Tumgik
#diable de mer
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Raie Manta - Elle peut mesurer jusqu'à 8m de long, atteindre 7m d'envergure et peser jusqu'à 1,8 tonnes, ce qui fait d'elle la plus grande raie du monde.
Lieu : Nausicaa - Centre National de la Mer
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philoursmars · 1 year
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Je reviens à mon projet de présenter la plupart de mes 55000 photos (nouveau compte approximatif. On se rapproche du présent !).
2015. Après le décès de ma mère, je vais avec ma sœur chez une de ses filles sur la côte du Calvados, à Langrune-sur-Mer. Ici, c’est l’église avec son Satan écrasé par la chaire et sa barque décorée de filets de pêche. 
On trouve, dans le village, des faîtes décorés d'oiseaux en céramiques. Ici c’est un dragon.
Ah, et mes petites-nièces chantent en y mettant tout leur cœur !
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astipaxvancizbu · 2 years
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Saint-Palais-sur-Mer, entre le Puits de l'Auture et la maison des douaniers (avec un Moaï) en passant par la Pointe du Diable (et son pont) et l'ancien bureau des PTT, Saint-Palais-sur-Mer, Charente Maritime, France, juillet 2022
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satinea · 3 months
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“Très cher René,
Par gros temps en mer je pense toujours à ce peintre dont je ne sais plus le nom qui se faisait attacher au mât de misaine pendant la tempête pour voir et garder la vision de tous ces déchaînements d’écume.
Terre-Neuve. Un froid de loup, j’ai le visage comme une tomate picoté d’aiguilles salines. Quel temps, mais l’essentiel est qu’on avance sans se contenter de ne pas dériver.
Seize heures de sommeil sur vingt-quatre, le reste à deviner le paysage.
Si le coeur t’y porte, tu trouveras autant de variétés, d’aspects différents sur ce long parcours, que la terre nous en donne sur le sien.
Il n’y a pas que cette immense ébullition où l’on se contente de quelques tracés monotones. C’est extraordinairement mesuré l’océan, bien bâti, alerte, différent à chaque instant heureux et quelles trouées au couchant avec ces petits nuages pâles qui semblent rire du poids des vagues, bleues, vertes, serpents, miroirs superbes, que cela s’organise bien ce débordement.
Quel tempérament équilibré. Je n’en ai jamais tant vu de couleurs fugitives, certaines impossibles, éclatantes, calmes. Quelle joie René, quel ordre.
Tu vois, je suis heureux en diable, je pense à toi, mon amour dort un peu plus que moi mais supporte très bien ce vacarme, intérieurement serein.
Je t’embrasse.
Nicolas
Te peindrai des tempêtes en rentrant.”
Nicolas de Staël “Lettres”
***
Tableau : Mer et nuages (1953)
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fieriframes · 2 years
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[I dream of mirrors. The fauna of mirrors. Mirrors that multiply the world. Mirrors whose reflections weave infinite stories. I saw you from the other side of the mirror.]
IV - Appelant de Minuit
Le téléphone a sonné. J'écoutais en retenant mon souffle. Qui va le prendre ? Personne ? Le diable ? Les deux possibilités semblaient également probables.
C'était aucun des deux. "Le numéro que vous avez composé n'est pas attribué." Ça ne marchait pas. J'ai réessayé avec le même résultat. D'accord, c'était évidemment pas un numéro de téléphone français.
Peut-être que c'était un numéro international. Mais quel pays ? J'ai pensé à l'Empereur. "Créez le calme à partir du chaos en décomposant le problème, puis planifiez les actions nécessaires pour le résoudre". J'ai décidé de travailler systématiquement et de commencer par le début. +1, les Etats Unis.
Donc, +1 626 247 3510, on y va.
Ça sonnait. Quelqu'un a pris le téléphone et ce n'était pas le diable.
C'était une mélodie. Une mélodie faible. Un piano jouait doucement, répétant un morceau simple. Ça ressemblait à une berceuse. Une berceuse triste, hypnotisante et sinistre. La mélodie était toujours légèrement décalée, comme si quelqu'un la jouait en regardant dans le vide. Je pouvais entendre le son des touches du piano enfoncées, ce qui me rapprochait du joueur, mais je n'étais pas sûr de l'endroit où j'étais transporté. Le son du piano donnait l'impression d'être au milieu d'une grande pièce vide.
La mélodie a continué à grandir, avec de plus en plus de couches ajoutées. Après environ une minute, la mélodie a commencé à se défaire. Quand la chanson a été finie, je n'ai pas entendu un bip. Il ne s'agissait manifestement pas d'un message d'accueil sur la messagerie vocale, mais j'ai tout de même raccroché.
J'ai retapé le numéro. La même chanson. Cette fois, j'ai remarqué des altos ou des violons subtiles en bruit de fond. Ils se sont levés et sont tombés. Un flux et un reflux, se déplaçant comme de l'eau. Un deuxième piano plus onirique entrant pour jouer la berceuse une seule fois. Le bruit du vent au loin, hurlant la mélodie.
J'ai appelé au moins dix fois de plus, remarquant à chaque fois de nouveaux détails. Je ne savais pas si les cartes m'avaient vraiment conduit à cette chanson ou si c'était juste une coïncidence. Avant que je puisse y réfléchir sérieusement, je me suis endormi.
J'ai fait les rêves les plus étranges cette nuit-là. J'étais un cormoran, debout sur un pilier près du rivage, regardant la marée monter. Écoutant l'eau heurter les rochers et les vagues qui refluent et coulent. Un port perdu dans les roseaux. Le vent se levant, dominant les sens. La mer et moi, perdus dans le son.
Le lendemain, j'ai cherché le numéro. L'indicatif régional l'a placé à Arcadia, en Californie. Arcadia, comme l'enseigne au néon éclairant le chemin vers la maison d'Amélia. Ce ne pouvait pas être une coïncidence. Ce devait être le bon numéro.
J'ai vécu avec la chanson dans la tête. Jour après jour. Une mélodie si familière, comme si je l'avais connue tout ma vie, mais incapable de lui mettre un nom dessus. Des heures et des heures à réfléchir, à chercher en ligne, à aller de plus en plus profondément dans le terrier du lapin sans s'en rapprocher. D'abord tourmenté par les cartes puis une chanson; je ne savais pas ce qui était pire.
Quelques mois plus tard, la mélodie désormais enfouie dans ma mémoire, j'ai pris un café avec mon amie Christina. Caché dans une petite ruelle, ce café dans Rue de l'Hirondelle était un club de jazz la nuit et servait le meilleur espresso le jour. Le propriétaire était toujours à l'extérieur pour vous accueillir en fumant. On a eu une courte conversation avec lui, commandé des boissons et on s'est dirigé vers le petit coin à l'étage.
♪ Well, the smart money's on Harlow…
Avec une chanson familière jouée sur la stéréo, il a apporté nos boissons avant de retourner à son endroit préféré à l'extérieur. Christina et moi étions seuls là-bas. On a immédiatement commencé à rattraper notre retard sur la vie depuis notre dernière rencontre il y a bien trop longtemps. Elle s'était occupée. Moi aussi, même si je ne savais pas combien je voulais partager.
Il y a eu une pause naturelle dans la conversation et on l'a passée avec la voix incroyable de Tom Waits. Quand la chanson s'est terminée, une autre mélodie très familière a rempli le café. Des violons. Un piano doux. Quand le deuxième piano est entré, les pensées se sont cristallisées dans mon esprit. La chanson au téléphone. Je devais avoir l'air d’un fou, passant de m'asseoir paisiblement sur ma chaise à répéter "Quelle est cette chanson? Quelle est cette chanson?" et se précipiter en bas pour demander au propriétaire. Il n'était pas là, ni à l'extérieur ni à l'intérieur.
Vaincu, je suis remonté pour expliquer mon étrange comportement à Christina. Quand je me suis assise, elle a tourné son portable vers moi et m'a dit: "tu sais, il y a des applis pour tout, même pour trouver des chansons dont tu ne te souviens pas du nom. Maintenant, dis-moi ce qui se passe." Mon cœur battant la chamade, j'ai regardé l'écran et voilà. La chanson mystère, identifiée.
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leleaulait · 2 months
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Mayka à la mer, le pont du diable et beaucoup trop de vent.
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est-ce · 3 months
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Extraction\ : Over the hill
 Diable la jungle appelle mobilisation des esprits la muraille protectrice du sang et du verre le quelque-chose perdu music forms a new circle le reste de la nuit sous le soleil ne sommes-nous pas patriotes yeux vides de pensée l'alto concetto je demande le frère la bête honnie maiden voyage empreintes de footprints l'énervé du total le gâté de mots ration de dévorations en colère on passe trop trop de réel escalator over the hill il y a un homme qui prend des noms oh il y a un homme il y a une femme délibérer fleurs forcées fleurs forcées trappe de fonte réunion forcée character concept du berceau de la lutte fait d'émettre plus grand que la musique la fonction de la ligne prévenance toile peinte taudis de l'autel le définitif mourir en mer spécial reste de chemin le dieu de la trahison polar d'art rêve toujours no l'univers des mentalités les grosses difficultés elle vous en dit attache-toi à moi l'heure facile du côté des conservateurs du plus grand bonheur extrapolation dans le calme il y a là vision à péage le plus indispensable.
(Professeur Stump, Extrait de L'Annuaire officiel des titres du Le Compost, 2023)
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genshinlearnfrench · 1 year
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Spécialités culinaires - Liyue
Here we have: names of Liyue characters' special dishes in French and English; full lore description in French; translation of selected words after each description. Bon appétit!
🥢
Poisson bouilli du Restaurant Wanmin
Wanmin Restaurant's Boiled Fish
Spécialité culinaire de Xiangling. Le plat signature du Restaurant Wanmin revisité à la sauce Xiangling. Ceux qui auront la chance de le goûter apprécieront l'abondance de saveurs qui caractérise la haute gastronomie liyuéenne.
revisité - restyled, redesigned
bouillir - to boil
une abondance - abundance
🍽️
Délices des rivages
All-Delicacy Parcels
Spécialité culinaire de Xingqiu. On n'oserait presque ne pas vouloir toucher à ce plat bien présenté, mais après la première bouchée, il est difficile de s'arrêter de manger... Hum, ne me dites pas qu'il a enlevé les carottes ?
oser - to dare
❄️
Nouilles froides aux délices de la montagne
Cold Noodles with Mountain Delicacies
Spécialité culinaire de Chongyun. Ces nouilles seraient rafraichissantes en été, mais l'exorciste insiste également pour les manger en hiver. Quel courage...
la nouille - noodle
🌟
Viande-mora façon Caesor
Qiankun Mora Meat
Spécialité culinaire de Ningguang. La pâte est parfaitement moelleuse et la viande qu'elle renferme est juteuse. Quand est-ce que Dame Megrez des Sept Étoiles de Liyue a-t-elle appris à cuisiner un tel plat ?
renfermer - to contain
juteux - juicy, succulent
☁️
Sansespoir
No Tomorrow
Spécialité culinaire de Qiqi. Les ingrédients de ce plat ont été soigneusement arrangés. D'après Baizhu, Qiqi a mis beaucoup de temps à le préparer, mais une fois que l'on connaît les goûts de la jeune fille, il est difficile de vouloir en manger.
soigneusement - carefully
⚓️
Tranches de viande sautées
Flash-Fried Filet
Spécialité culinaire de Beidou. Cette dernière à appris une ou deux choses de Xiangling pour améliorer le gout de ce plat. Elle sera impressionnée si vous arrivez à le terminer d'une traite.
tranches de viande - slices of meat
terminer d'une traite - to end smth in one sitting
🎣
Poisson grillé du survivant
Survival Grilled Fish
Spécialité culinaire de Keqing. Ce poisson n'a pas été grillé à la flamme, mais frit de l'intérieur grâce à de l'énergie Électro. Vous succomberez à sa saveur exquise dès que vous mordrez sa peau croustillante. C'est donc grâce à ce genre de repas que Keqing survit dans la nature ? On aurait du mal à le croire...
succomber - to succumb
une peau croustillante - crispy skin
avoir du mal à croire - find it hard to believe
🎋
Soupe mijotée au bambou
Slow-Cooked Bamboo Shoot Soup
Spécialité culinaire de Zhongli. Le jambon a été sélectionné selon les normes gastronomiques du Pavillon Yuehai. La viande est de la poitrine de porc, fraîchement chassé à Deauclaire, tandis que les pousses de bambou sont les plus denses que vous trouverez dans le village de Qingce. Le tout est ensuite laissé à mijoter lentement... Un tel goût « particulier » ne peut être partagé qu'avec ceux qui savent l'apprécier.
mijoter - to simmer, to brew
la poitrine - brisket, chest
fraîchement chassé - freshly hunted
le pousse - green shoot
🎸
Poulet rock 'n' roll
Rockin' Riffin' Chicken!
Spécialité culinaire de Xinyan. Ce plat cache un piquant redoutable. Le manger vous fait pleurer mais vous ne pouvez pas vous arrêter ! Seul le diable aurait pu inventer un plat pareil !
le piquant - spiciness
redoutable - formidable, fearsome
🐋
Prise suprême
A Prize Catch
Spécialité culinaire de Tartaglia. On dirait une bête piégée dans une mare de sang, émettant des cris d'agonie inaudibles... Ce à quoi Tartaglia répond que ce n'est rien d'autre que ce qu'il a attrapé en mer et quelques spécialités locales de sa ville natale.
la mare - puddle, pool
émettre - to transmit
ce n’est rien d’autre que - it is nothing other than
❄️
Paix prospère
Prosperous Peace
Spécialité culinaire de Ganyu. L'image d'un Qilin au repos suffit à elle seule à calmer les esprits. Ganyu a cuisiné ce plat avec ses meilleures intentions et a également mis de côté l'une de ses fleurs de Qingxin préférées, rien que pour vous.
au repos - at rest
avec ses meilleures intentions - with the best of intentions
rien que pour vous - only for you
🔮
Beau songe
“Sweet Dream”
Spécialité culinaire de Xiao. Les rêves de Xiao sont simples et beaux.
simple - simple
👻
Parade des esprits
Ghostly March
Spécialité culinaire de Hu Tao. Les têtes rondes des goules donnent un aspect mignon à ce plat. Mais si vous veniez à goûter l'une d'entre elles, vous le regretteriez pendant longtemps... Cette assiette est remplie d'ingrédients aux saveurs intenses si bien qu'au final, on ne sait plus ce que l'on mange...
la goule - ghoul
intense - strong
⚖️
« À ma façon »
“My Way”
Spécialité culinaire de Yanfei. Du tofu aux œufs de crabe préparé avec une incroyable régularité dans la présentation. Les proportions et les saveurs suivent à la lettre les « lois du tofu aux œufs de crabe » citées dans la recette, sans la moindre omission.
œufs de crabe - crab eggs
régularité - consistency
suivre à la lettre - strictly follow
sans la moindre omission - without any omission
💌
Nouilles du cœur
Heartstring Noodles
Spécialité culinaire de Shenhe. Cela vient peut-être de son désir de recréer une saveur qui n'existe que dans ses souvenirs, mais Shenhe a consacré beaucoup de temps et d'efforts à la préparation de ce plat. Les nouilles onctueuses et la soupe délicieuse font certes grande impression, mais l'aspect le plus marquant de ce plat est le dévouement et le cœur mis à l'ouvrage...
onctueux - smooth
le dévouement - dedication
🎶
Jade de nuages
Cloud-Shrouded Jade
Spécialité culinaire de Yun Jin. Cette collation sucrée et collante n'affectera pas votre gorge, c'est la raison pour laquelle c'est la préférée de Yun Jin. L'arrière-goût est des plus raffinés, pas quelque chose dont on se lasse facilement. À bien y réfléchir, il y en a plus qu'elle n'en ferait pour elle-même, mais vous n'allez quand même pas vous plaindre de sa gentillesse...
collant - sticky
un arrière-goût - aftertaste
se lasse - to get tired, to get bored
à bien y réfléchir - on second thought
se plaindre de qch - to complain about
🍤
Crevettes à la rosée
Dew-Dipped Shrimp
Spécialité culinaire de Yelan. On trouve parmi les ingrédients du nouveau thé de rosée livré directement du Village de Qiaoying à la maison de thé, qu'on utilise pour frire rapidement des crevettes de rivière fraîchement pêchées. À la vue, il est d'une couleur élégante ; à l'odeur, on sent le parfum d'un thé lointain ; au goût, il est à la fois tendre et a une consistance élastique... Une petite minute, pourquoi est-elle en train d'apporter une assiette de piment ?
thé de rosée - dew tea
frire - to fry
une consistance élastique - elastic consistency
le piment - pepper, chili
🪴
Plat maison de Qingce
Qingce Household Dish
Spécialité culinaire de Yaoyao. Ne possédant pas le dressage élégant d’un grand restaurant, son apparence peut sembler assez sommaire, mais une seule bouchée est suffisante pour laisser un délicieux sentiment d’intimité et de chaleur qui reste inscrit dans la mémoire. Ce goût voyage du bout de la langue à la tête. Le secret de cette saveur se trouve sans doute dans l’affection de Yaoyao.
le dressage - dressing, taming
sommaire - basic
inscrit dans la mémoire - inscribed in the memory
🍲
Soupe apaisante
Heat-Quelling Soup
Spécialité culinaire de Baizhu. « Ce n'est pas vraiment un médicament, simplement quelque chose qui peut soulager une gorge sèche. »... Alors que la voix inquiète de Baizhu résonne dans vos oreilles, un bol de soupe aux fruits accueille votre regard. « Ce plat ne contient pas de sucre, mais il craignait que tu ne sois pas habitué(habituée) au goût amer, alors il en a ajouté un peu », ajoute Changsheng.
soulager - relieve, alleviate
une gorge sèche - a dry throat
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downhill-rp · 4 months
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Les quartiers de Downhill
⸻ centre-ville, Old Towne
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Cœur bourdonnant de Downhill, le centre-ville rivalise d'inventivité pour offrir de quoi faire à ses habitants et les quelques visiteurs qu'il accueille tout au long de l'année. Presque tout y est toujours ouvert, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, si bien qu'on ne peut jamais s'y ennuyer. C'est comme si la ville n'avait jamais besoin de trouver le sommeil. Si le centre-ville accueille avant tout de nombreux commerces et les bureaux de diverses entreprises, on peut malgré tout y trouver des logements qui varient entre des appartements étroits mais abordables aux grands appartements et lofts luxueux.
⸻ ceinture urbaine, Parker's Lane
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Banlieue qui encercle le centre-ville, Parker's Lane n'était au départ qu'une simple avenue, mais les années et l'expansion de la ville l'ont forcée à s'étendre jusqu'à ce qu'elle devienne la ceinture qu'elle est aujourd'hui, avec ses nombreux bras qui s'étendent vers l'horizon. Bien moins animé que le centre-ville, Parker's ressemble plus à l'image que l'on se ferait d'une petite ville américaine sans importance. Ici, on oublie les grandes chaînes commerciale, on n'y trouve que de petites boutiques locales et sans ambition. Vivre à Parker's revient aussi beaucoup moins cher que le centre-ville, avec l'avantage de pouvoir s'offrir une maison.
⸻ zone industrielle, Eastwater
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Eastwater a la réputation qu'il mérite, malgré son nom qui rappelle le sens de l'humour des habitants. Coin reculé de la ville, un peu délaissé par le temps et abandonné par le désintérêt du reste de la ville. Ce sont vieux entrepôts, usines encore en activité et endroits insalubres qui peignent une grande partie de son paysage. En se rapprochant de la ville, on y retrouve des maisons, moins grandes qu'à Parker's Lane et bien plus délabrées, ainsi qu'un trailer park et surtout, en face de ce-dernier, son motel miteux mais tant adoré.
⸻ zone résidentielle, Cove Road
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Une immense maison avec vue sur la mer, est-ce que ce ne serait pas ça le rêve américain ? C'est en tout cas ce que pensaient ceux qui ont construits Cove Road, au diable les arbres centenaires, on veut un vrai paysage qui donne envie de se réveiller le matin. Cove Road est un endroit idyllique, qui donne l'impression de ne pas vraiment avoir sa place ici en plein milieu de l'Indiana. Les plus fortunés de Downhill y ont élu domicile dans leurs grandes et belles maisons qui valent des centaines de milliers, voire beaucoup plus. Et ils s'y sentent merveilleusement bien.
⸻ lac et alentours, Chester's Lake
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Les forêts qui encerclent la ville et les alentours qui donnent des frissons à tout ceux qui oublient que la nature sauvage reprend toujours ce qui lui revient de droit, son lac immense qui ferait rougir de honte le lac Michigan, et surtout ses brouillards épais et inquiétants qui décorent le bon matin. Il y a aussi le club de paddle et d'aviron au bord du lac, une adorable petite escapade nautique pour ceux qui n'ont pas peur de tomber à l'eau.
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ochoislas · 5 months
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MI ADMIRACIÓN
¿Fue la mano de Dios, fue la mano del Diablo, que tejió tal albor aquel amanecer, hincandole en el pecho un pedazo de sol que brotaba en el agua mil visos de carmín?
¿Fue la mano de Dios, fue la mano del Diablo, que puso sobre el mar ese extraño bajel, que como una serpiente parecía rampar, blanquinegro damero bailando en el azul?
¿Si fue Dios o fue el Diablo? ¿O los dos a la par se unieron en tal día forjando aquel albor? ¿Si fue tal, si fue cual? La verdad, qué sé yo. Gracias doy a quien fuera: tiene mi admiración.
¿Fue la mano de Dios, fue la mano del Diablo, que la rosa brotó del dichoso jardín? ¿Para qué ricadueña, para que ardiente amor la rosa de velludo del dichoso jardín?
¿Las prunas reventonas, y tanto lilo albar, y las grosellas rojas, y la risa infantil, y Cristina tan linda con su blanco cancán luciendo su veintena en el sitio mejor?
¿Si fue Dios o fue el Diablo? ¿O los dos a la par se unieron en tal día forjando aquel abril? ¿Si fue tal, si fue cual? La verdad, qué sé yo. Gracias doy a quien fuera: tiene mi admiración.
El bajel que se escapa, la rosa del jardín y las flores y frutas y el llanto de emoción… toda aquella hermosura ¿quién nos quiso brindar? ¡Sin chistar recibamos, tanto tú como yo!
¿Fue la mano de Dios con la mano del Malo que estrechándose un día nuestras sendas cruzó? ¿Si fue tal, si fue cual? La verdad, qué sé yo. Quien tal amor me diera tiene mi admiración.
Por ti y por mí lo digo: gracias… mi admiración.
*
CHAPEAU BAS
Est-ce la main de Dieu Est-ce la main de Diable Qui a tissé le ciel De ce beau matin-là Lui plantant dans le cœur Un morceau de soleil Qui se brise sur l’eau En mille éclats vermeils?
Est-ce la main de Dieu Est-ce la main de Diable Qui a mis sur la mer Cet étrange voilier Qui pareil au serpent Semble se déplier Noir et blanc, sur l’eau bleue Que le vent fait danser?
Est-ce Dieu, est-ce Diable Ou les deux à la fois Qui, un jour s’unissant Ont fait ce matin-là? Est-ce l’un, est-ce l’autre? Vraiment, je ne sais pas. Mais, pour tant de beauté, Merci, et chapeau bas!
Est-ce la main de Dieu Est-ce la main de Diable Qui a mis cette rose Au jardin que voilà? Pour quel ardent amour Pour quelle noble dame La rose de velours Au jardin que voilà?
Et ces prunes éclatées Et tous ces lilas blancs Et ces groseilles rouges Et ces rires d’enfants Et Christine si belle Sous ses jupons blancs Avec au beau milieu L’éclat de ses vingt ans?
Est-ce Dieu, est-ce Diable Ou les deux à la fois Qui, un jour s’unissant Ont fait ce printemps-là? Est-ce l’un, est-ce l’autre? Vraiment je ne sais pas. Mais, pour tant de beauté, Merci, et chapeau bas!
Le voilier qui s’enfuit, La rose que voilà, Et ces fleurs et ces fruits, Et nos larmes de joie… Qui a pu nous offrir Toutes ces beautés-là? Cueillons-les sans rien dire, Va, c’est pour toi et moi!
Est-ce la main de Dieu Et celle du Malin Qui un jour s’unissant Ont croisé nos chemins? Est-ce l’un, est-ce l’autre? Vraiment je ne sais pas, Mais pour cet amour-là Merci, et chapeau bas !
Mais pour toi et pour moi, Merci, et chapeau bas !…
Barbara
di-versión©ochoislas
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Ta peine
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Toute nouvelle chanson de la sublime Lara Fabian, au talent indubitable...
(Couplet 1)
Tourne, tourne la roue du temps
Du temps, j'en ai plus comme avant
Avant que je t'aime puis qu'on se perde
Avant que la vie ne soit trop chienne
Reste, reste tout près de moi
Moi, j'ai besoin de toi
Toi qui comme un magicien m'emmènes
(Refrain)
Dans un monde où rien n'est plus pareil
Pareil, pareil, c'est toujours pareil
Avec la peine
Elle prend tout l'espace, on s'y habitue
Et le bonheur s'efface pour qu'elle continue
Donne-moi ta peine, ta peine, ta peine
Tu sais j'en ferai des miettes, ta peine, ta peine
Je la jetterai à la mer, mon capitaine
On sera comme des enfants qui se souviennent
(Couplet 2)
Pars, pars où ton cœur va bien
Pars mais surtout reviens
Tu peux poser ta main sur la mienne
On ira danser la valse des peines
Rien n'est fini entre nous
J'ai la force d'un fou
Et que crève ce diable que tu aimes
Il ne sait rien de ce que tu es
(Refrain)
Pareil, pareil, c'est toujours pareil
Avec la peine
Elle prend tout l'espace, on s'y habitue
Et le bonheur s'efface pour qu'elle continue
Donne-moi ta peine, ta peine, ta peine
Tu sais j'en ferai des miettes, ta peine, ta peine
Je la jetterai à la mer, mon capitaine
On sera comme des enfants qui se souviennent
(Outro)
Ce sera plus pareil, pareil, pareil
Y aura plus de peine à ton réveil
Et si c'était moi la magicienne
Qui guérit les enfants qui se souviennent
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pedanther · 1 year
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The older translator takes the pruning shears to the poetical descriptive passages again:
«Mais où diable trouvez-vous de pareils chevaux? demanda Albert. Vous les faites donc faire exprès? —Justement, dit le comte. Il y a six ans, je trouvai en Hongrie un fameux étalon renommé pour sa vitesse; je l’achetai je ne sais plus combien: ce fut Bertuccio qui paya. Dans la même année, il eut trente-deux enfants. C’est toute cette progéniture du même père que nous allons passer en revue; ils sont tous pareils, noirs, sans une seule tache, excepté une étoile au front, car à ce privilégié du haras on a choisi des juments, comme aux pachas on choisit des favorites.
“but where the devil do you get such horses? Are they made to order?” “Precisely,” said the count; “six years since I bought a horse in Hungary remarkable for its swiftness. The thirty–two that we shall use to–night are its progeny; they are all entirely black, with the exception of a star upon the forehead.”
“Where in the world did you find such horses?” Albert asked. “Did you have them bred specially?” “Just so,” the count replied. “Six years ago, I came across a stallion in Hungary, famous for its speed. I bought it, I don’t know how much it cost; Bertuccio paid for it. In that same year, it had thirty-two offspring. We shall be able to inspect that entire generation of children from the one father. Each one is alike, black, without a single blemish except a star on the forehead: this privileged member of the stud had his mares chosen for him, like the favourites of a pasha.”
-
Dans une anse d’une certaine grandeur se balançait une petite corvette à la carène étroite, à la mâture élancée, et portant à la corne un pavillon aux armes de Monte-Cristo, armes représentant une montagne d’or posant sur une mer d’azur, avec une croix de gueules au chef, ce qui pouvait aussi bien être une allusion à son nom rappelant le Calvaire, que la passion de Notre-Seigneur a fait une montagne plus précieuse que l’or, et la croix infâme que son sang divin a faite sainte, qu’à quelque souvenir personnel de souffrance et de régénération enseveli dans la nuit du passé mystérieux de cet homme.
In a creek lay a little sloop, with a narrow keel and high masts, bearing on its flag the Monte Cristo arms which were a mountain on a sea azure, with a cross gules on the shield.
A little corvette was bobbing in a fairly large cove; it had a narrow hull and tall mast with a flag flying from the lateen yard and bearing Monte Cristo’s coat of arms: a mountain on a field azure with a cross gules at the chief, which could also have been an allusion to his name (evoking Calvary, which Our Saviour’s passion has made a mountain more precious than gold, and the infamous cross which his divine blood made holy) as much as to any personal memory of suffering and regeneration buried in the mysterious night of the man’s past.
-
... une pièce plus haute, et placée au rez-de-chaussée, était consacrée à toutes les ingénieuses machines que les Anglais, grands pêcheurs, parce qu’ils sont patients et oisifs, n’ont pas encore pu faire adopter aux routiniers pêcheurs de France.
... a lofty room on the ground–floor containing all the ingenious instruments the English—eminent in piscatory pursuits, since they are patient and sluggish—have invented for fishing.
A more lofty room on the ground floor was given over to all those ingenious devices that the English – who are great fishermen, because they have both patience and leisure – have so far not managed to persuade the more workaday fishermen of France to adopt.
-
«Vous trouverez peut-être mon départ étrange, insensé, dit le jeune homme. Vous ne comprenez pas comment quelques lignes écrites sur un journal peuvent mettre un homme au désespoir; eh bien, ajouta-t-il en lui jetant le journal, lisez ceci, mais quand je serai parti seulement, afin que vous ne voyiez pas ma rougeur.»
“You may think my departure strange and foolish,” said the young man; “you do not know how a paragraph in a newspaper may exasperate one. Read that,” said he, “when I am gone, that you may not be witness of my anger.”
“You may find my departure odd, even senseless,” he said. “You may not realize how a few lines in a newspaper can drive a man to despair. Well,” the young man added, throwing the paper to the count, “read this, but only after I have left, so that you do not see my shame.”
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Gina Lollobrigida la Lollo filmographie
1947 l'Elixir, les Belles de nuit
1948 Tocsin
1950 La Ligne blanche, Dans les coulisses
1951 Banditi, Amor non ho pèro pèro, Achtung Banditi, Traqué dans la ville
1952 Fanfan la tulipe, Les belles de nuit, La marchande d'amour, Fanfan la tulipe II
1953 Le Grand jeu, Plus fort que le diable, Les infidèles, Pain amour et fantaisie
1954 La belle Romaine, Pain amour et fantaisie II
1955 La belle des belles
1956 Trapèze, Notre Dame de Paris
1959 La proie des vautours, Salomon et la reine de Sabba, La Loi
1961 Le rendez-vous de septembre,
1963 La mer à boire
1964 Les poupées, La femme de paille
1965 Etranges compagnons de lit
1966 Les sultans, Paradiso hôtel du libre échange
1967 Les aventures extraordinaires de Cervantès
1968 Bonsoir Madame Campbell, La mort à pondu un oeuf
1969 Ce merveilleux automne
1971 Les quatre mercenaires d'el Paso
1972 Les aventures de Pinocchio, Roi Dame Valet
1997 XXL
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Téléfilm
1985 Prête moi ta vie
Série
1972 Pinocchio
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à la recherche de mes lectures estivales
Après mon année de préparation à l'agrégation de lettres modernes, passée à lire et relire la même dizaine de livres au programme, j'ai (enfin) pu lire ce que je voulais, et la variété de mes lectures en témoigne. De la poésie à l'essai-fiction en passant par de la littérature contemporaine et même une pièce de théâtre, mes lectures ont été relativement diverses, parfois géniales et parfois moins... mais revenons-en au début.
Alors que j'étais à Paris, prête à passer mes oraux d'agrégation, et ayant terminé mon énième relecture du Temps retrouvé de Proust (mon bijou), j'ai lu une poignée d'ouvrages qui m'ont accompagnée pendant ces temps instables.
Lectures parisiennes
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Mon premier livre hors-agreg a été Roses d'acier. Chronique d'un collectif de travailleuses du sexe chinoises, écrit par le journaliste Rémi Yang (que j'ai interviewé) et publié chez Marchialy. De ce livre, j'ai déjà parlé dans un article publié chez Diacritik et que vous pouvez lire juste ici.
Emprunté dans une bibliothèque parisienne, j'ai ensuite lu L'Invitation de Claude Simon, un auteur que j'adore et qui ne m'a encore une fois pas déçue. L'Invitation, c'est cette description cryptique de ce qui ressemble à un voyage d'affaires, dans un pays et avec des personnes jamais nommées, par un narrateur qui se veut avant tout observateur, voire critique. C'est dans un entralcs de violence et de beauté, comme de passé et de présent, que Claude Simon construit ce récit court et linéaire, que je ne peux que recommander si vous désirez découvrir ce majestueux auteur.
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Enfin, et vous le verrez par la suite, j'ai entamé un petit périple dans les méandres de la littérature contemporaine grâce à la plateforme NetGalley, qui permet de recevoir des services presse en version électronique. La première étape de ce voyage a été Rétrécissement de Frédéric Schiffter, un roman dont le potentiel n'a malheureusement pas été exploité : j'en parle un peu plus en détail dans ma critique Goodreads.
Lectures de plage
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Qui dit lectures estivales dit lectures au bord de la mer, avec iode et odeur de crème solaire pour complimenter celle du vieux papier de mes livres d'occasion.
Acheté en frippe à Paris, Trois femmes suivi de Noces, recueil de nouvelles de l'écrivain autrichien Robert Musil (connu pour son Homme sans qualités), m'a suivi jusque dans le sud, où j'ai adoré son mélange glaçant et presque psychédélique de psychologie et de fantastique. Là encore, j'en ai parlé un peu plus en longueur dans une vidéo, où j'évoque aussi les deux lectures suivantes : celle de closer, baby, closer, un recueil de poèmes tout récent de la poétesse Savannah Brown, dont je ne cesse de chanter les louanges, et celle de la pièce de Jean-Paul Sartre intitulée Le Diable et le bon dieu, immense coup de cœur qui rejoint ma collection de livres traitant du sacré, de la foi, de la morale, le tout dans un ouragan de violence.
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Dans ma fièvre vingtièmiste, j'ai enchaîné avec Enfance de Nathalie Sarraute, autrice que je n'avais jusqu'ici jamais lue. Construite comme un dialogue entre le je et son alter ego, cette autobiographie non seulement promet un certain plaisir de lecture, mais s'inscrit dans une interrogation passionnante sur le double je et la diffraction narratoriale qui anime le genre biographique depuis, au moins, La Religieuse de Diderot. Une merveilleuse lecture de plage.
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Deuxième lecture contemporaine de l’été, moins ambivalente que la première : j’ai apprécié la narration captivante de Sorj Chalandon dans L’Enragé, ce roman qui raconte l’histoire véritable d’un adolescent qui, enfin parvenu à s’échapper du bagne, doit réapprendre à vivre avec la violence qui couve en lui. Le style n’est ni incroyablement beau ni incroyablement mauvais, les personnages sont bien construits ; arrivée dans le dernier tiers, j’avais même du mal à lâcher le livre.
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Acheté à Paris lui aussi, j’ai lu le recueil de nouvelles de Nabokov intitulé Mademoiselle O, du nom de la première nouvelle du recueil. C’est une autre facette de l’écrivain que l’on découvre ici, dans de courts récits pétris de souvenirs personnels et d’observations, mais aussi dans des histoires presque absurdes qui s’inscrivent parfaitement dans l’esthétique de l’auteur. Les nouvelles sont très courtes, une bonne façon de découvrir l’œuvre magistrale d’un des plus grands écrivains du XXe siècle.
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Et parce qu’un ouvrage du XXe en cache toujours un autre… j’ai profité de l’avoir trouvé en boîte à livres pour lire Une femme d’Annie Ernaux, autrice que j’ai lue à plusieurs reprises, dont je n’apprécie pas particulièrement le style mais que je me fais un devoir de lire morceau par morceau. Dans ce récit, court à son habitude, Ernaux raconte la vie de sa mère, son éducation, sa modeste ascension sociale puis sa contraction de la maladie d’Alzheimer. Mais elle évoque aussi ce genre littéraire singulier qui lui appartient et qui se situe entre la littérature et la sociologie, le livre ne proposant pas seulement le récit de la mort d’une femme mais aussi celui de la naissance de l’écriture d’une autre.
Enfin, éloignons-nous du roman le temps de mes dernières lectures de plage : j’ai lu Lise Deharme, cygne noir de Nicolas Perge, une biographie toute récente de la poétesse surréaliste éponyme dont je n’avais auparavant jamais entendu parler. De son enfance à sa rencontre avec André Breton, en passant par sa multitude d’œuvres artistiques et littéraires, Perge raconte, en mêlant enfance, vie adulte et vieillesse, la vie mouvementée d’une autrice oubliée et pourtant essentielle à l’évolution du surréalisme en France. À lire, avant ou après la lecture de ses livres à elle.
Tes yeux sont deux cratères / de lave et de gouffres ouverts / semés d'étincelles et de feu / Tes yeux sont deux mondes perdus — Lise Deharme, Cahier de curieuse personne (1937)
À la biographie a succédé la philosophie, puisque j’ai lu Le Mythe de Sisyphe de Camus (il était temps !). Si les premières parties sur le suicide et la morale étaient certes intéressantes, j’ai surtout aimé les dernières parties, celles où l’auteur traite de littérature, et notamment des œuvres de Dostoïevski et de Kafka — mes deux écrivains adorés.
L’été prend fin
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Entre la préparation des cours et les formations, plus le temps de lire autant qu’au plus fort de l’été. Mes dernières lectures estivales ont été plus brèves, à commencer par le nouveau roman de Han Kang, Impossibles adieux, que j’ai abandonné (ironie du sort) au premier tiers. Son récit était haché, mal construit, trop peu envoûtant ; sa valeur esthétique semblait reposer sur la répétition d’un seul et unique motif, comme si l’autrice n’avait voulu écrire qu’à partir d’une image jusqu’à la vider de toute puissance stylistique ou émotionnelle.
Après cette déception, retour vers une valeur sûre : j’ai enfin lu les Journées de lecture de Proust, cette préface à sa traduction de Sésame et les lys de Ruskin. Outre le plaisir de retrouver les amples phrases de Proust, le livre est empli d’une douceur nostalgique puisqu’il revient sur des souvenirs de lectures d’enfance, sur la beauté qu’ils contiennent et sur ce que la lecture a d’unique pour le développement d’un esprit. C’est loin d’être le meilleur de ce qu’a fait Proust, mais c’est une lecture courte qui permet de voir, déjà, les germes de la Recherche.
Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passé avec un livre préféré.
Mon dernier livre de l'été fut L'Abîme, un roman contemporain de Nicolas Chemla, que j'ai... abandonné. Que n'était mon enthousiasme, pourtant, au début de ma lecture, lorsque j'ai vu ces phrases longues, ces mots envoûtants, cette intrigue prometteuse...! Malheureusement, cet enthousiasme s'est rapidement dégonflé quand le narrateur est devenu, peu à peu, puis tellement que je ne pouvais plus passer outre, l'archétype même du "vieux con réac'", qui déteste tout et tout le monde, sauf son chat qu'il passe des pages et des pages à décrire — quand il ne nous fait pas un descriptif exhaustif de toutes les publicités qu'il croise sur Google. J'ai dit ma déception sur Goodreads, mais pour résumer : abstenez-vous.
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Nota bene : pour la magistrale renaissance de ce blog, je lui ai ajouté une section "labo d'écriture", où vous pourrez (bientôt) retrouver des textes et poèmes signés de ma plume.
Littérairement vôtre,
Ève
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Le Docteur : (…) Il m'avait dit...« Faudra un jour quitter l'Indochine... pour toujours. » « On achètera une jonque et on rentrera à la voile ; quatre mois de mer. Après ça ira mieux. » Il avait été invité par le Vénérable Luong. Une sorte de prophète fou... il s'était rallié aux Français. Willsdorff l'avait dégagé une nuit... par une de ses charges au clairon. C'est cette nuit-là qu'on a décidé : le jour où il faudra partir, on rentrera à la voile … « quatre mois de mer. Après, ça ira mieux. » Il voulait profiter de la mousson du nord-est pour filer sur Singapour et le détroit de la Sonde. Mais en 53 on a été séparé, Willsdorff est resté dans le Delta et je suis parti... pour Muong-Laï, sur la haute Rivière Noire. Mon opérateur radio a capté... « Lieutenant de Vaisseau Willsdorff porté disparu, présumé mort ». A la fin de la guerre, quand il a été libéré, je suis allé le chercher. La première chose qu'il ma dite… « Mon vieux, c'est maintenant qu'il faut trouver notre jonque ! » Physiquement il avait bien supporté sa captivité. Un peu de béribéri, paludisme, dysenterie... Trois mois plus tard, il semblait avoir retrouvé sa forme. Mais il avait changé. Il a acheté la jonque... et je ne suis pas parti.
Le Commandant : Pourquoi ?
Le Docteur : « Adieu vieille Europe, que le diable t'emporte ! » comme nous disions à l’époque. Je ne savais pas ce que j'allais faire... Quitter la Marine, évidemment. Mais ce que je savais... c’est que …je ne voulais pas partir.
Le Crabe-tambour (1977)
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franckdoutrery · 1 year
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L’arche du patriarche
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Pour le cinq-centième anniversaire de Noé, sa tribu avait mis les petits plats dans les grands. Même à l’époque biblique, une telle longévité était exceptionnelle. Elle méritait donc qu’on la fêtât dignement. À la fin du banquet le patriarche se leva pour trinquer et faire un discours. Comme c’était un excellent orateur, il commença par dire qu’il était piètre orateur et qu’il ne serait pas long. Il remercia tout le monde pour les cadeaux (surtout pour la caisse de millésimés), disant que c’était une folie, que cinq-cents ans ce n’était pas la mer à boire et que Mathusalem avait fait bien mieux. Répondant à une question que personne n’avait posée, il avoua que son secret de longévité, était de ne jamais s’arrêter de travailler (notamment de construire des arches, les fameuses arches de Noé & Fils), de manger équilibré et de ne pas trop forcer sur la piquette.
Il dit tout cela en s’adressant à ses fils Cham, Sem et Japhet, des gamins d’environ quatre cent cinquante ans, et qui ne faisaient pas leur âge. Mais aussi à sa nombreuse descendance, dont une floppée de petits-enfants, une ribambelle d’arrière-petits-enfants, et des tas de gosses jusqu’à la énième génération. Vers la fin de son discours, il dut tout de même avouer que le cinquième siècle de son existence n’avait pas été une sinécure. Que voulez-vous, dit-il, on a beau faire, on vieillit. Ces dernières décennies sa vue avait baissé, il était devenu dur d’oreille (surtout quand Jahvé lui parlait) et son tour de rein lui rappelait souvent son âge. Quant à sa prostate, n’en parlons pas ! (D’ailleurs il n’en parla pas.) Par contre il avoua qu’il avait souvent imploré le Tout-puissant d’abréger sa vie. « Place aux jeunes, que diable ! C’est vrai quoi ! »
Ce qu’il ignorait, c’est que Jahvé comptait sur lui pour sauver l’humanité après le déluge. Car les humains avaient amèrement déçu leur créateur. Non seulement ils avaient mangé le fruit défendu, mais ils s’étaient mis à construire des Tours de Babel sans respecter les normes urbanistiques. Quant aux lupanars de Sodome et Gomorrhe, ce n’étaient qu’insultes aux bonnes mœurs et incitations à la débauche. Il décida donc de balayer cette humanité corrompue avec une météo catastrophique faite de tsunamis, de tempêtes d’équinoxe et de raz de marée du millénaire. Toutefois, pour réamorcer la démographie postdiluvienne, il fallait épargner Noé et les siens. De même, pour que la vie animale puisse reprendre de plus belle, il fallait sauver des eaux un couple reproducteur de chaque espèce. Il ordonna donc au patriarche de construire un énorme coffre étanche qui flotterait sur l’onde dévastatrice, gardant au sec ceux que Yahvé voulait épargner. Noé obéit illico à l’ordre divin, provoquant chez ses voisins railleries et lazzis. Le patriarche laissa dire, rit dans sa barbe et grommela des propos émaillés de déluges et de tsunamis, deux termes inconnus de ses contemporains, et pour cause. Leurs commentaires ne cessèrent que lorsqu’il fit monter dans l’habitacle son ménage, puis son manège, enfin sa ménagerie. Et vogue la galère !
On sait que l’histoire du déluge se termina bien pour Noé et les passagers de l’arche, puisqu’ils eurent non seulement la vie sauve, mais furent récompensés par un arc-en-ciel de toute beauté. Les autres, sans avoir droit à l’arc en ciel, en virent néanmoins de toutes les couleurs, s’il faut en croire les paléontologues, qui trouvèrent plus tard leurs restes dans des sites préhistoriques. Or en passant commande de l’arche à Noé, Yahvé n’avait rien dit sur l’état dans lequel on retrouverait la terre après le déluge. Et comme en ces temps bibliques il n’existait ni déclaration de catastrophe naturelle, ni assurance dégâts des eaux, Noé la trouva mauvaise. En effet, quand les eaux s’étaient retirées et qu’il ouvrit les portes de l’arche en criant « Tout le monde descend ! », le spectacle fut d’une extrême désolation. Car ce qui aurait dû être de la terre ferme ne fut que de la boue à perte de vue, dans laquelle on enfonçait jusqu’à la taille, une mélasse puante hérissée de cadavres et de débris divers. Quant au cépage qu’il avait planté il y a deux siècles et qui avait donné un vin râpeux mais vigoureux, il n’en restait que quelques pieds pourris. Il s’en plaignit au Tout-puissant, qui promit qu’on ne l’y reprendrait plus. Or sitôt le patriarche mort et enterré, Yahvé dut constater que l’humanité postdiluvienne n’était pas plus vertueuse que celle d’avant. L’homme tuait, volait et forniquait de plus belle, quand il ne se mettait pas à douter de l’existence de Dieu. Et même du récit biblique, qui ne serait qu’une vague copie de Gilgamesh ou d’autres récits antiques. Comble de sa nature pervertie, il construisait d’immenses cargos capables de sillonner les océans en transportant dans leurs soutes des zoos complets, qui auraient ravi Noé. Et voilà, tout était à recommencer !
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