Tumgik
#et au dodo mon père
perduedansmatete · 1 year
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il y a certaines choses dont j'aimerais parler mais j'ai personne avec qui je voudrais le faire donc il me faudrait soit un prêtre à qui confesser mes secrets les plus inavouables mais je suis pas croyante et je pense qu'il serait pas prêt à tant d'hérésie!!!! soit un psy tout simplement mais ça coûte cher et puis dans tous les cas il faut pouvoir dire les fameux trucs et ça j'en suis pas capable tellement j'en ai honte, je culpabilise et tellement je veux pas de réponses en fait donc problème réglé mdr
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skip-chiantos · 2 years
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Jour 1 (en retard) : Comptine
Rien n’est grave à la télé, on finit toujours par se relever !
Tel était le message véhiculé par les images colorés qui se déversait par l’écran de télé que le petit Bryan regardait. Son dessin animé se terminé, avec une petite comptine. Son petit frère hurlait dans son parc, s’époumonant, le visage rouge. Sa mère avait des écouteurs sur les oreilles et regardait son téléphone portable. Son père jouait aux jeux vidéos, un casque vissait sur les oreilles, hurlant encore plus fort dans le micro. Bryan se leva maladroitement, attrapa la télécommande et augmenta le volume. Bryan ne savait pas encore lire, ni écrire, mais il savait déjà comment allumer la télévision, sur quel bouton appuyer pour obtenir ce qu’il désirait, allumer la tablette ou encore les téléphones de ces parents. Il se rassit à quelques centimètres de la petite télévision et commença à fredonner un air. Personne ne pu l’entendre dans le bruit.
Il était une petite famille
Il était une petite famille
Qui jamais n’éteignait la télé
Qui jamais n’éteignait la télé
N’éteignais la télé
Bryan attendait dans son lit, les yeux rivés sur la tablette dans sa chambre. Son petit frère dormait au milieu des flashs de lumières colorées, assommé par son biberon spécial dodo comme l’appelait maman. Depuis son lit, Bryan entendait ses parents hurlait. Il savait qu’il ne devait pas sortir de sa chambre. Il savait que s’il sortait, on lui hurlerait dessus, et que s’il pleurait, lui aussi se ferait frapper. Bryan ne savait pas encore faire ces lacets, mais Bryan savait qu’il ne fallait pas les déranger. Il se redressa et augmenta le volume de la tablette avec son doigt.
Au cœur de la nuit
Mon ami l’écran
Réalité je fuis
Je ne suis qu’un enfant
Donne moi plus d’images
Pour devenir grand
Ce n’est pas d’mon âge
Pas d’secu enfant
Bryan regardait le smartphone de sa maman en mangeant ces céréales. Maman ne disait rien, le visage couvert de bleus. Elle tentait de nourrir son petit frère, qui refusait de manger. Fatigué, il recommençait à pleurer. Papa cria dans la pièce à côté et tout le monde baissa la tête, sauf son petit frère. Mama lui écrasa la bouche avec sa main. Le silence retomba, et Bryan relança sa vidéo.
Une chanson douce
Que me chantait les écrans
J’ai souvent la frousse
Quand Papa frappe Maman
Un écran pour m’évadait
Une autre journée à passer
La télé est cassée
Papa va la racheter
Bryan était resté seul avec son petit frère dans le salon vide. Sa maman pleurait au téléphone, dans la cuisine, la porte fermée. La télé des enfants gisait éventré sur le meuble. Les tablettes étaient en charge. On n’avait pas le droit de toucher à la télé de Papa. Bryan s’ennuyait, agité dans la pièce sans aucun écran allumé. Mais si Papa n’était pas là, il ne pourrait pas savoir qu’il avait regardé sa télé. Bryan commença à chercher la télécommande entre les coussins. Rien. Il fouilla dans le fauteuil de papa et trouva une boite. Comme une chasse au trésor. Il ouvrit la boite et poussa un petit cri. Son petit frère babillait dans son parc. Maman pleurait toujours.
Dans une famille ordinaire
Ordinaire ordinaire
Maman crie et papa fuis
Maman crie et papa fuis
Dans une famille ordinaire
Ordinaire ordinaire
Le petit Bryan s’ennuie
Et ne comprend pas la vie
Bryan trouve un pistolet
Pistolet Pistolet
Bryan trouve un pistolet
Et va pouvoir jouer
il le pointe sur son pti frère
son pti frère son pti frère
Comme il a souvent vu faire
Son père sur sa mère
Ça les fait bien rigoler
Rigoler rigoler
Alors, il fait comme à la télé
Même si ce n'est pas la réalité
Il appuie sur la gâchette
La gachette la gachette
Il n’aurait peut ètre pas du
Mais son petit frère ne pleurera plus.
Le monde entier découvrit l’atroce histoire, que les écrans pendant des jours crachèrent aux visages de tout eux que cela intéressait. Durant des jours, des débats animés se demanderont comme tout ça avait pu se passer, dans le beau pays de la liberté.
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albertinefloyd · 10 months
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Dimanche 9 juillet 2023.
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On faisait une randonnée, et tandis qu'Athos et mes parents se sont arrêtés pour manger leur sandwich, Dana, à son habitude, ne tenait pas en place. Alors on est allées, elle et moi, chercher des papillons.
Tout se passait bien, quand soudain, un serpent a filé sous les pieds de Dana. Putain je l'avais pas vu, elle a failli lui marcher dessus. Je crois que ce n'était "que" une couleuvre, mais tout de même... En tout cas le machin s'est barré au plus vite.
J'ai quand même eu le temps d'avoir une réaction de peur, et du coup, Dana aussi. Il a fallu lui expliquer en langue des signes ce qu'il s'était passé, et visiblement, ça l'a beaucoup aidée de pouvoir s'exprimer ! Après ça, elle n'arrêtait pas d'aller voir mon père (sa nouvelle personne préférée) pour lui raconter son histoire.
"Abé! Abé! Papilla! (signe du papillon). Ssssss! (signe de la peur). Pati! (signe fini). (signe dodo)."
Dabé, je cherchais les papillons quand j'ai vu un serpent, j'ai eu peur! Mais maintenant c'est fini, il est parti dormir.
Et après elle ne voulait plus continuer la randonnée. Elle revenait sans cesse au même endroit pour montrer où s'était passée son histoire.
Au delà de la frayeur, c'est fou de la voir s'exprimer comme ça. Mon petit bébé a trop grandi.
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gwada2022 · 1 year
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Baptême de plongée pour Noël
Réveil aux aurores, pas de cadeaux dans le dortoir alors je prends mes affaires direction la plage de Leroux, que je n’ai pas eu le temps de faire la veille pour un bain matinal. Même si l’eau est à 27 et que la matin (comme le soir d’ailleurs) c’est le meilleur moment pour ne pas avoir un écart de température, je suis toujours en mode tapette pour piquer une tête avec mon décompte à la con.
Je ne reste pas trop longtemps car dans quelques heures, dans la réserve Cousteau, sur l’îlet du pigeon, je ferai mon baptême de plongée. Alors il est interdit d’être en retard (j’apprendrai par la suite la ponctualité créole 🤣) ! Merci encore Santa, de ce cadeau 😘
Impatient de découvrir cette activité qui m’a toujours intrigué et qui m’a aussi toujours un peu stressé par rapport à l’accident de mon voisin quand j’étais minot.
J’enfile tout l’équipement combinaison, crème solaire, masque et bien évidement les bouteilles. Explication rapide sur le bateau avec les 3/4 gestes importants et je pars en premier. Le temps de prendre mes marques pendant 20 secondes et ma mono , je crois laura dégonfle mon gilet on donc on commence à couler.
Il n’y a pas de photos mais je garde en tête cette couleurs clair du fond marin en contraste avec les couleurs vives des poissons. Je vois du bleu, du vert, du rouge, jaune, orange… un vrai aquarium. J’aurais peut être du me renseigner sur les noms mais j’en prends pleins les yeux. Il y a une atmosphère calme et relaxante qui se dégage. Mais revenons sur les poissons, tous plus beaux les uns que les autres. Le temps d’être à l’aise avec la décompression, de prendre de la confiance et j’essaie de plongée plus profond en respectant les 6 mètres pour essayer de me rapprocher au plus près et même de les toucher.
Les 30 minutes sont terminées et je discute avec Flo, la prof blessée (qui a fait figurante dans sous emprise) et qui me retourne le cerveau pour passer le niveau 1. Pas ici car mon planning est fait mais pourquoi pas en France, j’ai valoo et Damien qui m’en ont parlé en plus. Elle m’explique pas mal de chose sur le fonctionnement et la sécurité pour me rassurer.
Je fais le vier et j’aurai du lui proposer de manger avec moi, elle est jolie, sympa, drôle et vient de la Ciotat. Elle a tout quitté avec sa licence pour faire mono ici. Mais j’ai pas encore les réflexes de célibataire dragueur. Je finirai sur la table de Céline, clermontoise de 52 ans qui elle aussi a quitté sa boulangerie pour venir bosser dans la restauration. Premier repas super bon, du poisson frais, des bons cocktails et une vue incroyable pour un repas de noël.
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L’après midi sera consacrée à des activités de terre avec la belle cascade dès écrevisses (monde de malade) et le saut de l’acomat. Entre le froid de l’eau et la hauteur du plongeon, je ne prends aucun risque car c’est le début du séjour. Je croise la famille de plongeurs du matin avec la belle Rachel à qui je n’ose pas parlé devant ses frères et son père 🤣🤣 mais c’est bien car ça change de mon programme du début.
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25 décembre oblige, tous les restos sont fermés, je ne trouve pas mon bonheur et j’en profite pour découvrir ce Bokit poisson. On va pas rentrer dans les détails, Heureusement qu’il y a le raisin pour faire passer tout ça ! Aller au dodo que demain rando !
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drcamel · 3 years
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Ma journée de ce 26 juillet 2021, et il est 18h20 en mode Jeux, karaoké, et salon de discussion. Je me suis réveillé en sueur, car la chaleur est de rigueur là où je suis. C’est l’été donc il n’y pas de secret, la chaleur existe toujours. On est samedi alors, c’est un jour où tous le monde fait ses courses. De la Grand-mère avec son chariot, au Grand-Père de famille, au père ou à la mère de famille, à la sœur ou au grand ou au petit frère. Bref, tous le monde y passe et tous le monde, est complice pour ce genre de chose. Le réveil s’est passé à 04h00 du matin, et il est 18h30 exactement, ma journée est pratiquement finie. Comme j’ai un moment de liberté, je l’ai choisis tous subtilement pour vous écrire, et vous raconter ma journée. Après mon réveil, je me suis connecté sur un site qui s’appelle Bigo live. Dont on peut dire du bien, comme on peut dire du mal, mais peut-importe. Par mon expérience, c’est un site merveilleux, où on a la possibilité de discuter, jouer, et même écouter de la musique à plusieurs. Il y en a pas des centaines de sites qui font ce genre de choses. Donc, il est très facile de me retrouver. Alors, je laisse cela aux plus déterminé d’ici de Tumblr. Tous d’abord mon amie de tous les jours est venue une certaine Ilham pour discuter comme d’habitude nous le faisons chaque matins. Après avoir parler de tout et de rien, après quelques minutes Adnan16 est venue nous rejoindre, alors que l’on s’y attendais pas. On a continuer de parler, mais il a du aller faire dodo, car il n’avait pas dormis de toute la nuit. Alors on a décidé de jouer à un jeux qui s’appelle “la roue de la fortune” du célèbre jeux qui se passait sur TF1 à l’époque. Après avoir jouer 3 manches de suite en 2 parties distincte. On a décider d’arrêter, car cela nous as fait du bien de nous divertir et de ne pas voir le temps passé. Ensuite, d’autres personnes sont arrivé sur le live. Dont Xena, Mimi, Pierre Moscovici,Oups,  Elektra. Tokyo qui a été jalouse de Nikita, qui lui a demandé de quitter le live de suite pour lui parler en privé, ce n’était pas très fairplay. Mais inutile de reconsidérer cela puisse qu’elle détient une certaine autorité sur elle. Alors on a chanté plusieurs chansons en mode karaoké. En passant par les artistes : Céline Dion, Jerusalema qui est une chanson internationalement reconnue de Master KG, Babylone Zina, ,  Il y a avait plus de femmes que d’hommes, je vais vous avouer, ce qui n’arrive pas à chaque reprises. On a aussi également écouter de la musique Maria Carey, Babylone ect ... Mis à part quelques piqûres de moustiques rien d’inquiétant aujourd’hui. Bref, on forme une chouette équipe et, on passe de très bons moments ensemble. Le virtuel est juste une étape de la journée, il reste encore, toute la soirée. Je garde cela au secret et bien au chaud pour vous raconter cela plus tard dans la soirée ou la nuit. A très vite ...
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tayebot · 3 years
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Onze ans - Le Nuevo Che
Le dernier soir de tes dix ans, alors que je venais te donner le bisou du dodo, et avant d'aller livrer une cargaison de chatouilles commandée par ta sœur dans la chambre d'à côté, je t'ai informé que je comptais te congeler pendant la nuit, pour que tu aies dix ans toute ta vie. J'ai promis de te sortir du congélateur une fois par mois pour une partie de FIFA, d'Assassin Creed Origin ou de Hitman 3.
— Il faut juste que j'achète un plus grand four micro-ondes, pour te réchauffer plus rapidement, ai-je prononcé sur un ton pensif.
— Nul, as-tu juste rétorqué.
Tu grandis trop vite. Mes blagues de daron ne fonctionnent plus autant qu'avant. Heureusement, et à ma grande satisfaction, elles provoquent encore le doute, parfois, et j'entends alors, souvent en provenance du continent de la banquette arrière, l'interrogation existentialiste qui me mets en joie, de ta voix de petit gars : "C'est vrai papa ?".
Tu grandis trop vite, je persiste. D'autant qu'on nous vole un peu ces années sans hormones et sans crises. Je voudrais que tous les soirs des trente prochaines années tu me demandes un câlin à l'heure du coucher.
Tu poursuis le tennis les mercredi après-midi et tu as ajouté le ping-pong le samedi matin. Tu es fier parce que le prof t'a félicité pour tes appuis de revers. Tu veux une nouvelle "palette" — tout aussi fier de nous apprendre qu'on ne dit pas "raquette" pour le tennis de table. Evidemment, tu insistes pour que nous acquérions une table de ping pong, dommage que notre maison de ville ne soit pas assez large pour qu'elle puisse y entrer. Tu n'as pas le sens des proportions. Tu dessines des plans sur papier quadrillé, tu découpes des formes en papier pour me démontrer qu'un trampoline, un jacuzzi et une table de ping-pong tiendraient dans le confetti qui nous tient lieu de jardin. Tu commences à maîtriser les conjugaisons, du plus-que-parfait au futur antérieur, tout en refusant de faire tes devoirs sans moi, histoire que je te confirme les terminaisons. Tu hais les -ai, les -ais, les -ait et les -aient. Ton école de hippies a choisi le thème de la défense (au sens large) pour traverser cette année COVID. Tu as visité le Palais de Justice de Bruxelles (en travaux depuis 1984), rencontré en classe un avocat puis un repris de justice. Tu me transmets ses conseils pour survivre en zonzon. Depuis trois semaines, tu dissèques des cœurs de bœufs parce que ton instit' est fils de boucher. Il y a longtemps que j'ai abandonné l'idée d'appréhender la logique du fil pédagogique de cette école.
Tu t'es enfin mis à lire. Des mangas. Je t'accompagne sur Naruto, pour que nous ayons des lectures communes, des discussions sur les enjeux et les héros. Tu as quarante volumes d'avance sur moi, et tu en dévores deux par jour, si on te laisse faire. Et, oui, on te laisse lire tout ton saoul pour que jamais tu n'entendes ce que ma mère me lançait en râlant: "tu lis trop !".
Tu as souhaité un kit de crayons pour apprendre à dessiner comme un mangaka mais je doute un peu de ton assiduité comme de ta persévérance. Tu me ressembles, curieux de tout, embrasé par des passions aussi subites que brèves, fainéant, aussi, comme je le suis toujours. Gentil avant tout.
Pendant le premier confinement, alors que les écoles étaient fermées, les nouveaux apprentissages suspendus et que ta sœur et toi passiez vos journées dans le parc le moins surveillé du quartier, tu as, dans des circonstances qui demeurent mystérieuses, traversé une lucarne en plexiglas et chuté de plus de deux mètres dans les sous-sols d'une école primaire pour atterrir sur les fesses. Deux policiers appelés en renfort, armés de la grande échelle du concierge, t'ont permis de ressortir. Plutôt sympas, ils nous ont emmené aux urgences dans leur voiture de patrouille, sans enclencher, hélas, ni les sirènes, ni le gyrophare. On pouffait, toi et moi, à l'arrière, parce que tu avais marché dans une crotte de chien — le parc le moins surveillé du quartier étant, en toute logique, celui où les maîtres ramassent le moins les déjections de leur clébard — et que ça sentait très très fort le caca de chien dans la voiture. L'hypocondriaque en moi se taisait, je me répétais in petto qu'il s'agissait d'un vrai moment entre père et fils. La doctoresse de garde nous a joliment enguirlandé, les keufs et moi, parce que nous n'avions pas appelé les pompiers et que personne n'avait sécurisé ta nuque. Deux heures d'examens, de prises de sang et de radio pour conclure que tu avais eu une chance de pendu. Tu n'as jamais rien lâché sur le pourquoi du comment de cette chute, si c'était un défi entre gosses du parc (comme nous le croyons) ou un malencontreux faux pas depuis la rambarde à trois mètres de là (comme tu voulus m'en convaincre).
Cette saloperie de COVID nous priva de nos vacances chez les Hobbits et de la *République éphémère indépendante des enfants* que tu décrètes chaque été avec tes cousins et cousines du côté de ta mère. Plus d'un an sans les voir. A la place, nous passâmes tous les deux des heures infinies dans l'univers de Red Dead Redemption II. J'y pris un plaisir immense, multipliant les défis annexes du jeu pour ralentir ma progression et ne pas le terminer trop vite, tandis que tu te concentrais sur les quêtes principales. Nous discutions de nos aventures de hors-la-loi vieillissant dans l'Ouest américain de moins en moins sauvage, des mérites des différents chevaux, des personnages, des flingues et des défis. Tu me donnais tes trucs et tes astuces pour que je progresse plus vite. Nous nous retrouvons maintenant sur Assassin's Creed Origin.
Les fous rires dont je me souviens, à ton âge, en écoutant les cassettes de Coluche ou Thierry Le Luron piquées à mes frères, tu les vis sur You Tube en regardant les sketches d'Artus et consort. Pour pallier l'interruption de nos sorties ciné, et après avoir épuisé les épisodes du Mandalorien, nous avons regardé ensemble Tenet. Tu as adoré, comme moi, sans tout comprendre. Nous avons en commun cette sympathique fainéantise qui nous caractérise et nous fait accepter bien des licenses poétiques dans ces aventures cinématographiques plus grandes que nos vies sous couvre-feu. Et comme tu me le disais encore, alors que tu me voyais taper sur mon clavier :
— Nous, tout ce qu'on voudrait, c'est pouvoir jouer au tennis.
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Ta sœur et toi êtes inséparables, chamailleurs, taquins, sans cesse l'un sur l'autre et jamais l'une sans l'autre. On parvient à vous séparer, parfois, jamais pour très longtemps. Nous regardons Koh Lanta ensemble, le vendredi soir, le seul rendez-vous télévisuel de notre famille. Nous n'avons pas les mêmes samedis soirs que ceux de mon enfance, quand nous, les quatre enfants, subissions le choix du programme parmi ceux proposés par les trois chaînes de télé (en général : Champs-Elysées avec Michel Drucker). J'essaie de recréer cette ambiance avec un film choisi en commun. Ça nous prend des plombes. Tu ne proposes que des James Bond, Pirates des Caraïbes ou la saga des Marvel - tout ce qui soi-disant fout les jetons à la Nueva Frida - en plus, elle n'aime pas Star Wars. La recherche du consensus aboutit parfois à des séances un peu molles, une cinématographie du navet. On en discute.
Tu écumes Netflix et Disney Plus, trouves des soluces sur YouTube, colorie encore avec un bout de langue qui dépasse. Tu détestes que l'on interprète tes pensées ou tes propos, que l'on juge sans savoir. On ne peut pas deviner ce qui se passe dans la tête d'un petit garçon de onze ans, il nous faut nous rappeler de poser la question, de ne pas préjuger. Tu nous prodigues ces leçons en boudant, jamais longtemps. Nous appliquons la règle d'or de ne jamais nous coucher fâchés.
De temps à autre, alors que je télé-travaille, que les réunions Zoom, Webex, Skype s'enchaînent, tu te glisses dans le bureau que je me suis aménagé, tu te poses sur la banquette avec un Naruto, tu lis sans un mot. Quand nous avons de la chance, notre chien, reconnu comme mammifère domestique le moins démonstratif de tout l'univers, vient poser sa tête sur tes genoux. On échange un regard. On se sourit. Tu m'enseignes le moment présent, tu partages avec moi l'éternité de ton enfance.
Le Nuevo Che a eu deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, six ans, sept ans, huit ans, neuf ans (mais je n’ai rien posté), dix ans.
La Nueva Frida a eu deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, six ans (mais je n’ai rien posté), sept ans, huit ans.
Le FILF a eu quarante-cinq ans.
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mmepastel · 5 years
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(Je n’arrive pas à enregistrer mes documents « pages » alors ils s’appellent pages vierge n°45 ou 47 c’est idiot.)
Sinon je ne sais pas vraiment pourquoi, c’était pas trop l’humeur du soir, avec Halloween, les enfants qui écoutent Sopranos et les bonbons, mais j’ai repensé à cette amie de ma sœur, qui comme elle avait dix ans de plus que moi, et qui m’accueillait dans sa maison en campagne péri urbaine, avec ou sans ma sœur, sa meilleure amie, merci l’amitié- ça devait être béton vu ce cadeau qu’on me faisait-. J’y avais vécu des moments uniques, complètement bizarres et très normaux, entre découvertes de lecture (un livre sur la guerre de Sécession que j’avais adoré), logorrhées de son grand-père un peu perché mais pas sot et souriant, dodos dans un lit-bateau au bois sombre et à la couette blanche amidonnée dont j’avais peur de tomber, piqûres d’aoûtats, vinaigre odorant, baignades dans une piscine en plastique avec échelle bancale pour fuir la chaleur de l’été, entre graminées dorées et ronces gothiques.
Il y avait de la joie, et le grand frère dont j’étais un peu amoureuse mais dont mes rapports avaient été foutus dès que mon frère avait mesuré la hauteur de sa chambre en me multipliant, 3,5 fois moi, musique de Peter Gabriel en fond, rigolades avec glottes qui montent et descendent sous les peaux blanches, j’avais rougi et j’étais partie, au-delà du papier peint aux rayures brunes. (Bien plus tard j’avais appris que ma sœur avait été amoureuse de lui aussi, amoureuse beaucoup plus plausible vu les âges similaires, mais non, elle avait eu peur de ce visage torturé, de ce nez massif, de cette silhouette qui respirait tout sauf l’aise et la musculation, plutôt les cigarettes et la gêne, et une forme de poésie , peut-être un peu tordue, peut-être il avait écrit un poème sur ma sœur, rien sur moi c’est sûr, j’étais la petite sœur de huit ans un peu marrante, un peu curieuse, intello et malicieuse mais à la dégaine d’un radis pas fini dont la taille idiote se multipliait pour mesurer les plafonds -merci frérot à la cruauté innocente-).
On avait mangé de la soupe d’oignons alors que c’était même pas Noël, ni minuit, j’avais été assise sur une chaise en bois à écouter le vieil homme bavarder sur la littérature, Mozart et les maillots de bains, et j’avais tellement aimé Elisabeth (amour pour toujours), sa tête étrange que j’aimais avec son sourire constant, sa voix douce qu’il fallait bien écouter pour l’entendre, son nez épais et ses cheveux taillés à la serpe, la forêt un peu plus loin qui me brûlait l’aine, les églantines, ma sœur et son pouvoir distant, la tisane au miel, les mûres ramassées pour une tarte future mais sûre, et une sorte de joie familière et lointaine, que j’aurais voulu enfermer dans un bocal et respirer à loisir dans ma famille à moi que j’ignorais malheureuse, hélas, et qui malgré ma sœur et mon frère fantasques et doux, pataugeait dans un marasme gluant qui allait me coller à ma peau dorée d’étés volés ailleurs.
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lily-ly19 · 5 years
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Le jour ou tout à commencé . Le lien d’un enfant à sa mère, partie 1.
Au commencement il y avait une mère et un nourrisson, deux êtres liés et si étrangers, ils vont rentrer de la maternité, ils vont être seuls l’un avec l’autre, l’un pour l’autre, l’un contre l’autre.
On est en 1987, fin juin, d’après mes recherches la météo n’était pas très estivale, ma mère à tout juste 25 ans et elle rentre à la maison avec son bébé, sa fille qu’elle a fait toute seule.
C’est un choix, son amant est un homme marié, 20 ans plus vieux qu’elle, ami très proche de son père.
Elle voulait un bébé mais pas l’homme qui allait avec et dans ces années la c’est un peu à la mode d’être une maman célibataire.
Maman s’occupera de moi du mieux qu’elle le peut, mais selon notre entourage de l’époque, parfois maman à du mal avec mes cris et mes pleurs, parfois maman me crie dessus et me secoue pour que je cesse de lui taper sur le système.
La nuit je dors avec elle, ça lui évite de se lever pour me rendre ma tutu lorsque je la perds, cette habitude reste d’actualité même quand maman reçoit ses petits amis d’un soir.
Mais maman fait de son mieux, elle m’aime lorsque rien ne l’énerve.
Moi je grandis, à travers son amour et sa haine je tisse une petite place, parfois j’ai peur et parfois je suis en sécurité dans ses bras.
J’ai 2 ans et demi et je rentre à l’école maternelle, je n’y vais pas très souvent, maman n’aime pas se lever le matin et m’y conduire, ce n’est pas obligatoire de toute façon. En plus j’aime bien rester avec maman, je n’ai pas beaucoup d’amis à l’école, je n’aime pas l’école. Souvent nous allons chez mes tatas à la place, j’aime bien y aller, y a mes cousins et cousines, on joue, on s’amuse bien. Puis ma tata Linda elle est gentille, elle me parle bien, elle ne me crie jamais, elle est douce et elle me défend toujours quand maman me gronde. J’adore aller chez elle, j’aimerai avoir une maman comme elle.
Parfois quand maman s’énerve fort, qu’elle crie et qu’elle me tape, dans ma tête je pense très fort à ma tata et sa douceur, puis parfois je pleures parce-que c’est injuste et je me dis que plus tard quand je serai maman, je ne ferai jamais ça à mes enfants, non, moi je serai une maman comme tata Linda.
Je grandis, je suis une grande fille, maman me l’a dit, elle dit aussi que les filles doivent aider leurs mamans, d’ailleurs elle se réjouit que j’aille 18 ans et qu’elle puisse me demander de faire plus de choses. Comme je suis une grande fille, maman dit qu’elle peut me faire confiance et que je peux rester toute seule à la maison quand elle sort le soir. J’ai un peu peur quand elle fait ça, mais je suis grande maintenant je ne dois plus avoir peur.
J’ai 5 ans et maman à un vrai amoureux, Didi, il est gentil, il ne me gronde pas et on regarde les dessins animés ensemble.
Mais la nuit je dois retourner dormir dans mon lit parce qu’il dort chez nous, je n’aime pas ça, je proteste mais maman dit que c’est comme ça normalement, les enfants dorment dans leurs lits.
Un jour maman nous dit qu’elle à un bébé dans le ventre, que je vais avoir un petit frère. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire mais maman est contente alors moi aussi. Didi lui caresse souvent le ventre, il dit qu’on est une famille.J’aime bien ce mot, j’aime bien avoir un nouveau papa.
Maman travaille alors je dois souvent aller chez mon grand-père, j’aime bien y aller parce que je décide de tout, je suis la chef! Papy m’offre tout ce que je lui demande, je ne suis pas obligé de finir mon assiette pour avoir un dessert et je peux regarder la télé autant que je le veux ... mais parfois papy veut qu’on fasse des câlins dans le lit, je n’aime pas quand il veut faire ses câlins la, mais je n’ose pas le lui dire, il est si gentil avec moi, il gronde même maman lorsque elle se fâche ou qu’elle me tape. Alors je le laisse me caresser partout parce que c’est comme ça qu’on aime pour du vrai, c’est lui qui me l’a dit. Il me fait des bisous sur la bouche, il met sa langue dans ma bouche, il me touche partout, il va dans ma culotte et me caresse longtemps puis il me fait aussi des bisous avec sa langue dans ma culotte. Dans ma tête je ne veux pas penser à ce qu’il se passe, je sais au fond de moi que c’est pas bien d’aimer comme ça, mais j’ai peur de lui dire ou de le dire à maman, j’ai peur qu’on me gronde, alors je ne dis rien, j’attends que ça soit fini, qu’il me laisse retourner jouer avec mes poupées ou regarder un beau dessin animé, la belle au bois dormant, c’est mon préféré celui la. Maman viendra me chercher après son travail et je rentrerai dans ma famille.
Maman à un gros ventre et elle est toujours fatiguée après son travail, elle a besoin de se reposer alors c’est Didi qui me garde. On s’amuse vraiment bien, on regarde Dragon Ball, c’est un nouveau dessin animé mais maman refuse que je le vois parce que le petit garçon regarde sous la jupe de la petite fille, elle dit que c’est honteux de montrer ça aux enfants. Mais quand elle dort on fait un pacte avec Didi et on le regarde quand même.
Un jour maman me dit que Didi est partit, qu’il aime une autre madame de son travail et qu’il est partit avec elle, qu’il ne reviendra plus jamais près de nous. C’est vraiment trop nul, je l’aimais bien moi Didi, j’ai plus de papa, on a plus de famille et le ventre de maman est vraiment très gros.
Maman s’est fait de nouveaux amis, pleins d’amis, des garçons, ils viennent souvent à la maison, ils s’assoient dans le fauteuil, et ils parlent fort, ils crient, ils rient,ils parlent une langue que je ne comprends pas. Parfois ils attendent la nuit pour manger et quand ils sont à la maison je peux pas manger devant eux, je dois aller me cacher dans la cuisine. 
Ils emmènent pleins de choses dans la chambre vide de l’appartement, pleins de grosses caisses puis ils ferment la porte à cléf.
Un jour la police est venue chez nous et nous à emmené dans leur camionnette jusqu’à leurs bureaux. On est resté la très longtemps puis tata Paula est venue me chercher et maman est restée la bas, je ne comprends pas pourquoi maman reste la, pourquoi je dois aller chez ma tata, j’ai très peur. Heureusement après un dodo je peux rentrer à la maison près de maman et son gros ventre.
Très peu de temps après, je viens d’avoir 6 ans, mon petit frère est né, il est à l'hôpital avec maman depuis plusieurs jours et moi je dors, encore, chez ma tata Paula, elle n’est pas aussi gentille que tata Linda, en plus y a mon tonton Eric qui me fait très peur avec sa grosse voix, mais j’aime bien jouer avec mes cousines.
Chez elle on doit l’aider parce qu’elle a beaucoup de travail, on doit peler les pommes de terres, mettre la table et nettoyer la cuisine après avoir mangé.
J’aime pas faire ça mais on ne doit pas se plaindre, quand elles étaient petites c’était bien pire, tata et maman disent toujours qu’on doit dire merci de ne pas vivre ce qu’elles ont vécu.
Le mardi on met nos beaux vêtements et on va à la salle, on va écouter le monsieur qui parle  longtemps, très longtemps, et on doit bien rester assis sans faire de bruits sinon en rentrant à la maison ça va barder, ils nous tapent les fesses avec des règles en bois et ça fait très mal, maman aussi me le fait je n’aime pas ça, ça pique et je pleures. J’aime pas m’endormir triste.
Je pense beaucoup à Maman et je me demande quand est ce que je la verrai, c’est long, c’est quoi un accouchement, pourquoi faut il aller à l’hôpital pour avoir un bébé, c’est quoi un petit frère? 
Mon petit frère s’appel Victor et on peut enfin rentrer à la maison, maman à très mal au dos, elle est très fatiguée, elle dort beaucoup avec le bébé. Alors moi je joue avec mes poupées sans faire trop de bruits pour ne pas la réveiller, parfois je vais chez mon grand-père, parfois je dois aller dormir même si dehors il fait clair. J’aime pas la sieste, c’est pour les bébés! D’ailleurs les bébés c’est nul, ça crie tout le temps et ça énerve maman qui me crie dessus même si je n’ai rien fait, c’est pas juste, j’aime pas les bébés! 
Maman voit toujours ses amis, ils aiment bien courir après mon chat dans tout l’appartement, je n’aime pas ça, je vois bien que mon chat à très peur et eux ils rient, je les déteste. Je sais qu’ils vont le jeter par la fenêtre du balcon, je les ai entendu le dire. Pourquoi maman les laisse faire.
Le soir quand ils partent ça me fait plaisir, il fait calme et maman s’occupe de moi. Mais parfois un ou l’autre reste et je dois aller me coucher plutôt. Je sais ce qu’ils font, ils s’aiment comme papy m’aime. Parfois je me lève en cachette pour regarder ce qu’ils font et d’autres fois ils viennent dans le lit de maman à côté de moi, je fais toujours semblant de dormir mais j’entends leurs respirations et je sent le lit qui bouge, ça me dégoute, j’ai envie de hurler ARRETER, mais je sais que si je fais ça maman va me frapper fort, alors je ne bouge pas et j’attends que ça soit fini pour m’endormir.
Bientôt je vais retourner à l’école, cette fois maman m’a acheté une grande mallette, un plumier, des crayons et pleins d’autres choses, je vais en primaire mais je ne sais pas ce que ça veut dire, j’aime bien toutes ces belles choses que maman m’a acheté, je me réjouis de les utiliser.
Maman n’aime toujours pas se lever et me conduire à l’école alors très souvent je reste avec elle et Victor, de toute façon je m’ennuie à l’école et les autres enfants se moquent toujours de moi, je n’aime pas y aller, je préfères rester à la maison.
La maîtresse est méchante, elle crie fort et elle m’assied toujours au fond de la classe et en plus c’est trop facile ses leçons. 
Je fais mes devoirs toute seule à la maison, maman est trop fatiguée elle doit s’occuper de la maison et de Victor toute la journée, mais tous les soirs elle regarde mes cahiers et mon travail de la journée, elle vérifie si ma mallette est bien rangée et propre sinon elle sort tout et elle déchire tout, après je dois tout recopier et ça me rend triste quand elle fait ça, j’ai beaucoup travaillé à l’école et je dois tout recommencer, c’est pas juste ! je pleures mais je fais ce qu’elle à dit, je recopie tout, chaque soir de la semaine, y avait beaucoup de travail dans les cahiers qu’elle à déchiré. 
Mon chat n’est plus la, je viens de rentrer de l’école, d’habitude il m’attend devant la porte et on s’assied dans le fauteuil pour faire des câlins, il ronronne et il tète mon pull.  Aujourd’hui il n’est pas la, je le cherche, je l’appelles, mais il n’arrive pas. Je sent quelque chose en moi se briser, je sais que quelque chose ne va pas. Je demande à maman, elle me dit que ses amis l’ont lancé par la fenêtre, que je ne dois pas m’inquiéter parce qu’un chat retombe toujours sur ses pattes et qu’un voisin à du le reprendre chez lui.
Mon coeur s’inonde de larmes et de tristesse, je cours voir par la fenêtre, je ne le vois pas, on est qu’au deuxième étage peut être que maman a raison, il a du retomber sur ses pattes et partir sinon je verrais une tache blanche en dessous. Je pleures, je demande à maman pour aller le chercher dehors, mais maman me dit qu’elle n’a plus envie d’avoir de chat qu’on va le laisser en liberté c’est mieux pour lui, à la place on prendra un chien.  Je ne veux pas de chien moi, je veux mon chat, il est partit, je ne le verrais plus jamais, c’est pas juste...
Maman dit qu’elle m’aime de tout son coeur, qu’elle fait tout ça pour mon bien, pour que je deviennes une adulte responsable. Moi aussi je l’aime de tout mon coeur, je voudrais être plus gentille pour moins l’énervée, pour qu’elle soit plus heureuse, mais je n’y arrive pas, je fais toujours une bêtise qui l’oblige à se fâcher sur moi, je me déteste, je suis vraiment nul. Je le sais et maman me l’a déjà dit aussi. Parfois j’ai envie de mourir, je serres très fort mon coussin et je pleures dedans, je n’en peux plus, je voudrais que quelqu’un me sauve, souvent je me demande pourquoi j’ai pas un grand frère qui me protège, pourquoi les grandes personnes qui voient comment maman me traite ne lui disent pas que c’est pas bien ... je suis toute seule et c’est pas juste. Mais un jour je serai grande et un jour ce sera fini ... et jamais je ne ferai ça à mes enfants, jamais je n’aurais d’enfants c’est plus sûr et de toute façon je serai morte avant. 
Fin de la 1 ère partie, 0 - 6 ans ... la suite très bientôt,
Amicalement,
Lily. 
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1er Chapitre
Alors ce premier chapitre correspond à mes 3 premières semaines à Paris.
J’ai mis un peu de temps à écrire ces débuts à la capitale et pour cause je n’avais plus d’ordi. Oui malheureusement je dois commencer par vous raconter un malheur qui m’est arrivée. No worries ! Je vais bien :)
Mon deuxième du début de mon aventure sur Paris, je suis sortie manger avec des copines du Sud qui vivent déjà depuis un moment ici. Et comme je revenais de ma journée de cours, (petite update sur mon rythme de la semaine, je suis 4 jours en entreprise et 1 jour, le jeudi, à l’école) donc j’avais mon ordinateur dans mon sac, évidement un sac qui ne se ferme pas. Grosse erreur de débutante à Paris .. Oui car si moi j’ai débarquer en pensant que la vie est belle et tout va bien je monte à la capitale tout est beau, en vrai, dans cette magnifique capitale ... il faut faire encore plus attention qu’ailleurs, bref donc on était à table et mon sac était en dessous de ma chaise. J’ai reçu un coup de téléphone de mon père, donc pour mieux entendre je suis sortie pour répondre. Et pendant ce temps, mes copines sont sorties fumer. Voilà il a fallu le temps d’une clope pour que le drame est lieu .. En revenant à table il m’a fallu moins d’une minute pour le voir, mon ordi n’était plus là .. Bon je vous passe le moment d’énervement, de ralement etc... vous vous doutez bien que j’étais DÉGOUTÉE ! 
Et donc c’est à cause de ce fâcheux épisode que je n’ai pas pu écrire pendant 3 semaines! Mais maintenant équipé de nouveau d’un ordinateur je vais pouvoir me remettre au récit de mon année ! 
Le vol de l’ordi ça a été le deuxième retour sur terre. Mais le véritable retour sur terre ça a été le matin de cette péripétie ... Le métro parisien. Mais attention pas n’importe quelle ligne, non non j’ai commencé directe très fort, par LA LIGNE 13 ! Parlez de la ligne 13 à un parisien, il vous dira l’horreur que c’est ! Elle est connue de tous même de ceux qui la prenne pas. Pour essayer de vous expliquer, dire qu’il y a du monde sur cette ligne ce n’est pas suffisant. Il y a TELLEMENT de monde sur cette ligne qu’il faut laisser passer parfois jusqu'à deux métros pour pouvoir monter dedans. Et une fois que vous y arrivez, littéralement .. je cherche le mot adéquate parce que collé, écrasé, serré, ce n’est pas assez fort! Vous êtes carrément scotché aux autres personnes de la rame !! Donc autant vous dire que pour mon premier matin, une fois scotché aux gens, dans la chaleur humaine insupportable .. je me suis. vraiment demandé “qu’est ce que tu fou là”. C’est un délire .. Vu que au moment ou j’écris j’ai un recul de 3 semaines avec cette première rencontre avec le métro, maintenant je peux dire (malheureusement) on s’y habitue. Et pour vous dire un jour, alors en fait c’était un soir tard, j’ai réussi à avoir une place assise dans la ligne 13 ! Honnêtement ça a été une victoire personnelle haha ! Quand vous avez la place assise, désolée c’est horrible ce que je vais dire, mais vous levez pas la tête !! Parce que si vous croisez le regard d’une personne âgée .. Bon quand même ! haha 
En fait à Paris il y a du monde PARTOUT. Je suis allée à la FNAC , insupportable le monde .. chez Apple pareil ! Dans les magasins du monde, dans les rues a toutes heures : du monde! 
J’ai fait mes 3 premières semaines dans le 17ème arrondissement, vraiment cool comme arrondissement ! Très animé, dynamique avec pleins de bars / restaurants ! Le moment dans ces 3 semaines ou j’ai compris que je devenais parisienne c’est lorsque j’ai fait mon pass Navigo ! Le pass pour les métros, parce Paris = METRO. C’est Métro Vie ici, tous les jours de la semaine , du weekend au moins des trajets de 30 minutes ... 
J’ai compris d’ou venait l’expression METRO BOULOT DODO ... de Paris. 
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15minutesparjour · 5 years
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10 avril 2019
Dans huit jours, je suis dans l’avion pour des vacances, des vraies vacances, reposantes, sans le tumulte de la ville ou le bruit constant d’un festival. Alors attention : j’ai adoré les vacances dans le tumulte des villes et le bruit constant des festivals. C’est juste que tout en moi réclame du soleil et du repos, et c’est pile poil ce qui m’attend.
Ce sera mes premières depuis, mazette. Deux ans et neuf mois ? Deux ans et neuf mois ! Mais tu m’étonnes que je tienne plus debout.
Huit jours, c’est sept dodos. Dans sept dodos, je déconnecte. Je déconnecte suffisamment pour laisser mon mac et mon appareil photo chez des copains. Je déconnecte suffisamment pour NE PAS avoir acheté un iPad et son clavier Bluetooth pour travailler à distance en toute légèreté. Au dernier moment, j’ai vidé mon panier. Je vais, rien, branler. Du sport, ok, mais des trucs tranquilles, parce que là où je pars, il fera trente degrés alors courir, ça risque d’être coton. De l’écriture ok, mais sur des carnets et de manière purement ludique. Quelques minutes par jour sur mon téléphone, ok, mais pour prendre des photos et en poster quelques unes sur les réseaux sans flipper pour mon taux d’engagement derrière. (Deux ans et neuf mois, les gars. DEUZAN. É. NEUFMOA. J’ai le droit de poster des photos qui feront serrer les dents de jalousie de quelques personnes. Je m’en excuse par avance MAIS J’AI LE DROIT).
Pas un mail. Pas un message pro. Pas une seule palpitation liée à la crainte d’avoir loupé une deadline. J’ai même payé l’Urssaf avec vingt jours d’avance pour être tranquille.
Deux ans et neuf mois quoi. C’est vrai hein, j’ai la chance de faire un métier que j’aime, que je peux exercer en slip la majeure partie du temps, et d’être maîtresse de mon emploi du temps et de mes horaires. En termes de pénibilité du travail, rien, rien, rien à voir avec travailler à l’usine ou être prof ou manutentionnaire ou hôtesse de caisse. Rien. Je me plains zéro.
Mais deux ans et neuf mois, c’est un peu long. Je dirai qu’à partir du moment où tu t’es pas reposé•e pour de vrai depuis plus de la durée de gestation d’un éléphant, bon : il est temps de se barrer dix jours.
J’sais pas trop comment expliquer la fatigue que je ressens vachement fort ces dernières semaines. Je pourrais dire les yeux qui brûlent, la tête qui tourne, les membres un peu mous les mains qui tremblent. L’incapacité de se concentrer sur quoique ce soit plus de dix minutes, pas même une discussion entre amis : je suis là mais je suis pas là, j’ai le cerveau qui pense à des trucs, même des trucs débiles, comment je vais m’habiller demain, est-ce que ma poêlée de légumes est encore bonne pour ce soir, j’ai bien éteint le four ou pas, ah mais il s’arrête tout seul de toute façon y a une minuterie, haha, j’suis con c’est quoi déjà mon groupe sanguin ? Tenir soudain l’alcool comme un enfant de 8 ans (ne faites pas picoler un enfant de 8 ans pour voir à quoi ça ressemble, j’crois que c’est moyen légal). Les jours où je me mets à bosser à 11h, les jours où je ne bosse pas du tout, où je reste devant l’ordi mais sans rien pouvoir faire, molle, quoi, au moins comme une testiboule. Mes cernes, bordel, mes cernes, vous pourriez ranger vos mères et vos pères dedans (mais merci de ne pas essayer et de vous contenter de me croire sur parole). Tomber malade trois jours tous les deux jours, avoir la flemme d’envoyer un message pourtant personnel, avoir la flemme d’ouvrir des messages pourtant personnels. Vouloir faire mon lit et plutôt me recoucher dedans, pour rêvasser en regardant le plafond. Courir plus lentement, perdre patience plus vite. 
Dans 8 jours, je pars en vacances, et je vais vous dire, en vrai, EN VRAI DE VRAI, j’ai déjà hâte de bosser comme une acharnée avec mon énergie retrouvée dix jours plus tard.
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Destination : l’autre face du globe
Vendredi 15 Février, le grand voyage débute... depuis Golm ! Stagiaire dans ce bout de ville, plus proche de la campagne mais dépendante de Potsdam, j’ai dois rejoindre Berlin pour prendre un vol pour Paris. Et la chose n’est pas simple ! C’est assez fou le nombre de chose qu’on peut cumuler en six mois... Ma valise est pleine à craquer, et j’appréhende un peu un contrôle à la douane : je ne pourrais jamais la refermer ! Bilan : je transporte près de 45 kg sans compter le bagage en cabine !! J’ai hâte de pouvoir tout vider et repartir un peu plus légèrement...
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Un petit aperçu de mon chargement
Mon vol arrive sans encombre sur Paris où je vais passer 22 heures qui me sembleront bien courtes ! Au programme : déballage et remballage de valise ! Un peu difficile de choisir quoi prendre ou non, j’aimerais emporter tout avec moi mais si je ne veux revivre la galère du départ de Berlin, pas le choix ! Tout ne partira pas avec moi :’( 
Mais je ne passe pas toute la soirée dans les valises (ouf !) puisque une partie de mes amis font le déplacement jusqu’à l’aéroport pour un petit resto qui fait bien plaisir ! Et je prends bien soin de choisir des pizza avec plein de fromages, un péché mignon qui, à priori, va être difficile à assouvir depuis Taiwan... La soirée est bien trop courte mais reste un moment très agréable, pleine de discussions et de rires ! Nous n’avons même pas pensé à prendre de photos ! 
Lendemain matin, quelques heures avant le décollage, le stress commence à monter... Dernier petit déjeuner à la française et nous voilà en route pour le terminal.
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Miam miam !
L’envoi des bagages pour les soutes se passe sans problème (19 kg ! Le régime de la veille s’est révélé payant !!) et le moment des adieux avec ma maman et mon beau père est rapide avec quelques larmes... Mais l’excitation du voyage l’emporte et j’ai hâte d’embarquer ! Je n’ai jamais pris un avion long courrier ! Une expérience toute nouvelle que j’ai hâte d’expérimenter !
Par chance, j’ai été placée côté hublot ! J’adore regarder les paysages depuis l’avion et suivre notre trajet. Nous voilà partit pour 13 heures de vol ! 
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Survol de la Russie (je crois) où il ne semble pas faire bien chaud
Après 3 films, un tentative de dodo et des repas en altitude (une première pour moi), nous arrivons à Taipei, capitale de Taiwan, sous les nuages ! Plus qu’à rejoindre Hsinchu après avoir récupérer ma valise et un forfait de téléphone, ce qui se passe sans encombre grâce aux super informations offertes par la NCTU et mes deux colocs français qui sont arrivés deux jours avant 
Et voici comment je suis arrivée sur l’autre face du monde, à 9H heure taïwanaise, 2H heure française. Bien des découvertes m’attendent à présent, que je vous partagerais bientôt ! Merci d’avoir lu ce billet un peu long, mais vous étiez prévenus, je suis bavarde ! 
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albertinefloyd · 2 years
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Samedi 9 juillet 2022.
Il est 20h54, et je suis seule dans le salon. La lumière est plutôt sympa, tamisée. Je viens de finir ma pizza, autour de moi, le silence. Dehors le soleil est en train de se coucher. C'est joli.
Ce soir, ce n'est pas moi qui endort Dana. Athos s'en charge.
Depuis sa naissance, ou presque, je suis la seule qui arrive à l'endormir le soir. Elle et moi, on est passé à travers différents rituels, différentes techniques. Parfois, j'ai un truc qui fonctionne d'enfer, ça dure deux, trois mois nickel, et du jour au lendemain ça ne marche plus, alors j'essaye autre chose, et ça fonctionne de nouveau. Mais il y avait toujours une constante : le soir, ça se passait entre elle et moi.
Et puis à force, la journée, c'était pareil. Bras de maman + pénombre = dodo.
Mais là, depuis cette semaine, rien ne va plus. Je n'arrive plus à l'endormir. Plus rien ne fonctionne. Dès que je la prend à bras, elle se débat dans tous les sens, ses pleurs redoublent. La nuit ça peut durer 1h30, 2h, sans que je parvienne à l'endormir. J'ai tout essayé, tous mes anciens trucs, plein de nouvelles techniques, rien n'y fait. La seule chose qui l'appaise en ce moment, c'est son père.
C'est très frustrant. Se dire "c'est mon enfant et je ne suis même pas foutue de l'endormir". Pire encore, "qu'est ce que j'ai bien pu faire de travers pour qu'elle me repousse comme ça ?"
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philippinesvsusa · 5 years
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Seconde semaine des congés de noël et 22 ème week-end
Lundi, jour de reveillon! Prête pour le début d'une nouvelle année sur ce sol étranger. Nous n'avons rien fait de spécial ce jour-là. C'était bizarre de passer le nouvel an comme un jour habituel. J'ai quand même remarqué la différence au nombreux plats pour le souper 🤗. Ensuite, nous n'avons pas fait de veillée pour attendre le nouvel an mais dans mon lit j'ai entendu les feux d'artifices qui ont raisonnée dans le quartier. ����🎇✨
Et Mardi, nouvel an!!! Je suis entrée en 2019 la dernière comparée à vous tous! J'espère que cette année vous apportera à tous bonheur, joie, paix, amour, épanouissement et santé! Oui tous les gros clichés mais ces tout ce que je souhaite pour vous 😗😗😗
Mercredi, j'ai été mangé chez Wendy's avec Thimmy et Tashi. Thimmy est le fils de ma prof de théâtre et il jouait Beurt dans Marry Poppins. Nous avons passé trois heures à parler et c'était chouette.
Jeudi, nous sommes allé chez Target, une chaine de magasin pour l'achat mensuel de langes. On aime, lol. En ce moment mon petit frère apprend à aller aux toilettes. Du coup il court partout en criant: “ Oh je dois aller aux toilettes!!! Oh, Oh!!!”.J'ai vu un camion coca cola encore une fois. J'ai aussi reçu des chocolats de Belgique pour faire des cadeaux avant que je parte. Merci papa et maman😍🍫🍫🍫 Ce soir-là, nous sommes allés dans un restaurant buffet chinois. Les gats, je sais que je parle que de nourriture mais c'etait booooonnnnn.🍣🍙🍱🍲🍛🍚 Huit selfs remplis de nourriture diverses où l'on pouvait se resservir à volonté!!! Et devinez quoi… les macs and cheese ( macaronis plat typique des enfants) étaient au rendez-vous et les hamburgers évidemment. C'est à ce demander pourquoi ils viennent manger chinois, ma bon… On ne comprend pas toujours tout.
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Vendredi, rien de spécial. J'ai lu mon livre 🤓 Je suis une nerd…hihihi
Samedi, j'ai attendu sur le sofa juste à côté de la porte parce que c'etait le jour de ma livraison. Et oui, j'ai reçu mon ipad avec crayon tactile et clavier bluetooth. Ça fait des merveilles au niveau graphisme! Et devinez quoi! La tablette a été livrée juste quand j'étais tellement occupée en cuisine que je n'ai pas entendu le livreur. J'ai entendu un bruit mais je pensais pas que c'était ça. Du coup, c'est seulement deux heures après que mon père d'accueil l’a trouvé à la porte. Trop drôle. Après ça, Sharina m'a aidé à dompter la machine mais nous avons eu besoin d'Alex pour allumer le clavier. En vrai il a juste pousser sur un bouton en plus. Ahaha ⌨
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Dimanche, j'ai dormi et ignoré mon réveil. J'ai donc loupé l'Eglise. Mais c'est pas plus mal parce que pour le moment je suis fâchée spirituellement avec le pasteur. Je me suis donc amusée avec la tablette et l'application d'art une fois réveillée. Ensuite, je me suis préparée spirituellement pour la rentrée des classes. Je la joue cool mais en vrai j'étais super stressée. Et puis dodo😊
Gros bisous
Emilie
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minosze · 5 years
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Un homme déambule au cœur de l’absurde
Un soleil farouche picote ma peau rue Coignebert, Je me demande si c’qu’on gagne n’est pas ce qu’on perd ? Et marche avec entrain les bras en guise de métronome Dans la ville aux cent clochers, je souris puis m’abandonne, Le chat errant frottant l’bitume a plus de charme que les valeurs des Hommes Qui sont poussière d’orgueil j’ai mis de côté l’idée d’changer la donne.
J’préfère les rues étroites façonnées par l’histoire Que la pauvreté des pilleurs modernes des grands boulevards, J’me sens plus proche de vous et des vains éternels espoirs Je n’ai ni programme ni grand discours seulement des évidences,
La tête ailleurs, le regard rempli d’rien qui ont leur importance Bibelots sur rebord d’fenêtre, rideau dentelle immonde, Poussin sur boite aux lettres, Acab sur mur décrépit, Au loin un père au sol embrasse sa fille, tendresse inonde,
L’unique raison d’se mettre à genoux c’est bien pour la vie, Rien à battre de droite et gauche j’n’ai qu’du bon sens, J’les laisse se démerder du haut de leur absurde pérennité, J’m’affranchis des cent balles et un mars j’préfère l’essence,
Et rien à foutre de guerre et paix, j’embrasse la belle sérénité, Je déambule imbibé d’un whisky signé « homme de l’être » Et prends le parti pris des choses comme mon poto Ponge, Les yeux ouverts jusqu’à crever au point de disparaître, Devenir poète, je le confesse fait partie d’mon grand songe.
Je n’ai même pas d’fils rouge, j’pratique les égarements, Médocs des âmes perdues sources de mes ménagements, Le mot qui m’fait bander, écoute, c’est pérégrination, Je vais je viens ambivalent dans les brumes du temps, J’me tape des plans d’carrière, ma vie est sans ambition, Je jouis des horizons, vos avenirs riment avec paresse Endosse la noblesse de l’échec, j’crache sur ta start-up nation, Et me vautre dans l’art véritable de l’oisiveté tel Hermann Hesse, Et me torche avec ta devise française si c’est pour la haine, Moi ce qui me botte c’est la poésie urbaine dont je m’imprègne.
Mon père c’est mon héros, j’l’imagine chanter du Rictus, Pendant que la mondialisation chaque jour lui met dans l’anus, Crédit, impôt, boulot, avc, dodo, puis gratte son blues sur son Ibanez, Il n’y a bien que les petits qu’ont le pouvoir d’être balèze, Le sens commun de la populace n’est pas si crédule, Il sait lire entre lignes d’un ministre : on vous encule ! Simple : l’appauvrissement des masses n’est qu’un génocide exsangue, La nuit les financiers sont gris jusqu’à c’que les aurores étranglent Quand toi tu cries outrage pour un tag sur c’vestige Napoléonien, En jetant ton mégot à terre, piétinant chaque heure l’mot citoyen, Et viens faire l’bon élève : t’es sous cachetons pour supporter ton taf, Le marché mondial a autant de compassion qu’un putain d’faf, Hypocrisie d’mes semblables atteint une bien triste apogée, Nique toute idéologie, l’anthropocentrisme : loi qu’il faut abroger !
Un soleil farouche picote ma peau palai d’justice, Je me demande si à tire d’ailes j’pourrais voir les pas laids, On zigzague cherchant nos excuses au lieu de « rien à branler », À chacune de nos étapes y a des crasseux qui valent moins qu’une pièce, Mais c’est noël chacun sa merde, putain où s’trouve la justesse ? Mes pas résonnent dans mes tempes, mon cœur se met à trembler, J’n’ai pas d’autre vision heureuse que le gouffre du contemporain, J’cherche encore l’équilibre du souffle des contents pour rien.
J’écris ces lignes par fulgurances mentales, Ma plume n’est toujours que souvenir de collision d’étoiles, Mes journées ne sont qu’des collants effilés Les bons moments sont comme une brise d’été Pas rares mais frêles, bien là, comme la beauté Saisissable mais toujours au vent prête à filer.
J’sais plus quoi t’dire, j’sais plus quoi faire, Pour sortir des agonies, avoir l’existence fière, À part t’chanter mes mélodies berçant nos malheurs de fer, Je marche, j’écris, j’souris, voilà mes humbles puits de lumière.
Je soupire et m’enivre des rêveries d’un promeneur solitaire.
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dinapaume · 6 years
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L’infidélité
L’hypersexualité ainsi que la compulsion sexuelle, ( se masturber beaucoup, regarder des films pornos ) n’est pas du fait que des hommes… Des femmes peuvent tomber dans cet enfer, car il s’agit bien d’un enfer ! Je suis pour ma part tomber dans le chaudron “ toute petite “. K7 regardées et/ou échangées avec mon papa. J’ai regardé toutes ces vidéos étant vierges et sans qu’Ilil me touche, car je n’étais pas pubère, et ILil voulait une femme vraie. Mais ILil voulait aussi m’apprendre pour mon bien. 
J’ai regardé des centaine de fois, fascinée ‘ Dodo, petites filles au bordel”. C’est celui qui m’a le plus marquée. Mais dans la tension, il n’y avait pas que la tension sexuelle il y avait aussi la peur : j’ai regardé “ ça “, “ l’exorciste “, des films d’horreur. Après le film “ ça “, je faisais des hallucinations et voyais des ballons flotter sur mon balcon. quiconque a vu ce film comprendra. Mes hallucinations n’ont alerté personne lorsque j’étais enfant. On disait juste que j’étais distraite, dans ma bulle, ce qui est vrai.
A bien y réfléchir, je regrette parfois cette période, révolue, où tout était simple… je ne pouvais pas sortir et le seul homme s’intéressant à moi était mon père, je partageais beaucoup de choses avec lui dont le cinéma porno et le cinéma d’horreur. C’est une période où le renfermement sur moi me semblait bon.
Aujourd’hui, mariée, je n’arrive pas à sentir que je suis une femme. J’ai besoin de le part de mon époux beaucoup d’attentions, qu’il me donne… ça lui plaît heureusement, de me frapper par exemple. Mais j’ai besoin d’aller m’humilier ailleurs, compulsion sexuelle, enfer de la nymphomanie, compromission éternelle de la pute, raisons de se suicider. Qu’il sache c’est le tuer c’est me tuer. Je n’arrive pas à m’en empêcher, les vraies nymphomanes existent… des périodes longues à me faire enfiler partout, comportement à risques aux bois de la cambre, personnes inconnues… Je ne retire rien de particulier à cela, enfin si, mais ce n’est pas sexuel. Mon mari me fait plus d’effets qu’eux. Mais eux, ils me frappent, m’insultent , me méprisent, comme si j’étais une femme. Je n’arrive jamais à sentir que je suis une femme, et en même temps lorsque je sens bien que j’en suis une, je me désespère de cette malédiction et aimerait être tant d’autres choses que ça. Je me prends à espérer être une jolie fleur comme Mike Dupond m’a appris.
J’essaie de faire le bien autour de moi mais c’est dur. Je fais le mal. la seule chose bien : raconter de jolies histoires aux enfants.
J’espère faire aussi un groupe d’art thérapie.
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kigaimo · 3 years
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Update : j'ai franchi le cap des 15k dans mon roman. Feeling good 💪 je pense qu'à ce rythme je pourrai atteindre les 20k au plus tard dimanche (good good good, is this a goal ? I think it is)
J'ai aussi commencé à préparer mon dossier pour le Master de création littéraire ✨ Ça m'excite et en même temps ça me terrifie. Je réfléchis à ma note d'intention☺️
Ah oui, et aussi j'ai déposé une candidature pour une entreprise de professorat en ligne 🤞si je pouvais mettre un peu d'argent de côté avant la rentrée, ce serait cool 🏦
Bref, petite journée vraiment pas mal, surtout si on rajoute à ça le fait que mon père nous a cuisiné des moules frites 👍
Bref, je vais regarder netflix un peu et puis au dodo !🌙
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