendra le moment de sortir au grand jour, mais à ce moment, la peur ne me servira plus à rien car la préparation sera à mes côtés...
J'attends ce jour avec tellement d'impatience et d'enthousiasme... Pour rejoindre tous les miens.
Go, je te dis Go!
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