Tumgik
#et ça m’a tellement frustrée
luma-az · 10 months
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La forêt qui s'agite
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 12 août 
Thème : forêt/sur le devant de la scène
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Quand on fait la forêt, on n’est pas sur le devant de la scène. C’est comme ça.
On a un rôle muet collé par la maitresse parce qu’il fallait bien que tout le monde participe au spectacle de fin d’année et qu’elle pense qu’on ne sera pas très bon pour apprendre un texte ou le réciter en public, ou les deux. Et ce n’est pas parce que c’est vrai que c’est pas très énervant. En fait c’est même pire.
Donc on est planté là – lol, planté, comme un vrai arbre – au fond de la scène, et il faut agiter les branches. Enfin les bras. Les branches sont attachées sur les bras. Donc il faut agiter les bras pour faire comme si on était un arbre qui bouge les branches. Alors il ne faut pas faire ça n’importe comment, les arbres ça ne fait pas des grands mouvements de ventilateur avec leurs branches, sinon tout le monde s’inquiète, donc on s’entraine, et la maitresse dit que ça ne va pas, alors on refait, et au bout d’un moment c’est bon, on sait faire les branches qui s’agitent.
Sauf qu’en fait, si on y réfléchit bien, les branches d’un arbre ça ne s’agite pas du tout. Des fois un peu, quand il y a du vent. Mais pas dans tous les sens comme on fait. Comme si la maitresse voulait juste nous faire faire quelque chose.
C’est trop nul d’être une forêt.
Ca y est, c’est le grand jour. Tous ceux qui font la foret ont leur costume d’arbre en carton. On est bien alignés. On agite nos branches quand les autres font leurs répliques. Eux, ils ont droit de faire du vrai théâtre, il y a une histoire et tout.
Bon. Imaginons  - juste comme ça – que ce soit l’orage. Ça peut arriver.
Si c’est l’orage, il peut y avoir la foudre.
Si il y a la foudre, elle peut tomber dans la forêt.
Si elle tombe dans la foret, elle peut faire s’écrouler un arbre.
Et après cet arbre peut rouler, rouler, rouler, et faire tomber tous les autres arbres de la forêt comme des quilles, et finir tous en tas, sur le devant de la scène.
Moi je pense que ça serait super intéressant dans la pièce. Histoire que les parents ne s’ennuient pas. Il y a de la surprise, de l’aventure, des troncs d’arbres qui roulent. Ce serait top !
Vous n’êtes pas d’accord ?
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leseffrontesfr · 1 year
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Je suis bien, là ? Nan, je veux dire, je suis vraiment au top ou pas ? Mes cheveux, ça va ? Je sens que ça ne va pas… J’ai mal dormi, je pensais à la séance photo. Déjà, en me réveillant, j’ai senti que c’était un mauvais jour pour mes cheveux. Quand je me suis vue dans le miroir, j’ai hurlé ! Alors j’ai appelé ma pote Lola, à cinq heures du matin. Et tu es venue ma Lolo, avec tout ton matos ! Je t’adore trop ! Douche, shampoing, brushing… Maquillage aussi. Je ne voulais pas attendre, je ne pouvais pas me voir. À sept heures j’étais prête. Je suis resté assise, je ne voulais pas me décoiffer, mais j’avais sommeil. On est restées à parler. Les mecs, les chats, les followers… De tout, quoi. Je m’endormais un peu, alors Lola m’a fait du café très fort — je t’aime ma Lolo ! Alors on a encore parlé. L’herpès, le vétérinaire, le business model… Toute la vie, quoi. Après six mugs de café, je m’endormais quand même et je ne pouvais plus boire une goutte. Alors, à chaque fois que je piquais du nez, Lola me mettait une claque — t’es la pote de ma vie Lolo ! T’as toujours une solution ! Je suis allé pisser tout le café et Lola m’a fait des retouches de maquillage.
Ensuite vous êtes arrivé, à dix heures, comme prévu. Ça fait plaisir de travailler avec un vrai pro. (Même si, en vrai, j’avais des doutes. Je pensais que ça coûtait plus cher, un photographe professionnel. Vous devriez vous mettre sur OnlyFans, vous gagneriez mieux votre vie. Merci qui ? Merci Vanity !) Et vous avez déballé tout votre matériel compliqué, le décor, le costume… Le costume ! Les accessoires ! C’est trop beau ! Exactement ce que je voulais. C’est tellement dur de se démarquer aujourd’hui. Il y a trop de filles sur Instagram, OnlyFans, TikTok… Même les boudins — j’hallucine ! — même les thons ont des comptes. Et en plus elles ont des followers ! Il y a des garçons qui n’ont vraiment pas de goût, vraiment. Pas étonnants qu’ils soient frustrés. Qui voudrait sortir avec des idiots pareils ? Maintenant j’ai moins de progression des abonnements, alors j’ai décidé de faire plus de selfies-bikini et d’essayer un truc différent !
C’est hyper trop chou la chemise de grand-mère froncée, glissant sur mon épaule ! Lola, tu me retouches s’il-te-plaît ? C’est bon. Alors, je dois regarder le miroir ? Vous êtes sûr ? D’habitude je regarde l’appareil. Bon, c’est vous qui savez. Les bras comme ça, vous ne trouvez pas que ça cache trop ma poitrine ? D’accord, d’accord, je vous fais confiance. Après, on en fera quand même une avec les tétons en transparence. J’ai toujours de bonnes stats quand les followers devinent mes tétons.
https://leseffrontes.fr/index.php/2023/01/31/leffrontee-du-mois-de-janvier-2023-vanity/
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overnightho · 4 months
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On a eu une conversation où tu m’a demandé d’admettre mes torts dans notre relation et je crois que les quelques larmes que je verse pourraient m’aider à l’avouer.
Tout d’abord je sais que j’étais trop focalisée sur ma propre souffrance, je vais si mal qu’il m’est de plus en plus difficile d’aider les personnes qui traversent la même chose que moi, toi en l’occurrence. Je dirais aussi que je ne me suis jamais résolue à te faire confiance en dépit des efforts que tu as fait pour que j’essaie, malheureusement on ne guérit jamais de certaines blessures et c’était le cas pour moi. Je me dis souvent que c’était égoïste de te croire en apparence à nouveau et de n’avoir jamais pu maintenir le cap, on en a beaucoup souffert et c’est trop tard pour dire que je suis désolée. J’étais aussi jalouse et pas seulement des gens qui pouvaient t’entourer mais de ce que tu possédais, de la légitimité que tu avais en tant que personne qui souffre, ton aide médicale, psy, tes parents qui feraient n’importe quoi pour toi. Je ne nierais pas que j’étais jalouse des gens comme Anthea avec qui tout semble si facile alors que je suis bien trop complexe pour être comprise de qui que ce soit. Je m’explique, je ne me connais pas du tout et les remises en question constantes sont impossibles à vivre pour les autres et j’en ai parfaitement conscience.
J’ai souvent eu l’impression de ne pas être assez extravertie pour toi, d’être trop renfermée et je te l’ai fait payer, à tort. Je n’en suis qu’au début de ma quête d’identité et quand tu ne sais pas qui tu es comment tu veux être comprise de ton partenaire. Ma dépression était aussi difficilement gérable et je suis tellement désolée et frustrée de ne pas avoir l’aide que je mérite Ariel, crois moi je le voudrais, j’ai jamais autant voulu quelque chose de toute ma vie.
J’avais beaucoup de mal à admettre mes torts, je m’énervais vite, je reprochais souvent des choses que je faisais aussi. J’acceptais difficilement la main tendue que tu m’offrais, j’étais agressive et trop souvent désagréable.
Je t’enverrais pas non plus ces excuses mais peut-être un jour, nous aurons l’occasion de discuter de tout ce qu’il s’est passé sans complètement manquer d’objectivité sur nos comportements respectifs.
J’aurais aimé être davantage que ça, avoir davantage à offrir mais je ne suis pas capable, c’est dommage que je l’admette si tard
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apuppyplay · 7 months
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Soir du 19 novembre
Une fois seule à la maison je me suis équipé comme maitresse me l’a demandé.
Mon œuf vibrant et mon gros plug vibrant, ma chasteté et un cadenas
Ma cagoule en latex avec sont bâillon bite dans la bouche et des tuyaux dans le nez. Un collier avec un cadenas et surmonter le tout pas un deuxième cagoule en latex pour la sensation d’être comprimé enfermé
Maîtresse m’a faite vibrer toute la soirée m’exciter encore et encore me faire perdre la notion du temps, elle ma garder tellement proche d’un orgasme tellement longtemps que je n’avais plus à réfléchir
À ce moment là ma maîtresse m’a dit ( je t’es fait une surprise) je ne savais pas de quoi elle parler car j’étais bien tellement excité que je m’en fichais
Je suis restée en chienne remplie excitée frustrée et prise au piège, j’ai passé la nuit comme ça en écoutant de l’hypnose
À mon réveil excité de ma nuit j’ai réalisé la surprise de maîtresse d’amour, elle m’a enlevé les droit pour ouvrir mon cadenas ce qui a pour effet de me rendre folle d’excitation de frustration et d’envie me faire baiser.
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christophe76460 · 10 months
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Il fut un temps, alors que je priais pour me marier, j’étais frustrée parce que Dieu ne me répondait pas. Je m’attendais à ce qu’Il ne tarde pas, parce que dans cette parabole dans le livre de Luc au chapitre 18, il est écrit que Dieu ne tardera pas à l’égard de Ses enfants. Le Seigneur m’a simplement amené à lire ce verset au tout début de la parabole, ce qui d’ailleurs était son but en énonçant cette dernière : toujours prier et ne point se relâcher.
C’est simplement ce que j’aimerais te communiquer aujourd’hui. Tu pries depuis longtemps ? Ne te relâche pas, continue ! Ne te mets pas la pression pour faire des heures de prière chaque jour pour le mariage, tu risques de t’essouffler très vite et te décourager d’ailleurs. Prie à ton rythme, prie selon que le Saint-Esprit te dirige, mais ne te décourage pas !
Mais est-ce que je dois supplier Dieu pendant des années avant qu’Il me réponde ?... C’était aussi une des questions que je me posais. Mais écoute ceci : tu ne mendies pas auprès de Dieu, mais tu poses un acte de foi parce que tu crois en la puissance de la prière. Tu prends autorité dans le monde spirituel contre toutes les oppositions contre ton mariage. Si tu penses que l’ennemi attend les bras croisés que tu te maries, tu te trompes.
Et en priant tu te fais du bien à toi-même. Ça fait tellement du bien de parler à Dieu, et tu en sors toujours rafraîchi(e), fortifié (e) et prêt (e) à espérer encore !
Pasteur Dédé Kanti
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yesakademia · 2 years
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Séjour Inde 2022, Guhir, blog de Naima.
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Jeudi 28 juillet :
En arrivant à Mumbai je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. J’ai même eu peur mais en fait ça allait. Mumbai c’est une ville très intimidante donc je suis vraiment contente de pas avoir fait ce voyage toute seule : il y a du monde, c’est sale et oppressant donc je me suis dit que j’allais me sentir mieux au village.
L’arrivée à Guhir m’a fait réaliser que je préfère les villages aux villes. Ici il y a de l’espace et moins de gens. Dans les villes j’ai vu l’insalubrité, la pauvreté et l’indécence des conditions de vie. Ici c’est surtout de la sobriété.
Vendredi 29 juillet :
Seulement deux jours et c’est déjà la meilleure après-midi que j’ai passée. On a joué au loup-garou, danser, rigoler ! Bref rien de plus pour être heureuse.
Ce que je croyais être une punition est en fait une bénédiction. Sans les réseaux sociaux, je réalise tout le temps qui s’offre à nous. Un temps où je peux investir plus intelligemment. Je ne suis plus dans un engrenage passif qui me prend de l’énergie, j’ai davantage envie de cuisiner et de m’investir dans des tâches. Je compte désormais noter toutes les recettes qu’on me montrera.
Je ne compte pas arrêter les réseaux sociaux pour autant car je pense sincèrement que ce n’est pas une mauvaise chose. Mais je compte repenser ma consommation car l’excès n’est jamais bon et je pense sincèrement que j’étais dans l’excès. Je veux donc passer moins de temps sur les écrans mais plus qualitativement.
Pourquoi je montre toujours une version améliorée de moi lorsque je suis en voyage? Certes, ce n’est pas une mauvaise chose, mais si je peux autant m’investir chez les gens je devrais pouvoir autant m’investir chez moi. C’est encore répondre à la logique du « c’est toujours mieux ailleurs »
Maintenant que je vois la richesse de la culture indienne, je me rends compte qu’il faut vraiment que je profite de ma culture camerounaise et de ma culture française. Mais en aucun cas, immigration et occident doivent rimer avec homogénéisation de la société. Les cultures sont belles et peuvent se conjuguer ensemble. J’ai vraiment envie de savoir cuisiner et coiffer : faire des choses de mes mains.
Samedi 30 juillet :
Quand je vois leur mode de vie, je me dis qu’on a une vision tellement biaisée des choses... On pense souvent que les indiens sont malheureux, pauvres, sexistes et j’en passe... En vivant avec eux, ce n'est pas du tout ça ! Ils n’ont connu que ça et ils n’ont pas l’air frustré. Mieux que ça, ils ont l’air heureux plus simplement.
Quand je vois la beauté de cette culture, je me dis que les gens qui discriminent n’ont vraiment rien compris. Ils n’ont pas compris que la différence est une chance de s’enrichir et non l’inverse.
Dimanche 31 juillet :
Une cure de désintoxication des réseaux sociaux, voilà ce que ce voyage est pour moi. Ce matin, en pleine visite d’établissement universitaire j’ai craqué. C’est vraiment difficile pour moi de ne pas être connectée, de ne pas savoir... Bref c’est pas facile mais je m’y fais, je me dis qu’il y a bien une époque où on vivait comme ça.
L’après-midi j’ai eu la chance d’interviewer Marie sur sa vie en tant qu’indienne.
Là j’ai compris que l’Inde n’était pas seulement une belle nature verdoyante mais un pays avec de gros problèmes sociaux. J’ai été très touchée qu’elle me parle de son père violent et de son asexualité. C’est une fille très ouverte d’esprit mais ce pays est loin de l’être : pression pour se marier, tabou sur l’homosexualité, tabou sur la sexualité.... Je m’y attendais mais c’est différent de l’entendre de la bouche d’une indienne. Mais je suis contente de savoir que l’Inde ne se limite pas à ça.
Lundi 1 er août :
En attendant le workshop, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à mes proches et aux réseaux sociaux. Mon visage s’est transformé, les larmes commençaient à monter... Là c’était décidé, j’allais appeler ma mère ce soir pour recharger mes batteries sociales. D’un coup je sentais mieux l’idée de me « reconnecter » pendant un moment à mes proches m’a apaisée.
Mardi 2 août :
J’ai adoré cet après-midi auprès des enfants ! Il en faut peu pour créer un jeu, un bout de bâton et tous les enfants du village étaient prêts à se dépasser. C’est grâce à eux que je sais que j’ai gardé mon âme d’enfant. Les bienfaits de la sobriété : Je suis très inspirée par le mode de vie que je suis en train de vivre, pour moi c’est l’incarnation de la sobriété : exactement ce que je cherchais. Je pense que nous devons tous tendre vers ce mode de vie si nous voulons préserver la planète. Et surtout si nous voulons apprendre à être heureux avec peu car je pense sincèrement que c’est une philosophie de vie accessible à tous.
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femme-de-cocu · 2 years
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Quand Denis m’a contactée pour me dire qu’il n’avait pas beaucoup le moral et qu’il est inquiet quand à l’opération qu’il doit subir, je lui ai dit que je terminerait plus tôt pour lui rendre une petite visite et tenter de lui remonter le moral et de lui faire oublier tout cela pendant quelques minutes. 
Il est 14h30 quand je rentre chez moi pour me changer avant d’aller à la clinique. J’ai promis à mon copain de lui remonter le moral et je sais très bien par ou cela passe chez un homme. J’enfile une mini jupe moulante très courte et un chemisier légèrement transparent ainsi que des bottes à très hauts talons. Un long imperméable complète ma tenue. 
Quand j’arrive dans la chambre de Denis, je constate que c’est une chambre double mais mon ami y est seul. Il m’accueille avec un grand sourire déjà ravi de ma présence pour lui tenir un peu compagnie. 
-  « Alors messieurs, ça vous plait. »
-  « Ho putain, tu m’étonne que ça nous plait. » Le jeune motocycliste, lui, ne répond rien, il se contente de ne pas détourner les yeux de mon corps. Je retire le drap qui recouvre richard pour lui caresser moi- même la queue. Je me contente pour commencer de le branler doucement de la main gauche pendant que de la droite, je lui caresse délicatement les couilles. Denis a très envie de se faire sucer alors il appuie doucement sur ma tête pour me le faire comprendre. je comble de désir et après lui avoir donné quelques coups de langue sur le gland enfourne la bite entière de mon copain dans ma bouche. Je commence une pipe du tonner en regardant le jeune voisin de chambre qui maintenant se branle lui aussi sous son drap en regardant opérer cette inconnue pour lui. En le voyant faire, Je m’arrête pour lui dire : 
- « Surtout, ne jouit pas, après, je m’occupe de toi. » Cette réflexion a pour effet d’augmenter l’excitation de Denis qui pousse sur ma tête pour que je reprenne la fellation. Je replonge sur cette pine dressée avec le plus grand plaisir et accélère le mouvement en malaxant les burnes de mon ami. Il ne faut pas attendre longtemps avant qu’un liquide chaud et gluant ne vienne se déverser dans ma bouche. Je serre les lèvres sans avaler pour que rien ne s’échappe puis passe entre les deux lits, retire le drap qui recouvre le jeune motard et découvre une grosse queue, plus grosse que celle de mon copain fièrement tendue qui n’attend que moi pour s’en occuper. Je me penche au dessus et laisse coulé sur la bite du jeune homme le sperme que Denis venait de me déverser dans la bouche. Ensuite en branlant cette pine gluante, j’approche mon visage de celui du motocycliste pour l’embrasser. Le jeune homme hésitant au début m’attrape quand même par la nuque pour m’attirer contre lui et me roule une pelle d’enfer. Denis nous regarde puis pose ses yeux sur mon cul. ma jupe est tellement courte que quand je suis abaissée de la sorte, on voit le bas de mon derrière et ma chatte nue sous ma jupe. En tant que proche, il est un peu frustré de voir que ce jeune inconnu a plus d’attention que lui ma part. Lui au moins, il a un baiser langoureux et ça énerve quelque peu Denis mais peut être moins que ce que ça l’excite. Sans hésiter, il colle sa main sur ma chatte qu’il tripote un peu avant de me coller d’un coup deux doigts en me disant : 
- « Suce le maintenant salope, il n’attend que ça. » En sentant ces deux doigts me fouiller le sexe, je me tortille un peu d’excitation puis plonge sur le sexe du jeune inconnu que je pompe frénétiquement. Voila qui a pour effet, non seulement d’exciter encore plus si nécessaire le jeune motard mais également de provoquer mon copain qui maintenant me fourre trois doigts et s’agite de plus en plus vite pour me faire jouir. Je prend moi aussi mon pied en me rendant compte de l’excitation de mon ami, en subissant ces assauts manuels et en entendant ces commentaires graveleux : 
- « Vas y grosse pute, fais le jouir. » Je sens que le jeune homme ne va pas tarder à se vider les boules dans ma bouche alors je redouble d’application et accélère encore le mouvement. ma tête monte et descend pendant que mon copain lui aussi va de plus en plus vite et me fait jouir. D’un coup dans un râle de plaisir et de jouissance le jeune motocycliste déverse sa semence dans ma bouche sans que je ne me retire. J’avale chaque saccade avec un plaisir non dissimulé. Ce foutre est plus sucré que celui de mon ami, il est aussi plus important si bien qu’a la troisième saccade j’en laisse un peu couler le long de la hampe du jeune homme. Après que tout le monde ait bien jouit, je me redresse pour ajuster ma tenue. 
-  « Maintenant messieurs, il faut que j’y aille. »
-  « Merci de ta visite Sonia, tu nous a vraiment remonté le moral. » Après avoir déposé un doux baiser sur les lèvres de chacun d’eux en me faisant une nouvelle fois tripotée, je quitte la chambre pour rentrer chez moi. Il suffit parfois d’un peu de disponibilité pour remonter le moral d’un ami mais dans notre société, je ne suis peut être pas un exemple et pourtant je ne fais que le bien autour de moi.
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Ce que veut me faire comprendre la psy, c’est que je m’accroche à toi, à ce que on est alors que dans tous les cas ça va me blesser. 
J’arrive à prendre du recul même si j’ai des piques d’angoisses, de tristesse. Des pensées comme elle dit. Mais j’ai aussi des pensées que tu ne m’as jamais dis que j’étais jolie, que je te plaisais, que tu m’aimais réellement. Tu ne m’as jamais présenté à tes amis, tu ne m’as jamais emmené sur un coup de tête quelque part. Tu es venu de nombreuses fois chez moi, tu as consommé et tu es parti. Peut être que je t’idéalise trop. Il est vrai que j’ai du mal a me séparer de toi, et je sais pas trop pourquoi, ah peut être que si en fait, moi je t’aime. D’un vrai amour, un truc fort, un truc comme ça. 
J’ai mis tellement de temps à me reconstruire que je n’ai pas envie de tout lâcher pour toi. J’ai le droit d’être triste, j’ai le droit d’être frustrée, mais pas de me détruire. Tu es peut être une bonne personne comme tu dis mais un mauvais copain. Tu me l’a répété tellement de fois, mais je n’ai pas voulu le voir. 
Cependant ce que je peux dire c’est que tu m’as fait avancer, tu m’as fais comprendre ce que je veux ou ne veux plus. 
J’ai le droit d’être heureuse, j’ai le droit d’avoir un copain qui m’écrit, qui me chéri, qui ne m’oublies pas. 
Tu dis que cette situation ne te fait rien, alors très bien, pars, ne te retournes pas. Mais saches que tu as perdu une âme qui t’aimais réellement. 
Bon courage. 
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joaniepencil · 3 years
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L’île de l’amour
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Chapitre 6
Résumé : Les vieux démons de Marshall refont surface.
Avertissement : 18 ans et plus. Smut, mention de maladie et de mort. Tristesse. Heureusement plein de fluff aussi! Comme toujours les photos ne m'appartiennent pas, Google est mon ami!
Durant les semaines qui suivirent, Rosie n’eut pas une seconde à elle. Les visites touristiques s’enchainaient les unes après les autres et dès qu’elle avait une minute à elle, elle en profitait pour donner un coup de main à Sarah au pub. Elle avait perdue une serveuse en pleine saison touristique. Rosie lui avait offert de la remplacer, voyant une façon de faire de l’argent de plus. Sarah à court de ressource avait accepter tièdement au départ mais Rosie avait accumulé tellement de dette qu’elle avait su la convaincre.
Elle se sentait souvent submergée et déboussolée, elle regrettait parfois de ne pas avoir prit le job à Londres le soir en fermant la porte de son studio complètement claquée.
Elle avait jeté sa carrière aux ordures pour quoi aux finales? L’image de Marshall souriant lui vint en tête. Pour une relation compliquée? Des gens qui ne l’appréciait que très moyennement et une vie de misère?
Son père était tellement fier et content que son avenir soit assuré dans une banque.
Une après-midi de pluie tandis qu’elle passait la serpillère au Shack en réfléchissant à tous les changements dans sa vie depuis 6 mois l’abattement et la déprime prirent le dessus sur son courage.
Le menton appuyé sur le manche de sa serpillière, elle regarda durant un instant la pluie tombée. La petite cloche de la porte sonna.
-On est fermé, désolée, dit-elle, les yeux dans le vague.
-Rosie? Qu’est ce que tu fais là? Lui dit Marshall. Sarah est là?
Marshall tenait dans ses mains un cageot de pomme de terre qui devait bien pesé 50 kilos dégoulinant d’eau. Rosie lui ouvrit la porte de la cuisine.
-Le plus jeune de Sarah avait mal au ventre, elle est rentrée. Elle va revenir plus tard ne t’inquiète pas. Elle ne me laisse pas toute seule ici.
Marshall entra un second cageot.
-Tu travaille ici maintenant? Tu n’es plus guide touristique?
-Je travaille ici aussi quand je n’ai pas de visite. Alors tu as de bonne récolte à se qu’on dit?
Il prit nonchalamment une tasse et se versa un café que Rosie venait d’infusé.
-Oui je n’ai pas à me plaindre. On a un bel été. Tu travaille beaucoup? Il s’appuya sur le comptoir du bar.
-Oui, je n’arrête pas beaucoup.
Elle recommença à passer la serpillère.
-C’est pour ça que tu ne me rappelle pas ?
Rosie s’arrêta de bouger. Il l’avait contacté à plusieurs reprises mais elle ne lui avait pas donné de signe de vie.
-Entre autres. Je m’excuse de ne pas t’avoir rappelé. Elle reprit le mouvement de sa serpillière. Ces temps-ci, je n’ai pas trop envie de voir des gens en dehors du boulot. Ne le prends pas personnel. Je suis simplement trop épuisée quand je rentre chez moi. Il s’approcha lentement entre les tables.
-Pourquoi tu ne prends pas une journée de congé ou deux? Ça te ferait du bien. Tu as l’air claquée, lui dit-il avec sollicitude. Rosie rit tristement.
-Je ne peux pas me permettre de prendre des journées de congés. L’argent ne pousse pas dans les arbres malheureusement. Elle continua de laver le sol. Je dois en profiter pendant que les touriste sont sur l’île.
Marshall s’approcha encore.
-Pourquoi tu as besoin de deux jobs?
-J’ai besoin d’argent c’est tout.
Marshall croisa les bras et se posta devant elle.
-Pourquoi tu as tant besoin d’argent? Ton loyer ne te coute pourtant pas une fortune…
-Qu’est ce que tu en sais? Dit-elle frustrée de cette interruption dans sa vie privé.
-L’immeuble où tu vis m’appartient. Pourquoi tu as besoin d’autant d’argent? Je peux t’aider si tu veux?
Rosie haussa un sourcil.
-Est-ce qu’il y a quelque chose qui n’appartient pas aux Syverson dans ce village?
Rosie retourna au bar en soupirant. Marshall n’avait vraiment pas l’air pressé. Il s’assit au bar devant elle pendant qu’elle lavait les verres sales. Elle grogna légèrement.
-Tu n’as pas du travail à faire toi aussi? Il haussa les épaules et prit une gorgée de son café.
-J’ai des employés. Pour une fois on peut discuter sans que tu puisse te sauver. Qu’est ce qui se passe, tu as tellement changé depuis notre rencontre. Tu as besoin d’aide?
Rosie soupira, les mains dans l’eau brûlante et savonneuse elle se mit à parler, le barrage de ses émotions refoulés céda, elle lui raconta tout.
-En octobre dernier, j’ai rencontré un homme merveilleux avec qui je me sentait tellement bien et que j’aimais à la folie… puis je me suis laisser embrumer la tête par la peur et la jalousie. J’ai fais l’erreur de le quitter… J’ai perdu mon père, j’ai perdu mon travail, j’ai refusé stupidement de retourner à Londres alors qu’on me proposait un poste parce que je croyais que ça serait facile de me trouver un travail ici mais finalement je me suis retrouvé sans emploi pendant 2 mois et demi, alors je me suis endetté, j’ai déménagé dans un minuscule studio et maintenant ma voiture est encore brisée…. Depuis novembre ma vie est une vraie piscine de merde dans laquelle j’essaie de ne pas me noyer. Et je ne parle même pas des habitants qui me déteste parce que j’ai brisé le cœur de l’homme le plus aimé du village…. Tous ce qu’il me reste c’est ma fierté alors merci mais je vais m’en sortir.
Pendant qu’elle parlait, Marshall avait fait le tour du comptoir et était venu la trouver. Il entourait doucement ses épaules et sa taille de ses grands bras. Elle le laissa faire. Cette tendresse lui faisait tellement de bien. Elle ferma les yeux et appuya sa tête sur sa poitrine. Il lui donna un baiser sur le dessus de la tête.
-Petite femme tu n’es pas seule. Lui murmura t-il en français.
Sa barbe douce effleurait sa tempe, Marshall sentait terriblement bon comme toujours. Il la tint dans ses bras pendant plusieurs minutes sans dire un mot de plus. Elle finit par se sentir moins désespérée et moins triste.
-Merci, je me sens mieux maintenant.
Il relâcha son étreinte avec un soupir et entreprit d’essuyer les verres qu’elle venait de laver.
-Je comprends que tu ne veux pas de mon aide financière mais je suis là si tu as besoin de discuter ou juste de câlins…
Rosie comprit où il voulait en venir.
-Marshall, à propos de nous deux… Ces temps-ci c’est compliqué… Tu sais comment ça c’est fini…
-Relax Rosie, je comprends. Je ne veux pas être une source de stress pour toi… On peut prendre tout notre temps. Je veux être ton compagnon. Amoureux ou non. Ça ne me dérange pas.
Rosie le regarda incrédule essayant de sonder son regard pour voir s’il se foutait d’elle juste pour l’avoir dans son lit. Bouche bée elle ne dit rien.
-Qu’est ce que tu veux de moi Rosie? Si tu veux encore de moi…
Le doute s’installa dans ses yeux.
-Bien sûr que oui! Je suis chanceuse que tu veuille encore de moi après ce que je t’ai fais. Je veux te garder dans ma vie Marshall. Je t’aime comme j’ai jamais aimé avant mais présentement … J’essaie de remettre ma vie en ordre. Je ne veux pas compliquer les choses avec ma jalousie maladive en plus… Toi, qu’est ce que tu veux? Dit-elle en le regardant dans les yeux. Son cœur battant tellement fort dans sa poitrine qu’elle crut qu’il allait l’entendre. Il lui vola un petit baiser.
-Je te veux toi, Rosie Gagné, je te l’ai déjà dis je suis dingue de toi. Je prendrais ce que tu peux me donner mais à une condition. Rosie l’écouta attentivement. Je veux que tu me fasse confiance. Je suis tout à toi, Rosie. Jamais je ne te tromperais mais en échange je veux que tu sois aussi à moi. Je sais que tu vois souvent d’autres gars… Sa mâchoire se resserra. Je déteste ça.
Rosie toucha doucement sa main sur le comptoir.
-Monogamie c’est facile mais la confiance c’est plus dure…Marshall inclina la tête en levant les sourcil. Je vais travailler la dessus. Je sais que je n’ai pas à avoir peur mais c’est les autres filles qui m’inquiète.
Le jeune homme prit ses deux mains dans les siennes.
-Quand tu te sentira trop jalouse ou que la panique t’envahira, parle moi. Peut importe l’heure qu’il est. Parle moi, appelle moi ou viens me voir. Je n’ai aucune envie que tu pète encore un plomb et que tu me quitte encore. Ça serait trop dure, Rose… J’ai cru que j’aillais devenir complètement fou. Il appuya le front sur le sien. Parle moi, crie moi dessus mais ne me quitte plus pour ça.
-D’accord… Je t’aime Marshall.
Un surplus d’émotion déborda des yeux de la jeune femme. Marshall les essuya de ses pouces et lui donna un doux baiser.
-Je t’aime aussi ma Rosie.
Il la serra très fort dans ses bras et soupira de contentement.
-Marshall Syverson! Qu’est ce que tu fais derrière mon bar?
Sarah venait d’entrer par la porte de service. Rosie se dégagea rapidement le rouge aux joues. Marshall souriant d’une oreille à l’autre en repassa de l’autre côté du bar en rajustant sa casquette.
-Tu dérange mon employée et toi Rosie ne laisse jamais cet homme rentrer dans la cuisine, il est capable de mettre le feu.
Marshall se mit à rire.
-C’est seulement arrivé une fois! Tu exagère!
-À peine! Tu m’as apporté mes pommes de terres? Dit la mère de famille les mains sur les hanches.
-Oui m’dam, elles sont dans la cuisine. Rosie donne moi tes clés.
Elle les repêcha sous le comptoir.
-Pourquoi?
Il lui tendit la main au dessus du bar.
-Je vais y jeter un œil si tu veux bien.
Elle lui donna la clé de sa mini Cooper.
-Tu es mécanicien maintenant?
Il lui fit un clin d’œil.
-Je suis fermier ma jolie, je peux tout réparer, au revoir mesdames. Je vous aimes, dit -il en sortant le sourire au lèvres.
Rosie finit de sécher les verres en souriant. Un immense poids venait de se retirer de sa poitrine. Marshall lui avait manquer terriblement.
Sarah s’appuya le dos au bar les bras croisés.
-Alors? Vous êtes de nouveau ensemble?
Rosie lui jeta un regard la brune n’avait pas l’air d’accord.
-Je crois que oui. Ça te dérange?
-Ne fais plus mal à mon frère. Il a assez souffert comme ça.
Sarah la fixa très sérieusement. Tellement que Rosie fini par se sentir mal à l’aise.
-Je vais faire de mon mieux…
Sarah fini par sourire.
-Bien. Je suis contente que tu sois de nouveau avec lui. Tu le rends heureux, il est bien avec toi ça se voit.
Rosie sourit de nouveau de toute ses dents le rose aux joues.
******************************************
Dans les semaines qui suivirent, les deux amoureux essayèrent de se voir autant que possible malgré leurs horaires chargées. Marshall essayait de lui laisser de l’espace même s’il avait très envie de la voir tous les jours. Rosie quant-à-elle essayait de lui faire plus confiance et de faire taire le monstre vert qui hurlait dans ses oreilles. Elle lui parlait beaucoup plus. Madeline essayait toujours de se mettre entre eux mais Marshall la repoussait encore et toujours.
Une nuit après une longue journée, Rosie retrouva Marshall endormit sur son canapé. Une pizza végétarienne attendait sagement son retour sur le four. Il devait l’attendre depuis un bon moment. Elle était affamée et comblée de joie.
Elle mit la pizza au four et s’approcha de son homme. Son petit canapé deux place était beaucoup trop petit pour lui. Son minuscule appartement dans les combes était surchauffé et ridiculement petit pour un homme aussi grand et large que lui. Il se cognait constamment la tête sur les poutres. Il aurait pu simplement lui dire de passer chez lui dans sa grande maison mais il lui avait fait une surprise. Sur la table reposait un joli bouquet de fleurs des champs. C’était presque trop beau pour être vrai.
Rosie se pencha sur lui et caressa sa joue. Sa barbe était plus courte que d’habitude et un peu rugueuse. Elle lui donna un baiser sur la joue. Il se réveilla.
-Tu es là, dit-il tout endormi en souriant. Il s’étira de tout son long. Il s’assit. Ton canapé est vraiment merdique tu sais.
Rosie passa à la salle de bain.
-Tu aurais pu simplement me demander d’aller chez toi.
Elle ressortit de la salle de bain vêtue uniquement d’un t-shirt gris et usé qu’il avait oublié là. Elle avait l’air minuscule dedans, il lui arrêtait aux cuisses.
-C’est ici que je l’ai laissé… dit-il en la prenant dans ses bras.
-Il est à moi maintenant, dit elle en se mordant la lèvre, elle passa les doigts sous son t-shirt. Elle lui retira son t-shirt marine et le regarda avec adoration et désir.
-Je ne me lasserais jamais de te regarder mon amour. Dit-elle en passant les mains sur son torse musclé et poilu. Il se pencha et l’embrassa à pleine bouche en caressant ses courbes douces. Il prit ses fesses à pleine mains et constata sa nudité.
-La pizza. Elle se tortilla loin de lui et sortit la pizza du four. En se relevant, elle sentit ses doigts qui parcouraient les plis de sa féminité.
-Marshall! Tu vas me brûler! Les pantalons du jeune homme étaient déjà tombé au sol. Il la prit par les hanches et la poussa loin de la surface chaude. Les doigts de Marshall firent place à son énorme engin.
-Haaa…. Enfin…. Soupira-t-elle de bonheur.
-Bon dieu chérie tu es toujours aussi trempée.
Il lui assena de grand coup de reins profond.
-C’est ta faute… Je suis folle de toi…
Quelques caresses plus tard, Marshall se vida dans les profondeurs de sa chattes chaudes et trempée.
-Depuis quand tu viens dans ma chatte? Tu n’as même pas mis de capote! Dit-elle en sentant le sperme couler le long de ses cuisses. Marshall haussa les épaules.
-J’aime te remplir et savoir que tu es pleine de moi encore un moment. De toute façon, tu prends la pilule non ?
Elle lui répondit de la salle de bain.
-Oui mais quand même. Tu devrais mettre des condoms. Ça serait plus sécuritaire et puis c’est dégueu le sperme qui coule!
-On est supposé voir personne d’autre non? Il prit deux verres et versa de la bière dedans.
- Je ne parle pas de maladie. Bien sur que je ne vois personne d’autre, je t’aime espèce de con! Elle posa deux parts de pizza dans les assiettes. Je parle de bébé. La pilule n’est pas fiable a 100%
Marshall prit une gorgée de bière.
-Ça serait si horrible si tu tombait enceinte?
Rosie faillit s’étouffé avec sa bouchée.
-Quoi?!
Marshall fit la grimace et avala un brocoli. Il joua un instant avec un bout de fromage.
-Je veux vraiment des enfants. C’est un de mes buts dans la vie, avoir une famille bien à moi. Il marque une longue pause, il prit sa main et lui dit les yeux dans les siens.
-Je … voudrais qu’on aille des enfants ensemble.
Rosie leva leur main et frotta sa joue sur le dos de sa main.
-Je vais faire tout ce que je peux pour te donner plein de bébés mon amour mais ce n’est pas garantie. On a essayer longtemps avec mon ex et ça n’a pas marché. Peut-être que je ne peux pas en avoir.
Marshall serra très fort sa main.
-Raison de plus pour les arrêter tout de suite!
Il prit une gorgé de bière.
-J’aimerais mieux qu’on attendent encore un peu. Nous ne sommes même pas officiellement ensemble … Je ..
Marshall soupira en chipotant avec sa pizza.
-Nous sommes monogame et nous nous aimons. Désolé mais je te considère comme ma copine et tu es ma propriété.
-Ta propriété? Je suis quoi? Ta jument? Marshall rit et repoussa leur assiette.
-Oui ma belle pouliche. Veux-tu monter ton étalon? Il la prit sur ses genoux. Elle mit les mains derrière sa nuque et frotta son entrejambe sur la sienne en l’embrassant.
-Tu es ma propriété Marshall Syverson autant que je suis la tienne.
La pizza fut mangée complètement froide.
Quelques jours plus tard, avait lieu le diner mensuel des Syverson qui cette fois-ci avait lieu chez Marshall. En pleine récolte, les frères Syverson donnaient un coup de main à Marshall. Les femmes préparaient le repas pendant que les hommes étaient aux champs.
Sur l’heure du repas, plus d’un remarquèrent le bonheur et l’amour évident du jeune couple.
Marshall regardait sa compagne avec adoration.
Jack, le père de Marshall dit à son fils :
-Mon garçon on dirait bien que tu as retrouvé le bonheur avec cette jeune femme. Rosie rougit en faisant la vaisselle le sourire aux lèvres.
-Oui, je crois bien que oui. J’adore cette petite femme.
Ericka, la fille de James, demanda alors à son oncle.
-Est-ce que vous allez avoir un autre bébé? Comme Louise?
En un instant l’ambiance dans la cuisine passa du tout au tout. Marshall se raidit à côté de Rosie et perdit une bonne partie de ses couleurs. La jeune femme n’y comprenait rien. Elle se pencha sur l’enfant de 6 ans et lui demanda.
-Qui est Louise, ma belle Ericka?
La petite brune haussa les épaules.
-Ma cousine Louise. Le bébé de mon oncle Marshall et tante Molly…
Marshall déglutit péniblement et continua de ranger la cuisine. Rosie le regarda les yeux ronds.
-Tu as un enfant? Marshall ne dit rien et évita son regard.
Sarah lui demanda.
-Tu ne lui a pas dit?
-Je ne peux pas, j’ai essayé mais je ne peux pas…
Rosie était complètement perdue, elle regardait Sarah, Jack et Marshall tour à tour, les autres membres de la famille semblaient s’être trouvés d’autres occupations.
-Si tu veux faire ta vie avec cette jeune femme tu dois lui dire fils.
-J’en suis tout simplement incapable. Vous le savez…
Il commençait à hausser le ton.
-Tu le dois mon garçon.
Marshall se fâcha et partie vers sa chambre, il revint un instant plus tard avec un album photo qu’il lança sur la table de la cuisine.
-Dites-lui!
Rosie savait que c’était grave, Marshall était complètement bouleversé, il mit son blouson et sortit en claquant la porte.
« Ben voyons calvaire. » En moins de 10 minutes, l’ambiance joyeuse s’était transformé en mélodrame.
-Bon sang où est Louise?
Sarah avait les yeux dans l’eau tous le monde était bouleversé. Personne ne lui répondit. Elle prit l’album photo.
Jack et Sarah se regardèrent.
-Quelqu’un doit lui dire.
Rosie ouvrit l’album et la parcourut lentement.
La première était une des photos qui avait été prise au mariage de Marshall et Molly, souriant et amoureux, ils s’étaient mis du gâteaux partout dans le visage.
La suivant Marshall tenait un test de grossesse avec un air totalement surpris. Probablement que Molly avait pris la photo à l’instant même au elle lui avait annoncé la nouvelle.
La suivante montrait Molly avec un petit ventre bombé, en sous-vêtements dans la salle de bain. Elle était très mince et plutôt pâle.
Autour de Rosie la famille Syverson discutait à voix basse. Tranquillement, elle commençait à comprendre.
La photo suivante, le jeune couple avait été pris par un professionnelle probablement pour marqué sur pellicule la grossesse de Molly. Elle portait une magnifique robe rose poudre qui moulait son petit ventre rond. Marshall vêtue d’une chemise blanche était à genou devant elle et donnait un baiser à son ventre les yeux fermés. La photo était magnifique.
La suivante avait été prise dans un lit d’hôpital en égo portrait par Marshall. Molly et lui était couché tous les deux dans le lit, Molly dormait le nez dans son cou. Marshall regardait la caméra un petit sourire triste aux lèvres, ses yeux bleus étaient rouge vif et gonflés. Molly était visiblement malade, son teint était gris, son visage était beaucoup trop maigre pour une femme enceinte. Rosie réalisa soudain qu’elle regardait les derniers moment de Molly.
L’avant dernière photo montrait Marshall tenant dans ses bras un tout petit bébé emmitouflé dans une couverture rose. Il lui donnait un baiser sur sa toute petite tête de boucle blonde.
La page suivante n’était pas un photo mais un avis de décès. La petite Louise Syverson avait vécut à peine un mois.
Rosie lâcha l’album photo qui tomba sur la table et mis ses deux mains sur sa bouche. Des frissons parcoururent tout son corps. Les larmes se mirent à couler sur ses joues.
-Qu’est ce qui s’est passé? Pourquoi Marshall n’a plus sa fille ?
Sarah lui donna un verre d’eau et l’invita à s’asseoir. Jack se mit à parler doucement.
-Durant la grossesse de Molly, son médecin à découvert un tumeur sur son sein droit. Elle avait un forme agressive de cancer… Si elle avait avortée, elle aurait peut-être pu s’en sortir mais elle ne voulait pas. Malgré les supplications de Marshall, elle a continuée sa grossesse le plus longtemps qu’elle a pu. Les médecins lui ont donné plein de médicaments pour que le bébé grossisse plus vite. Elle a accouché à 26 semaines. Son cœur a lâché. Elle n’a pas pu voir son bébé.
Jack prit une profonde inspiration.
-Qu’est ce qui est arrivé à Louise? Demanda Rosie en essuyant ses yeux. Sarah lui répondit pendant que Jack essayait subtilement ses yeux.
-Elle était trop petite, son petit cœur travaillait trop fort, ses organes ont lâchés.
Rosie digéra toute cette horrible histoire. Son cœur se serrait pour l’homme qu’elle aimait.
-Comment ce fait-il que Marshall ne soit pas devenu fou? Demanda-t-elle la tête dans les mains.
-Des heures de thérapie, des heures passés à la salle de sport, de bons antidépresseurs et sa famille autour de lui même quand il ne le voulait pas, lui dit Sarah.
-Maintenant je suis supposé faire quoi? Je ne peux pas faire comme si de rien était! Il faut que je le vois. Elle sortit comme une tempête de la cuisine et chercha Marshall. Elle le retrouva dans le garage, seul, pencher au dessus du moteur de sa petite voiture.
-Mon amour… Il se releva mais ne se retourna pas.
-S’il te plaît ne dit rien. Je ne veux pas de ta pitié.
Rosie ne dit rien mais s’approcha et le serra dans ses bras. Il éclata en sanglots silencieux. Il ne faisait aucun bruit mais Rosie sentait tout son corps secouer de tremblements et de chagrin. Elle le serra encore plus et mit une main sur son cœur. Il mit les mains sur les siennes et les serra à lui faire exploser les os. Elle le serra contre elle longtemps jusqu’à ce que la tempête se calme. Il prit sa main et lui donna un baiser dans le creux de sa paume.
-Laisse moi travailler maintenant ma chérie.
Elle lui donna un baiser sur la nuque.
-Je t’aime Marshall Syverson, je comprends que tu ne veuilles pas en parler. Je respecte ton silence, je t’aime, je vais faire tout ce que je peux pour te donner la famille que tu mérite mon amour.
Il lui donna un autre baiser sur la main, sa voix encore plus grave lui répondit.
-Merci ma chérie.
Ce soir là, Marshall rentra très tard de son garage. Il prit sa douche et se glissa dans le lit auprès de Rosie qui dormait. Il se lova dans son dos. Elle était nue et sentait bon. Elle se réveilla quand elle sentit son érection glisser sur l’entrée de sa fente humide.
-Mon amour…
-Je t’aime Rosie, laisse moi te faire l’amour.
Lentement et tendrement, il lui fit l’amour en cuillère en la serrant dans ses bras.
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profenscene · 4 years
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Mardi 14 avril
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(NB : Je ne parle ici qu’en tant qu’enseignant. Nombreux sont les corps de métiers et les catégories sociales qui souffrent actuellement. Ne faisant pas partie d’elles, je ne m’exprimerai ici que depuis ma profession.)
Depuis hier soir, je suis en colère. En colère après avoir entendu notre dirigeant actuel parler des enseignants à la télévision. Non pas que je n’aime pas qu’on parle de nous, hein. Je suis même assez sensible à la flatterie, quand on nous explique que nous faisons partie de la “deuxième ligne” - même si cette légère impression de classement m’a un peu fait tiquer - que nous sommes nécessaires à la France et na na ni et na na na.
Et puis il y a eu la date. 11 mai. Date de “réouverture progressive” des écoles, collèges et lycées. 
Je suis comme la majorité de mes collègues, je pense. Enseigner en présence de mes élèves me manque terriblement. Le bricolage que nous effectuons devant nos écran me satisfait parfois, mais la plupart du temps, me laisse frustré, insatisfait. Un peu triste aussi. On me traitera de masochiste, mais me retaper une heure et demie de RER et traverser le parking délabré pour aller bosser m’apparaît comme une perspective réjouissante.
Mais pas comme ça.
Oui je fais la fine bouche. Oui, je tergiverse. Mais dans un contexte de pandémie, je me dis qu’on a peut-être le droit de tergiverser. Et ça me ramène au discours présidentiel du lundi 13 avril : je déteste les effets d’annonce, en particulier vague. Dans mon boulot, je les fuis. “Vous allez voir, demain, on va faire une super activité en salle informatique, et préparer une grande exposition avec des affiches, de l’audio, de la vidéo !” Le lendemain, la salle informatique est prise par un autre collègue, et tu te retrouves à réviser le plus-que-parfait. Je n’ai pas envie que ça arrive. Le retour à l’école pose une infinité de question, certes triviales, mais essentielles : combien d’élèves, quels niveaux, à quelle fréquence, comment, en fonction des bâtiments, garantir l’égalité d’un bahut à l’autre ? Serons-nous accompagnons ou aurons-nous le droit, comme à l’accoutumée à l’antienne : “On vous fait confiance, vous savez faire” ?
On me dira que ce sont des craintes qu’ont les enseignants à chaque changement dans leur métier. Certes. Cela ne les rend pas moins légitimes. En particulier quand il est littéralement question de vie ou de mort. Depuis douze ans que j’enseigne, j’ai pu constater les manques de moyens permanent dans l’Éducation Nationale. Comment réussir à croire que l’infinité de facteurs à prendre en compte pour un retour progressif en classe, alors que la pandémie n’est pas terminée sera traitée, alors qu’il pleut depuis dix ans dans le CDI ?
“On ne va pas fermer les écoles indéfiniment.” me répliquera-t-on fort justement. Certes non. Mais ce lieu dans lequel des centaines, parfois des milliers de corps transitent en permanence, se touchent, parce qu'ils sont des enfants, et qu'il n'y a rien de plus normal, avant de repartir dans leurs familles, chez leurs proches doit-il être l’un des premiers à rouvrir, quand on interdira encore l’exploitation des restaurants et des salles de spectacle ?
Peut-être y a-t-il d’excellentes raisons à cette réouverture, peut-être a-t-elle été brillamment pensée en amont et sera-t-elle affinée durant le mois à venir qui verra, je l’appelle de tous mes vœux, une baisse drastique du nombre de malades. Mais le problème est tellement complexe que j’aurais voulu, avant cette annonce vague, devant tout le monde, qu’on s’adresse d’abord aux professionnels de l’éducation. Précisément. Comme j’aurais aimé qu’on s’adresse d’abord aux soignants durant l’épidémie. Aux commerçants. Oui ça aurait moins claqué. Oui ça aurait été plus laborieux. Mais, comment rappeler sans me répéter qu’on est en plein dans une pandémie, bon sang ?
Un vieux démon cynique me souffle que tout cela n’est qu’effet de manches. Donner un objectif aux adultes, pour qui le confinement avec des enfants peut devenir insupportable. Donner des gages à l’ogre de l’économie, que les employés vont enfin renvoyer leurs chiards à l’école et revenir bosser. Je lui demande de se taire. Mais sa voix est vachement profonde, genre Morgan Freeman.
Je suis en colère, et je fais le même reproche que je fais, très souvent, à mes élèves : tout ça manque de rigueur.
Parce que je suis prof.
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markbeomfrance · 3 years
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(JAY B & JINYOUNG) INTERVIEW • Janvier 2016 | CéCi
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“Si c’est vraiment un drama, Que ce soit une fin heureuse ou une fin triste, peu importe quelle pourrait être la fin ça n’a pas d’importance parce que nous sommes un drama qui ne se termine jamais. Je pense qu’on doit essayer d’être continuellement heureux quand on fait le job qu’on aime.”
Qu’est-ce que vous avez fait ? Vous deviez être extrêmement occupés avec les promotions nationales de ‘If You Do’ et les activités à l’étranger.
JB : Après la promotion de ‘If You Do’, nous sommes allés à l’étranger faire une tournée de fanmeetings. Nous étions occupés mais dès qu’on avait le temps, on pouvait composer des chansons et s’entraîner.
Vous n’avez probablement pas eu le temps de prendre une pause cette année aussi, vous ferez une pause après cette année et les émissions de fin d’année ?
JINYOUNG : C’est notre choix. Notre compagnie accepte volontiers nos propositions alors si on veut une plus grosse bouchée et travailler plus, on le fait, si on veut prendre du repos, on peut. Cependant, on pense que maintenant est le moment pour les GOT7 de travailler dur, alors je veux continuer à travailler. Je ne veux pas me reposer *rires*.
Personnellement, je pense que ‘If You Do’ est une chanson qui marque un tournant pour les GOT7. Qu’est-ce que vous pensez de ça ?
JINYOUNG : Plutôt qu’un tournant, c’était un défi que d’exposer une image différente pour les GOT7. Les couleurs des 7 membres des GOT7 sont trop différentes pour continuer avec le même concept tout le temps, alors même si ce n’est pas quelque chose comme ‘If You Do’, je pense qu’on deviendra un groupe qui tentera des concepts variés dans le futur.
Vous avez obtenu la 1ère place pour la première fois dans une émission musicale aussi. Vous vous sentez récompensés pour les efforts fournis jusque là ?
JB : Je pense que c’était une chance qui nous a permis de sentir dans une plus grande mesure que nos fans ont travaillé dur avec nous. Ce n’est pas quelque chose qu’on fait pour une récompense, mais c’est devenu une force directrice qui nous pousse à travailler encore plus dur pour aller plus loin. Juste comme quand vous êtes grondé tout le temps et ensuite félicité, alors vous travaillez plus dur automatiquement.
JB, tu es le centre du groupe en tant que leader, et si tu devais noter ta performance depuis 2 ans, quelle note tu te donnerais à toi-même ?
JB : Hum, je ne pense pas avoir fait aussi bien *rires*. Je n’étais même pas autoritaire en tant que leader et je n’ai pas vraiment pris d’initiative et montré l’exemple *rires*. C’est parce que nous avons cette atmosphère où tous les membres règlent les choses ensemble en en parlant, au cas où quelque chose arriverait.
Jinyoung, quelles sont tes pensées à ce sujet ?
JINYOUNG : En fait, je ne suis pas du genre à juger, mais je pense qu’il fait vraiment très bien parce que le rôle de leader n’est pas quelque chose d’exposé, c’est un rôle silencieux.
Vous êtes ensemble depuis les JJ Project, quand est-ce que vous vous aidez l’un l’autre le plus ?
JB : Quand j’ai besoin d’un sérieux conseil sur mes inquiétudes ? C’est juste que, le sujet n’est pas quelque chose de personnel, on parle plus de la direction ou de la voie que les GOT7 doivent prendre à l’avenir. Ça aide vraiment beaucoup.
JINYOUNG : Quand j’ai beaucoup de pensées compliquées. C’est comme ça depuis les JJ Project. Ce n’est pas que je partage intentionnellement mes inquiétudes, ça sort juste naturellement quand on parle. Quand ça arrive, ça m’aide à faire le tri.
JB : On ne dit pas “Allons parler de nos inquiétudes.” Quand on parle, ça finit par devenir des conseils.
Quand pensez-vous que vous allez bien ensemble ?
JINYOUNG : Le caractère sérieux ?
JB : Oui, c’est ça *rires*.
JINYOUNG : Il n’y a pas si longtemps, j’étais quelqu’un de très bruyant, mais maintenant je me suis calmé. Quand j’ai besoin de me concentrer, hyung règle l’atmosphère autour de moi pour ne pas que je perdre ma concentration.
Maintenant que j’y pense, vous semblez tous les deux très doux. Les plus doux de toutes les idoles que j’ai rencontrées jusque là *rires*
JB : C’est pourquoi nous avons décidé d’être plus doux. Tous les deux. Surtout quand on sent que l’interview devient plus lourde, on se dit chacun l’un à l’autre “Plus doux, plus doux !” *rires*.
Votre tempérament sérieux peut aussi être votre avantage. A côté de ça, quel est votre plus grosse inquiétude dernièrement ?
JINYOUNG : L’inquiétude de savoir comment je vais survivre au froid de l’hiver ?
JB : Même si nous avons décidé d’être plus doux, c’est trop doux *rires*.
JINYOUNG : Je ne supporte vraiment pas l’hiver, vous savez. C’était trop doux ?
JB : Dans mon cas, c’est “qu’est-ce que je dois faire pour devenir réel ?”
JINYOUNG : Ce n’est pas trop lourd ?
JB : Chaque groupe et chaque membre d’un groupe à une couleur individuelle, n’est-ce pas ? Comment je peux exprimer la couleur des GOT7 et la couleur de JB dans tout ça ? Comment la couleur que les GOT7 expriment peut briller devant le public ? Plutôt que de constamment essayer de suivre la tendance d’être cool, je pense à comment on peut devenir les vrais GOT7.
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Quand tu es dans un groupe d’hommes vous vous disputez aussi non ? Comment vous résolvez ça ?
JB : On n’échange pas de coups. On résout en discutant. Même si la conversation peut ressembler à une dispute *rires*.
JINYOUNG : Parfois, on peut partir sur un débat de 100 minutes avec les membres.
JB : Si, par exemple, certains membres commencent à se disputer sur quelque chose, alors on se rassemble tous et on en parle.
JINYOUNG : Si je me dispute avec Jaebeom hyung, alors Jackson dira “Je pense que Jaebeom hyung a raison” et un autre membre dira “Je pense que Jinyoung hyung a raison” et comme ça on tempère les opinions de tout le monde. Plutôt que de pointer qui a tort, on arrive à une conclusion positive en disant des choses comme tu devrais essayer de corriger ce point ou de comprendre où voulait en venir l’autre *rires*.
J’ai lu vos précédentes interviews, vous semblez aimer faire des choses de votre côté. Est-ce que c’est parce que vous passez votre temps entouré de gens ?
JB : Même si il y a beaucoup de gens autour, j’aime faire des choses de mon côté au milieu de tout ça. J’ai la personnalité d’un chat, alors même si vous ne me portez pas d’attention, je suis du genre à faire mes affaires à ma propre manière. Une fois un jour de congé, j’ai été au pied d’une montagne, mais quand je me suis découvert dans un endroit calme avec personne, j’étais frustré de ne pas pouvoir y rester.
JINYOUNG : Je suis l’opposé. J’aime contempler seul, lire, regarder plein de films. J’ai regardé ‘Secret Sunshine’ hier.
Effectivement. J’ai trouvé beaucoup beaucoup de conversations sur les livres et les films dans vos précédentes interviews.
JINYOUNG : Je commence à aimer toutes les choses analogiques.
JB : C’est vraiment super de lire un livre seul sur ton notebook en écoutant de la musique dans un café à Hongdae.
Vous n’êtes pas reconnu si vous allez dans un café ?
JB : On n’est pas encore à ce niveau.
JINYOUNG : Et Hongdae est simplement loin. C’est bon *rires*.
Hey, vous n’êtes pas trop modeste ? Ça fait presque 2 ans depuis vos débuts, où vous pensez que les GOT7 en sont ?
JB : Si on se dit que c’était comme prendre le métro, on en serait à la validation du ticket.
JINYOUNG : Ça serait comme la carte Tmoney. Une carte de bus juste pour le bus, une carte de métro juste pour le métro *rires*.
JB : A la cérémonie des MAMA, en coulisses, Taeyang sunbaenim des BIGBANG a dit qu’après 10 ans il gravit les étages dont il rêvait petit à petit. Je rêve de quelque chose de grand. C’est pourquoi je pense maintenant que nous avons fait un pas en avant. Comme vient de le dire Jinyoung, je viens de valider ma carte Tmoney *rires*.
Quand est-ce que vous vous sentez le meilleur pendant vos activités ?
JINYOUNG : Quand je me perds dans quelque chose tellement je suis concentré. Quand je ne me souviens même plus ce que je faisais, je ressens de la catharsis.
JB : Quand je compose des chansons. Je pense que je ne peux pas autant me concentrer qu’à ce moment là.
Ces émotions sont votre force conductrice, n’est-ce pas ?
JINYOUNG : Bien sûr. Au moment où vous pensez que vous ne pouvez plus vous concentrer sur quelque chose que vous aimez, vous devez tout arrêter.
Est-ce que vous avez un modèle que vous suivez ?
JINYOUNG : Mon père. Je pense beaucoup à lui dernièrement. En fait, mon père aura vécu des tonnes de choses plus difficiles que moi. Alors je me demande comment il a géré pour traverser tout ça sans s’éloigner de sa famille, comment il a pu s’occuper d’un gamin désobéissant comme moi pendant 22 ans.
Mais vous avez une image d’un enfant obéissant qui ne pose pas de problème ?
JINYOUNG : C’est juste à l’extérieur *rires*. J’ai toujours eu ce sentiment que mon père est incroyable. Je veux être quelqu’un comme mon père. Je deviendrai un papa superman pour mes enfants aussi.
JB : Avant, je réfléchissais beaucoup à qui je pourrais suivre, mais maintenant, c’est dur de choisir une seule personne. Le nombre de personnes que j’ai rencontré et qui m’ont influencé est grand et chacune d’entre elles avait des forces différentes.
Une autre année est passée. A quoi a ressemblé l’année 2015 ?
JB : On a eu beaucoup d’opportunités pour se tenir sur scène en tant que GOT7. Personnellement, c’était une année de développement qui m’a permis de chanter, de composer et de réfléchir sur des choses variées.
Alors, qu’est-ce qu’on pourrait souhaiter aux GOT7 pour l’année 2016 ?
JINYOUNG : J’espère qu’on aura plus d’opportunités d’essayer de nouvelles choses. On a toujours une équipe avec qui on peut discuter de ce qu’on voudrait l’année d’après en tant que groupe et individuellement. En partant des choses qu’on a déjà planifié, j’espère que ça sera une année où l’on pourra faire face à de nouvelles opportunités. Par exemple, faire un album par nous-même, ou alors chacun d’entre nous nourrirait nos capacités dans des activités individuelles et qui ferait grandir encore plus l’équipe.
JB : Vu que j’ai décidé d’y aller plus doucement, je vais y aller doucement. J’espère une année chaleureuse. J’espère que l’année 2016 sera saine et une belle année plein de combativité ! *rires*
Enfin, si vous deviez dire un mot à l’autre ?
JINYOUNG : Devenons vraiment plus doux cette année à venir ! *rires*
JB : La même chose. Essayons de devenir quelque chose de plus brillant. Pas besoin d’être super brillant, mais ça serait super de devenir une personne pleine d’esprit.
Les gens optimistes sont bons pour avoir des idées intéressantes et originales *rires*.
JB : En fait, je suis une personne optimiste, mais quand je commence à faire une interview, je ne sais pas pourquoi, je deviens trop respectueux.
JINYOUNG : Probablement parce qu’une interview est un genre de “relique” *rires*.
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salsazid · 3 years
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Cher 2020,
À toi, 2020, qui a procuré d’innombrables sentiments. Je ne peux compter les différentes choses que tu m’as fait traversé, ou ce que tu as fais subir à des populations entières. Mais le virus que tu nous a créé et transmis au-delà des frontières n’a étrangement pas été le plus grand combat à mener. En tout cas, il ne l’a pas été pour moi. Mon plus grand -Et plus dur- aura été mon combat intérieur, celui contre moi-même. Tu sais, celui qui a débuté en 2019 et qui m’a coûté du temps, de l’énergie et des larmes. Mais je crois que j’ai réussi, je crois que j’ai vaincu la plupart des démons qui m’habitaient. Je crois que je peux enfin dire que je suis guéri. Du moins, que j’ai réussi le plus grand niveau de ma thérapie. Alors oui, je garde des séquelles que je n’espère pas irréversibles : mon manque de confiance en moi et ma crainte d’être abandonné, remplacé. Mais ces craintes-là ne m’empêchent plus de vivre. Aujourd’hui, je réalise que je ne pleure plus pour tout ça. Je réalise que je viens de passer plusieurs mois libéré de l’emprise malsaine que j’exerçais sur moi-même.
Mais dans tout ça, 2020, sache que tu as également participé à cette renaissance. Parce que si j’ai réussi, si j’ai eu l’opportunité de me redécouvrir, c’est grâce à cet homme qui n’a jamais cessé de croire en moi. Cette personne qui est entré dans ma vie depuis bien longtemps maintenant, mais qui a confirmé sa place cette année. Et dans tout ce chaos, j’ai trouvé la foi grâce à lui. Alors je dédie cette lettre à Yaz, mon amoureux, qui me permet de me sentir libéré chaque jour que dieu me donne. Libéré de poids qui m’ont entraîné à faire des mauvaises choses. Mais grâce à lui, j’ai réussi à remettre en ordre tout mon Moi intérieur. J’aimerais qu’il prenne conscience de son importance, du réel impact positif qu’il m’apporte quotidiennement. 2020, j’ai besoin de te parler de lui pour que tu comprennes qui il est vraiment.
Si je devais parler au monde de qui est Yaz, la première chose qui me vient en tête est le mot « empathie ». Je crois qu’en plus de vingt cinq ans de vie je n’ai jamais connu une personne capable d’absorber les sentiments de quelqu’un, de les comprendre, et surtout d’apporter des solutions aussi réfléchies.
La deuxième dont je parlerai, ça serait son écoute. Avec l’empathie citée précédemment, je pense que c’est la deuxième raison pour laquelle j’ai réussi à m’en sortir grâce à lui. Je sais que je peux lui parler de tout, n’importe quand. Je pense même être devenu un peu trop à l’aise.. mais soit. Personne ne peut imaginer à quel point c’est agréable de pouvoir se sentir libre de lui parler de n’importe quel sujet sans avoir peur d’être jugé ou incompris. Et cela nous amène à sa troisième qualité : l’ouverture d’esprit.
En somme, ceci rejoint ce qui vient d’être dit précédemment. Cette telle ouverture permet de parler d’absolument tout, avec des arguments fondés. Je ne me sens jamais bridé ou frustré de ne pas pouvoir évoquer un sujet en particulier. Puisqu’il a cette culture qui donne envie de l’écouter pendant des heures.
Sa culture, quatrième point et non des moindres. Celui qui m’a retenu. J’ai toujours été de ceux persuadé que le physique attire mais ne retient pas. C’est ce qui s’est passé. Ce qui m’a retenu sont ses connaissances sur divers sujets, sa façon de parler avec passion et détermination. Le type de personne qu’on écouterait le soir dans son lit avec des écouteurs pour se cultiver et s’endormir apaisé.
Je pourrais prendre le temps de parler de bien d’autres choses : sa fidélité sans faille, son humour, sa bienveillance. Je pourrais parler de toutes ces choses-là qui font que je me suis mis à l’aimer. Mais il me faudrait des pages de texte pour expliquer qui il est vraiment, un être à la fois complexe mais tellement simple à vivre.
Il a cette facilité à tirer vers le haut toutes les personnes qui l’entoure. Comme tu le sais, 2020, je subis malheureusement des grands moments de doutes et d’angoisses. Mais l’homme dont j’ose te parler depuis des dizaines de lignes, Yaz, ne m’a jamais ô grand jamais laissé tomber pour mes moments sombres. Et je crois que c’est là, que c’est là que j’ai compris son importance et à quel point mes sentiments envers lui sont forts. Je ne pense pas mériter cette affection, et j’ai sans cesse peur de me réveiller et de comprendre que tout ça n’est qu’un rêve. Mais ce rêve-là nous appartient.
Alors 2020, je te remercie d’avoir mis cet être si bon à mes côtés. Je te remercie de ne m’avoir donné une seconde chance. De m’avoir offert la possibilité d’être heureux, de me reconstruire totalement. Parce qu’aujourd’hui, après tous ces mois de combats, je n’ai pas peur d’utiliser ce mot : heureux. Et tout ça, c’est grâce à lui. Tout ce dont je possède actuellement résulte de notre relation. Je peux désormais me venter de vivre une relation saine et stable, remplie de tendresse malgré le faux jugement d’autrui. Oui, toutes les personnes qui peuvent être amenées à avoir un avis négatif sur sa personne se trompent. Et je pense que c’est une des choses qui me blesse le plus : qu’on puisse penser qu’il n’est pas bon. Après avoir été entouré de toutes les personnes dites « toxiques » possibles, je suis en première position pour affirmer qu’il est la définition même de la bienveillance. Il me donne ce qu’on ne m’a jamais donné, m’apporte ce qu’on ne m’a jamais apporté. Il m’accepte tel que je suis, avec mes qualités mais surtout mes défauts. Avec mes moments de haut comme de bas et ma complexité.
Aujourd’hui, après ces cinq mois passés à ses côtés, je peux affirmer que je suis une meilleure personne. Et la plus belle chose dans tout ça, c’est que je continue à m’améliorer. Je continue à devenir la meilleure version de moi-même, parce qu’il n’a pas peur de me parler. Il sait comment se comporter avec moi, il a su me comprendre sur tous les points. Et pour ça, je ne le remercierai jamais assez. Aucun mot n’est assez fort pour expliquer ce que je ressens au plus profond de moi. Aucun mot n’est assez fort pour parler de nous, de qui nous sommes, de ce que notre relation représente. Parce qu’à mes yeux, elle représente bien plus que le monde. Elle est aussi précieuse qu’une perle trouvée au plus profond de l’océan, et plus encore. Je n’ai malheureusement pas les mots pour t’expliquer ô combien je suis prêt à tout lui donner. Je n’ose même pas parler de la relation qu’on a, de qui nous sommes, de la force de nos sentiments ou de combien nous sommes comblés. J’ai bien trop peur que quelqu’un l’entende et nous enlève tout ça.
2020, je n’ai jamais osé penser avoir le droit de vivre une relation si incroyable. Alors je te dis merci de m’avoir ouvert les yeux. Merci de m’avoir offert avec lui ce voyage en Thaïlande, ce week-end dans un appartement de rêve, ces promenades avec nos chiens, ces visites de musée, ces sorties diverses (cf : quand on s’est vu dans un bar en simulant de ne pas se connaître), nos soirées, les rencontres avec nos parents, les petits moments du quotidiens et toutes les belles choses qu’on s’apprête à vivre.
2021, permet moi de le garder auprès de moi.
Permet-moi d’être égoïste et de ne pas avoir envie de le voir s’en aller pour mieux que moi.
Permet-moi de lui donner ce qu’il m’a donné, de lui offrir ce qu’il m’offre, de l’accompagner et de le guérir comme il l’a fait pour moi.
Permet-moi de lui faire comprendre à quel point je tiens à lui. À quel point c’est une belle personne et qu’il mérite tout l’amour du monde.
Permet-moi de faire comprendre au monde à quel point il est bon.
Permet-moi de vivre à ses côtés.
Laisse-moi l’aimer encore.
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all-souls · 4 years
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hello maryne ♡ (je me permets??) j'espère que tu vas bieeeen! je passe dans le coin déjà pour te dire que j'adore tellement tes créations, que du talent pour le bien de tous huhu et ensuite pour poser une question de curiosité !! est-ce que ça te prend beaucoup de temps de créer un set de gifs? est-ce que ça t'arrive des fois que ça te frustre (bug, rendu pas comme tu le voudrais, etc) ? gros bisous!!
coucou ♡  (permets toi !!) t’es trop l’amour toi, ton message est si doux, je fonds encore plus venant de toi, avec tes merveilles sur lesquelles je bave constamment !!! pour les sets de gifs, étrangement, non, ça ne prend pas tant de temps que ça (j’en ai été la première surprise). bon après j’en ai pas fait 15 mille jusque là. la vidéo la plus longue était le clip de kygo, mais non, ça ne m’a pas pris beaucoup de temps. en gros, bien “couper” les différentes parties que je veux... et le plus chiant je dirais que c’est bien régler le timing. sur la vidéo (une fois sur PS), c’était troooop rapide, donc j’ai du faire plusieurs essais. après mes gifs restent simples : rognage/cadrage, timing, et un colo. alors pour les gifs j’suis rarement frustrée parce que je les fais assez simple (et si j’ai un bug, il est réglé assez vite, sauf quand c’est tumblr qui m’emmerde haha). par contre pour mes avatars... c’est une autre histoire. j’ai beaucoup moins graphé pendant un moment parce que j’étais ENORMEMENT frustrée. j’avais l’impression de pas me renouveler, je voyais la même chose ailleurs etc etc. et les fois où je voulais tenter quelque chose d’un peu nouveau (pour me renouveler justement), et bah... ça donnait pas franchement ce que je voulais. j’suis très perfectionniste. c’est une qualité autant qu’un défaut haha (je fais moins d’avatars en ce moment à cause de ça haha) et les headers c’est encore pire, parce que j’ai pas l’habitude, même si j’ai tenté de me dépasser avec le graphtober. souvent j’ai une vague idée en tête, et au moment de le faire... ça coince. ou alors j’ai l’impression de pas savoir quoi mettre et où. ou alors pas trouver les ressources/photos que je souhaite... plein de bisous et merci de ton passage !!!  ♡
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pauline-lewis · 4 years
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And I knew it from afar, in that old rock’n’roll bar
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moi aussi je voulais l’emporter de Julie Delporte (éditions Pow Pow)
Je sais que je me répète (peut-être que ça fait un peu partie de l’exercice ?)(d’être en vie, j’entends) mais je suis vraiment persuadée que toutes les œuvres viennent à moi à point nommé. Hier en faisant mes burgers j’écoutais la chanson de Jonathan Richman A Higher Power et il disait It’s magic, it’s magic, no not at random, and there must be a higher power somewhere (j’aime tant Jonathan Richman). En tous cas, ça s’applique je crois aux rencontres mais aussi aux BD qui nous arrivent dans les mains et qui viennent réchauffer et réconforter le petit point de vulnérabilité qui grossit, qui grossit, qui grossit. D’un coup, un matin, on écoute Hey Moon de John Maus sans pleurer et on se rend compte que d’un coup de baguette magique, Julie Delporte nous a guérie.
Donc, ces derniers temps, mes angoisses sont revenues et j’étais assez frustrée parce que ça faisait longtemps qu’elles s’étaient calmées. J’avais peut-être entrevu leur départ définitif et je m’en réjouissais.
Alors dans ce contexte si on m’avait dit « qu’est-ce que tu voudrais lire maintenant ? » j’aurais dit :
- quelque chose qui raconte mon syndrome de l’imposteur
- un livre sur les Moomin et sur tous les espaces de fiction qu’on ouvre en nous pour aller mieux
- un livre sur l’apprentissage de la solitude
- un livre sur l’intimité de l’écriture et le rapport complexe qu’on entretient avec ces récits à la première personne
- un livre doux et profond
Et voilà que je vais chercher samedi un livre que l’on m’a conseillé sur Twitter (merci Elodie), moi aussi je voulais l’emporter de Julie Delporte, paru aux éditions pow pow et qu’il aligne toutes ces planètes. C’est un livre qu’on m’a conseillé plusieurs fois et pourtant j’ai choisi de le lire maintenant
there must be a higher power somewhere je vous dis.
Moi aussi je voulais l’emporter fait référence au masculin qui l’emporte sur le féminin, à ce moment intolérable de cet apprentissage absurde : tu seras une femme, ma fille. L’autrice part de ce constat (on aimerait toutes l’emporter) et elle raconte des petites bribes de sa vie : un nouvel amour, un départ pour Helsinki sur les traces de Tove Jansson, un abus qu’elle a vécu étant enfant, un quotidien ponctué par des questions qui la taraudent et reviennent sans cesse comme un refrain. « Se sentir flouée d’être une fille ».
Et la petite chanson de la vie de Julie Delporte s’est tellement accordée à la mienne que j’ai cru reconnaître dans sa voix les notes que j’avais toujours rêvé qu’on me chante.
Chaque visuel (dessin, collage, peinture) est accompagné d’une petite phrase, qui n’est souvent composée de quelques mots et qui vous prend vraiment aux tripes. Ce livre m’a lancée exactement là où l’anxiété se niche, quelque part au fond à droite. Mais ce n’était pas une douleur mais plutôt un baume. De ces vérités qui soulagent parce qu’on se dit : je ne suis pas seule.
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Elle y explore son écriture de l’intime, ce que cela signifie pour elle en tant que femme et féministe de se raconter. Pourquoi devrait-on toujours s’excuser d’écrire sur nous ? Pourquoi avons-nous l’impression que ça nous limite alors que cela peut, au contraire, tisser les liens les plus solides au monde ? Toute la bande dessinée dresse ses ponts avec l’histoire de l’art, avec Tove Jansson bien sûr mais aussi avec Chantal Akerman, avec Pierre Bonnard, avec Little Women et Star Wars et Mouchette. Où sont les femmes dans ces œuvres ? Où sont leurs histoires ? Pourquoi l’héroïne se plonge dans ces fictions comme si sa vie en dépendait ? Pourquoi il faut apprendre à être seule ?
C’est un livre plein de trous, plein de formes, plein de phrases qui semblent parfois rester en suspens. Je le disais à un ami qui me faisait relire son travail l’autre jour, que c’est bien, les trous. Ça laisse passer l’émotion, les larmes, les sourires, les respirations, les souvenirs. Il faut laisser suspendre des mots pour que l’on puisse s’y raccrocher. Ce sont ces petits moments de flottement qui rendent la bande dessinée de Julie Delporte si forte, si profonde, si pleine, finalement.
Je l’admire tellement d’avoir choisi cette forme. D’avoir assumé cette intimité même si elle semble, au premier abord, qu’elle nous limite. Parce que moi je l’ai lue et j’avais besoin d’elle. Besoin d’exister un instant dans ces pastels, dans ces terres de Moomin, dans ces questionnements, dans ces maisons colorées. J’avais besoin d’elle et elle était là. Quel lien plus fort peut-on tisser avec une bande dessinée ?
« On m’a dit que je portais peut-être une vieille histoire de famille… moi j’ai l’impression de porter la vieille histoire des femmes »
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Chiens de faïence Fail and Foil (Safe in the rain records / Hellzapoppin Records / Howlin’ Banana Records)
Vendredi soir c’était la release party de Chiens de Faïence. Un groupe que j’aime beaucoup, et pas seulement parce que j’aime beaucoup les membres qui le compose (peut-être que ce n’est pas très éthique et responsable d’écrire sur ses amis mais plot twist c’est mon blog et je fais ce que je veux !).
Je trouvais que cet album rebranchait bien sur toute cette idée d’une œuvre personnelle puisqu’ils font tout dans leur petite demeure de Nanterre et il y a beaucoup d’intimité dans cette musique. Dans leur pop plutôt dépouillée il y a beaucoup de souvenirs d’enfance, de déclarations d’amour à une forme de bizarrerie (qui me tient à cœur en musique), d’une énergie communicative, c’est une petite chasse au trésor pour aller à la recherche des sentiments profonds.
On a tendance à dire que l’indie pop un peu DIY est forcément « naïve ». Je n’aime pas trop cette condescendance, pour moi il y a une vraie beauté et une vraie sincérité à dire la vie comme elle l’est. À jouer la musique comme elle vient. Il n’y a rien de naïf là-dedans. Plutôt une manière de se parler, d’humain à humain. J’aime vraiment l’idée de prendre les instruments et de se jouer du dépouillement. Moi je trouve ça très beau et je vous invite à écouter ce très bon disque qui, le temps de quelques morceaux, vous fera peut-être vous sentir un peu moins seul·e. (et que demande-t-on d’autre de l’art, je vous le demande !)
Pour visiter leur page Bandcamp, c’est par ici !
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La vie de Delphine Seyrig
Je n’écoute pas beaucoup la radio (et je le regrette) mais après avoir adoré et repensé si souvent au documentaire Delphine et Carole, insoumuses j’ai développé une petite obsession pour la vie et la voix et les combats de Delphine Seyrig. J’ai donc écouté et adoré ce documentaire de Lisa Boses et Lou Quevauviller (réalisé par Annabelle Brouard).
Dans sa bande dessinée, Julie Delporte écrit « Je suis en train de tomber amoureuse de l’idée d’être une femme » et je crois que c’est un peu ce que j’ai ressenti en écoutant ce documentaire sur Delphine Seyrig. Parce qu’il mêle le personnel et le politique, sa carrière et son féminisme, son talent et son engagement. Elle n’a jamais voulu s’ériger en modèle et pourtant l’humilité avec laquelle elle a été de tous les combats est plutôt admirable. J’ai aimé que certains documentaires audio (notamment les cassettes qu’elle enregistrait pour son fils) la montrent aussi plus humaine que jamais, pétrie de doutes. Je me suis sentie vraiment proche d’elle pendant cette petite heure.
On sort de là en se questionnant sur la place des femmes dans l’histoire du cinéma, en ayant envie de voir tous ses films et les films de toutes les réalisatrices dont elle parle. A écouter si vous aimez le cinéma, Delphine Seyrig, le féminisme, ou la vie, tout simplement.
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egutchi · 4 years
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* 2020年10月21日 VRS, “AU JAPON CEUX QUI S’AIMENT NE SE DISENT PAS JE T’AIME” Je suis tombée sur ce livre un été, la seule fois où je suis allée à Nantes. Je l’ai acquis pour 7€ dans une librairie, en me sentant presque coupable de payer si peu pour ce trésor contenant les réponses à tant d’angoisse.
Contrairement à la manière de dire "je t'aime" à qui veut l'entendre en français, on ne dit que très rarement qu'on aime quelqu'un en Japonais. Ou alors seulement une fois, lors de sa 告白 (kokuhaku : déclaration d'amour). Mais dire aï shiteru, reste très rare.
Mais non, aucune réponse.
C’était un simple abécédaire sur les différentes coutumes japonaises VS françaises - écrit par trois françaises ayant voyagé au Japon.
Alors je t’ai écrit.
> On 5 Feb 2020, at 10:27, [email protected] wrote: > comment te sens-tu quand tu es amoureuse?(ceci n'est pas un spam, c'est bien thiaba) C'est comme des bouteilles à la mer. Hors de la maison, j'étais très silencieuse. Pas de camp choisi, pas de trahison. L’interface web est devenue comme un foyer, façonné par nos propres particularités et codes. On circule du Français au Japonais en toute normalité. J’ai moins chaud sans ce masque social que l'une ou l'autre culture m’impose. Je me sens moins lourde sans corps à justifier. De : [email protected] Envoyé : mardi 03 mars 2020 16:54 À : [email protected] Objet : Re: 💌 oui je l’ai découvert assez récemment. c’est marrant comme internet est ce petit refuge où les gens construisent leur safe space en attendant de pouvoir le vivre irl aujourd’hui, si quelqu’un veut Vraiment me connaître, ça sera compliqué si il ne me suit pas sur Instagram. c’est notamment sur cette plateforme que j’exprime tous ces questionnements, où je joue ce rôle de HAFU, où j’expose mes origines et les Impose même - où j’exprime mes sentiments et réflexions sur ce sujet. dans la vie réelle, c’est absolument difficile de savoir que je suis japonaise. À part si tu connais on travail artistique en effet - où à la limite si je réponds au téléphone à ma maman. mais ouais sinon @egutchi_ est cet *avatar* social que je me suis créé pour affirmer mon identité et c’est le safe space où je peux incarner cet partie japonaise en moi que j’ai tant de mal à assumer/expérimenter en vrai. même avec mes ami.es les plus proches - même avec des japonais.es Les blanc.he.s adorent le Japon. Et je les comprends. Mais qui va aller fantasmer à ce point le Sénégal ? Ici, on me prend largement plus souvent pour une Malgache, ou une Réunionnaise qu’une métisse (quelque soit le mix). Apparemment, cela va de soi que mes parents sont censés venir du même pays, de la même culture. Comment se comprendre si nous n’avons pas la même culture ? Comment s’aimer ? [email protected] Lun 24/02/2020 12:26 sinon on m’a souvent donné le rôle de la femme japonaise frêle délicate et hypersexualisée au lycée. Ça allait parfois très loin, jusqu’à donner des estimations sur la “taille” de mon vagin. C’était des moments tétanisants, je n’arrivais pas à répondre. c’est quelque chose qui me répulse en y repensant, encore plus pour la manière de laquelle je rentrais dans le rôle. Je ne disais rien, comme si cette sexualisation était bienvenue, comme si c’était un atoût d’être fétichisée. C’était surement lié à un moyen de rentrer dans l'hétéronormativité. Les mecs en question ne m’attiraient absolument pas, mais je pensais que je devais leur plaire, quand même. Et le cliché de la japonaise soumise DEVAIT être la manière d’y arriver… après tout de quelle autre manière pourrai-je avoir de la valeur,!,!!,!!,! Heureusement tout ça est bien loin. et ça aussi, ça t’es déjà arrivé? Je crois que si le Hentai est aussi populaire en Europe, c’est parce que la soumission de la femme y est aussi extrême. En fait, la plupart des porn japonais mettent en scène des viols en toute normalité. A l’école, on pointait plutôt du doigt ma couleur de peau, que mon éducation et mes origines japonaises, même une fois révélées. Je ne savais pas que mon grand-père était Imam. Parce-que mon père est bouddhiste. On récitait les mantras d’un bouddhisme Japonais avec mon père, jamais avec ma mère. Tous les étés j’allais à Tokyo, et tous les étés je voyais toutes ces femmes qui ont pour coutume de porter de longs gants noirs en été, même sous 40°c, pour ne pas bronzer. Je voyais mes ami.e.s rires à ces blagues, comme je voyais ces femmes. On 24 Feb 2020, at 20:26, [email protected] Ce n'est pas mon devoir, ni de mon ressort de prouver qu'une noire peut être une japonaise légitime. mais j'sais pas, j'ai toujours grandi parmi des blancs, ou du moins pas des Half japonais. Encore moins noirs. J'étais frustré que dans la plupart des jeux vidéos, on pouvait customiser à fond ses personnages, mais on pouvait jamais avoir la peau noire. Aucun personnage/héros-ïne n'était identifiable à mes yeux - soit trop blancs, soit trop noirs.(je suis pas fille unique pourtant, mais c'est autre chose) On 29 Feb 2020, at 13:55, [email protected] wrote: Quand ma soeur est née, j’avais un peu imposé ma loi de “no Japanese” chez moi, et ma mère ne lui a jamais vraiment parlé en japonais peut-être en partie à cause de ça. Je le regrette énormément, et je suis en colère contre les gens qui m’ont fait croire que je devais choisir entre mon héritage culturel et le pays dans lequel je vivais. Mon père chante en Wolof. Depuis que je suis petite je me demande ce qu’il pouvait bien raconter. Il doit se demander la même chose aujourd’hui, quand je chante en Japonais. Ou quand je parle à ma mère. Mer 08/04/2020 16:32 À : [email protected] mais enfaite en y repensant, je dis souvent identité double/ culture double - mais enfaite on n'a pas seulement deux cultures ou langues - mais bien trois. même si personnellement j'ai un héritage (du Sénégal) que je n'incarne pas du tout (à part génétiquement), il est quand même Hyper présent par sa présence très amoindrie par rapport à mes deux autres cultures justement. Je veux dire que être enfant d'un parent d'ailleurs et un de là où tu vis, ce n'est encore pas les mêmes enjeux que d'être l'enfant de deux immigré.es ou deux personnes d'origines et de cultures autres (que celle dans laquelle tu grandis) enfaite. la question de "chez moi c'est où?" n'a pas le même poids j'ai l'impression. quand j'étais petite, mes parents me disaient "un jour je rentrerai au sénégal/ au japon". et je pense que pour un enfant c'est assez violent de se dire qu'il va devoir faire un choix, pour ne pas se retrouver seul. "et chez moi c'est où?" - bon finalement c'est moi qui suis partie de france la première lol demo erabunara nihon dayone... mmmm demo nihon ni wa sumitakunaina- sugoku tsukarerutoomoi. tteyuuka, sono hafu no mondai wo tokenaimade muri dane. Comme si il pouvait vraiment y avoir une fin à ces questionnements... Mais bon, le confort de vivre en tant que Hafu évolue avec le temps et mes questionnements et je sais que vivre au japon aujourd'hui, serait trop dur émotionnellement. rien que d'y retourner pour des vacances, après avoir passé 15 été là bas, me fait peur donc bon... nanka kanashiina, nihon ni appréhension aru hi ga kuru towa... mais les choses ne sont pas figées : ) mon rapport à la france, à la belgique, au japon et au sénégal évolueront toujours Quand je suis arrivée en Belgique, tout le monde passait son temps à parler des différences entre les Belges et les Français.e.s. Quelle plaie. On 29 Feb 2020, at 13:55, [email protected] wrote: Le fait de devoir choisir sa nationalité est super violent. Pour moi le passeport japonais a toujours été une sécurité pour moi, peu importe ce que les autres disent sur moi, les différences entre ma sœur et moi, j’avais une preuve ultime indiscutable qui était la reconnaissance de l’état japonais sur mon identité. Dans un état d’esprit un peu acab je me dis que la reconnaissance d’un état, ne devrait pas influencer ma personne, mais c’est comme un petit truc auquel je me rattache désespérément, puisque toutes mes autres attributions au japon sont souvent questionnées. Cet objet me rendrait légitime presque. Alors que je sais que je le suis sans ce carnet de feuilles broché, que je suis japonaise pour d’autres raisons aussi. On est jamais “assez” japonais.e. Des gens qui juste parce qu’iels parlent la langue, se permettent de dire qu’iels sont “plus japonais” que moi. On 03 Mar 2020, at 16:54, [email protected] wrote: mais oui, ce qu’il représente est très puissant - et ça m’a fait mal au coeur quand tu m’as appris que ce n’était pas de plein droit, qu’on possédait cet objet - cette preuve - attestation que nous sommes biens japonaises. Et que l’état japonais nous accepte comme tel. ce n’est donc pas le cas aaah… zurui. et en même temps ça m’étonne peu du patriotisme japonais. même si dans la pratique, ajd ce passeport ne me servirait qu’à faire moins de file pour prendre l’avion pour tokyo, où je ne suis pas allé depuis 7 ans, ça me rend profondément triste. Après tout nous ne sommes que des HAFU. [email protected] Sam 21/03/2020 14:06 oui je vois ce que tu dis, j’ai toujours trouvé le mot hafu super étrange. ça peut paraitre assez péjoratif comme mot, tu n’es que une moitié, pas entier.e, comme si il y avait un vide à combler. comme si tu ne pouvais pas être deux choses à la fois. En Japonais Thiaba, se dit "Tchaba" (ちゃば/ 茶葉). Tcha (茶) veut dire "thé" et Ba (葉) est la contraction de "feuille". "Feuille de thé", une heureuse coïncidence qui m'a réconforté. Comme si mon mélange avait lieu d'être. Car Thiaba c'est avant tout le prénom de la grand-mère de mon Père Sénégalais. Dans l’intimité de la nuit, ce garçon me racontait son voyage au Sénégal. Comparé aux deux seules images qui me restent de mon unique voyage là bas, à mes 7 ans, je ne faisais pas le poids. Dans ce lit, ce corps blanc avait une expérience du Sénégal tellement plus présente que la fille d’un Sénégalais. Je me suis sentie bien conne. Et bien seule. Il fut un temps où je ne confiais mon coeur et mon corps qu’à mon opposé le plus littéral : le fameux mec cis blanc hetero. De : [email protected] Envoyé : lundi 24 février 2020 12:26 À : [email protected] Je pense que je n’ai jamais été amoureuse d'une japonaise mais le japonais s’est souvent immiscé dans mes relations. toutes les personnes avec qui j’ai eu des relations/rapprochements ont essayé d’apprendre le japonais - et je les aidais à réviser leurs hiragana lol ça t’es déjà arrivé? On 24 Feb 2020, at 20:26, [email protected] wrote: les deux garçons avec qui j'étais à une époque, savent compter en japonais. bizarrement je crois qu'avec chacun c'était au bout d'un ou deux ans, que je commençais à leur apprendre ça (,peut-être que je dis n'importe quoi, je suis plus sure du tout). je leur ai appris quelques mots basiques dont un se souvient surtout car il adore les mangas et jeux vidéos, comme oyasumi, nemui, bref le japonais le plus basique qu'il soit. tu sais, je pense que j'avais pas trop envie qu'ils aient accès à cette partie là de moi. j'ai l'impression que celui/celle qui connait mes deux cultures, aura bien trop de clés pour me comprendre. et j'ai tellement pris l'habitude de spliter et switcher entre l'une et l'autre de mes "personnalité/langue/ou que sais-je", que incarner les deux en même temps, être face à quelqu'un qui saura entendre et comprendre les deux, aura le panorama entier, m'angoisserait trop - mais aujourd'hui j'essaie de réconcilier tout ça j'ai jamais connu d'espace sécurisant où je peux incarner les deux à la fois - sauf l'art et internet justement Aujourd’hui c’est très différent. C’est comme si oser observer ma condition de femme noire avait finalement brisé ce fantasme, de vouloir conquérir charnellement et amoureusement cet «idéal». Peut-être que j’essayais de posséder à travers eux, tout ce qu’il me manquait : la peau blanche, une bite et l’hétérosexualité.
 Une fuite de ma propre identité « non-idéale », en me mettant à genoux pour lui arriver à la cheville. 
 Le charme est rompu.
 Il y a une expression que ma mère me dit souvent en Japonais. Et mon père me l’a aussi dit l’autre jour en Français : ” 山でもうごかせる。” // « Tu peux déplacer des montagnes. » On 24 Feb 2020, at 20:26, [email protected] wrote: est-ce qu'un jour je pourrai dire aishiteru en pesant mes mots? Les frontières sont mentales.
 Désormais, rien ne m’empêchera de dire aï shiteru à qui veut l’entendre. ⟡ ⟡ ⟡
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bonjourjeanluc · 4 years
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Une compilation
J’ai fait une compilation de mes morceaux préférés de Jean-Luc le Ténia. Je l’ai appelée Bonjour Jean-Luc.
Quand on ne le connaît pas ou peu, ça peut être compliqué de se lancer dans sa discographie. On parle quand même d’une trentaine d’albums contenant chacun entre 20 et 50 pistes, donc bien plus de 1000 titres.
C’est un artiste qui compte beaucoup pour moi, qui m’a pas mal obsédé et m’obsède toujours. Il fait partie de ceux qui savent mettre tellement d’intimité et de vérité dans leurs chansons, que ça rend les gens un peu dingues je crois. On a le sentiment de les connaître personnellement, profondément. On a l’illusion d’avoir avec eux une connexion particulière. Et pour peu qu’il s’agisse d’artistes morts, on en a des élans quasi mystiques. Certains commentaires sur le « livre d’or » de Jean-Luc Le Ténia en témoignent, comme les anecdotes que j’ai pu lire sur les pèlerinages au Mans entrepris par quelques fans, notamment à la médiathèque où il travaillait.
Ses morceaux font, à mon sens, partie des meilleurs jamais écrits en français, d’une simplicité et d’une sincérité qui ne sont pas tellement répandues dans la « chanson française », habituée à plus de distance métaphorique.
Mon admiration pour Jean-Luc Le Ténia n’a pas été sans accrocs. Si je l’avais rencontré, de prime abord je ne sais pas si c’est quelqu’un que j’aurais apprécié, je me le demande et je ne saurais jamais (dans le morceau « Mes chansons » il dit « écoute mes chansons mais ne me parle pas car mes chansons elles sont meilleures que moi »). La raison principale de ce doute est qu’avec certains titres, mais aussi certains passages de son touchant et amusant journal (il le publiait en ligne, on peut le lire sur teniadiary.fr, et il est aussi disponible en papier grâce aux éditions Conspiration) on comprend que sa relation aux femmes pouvait être problématique. Il en a notamment tiré quelques réflexions stupides et une contrariété parfois déplacée. C’est cette facette de Jean-Luc Le Ténia que certains ont retenue, faisant de lui une sorte de héros des mecs frustrés (ces gentils garçons qui souffrent ou sont bridés parce que les femmes font de mauvais choix et n’ont pas d’humour). Dans le documentaire d’Arthur Potel, Ténia Mania, cet aspect est assez présent. Il y a un de ses copains qui dit « je pense qu’une partie de la pertinence de l’art de Jean-Luc tient à sa frustration et que si cette frustration disparaît cet art sera moins pertinent, moins authentique, [il est] le porte parole des frustrés ». Cette figure ne me plaît pas. Ce n’est pas ce que j’ai décidé de retenir de lui (parce qu’après tout je fais ce que je veux) et ce n’est pas ce que je voudrais qu’on en retienne. Il a su explorer bien plus que la frustration, cette compilation le montre. Aussi c’est plus tard, en creusant, que j’ai pu être irritée par cet aspect du personnage, après avoir été totalement bouleversée à la première écoute du morceau « Les otaries », qui reste mon préféré à ce jour et que je ne peux pas écouter sans pleurer, une fois que j’ai su que j’allais l’aimer pour toujours. J’ai aussi le sentiment qu’il était assez lucide sur ses propres travers et sur sa peine à les dépasser, ce qui l’a sans doute rendu plus inconsolable qu’aigri, et ce qui l’éloigne de la caricature. Ses meilleures chansons ne sont pas celles dans lesquelles il est agacé ou blasé, mais celles écrites sous le coup de l’amour et/ou du désespoir.
Jean-Luc Le Ténia est aussi connu pour ses titres humoristiques, comme le loufoque « Laurent Boyer » qu’il a chanté en 2003 sur le plateau de l’émission 20h10 pétantes de Canal +, sous les regards incrédules de Stéphane Bern et Bernard Montiel. J’ai évidemment mis quelques unes de ces chansons légères sur la compilation, je les aime bien et ça permet de ne pas pleurer tout du long.
On a dit de lui qu’il était une sorte de Daniel Johnston français (dont il était fan) : il y a de ça effectivement, d’ailleurs il dessinait aussi. Comme lui, il incarne parfaitement l’essence du « lofi », du « do it yourself », des termes beaucoup utilisés aujourd’hui mais un peu vidés de leur sens véritable. Il enregistrait chez lui, quand il en avait envie et ne prêtait aucune espèce d’attention véritable au matériel qu’il utilisait. Il enregistrait à tour de bras. Il débordait de chansons.
Dans son journal, les passages que j’aime particulièrement sont ceux où il raconte ses tribulations d’artiste et d’auditeur, les organisations fastidieuses de concerts, les invitations à jouer ailleurs, pas très loin mais suffisamment pour prendre la route ou le train, les gens nouveaux ou les visages familiers qui vibrent pour les mêmes choses. J’ai l’impression que c’est souvent de là qu’il tirait des moments de joie, de ces toutes petites aventures, les endroits insignifiants dont on se souvient, les sentiments de gloire toute relative, les rencontres fugaces mais marquantes, qui rendent l’existence plus douce, plus drôle et plus sensée.
Tous ses albums sont disponibles gratuitement en ligne sur teniadiary.fr, excepté Le meilleur chanteur français du monde sorti sur le label Ignatub, épuisé à ce jour, mais dont on trouve certains titres sur Youtube, notamment parce qu’il a lui même mis beaucoup de morceaux sur la plateforme, avec des clips qui valent le coup d’œil (au programme : beaucoup de plans de sa ville du Mans, de lui-même, d’animaux, de nourriture…). En fait quand j’ai commencé ce texte telle était la situation mais tout récemment, le label La Souterraine l’a rendu disponible en ligne (à noter que La Souterraine est aussi à l’origine du projet Mausolée Tape qui sont des albums et compiles de reprises du Ténia). De plus, Tony Papin, l’ami de Jean-Luc qui gère son site, annonce que toute sa discographie va rejoindre progressivement Bandcamp.
Depuis son suicide en 2011, la veille de mes vingt-deux ans alors que j’ignorais encore tristement qu’il avait vécu, ne le pleurant donc pas, j’ai l’impression que la reconnaissance de Jean-Luc Le Ténia n’a fait que grandir et je crois qu’il en serait super flatté.
J’ai passé en revue tous les albums CDs pour faire mon choix et comme je disais plus haut, on parle de plus de 1000 titres. La vraie liste de mes chansons préférées de Jean-Luc Le Ténia en compte 149, je l’ai publiée sur cette page. J’ai pensé que si je voulais coller à mon objectif de départ, à savoir faire un best of pour les gens qui connaissent peu ou pas, 149 titres ça risquait d’être effrayant. J’ai donc décidé d’en retenir 30 uniquement. Le choix a été très difficile. J’ai opté pour la diversité afin d’illustrer toutes ses facettes et j’ai pensé à une sorte de cohésion globale. Mais si on adhère au Ténia, le mieux reste quand même de se perdre dans sa discographie où, entre un enregistrement du pot de départ de Roselyne, un message sur un répondeur, une jolie phrase répétée en boucle et une bonne dose de mauvais goût, on trouve une pure merveille qui broie le cœur.
Harmonie 
Pour écouter : https://youtu.be/x_mvp_Zxrow
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